Citation (Panenka @ 24/08/2014 13:58)

Une année exceptionnelle de l'Atletico ? Oui mais à la suite d'une progression depuis 3 ans. Regarde les saisons 2012 et 2013.
Permet moi de douter sur les objectifs de Simeone. Je pense que le mec visait clairement très haut. Ses matchs contre les gros en 2012 et 2013 lui avaient donné des indications.
Citation (NewYorkSup @ 24/08/2014 22:22)

J'imagine que pour atteindre 3.5 milliards de dettes, il faut surement un peu plus que des exercices qui se finissent avec 50 millions de dettes regulierement. En France, de 2005 a 2008, pas de dettes, en 2009, 50 millions cumules sur 40 clubs, sonnette d'alarme. Je pense pas qu'on puisse atteindre les 3.5 milliards comme ca

. En gros, faudrait plus de 70 ans avec tous les ans le meme deficit pour atteindre la somme espagnole. Pour moi, ca prouve juste qu'un systeme est bien plus laxiste qu'un autre.
Non mais les gros posts débiles à base de dettes/pas dettes.
Comme le lien de Panenka avec la somme des dettes haha.
Déjà, sur cette grosse somme, plus des 2/3 appartenaient aux 4 gros. Ce n'est pas une moyenne.
Ensuite l'article était clairement orienté vers l'alarmisme et ne tenait pas compte des possibilités du marché et des particularités du football. Comme le fait que, 2 ans plus tard, la dette barcelonaise soit passé sous les 300 millions, Valencia a diminué sa dette et trouvé un mécène, le Real n'y touche pas trop mais vit super bien avec une dette importante mais des encours à court terme sous la barre des 100 millions.
La dette sociale de la Liga a été réduite de 20% en un an. Les droits télés sont retenus tant que les organismes ne reçoivent pas leur paiement annuel...
Après, je suis le premier à ne pas être rassuré par la gestion des matelassiers. Le Calderon va rapporter plus de 200 millions mais leurs revenus doivent impérativement augmenter.
La différence entre la France et l'Espagne ? Ok. Ne prenons pas seulement ce qui t'arrange.
Exemple :
Le FC Seville a une dette de 80 millions. L'OM n'a pas de dettes. Les 2 ont le même budget.
Maintenant, le Sevilla a du assumer la construction, les rénovations et l'entretien de son stade et de ses terrains.
Les rats profitent eux d'un outil flambant neuf en laissant la mairie régler un chèque de 300 millions. Plus une redevance envers Arema qu'il faut financer, et dont le modique loyer payé par le club (7M/an environ) ne couvrira même pas la moitié.
Qui profite des collectivités ?
L'argent public est également présent dans le football français.
Panenka caricaturait en disant que les français ne sont pas forcément débiles. Je ne dis pas ça, mais la France a longtemps manqué de visionnaires dans son football.
Les gros clubs espagnols ont tous investi et construit leurs stades dans les années 50. Pendant que les clubs français étaient sur un modèle associatif et égalitaire. Normal, que tu prennes du retard dans le foot-business.
Seville a subi le Pizjuan pendant plus d'une décennie, a vendu ses joueurs et subi une relégation à l'époque. Aujourd'hui c'est un club avec un passif et qui vit essentiellement sur la découverte et la vente de talents.
Alors voir des gens montrer constamment cela du doigt, ça fait rire. Encore plus quand t'as gagné au loto qatari, et que ton championnat a surtout brillé historiquement par la grâce de mécènes... Fair-play.
Des mécènes ayant toujours eu l'achat de joueurs comme charges, et bénéficiant de toutes les infrastructures publics.
Qu'est-ce que je vois ici dans les critiques sur le FPF ? Des reflexions sur la situation européenne, sur comment protéger les clubs de mécènes non-fiables, sur comment développer un modèle français viable et ambitieux ?
Rien. Juste des supporters frustrés de ne pas avoir 600 millions de budget pour écraser la ligue 1 et voir Blanc se faire torcher en quart par un tacticien.
Panenka gerbait sur le Milan berlusconien à l'époque, mais maintenant il veut laisser ce modèle ! Ah ok. Donc les critiques ne sont aucunement motivées par une pensée, un soucis d'égalité et de fair-play.
On veut faire joujou !
Le problème c'est que le FPF n'a aucun pouvoir de rectification historique. Et ouais, comme dans plein de domaines, on veut s'améliorer mais on ne peut effacer les erreurs du passé. Le but est alors de prendre des mesures sur le présent et le futur. Des mesures applicables partout et difficilement attaquables.
Citation
Une dette acceptable aide au développement à long terme (stade, centre de formation, infrastructures...), c’est une pratique répandue dans la plupart des secteurs économiques. Une dette, y compris pour monétiser des revenus futurs, pour financer les besoins de trésorerie, comme les salaires et les indemnités de transfert ou les déficits de trésorerie à court terme peut créer des problèmes et doit être gérée efficacement.
Le fair-play financier, en demandant aux clubs de répondre de leurs obligations financières quant à l’équilibre de leurs comptes, empêche l'accumulation de pertes conduisant à une dette ne pouvant plus être maîtrisée.
Vous voulez critiquer la Liga ? Je serai avec vous pour parler des vrais risques ou scandales. Pour parler du coût variable du refinancement court-terme et son impact sur le fonds de roulement à disposition des clubs.
Pour parler, de manière individuelle, des différences de gestion et des vrais clubs en danger.
Maintenant, si vous venez aléatoirement avec vos agrégats de dettes globales et vos jugements à l'emporte-pièce. Je viendrai mettre quelques points sur les i .