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Houdini
De la racaille.
Herbert
Devant cette magnifique démonstration de maintien de l'ordre public les dealers tremblent dans leurs quartiers sachant leur tour venir edhelas.gif
Tonio
Citation (Parisian @ 20/12/2019 10:25) *
L’IGPN va s’en charger d’après Willamboli-10

Par contre on remarque encore une fois que ce ne sont ni des CRS et encore moins des gendarmes mobiles.

On relève même plus tellement c'est devenu banal.

Il a eu le malheur de faire une réflexion voir une insulte a un collabo cgt qui était avec les baceux.

Apparemment ce serait un coup de telesco a l'aveugle.. Ça m'est arrivé le soir sur les champs ou un motard après avoir balancé des desencerclement sur une foule calme et lointaine avait sorti son arme, par chance avec moins de degat mais quand même deux pivots de dents a refaire dans la charge des keufs qui s'en était suivi.

espèce de malhonnête mais faudrait parler des blessures des keufs et de leurs itt de 3 semaines pour un caillou reçu sur la casque..

Citation (Herbert @ 20/12/2019 10:44) *
Devant cette magnifique démonstration de maintien de l'ordre public les dealers tremblent dans leurs quartiers sachant leur tour venir edhelas.gif

C'est eux même si bcp provoquent qui mangent le plus depuis longtemps déjà, mais c'est de la seconde zone née avec un chromosome en moins ca passe crème.

C'est le niveau zéro de la réflexion cette remarque mais je te rassure au sein même des GJ beaufs elle est fréquemment entendu.
Happy_Culture
Citation (jorgevaldano56 @ 19/12/2019 22:13) *
Une analyse de statisticiens grévistes de l'INSEE:

https://tendanceclaire.org/contenu/autre/An...ation_Insee.pdf

Leur premier graphe prouve qu'on pourrait déjà baisser les pensions pour équilibrer le système, car les retraités français ont un niveau de vie supérieur aux reste de la population. Mais visiblement ce n'est pas la conclusion à laquelle ils voulaient arriver...

Et je les trouve bien légers sur le coeur du problème : le fait qu'en 60 ans, on soit passé de 4 à 1.7 actifs pour 1 retraité. L'explication "Durant toute cette période, les moyens ont été trouvés pour financer des pensions de niveau croissant pour des retraités de plus en plus nombreux", sous-entendu ça peut encore tenir un moment avec quelques bouts de scotch, est des plus fumeuses. Car jusqu'à quel ratio ce raisonnement reste vrai?
ikki
Le Monde Diplomatique - Décembre 2019
Citation
En Bolivie, un coup d’État trop facile

Depuis le mois d’octobre, un soulèvement populaire agite la Bolivie. Révélant la faiblesse de la gauche au pouvoir, il a constitué une aubaine pour les franges les plus extrémistes de la droite, qui ont profité du chaos pour renverser le président Evo Morales. En dépit d’une violente répression, le régime « de facto » ne semble pas parvenir à museler la contestation, tandis que le pays s’enfonce dans la crise.


Un président « invité » à démissionner par son chef d’état-major. Des forces de police tirant sur des manifestants. Une chasse aux sorcières qui conduit à l’arrestation d’anciens dirigeants politiques et en contraint d’autres à la clandestinité. Des médias fermés, des journalistes incarcérés pour « sédition », des parlementaires empêchés d’accéder à l’Assemblée nationale, une sénatrice qui s’autoproclame présidente et qu’une photographie immortalise, tout sourire, recevant l’aide d’un militaire pour enfiler l’écharpe idoine. Des généraux, enfin, qui prennent la pose, le regard barré de lunettes de soleil… S’il y a une question que, a priori, la situation bolivienne ne soulève pas, c’est celle de savoir si elle répond à la définition d’un coup d’État.

Les médias dominants se sont néanmoins évertués à décrire le renversement du président Evo Morales en s’interdisant le terme qui en rend compte le mieux. Comme eux, la première dictatrice de l’histoire du continent, Mme Jeanine Áñez, a souhaité apaiser les inquiétudes. « Un coup d’État, c’est quand il y a des soldats dans les rues (1) », a-t-elle tranché alors qu’on l’interrogeait, le 12 novembre, sur les conditions de son investiture. Seule difficulté : la veille, elle avait demandé à l’armée de joindre ses forces à celles de la police pour « restaurer l’ordre » dans La Paz (2). De sorte que des militaires patrouillaient dans les rues de la capitale au moment précis où elle s’exprimait.

