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alex94130
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Le cheikh veut trois trophées cette saison !


Ce n’est pas une exigence absolue, juste un souhait très appuyé. Mais au Qatar, les désirs du prince héritier sont souvent des ordres. Officiellement, l’objectif fixé par Nasser al-Khelaifi et relayé par Leonardo et Antoine Kombouaré est « au minimum une qualification en Ligue des champions ». Mais dans le secret des bureaux du Parc des Princes, la feuille de route fixée par les Qatariens est bien plus élevée.

Une pression énorme sur Kombouaré et Leonardo

Selon lui, le PSG ne doit pas simplement se montrer compétitif et brillant sur tous les terrains, mais il doit avoir l’ambition d’aller au bout de chaque compétition. Le prince estime que l’exploit n’est pas impossible puisque le FC Porto l’a réussi la saison passée avec des moyens moindres (champion du Portugal, vainqueur de la Ligue Europa et de la Coupe du Portugal).
A la lumière de ces objectifs, on comprend mieux désormais le recrutement d’envergure engagé par Paris cet été. Avec 89 M€ dépensés et l’arrivée de neuf renforts dont la perle Javier Pastore (42,8 M€ de transfert), le PSG possède à chaque poste ou presque, des titulaires et des doublures de talent. Contrairement aux autres poids lourds du championnat (la saison dernière, Lille avait dû renoncer à la Ligue Europa pour réussir à conquérir le titre de champion de France), Antoine Kombouaré possède aujourd’hui largement les moyens d’aligner, dans chaque compétition, une équipe capable de s’imposer. Au Qatar, on suivra de très près les résultats en Ligue Europa, considérée comme la vitrine idéale pour le pays en attendant de disputer la Ligue des champions.
De telles ambitions mettent une pression énorme sur les épaules d’Antoine Kombouaré et de Leonardo. Le Brésilien, qui a eu les mains libres ou presque pour recruter comme bon lui semblait, sera évidemment jugé sur les performances des renforts tandis qu’une série de mauvais résultats en championnat, une élimination précoce en Coupe de France ou sur la scène européenne sera fatale au technicien parisien. Au Parc, tout le monde a compris que cette saison n’est en rien une année de transition. Et si personne n’ose encore dévoiler les réels objectifs de l’actionnaire, c’est surtout pour éviter d’accentuer la pression sur les joueurs ou de ridiculiser le club dans quelques mois. Les Qatariens veulent des résultats. Et vite. Sans cela, toutes les rumeurs qui annoncent l’arrivée d’Ancelotti ou de Mourinho ne manqueront pas de prendre forme.


leparisien.fr
giovanni pontano
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L1 - PSG
Hoarau opéré de l'épaule lundi


Guillaume Hoarau sera opéré lundi prochain de lundi pour soigner son «instabilité douloureuse de l'épaule droite», indique le PSG sur son site officiel. On ignore pour l'instant la durée de son instabilité. (Photo Presse-Sports)

Le club de la capitale indique par ailleurs que Christophe Jallet (cuisse), Mamadou Sakho (cuisse) et Clément Chantome (contusion à la jambe) sont toujours aux soins, tandis Sylvain Armand et Momo Sissoko sont en phase de reprise.

Francefoot.fr
HHA
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Luyindula toujours indésirable

Depuis le 1er août, Peguy Luyindula, 32 ans, n’est plus, aux yeux d’Antoine Kombouaré, un joueur du PSG. L’attaquant parisien est obligé de s’entraîner tous les après-midi avec la réserve du club, sous les ordres de Franck Rizzetto, le nouvel entraîneur de l’équipe de CFA. Comment en est-on arrivé là? Luyindula a été convoqué le 1er août par Antoine Kombouaré pour s’entendre dire qu’il ne s’entraînerait plus avec l’équipe professionnelle. Depuis, il n’aurait plus eu le moindre contact ni avec Kombouaré ni avec Leonardo.

