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Le PSN reviendra avant le 31 mai
Arrête de chialer, tu mouilles ta sixaxis
Petit point sur le retour du PSN. Parce que les infos ne sont pas forcément très claires, en raison d'un problème de traduction non seulement de votre part, mais également de la part de certains confrères, doublé d'une communication brumeuse de la part de Sony.
La date du 31 mai a été annoncée par Sony.Il n'en a pas fallu plus pour que certains d'entre vous soient persuadés que le PlayStation Network ne reviendra qu'à la fin du mois de mai. De quoi se dire effectivement que notre news d'hier "Réouverture du PSN peu probable cette semaine" n'était qu'une façon de remplir nos colonnes, ou de boucher quelques trous, basée sur une segmentation arbitraire de l'information.
Nous avons même reçu quelques e-mails en ce sens. Certains peu agréables à lire, et pas seulement à cause d'un style catastrophique et d'une orthographe digne d'un élève de classe primaire, mais aussi à cause du ton agressif et désabusé. Comme quoi certains sont vraiment des junkies de la PS3 et que sans leur dose hebdomadaire, ils se transforment et débiles profonds irrationnels.
Mettons donc les choses au point : La date du 31 mai est une date butoir. Autrement dit, les équipes se donnent jusqu'au 31 mai maximum pour le retour de tous les services, à savoir le PSN, Qriocity, Sony Online Entertainement et le PlayStation Store.
Sony continue à dire que ce PlayStation Store sera très certainement, au grand damn des développeurs qui y vendent leurs jeux, le dernier à revenir en ligne. Autrement dit, le PSN sera de retour avant.
Patrick Seybold, porte-parole officiel a d'ailleurs adressé, une nouvelle fois, ses excuses aux joueurs, expliquant que même s'il ne peut donner de date précise, la remise en route prendra "quelques jours de plus".
Il n'a pas parlé de "quelques semaines de plus".
Enfin, sachez que si nous n'hésitons pas à aller à contre-courant des communiqués, en annonçant que le PSN ne reviendra pas de suite quand Sony le promet néanmoins pour la fin de la semaine, ou en vous annonçant hier qu'un retour est peu probable avant la semaine prochaine, c'est que nous nous appuyons également sur un réseau d'informateurs, et non pas seulement sur les communiqués de presse.
En tout cas, ce qu'il faut surtout se dire, c'est que chaque jour nous rapproche un peu plus du retour du PlayStation Network. Une évidence qui aidera peut-être certains à surmonter leur douleur...
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Anonymous trahi et piraté !
La tendance est au piratage. La preuve, même Anonymous y passe. Les coupables ? Un ancien administrateur renégat et ses complices, en désaccords avec la politique actuelle du groupe.
Alors que Anonymous est particulièrement pointé du doigt quant à sa responsabilité dans la crise du PlayStation Network, un événement notable vient secouer la paisible routine de ces activistes libertaires et désormais bien connus des possesseurs de PlayStation 3. Le canal de discussion AnonOps.net, un des principaux points de rassemblements du groupe, a été piraté. La page d'accueil affiche désormais un message très moqueur et agressif, et diffuse surtout les IP de nombreux activistes ayant participé aux opérations. Pas l'idéal au moment ou les autorités ont un oeil particulièrement attentif sur ce qui touche au groupe, notamment sous l'impulsion de Sony. Le constructeur de PlayStation pourrait d'ailleurs presque en rire s'il n'était pas trop occupé à remettre ses services en route pour sa communauté. Outre les adresse IP, des messages privés ont également été rendus publics.
Et le plus cocasse, c'est que Anonymous a été piraté par... Anonymous. Après l'autodénonciation, voici donc que les différentes strates de la « légion » qu'est censée représenter ce groupe informel se mangent désormais entre elles. Car ce piratage de pirates a été revendiqué : il s'agit de l'oeuvre de Ryan, coadministrateur du canal de discussion, un jeune homme basé au Royaume-Uni. En plus de AnonOps.net, AnonOps.ru est également sous le contrôle de ces pirates rebelles.
Organisateur de cette mutinerie avec plusieurs complices, Ryan a convaincu d'autres administrateurs de le rejoindre dans sa rébellion au motif que le groupe a perdu sa ligne de conduite démocratique, au profit d'une dérive égocentrique autour de Owen, une figure clé du canal de discussion. Ce Owen, auquel on vouerait un vrai culte de la personnalité, serait devenu trop arrogant et incompétent au gout des dissidents. Loin de l'esprit de démocratie et de liberté prôné dans les communiqués officiels, les renégats estiment que le trop adulé Owen s'est adjugé un leadership puissant et autoritaire qui ne colle pas avec l'esprit égalitaire revendiqué par Anonymous.
Ryan a admis à Thinq avoir diffusé les IP des membres du canal de discussion, une opération jugée « regrettable mais nécessaire », selon ses termes. La médiatisation de Anonymous est également un sujet de querelle. Certaines opérations, comme celles pour défendre WikiLeaks, sont accusées d'avoir été menées uniquement pour gagner en popularité, faire les gros titres et mousser son ego dans la presse. « Leur puissance a été gaspillée à tort et à travers pour des opérations stutpides », estiment les rebelles.
Et parmi les opérations jugées superflues ? Vous l'avez deviné : OpSony. Les attaques DDoS, la défense de GeoHot, et toutes les invectives contre le fabricant de consoles de jeux sont donc jugées déplacées par les rebelles. « Je n'ai jamais été fan de OpSony, par exemple », témoigne Garrett, un des complices de Ryan, qui accuse les Anonymous de « simplement aimer détruire les choses ». En revanche, Garrett « ne pense pas » que des gens d'Anonymous se trouvent derrière l'attaque qui a causé la perte du PSN pendant ces longues semaines. Mais il ajoute aussi que personne n'osera jamais revendiquer un tel acte. « Si c'est Anonymous, l'affaire a été montée en privé. Personne n'admettra jamais ça. C'est bien trop grave. Le FBI est impliqué ».
L'objectif de Ryan et du groupe rebelle est de mettre un terme à AnonOps sous sa forme actuelle.