Entre 1825, l’année de son indépendance, et l’arrivée de M. Morales au pouvoir, en 2006, la Bolivie a connu 188 putschs : plus d’un par an. En dépit d’une telle régularité, nul ne s’attendait à ce que sa première présidence indigène s’achève dans ces conditions, et aussi rapidement. M. Morales semblait d’autant moins pouvoir être inquiété que, dans une Amérique latine en récession, son pays suscitait l’admiration tant du camp progressiste que des institutions financières internationales. Le premier mettait en avant le recul de l’analphabétisme, les travaux d’infrastructure, la réduction du taux de pauvreté — passé de 63,9 % en 2004 à 35,5 % en 2017. Les seconds, à l’image du Fonds monétaire international (FMI), se réjouissaient d’une politique conciliante à l’égard du patronat et « félicitaient la Bolivie pour son taux de croissance impressionnant (3) ». Que s’est-il donc passé ?

Chapelet et drapeau indigène

La crise éclate lors de la publication des résultats du scrutin présidentiel d’octobre dernier, mais ses racines plongent plus loin. Jusqu’en 2016, au moins. Le gouvernement organise alors un référendum qui vise à autoriser M. Morales à briguer un troisième mandat, alors que la Constitution n’en autorise que deux (sa première élection, avant l’adoption de la Constitution, n’étant pas prise en compte).

Au cours de la campagne, la presse d’opposition « révèle » que M. Morales aurait eu un fils avec une militante de son parti, Mme Gabriela Zapata, laquelle aurait bénéficié de sa proximité avec le président pour s’enrichir. Tout est faux, mais on ne le découvrira que plus tard, et dans la plus grande discrétion médiatique. L’affaire égratigne l’image du dirigeant indigène, qui semble incapable d’opposer une défense claire à ses détracteurs. Les sondages reflètent alors un retournement de tendance dans l’opinion, que le vote confirme : 51,3 % de la population s’oppose à l’idée d’une troisième candidature de M. Morales. Certain d’avoir été piégé par ses adversaires, ce dernier n’accepte pas ce résultat. Il se tourne vers la Cour constitutionnelle, qui, le 28 novembre 2017, invalide le référendum. S’appuyant sur la convention américaine relative aux droits de l’homme — qui établit que tout citoyen doit pouvoir « élire ou être élu » et qui, selon la Constitution bolivienne, prime sur le droit national —, l’institution ouvre la voie à la troisième candidature de M. Morales.

« Il existe de nombreux précédents, dont personne ne s’est ému », s’époumonent ses partisans. Ils citent la réélection, en 2006, de M. Oscar Arias Sánchez au Costa Rica, dans des conditions similaires. Peu importe : la démarche ternit un peu plus l’image du président, y compris au sein de sa base sociale. Celle-ci n’ignore pas qu’on encadre le droit de se présenter à un scrutin un peu partout dans le monde : obtenir cinq cents parrainages en France, avoir plus de 35 ans aux États-Unis, etc. L’opposition, de son côté, vient de trouver un nouvel angle d’attaque : elle ne dénoncera plus l’« Indien analphabète » ou le « communiste », mais le « dictateur » qui s’accroche au pouvoir. Elle aborde la présidentielle de 2019 en clamant que l’enjeu n’est pas de battre un adversaire, mais de déloger un « tyran ».

Annoncés le 20 octobre 2019, les résultats préliminaires du scrutin créditent M. Morales de 45,7 % des voix, contre 37,8 % pour l’ancien président (2003-2005) Carlos Mesa, sur la base de la collecte de 83,8 % des procès-verbaux. L’écart, inférieur à 10 %, laisse présager un second tour (4), moins favorable au chef de l’État. Quatre jours plus tard, l’annonce des résultats officiels provoque l’embrasement : M. Morales est déclaré vainqueur avec 47,08 % des voix, contre 36,51 % pour M. Mesa. L’opposition, qui dénonce depuis plusieurs semaines la fraude à venir, présente ce revirement comme la confirmation de ce qu’elle avait anticipé.