L’an dernier, Kombouaré, avait déjà utilisé cette méthode avec Jérôme Rothen, qui avait fini par résilier son contrat, et Younousse Sankharé, prêté ensuite à Dijon. Selon son entourage, Luyindula, qui ne souhaite pas s’exprimer, n’arrive pas à comprendre l’attitude de son entraîneur. Il avait, certes, refusé d’entrer en jeu en demi-finale de la Coupe de la Ligue contre Montpellier le 18 janvier. Il avait aussi parfois fait savoir son désir d’avoir davantage de temps de jeu. Et sa blessure à la cheville, qui l’a empêché de disputer toute la fin de saison, a peut-être paru trop longue à son coach…

Au dire de ses proches, Luyindula a l’impression d’être devenu, aux yeux de Kombouaré, le plus mauvais joueur de l’effectif parisien. Son club avait pourtant refusé de le laisser partir à West Ham l’hiver dernier. L’idéal aurait donc été pour Luyindula, encore sous contrat pour un an, de trouver une nouvelle formation cet été. Mais il n’a eu aucun contact sérieux. « Quand quelqu’un est mis à l’écart par son club, explique un de ses amis, cela ne donne pas envie aux autres équipes de le recruter. Tout le monde l’imagine comme un joueur à problèmes. Ce n’est pas le cas de Peguy. Sa situation est incompréhensible. Ça sent le délit de sale gueule. »
Luyindula n’est pas le seul professionnel écarté par Kombouaré. Loris Arnaud, de retour de prêt d’Angers, a lui aussi été exilé en CFA. Réglementairement, rien n’empêche le PSG d’agir ainsi jusqu’à la fin de la saison. « Un joueur professionnel doit pouvoir s’entraîner aux mêmes horaires que les autres, avec au moins dix joueurs sous contrat professionnel, stagiaires ou aspirants et être entouré par des entraîneurs diplômés, précise Philippe Piat, le président de l’Union nationale des footballeurs professionnels. Si Luyindula veut de l’aide, il peut nous appeler. Car si nous constatons la moindre faille juridique, nous pouvons obliger son club à le réintégrer. »


leparisien.fr
giovanni pontano
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Lugano buteur en amical

VIDEO - Les supporters du PSG peuvent se satisfaire d'une chose : la nouvelle recrue uruguayenne, Diego Lugano, est en grande forme. En témoigne son but en sélection vendredi soir en amical, contre l'Ukraine, pays co-organisateur du prochain Euro. Une tête croisée sur un centre de Suarez qui a notamment permis à la Celeste de l'emporter 3 buts à 2.

francefoot.fr
Tycoon
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Opération confirmée pour Hoarau

Blessé à l'épaule droite contre Differdange en Ligue Europa (2-0), il y a dix jours, Guillaume Hoarau hésitait depuis, et le staff parisien aussi, à prendre une décision radicale pour se soigner. Mais après moult hésitations, l'attaquant s'est finalement rendu à l'évidence. «Je suis déjà indisponible pour quelques semaines à cause de mes adducteurs. C'est donc le bon moment pour me faire opérer», a-t-il déclaré vendredi au Camp des Loges. Selon Le Parisien de samedi, l'international tricolore sera hospitalisé entre 24 et 48 heures. Il devrait être absent environ deux mois.


Lequipe.fr
Biz Markie
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Armand «n'y pense pas»

Tout juste prolongé (jusqu'en 2013) alors qu'il n'a pas encore joué un match cette saison, depuis sa blessure à un genou lors de la préparation, Sylvain Armand a vu pendant ce temps-là de nombreux défenseurs rejoindre le Paris-SG. Le joueur au club depuis le plus longtemps ne se fait pourtant aucun souci sur son temps de jeu à l'avenir, ni sur sa future position. «Je n'y pense pas, a-t-il confié au site officiel du PSG. Que ce soit dans l'axe ou à gauche, je donnerai mon maximum. Même si je sors d'une belle saison dans l'axe où j'ai pris beaucoup de plaisir, l'essentiel est de pouvoir évoluer dans cette équipe».

Touché par la «belle preuve de confiance» formulée par ses dirigeants, l'ancien Nantais espère être de nouveau compétitif très bientôt. «J'ai repris l'entraînement depuis une semaine et demie, a-t-il indiqué. Je travaille le foncier et le physique, et reprends la semaine prochaine avec le groupe, si tout va bien».

lequipe.fr
Rene Boisrond
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Transferts PSG: Palerme dépose plainte contre l'agent de Pastore

PSG: Palerme dépose plainte contre l'agent de PastoreLe plus gros transfert de l'histoire de la Ligue 1 fait jaser de l'autre côté des Alpes. Palerme, qui a vendu Javier Pastore au PSG pour 42 millions d'euros, a porté plainte pour extorsion contre Marcelo Simonian, l'agent du milieu offensif argentin, a annoncé Maurizio Zamparini, le président du club sicilien, à l'agence de presse Ansa. Marcelo Simonian, qui aurait récupéré 20% de la transaction, est accusé d'avoir demandé une plus grosse commission.
Varino
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Et le champion sera… Paris !

