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Tarik9395
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Dans la guerre opposant la futur ex-président Charles Villeneuve et les actionnaires du PSG, l’ancien international a choisi son camp.

09h17

Depuis Saint-Raphaël, où il a inauguré le centre de rééducation sportive dont il est actionnaire, Ludovic Giuly a livré son sentiment sur la crise qui secoue en coulisses le PSG et qui devrait aboutir au départ de Charles Villeneuve. « Je vais téléphoner directement à Charles pour qu’il me donne sa version de cette histoire. J’ai besoin qu’il m’explique ce qui s’est passé. Sincèrement, tout cela me semble énorme : il n’y avait rien de méchant dans cette histoire de lettre. Je voyais tout cela d’un bon oeil. Mais il y a eu toutes ces réactions. Cela aurait dû être réglé en interne. Amon avis, l’erreur est là. Pour une fois qu’un truc fonctionne à Paris, il faut que ça casse. Ce qui me gêne, c’est que cela risque désormais d’être le feuilleton de la fin de saison, faisant passer les résultats sportifs au second plan, a regretté le milieu du PSG dans les colonnes du Parisien. C’est grâce à Charles Villeneuve que je suis venu à Paris. Son projet m’a plu. J’ai besoin de sentir une relation humaine saine avec quelqu’un pour lui donner ma confiance. Je ne le connais que depuis six mois, mais il s’est passé un truc entre nous. Il a plus que mon respect. Je reste un pro-Villeneuve convaincu. » Au passage, Giuly a également livré son avis sur la vie au sein du club de la capitale : « Le PSG, c’est vraiment particulier. On me l’avait dit mais, là, ça dépasse tout. Au-delà même de cette histoire, je ne ressens pas d’union autour du PSG. Dans d’autres grands clubs, il y a une sorte d’esprit qui lie tout le monde. Ici, il y a encore plein de gens du club que je ne connais même pas. C’est un peu cloisonné. »

foot01.com
Homer
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Une assemblée générale dans quinze jours

AUJOURD’HUI ou demain, les actionnaires du PSG et les représentants du comité d’entreprise vont recevoir leur convocation pour l’assemblée générale du club. Dans quinze jours, cette réunion décidera de l’avenir de la présidence du PSG. Y participeront notamment Sébastien Bazin (directeur Europe de Colony Capital), Simon Tahar (représentant de l’association PSG), Guillaume Kuperfils (représentant de Colony Capital), Régis Rivière (représentant de Morgan Stanley) et…Charles Villeneuve qui possède aussi une action du club.

Deux solutions
La première option voudrait que l’ex-présentateur du « Droit de savoir » prenne acte de la démission du conseil d’administration et décide de démissionner dans les jours qui viennent.
Mais celui qui est toujours président du PSG ne semble pas résolu à lâcher son fauteuil aussi facilement. Deux solutions s’offrent alors aux actionnaires : soit ils destituent Villeneuve de sa qualité d’administrateur lors de la prochaine assemblée générale, soit il est révoqué de sa qualité de PDGpar le prochain conseil d’administration qui sera désigné par l’AG. A ce jour, aucun de ces deux derniers scénarios n’est privilégié par les décideurs du PSG
La suite du Parisien

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Les trois heures où tout a basculé

DIMANCHE soir, 19 heures. Le match contre Sochaux vient à peine de s’achever. Les administrateurs du club parisien s’apprêtent à se réunir dans la salle du conseil du Parc des Princes en présence des représentants du personnel du PSG. Chacun prend les ascenseurs pour rejoindre le deuxième étage du siège parisien. Alain Cayzac et Christophe Chenut, très proches dans la vie, arrivent ensemble. Patrick Sayer, patron du fonds Eurazeo et récent administrateur du club, raccompagne ses enfants à la sortie du stade avant de rejoindre ses collègues. La réunion de l’état-major du PSG va durer près de trois heures trente.
Les administrateurs reprennent point par point les arguments avancés par le futur ex-président dans sa missive (voir nos éditions du samedi 17 janvier 2009). Avec Philippe Boindrieux, le directeur général du club, ils abordent évidemment la cruciale question financière soulevée par Villeneuve dans son courrier et son appel à une rapide augmentation de capital.

Certains ne sont pas tendres

Les membres du conseil d’administration essayent de comprendre pourquoi Charles Villeneuve leur a envoyé cette lettre cinglante trois jours plus tôt. Ils échangent sur le mobile de la démarche de l’ancien patron des sports de TF 1. Ils auraient aimé en parler avec Villeneuve pour avoir une réponse, mais ce dernier les a évités tout l’après-midi et a décliné l’invitation à la réunion du soir.

« Son refus de venir s’expliquer nous a empêchés d’avoir une autre réaction que celle que l’on a eue (NDLR : la démission en bloc des membres du conseil d’administration afin de le contraindre à quitter son poste) », explique l’un des participants. « C’est surréaliste, incompréhensible, injuste et aussi très grave ce qu’a fait Charles, poursuit un autre. D’autant que dans l’ensemble, on le trouvait tous sympa. Et, même s’il y avait des facettes de sa personnalité un peu sombres, on avait passé de bons moments avec lui et il était bien parti dans sa mission. » Pendant la réunion, aucun plateau-repas n’est distribué, seulement des bouteilles d’eau minérale. Au côté de Sébastien Bazin, le représentant de l’actionnaire majoritaire du club, il y a Patrick Sayer (les deux hommes sont associés dans le fonds Colyseo), et assis près de ce dernier Walter Butler, actionnaire minoritaire. Alain Cayzac, l’ancien président, est en face de Bazin.

Chaque administrateur s’exprime et donne son avis. Certains ne sont pas tendres avec l’ex-journaliste. Les commentaires de Boindrieux sur certaines dépenses de Villeneuve ne passent pas inaperçus. Très vite un consensus naît pour une démission en bloc. Après avoir arrêté cette décision, les patrons parisiens demandent à leur responsable communication de les rejoindre pour préparer un communiqué. Bazin est brièvement sollicité pour être le successeur de Villeneuve. Mais le propriétaire répond que ce n’est pas d’actualité.

Vers 22 h 30, les premiers administrateurs quittent le Parc à pied ou en voiture. Le premier d’entre eux est Sayer. Un peu plus tard dans la nuit, Bazin et Villeneuve se retrouvent porte d’Auteuil dans une brasserie branchée où dîne le second avec son ami Arsène Wenger. Les deux dirigeants du PSG échangent quelques mots. Mais aucun sur leur différend. Comme si de rien n’était
Dagoberto
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Villeneuve fait de la résistance

Dans son édition de mardi, L'Equipe révèle que Sébastien Bazin et Charles Villeneuve se sont entretenus lundi matin (comme chaque début de semaine depuis huit mois) alors qu'ils ont tout fait pour s'éviter la veille, lors du match contre Sochaux (2-1). Le quotidien sportif indique que lors de cette entrevue forcément tendue, Bazin a reproché au président du PSG le contenu de sa lettre envoyée à tous les membres du conseil d'administration. Villeneuve aurait répliqué en expliquant qu'il était un entrepreneur et donc capable de gérer les cordons de la bourse aussi bien que certains soi-disant spécialistes de la finance, dont on voit en ce moment le résultat à l'échelle mondiale...

Entouré par plusieurs avocat, Charles Villeneuve entend bien contre-attaquer suite à la démission des administrateurs du club, ce qui ne lui laisse que quinze jours de survie à la tête du PSG. C'est un combat perdu d'avance pour certains proches de Colony Capital. « Si Charles Villeneuve compte répliquer, cela peut compliquer les choses en apparence, assure dans L'Equipe un proche du fonds de pensions américain. Mais, dans une société, le pouvoir appartient à l'actionnaire et vous ne pouvez rien contre ça. »

Face aux difficultés financières du club, Villeneuve pensait que seule une aide extérieure pouvait sortir le club du rouge. Ces derniers mois, il avait prospecté dans le Golfe contre l'avis de Colony Capital. Il voulait des moyens supérieurs pour mettre au point son plan secret : obtenir le prêt de Gabriel Heinze, recruter Mathieu Bodmer l'été prochain et faire revenir Nicolas Anelka après la Coupe du monde 2010.


L'équipe

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Giuly est pro-Villeneuve

Interrogé par le quotidien L'Equipe sur les secousses traversées par son club, l'attaquant du PSG Ludovic Giuly s'est affirmé en faveur de Charles Villeneuve, un président qu'il apprécie beaucoup. «C'est devenu un ami, quelqu'un que j'apprécie profondément et que je trouve particulièrement efficace. Aujourd'hui, le PSG est revenu dans le haut du tableau, et sa volonté de jouer le titre dès la saison prochaine
est réalisable. Il (Villeneuve) fait du bon boulot, son discours est cohérent
et, quand il a fallu être présent, il a toujours été là. Il dit simplement vouloir des moyens pour faire quelque chose de grand à Paris. C'est normal, il a entièrement raison, et je reste plus que jamais un pro-Villeneuve. »

Sous contrat encore pendant deux ans et demi, l'ancien joueur du Barça et de la Roma a par ailleurs indiqué qu'il respecterait «les choix qui seront faits» et que cela ne changera rien à «son implication durant les deux ans et demi qu'il (lui) reste.»


l'équipe
Homer
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Une lettre qui a stupéfié ses proches

DANS L’ENTOURAGE de Charles Villeneuve, personne ne comprend l’envoi de la lettre qui a mis le feu aux poudres. « C’est mon pote et je crois simplement qu’il a fait une connerie », lâche l’un de ses meilleurs amis. « Je suis KO, sans voix, abasourdi, soupire Michel Benguigui, l’ancien agent intimement lié à Villeneuve. Charles était heureux à ce poste exceptionnel. Il paraissait légitime qu’il demande un droit de regard sur les dossiers, mais je ne comprends toujours pas la démarche de la lettre. »

Bernard Laporte, le secrétaire d’Etat aux Sports, ne souhaite pas alimenter le débat. « En tant que supporteur du PSG, je regrette le départ de Villeneuve. C’est mon ami, un type passionné et un meneur d’hommes. Mais le PSG est une société privée et ces choses-là me dépassent. » Réunion de supporteurs demain Lesmotivations du futur ex-président du PSG interpellent. Certains estiment qu’il a tenté de mettre la pression sur Colony afin d’accélérer l’ouverture de capital à des investisseurs que l’ancien patron des sports de TF 1 aurait trouvés.

D’autres estiment qu’il aurait compris que, contrairement à certaines promesses, l’actionnaire principal n’allait jamais injecter l’argent nécessaire pour construire une grande équipe. « Villeneuve visait le titre dès cette année. Il voulait certainement obtenir une enveloppe de recrutement cet hiver pour atteindre cet objectif. Et Bazin lui a dit non, explique un habitué de la tribune présidentielle. Il aurait voulu passer en force en comptant notamment sur le soutien des supporteurs. » Chez ces derniers, le débat fait rage entre pro et anti-Villeneuve. Une réunion devrait avoir lieu demain entre les différents courants afin de trouver une attitude commune pour les prochains matchs.
La suite du Parisien

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Giuly soutient son président

LUDOVIC GIULY était loin de Paris et de ses problèmes hier. Il inaugurait Camp 8, le centre de rééducation sportive dont il est l’actionnaire principal, en présence notamment de Patrick Vieira et Bernard Laporte. Mais il ne s’est pas dérobé au moment d’aborder la situation actuelle au PSG.

 L’incompréhension. « Demain (NDLR : aujourd’hui), je vais téléphoner directement à Charles pour qu’il me donne sa version de cette histoire. J’ai besoin qu’il m’explique ce qui s’est passé. Sincèrement, tout cela me semble énorme : il n’y avait rien de méchant dans cette histoire de lettre. Je voyais tout cela d’un bon oeil. Mais il y a eu toutes ces réactions. Cela aurait dû être réglé en interne. A mon avis, l’erreur est là. Pour une fois qu’un truc fonctionne à Paris, il faut que ça casse. Ce qui me gêne, c’est que cela risque désormais d’être le feuilleton de la fin de saison, faisant passer les résultats sportifs au second plan. »

 Ses liens avec Villeneuve. « C’est grâce à Charles Villeneuve que je suis venu à Paris. Son projet m’a plu. J’ai besoin de sentir une relation humaine saine avec quelqu’un pour lui donner ma confiance. Je ne le connais que depuis six mois, mais il s’est passé un truc entre nous. Il a plus que mon respect. Je reste un pro-Villeneuve convaincu. »

 Les répercussions sur l’équipe. « Moi, j’ai trois ans de contrat. Mais il y a d’autres joueurs qui soit arrivent en fin de contrat, soit sont en négociations pour prolonger. S’ils changent d’interlocuteurs, cela peut les troubler. Il y a aussi les interrogations sur l’avenir de Paul Le Guen. Mine de rien, toutes ces questions peuvent parasiter un peu le groupe. Villeneuve voulait reconstruire une belle équipe et on était parfaitement dans les temps. On visait l’une des sept premières places cette année et le titre l’an prochain. Et maintenant ? Moi, j’attends comme tout le monde le nom du successeur. J’espère qu’on ne mettra pas un pingouin de service, mais quelqu’un qui connaît parfaitement le foot. »

 Un club à part. « Le PSG, c’est vraiment particulier. On me l’avait dit mais, là, ça dépasse tout. Au-delà même de cette histoire, je ne ressens pas d’union autour du PSG. Dans d’autres grands clubs, il y a une sorte d’esprit qui lie tout le monde. Ici, il y a encore plein de gens du club que je ne connais même pas. C’est un peu cloisonné. »
Le Parisien

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PSG EXPRESS

* Hier et aujourd’hui. Repos. Reprise de l’entraînement demain à 10 heures au camp des Loges.
 Infirmerie. Arnaud (genou), Makelele (aine).
 Suspendu. Rothen pour PSG - Caen.
 Rendez-vous. GFCO Ajaccio (CFA) - PSG, 16e de finale de Coupe de France, dimanche 25 janvier à 17 h 30 (Eurosport). Cette rencontre devrait se dérouler au stade Ange-Casanova du Gazelec. Une ultime visite d’inspection qui devrait déboucher sur l’autorisation préfectorale est programmée cet après-midi à 15 heures. « On a mis aux normes l’éclairage et la tribune pour les supporteurs parisiens, explique François Tagliaglioli, le président corse. Je pense qu’on va obtenir l’accord définitif ; et si ce n’était pas le cas, ce serait un scandale. »
Parisien
Homer
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Villeneuve prépare sa riposte

Poussé vers la sortie par les administrateurs du club, le président du PSG a peaufiné, hier, sa contre-attaque.

Au lendemain de la réunion de crise du Parc des Princes, qui a abouti à la convocation d’une assemblée générale destinée à changer le président du PSG, Charles Villeneuve a choisi de garder le silence. Dans la matinée, il a rencontré Sébastien Bazin, le directeur Europe de Colony Capital. Avant de partir consulter ses avocats pendant plusieurs heures. La confirmation que Villeneuve ne compte pas se laisser évincer sans réagir.
EN APPARENCE, rien n’avait changé.

Le petit déjeuner du lundi matin, c’est le tête-à-tête hebdomadaire de Sébastien Bazin et de Charles Villeneuve depuis bientôt huit mois. Le patron de Colony Capital Europe, actionnaire majoritaire du PSG (62,5 %) et le président du club de la capitale se sont retrouvés, hier, en milieu de matinée, dans les salons du Fouquet’s. Une entrevue d’une heure qui a légèrement brisé la glace du Parc des Princes : la veille, en marge de PSG-Sochaux (2-1), les deux hommes avaient surtout communiqué par avocats interposés. Ils avaient pris soin de s’éviter, Villeneuve allant jusqu’à esquiver la réunion de crise programmée par Bazin après le match. En fin de soirée, ils s’étaient croisés brièvement au Murat, un restaurant proche du Parc.

Le « vrai » rendez-vous d’hier a d’abord été empreint de tensions.

Bazin a reproché à Villeneuve le contenu de sa lettre de jeudi dernier envoyée à tous les membres du conseil d’administration, courrier dans lequel il réclamait avec vigueur plus de pouvoirs financiers. Le dirigeant de Colony a expliqué à l’ancien cadre de TF 1 qu’il n’avait pas de compétences reconnues dans ce domaine. Villeneuve lui aurait rétorqué que non, en effet, il n’était pas un financier, mais qu’il était un entrepreneur, et que lorsqu’on voit l’état dans lequel les ténors de la finance ont plongé la planète, on pouvait douter également de leurs compétences. Ambiance…

Face à Bazin, Villeneuve s’en serait également pris à ceux qu’il soupçonne d’avoir oeuvré contre lui tout au long du week-end, notamment à ses deux prédécesseurs, Alain Cayzac (juin 2006-avril 2008) et Simon Tahar (avril-mai 2008). L’atmosphère se serait ensuite décrispée, sans remettre en question le processus de divorce amorcé depuis la réunion de dimanche soir.

À ceux qui l’ont croisé hier, Villeneuve est apparu serein, plus préoccupé pour ses proches que pour lui même. Une fois son rendez-vous avec Bazin achevé, le président du PSG s’est rendu au cabinet de ses avocats. Depuis le début des hostilités, Villeneuve n’entreprend rien sans les consulter, lui qui craint d’avancer sur un terrain miné. Ce sont eux qui lui avaient notamment conseillé d’éviter tout rendez-vous au Parc, dimanche : si Villeneuve s’était alors retrouvé dans une salle avec au moins cinq administrateurs, le quorum nécessaire à la tenue d ’un conseil d’administration aurait été atteint et sa révocation votée sur le champ…

Fort de son goût intact pour la chose militaire, Villeneuve, l’ancien sous officier de l’armée française, a passé la journée à définir ses angles de riposte. Car la certitude est qu’il s’active pour réagir et mettre à profit le délai de quinze jours qui le sépare de l’assemblée générale élective qui doit entériner sa révocation. C’est un combat perdu d’avance, juge-t-on dans l’entourage du club, mais c’est un combat qu’il entend mener face au processus enclenché par Colony.

« Si Charles Villeneuve compte répliquer, cela peut compliquer les choses en apparence, estime un proche du fonds de pensions américain. Mais, dans une société, le pouvoir appartient à l’actionnaire et vous ne pouvez rien contre ça. » Pour Villeneuve, il importera de ne pas se tromper de stratégie une deuxième fois. Car le premier objectif de sa lettre aux administrateurs n’a pas eu l’effet escompté : au lieu de provoquer un débat sur la situation financière du club et une redistribution des pouvoirs en interne, ce document, de par sa forme virulente, a pris les contours d’un boomerang. Dimanche soir, lors de la réunion au Parc, il n’aurait été question que du ton offensif de cette lettre, qualifié d’« inadmissible » par tous les participants, au premier rang desquels Sébastien Bazin.

Mais cette affaire a semblé raviver quelques dissensions larvées parmi les gouvernants du PSG. Quelques voix, très minoritaires, dont celle de Walter Butler (actionnaire à 4,2 %), se sont ainsi élevées pour regretter l’absence de discussions de fond sur des sujets autrement plus préoccupants pour l’avenir du PSG. Notamment sur la façon dont Colony comptait financer en fin de saison les pertes attendues (encore supérieures à 10 M€), et les besoins en matière de recrutement. C’est probablement autour de cette question centrale de l’envergure financière du club que Villeneuve prépare sa réplique. Il n’a d’autre choix que de frapper lourd. Très lourd. Il n’a d’autre choix a priori que de venir avec cet investisseur de poids dont il est parti en quête depuis sa nomination à la présidence. Ses réseaux dans le Golfe continuent d’alimenter l’hypothèse de son alliance avec un puissant fonds d’investissement local venant acquérir un PSG qui n’est pas à vendre, du moins officiellement.

Depuis quelque temps, Villeneuve semble avoir acquis la conviction que seule une manne extérieure pourrait aider à donner forme au PSG qu’il imagine. Dans son projet secret figurerait en premier lieu un retour à Paris de Gabriel Heinze, a priori sous la forme d’un prêt du Real Madrid. Il y a, toujours, l’idée de recruter l’été prochain le Lyonnais Mathieu Bodmer. Et des sondes auraient déjà été lancées du côté de Nicolas Anelka pour un deuxième come-back, mais plutôt après la Coupe du monde 2010.

Les desseins de Villeneuve paraissent aujourd’hui plus que compromis. Le redoutable jeu de pouvoirs qui régit la vie du PSG s’est sèchement retourné contre lui depuis dimanche soir et les efforts qu’il déploie depuis relèvent peut-être plus de son caractère coriace que d’une conviction qu’il pourra inverser miraculeusement le sens de l’histoire.

Au-delà de son cas personnel, les jours présents confirment la dimension trouble, à Paris, de la fonction présidentielle ces dernières années. Car au PSG, tantôt dans l’ombre d’entraîneurs avides de prérogatives élargies, tantôt sous la menace d’une humeur contrariée de l’actionnaire, il est décidément rare que le président revête les habits qui devraient être les siens. Ceux d’un patron.
L'Equipe papier

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Un favori, deux recours

Trois hommes semblent en mesure de devenir le prochain président du PSG. Qui sont-ils et quel est leur pourcentage de chances d’être nommé ?

Guillaume CHENUT - 5%

Ancien président du Stade de Reims (de 1997 à 2004), il avait abandonné ce rôle peu après être devenu directeur général de L’Équipe. Depuis le 1er avril 2008, il est directeur général du groupe Lacoste. Entré au conseil d’administration du PSG, il y a moins d’un an, cet homme de quarante-six ans est un proche d’Alain Cayzac. Il n’a jamais caché son ambition d’occuper, un jour, des responsabilités au PSG. Pour accéder à la présidence, il faudrait d’abord qu’il quitte ses fonctions chez Lacoste, hypothèse peu probable à très court terme.

SIMON TAHAR - 5%

Il avait assuré l ’ intérim à la présidence du PSG entre la démission d’Alain Cayzac, le 21 avril 2008, et la nomination de Charles Villeneuve un mois plus tard. Avocat du club de 1978 à 1991, il en est ensuite devenu l’administrateur jusqu’en 2001. Frère de Charles Talar, dirigeant historique du PSG depuis 1973, il a participé au développement de l’Association PSG, dont il a pris la tête lorsque Alain Cayzac est devenu président du club. C’est à ce titre qu’il siège au conseil d’administration. Son nom a été murmuré pour un nouvel intérim, mais l’intéressé assure que rien ne lui a été proposé.

SEBASTIEN BAZIN - 90%

Via Colony Capital Europe (fonds de pension), dont il est le président, il est l’actionnaire majoritaire du PSG depuis 2006 (62,5 % des parts). Dès le rachat du club à Canal +, aux côtés de Walter Butler Partners et Morgan Stanley, il a mis en place Alain Cayzac à la présidence du club. Avant de nommer Michel Moulin comme conseiller sportif (avril-mai 2008), puis Charles Villeneuve à la présidence (27 mai 2008). Aujourd’hui, ses proches conseillent à ce dirigeant de quarante-sept ans de succéder lui-même à Villeneuve à la tête du PSG.Une option qui redonnerait à Colony une mainmise complète sur le club et qui revaloriserait la fonction de président du PSG, souvent affaiblie ces dernières années. Si Bazin prenait cette responsabilité, il nommerait probablement à ses côtés un manager sportif renommé, qui ne serait pas forcément Gérard Houllier.

Verdict le 3 février

HIER, LES COURRIERS ADRESSÉS aux participants de la prochaine assemblée générale ont été envoyés : elle se tiendra le 3 février prochain au Parc des Princes. Cette AG concerne les représentants des actionnaires (Colony, Morgan Stanley, Butler Capital Partners) et les membres du conseil d’administration. Les quatorze personnes qui s’étaient réunies dimanche soir, après PSG-Sochaux (2-1), pour débattre du cas Villeneuve puis décider de la démission collective du conseil d’administration, sont donc attendues.Cette fois, Charles Villeneuve,convoqué en tant que président en titre, devrait être présent. Cette assemblée générale doit élire un nouveau conseil d’administration, lequel désignera, sur propositionde Sébastien Bazin, le nouveau président du PSG.
Equipe papier

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Giuly : « Je reste pro-Villeneuve »

LES JOUEURS DU PSG sont au repos jusqu’à demain matin. Pour eux, la situation tendue dans les coulisses n’a pas encore de conséquences concrètes. Et l’épisode ne fragilise pas vraiment Paul Le Guen, qui sera en fin de contrat en juin prochain : l’entraîneur est plus proche de Sébastien Bazin que de Charles Villeneuve.