L’Organisation des États américains (OEA), bras armé de Washington dans la région, entre alors dans la danse. Et, comme à son habitude, elle devient très vite l’un des acteurs-clés de la crise qu’elle prétend observer. Le 21 octobre, ses émissaires expriment leurs préoccupations quant à certaines « irrégularités », qu’ils tentent d’étayer dans un document publié… plus tard (5). Or ce dernier n’apporte aucune preuve concrète de fraude, comme le souligne l’étude effectuée par le Centre pour la recherche économique et politique (CEPR) (6). Outre qu’il semble confondre chiffres préliminaires (sans valeur juridique et dont la publication, destinée aux médias, découle d’une recommandation de l’OEA) et résultats officiels, traditionnellement lents à compiler dans un pays comme la Bolivie, il tire des conclusions hâtives de certaines de ses observations. L’évolution dans le temps des résultats en faveur du Mouvement vers le socialisme - Instrument politique pour la souveraineté des peuples (MAS-IPSP) de M. Morales, par exemple, est présentée comme improbable d’un point de vue statistique. « Elle est pourtant fidèle à ce qui a pu se dérouler par le passé, nous explique Guillaume Long, l’un des auteurs de l’étude du CEPR. Traditionnellement, les résultats des bureaux de vote où le MAS-IPSP enregistre ses meilleurs scores arrivent plus tard, car ils sont plus éloignés géographiquement. » Les doutes s’accumulent, qui conduisent l’OEA à promettre de nouveaux documents, plus probants.

Mais c’est déjà trop tard. La fragilité du pouvoir est apparue au grand jour dès lors qu’il s’est avéré incapable de défendre la légitimité du scrutin qu’il avait organisé. Un tel contexte aurait dû conforter la position de la droite traditionnelle de M. Mesa. Or un autre groupe d’acteurs profite de la situation pour prendre la barre du mouvement contestataire, et l’orienter.

Il y a d’abord toute une nébuleuse de structures telles que Ríos de Pie, créée il y a quelques mois pour promouvoir l’« intelligence collective et la non-violence dans l’optique d’influer sur la vie politique ». Sa fondatrice, Mme Jhanisse Vaca Daza, a été formée par M. Srđa Popović, du Center for Applied Nonviolent Action and Strategies (Canvas), spécialisé dans les opérations de « changement de régime » (lire « Changements de régime clés en main »). D’abord active sur la question de l’environnement — où l’« inaction » du « régime » aurait témoigné de sa disposition à piétiner les exigences de la majorité —, Ríos de Pie se fait l’écho au mois d’octobre d’une myriade de documents expliquant comment déjouer la fraude qui se prépare. Comme des centaines d’autres structures, elle participe par la suite à promouvoir une figure jusque-là clivante : M. Luis Fernando Camacho.

Représentant de la droite raciste, réactionnaire et évangélique de la région de Santa Cruz, M. Camacho s’est fait connaître en 2008, lors d’un conflit entre M. Morales et les provinces de l’est du pays, qui tentaient alors d’arracher leur autonomie au pouvoir central. Il avait auparavant dirigé l’Union de la jeunesse de Santa Cruz, l’une des troupes de choc de l’oligarchie locale. En 2019, il a toutefois adapté son discours : le MAS-IPSP ne menace plus les populations blanches et chrétiennes, mais la démocratie. Ainsi reformulée, sa détestation de M. Morales est en mesure d’en agglomérer d’autres, émanant de diverses franges de la population, notamment au sein des classes moyennes : celles que la croissance économique a plongées dans une opulence qui les a éloignées de la gauche ; celles que les scandales de corruption, nombreux, ont conduites à rompre avec une famille politique jugée discréditée ; celles, enfin, qui n’avaient jamais adhéré au MAS-IPSP et qui s’irritaient de se voir depuis si longtemps privées d’accès à l’État, le principal moteur de l’ascension sociale en Bolivie.

Habile communicant, M. Camacho se présente désormais en rassembleur. L’homme qui ne s’exprime jamais sans arborer un chapelet à la main prend soin de brandir également le drapeau indigène, au moment même où ses amis le piétinent dans la rue. Il devient bientôt la figure principale d’une contestation qu’il contribue à radicaliser. Et, lorsque M. Morales annonce de nouvelles élections, la revendication des manifestants n’est plus celle de M. Mesa — un second tour —, mais celle de la droite radicale : la démission du président.

À la montée en puissance de ces nouveaux acteurs ne répondent que de rares mobilisations de soutien à M. Morales. « C’est que son parti était en fait, depuis longtemps, un colosse aux pieds d’argile », analyse le politiste Hervé Do Alto. Il le décrit comme une structure en cercles concentriques dont le centre se serait, au fil des années, éloigné de ses marges. « Le MAS-IPSP s’apparente moins à un parti au sens classique du terme qu’à une fédération d’organisations sociales où l’on compte des syndicats ouvriers et paysans, des comités de quartier, des communautés indigènes », rappelle-t-il. À chaque instant, l’organisation doit donc assurer la médiation interne entre les mouvements qui la composent et qui, en fonction des moments, des joutes internes, affichent une loyauté plus ou moins forte à son égard.

