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Version complète : LE VIRUS VENU DE CHINE mais on peut pas tout à fait dire que c'est de leur faute et on les apprécie beaucoup
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guiclay
Citation (Rjay @ 22/03/2020 11:07) *
Merci.

Pourquoi les boulangeries sont ouvertes ? Le nombre de personnes que je vois passer avec juste une baguette. Rien d'indispensable dans le pain, les viennoiseries et les gâteaux (et pourtant en temps normal je suis l'un de leurs meilleurs clients).

Pour pas mal d'anciens le pain c'est la vie.
FuFax
Je regardais les chiffres de mortalité en France. C'est environ 1700 morts par jour ces 10 dernières années. Ce qu'il serait bien c'est de connaître le nombre de morts global par jour en France en ce moment. Et de pouvoir comparer. Puis dans 1 mois.
psycraft
Citation (sukercop @ 22/03/2020 10:56) *
C'est le même auteur? unsure.gif N'importe quoi leur publication...


Je pense qu'il s'est mangé un violent coup de pression pour ce revirement à 180°c. neokill@h.gif

Du coup je remet l'article :

Spoiler :
« Fin de partie ! pour le Covid » : le Pr Raoult et la chloroquine

Confiner l’ensemble de la population sans dépister et sans traiter, c’est digne du traitement des épidémies des siècles passés. La seule stratégie qui fasse sens est de dépister massivement, puis confiner les positifs et/ou les traiter, tout comme les cas à risque puisque c’est possible, comme on le voit en Chine et en Corée : dépistages massifs et prescription de chloroquine en traitement.

Par Jean-Dominique Michel, anthropologue de la santé, mercredi 18 mars 2020 10h42 Covid-19 : fin de partie ?!

« GRACIAS CORAZÓN »

Telle était la tonitruante affirmation proférée le 26 février dernier par le meilleur infectiologue au monde (selon le classement expertscape), accueillie pourtant avec scepticisme et même sarcasmes par la communauté scientifique. Trois semaines plus tard, la réalité est en train de lui donner raison. Révélant au passage que nous aurions à peu près tout faux face au virus. Ce qui est en fait une excellente nouvelle !

Nous voici donc nous dit-on en « état de guerre ». Nouveauté certes pour nos générations qui (sauf pour les plus anciens) n’ont connu que des temps de paix. L’Europe est sous un quasi-couvre-feu, avec une restriction massive des libertés individuelles et une casse économique et sociale qui promet d’être dramatique. Les discours des chefs d’état s’enflamment à qui mieux mieux: nous sommes « attaqués », l’ennemi est « invisible », « sournois », « redoutable » mais nous en viendrons à bout ! Ce genre de vocabulaire paraît d’un autre âge. La réalité est plus prosaïque : nous subissons la contamination à large échelle par un virus qui est un pur produit de la rencontre entre la bêtise humaine (l’entassement dans des cages d’animaux sauvages de diverses espèces dans des marchés insalubres…) et de l’inventivité du vivant. La bestiole a donc franchi la barrière inter-espèces et s’est propagé à partir de là entre humains. Ce n’est pas une guerre, nous ne pourrons jamais vaincre ou éradiquer cette créature. Nous prémunir contre ses dégâts si, puis nous aurons à apprendre à vivre avec elle. Ce qui réclame une autre intelligence que celle des slogans martiaux sanitaires…



Précaution liminaire

Je l’ai dit et le répète : en ces temps de mobilisation collective, nous avons tous à respecter scrupuleusement les mesures qui sont imposées. Même si on doute de celles-ci ou qu’on les trouve inadaptées, aucun d’entre nous ne peut se donner le droit de suivre sa propre idée. Cette compliance – que je n’ai cessé de prôner – m’habite inconditionnellement.

Par contre, cette obéissance civile ne doit surtout pas conduire à une interdiction de penser ou de parler.

Nous vivons des temps hautement traumatiques, avec des dégâts sur la population qui seront considérables. Donner sens à ce que nous vivons, nous renseigner, oser poser des questions est non seulement un droit inaliénable mais aussi une nécessité vitale !

J’ai lu passablement de commentaires ironiques sur le nombre soudain de virologues ou d’épidémiologies amateurs s’exprimant sur les réseaux sociaux, ce que je peux comprendre. Mais je pense à l’inverse que plus les citoyennes et citoyens s’intéresseront à ce qui nous arrive, plus ils s’informeront ou même se documenteront, mieux cela nous aidera à mettre en dialogue ce que nous vivons, ce qui essentiel à la fois pour notre santé psychique individuelle et notre résilience collective.

On m’a parfois objecté que j’avais une responsabilité en tant que scientifique, que les analyses que je pouvais faire (toutes pertinentes qu’elles soient) risquaient d’être mal interprétées ou pousser les gens à faire n’importe quoi. Je le rappelle donc : nous avons tous à suivre sans discuter les instructions des autorités. Et abstenons-nous strictement de toute automédication, en particulier en ce qui concerne les substances que je mentionnerai plus loin. Utilisées hors suivi médical strict, elles peuvent en effet être dangereuses. Ceci posé, allons-y !



D’où je parle…

Je suis anthropologue de la santé et expert en santé publique. Mon métier consiste depuis plus de 30 ans à étudier les pratiques des soins et les dispositifs sanitaires. J’arrive à un âge où l’on sait (hopefully) qu’on n’est pas le nombril du monde et (sauf exception) qu’on n’a pas inventé le fil à couper le beurre. J’ai quelques références dans mon domaine, comme celle d’être (malgré l’embarrassante immodestie de ce propos) un des meilleurs connaisseurs actuels des processus de salutogenèse et de rétablissement ainsi que des déterminants de la santé. Ce qui m’a valu d’être invité à enseigner dans une quinzaine de programmes universitaires et de hautes écoles en santé (Facultés de médecine de l’UNIGE et de l’UNIL, EPFL, IHEID, Universités de Montréal, Fribourg, Neuchâtel, etc.) J’ai exercé ma profession hors des milieux académiques, préférant agir au sein des politiques de santé ainsi que sur le terrain. J’ai créé différents dispositifs socio-sanitaires innovants, en particulier en santé mentale, dont certains font encore référence aujourd’hui.

Je m’excuse pour ce petit étalage. C’est le prix à payer pour me prévaloir d’une (modeste) compétence quant à ce que je vais maintenant avancer.



Banal ou pas banal ?

Depuis le début de l’émergence du coronavirus, je partage mon analyse qu’il s’agit d’une épidémie banale. Le terme peut choquer quand il y a des morts, et a fortiori dans la crise sanitaire et la dramaturgie collective hallucinée que nous vivons. Pourtant, les données sont là : les affections respiratoires habituelles que nous vivons chaque année font bon an mal an 2’600’000 morts à travers le monde.

Avec le Covid-19, nous en sommes, au quatrième mois de l’épidémie, à 7’000 décès, ce qui est statistiquement insignifiant.

Je l’ai dit et je le répète : le même traitement politique ou journalistique appliqué à n’importe quel épisode de grippe saisonnière nous terrifierait tout autant que l’épidémie actuelle. Comme la mise en scène (avec décompte en live des victimes) de n’importe quel problème sanitaire d’envergure, qu’il s’agisse des maladies cardiovasculaires, des cancers ou aux effets de la pollution atmosphérique nous ferait frissonner d’effroi tout autant et même infiniment plus !

Nous savons aujourd’hui que le Covid-19 est bénin en l’absence de pathologie préexistante. Les plus récentes données en provenance d’Italie confirment que 99% des personnes décédées souffraient d’une à trois pathologies chroniques (hypertension, diabète, maladies cardiovasculaire, cancers, etc.) avec un âge moyen des victimes de 79,5 ans (médiane à 80,5) et très peu de pertes en-dessous de 65 ans.

Il y a un autre problème : les taux en particulier de complications et de mortalité qu’on nous brandit sous le nez jour après jour ne veulent rien dire. En l’absence de dépistage systématique de la population, nous n’avons aucune donnée fiable à laquelle référer les données dont nous disposons (nombre de cas déclarés et de décès).

C’est un classique en épidémiologie : si vous ne dépistez que les morts, vous parviendrez à 100% de taux de mortalité ! Si vous ne testez que les cas critiques, vous en aurez moins mais encore beaucoup plus qu’en réalité. Si vous dépistez beaucoup, vous aurez beaucoup de cas alors que si vous dépistez peu, le nombre de cas sera faible. La cacophonie actuelle ne permet juste pas d’avoir la moindre idée de la progression réelle du virus et de sa diffusion.

Les estimations les plus crédibles laissent penser que le nombre de personnes déclarées est très largement inférieur (dans un facteur de l’ordre de 1/5, /10 ou même selon les estimations jusqu’à /40) au nombre de personnes réellement infectées, dont à peu près la moitié ne se rendra même pas compte qu’elle a contracté le virus.

Pour un redoutable tueur, il est parfois plutôt sympa…

Nous n’avons donc à ce stade aucune idée de l’ampleur réelle de la propagation du virus. La bonne nouvelle est que les données réelles (en termes en particulier de complications et de mortalité) ne peuvent être que largement inférieures à ce qui est couramment avancé. La mortalité réelle, comme annoncé dans un précédent article, doit en fait s’établir au plus à 0,3% et probablement encore moins. Soit moins du dixième des premiers chiffres avancés par l’OMS.

Les dernières statistiques en provenance de Chine évaluent à 800’000 le nombre de personnes infectées (et donc immunisées) pour 3’118 décès. Soit effectivement un taux de mortalité de 3/1000 personnes infectés.



Fin du monde ou pas ?!

Pareillement, les projections qui sont faites pour imaginer le nombre de morts possibles sont rien moins que délirantes. Elles reposent sur un « forçage » artificiel et maximal de toutes les valeurs et coefficients. Elles sont faites par des gens qui travaillent dans des bureaux, devant des ordinateurs et n’ont aucune idée ni des réalités de terrain, ni de l’infectiologie clinique, aboutissant à des fictions absurdes. On pourrait leur laisser le bénéfice de la créativité et de la science-fiction. Malheureusement, ces projections, littéralement psychotiques, font des dégâts massifs.

Mon expérience en santé mentale me fait éviter strictement les expressions toutes faites comme « schizophrénie » ou « psychose », qui sont à peu très toujours utilisées abusivement et d’une manière désobligeante pour les personnes concernées. Médicalement, la psychose se caractérise par des distorsions cognitives, perceptuelles et affectives entraînant une perte de contact avec la réalité. Ici, le terme est hélas pleinement indiqué.

J’en appelle à mes collègues de la Faculté de médecine et autres instituts universitaires pour qu’ils arrêtent de produire et de colporter des modélisations fausses et anxiogènes. Ces experts se protègent en reconnaissant par précaution de langage le caractère outrancier de leurs formalisations, les journalistes le mentionnent scrupuleusement (c’est à leur crédit), on n’en construit pas moins diligemment un sentiment de fin du monde qui non seulement n’a absolument pas lieu d’être, mais de surcroît est lui-même profondément nocif !

On peut certes donner crédit à nos dirigeants d’envisager le pire du pire du pire sur la base de ces élucubrations pour ne surtout pas prendre le moindre risque qu’il se produise. En attendant, on construit une hallucination – collective – sur la base de chiffres qui ne veulent rien dire. La réalité, à nouveau, est que cette épidémie est largement moins problématique et dangereuse que ce qui est affirmé, le visionnement de la première vidéo référencée en fin d’article donnera au lecteur (ou la lectrice) les éléments nécessaires à comprendre le bien-fondé de cette affirmation.



Oui, mais tous ces morts et ces services engorgés ?!

