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Version complète : LE VIRUS VENU DE CHINE mais on peut pas tout à fait dire que c'est de leur faute et on les apprécie beaucoup
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Guilanboy
Citation (Parisian @ 25/04/2020 21:01) *
Je crois que Zul est bien Chinois d'origine pour le coup ph34r.gif


Peut être bien mais en quoi c'est son peuple ? Il serait plus chinois que français ? Un francais peut être noir mais pas asiatique ? Pourtant, je n'ai rien contre les blagues racistes, j'en suis même plutôt friand..mais là, si s'en est une, c'est même pas drôle.
Sakavomi
Allez regarder la finale de 2006 sur la chaîne du club, ça va vous apaiser mes frères. kratos77.gif
Guilanboy
Citation (Sakavomi @ 25/04/2020 21:09) *
Allez regarder la finale de 2006 sur la chaîne du club, ça va vous apaiser mes frères. kratos77.gif


Tu veux que je me taille les veines ? mad.gif ph34r.gif

Edit. Je viens de capter que tu parlais de la cdf ph34r.gif wub.gif
Deloco93
Citation (Artza @ 25/04/2020 20:52) *
Comme attendu




BenBecker
Citation (PetaiceJay @ 25/04/2020 18:59) *
Une amie qui bosse dans le tourisme a chopper une pneumonie mi-janvier (a son retour d'egypte, en contact avec des touristes Chinois ph34r.gif )

A l'époque pas de test, pas même de suspicion de COVID par l'hôpital dans lequel elle à été en soin.

Elle vient tout juste de sortir de l'hosto y'a 4 jours : Positive au COVID, avec les mêmes symptôme que la merde qu'elle à eu en janvier.

J'espère que c'est juste un hasard, sinon RIP l'immunité toussa toussa.

A mon avis l'immunité on peut se brosser pour l'avoir. Le truc a déjà muté jusqu'à 4 fois minimum selon les chercheurs islandais. Et ça continue plus on avance dans le temps. Donc pas impossible qu'elle l'ait chopé 2 fois.
witchfinder
Citation (BenBecker @ 25/04/2020 21:15) *
A mon avis l'immunité on peut se brosser pour l'avoir. Le truc a déjà muté jusqu'à 4 fois minimum selon les chercheurs islandais. Et ça continue plus on avance dans le temps. Donc pas impossible qu'elle l'ait chopé 2 fois.

Et donc le vaccin aussi?
Deloco93
Citation (BenBecker @ 25/04/2020 21:15) *
A mon avis l'immunité on peut se brosser pour l'avoir. Le truc a déjà muté jusqu'à 4 fois minimum selon les chercheurs islandais. Et ça continue plus on avance dans le temps. Donc pas impossible qu'elle l'ait chopé 2 fois.


BenBecker
Citation (witchfinder @ 25/04/2020 21:20) *
Et donc le vaccin aussi?

Le vaccin doit possiblement protéger des micro mutations non ?

Citation (Deloco93 @ 25/04/2020 21:21) *

Ah encore mieux. Merci
voolool
Citation (Parisian @ 25/04/2020 21:01) *
Je crois que Zul est bien Chinois d'origine pour le coup ph34r.gif

D’ailleurs c’est Zur.

Citation (witchfinder @ 25/04/2020 21:20) *
Et donc le vaccin aussi?

L’institut pasteur bosse sur un vaccin universel à toutes les formes de corona virus en tout cas. Quant aux mutations, elles ne semblent pas un grand problème (comme celles de la grippe).
NewYorkSup
Citation (witchfinder @ 25/04/2020 15:20) *
Et donc le vaccin aussi?

Pas forcement, ca pourrait etre un vaccin saisonnier comme la grippe.
ASD
Pour l'immunité, on n'en sait rien encore aujourd'hui...

Mais depuis que Salomon a confirmé mercredi que l'immunité était très vraisemblable, je suis de plus en plus sceptique.

http://video.lefigaro.fr/figaro/video/coro.../6151384862001/

Après, l'immunité n'est pas un concept très commercial pour plusieurs labos et l'OMS... ph34r.gif
darko
Immunité de deux trois mois pratiquement sûr.
Reste à savoir si certains développent une plus grandes immunités que d'autres ect.
parizien
Terrible pour la team Raoult si ça arrive.
Artza
Citation (Parisian @ 25/04/2020 22:37) *

Il n'attend que ça, donc j'espère que cela n'arrivera pas
Artza
acetyl
Citation (Artza @ 26/04/2020 00:11) *


Ce titre putaclic.
Découverte mondiale carrément ph34r.gif, ils ont trouver la méthode d'observation à généraliser, mais d'autres équipes de recherche avait déjà fait un rapport sur les problèmes vasculaires liés au Covid.
C'est bien ça peut aider en soins et réa mais on n'a toujours pas de traitement ph34r.gif
Artza
Citation (acetyl @ 26/04/2020 00:21) *
Ce titre putaclic.
Découverte mondiale carrément ph34r.gif, ils ont trouver la méthode d'observation à généraliser, mais d'autres équipes de recherche avait déjà fait un rapport sur les problèmes vasculaires liés au Covid.
C'est bien ça peut aider en soins et réa mais on n'a toujours pas de traitement ph34r.gif

Le traitement faut pas se leurrer il faudra plusieurs années de développement avant d'avoir quelque chose d'efficace
acetyl
Citation (Artza @ 26/04/2020 00:24) *
Le traitement faut pas se leurrer il faudra plusieurs années de développement avant d'avoir quelque chose d'efficace