« Dans ce dispositif, poursuit Do Alto, Morales a assuré la cohésion de l’ensemble comme un moyeu soude les rayons d’une roue. À travers lui, l’organisation parvenait à transcender ses divisions. » Les difficultés apparaissent dès lors qu’un doute surgit sur la figure du président lui-même. Or l’usure du pouvoir, les conflits politiques — notamment avec les organisations indigènes —, les scandales (les uns fondés, les autres pas) et le traumatisme du référendum de 2016 ont fragilisé sa stature. Alors que la crise éclate, un pouvoir qui se décrivait hier comme un « gouvernement de mouvements sociaux » se retrouve… sans mouvement social disposé à le soutenir. « Dans un moment de relâchement des fidélités vis-à-vis du MAS-IPSP, conclut Do Alto, certaines organisations membres du parti n’ont pas eu le sentiment que leur propre sort se jouait à travers celui de M. Morales. » Lorsque la Centrale ouvrière bolivienne (COB), qui, bien que moins puissante que dans les années 1980, reste un référent du mouvement ouvrier, invite le président à démissionner pour « pacifier le pays », le 10 novembre, la citadelle du MAS-IPSP s’effondre comme un château de cartes.

Des blindés dans les rues

Jusque-là, la crise se jouait dans le cadre de la Constitution : un président lâché par les siens peut démissionner avant que ne soit organisé un nouveau scrutin. Elle bascule avec l’intervention du chef d’état-major Williams Kaliman. Bien que formé à l’École des Amériques, une académie où les États-Unis instruisent des militaires latino-américains, le général était jugé proche de M. Morales, qui avait pris soin de choyer l’armée. Mais, depuis plusieurs jours, de nombreux membres des forces de police se sont mutinés. Souvent hostiles au MAS-IPSP, ils ont rejoint les troupes de M. Camacho. « Les forces armées doivent choisir : s’opposer aux policiers mutins ou abandonner le pouvoir », résume Do Alto. Le général tranche, mais il ne se contente pas de passer un coup de téléphone discret au chef d’État. Entouré de hauts gradés en uniforme, il convoque les médias pour « suggérer » au président de démissionner, instituant alors l’armée en actrice politique de la crise, ce que ne prévoit pas la Constitution.

L’opposition traditionnelle est prise de court, la gauche tétanisée, la droite réactionnaire galvanisée. Informé que sa tête a été mise à prix, M. Morales s’enfuit. M. Camacho pénètre dans le palais présidentiel, où il pose, entouré de policiers factieux, une bible déposée sur le drapeau du pays. Les résidences de diverses personnalités de l’État et de membres de la famille de M. Morales sont saccagées, parfois incendiées. Quand la population descend dans la rue, l’armée orchestre la répression, à grand renfort d’hélicoptères et de blindés. Elle hésite d’autant moins à tirer à balles réelles que la nouvelle « présidente » a signé un décret exonérant les forces armées de toute responsabilité pénale.

Alors que de nouvelles élections auraient pu permettre au pays de choisir si, et comment, il souhaitait tourner la page Morales, la Bolivie est désormais gouvernée par Mme Añez, une sénatrice ultrafondamentaliste proche de M. Camacho qui s’est autoproclamée présidente. Elle s’est entourée de militaires, de dirigeants liés à des organisations racistes et de représentants du patronat. Aucun n’a été élu au poste qu’il occupe. On appelle cela un coup d’État.

Renaud Lambert - Journaliste

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(1) The Guardian, Londres, 13 novembre 2019.

(2) The New York Times, 12 novembre 2019.

(3) Communiqué du 6 décembre 2018.

(4) La Constitution bolivienne prévoit deux tours, sauf lorsqu’un candidat remporte plus de 50 % des voix au premier tour, ou plus de 40 % avec un écart d’au moins 10 % sur ses rivaux.

(5) « Análisis de integridad electoral. Elecciones generales en el Estado plurinacional de Bolivia, 20 de octubre de 2019 », Organisation des États américains, Washington, DC, 10 novembre 2019.

(6) « What happened in Bolivia’s 2019 vote count ? », Center for Economic and Policy Research, Washington, DC, novembre 2019.
NewYorkSup
Citation (Happy_Culture @ 20/12/2019 05:19) *
Leur premier graphe prouve qu'on pourrait déjà baisser les pensions pour équilibrer le système, car les retraités français ont un niveau de vie supérieur aux reste de la population. Mais visiblement ce n'est pas la conclusion à laquelle ils voulaient arriver...