C’est hélas le vrai point noir : s’il n’y avait pas ces cas graves, l’épidémie serait insignifiante. Il se trouve qu’elle entraîne des complications rares mais redoutables. Comme me l’écrivait le Dr Philippe Cottet, en première ligne aux HUG : « il faut le dire, les pneumonies virales sont rarissimes d’habitude en Suisse. Elles ont un tableau clinique fruste et d’évolution parfois fulminante, dont les signes annonciateurs sont difficilement identifiables face aux cas plus bénins. C’est un réel challenge clinique, sans compter le nombre de cas simultanés… »

C’est l’existence de ces cas graves (estimés de manière absurde à 15% des cas, probablement en réalité 10 fois moins) qui justifie que l’on ne s’en remette pas simplement à l’immunité de groupe. On nomme ainsi ce processus par lequel chaque personne qui contracte le virus et n’en meurt pas s’immunise, la multiplication des immunisés conduisant à un effet collectif de protection immunitaire…

En l’absence – jusqu’à il y a peu – de traitement pour protéger ou guérir les personnes à risque, le choix de laisser l’immunité se construire en laissant circuler le virus est apparu comme étant trop dangereux. Le risque pour les personnes vulnérables est tel qu’il s’avèrerait éthiquement indéfendable de prendre cette direction, du fait de la gravité des conséquences possibles.

C’est dans ce paradoxe compliqué entre la très grande innocuité du virus et sa dangerosité extrême dans certains cas que nous sommes trouvés coincés. Nous avons alors adopté des mesures absolument contraires aux bonnes pratiques : renoncer à dépister les personnes possiblement malades et confiner la population dans son ensemble pour enrayer la diffusion du virus. Mesures à vrai dire moyenâgeuses et problématique puisqu’elles ne ralentissent l’épidémie qu’au risque de phénomènes de rebond potentiellement encore pires. Et qu’elles enferment tout le monde alors qu’une faible minorité seulement est concernée. Toutes les recommandations en santé publique sont à l’inverse de dépister le plus de cas possibles, et de confiner uniquement les cas positifs le temps qu’ils ne soient plus contagieux.

Le confinement général constitue un piteux pis-aller face à l’épidémie dès lors qu’on manque de tout ce qui permettrait de lutter efficacement contre elle…

Pourquoi en est-on arrivé là ? Simplement parce que nous avons défailli à mettre d’emblée en place les bonnes réponses. Le manque de tests et de mesures de dépistage en particulier est emblématique de ce naufrage : alors que la Corée, Hong-Kong et la Chine en faisaient la priorité absolue, nous avons été d’une passivité invraisemblable à organiser la mise à disposition de quelque chose de techniquement simple.

Les pays mentionnés ont mis à profit l’intelligence artificielle notamment pour identifier les chaînes de transmissions possibles pour chaque cas positifs (avec les smartphones, on peut par exemple faire l’inventaire des déplacements et donc des contacts que les personnes infectées ont eu avec d’autres personnes dans les 48h précédent l’apparition des symptômes).

Enfin, nous avons réduit de manière importante la capacité de nos hôpitaux au cours de la décennie écoulée et nous retrouvons en manque de lits de soins intensifs et de matériel de réanimation. Les statistiques montrent que les pays les plus touchés sont ceux qui ont réduit massivement les capacités des services de soins intensifs.

Rien de tout ceci n’a été pensé, alors que pourtant le risque de pandémie est une évidence sanitaire.

La vérité, c’est que nous avons été complètement dépassés.

C’est évidemment plus facile de jouer sur les métaphores guerrières que de reconnaître notre tragique impréparation…



Fin de partie ?!

Le premier expert mondial en matière de maladies transmissibles s’appelle Didier Raoult. Il est français, ressemble au choix à un Gaulois sorti d’Astérix ou un ZZ top qui aurait posé sa guitare au bord de la route. Il dirige l’Institut hospitalier universitaire (IHU) Méditerranée-Infection à Marseille, avec plus de 800 collaboratrices et collaborateurs. Cette institution détient la plus terrifiante collection de bactéries et de virus « tueurs » qui soit et constitue un des meilleurs centres de compétences en infectiologie et microbiologie au monde. Le Pr Raoult est par ailleurs classé parmi les dix premiers chercheurs français par la revue Nature, tant pour le nombre de ses publications (plus de deux mille) que pour le nombre de citations par d’autres chercheurs. Il a suivi depuis le début du millénaire les différentes épidémies virales qui ont frappé les esprits et noué des contacts scientifiques étroits avec ses meilleurs collègues chinois. Parmi ses hauts faits, il a découvert des traitements (notamment avec la chloroquine…) qui figurent aujourd’hui dans tous les manuels d’infectiologie au monde.

Le 26 février, il publiait donc une vidéo retentissante sur un canal en ligne (comprenant le mot « tube ») pour affirmer : « Coronavirus, fin de partie ! »

La raison de son enthousiasme ? La publication d’un essai clinique chinois sur la prescription de chloroquine, montrant une suppression du portage viral en quelques jours sur des patients infectés au SARS-CoV-2. Des études avaient déjà montré l’efficacité de cette molécule contre le virus en laboratoire (in vitro). L’étude chinoise confirmait cette efficacité sur un groupe de patients atteints (in vivo). Suite à cette étude, la prescription de chloroquine fut incorporée aux recommandations de traitement du coronavirus en Chine et en Corée, les deux pays qui sont le mieux parvenus à juguler l’épidémie…

La chloroquine – avec son dérivé galénique l’hydroxychloroquine – est une molécule mise sur le marché en 1949, largement utilisée comme antipaludique. Tous les voyageurs des pays tropicaux se souviendront des comprimés de nivaquine (un de ses noms commerciaux) qui leur étaient prescrits à titre préventif contre la malaria. Ce remède a ensuite été remplacé par d’autres pour certaines zones géographiques, restant en usage pour certaines destinations.



So what ?!

Pourquoi vous parler de cela ? Eh bien parce que le Pr Raoult et ses équipes sont les meilleurs spécialistes actuels au monde de l’utilisation de la chloroquine. Il avait notamment eu l’idée géniale de l’essayer contre des bactéries intracellulaires (qui pénètrent les cellules comme les virus), en particulier les Ricksettia.

L’IHU de Marseille dispose donc d’une expérience clinique et pharmacologique sans équivalent quant à l’usage de cette molécule.

La chloroquine a également démontré une puissante efficacité thérapeutique contre la plupart des coronavirus, dont le redouté SRAS de sinistre mémoire. Raoult trouva donc dans l’essai clinique chinois la confirmation que la chloroquine était aussi indiquée contre le Covid-19.

Il fut toutefois accueilli comme un cheveu sur la soupe, ses confrères dénigrant d’emblée sa proposition. Les journalises du Monde allèrent même jusqu’à qualifier sa communication de « fake news », accusation reprise sur le site du ministère de la santé pendant quelques heures avant d’être retirée.

Le Pr Raoult obtint pourtant dans la foulée l’autorisation de conduire un essai clinique sur 24 patients dans son service et fut appelé à faire partie du comité pluridisciplinaire de 11 experts formé en mars par l’exécutif français, afin « d’éclairer la décision publique dans la gestion de la situation sanitaire liée au coronavirus« .

Les résultats de l’essai clinique étaient attendus avec impatience, en premier chef par votre serviteur. Nous savons la prudence requise face à de substances prometteuses et l’importance de ne rien avancer avant que la recherche confirme ou non une hypothèse La science n’est ni divination ni magie, elle est observation, test, puis le cas échéant validation.

Les résultats de son étude clinique sont sortis hier [mardi 17 mars 2020], confirmant l’obtention d’effets thérapeutiques spectaculaires. La méthodologie est robuste, puisque l’IHU de Marseille a pu comparer la négativation du portage viral chez les patients qui ont suivi le protocole avec des patients d’Avignon et de Nice qui n’ont pas reçu le traitement.

« Ceux qui n’ont pas reçu le Plaquenil [médicament à base d’hydroxychloroquine] sont encore porteurs à 90 % du virus au bout de six jours, tandis qu’ils sont 25 % à être positifs pour ceux qui ont reçu le traitement », explique le professeur Raoult.

Mais ça ne s’arrête pas là : l’IHU Méditerrannée-Infection conseille (comme d’autres) depuis longtemps de donner concomitamment un antibiotique dans les infections virales respiratoires « parce qu’elles se compliquent surtout de pneumopathies. Donc tous les gens qui présentaient des signes cliniques qui pouvaient évoluer vers une complication bactérienne de pneumopathie, on leur a donné de l’Azithromycine. Il a été démontré que ça diminue les risques chez les gens qui ont des infections virales. L’autre raison, c’est que l’Azithromycine a montré en laboratoire qu’elle était efficace contre un grand nombre de virus, bien que ce soit un antibiotique. Donc quitte à choisir un antibiotique, on préférait prendre un antibiotique efficace contre les virus. Et quand on compare le pourcentage de positifs avec l’association hydroxychloroquine et Azithromycine, on a une diminution absolument spectaculaire du nombre de positifs. » ajoute-t-il.



Portage viral ?

Une étude publiée dans la revue Lancet le 11 mars avait entretemps révélé une donnée nouvelle mais essentielle : le temps de portage viral (durée entre le début et la fin de l’infection – et donc de contagiosité possible) s’avère supérieur à ce que l’on croyait, avec une durée moyenne de 20 jours.

Avec l’association hydroxychloroquine / azithromycine, cette durée de partage viral est réduite à 4-6 jours.

La réduction drastique du temps de portage viral donne non seulement l’espoir de traiter les cas critiques, mais aussi de réduire le temps nécessaire à une personne infectée pour ne plus être contagieuse. Et donc présente des perspectives énormes pour prévenir la propagation du virus. Cette nouvelle est bien sûr la meilleure nouvelle que l’on pouvait attendre. Les autorités et les scientifiques l’ont donc accueillie avec joie penserez-vous…

Eh bien que nenni ! Les réactions qui se sont fait entendre disputaient dans un premier temps la bêtise à la méchanceté.

Certes, ni les études chinoises, ni l’essai clinique marseillais n’a valeur de preuve (« evidence ») selon les critères de la recherche scientifique. Une réplication des résultats par d’autres équipes est requise, sans même parler d’une étude randomisée en double-aveugle, le top of the pop des méthodologies de recherche.

Mais diable ! nous sommes dans une situation d’urgence. La chloroquine est un des médicaments les mieux connus et les mieux maîtrisés (en particulier par l’IHU de Marseille). On peut donc tabler sur une très solide expérience relative au sujet de sa prescription. Se réfugier derrière un intégrisme procédural est éthiquement indéfendable dès lors qu’on parle d’un médicament qu’on connaît par cœur, qui a déjà démontré son efficacité sur d’autres coronavirus, confirmée sur celui-ci par deux essais cliniques, et alors que des vies sont en jeu jour après jour !

Raoult a relevé avec ironie qu’il n’était pas impossible que la découverte d’une nouvelle utilité thérapeutique pour un médicament tombé de longue date dans le domaine public soit décevant pour tous ceux qui espèrent un prix Nobel grâce à la découverte fracassante d’une nouvelle molécule ou d’un vaccin… sans oublier la perspective des dizaines de milliards de dollars de revenus à prendre, là où la chloroquine ne coûte littéralement rien.



Célébration des soignants !

Depuis quelques jours, la population confinée s’exprime chaque jour pour rendre hommage aux soignants et les soutenir dans les circonstances éprouvantes qu’ils vivent. Il s’agit d’une belle expression de solidarité, évidemment méritée par des professionnel-les remarquables d’abnégation et d’engagement, au front de cette lourde souffrance et de ce nouveau danger.

Dans les cercles des sommités, les choses sont hélas en général moins reluisantes.

La recherche et l’autorité médicales sont aussi souvent faites de mesquineries, de manipulations, de malhonnêtetés ou d’abus en tous genres, ainsi que de pitoyables mais violents combats d’ego.