Non mais découverte mondiale contre le covid ph34r.gif
Tous les parisiens vont vouloir aller à besançon et créer une surcharge des urgences mad.gif
Aphasie
Bientôt l'héparine pour remplacer la sainte chloroquine dans l'imiginaire collectif ? laugh.gif
Artza
Citation (acetyl @ 26/04/2020 00:30) *
Non mais découverte mondiale contre le covid ph34r.gif
Tous les parisiens vont vouloir aller à besançon et créer une surcharge des urgences mad.gif

Oui c'est putaclic mais je ne soupçonnais pas le lien entre embollies pulmonaires et covid. Avec l'application de cette méthode d'imagerie on pourra très certainement traiter plus de patients à temps et éviter des morts

Citation (Aphasie @ 26/04/2020 00:43) *
Bientôt l'héparine pour remplacer la sainte chloroquine dans l'imiginaire collectif ? laugh.gif

Encore mieux le previscan ph34r.gif
Niveau marge thérapeutique étroite on passe un beau palier
voolool
Citation (Artza @ 26/04/2020 00:52) *
Oui c'est putaclic mais je ne soupçonnais pas le lien entre embollies pulmonaires et covid. Avec l'application de cette méthode d'imagerie on pourra très certainement traiter plus de patients à temps et éviter des morts


Encore mieux le previscan ph34r.gif
Niveau marge thérapeutique étroite on passe un beau palier

C,est rapporté depuis début mars.
Deloco93
Citation (Artza @ 25/04/2020 23:05) *
Il n'attend que ça, donc j'espère que cela n'arrivera pas


À priori ça s'adresse aux médecins généralistes qu'a Raoult...

Sinon, un article très intéressant sur ce qui était prévu en cas de pandémie. Si la crise avait eu lieu il y a quelques années, on aurait certainement été un des pays les mieux préparé au monde. Ça pose aussi la question de la manière dont les hôpitaux ont gérés leurs stocks de masques et leurs budget.

https://www.lepoint.fr/sante/penurie-de-mas...-2368601_40.php
Miles
Citation (parizien @ 25/04/2020 22:39) *
Terrible pour la team Raoult si ça arrive.

Bien au contraire, ça confortera la team qu'il dérange.


Citation (acetyl @ 26/04/2020 00:30) *
Non mais découverte mondiale contre le covid ph34r.gif
Tous les parisiens vont vouloir aller à besançon et créer une surcharge des urgences mad.gif

wub.gif neokill@h.gif
Miles
Citation (Deloco93 @ 26/04/2020 10:18) *
À priori ça s'adresse aux médecins généralistes qu'a Raoult...

Sinon, un article très intéressant sur ce qui était prévu en cas de pandémie. Si la crise avait eu lieu il y a quelques années, on aurait certainement été un des pays les mieux préparé au monde. Ça pose aussi la question de la manière dont les hôpitaux ont gérés leurs stocks de masques et leurs budget.

https://www.lepoint.fr/sante/penurie-de-mas...-2368601_40.php

Résumé ©

Plus sérieusement, très intéressant en effet smile.gif
ASD
Citation (Aphasie @ 26/04/2020 00:43) *
Bientôt l'héparine pour remplacer la sainte chloroquine dans l'imiginaire collectif ? laugh.gif


Non rien ne remplace la potion magique du druide.

https://t.co/TuyfuQmkQ2?amp=1



Sinon, une étude italienne vient de sortir et visiblement la pratique sportive ne serait pas une bonne idée ph34r.gif

https://www.google.com/amp/s/fr.news.yahoo....-120431949.html

remix
Mon beau père a été diagnostiqué cette semaine Covid.
La semaine dernière il a été diagnostiqué de la maladie à corps de Lewy.
Il est en psychiatrie, diabétique, Covid+, amputé d'un orteil et avec un staphylocoque dorée.
2020 wub.gif
M4URIC3
Citation (remix @ 26/04/2020 18:04) *
Mon beau père a été diagnostiqué cette semaine Covid.
La semaine dernière il a été diagnostiqué de la maladie à corps de Lewy.
Il est en psychiatrie, diabétique, Covid+, amputé d'un orteil et avec un staphylocoque dorée.
2020 wub.gif


Sacré combo... Bon courage !
GermainYoupi
Citation (remix @ 26/04/2020 19:04) *
Mon beau père a été diagnostiqué cette semaine Covid.
La semaine dernière il a été diagnostiqué de la maladie à corps de Lewy.
Il est en psychiatrie, diabétique, Covid+, amputé d'un orteil et avec un staphylocoque dorée.
2020 wub.gif

Bon courage pour toi et tes proches
remix
Citation (M4URIC3 @ 26/04/2020 19:44) *
Sacré combo... Bon courage !



Citation (GermainYoupi @ 26/04/2020 20:21) *
Bon courage pour toi et tes proches


Merci.
niramo
Histoire de trouver un peu plus facilement le sommeil..

Spoiler :
«Nous avons mis au point le seul test qui mesure le degré d’immunité»

A deux semaines du déconfinement, le directeur du laboratoire Pasteur-TheraVectys, Pierre Charneau, affirme avoir développé un test de sérologie qui permet d’identifier les individus protégés du Covid-19. Il pourrait être rendu accessible aux particuliers après le feu vert des autorités.

