Je dois y aller donc on va faire plus court et moins détaillé que prévu et sans relecture .
On appelle ça le parfait cas d'école sur la méconnaissance des mécanismes et de choix et de responsabilité et qui a toujours le même point de départ qui est la notion de libre arbitre et associée de responsabilité individuelle.
On ne peut même pas lui en vouloir, elle n'y peut rien et n'est que la preuve de plus de l'absurdité de cette notion de libre arbitre et ce qui l'entoure sur la SEULE responsabilité individuelle.Elle est la personnification du déterminisme interne et externe de l'humain.Cette sortie n'est que le fruit de son "parcours de vie"(contraintes extérieures) et ses prédispositions(contraintes internes) contrairement à ce que sa démarche intellectuelle suppose,ce n'est pas un acte volontairement choisi cette sortie.
Par curiosité ce qui m'interrogerais sur sa sortie c'est de savoir si c'est juste l'expression d'ignorance pure sur la question ou alors si c'est plus construit via des lectures et si c'est son déterminisme social qui s'exprime via la lecture et l'adhésion au propos de Saint Augustin par exemple qui est l'origine de cette notion de libre-arbitre(De libero arbitrio) en réponse à une question sur la responsabilité de Dieu dans le mal celui-ci arguant que la "volonté libre" est un "don de dieu" et qu'il faut condamner celui qu "mésuse de ce bien" plutôt que celui qui l'a donné et dans ce cas elle aurait juste manqué la partie de son discours où dans un autre débat il dit que l'homme par le péché originel a perdu l'usage de cette faculté donc le remet en question lui-même en faites.
Revenons au base on va le répéter une nouvelle fois :
Nous ne commettons jamais d'actes totalement libres.
La notion de liberté de choix c'est de la paresse intellectuelle.Nous sommes tous prédéterminés par notre biologie d'abord, donc l'argument qui dit que d'autres dans la même situation font des choix différents est absurde du fait que chaque individu est prédéterminé différemment, chacun a ses propres dispositions internes. Il y a de plus en plus d'article via la neuroscience qui vont dans ce sens(on apprend que le cerveau est en action avant le choix conscient de l'individu par exemple).Donc des prédisposition propre à chaque individu
IL y a ensuite un déterminisme sociale avec notamment l éducation qui dépend de contexte et plus généralement d'un tas de facteurs dont on est responsable en rien et sur lesquels pour tout ou partie nous n'avons aucun contrôle.
Le libre arbitre, la liberté de choix ,la responsabilité individuelle c'est un ensemble de notion qui nous permettent de nous rassurer individuellement et collectivement .C'est en d'autre terme le moyen qu'a trouvé l’être humain pour continuer à avancer et se donner bonne conscience en construisant les interactions sur la notion de responsabilité individuelle et la liberté de choix,c'est un des piliers de nos sociétés individualistes qui soustrait de la réflexion de nos responsabilités collectives.
Pour revenir au sujet sa sortie elle pose d'abord la question du comment on a collectivement produit un espace public où c'est ce genre de personne qui ont pignon sur rue.
Pour préciser et parce que je suis habitué à ce qu'on me fasse dire ce que je n'ai pas dit.Le fait d'expliquer que le libre arbitre n'existe pas et donc qu'on est pas le seul responsable, ça ne veut pas dire qu'on a aucun contrôle sur nos actes ni responsabilité.
Ce que je dis c'est qu'on est plus ou moins libre et plus ou moins déterminé et que l'une des fonctions de la société ça devrait être de permettre un maximum à augmenter le degré de liberté de chacun.
J'ai lu des pistes intéressantes où on raisonne non pas sur des actes volontaires librement choisis mais sur des mécanismes individuelles d'auto-régulation et d'aptitudes aux choix rationnels face à des options préprogrammé par notre cerveau mais on retombe toujours sur les limites individuelles de chacun est notamment des plus défavorisés.Il y a une étude qui avait été faite qui tendait à montrer que la pauvreté par les efforts que ça nécessite pour faire face au besoin de subsistance épuisait les capacités mentales et l'énergie cognitive nécessaire à l'éducation.
Et on retombe sur la question politique avec la pauvreté qui est une variable d'ajustement qui entraîne la contrainte du choix puisqu’ayant un impact sur l'aptitude aux choix rationnels .
D'où l'importance du contrôle des mass médias qui permet l'influence du choix des masses et donc la question sur l'aspect démocratique de nos sociétés actuels quand une large part de la population n'a pas conscience de ces prises de position par "défauts".
L'éducation à la citoyenneté devrait avoir pour but que chacun assimile les mécanismes de contraintes dans la prise de décision parce que comprendre qu'on est prédéfini et que l'autre est prédéfini, c'est commencer à être libre.