Citation (-Tosca @ 23/05/2016 16:31)

Sous C.C on était descendu à 80-70 M€ il me semble, de plus en plus similaire.
Le Lyon de l'époque n'était pas aussi puissant que le PSG de QSI (faudra voir si le Qatar reste), L'OL actuel part pour devenir à terme le numéro 2 avec ses jeunes, sa stabilité et son stade, et y a Monaco qui magouille à mort mais qui a encore un gros budget.
Hors rachat par un gros investisseur ça va être très dur pour vous.
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Labrune président par défaut
Impopulaire, le président de l’OM reste la moins mauvaise des solutions pour la propriétaire du club, Margarita Louis-Dreyfus, consciente que la vente ne se fera pas en un claquement de doigts. De notre envoyé spécial permanent.
Mathieu Grégoire MARSEILLE – Le cauchemar des supporters de l’OM a un nom : transition. Principalement parce qu’il est synonyme de Vincent Labrune. Optimiste sur la reprise du club, la direction du club est en revanche beaucoup plus floue sur la période de latence.
Plusieurs candidats sérieux se sont manifestés auprès de Margarita Louis-Dreyfus, et de la banque qu’elle a mandatée, Rothschild. Celle-ci observe si l’acheteur a les reins (et les finances) solides. Et surtout elle dispose de la « data room » de l’OM, toutes les informations nécessaires au potentiel repreneur afin qu’il évalue le bien à acquérir. Le candidat favori de MLD fera ensuite son propre audit de l’OM, se rendra à la Commanderie puis formulera une offre basée sur trois points précis : l’état du club, la valeur des parts de MLD et les investissements à fournir (mercato, marketing, etc.) pour être ambitieux lors des prochains exercices. Rappelons que Serge Delwasse, un Canadien passé par l’école Polytechnique, avait passé de nombreuses semaines à potasser le dossier marseillais pour Jack Kachkar début 2007. Officialisée par un communiqué de MLD le 13 avril, la vente est un dossier colossal, et Igor Levin, l’avocat de la patronne, qui a commencé à s’y intéresser vraiment en février, ne le prend pas à la légère. « Il faut rester prudent, confie un proche du dossier. Oui, cela avance très bien depuis quinze jours, mais les différents acteurs seront précis. Un dénouement à l’automne ? Oui, c’est possible, on peut envisager que le repreneur fasse ses grandes emplettes seulement au mercato d’hiver. »
Un passif de 15 à 18 millions d’euros
Interrogé hier après-midi en marge du jubilé de Jean Tigana, à Cassis, l’ancien Olympien Manuel Amoros évoque cette perspective : « Le club est à vendre, s’il y a un rachat, ça ne va pas se faire d’ici à deux ou trois mois. Ce sont des dossiers assez compliqués à gérer, il va falloir repartir avec une équipe, ça va être le rôle du président et, j’espère, de Basile Boli, qui pourrait reprendre le secteur sportif. Beaucoup de joueurs risquent de partir (les prêtés, les fins de contrat), il va falloir bien choisir les nouveaux. Si Margarita ne met pas de l’argent cet été, il ne faudra pas se tromper sur les éléments en prêt ou libres. Il existe de meilleurs joueurs que ceux qu’on a eus. »
Ce scénario renvoie à l’avenir du président Labrune. Certains le disent « exténué » ? Il répète pouvoir « assurer la transition », enchaîne les rendez-vous pour vendre au moins un élément avant le passage de l’OM devant la DNCG, le 23 juin prochain. L’OM a un passif de 15 à 18 M€ à éponger avant cette date, et il a ainsi pressé la Juventus Turin d’avancer la première traite du transfert de Mario Lemina de juillet à mai. La SASP OM a eu également recours à un système de fiducie-sûreté pour obtenir des liquidités : elle a utilisé un bien évalué à 20 M€, la Commanderie, en guise de garantie auprès de certains créanciers. Une hypothèque, en plus raffiné.
MLD ne sort plus son chéquier, charge à l’état-major de se débrouiller. Si plusieurs personnes se sont proposées de remplacer Labrune (tel Xavier Giocanti), la propriétaire a décidé jusqu’ici de conserver un président qui présente l’intérêt de connaître les rouages et la notion de dégraissage. « Moi, président de l’OM ? Avec vous à mes côtés alors », répond Pape Diouf (qui a dirigé l’OM entre 2006 et 2009) à une question qu’au moins cent fans lui ont posé pendant le jubilé Tigana. « Vous êtes fous », sourit Jean-Claude Darmon, l’ancien grand argentier du foot français, qui connaît l’ampleur de la tâche. Il a récemment poussé l’homme d’affaires marseillais Jacques-Antoine Granjon (vente-privee.com) à se lancer avec son ami Xavier Niel (Free). En vain