Dans l’effectif, en revanche, Villeneuve conserve quelques chauds partisans, dont Ludovic Giuly, qui inaugurait, hier, son centre de remise en forme, Camp 8, à Saint-Raphaël (voir page 6) : « Je ne crois pas que ça va avoir des répercussions néfastes sur le rendement des joueurs, mais je trouve que cet épisode est très dommageable et qu’il n’intervient pas au meilleur moment, explique le milieu de trente-deux ans, recruté par Charles Villeneuve l’été dernier. Je suis convaincu que le club n’avait pas besoin de ça. Personnellement, je respecterai les choix qui seront faits et ça ne changera rien à mon implication pendant les deux ans et demi de contrat qu’il me reste. Faire partir Villeneuve serait à mes yeux une erreur. Je ne le connais pas depuis longtemps mais avec lui le courant est passé tout de suite. C’est devenu un ami, quelqu’un que j’apprécie profondément et que je trouve particulièrement efficace. Aujourd’hui, le PSG est revenu dans le haut du tableau, et sa volonté de jouer le titre dès la saison prochaine est réalisable. Il (Villeneuve) fait du bon boulot, son discours est cohérent et, quand il a fallu être présent, il a toujours été là. Il dit simplement vouloir des moyens pour faire quelque chose de grand à Paris. C’est normal, il a entièrement raison, et je reste plus que jamais un pro-Villeneuve. »

L’avis de l’ancien Monégasque n’est pas forcément représentatif. L’autre patron du vestiaire, Claude Makelele, figure, comme Mateja Kezman, également arrivé l’été dernier, parmi les partisans de Villeneuve. Mais les soutiens avérés à l’ancien journaliste ne vont guère plus loin côté joueurs. – J.-P. Riv.,
R. D.

 MAKELELE CAMBRIOLÉ PENDANT LE MATCH. – Le domicile du capitaine du PSG, Claude Makelele, a été cambriolé dimanche, pendant la rencontre Paris-Sochaux (2-1), au cours de laquelle il était sorti sur blessure à la mi-temps. Les voleurs lui ont dérobé plusieurs milliers d’euros, des montres ainsi que deux trousseaux de clés de deux voitures. La maison de Claude Makelele est louée par le Paris-SG
Equipe Papier

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FINANCES - Trente millions, le prix de l’ambition

DANS LA FAMEUSE lettre adressée la semaine dernière aux administrateurs du club, Charles Villeneuve pointait les difficultés de trésorerie du PSG. Un argumentaire déjà développé par Jérôme de Metz lorsqu’il a présenté sa démission du conseil d’administration du PSG le 23 décembre dernier. Dans un courrier, cet ancien membre de la DNCG explique : « Toutes les informations prévisionnelles adressées le 1er décembre, par la direction financière du PSG, montrent des pointes de besoin de trésorerie – dont le financement n’est pas assuré – qui dépasseront 13 millions d’euros en mai prochain. »

Il dépeint le PSG comme « une société structurellement déficitaire ». De fait, le déficit sur les deux dernières saisons s’établit autour de 30 millions d’euros. Et le retour à l’équilibre n’est pas prévu pour juin prochain. La balance devrait être encore négative de plus de 10 millions d’euros. D’autant qu’il faudra payer 7 millions d’euros de transferts déjà acquis (dernière traite du transfert de Sessegnon et achat de Kezman, prêté cette saison). Paris n’est évidemment pas ruiné. Le club est adossé à un actionnaire principal très solide (début décembre, les avoirs gérés par Colony étaient estimés à 25 milliards d’euros).

Mais, pour éponger le passif et espérer un recrutement ambitieux, il lui faudrait obtenir de ses actionnaires une rallonge d’une trentaine de millions d’euros. La somme a de quoi faire réfléchir Colony Capital, frappé par la crise financière et qui a déjà investi une cinquantaine de millions d’euros dans le club
Equipe Papier

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Ce qu’ils avaient vraiment dit

LA RELECTURE des différentes interviews ou déclarations de Sébastien Bazin et Charles Villeneuve est surtout éclairante pour les omissions qu’elle révèle. Ainsi Sébastien Bazin, accusé par Charles Villeneuve de ne pas tenir les engagements financiers qu’il aurait pris, a pris soin de ne jamais promettre publiquement d’accorder beaucoup d’argent pour recruter. Au contraire. Dès le 29 mars 2007, dans nos colonnes, il avait même souligné le train de vie luxueux du PSG : « On a la deuxième masse salariale de Ligue 1 et on est 19 es en Championnat. C’est d’une absurdité incroyable. »

C’est Charles Villeneuve qui, le 28 mai 2008, s’est avancé sur ce terrain en expliquant : « L’enveloppe
(pour le recrutement) n’est pas encore établie, mais je peux vous assurer qu’il y aura des moyens importants. » On peut analyser les sorties publiques du futur ex-président du PSG comme une lente montée en pression jusqu’à la fameuse lettre adressée aux administrateurs du club la semaine dernière.

Le 13 août, il soulignait ses vertueuses pratiques financières : « C’est la première fois que le PSG n’achète qu’avec ce qu’il a vendu. Il faut savoir que depuis plusieurs saisons le club est en déficit. Je n’ai pas envie d’être le président de l’accroissement du déficit. Je gère avec l’enveloppe à ma disposition, le fruit des transferts (…) à Paris, le recrutement ne peut pas être celui d’un autre club du Championnat de France. On a recruté Giuly et Makelele, mais il faut qu’on aille plus loin, évidemment. » Un avis précisé le 2 décembre dernier : « Il faut plus d’organisation, plus de discipline et plus de grands joueurs. »
Equipe Papier

Par contre, je sais pas si c'est utile...
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L'Oeil de C. Dugarry - « Messieurs les actionnaires, démasquez-vous ! »

« POURQUOI les actionnaires investissent-ils dans le football ? Pourquoi ces gens, a priori intelligents et détenteurs de l’argent, c’est-à-dire du vrai pouvoir, sont-ils dans le football ? Je ne pige pas. Pour moi, ces gens-là constituent une énigme. S’ils croient que c’est pour gagner de l’argent, c’est qu’ils nesont pas si intelligents que cela. Ils s’achètent un club avec de belles paroles. En réalité, ils se l’offrent sans réelle ambition, ni passion et en bernant leur monde. Une fois au pouvoir, ça fait “pschitt !” Or, acheter un club implique des devoirs. Tu n’as pas le droit de trahir les amoureux du football, tous ces passionnés quimangent et respirent football. C’est ça, le foot ! C’est ça, qui est génial. Pourquoi Jean-Michel Aulas a-t-il réussi ? Parce qu’à un moment donné, ce monsieur a pris des risques. Il les a mesurés, c’est son talent, il a su s’entourer, c’est sa force, et il a toujours défendu son club comme ses prédécesseurs. Je sais, il est trop facile de se cacher derrière les anciens présidents et leurs malversations.

C’est vrai, Claude Bez et Bernard Tapie se sont cassé la gueule après avoir réussi. Ils ne représentent pas le meilleur exemple. Mais il n’existait pas de garde-fous à leur époque. Et puis surtout, derrière leurs erreurs, ils avaient l’amour de leur club. C’est pour ça que les supporters leur ont pardonné. Parce que le football est une passion, une ambition, une énergie. Vous croyez que nous aurions été champions du monde et encore plus, champions d’Europe, sans ces maîtres mots ? Elle est où, aujourd’hui, cette passion ? Les footballeurs proposent un discours ambitieux. Mais il se heurte au but ultime des actionnaires : gagner de l’argent et surtout, ne pas en perdre. Non, le but ultime, c’est de gagner des matches et des titres. À quoi servirait le football sans ambition ? Que ceux qui ne jouent pas le jeu, que ceux qui n’aiment pas sincèrement le football, cèdent leur place. Messieurs les actionnaires, démasquez-vous ! Dites-nous quels sont vos véritables desseins pour nos clubs. À cause de certains d’entre vous, le football français a perdu de son ambition et de sa passion. »
Equipe Papier
sylvain
So Foot

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PSG - Où est Charly ?
mardi 20 janvier 2009

Mais quelle mouche a bien pu piquer Charles Villeneuve ? Alors que, pour une fois, tout semblait aller pour le mieux au PSG, Charly a balancé une missive explosive et vous connaissez la suite. Franchement, qu’avait-il donc derrière la tête ? Trois gamberges possibles.


Hypothèse A : le connard de base

Charles Villeneuve est un gros naze, un vrai, avec une gourmette et des couilles trop grosses pour lui. Pas de couilles, pas d’embrouilles, la réciproque est encore plus vraie. Charly s’est tiré une balle dans le pied en voulant montrer à son supérieur qui avait les plus grosses. Plus de pouvoir ? Que dalle, t’es viré mon pote, fallait pas jouer au plus malin. Toutefois, cette hypothèse paraît peu crédible. Charly n’est pas si bête, il est sans doute même loin de l’être. N’est pas Michel Moulin qui veut.

Hypothèse B : le martyre

Charles s’est rendu compte qu’il avait besoin de plus de moyens pour continuer de relever le PSG. Alors il a tenté le “all in” : lettre incendiaire dans la face des actionnaires, avec complicité de la presse (comment expliquer autrement que le dit courrier se retrouve le lendemain dans Le Parisien ?). Et là, soit Bazin acceptait de causer, soit il l’envoyait chier. Sauf que Charly savait pertinemment que Bazin n’allait pas prendre des pincettes, tant mieux, c’est ce qu’il cherchait, il avait d’ores et déjà tout compris : le manque de moyens, le refus de Colony de mettre la main à la poche, donc la difficulté de recruter à moins de vendre à prix d’or des membres de l’effectif actuel (mais lesquels ?) donc l’impossibilité d’amener le club à hauteur de ses ambitions. Manque de moyens et costume trop étroit pour un cador comme lui, d’où la lettre, le clash, le refus d’assister à la réunion de crise et la sortie du château comme un Prince de Lu. Pas pour rien que Charly a attendu d’être dans les meilleures dispositions, public et joueurs derrière lui. Histoire de passer pour le grand homme que le peuple regrettera et que ces enfoirés d’actionnaires ne méritent pas.

Hypothèse C : le mercenaire

(Possible suite de l’hypothèse précédente) Charly a provoqué Bazin et donc sa démission pour mieux lui la faire à l’envers. C’est que le légionnaire a un plan B. Maintenant, Bazin est dans la merde, les limites du PSG sont connues de tous. Colony Capital n’a pas ou, pire aux yeux du peuple parisien, ne veut pas se donner les moyens de faire du club un grand d’Europe. Même si, comme certains le supposent, ils tiendraient pas mal au PSG et encore plus à son stade pour pouvoir en faire un complexe immobilier. Heureusement, Charly est là pour niquer les Yankees. Armé de sa bite et de son couteau, il va revenir en force du Golfe, avec un gros chèque de rachat et un cigare encore plus maousse, façon Hannibal de l’Agence tous risques. Le casting est parfait, Wenger sera Futé, Makélélé Barracuda et Luyindula Looping.

Method
sylvain
football365

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PARIS, C'EST FLOU

Alex KAZAN

mardi 20 janvier 2009 - 11h47
Poussé vers la sortie par un conseil d'administration démissionnaire, Charles Villeneuve devrait quitter la présidence du PSG d'ici quinze jours. Le temps pour les dirigeants de Colony Capital de remettre de l'ordre dans un navire à la dérive.
Villeneuve va se défendre
Invité dimanche soir à venir se défendre devant les administrateurs du club, Charles Villeneuve avait préféré esquiver cette réunion au Parc des Princes. Une décision pas si anodine que cela puisque l'actuel président du PSG aurait légalement pu être débarqué s'il s'était retrouvé ce soir-là en compagnie d'au moins cinq administrateurs. Il a donc suivi les conseils de ses avocats en quittant rapidement l'enceinte parisienne suite à la victoire face à Sochaux. Voilà en tout cas la preuve que l'ancien patron des Sports de TF1 n'entend pas rendre les armes sans combattre. Depuis ce week-end, il multiplie ainsi les rendez-vous avec ses avocats et cherche une parade. Mais pour beaucoup, il s'agit-là d'un combat perdu d'avance. L'ancien militaire dispose de quinze jours pour préparer sa défense mais on voit mal aujourd'hui comment il pourrait sauver sa tête lors d'une Assemblée Générale du club qui lui sera hostile. La totalité des administrateurs du PSG ont en effet été choqués par la lettre envoyée jeudi dernier par Villeneuve. Et tous sont d'accord pour acter son départ. Reste que Charles Villeneuve n'est pas le premier venu et on murmure déjà que le président parisien aurait d'autres cartes dans ses manches. A commencer par des investisseurs du Golfe prêts à racheter le PSG. Seul souci, et pas des moindres : Colony Capital n'est pas vendeur.

Bazin ne veut pas de la présidence
La logique voudrait désormais que Sébastien Bazin, directeur Europe de Colony Capital et actionnaire majoritaire du PSG, reprenne la présidence. Ce qui permettrait ainsi au fonds de pension américain de prendre le contrôle total du club. Mais Bazin n'est pas très chaud par cette idée, même s'il pourrait alors se faire seconder par un manager sportif aux fonctions élargies. Du coup, le nom des prétendants au fauteuil présidentiel se multiplie dans la presse et dans les couloirs du Parc des Princes. Simon Tahar, qui avait assuré un court intérim l'an dernier entre le départ de Cayzac et l'arrivée de Villeneuve, fait partie des prétendants. Au même titre que Christophe Chenut (ancien président du Stade de Reims et actuel directeur général du groupe Lacoste) ou encore Guillaume Kuperfils, deux des administrateurs démissionnaires.

Des joueurs surpris
Au repos depuis dimanche soir, les joueurs parisiens n'ont pas été très loquaces sur le sujet Charles Villeneuve. Seuls Claude Makelele et Ludovic Giuly, deux des recrues estivales du président, ont pour l'instant apporté leur soutien à l'ancien patron de Sports de TF1. Reste à savoir désormais comment le groupe va réagir à ces secousses internes alors que le PSG est toujours bien placé dans quatre compétitions. « J'attends comme tout le monde le nom du successeur et j'espère qu'on ne mettra pas un pingouin de service mais quelqu'un qui connaît parfaitement le foot », résume Ludovic Giuly dans les colonnes du Parisien.
Golazo
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PSG : Kezman buteur
Rédaction Football365 - mardi 20 janvier 2009 - 13h56

L'attaquant parisien Mateja Kezman a marqué mardi pour le PSG… avec la CFA contre une sélection Espoirs.


Organisé lors d'un stage de détection de l'équipe de France Espoirs, la réserve du PSG a fait match nul mardi (2-2) avec la sélection d'Erick Mombaerts, composée essentiellement de joueurs de L2.

Au cours de cette rencontre disputée à Clairefontaine, Charbonnier et Kezman ont marqué pour le PSG. Aubameyang et Fabien Robert ont inscrit les buts des Espoirs.
sylvain
France Football

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Makelele aux soins 20/01/2009 17:19

Le capitane du Paris SG, Claude Makelele, qui souffre d'un traumatisme lombaire côté droit, est en soins pour plusieurs jours. Contraint de céder sa place en deuxième période dimanche contre Sochaux (2-1), l'ancien milieu de Chelsea, actuellement dans les mains des kinés, ne devrait pas toucher le ballon tout de suite. «Il a pris un coup, il a une contusion et il n'est pas complètement remis. Même s'il n'y a pas de signes inquiétants et que la situation a déjà évolué dans un sens favorable, il lui faudra plusieurs jours de soins» a confié le staff médical. - Ch. M. (au Camp des Loges)
gloub
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Makelele : « Qu'on nous explique ! »

Claude Makelele, capitaine du Paris-SG, a déclaré mardi sur RTL qu'il s'attendait à recevoir, lui et l'équipe, une explication sur la situation actuelle dans la hiérarchie du club, deux jours après la démission collective du conseil d'administration visant à écarter Charles Villeneuve de la présidence. «Je n'ai pas toutes les données, les dirigeants auront une explication pour le groupe, a indiqué celui qui passe pour être très proche de l'ex-journaliste de TF1. Il y a une explication à donner aux salariés et notamment à nous, les joueurs. Je pense que mercredi, on l'aura. Ce n'est pas sûr, mais ce serait la moindre des choses que les gens concernés expliquent ce qui se passe au club.»

Le patron du vestiaire dit que «le groupe doit garder sa solidarité, cette sérénité» qui font de l'équipe la sixième de L1 aujourd'hui. Il admet que les joueurs ont «tous été surpris». L'ex-milieu des Bleus réfute que le départ annoncé de Charles Villeneuve entraîne son départ à lui. «Non, des tas de choses ont été mises dans les médias. Moi je suis arrivé au club pour apporter un plus. S'il y a des modifications à ça, vous le saurez. Il n'y a rien d'alarmant. Les joueurs sont à l'écoute des dirigeants.» Makelele n'a pas l'intention de peser dans les affaires du club pour défendre le président qui lui a fait signer son contrat, assure-t-il, alors qu'un joueur comme Ludovic Giuly a affiché un soutien plus voyant. «Je vais rester à ma place, je suis un joueur qui vient dans un club pour qu'il ait un avenir meilleur. Le reste, c'est des trucs internes.»

L'équipe.fr
Dante
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PSG : le document qui a fait réagir Villeneuve
Si Charles Villeneuve, président du PSG, a envoyé un courrier cinglant aux membres du conseil d’administration du club, c’est entre autres parce que l’actionnaire lui avait demandé de signer une lettre de réponse à Jérôme de Metz, administrateur démissionnaire.
Arnaud Hermant (avec D.S. et F.G.) | 21.01.2009, 07h00
Et si tous les tourments actuels du PSG étaient dus à une série de courriers. Après les deux premières lettres connues - celle de Jérôme de Metz annonçant sa démission du conseil d'administration du PSG puis celle de Charles Villeneuve demandant plus de pouvoir et critiquant l'actionnaire majoritaire et l'état financier du club -, toutes deux révélées par « Le Parisien » - « Aujourd'hui en France » (voir nos éditions des 16 et 17 janvier dernier) , il en existe selon nos informations une troisième.

Chronologiquement, elle intervient entre celle de Jérôme de Metz et celle de Villeneuve. A la suite de la missive de l'administrateur démissionnaire, une réponse lui a été préparée, probablement rédigée par Philippe Boindrieux, le directeur général du PSG. Dans ce nouveau document, il y avait des réponses techniques aux affirmations que l'on pouvait lire sous la plume de Jérôme de Metz, lequel écrivait entre autres que le PSG est « une société structurellement déficitaire » ou qu'il y avait « des pointes de besoin de trésorerie, dont le financement n'est pas assuré, qui dépasseront les 13 M€ en mai ».
Cette réponse devait être conjointement signée par Bazin et Villeneuve (tous deux destinaires du courrier de Jérôme de Metz). Or ce dernier a refusé de le faire. Pourquoi ? Y a-t-il vu un piège ? Peut-être... D'autant que, peu de temps après, il décidait de rédiger son fameux courrier aux administrateurs, auquel il a joint la lettre de Jérôme de Metz. Cet élément a semble-t-il contribué à pousser Villeneuve à s'en prendre par écrit à l'actionnaire.

« Un immense gâchis »

Malgré ses inquiétudes, Charles Villeneuve devait-il procéder ainsi ? Plus le temps passe, plus on a l'impression qu'il n'avait pas mesuré toutes les conséquences de sa démarche. Il désirait sans doute simplement tirer le signal d'alarme. Son geste a fortement déplu et n'est toujours pas compris par les administrateurs et les actionnaires. En outre, Villeneuve ne semble pas disposer de carte maîtresse dans son jeu qu'il pourrait sortir prochainement. A l'évidence, il n'a pas d'investisseur dans sa manche. « Tout ceci est un immense gâchis », souffle un membre du CA du PSG.
Toutefois, cette affaire paraît désormais guidée par la raison et l'apaisement. Les deux camps tenteraient de se rapprocher ces dernières heures afin de trouver une sortie de crise honorable pour tous. Quand ? Au plus tard le 3 février, jour de l'assemblée générale de la société PSG. Villeneuve pourrait vouloir rester en poste jusqu'à cette date.
Celui-ci avait été désigné mandataire social par le conseil d'administration du PSG pour une durée de trois ans. Ce qui signifie que l'ancien journaliste de TF1 n'a pas de contrat de travail et qu'il peut être révoqué à tout moment sans indemnité. Villeneuve, qui était censé percevoir 350 000 € par an pour cette fonction de mandataire, peut néanmoins parvenir à négocier son départ. Cela s'est déjà vu pour un mandataire remercié. Mais il n'est pas sûr que cela soit l'idée de Sébastien Bazin.

Charles Villeneuve pourrait se rendre au camp des Loges aujourd'hui ou demain.


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Les résultats de l’équipe vont-ils s’en ressentir ?
Dominique Sévérac et Sylvie De Macedo | 21.01.2009, 07h00

A l’heure où les joueurs reprennent ce matin le chemin du camp des Loges après deux jours de repos, Sébastien Bazin, l’actionnaire principal du PSG, n’a qu’une envie : que ces derniers restent neutres dans la bataille engagée en coulisses entre leur futur ex-président Charles Villeneuve d’un côté, Sébastien Bazin (patron de l’actionnaire principal Colony Capital Europe) et les administrateurs du club de l’autre.
Le propriétaire ne veut pas voir la crise de gouvernance empiéter sur le terrain. Le message a été entendu par Paul Le Guen. L’entraîneur fait tout pour protéger son groupe. Après la victoire contre Sochaux dimanche (2-1), le technicien disait : « Mon rôle consiste à entraîner, alors je m’y tiens. Tout ce qui se passe au-dessus n’étant pas de mon ressort, je me concentre sur le terrain. C’est le message que je leur ai fait passer hier (samedi). Je suis satisfait de leur réponse. »

Deux semaines de troubles. D’ici au 3 février et la convocation de l’assemblée générale du club, le PSG va vivre quinze jours agités, avec ses rumeurs sur le nom du nouveau président, la vacance du pouvoir et les luttes intestines. Il y aura foule aujourd’hui et les prochains jours au camp des Loges pour traquer les réactions des joueurs. Et le sportif passera certainement au second plan. Heureusement, ce psychodrame très parisien intervient la semaine du match de Coupe de France à Ajaccio, pas le plus compliqué à préparer. Les joueurs ont donné une indication dimanche en gagnant face à Sochaux. Mais on était entre les révélations de la lettre dans notre journal et le renvoi programmé de Charles Villeneuve. L’agitation depuis accentue le trouble.

Des joueurs orphelins ? Pour beaucoup de joueurs, ce qui se passe ne les concerne pas. Ils ne jouent pas pour leur président. Simplement, dans la relation affective, certains vont perdre un peu ou beaucoup. Adopté par presque l’ensemble de l’effectif, Villeneuve était particulièrement apprécié d’un petit noyau. « Je reste un pro-Villeneuve convaincu », nous a déclaré Ludovic Giuly lundi soir à Saint-Raphaël. Mais on voit mal cette troupe lâcher sur le terrain si leur dirigeant fétiche n’est plus là.

La dimension psychologique. Une saison, c’est long. Celle du PSG était bien partie. C’est peut-être dans la dimension psychologique que les joueurs peuvent être le plus perturbés. Au milieu d’une saison calme, les Hoarau, Sessegnon ou encore Kezman viennent de découvrir ce que tout le monde leur avait dit au moment d’arriver : le PSG n’est pas un club comme les autres. Les anciens, eux, se sont replongés avec lassitude dans cet énième soubresaut du club. Alors que tout allait plutôt bien, cette nouvelle crise pourrait affecter plus qu’on ne le croit certains éléments. Au PSG, c’est plus dur qu’ailleurs : à force, les joueurs pourraient en avoir assez. Ils en ont même le droit.