Les chercheurs suisses qui avaient prédit le sacre lillois l’an passé désignent le PSG cette saison


Personne n’avait prévu le couronnement du LOSC la saison dernière. Personne sauf les chercheurs du Centre international d’étude du sport (CIES), basé à Neuchâtel (Suisse). Leurs prédictions pour le championnat 2012 seront officiellement dévoilées mardi*. Avec son recrutement à 85 millions d’euros, le PSG arrive en tête. Il devance l’Olympique Lyonnais et Lille. « D’après nos calculs, ces trois clubs ont une chance de remporter le titre. À l’inverse de Marseille, quatrième, qui n’en a aucune selon nos critères » , explique le directeur de l’observatoire des footballeurs au CIES, Raffaele Poli.

« La semaine dernière, Lyon était encore le favori mais l’arrivée de Diego Lugano à Paris, avec sa grosse expérience internationale avec l’Uruguay, ainsi que le départ du Lyonnais Pjanic à Rome ont propulsé le PSG en tête » , précise-t-il. C’est mercredi, dernier jour du mercato, que Lille est monté sur le « podium » du CIES grâce aux renforts de Cole et Jelen, deux internationaux (lire ci-dessous). Car l’expérience internationale des joueurs (dans la limite de 21 par club) est l’un des trois critères retenus pour établir ce classement. Les matches joués en sélection dans l’année écoulée sont valorisés, plutôt que les rencontres de Coupe d’Europe. D’où la première place du PSG, renforcé par huit internationaux.

Le deuxième critère est la stabilité de l’effectif. Un turnover trop important pénalise les clubs. Exemple : l’OM n’est que 17e de ce classement spécifique car il a trop bougé en défense (trois arrivées, six départs) et au milieu (deux arrivées, trois départs). « Vous pouvez recruter deux milieux de talent comme Diarra et Amalfitano mais s’ils remplacent un élément stable comme Édouard Cissé, vous régressez, dit encore Poli. C’est sur la stabilité que nous avions placé Lille en tête en 2010. » Malgré un effectif chamboulé, Paris fait mieux (12e) car il a conservé une majorité de cadres (Sakho, Armand, Camara, Chantôme). Parmi les candidats au titre, c’est Lyon, avec trois recrues seulement (Koné, Dabo, Fofana), qui tire son épingle du jeu. Dans ce domaine, Caen pointe en tête, Dijon en queue.

Dernier critère : la fréquentation du haut niveau, via le nombre de matches disputés par les joueurs lors des cinq dernières saisons dans les cinq championnats majeurs. Elle favorise les clubs riches qui ont les moyens de recruter dans les pays les mieux cotés: l’Angleterre (pour Lille avec Cole), l’Italie (le PSG avec Pastore, Sirigu, Menez et Sissoko) et l’Espagne (Lyon avec Dabo). Verdict en mai 2012.

* Ainsi que pour les autres grands championnats européens. En téléchargement libre sur www. eurofootplayers. org

JDD
Golazo
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L1/PSG : Armand va s'accrocher

Sylvain Armand, le défenseur central (ou arrière gauche) du Paris Saint-Germain, a rempilé pour une saison (soit jusqu'en juin 2013). L'ex-Nantais veut retrouver les sommets avec le club de la Capitale.

Actuellement en phase de reprise après une blessure au ménisque gauche, Sylvain Armand (31 ans), le défenseur central (ou arrière gauche) du Paris Saint-Germain, vient de rempiler pour une saison (soit jusqu’en juin 2013), plus une année supplémentaire en option. Après Zoumana Camara, Clément Chantôme, Mamadou Sakho ou encore Christophe Jallet, c’est donc au tour de l’ancien Nantais de prolonger l’aventure avec le club de la Capitale. Un temps suivi par Lille et Lyon, l’ancien international Espoirs a été convaincu par le discours des dirigeants parisiens.