C’est une première qui devrait faciliter la stratégie française de déconfinement. Le laboratoire de vaccinologie commun à l’institut Pasteur et à l’entreprise de biotech TheraVectys vient de combler une faille importante dans l’arsenal des outils indispensables pour libérer la population sans réactiver l’épidémie : la mise au point d’un test de sérologie capable de préciser le degré d’immunité des malades guéris du CoV2. Expérimenté pour la première fois dans le cadre de l’étude de l’Institut Pasteur sur le lycée Jean-Monnet de Crépy-en-Valois (Oise) et utilisé depuis le 20 avril par la recherche en épidémiologie, ce test pourrait être accessible prochainement aux particuliers. Fondateur et directeur scientifique de TheraVectys, directeur du laboratoire commun Pasteur-TheraVectys, le virologue Pierre Charneau affirme en outre que son équipe est «très avancée, sans doute la plus avancée de la planète» sur un vaccin anti-CoV2.

LES TESTS SÉROLOGIQUES ONT LONGTEMPS ÉTÉ PRÉSENTÉS COMME UN OUTIL CLÉ POUR SORTIR DU CONFINEMENT. POURQUOI EST-CE MOINS LE CAS AUJOURD’HUI ?
C’est qu’on mesure désormais les limites des différents tests sérologiques existants, tous basés sur une technique dite d’Elisa. Ces derniers sont conçus pour détecter les anticorps que développe une personne après une infection par le coronavirus. Le principe est simple : il s’agit de mettre en contact une protéine du virus avec le sang du sujet. En cas de présence d’anticorps, le test réagit. Mais outre une fiabilité pas toujours excellente, ces tests ne disent rien de la qualité de l’immunité ainsi acquise. En clair, la présence d’anticorps ne permet pas de dire si on est protégé ou non contre une nouvelle infection par le coronavirus. Cela limite considérablement leur intérêt.

VOUS AVEZ RÉUSSI À REMÉDIER À CE PROBLÈME ?
Oui. Nous avons mis au point un test de «séro-neutralisation» qui détecte les anticorps mais surtout qui mesure leur capacité à inhiber l’entrée du virus dans une cellule. Ce test renseigne donc sur l’efficacité des anticorps. Comme il est très sensible, très spécifique contre le CoV2, ce test permet de graduer les résultats de la réponse immunitaire (fort neutralisant, faible ou non-neutralisant). On peut dès lors identifier les individus vraiment protégés. Cette information est précieuse pour toutes les personnes qui ont côtoyé des malades, y compris sans le savoir : le personnel soignant, l’entourage des anciens patients, les caissières de supermarché, etc. Cela va permettre aussi de mesurer le taux d’immunité réel des populations dans les zones très touchées par la pandémie. C’est donc un outil précieux pour accompagner le déconfinement. Et c’est le seul du genre ! A ma connaissance, il n’existe qu’un autre test de ce type. Mais comme il utilise un vrai virus, son analyse ne peut être pratiquée que dans un laboratoire hautement sécurisé dit P3 : il ne peut donc pas être utilisé à grande échelle.

MAIS LES TESTS DE SÉROLOGIE NE DISENT PAS SI VOUS ÊTES PORTEURS DU VIRUS… LES TESTS VIROLOGIQUES (PCR) QUI DONNENT, EUX, CETTE INFORMATION NE SONT-ILS PAS BEAUCOUP PLUS UTILES POUR SÉCURISER LE DÉCONFINEMENT DE LA POPULATION ?
Oui et non. Les tests PCR permettent de détecter la présence du virus dans l’organisme. Ils sont utiles par exemple pour repérer les malades, éventuellement les isoler, et remonter les chaînes de contamination. Mais l’infection active ne dure en moyenne que douze jours. Au-delà, le virus n’est plus détectable. Cela fait beaucoup de trous dans la raquette… A ce stade, seuls les tests sérologiques permettent d’apporter des réponses.

POUR ÊTRE VRAIMENT UTILE DANS LA PERSPECTIVE DU DÉCONFINEMENT, IL FAUDRAIT QUE VOTRE TEST SOIT DISPONIBLE RAPIDEMENT PAR DIZAINES VOIR PAR CENTAINES DE MILLIERS D’EXEMPLAIRES…
C’est parfaitement jouable. Pour les besoins de la recherche en épidémiologie, nous analysons déjà cette semaine quelque 6 000 échantillons sanguins en provenance du Haut-Rhin. Il s’agit dans ce cas précis de mesurer le taux de personnes asymptomatiques et de cartographier précisément l’immunité collective acquise dans ce département particulièrement touché par le coronavirus. Nous allons aussi assurer le suivi d’autres cohortes, l’une centrée sur les enfants, une autre sur l’éventuelle protection résultant de l’utilisation de l’hydroxychloroquine à titre préventif au sein du personnel soignant.

Dans ce dernier cas, l’intérêt du test sérologique est évident : si on identifie un bénéfice pour les soignants, on pourra systématiser le prétraitement. Fabriquer ce test à très haut débit n’est pas un problème majeur : on a en magasin tous les réactifs nécessaires pour en produire plusieurs centaines de milliers. Et une seule machine de l’Institut Pasteur suffit pour analyser de 50 000 à 100 000 échantillons par semaine ! Le principe est donc de multiplier les centres sur le territoire de façon à obtenir un très haut débit d’analyses.