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Giuly veut s’expliquer aujourd’hui avec Le Guen
Ch.B. | 21.01.2009, 07h00
Après deux jours de repos, les joueurs parisiens retrouvent le camp des Loges ce matin. L’occasion sans doute d’un tête-à-tête. En effet, la décision de Paul Le Guen, dimanche, de laisser Giuly sur le banc contre Sochaux n’est pas encore digérée par l’intéressé. Giuly a ainsi l’intention de demander aujourd’hui une explication à son entraîneur.
Il ne conteste pas le choix sportif de titulariser Luyindula, actuellement en pleine confiance. Mais il regrette que Le Guen ait jugé bon de l’avertir seulement deux heures avant le début de la rencontre.
A 32 ans, Giuly estime qu’il méritait de ne pas être prévenu dans le vestiaire, au milieu de ses partenaires. « Je n’ai pas à donner d’explication si on ne m’en demande pas », a expliqué Le Guen dimanche, après la rencontre. Dont acte : selon son entourage, l’ex-Barcelonais est un homme qui préfère crever les abcès rapidement plutôt que de ruminer sa rancoeur dans son coin.

Le Parisien
Dagoberto
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Plessis candidat

Déjà candidat à la présidence du Paris-SG pour succéder à Simon Tahar en mai dernier, Jean-Claude Plessis avait été devancé par Charles Vileneuve. Alors que Sébastien Bazin, le directeur Europe de Colony Capital, l'actionnaire de référence du club parisien, réfléchit toujours à l'idée de succéder lui-même à l'ancien journaliste, le nom de l'ex-dirigeant du FC Sochaux circulait de nouveau mardi au PSG, selon L'Equipe.

«Je n'ai eu aucun contact direct avec Sébastien Bazin, confie l'intéressé au journal. Mais ils savent très bien que je suis intéressé. Je suis disponible et le football me manque. Paris a un grand club, un actionnaire qui aime le football. Il mérite mieux que ce qu'il vit depuis quelques années. J'ai l'impression que je suis capable de remplir cette mission.» Mais il n'y croit pas trop. «Je n'ai pas l'impression qu'ils sont à la recherche d'un président délégué.» Réponse au plus tard le 3 février, jour choisi par Sébastien Bazin pour convoquer une nouvelle assemblée générale.


L'équipe.fr
sylvain
So Foot

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PSG - Charly et les supporters
mardi 20 janvier 2009

Il était arrivé avec une image désastreuse, celle d’un homme capable de présenter une émission comme "Le Droit de Savoir" et de bosser pour TF1. Au club, les caisses étaient vides, l’effectif médiocre, l’ambiance détestable. Retour avec les représentants de trois assoc’ de supporters parisiens sur le bilan Villeneuve. Sept mois après.


Difficile pour un supporter du PSG d’avoir comme président un ancien “journaliste” qui avait consacré quelques-unes de ses émissions à « s’infiltrer parmi les supporters les plus violents de France. Certains fument même du cannabis et consomment de l’alcool ». L’image de départ était, disons-le franchement, toute naze.

Mais depuis son éviction, il est de bon ton de se montrer déjà nostalgique du travail accompli par Charly que d’aucuns n’hésitent pas à présenter comme « le meilleur président du club depuis le départ de Denisot ». L’homme aurait donc réussi son opération de com’ ?

Amar, porte-parole des Lutèce Falco, groupe ultra présent en virage Auteuil, synthétise : « Villeneuve a effectivement une image désastreuse quand il arrive. Maintenant, il a plusieurs choses en sa faveur : il a fait venir des joueurs sans avoir un gros budget, il a réalisé une plus-value avec les transferts, le début de saison est plutôt bon. Même si ce n’est pas lui qui joue, c’est lui qui a fait venir les joueurs qui ont réveillé le reste du groupe ».

Au vrai, Villeneuve est un bonhomme très, très professionnel, jamais avare quand il s’agit de fricoter avec le politiquement correct. Antoine, des Authentiks (Tribune G) : « La première réunion avec lui s’est bien passée, il prenait des notes quand on lui parlait. Après, il n’y a pas eu de réels contacts, sauf quand il nous a invités pour la traditionnelle galette des rois. En fait, il a juste fait du politiquement correct en venant nous voir en tribune en Turquie et au Havre. Il a fait son boulot. Et au niveau du sportif, avec très peu de moyens, il a fait venir du beau monde ».

Christophe, des Supras Auteuil : « Villeneuve n’est pas notre pote, on n’oublie pas ce qui s’est passé en début de saison. Maintenant, il nous a pas mis de bâtons dans les roues en tribune et a respecté notre boulot ».

Soit. Et maintenant qu’il est démis, les supporters vont-ils sauver Charly ? Amar : « On va pas le regretter s’il s’en va, c’est clair et net. Mais une fois de plus, c’est le bordel au PSG alors qu’on n’en avait pas besoin ». Antoine ne dit pas autre chose : « Avec sa lettre, il a mis en lumière ce que tout le monde savait déjà. Il n’y a pas de réel soutien à Villeneuve, si ce n’est qu’on est d’accord avec lui sur le fait qu’il faut de l’argent pour recruter des joueurs ».

Christophe : « Ce que Villeneuve soulève, c’est ce qu’on soulève depuis des années : il faut du pognon. Le seul projet de Colony, c’est de faire des trucs immobiliers autour du Parc. Le PSG, ils s’en foutent. Du coup, beaucoup de mecs font corps avec Villeneuve pour essayer de changer l’actionnariat. Mais demain, on sait que ça peut partir en clash avec lui ».

Du pognon, évidemment. Le nerf de la guerre dans la guerre des nerfs. Et des questions, forcément. « À l’heure actuelle, nous n’avons pas vraiment de position, surtout des interrogations, explique Amar. Colony se fout de notre gueule, on sait pas pourquoi ils ont acheté le club ».

Une interrogation en forme d’équation à trois inconnues :

soit Bazin vire vraiment Villeneuve, devient président et ne dépense pas une thune en recrutant à l’ancienne (Digard, Bourillon, Camara…) tout en puisant dans le centre de formation – une méthode qui conviendrait parfaitement à PLG, que Bazin soutient pleinement.

Soit Colony décide finalement d’investir.

Soit Villeneuve rachète le club avec de l’argent bien sale et le PSG de devenir le Manchester City français, avec tout le tralala qui s’en suivrait.

Lucas Duvernet-Coppola
sylvain
France football
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Plessis et Ginola candidats 21/01/2009 08:15


Si le sort de Charles Villeneuve est quasiment scellé, la question de sa succession n'est pas totalement réglée. Bien qu'il a été fortement question de voir enfin Sébastien Bazin reprendre la direction du club, rien n'est encore ficelé. Le dirigeant de Colony Capital, actionnaire principal du PSG serait en effet en pleine phase de réflexion. Entre l'envie d'avoir une mainmise complète sur « son » club, et la crainte d'être désormais en première ligne, Bazin hésite. Une situation qui incite certains acteurs du foot à lancer officieusement leurs candidatures. Les plus en vues sont celles de l'ancien président de Sochaux, Jean-Claude Plessis et de l'ex-star du PSG, David Ginola (photos Presse-Sports).

Selon l'Equipe ce mercredi, le nom de Plessis, qui avait été cité en fin de saison passée pour succéder à l'intérimaire Simon Tahar, circule dans les couloirs du PSG pour succéder à Charles Villeneuve. « Je n'ai eu aucun contact direct avec Sébastien Bazin, fait savoir Plessis. Mais ils savent très bien que je suis intéressé. Je suis disponible et le football me manque. Paris a un grand club, un actionnaire qui aime le football. Il mérite mieux que ce qu'il vit depuis quelques années. J'ai l'impression que je suis capable de remplir cette mission. Mais je n'ai pas l'impression qu'ils sont à la recherche d'un président délégué. »


Ginola : « Une conspiration »

De son côté, David Ginola pense que cette nouvelle crise du PSG « sent vraiment la conspiration ». « J'étais très étonné de voir que les choses aillent aussi vite, et que l'on ne prenne pas le temps de se réunir autour d'une table pour discuter », lâche sur RMC celui qui a porté le maillot parisien pendant quatre saisons. Pour autant, Ginola n'a pas changé dans son désir d'intégrer l'équipe dirigeante de son ex-club et attend un signe. «Sébastien Bazin ne m'a pas appelé, et je n'en suis pas surpris outre mesure. Mais c'est vrai que s'il m'appelait demain pour prendre des responsabilités au sein du club, je le ferais avec un immense honneur et un plaisir extraordinaire, même si je sais très bien que la tâche sera très ardue et difficile. »
D'Alessandro
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Foot - PSG - «Monsieur Claude» clarifie les choses
Dans un communiqué transmis à l'AFP, Claude Makelele a tenu à clarifier sa position concernant le conflit entre Charles Villeneuve et Sébastien Bazin : « Ma venue au PSG a été initiée par Sébastien Bazin il y a deux ans et c'est avec celui-ci et ses représentants que j'ai discuté, à l'été 2008 du projet qui m'a décidé à rejoindre le club. »

Le capitaine parisien n'en reste pas là et poursuit : « C'est sur ce projet et l'ambition de Sébastien Bazin que je me suis engagé sur plusieurs années. J'ai toujours entretenu les meilleures relations avec le président Charles Villeneuve et j'ai apprécié à sa juste valeur le travail accompli par celui-ci. » L'ancien joueur de Chelsea conclut en beauté : « Monsieur Claude Makelele entend se concentrer, à son poste de capitaine, exclusivement sur la fin de la saison avec le professionnalisme qui l'a toujours caractérisé. » Il a également tenu à préciser « qu'il ne s'est jamais exprimé sur ce sujet et que tout ce qui a été écrit le concernant est sans aucun fondement. »

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Foot - L1 - PSG - Makelele victime de contusions

Blessé et sorti à la pause durant le match PSG-Sochaux (2-1), Claude Makelele en connaît un peu plus sur l'état de sa blessure. Le capitaine parisien souffre de contusions lombaires et un nouveau point médical sera effectué jeudi annonce le site officiel du club. Par ailleurs, Guillaume Hoarau est en « phase de récupération. »

lequipe.fr
Philo
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Bazin bientôt président assisté
Sébastien Bazin arrive. A l'issue de la prochaine assemblée générale qui se tiendra probablement le 3 février prochain, Charles Villeneuve perdra vraisemblablement son poste de président du PSG. Pour le remplacer, Sébastien Bazin lui-même envisagerait d'occuper la fonction, mais assisté d'un président délégué.

Cette décision permettrait à Colony Capital d'établir une cohérence entre son statut d'actionnaire majoritaire et la tête du club. Si Bazin souhait au départ que l'un de ses proches s'en occupe, ces derniers ne sont pas vraiment très chauds. Parmi eux, Christophe Chenut, le Directeur Général de Lacoste, Guillaume Kuperfils, avocat de Colony. Seu Philippe Bondrieux était prêt à relever le défi mais ses relations délicates avec les ultras du Parc des Princes sont un frein non négligeable. Seul solution donc : Sébastien Bazin.

Toutefois, étant donné que ses obligations en tant que dirigeant de Colony Capital « ne lui permettraient pas forcément d'assumer totalement la charge de travail », il envisagerait de se faire seconder. L'ancien directeur des Sports de Canal Plus, Karl Olive, fait partie d'une « short-list » sur laquelle planche actuellement le représentant de Colony Capital. (avec AFP)


L'équipe.fr
Homer
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Foot - L1 - PSG - Le courrier de la discorde

Selon Le Parisien, mercredi, l'origine du courrier qui a mis le feu aux poudres au Paris-SG pourrait bien être... un autre courrier. «Si Charles Villeneuve, président du PSG, a envoyé un courrier cinglant aux membres du conseil d'administration du club, c'est entre autres parce que l'actionnaire lui avait demandé de signer une lettre de réponse à Jérôme de Metz, administrateur démissionnaire», explique le journal.

«Dans ce nouveau document, poursuit Le Parisien, il y avait des réponses techniques aux affirmations que l'on pouvait lire sous la plume de Jérôme de Metz, lequel écrivait entre autres que le PSG est "une société structurellement déficitaire" ou qu'il y avait "des pointes de besoin de trésorerie, dont le financement n'est pas assuré, qui dépasseront les 13 M€ en mai". Cette réponse devait être conjointement signée par Bazin et Villeneuve (tous deux destinaires du courrier de Jérôme de Metz). Or ce dernier a refusé de le faire.» Et l'a peut-être décidé à s'en prendre par écrit à l'actionnaire.

Les joueurs s'interrogent

Charles Villeneuve n'était pas au Camp des Loges mercredi matin pour la reprise de l'entraînement. Mis en minorité dimanche soir lors d'une réunion de crise des administrateurs du club, l'ancien journaliste ne s'est donc pas encore expliqué avec l'effectif. Dans le sillage de Claude Makelele, qui réclamait mardi sur RTL «une explication» des dirigeants, certains joeuurs n'ont pas caché qu'ils souhaitaient en savoir davantage.

«Bien sûr qu'on a parlé de la situation entre nous, nous a confié l'un d'eux. Il y a tout un conseil d'administration qui a démissionné, on se pose des questions. Ce n'est pas rassurant ce qui se passe et ce n'est pas le meilleur moyen pour avoir la sérénité. On doit pourtant s'occuper du terrain et du match de Coupe de France qui arrive» (dimanche à Ajaccio en 16es de finale). Seul Claude Makelélé manquait à l'appel. Le capitaine parisien soigne un traumatisme lombaire côté droit.

L'Equipe.fr ( vers 14h40 )
ZéroQuatorze
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PSG : Manif' devant le Parc

Des supporters parisiens se sont rassemblés mercredi soir devant le Parc des Princes pour manifester leur courroux à l'encontre de Colony Capital.
Une quinzaine de supporters du PSG se sont regroupés mercredi soir devant le Parc des Princes, déployant une banderole où est inscrit le message suivant « Colony Capital, un grand club ou dégagez ! » Cette manifestation est pacifique et se déroule dans le calme.

Foot365 19h46
Biz Markie
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Quel nouvel homme fort à Paris ?
Après le prochain départ de Charles Villeneuve, Sébastien Bazin pourrait devenir président du PSG. Mais le représentant de l’actionnaire, qui ne compte pas gérer le club au quotidien, cherche un homme de confiance pour le seconder.
Laurent Perrin et Dominique Sévérac (avec A.H. et Ch.B.) | 22.01.2009, 07h00


L’avenir immédiat du PSG est suspendu à la décision de Charles Villeneuve, le futur ex-président du club : démissionnera, démissionnera pas ? S’il rend son tablier prochainement, il permettra à Paris de tourner la page plus vite et d’accélérer sa succession. S’il ne le fait pas, comme c’est son droit, il faudra attendre l’assemblée générale du 3 février pour clarifier définitivement la suite des opérations au sommet du club.
En attendant, les prétendants, plus ou moins crédibles, se multiplient pour remplacer l’ancien animateur du « Droit de savoir ».
Dès lundi matin, le patron de Colony Capital avait reçu plus d’une dizaine d’appels. Beaucoup de ses interlocuteurs s’étaient déjà manifestés le printemps dernier quand Bazin cherchait une suite à la parenthèse Moulin-Tahar. C’est le cas de Jean-Claude Plessis, toujours prêt à bondir dès qu’un fauteuil se libère. « Je suis libre de tout, j’aime ce club, je suis le meilleur compromis possible.
Si on cherche quelqu’un qui a de l’expérience, qui sait gérer des actionnaires et qui n’a pas trop mal réussi, on peut m’appeler », lâche l’ancien président sochalien. Son téléphone ne devrait pas sonner, tout comme celui de Luis Fernandez, le nouvel entraîneur de Reims (L 2) que l’on devine prêt à tout plaquer pour sauver le club de son coeur. David Ginola se voit lui aussi en chevalier servant, mais son inexpérience comme dirigeant lui offre peu de chances. Hier, dans les couloirs du Parc des Princes, on évoquait un plan de reprise de Michel Moulin, l’éphémère conseiller sportif du club en mai 2008. Peu crédible.
Pour s’approcher du profil idéal, il faut comprendre la prochaine structure que les administrateurs souhaitent mettre en place. Au fil des jours, il apparaît clairement qu’ils poussent Sébastien Bazin à prendre le fauteuil de président du conseil d’administration non opérationnel. Il nommera en dessous de lui un véritable patron de l’exécutif du club qui sera directeur général ou président-délégué. Cet homme, si possible expérimenté, devra posséder de nombreuses compétences (relevant de l’administratif, du médiatique, du sportif).
La piste idéale conduit à Arsène Wenger, mais il ne faut pas rêver, ou encore à Gérard Houllier, que l’on voit mal démissionner de son poste de directeur technique national du football français. Pierre Dréossi, manageur du Stade rennais, correspond au profil mais assure que « la question ne (lui) a pas traversé l’esprit ». Philippe Boindrieux, actuel directeur général délégué, pourrait accepter de succéder à Villeneuve. Si les administrateurs apprécient sa personnalité et son travail, certains estiment qu’il lui manque encore une connaissance exhaustive du milieu du football. Parmi les administrateurs, le nom de Christophe Chenut, a été évoqué. Mais le directeur général du groupe Lacoste a envoyé un communiqué à ses salariés pour leur assurer que ce n’était qu’une rumeur infondée. L’ancien patron des sports de Canal +, Karl Olive, une hypothèse soulevée par l’AFP, a également un profil intéressant mais les actionnaires ne le connaissent pas. Bazin, occupé actuellement par des dossiers moins médiatiques mais plus lourds que le PSG, se laisse encore toute la fin de semaine pour consulter et réfléchir. Comme souvent dans son mode de fonctionnement, il devrait mettre à profit son week-end pour se pencher sur l’actualité brûlante du club.

Le Parisien
Dante
Citation
Pourquoi Villeneuve s'est lâché
Affolé par la façon dont le PSG envisageait de combler ses pertes,Villeneuve a décidé d'écrire la lettre qui devrait le forcer à partir.
COMBLER LES PERTES attendues en vendant des joueurs comme Guil- laume Hoarau ou Stéphane Sesse- gnon : c'est cette perspective, venue conforter ses préoccupations sur une situation financière qui lui échappait, qui semble avoir conduit Charles Villeneuve à envoyer le courrier à l'origine de ses ennuis. Le président n'a toujours pas dévoilé son plan de riposte. Hier, il a eu de nouvelles discussions avec Sébastien Bazin, son
probable successeur. Une certitude : Sébastien Bazin et Charles Villeneuve se parlent encore.
Lundi, leur première entrevue au Fouquet's, parfois tendue, avait eu lieu quelques heures à peine après la démission collective du conseil d'administration et la décision de convoquer une assemblée générale élective, le 3 février, pour désigner un nouveau président du PSG. Hier, le patron de Colony Capital Europe et le toujours président du PSG auraient eu un échange un peu plus apaisé.
En privé, Villeneuve aurait émis le regret d'avoir envoyé, jeudi dernier,la lettre qui a mis le feu aux poudres, dans laquelle il réclamait avec virulence plus de pouvoirs. Il regrette, du moins, de l'avoir envoyé à tous les membres du conseil d'administration, où il compte des rivaux, dont il a sous-estimé le poids. Selon ses proches, il pense qu'il aurait mieux valu adresser ce courrier uniquement
à Bazin.
Hier, le dirigeant de Colony (actionnaire à 62,5 % du PSG) se demandait toujours pourquoi Villeneuve ne lui avait pas fait part de ses inquiétudes et de ses revendications alors qu'ils
s'étaient vus deuxfoisla semaine dernière, le lundi et le jeudi. « Bazin a
reçu la lettre comme un missile », témoigne un administrateur. Si l'ancien directeur des sports de TF 1 est allé au bout de son initiative, c'est parce qu'il avait été troublé, fin décembre, par les révélations de
Jérôme de Metz, un administrateur démissionnaire qui pointait une situation financière alarmante et des
circuits décisionnels dont Villeneuve aurait été tenu à l'écart.
Mais Villeneuve a également été heurté par un document que Sébastien Bazin et Philippe Boindrieux, le directeur général délégué du PSG, lui ont récemment demandé de signer.
Dans ce document, Colony proposerait une solution pour garantir les pertes attendues en fin de saison : 10 M/,selon le budget prévisionnel ; au moins 15 M/, d'après Villeneuve.
La solution en question consisterait à mettre en avant l'actif-joueurs du club parisien. Villeneuve en aurait fait la déduction suivante : contrairement aux deux
exercices précédents, les actionnaires ne comptent pas injecter de nouveaux fonds pour combler le trou, mais ils s'apprêtent à vendre les meilleurs joueurs du PSG. Colony aurait estimé cet actif-joueurs à 80 M/, un chiffre qui cumule a priori la valeur marchande et la masse salariale.

Bazin peut difficilement revenir en arrière

L'été dernier, pour acheter de nouveaux joueurs, Villeneuve pensait disposer d'une enveloppe de 15 M/, hors ventes éventuelles. Finalement, pour recruter, il avait dû se contenter des ventes : Diané (7 M/, Qatar), Digard(5M/,Middlesbrough), Ngog (1M/,Liverpool). En signant le document qui lui a été soumis, il craignait de se retrouver les mains encore plus liées : être obligé de vendre pour effacer des pertes et se retrouver sans aucun budget pour se renforcer et viser le titre de champion, l'objectif qu'il s'est fixé secrètement pour 2010. Or, révélés hier dans L'Équipe, ses ambitieux projets estivaux s'annoncent coûteux, notamment avec le Madrilène Gabriel Heinze en figuredeproue. Dans le PSG qu'ilimagine, il n'y aurait aucun sens à être forcé de transférer des joueurs comme Hoarau et Sessegnon dès cet été pour éviter les foudres de la DNCG. Entre un actionnaire touché par la crise financière et un peu refroidi par des retours mitigés sur son investissement au PSG depuis deux ans et demi (plus de 50 M/) et un président qui demande beaucoup d'argent à court terme, la fracture semblait presque inéluctable, lettre offensive ou pas.
C'est pourquoi l'hypothèse d'un rapprochement, parfois murmurée, a peu de consistance.
1. Parce que Bazin écornerait son envergure de patron.
2. Parce que l'affaire a provoqué chez Villeneuve des rancœurs difficiles àgommer, notamment envers Simon
Tahar, son prédécesseur, qu'il soupçonne d'avoir beaucoup œuvré pour son éviction, mais aussi envers Philippe Boindrieux, un proche de Bazin, avec lequel il a toujours entretenu des rapports assez tièdes.
Sans doute Sébastien Bazin n'avait-il jamais autant eu à parler du PSG que cette semaine. Même Tom Barrack, le boss de Colony, basé à Los Angeles, aurait évoqué autéléphone avec lui la situation du club parisien. Bazin a
probablement confirmé à son supérieur hiérarchique qu'il allait probablement devoir en assumer bientôt la
présidence. Et ce même s'il y voit des contraintes majeures en termes d'emploi du temps ou de relations compliquées avec les groupes de supporters, peu fans de Colony.
En attendant, Charles Villeneuve n'a toujours pas démissionné. Ni dévoilé leplan de contre-attaque qu'il peaufi- nerait autour d'un rachat du club. En cas de départ, sa situation de mandataire social - nommé jusqu'en juin 2011 - fait qu'il ne percevra aucune indemnité. Ces jours-ci, il ne passe plus au Parc des Princes et multiplie les échanges. Mardi soir, il a dîné avec le ministre de la Justice du Liban, son pays natal. Leurs discussions ont beaucoup porté sur la situation au Proche-Orient. Il y fut question de stratégie. Le maître mot, ces temps-
ci, à Paris...
JÉRÔME TOUBOUL



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Mise en page en cours...Giuly s'est expliqué avec Le Guen
CONTRARIÉ par l'annonce tardive de sa mise sur le banc, dimanche; lors de la 21 e journée de Championnat contre Sochaux (il a été informé une heure trente avant le coup d'envoi), Ludovic Giuly a sans doute voulu manier l'ironie pour manifester son insatisfaction. L'ancien Monégasque, qui s'était expliqué rapidement et courtoisement avec Paul Le Guen un peu plus tôt,est sorti en premier du Camp des Loges, le centre d'entraînement parisien. Le coach parisien lui a annoncé qu'il faiait jouer la concurrence avec Peguy
Luyindula. - R. D.

