Citation (elcuervo @ 31/12/2014 13:08)

Bien moins.
On avait eu Ginola, Calderaro et Guerin gratuits, Roche et Lama pour une bouchee de pain, Le Guen et Rai pour pas grand chose.
Les seuls qui avaient coute étaient Ricardo, Valdo (et encore) et surtout Weah.
Un petit rappel s'impose...
Raï est arrivé comme une star à Paris, capitaine de la Selecao et récent vainqueur de la coupe du monde des clubs (il marque d'ailleurs d'un coup franc direct, alors qu'il n'en marquera jamais il me semble avec le PSG) avec Sao Paulo où il a tout gagné et fait une saison marathon qui est l'une des raisons de ses difficultés d'adaptation.
De plus, il arrivait du Brésil, et les montants des transferts à l'époque étaient très faibles pour les joueurs arrivant d'Amsud en comparaison de l'Europe.
Sa première interview en portugais à Telefoot avec Thierry Rolland, c'était un accueil de star à la hauteur du joueur.
Quelques semaines après, il faisait une nouvelle interview à Telefoot, mais dans un français impeccable !
Raï
Un extrait du livre Le Roman noir du PSG trovuvé rapidement sur le net :
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A l'époque, Raï est l'un des plus gros transferts du PSG, une folie. Le coup de coeur de Denisot et Jorge pour cet homme cultivé, sobre, capitaine de l'équipe du Brsil qu'il mèneera au titre suprême en 1994 sans pourtant jouer la finale. Meurtri, Raï ne pipera mot. Tel qu'en lui-même, gentleman, impeccable et digne. Question d'éducation. Son père Raimundo (le prénom Raï est tiré du patronyme du papa) a voulu faire de ses enfants des hommes de bien, amoureux des lettres et des petites gens, proches du savoir et de la vie des favelas dont ils sont issus. Ainsi, les trois premiers fils porteront le nom de philosophes grecs : Socrate, Sophocle et Sosthène. Tous réussiront de brillantes études. Sauf Raï, qui, à dix-sept ans, choisit de travailler à Botafogo, le club de foot où il joue périodiquement, pour assumer son statu de jeune père et futur mari et louer un petit studio où faire vivre sa famille. Assumer, tenir son rang, être digne. Ainsi est Raï.
A Paris, pourtant, il déçoit l'année d son arrivée. "J'ai débarqué à un moment difficile. Le Brésil sortait d'une longue période d'éliminatoires pour la Coupe du monde. Pareira, le sélectionneur, était très critiqué, et on cherchait à l'atteindre à travers moi, qui étais le seul Brésilien à jouer au pays. Et puis les Parisiens s'attendaient à voir un Brésilien type, un magicien, alors que moi, si j'aime les beaux gestes, j'essaie d'abord d'être efficace et utile pour l'équipe." Au PSG, Raï s'efforce de s'intégrer rapidement. En quelques semaines, il pratique un français parfait. Il lisait Camus.
et pour rire un peu (attention j'ai beaucoup aimé Okocha aussi, sa saison avec Ducrocq... mais j'attends toujours de l'entendre parler français, et il n'a quasi rien gagné...), merci Biétry :
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Raï a laissé une belle empreinte sur le club. Mais ses détracteurs, Biétry en tête, estiment qu'il a coûté très cher. En transfert, en primes, en salaire et surtout, il n'a rien rapporté lors de son départ. "A titre de comparaison, Okocha, que j'ai payé 96 millions de francs pour cinq ans, m'a coûté moins cher", assure Biétry.
Davantage du livre ici :
Le Roman noir du PSG