« C’est une belle preuve de confiance, explique le natif de Saint-Etienne sur le site officiel de l’actuel troisième du championnat de France. Il y a un projet qui se met en place. Cela va être plus difficile car il y a davantage de joueurs, donc plus de concurrence. Ceci dit, ce n’est pas plus mal ! Continuer l’aventure dans un club et un groupe qui ont beaucoup d’ambition est une preuve de confiance. Cela fait longtemps que je suis ici et je me sens bien. J’ai envie de découvrir les grands joueurs qui sont parmi nous et, je l’espère, réaliser une saison à la hauteur du recrutement et des investissements réalisés. » Apparu à trente reprises la saison passée en L1, Sylvain Armand doit néanmoins s’attendre à une saison compliquée.

Barré dans l’axe par Mamadou Sakho, Milan Bisevac et Diego Lugano, l’ex-Clermontois se retrouve désormais cantonné à un rôle de remplaçant qui pourrait le pousser à retrouver son couloir gauche où Siaka Tiéné est loin de faire l’unanimité. Antoine Kombouaré a d’ailleurs assuré à son protégé qu’il allait être titulaire lors du départ de l’Ivoirien pour la CAN Orange 2012. « Je n’y pense pas, précise Sylvain Armand. Quand vous avez une équipe de ce niveau, avec un investissement colossal, il y a d’abord le plaisir de pouvoir jouer. Cela serait déjà une bonne chose ! Il y a beaucoup de concurrence, de très bons joueurs. Même s’il y aura du temps de jeu pour tout le monde, il va falloir s’accrocher pour disputer le plus de matchs possibles. Que ce soit dans l’axe ou à gauche, je donnerai mon maximum. Même si je sors d’une belle saison dans l’axe où j’ai pris beaucoup de plaisir, l’essentiel est de pouvoir évoluer dans cette équipe. » Faut-il encore en avoir la possibilité…

Rédigé par Robert LANGER

Varino
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Luyindula attend la fin

Mis à l’écart, l’attaquant du PSG ira jusqu’au bout de sa dernière année de contrat. En CFA, parmi les jeunes de l’équipe réserve.


IL ÉTAIT PRÉVU que Peguy Luyindula porte le maillot du PSG ce week-end. Mais en raison d’une légère pubalgie, l’attaquant a dû déclarer forfait. Hier, il n’a pas disputé le match face à Bastia avec l’équipe réserve du club parisien, en CFA. La Ligue 1, la Ligue Europa, les Coupes nationales, l’ancien attaquant des Bleus (6 sélections, 1 but) peut tirer un trait dessus. Comme Jérôme Rothen et Mateja Kezman la saison passée, et comme Loris Arnaud cette année, il est persona non grata sur les terrains et dans le vestiaire de l’équipe première. Seul l’accès au centre de formation lui est autorisé par Antoine Kombouaré. Le joueur, dont le salaire mensuel s’élève à environ 130 000 euros brut, n’existe plus aux yeux de l’entraîneur parisien. Et il ne figure pas plus dans les plans de Leonardo, le véritable patron sportif, qui a cautionné sa mise hors circuit. Comment en est-on arrivé à cette fracture irréversible avec celui qui, du haut de ses 86 réalisations en 370 matches, conserve un titre symbolique de meilleur buteur en activité de la L 1 ? Les prémices du divorce remontent à la fameuse demi-finale de Coupe de la Ligue, à Montpellier (0-1 a.p.), le 18 janvier dernier.

Ce jour-là, à l’hôtel, lorsque Kombouaré dévoile son équipe de départ à quelques heures du coup d’envoi, Luyindula, prostré sur sa chaise, découvre qu’il n’y figure pas. À ses yeux, un lien de confiance vient de se rompre avec ce coach dont il peine, depuis un moment déjà, à comprendre l’entêtement à aligner Erding et Hoarau. Il lui glisse alors, en aparté : « Je ne me sens pas en état de rentrer si on a besoin de moi en cours de match… »

Contrairement à Rothen et Kezman, il n’entend pas résilier

Sur le moment, l’entraîneur lui apparaît compréhensif. Mais au lendemain de l’élimination, Kombouaré fustige devant le groupe les comportements de « diva » , allusion à peine voilée à l’épisode Luyindula. Le 14 mars, alors qu’il vient de se blesser à une cheville, une nouvelle causerie du Kanak met l’attaquant hors de lui. Il vide son casier et claque la porte du Camp des Loges. Les deux hommes ne s’adresseront plus la parole. Ils feront même tout pour s’éviter : en mai, Luyindula était encore déclaré blessé à une cheville alors que, pour le staff, il ne l’était plus vraiment…