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Les supporters inquiets
HIER EN FIN DE SOIRÉE, une vingtaine de supporters du PSG se sont rassemblés devant l'entrée principale du Parc des Princes et le siège du Paris-Saint-Germain. Une manifestation dans le calme, pour manifester leur inquiétude, pendant laquelle ils ont déployé une grande banderole déjà vue lors de certainsmatches, pas plus tardque dimanche dernier contre Sochaux (2-1), et sur laquelle était inscrit « Colony : un grand PSG ou dégagez !!! » Le fond de pension américain, actionnaire majoritaire du club, est donc clairement dans la ligne de mire des supporters dont l'ensemble des groupes devraient publier aujourd'hui un communiqué commun développant les mêmes critiques. - J.-P. Riv.

l'équipe
Julian 83
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Foot - L1 - PSG - Les joueurs réduits au silence

La direction du Paris SG a annulé tous les entretiens particuliers des joueurs prévus avec les médias ce jeudi et vendredi, après avoir annulé les séances de dédicaces prévues mercredi. Peguy Luyindula qui devait s'exprimer vendredi midi dans le cadre du seizième de finale de Coupe de France contre le GFCO Ajaccio dimanche ne le fera donc pas. Seul Paul Le Guen tiendra son point presse samedi à l'issue de l'entraînement. «On se prépare à toute éventualité ...» a lâché un joueur en quittant le centre d'entraînement, allusion aux tractations qui se jouent en coulisses pour la succession de Charles Villeneuve. - C.MICHEL au camp des Loges.

L'Equipe.fr
Ronan
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PSG : Bazin prendrait la place de Villeneuve

L'actionnaire majoritaire du club Sébastien Bazin aurait décidé d'assurer la présidence du Paris Saint-Germain. Mais le patron de Colony Capital souhaite travailler avec un bras droit en charge du quotidien. Pour Charles Villeneuve, l'heure est aux regrets.

Quatre jours après la mise à l'écart de Charles Villeneuve par le conseil d'administration du Paris Saint-Germain, on en sait un peu plus sur le futur organigramme du club de la capitale. Représentant de Colony Capital, l'actionnaire majoritaire du PSG, Sébastien Bazin aurait finalement décidé de s'asseoir sur le futur siège vacant de président. Mais soucieux de poursuivre ses activités de directeur Europe de la firme internationale de fonds d'investissement, Bazin envisage de se délester de l'aspect purement sportif en nommant un bras droit rompu aux pratiques du monde du ballon rond. Alors que Jean-Claude Plessis, ex-président de Sochaux, et David Ginola, ancienne idole du Parc des Princes, ont multiplié les appels du pied dans la presse pour décrocher un rôle au PSG, d'autres noms circulent depuis mercredi. Si les pistes menant à Arsène Wenger et Gérard Houllier sont du domaine du rêve, une collaboration avec Karl Olive, ancien directeur des Sports de Canal +, ou Philippe Boindrieux, actuel directeur délégué du PSG, semble plus plausible. Une solution devrait rapidement se dégager même si l'assemblée générale du club ne se tiendra que le 3 février. Ce jour-là, Charles Villeneuve sera officiellement prié d'aller voir ailleurs.

Villeneuve a paniqué

En attendant, l'ancien journaliste a renoué le contact avec Sébastien Bazin pour s'expliquer sur la lettre qui lui a coûté son poste. Et si l'on en croit L'Equipe, Villeneuve nourrirait quelques regrets quant à sa missive, fruit de son inquiétude sur les intentions de Colony Capital pour combler le trou du PSG en fin de saison. Présumant que les actionnaires ne voulaient pas injecter de nouveaux fonds, le futur ex-président du club en a déduit qu'ils souhaitaient vendre des joueurs pour effacer les pertes. Une perspective allant à l'encontre des ambitions de Villeneuve, plus enclin à renforcer l'effectif parisien qu'à l'affaiblir en laissant partir des pointures comme Sessegnon ou Hoarau. Déstabilisé, Villeneuve a alors demandé plus de pouvoir dans un courrier qu'il regrette d'avoir adressé à l'ensemble des membres du conseil d'administration plutôt qu'au seul Sébastien Bazin. Ce dernier ne comprend d'ailleurs pas pourquoi Villeneuve ne lui a pas fait part de ses inquiétudes plus tôt. Le divorce est de toute façon consommé, que ce soit avec Bazin, qui n'a pas apprécié de voir le «linge sale» du PSG déballé sur la place publique, et les membres du conseil d'administration qui ont lâché Villeneuve. Ce dernier doit désormais se résoudre à tourner la page Paris Saint-Germain puisque, selon RMC, son plan de reprise avec le propriétaire de Manchester City serait tombé à l'eau.

22/01/2009 | Mise à jour : 15:25 LE FIGARO.FR
parano
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Villeneuve va démissionner

Désavoué par le Conseil d'Administration du PSG dimanche dernier, le président Charles Villeneuve est sur le point de présenter sa démission. Elle devrait être effective aujourd'hui ou demain, selon son entourage proche. L'ancien patron du service des sports de TF1 aurait pris sa décision après une ultime rencontre avec les actionnaires qui a eu lieu mercredi et qui n'a pas permis d'inverser le cours des choses.
Sans confirmer ces informations, Charles Villeneuve, joint par France Football, a précisé qu'il n'assisterait pas au match que va disputer, dimanche, le PSG en Corse, face au GFCO Ajaccio. Il sera à l'étranger à ce moment-là, selon ses dires.

France Football.fr
Herbert
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Foot - L1 - PSG - Villeneuve devrait démissionner

Charles Villeneuve n'attendra pas l'assemblée générale du club, programmée le 3 février. Le futur ex-président du Paris-SG, devrait démissionner dans les prochaines heures comme l'a annoncé francefootball.fr en milieu d'après-midi. Après une ultime réunion infructueuse, mercredi avec les actionnaires, l'ancien patron des sports de TF1 aurait donc décidé de passer la main. Il ne devrait d'ailleurs pas être présent dimanche à Ajaccio pour le match de Coupe de France face au Gazelec.


[Comme un symbole, Sébastien Bazin a passé le relais à Charles Villeneuve, qui devrait lui rendre très bientôt. (L'Equipe)]

Bazin enfin en première ligne ?
Pour lui succèder, Sébastien Bazin serait le mieux placé. Celui-ci envisagerait en effet pour la première fois d'occuper la fonction présidentielle, même si en sa qualité de directeur de la branche Europe de l'actionnaire majoritaire du club parisien Colony Capital, il faisait déjà office de principal décideur depuis bientôt trois ans, depuis l'arrivée du fond d'investissement américain à la tête du PSG.

Cette décision devrait intervenir après cinq jours de flou, durant lesquels Villeneuve et Bazin ont chacun consulté leurs proches conseillers pour connaître le meilleur moyen de régler le problème. Une affaire dont l'origine pour rappel est une lettre envoyée la semaine dernière par Charles Villeneuve aux membres du Conseil d'Admnistration du club, dans laquelle celui-ci réclamait plus de pouvoirs sportifs et financiers. Un courrier en l'occurrence qui a fortement déplu, notamment par le ton employé. Ce qui a entraîné la démission collective du CA, avec la suite connue de tous. (Avec J.T.)


Source : lequipe.fr
Papa Crocodile
Citation
Communiqué du Club

Sébastien Bazin et Charles Villeneuve, souhaitant clarifier la situation au PSG, ont arrêté les dispositions suivantes :
Charles Villeneuve démissionnera de son mandat d’administrateur et de Président-directeur général le 3 février 2009, préalablement à l’Assemblée Générale qui se tiendra le même jour. Jusqu’à cette date, il assumera pleinement ses fonctions.

A cette date, l’Assemblée Générale nommera un nouveau Conseil d’Administration qui désignera la nouvelle direction du club.

A l’occasion de cette clarification, Sébastien Bazin et Charles Villeneuve tiennent à rappeler que la situation financière du club est solide et pérenne et permettra au club d’atteindre ses objectifs.

Sébastien Bazin a déclaré : « Je regrette les malentendus qui ont rendu le départ de Charles Villeneuve inéluctable. Charles a apporté au club son énergie et ses qualités de meneur d’hommes qui se sont traduites notamment par les bons résultats sportifs du Club. »

Charles Villeneuve a déclaré : « Je conserve une affection profonde pour ce club, ses valeurs, ses joueurs et ses supporters. J’ai toute confiance en l’avenir du PSG et en Sébastien Bazin. »



Source:PSG.fr
D'Alessandro
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Mamadou Sakho : « La victoire, point final ! »
Entretien | 22/01/09 | 19:27

Titulaire face à Lens en Coupe de la Ligue, puis Sochaux en championnat, le jeune défenseur Mamadou Sakho revient sur ces victoires du PSG et présente le déplacement à Ajaccio, en Coupe de France.

Mamadou, les deux succès face à Lens et Sochaux ont-ils permis au PSG de rebondir ?
« Nous avons réalisé une bonne première partie de saisons, mais après la trêve nous avons pris un gros mur en championnat contre Bordeaux. Donc, remporter deux victoires de suite, en Coupe face à Lens (2-0), puis en championnat face à Sochaux (2-1), ça fait du bien au moral. J’espère que nous sommes lancés et que nous réaliserons désormais les mêmes performances qu’en début de saison. »

A titre personnel, tu as disputé les deux dernières rencontres du PSG…
« Cela m’a évidemment fait du bien d’enchaîner ces deux matches. Je ne me sens pas encore à mon niveau, notamment physiquement, mais de toute façon, plus on joue et plus on a du rythme. On a beau s’entraîner, rien ne remplace les matches. »

Comment abordes-tu le déplacement du PSG à Ajaccio, dimanche en Coupe de France ?

« Ce sera forcément un déplacement difficile. Nous sommes Paris et ce n’est pas le grand amour avec le Sud, on le sait. Maintenant, nous allons là-bas pour jouer un match de football et nous devrons faire abstraction du contexte. Nous y allons pour ramener une victoire, point final. Il faut gagner pour se qualifier. Je ne vais pas dire peu importe la manière, mais nous y allons pour gagner, rien que pour gagner. »

D’ailleurs, est-ce une bonne chose d’être toujours en course sur les quatre tableaux ?
« Nous sommes effectivement la toute dernière équipe présente sur les quatre tableaux, que ce soit en Coupe d’Europe, dans les coupes nationales et en championnat. J’espère que cela va continuer et que cela permettra à tout le monde de jouer un petit peu. C’est une bonne chose pour le club et surtout pour les joueurs. »

PSG.fr
parano
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Karl Olive : « Aucun commentaire »

Cité par l'AFP comme probable futur président du Paris Saint-Germain, Karl Olive, que nous avons joint, n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet : « Je ne ferai aucun commentaire. » L'ancien directeur des sports de Canal Plus n'a pas confirmé ni infirmé l'information.

Pour rappel, plusieurs autres noms ont circulé ces derniers temps, comme ceux de Jean-Claude Plessis, David Ginola, Philippe Boindrieux et évidemment Sébastien Bazin, le représentant de Colony Capital (actionnaire majoritaire du club).

France Football.fr
Dagoberto
Citation
PSG : Villeneuve part en douceur

Le président du PSG démissionnera le 3 février. Une sortie de crise sans fracas pour Colony Capital. Reste à trouver un remplaçant à Charles Villeneuve.
Christophe Bérard (avec F.G., L.P. et A.H.) | 23.01.2009, 07h00


Le 3 février prochain, Charles Villeneuve ne sera plus président du PSG. Hier soir, le club parisien a en effet publié un communiqué pour expliquer que Villeneuve démissionnera de ses mandats d’administrateur et de PDG à cette date, préalablement à l’assemblée générale qui se tiendra ce jour-là.
Un peu moins de huit mois après sa prise de fonctions, le 27 mai 2007, l’ancien présentateur du « Droit de Savoir » quitte donc son fauteuil contraint et forcé.


La décision a été prise mercredi soir lors d’un repas à « La Méditerranée », un des meilleurs restaurants de poissons de Paris, place de l’Odéon. Villeneuve y dînait une nouvelle fois avec Sébastien Bazin, le représentant de l’actionnaire principal du PSG, Etienne Mougeotte, directeur des rédactions du « Figaro » et Michel Derbesse, l’ancien numéro 2 de Bouygues. Celui-là même qui avait glissé le nom de Villeneuve à Bazin pour occuper les fonctions de président.

« Philippe Boindrieux expédie les affaires courantes »

Les derniers détails de ce départ ont été réglés, hier, lors d’une entrevue entre l’actionnaire et le futur ex-président du PSG. Les termes du communiqué y ont été débattus.
Depuis mercredi, les deux parties avaient entamé des discussions constructives en vue de mettre un terme à la crise qui secoue le club depuis la révélation dans nos colonnes d’un courrier de Villeneuve aux administrateurs (lire nos éditions de samedi) . Le temps pressait. Pour le PSG, le départ maîtrisé de Villeneuve est la conséquence logique de la démission en bloc du conseil d’administration intervenue dimanche, lors d’une réunion de crise au Parc. Mais surtout il dessine les contours d’un début de solution à la situation terriblement confuse qui prévaut depuis quatre jours. En maintenant Villeneuve en place une douzaine de jours, Bazin espère s’offrir une transition en douceur. Qu’il s’agisse de lui-même ou d’une personnalité extérieure, le nom du nouveau président ne sera certainement pas officiellement communiqué tant que Villeneuve conservera son fauteuil. Dans cette affaire, le directeur Europe de Colony Capital veut se donner le temps de la réflexion et ne précipitera pas sa décision.
Selon le communiqué, Villeneuve « assumera pleinement » ses fonctions jusqu’au 3 février. « Dans les faits, Villeneuve n’était déjà plus le président, explique un des administrateurs. Il passait son temps à régler son problème personnel. C’est Philippe Boindrieux (NDLR : le directeur général délégué) qui expédie les affaires courantes. »

« La situation financière du club est solide et pérenne »

En choisissant la date de sa démission, Villeneuve, homme au caractère bien trempé, a le sentiment de maîtriser la seule chose qui lui reste dans cette affaire : le temps. Et de s’offrir du même coup une sortie par le haut. « S’il part de lui-même, il donne l’impression de choisir son destin, poursuit un administrateur. C’est moins humiliant de dire Je pars que d’entendre des gens vous annoncer qu’il faut vous en aller (NDLR : l’assemblée générale du club le 3 février l’aurait révoqué). »
Selon son entourage, Villeneuve n’aurait pas négocié de chèque de départ. Pour expliquer son sabordage, un de ses proches n’a qu’une explication : « Il a privilégié l’avenir de son club par rapport au confort de son poste de président. Car il est convaincu que Colony Capital ne pourra pas tenir ses promesses. » Pour tenter de mettre fin à la polémique sur l’état des finances du club, Bazin et Villeneuve concluent pourtant le communiqué en affirmant que « la situation financière du club est solide et pérenne ».


Le parisien.fr
Baghib!
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Foot - L1 - PSG - Villeneuve a vu les joueurs

Alors qu'il va bientôt laissé ( popcorn.gif ) son poste de président du Paris-SG, Charles Villeneuve se trouve au Camp des Loges ce vendredi matin. Arrivé vers 9h15, l'ancien journaliste de TF1 a rencontré les joueurs pendant une heure. Il est toujours au centre d'entraînement parisien, alors que la séance prévue par Paul Le Guen n'a pas encore débuté. (Avec C.Mi, au Camp des Loges)

lequipe.fr
Boulick
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Une succession très périlleuse

DIMANCHE SOIR, pendant la réunion de crise qui a scellé le sort de Charles Villeneuve, aucun administrateur ne s’est porté candidat à sa succession, hormis Philippe Boindrieux, le directeur général délégué. Beaucoup se verraient pourtant dans le fauteuil de président, mais tous estiment que le moment est mal choisi. Compte tenu des circonstances, les pièges sont nombreux… et difficiles à éviter.

- Régler le dossier Le Guen. Les dirigeants doivent rapidement trancher l’avenir de l’entraîneur en lui proposant, ou non, une prolongation de contrat. Le départ de Charles Villeneuve éclaircit la situation et devrait éviter de trop longs débats. Parce qu’il a encore mesuré, ces derniers jours, à quel point l’instabilité met son club en danger, Sébastien Bazin est favorable au maintien du Breton. Son futur bras droit sera chargé des négociations et devra démontrer sa capacité à travailler en bonne intelligence avec Le Guen.

- Exister avec des pouvoirs limités. Si Sébastien Bazin suit son conseil d’administration, il sera le prochain président du club mais restera dans l’ombre. Il désignera ensuite un président délégué (ou directeur général) chargé de gérer le quotidien et de faire le lien entre les rouages du club. Il sera en première ligne mais avec des pouvoirs toujours limités, car l’affaire Villeneuve a démontré que Bazin est le seul vrai patron.

- Calmer les supporteurs. Les Ultras sont de plus en plus remontés contre la stratégie de Colony Capital et son manque d’ambition. Ils ne cachent plus leur impatience et leur inquiétude. La grogne risque de s’amplifier. La mission du successeur de Villeneuve sera de renouer le dialogue avec les associations et de redorer l’image du propriétaire. Pas simple quand les ambitions de ce dernier ne sont pas à la hauteur…

- Faire tourner le club sans argent. L’affaire Villeneuve a mis en lumière les problèmes financiers du PSG, qui enregistrera, en fin de saison, des pertes estimées entre 10 millions et 15 millions d’euros. Colony ne semble pas prêt à puiser indéfiniment dans ses fonds propres et l’impact sur l’enveloppe transfert sera direct. Pour expliquer la situation sans écorner l’image de l’actionnaire, le futur patron de l’exécutif devra faire preuve de courage et d’imagination.

- Maintenir les bons résultats. Si l’équipe décroche en championnat ou sort sans gloire des Coupes, le nouveau président devra en assumer une part de responsabilité et ne pourra éviter la comparaison avec Charles Villeneuve. Le raccourci est facile, mais c’est la règle du jeu.

Laurent Perrin


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La cellule recrutement à l’arrêt

CONSÉQUENCE directe de la crise actuelle, la cellule recrutement du PSG est au chômage technique. Tous les dossiers sont gelés en attendant l’élaboration du futur organigramme. « Je ne sais pas ce qui peut se passer, confie Peguy Luyindula, dans les colonnes de France Football. Avec Charles Villeneuve, nous étions en discussion pour une prolongation. Maintenant, l’interlocuteur risque de changer. » L’incertitude qui plane sur l’avenir de Paul Le Guen n’arrange rien : certains joueurs réclament des garanties de temps de jeu pour rester à Paris. « Il est urgent de
régler le dossier Le Guen », commente d’ailleurs un dirigeant. Les éventuelles recrues veulent aussi savoir l’identité de l’entraîneur la saison prochaine.
Or, les négociations pour le mercato d’été commencent dès maintenant. Ces deux dernières années, le PSG, en position de relégable, avait perdu beaucoup de temps et de terrain sur les gros dossiers. Éclaircir l’avenir de Le Guen permettrait d’accélérer certaines discussions.

Ch.B.


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Younousse Sankharé, 19 ans, le milieu du PSG, va être officiellement prêté à Reims (L 2) aujourd’hui, pour six
mois, sans option d’achat. Son salaire sera pris en charge par les deux clubs. Pour obtenir son prêt, Sankharé a décidé de payer lui-même son loyer d’un appartement à Reims. Il s’entraînera sous les ordres de Luis Fernandez, dimanche ou lundi, et sera qualifié pour disputer Reims

Le Parisien
Boulick
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Un mois de turbulences

MARDI 23 DÉCEMBRE 2008
Jérôme de Metz, représentant de Butler Capital Partners (actionnaire minoritaire), présente sa démission du conseil d’administration. Il joint un courrier décrivant « des perspectives financières à court et moyen termes préoccupantes ».

JEUDI 15 JANVIER 2009
Charles Villeneuve, le président du PSG, envoie aux administrateurs du club un courrier de trois pages réclamant des pouvoirs et des moyens.

DIMANCHE 18 JANVIER
Après la victoire du PSG sur Sochaux (2-1), le conseil d’administration se réunit au Parc des Princes. Il démissionne en bloc pour provoquer une assemblée générale, préalable à la révocation de Charles Villeneuve.

JEUDI 22 JANVIER
Charles Villeneuve annonce qu’il démissionnera de son mandat d’administrateur et de président directeur général le 3 février.


Citation
La page est tournée

Alors que sa riposte était attendue, Charles Villeneuve a décidé, hier, de démissionner le 3 février. Colony va monter en première ligne.
Huit mois après sa nomination, Charles Villeneuve a renoncé à exercer son mandat de président du PSG. Il démissionnera avant l’assemblée générale des actionnaires, le 3 février prochain. Soumis à une forte pression depuis la démission du conseil d’administration, dimanche dernier, le dirigeant du club parisien se retire après avoir
envisagé une riposte finalement impossible. Plus que jamais, Sébastien Bazin apparaît comme le probable successeur de Villeneuve. Avec un horizon financier à éclaircir.


D’UN JEUDI À L’AUTRE, donc, tout se sera effondré. Il y a huit jours, Charles Villeneuve envoyait un courrier à Sébastien Bazin et à tous les membres du conseil d’administration du PSG, dans lequel il exigeait avec fermeté plus de pouvoirs financiers. Hier, après avoir entretenu les spéculations sur ses capacités de survie, le président parisien a présenté sa démission à Sébastien Bazin, le directeur Europe de Colony Capital, l’actionnaire de référence du PSG (62,5%).

À 21 h 30, le communiqué a fini par apparaître sur le site du club : « Charles Villeneuve démissionnera de son mandat d’administrateur et de Président-directeur général le 3 février 2009, préalablement à l’assemblée générale qui se tiendra le même jour. Jusqu’à cette date, il assumera pleinement ses fonctions. À cette date, l’assemblée générale nommera un nouveau conseil d’administration, qui désignera la nouvelle direction du club. »

Dans la matinée, Villeneuve avait informé Bazin de sa décision. Au fil de leurs rencontres depuis le déclenchement
de la crise, le ton avait évolué. Si l’ancien directeur des sports de TF1 semblait encore assez combatif lundi matin, il s’était montré un peu plus mesuré avant-hier, évoquant le regret d’avoir rédigé cette lettre à l’origine de tous ses ennuis... et de ceux de Bazin, qui s’attendait à tout sauf à devoir gérer une crise majeure en pleine saison du renouveau sportif. Hier soir, Bazin déclarait d’ailleurs : « Je regrette les malentendus qui ont rendu le départ
de Charles Villeneuve inéluctable. » Au fil des premières journées de la semaine, Villeneuve avait laissé filtrer
l’idée qu’il préparait un plan de riposte. En privé, il se disait dans l’attente d’un feu vert, probablement
celui d’un investisseur du Golfe candidat au rachat du club. Mais ce feu vert, visiblement, n’est jamais venu, compromettant son ambition de rebondir au cœur d’un plan où il rêvait d’Arsène Wenger comme manager général et de Gabriel Heinze et de Mathieu Bodmer en recrues phares.

Même en cas de plan ficelé à 100 %, Villeneuve aurait pu se heurter à un autre obstacle : pour toute opération de vente partielle ou totale du PSG, la banque Lazard dispose d’un mandat exclusif. Or, Villeneuve entretenait des rapports compliqués avec la banque d’affaires franco-américaine depuis ses démarches estivales dans
le Golfe pour trouver un nouvel investisseur.

Même sans l’affaire de sa lettre, dont il a sous-estimé l’impact autant que le poids de ses opposants, Villeneuve aurait-il pu rester encore longtemps à son poste ? La question se pose au regard du fossé apparu sur le dossier
des finances. Pour le président, la situation était devenue alarmante et Colony, touché par la crise financière,
ne représentait plus un actionnaire capable de renforcer l’équipe. Villeneuve avait ainsi été affolé par un projet supposé du fonds de pension américain : garantir les pertes prévues en fin de saison (entre 10 et
15 M€) en s’appuyant sur l’actif joueurs, c’est-à-dire en vendant éventuellement des éléments à forte valeur marchande comme Guillaume Hoarau ou Stéphane Sessegnon.

