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Fin de partie pour Astana ?
Le Tour de France sans Armstrong ni Contador ? L'hypothèse est plausible tant la formation Astana, employeur des deux prétendants au maillot jaune sur la Grande Boucle, semble proche du retrait. Financée par le Kazakhstan, l'équipe de Johan Bruyneel a été sommée par l'Union cycliste internationale de lui verser dès à présent les 6 millions d'euros de son budget du deuxième semestre 2009. Une demande de garantie en forme d'ultimatum très mal vécue par les dirigeants kazakhs.

Contador, Bruyneel et Armstrong absents du Tour de France ? (Reuters) Contador, Bruyneel et Armstrong absents du Tour de France ? (Reuters)
Verra-ton dans moins de trois semaines Lance Armstrong, Alberto Contador et Levi Leipheimer sur les routes du Tour de France ? Rien n'est moins sûr. En proie à des difficultés financières, caractérisées depuis le début de l'année par des retards répétés de paiements de salaire, leur employeur Astana, équipe financée par le gouvernement kazakh, pourrait perdre sa licence Pro Tour en cours de saison, et ce dans les prochains jours. Ce cas constituerait une première depuis quatre ans que l'Union cycliste internationale (UCI) présidée par Pat McQuaid monnaye ces licences.
Cette menace, qui plane au-dessus de la fédération kazakhe, dont les hommes forts trônent également sur la scène politique du pays, à l'image d'Azat Bektourov, vice-ministre des Transports et des Communications, est la conséquence d'une requête effectuée mardi soir par l'UCI. Soucieuse de la pérennité économique de la formation Pro Tour, dont les dirigeants justifient ces atermoiements par la crise économique, la fédération internationale a réclamé aux bailleurs de fonds de l'équipe kazakhe de lui verser dès à présent la totalité de leur budget du deuxième semestre 2009, soit 6 millions d'euros. Une demande de garantie qui a eu le don de fâcher les intéressés.
Bruyneel licencié ?
"Les Kazakhs ont expliqué à l'UCI qu'ils ont essayé de trouver cette somme, mais qu'ils n'y sont pas parvenus, a fait savoir Rinus Wagtmans, le porte-parole de la fédération kazakhe à la télévision belge Sporza. Mercredi, nous allons réessayer, mais j'ai tout de même notifié à l'UCI que nos avocats ont fait remarquer qu'ils n'avaient pas le droit de nous demander une telle garantie." La fédération kazakhe serait déjà prête à porter l'affaire devant les tribunaux.
Dans cette histoire qu'en est-il des coureurs ? Dans quelques jours, la commission des licences, commission indépendante, devrait se réunir pour statuer. Si Astana venait à perdre son sésame, la structure actuelle managée par Johan Bruyneel, lequel en froid avec les Kazakhs n'est pas à l'abri d'un licenciement, serait dans l'impossibilité de la récupérer. Il faudrait alors au manager belge retrouver un nouveau sponsor afin de reformuler une demande de licence pro Tour. Ce qui prend du temps. Trop pour pouvoir espérer récupérer une licence avant le départ du Tour de France le 4 juillet à Monaco.
Lance Armstrong, à qui l'on prête des intentions de racheter la structure, Alberto Contador, lassé de cette situation et visiblement plus très enclin à rempiler avec Bruyneel si Astana venait à perdre sa licence, ou encore Levi Leipheimer ne savent donc pas de quoi leur avenir proche sera fait... Ces trois prétendants à la victoire finale, Armstrong et Contador faisant partie des quatre coureurs à avoir ramené le maillot jaune sur les Champs-Elysées depuis 1999, pourraient passer le mois de juillet en marge de la plus grande course du monde. Tout comme la star kazakhe Alexandre Vinokourov, autorisée depuis hier à recourir à partir du 24 juillet, et qui rêve de revêtir son ancien maillot Astana pour finir sa carrière. Faudrait-il déjà que la tunique bleue, ciel et jaune fasse toujours partie des pelotons d'ici-là...