Une fois le Championnat achevé, Kombouaré a reçu le joueur pour lui suggérer de chercher un autre club. Vu le retard pris dans le recrutement parisien, l’entraîneur l’a néanmoins inclus dans la préparation de son groupe pro, jusqu’à l’Emirates Cup, fin juillet. Un clap de fin. Au retour de Londres, dès la sortie de l’avion, il prendra à part le joueur pour lui signifier qu’à partir de la semaine suivante il s’entraînera avec la réserve. Une décision que Luyindula ne semble pas avoir vu venir. Depuis, il vit en silence cette guerre des nerfs. Paris, un club trop compliqué pour un joueur pas toujours simple ? Au printemps dernier, Luyindula avait avoué « être devenu beaucoup plus parano » au fil de ses quatre saisons et demie au PSG, convaincu que chaque bruit qui fuitait sur le club n’était jamais innocent. Chahuté par le public, distant avec les médias, méfiant envers certains coéquipiers, il n’a pas échappé à l’isolement. Contrairement à Rothen et Kezman, il n’entend pas résilier pour mettre fin à la vexation du CFA. Parce qu’il ne saurait pas forcément où rebondir, seul Fulham ayant un temps pris la température cet été. Et parce qu’il s’est drapé dans une posture rigide : aller jusqu’au bout de sa dernière année de contrat et rester vivre à Paris, une ville que sa famille et lui apprécient. À trente-deux ans, après avoir tout gagné en France (*), Luyindula vit avec l’idée que sa carrière se conjugue plus au passé qu’au futur. Il en découle, chez lui, une approche du présent particulièrement détachée. Une acceptation cynique du « placard » . Une logique sans passion. Toute en patience.
JÉRÔME TOUBOUL

L'Equipe
HHA
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Comment Paris travaille avec un effectif réduit

C’est l’une des périodes les plus frustrantes de la saison pour un entraîneur de club. La trêve internationale a débuté lundi dernier et s’étire jusqu’à demain. Pendant cette coupure d’une dizaine de jours, les « grands » clubs sont privés de leur bataillon de joueurs internationaux. Le phénomène est nouveau au PSG, où huit titulaires ont déserté le camp des Loges dès le lendemain de la victoire à Toulouse (1-3).
Si l’Uruguayen Diego Lugano reprend l’entraînement demain, l’Argentin Pastore, l’Italien Sirigu, les Français Gameiro, Ménez, Matuidi, le Serbe Bisevac et l’Ivoirien Siaka Tiéné ne reviendront que mercredi.

Brest s’est préparé autrement

Ces derniers jours, le camp des Loges tournait au ralenti, comme une salle de classe vidée de ses meilleurs élèves et qui, pourtant, doit continuer à travailler un peu. Une impression renforcée par le nombre important de joueurs blessés ou en phase de reprise. La semaine dernière, Antoine Kombouaré n’a eu ainsi à l’entraînement que huit joueurs de champ sous la main et deux gardiens. Comment, dans ces conditions, ne pas perdre son temps? « Ce n’est pas parce que nous sommes en effectif réduit que nous ne faisons rien, rétorque le coach du PSG. Au contraire, nous travaillons et nous travaillons même très bien. » Alors qu’il en avait la possibilité, Kombouaré a choisi de ne pas solliciter des joueurs de l’équipe réserve pour compléter son groupe. Impossible dès lors d’envisager un match amical ni même une opposition interne. « Sur le plan du travail tactique et de l’intensité, c’est un peu compliqué en ce moment, avoue un membre du staff parisien. Cela dit, c’est une très bonne période pour poursuivre la préparation physique entamée dans l’avant-saison ».

Après avoir effectué du travail foncier la semaine dernière, les joueurs parisiens se concentreront ces jours-ci sur des exercices plus dynamiques. « Dans ces périodes de décompression, le plus compliqué pour un entraîneur est de maintenir un état de concentration à l’entraînement, confie Claude Puel, l’ancien entraîneur de Lyon où il a souvent été confronté à ce problème. Mais même en effectif réduit, on peut faire du travail spécifique, notamment pour les attaquants ».

