Citation (William-10 @ 24/11/2018 13:14) 
On veut faire payer les camions qui sont responsables à 99% de l'état lamentable des routes secondaires ? Bonnets rouges ! "nous on est enclavé, on a besoin des camions"... On veut envoyer un message clair à la société qu'il faut cesser le diesel "laissez nous polluer, pourquoi vous ne nous l'avait pas dit avant hein ..."
Déjà faut bien comprendre que le prix de l'essence n'est qu'un déclancheur. La même hausse des taxes (et des cours) avec une autre ligne de gouvernement n'aurait pas donné les mêmes conséquences.
Mais surtout, est ce que tu remets vraiment en cause les raisons de ras le bol des gens des périphéries ou non ? Ils ne comprennent simplement pas que leur niveau de vie s'améliorent ? Ou alors tu assumes de dire que leur façon de vivre n'est plus d'actualité et qu'il est normal qu'ils en paient le prix ? En gros c'est quoi ta ligne ? Quelles sont les causes de ce mouvement et de façon générale la hausse du mécontentement des classes populaires des périphéries de la quasi totalité des pays occidentaux ?
De plus tu parles aussi de stratégie comme si on avait aussi un plan pour eux mais c'est quoi le plan quand tu crée des grandes régions avec les capitales de ces régions (et donc les services administratifs) toujours plus éloignées de cette France périphérique ? Tous les mois des maternités ferment au profit de maternités plus grosses dans des grandes villes (cf Maternité du Blanc etc.). Même chose pour les écoles etc. On a cessé de pousser voir forcer à la mobilité parce qu'il faut pouvoir accepter un boulot même si il est loin de son lieu d'habitation. On a ouvert les bras aux centres commerciaux immenses accessibles en voiture tout en tuant les centres villes des villes moyennes.
C'est quoi la stratégie pour ceux qui n'habitent pas dans les grandes métropoles exactement ? Parce que moi je n'en vois aucune.
Après c'est pas l'électorat de Macron et ça ne le sera jamais. On peut assumer le fait qu'on les laisse de côté mais dans ces cas là soit honnête. Quand on assiste à une augmentation de la mortalité des Américains blancs de 45 à 54 ans aux États-Unis de 1999 à 2013, c'est un fait, pas une vue de l'esprit. Tout arrive pour une raison.
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