BEAUCOUP DE TESTS SE SONT À L’USAGE RÉVÉLÉS PEU FIABLES. ETES-VOUS CERTAIN DE LA QUALITÉ DU VÔTRE ?
C’est un point crucial. S’il n’est pas fiable, un test peut même être dangereux, notamment s’il donne des faux positifs : une personne détectée positive en anticorps neutralisants mais qui ne serait en réalité pas protégée pourrait baisser la garde, recommencer à circuler, et propager le virus en toute bonne conscience. Nous avons choisi de prendre tout le temps nécessaire pour limiter les risques. Aujourd’hui, nous avons pratiqué des milliers de tests et, pour le moment, on n’a jamais eu de faux positif. Avec si peu de recul, il est très difficile de garantir 100 % de fiabilité. Ce dont on est aujourd’hui certain, c’est que le taux d’erreur est très faible.

LES PARTICULIERS POURRONT-ILS AVOIR ACCÈS À CE TEST À COMPTER DU 11 MAI, DATE FIXÉE POUR UNE SORTIE PROGRESSIVE DU CONFINEMENT ?
Je ne peux pas le garantir car cela ne dépend pas que de moi. Nous avons d’ores et déjà mis ce test à la disposition des chercheurs en épidémiologie pour le suivi de cohortes, mais nous ne sommes pas habilités à délivrer un diagnostic personnalisé. Les procédures de validation réglementaire pour les tests à diagnostic humain personnalisé sont plus longues. La Haute Autorité de santé a établi un cahier des charges auquel nous sommes soumis. Il exige par exemple une fiabilité d’au moins 98 %. On est largement dans cet étiage. Mais il faut le démontrer expérimentalement, et cela prend plusieurs semaines. On n’en est pas là.

EN CAS DE FEU VERT DES AUTORITÉS SANITAIRES, LES PARTICULIERS POURRONT-ILS AVOIR ACCÈS À CES TESTS PARTOUT ?
A priori oui, dans le cas où ce test serait transféré dans les réseaux de laboratoires d’analyses de ville. Il leur suffira d’aller faire une prise de sang dans un de ces laboratoires, avec qui nous sommes en discussion. Ensuite, ils devront attendre deux jours pour avoir les résultats.

POURQUOI AVOIR MIS CE TEST AU POINT ? POUR DES RAISONS FINANCIÈRES ?
Pas du tout. Mon métier, c’est de développer des vaccins. Dès le début de cette épidémie, nos chercheurs ont travaillé sur deux générations de vaccins contre le coronavirus. Dans ce cadre, on a mis au point un test pour assurer le suivi des animaux de laboratoire vaccinés, afin de prédire leur niveau de protection. Il nous a suffi de l’adapter pour un très haut débit d’analyse. Ce test a un faible coût de revient et nous ne le facturons d’ailleurs pas aux chercheurs avec qui nous avons des collaborations. En revanche, l’Institut Pasteur envisage de le licencier aux laboratoires d’analyses privés, car il a aussi besoin de recettes pour financer ses recherches ! Nul doute que cette licence d’utilisation intéressera le monde entier.

VOUS CROYEZ POSSIBLE DE TROUVER UN VACCIN CONTRE LE COV2 ?
C’est une évidence car le développement d’un vaccin contre le CoV2 ne pose pas de problème technique majeur. Vous allez voir fleurir une bonne dizaine de candidats vaccins dans les tout prochains jours ! De notre côté, nous avons déjà développé un vaccin contre ce coronavirus sur la base des anticorps neutralisants. On est très avancés, sans doute les plus avancés de la planète : les vaccins sont produits, et nos modèles animaux vaccinés ont de bonnes réponses immunitaires avec une activité de neutralisation très forte de leurs anticorps. On atteint les performances de neutralisation d’un malade ayant guéri du Covid. Ce vaccin serait très efficace si un jour il était utilisé chez l’homme. Mais je vais vous décevoir : ce ne sera pas le cas.

COMMENT CELA ?
Le temps du développement d’un vaccin n’est pas celui de l’épidémie. Un petit coup d’œil dans le rétroviseur suffit pour le comprendre. En 2003, l’épidémie meurtrière de CoV1 qui a sévi à Hongkong s’est arrêtée avec l’arrivée de l’été. Par la suite, ce coronavirus n’est jamais plus réapparu. Pas plus que le Zika, à l’origine d’énormes épidémies au Brésil ou le Chikungunya qui a infecté La Réunion. Il faut huit à dix ans pour développer un vaccin très sécurisé. Si la circulation du virus disparaît durant ce laps de temps, les vaccins sont devenus inutiles.

En situation d’urgence, on peut griller des étapes précliniques et réglementaires, selon un plan de développement dit «Fast Track», mais cela prend quand même au mieux dix-huit mois. Une boîte américaine de biotechnologie, Moderna Therapeutics, a certes commencé des essais chez des volontaires humains, sans aucun test préliminaire d’efficacité ou de toxicité, sans avoir injecté ne serait-ce que trois souris… C’est une aberration pure, car il y a des exemples où les anticorps contre d’autres coronavirus peuvent faciliter les infections… C’est une démarche mercantile à la limite de l’inconscience. Du point de vue éthique, cela me scandalise au dernier degré.

POURQUOI CONTINUER DE CHERCHER UN VACCIN SI, FINALEMENT, ILS NE SERVENT À RIEN ?
C’est pour cela que nous avons une deuxième approche vaccinale, radicalement différente : nous travaillons sur un nouveau type de vaccin susceptible d’activer non pas les anticorps mais un autre bras du système immunitaire, les cellules cytotoxiques. Ces cellules repèrent les virus, non en fonction de leur enveloppe comme les anticorps, mais à cause de la présence dans le virus de certains motifs de protéines, très conservés chez tous les bétacoronavirus (CoV1, CoV2, Mers…). Notre technologie vaccinale, basée sur les vecteurs lentiviraux [pseudo-virus transporteurs de gènes, ndlr], est justement capable d’induire de très fortes réponses cellulaires cytotoxiques.