Sur BFM TV, le Dr Alain Durcadonnet cassait aussitôt du sucre sur le dos de Raoult en rappelant qu’une conclusion scientifique se publiait dans des revues scientifiques et non pas par vidéo… Ceci alors, que dans sa communication, le Pr Raoult (le chercheur français qui, rappelons-le, a le plus publié dans les revues scientifiques dans son domaine) venait évidemment de préciser que l’article décrivant son essai clinique avait été envoyé pour publication à une revue à comité de lecture. Cette anecdote montrant le niveau, comme les suivantes.

Le 1er mars, bien après la publication du premier essai clinique chinois, le directeur général de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris, le Pr Martin Hirsch, disait ainsi au micro d’Europe 1 : « La chloroquine marche très bien dans une éprouvette, mais n’a jamais marché chez un être vivant« , ce qui était déjà parfaitement faux !

Dans les retours de la presse nationale, l’insistance est mise lourdement sur le risque du surdosage avec la chloroquine, effectivement toxique au-delà de 2 gr/jour en l’absence de comorbidité somatique. Les Chinois ont privilégié des doses de 2x 500 mg/jour pendant leur essai. Raoult et son équipe, trouvant ce dosage excessif, préférant opter pour 600mg/jour. L’objection est donc d’une consternante vacuité – rappelons que nulle équipe clinique ne connaît mieux cette molécule que celle de Méditerranée-Infection. Cela reviendrait à dire au sujet du Dafalgan : « Ouh là là, attention, il peut être toxique s’il est mal utilisé, donc ce n’est pas une bonne idée d’envisager de traiter les maux de tête avec ce médicament ! »

On invoqua (si, si, lisez la presse !) les risques liés à une utilisation prolongée, là où le traitement proposé dure en moyenne 6 jours. L’IHU dispose de surcroît de l’expérience de prescriptions exceptionnelles au long cours (jusqu’à deux ans !) dans le cadre du traitement de certaines bactéries intracellulaires. On a beau savoir qu’il est bon d’être charitable avec son prochain, des fois la bêtise combinée à la malhonnêteté rendent la chose ardue…

D’autres insistèrent (et insistent encore) sur le fait qu’on ne peut tirer de conclusions définitives sur la base d’essais cliniques. Ce qui est tout-à-fait juste dans l’absolu mais s’applique mal au cas présent, étant donnée la parfaite connaissance de cette molécule ! Situation absurde résumée ainsi par Raoult : « Il y a une urgence sanitaire et on sait guérir la maladie avec un médicament que l’on connaît parfaitement. Il faut savoir où on place les priorités. »

Face à la réalité de l’épidémie, le Pr Raoult préconise d’arrêter de s’affoler et de détecter les malades sans attendre que leur cas s’aggrave pour mieux les traiter.



Le problème va plus loin…

La solitude de la compétence extrême ?! Raoult explique comment Emmanuel Macron est venu le chercher après sa première annonce publique du 26 février et l’étrange expérience qui a été depuis la sienne dans le cercle d’experts qui conseille le martial président. À la question posée par un journaliste de Marianne : « Y êtes-vous entendu ? », il répond : « J’y dis ce que je pense, mais ce n’est pas traduit en acte. On appelle cela des conseils scientifiques, mais ils sont politiques. J’y suis comme un extra-terrestre. »

C’est sa certitude, évidemment inconfortable pour les autorités : avec les mesures prises actuellement contre l’épidémie, on marche sur la tête. Nos pays ont renoncé (contrairement aux Chinois et aux Coréens) au dépistage systématique au profit d’un confinement dont le Pr Raoult souligne qu’il n’a jamais été une réponse efficace contre les épidémies. C’est un réflexe ancestral de claustration (comme à l’époque du choléra et du Hussard sur le toit de Giono). Confiner chez eux des gens qui ne sont pas porteurs du virus est infectiologiquement absurde –- le seul effet d’une telle mesure est de détruire l’économie et la vie sociale. Un peu comme bombarder une ville pour en éloigner les moustiques porteurs de malaria…

La seule voie qui fasse sens selon lui est de confiner les porteurs du virus uniquement, et de les traiter en cas de besoin soit pour éviter de terribles complications comme celles que l’on voit, soit pour réduire le temps pendant lequel elles sont contagieuses.

En Suisse comme en France (et partout en Occident), la décision prise est de confiner les gens chez eux, malades ou non. Quand ils sont malades, on attend qu’ils aillent mieux puis (du fait de la durée de portage viral), on les laisse ressortir alors qu’ils sont en fait encore contagieux ! Les personnes à risque, elles, développent parfois des complications, en particulier une détresse respiratoire aiguë qui les conduit aux urgences. Elles viennent alors engorger les services de soins intensifs, et, pour certains malades, y mourir alors qu’affirme Raoult, on aurait pu les traiter avant !

Confiner l’ensemble de la population sans dépister et sans traiter, c’est digne du traitement des épidémies des siècles passés.

La seule stratégie qui fasse sens est de dépister massivement, puis confiner les positifs et/ou les traiter, tout comme les cas à risque puisque c’est possible, comme on le voit en Chine et en Corée, qui ont intégré l’association de dépistages massifs avec la prescription de chloroquine dans leurs treatment guidelines.

Ni Hong Kong ni la Corée, deux territoires qui ont connu les plus faibles taux de mortalité face au Covid-19 n’ont imposé de confinement aux personnes saines. Elle se sont simplement organisées différemment.



La décadence de l’Occident

Elle est hélas criante et révélée ici dans toute sa crudité… Nous disposons d’une médecine de qualité, mais d’une santé publique moyenâgeuse. Le leadership technologique et scientifique est passé à l’Extrême-Orient depuis longtemps déjà, et notre nombrilisme intellectuel nous fait souvent nous raccrocher aux lanternes du passé plutôt qu’à la science d’aujourd’hui.

Des tests systématiques seraient faciles à instaurer, pour autant qu’on en fasse une priorité sanitaire et que l’on s’organise, ce que les Coréens ont fait en un temps record. En Europe, nous avons été complètement dépassés, comme si nous vivions dans un autre temps. Les autorités comprennent maintenant qu’il s’agit d’une priorité absolue -suivant en cela les recommandations insistantes de l’OMS.

Produire les tests ne présente aucune difficulté :

« C’est de la PCR [réaction en chaîne par polymérase] banale que tout le monde peut faire, la question c’est l’organisation, pas la technique, ce n’est pas la capacité de diagnostic, nous l’avons, commente Raoult. C’est un choix stratégique qui n’est pas celui de la plupart des pays technologiques, en particulier les Coréens qui font partie, avec les Chinois, de ceux qui ont maîtrisé l’épidémie en faisant dépistage et traitement. On est capables dans ce pays comme n’importe où de faire des milliers de tests et de tester tout le monde. »

Certes, des régimes politiques plus disciplinés ou même autoritaires ont un avantage de compliance sociale, mais la question n’est pas là. Le problème, c’est bien nous. La France s’enfonce dans des polémiques sans fin avant même que qui que ce soit ait ouvert la bouche, pendant que son jupitérien président s’envole dans des péroraisons antiques sur l’« état de guerre » en se contemplant dans un miroir… Dans notre pays, le Conseil fédéral a réagi sans agitation ni malice, mais en donnant comme toujours l’impression qu’on le réveillait déplaisamment de sa sieste.

Bref, pour notre pays qui se targue de sa qualité d’innovation et de biotech, c’est encore un peu la fête au village…

Le changement c’est maintenant ?!

Heureusement, on peut espérer que le vent change vite et bien. Le ministère de la santé français vient de mandater le CHU de Lille pour un essai visant à répliquer les résultats obtenus à Marseille. Rappelons que des essais probants ont déjà été menés en Chine et en Corée -mais en France on tient en général que ce qui vient de l’étranger est indigne du génie français. Quelques services hospitaliers et leurs médecins-chefs sont capables d’envisager qu’ils se sont trompés, c’est par exemple le cas du Pr Alexandre Bleibtreu de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, qui a tweeté récemment avec humour :

« Fin de partie ! pour le Covid » : le Pr Raoult et la chloroquine
L’intérêt pour la chloroquine est désormais mondial avec des équipes travaillant aux quatre coins du monde. Si l’efficacité aujourd’hui très probable du médicament se confirme, ce sera un major game-changer.

Une fois les personnes à risque de complications diligemment traitées, les innombrables infections bénignes dues au SARS-CoV-2, que nous serons très nombreux à vivre, pourvoiront l’immunité de masse qui ravalera cette « pandémie » au rang de sale mésaventure.

Le dépistage de masse est désormais enfin une priorité sanitaire. Le temps d’organiser la capacité d’analyses des laboratoires, nous y aurons tous progressivement droit. Le laboratoire Sanofi vient par ailleurs de proposer au gouvernement français de produire gratuitement un million de de doses de chloroquine.

Et si la molécule ne tenait pas ses promesses ? C’est bien sûr une hypothèse possible, même si elle est à ce stade peu probable. D’autres médicaments sont actuellement en voie d’examen, notamment des antiviraux connus (comme le Favipiravir) testé en Chine également avec des premiers résultats cliniques encourageants. Selon une nouvelle tombée ce matin :

« La Chine a achevé une recherche clinique sur le favipiravir, un médicament antiviral présentant une bonne efficacité clinique contre le nouveau coronavirus (COVID-19).

Le favipiravir, médicament antigrippal dont l’utilisation clinique a été approuvée au Japon en 2014, n’a provoqué aucune réaction adversaire évidente dans l’essai clinique, a révélé Zhang Xinmin, directeur du Centre national du développement biotechnologique de Chine relevant du ministère des Sciences et des Technologies, lors d’une conférence de presse.

Le favipiravir a été recommandé aux équipes de traitement médical et devra être inclus le plus vite possible dans le plan de diagnostic et de traitement du COVID-19, a-t-il fait savoir. »

Ce qui est frappant autour de la chloroquine, c’est la religiosité du débat que cette option provoque – un classique toutefois en science. Raoult est décrit comme une espèce de gourou (malgré ses états de service scientifiques remarquables) et on décrit la « croyance » en ce médicament comme étant l’attente d’un « remède-miracle » qui égarerait les gens en faisant miroiter des « espoirs impossibles ».

Heureusement, il reste une démarche qui s’appelle la science et qui vise justement à passer du registre des opinions (chacun voit le monde à sa manière) au savoir (ce que l’on a éprouvé, vérifié et validé indépendamment des opinions personnelles).

Si les résultats obtenus à Marseille et en Chine se démentent, alors le cauchemar collectif dans lequel nous sommes engoncés se poursuivra, avec de très lourdes conséquences sur notre société, nos vies, notre santé physique et mentale. Si en revanche ils se confirment, on aura fait un pas de géant pour sortir de cette lourde gonfle, et ce sera alors bel et bien « Fin de partie ! pour le Covid ». Nous aurons appris bien des choses au passage.



Hommage aux autorités

Il n’est pas dans mes habitudes d’être complaisant avec les autorités. J’ai trop souvent vu les ravages de la flatterie et de la veulerie (comme de la critique gratuite ou du procès d’intention) pour tomber dans le piège. Ici, on entend bien des critiques qui me semblent injustes. Oui, notre système de santé n’en est pas vraiment un, on a une industrie de la maladie – ce qui n’est pas pareil. Oui, nos réponses sanitaires sont incroyablement poussiéreuses et même dépassés. Oui, le Conseil fédéral a des godasses de plomb -ce a aussi d’ailleurs parfois ses avantages.

Mais je tiens à dire mon sentiment que la réaction des autorités fédérales et cantonales a été proportionnée à ce que nous savions et ne savions pas. Il est facile de dire qu’il aurait fallu fermer les frontières il y a un mois dans un monde où la menace était encore peu visible et où nous aurions été les seuls à le faire.

Tout fermer conduit inévitablement à un désastre économique et social. En l’absence des moyens d’appliquer la meilleure stratégie (dépistage – confinement – traitement), recourir à un « lock-down » est une mesure archaïque et peu efficace, mais la seule qu’il était possible de prendre.

