Citation (Alain Miamdelin @ 23/08/2017 20:01)

Au-delà du collectivisme, c'est la question volontariat/coercition qui se pose pour moi.
Ma vision de la société n'est absolument pas individualiste par exemple.
Mais à mon sens si ta vision du collectivisme passe par une entité supérieure capable de coercition, alors tu n'es plus anarchiste.
Maintenant n'étant pas anarchiste moi-même (par paresse sans doute) je peux largement me tromper

Je pense que les appareils politiques doivent être à échelle humaine, à un point où la démocratie directe est indiscutable.
Je ne me reconnais pas dans les appareils de nations.
Après, je suis conscient que la politique se joue aujourd'hui à des niveaux supra-nationaux...
Je pense être assez "anar" sur l'organisation politique, le rejet des dogmes et de l'utilitarisme.
Je ne crois pas en une classe, parée de toute les vertus, qui imposerait sa morale pour le plus grand bien de l'humanité (classe ouvrière comprise, si ce n'était pas clair).
Ça, c'est le populisme, ce qui mène à la distinction entre le bon et le mauvais citoyen, à la hiérarchisation entre les citoyens, et finalement au totalitarisme puis au fascisme (le fait de privilégier une partie de la population au détriment d'une autre, sur des critères subjectifs tels que la race, la religion, etc..., érigés en tant que principe moral).
Par contre, mon collectivisme me semble très rationnel.
Même selon les "règles du marché", plus il y a d'investisseurs impliqués et plus l'investissement est "assuré".