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Le Heat en a pleuré
La défaite du Heat contre Chicago (86-87) a laissé des traces. Certains joueurs ont pleuré dans les vestiaires. Ce nouveau revers montre bien les difficultés de Miami à gagner contre les "gros" et dans le money-time.
Le Heat ne parvient pas à faire la différence dans le money-time. (REUT)
Le Heat ne parvient pas à faire la différence dans le money-time. (REUT)
Est-ce la défaite de trop ? Possible... A écouter les déclarations d'Erik Spoelestra, après le nouveau revers du Heat, le quatrième d'affilée, contre Chicago (87-86) dimanche soir, les Floridiens étaient bel et bien K.-O. «C'est douloureux pour chacun d'entre nous de passer par cette phase. Il y a quelques joueurs qui pleuraient dans les vestiaires», a-t-il reconnu sur ESPN. «Perdre une nouvelle fois, c'est très dur à encaisser, a déclaré de son côté Chris Bosh. Moi je ne faisais pas partie des joueurs qui pleuraient» Très en colère, Dwyane Wade a lui joué la carte de l'ironie, s'en prenant aux médias et à l'opinion : «Le monde est meilleur car Miami perd maintenant, a-t-il déclaré. Le Heat est là où tout le monde voulait qu'il soit : il perd.»
Le Heat perd ses moyens dans le money-time
LeBron James
«J'ai dit à mes coéquipiers que je ne pouvais plus continuer comme ça à échouer en fin de rencontre, a reconnu James dans un discours inhabituel. Cette défaite c'est la mienne.»
A un moins et demi du début des play-offs, Miami, malgré un classement qui reste honorable avec une troisième place à l'Est (43v-20d), semble bien malade. Face à des équipes capable de jouer les premiers rôles en postseason, Chicago, Dallas, San Antonio, New York, Orlando, Boston, le bilan est plus que négatif à l'image de ces trois revers en trois confrontations déplorées contre les Bulls (99-96, 93-89 et 87-86). Mais Au-delà de ces chiffres, c'est le money-time qui fait défaut aux Floridiens.
Contre les Bulls, c'était la 13e fois que Wade et les siens s'inclinaient dans les dix dernières secondes. Et un joueur, LeBron James, symbolise a lui tout seul ces fameuses faillites dans les derniers instants d'une rencontre. Contre Chicago, "King James" a en effet de nouveau manqué le shoot de la gagne avec un lay-up, à cinq secondes du buzzer, qui n'est pas rentré. «J'ai dit à mes coéquipiers que je ne pouvais plus continuer comme ça à échouer en fin de rencontre, a reconnu James dans un discours inhabituel. Cette défaite c'est la mienne.» James aura tout le loisir de se rattraper ces jours-ci car Miami va encore se coltiner des "gros" avec la réception des Lakers le 10, des Spurs le 14 et du Thunder le 15, une bonne manière de sécher ses larmes...