À Genève en particulier, le Conseil d’État (avec MM. Mauro Poggia et Antonio Hodgers en première ligne) a été solide, humain, rassurant, et clair, agissant avec calme et un indéniable sens de la proportionnalité.

« Fin de partie ! pour le Covid » : le Pr Raoult et la chloroquine
https://www.mediterranee-infection.co… © IHU Méditerranée-Infection
Une dernière info enfin, qui nous incitera tous je l’espère à la prudence : les dernières données infectiologiques tendraient à confirmer que les enfants ne sont que très peu porteurs et/ou contaminateurs du SARS-CoV-2. Si cette hypothèse se confirme, la fermeture des écoles ne serait en fait pas nécessaire. Les données que je relaye ici sont tombées cette semaine. Au moment où la fermeture a été décidée, on les ignorait- comme je le précisais dans mon blog précédent- il s’agissait donc d’une mesure de précaution, en l’occurrence inutile. Il faut par ailleurs voir si elles sont prochainement corroborées, contredites ou contrastées par d’autres données.

Soyons donc patients et appliqués. Une fois cette hallucination collective passée, il sera alors temps de faire un rigoureux « post-mortem » des décisions sanitaires et de chercher à comprendre ce qu’il s’est passé pour qu’on génère cet invraisemblable gâchis sociétal…

Jean-Dominique Michel
Yassou
En Australie, il y a maintenant un peu plus de 1000 cas, et 7 décès. Dans le NSW y a eu plus de 50000 tests réalisés.
Depuis vendredi, les étrangers n’ont plus le droit d’entrer dans le territoire, et les Australiens et résidents permanents doivent s’isoler 14 jours. Dans le New South Wales, si c’est pas respecté, 11000 dollars (6000 euros) d’amende et de la prison, apparemment les flics suivent le truc et vont chez les gens vérifier qu’ils sont chez eux.
Sinon dans le NSW et Victoria (Melbourne), le lockdown va être mis en place sous 48h, les écoles pas encore concernées a priori. Vendredi Bondi Beach était rempli et y aurait quelques cas chez des backpackers. Ça a pas plu aux autorités. Quelques plages fermées au public depuis.
Babou1
Citation (psycraft @ 22/03/2020 11:17) *
Je pense qu'il s'est mangé un violent coup de pression pour ce revirement à 180°c. neokill@h.gif

Du coup je remet l'article :

Spoiler :
« Fin de partie ! pour le Covid » : le Pr Raoult et la chloroquine

Confiner l’ensemble de la population sans dépister et sans traiter, c’est digne du traitement des épidémies des siècles passés. La seule stratégie qui fasse sens est de dépister massivement, puis confiner les positifs et/ou les traiter, tout comme les cas à risque puisque c’est possible, comme on le voit en Chine et en Corée : dépistages massifs et prescription de chloroquine en traitement.

Par Jean-Dominique Michel, anthropologue de la santé, mercredi 18 mars 2020 10h42 Covid-19 : fin de partie ?!

« GRACIAS CORAZÓN »

Telle était la tonitruante affirmation proférée le 26 février dernier par le meilleur infectiologue au monde (selon le classement expertscape), accueillie pourtant avec scepticisme et même sarcasmes par la communauté scientifique. Trois semaines plus tard, la réalité est en train de lui donner raison. Révélant au passage que nous aurions à peu près tout faux face au virus. Ce qui est en fait une excellente nouvelle !

Nous voici donc nous dit-on en « état de guerre ». Nouveauté certes pour nos générations qui (sauf pour les plus anciens) n’ont connu que des temps de paix. L’Europe est sous un quasi-couvre-feu, avec une restriction massive des libertés individuelles et une casse économique et sociale qui promet d’être dramatique. Les discours des chefs d’état s’enflamment à qui mieux mieux: nous sommes « attaqués », l’ennemi est « invisible », « sournois », « redoutable » mais nous en viendrons à bout ! Ce genre de vocabulaire paraît d’un autre âge. La réalité est plus prosaïque : nous subissons la contamination à large échelle par un virus qui est un pur produit de la rencontre entre la bêtise humaine (l’entassement dans des cages d’animaux sauvages de diverses espèces dans des marchés insalubres…) et de l’inventivité du vivant. La bestiole a donc franchi la barrière inter-espèces et s’est propagé à partir de là entre humains. Ce n’est pas une guerre, nous ne pourrons jamais vaincre ou éradiquer cette créature. Nous prémunir contre ses dégâts si, puis nous aurons à apprendre à vivre avec elle. Ce qui réclame une autre intelligence que celle des slogans martiaux sanitaires…



Précaution liminaire

Je l’ai dit et le répète : en ces temps de mobilisation collective, nous avons tous à respecter scrupuleusement les mesures qui sont imposées. Même si on doute de celles-ci ou qu’on les trouve inadaptées, aucun d’entre nous ne peut se donner le droit de suivre sa propre idée. Cette compliance – que je n’ai cessé de prôner – m’habite inconditionnellement.

Par contre, cette obéissance civile ne doit surtout pas conduire à une interdiction de penser ou de parler.

Nous vivons des temps hautement traumatiques, avec des dégâts sur la population qui seront considérables. Donner sens à ce que nous vivons, nous renseigner, oser poser des questions est non seulement un droit inaliénable mais aussi une nécessité vitale !

J’ai lu passablement de commentaires ironiques sur le nombre soudain de virologues ou d’épidémiologies amateurs s’exprimant sur les réseaux sociaux, ce que je peux comprendre. Mais je pense à l’inverse que plus les citoyennes et citoyens s’intéresseront à ce qui nous arrive, plus ils s’informeront ou même se documenteront, mieux cela nous aidera à mettre en dialogue ce que nous vivons, ce qui essentiel à la fois pour notre santé psychique individuelle et notre résilience collective.

On m’a parfois objecté que j’avais une responsabilité en tant que scientifique, que les analyses que je pouvais faire (toutes pertinentes qu’elles soient) risquaient d’être mal interprétées ou pousser les gens à faire n’importe quoi. Je le rappelle donc : nous avons tous à suivre sans discuter les instructions des autorités. Et abstenons-nous strictement de toute automédication, en particulier en ce qui concerne les substances que je mentionnerai plus loin. Utilisées hors suivi médical strict, elles peuvent en effet être dangereuses. Ceci posé, allons-y !



D’où je parle…

Je suis anthropologue de la santé et expert en santé publique. Mon métier consiste depuis plus de 30 ans à étudier les pratiques des soins et les dispositifs sanitaires. J’arrive à un âge où l’on sait (hopefully) qu’on n’est pas le nombril du monde et (sauf exception) qu’on n’a pas inventé le fil à couper le beurre. J’ai quelques références dans mon domaine, comme celle d’être (malgré l’embarrassante immodestie de ce propos) un des meilleurs connaisseurs actuels des processus de salutogenèse et de rétablissement ainsi que des déterminants de la santé. Ce qui m’a valu d’être invité à enseigner dans une quinzaine de programmes universitaires et de hautes écoles en santé (Facultés de médecine de l’UNIGE et de l’UNIL, EPFL, IHEID, Universités de Montréal, Fribourg, Neuchâtel, etc.) J’ai exercé ma profession hors des milieux académiques, préférant agir au sein des politiques de santé ainsi que sur le terrain. J’ai créé différents dispositifs socio-sanitaires innovants, en particulier en santé mentale, dont certains font encore référence aujourd’hui.

Je m’excuse pour ce petit étalage. C’est le prix à payer pour me prévaloir d’une (modeste) compétence quant à ce que je vais maintenant avancer.



Banal ou pas banal ?

Depuis le début de l’émergence du coronavirus, je partage mon analyse qu’il s’agit d’une épidémie banale. Le terme peut choquer quand il y a des morts, et a fortiori dans la crise sanitaire et la dramaturgie collective hallucinée que nous vivons. Pourtant, les données sont là : les affections respiratoires habituelles que nous vivons chaque année font bon an mal an 2’600’000 morts à travers le monde.

Avec le Covid-19, nous en sommes, au quatrième mois de l’épidémie, à 7’000 décès, ce qui est statistiquement insignifiant.

Je l’ai dit et je le répète : le même traitement politique ou journalistique appliqué à n’importe quel épisode de grippe saisonnière nous terrifierait tout autant que l’épidémie actuelle. Comme la mise en scène (avec décompte en live des victimes) de n’importe quel problème sanitaire d’envergure, qu’il s’agisse des maladies cardiovasculaires, des cancers ou aux effets de la pollution atmosphérique nous ferait frissonner d’effroi tout autant et même infiniment plus !

Nous savons aujourd’hui que le Covid-19 est bénin en l’absence de pathologie préexistante. Les plus récentes données en provenance d’Italie confirment que 99% des personnes décédées souffraient d’une à trois pathologies chroniques (hypertension, diabète, maladies cardiovasculaire, cancers, etc.) avec un âge moyen des victimes de 79,5 ans (médiane à 80,5) et très peu de pertes en-dessous de 65 ans.

Il y a un autre problème : les taux en particulier de complications et de mortalité qu’on nous brandit sous le nez jour après jour ne veulent rien dire. En l’absence de dépistage systématique de la population, nous n’avons aucune donnée fiable à laquelle référer les données dont nous disposons (nombre de cas déclarés et de décès).

C’est un classique en épidémiologie : si vous ne dépistez que les morts, vous parviendrez à 100% de taux de mortalité ! Si vous ne testez que les cas critiques, vous en aurez moins mais encore beaucoup plus qu’en réalité. Si vous dépistez beaucoup, vous aurez beaucoup de cas alors que si vous dépistez peu, le nombre de cas sera faible. La cacophonie actuelle ne permet juste pas d’avoir la moindre idée de la progression réelle du virus et de sa diffusion.

Les estimations les plus crédibles laissent penser que le nombre de personnes déclarées est très largement inférieur (dans un facteur de l’ordre de 1/5, /10 ou même selon les estimations jusqu’à /40) au nombre de personnes réellement infectées, dont à peu près la moitié ne se rendra même pas compte qu’elle a contracté le virus.

Pour un redoutable tueur, il est parfois plutôt sympa…

Nous n’avons donc à ce stade aucune idée de l’ampleur réelle de la propagation du virus. La bonne nouvelle est que les données réelles (en termes en particulier de complications et de mortalité) ne peuvent être que largement inférieures à ce qui est couramment avancé. La mortalité réelle, comme annoncé dans un précédent article, doit en fait s’établir au plus à 0,3% et probablement encore moins. Soit moins du dixième des premiers chiffres avancés par l’OMS.

Les dernières statistiques en provenance de Chine évaluent à 800’000 le nombre de personnes infectées (et donc immunisées) pour 3’118 décès. Soit effectivement un taux de mortalité de 3/1000 personnes infectés.



Fin du monde ou pas ?!

Pareillement, les projections qui sont faites pour imaginer le nombre de morts possibles sont rien moins que délirantes. Elles reposent sur un « forçage » artificiel et maximal de toutes les valeurs et coefficients. Elles sont faites par des gens qui travaillent dans des bureaux, devant des ordinateurs et n’ont aucune idée ni des réalités de terrain, ni de l’infectiologie clinique, aboutissant à des fictions absurdes. On pourrait leur laisser le bénéfice de la créativité et de la science-fiction. Malheureusement, ces projections, littéralement psychotiques, font des dégâts massifs.

Mon expérience en santé mentale me fait éviter strictement les expressions toutes faites comme « schizophrénie » ou « psychose », qui sont à peu très toujours utilisées abusivement et d’une manière désobligeante pour les personnes concernées. Médicalement, la psychose se caractérise par des distorsions cognitives, perceptuelles et affectives entraînant une perte de contact avec la réalité. Ici, le terme est hélas pleinement indiqué.