Jeudi, lors de la seule séance ouverte au public, les joueurs ont longuement enchaîné centres et reprises devant le but, l’un des exercices préférés de Kombouaré. Quand tous ses internationaux seront de retour, l’entraîneur n’aura finalement que trois jours pour préparer la réception de Brest dimanche soir. Les Bretons ont connu un programme radicalement différent pendant la trêve avec une victoire en Coupe de la Ligue face à Caen (3-2) et un match amical samedi contre la Real Sociedad (1-0). La différence de rythme entre les deux équipes sera donc l’un des points sensibles de ce PSG - Brest.


leparisien.fr
ohvillelumière
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Des chercheurs suisses donnent le PSG champion de France

Ils avaient prédit le titre de champion de France du Losc la saison dernière, ils prévoient celui du Paris Saint-Germain cette année.

Le Centre international d’étude du sport (CIES), basé à Neuchâtel (Suisse) sort mardi ses prévisions concernant la victoire finale en Ligue 1 pour la saison 2011-2012. Pour le directeur et co-fondateur du CIES, Rafaele Poli, «il y a trois club qui ont une chance de gagner le titre cette année: le Paris Saint-Germain, l’Olympique lyonnais et le Losc, même si le PSG a une plus haute probabilité de victoire.»

Trois critères déterminants

L’expérience internationale, la stabilité de l’effectif et la fréquentation du haut niveau de ses joueurs composent le barème sur lequel se base le CIES. «C’est une démarche standardisée avec des critères stables, explique Rafaele Poli. On ne publie les prévisions pour la Ligue 1 que depuis l’année dernière. On a voulu tester dans les championnats européens d’abord, avec des pourcentage de réussite plutôt positifs.»

Comme chaque année, le CIES a dû attendre la dernière heure de la clôture du marché des transferts, mercredi dernier. Si le PSG est prédestiné pour remporter le troisième championnat de son histoire, cela a pu être déterminé très tardivement. «Trois jours avant la fin du mercato, on donnait Lyon champion de France. Le départ de Pjanic en Italie et l’arrivée du défenseur uruguayen Lugano au PSG a changé la donne. Il faut bien se rendre compte que ces deux clubs ont trois étoiles sur trois dans le barème, donc les écarts sont minimes entre eux», avoue-t-il.

Les neuf arrivées dans le club de la capitale qui l’ont relégué à la 12e place du classement de la stabilité ne l’ont pas empêchées d’être favori dans les statistiques. S’il a gardé une grande partie de ses cadres comme Sakho, Armand, Camara ou Chantôme, le PSG est «largement au dessus des autres équipes. Sissoko, Menez, Pastore et Sirigu viennent renforcer le PSG dans nos estimations car débarqués de Serie A, ils ont connu un grand championnat. Il y a aussi beaucoup d’internationaux, ce qui ajoute de l’expérience au club. Tout ça a été pris en compte dans le calcul de nos pronostics.»

Le successeur de Paul le poulpe?

Le CIES nouveau Paul le Poulpe? Bien loin d’attribuer son étude au hasard, Rafaele Poli tempère les «parallélismes» faits par les médias. «Nous, on est l’antithèse de cette pieuvre. Nous avons une démarche scientifique, dans la mesure du possible. On ne se prend pas trop au sérieux, mais je pense toutefois qu’à la fin de la saison on ne sera pas trop loin de la réalité, explique-t-il. La prise de risque est réelle et fait peser le poids de la crédibilité sur notre observatoire, mais on est chercheurs, on est sérieux, et on accepte le risque pour pouvoir s’améliorer.»

A l’image de la Coupe du monde 2010 où l’Angleterre avait été donnée gagnante contre l’Espagne en finale. Ou au contraire la bonne mise du FC Barcelone contre Manchester United en finale de la dernière Ligue des Champions.


20minutes.fr
Rjay
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Hoarau opéré avec succès

Comme prévu, Guillaume Hoarau s'est fait opérer lundi matin de l'épaule droite. L'attaquant international souffrait «d'une instabilité douloureuse» depuis plusieurs mois, blessure qui s'était réveillée lors de la victoire contre Differdange (2-0), en Ligue Europa le 25 août dernier. Son club, le PSG, a indiqué que l'intervention s'était déroulée «avec succès». Le joueur devrait être absent environ deux mois.

