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Au Parc, Paris veut poursuivre sur sa lancée
Après une coupure de deux semaines, les Parisiens retrouvent la compétition. L’occasion idéale pour faire débuter Diego Lugano, continuer de séduire le public et aligner une troisième victoire d’affilée.
Le feuilleton de l’été arrive enfin sur les écrans. Pour la première fois de la saison, un match du PSG va être diffusé ce soir en direct sur Canal +. Et toute la France va pouvoir se faire une idée de la valeur de ce club, entré cet été dans une autre dimension avec la prise de pouvoir des Qatariens.
Paris - Brest n’est pas l’affiche du siècle mais, en ce moment, le nom de l’adversaire parisien importe peu.
Tout le monde est intéressé par le nouveau Paris, tout le monde a déjà donné son avis sur les neuf recrues de Kombouaré. Entre le toucher de balle de Pastore, les éclairs de Ménez, les arrêts de Sirigu ou la puissance de Gameiro, les promesses de spectacle et de beau jeu sont réelles.
Séduire les spectateurs
Les éclairs de génie peuvent désormais survenir à tout moment sur la pelouse du Parc et personne ne veut rater ça. Mais le recrutement d’artistes de renom ne garantit pas un spectacle sublime dès les premières représentations. Les paillettes ne brilleront que si tout a été bien réglé en coulisses.
Certes, Paris reste sur une convaincante seconde période à Toulouse (3-1) — avant la trêve internationale — mais qui doit autant au talent du PSG qu’à l’effondrement d’une équipe toulousaine privée ce jour-là de nombreux titulaires. Dans un Parc qui ne demande qu’à s’enflammer, il convient donc de pondérer — encore un peu — les enthousiasmes. « D’abord Brest est invaincu, contrairement à nous, explique Antoine Kombouaré. Et on a du retard par rapport aux équipes qui ont peu changé leur effectif. Nous, on doit intégrer les nouveaux et créer un collectif. Et Dieu sait combien c’est difficile… »
Après deux matchs sans grande envergure au Parc (défaite contre Lorient et succès poussif contre Valenciennes) dans la chaleur du mois d’août, l’heure de la véritable rentrée va sonner. Les Parisiens savent ce qu’ils doivent faire pour mettre dans leur poche un public composé d’anciens spectateurs frustrés et de nouveaux avides avant tout de spectacle.
Diego Lugano, la dernière recrue, sera aligné d’entrée et ne se posera pas de questions. Si l’Uruguayen reste fidèle à sa réputation de combattant hors normes et sans concessions, alors Paris pourra peut-être finir un match sans encaisser de but. C’est une mission moins clinquante qu’assurer le spectacle, mais c’est essentiel pour remporter des titres. A Paris, comme ailleurs, avant de visiter les étoiles, il y a un temps où il faut penser à construire patiemment les étages de la fusée.
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Le public va découvrir Lugano
«Diego manque forcément de rythme. Si j’avais pu faire autrement, je ne l’aurais pas aligné d’entrée. » Antoine Kombouaré aurait aimé différer les premiers pas parisiens de Diego Lugano. Ça ne l’empêche pas d’imaginer tout ce que le capitaine de l’Uruguay est susceptible d’apporter à ses nouveaux coéquipiers.
« Nous avons axé notre recrutement sur des jeunes et il pourra leur transmettre sa solidité et son expérience, observe l’entraîneur du PSG. Mais on l’a surtout pris pour amener de la rudesse dans les duels et dans les combats. Dans une équipe, il faut des gars qui mettent des coups mais toujours sans dépasser les limites. Est-ce que je lui ressemblais quand je jouais ? J’étais également assez rugueux. Mais je crois que j’étais quand même un peu plus fêlé! »
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Zebina juge les « Italiens » du PSG
Jonathan Zebina (33 ans), le nouveau défenseur de Brest, a évolué treize saisons dans le Calcio, successivement à Cagliari, l’AS Rome, la Juventus et Brescia. Le natif de Paris est idéalement placé pour évoquer le recrutement « très italien » du PSG, avec quatre anciens joueurs de Serie A (Pastore, Ménez, Sirigu et Sissoko).