Une longue liste de présidents partis sur une note amère

Le communiqué d’hier soir sonne comme une fin de la contestation et l’affirmation de la ligne dictée par Colony : « À l’occasion de cette clarification, Sébastien Bazin et Charles Villeneuve tiennent à rappeler que la situation financière du club est solide et pérenne et permettra au club d’atteindre ses objectifs. » Que Villeneuve pense exactement le
contraire a un intérêt relatif, aujourd’hui. Pour le PSG, le plus important se situe désormais sur d’autres terrains et c’est Colony, et seulement Colony, qui devra apporter les réponses aux interrogations qui encerclent ce club. Quelle est exactement la situation financière du PSG ? L’actionnaire est-il en mesure de réinjecter des fonds dans
le club ? Quels hommes pour le conduire demain, sur le terrain et en dehors ?

Ce matin, Charles Villeneuve se rendra au Camp des Loges saluer une dernière fois les joueurs. Son mandat
de trois ans s’achève d’une façon inattendue au bout de huit mois à peine, ajoutant son nom à celui des
présidents parisiens finissant sur une note amère, de Daniel Hechter à Francis Graille, en passant par Francis
Borelli, Charles Biétry ou encore Laurent Perpère.

Pour l’élection du 3 février, Bazin reste largement pressenti, même si une partie de son entourage lui déconseille de monter en première ligne. Le dirigeant de Colony demeure méfiant, notamment au sujet des supporters, qui pourraient accroître la pression sur l’actionnaire dès que la spirale sportive s’inversera. Mais si Colony entend éviter de nouvelles discordes avec les dirigeants qu’il choisit pour le PSG, le choix de Bazin semble s’imposer. Il est peu probable, un jour, qu’il s’envoie une lettre de protestations en recommandé...

JÉRÔME TOUBOUL


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Et le vestiaire dans tout ça ?

Les joueurs du PSG ne parleront plus publiquement jusqu’aux seizièmes de finale de Coupe de France, dimanche à Ajaccio.


LA CRISE a officiellement rattrapé le vestiaire parisien. Hier, le club a annoncé le silence complet des troupes. Pas le moindre entretien accordé aux médias jusqu’à dimanche, date du seizième de finale de Coupe de France sur le terrain du Gazélec Ajaccio (CFA). Seul Paul Le Guen viendra s’exprimer demain matin. L’habituelle séance à huis clos qui se déroule généralement au Parc des Princes, la veille des matches, a également été rapatriée au Camp des Loges.

Pourtant, le climat au sein de l’effectif n’a pas été véritablement affecté par l’éviction programmée de Charles Villeneuve. À son arrivée, en mai, l’ancien chef des sports de TF1 avait tracé une sorte de ligne de démarcation. Parmi les hommes ciblés, Mickaël Landreau et Jérôme Rothen. Pour caricaturer, il jugeait le premier pas assez bon et le deuxième trop bavard. Parmi les élus : Claude Makelele et Ludovic Giuly, nouveaux patrons des lieux. Le tout
sous l’autorité vacillante d’un Paul Le Guen pas vraiment renforcé dans ses prérogatives. Pourtant, le ciment a pris. Les joueurs ne s’embrassent pas sur la bouche tous les matins, mais ils n’ont pas laissé leurs divergences les
diviser en clans.

Pour une fois, ils n’ont pas provoqué la crise. Sixièmes de L1, encore en course dans quatre compétitions, ils n’y sont
même pour rien. Mais la démission de Villeneuve rebat en partie les cartes. Dimanche après-midi, lorsqu’ils ont appris qu’ils seraient remplaçants contre Sochaux (2-1), Ludovic Giuly et Sammy Traoré ont eu du mal à masquer
leur déception. Le premier, vexé autant par la forme que par le fond, maugréa même à plusieurs oreilles des
phrases du type : « Moi, dès que je suis moins bon, on me sort, alors que Rothen, quoi qu’il arrive, il joue. »

Ce genre de manifestation de dépit est assez banal dans le monde du foot professionnel. Mais elle n’a pas été extrêmement appréciée au sein du groupe. Car Giuly est censé être un leader, garant de la cohésion collective. Et ses récentes performances justifiaient plutôt sa mise en concurrence avec Peguy Luyindula. Alors, est-ce que la tension monte à Paris ?

Elle est en tout cas plus évidente en cette période de mercato durant laquelle le PSG peine à prolonger ses espoirs. La semaine dernière, Clément Chantôme avait laissé exploser sa frustration à l’entraînement en s’en prenant
à Yves Colleu, l’entraîneur adjoint. Comme d’autres jeunes, il s’impatiente et ne pourra plus compter sur une oreille présidentielle pour écouter ses malheurs. Plus que jamais, son patron s’appelle Paul Le Guen.

R. D., G. D.


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Et maintenant...

Après le départ de Charles Villeneuve, le 3 février, plusieurs interrogations devront être levées.

QUI DIRIGERA AU QUOTIDIEN ? – Philippe Boindrieux (44 ans), le directeur général délégué du PSG, en charge des finances, de l’administratif et du juridique, devrait voir son champ d’action s’élargir encore. Repéré il y a un peu plus de deux ans par les proches de Walter Butler – quand celui-ci était encore actionnaire du PSG à 33,3 %
–, cet ancien directeur général du groupe NRJ est rapidement devenu un relais sûr de Bazin. Il devrait être promu à un titre de directeur général, qui confortera un peu plus son image en interne de dirigeant incontournable sur toutes les questions extra-sportives. Longtemps au cœur d’une sourde rivalité avec Charles Villeneuve, il a pu ambitionner un temps la présidence. Mais son conflit avec les supporters, l’été dernier, autour du tarif des abonnements, apparaît comme un obstacle majeur.

UN MANAGER SPORTIF SERA-T-IL NOMMÉ ? – C’est la tendance lourde du moment. Pour épauler Bazin sur le plan sportif, une solution interne consisterait à renforcer le rôle d’Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement. Mais ses relations avec Paul Le Guen sont notoirement délicates et Sébastien Bazin, déjà modérément
enthousiaste à l’idée de devoir monter en première ligne au PSG, voudra probablement éviter de raviver des crispations dans le secteur sportif. Bazin va chercher un profil de conseiller correspondant à celui de Bernard Lacombe à Lyon. Plusieurs noms ont circulé, de Gérard Houllier, le DTN, à Marc Keller, l’ancien dirigeant de Strasbourg et de Monaco. Mais Bazin semble loin d’avoir tranché et il a déjà prouvé, par le passé, qu’il pouvait sortir un nom de son chapeau au dernier moment comme lorsqu’il choisit... Charles Villeneuve comme président.

QUEL AVENIR POUR PAUL LE GUEN ? – Avec Charles Villeneuve, très attiré par des techniciens comme Wenger et Deschamps, l’entraîneur parisien savait disposer d’un soutien relatif et d’attributions limitées au terrain et à la définition du profil des recrues. En fin de contrat en juin prochain, Paul Le Guen voit ses chances de prolongation
progresser avec la nouvelle donne, car Sébastien Bazin l’apprécie. Les bons résultats actuels constituent aussi un argument non négligeable. Mais le principe de sa prolongation – auquel Le Guen serait tenté de répondre favorablement – n’est toujours pas acquis. D’autant que le Breton, au club depuis deux ans, pourrait profiter des
négociations pour élargir à nouveau ses prérogatives. Une perspective qui ne fait pas l’unanimité au sein du PSG, un club marqué par le souvenir, ces dernières saisons, d’une répartition des pouvoirs parfois beaucoup trop favorable à l’entraîneur en place.

R. D. et J. T.


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PSG - Claude Makelele, toujours en soins, n’a pas participé à la séance d’hier. Les Parisiens s’entraînent au Camp des Loges ce matin.


L'Équipe
Lagoaparaiso
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« J’ai écrit cette lettre dans l’intérêt du club »

CHARLES VILLENEUVE ,président démissionnaire du PSG

Propos recueillis par Arnaud Hermant et Dominique Sévérac | 24.01.2009, 07h00



Charles Villeneuve nous avait donné rendez-vous hier matin au camp des Loges en marge de l’entraînement de l’équipe professionnelle. Le président démissionnaire avait décidé de s’expliquer dans nos colonnes et celles du journal « l’Equipe », au lendemain de l’officialisation de sa démission le 3 février prochain. Le futur ex-président parisien n’était pas seul dans son bureau. Sébastien Bazin, le patron de Colony Capital Europe et actionnaire majoritaire du club de la capitale, était également présent. Les deux hommes tenaient manifestement à faire savoir qu’ils restaient soudés malgré leur différend irréversible de la semaine dernière.
Un message à double détente, à destination des joueurs d’abord afin qu’ils restent concentrés sur le sportif. L’actionnaire redoute que cette crise ne les affecte. Un peu plus tôt dans la matinée, les deux dirigeants se sont ainsi exprimés devant l’effectif pour expliquer la décision prise de changer de président, à la suite des révélations faites dans « le Parisien » - « Aujourd’hui en France » du 17 janvier au sujet de l’envoi de la lettre de Villeneuve aux administrateurs. En direction des supporteurs ensuite, plutôt enclins à suivre le futur ex-président si l’on s’attache au fond de son courrier.
Vers midi, nous avons eu droit à trois quarts d’heure d’entretien. Pendant l’interview, Paul Le Guen est venu interrompre quelques instants les débats. L’entraîneur parisien voulait voir brièvement en tête à tête Charles Villeneuve. Ce dernier et Sébastien Bazin sont repartis chacun de leur côté peu avant 13 heures.

Pourquoi avez-vous rédigé cette fameuse lettre ?

Charles Villeneuve. Je l’ai écrite dans l’intérêt du club, pas dans mon intérêt personnel. La preuve : je ne pense pas que ce soit la lettre qui ait posé un problème à Sébastien Bazin mais sa fuite (dans nos éditions du 17 janvier) . Peut-être n’aurais-je pas dû l’envoyer à 14 personnes mais seulement à Sébastien Bazin. J’ai souvent utilisé cette méthode dans mes emplois antérieurs où je posais des questions qui me revenaient systématiquement dans la tête. Je suis connu pour toujours avoir été animé par un esprit de combat, parfois un peu brutal. Je suis comme ça !

C’est le constat financier alarmant dressé par Jérôme de Metz, l’administrateur qui a démissionné fin décembre, qui vous a poussé à agir ?
Oui, sans doute. Il a allumé une mèche. Je me suis posé des questions et je les ai écrites. Mais je vous l’ai dit : je fonctionne souvent comme ça. Je peux vous sortir toutes les lettres que j’ai écrites en trente-cinq ans de carrière. Elles sont parfois un peu brutales. Ces derniers jours, mes amis m’ont dit : Cette lettre te ressemble, c’est ton style .

N’avez-vous pas semé la zizanie à un moment où le club n’avait vraiment pas besoin de ça ?

Non, je suis resté dans le droit fil de ce que je suis.

Dans votre courrier, vous réclamiez davantage de pouvoir. Quelles étaient vos prérogatives exactes au PSG ?

Sébastien Bazin avait fixé une ligne de conduite avec un horizon, un objectif central, les moyens pour y parvenir. Peut-être ai-je pensé que je ne pesais pas sur tous les leviers parce que je me suis consacré essentiellement au cadre sportif. Je voulais peser sur le reste. Ai-je pris du retard dans ce domaine ? On peut le penser. Je suis, je crois, un vrai entrepreneur. Je sais pendre des décisions, mesurer les défauts et les qualités des hommes. Je ne suis pas un financier. Je n’en serai jamais un.

Cette affaire ne ressemble-t-elle pas, au fond, à un gâchis ?

Je ne cherchais pas à ouvrir des hostilités mais à obtenir des réponses à des questions. Bon voilà, cela a mal tourné, cela a mal tourné. C’est comme ça. Je n’ai pas souvent été mandataire social dans ma vie. C’était même la première fois au PSG.

Lors de cette crise, il s’était parfois dit que vous alliez chercher à faire traîner les choses…

Dans cette affaire, il convient de préserver le club, ses valeurs, ses futurs administrateurs et ses supporteurs. Qui veillent, comme une sentinelle, sur les valeurs du club ? Ce sont les supporteurs qui passent toutes les crises et qui sont toujours là. Par rapport à eux, il fallait privilégier une sortie par le haut pour retrouver une certaine sérénité.

Que retiendrez-vous de vos huit mois à la tête du club ?

D’abord, que c’est assez passionnant. Dans le football, comme partout, il y a ceux qui n’apprennent jamais rien, ceux qui apprennent lentement et ceux qui apprennent très vite. En six mois, je pense que je fais partie de cette troisième catégorie. Que c’est plus facile qu’une rédaction de journalistes. Qu’il y a là un groupe qui peut arriver à faire d’excellents résultats. La quatrième chose est un voeu à exaucer. Il faut renouveler l’équipe qui va prendre en main le destin et qui va gérer les ambitions du PSG. Il ne faut pas d’anciens présidents, y compris moi-même, dans le club. Pas de nostalgiques, ni de revanchards.

De quoi êtes-vous le plus fier dans votre bilan ?

Je ne vais pas commencer maintenant à regarder mon nombril et à faire de l’autosatisfaction. Je suis très content d’avoir eu cette expérience, d’avoir côtoyé des gens qui étaient d’un univers fondamentalement différent du mien, notamment des financiers (il se retourne vers Bazin et sourit). L’équipe est dans les six premiers, elle mériterait d’être plus avant s’il n’y avait pas eu quelques erreurs de parcours du corps arbitral. Je le dis de façon officielle et ça va être reproduit dans la presse, mais les présidents ne doivent rien dire sur le corps arbitral car on ne lui donne pas les moyens de faire son métier. Il faut en vouloir à ceux qui réfléchissent à l’amélioration de la condition d’arbitre.

Reviendrez-vous au PSG ?

Ecoutez. Je ne suis pas devin et je ne connais pas la fin de l’histoire. Maintenant, si le 3 février au soir, Sébastien Bazin me demande de revenir, il n’y a aucun problème, je serai là. (Rires) . C’est une pirouette. A partir d’aujourd’hui, je ne m’exprimerai plus jamais sur le PSG (NDLR : des interviews télé et radio sont quand même prévues d’ici à lundi).

Pourquoi nous recevez-vous en compagnie de Sébastien Bazin ?

L’ambition qui anime Sébastien Bazin est identique à la mienne : le PSG doit faire partie du podium de la Ligue 1 de manière pérenne. Dès lors, il retrouvera un rang européen. Le club en a les moyens. Toutes les questions que j’ai posées dans ma lettre, il y a répondu. C’est pourquoi nous sommes allés ce matin (hier) devant les joueurs. Nous leur avons dit qu’eux menaient un combat sportif. Ils sont à mi-hauteur de l’escalier qu’il leur reste à gravir. Nous comptons sur eux dès dimanche (demain) dans le cadre de la Coupe de France, mais aussi face à Caen la semaine prochaine en championnat et devant Bordeaux ensuite en Coupe de la Ligue. La seule chose que je regrette aujourd’hui, c’est de ne pas être dans les vestiaires le 4 février lors de la réception de Bordeaux en demi-finale pour injecter le « fighting spirit » qui m’a toujours animé.


Le Parisien
parano
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Houllier : la piste actuellement privilégiée ?
La démission de Charles Villeneuve étant acquise, il faut maintenant lui trouver un successeur. Une décision stratégique pour Sébastien Bazin, et une nouvelle piste fait du bruit : celle menant à Gérard Houllier.

Selon nos informations, le PSG ferait actuellement le forcing pour que Gérard Houllier accepte de seconder Sébastien Bazin à la tête du club de la capitale. L’ancien entraîneur du PSG et de l’OL pourrait même prendre la succession de Charles Villeneuve comme président... Mais le dossier s’annonce compliqué.


Pourquoi Gérard Houllier ?
L’actuel directeur technique national du football français est aujourd’hui le seul à posséder plusieurs atouts : d’abord, c’est un ancien du PSG (entraîneur du club entre 1985 et 1988). Possédant un gros réseau dans le monde du football, il est aussi charismatique et très apprécié des supporters, ce qui est très important dans l’esprit de Sébastien Bazin qui ne peut plus se permettre de perdre la confiance de ces derniers. Houllier est de plus un ami proche d’Alain Cayzac, ce dernier étant très écouté par Bazin. Enfin, Gérard Houllier a aussi l’avantage de ne pas avoir d’opposants au sein du conseil d’administration.


Les conditions de Houllier
Gérard Houllier devrait se prononcer très vite (peut-être ce week-end), car Sébastien Bazin est pressé de clarifier la situation du PSG pour ne pas compromettre la fin de saison du club, actuel 6e de Ligue 1 à seulement deux points du podium. Une annonce devrait donc avoir lieu avant le 3 février, où se tiendra l'Assemblée Générale du club qui désignera la nouvelle direction.

Mais pour que Gérard Houllier accepte le poste, il faut d'abord que Colony Capital ait un vrai projet financier. Et Sébastien Bazin l’aurait déjà rassuré sur la santé financière du club et sur les investissements qu’il compte faire, le représentant en Europe de Colony Capital n’ayant de toute façon pas d’autres choix vis-à-vis de Houllier, et vis-à-vis des supporters qu’il doit rencontrer en début de semaine.


Quelques obstacles demeurent toutefois : comment Gérard Houllier pourrait-il rapidement quitter la DTN ? Et surtout, étant très proche d’Alain Cayzac, quelles seraient ses relations avec l’entraîneur Paul Le Guen ? Une affaire à suivre...

RMC.fr
parano
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«On aurait pu s’épargner ça »
SÉBASTIEN BAZIN estime que la crise qui a conduit à la démission de CHARLES VILLENEUVE était évitable. Il se montre réticent à l’idée de devenir président du PSG.

HIER, 11 HEURES, Camp des Loges. Dans son bureau, Charles Villeneuve est accompagné de Sébastien Bazin. Entre le président démissionnaire du PSG, en poste jusqu’au 3 février, et le patron de Colony Capital Europe, actionnaire majoritaire du PSG (62,5 %), l’heure est à l’unité de façade après des journées de tension dans les coulisses du club. Les deux hommes ont décidé de s’exprimer côte à côte. Une stratégie de communication pour tenter de dissiper l’atmosphère de crise qui enveloppe le PSG depuis une semaine. Même si plusieurs questions restent en suspens. Cet entretien a été relu et amendé par les interlocuteurs.

POURQUOI VILLENEUVE DÉMISSIONNE-T-IL ?
Charles VILLENEUVE : « Mon projet pour le club, approuvé par Sébastien, autour duquel nous avions longuement débattu, était de mettre en avant le PSG. Moi, je visais dans cette lettre les moyens de l’ambition qu’on s’était fixée. Je pense qu’à un moment donné, il faut inscrire dans le marbre les questions que l’on se pose. C’est ma méthode. Cela étant, je pense que j’aurais dû les poser à Sébastien luimêmeet pas à quatorze administrateurs. Je savais qu’il y avait un risque. Je pensais que tous les administrateurs avaient les mêmes ambitions que moi. L’un d’entre eux – ou un certain nombre d’entre eux – n’avait certainement pas les mêmes ambitions pour le PSG. (...) Je vais désormais reprendre mon métier. Écrire. Mais je n’écrirai pas sur le PSG,même si je suis déjà sollicité par des éditeurs. Je ne pense pas qu’un ancien président doive s’exprimer sur le PSG, quelle que soit sa sortie. »

Sébastien BAZIN : « La forme et le fond de la lettre posaient problème. Mais aussi sa diffusion. Elle a mis sur la place publique quelque chose qui n’avait pas lieu d’y être. Sur le fond, les questions posées (par Villeneuve, sur l’étendue de ses pouvoirs) sont légitimes pour n’importe quel dirigeant dans n’importe quelle entreprise. Mais compte tenu de la fréquence de nos communications et de la qualité de nos rapports humains, j’aurais aimé qu’on en parle tous les deux avant. Je pense que j’aurais répondu à 80, 90 %de ses questions. Et on aurait fait le point comme on le fait ensemble tous les lundis matin. Aujourd’hui, on n’en serait pas là. (...) Ce courrier en recommandé avec accusé de réception est surprenant et n’avait pas lieu d’être. Ensuite, la diffusion de cette même lettre auprès de censeurs et d’administrateurs sans m’en avoir averti a été malheureusement interprétée par moi et par d’autres personnes comme un geste de défiance et de défaillance dans notre relation commune. Quand on en arrive là alors qu’on avait la meilleure communication du monde, c’est que le ressort est rompu. Je ne peux pas vivre avec une relation par courrier. Je n’ai jamais fonctionné ainsi. (...) C’est une crise qu’on aurait pu s’épargner. Comme les quatre ou cinq crises qu’on a connues depuis trois ans... »

BAZIN COMPTE-T-IL PRENDRE LA PRÉSIDENCE ?
S. B. : « On ne m’a jamais forcé à faire quoi que ce soit. (...) Si j’en avais envie, j’aurais pris la présidence depuis longtemps. Là, j’ai envie de réfléchir. Le 3 février, les gens qui seront autour de la table, à l’assemblée générale puis au conseil d’administration, m’écouteront puis m’aideront à prendre la bonne décision entre plusieurs options. Le laps de temps entre aujourd’hui et le 3 février sera nécessaire pour choisir l’organisation dont ce club a besoin. (...) Ces trois premières saisons m’ont appris que président de plein exercice du PSG, c’est un travail à plein temps. Je dirais même au-delà du plein temps. C’est une énorme responsabilité, beaucoup de décisions à prendre à la minute sur beaucoup de problèmes de nature très différente : joueurs, encadrement, médias, juridique... Ce n’est pas un job àmi-temps. Aujourd’hui, je veux une stabilité. J’espère que la future organisation restera en place plusieurs années. Pour l’instant, je n’ai rencontré personne car je voulais trouver une sortie crédible, élégante, intelligente pour le club, pour Charles et pour moi. La réflexion sur la nature des candidats ne commencera que la semaine prochaine. »

C. V. : « J’ai formulé un voeu devant les joueurs : si on veut faciliter la mission de mon successeur et laisser le staff technique travailler en paix, il faut épurer le conseil d’administration et empêcher que tout ancien président du club en fasse partie, y compris moi-même. »

QUEL EST L’ÉTAT DES FINANCES DU PSG ?
S. B. : « Il n’y a pas de problème de trésorerie. Tout est sain, et c’est ce que j’ai dit à Charles et à Jérôme de Metz (administrateur démissionnaire le 23 décembre dernier). Je ne sais pas pourquoi les gens s’inquiètent et inventent certains prétextes. Il n’y a aucune raison de se poser des questions sur la solidité du PSG ni sur les moyens de ses actionnaires. (...) Les pertes à la fin de l’actuelle saison (entre 10 et 15 M€) sont budgétées. Elles sont la résultante de nos ambitions et donc des investissements que nous avons faits au bénéfice du club pour renforcer la qualité de son effectif. Ce n’est pas une surprise mais un choix voulu, connu par le commissariat aux comptes, par Charles et les dirigeants du club, et par la DNCG. (...) Pour Colony, l’histoire avec le PSG a commencé il y a bientôt trois ans et je pense qu’on en est au milieu. Le PSG d’aujourd’hui est beaucoup plus fort que celui dont nous avons hérité. Colony n’a jamais fait défaut depuis trois ans sur ses responsabilités, son engagement financier et la solidité du club. Je ne permets pas qu’on remette en doute ni l’objectif ni l’ambition. Les supporters peuvent le comprendre et je vais sans doute les rencontrer pour partager ça avec eux. (...) L’équipe, les dirigeants et les actionnaires ont besoin d’eux, on ne gagnera qu’ensemble. Je ne regrette ni l’investissement ni le temps passé car j’ai le sentiment très ancré que le PSG est un vrai joyau, avec un potentiel extraordinaire, des valeurs fortes. Tout ceci nous donne l’obligation de réussir. »

QUELLES RÉPERCUSSIONS SPORTIVES ?
S. B.
: « Les répercussions, je les craignais depuis trois jours, mais je ne les crains plus depuis ce matin et notre discussion avec les joueurs. Avec Charles, on partage la même envie de sérénité. Les joueurs n’ont aucun souci à se faire et doivent conserver leur cohésion. Il faut donc leur montrer qu’on est capable de faire preuve d’intelligence. (...) La prolongation du contrat de Paul Le Guen ? Je ne m’étais pas posé la question puisqu’elle était du ressort de Charles. La nouvelle direction se penchera sur le sujet entre le 3 février et la fin du contrat de l’entraîneur, en juin prochain. La prolongation éventuelle dépendra des résultats, de son envie personnelle également. Je suis ouvert à toutes les hypothèses. Mais ce n’est pas à moi de régler ce dossier.