Le Tour de France sans Armstrong ni Contador ? L'hypothèse est plausible tant la formation Astana, employeur des deux prétendants au maillot jaune sur la Grande Boucle, semble proche du retrait. Financée par le Kazakhstan, l'équipe de Johan Bruyneel a été sommée par l'Union cycliste internationale de lui verser dès à présent les 6 millions d'euros de son budget du deuxième semestre 2009. Une demande de garantie en forme d'ultimatum très mal vécue par les dirigeants kazakhs.

Contador, Bruyneel et Armstrong absents du Tour de France ? (Reuters) Contador, Bruyneel et Armstrong absents du Tour de France ? (Reuters)
Verra-ton dans moins de trois semaines Lance Armstrong, Alberto Contador et Levi Leipheimer sur les routes du Tour de France ? Rien n'est moins sûr. En proie à des difficultés financières, caractérisées depuis le début de l'année par des retards répétés de paiements de salaire, leur employeur Astana, équipe financée par le gouvernement kazakh, pourrait perdre sa licence Pro Tour en cours de saison, et ce dans les prochains jours. Ce cas constituerait une première depuis quatre ans que l'Union cycliste internationale (UCI) présidée par Pat McQuaid monnaye ces licences.
Cette menace, qui plane au-dessus de la fédération kazakhe, dont les hommes forts trônent également sur la scène politique du pays, à l'image d'Azat Bektourov, vice-ministre des Transports et des Communications, est la conséquence d'une requête effectuée mardi soir par l'UCI. Soucieuse de la pérennité économique de la formation Pro Tour, dont les dirigeants justifient ces atermoiements par la crise économique, la fédération internationale a réclamé aux bailleurs de fonds de l'équipe kazakhe de lui verser dès à présent la totalité de leur budget du deuxième semestre 2009, soit 6 millions d'euros. Une demande de garantie qui a eu le don de fâcher les intéressés.
Bruyneel licencié ?
"Les Kazakhs ont expliqué à l'UCI qu'ils ont essayé de trouver cette somme, mais qu'ils n'y sont pas parvenus, a fait savoir Rinus Wagtmans, le porte-parole de la fédération kazakhe à la télévision belge Sporza. Mercredi, nous allons réessayer, mais j'ai tout de même notifié à l'UCI que nos avocats ont fait remarquer qu'ils n'avaient pas le droit de nous demander une telle garantie." La fédération kazakhe serait déjà prête à porter l'affaire devant les tribunaux.
Dans cette histoire qu'en est-il des coureurs ? Dans quelques jours, la commission des licences, commission indépendante, devrait se réunir pour statuer. Si Astana venait à perdre son sésame, la structure actuelle managée par Johan Bruyneel, lequel en froid avec les Kazakhs n'est pas à l'abri d'un licenciement, serait dans l'impossibilité de la récupérer. Il faudrait alors au manager belge retrouver un nouveau sponsor afin de reformuler une demande de licence pro Tour. Ce qui prend du temps. Trop pour pouvoir espérer récupérer une licence avant le départ du Tour de France le 4 juillet à Monaco.
Lance Armstrong, à qui l'on prête des intentions de racheter la structure, Alberto Contador, lassé de cette situation et visiblement plus très enclin à rempiler avec Bruyneel si Astana venait à perdre sa licence, ou encore Levi Leipheimer ne savent donc pas de quoi leur avenir proche sera fait... Ces trois prétendants à la victoire finale, Armstrong et Contador faisant partie des quatre coureurs à avoir ramené le maillot jaune sur les Champs-Elysées depuis 1999, pourraient passer le mois de juillet en marge de la plus grande course du monde. Tout comme la star kazakhe Alexandre Vinokourov, autorisée depuis hier à recourir à partir du 24 juillet, et qui rêve de revêtir son ancien maillot Astana pour finir sa carrière. Faudrait-il déjà que la tunique bleue, ciel et jaune fasse toujours partie des pelotons d'ici-là...
http://www.sports.fr/cmc/cyclisme/200925/f...na-_231510.html