Citation (clotario @ 19/07/2012 02:31)

Plutôt Sainté, je pense mais de toute façon plutôt objectif.
Et son fils est un grand fan du PSG (source Tweeter par message perso,

)
Ca vient d'un site de mars je crois, je mets pas le lien direct, pas envie de me faire bannir

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Citation
Olympien d’enfance…
Electron libre du journalisme sportif, Didier Roustan est aussi un supporter historique de l’Olympique de Marseille. Entretien rock & roll.
Didier, vous êtes ce que l’on pourrait appeler un “supporter d’enfance” de l’OM…
J’ai un père marseillais, donc forcément son club c’était l’OM. Alors même si j’ai vécu en Afrique puis après à Cannes, j’ai grandi avec cet amour de l’OM et les anecdotes sur Gunnar Andersson (1)… J’écoutais les matches à la radio le dimanche après-midi à l’époque de Skoblar, j’étais à fond ! Je me souviens notamment de la séance des tirs au but en demi-finale de la Coupe à Rennes en 71… C’était ma passion !
Vous alliez souvent au Vélodrome ?
Oui, régulièrement. Par exemple, j’étais au stade pour le match OM-Ajax en 71 en Coupe d’Europe (2), j’étais gosse, je devais avoir 13-14 ans. L’Ajax gagne 2-1 avec un but de Johan Cruyff venu d’ailleurs… J’étais également au Parc des Princes pour la finale de la Coupe 72, face à Bastia (2-1), l’année du doublé… J’ai encore les images en tête : Magnusson qui rend fou son arrière gauche, centre sur Skoblar, tête et but… Pantelic se détend mais ne peut rien faire ! Je me revois dans les tribunes avec ma casquette “allez l’OM !”…
Comment avez-vous fait quand vous êtes devenu journaliste “parisien” (3) ?
Je me suis fais un devoir d’être neutre. L’OM est alors devenu un club comme un autre dans mes analyses. Et quand ça n’allait pas, sur le terrain ou en dehors, je ne m’interdisais pas de le dire ou de critiquer la situation.
“J’étais vraiment mal à l’aise pendant les années Tapie”
On vous a même parfois reproché d’être carrément anti-OM… Un comble !
Ça, c’est la réaction typique du supporter. Les Parisiens, eux, pensent que je suis anti-PSG. Quand je parle bien de leur équipe, ils ne le relèvent jamais. Ils ne retiennent que les critiques. Mais quand c’est justifié, il n’y a pas de raison d’épargner qui que ce soit.
Vous avez travaillé à l’OMTV de 2009 à 2010, quel souvenir gardez-vous de cette expérience ?
Il n’y a qu’à Marseille que je pouvais travailler pour une chaîne de club. Je me suis dit : j’aime la ville, j’ai un pied-à-terre là-bas, je vais y aller. Et là, je suis resté sur le cul. Avec l’arrivée de Jean-Claude Dassier et Dominique Grimault, beaucoup de gens – qui avaient sans doute peur pour leur place – se sont dit : “Putain, y’a les Parisiens qui débarquent !” Mais moi, je ne suis pas parisien ! Alors, ils ont laissé entendre que j’étais anti-OM pour me déstabiliser… Idem pour Dassier et Grimault. C’était compliqué. Un vrai panier de crabes.
On a tué votre rêve d’enfant alors ?
Non. C’est surtout triste pour les gens qui véhiculent des conneries comme ça…
Cependant, la première fracture ne vient-elle pas des années Tapie (1986-94), avec tous les “abus” qui ont accompagné cette période ?
C’est vrai que paradoxalement, même si c’est l’époque la plus faste de l’histoire du club, c’est aussi la plus “gênante”. J’ai une certaine idée du football et de la vie, j’étais vraiment mal à l’aise. On sait ce qui s’est passé, la pression qui était mise sur les arbitres etc. On ne va pas refaire l’histoire… Même s’il y a eu de grandes équipes et de très très belles choses aussi pendant cette période.
“Le seul titre qui compte, c’est le Championnat”
Un club tout en paradoxes en somme, comme la ville…
Oui c’est vrai. Autre exemple : la ville est populaire, un peu anarchiste, le club véhicule une image populaire à travers la France… Et pourtant, on a l’impression d’un décalage entre le côté un peu clinquant de l’OM et les Marseillais “de base”. Mais bon, malgré tout, il y a quand même ce lien charnel qu’on ne peut pas couper. Il y a peu d’endroit en Europe où une ville voue une telle passion à son club.
etc...