Javier Pastore. « C’est un très bon joueur qui a quelque chose de plus. Il sait ce qu’il va faire avec le ballon avant de l’avoir. On ne peut pas encore le comparer à Zidane ou dire qu’il va avoir le Ballon d’or, mais c’est un joueur qui fait passer des paliers à une équipe. Pour un défenseur, c’est une plaie. Il se balade entre les lignes et, avec son sens du jeu, il est vraiment très embêtant. On pense qu’il est lent, qu’on peut lui prendre le ballon, mais c’est une impression trompeuse. »
Jérémy Ménez. « Jérémy a encore une grosse marge de progression, mais c’est déjà un excellent joueur. La dernière fois que j’ai joué face à lui, il avait été très bon. »
Salvatore Sirigu. « Sirigu, on a déjà pu le voir à l’œuvre, c’est un très bon gardien de but. Les Français ont certes été un peu surpris par son recrutement cet été, mais c’est un peu comme si le gardien marseillais Steve Mandanda arrivait en Italie. Salvatore n’est pas très connu là-bas, mais il n’en reste pas moins un excellent gardien. »
Mohamed Sissoko. « Momo Sissoko, quand il est physiquement au point, c’est la classe, un milieu de terrain très complet qui met beaucoup de générosité dans l’effort. Mais ce n’est pas un joueur fragile. Nous avons évolué ensemble pendant trois saisons à la Juve (NDLR : de 2007 à 2010) et c’est vrai qu’à l’époque nous étions de nombreux joueurs à cumuler les blessures. Moi le premier, j’ai eu énormément de problèmes. On n’a jamais su si c’était le docteur, le nouveau terrain d’entraînement… mais il y avait beaucoup de lésions musculaires. Pourtant, il n’y a aucun doute sur le fait que Momo sera capable de revenir à son meilleur niveau. »
Ce que peut apporter ce quatuor. « Pour Paris ce n’est que du positif. Au-delà du prix, ils vont apporter de la qualité au jeu mais aussi au Championnat de France. Il ne faut pas négliger l’intérêt et la curiosité que cela suscite auprès du public. En général, les gens vont plus volontiers au stade quand il y a ce type de joueurs à voir. Ils vont aussi amener leur expérience. Par rapport à l’Italie, il y a moins de rigueur tactique en France. Il suffit de voir les images : les buts encaissés en L 1 sont souvent le fait d’un mauvais alignement ou d’erreurs individuelles. Dans le championnat de France, il y a plus de jeunes joueurs qui manquent d’expérience. En Italie, c’est rare de voir un jeune de 19 ou 20 ans qui est déjà titulaire. »
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Kevin Gameiro : « Je ne suis pas un type qui gamberge »
Légèrement tendu à l’idée de parler, un exercice qu’il n’aime pas trop, l’ex-Lorientais s’est relâché au fil de la conversation. Et il a laissé entrevoir, derrière un faux détachement, une force mentale étonnante.
Est-ce que cela vous plaît de donner des interviews ?
Kevin Gameiro. Ce n’est pas trop mon truc. Je dois me forcer pour parler. Je passe rarement à la télé ou à la radio alors que j’ai plein de sollicitations. Je montre ma tête de temps en temps, car il faut bien faire parler un peu de soi. Mais je n’abuse pas (sourire). Je suis un type discret.
En signant à Paris, d’où vous êtes originaire, vous vous êtes rapproché de vos parents. Etait-ce important pour vous ?
La famille, ça compte et ça joue sur ma carrière. Je suis parti jeune de chez moi et je sais que, pour ma mère, c’est important de voir son fils et son petit-fils. Maintenant, elle peut venir à la maison tous les week-ends si elle le veut!
Votre adaptation au PSG a été très rapide. Cela vous surprend-il ?
Oui, car, à Lorient, cela avait pris plus de temps. Mais je suis la première recrue et je suis arrivé tôt. J’ai senti la confiance des autres et tout s’est enchaîné. Ça s’est fait naturellement. Je ne suis pas arrivé dans le vestiaire en criant. Au contraire, je suis resté discret dans mon coin, même si je ne suis pas renfermé. A Lorient, il m’est arrivé de parler à la mi-temps, mais c’est vraiment rare. Je préfère m’exprimer avec mes pieds.