Et je les trouve bien légers sur le coeur du problème : le fait qu'en 60 ans, on soit passé de 4 à 1.7 actifs pour 1 retraité. L'explication "Durant toute cette période, les moyens ont été trouvés pour financer des pensions de niveau croissant pour des retraités de plus en plus nombreux", sous-entendu ça peut encore tenir un moment avec quelques bouts de scotch, est des plus fumeuses. Car jusqu'à quel ratio ce raisonnement reste vrai?

Oh bah oui, baissons le niveau de vie des retraités après tout, pourquoi pas neokill@h.gif :tirerverslehaut:.
ikki
Citation (Happy_Culture @ 20/12/2019 11:19) *
Leur premier graphe prouve qu'on pourrait déjà baisser les pensions pour équilibrer le système, car les retraités français ont un niveau de vie supérieur aux reste de la population. Mais visiblement ce n'est pas la conclusion à laquelle ils voulaient arriver...

Et je les trouve bien légers sur le coeur du problème : le fait qu'en 60 ans, on soit passé de 4 à 1.7 actifs pour 1 retraité. L'explication "Durant toute cette période, les moyens ont été trouvés pour financer des pensions de niveau croissant pour des retraités de plus en plus nombreux", sous-entendu ça peut encore tenir un moment avec quelques bouts de scotch, est des plus fumeuses. Car jusqu'à quel ratio ce raisonnement reste vrai?

Les 4 actifs de 1960 produisent moins que les 1,7 d'aujourd'hui. Où est passée la différence?
Parisian
Citation (ikki @ 20/12/2019 15:30) *
Les 4 actifs de 1960 produisent moins que les 1,7 d'aujourd'hui. Où est passée la différence?


Ca veut rien dire ta phrase, deja tu parles en absolue ou en relatif.

La population a augmenté, le chômage a explosé, l’espérance de vie a augmenté, le cout des soins aussi (c’est relié) il y a eu de l’inflation (qui à enrichi une partie des retraités d’aujourd’hui), les prix de l’immobilier sont partis en orbite, le niveau de vie des plus défavorisées est sans commune mesure avec celui de l’après guerre...

Je dis pas que tout est parfait mais ta phrase sous entend de sacrés raccourcis
ikki
Citation (Parisian @ 20/12/2019 15:36) *
Ca veut rien dire ta phrase, deja tu parles en absolue ou en relatif.

La population a augmenté, le chômage a explosé, l’espérance de vie a augmenté, le cout des soins aussi (c’est relié) il y a eu de l’inflation (qui à enrichi une partie des retraités d’aujourd’hui), les prix de l’immobilier sont partis en orbite, le niveau de vie des plus défavorisées est sans commune mesure avec celui de l’après guerre...

Et pour compléter ta liste : le capital s'est approprié 10 points (en pourcentage) de PIB supplémentaires par rapport au travail en 40 ans.
Alain Miamdelin
Citation (ikki @ 20/12/2019 15:42) *
Et pour compléter ta liste : le capital s'est approprié 10 points (en pourcentage) de PIB supplémentaires par rapport au travail en 40 ans.


Je serai intéressé par la source de l'info. T'as un graphique pour voir l'évolution au cours de ces 40 ans ?

Et c'est qui "le capital" ? Entreprises, riches, fonds de pensions ?


D'ailleurs, d'après le graphique des gars de l'insee, les retraités en ont pris une part également. Peut-être sous forme de capital ? Je sais pas si c'est négatif...
voolool
Citation (NewYorkSup @ 20/12/2019 15:02) *
Oh bah oui, baissons le niveau de vie des retraités après tout, pourquoi pas neokill@h.gif :tirerverslehaut:.

+1
Ne peut-on pas faire les choses autrement et plutôt mettre tout le monde sur le régime spécial sncf?
Tonio
Citation (voolool @ 20/12/2019 16:09) *
+1
Ne peut-on pas faire les choses autrement et plutôt mettre tout le monde sur le régime spécial sncf?

Quand la sncf va conserver en loucdé des avantages et que le privé va lui devoir encore plus payer pour nous autres fainéants et privilégiés de fonctionnaires kratos77.gif neokill@h.gif
voolool
Citation (Tonio @ 20/12/2019 16:29) *
Quand la sncf va conserver en loucdé des avantages et que le privé va lui devoir encore plus payer pour nous autres fainéants et privilégiés de fonctionnaires kratos77.gif neokill@h.gif

Malheureusement, le combo fin du cycle long de la dette et relance budgétaire pour relancer la machine risque de vous donner le statut de défavorisé. sad.gif
Tonio
On pourra au moins légitimement faire chier la majorité silencieuse pour quelque chose edhelas.gif
witchfinder
Citation (ikki @ 20/12/2019 15:30) *
Les 4 actifs de 1960 produisent moins que les 1,7 d'aujourd'hui. Où est passée la différence?

