Elle pensait vraiment gagner Paris en fait

Sa personnalité fait flipper

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"J'ai pu m'engager pleinement dans les municipales en quittant un ministère où j'ai réglé de nombreux dossiers : le dossier hôpital était derrière moi et, concernant le coronavirus, j'ai anticipé l'épidémie en préparant le système de soins." Un entretien qui a fait "sursauter" (le mot est faible) son successeur, Olivier Véran.
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Jusque‑là, elle s'était contentée de faire des gaffes – témoin la façon maladroite dont elle avait, en juillet 2018, corrélé le calendrier de présentation du plan antipauvreté aux résultats de la Coupe du monde de football : elle avait annoncé un report de ce qui était censé acter rien de moins que le virage à gauche de la politique d'Emmanuel Macron parce que le président serait "peut-être" en Russie à cette date pour soutenir les Bleus en cas de demi‑finale!
C'était quoi ce plan ? Il a vraiment eu lieu ?
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Mais attention, elle ne lâche rien. Il faut l'avoir vue répliquer dans l'Hémicycle à un député communiste qui lui enjoint de visiter les hôpitaux : "Je n'ai pas besoin de visiter un hôpital pour en connaître la réalité ; voyez-vous, monsieur le député, moi j'y ai travaillé vingt-cinq ans."
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Tout le monde préfère oublier sa tendance, dans les premiers temps, à intervenir au Conseil des ministres pour critiquer la nomination d'untel ou s'opposer à la Légion d'honneur de tel autre. "Elle était la seule à faire ça, se souvient une ministre. Elle a fini par arrêter. Mais entre-temps, on a vu qu'elle avait beaucoup d'ennemis et qu'elle avait de surcroît épousé les inimitiés de son mari."
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Depuis qu'a sonné l'hallali, les réseaux sociaux se déchaînent contre eux deux, sur fond de complotisme et d'antisémitisme. La violence s'est amplifiée avec l'entrée dans la lumière d'un autre professeur : Didier Raoult, désormais immanquable "docteur Plaquenil" aux allures de messie 2.0. Entre eux et lui, la détestation réciproque est notoire. Elle remonterait en particulier à un épisode politico-médical : une histoire de labellisation refusée aux unités de recherche de Raoult, en 2018, par celui qui était alors patron de l'Inserm. Depuis, Raoult explique à qui veut l'entendre que ses difficultés à convaincre les autorités du bien-fondé de ses recherches découlent de l'inimitié d'Agnès Buzyn et d'Yves Lévy.
Ça serait intéressant de creuser cette histoire, notamment le point de vue médical hors toute pression médiatique.
https://www.lejdd.fr/Politique/agnes-buzyn-...n-crash-3961438