C. V. : « Le point positif de cette affaire, c’est que des réponses ont été apportées aux questions posées. Le cas de Villeneuve est secondaire. Le plus important, c’est de se qualifier dimanche en Coupe, de battre Caen dans huit jours, puis Bordeaux en Coupe de la Ligue. Le reste passera par pertes et profits. »

DAMIEN DEGORRE et JÉRÔME TOUBOUL

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Bazin, le successeur ?

LA PROBABILITÉ QUE SÉBASTIEN BAZIN, l’actionnaire du PSG, en devienne le futur président prend chaque jour un peu plus de force même si l’intéressé y est réticent. Mais, dans cette optique, le représentant de Colony Capital en Europe, qui n’aurait pas le temps pour gérer toutes les affaires du club, ne serait pas un président exécutif. Il s’adjoindrait un directeur général avec des prérogatives élargies au domaine sportif. Plusieurs noms ont été cités : Marc Keller, Gérard Houllier, Pierre Dréossi… Mais aucun n’a, pour le moment, été contacté. Comme il nous l’a confié hier, Sébastien Bazin devrait plancher sur plusieurs pistes à partir de ce week-end et les proposer lors de l’assemblée générale du 3 février.

– D. D.

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Villeneuve garde un plan

EN RÉPONSE À UNE QUESTION SUR SON AVENIR, Charles Villeneuve a glissé hier une phrase sybilline : « Qui connaît vraiment la fin de cette histoire... ? » En soufflant cette interrogation, l’ancien cadre de TF 1 laisse entendre que sa démission négociée – il pourrait toucher environ 150 000 euros d’indemnités – ne dessine pas forcément un épilogue définitif. Autrement dit, Villeneuve pourrait poursuivre l’idée de monter un plan de rachat du club autour d’investisseurs étrangers, hypothèse qu’il avait imaginée cette semaine pour rebondir. Le futur ex-président semble enclin à travailler à nouveau sur ce plan de reprise. Avec plus de temps. Et moins de pression que ces derniers jours.

– J. T.

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À guichets fermés et sans Makelele

DEMAIN, en fin d’après-midi, le vieux stade Ange-Casanova rajeunira. Pour la réception du Paris-SG, il affichera complet et revivra le temps d’une rencontre les grandes envolées d’antan (champion de France amateurs 1963, 1965, 1966, 1968 et quart de finaliste de la Coupe de France en 1992). Les 4 000 billets mis en vente sont partis très vite. Une file d’attente d’une centaine de mètres s’est d’ailleurs constituée, jeudi matin, peu de temps avant l’ouverture des guichets. Les joueurs de Patrick Léonetti ne se sont pas entraînés hier. « Il aime bien couper 48 heures avant les matches », explique Frédéric Danjou, le défenseur central. Le groupe se retrouvera ce matin pour une dernière séance. Elle se déroulera sur synthétique. La pelouse du stade Ange-Casanova a souffert des intempéries. Côté parisien, Claude Makelele (contusions lombaires) ne s’est pas entraîné hier matin et ne jouera pas, demain, en Corse. Le reste de l’effectif est à la disposition de Paul Le Guen pour le déplacement à Ajaccio, demain, juste après l’entraînement de l’après-midi.

Les équipes probables.
GAZÉLEC AJACCIO : Labruna – Santunione ou Khazri, Diallo, Danjou, Biaye – Oggi, Ettori (cap.), Collinet, Théophile – Abou Derra, Kahlaoui.
PARIS-SG: Landreau– Ceara, Sakho,Camara(cap.), Armand– Sessegnon,Bourillon ou Chantôme, Clément, Rothen – Luyindula, Hoarau.

L'Equipe
parano
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L’avenir reste flou

SEBASTIEN BAZIN se serait bien passé de cette crise. Pour la première fois, hier, l’actionnaire principal s’est exprimé sur les derniers soubresauts du club. « Je n’ai jamais reçu une lettre recommandée avec accusé de réception de l’un des patrons de société dans laquelle nous avons fait un investissement. Jamais. C’est à tout le moins une maladresse », glisse le directeur Europe de Colony Capital, qui dé- tient 62,5 % du capital du PSG, assis à côté de Charles Villeneuve. « C’est à la fois le fond et la forme qui me gênent. Avec Charles, on se serait vu le lundi matin, comme on le fait chaque début de semaine, ilm’aurait posé ces questions, on n’en serait pas là aujourd’hui. » C’est dire si cette affaire enclenchée par Charles Villeneuve vire au gâchis. Surtout que l’actionnaire était satisfait de sa collaboration avec l’ancien journaliste de TF 1 : « Son bilan est bon. L’histoire commençait, elle fonctionnait bien, c’était une belle histoire. » Restent les questions de fond. L’actionnaire a beau dire : « On change d’homme mais le Paris Saint-Germain est une institution plus forte que les hommes », le flou demeure sur l’avenir immédiat du club de la capitale. La lettre de Charles Villeneuve soulève de vraies questions. La plus cruciale concerne les finances. Bazin se défend : « Que l’on arrête de dire n’importe quoi. Colony a toujours démontré depuis deux ans et demi avoir été là à toute heure en répondant à tous les be- soins de ce club et en y apportant des
moyens et des outils comme le centre d’entraînement. Le club fonctionne bien, les finances sont saines. Le club est plus solide aujourd’hui que les saisons précédentes. »

« Le conseil décidera de la meilleure des options »

Mais la situation apparaît plus contrastée : dans les prochaines semaines, le club a besoin de plus de 10 M€ pour son fonctionnement quotidien (charges, frais divers ou salaires) en attendant le versement d’une partie de ses droits TV. Il faudra ensuite finir de payer les transferts de Sessegnon et de Kezman (7 M€ environ). Puis envisager le prochain exercice et définir une enveloppe, s’il y en a une de prévue, pour le recrutement. Soit environ près de 30 M€ à débourser d’ici à l’été prochain. Compte tenu de la gestion au centime près de Colony et de la crise mondiale qui le touche comme n’importe quelle entreprise, les perspectives du club sont moroses. On l’a vu cet hiver. Certes, les retouches n’étaient pas forcément nécessaires. Mais un ou deux renforts (latéral droit, milieu gauche) n’auraient pas été de trop. Or Paris n’a pas recruté avant tout parce qu’il n’avait pas d’argent. Une autre urgence attend aujourd’hui Colony Capital. Il faut trouver rapidement un nouvel homme fort. Le fonds d’investissement ne peut plus se payer le luxe d’une crise au sommet après les départs, pour diverses raisons, d’Alain Cayzac, de Michel Moulin, de Simon Tahar et de Charles Villeneuve en l’espace de dix mois. « C’est à compter de maintenant que je vais pouvoir réfléchir sereinement jusqu’au 3 février et apporter au futur conseil d’administration trois ou quatre alternatives sur le mode de fonctionnement et l’identité de ceux qui en seront les dirigeants. Je veux leur offrir des options et le conseil décidera de la meilleure de ces options. » L’une d’elles conduira sûrement à sa propre candidature. Mais l’actionnaire l’a rappelé hier avec force et conviction : compte tenu de son emploi du temps et du rôle que cela représente, prendre la présidence du PSG est la dernière de ses solutions.

A.H. et D.S.

Le Parisien
orel
Le Monde 24.01

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Le PSG se cherche un président

Charles Villeneuve a annoncé qu’il démissionnerait de la tête du club parisien le 3 février

Il devait être le président du renouveau dans la stabilité pour le Paris-Saint-Germain. Charles Villeneuve, a annoncé jeudi 22 janvier qu’ildémissionnerait le 3 février. Il ne sera resté que huit mois à la tête du club. C’est légèrement mieux que Charles Biétry (sept mois de présidence en 1998) mais moins bien que Pierre Blayau (un peu plus d’une année en 2005-2006).
En une semaine, le club parisien a renoué avec les crises internes qui ont rythmé son existence depuis sa création, en 1970. Pourtant, sur le terrain, l’équipe, sixième de Ligue 1, a spectaculairement redressé la barre après les menaces de rétrogradation à l’issue des saisons 2006 et 2007.
L’ancien patron des sports de TF1 s’était mis dans une situation impossible en adressant aux administrateurs une lettre recommandée dans laquelle il mettait en cause la gouvernance du club et exigeait davantage de pouvoirs. Dimanche 18 janvier, les destinataires de la missive démissionnaient collectivement, un geste marquant leur défiance à l’encontre de Charles Villeneuve.
Toute tentative de conciliation s’est rapidement avérée impossible. Autant que le fond, c’est la forme qui a choqué les actionnaires. Une source proche d’un des administrateurs confirme que ceux-ci ont « tous [été] abasourdis car il n’y avait aucun signe avant-coureur. Ils ont découvert la lettre dans leur courrier. Les administrateurs avaient fait le voyage à Bordeaux [défaite 4-0] avec Charles Villeneuve et jamais il n’a évoqué ces problèmes avec eux. »

La confiance était rompue

D’où « la décision, unanime, de démission en bloc. Les débats, qui ont duré de deux à trois heures, n’ont pas vraiment porté sur la finalité, car la confiance était rompue, mais sur le timing et la méthode : quand et comment demander à Villeneuve de partir ? »
Le 3 février, une assemblée générale portera un nouveau président à la tête du club. Un seul nom semble s’imposer pour ce poste : celui de Sébastien Bazin, président Europe de Colony Capital, le fonds de pension américain qui détient 62,5 % du capital du Paris-Saint-Germain. Il pourrait ensuite s’entourer d’un président délégué. D’ici là, Charles Villeneuve « assumera pleinement ses fonctions ». Sanctionné pour sa gaffe, le démissionnaire cherche aujourd’hui à éteindre l’incendie qu’il a allumé. Son départ a été annoncé par un communiqué commun avec M. Bazin dans lequel il exprime toute sa confiance « en l’avenir du PSG et en Sébastien Bazin ». Ce dernier, en retour, « regrette les malentendus qui ont rendu le départ de Charles Villeneuve inéluctable ». Surtout, les deux « tiennent à rappeler que la situation financière du club est solide et pérenne et permettra au club d’atteindre ses objectifs ».
Hormis peut-être l’intéressé, personne, encore aujourd’hui, ne comprend la finalité de la « lettre kamikaze » de M. Villeneuve. On lui a prêté l’existence d’un plan B après un voyage cet été dans le Golfe persique. Une rumeur a circulé : Sulaiman Al-Fahim, le propriétaire émirati de Manchester City, lui aurait proposé de racheter le club parisien contre 200 millions d’euros. Aujourd’hui, des administrateurs en viennent à penser qu’il ne s’était pas muni d’une roue de secours, ce qui rend sa sortie de route d’autant plus incompréhensible.
Selon L’Equipe du 22 janvier, le différend portait sur l’effectif du club : Sébastien Bazin et Philippe Boindrieux, le directeur général délégué du Paris-Saint-Germain, auraient demandé à M. Villeneuve de signer un document permettant de garantir les pertes attendues fin 2009 (au moins 10 millions d’euros) sur la cession de joueurs.
Cette éventualité a provoqué la colère des supporteurs « ultras » qui s’étaient repris à rêver d’un « grand PSG » après avoir bataillé cet été contre la cherté des abonnements. L’impression de gâchis s’accompagne d’une hostilité envers Sébastien Bazin, généralement décrit comme un financier qui ne connaîtrait rien au football. De fait, M. Bazin n’a jamais caché que, plus que les résultats de l’équipe eux-mêmes, ce sont les projets immobiliers (activité principale de Colony Capital) autour du club qui l’intéressent.
Les associations de supporteurs s’étaient donné rendez-vous, vendredi 23 janvier à 18 heures, devant le Parc des Princes. Dans le stade, une banderole a déjà fait son apparition :« Colony, un grand PSG ou dégagez ».

Bruno Lesprit

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TROIS QUESTIONS À SIMON TAHAR, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION PSG ET ANCIEN ADMINISTRATEUR

« Sébastien Bazin devrait prendre plus de poids dans le club »

Charles Villeneuve a annoncé sa démission. Etait-ce inéluctable ?
Oui. La situation était devenue ingérable pour lui. Cette annonce a le mérite de clarifier les choses. J’ai le sentiment que Charles Villeneuve a regretté la décision d’envoyer cette lettre qui a provoqué chez la plupart des administrateurs le même type de réaction : de l’incompréhension, de la stupeur et de l’inquiétude. L’envoi de ce courrier risquait d’être le détonateur d’une nouvelle crise dont on ne pouvait pas imaginer le développement ni l’issue. Le club était dans une période tout à fait calme, qui semblait ravir tout le monde, ce qui rend cette initiative d’autant plus mystérieuse. En tout cas, il ne s’en est pas expliqué, il n’a eu aucun contact avec les administrateurs avant d’envoyer la lettre. Charles Villeneuve n’était pas un PDG réduit dans ses prérogatives. Il était en droit de poser des questions, mais il l’a fait de la pire des manières. Cette affaire n’aurait jamais dû exister !

Dans sa missive, Charles Villeneuve s’alarme de la situation financière du club parisien ?
Le PSG enregistre malheureusement des pertes depuis plusieurs années. C’était déjà le cas du temps de Canal+. J’ai posé la question à Sébastien Bazin : quelles assurances l’actionnaire principal pouvait-il donner pour couvrir ces pertes ? Il a répondu très clairement qu’il recherchait un autre actionnaire qui viendrait remplacer Morgan Stanley et que, si cette solution n’aboutissait pas, Colony Capital jouerait son rôle d’actionnaire.

Le PSG est-il un club ingérable ?
Le PSG mérite de la stabilité dans son actionnariat et sa direction. Malgré la crise majeure vécue la saison dernière, nous avons maintenu Paul Le Guen, l’entraîneur. C’était un signe fort de cette volonté de stabilité. Je serais favorable à l’accession de Sébastien Bazin à la présidence du PSG, quitte à ce qu’il s’entoure d’une équipe pour l’aider dans sa tâche, compte tenu des responsabilités qu’il a par ailleurs. L’idée avance. a

propos recueillis par Simon Roger

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Chiffres

Trois actionnaires :
Colony Capital : 62,5 %
Morgan Stanley : 33 %
Walter Butler : 4,5 %
Dix présidents :
Daniel Hechter (1974-1978)
Francis Borelli (1978-1991)
Michel Denisot (1991-1998)
Charles Biétry (1998)
Laurent Perpère (1998-2003)
Francis Graille (2003-2005)
Pierre Blayau (2005-2006)
Alain Cayzac (2006-2008)
Simon Tahar (avril-mai 2008)
Charles Villeneuve (mai 2008-janvier 2009)
Champion de France : 1986, 1994. (Quinze saisons sans titre de champion de France )
Vainqueur de la Coupe de France : 1982, 1983, 1993, 1995, 1998, 2004, 2006
sylvain
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Le Guen: «Repenser au terrain»

Avant le départ des Parisiens pour Ajaccio où ils affronteront le Gazélec, dimanche en 16e de finale de la Coupe de France, Paul Le Guen a évoqué samedi le contexte particulier de ce déplacement, sur fond de démission de Charles Villeneuve de la présidence du club. S'il aurait «préféré» que le club fasse l'économie d'une tempête au sommet, l'entraîneur parisien estime que les explications fournies aux joueurs par les dirigeants vendredi matin doivent leur permettre de «repenser au terrain».

«J'aurais préféré que le club s'évite cette nouvelle crise, a déclaré Paul Le Guen selon des propos rapportés par le site internet du PSG. Compte tenu du bon déroulement des choses ainsi que de la bonne marche de l'équipe, j'aurais préféré éviter cette situation. Messieurs Bazin et Villeneuve en conviennent également. Nous faisons cependant tout pour que cette situation n'affecte pas le groupe. Nous continuons de travailler et le fait que les choses se soient décantées, avec les interventions de Sébastien et Charles Villeneuve, peut ainsi permettre aux joueurs de repenser au terrain.»


source : lequipe.fr
parano
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Le Guen: "Je regrette ce qui s'est passé"

L'entraîneur du PSG Paul Le Guen s'est exprimé longuement samedi sur la crise qui secoue le club et a affirmé "regretter" la situation actuelle alors que "cela fonctionnait bien" entre lui, l'actionnaire majoritaire Sébastien Bazin et le président démissionnaire Charles Villeneuve.

Pensez-vous que le PSG aurait pu s'éviter cette crise?
J'aurais préféré, oui, compte tenu du bon déroulement des choses jusqu'à présent et de la bonne marche de l'équipe et du club. Messieurs Bazin et Villeneuve en conviennent aussi. Moi, je regrette ce qui s'est passé, c'est vraiment dommage. J'ai de bonnes relations depuis longtemps avec M. Bazin, c'est connu. J'ai aussi de bonnes relations avec le président Villeneuve, c'est moins connu. Je pense qu'on avait vraiment trouvé nos marques et que cela fonctionnait bien. La situation présente m'allait bien.

Craignez-vous que cela affecte le groupe?
On fait tout pour éviter cela, on continue à travailler. Il y avait des interrogations mais c'est bien que les choses se soient décantées hier avec les interventions du président et M. Bazin, qui sont venus s'expliquer de façon claire. Il y a une meilleure connaissance de la raison du problème. Cela peut nous permettre de se tourner plus sereinement vers l'aspect sportif.

Avez-vous été surpris par ce courrier de Charles Villeneuve?
Pour être honnête, je n'ai pas tout de suite saisi l'importance de cette lettre et ses répercussions. J'ai pourtant été PDG d'entreprise, je suis actionnaire d'entreprise, mais j'ai eu un temps de retard. Je n'ai réalisé que la veille du match face à Sochaux (le 17 janvier, ndlr).

Comment vit-on cette situation au quotidien en tant qu'entraîneur?
Je suis à la fois concentré sur mon travail et intéressé sur l'évolution des choses. Ça me semble logique d'être au coeur des discussions avec les uns et les autres, tout en restant dans mon rôle et à ma place. Ce n'est vraiment pas le moment de lâcher la barre. Plus que jamais, j'ai envie de me battre pour que les résultats continuent à être bons.

Si Sébastien Bazin vous demandait de prendre davantage de responsabilités au sein du club, accepteriez-vous?
Je suis prêt à discuter avec tout le monde. Mais je ne suis pas pressé. J'ai envie de voir comment vont tourner les choses. Je n'attends rien. Je veux finir mon contrat. Cela me convient très bien comme ça. J'aime bien attendre les fins de situation, cela permet d'avoir des éléments supplémentaires pour décider. Il n'y a pas d'urgence. Les éléments les plus importants, on les aura en fin de saison. C'est là qu'on saura, en fonction des résultats et de l'atmosphère, ce que l'on veut faire pour la saison prochaine.

Pourriez-vous refuser une éventuelle prolongation de contrat si on vous la proposait?
Ce n'est pas le sujet. Le club n'a aucune obligation envers moi comme je n'ai aucune obligation envers le club. Nous sommes libres, attendons tranquillement la fin de mon contrat. On peut aussi voir les choses simplement. Je le répète, il n'y a vraiment pas urgence.

Allez-vous être consulté pour le choix du futur président?
Je ne l'ai pas été certaines fois et je ne vois pas pourquoi je le serai. Le président est le patron de l'entraîneur, l'entraîneur ne choisit pas son patron.

Ce n'est pas une préparation des plus idéales avant le match à Ajaccio...
Oui mais on ne va pas commencer à se chercher des excuses. On va avoir droit à un match très difficile dans un contexte un peu particulier avec un stade de Mezzavia réputé très petit avec des spectateurs très proches. Plus que jamais il faudra être concentré sur l'objectif. Mais on s'est entraîné dans de bonnes conditions. Je pense qu'on a su faire la part des choses.

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PSG: Makelele et Rothen non retenus

Le capitaine du PSG Claude Makelele et le milieu Jérôme Rothen, blessés, ne figurent pas dans le groupe qui se déplace sur la pelouse du GFCO Ajaccio, dimanche, en 16e de finale de la Coupe de France.

Makelele "est forfait", a indiqué samedi l'entraîneur Paul Le Guen. Le milieu parisien souffre de douleurs lombaires depuis le match contre Sochaux, dimanche en championnat, et a été ménagé toute la semaine à l'entraînement.

Quant à Rothen, il a été touché à la cuisse lors de la dernière séance d'entraînement à huis clos samedi et ne sera également pas du voyage en Corse.

L'attaquant Peguy Luyindula est, de son côté, incertain.

"Il n'est pas sûr de pouvoir jouer, il est souffrant, a expliqué Le Guen. Il va peut-être nous rejoindre demain en Corse."

Luyindula fait tout de même partie des 19 joueurs retenus par le technicien parisien pour affronter le GFCO Ajaccio. En cas de forfait, il pourrait être remplacé par Ludovic Giuly, sur le banc au coup d'envoi contre Sochaux.

Le Guen devrait d'ailleurs aligner son équipe-type (hormis Makelele et Rothen) puisqu'il a déclaré vouloir faire "jouer la meilleure équipe".

AFP
Ja!
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Cayzac «voit rouge»

Les explications fournies par Charles Villeneuve, le PDG démissionnaire du Paris-SG, samedi dans L'Equipe, ne sont pas passées inaperçues. L'ancien président, Alain Cayzac s'est senti visé et réplique dans le Journal du Dimanche. Une phrase en particulier a fait bondir Cayzac, celle où Villeneuve dit regretter d'avoir envoyé sa fameuse lettre à tous les adminsitrateurs du club. «Je pensais que tous les administrateurs avaient les mêmes ambitions que moi. L'un d'entre eux, ou un certain nombre d'entre eux, n'avaient certainement pas les mêmes ambitions pour le PSG...»

«Entre les lignes et sans être parano, il m'accuse pratiquement d'avoir balancé sa lettre dans la presse», fulmine Alain Cayzac, ajoutant : «Charles Villeneuve veut me faire porter le chapeau. La preuve, il dit qu'il n'a pas fait une connerie en envoyant la lettre aux administrateurs - en fait, c'est une vraie connerie- mais il regrette que des mecs mal intentionnés l'aient envoyée à la presse. Il a besoin de passer pour une victime. Et il me fait ce qu'on a fait à (Michel) Denisot (président du PSG entre 1991 et 1998, NDR) par le passé : le coup des intentions machiavéliques de l'ancien président. Tout marchait correctement jusqu'à cette lettre. Je trouve ça pathétique.»

Pas candidat
Interrogé sur ses intentions dans la perspective du conseil d'administration extraordinaire du 3 février qui désignera un successeur à Charles Villeneuve, Alain Cayzac assure qu'il n'est nullement candidat. «Il faut passer à un autre projet avec du sang neuf. là-dessus, Villeneuve a raison. Il faut une personne qui posséde une culture sportive. Moi, j'ai envie de faire ce qui est bon pour le club. Jouer un rôle sans être en première ligne, donner un petit conseil, très bien.» Sébastien Bazin, le président Europe de Colony capital, principal actionnaire du PSG (62,5%) doit-il lui-même devenir président ? «A court terme, ce serait la meilleure solution, répond Alain Cayzac. Un signe d'apaisement, de clarification.»


Source:lequipe.fr
parano
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Attention, vestiaire lézardé
Les bons résultats du PSG ont préservé une unité de façade au sein de l’effectif parisien.