Dans ton cul camarade.

Sinon, j'ai bien peur que ce soit aussi pas mal passé dans les prélèvements obligatoires, mais c'est sans doute une vue de l'esprit ultra libérale.
jorgevaldano56


Thinkerview qui fait enfin de la pub à Endeweld, je ne l'ai pas encore vu mais je conseille déjà. wub.gif
Herbert
Citation (ikki @ 20/12/2019 19:53) *


bah c'est intéressant quand même, j'ai ouvert chez AG2R un PERP c'est déductible de l’impôt sur le revenu et j'ai ouvert un PER entreprise ça fait de l’impôt sur les sociétés en moins

je me sens sale maintenant aaaaze.gif
Tonio

guiclay
Fin du Franc CFA annoncée par Macron. Longtemps réclamée par certains, vraiment curieux de voir le résultat.
bloblo
Citation (guiclay @ 22/12/2019 09:10) *
Fin du Franc CFA annoncée par Macron. Longtemps réclamée par certains, vraiment curieux de voir le résultat.


Visiblement on change le nom mais pas vraiment le fonctionnement, à voir avec le temps.
jorgevaldano56
Une tribune du président du syndicat des cadres CFE-CGC :

Citation
Par Francois Hommeril


Au commencement, il y a un doute : quelle est donc cette réforme pour laquelle le pouvoir est prêt à prendre tous les risques politiques pour le bien des gens, contre leur volonté ? Et si ce projet est tellement juste et porteur de progrès, pourquoi ne pas l'appliquer immédiatement au lieu de prétendre rassurer en étalant sur le très long terme ce drap de bonheur, de justice et d'équité ?

Ensuite, se révèle le vrai visage de la réforme avec une étrangeté : pourquoi baisser l'assiette de cotisation au nouveau régime de 8 à 3 plafonds de Sécurité sociale ? Et ainsi priver le futur régime des cotisations nécessaires à équilibrer les droits déjà acquis. Un trou qui se creusera méthodiquement pour atteindre 65 milliards d'euros et dont on nous dit que les réserves actuelles pourraient être mobilisées pour le combler. Exiger le maintien de l'assiette de cotisation, c'est défendre l'ensemble des salariés, tous salaires confondus, ayant constitué des réserves pour se prémunir des aléas économiques et des vagues démographiques que le projet veut utiliser à d'autres fins.


Le progrès s'arrête là

Après vient le débat sur la part des retraites dans le PIB. Comptabilisées dans les dépenses publiques, nos retraites sont mal vues par Bruxelles : 14 %, c'est beaucoup trop. Il faut abaisser ce chiffre comme la Commission le recommande inlassablement à la France depuis des années. Comme un aveu, le nouveau commissaire français se réjouit de cette réforme « nécessaire » . En France, le temps de vie en retraite a plus que doublé en soixante-dix ans par l'effet de la productivité, de la croissance et du progrès social. Ainsi, on déciderait que le progrès s'arrête là, que les futurs gains de productivité ne profiteront plus au travail et à la partie différée du salaire servie en retraite. Voilà le destin promis à la retraite par répartition dans un système unique à points : la décroissance, chacun étant invité, selon ses moyens, à mieux se pourvoir avec des régimes complémentaires par capitalisation.

Les avis convergent pour contredire la communication gouvernementale. Non, le futur système ne fait pas une bonne place aux carrières incomplètes, notamment celles des femmes qui seront défavorisées par l'âge et le niveau de pension. Les carrières dites « ascendantes », qui identifient la classe moyenne, seraient aussi défavorisées par l'abandon de la référence aux 25 meilleures années. Quant aux agents des fonctions publiques, ils sont inondés de belles promesses que chacun sait intenables avec un point d'indice bloqué depuis dix ans comme preuve de la valeur des engagements de l'Etat.

Futur système « irréversible »

Pourtant, le gouvernement s'arc-boute. Méprisant la pertinence des critiques et la justesse des revendications, il s'en tient à un défaut de pédagogie pour seule excuse du désordre et de l'inquiétude que son projet suscite dans le pays tout entier.

En diminuant l'assiette de cotisation, en décrétant la baisse nécessaire de la répartition dans le PIB, en renvoyant le calcul des pensions à une seule valeur de point aussi aléatoire que les crises économiques à venir sont certaines, le projet de l'exécutif rend nécessaire l'établissement de régimes complémentaires par capitalisation. Voilà pourquoi, toutes concessions faites aux grincheux, il faut rendre le futur système « irréversible ».


