Citation (Tourista-chan @ 03/05/2019 14:20)

Désolé mais j'ai dû me heurter à ton melon en début de post ce qui ne m'a pas permis d'aller plus loin

Tu ne peux pas passer à coté quand tu te heurtes à mon melon, ça ne devait pas être ça,t'es juste une feignasse de fonctionnaire rends l'argent.
Citation (dricom @ 03/05/2019 14:31)

Ca me fait mal au cœur de voir qu'une partie des citoyens considère qu'une plus grande liberté c'est une revendication de droite
J'avais déjà remarqué tes difficultés de compréhension, t'avais pas besoin de l'illustrer une fois de plus.
Citation (Alain Miamdelin @ 03/05/2019 19:30)

C'est très arbitraire et pas loin d'être complètement faux ton histoire de clivage.
Beaucoup de droites ont connu leurs dérives autoritaires (sans même aller jusqu'à l'extrême droite), et en France (et même ailleurs) ça parle plus d'ordre et de fermeté que de respect des libertés.
Et à l'inverse les gauches ont été bien plus réformatrices, notamment en ce qui concerne le poids de l'état ou les impôts (Canada, Allemagne, Nouvelle-Zélande,...).
Et si tu prends un projet libéral, c'est pas parce qu'il n'y a pas de redistribution que ça vise plus d'inégalité. L'égalité des droits déjà c'est important, mais même après c'est juste un autre moyen d'atteindre une certaine égalité. Lutter contre les trappes à pauvreté, etc.
Et il faut se méfier de la volonté de tout mettre dans le champ démocratique. Genre le mariage gay, demander l'avis des gens n'a pas de sens. Au nom de quoi les gays auraient moins de droits que les autres. Même si 51% de la population est pour ?
Ou pour des questions comme le nucléaire. C'est plus compliqué de trouver la bonne formule, mais pour des sujets aussi techniques le coût d'acquisition des connaissances nécessaires à une vraie prise de décision est trop important et ça le sera de plus en plus.
Les dérives autoritaires ou la demande d'ordre c'est transpartisan, révise tes classiques.

#ironie(c'est chiant mais apparemment il faut le notifier explicitement maintenant même sur culture)
Partie suivante, c'est un HS, on parle de la notion de gauche en France qui comme pour tout pays est construite via son histoire,révise tes classiques.

#ironie(c'est chiant mais apparemment il faut le notifier explicitement maintenant même sur culture)
Bon maintenant venons en à la matière du nouveau HS.
D'abord juste un rappel de fait, je t'en est déjà parlé , je suis proche philosophiquement de la mouvance du socialisme libertaire et t'as remarqué que je parle souvent de la défense des "libertés individuelles", c'est comme pour le mots droite ce n'est pas des gros mots pour moi ou le "camp du mal" où je ne sais quel autres bêtises, c'est juste des mots qui sont sensés définir des concepts pour ensuite pouvoir débattre et choisir.Le problème c'est que les mots ont été vidé de leur substance pour éviter le débat et le choix donc la démocratie.
On est au fil d'une dérive qui a commencé il y a plus de 40 ans maintenant dans un cadre qui s'appuie via des traités internationaux dans un cadre de droite donc si t'as suivi qui s'articule autour de la notion de liberté qui est présenté comme indépassable démocratiquement.
Quand tu remets en cause donc ce cadre de droite et propose un cadre de gauche dont les contours si tu as compris se dessinent autour de la notion d'égalité tu n'es pas défini comme dans la famille de la gauche mais de l’extrême gauche.
On vie dans une société ou le débat ce n'est pas cadre de droite qui est dessiné autour de la liberté ou cadre de gauche qui est dessiné autour de l'égalité mais quel type de nuance dans le cadre indépassable de droite et quand on veut discuter de la vraie question qu'est le cadre, la machine à défendre le cadre va se lancer pour décrédibiliser l'idée même que le choix du cadre est discutable.
Bref, il y a une multitude de mot qui sont utilisé pour l'exprimer mais on vit dans un monde où par différentes méthodes ça peut aller de la violence et à un truc plus soft dans nos sociétés qui est en contrôlant les organes d'information et de décision donc le cadre du débat ,c'est la fameuse phrase de Juncker: "Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens".
On a démuni les peuples de la possibilité de faire les choix démocratiques de choisir le cadre d'où la crise actuelle et la remise en question des institutions.
Tu vas loin sur la réflexion du jusqu'où on peut aller et quel sujet doit relever d'un choix collective et lesquelles doivent être réservé, tu te doutes bien que l'idée ce n'est pas de voter sur tout tout le temps jusqu'à choisir le menu servi dans une école.
Non là on est dans une question un peu plus grave surtout qu'on parle de la survie de l'espèce humaine sur le long terme,c'est plus terre à terre et un retour à la base de la démocratie qui est de pouvoir choisir et remettre en cause le cadre.
La question démocratique ce n'est pas le curseur dans le cadre de droite, c'est le cadre lui-même qui est le problème et j'aimerais bien qu'on commence à en discuter sérieusement et de toute façon on va y arriver parce que la crise écologique et donc financière qui va en découler va nous l'imposer après je préférerais qu'on y soit préparé et qu'on commence à agir collectivement en amont avant que ce soit imposé et trop tard.
La question est close pour ma part.
Sinon pour revenir au sujet entre la fatigue, le début de ramadan et le temps, je vais faire l'impasse ce week-end, soutien à ceux qui sont dans la rue.