JUSQU’ICI TOUT VA BIEN. Jusqu’ici, le vestiaire parisien est, du moins en apparence, soudé, solide, solidaire, tourné vers un même objectif sportif. Jusqu’ici, Claude Makelele apparaît comme le ciment d’un groupe encore en lice sur quatre compétitions. Mais cette cohésion atteint des limites que la crise au sommet du club pourrait exacerber. Une courte série de contre-performances et les inimitiés éclateraient au grand jour et feraient vaciller un équilibre fragile. Ça vaut dans tous les clubs mais, à Paris, les proportions sont toujours plus importantes. Paul Le Guen le sait et tenait à affirmer hier l’imperméabilité de son effectif aux secousses qui affectent les coulisses : « On fait tout pour éviter que le vestiaire soit affecté. » Dans ce vestiaire, il y a pourtant les pro-Villeneuve et ceux qui le sont moins. Giuly, Camara, Traoré, Kezman, Luyindula ou Pancrate entrent dans la première catégorie. Soit parce que le futur ex-président du PSG les a recrutés, soit parce qu’ils avaient entamé des négociations pour prolonger leur contrat. L’attitude de certains d’entre eux au cours de cette semaine tumultueuse a fait sourire les autres, tous ceux qui n’entraient pas dans le cercle des intimes de Villeneuve. Mercredi, lorsque Zoumana Camara a pénétré dans les locaux du Camp des Loges, lançant innocemment : « Vous avez des nouvelles de ce qui se passe ? », plusieurs de ses coéquipiers se sont regardés, sourire en coin, avec l’étrange sentiment que le défenseur central prêchait le faux pour savoir le vrai.

Division entre pro-Villeneuve et pro-Le Guen

Si tout va bien jusqu’ici, certaines tensions sont déjà apparues. Début décembre, Makelele avait bien perçu des fissures dans l’unité du groupe. Après la défaite à Rennes (0-1) et le match nul à Manchester City (0-0), le capitaine parisien avait réuni l’équipe et demandé aux entraîneurs de sortir du vestiaire pour que les joueurs se disent en face ce qu’ils pensent. Camara avait alors reproché à Bourillon, défenseur central de formation et éventuel concurrent de l’ancien Stéphanois pour ce poste, de ne pas montrer davantage d’entrain lorsque Le Guen lui demandait d’évoluer comme milieu récupérateur. Quelques joueurs, réputés plus proches de Le Guen que de Villeneuve, étaient montés au créneau pour soutenir l’ancien Rennais. Ambiance tendue. La division du groupe, entre les pro-Villeneuve et ceux qui ont toujours manifesté un soutien à Le Guen (Landreau, Armand, Rothen, Bourillon, Clément), n’est pas limpide comme une ligne de front, mais les dirigeants redoutent que la situation du moment ne la révèle. Certains ont tenté d’y remédier à leur façon, à l’image de ce membre de l’encadrement qui, à l’occasion de mises au vert, filait acheter en douce des kebabs aux joueurs.Comme si la sauce blanche allait rapprocher ceux qui n’ont pas d’autres points communs. Ce n’est pas le cas. Depuis peu, il ne le fait plus. Non, jusqu’ici, le vestiaire parisien n’affiche aucune désunion. Claude Makelele, d’un oeil amusé par ces jeux de clans, veille au grain et n’hésite pas à recadrer. Hoarau, Sessegnon et Edel, eux, s’en moquent complètement. Mais, en privé, tous ou presque reconnaissent que deux ou trois défaites de suite entameraient sérieusement l’harmonie apparente de ce groupe.

DAMIEN DEGORRE

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Sans Rothen ni Makelele, avec Mulumbu

ROTHEN A QUITTÉ L’ENTRAÎNEMENT prématurément hier. Il souffre d’une cuisse et sera forfait aujourd’hui, tout comme Makelele, victime de contusions lombaires. Luyindula, malade hier, est incertain. S’il figure dans le groupe, il devrait cependant être préservé au profit de Giuly, qui retrouverait une place de titulaire. Au milieu, Le Guen pourrait redonner sa chance au jeune Mulumbu, qui ne compte qu’une seule apparition en L 1 cette saison et n’a plus joué avec le PSG depuis le 23 octobre, contre Schalke 04 (1-3).

– D. D.

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PSG, départ retardé

LES PARISIENS devaient s’envoler hier, en fin d’après-midi, vers Ajaccio, où ils étaient censés passer la nuit. Mais en raison des vents violents qui sévissent en Corse, l’équipage de l’avion affrété par le PSG a préféré différer le décollage à ce matin, aux alentours de 8 h 30. Du coup, une fois arrivé à l’aéroport du Bourget, le bus du groupe a fait demi-tour et l’a ramené à Saint-Germain-en-Laye, où les joueurs se retrouveront aujourd’hui.

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Le Guen voit l’avenir autrement
La démission de Charles Villeneuve éclaircit l’horizon de l’entraîneur parisien. Qui pourrait prolonger son contrat.

AVEC CHARLES VILLENEUVE aux commandes, Paul Le Guen était assis sur un siège éjectable. Le printemps venu, le futur ex-président du PSG aurait, sans aucun doute, appuyé sur le bouton rouge et invité l’actuel entraîneur à boucler ses valises pour laisser la place à un successeur. Entre les deux hommes, l’histoire n’avait pas très bien commencé. Ils avaient trouvé un modus vivendi qui permettait de conclure la saison sans heurts. Pas plus. Mais l’hiver est encore présent et c’est Villeneuve qui doit ranger prématurément son bureau du Parc des Princes. À cinq mois du terme de son contrat, Le Guen retrouve des couleurs et la probabilité qu’il prolonge son contrat prend bien plus de vigueur. Car, entre Sébastien Bazin et l’entraîneur parisien, les relations sont nettement plus détendues. L’actionnaire majoritaire apprécie la droiture du Breton, son recul sur les événements et n’a pas hésité à manifester un soutien public lorsque la position de Le Guen était bancale. « J’ai de bonnes relations avec M. Bazin, c’est connu, déclarait le technicien, hier, avant le déplacement à Ajaccio. J’en avais aussi de bonnes avec M. Villeneuve, c’était moins connu. C’était très pratique et pas incompatible. » Ça l’est d’autant moins quand le second n’est plus là. Aujourd’hui, seuls des résultats contrariants constitueraient un obstacle à une prolongation de contrat. Dans l’entourage de Bazin, on prône la stabilité, surtout si le PSG signe une seconde partie de saison proche de la première. « Je suis prêt à discuter avec tout le monde, expliquait Le Guen. On suppute beaucoup, mais on m’a proposé des discussions depuis longtemps.»
Seulement, depuis quelques jours, la donne a changé. Colony veut de la stabilité. D’indésirable, l’entraîneur du PSG serait presque devenu intouchable. Le conserver est la tendance. Élargir son champ de compétences et lui octroyer un statut de manager à l’anglaise l’est moins. Sébastien Bazin paraît peu enclin à dessiner un schéma similaire à celui de la deuxième saison de l’ère Cayzac, quand Le Guen, dans l’habit du manager, avait étendu ses prérogatives. « Je n’attends rien, a prévenu ce dernier. Je veux juste finir mon contrat dans de bonnes conditions. De toute façon, j’aime attendre les fins de situations afin d’avoir des éléments supplémentaires pour décider. Aujourd’hui, il n’y a pas d’urgence. » C’est de cette manière qu’il avait agi alors qu’il dirigeait Rennes (1998-2001) puis Lyon (2001-2004). Il existe pourtant une différence de taille avec ses deux clubs précédents : l’attachement que Le Guen porte au PSG est bien plus important. Et si, comme cela pourrait être le cas, le club lui propose une prolongation, il aura moins de temps pour se décider. « Je suis content d’être ici, à Paris, a conclu l’entraîneur parisien. J’entraîne ce club avec bonheur et j’ai très envie de me battre pour lui. Mais il n’a aucune obligation par rapport à moi et je n’en ai aucune par rapport à lui. Attendons tranquillement. »

– D. De

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Il fera chaud à Mezzavia
Le Gazélec Ajaccio se réjouit d’accueillir le PSG dans son stade, qui a causé bien des frayeurs aux équipes adverses.
AJACCIO – de notre envoyé spécial

LE PARIS-SG A PRIÉ très fort pour que la Fédération décrète le stade du Gazélec Ajaccio non conforme pour la tenue d’un seizième de finale de la Coupe de France. En vain. Cet après midi, le Paris-SG se produira donc à Mezzavia, le quartier où a été érigé il y a une cinquantaine d’années le stade Ange-Casanova. L’enceinte appartient à un autre temps. Il ne répond plus aux normes classiques en matière de sécurité. Pour la réception du maigre contingent de supporters parisiens, un mur a été élevé à la hâte. « Il y a une entrée mais pas de sortie », exagère avec malice Jean-Pierre, un supporter du Gazélec. Les anciens racontent qu’à une époque, le public retenait le maillot des joueurs qui effectuaient les touches. Les vieilles histoires remontent à la surface. Mezzavia a ses légendes. « C’est une bouillotte », juge Olivier Pantaloni, l’adjoint de José Pasqualetti à l’AC Ajaccio (L 2) qui s’est qualifié pour les 8es de finale de la Coupe de France, mardi soir, aux dépens de Vannes (2-0). Le stade est abîmé, cabossé. « Il vieillit, c’est vrai, reconnaît de sa voix rocailleuse François Tagliaglioli, le président, dit “Fanfan”. Mais il a une âme, une histoire. Il vit. Vous verrez. Il est beau. Ce sera coloré. »

Tagliaglioli : « S’il n’y a pas d’injustice, tout ira bien »

Mezzavia a fait trembler beaucoup d’équipes impressionnées par le contexte. Ce fut le cas du RC Strasbourg en 1992 (0-1), dont les joueurs ont vécu deux heures d’angoisse avant de pouvoir s’échapper. L’Équipe avait titré au lendemain de cette rencontre de D 2 : « Western à Ajaccio ». Les arbitres craignent eux aussi la « bouillotte ». David Mussotte, qui officia le 6 septembre 2008 pour la réception de Hyères (1-1) en CFA, fut pris à partie à l’issue de la rencontre par une foule qui l’accusa d’avoir « inventé » un penalty. Sous le coup de deux matches de suspension avec sursis, l’antique stade sera plein en cette fin d’après-midi. Les 4 000 billets mis en vente jeudi ont été rapidement écoulés. « On aurait pu en vendre 10 000, affirme François Tagliaglioli.Mais, à Mezzavia, 4 000 supporters font autant de bruit que 50 000 au Parc des Princes ou au Vélodrome de Marseille. » Beaucoup de fidèles du Gazélec, privés du précieux sésame, tenteront de se frayer un passage au milieu des deux tribunes. Les plus hardis grimperont sur le toit du minuscule siège. Les dirigeants assurent qu’il n’y aura pas d’incidents. « S’il n’y a pas d’injustice, tout ira bien », précise, toutefois, le président... « À Mezzavia, tous les miracles sont possibles, assure Patrick Leonetti, l’entraîneur. Le club a écrit beaucoup de pages de son histoire avec la Coupe de France en toile de fond. C’est un club qui aime cette compétition. Il a reçu les plus grands : Monaco, Sochaux, Saint-Étienne... » Sans oublier Marseille en mars 1990. « Le grand Marseille (1-3, dont 2 buts de Didier Deschamps !), se souvient le président. Celui de Bernard Tapie. Il avait eu peur. Avant le coup d’envoi, il m’avait dit qu’il ne jouerait pas ce match. Je le lui ai déconseillé. Il y avait 10 000 spectateurs dans les tribunes. Je ne suis pas certain que le bus de l’OM aurait pu repartir si la rencontre n’avait pas eu lieu. » Et de conclure : « Je crois que les Parisiens vont être surpris... »

GUILLAUME DUFY

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POUR L’INSTANT, C’EST JOUABLE.

– Dès son arrivée à Ajaccio, Stéphane Bré, l’arbitre, s’est rendu à Mezzavia pour constater l’état du terrain. Depuis deux jours, la pluie ne cesse de tomber sur la ville corse. De grosses flaques se sont formées sur la pelouse. Stéphane Bré a assuré que, pour l’instant, la partie était jouable. Les prévisions météorologiques annonçaient une légère amélioration.

– G. D.

L'Equipe
parano
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Paris doit sauver les apparences
Un président sur le départ, un actionnaire qui doit lui trouver un successeur : c’est dans ce contexte de crise que l’équipe du PSG cherchera des certitudes cet après-midi sur le terrain du Gazelec Ajaccio.

LE PSG, qui est aussi une équipe de football, revient cet après-midi à son activité d’origine : le jeu avec Lballon. La crise au sommet du club vient de clore son premier chapitre avec le départ de Charles Villeneuve, qui sera entériné le 3 février lors d’une assemblée générale. Il y aura d’autres épisodes bientôt, avec la nomination d’une nouvelle équipe dirigeante et peut-être un changement de structure. Mais c’est en retrouvant le terrain que le PSG peut prolonger son histoire rocambolesque. Une élimination en début de soirée en Corse aurait le mérite de synthétiser tous les maux du club (coulisses et terrain), qui font rire la France mais désolent ses supporteurs.

« On ne va pas commencer à se chercher des excuses »

Le PSG confirmerait alors que l’on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. Après s’être payé le luxe d’un psychodrame largement évitable, Paris doit maintenant contourner le piègede laCoupe de France, à Ajaccio contre une CFA, pour repousser le spectre d’une semaine dont une défaite en coupe serait l’apothéose. « Ce n’est vraiment pas le moment de lâcher la barre. Plus que jamais, j’ai envie de me battre pour que les résultats continuent à être bons et que cela continue à fonctionner », insiste Paul Le Guen, sans doute plus préoccupé par les pépins du moment (Rothen et Makelele forfait) et les interrogations du vestiaire sur le temps de jeu de chacun. Sébastien Bazin, l’actionnaire, et Charles Villeneuve, le futur ex-président, ont tout fait cette semaine pour sauvegarder les apparences, avec prise de parole commune au camp des Loges vendredi devant l’effectif, pour empêcher que la crise ne déborde sur l’aspect sportif. « On ne va pas commencer à se chercher des excuses. Le contexte n’est pas un prétexte, prévient l’entraîneur parisien. Ajaccio sera un match très difficile mais on a travaillé dans de bonnes conditions. » Aux prémices des soubresauts, dimanche dernier, les joueurs avaient envoyé un signal
en battant Sochaux (2-1) au Parc des Princes pour le compte de la 21e journée de championnat. La faiblesse supposée d’une CFA devrait leur permettre également de surmonter l’obstacle, à l’image de Lyon et Toulouse, en promenade hier sur les terrains amateurs de Bretagne ou d’Alsace, où le 1er et le 5e de Ligue 1 ont inscrit quatorze buts à eux deux. Ce 16e de finale tombe finalement à pic pour se changer les idées. C’est même recommandé. Sans accusé de réception.

Dominique Sévérac

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En raison des forts vents qui balaient le sud de la France, le PSG n’a pu décoller hier et rejoindre Ajaccio. Il s’envolera ce matin où de meilleures conditions sont annoncées. Par ailleurs, lors de la séance à huis clos hier, Rothen s’est blessé à une cuisse. Il est remplacé numériquement dans le groupe par le jeune Partouche. Compte tenu de l’incertitude planant sur Luyindula (souffrant), Le Guen a convoqué 19 joueurs.

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« Je regrette ce qui s’est passé »
PAUL LE GUEN, entraîneur du club parisien
CONTRAIREMENT à son habitude, Paul Le Guen s’est longuement confié hier en conférence de presse. Au menu : la crise.

Le club aurait-il pu s’éviter cette nouvelle crise ?
Paul Le Guen
. J’aurais préféré évidemment, compte tenu de la bonne marche de l’équipe. Nous faisons tout pour éviter que cela n’affecte le groupe. Les interventions du président et de l’actionnaire hier (vendredi) permettront à l’équipe de se consacrer désormais au sportif.

Vos joueurs vous ont-ils questionné à ce sujet ?
Il y avait des interrogations, dès la veille de Sochaux (dimanche dernier au Parc) d’ailleurs. Je ne pouvais pas répondre à toutes les questions.Aujourd’hui, c’est plus facile. Et c’est mieux que les explications soient venues des intéressés eux-mêmes.

« De quelle façon aurais-je pu intervenir ? »

A titre personnel, comment vivez-vous cette crise ?
Je suis salarié du PSG et entraîneur du club. J’ai de bonnes relations depuis longtemps avec monsieur Bazin, c’est connu. J’en avais aussi avec monsieur Villeneuve. C’est moins connu. Je pense que nous avions trouvé nos marques. Cela fonctionnait bien. Je regrette donc ce qui s’est passé. Il y a quand même le départ d’un président.Même si cela s’est passé d’une façon assez sereine, ce n’est pas rien. La situation précédente me convenait bien. Il faudra retrouver à présent un bon fonctionnement.

Avez-vous essayé d’arrondir les angles pendant cette période ?
Je me suis logiquement tenu à ma situation de salarié du club. Il y avait un problème entre l’actionnaire et le président. Certes, je m’entends bien avec les deux mais c’était compliqué pour moi de me mêler de ça. De quelle façon aurais-je pu intervenir ? Cette semaine, je me suis donc concentré sur mon travail tout en me tenant au courant de l’évolution des choses. J’ai eu des discussions avec les uns et les autres, tout en restant dans mon rôle.

Avez-vous été surpris que Charles Villeneuve envoie cette lettre ?

Je n’ai pas tout de suite saisi l’importance de cet événement. Je ne l’ai réalisé que samedi dernier dans l’après-midi. Pourtant, j’ai été PDG d’entreprise, je suis actuellement actionnaire. Mais je n’ai pas perçu tout de suite que cela pouvait avoir ces répercussions. Mais quand on s’intéresse pas à la vie de l’entreprise, on comprend bien. Depuis que vous êtes entraîneur du PSG, vous avez connu trois présidents en à peine deux ans et demi… Ce n’est pas pour faire acte d’allégeance mais je suis de l’avis de M. Bazin et de M. Villeneuve : l’institution est au-dessus de tout. Je m’adapte donc car je place l’intérêt supérieur du club au-dessus de tout.

Propos recueillis par Sylvie De Macedo

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Le Guen décidera de son avenir au dernier moment

POUR LA PREMIÈRE FOIS de la saison, Paul Le Guen a levé un coin de voile sur son avenir au PSG. Au 30 juin, le technicien sera en fin de contrat, deux ans et demi après son arrivée dans la capitale. L’entraîneur commence par deux confessions. D’abord, le club lui a déjà proposé d’ouvrir les négociations. « Depuis quelquesmois, on m’a proposé des discussions », révèle Le Guen, qui ajoute aussitôt : «Mais je ne suis pas pressé », manière de dire qu’il n’a pas vraiment donné suite. Selon nos informations, Charles Villeneuve et Paul Le Guen avaient commencé à dessiner les contours de l’effectif de la saison prochaine, avec le Breton comme entraîneur à l’époque de ces discussions. Par ailleurs, il se dit ouvert à tout, comme prendre le titre de manageur général si on le lui propose : « Je suis prêt à discuter. » Puis cet aveu, comme une envie de prolonger : « Moi, je suis content d’être là, d’être entraîneur au PSG. C’est un bonheur. J’entraîne ce club avec plaisir. »Mais alors que Laurent Blanc annoncera demain qu’il prolonge à Bordeaux, Le Guen réfute l’urgence en expliquant sa méthode : « A Rennes, à Lyon, je suis allé jusqu’à la fin de mon contrat, et j’ai décidé ensuite de ce que je voulais faire. Ici, éventuellement, je déciderai si j’ai une proposition.Mais c’est toujours comme cela que je fonctionne. J’aime bien attendre la fin. Cela permet d’avoir des éléments supplémentaires pour décider. » Comme ? « Les résultats, notre classement, une atmosphère… »

D.S. avec S.D.M.

Le Parisien
Orton
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5/01/2009 12:02
Foot - L1 - PSG - Villeneuve : «Qu'il se taise !»

Sans jamais le désigner nommément, Charles Villeneuve, président démissionnaire du Paris-SG est revenu à la charge contre Alain Cayzac, son prédecesseur au club qu'il a accusé à mots couverts dans l'émission de TF1 Téléfoot, dimanche, d'être «l'étrangleur ottoman», comprendre l'administrateur qui a transmis à la presse la fameuse lettre dans laquelle il réclamait davantage de moyens.

«Aucun ancien président ne devrait faire partie du conseil d'adminsitration du club. Si le club leur (aux anciens présidents) tenait autant à coeur, ils se tairaient.» «Qu'il se taise», a-t-il répété en réponse à une question à propos d'Alain Cayzac, qui lui reprochait d'être «insultant» à son égard dans une interview au Journal du Dimanche. «Je ne comprends pas (la réaction de Cayzac), a-t-il encore dit. Il m'avait envoyé un texto pour me dire "Bravo, sortie très digne".»

Interrogé sur un article de L'Equipe Dimanche soulignant les divisions du vestiaire parisien entre pro-Villeneuve et pro-Le Guen, Charles Vileneuve a minimé l'impact que pourrait avoir la crise de gouvernance sur la cohésion de l'équipe. «Il y avait un ou deux joueurs qui craignaient mon autorité. A Paul Le Guen de les reprendre en main», a-t-il lancé avant de répondre, après un assez long silence, à une question sur son après-PSG : «Reprendre mon métier de journaliste.»


L'equipe.fr
Biz Markie
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Foot - Coupe - Paris gagne, prend les sous et s'en va

Après sa victoire en 16es de finale de la Coupe de France contre le Gazélec d'Ajaccio (3-0), dimanche en fin d'après-midi, le Paris-SG est reparti de Corse avec sa part de la recette du match, a indiqué un dirigeant du club insulaire. «Ils ont demandé à prendre leur part de la recette qui s'élève à 15.000 euros, justifiant ce geste par les frais engagés», a confié Jean-Marc Polidori. D'ordinaire, l'usage veut qu'un club professionnel cède la moitié des gains à son adversaire lorsque celui-ci évolue dans un championnat amateur. «Je pense qu'ils ont été reçu comme il fallait. Mais la fête a été un peu gâchée par ce geste-là, a regretté Polidori. Financièrement, ce n'est pas négligeable pour un club comme nous. On voit bien la solidarité des clubs professionnels pour les amateurs». (Avec AFP)

lequipe
Vasco
Les réactions d'après-match

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Paul Le Guen s'est montré aussi enthousiaste qu'ambitieux après la qualification du PSG pour les 8es de finale de la Coupe de France, dimanche contre le Gazélec Ajaccio (3-0).

«On a été sérieux du début à la fin. Je suis très content de la production d'ensemble de l'équipe. C'est vrai que le match aurait été différent si notre adversaire avait marqué sur sa première situation, qui d'ailleurs fut son unique de la rencontre.» L'entraîneur du Paris-SG veut jouer tous les coups à fond. «On est encore en course dans quatre compétitions et on a beaucoup d'ambition sur chacune d'entre elles. On a envie d'aller le plus loin possible, on a envie de gagner des titres, on a envie de retourner au Stade de France, et on fait ce qu'il faut pour ça. On ne joue pas les quatre compétitions pour maintenir les joueurs sous pression mais pour gagner quelque chose.»