S’il aboutit, ce vaccin aura donc un très large spectre de protection. Il protégera du CoV2 actuel, mais aussi d’un CoV2 variant qui réémergerait de façon saisonnière, à l’image des virus de la grippe. Ce vaccin innovant est conçu pour protéger aussi contre le CoV1 et le Mers, actuellement responsable d’une épidémie au Moyen-Orient. Ce vaccin a aussi le potentiel d’être efficace contre des coronavirus encore inconnus… car n’ayant pas encore émergé du monde animal par une épidémie chez l’homme. C’est donc là préparer l’avenir à moyen-long terme.

Pour l’épidémie en cours, c’est trop tard. Donc on n’envisage pas de raccourcis cliniques. On fera tous les développements précliniques réglementaires. Aujourd’hui, on en est à l’expérimentation animale. Cela prendra plusieurs années avant d’aboutir à une vaccination humaine. Un vaccin préventif doit offrir une sécurité maximale, avec un risque nul ou quasi nul d’effets secondaires.


Liberation du 27.

Libe plutôt intéressant à lire en ce moment d'ailleurs, disponible à 1euros par mois pendant deux mois
Alain Miamdelin


2016 laugh.gif
Cara
Citation (niramo @ 26/04/2020 21:47) *
Histoire de trouver un peu plus facilement le sommeil..

Spoiler :
«Nous avons mis au point le seul test qui mesure le degré d’immunité»

A deux semaines du déconfinement, le directeur du laboratoire Pasteur-TheraVectys, Pierre Charneau, affirme avoir développé un test de sérologie qui permet d’identifier les individus protégés du Covid-19. Il pourrait être rendu accessible aux particuliers après le feu vert des autorités.

C’est une première qui devrait faciliter la stratégie française de déconfinement. Le laboratoire de vaccinologie commun à l’institut Pasteur et à l’entreprise de biotech TheraVectys vient de combler une faille importante dans l’arsenal des outils indispensables pour libérer la population sans réactiver l’épidémie : la mise au point d’un test de sérologie capable de préciser le degré d’immunité des malades guéris du CoV2. Expérimenté pour la première fois dans le cadre de l’étude de l’Institut Pasteur sur le lycée Jean-Monnet de Crépy-en-Valois (Oise) et utilisé depuis le 20 avril par la recherche en épidémiologie, ce test pourrait être accessible prochainement aux particuliers. Fondateur et directeur scientifique de TheraVectys, directeur du laboratoire commun Pasteur-TheraVectys, le virologue Pierre Charneau affirme en outre que son équipe est «très avancée, sans doute la plus avancée de la planète» sur un vaccin anti-CoV2.

LES TESTS SÉROLOGIQUES ONT LONGTEMPS ÉTÉ PRÉSENTÉS COMME UN OUTIL CLÉ POUR SORTIR DU CONFINEMENT. POURQUOI EST-CE MOINS LE CAS AUJOURD’HUI ?
C’est qu’on mesure désormais les limites des différents tests sérologiques existants, tous basés sur une technique dite d’Elisa. Ces derniers sont conçus pour détecter les anticorps que développe une personne après une infection par le coronavirus. Le principe est simple : il s’agit de mettre en contact une protéine du virus avec le sang du sujet. En cas de présence d’anticorps, le test réagit. Mais outre une fiabilité pas toujours excellente, ces tests ne disent rien de la qualité de l’immunité ainsi acquise. En clair, la présence d’anticorps ne permet pas de dire si on est protégé ou non contre une nouvelle infection par le coronavirus. Cela limite considérablement leur intérêt.

VOUS AVEZ RÉUSSI À REMÉDIER À CE PROBLÈME ?
Oui. Nous avons mis au point un test de «séro-neutralisation» qui détecte les anticorps mais surtout qui mesure leur capacité à inhiber l’entrée du virus dans une cellule. Ce test renseigne donc sur l’efficacité des anticorps. Comme il est très sensible, très spécifique contre le CoV2, ce test permet de graduer les résultats de la réponse immunitaire (fort neutralisant, faible ou non-neutralisant). On peut dès lors identifier les individus vraiment protégés. Cette information est précieuse pour toutes les personnes qui ont côtoyé des malades, y compris sans le savoir : le personnel soignant, l’entourage des anciens patients, les caissières de supermarché, etc. Cela va permettre aussi de mesurer le taux d’immunité réel des populations dans les zones très touchées par la pandémie. C’est donc un outil précieux pour accompagner le déconfinement. Et c’est le seul du genre ! A ma connaissance, il n’existe qu’un autre test de ce type. Mais comme il utilise un vrai virus, son analyse ne peut être pratiquée que dans un laboratoire hautement sécurisé dit P3 : il ne peut donc pas être utilisé à grande échelle.

MAIS LES TESTS DE SÉROLOGIE NE DISENT PAS SI VOUS ÊTES PORTEURS DU VIRUS… LES TESTS VIROLOGIQUES (PCR) QUI DONNENT, EUX, CETTE INFORMATION NE SONT-ILS PAS BEAUCOUP PLUS UTILES POUR SÉCURISER LE DÉCONFINEMENT DE LA POPULATION ?
Oui et non. Les tests PCR permettent de détecter la présence du virus dans l’organisme. Ils sont utiles par exemple pour repérer les malades, éventuellement les isoler, et remonter les chaînes de contamination. Mais l’infection active ne dure en moyenne que douze jours. Au-delà, le virus n’est plus détectable. Cela fait beaucoup de trous dans la raquette… A ce stade, seuls les tests sérologiques permettent d’apporter des réponses.

