Citation (niramo @ 20/02/2013 12:39)

J'ai de plus en plus l'impression que les qataris vont nous glisser une quenelle.
Aulas attend depuis des années son stade. Les gros projets concernant l'infrastructure des clubs sont longs. Pour le stade, on voit bien que les qataris ont été freinés par tout un tas de blocages procéduriers ou administratifs. Sans ça, tu aurais déjà un nouveau Parc des Princes érigé à la place de l'ancien avec 80 000 places et un musée à la gloire d'Ibra après avoir rasé les terrains du Stade Français.
Pour le centre d'entraînement, il y a visiblement eu quelques travaux et améliorations récemment pour le confort et les moyens à disposition pour le staff techniques au Camps des Loges. Les qataris ont certainement une dead-line que eux seul connaissent et non la presse nous sortant une nouvelle date de choix arrêté de localisation tous les deux mois. Ils n'auraient pas non plus diligenté un type comme Jean Claude Blanc seulement pour taper la bise à son copain Platini dans le cadre du FPF avec son expérience dans la construction du nouveau stade de la Juventus. Faut pas non plus oublier que les qataris ne sont là que depuis un peu plus de un an et demi, que le chemin parcouru est impressionant mais que le temps ne s'est pas accéléré pour autant.
D'un point du vue sportif, les investissements qu'ils font dans la chaîne Be In Sport vise à une stratégie global où le PSG serait une de leur vitrine. Par incidence, le championnat français avec le club parisien comme figure de proue sera valorisé.
Pour le PSG, les deux axes de travail doivent être d'une part la rentabilité du projet avec la maximisation des ressources pour le FPF mais aussi pour que le club ne soit pas de manière pérenne un gouffre financier. D'autre part et en prolongement du premier point, le développement de ses infrastructures pour se rapprocher des standards de grands clubs européens. Le tout bien sûr avec pour modèle Barcelone, Manchester ou le Bayern et non Rennes ou Saint-Etienne comme à l'époque de Colony.
Tout cela avec en filigrane la promotion de l'Etat du Qatar pour qui la ville de Paris représente avec raison un vecteur d'image à même de toucher tous les continents.
Tu ne peux pas juger de la politique global des qataris à l'aune du devenir d'Ancelotti qui n'est rien d'autre qu'un pion dans leur projet. Son importance dans le système ne dépendra que de ses résultats sportifs. Au vu de leur rigueur dans les affaires, rien ne doit être laissé au hasard. Des scénarii en fonction des résultats doivent déjà être établis avec remplacement ou non du staff et CV détaillé ainsi que contact indirect ou direct avec les potentiels candidats. L'époque Colony ou Canal où tout paraissait improvisé est déjà loin.