Avec des joueurs comme Pastore, Ménez ou Nene qui délivrent les bons ballons, ressentez-vous plus de pression au moment de conclure ?
Je ne suis pas un type qui gamberge et qui réfléchit trop. Mon job, c’est d’être réaliste devant le but. En nombre de buts, j’espère faire mieux que l’an dernier (22 buts). Finir meilleur buteur du championnat serait fabuleux. C’est l’un de mes objectifs, mais je ne serai pas égoïste. Si un autre est mieux placé pour marquer, je lui filerai le ballon.
Avec l’élan créé autour du nouveau PSG, un nouveau public arrive au Parc. Cela peut-il vous aider ?
C’est toujours bien d’avoir un public enthousiaste qui te soutient jusqu’à la dernière seconde. Quand les gens te sifflent chez toi, tu peux avoir les pieds qui tremblent. Au Parc, tout résonne comme nulle part ailleurs. D’ailleurs, on s’en est bien rendu compte lors du dernier match. Les « Mouillez le maillot » au bout de vingt minutes, on les a bien entendus (rires) ! A Paris, comme avec l’équipe de France, il y a tout le temps de l’exigence. Même si ce n’est pas toujours compréhensible, il faut l’accepter.
Dans l’effectif, il y a beaucoup de joueurs talentueux mais encore jeunes. Est-ce un problème ?
Ça peut l’être. Mais, l’an dernier, Dortmund avait une équipe de 24 ans de moyenne d’âge. Et elle a écrasé le Championnat d’Allemagne…
Pendant que Brest jouait un match de Coupe de la Ligue et un match amical, le PSG n’a pas disputé de rencontre. Cela peut-il vous gêner ce soir ?
Possible, mais nous sommes Paris et on ne doit pas se poser ce genre de questions. Pendant sept ans, Lyon survolait le championnat et les autres avaient peur d’aller à Gerland. Il faut que ce soit pareil avec Paris. Il faut recréer la peur d’aller défier le PSG au Parc. Les adversaires doivent y penser une semaine avant et avoir les pieds qui tremblent à cette idée.
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PSG-Brest. Zebina : «Pastore, c’est une plaie...»
Arrivé à l'intersaison à Brest, l'international français Jonathan Zebina, 33 ans, a joué durant treize saisons en Italie (Cagliari, AS Rome, Juventus Turin, Brescia). Un parcours qui l'a amené à affronter plusieurs recrues du PSG : Ménez, SDirigu, Sissoko et, bien sûr, l'Argentin Javier Pastore... Voici son jugement sur le nouveau meneur de jeu parisien.
En quinze ans de carrière au plus haut niveau, avez-vous déjà évolué au Parc des Princes ?
JONATHAN ZEBINA. Je me posais justement la question récemment. Pendant mes 13 ans en Italie, c’est sûr que non ; après, lors de mes deux années cannoises, j’ai un vague souvenir de quelque chose mais je n’en suis pas sûr. Quoi qu’il en soit, ça va être fantastique pour un Parisien comme moi de jouer au Parc. C’est là que j’ai assisté à mon premier match de foot et, figurez-vous que c’était le Matra-Racing qui jouait et pas le PSG. Je me souviens encore d’Alim Ben Mabrouk avec sa boule à zéro, à l’époque ce n’était pas la mode.
Quelles sont vos premières impressions à propos de la Ligue 1, que vous avez quittée en 1998 ?
Ça ressemble à ce que je connaissais, simplement en plus physique. Mais je dirais que c’est le football mondial qui a progressé dans ce sens-là. Aujourd’hui, il faut être au top de sa forme physique pour pouvoir rivaliser. Plus globalement, je dirais qu’il y a de bons joueurs en L 1 avec une moyenne générale également de bon niveau. Tactiquement, techniquement et physiquement, les progrès sont évidents.
Quelle est la différence majeure avec le Calcio ?