POUR ÊTRE VRAIMENT UTILE DANS LA PERSPECTIVE DU DÉCONFINEMENT, IL FAUDRAIT QUE VOTRE TEST SOIT DISPONIBLE RAPIDEMENT PAR DIZAINES VOIR PAR CENTAINES DE MILLIERS D’EXEMPLAIRES…
C’est parfaitement jouable. Pour les besoins de la recherche en épidémiologie, nous analysons déjà cette semaine quelque 6 000 échantillons sanguins en provenance du Haut-Rhin. Il s’agit dans ce cas précis de mesurer le taux de personnes asymptomatiques et de cartographier précisément l’immunité collective acquise dans ce département particulièrement touché par le coronavirus. Nous allons aussi assurer le suivi d’autres cohortes, l’une centrée sur les enfants, une autre sur l’éventuelle protection résultant de l’utilisation de l’hydroxychloroquine à titre préventif au sein du personnel soignant.

Dans ce dernier cas, l’intérêt du test sérologique est évident : si on identifie un bénéfice pour les soignants, on pourra systématiser le prétraitement. Fabriquer ce test à très haut débit n’est pas un problème majeur : on a en magasin tous les réactifs nécessaires pour en produire plusieurs centaines de milliers. Et une seule machine de l’Institut Pasteur suffit pour analyser de 50 000 à 100 000 échantillons par semaine ! Le principe est donc de multiplier les centres sur le territoire de façon à obtenir un très haut débit d’analyses.

BEAUCOUP DE TESTS SE SONT À L’USAGE RÉVÉLÉS PEU FIABLES. ETES-VOUS CERTAIN DE LA QUALITÉ DU VÔTRE ?
C’est un point crucial. S’il n’est pas fiable, un test peut même être dangereux, notamment s’il donne des faux positifs : une personne détectée positive en anticorps neutralisants mais qui ne serait en réalité pas protégée pourrait baisser la garde, recommencer à circuler, et propager le virus en toute bonne conscience. Nous avons choisi de prendre tout le temps nécessaire pour limiter les risques. Aujourd’hui, nous avons pratiqué des milliers de tests et, pour le moment, on n’a jamais eu de faux positif. Avec si peu de recul, il est très difficile de garantir 100 % de fiabilité. Ce dont on est aujourd’hui certain, c’est que le taux d’erreur est très faible.

LES PARTICULIERS POURRONT-ILS AVOIR ACCÈS À CE TEST À COMPTER DU 11 MAI, DATE FIXÉE POUR UNE SORTIE PROGRESSIVE DU CONFINEMENT ?
Je ne peux pas le garantir car cela ne dépend pas que de moi. Nous avons d’ores et déjà mis ce test à la disposition des chercheurs en épidémiologie pour le suivi de cohortes, mais nous ne sommes pas habilités à délivrer un diagnostic personnalisé. Les procédures de validation réglementaire pour les tests à diagnostic humain personnalisé sont plus longues. La Haute Autorité de santé a établi un cahier des charges auquel nous sommes soumis. Il exige par exemple une fiabilité d’au moins 98 %. On est largement dans cet étiage. Mais il faut le démontrer expérimentalement, et cela prend plusieurs semaines. On n’en est pas là.

EN CAS DE FEU VERT DES AUTORITÉS SANITAIRES, LES PARTICULIERS POURRONT-ILS AVOIR ACCÈS À CES TESTS PARTOUT ?
A priori oui, dans le cas où ce test serait transféré dans les réseaux de laboratoires d’analyses de ville. Il leur suffira d’aller faire une prise de sang dans un de ces laboratoires, avec qui nous sommes en discussion. Ensuite, ils devront attendre deux jours pour avoir les résultats.

POURQUOI AVOIR MIS CE TEST AU POINT ? POUR DES RAISONS FINANCIÈRES ?
Pas du tout. Mon métier, c’est de développer des vaccins. Dès le début de cette épidémie, nos chercheurs ont travaillé sur deux générations de vaccins contre le coronavirus. Dans ce cadre, on a mis au point un test pour assurer le suivi des animaux de laboratoire vaccinés, afin de prédire leur niveau de protection. Il nous a suffi de l’adapter pour un très haut débit d’analyse. Ce test a un faible coût de revient et nous ne le facturons d’ailleurs pas aux chercheurs avec qui nous avons des collaborations. En revanche, l’Institut Pasteur envisage de le licencier aux laboratoires d’analyses privés, car il a aussi besoin de recettes pour financer ses recherches ! Nul doute que cette licence d’utilisation intéressera le monde entier.

VOUS CROYEZ POSSIBLE DE TROUVER UN VACCIN CONTRE LE COV2 ?
C’est une évidence car le développement d’un vaccin contre le CoV2 ne pose pas de problème technique majeur. Vous allez voir fleurir une bonne dizaine de candidats vaccins dans les tout prochains jours ! De notre côté, nous avons déjà développé un vaccin contre ce coronavirus sur la base des anticorps neutralisants. On est très avancés, sans doute les plus avancés de la planète : les vaccins sont produits, et nos modèles animaux vaccinés ont de bonnes réponses immunitaires avec une activité de neutralisation très forte de leurs anticorps. On atteint les performances de neutralisation d’un malade ayant guéri du Covid. Ce vaccin serait très efficace si un jour il était utilisé chez l’homme. Mais je vais vous décevoir : ce ne sera pas le cas.