L'Equipe.fr
Holicool
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Paris ne sait pas quoi faire de Makelele

parc des princes (paris xvie), le 6 août. Le rôle de Claude Makelele au sein du PSG, dont il est toujours salarié après son retrait des terrains à la fin de la saison dernière, reste à définir. | (lp/frédéric dugit.) 1 réaction
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Quel est l’avenir de Claude Makelele au PSG ? L’ancien capitaine parisien, désormais retraité des terrains, aimerait avoir un rôle actif au sein du nouveau PSG.
Quand il a rejoint Paris en 2008, il avait pris soin d’inclure dans son contrat une clause stipulant qu’à l’issue de sa carrière de joueur, il bénéficierait d’une reconversion au sein du club pour un salaire d’environ 90 000 € par mois.
A cette époque, c’était d’abord une manière de lisser, sur cinq années, les émoluments de l’ex-international. Car ce dernier gagnait plus d’argent à Chelsea, son ancien club, qu’à Paris. Mais dans son contrat, son futur rôle dans les bureaux parisiens n’était pas évoqué avec précision. Trois ans plus tard, ce flou demeure.

Les deux parties discutent depuis la semaine dernière

Avant l’arrivée de Leonardo, l’hypothèse de le voir donner un coup de main aux transferts du PSG était évoquée. Ses relations en Espagne ou en Italie auraient pu aider la cellule recrutement. Mais aujourd’hui, on ne voit pas trop en quoi Makelele pourrait aider Leonardo à se constituer un réseau international…
Le 11 août, interrogé sur le cas Makelele, le nouvel homme fort du PSG lâchait quelques phrases sans aspérité, symboles du brouillard qui entoure l’ex-capitaine. « On a parlé mais on n’a pas choisi encore quelque chose, expliquait Leonardo. Il est au club et on va voir ce qu’il pense. La structure a changé, mais c’est quelqu’un de proche du club. Mais il doit être content de faire quelque chose pour le club. Il faut encore parler avec lui pour savoir ce qu’il veut. On n’a pas eu le temps de le faire. »
Au club, on refuse de communiquer sur le futur rôle de Claude Makelele. Histoire, peut-être, de montrer qu’il n’est pas écarté, il a représenté le PSG, aux cotés d’Alain Roche, lors du tirage au sort de la Ligue Europa, à Monaco, le 26 août.
Depuis la semaine dernière, les discussions se sont engagées pour utiliser, avec efficacité, ses différentes compétences. Ambassadeur du club comme a pu l’être Raï il y a quelques années ? Se rapprocher du vestiaire? Cela pourrait brouiller le discours d’Antoine Kombouaré. Mais à 90 000 € par mois, il serait dommage de ne pas vite lui trouver un rôle à sa mesure.

Le Parisien
11G
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Tirage au sort de la coupe de la Ligue

Dijon / PSG en 8ème de finale

Effectué à la mi-journée, mardi à Paris, le tirage au sort des 8es de finale de la Coupe de la Ligue, qui verront les 25 et 26 octobre l'entrée en lice des six clubs qualifiés pour les compétitions européennes (Lille, Marseille, Lyon, Paris-SG, Sochaux et Rennes), a réservé cinq matches entre clubs de Ligue 1 dont un derby St-Etienne-Lyon, qui se disputera trois ou quatre jours avant Lyon - St-Etienne en Championnat (14e journée). Même coïncidence du calendrier pour Dijon - PSG, juste après PSG - Dijon (13e journée).

Les huitièmes de finale:

St-Etienne - Lyon
Auxerre - Caen
Dijon - Paris-SG
Nice - Sochaux
Lille -Sedan
Le Mans - Rennes
Marseille - Lens
Montpellier - Lorient


L'Equipe.fr
giovanni pontano
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L1 - PSG
Lugano vu par Nenê et Ceara

Diego Lugano a participé, ce mardi matin au Camp des Loges, à son premier entraînement collectif avec le Paris Saint-Germain. Pour ses nouveaux coéquipiers brésiliens, Nenê et Ceara, le capitaine de l'Uruguay n'est pas un inconnu. Paroles d'anciens adversaires. (Photo Presse-Sports)
«Lui, c'est un vrai défenseur !» Ce cri du coeur vient de Ceara (31 ans), le latéral droit du PSG, qui a croisé l'Uruguayen Diego Lugano lorsqu'il jouait encore au Brésil. «Il est dur sur l'homme, intraitable dans les duels, mais il ne faut pas croire qu'il sait seulement défendre. C'est un très bon footballeur. Il a une bonne relance et sait aussi marquer des buts, notamment de la tête. C'est le genre de joueur qu'il vaut mieux avoir avec soi que contre soi.»