J’en appelle à mes collègues de la Faculté de médecine et autres instituts universitaires pour qu’ils arrêtent de produire et de colporter des modélisations fausses et anxiogènes. Ces experts se protègent en reconnaissant par précaution de langage le caractère outrancier de leurs formalisations, les journalistes le mentionnent scrupuleusement (c’est à leur crédit), on n’en construit pas moins diligemment un sentiment de fin du monde qui non seulement n’a absolument pas lieu d’être, mais de surcroît est lui-même profondément nocif !

On peut certes donner crédit à nos dirigeants d’envisager le pire du pire du pire sur la base de ces élucubrations pour ne surtout pas prendre le moindre risque qu’il se produise. En attendant, on construit une hallucination – collective – sur la base de chiffres qui ne veulent rien dire. La réalité, à nouveau, est que cette épidémie est largement moins problématique et dangereuse que ce qui est affirmé, le visionnement de la première vidéo référencée en fin d’article donnera au lecteur (ou la lectrice) les éléments nécessaires à comprendre le bien-fondé de cette affirmation.



Oui, mais tous ces morts et ces services engorgés ?!

C’est hélas le vrai point noir : s’il n’y avait pas ces cas graves, l’épidémie serait insignifiante. Il se trouve qu’elle entraîne des complications rares mais redoutables. Comme me l’écrivait le Dr Philippe Cottet, en première ligne aux HUG : « il faut le dire, les pneumonies virales sont rarissimes d’habitude en Suisse. Elles ont un tableau clinique fruste et d’évolution parfois fulminante, dont les signes annonciateurs sont difficilement identifiables face aux cas plus bénins. C’est un réel challenge clinique, sans compter le nombre de cas simultanés… »

C’est l’existence de ces cas graves (estimés de manière absurde à 15% des cas, probablement en réalité 10 fois moins) qui justifie que l’on ne s’en remette pas simplement à l’immunité de groupe. On nomme ainsi ce processus par lequel chaque personne qui contracte le virus et n’en meurt pas s’immunise, la multiplication des immunisés conduisant à un effet collectif de protection immunitaire…

En l’absence – jusqu’à il y a peu – de traitement pour protéger ou guérir les personnes à risque, le choix de laisser l’immunité se construire en laissant circuler le virus est apparu comme étant trop dangereux. Le risque pour les personnes vulnérables est tel qu’il s’avèrerait éthiquement indéfendable de prendre cette direction, du fait de la gravité des conséquences possibles.

C’est dans ce paradoxe compliqué entre la très grande innocuité du virus et sa dangerosité extrême dans certains cas que nous sommes trouvés coincés. Nous avons alors adopté des mesures absolument contraires aux bonnes pratiques : renoncer à dépister les personnes possiblement malades et confiner la population dans son ensemble pour enrayer la diffusion du virus. Mesures à vrai dire moyenâgeuses et problématique puisqu’elles ne ralentissent l’épidémie qu’au risque de phénomènes de rebond potentiellement encore pires. Et qu’elles enferment tout le monde alors qu’une faible minorité seulement est concernée. Toutes les recommandations en santé publique sont à l’inverse de dépister le plus de cas possibles, et de confiner uniquement les cas positifs le temps qu’ils ne soient plus contagieux.

Le confinement général constitue un piteux pis-aller face à l’épidémie dès lors qu’on manque de tout ce qui permettrait de lutter efficacement contre elle…

Pourquoi en est-on arrivé là ? Simplement parce que nous avons défailli à mettre d’emblée en place les bonnes réponses. Le manque de tests et de mesures de dépistage en particulier est emblématique de ce naufrage : alors que la Corée, Hong-Kong et la Chine en faisaient la priorité absolue, nous avons été d’une passivité invraisemblable à organiser la mise à disposition de quelque chose de techniquement simple.

Les pays mentionnés ont mis à profit l’intelligence artificielle notamment pour identifier les chaînes de transmissions possibles pour chaque cas positifs (avec les smartphones, on peut par exemple faire l’inventaire des déplacements et donc des contacts que les personnes infectées ont eu avec d’autres personnes dans les 48h précédent l’apparition des symptômes).

Enfin, nous avons réduit de manière importante la capacité de nos hôpitaux au cours de la décennie écoulée et nous retrouvons en manque de lits de soins intensifs et de matériel de réanimation. Les statistiques montrent que les pays les plus touchés sont ceux qui ont réduit massivement les capacités des services de soins intensifs.

Rien de tout ceci n’a été pensé, alors que pourtant le risque de pandémie est une évidence sanitaire.

La vérité, c’est que nous avons été complètement dépassés.

C’est évidemment plus facile de jouer sur les métaphores guerrières que de reconnaître notre tragique impréparation…



Fin de partie ?!

Le premier expert mondial en matière de maladies transmissibles s’appelle Didier Raoult. Il est français, ressemble au choix à un Gaulois sorti d’Astérix ou un ZZ top qui aurait posé sa guitare au bord de la route. Il dirige l’Institut hospitalier universitaire (IHU) Méditerranée-Infection à Marseille, avec plus de 800 collaboratrices et collaborateurs. Cette institution détient la plus terrifiante collection de bactéries et de virus « tueurs » qui soit et constitue un des meilleurs centres de compétences en infectiologie et microbiologie au monde. Le Pr Raoult est par ailleurs classé parmi les dix premiers chercheurs français par la revue Nature, tant pour le nombre de ses publications (plus de deux mille) que pour le nombre de citations par d’autres chercheurs. Il a suivi depuis le début du millénaire les différentes épidémies virales qui ont frappé les esprits et noué des contacts scientifiques étroits avec ses meilleurs collègues chinois. Parmi ses hauts faits, il a découvert des traitements (notamment avec la chloroquine…) qui figurent aujourd’hui dans tous les manuels d’infectiologie au monde.

Le 26 février, il publiait donc une vidéo retentissante sur un canal en ligne (comprenant le mot « tube ») pour affirmer : « Coronavirus, fin de partie ! »

La raison de son enthousiasme ? La publication d’un essai clinique chinois sur la prescription de chloroquine, montrant une suppression du portage viral en quelques jours sur des patients infectés au SARS-CoV-2. Des études avaient déjà montré l’efficacité de cette molécule contre le virus en laboratoire (in vitro). L’étude chinoise confirmait cette efficacité sur un groupe de patients atteints (in vivo). Suite à cette étude, la prescription de chloroquine fut incorporée aux recommandations de traitement du coronavirus en Chine et en Corée, les deux pays qui sont le mieux parvenus à juguler l’épidémie…

La chloroquine – avec son dérivé galénique l’hydroxychloroquine – est une molécule mise sur le marché en 1949, largement utilisée comme antipaludique. Tous les voyageurs des pays tropicaux se souviendront des comprimés de nivaquine (un de ses noms commerciaux) qui leur étaient prescrits à titre préventif contre la malaria. Ce remède a ensuite été remplacé par d’autres pour certaines zones géographiques, restant en usage pour certaines destinations.



So what ?!

Pourquoi vous parler de cela ? Eh bien parce que le Pr Raoult et ses équipes sont les meilleurs spécialistes actuels au monde de l’utilisation de la chloroquine. Il avait notamment eu l’idée géniale de l’essayer contre des bactéries intracellulaires (qui pénètrent les cellules comme les virus), en particulier les Ricksettia.

L’IHU de Marseille dispose donc d’une expérience clinique et pharmacologique sans équivalent quant à l’usage de cette molécule.

La chloroquine a également démontré une puissante efficacité thérapeutique contre la plupart des coronavirus, dont le redouté SRAS de sinistre mémoire. Raoult trouva donc dans l’essai clinique chinois la confirmation que la chloroquine était aussi indiquée contre le Covid-19.

Il fut toutefois accueilli comme un cheveu sur la soupe, ses confrères dénigrant d’emblée sa proposition. Les journalises du Monde allèrent même jusqu’à qualifier sa communication de « fake news », accusation reprise sur le site du ministère de la santé pendant quelques heures avant d’être retirée.

Le Pr Raoult obtint pourtant dans la foulée l’autorisation de conduire un essai clinique sur 24 patients dans son service et fut appelé à faire partie du comité pluridisciplinaire de 11 experts formé en mars par l’exécutif français, afin « d’éclairer la décision publique dans la gestion de la situation sanitaire liée au coronavirus« .

Les résultats de l’essai clinique étaient attendus avec impatience, en premier chef par votre serviteur. Nous savons la prudence requise face à de substances prometteuses et l’importance de ne rien avancer avant que la recherche confirme ou non une hypothèse La science n’est ni divination ni magie, elle est observation, test, puis le cas échéant validation.

Les résultats de son étude clinique sont sortis hier [mardi 17 mars 2020], confirmant l’obtention d’effets thérapeutiques spectaculaires. La méthodologie est robuste, puisque l’IHU de Marseille a pu comparer la négativation du portage viral chez les patients qui ont suivi le protocole avec des patients d’Avignon et de Nice qui n’ont pas reçu le traitement.

« Ceux qui n’ont pas reçu le Plaquenil [médicament à base d’hydroxychloroquine] sont encore porteurs à 90 % du virus au bout de six jours, tandis qu’ils sont 25 % à être positifs pour ceux qui ont reçu le traitement », explique le professeur Raoult.

Mais ça ne s’arrête pas là : l’IHU Méditerrannée-Infection conseille (comme d’autres) depuis longtemps de donner concomitamment un antibiotique dans les infections virales respiratoires « parce qu’elles se compliquent surtout de pneumopathies. Donc tous les gens qui présentaient des signes cliniques qui pouvaient évoluer vers une complication bactérienne de pneumopathie, on leur a donné de l’Azithromycine. Il a été démontré que ça diminue les risques chez les gens qui ont des infections virales. L’autre raison, c’est que l’Azithromycine a montré en laboratoire qu’elle était efficace contre un grand nombre de virus, bien que ce soit un antibiotique. Donc quitte à choisir un antibiotique, on préférait prendre un antibiotique efficace contre les virus. Et quand on compare le pourcentage de positifs avec l’association hydroxychloroquine et Azithromycine, on a une diminution absolument spectaculaire du nombre de positifs. » ajoute-t-il.



Portage viral ?

Une étude publiée dans la revue Lancet le 11 mars avait entretemps révélé une donnée nouvelle mais essentielle : le temps de portage viral (durée entre le début et la fin de l’infection – et donc de contagiosité possible) s’avère supérieur à ce que l’on croyait, avec une durée moyenne de 20 jours.

Avec l’association hydroxychloroquine / azithromycine, cette durée de partage viral est réduite à 4-6 jours.

La réduction drastique du temps de portage viral donne non seulement l’espoir de traiter les cas critiques, mais aussi de réduire le temps nécessaire à une personne infectée pour ne plus être contagieuse. Et donc présente des perspectives énormes pour prévenir la propagation du virus. Cette nouvelle est bien sûr la meilleure nouvelle que l’on pouvait attendre. Les autorités et les scientifiques l’ont donc accueillie avec joie penserez-vous…

Eh bien que nenni ! Les réactions qui se sont fait entendre disputaient dans un premier temps la bêtise à la méchanceté.

Certes, ni les études chinoises, ni l’essai clinique marseillais n’a valeur de preuve (« evidence ») selon les critères de la recherche scientifique. Une réplication des résultats par d’autres équipes est requise, sans même parler d’une étude randomisée en double-aveugle, le top of the pop des méthodologies de recherche.

Mais diable ! nous sommes dans une situation d’urgence. La chloroquine est un des médicaments les mieux connus et les mieux maîtrisés (en particulier par l’IHU de Marseille). On peut donc tabler sur une très solide expérience relative au sujet de sa prescription. Se réfugier derrière un intégrisme procédural est éthiquement indéfendable dès lors qu’on parle d’un médicament qu’on connaît par cœur, qui a déjà démontré son efficacité sur d’autres coronavirus, confirmée sur celui-ci par deux essais cliniques, et alors que des vies sont en jeu jour après jour !

