Citation (Alain Miamdelin @ 10/02/2019 20:03)

Tu balaies vite l'impact sur le modèle social et l'impact du modèle sur l'intégration économique.
D'ailleurs tu pointes toi même les réglementations qui créent des rigidités, mais c'est justement partie intégrante du modèle social.
Et surtout tu déformes mes propos. Je suis pro-immigration perso.
Les impatcs sur le modèle sociale c'est exactement ce que j'ai traité : le chômage et les salaires, de ces deux variables dépendent le modèle social français. Sans emploi, pas de financement du chômage, de la maladie, des retraites. Les cotisations reposent largement sur les ressources primaires, c'est notre choix en France, je ne dis pas que c'est le bon choix.
Et ces cotisations sont proportionnelles à ses ressources primaires, autrement dit plus le salaire est élevée, plus les cotisations sont importantes.
il est donc logique d'étudier l'impact de l'immigration sur les deux variables qui permettent de financer notre modèle social : l'emploi et les salaires.
Qu'est ce que vient faire l'intégration économique dans le sujet ? L'intégration économique est un sujet de géopolitique lié aux états dans une organisation régionale.... Je ne te suis pas.
A titre personnel, je ne suis pas pour ou contre l'immigration, je pense que les termes du débat ne se pose pas comme cela. Je pense qu'elle est nécessaire au global dans un monde avec une démographie très déséquilibrée et des différences de développement importantes.
S'ajoute à cela une troisième composante, le climat, puisque selon les hypothèses on aurait, chaque année, environ 26 millions de personnes quittent leur habitation à la suite d’une catastrophe naturelle, et le phénomène va s'amplifier avec le réchauffement climatique.
Enfin la dernière composante que sont les guerres et conflits, se réduit en proportion par rapport à il y a 20 ans, contrairement à ce que l'on pourrait croire. Il y a moins de déplacés aujourd'hui qu'il y a plusieurs décennies.
Même des pays comme le Japon, qui était cité comme exemple par tous les anti-imigrationistes (coucou à notre chère extrême droite européenne), sont en train d'infléchir nettement cette politique, à cause du premier facteur : la démographie et le vieillissement de la population.
Sinon :
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Italie : manifestation massive contre la politique de Salvini et Di Maio
La manifestation romaine a rassemblé plusieurs centaines de milliers de personnes. Il s'agit de la plus grosse mobilisation depuis plusieurs années.
Plusieurs centaines de milliers de sympathisants ont répondu à l’appel des syndicats qui réclament un plan massif d’investissements et des réformes plus ambitieuses.
Des centaines de milliers de personnes manifestaient samedi à Rome à l’appel des principaux syndicats italiens, qui demandent une vraie politique de croissance et du respect de la part du gouvernement populiste.
Les syndicats avaient fait les choses en grand : 12 trains spéciaux, 1 300 bus, des ferries et des vols low-cost ont permis aux manifestants de converger vers la capitale, sous un frais soleil et dans une ambiance bon enfant.
Derrière la banderole "Un avenir au travail", les manifestants réclamaient un plan massif d’investissements publics et privés et des réformes plus ambitieuses que celles avancées par le gouvernement d’union de la Ligue (extrême droite) et du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème).
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La France rappelle son ambassadeur en Italie après une série d’"attaques sans fondement"
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CGIL Nazionale
@cgilnazionale
🚩Quanti eravamo? Contateci!
....e qui manca tutta l’area destra di piazza San Giovanni eh!#9febbraio #futuroallavoro #CgilCislUil
(foto Raffaele Bafefit Iodice)
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3:22 PM - Feb 9, 2019
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"Le gouvernement doit changer de route"
Pour les syndicats, le plan d’investissements annoncé par le gouvernement est trop timide, sa réforme des retraites trop limitée et son "revenu de citoyenneté" une mesure hybride qui risque de nuire tant à la lutte contre la pauvreté qu’à celle pour l’emploi.
Maurizio Landini, nouveau secrétaire général de la CGIL, qui revendique 5,5 millions d’adhérents, a ainsi rappelé que les investissements avaient baissé de 30% en 10 ans, pour un total de 100 milliards d’euros.
"Le gouvernement doit changer de route, nous avons un pied dans la récession", a renchéri Annamaria Furlan, à la tête de la CISL, la deuxième confédération syndicale italienne. "Qu’il sorte de la réalité virtuelle et qu’il se cale sur notre réalité du travail".
D’une manière générale, les syndicats s’estiment snobés par le gouvernement populiste.
Une pancarte à l'effigie de Matteo Salvini, ministre de l'Intérieur leader de l'extrême droite italienne.
"Il est pour le moins singulier qu’un vice-Premier ministre ait le temps de rencontrer les opposants au gouvernement d’un pays voisin alors qu’il n’a pas le temps de rencontrer les opposants dans son pays, c’est-à-dire les syndicats", avait ironisé vendredi Landini après la polémique sur la visite de Luigi Di Maio, chef de file du M5S, à des "gilets jaunes" en France.
Plus grosse mobilisation depuis quatre ans
Plusieurs délégations d’entrepreneurs, ainsi que les principaux responsables du Parti démocrate (PD, centre-gauche) et des délégations d’autres partis de gauche ont également pris part au défilé.
Cette mobilisation syndicale est la plus forte enregistrée depuis les manifestations de fin 2014/début 2015 contre la réforme du travail orchestrée par le gouvernement de Matteo Renzi (centre-gauche).