Par rapport à l’Italie, il y a moins de rigueur tactique en France. Il suffit de regarder les images : les buts encaissés en L 1 sont souvent le fait d’un mauvais alignement ou d’erreurs individuelles. En Série A, on défend plus bas et plus en bloc. En France, il y a plus de jeunes joueurs et ceux-ci manquent donc d’expérience. En Italie, c’est rare de voir un jeune de 19 ou 20 ans déjà titulaire.
En 2010, on a évoqué votre arrivée au PSG lors de l’intersaison. Qu’en était-il réellement ?
Il y a effectivement eu une possibilité. Je suis entré en contacts avec les dirigeants mais il n’y a pas eu de concrétisation. Finalement, l’entraîneur a choisi quelqu’un d’autre. Il va sans dire que j’étais très favorable pour venir à Paris.
Brest est-il un choix par défaut ?
Pas du tout, c’est mon choix de A à Z. Je l’ai fait en connaissance de cause. Je connais la Bretagne, ses qualités et ses défauts. Je recherchais surtout la normalité pour pouvoir profiter du football de manière tranquille et sereine. Je suis très heureux. Finalement, les gens se sont plus étonnés pour moi que pour Govou qui a signé à Evian.
Le PSG a effectué un recrutement très italien avec quatre joueurs de Série A (Pastore, Ménez, Sissoko et Sirigu). Quel peut-être leur apport ?
Pour Paris, ce n’est que du positif. Tout d’abord ce sont quatre très bons joueurs avec des styles différents. Au-delà du prix, ils vont apporter de la qualité au jeu parisien mais aussi au championnat de France. Il ne faut pas négliger l’intérêt et la curiosité que cela suscite. En général, les gens vont plus volontiers au stade quand il y a ce type de joueurs.
Quelle impression vous a laissé Javier Pastore lorsque vous l’avez affronté ?
C’est un joueur qui a quelque chose de plus. Il sait ce qu’il va faire avec le ballon avant de l’avoir. On ne peut pas encore le comparer à Zidane ou dire qu’il va avoir le Ballon d’Or mais c’est un joueur qui fait passer des paliers à une équipe. Pour un défenseur, c’est une plaie. Il se balade entre les lignes et avec son sens du jeu, il est vraiment très embêtant. On pense qu’il est lent, qu’on peut lui prendre le ballon mais c’est une impression trompeuse.
Et les trois autres « Italiens » ?
Jérémy Ménez a encore une grosse marge de progression mais c’est déjà un excellent joueur. La dernière fois que j’ai joué face à lui, il avait été très bon. Momo Sissoko quand il est physiquement au point, c’est la classe, un milieu de terrain très complet avec beaucoup de générosité dans l’effort. Quant à Sirigu, on a déjà pu le voir à l’oeuvre, c’est un très bon gardien. Les Français ont été un peu surpris par son recrutement, mais c’est un peu comme si Mandanda arrivait en Italie. Salvatore n’est pas très connu là-bas mais ça n’en reste pas moins un excellent gardien.
Momo Sissoko a été régulièrement blessé ces dernières saisons. Est-ce que les supporteurs parisiens doivent s’inquiéter ?
Momo n’est pas un joueur fragile. Nous avons évolué pendant trois saisons ensemble à la Juve (NDLR: de 2007 à 2010) et c’est vrai qu’à l’époque nous étions nombreux à cumuler les blessures. Moi le premier j’ai eu énormément de problèmes. On n’a jamais su si c’était le docteur, le nouveau terrain d’entraînement... mais il y avait beaucoup de lésions musculaires. Pourtant il n’y a aucun doute sur le fait que Momo reviendra à son meilleur niveau.
Vous avez exposé des oeuvres de votre collection l’an dernier au Parc des Princes. Est-ce que l’art contemporain constitue toujours une passion ?
Je continue à m’intéresser et à collectionner des oeuvres mais avec beaucoup moins de frénésie qu’au début. Avant je voulais tout acheter, aujourd’hui je suis dans un processus de recherche. L’art contemporain fait partie intégrante de ma vie. Cela peut aller d’un objet de la vie quotidienne, à un meuble ou un tableau. J’ai fermé ma galerie à Milan vu que je ne suis plus en Italie mais je vais m’organiser pour recréer autre chose.