Dans un modèle social français déconstruit par trente années de réformes néolibérales, la retraite par répartition est la dernière citadelle à prendre. Depuis des lustres, les grands fonds de pensions internationaux lorgnent avec gourmandise sur la retraite française . Avec son projet de régime unique, le pouvoir fait rentrer le monstre par une porte dérobée.

François Hommeril est secrétaire général de la CFE-CGC.

https://www.lesechos.fr/amp/1158051?__twitt...impression=true
Houdini
Citation (bloblo @ 22/12/2019 11:35) *
Visiblement on change le nom mais pas vraiment le fonctionnement, à voir avec le temps.

Arrêt de la centralisation des réserves au trésor français et retrait de la France des instances de gouvernance. C'est déjà énorme comme changement.
psgmat92i
Homer
Le général algérien Salah est mort. Bonne nouvelle.
amphisbaena
Citation (psgmat92i @ 23/12/2019 11:10) *
[tweet


Elle confond pas le fond et la forme, là?

Car l'externalisation concerne uniquement l'aspect rédactionnel, mis en forme, pas la substance même des lois, si?
Jesé Rarien
Citation (amphisbaena @ 23/12/2019 13:59) *
Elle confond pas le fond et la forme, là?

Car l'externalisation concerne uniquement l'aspect rédactionnel, mis en forme, pas la substance même des lois, si?


Il me semble que les lobbyistes proposent déjà des amendements déjà rédigés aux députés, prêts à signer, donc ça ne va pas changer grand-chose de toute façon.
William-10
Citation (Homer @ 23/12/2019 13:56) *
Le général algérien Salah est mort. Bonne nouvelle.

Un tournant je pense.

Un peu trop tard malheureusement vu que c'est après la présidentielle.
Aphasie
Putain mais ce Matuidi Charo il pouvait pas caner 2 semaines plus tôt. Il a tenu avec les nerfs algériens juste assez pour faire chier tout le monde.
jorgevaldano56
Comme prévu en Bolivie ça part en contre révolution et ça utilise la bonne vielle tactique du Lawfare contre le MAS et Morales avec un mandat d’arrêt internationale. vahid.gif

Il y a Chikirou qui vient de réaliser un document sur la question avec comme trame le cas Mélenchon:



Au Chili aussi ce que se passe dans la rue c'est bien sale:



Homer
Citation (Aphasie @ 23/12/2019 16:30) *
Putain mais ce Matuidi Charo il pouvait pas caner 2 semaines plus tôt. Il a tenu avec les nerfs algériens juste assez pour faire chier tout le monde.

Des théories qui sortent comme quoi lui et Bensalah auraient été empoisonnés, en guise de vengeance pour avoir fait élire Tebboune à la place d'un autre pantin du clan d'un autre Général (j'ai plus le nom en tête)
Miles

Encore une loi pour les feignasses, delevoye il tenait 14 postes lui.
Oyé Sapapaya

C'était mieux avant, la liberté d'expression... ©
gandjao
Citation (Oyé Sapapaya @ 26/12/2019 18:15) *

C'était mieux avant, la liberté d'expression... ©


C'est surement une ordure, mais il ne dit rien de spécialement choquant lors de ce passage.
Aphasie
Citation (Oyé Sapapaya @ 26/12/2019 18:15) *

C'était mieux avant, la liberté d'expression... ©


Oui.

Ta vidéo est censée prouver le contraire ? unsure.gif
Oyé Sapapaya
Citation (Aphasie @ 26/12/2019 19:01) *
Oui.

Ta vidéo est censée prouver le contraire ? unsure.gif

Elle prouve qu'on pouvait inviter des pédophiles notoires.
Plus généralement une complaisance bien trop grande avec nos intellectuels.
M`P
Citation (gandjao @ 26/12/2019 18:56) *
C'est surement une ordure, mais il ne dit rien de spécialement choquant lors de ce passage.


Ah le mec se tape des filles de 16 ans et il n'y a rien de choquant ? voodoo chile.gif
Le Trépied
16 ans ça va
Val d'eau
Elles pouvaient etre plus jeune, Vanessa Springora 13/14 ans quand lui avait 50 balais.
romano
Citation (gandjao @ 26/12/2019 18:56) *
C'est surement une ordure, mais il ne dit rien de spécialement choquant lors de ce passage.