COMMENT CELA ?
Le temps du développement d’un vaccin n’est pas celui de l’épidémie. Un petit coup d’œil dans le rétroviseur suffit pour le comprendre. En 2003, l’épidémie meurtrière de CoV1 qui a sévi à Hongkong s’est arrêtée avec l’arrivée de l’été. Par la suite, ce coronavirus n’est jamais plus réapparu. Pas plus que le Zika, à l’origine d’énormes épidémies au Brésil ou le Chikungunya qui a infecté La Réunion. Il faut huit à dix ans pour développer un vaccin très sécurisé. Si la circulation du virus disparaît durant ce laps de temps, les vaccins sont devenus inutiles.

En situation d’urgence, on peut griller des étapes précliniques et réglementaires, selon un plan de développement dit «Fast Track», mais cela prend quand même au mieux dix-huit mois. Une boîte américaine de biotechnologie, Moderna Therapeutics, a certes commencé des essais chez des volontaires humains, sans aucun test préliminaire d’efficacité ou de toxicité, sans avoir injecté ne serait-ce que trois souris… C’est une aberration pure, car il y a des exemples où les anticorps contre d’autres coronavirus peuvent faciliter les infections… C’est une démarche mercantile à la limite de l’inconscience. Du point de vue éthique, cela me scandalise au dernier degré.

POURQUOI CONTINUER DE CHERCHER UN VACCIN SI, FINALEMENT, ILS NE SERVENT À RIEN ?
C’est pour cela que nous avons une deuxième approche vaccinale, radicalement différente : nous travaillons sur un nouveau type de vaccin susceptible d’activer non pas les anticorps mais un autre bras du système immunitaire, les cellules cytotoxiques. Ces cellules repèrent les virus, non en fonction de leur enveloppe comme les anticorps, mais à cause de la présence dans le virus de certains motifs de protéines, très conservés chez tous les bétacoronavirus (CoV1, CoV2, Mers…). Notre technologie vaccinale, basée sur les vecteurs lentiviraux [pseudo-virus transporteurs de gènes, ndlr], est justement capable d’induire de très fortes réponses cellulaires cytotoxiques.

S’il aboutit, ce vaccin aura donc un très large spectre de protection. Il protégera du CoV2 actuel, mais aussi d’un CoV2 variant qui réémergerait de façon saisonnière, à l’image des virus de la grippe. Ce vaccin innovant est conçu pour protéger aussi contre le CoV1 et le Mers, actuellement responsable d’une épidémie au Moyen-Orient. Ce vaccin a aussi le potentiel d’être efficace contre des coronavirus encore inconnus… car n’ayant pas encore émergé du monde animal par une épidémie chez l’homme. C’est donc là préparer l’avenir à moyen-long terme.

Pour l’épidémie en cours, c’est trop tard. Donc on n’envisage pas de raccourcis cliniques. On fera tous les développements précliniques réglementaires. Aujourd’hui, on en est à l’expérimentation animale. Cela prendra plusieurs années avant d’aboutir à une vaccination humaine. Un vaccin préventif doit offrir une sécurité maximale, avec un risque nul ou quasi nul d’effets secondaires.


Liberation du 27.

Libe plutôt intéressant à lire en ce moment d'ailleurs, disponible à 1euros par mois pendant deux mois


Très intéressant, merci
Miles
https://www.7sur7.be/insolite/n-arrivant-pa...lette~aae47be1/

La promo laugh.gif

On devrait faire pareil, c'est pas du refus de vente du coup ph34r.gif
Parisian
Citation (Deloco93 @ 26/04/2020 18:39) *


https://www.sciencesetavenir.fr/sante/hydro...143764#comments

Ton lien ne fonctionne pas, du coup j’ai essayé de retrouver, autant le début sur les concentrations nécessaires in vivo vs in vitro, c’est argumenté mais bien au dessus de ma capacité de juger, autant le seconde parti

Citation
Mais ce raisonnement est encore faux. Car la valeur sur laquelle est basée cette concentration dans les tissus pulmonaires repose sur une valeur que l'on ne connaît pas, celle de la concentration de l'hydroxychloroquine dans les cellules. Les fameuses concentrations des données in vitro, allant d'environ 1 à 13 µM sont les concentrations que l'on met dans les boîtes de Petri dans lesquelles les cellules infectées par le virus sont cultivées. Mais on ne sait pas quelle concentration se retrouve effectivement dans ces cellules


C’est faux parce qu’on sait pas edhelas2.gif

L’hypothèse de départ est a l’heure actuelle ni vraie ni fausse vu qu’on en sait rien. Son truc, c’est super malhonnête, pas besoin d’être même scientifique pour trouver ce raccourci complètement con.
sukercop
Delfraissy confirme assez clairement la saisonnalité du virus.

Raoult en avance on le savait déjà.
Houdini


Prix Albert Londres et vite.
Artza
Citation (Parisian @ 27/04/2020 11:05) *
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/hydro...143764#comments

Ton lien ne fonctionne pas, du coup j’ai essayé de retrouver, autant le début sur les concentrations nécessaires in vivo vs in vitro, c’est argumenté mais bien au dessus de ma capacité de juger, autant le seconde parti



C’est faux parce qu’on sait pas edhelas2.gif

L’hypothèse de départ est a l’heure actuelle ni vraie ni fausse vu qu’on en sait rien. Son truc, c’est super malhonnête, pas besoin d’être même scientifique pour trouver ce raccourci complètement con.

