Citation (Rjay @ 29/04/2018 19:55)

Zlatan est à part pour moi. C'est le boss, le dominateur. On voit aussi d'après les échos qu'il a fait beaucoup pour le club dans le vestiaire et dans son fonctionnement.
Sinon oui je suis dur. Mais pas que envers Motta, envers ce groupe qui finit doucement. Cela va dans la droite ligne de mon message post défaite à Madrid. Ce groupe n'aura jamais réussi à se hisser au dessus de sa condition, ratant à Barcelone une occasion unique qu'il s'était créée d'ailleurs et réussissant en plus à transformer ça en pire déroute de notre histoire.
On sait bien que les jugements sur la place des joueurs dans l'histoire d'un club se font beaucoup par les liens affectifs, les souvenirs qui se créent. Et ce groupe va laisser un vide à ce niveau là. C'est pourquoi je pense qu'il ne restera pas comme un "immense joueur de l'histoire du PSG" pour reprendre les mots d'Oyé, mais comme un bon joueur de cette histoire.
Et puis même sportivement c'est un très bon joueur mais pas un crack ou un des meilleurs milieux du monde.
Message parfait, tout est vrai
Comme quelqu-un le dit un jour, Motta gagna ses plus grands titres assis sur un banc de touche ou d-infirmerie. N-en faites pas un joueur immense alors qu-il ne fut mieux que bon que 3 ans dans sa carriere dans un systeme fait specialement pour lui.
Citation (giovanni pontano @ 29/04/2018 20:08)

La philosophie de jeu dont il est le symbole a cependant montré ses limites. Celle qui veut que l’intelligence tactique couplée à une supériorité technique rende la débauche d’énergie presque secondaire. On a vu qu’en ligue des champions, ça passait pas. Pour y arriver, il aurait fallu sûrement des coaches plus talentueux. Ses héritiers que sont Verratti ou Rabiot ne se montrent pas trop exemplaires dans l’effort, non plus. Cette mentalité pose d’ailleurs question.
Cette ultra gestion des efforts, ces blessures récurrentes font aussi écho aux limites qu’a pu rencontrer le club durant cette période faste.
Motta aura aussi beaucoup trop échappé à la critique.
Parfait encore (je coupe les phrases non conformes car les romans sur son intelligence, je ne donne plus

) , cest la raison pourquoi je ne pus jamais m-attacher a ce joueur, caricature du mercenaire trop personnel ne pensant qu-a lui en toutes circonstances meme si cela nuit a l-equipe au final. "Ne vaut pas la peine se faire mal, il faut distribuer le talent a petites doses..."
Un mauvais exemple suivi par Rabiot, Hibou...et une inspiration nefaste pour tout le club qui devait prendre exemple sur la rage de victoire de Zlatan et non le cynisme froid de Motta (je vole tes mots Pontano

) ou le baby blues du pleureur Silva.
Citation (giovanni pontano @ 30/04/2018 05:15)

En majorité, ces joueurs ne se sont pas révélés au PSG. Ils sont venus avec leur riche expérience pour le faire gagner tout de suite. Et ils ont réussi. On a pas vu un groupe monter en puissance année après année mais un conglomérat de grosses individualités discutant presque à égalité avec l’entraineur, voir avec les dirigeants du club. Les joueurs ont géré leur statut d’arrivée, sans jamais qu’il soit remis en cause. Un joueur comme Cabaye arrive? On se fout de sa gueule. On le dénigre. Il n’y aura pas de concurrence. Le vestiaire la refuse d’entrée.
La faiblesse, elle est là. Le club ne s’est pas donné le temps de grandir. Prendre Neymar contribue encore un peu plus à mettre le vestiaire au même niveau que l’entraîneur ou que le club. Cette absence de verticalité est particulièrement préjudiciable car le joueur du PSG , quelqu’il soit, est témoin de caprices, constate la démarche individualiste de ses coéquipiers qui ne respectent pas complètement le maillot. A ce titre, la carrière de Rabiot est exemplaire. Il se calque sur ses glorieux coéquipiers. Le club n’est qu’un carnet De chèques. Ce PSG est très cynique, froid, jusque dans sa façon de jouer. Alors le CUP applaudit Cavani, à tort ou à raison.

Jaurais aime ecrire ce post.
C-est un probleme pour moi ces ultimes annees. Je ne parviens plus a aimer les joueurs. Peut etre le football est devenu trop transparent peut etre trop de choses qui devraient rester secretes comme avant. Je vois 50% des parties et pourtant je me fais chier 90% du temps.
Cette annee je cris pour Marseille, je veux casser tout pour Lyon...tout le reste je suis froid et cynique comme un papi Motta