Quant à Alphonse Aréola, en dehors des deux buts encaissés, il n’a pas fait de faute sur ses interventions.

Dans les buts, Alphonse Areola s’est montré propre sur les ballons aériens et décisif en seconde période. Loïck Landre, victime d’une béquille en première période, a eu du mal à trouver la bonne carburation et le bon positionnement à droite de la défense.

Sur le banc cet après-midi. Etait-il décevant depuis le début de saison ?

Non, il est même 3ème au classement du joueur du mois d'août sur un site de fans.
Il était en sélection cette semaine et est peut-être rentré tardivement.

Sur le banc cet après-midi. Etait-il décevant depuis le début de saison ?

https://twitter.com/Laurentmazure/status/378840347146989568

— CulturePSG (@CulturePSG) November7, 2011

32 minutes, 4 buts, Areola n'a plus besoin de se battre pour sa place vu la gueule de son concurrent

J'ai été rassuré de voir que ce n'était pas lui titulaire après avoir vu le score à la mi temps.

Pour un gardien ça reste moins préjudiciable, d'autant plus s'il était convaincant depuis le début de saison. Riou c'est pas l'assurance tout risque, bref choix bizarre de Kombouaré.

La génération actuelle des Bleuets peut-elle prétendre un jour être au niveau de celle de 98?
C'est une question très complexe! Il y a beaucoup de talents dans cette génération, je pense qu'on l'a prouvé cet été. Les U19 sont vice-champions d'Europe, nous les U20; on gagne cette Coupe du monde... sans oublier les 1992, qui sont, pour la plupart, titulaires dans leurs clubs. Il y a vraiment du talent mais maintenant, il reste encore du boulot. C'est ce qu'on essaie de faire, et ça commence par la préparation du prochain Euro U21 de 2015.

Si tu devais comparer l'un de tes coéquipiers à Zinedine Zidane, qui citerais-tu?
COmparer un joueur à Zinedine Zidane... c'est trop dur! Dans l'équipe championne du monde, franchement, je ne peux pas choisir. Zizou, c'est... Zizou. On a tous mis notre pierre à l'édifice pour aller au bout et c'est ce qui a fait notre force, non pas les individualités. Il y en a bien sûr qui sortent du lot, mais c'était toujours dans le sens de l'équipe. Notre titre est avant tout fondé sur une grande solidarité.

Tu as des idoles de 98?
Zinedine Zidane bien sûr, comme tout le monde... Et Fabien Barthez, qui a fait une énorme Coupe du monde. Mais même si je cite les individualités, ils étaient comme nous, c'est le collectif qui a bien marché avant tout.

Ça vous met une certaine pression que les gens puissent penser que vous êtes une génération dorée?
On ressent beaucoup d'attentes autour de nous, ça c'est sür. Maintenant, je pense que tout le monde est habitué à cela et à cette pression qu'on transforme en pression positive pour pouvoir enchaîner de gros matches. On es tous prêts.

Comment avez-vous vécu cette campagne des U20 en Turquie?
En début de compétition, on a eu beaucoup de difficultés à se retrouver sur le terrain, ce qui a attisé toutes les interrogations. On a tous été solidaires, tous tiré vers le même objectif afin de gagner cette Coupe du monde. Mais comme je l'ai dit, on avait du mal au début, les automatismes n'étaient pas là. Au final, on a réussi à ramener le trophée et c'est une grosse satisfaction.

Un dénouement comme celui-là, c'est formateur pour l'avenir?
Ça a été une très belle expérience et ça reste dans un coin de la tête. On essaie de se servir de cette réussite dans cette compétition pour avancer, et bien sûr, ne pas reproduire nos erreurs. On espère qu'on connaîtra à nouveau ça rapidement!

Pendant la compétition, vous êtes-vous sentis soutenus, regardés par toute la France?
Franchement, on a essayé de rester imperméables parce qu'on savait que les critiques pleuvaient sur nous. On est restés solidaires et unis, c'est ce qui nous a beaucoup aidé pendant la compétition. La seule réponse qu'on pouvait donner était celle du terrain, et c'est ce qu'on a réussi à faire!

Le foot français avait besoin d'une telle victoire...
Déjà, le fait qu'on était en finale était quelque-chose d'énorme: c'était la première fois que ça arrivait. Et quand on y est, l'objectif est de la gagner parce que ça nous aurait quand même fait mal de rester sur le carreau...! On a vraiment senti qu'on apportait notre pierre à l'édifice du foot français, en tout cas.

Le groupe est évidemment jeune, mais on sent une certaine maturité chez vous.
On sait qu'on a une image à véhiculer et qu'on est observés. On se doit d'être irréprochables et de montrer l'exemple pour les plus jeunes que nous.

Constates-tu des différences entre le foot d'hier et celui d'aujourd'hui?
Le gabarit des joueurs a énormément changé. Rien que dans notre équipe (équipe de France espoirs, ndlr), on est pas mal à être autour des 1,90m. Au niveau de l'impact physique aussi, je pense. Maintenant, la formation est toujours la même, on bosse sur les mêmes bases.

