Citation (sukercop @ 02/03/2015 10:38)

Bah honnêtement, ce que tu dis est pas du tout incompatible avec ce que dit Philo.
A l'échelle de la saison entière, franchement, c'est faible. Non, c'est pas possible de tourner à moins de deux points par match avec la qualité de match qui était la notre en 2014. Dégueulasse.
Par contre, en 2015, c'est mieux. On éclate pas des records en terme de victoires, mais le contenu est bien plus dense (défensivement, on est loin des petites salopes qui ne savaient pas tenir un score), et individuellement, des joueurs importants reprennent de l'aplomb. Pastore, Verratti, Marquinhos, TS, tout ça, c'est important, c'est bien qu'ils reviennent.
Maintenant, là où faut tempérer ce que dit Philo, c'est que l'échantillon 2015 est assez maigre pour l'instant faute de matchs. On a vécu toute une année 2014 bien pourrie, on va pas s'enflammer tout de suite.
C'est le même débat qu'il y a quelques semaines, difficile d'enterriner un avis quand tu peux encore rafler toutes les compétitions.
A cette période, tous les matchs vont s'avérer cruciaux. la qualification mercredi face à Monaco, la tête du championnat à prendre samedi prochain, la qualification mercredi prochain contre Chelsea...Si on gagne ces trois matchs, là, on pourra commencer à pencher réellement positivement.
On a déjà joué 14 matches en 2015 et 27 matches en 2014 donc l'échantillon est déjà assez conséquent.
Citation (Sneijder @ 02/03/2015 11:33)

Je comprends que Philo tente de rester objectif et d'analyser les faits le plus froidement possible afin de ne pas bêtement se laisser emporter par le courant du forum (lynchage de Laurent Blanc/portée aux nues de Pastore), mais il embellit quand même excessivement le contenu des matches depuis 2015 dans son bilan.
Dans "l'échantillon 2015", il y a eu le désastre de Bastia, et des victoires étriquées faisant suite à des prestations très ternes. Saint-Etienne-PSG et PSG-Renne en championnat (deux victoires 1-0) furent des rencontres assez médiocres par exemple. Quant à la solidité défense retrouvée, elle est mise à mal par les 4 buts encaissés à Furiani, les deux buts pris contre Caen, ainsi que les deux face à Evian. Difficile pour moi de lire une réelle progression au cours des trois derniers mois.
Quant au fait de ne pas surclasser le championnat qui permettrait d'élever son niveau quand c'est nécessaire (hum...), je trouve cet argument faible, ou plutôt invalide dans le cas du PSG. Devoir lutter en championnat face à d'autres grandes équipes dans une course serrée et de haut niveau vers le titre est effectivement bénéfique aux prestations en Coupe d'Europe, mais ne pas réussir à prendre la place de leader une seule fois malgré une concurrence faible n'a rien à voir et ne nous rend certainement pas plus compétitifs.
C'est justement là qu'est toute la progression. Les mauvais matches de 2015 (à savoir Bastia, Rennes voire Evian ou Saint-Etienne même si j'avoue ne pas trop comprendre) correspondent aux moyens de 2014 (Lorient, Nice ou Nantes par exemple). Alors que des matches de la densité de Lyon, Chelsea ou encore Monaco, on n'en avait pas fait un seul à part contre Barcelone. Des matches où on concède aussi peu d'occasions, c'est pareil, c'était très rare. Nos standards défensifs sont en grosse hausse dernièrement alors qu'on a affronté des bonnes équipes.
Même Caen n'est pas un mauvais match, ce sont les circonstances exceptionnelles qui le compliquent mais on l'a bien géré dans le jeu avant d'être à 9. Tu prends Nantes, Toulouse voire même Bordeaux en Coupe de France, on les gère sans trop de souci, ce qui nous est très rarement arrivé en première partie de saison. Dans le même ordre d'idées, on fait enfin des matches complets. Hier, sur les deux mi-temps, on doit gagner et c'est en train de devenir une constante.
Je décorrèle les points du contenu parce qu'on a plus ou moins la même moyenne actuellement (1,875 points/match) qu'en première partie de saison (2 points/match) alors qu'on est pourtant bien meilleurs. Ce qui nous fait décoller dans la première partie de saison, ce sont les six victoires consécutives entre Lens et Nice, série que l'on va justement commencer dès samedi prochain. Sur les adversaires rencontrés depuis le début de l'année, on tournait à 1,75 points/match lors des matches aller en ayant reçu les trois plus grosses équipes alors qu'on s'y est déplacés.
Autant je trouve que les 38 points de la phase aller sont justes voire gentils pour certains cas, autant les 15 de la phase retour ne sont vraiment pas bien payés. Sur les trois derniers nuls concédés (OL/Caen/Monaco), les adversaires eux-mêmes te disent que c'est chanceux. Avant, ça parlait de déception quand ils repartaient avec un point. Alors, dans les chiffres, cela ne s'est pas traduit mais la situation n'a plus rien à voir avec ce qu'on a vu il y a quelques mois, tant de notre côté que de celui des adversaires.
Concernant le fait qu'on est encore au coude à coude, c'est effectivement ennuyeux au cas où on ait un gros coup dur (style blessure de Verratti) mais je continue de préférer à ça à une large avance, à court voire moyen terme (on doit être devant après OM/PSG). Dans l'idéal, je préférerais avoir quatre ou cinq points d'avance, le mix idéal entre pression et confort. Les matches joués en trottinant de la saison passée (les fameux 10 matches gagnés avant la C1), c'est ce qui nous a tués en Europe, on n'arrivait en ayant aucun rythme et on croyait qu'on allait dérouler. Là, tout le monde est concentré et sous tension.