Le Parisien
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Lugano au galop
Les blessures de Sakho et Bisevac précipitent les grands débuts de Diego Lugano qui en impose déjà dans le vestiaire et sur le terrain. Une réputation à confirmer ce dimanche face à Brest (21h00).
On appelle ça un bruit de vestiaire, une indiscrétion. En équipe nationale d'Uruguay, tous les joueurs le vouvoient. C'est dire tout le charisme et le respect que Diego Lugano dégage auprès de ses coéquipiers. Capitaine de la Celeste, championne d'Amérique du Sud en titre, Lugano a posé ses valises à Paris il y a tout juste une semaine avec la réputation d'être un défenseur central de caractère. «Le recrutement de Lugano a été fait pour apporter une solidité défensive à l'équipe, de l'expérience, un peu de rudesse et de rigueur aussi dans les contacts, explique Antoine Kombouaré. J'attends de lui qu'il apporte aussi de la sérénité dans les moments chauds et qu'il confirme ce qu'il a montré cette semaine à l'entraînement».
«Même à l'entraînement, Diego est à fond. C'est sa façon de travailler. C'est un guerrier.»
A l'entraînement justement, ce grand défenseur (1,88 m) n'a pas tardé à trouver ses marques, même «s'il manque forcément de rythme car il n'a repris que le 15 août» comme le rapporte Antoine Kombouaré. «C'est vrai qu'il ne faut pas rigoler devant lui, sourit Nenê, qui lui sert de "guide" depuis son arrivée. C'est comme avec Milan (Bisevac). Même à l'entraînement, Diego est à fond. C'est sa façon de travailler. C'est un guerrier. On sent qu'il a envie de montrer de belles choses.» Dernière recrue du PSG, Diego Lugano s'apprête à vivre son baptême grandeur nature au Parc des Princes, ce dimanche soir, sans pression particulière. «Il est vraiment tranquille, serein, fait remarquer Mevlut Erding qui a échangé quelques mots en turc avec lui cette semaine. Il va beaucoup nous apporter, c'est sûr».
Mathieu Bodmer est lui aussi convaincu que Paris part dans la bonne direction avec Lugano. «C'est un défenseur très intelligent dans son placement. Il est imposant physiquement. C'est un renfort de premier ordre car c'est aussi un meneur d'hommes.» Un jugement pleinement partagé par Kombouaré. «C'est quelqu'un qui dégage de la confiance, c'est important pour ses partenaires», observe l'entraîneur parisien qui se reconnaît un peu dans le profil de son nouveau joueur. «Lugano, il est rugueux, mais calme. Moi, j'étais rugueux mais un peu fêlé (rires)», nuance avec humour le Kanak qui échange en anglais avec Lugano. Ses débuts seront très attendus.
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Kombouaré et Bodmer se méfient de Brest
Interrogé sur la valeur de son adversaire du jour, Antoine Kombouaré a fait remarquer que malgré son classement, «Brest est une équipe invaincue, qui reste sur quatre matches nuls, et qui ne prend pas de buts à l'extérieur», en témoignent ces «deux 0-0 à Valenciennes et à Nice». «C'est du solide derrière, avec l'apport d'un joueur comme Zebina», a encore précisé le Kanak, tandis que Mathieu Bodmer juge, lui, le potentiel offensif des Bretons intéressant. «Grougi ou Lesoimier, pour moi, ce sont des joueurs de très très bon niveau. Et un attaquant comme Nolan Roux fait lui aussi de belles choses. Brest c'est une équipe compliquée à manoeuvrer. On l'avait vu l'an passé au Parc», a rappelé cette semaine l'ex-Lillois. - O.S.
L'Equipe
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Paris-SG - Brest (21h00)
PARIS-SG : Sirigu - Ceara (cap.), Z. Camara, Lugano, Tiéné - Chantôme, Bodmer - Ménez, Pastore, Nene - Gameiro
BREST : Elana - O. Coulibaly, Zebina, Gentiletti, Makonda - Poyet, Culma, Grougi (cap), Lesoimier - Roux, Ben Basat
Equipes probables d'après L'Equipe