Y a-t-il d'autres éléments qui font que cette équipe est au top niveau?
Le collectif, comme je l'ai déjà dit. Mais aussi les joueurs qui jouent régulièrement et qui ont l'habitude des grands rendez-vous avec leurs clubs respectifs. La joie de vivre aussi: lors de la Coupe du monde, on a vécu presqu'un mois et demi enfermés tous ensemble. Mais avec cette bonne ambiance, le temps passait plus vite.

Au niveau personnel, tu as été le héros de cette finale et tu as aussi été champion de France. Tu as totalement changé de statut cet été...
Au niveau du palmarès, c'est sûr que ça change quand on passe du néant à deux titres consécutifs! On va dire que je dois garder cette dynamique, continuer à bosser pour essayer de reproduire cela le plus vite possible. Dès cette saison, mon objectif est de remonter avec Lens en Ligue 1. Pour l'instant, on est bien parti, mais il faut continuer. Ça va être long et dur mais une fois de plus, la solidarité de l'équipe est essentiel.

Merci pour tous les scans et retranscriptions en tout cas.

Areola, une infidélité pour mieux aimer

Barré par la concurrence de Salvatore Sirigu et Nicolas Douchez au PSG, Alphonse Areola s’éclate à Lens, où il est prêté depuis le début de saison. Talentueux et serein, le gardien de 20 ans n’a qu’un rêve : s’imposer un jour chez lui, à Paris. Même s’il faut s’armer de patience et emprunter des chemins plus sinueux.


Cela fait désormais partie du décor à Bollaert. Juché devant la tribune Marek aux côtés du capo, un joueur se poste devant les Red Tigers et lance le clapping, le nouveau soutien à la mode après les victoires des Sang et Or. Alphonse Areola n’a pas mis longtemps à se plier à l’exercice. Après moins de six mois passés à Lens, le jeune gardien s’est déjà parfaitement immergé dans son nouveau club. Et pas qu’en se mêlant à la ferveur retrouvée de l’enceinte artésienne. Car si le Parisien est devenu le chouchou de Bollaert, il le doit surtout à ses performances sur le terrain. Depuis le début du championnat, que Lens devait sur le papier dominer de la tête et des épaules, il est même l’un des seuls de son équipe à ne pas avoir connu de trou d’air.
Patron de sa défense et auteur d’arrêts réflexes époustouflants, Areola fait partie des tauliers du RCL et s’est imposé, de manière quasi-unanime, comme le meilleur portier de Ligue 2. Le pari d’Antoine Kombouaré, qui avait fait de l’ancien pensionnaire de l’INF Clairefontaine sa priorité lors du mercato d’été, est donc payant. Après l’avoir fait passer pro dès 16 ans à Paris, le Kanak a décidé de véritablement lancer la carrière du grand espoir du PSG (2 matchs en L1), qu’il a d’entrée préféré à Rudy Riou. « Je me sens à l’aise. En venant ici, je voulais que l’on me fasse confiance et c’est ce qui arrive, souligne le joueur. Ça se passe très bien avec mes équipiers. Je n’ai pas de pression. J’essaye de faire mon possible pour ne pas encaisser de but mais on n’est pas invincible. »

Un « petit ange » qui sait gueuler

La Ligue 2, Areola aurait pourtant pu ne pas la connaître. Courtisé par Évian Thonon Gaillard, il aurait pu tenter sa chance dans un club de l’élite aux ambitions opposées à celles du PSG. Mais même auréolé d’un titre de champion du monde U20 décroché durant l’été et auquel il a grandement contribué, arrêtant notamment deux tirs au but lors de la finale contre l’Uruguay (0-0, 4 tab à 1), l’ancien gamin de l’Entente sportive des petits anges (Paris VII) n’a pas vraiment hésité à redescendre d’un étage. Et aujourd’hui, il ne le regrette pas, comme il le confiait récemment en conférence de presse : « En Ligue 2, il y a beaucoup de rebondissements. C’est un championnat très ouvert, qui est intéressant pour les jeunes comme moi. Par rapport à la CFA, il y a plus de qualité et d’engagement. À la moindre erreur, ça finit au fond. »

Au-delà de ses qualités naturelles vite repérées au PSG, là où Areola impressionne, c’est par un charisme très rare pour un gardien de 20 piges. Capable d’être très calme dans les moments chauds, il sait aussi élever la voix sur ses défenseurs pourtant bien plus âgés que lui. « Avec les défenseurs, on en avait déjà discuté en début de saison. On ne doit pas se mettre de barrière, sinon ça peut bloquer la communication, déclare l’international espoirs. Les défenseurs m’ont dit : « Si tu dois nous gueuler dessus, fais-le et tue-nous ! ». Ce sont des mots forts mais c’est ce qu’il faut. Quel que soit son âge, un gardien doit commander sa défense. » Pas sûr cependant, malgré ce tableau presque idyllique, qu’il puisse un jour recadrer Ibrahimović, Cavani ou Thiago Silva.