Raoult a relevé avec ironie qu’il n’était pas impossible que la découverte d’une nouvelle utilité thérapeutique pour un médicament tombé de longue date dans le domaine public soit décevant pour tous ceux qui espèrent un prix Nobel grâce à la découverte fracassante d’une nouvelle molécule ou d’un vaccin… sans oublier la perspective des dizaines de milliards de dollars de revenus à prendre, là où la chloroquine ne coûte littéralement rien.



Célébration des soignants !

Depuis quelques jours, la population confinée s’exprime chaque jour pour rendre hommage aux soignants et les soutenir dans les circonstances éprouvantes qu’ils vivent. Il s’agit d’une belle expression de solidarité, évidemment méritée par des professionnel-les remarquables d’abnégation et d’engagement, au front de cette lourde souffrance et de ce nouveau danger.

Dans les cercles des sommités, les choses sont hélas en général moins reluisantes.

La recherche et l’autorité médicales sont aussi souvent faites de mesquineries, de manipulations, de malhonnêtetés ou d’abus en tous genres, ainsi que de pitoyables mais violents combats d’ego.

Sur BFM TV, le Dr Alain Durcadonnet cassait aussitôt du sucre sur le dos de Raoult en rappelant qu’une conclusion scientifique se publiait dans des revues scientifiques et non pas par vidéo… Ceci alors, que dans sa communication, le Pr Raoult (le chercheur français qui, rappelons-le, a le plus publié dans les revues scientifiques dans son domaine) venait évidemment de préciser que l’article décrivant son essai clinique avait été envoyé pour publication à une revue à comité de lecture. Cette anecdote montrant le niveau, comme les suivantes.

Le 1er mars, bien après la publication du premier essai clinique chinois, le directeur général de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris, le Pr Martin Hirsch, disait ainsi au micro d’Europe 1 : « La chloroquine marche très bien dans une éprouvette, mais n’a jamais marché chez un être vivant« , ce qui était déjà parfaitement faux !

Dans les retours de la presse nationale, l’insistance est mise lourdement sur le risque du surdosage avec la chloroquine, effectivement toxique au-delà de 2 gr/jour en l’absence de comorbidité somatique. Les Chinois ont privilégié des doses de 2x 500 mg/jour pendant leur essai. Raoult et son équipe, trouvant ce dosage excessif, préférant opter pour 600mg/jour. L’objection est donc d’une consternante vacuité – rappelons que nulle équipe clinique ne connaît mieux cette molécule que celle de Méditerranée-Infection. Cela reviendrait à dire au sujet du Dafalgan : « Ouh là là, attention, il peut être toxique s’il est mal utilisé, donc ce n’est pas une bonne idée d’envisager de traiter les maux de tête avec ce médicament ! »

On invoqua (si, si, lisez la presse !) les risques liés à une utilisation prolongée, là où le traitement proposé dure en moyenne 6 jours. L’IHU dispose de surcroît de l’expérience de prescriptions exceptionnelles au long cours (jusqu’à deux ans !) dans le cadre du traitement de certaines bactéries intracellulaires. On a beau savoir qu’il est bon d’être charitable avec son prochain, des fois la bêtise combinée à la malhonnêteté rendent la chose ardue…

D’autres insistèrent (et insistent encore) sur le fait qu’on ne peut tirer de conclusions définitives sur la base d’essais cliniques. Ce qui est tout-à-fait juste dans l’absolu mais s’applique mal au cas présent, étant donnée la parfaite connaissance de cette molécule ! Situation absurde résumée ainsi par Raoult : « Il y a une urgence sanitaire et on sait guérir la maladie avec un médicament que l’on connaît parfaitement. Il faut savoir où on place les priorités. »

Face à la réalité de l’épidémie, le Pr Raoult préconise d’arrêter de s’affoler et de détecter les malades sans attendre que leur cas s’aggrave pour mieux les traiter.



Le problème va plus loin…

La solitude de la compétence extrême ?! Raoult explique comment Emmanuel Macron est venu le chercher après sa première annonce publique du 26 février et l’étrange expérience qui a été depuis la sienne dans le cercle d’experts qui conseille le martial président. À la question posée par un journaliste de Marianne : « Y êtes-vous entendu ? », il répond : « J’y dis ce que je pense, mais ce n’est pas traduit en acte. On appelle cela des conseils scientifiques, mais ils sont politiques. J’y suis comme un extra-terrestre. »

C’est sa certitude, évidemment inconfortable pour les autorités : avec les mesures prises actuellement contre l’épidémie, on marche sur la tête. Nos pays ont renoncé (contrairement aux Chinois et aux Coréens) au dépistage systématique au profit d’un confinement dont le Pr Raoult souligne qu’il n’a jamais été une réponse efficace contre les épidémies. C’est un réflexe ancestral de claustration (comme à l’époque du choléra et du Hussard sur le toit de Giono). Confiner chez eux des gens qui ne sont pas porteurs du virus est infectiologiquement absurde –- le seul effet d’une telle mesure est de détruire l’économie et la vie sociale. Un peu comme bombarder une ville pour en éloigner les moustiques porteurs de malaria…

La seule voie qui fasse sens selon lui est de confiner les porteurs du virus uniquement, et de les traiter en cas de besoin soit pour éviter de terribles complications comme celles que l’on voit, soit pour réduire le temps pendant lequel elles sont contagieuses.

En Suisse comme en France (et partout en Occident), la décision prise est de confiner les gens chez eux, malades ou non. Quand ils sont malades, on attend qu’ils aillent mieux puis (du fait de la durée de portage viral), on les laisse ressortir alors qu’ils sont en fait encore contagieux ! Les personnes à risque, elles, développent parfois des complications, en particulier une détresse respiratoire aiguë qui les conduit aux urgences. Elles viennent alors engorger les services de soins intensifs, et, pour certains malades, y mourir alors qu’affirme Raoult, on aurait pu les traiter avant !

Confiner l’ensemble de la population sans dépister et sans traiter, c’est digne du traitement des épidémies des siècles passés.

La seule stratégie qui fasse sens est de dépister massivement, puis confiner les positifs et/ou les traiter, tout comme les cas à risque puisque c’est possible, comme on le voit en Chine et en Corée, qui ont intégré l’association de dépistages massifs avec la prescription de chloroquine dans leurs treatment guidelines.

Ni Hong Kong ni la Corée, deux territoires qui ont connu les plus faibles taux de mortalité face au Covid-19 n’ont imposé de confinement aux personnes saines. Elle se sont simplement organisées différemment.



La décadence de l’Occident

Elle est hélas criante et révélée ici dans toute sa crudité… Nous disposons d’une médecine de qualité, mais d’une santé publique moyenâgeuse. Le leadership technologique et scientifique est passé à l’Extrême-Orient depuis longtemps déjà, et notre nombrilisme intellectuel nous fait souvent nous raccrocher aux lanternes du passé plutôt qu’à la science d’aujourd’hui.

Des tests systématiques seraient faciles à instaurer, pour autant qu’on en fasse une priorité sanitaire et que l’on s’organise, ce que les Coréens ont fait en un temps record. En Europe, nous avons été complètement dépassés, comme si nous vivions dans un autre temps. Les autorités comprennent maintenant qu’il s’agit d’une priorité absolue -suivant en cela les recommandations insistantes de l’OMS.

Produire les tests ne présente aucune difficulté :

« C’est de la PCR [réaction en chaîne par polymérase] banale que tout le monde peut faire, la question c’est l’organisation, pas la technique, ce n’est pas la capacité de diagnostic, nous l’avons, commente Raoult. C’est un choix stratégique qui n’est pas celui de la plupart des pays technologiques, en particulier les Coréens qui font partie, avec les Chinois, de ceux qui ont maîtrisé l’épidémie en faisant dépistage et traitement. On est capables dans ce pays comme n’importe où de faire des milliers de tests et de tester tout le monde. »

Certes, des régimes politiques plus disciplinés ou même autoritaires ont un avantage de compliance sociale, mais la question n’est pas là. Le problème, c’est bien nous. La France s’enfonce dans des polémiques sans fin avant même que qui que ce soit ait ouvert la bouche, pendant que son jupitérien président s’envole dans des péroraisons antiques sur l’« état de guerre » en se contemplant dans un miroir… Dans notre pays, le Conseil fédéral a réagi sans agitation ni malice, mais en donnant comme toujours l’impression qu’on le réveillait déplaisamment de sa sieste.

Bref, pour notre pays qui se targue de sa qualité d’innovation et de biotech, c’est encore un peu la fête au village…

Le changement c’est maintenant ?!

Heureusement, on peut espérer que le vent change vite et bien. Le ministère de la santé français vient de mandater le CHU de Lille pour un essai visant à répliquer les résultats obtenus à Marseille. Rappelons que des essais probants ont déjà été menés en Chine et en Corée -mais en France on tient en général que ce qui vient de l’étranger est indigne du génie français. Quelques services hospitaliers et leurs médecins-chefs sont capables d’envisager qu’ils se sont trompés, c’est par exemple le cas du Pr Alexandre Bleibtreu de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, qui a tweeté récemment avec humour :

« Fin de partie ! pour le Covid » : le Pr Raoult et la chloroquine
L’intérêt pour la chloroquine est désormais mondial avec des équipes travaillant aux quatre coins du monde. Si l’efficacité aujourd’hui très probable du médicament se confirme, ce sera un major game-changer.

Une fois les personnes à risque de complications diligemment traitées, les innombrables infections bénignes dues au SARS-CoV-2, que nous serons très nombreux à vivre, pourvoiront l’immunité de masse qui ravalera cette « pandémie » au rang de sale mésaventure.

Le dépistage de masse est désormais enfin une priorité sanitaire. Le temps d’organiser la capacité d’analyses des laboratoires, nous y aurons tous progressivement droit. Le laboratoire Sanofi vient par ailleurs de proposer au gouvernement français de produire gratuitement un million de de doses de chloroquine.

Et si la molécule ne tenait pas ses promesses ? C’est bien sûr une hypothèse possible, même si elle est à ce stade peu probable. D’autres médicaments sont actuellement en voie d’examen, notamment des antiviraux connus (comme le Favipiravir) testé en Chine également avec des premiers résultats cliniques encourageants. Selon une nouvelle tombée ce matin :

« La Chine a achevé une recherche clinique sur le favipiravir, un médicament antiviral présentant une bonne efficacité clinique contre le nouveau coronavirus (COVID-19).

Le favipiravir, médicament antigrippal dont l’utilisation clinique a été approuvée au Japon en 2014, n’a provoqué aucune réaction adversaire évidente dans l’essai clinique, a révélé Zhang Xinmin, directeur du Centre national du développement biotechnologique de Chine relevant du ministère des Sciences et des Technologies, lors d’une conférence de presse.

Le favipiravir a été recommandé aux équipes de traitement médical et devra être inclus le plus vite possible dans le plan de diagnostic et de traitement du COVID-19, a-t-il fait savoir. »

Ce qui est frappant autour de la chloroquine, c’est la religiosité du débat que cette option provoque – un classique toutefois en science. Raoult est décrit comme une espèce de gourou (malgré ses états de service scientifiques remarquables) et on décrit la « croyance » en ce médicament comme étant l’attente d’un « remède-miracle » qui égarerait les gens en faisant miroiter des « espoirs impossibles ».

Heureusement, il reste une démarche qui s’appelle la science et qui vise justement à passer du registre des opinions (chacun voit le monde à sa manière) au savoir (ce que l’on a éprouvé, vérifié et validé indépendamment des opinions personnelles).

