Citation (Alain Miamdelin @ 07/09/2017 17:06)

J'inverse juste le raisonnement pour montrer l'absurdité du truc.
Revenons aux basiques, un contrat de travail c'est un accord qui doit être mutuellement bénéfique aux deux parties (un contrat quoi), il n'y a pas de durée d'engagement.
En France, il faut je cite "une cause réelle et sérieuse" pour licencier. Passons sur le fait que ça ne veuille pas dire grand chose et sachant que "ses compétences ne sont plus requises pour l'entreprise" n'est pas une raison suffisante, on voit que le licenciement abusif (librement interprété) peut venir vite. Sachant que conserver un boulet dans une entreprises pénalisé autant les autres employés que le patron, si ce n'est plus.
Et honnêtement dans les petites boîtes j'ai vu bien plus d'employeurs être dans la merde que l'inverse (pur ressenti).
Il y a donc comme un dû de l'employeur vers l'employé sans que ce soit mentionné dans le contrat de travail. On peut se demander pourquoi la réciproque n'est pas vraie ? Bien entendu que ce serait choquant qu'on demande à un employé de justifier une cause réelle et sérieuse s'il change de boîte. De même que ce serait surprenant de voir les prud'hommes condamner un employé en abandon de poste à verser des thunes (même plafonnées

) à son employeur.
Il y a un jour ou on va sortir de la logique employeur=exploitant et employé =exploité ? Avec pour seul arbitre les syndicats qui s'en mettent plein les poches...
tu passes à côté du principal, le contrat de travail est par nature un contrat déséquilibré puisqu'il crée un lien de subordination entre les deux parties, d'où l'existence d'un droit du travail permettant de remettre un peu d'équilibre.
Il est tout à fait possible de licencier en France, mais effectivement il faut une cause réelle et sérieuse ce qui est suffisamment large comme définition, et le pourcentage de licenciement qui finit au prud'homme reste très minime.
Tout ça, ça enlève bien évidemment des droits aux salariés.