Joue-la comme Courtois

La carrière d’un gardien, aussi bon soit-il, dépend très souvent de celle des autres. D’un jeu de chaises musicales où les places sont plus chères que pour les autres postes et où il faut, en plus du talent, se trouver au bon endroit au bon moment. C’est là toute la problématique du cas Areola. Il y a une petite dizaine d’années, l’actuel Lensois aurait sans doute été le titulaire du poste au PSG. Mais voilà, les Qataris sont arrivés. Et avec eux se sont réduits les espoirs des jeunes pousses du centre de formation de s’imposer dans la capitale. Mais à l’image d’un Adrien Rabiot qui fait doucement son trou au milieu des stars, Areola est l’un des rares à pouvoir espérer une place au sein du club qui « rêve plus grand ».

« Un mec comme ça, de cette qualité, de cette gentillesse, de ce professionnalisme-là, c’était une erreur de le garder en tant que troisième gardien de Ligue 1, expliquait à So Foot Franck Dufresnes, ancien attaquant de la réserve parisienne. Après, il avait deux très bons gardiens auprès de qui apprendre, mais se retrouver le week-end à jouer chez des clubs de CFA où il y a dix personnes dans les tribunes… Voilà. Un mec comme ça… (Il réfléchit) Même s’il a toujours fait le boulot, c’est un gâchis pas possible. C’est un monstre, il est hyper fort. » En attendant que l’histoire d’amour avec le PSG reprenne peut-être dans quelques années, Areola s’est déjà déclaré prêt à poursuivre son aventure lensoise en L1, un peu à l’image d’un Thibaut Courtois qui patiente dans les buts de l’Atlético Madrid avant de devenir le boss à Chelsea. Riche, historique et ambitieux, Lens semble l’écrin idéal pour voir grandir le prodige. En plus, le clapping n’est pas prêt d’arriver au Parc des Princes.

Déjà considéré comme le meilleur gardien de L2, progression fulgurante

A ce poste, on est fournit entre Areola et Maignan y a quand même un certain potentiel.

https://twitter.com/rclensofficiel/status/413314402394185729

— CulturePSG (@CulturePSG) November7, 2011

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quelle était la question ?

Retrouvez la conférence de presse d’Alphonse Areola en vidéo, axée sur le match Lens - Istres, sur la chaîne officielle Youtube : www.youtube.com/rclensofficiel.

Lens - Istres
Le match face à Angers était très important. On a su faire la bonne opération. Demain, la rencontre sera toute aussi importante. Ça nous permettrait de confirmer ce que l’on a fait lors de la dernière journée de championnat et de terminer la première partie de saison en beauté.
Jouer face à une grosse équipe ou une petite, c’est pareil pour moi. Il y a des matchs où l’on s’attend à avoir beaucoup de ballons et au final on en a qu’un. Je vais me préparer de la même façon que pour les autres matchs.

Après la victoire à Angers
Prendre les trois points à Angers a apporté de la confiance. Cette semaine on a travaillé comme d’habitude. Le coach nous a fait remarquer que ce match allait être difficile, comme tous les autres.

La première partie de saison à Lens
Je me suis bien adapté ici. On m’a bien intégré dans le groupe et dans le club. La saison dernière, j’ai fait une saison blanche au Paris Saint-Germain, même si j’ai joué en CFA. Mais ce n’était pas le niveau de la Ligue 2. Certes je m’entraînais avec de grands joueurs mais la compétition reste la compétition. Je voulais disputer des matchs à enjeux et c’est ce que j’ai trouvé ça ici. Tous les jours j’apprends, aux entraînements et aux matchs.

Le Paris Saint-Germain
Les joueurs parisiens sont très sympathiques, très simples, humbles. Ils sont tout le temps derrière les jeunes, à les pousser, les faire progresser, à gueuler quand ça ne va pas. C’est normal. Ils sont très exigeants et ont l’instinct du compétiteur, du gagneur. C’est ce que j’ai ressenti pendant mes deux saisons à Paris.

Une nouvelle saison à Lens
Cela ne dépend pas de moi, mais du Racing et du PSG. Je suis prêté jusqu’à la fin de la saison puis je repartirai à Paris sauf si entre temps les clubs se mettent d’accord pour je reste. Mais pour le moment, je ne sais pas.

Il faut lui rappeler qu'il est juste prêté au petit Alphonse et je penses surtout qu'il a dit ça pour ne pas froisser les supporters de Lens qui détestent le PSG.

« Je suis bien entendu le Paris SG. De toute façon, on en entend parler partout. Leurs résultats ne sont pas une surprise. En plus, les joueurs sont très simples et humbles. Par exemple, ils poussent toujours les jeunes pour les faire progresser. Ce sont des stars mais aussi des joueurs très exigeants avec, également, l’instinct de compétiteur et de gagneur. Ces 2 dernières saisons, j’ai pris ce que j’avais à prendre d’eux. Mais je suis depuis passé à autre chose. A Lens, il y la compétition, c’est ce qui me donne encore plus envie d’avancer même si, à Paris, les entraînements étaient de haut niveau ! Pour ce qui concerne la Ligue des Champions et le tirage au sort des 8es de finale, les Parisiens s’en sont bien tirés. Leverkusen incarne une très bonne équipe mais ça aurait pu être un plus gros client. »