Si les résultats obtenus à Marseille et en Chine se démentent, alors le cauchemar collectif dans lequel nous sommes engoncés se poursuivra, avec de très lourdes conséquences sur notre société, nos vies, notre santé physique et mentale. Si en revanche ils se confirment, on aura fait un pas de géant pour sortir de cette lourde gonfle, et ce sera alors bel et bien « Fin de partie ! pour le Covid ». Nous aurons appris bien des choses au passage.



Hommage aux autorités

Il n’est pas dans mes habitudes d’être complaisant avec les autorités. J’ai trop souvent vu les ravages de la flatterie et de la veulerie (comme de la critique gratuite ou du procès d’intention) pour tomber dans le piège. Ici, on entend bien des critiques qui me semblent injustes. Oui, notre système de santé n’en est pas vraiment un, on a une industrie de la maladie – ce qui n’est pas pareil. Oui, nos réponses sanitaires sont incroyablement poussiéreuses et même dépassés. Oui, le Conseil fédéral a des godasses de plomb -ce a aussi d’ailleurs parfois ses avantages.

Mais je tiens à dire mon sentiment que la réaction des autorités fédérales et cantonales a été proportionnée à ce que nous savions et ne savions pas. Il est facile de dire qu’il aurait fallu fermer les frontières il y a un mois dans un monde où la menace était encore peu visible et où nous aurions été les seuls à le faire.

Tout fermer conduit inévitablement à un désastre économique et social. En l’absence des moyens d’appliquer la meilleure stratégie (dépistage – confinement – traitement), recourir à un « lock-down » est une mesure archaïque et peu efficace, mais la seule qu’il était possible de prendre.

À Genève en particulier, le Conseil d’État (avec MM. Mauro Poggia et Antonio Hodgers en première ligne) a été solide, humain, rassurant, et clair, agissant avec calme et un indéniable sens de la proportionnalité.

« Fin de partie ! pour le Covid » : le Pr Raoult et la chloroquine
https://www.mediterranee-infection.co… © IHU Méditerranée-Infection
Une dernière info enfin, qui nous incitera tous je l’espère à la prudence : les dernières données infectiologiques tendraient à confirmer que les enfants ne sont que très peu porteurs et/ou contaminateurs du SARS-CoV-2. Si cette hypothèse se confirme, la fermeture des écoles ne serait en fait pas nécessaire. Les données que je relaye ici sont tombées cette semaine. Au moment où la fermeture a été décidée, on les ignorait- comme je le précisais dans mon blog précédent- il s’agissait donc d’une mesure de précaution, en l’occurrence inutile. Il faut par ailleurs voir si elles sont prochainement corroborées, contredites ou contrastées par d’autres données.

Soyons donc patients et appliqués. Une fois cette hallucination collective passée, il sera alors temps de faire un rigoureux « post-mortem » des décisions sanitaires et de chercher à comprendre ce qu’il s’est passé pour qu’on génère cet invraisemblable gâchis sociétal…

Jean-Dominique Michel


Wooooooow le virage neokill@h.gif neokill@h.gif
Tonio


Combat de professeur Strauss neokill@h.gif


Ah merde edhelas.gif
Kaionedirection
Citation
"Je suis le spécialiste mondial de la chloroquine, mais si on ne m’écoute pas, je n’ai pas d’amertume, je m’en fiche. Je suis comme Georges Brassens, mes travaux, s’ils n'en veulent pas je les remets dans ma guitare."


Didier Raoult aka DR7.

Bonne journée.
Nikos B.
Non mais il y a pas de team pro ou contre raoult. Si ce qu'il dit est vrai on peut sabrer le champagne.
Et les gouvernement qui l'ont pas écouté à la guillotine.

Après aujourd'hui le seul vaccin qu'on a c'est le confinement. On suit ça on essaie de mettre en place des process pour tester un maximum de personnes et on fait des essais sur la chloroquinine pour vérifier si ça marche.
Alain Miamdelin
En tout cas dans le btp ils doivent reprendre le taf. Pas de chômage partiel pour le secteur.
Playground
Vous prévoyez une gastro ou quoi ?
M4URIC3
Citation (psycraft @ 22/03/2020 11:49) *
L'article à été retiré et effectivement remplacé par un truc à charge bidon ...


J'ai quand même de gros doutes sur la période de portage divisée par trois avec ce traitement. C'est toujours ce qui est avancé par les pro-chloroquine ? J'ai toujours cru comprendre qu'il n'y avait aucun traitement miracle, même en Asie. Divisé par trois une période de portage, dans la lutte contre une pandémie, c'est un game changer si on fait (ou avait) le taf.

Le foirage des phases 1 et 2 de notre plan, ça va rester dans les livres d'histoire en tout cas tellement les conséquences sont énormes. Parce que l'article que t'as quoter dit quelque chose avec lequel tout le monde devrait être d'accord. Quelque soit le diagnostic qu'on fait, fallait absolument tester massivement et isoler / remonter les cas depuis longtemps. Et même aujourd'hui ça reste ce qu'il y a de mieux à faire.

C'est impossible de se rendre compte à quel point ce foirage est historique. Et même si les US nous accompagnait dans ce foirage jusqu'ici, eux font tout pour rectifier le tir depuis quelques jours. Les dirigeants européens font flipper... la population a bon dos.
Aphasie
Citation (Nikos B. @ 22/03/2020 12:02) *
Non mais il y a pas de team pro ou contre raoult. Si ce qu'il dit est vrai on peut sabrer le champagne.
Et les gouvernement qui l'ont pas écouté à la guillotine.

Après aujourd'hui le seul vaccin qu'on a c'est le confinement. On suit ça on essaie de mettre en place des process pour tester un maximum de personnes et on fait des essais sur la chloroquinine pour vérifier si ça marche.


Parce qu'on s'est mis à poil totalement, sans capacités productives, sans stocks, et que le gouvernement n'a cessé de mentir pour cacher cette honte...
Oyé Sapapaya

sad.gif
PsgVolcano
Citation (Nikos B. @ 22/03/2020 12:02) *
Non mais il y a pas de team pro ou contre raoult. Si ce qu'il dit est vrai on peut sabrer le champagne.
Et les gouvernement qui l'ont pas écouté à la guillotine.

Après aujourd'hui le seul vaccin qu'on a c'est le confinement. On suit ça on essaie de mettre en place des process pour tester un maximum de personnes et on fait des essais sur la chloroquinine pour vérifier si ça marche.


Le nouveau ministre de la santé (qui a l'air carré et relève un peu le niveau du gouvernement) a répondu que c'était testé à plusieurs endroits pour confirmer ou invalider les résultats de Raoult dont l'échantillon de personnes est très petit et qu'on saurait à quoi s'en tenir dans 15 jours.
Rolit
Testé et apparement approuvé en Belgique en tout cas. Effets immédiats sur la belle sœur d’un de mes collabs
Parisian
Citation (Aphasie @ 22/03/2020 12:21) *
Parce qu'on s'est mis à poil totalement, sans capacités productives, sans stocks, et que le gouvernement n'a cessé de mentir pour cacher cette honte...


edhelas2.gif les masques et les tests c’est pas des vaccins. Les faits que tu énonces sont vrai, mais le seul et unique moyen d’arrêter la propagation c’est du confinement, reste à positionner le curseur.

Citation (Rolit @ 22/03/2020 12:27) *
Testé et apparement approuvé en Belgique en tout cas. Effets immédiats sur la belle sœur d’un de mes collabs




Trop mal parlé de Raoult. ph34r.gif

Mention spéciale aux , ‘“gneeee marseillais gneee”
Artza
Citation (PsgVolcano @ 22/03/2020 12:26) *
Le nouveau ministre de la santé (qui a l'air carré et relève un peu le niveau du gouvernement) a répondu que c'était testé à plusieurs endroits pour confirmer ou invalider les résultats de Raoult dont l'échantillon de personnes est très petit et qu'on saurait à quoi s'en tenir dans 15 jours.


C'et vrai sa com' a juste été excellente, en reconnaissant que c'était une piste sérieuse mais qu'il fallait rester prudent au vu des données cliniques très parcellaires à disposition



sukercop
Citation (M4URIC3 @ 22/03/2020 12:17) *
J'ai toujours cru comprendre qu'il n'y avait aucun traitement miracle


Raoult précise quand même assez clairement que le traitement est efficace à condition de traiter avant la phase critique. Du coup, il insiste sur les tests systématiques + traitement avant justement la phase terminale où même lui reconnait qu'il n'y a plus qu'à laisser mourir.
Oyé Sapapaya
M4URIC3
Citation (PsgVolcano @ 22/03/2020 13:26) *
Le nouveau ministre de la santé (qui a l'air carré et relève un peu le niveau du gouvernement) a répondu que c'était testé à plusieurs endroits pour confirmer ou invalider les résultats de Raoult dont l'échantillon de personnes est très petit et qu'on saurait à quoi s'en tenir dans 15 jours.


Je sais pas quelles sont nos relations avec la Chine, la Corée du Sud et le Japon mais ça me fout les nerfs que pour un problème de cet ordre et ou t'as forcément plus de data ailleurs, on en soit à devoir attendre de faire nos propres tests.
Aphasie
Citation (Parisian @ 22/03/2020 12:30) *
edhelas2.gif les masques et les tests c’est pas des vaccins. Les faits que tu énonces sont vrai, mais le seul et unique moyen d’arrêter la propagation c’est du confinement, reste à positionner le curseur.


J'ai pris "vaccin" dans le sens solution. Pour rappel la Corée a arrêté l'épidémie sans confinement du fait des différentes mesures dont on a pu parler ces dernières semaines. Nous c'est évident qu'il qu'on doit se confiner parce qu'on est incapable de mettre en place la stratégie "test and treat".

Sinon



J'avoue ne plus comprendre. Y'a moyen d'acheter en masse des tests ?
ramutcho
Citation (Babou1 @ 22/03/2020 11:06) *
Ah maintenant ça va meme venir chier sur LVMH sur les emplois qu'ils cree dans l'economie francaise.
Vous etes des grands malades.


T'as lancé ce "débat" en suçant la bite de Bernard Arnault. Viens pas troller maintenant.
M4URIC3
Citation (sukercop @ 22/03/2020 13:36) *
Raoult précise quand même assez clairement que le traitement est efficace à condition de traiter avant la phase critique. Du coup, il insiste sur les tests systématiques + traitement avant justement la phase terminale où même lui reconnait qu'il n'y a plus qu'à laisser mourir.


Ça d'accord. Mais diviser la période de portage par trois, c'est énorme si t'as la politique de test et de traitement immédiat qui va avec. Dans les modélisations, c'est juste gigantesque pour faire baisser de fameux "R" si la période de portage virale est divisée par trois. J'imagine que ça a un impact sur le taux de mortalité aussi du coup mais même si c'était pas le cas, ça serait quand même énorme si tests de masse et traitement de masse.

En Lombardie, tu peux même imaginer te passer des tests le faire sur la base des symptômes vu où ça en est.

J'ai du mal à croire qu'on passe à côté d'un truc aussi significatif vu la situation. Et qu'on en est, au point de vue mondial, à attendre la putain de conclusion d'un test effectué à Lille (et j'aime bien ma ville natale pourtant).
Rolit
Citation (ramutcho @ 22/03/2020 12:41) *
T'as lancé ce "débat" en suçant la bite de Bernard Arnault. Viens pas troller maintenant.

Qu’est ce que t’es con laugh.gif
Artza
Citation (M4URIC3 @ 22/03/2020 12:46) *
Ça d'accord. Mais diviser la période de portage par trois, c'est énorme si t'as la politique de test et de traitement immédiat qui va avec. Dans les modélisations, c'est juste gigantesque pour faire baisser de fameux "R" si la période de portage virale est divisée par trois. J'imagine que ça a un impact sur le taux de mortalité aussi du coup mais même si c'était pas le cas, ça serait quand même énorme si tests de masse et traitement de masse.

En Lombardie, tu peux même imaginer te passer des tests le faire sur la base des symptômes vu où ça en est.