Patrick Leonetti, l'entraîneur du GFCO Ajaccio, a surtout voulu rendre hommage à ses joueurs, qui ont fait honneur au club.
«On a une bonne occasion à 0-0 qui aurait pu changer la physionomie de la rencontre. On repart ensuite après la pause avec une bonne période. Le deuxième but à la suite d'une erreur de défense ruine nos espoirs. Ce sont des détails qui ne pardonnent pas face à une équipe de cette qualité. Je pense néanmoins que ce soir les joueurs ont tout donné. Ils ont fait honneur à leurs couleurs, et nous avons donné une bonne image de notre club.» (avec AFP)
Biz Markie
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Foot - Transferts - Mulumbu à l'essai à WBA

Le jeune milieu défensif du Paris Saint-Germain, Youssouf Mulumbu, va être mis à l'essai à partir de ce lundi à West Bromwich Albion, actuelle lanterne rouge de Premier League, selon les informations de L'Equipe. Le joueur de 22 ans, dont le contrat expire en juin, a également entre les mains une proposition de prolongation de trois saisons avec le club de la capitale. Il n'a pas disputé la moindre rencontre de L1 cette saison.

lequipe
sylvain
So Foot

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A.Cayzac : « Je ne suis pas un pantin ! »
lundi 26 janvier 2009

Samedi matin, Charles Villeneuve avait soigné son plan de com’ avec deux interviews dans des quotidiens aux côtés de Sébastien Bazin, le boss de Colony Capital. Dans ces entretiens, l’ancien Mr Loyal du Droit de Savoir s’en prend sans vraiment le nommer à son prédécesseur, Alain Cayzac. Sans se remettre une seconde en cause. En homme d’honneur d’une autre époque, le fondateur d’Euro RSCG avait juste prévu de répondre au Journal du dimanche, malgré les innombrables demandes. Il a juste fait une exception pour So Foot, vite fait entre la poire et le fromage, entre Téléfoot et le repas dominical familial…


Comment avez-vous réagi aux interviews de Charles Villeneuve parues hier matin, samedi, dans les colonnes du Parisien et de L’Equipe ?
Ses propos m’ont paru quelque peu déplacés. Il n’y a pas de règles en la matière, ce sont les actionnaires qui décident et qui sont habilités à définir de nouvelles règles le cas échéant. Personnellement, je ne suis pas administrateur - je n’en ai pas le statut - mais censeur. Censeur, cela signifie que je suis un administrateur à qui on demande son avis, qui sert éventuellement de conseil mais qui n’a pas droit de vote. Dans la culture des affaires, il est courant que les anciens patrons, les ex-présidents siègent au CA des entreprises. Je ne vous citerai que deux exemples qui me dépassent largement à tous les niveaux, Claude Bébéar chez Axa et Daniel Bouton à la Société Générale siègent toujours au sein de leur ancienne boîte.

Dans l’interview au JDD, ainsi que dans votre livre déjà, vous disiez vous sentir mal à l’aise au Parc. Après votre démission, vous vous êtes mis en réserve de la République : vous n’alliez plus en déplacement, vous ne vous rendiez plus dans les vestiaires. De quel ordre est votre malaise ?
Ce n’est pas du tout par rapport aux personnes en place, tout le monde a été charmant avec moi. Même le nouveau président (Ndlr : Villeneuve) s’est montré affable avec moi, il m’a mis complètement à l’aise. Je ne suis pas à plaindre. Non, c’est juste que j’avais l’impression d’être invité chez moi, c’est une drôle d’impression. Ce n’est pas profond, juste une sensation fugace, c’est difficile à décrire. Il y a moins de jubilation tellement j’ai vécu de moments difficiles durant deux ans. Quand l’équipe mène deux buts à un cette saison, j’ai toujours l’impression qu’elle va se faire rejoindre au score, comme si les fantômes du passé allaient resurgir.

Pourquoi être resté au club après votre démission du printemps dernier ?
Je ne voulais pas avoir l’air de bouder, j’ai tout fait pour ne pas gêner le nouveau président dans l’exercice de ses fonctions et il m’accuse, plus ou moins, de vouloir reprendre du service… Après, certaines fois, il tape sur Simon Tahar, d’autres fois, la plupart du temps, c’est sur moi. Pour tout vous dire, dans ses déclarations, il y a surtout un mot qui m’a terriblement gêné, c’est “épuration”. Avec toute la connotation extrêmement lourde que charrie le mot. Il m’accuse d’épurer.

C’est la démission de Jérôme de Metz (administrateur du PSG, démissionnaire fin décembre, qui aurait craint pour lui en cas de problème avec la justice) qui a incité Charles Villeneuve à porter le chapeau ?
Jérôme de Metz est quelqu’un de très bien mais il semble s’être inquiété un peu vite. Après, Charles Villeneuve a envoyé cette lettre recommandée musclée aux actionnaires au lieu de prendre rendez-vous avec eux. C’est méconnaître les lois de l’entreprise que d’agir de la sorte. Dans cette affaire, Charles Villeneuve oublie de se remettre en cause, ne se pose pas les bonnes questions et préfère mettre en cause mon honneur. Il parle d’“épuration ”, il veut m’interdire d’écrire un livre, de siéger au CA mais désolé je suis un homme libre, je ne suis pas un pantin !

Vous lui en voulez ?
A la base pas du tout. Je lui avais même envoyé un SMS de félicitations en lui disant « Bravo sortie très digne » et il vient de s’en servir à l’instant à Téléfoot (cette interview a été faite dimanche en fin de matinée, Ndla) pour me tailler. Il oublie dire que ce texto date d’avant ses deux interviews assassines de samedi matin dans L’Equipe et Le Parisien : ce n’est pas très honnête. Il m’accuse à cette occasion d’avoir envoyé sa fameuse lettre aux actionnaires à la presse. C’est vraiment mal me connaître. Quel intérêt aurais-je à le faire ? Je démens avec la plus grande véhémence. Les gens qui me connaissent savent que j’en suis incapable. Maintenant, je veux surtout que cela cesse et que le PSG retrouve de la sérénité. J’ai donné une interview au JDD et au site de So Foot et je ne veux pas envenimer les choses. Restons-en là.

Deux dernières petites questions pour la route s’il vous plaît : il y a peu, l’OM traversait, comme le PSG, une mini crise alors que pour les deux clubs, il n’y a pas péril en la demeure. Est-ce à dire que les crises cycliques sont consubstantielles aux deux clubs ? L’actionnaire doit-il aussi être le président du club ?
Quoi qu’on y fasse, ces deux clubs seront toujours plus sensibles que les autres aux soubresauts médiatiques. La passion, le nombre de supporters qui les entourent font qu’il ne peut en être autrement. Sinon, d’un pont de vue plus conceptuel, le schéma qui voit l’actionnaire comme président me semble souhaitable et idéal. Bernard Tapie m’avait averti à ma prise de fonction en soulignant les limites de mon statut et force est de constater qu’il a eu raison. Jean-Claude Darmon m’a ensuite dit la même chose. C’est plus confortable quand vous dépensez votre propre argent. C’est pourquoi, j’ai incité Sébastien Bazin à prendre le manche. Il donnerait un signal clair d’apaisement et de clarification quant aux intentions de Colony vis à vis des supporters, des pouvoirs publics et des médias. Ce pourrait être pour un temps assez court et il ne serait pas le directeur exécutif. De toute façon, il n’y a pas d’archétype idéal : regardez Bordeaux et Marseille, ils s’en sortent très bien avec un autre modèle.

Propos recueillis par Rico Rizzitelli/
sylvain
Le parisien

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Paris a toujours de l’appétit
A l’issue d’une semaine marquée par le départ programmé du président Villeneuve, les Parisiens ont battu le Gazelec Ajaccio (CFA) avec application (3-0). Le PSG reste encore engagé dans quatre compétitions.Dominique Sévérac | 26.01.2009, 07h00

Paris n’a pas ajouté la crise à la crise et c’est là son principal mérite ce matin. En plein psychodrame de haut étage la présidence , il a balayé le Gazelec Ajaccio (3-0) presque aussi facilement qu’il s’était débarrassé début janvier de Montluçon (1-0), une autre équipe de CFA.
Paul Le Guen a beau dire que « le match aurait été différent si Ajaccio avait transformé son occasion de début de match », un ballon qui échappa à Kahlaoui devant Landreau (9 e ), on peine à croire à un tel scénario.

« On a envie de gagner des titres »

Concentré, appliqué, opportuniste, le PSG a fait le métier, comme on dit. « On a été sérieux du début jusqu’à la fin, commente l’entraîneur parisien. Je suis très content. » Voilà donc sa formation toujours en course pour le titre de « plus méritante de la saison », encore engagée dans toutes les compétitions qu’elle avait à disputer au coup d’envoi de l’exercice 2008-2009.
En Coupe de France, il attaquera son huitième de finale à Rodez, qui évolue en National, le 3 ou le 4 mars. Le PSG confirme au passage sa propension à vivre des tirages au sort extrêmement chanceux. Rodez, sur le papier, c’était l’équipe la plus faible encore en lice, après Vitré (CFA), le nouveau Petit Poucet. Même si Rodez vient de sortir une Ligue 2, Troyes, à Troyes (2-1). Voici quand même les Parisiens aux portes d’un quart de finale, que ne verra pas Lyon ou Marseille, qui s’affrontent, ou encore Lille qui recevra le vainqueur de cette affiche des seizièmes.
En demi-finale de la Coupe de la Ligue devant Bordeaux au Parc des Princes, en huitième de la Coupe à Rodez, en 16 e de finale de la Coupe de l’UEFA face à Wolfsburg (L 1 allemande), bien calé derrière les gros en Ligue 1, 6e à deux points du 3e , l’OM, Paul Le Guen sait déjà que son groupe restera concerné dans les semaines à venir.
Mais ce n’est pas ce qui l’intéresse au premier chef. « On est en course dans quatre compétitions et on a beaucoup d’ambition sur chacune d’entre elles. On veut aller le plus loin possible, on a envie de gagner des titres, on a envie de retourner au Stade de France et on fait ce qu’il faut. On ne joue pas les quatre compétitions pour maintenir les joueurs sous pression mais pour gagner quelque chose. »

LA FICHE
GFCO Ajaccio (CFA) - PSG (L 1) 0-3 (0-1)
Spectateurs : 4 000.
Arbitre : M. Bré.
Buts : Kezman (25e, 60e), Traoré (67e).
Avertissement. PSG : Clément (59e).
Ajaccio : Labruna - Santunione, Diallo, Danjou, Biaye - Poggi, Ettori (cap.), Colinet, Khazri (Théophile, 66e) – Abou Derra (Gehin, 87e), Kahlaoui (Blanc- Martini, 83e).
PSG : Landreau - Ceará (Traoré, 53e), Camara, Sakho, Armand (cap.) - Giuly, Chantôme, Clément (Bourillon, 76e), Sessegnon - Hoarau (Pancrate, 70e), Kezman.

Le Parisien


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Kezman retrouve de la confiance.
D.M. et D.S. | 26.01.2009, 07h00


On accuse souvent à tort Paul Le Guen de ne pas faire assez preuve de psychologie. Hier, il a profité de cette rencontre a priori « facile » pour relancer Mateja Kezman, buteur à la peine. Le contexte était idéal, le Serbe a inscrit un doublé. Le coup est parfaitement réussi. « J’ai envie qu’il se sente bien », souffle l’entraîneur.

C’est la principale satisfaction de cette rencontre où Giuly a retrouvé des jambes et Chantôme le rythme.
En revanche, Zoumana Camara, pas dans son assiette, est souvent passé à côté, de manière troublante. Le défenseur, à qui d’aucuns prêtent un rôle trouble pendant la crise au sommet, rôle qu’il n’a jamais joué, est peut-être déstabilisé par cette semaine agitée. Enfin, en raison du forfait de dernière minute de Rothen (tendon d’Achille), le technicien parisien a une nouvelle fois été confronté à l’absence de solutions couloir gauche. Suivant sa ligne directrice, il a installé Sessegnon à ce poste. Le Béninois s’est révélé transparent. Mais quand il repique dans l’axe, il retrouve tout son punch. Sessegnon à gauche, une option à oublier, donc.

Le Parisien


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« Cela prouve qu’on ne lâche rien »
SYLVAIN ARMAND , capitaine du PSG

Propos recueillis par Sylvie De Macedo | 26.01.2009, 07h00


En raison de l’absence de Claude Makelele, le latéral gauche parisien portait hier le brassard de capitaine. Il commente la victoire et la qualification.

Etes-vous satisfait de la prestation de votre équipe ?
Sylvain Armand. On a fait le travail. C’est toujours particulier de jouer contre une équipe de CFA. On pouvait se laisser piéger.

Comme en 32 e de finale à Montluçon (1-0), nous avons pris cette rencontre très au sérieux, en respectant notre adversaire. Ajaccio a bien commencé, mais nous avons eu la chance de marquer rapidement. C’était devenu plus facile ensuite.

Le PSG est toujours en lice dans quatre compétitions…
C’est une vraie satisfaction. Cela prouve qu’on ne lâche rien, même si, parfois, l’effectif tourne. Je suis très heureux. C’est une compétition importante à mes yeux. Nous voulons faire comme l’année dernière et aller au bout.

Votre préparation a-t-elle été perturbée par la crise que vit le club ?
Depuis le début de la semaine, nous avons essayé de nous concentrer sur le terrain et d’oublier le reste. Plus que les événements qui touchent le club, c’est l’ambiance qui régnait autour du terrain qui aurait pu nous déboussoler. C’était assez difficile, surtout dans un petit stade comme celui-ci. Mais nous sommes restés vigilants. Grâce à cette victoire, nous allons pouvoir préparer tranquillement la venue de Caen samedi au Parc.

Kezman, très critiqué depuis plusieurs semaines, a également retrouvé le chemin des filets…
Je n’ai jamais douté de lui. Je savais qu’il ne lâcherait rien et qu’il allait se battre. C’est ce qu’il a fait. Je suis vraiment très heureux pour lui.

Le Parisien
parano
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Paris a été inflexible
En dépit d’un contexte tumultueux au sommet du club, les Parisiens ont su éviter le piège corse.
AJACCIO -de notre envoyé spécial

CE PSG-LÀ A AU MOINS un point commun avec Manchester United. Comme le champion d’Angleterre, qui s’est qualifié cette semaine pour la finale de la Coupe de la Ligue et pour les huitièmes de finale de la Cup, le club de la capitale est encore en lice dans toutes les compétitions dans lesquelles il est engagé. Hier, il a très vite su calmer les ardeurs du GFCO Ajaccio, 10e du groupe B CFA, et éteindre les flammes du vétuste stade de Mezzavia. Un doublé de Kezman, un but de Traoré et le public corse a compris qu’il n’y aurait pas de surprise pour ce seizième de finale de Coupe de France. Encore une fois face à une équipe de rang inférieur, Paris a imposé son professionnalisme et son sérieux, histoire de ne pas défrayer la chronique sportive. Les Parisiens auraient pu être affectés par les événements qui ont secoué les coulisses du club au cours de la semaine précédente, mais Paul Le Guen a su trouver les mots pour que son groupe y reste hermétique. Il y a bien eu dix premières minutes délicates, le temps de trouver ses marques, de s’adapter au contexte que l’entraîneur parisien a jugé «sympathique», et de concéder une occasion que le jeune Kahlaoui, seul face à Landreau, n’a pas su convertir.

Kezman n’est pas résigné

« C’est vrai que le match aurait été différent si Ajaccio avait marqué sur sa première situation, qui fut d’ailleurs la seule de la partie, remarquait l’entraîneur parisien. Nous, on a été sérieux du début à la fin. Je suis donc très content de la production d’ensemble de mon équipe. » Il peut aussi se montrer satisfait de celle de Kezman qui a profité de l’absence de Luyindula, souffrant, pour montrer qu’il pouvait constituer un recours crédible. Sa façon de surgir devant Diallo et de transformer en passe décisive la déviation de la tête de Chantôme a libéré ses coéquipiers (25e). Son sang-froid pour signer un doublé à la réception d’un caviar de Giuly les a définitivement rassurés (60e). On pourrait croire l’ancien buteur du PSV Eindhoven résigné après six premiers mois médiocres, lui certifie le contraire : «Je suis content à Paris mêmes’il y a un peu de frustration. Je travaille beaucoup et je pense que le match que j’ai disputé avec la CFA m’a fait du bien. Là, j’ai eu une opportunité et je l’ai saisie.» Le Guen a alors apprécié sa disponibilité, son travail défensif et son efficacité. « Je veux pouvoir compter sur l’ensemble de l’effectif, a répété le technicien parisien, hier soir. Si ce type de match permet à certains de reprendre confiance, tant mieux. Il faut que ça profite au PSG. » Jusqu’à présent, ni cette gestion d’effectif ni les perturbations au sommet du club ne lui nuisent. Quelle que soit l’équipe alignée, en Coupe de France, en Coupe de la Ligue, en Coupe de l’UEFA ou en Championnat, Paris fait preuve d’application offensive et de rigueur dans le replacement. Hier, même lorsqu’il menait par trois buts d’écart, il a toujours étalé son sérieux, maintenu sa concentration et respecté l’adversaire. « On a vraiment envie d’aller le plus loin possible dans chacune des compétitions, souligne Le Guen. On a beaucoup d’ambitions et on veut gagner des trophées. On fait donc tout ce qu’il faut pour. » Au prochain tour, le PSG se déplacera à Rodez, l’équipe de National qui a éliminé Troyes (L 2), samedi soir. Ce sera un peu plus costaud que Montluçon ou le GFCO Ajaccio,mais Paris peut tout de même s’estimer chanceux au tirage. Ses rêves de trophées continuent.

DAMIEN DEGORRE (avec G. D.)

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Mezzavia est resté sage
AJACCIO – de notre envoyé spécial

« JE PENSAIS que l’atmosphère allait être plus chaude. Je suis un peu déçu. » Anthony Collinet, le milieu de terrain du Gazélec Ajaccio, espérait que la fureur de l’antique stade de Mezzavia paralyserait les joueurs du Paris-SG. Mais les supporters corses sont restés sages comme s’ils avaient oublié le mode d’emploi des ambiances passées. « J’aurais tant voulu qu’on marque », soufflait le capitaine Christophe Ettori après la sèche victoire des Parisiens.« On ne voulait pas avoir de regret, ajoutait le milieu de terrain. On en a. Maintenant, je suis content. Tout s’est bien passé. Il n’y a pas eu de débordements. On a prouvé qu’on n’était pas des sauvages. On a donné une belle image. » Les dirigeants appréhendaient ce rendez-vous. « J’espère que vous allez l’écrire, insistait François Tagliaglioli, le président, ému aux larmes à quelques minutes du coup d’envoi quand la foule a scandé son nom. On est un club sérieux, capable d’organiser de beaux événements.» Le public s’est bien tenu à l’exception d’un irresponsable qui, en début de seconde période, a lancé un objet qui a touché le gardien parisien Mickaël Landreau. « Il ne faut absolument pas rougir de cette défaite, a conclu François Tagliaglioli. La fête a été belle. C’est ce que je voulais. Les joueurs se sont battus et bien tenus. Ils n’ont même pas pris un avertissement. »

GUILLAUME DUFY

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Les « anciens » présidents se chauffent

L’INTERVIEW DE CHARLES VILLENEUVE accordée à L’Équipe et au Parisien, samedi dernier, n’a pas plu à Alain Cayzac. Hier, ce dernier a vivement réagi dans les colonnes du Journal du Dimanche et déclaré se sentir insulté par les propos du président démissionnaire, notamment lorsque Charles Villeneuve a affirmé qu’il fallait « épurer le conseil d’administration» et formulé « le voeu qu’il n’y ait plus d’ancien président au C.A., y compris moi même». La réponse d’Alain Cayzac, président du PSG entre juin 2006 et avril 2008, a fusé :« C’est incroyable de me faire ce genre de reproche. Ça l’est tout autant quand Villeneuve donne une leçon de gouvernance à Sébastien Bazin une semaine après avoir envoyé une lettre qui ne démontre pas une très grande connaissance du fonctionnement de l’entreprise. » Hier matin, lors de l’émission Téléfoot, sur TF 1, Villeneuve a assuré « ne pas comprendre » la réaction de Cayzac : « Il m’a envoyé un texto pour me dire : " Bravo. Sortie très digne."» Ce SMS a été envoyé avant l’interview du futur ex-président parisien. Depuis, les relations se sont nettement tendues entre les deux hommes. Le premier, qui ne consacre que peu de temps dans ses entretiens à justifier les raisons qui l’ont amené à envoyer sa fameuse lettre en recommandé avec accusé de réception aux actionnaires, préfère stigmatiser « les anciens présidents du PSG » présents au conseil d’administration. « Si le club leur tenait tant à coeur, ils se tairaient», lançait-il, hier matin, au sujet de ses prédécesseurs. Seulement, ni Alain Cayzac ni Simon Tahar ne s’étaient exprimés sur Charles Villeneuve avant ce week-end.

– D. D.

L'Equipe
parano
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L'Union des journalistes de sport critique Villeneuve pour avoir "sélectionné" certains médias

PARIS (AFP) — L'Union des journalistes de sport en France (UJSF) "déplore et regrette vivement" que Charles Villeneuve, président du PSG, ait "sélectionné" certains médias pour expliquer sa prochaine démission, vendredi au Camp des Loges malgré la présence de nombreux journalistes.

"Alors que de très nombreux journalistes étaient présents lors de l'entraînement des joueurs parisiens et souhaitaient profiter de la présence de Charles Villeneuve pour avoir quelques commentaires sur sa démission, seuls deux organes de presse ont eu ce privilège, tous les autres étant +boycottés+", lance l'UJSF dans un communiqué.

"Ce genre de pratique consistant à sélectionner les journalistes, au moment où les événements survenus au PSG suscitent très logiquement l'intérêt de l'ensemble de la presse nationale, n'est pas de nature à favoriser la transparence nécessaire à leur bonne compréhension et ne peut que nuire à la crédibilité de leurs auteurs", poursuit le syndicat, qui a "décidé d'entamer toutes les démarches possibles auprès des instances" dirigeantes du football français

AFP
Tarik9395
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Villeneuve : « Le PSG a de l’avenir »

Charles Villeneuve, si on comprend votre démarche sur le fond, à savoir demander des garanties sur l’avenir du PSG, on a plus de mal à en comprendre la forme…
Je pense qu’il y a eu un malentendu dont on a fait une crise. Je pense que les plus coupables sont ceux qui ont organisé et transformé ce malentendu en crise. Après, les médias n’ont fait que leur boulot.

Vous avez déclaré dimanche : "Il y a un étrangleur ottoman au conseil d’administration qui a organisé cette fuite." Accusez-vous Alain Cayzac ou Simon Tahar d’en être responsable ?

Certains prennent la mouche en s’auto-désignant quasiment, comme si moi je les avais désignés coupables de la fuite. Je ne dis pas que l’un ou l’autre est l’auteur de la fuite. Je dis simplement que les anciens présidents, y compris moi-même, ne devraient pas siéger au conseil d’administration pour laisser la voie libre à mon successeur. L’homme qui va me succéder devra travailler librement, mais surtout sans gène !

Vous êtes un homme de média. Vous saviez qu’il pouvait y avoir une fuite ?
Je pensais que tous les administrateurs partageaient la même ambition que moi. Je n’ai pas pensé à mes intérêts personnels dans cette affaire, mais aux intérêts fondamentaux du club.

Justement, quelle était votre ambition pour le PSG ?
Comment allons-nous aller plus haut ? Comment pourrions-nous faire venir Gabriel Heinze parce qu’on a besoin d’un axe central plus solide ? Comment allions-nous faire pour avoir de la taille au milieu de terrain avec un joueur comme Mathieu Bodmer que j’adore et qu’il faut faire venir à Paris ? C’est cela qui m’intéressait.

Finalement, vous avez eu les garanties que vous vouliez ?

A l’issue de notre entretien et après avoir apporté toutes les assurances qu’il m’a apportées, Sébastien Bazin a été clair : le PSG a de l’avenir. Je quitte le club, mais il faut conserver l’intégrité de l’équipe et celle des centres de formation et de préformation.

Que voulez-vous dire ?
Quand je prête Sankharé, c’est parce que je sais qu’il va jouer (à l'poque, ce prêt avait été vécu comme une volonté du nouveau président de se débarasser des jeunes joueurs, ndlr). Paul Le Guen ne peut pas faire jouer tous les jeunes. Il faut assurer les résultats et se maintenir à distance du leader. Je ne suis pas un fantaisiste, un funambule perché sur son fil qui finit par en tomber à cause d’une faute de concentration.

Etes-vous nostalgique ?
Il y a un proverbe de mes amis musulmans qui dit : "Ce qui est passé est mort." Aujourd’hui, je m’inscris dans l’avenir. Après, je ne connais pas la fin de l’histoire et je me garderais bien de l’écrire.


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