C'est toi qui est malhonnête pour le coup, les données pharmacocinétiques de l'hydroxychloroquine sont très claires : Compte tenu de son grand volume de distribution, il est très peu probable que le médicament soit en concentration suffisante pour maintenir une activité anti-virale au niveau du site d'action (les poumons notamment).
Après on parle uniquement de l'activité anti-virale ici. Il est tout à fait possible qu'il y ait des effets sur le covid par d'autres mécanismes d'action, notamment des effets vasculaires ou sur le système immunitaire.

voolool
Citation (Houdini @ 27/04/2020 11:41) *


Prix Albert Londres et vite.

Les commentaires aka44.gif
Parisian
Citation (Artza @ 27/04/2020 11:59) *
C'est toi qui est malhonnête pour le coup, les données pharmacocinétiques de l'hydroxychloroquine sont très claires : Compte tenu de son grand volume de distribution, il est très peu probable que le médicament soit en concentration suffisante pour maintenir une activité anti-virale au niveau du site d'action (les poumons notamment).
Après on parle uniquement de l'activité anti-virale ici. Il est tout à fait possible qu'il y ait des effets sur le covid par d'autres mécanismes d'action, notamment des effets vasculaires ou sur le système immunitaire.


Si c'est de la première partie que tu parles, je ne l'ai pas remise en cause (je suis incompétent sur le sujet).

Si c'est le seconde partie sur le modèle PBPK, lui même dit ne pas savoir (passage que j'ai mis en quote, j'ai edite en gras au cas où tu es passé à côté), et donc en conclut que ça marche pas, c'est sacrément tordu. Je suis tout aussi incompétent sur le sujet, mais c'est le raisonnement présenté qui est problématique. Soit il a un problème de raisonnement pure, soit il a un problème dans l'expression de celui-ci. Jamais au grand jamais tu ne peux dire, quelque soit le domaine : "je sais pas donc ça ne fonctionne pas". J'imagine que le mec qui a sorti l'étude avec ce modèle n'est pas un platiste et c'est donc une hypothèse de travail à valider ou invalider.

Et enfin c'est tout à ton honneur tu dis qu'il peut y avoir d'autres phénomènes alors que l'article écarte totalement le médicament avec un titre bien putaclic.
Miles
Citation (Houdini @ 27/04/2020 11:41) *


Prix Albert Londres et vite.

On a définitivement perdu Baojin neokill@h.gif
Artza
Citation (Parisian @ 27/04/2020 12:15) *
Si c'est de la première partie que tu parles, je ne l'ai pas remise en cause (je suis incompétent sur le sujet).

Si c'est le seconde partie sur le modèle PBPK, lui même dit ne pas savoir (passage que j'ai mis en quote, j'ai edite en gras au cas où tu es passé à côté), et donc en conclut que ça marche pas, c'est sacrément tordu. Je suis tout aussi incompétent sur le sujet, mais c'est le raisonnement présenté qui est problématique. Soit il a un problème de raisonnement pure, soit il a un problème dans l'expression de celui-ci. Jamais au grand jamais tu ne peux dire, quelque soit le domaine : "je sais pas donc ça ne fonctionne pas". J'imagine que le mec qui a sorti l'étude avec ce modèle n'est pas un platiste et c'est donc une hypothèse de travail à valider ou invalider.

Et enfin c'est tout à ton honneur tu dis qu'il peut y avoir d'autres phénomènes alors que l'article écarte totalement le médicament avec un titre bien putaclic.

Ce n'est pas parce que l'article est orienté qu'il est nécessairement faux.
Je trouve la remarque sur le modèle PBPK plutôt pertinente car il ne s'agit que d'un modèle auquel on peut lui faire dire un peu ce qu'on veut... Surtout si l'auteur chinois en question veut montrer des résultats dans les sens d'une amélioration clinique.
Parisian
Citation (Artza @ 27/04/2020 12:46) *
Ce n'est pas parce que l'article est orienté qu'il est nécessairement faux.
Je trouve la remarque sur le modèle PBPK plutôt pertinente car il ne s'agit que d'un modèle auquel on peut lui faire dire un peu ce qu'on veut... Surtout si l'auteur chinois en question veut montrer des résultats dans les sens d'une amélioration clinique.



Mais il est tout à fait possible que l'article ait 100% raison et que l'hyrodxycholoroquine ne serve à rien, mais pas parce que la conclusion est la bonne que le chemin y menant l'est (et ceci marche dans l'autre sens).

Tu peux tout à fait dire que le modèle PBPK ne prouve rien dans ce cas car on peut lui faire dire ce qu'on veut (là aussi c'est pas ma compétence). En revanche dire "c'est faux car je ne sais pas", c'est le niveau zéro de la science, vu que l'un des buts de celle-ci c'est justement de comprendre et découvrir ce que l'on ne sait pas. Il aurait plutôt du dire que devant l'inconnu que le modèle présente, l'étude est insuffisante pour prouver une quelconque efficacité.
Oyé Sapapaya
Miles
ibr.gif
sukercop
Artza valide?
Boulick
Je le dis depuis le début, je retrouvais plus le nom mais c'était à ça que je pensais !
Ravié
Citation (sukercop @ 27/04/2020 13:49) *
Artza valide?


Aucune trace de l'étude, j'imagine que non du coup
Babou1
On est sur un vrai BOOM? kratos77.gif
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