J'ai du mal à croire qu'on passe à côté d'un truc aussi significatif vu la situation. Et qu'on en est, au point de vue mondial, à attendre la putain de conclusion d'un test effectué à Lille (et j'aime bien ma ville natale pourtant).

Le principal souci de la chloroquine c'est la balance bénéfice / risque, jusque là toutes les pistes sur des maladies virales ont été abandonnées car les effets indésirables étaient trop importants
Babou1
Citation (ramutcho @ 22/03/2020 12:41) *
T'as lancé ce "débat" en suçant la bite de Bernard Arnault. Viens pas troller maintenant.

T'es irrécupérable.
Kaionedirection
Citation
Coronavirus : la République tchèque reconnaît avoir détourné des masques destinés à l’Italie

Le pays assure qu’il ne connaissait pas la provenance de ces masques, récupérés par ses douanes.
Selon le journal local Hospodarské Noviny, le matériel détourné en début de semaine a déjà été distribué aux hôpitaux tchèques.

La Chine avait envoyé à l'Italie 680 000 masques, ainsi que des respirateurs, afin d'aider le pays, devenu l'un des principaux foyers de l'épidémie de coronavirus, à l'endiguer. Mais ces masques ne sont jamais arrivés à destination. Selon le quotidien italien La Repubblica, ils auraient été récupérés par la République tchèque.

C'est le chercheur tchèque Lukas Lev Cervinka, qui a le premier, joué un rôle de lanceur d'alerte concernant ce détournement, relate le quotidien.

Selon lui, mardi dernier, le pays, qui approche des 1000 cas de contaminations au Covid-19, a annoncé avoir saisi une grosse quantité de matériel à des entreprises qui auraient tenté de spéculer sur leurs coûts, afin de le vendre au plus offrant sur les marchés internationaux. Reuters indiquait le 18 mars que les autorités avaient saisi près de 700 000 masques, dont la provenance n'était pas claire.

Face aux photos de certains de ces masques et respirateurs, plusieurs ONG, ainsi que le chercheur tchèque, ont commencé à douter de cette version, explique La Repubblica. Un détail notamment est troublant : les étiquettes mentionnent un matériel venant de Pékin.

Déjà distribué aux hôpitaux tchèques

Après enquête, les autorités ont effectivement admis vendredi que ces masques provenaient bien de la cargaison de la Croix-Rouge de la province chinoise du Zhejiang destinée à l'Italie, sans préciser comment elle s'était retrouvée sur le territoire. Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur tchèque a fait son mea culpa.

« Le ministère de l'Intérieur a regretté ce malentendu et est en train de discuter avec la province du Zhejiang pour résoudre le problème », assure le texte, signé par le vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur Jan Hamacek.

« Les agents des douanes de Lovosice ont saisi des centaines de milliers de masques, malheureusement l'enquête suivante a révélé qu'une petite partie d'entre eux était un don de la Chine à l'Italie », constate-t-il aussi. Selon le journal local Hospodarské Noviny, le matériel avait déjà été distribué aux hôpitaux tchèques.


leparisien.fr

De mieux en mieux.
M4URIC3
Citation (Artza @ 22/03/2020 13:49) *
Le principal souci de la chloroquine c'est la balance bénéfice / risque, jusque là toutes les pistes sur des maladies virales ont été abandonnées car les effets indésirables étaient trop importants


Si c'est "que" ça, on est quand même de grosses merdes parce qu'en début d'épidémie, quand t'as très peu de cas, excuse moi d'être cash mais tu t'en branles pas mal des effets indésirables si tu réduits la période de portage de trois.

Je dis pas qu'il fallait foutre des balles dans la nuque non plus hein. ph34r.gif
Aujourd'hui forcément, la donne a changé.
jopha14
QUOTE (Artza @ 22/03/2020 12:49) *
Le principal souci de la chloroquine c'est la balance bénéfice / risque, jusque là toutes les pistes sur des maladies virales ont été abandonnées car les effets indésirables étaient trop importants

Médecin ?
Artza
Citation (M4URIC3 @ 22/03/2020 12:56) *
Si c'est "que" ça, on est quand même de grosses merdes parce qu'en début d'épidémie, quand t'as très peu de cas, excuse moi d'être cash mais tu t'en branles pas mal des effets indésirables si tu réduits la période de portage de trois.

Je dis pas qu'il fallait foutre des balles dans la nuque non plus hein. ph34r.gif
Mais j'espère quand même que ce n'était pas le seul point noir. Aujourd'hui forcément, la donne a changé. Mais de base (phase 1 voir 2), j'espère vraiment que ce n'est pas le seul problème qu'il y avait vu les conséquences...


C'est plus ça qui m'interpelle



Citation (jopha14 @ 22/03/2020 12:57) *
Médecin ?

pharmacien
witchfinder
Tous les traitements contre les trucs graves ont de gros effets secondaires.
bloblo
Citation (Kaionedirection @ 22/03/2020 12:50) *
leparisien.fr

De mieux en mieux.


La fin de l'article vahid.gif sur 700000 masques tu en avais 680000 pour l'Italie mais il te parle encore d'une petite quantité. J'ai cru lire sur twitter qu'ils avaient aussi gardé des respirateurs, gros pays de salope.
witchfinder
Citation (Artza @ 22/03/2020 13:00) *
C'est plus ça qui m'interpelle


Bah encore heureux que ce soit sur prescription et surveillance médicales. Quel est le problème ?.
acetyl
Désolé mais faut arrêter avec la nivaquine, c est en rien dangereux en fonction de la posologie...
C est comme tout, à ce rythme même prendre du doliprane est dangereux.

La balance bénéfice risque est largement en faveur de la chloro...marre d'entendre des réserves sur les effets indésirables alors que tout les médicaments ont des effets indésirables selon les interactions médicamenteuses et les posologies.

Les mecs émettent leurs réserves pour gagner du temps et continuer à chercher vaccins et traitements le plus vite possible.
M4URIC3
Citation (Artza @ 22/03/2020 14:00) *
C'est plus ça qui m'interpelle



Ça colle avec la réduction de la période de portage. ph34r.gif
guiclay
Citation (Artza @ 22/03/2020 13:00) *
C'est plus ça qui m'interpelle




pharmacien

Lu comme ça ça fait médocs à ne pas donner sans ECG avant ?
jp.sorin
Citation (Aphasie @ 22/03/2020 13:38) *
J'avoue ne plus comprendre. Y'a moyen d'acheter en masse des tests ?


Oui tu as la Chine et la Corée qui sont en train d'en fabriquer en masse.
J'ai même un contact FB chinois qui en propose si tu es intéressé ph34r.gif
Artza
Ce que je retiens dans l'histoire, ce n'est pas un traitement anodin et que même si on connait bien la chloroquine et l'azithromycine, on en sait assez peu sur les effets indésirables lorsque l'on combine les 2.
C'est pour cela qu'il faut rester prudent en l'attente de nouvelles données cliniques


Zul
QUOTE (M4URIC3 @ 22/03/2020 12:46) *
J'ai du mal à croire qu'on passe à côté d'un truc aussi significatif vu la situation. Et qu'on en est, au point de vue mondial, à attendre la putain de conclusion d'un test effectué à Lille (et j'aime bien ma ville natale pourtant).

C'est très français d'avoir toutes les bonnes cartes en main et de faire tapis avec une paire de 2.

Apparemment la chloroquine est utilisée un peu partout en asie déjà, si en plus rolit confirme pour la belgique...

Ca va être difficile d'expliquer aux familles des morts dans les 15j qui viennent qu'on attendait le seal of quality de lille pour utiliser un traitement qu'ailleurs on teste grandeur nature pour des cas qui le souhaitent.
voolool
Citation (Artza @ 22/03/2020 13:20) *
Ce que je retiens dans l'histoire, ce n'est pas un traitement anodin et que même si on connait bien la chloroquine et l'azithromycine, on en sait assez peu sur les effets indésirables lorsque l'on combine les 2.
C'est pour cela qu'il faut rester prudent en l'attente de nouvelles données cliniques

Pourquoi de l’azithro avec la chloroquine?
Alain Miamdelin
Citation (voolool @ 22/03/2020 13:21) *
Pourquoi de l’azithro avec la chloroquine?


J'avais lu pour lutter contre les surinfections.
acetyl
Citation (guiclay @ 22/03/2020 13:13) *
Lu comme ça ça fait médocs à ne pas donner sans ECG avant ?


Aucun rapport t'en donnes a qui en veut sur prescription médicale, à qui doit aller dans les pays touchés par le palu.
Rien de particulier à part encore une fois, à respecter les posologies et les interactions médicamenteuses.
noa
L'Italie qui reçoit de l'aide de Cuba et de la Russie, peut-on en conclure que communisme > capitalisme ?
Tonio
Citation (Zul @ 22/03/2020 13:21) *
C'est très français d'avoir toutes les bonnes cartes en main et de faire tapis avec une paire de 2.

Apparemment la chloroquine est utilisée un peu partout en asie déjà, si en plus rolit confirme pour la belgique...

Ca va être difficile d'expliquer aux familles des morts dans les 15j qui viennent qu'on attendait le seal of quality de lille pour utiliser un traitement qu'ailleurs on teste grandeur nature pour des cas qui le souhaitent.

Comment vous vous emballez neokill@h.gif

Mathieu
Citation (Tonio @ 22/03/2020 13:36) *
Comment vous vous emballez neokill@h.gif

Pas une question d’emballement mais face à l’urgence et comme aujourd’hui on a aucun traitement, autant utiliser quelque chose qui marche potentiellement en attendant d’avoir quelque chose qui marche assurément plutôt que de laisser crever les gens par un soucis de sur bureaucratie procédurière.
Tonio
Citation (Mathieu @ 22/03/2020 13:43) *
Pas une question d’emballement mais face à l’urgence et comme aujourd’hui on a aucun traitement, autant utiliser quelque chose qui marche potentiellement en attendant d’avoir quelque chose qui marche assurément plutôt que de laisser crever les gens par un soucis de sur bureaucratie procédurière.

Il est testé ici comme partout ailleurs ni plus ni moins, on aurait juste le tort du retard pris en ayant en plus le truc a domicile.

C'est au stade de test partout ou presque la ou ca été mis en place a titre expérimental à ce que je sache, pas au stade de traitement affirmé et surtout confirmé.
Parisian
Citation (Aphasie @ 22/03/2020 13:38) *
J'ai pris "vaccin" dans le sens solution. Pour rappel la Corée a arrêté l'épidémie sans confinement du fait des différentes mesures dont on a pu parler ces dernières semaines. Nous c'est évident qu'il qu'on doit se confiner parce qu'on est incapable de mettre en place la stratégie "test and treat".

Sinon



J'avoue ne plus comprendre. Y'a moyen d'acheter en masse des tests ?


Ils font un confinement soft par eux même, tu crois que les pubs sont plein à craquer ?
psgmat92i
witchfinder
Concrètement, quelqu'un ici connaît personnellement des gens qui ont été infectés et hospitalisés ?
Tes proches ont un contact direct avec les soignants sur ton état ? Tu as ton mot à dire sur le traitement ? Tu signes une décharge pour la chloroquine s'ils veulent pas te la filer ? Ou tu vas te faire enculer ?
Babou1
Citation (Tonio @ 22/03/2020 13:46) *
Il est testé ici comme partout ailleurs ni plus ni moins, on aurait juste le tort du retard pris en ayant en plus le truc a domicile.

C'est au stade de test partout dans le monde ou presque à ce que je sache, pas au stade de traitement affirmé et surtout confirmé.

Non il a ete utilisé a grosse échelle en coree et chine apparemment et recommandé par ces pays. Les US et d'autres vont en faire un usage massif immediatement.
Nous on s'est foutu de la gueule de raoult pendant 3 semaines et maintenant on veut faire des essais pour validation dans 6 semaines aka44.gif
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