Citation (jorgevaldano56 @ 17/11/2019 12:20)

Le degré de tension et de violence dans une société, elle est choisie par les gouvernants pas les gouvernés.
Ça encore, c'est une des nombreuses bêtises de plus qu'on peut lire... Le degré de tension et de violence dépend de bien plus de choses que les gouvernants. C'est encore être dans l'illusion que des politiques peuvent changer radicalement la destinée d'un pays. Par ailleurs ceux que tu appelles les gouvernants sont choisis justement par les gouvernés. Je sais que dans votre idéologie, il y a toujours l'idée qu'un pouvoir qui ne serait pas de votre camp, serait toujours illégitime car il bénéficierait de toute sorte de pouvoirs et d'appuis cachés pour arriver à ses fins (argent, média, ...) mais il va falloir accepter que les gens votent librement dans ce pays et dans de nombreux autres.
Par ailleurs quand vous aurez admis qu'en 2019, qu'un politique ne peut changer qu'à la marge la destinée d'un pays, que sa situation économique, sociale et morale (j'insiste sur morale parce qu'on est loin d'être aussi mal économiquement et socialement), ont bien plus de poids sur le niveau de tension et de violence que n'importe quel discours d'un politique, alors à ce moment là, on aura fait un grand pas. Vous pensez malheureusement sincèrement qu'un politique fut-il président possède une baguette magique pour transformer un pays. Vous vous trompez lourdement.
C'était déjà vrai en 1981, où 2 ans plus tard, le pouvoir en place a radicalement changé de politique devant la situation économique, en comprenant qu'en fait, on ne pouvait pas être le seul pays à distribuer des sous, alors que tous les autres serraient la ceinture à cause du choc pétrolier. C'est le moment où une certaine gauche responsable (et réveillée) a compris que la France n'était qu'un pays parmi tant d'autre, une puissance moyenne tout au plus, et qu'elle subit comme tous les autres les fluctuations de l'économie mondiale. C'est le moment aussi où le moral à commençait à décliner sérieusement, parce qu'on a enfin compris (majoritairement) notre place réelle dans ce monde et celle à venir.
Les trois conjugués, c'est ce qui définit ce que tu appelles "le degré de tension et de violence" dans une société démocratique, que tout autre chose. C'est pas monsieur Machin président ou madame Trucmuche ministre. Preuve en est ce degré de tension et de violence est croissant et à augmenter bien avant l'accession au pouvoir de Macron. Je le disais, c'était déjà vrai aux débuts des années 80, dans un monde plus simple à comprendre, moins mondialisé, avec encore des famines en Chine, un bloc de l'Est en mauvais état, des états africains nulle part sur la carte du monde, des dictatures en Amérique Latine et ... finalement un monde dit occidental qui vivait en comparaison bien mieux.
Je te laisse imaginer en 2019... Ou tout est connecté et globalisé, les industries sont mondialisées, les fournisseurs sont dans un pays Y, je produits dans un pays X, et je vends un produit Z, les services je n'en parle même pas tellement c'est clair, et même l'agriculture l'est, puisqu'on produit là où les conditions sont les plus favorables. Voilà le monde en 2019. Vous êtes dans un rêve, et vous ne voulez pas vous réveiller. Il serait temps d'ouvrir les yeux, et regarder la réalité de ce monde tel qu'il est, un monde globalisé, avec 7 milliards d'habitants, qui eux aussi veulent consommer comme toi, accéder à des soins comme tes enfants, à l'éducation, qui eux aussi se mettent dans la compétition mondiale pour améliorer leur vie. Ils progressent, et vite, voir très vite et des gens comme toi et d'autres vous vous regardez le nombril et tapotant votre ventre "et moi, et moi et moi ! et ma taxe sur le carburant ! Et les violences policières, et le LBD"...