Citation (noa @ 30/06/2014 00:24)


C'est sur qui dit comme ça je ne comprends rien.
Ca c'est beaucoup plus clair, merci

Et encore, tout ça c'est rien à côté du trade Nets/Celtics de l'année dernière
T'as une explication simplifiée ici
http://basket-infos.com/2013/07/06/compren...de-celticsnets/Bienvenue dans le sport us
Citation
Certains d’entre vous se sont peut-être posé la question: comment les Nets, qui dépassent allégrement la luxury tax, ont-ils pu récupérer les très gros contrats de Paul Pierce (15,33 m$) et Kevin Garnett (12,44 m$)? Ajoutés à celui de Jason Terry (5,23 m$), c’est pas moins de 33 m$ qu’ont pris en charge les Nets dans cet échange. Or, comme je vous l’ai expliqué il y a peu dans l’article du guide des finances NBA consacré aux règles des échanges, une équipe au-dessus de la luxury tax ne peut recevoir dans un échange plus de 125% du salaire dont il se sépare, plus 100 000 $. En clair, une équipe qui se séparerait de 10 m$ de contrats ne peut recevoir plus de 12,6 m$. Le but est, bien sûr, d’éviter que des équipes qui dépensent déjà beaucoup puissent continuer à augmenter leur masse salariale par les échanges, de manière complètement incontrôlée.
Revenons donc à notre échange. Brooklyn a envoyé à Boston Kris Humphries (12 m$), Gerald Wallace (10,11 m$), MarShon Brooks (1,21 m$) et Kris Joseph (0,79 m$). Total: 24,11 m$. Si on multiplie tout cela par 125 %, et qu’on y rajoute 100 000 $, cela nous fait 30,24 m$. Or, les Nets, comme on l’a dit, ont récupéré 33 m$. Problème donc: comment Boston et Brooklyn ont-ils fait pour rendre cet échange légal?
La réponse est dans une petite subtilité repérée par le site The Brooklyn Game. Avec leurs 33 m$ récupérés, les Nets devaient envoyer au moins 26,31 m$ aux Celtics pour être en règle, soit trouver 2,2 m$ à ajouter à leur offre. Reggie Evans? A 1 ,7 m$ l’année, ça ne suffit pas. Brooklyn a donc sorti de sa poche un atout inattendu, nommé Keith Bogans, leur arrière free agent. Pour faire fonctionner le trade, les Nets ont resigné Bogans et l’ont envoyé directement à Boston, ce qu’on appelle en NBA un sign-and-trade (à l’image de ce qu’a fait Sacramento avec Tyreke Evans).
Ce qui est amusant, ici, est le montant du contrat signé par Bogans. Si vous m’avez bien suivi, vous vous dites que les Nets l’ont signé pour 2,2 m$, le strict nécessaire pour que l’échange devienne légal. Eh bien non! Car la NBA sait que les GM cherchent à tordre le règlement pour rendre les choses plus faciles, et fait tout pour éviter ce genre de petites entourloupes. Une règle empêche donc les équipes de resigner leurs joueurs juste pour qu’ils fassent le « nombre » dans un échange: elle oblige les équipes à donner au joueur concerné au moins le double de ce qui est nécessaire pour le sign-and-trade. Dans le cas des Nets, il leur est donc interdit de ne donner que 2,2 m$ à Bogans, le minimum est de lui faire signer un contrat à 4,4 m$. Qui plus est, un contrat signé dans le cadre d’un sign-and-trade est forcément d’au moins 3 ans. Bogans est donc engagé avec Boston jusqu’en 2016.
Résumons: même s’il n’y a pas eu de communication officielle sur ces données financières, le contrat de Keith Bogans sera d’au moins 13,2 m$ sur 3 ans (3*4,4), car c’est la condition nécessaire pour faire fonctionner ce blockbuster trade. Le grand gagnant? Bogans, bien sûr! L’arrière touchait 1,23 m$ l’an dernier? Ce sera 4,4 m$ l’an prochain. Comme le remarque The Brooklyn Game, le montant total de ce contrat atteint presque le total des gains de Bogans en… 10 ans de carrière. Jackpot!!!