Il reproche plutôt le fait qu'il soit invité et qu'on lui offre une tribune.
Pourtant c'est à partir de cette émission qu'on a commencé 1 le remettre en cause avec plus de véhémente qu'avant.
D'ailleurs l'autre conne d'Angot l'avait défendu

Citation (M`P @ 26/12/2019 19:29) *
Ah le mec se tape des filles de 16 ans et il n'y a rien de choquant ? voodoo chile.gif

Des plus jeunes que ça surtout et des deux sexes.
gandjao
Citation (M`P @ 26/12/2019 19:29) *
Ah le mec se tape des filles de 16 ans et il n'y a rien de choquant ? voodoo chile.gif


Une fille de 16 ans avec un homme de 50 c'est malaisant mais y a absolument rien d'illégal.


Citation (romano @ 26/12/2019 19:43) *
Il reproche plutôt le fait qu'il soit invité et qu'on lui offre une tribune.
Pourtant c'est à partir de cette émission qu'on a commencé 1 le remettre en cause avec plus de véhémente qu'avant.


Oui et apparemment on s'est rendu compte après qu'il tapait dans plus jeune que 15 ans, ce qui pour le coup est illégal.
M`P
Citation (gandjao @ 26/12/2019 19:50) *
Une fille de 16 ans avec un homme de 50 c'est malaisant mais y a absolument rien d'illégal.


Oui et apparemment on s'est rendu compte après qu'il tapait dans plus jeune que 15 ans, ce qui pour le coup est illégal.


Le mec qui va baiser ta fille à 16 ans tu va lui dire que la situation est malaisante ? Et le mec en plus te raconte ça normal à la télé vahid.gif
Rjay
Il le dit lui-même qu'il a couché avec des enfants de 10-11 ans, allant même aux Philippines pratiquer du tourisme sexuel avec des jeunes garçons.

C'est un pédophile qui a raconté et publié ses crimes. Lui considère que les enfants c'est permis. C'est juste un fils de pute.
Herbert
la complaisance qu'ont eus tous ces vieux dégueulasses là les polanski, les frederic mitterand et là ce sale connard c'est à gerber, dommage qu'aucun père n'a pu leur mettre la main dessus.
Nikos B.
Citation
« Ce qui me captive, c'est moins un sexe déterminé que l'extrême jeunesse, celle qui s'étend de la dixième à la seizième année"


Quel f'dp
Oyé Sapapaya


...
witchfinder
Citation (gandjao @ 26/12/2019 19:50) *
Une fille de 16 ans avec un homme de 50 c'est malaisant mais y a absolument rien d'illégal.


Citation (M`P @ 26/12/2019 20:05) *
Le mec qui va baiser ta fille à 16 ans tu va lui dire que la situation est malaisante ?

On avait pas dit qu'on arrêtait avec "malaisant" ?
Alain Miamdelin
Citation (gandjao @ 26/12/2019 19:50) *
Une fille de 16 ans avec un homme de 50 c'est malaisant mais y a absolument rien d'illégal.


Il me semble bien que si. En tout cas c'est pas si simple que ça.
stromboli
Citation (Alain Miamdelin @ 28/12/2019 14:06) *
Il me semble bien que si. En tout cas c'est pas si simple que ça.


Si c'est relativement simple même si la justice est souvent affaire d'appréciation.
Et que ce qui est au cœur de l'affaire Matzneff c'est justement la complaisance des puissants (y compris les juges) envers les fautes d'autres puissants (et ça ne s'arrête pas aux bonnes mœurs...).

Quand à l'homme de 50 ans avec une fille de 16 ans c'est légal tant que les parents ne portent pas plainte en prouvant qu'il y avait un rapport de dépendance (rapport prof-élève, oncle-nièce, patron-apprenti, etc.) entre l'adulte et le jeune.

Evidemment personne n'a porté plainte contre Brigitte Macron qui entre pourtant dans le champ du pénal.
Alain Miamdelin
Citation (stromboli @ 28/12/2019 14:54) *
Si c'est relativement simple même si la justice est souvent affaire d'appréciation.
Et que ce qui est au cœur de l'affaire Matzneff c'est justement la complaisance des puissants (y compris les juges) envers les fautes d'autres puissants (et ça ne s'arrête pas aux bonnes mœurs...).

Quand à l'homme de 50 ans avec une fille de 16 ans c'est légal tant que les parents ne portent pas plainte en prouvant qu'il y avait un rapport de dépendance (rapport prof-élève, oncle-nièce, patron-apprenti, etc.) entre l'adulte et le jeune.

Evidemment personne n'a porté plainte contre Brigitte Macron qui entre pourtant dans le champ du pénal.


C'est bien ce que je dis. C'est pas si simple. Un majeur avec une mineure il faut établir le consentement, prouver qu'il n'y a ni autorité ni influence.
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