Natif de Canelones, un petit village d'Uruguay, Diego Lugano (30 ans) a débarqué au Sao Paulo FC au printemps 2003, à une époque où Cearà jouait à Coritiba et Nenê à Santos. Mais, son arrivée n'avait pas fait les gros titres car, à 23 ans, il n'était que remplaçant au Nacional Montevideo. Et puis, dès son arrivée, Sao Paulo a encaissé un cinglant 5-1 et l'entraîneur Osvaldo Oliveira a été aussitôt remercié. En dépit de ses mauvais présages, Diego Lugano s'est accroché et s'est rapidement imposé comme un des piliers de l'équipe pauliste. Elu meilleur défenseur du Brasileirão (Championnat national) en 2004 et 2005, il a conduit le Sao Paulo FC au titre champion de l'Etat de São Paulo en 2005 et, surtout, à la victoire en Libertadores (équivalent de la Ligue des champions en Amérique du Sud) puis au Mondial des clubs (victoire sur le Liverpool de Momo Sissoko en finale, 1-0) la même année.

Ceara : «Je l'ai fait pleurer»

Mais, en 2006, Sao Paulo perd son titre de champion d'Amsud en finale devant l'Internacional Porto Alegre de... Ceara. «Oui, je m'en souviens bien. Je l'ai fait pleurer, ironise le défenseur du PSG. Nous avions disputé deux rencontres extrêmement serrées. Nous avions remporté la première manche (2-1) et fait match nul ensuite (2-2).» Dans la foulée, l'Inter succède au palmarès du Mondial des clubs au Sao Paulo FC en dominant le FC Barcelone (1-0) au cours d'une finale, à Yokohama, où Ceara étouffa Ronaldinho.

Diego Lugano a, entre-temps, été transféré à Fenerbahçe et découvert les joutes européennes, via la Coupe de l'UEFA. Au mois de novembre 2006, le club d'Istanbul rencontre le Celta Vigo. Face à lui, un certain Nenê : «C'est la seule fois où je me souviens d'avoir joué contre Lugano, confie le milieu offensif brésilien de 30 ans. Nous ne nous étions pas rencontré au Brésil.» Heureux du renfort de l'international uruguayen, Nenê avoue ne pas se souvenir du score du résultat. Le Celta s'était pourtant imposé 1-0 (c'était des poules de cinq équipes et il n'y avait qu'une seule confrontation) et qualifié pour la suite de la compétition. Comme Fenerbahçe. Désormais, Lugano, Ceara et Nenê sont dans la même équipe. Et, ils pleureront ensemble. Qu'ils gagnent ou qu'ils perdent...

Xavier Barret

Francefoot.fr
MoMoZeRo
Extrait de l'interview de Gerard Soler (ASSE) dans le Progrès

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>> Vous voyez d’autres matches. Quel regard portez-vous sur la L1 ?

L’arrivée des Qataris à Paris donne une autre image du championnat, le valorise alors qu’on n’arrête pas de le dénigrer. Mais Lille a aussi aidé le football français par le jeu proposé, comme Sochaux, Lorient ou Saint-Etienne. Maintenant, il faut que le PSG achète français pour valoriser la L1 et donc les droits télé, ce qu’ont fait l’OL et l’OM. Il faut que les clubs deviennent intelligents. On a besoin d’exemplarité.


Leprogres.fr

http://www.leprogres.fr/football/2011/09/0...r-ca-sent-bon-1
ohvillelumière
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Diego Lugano : « Former un groupe soudé »



A l’issue de sa première séance d’entraînement avec le groupe parisien, Diego Lugano a évoqué son état de forme et ses ambitions avec le PSG.

Diego, comment vas-tu et comment s’est passé ton premier entraînement avec le groupe ?
« Je me sens très bien. J’avais très envie de commencer à m'entraîner avec mes coéquipiers car jusqu’à maintenant, je m’étais entrainé seul. J'apprends tout doucement à mieux connaître et à parler avec mes coéquipiers, même si je ne parle pas encore Français. Je m'intègre dans ce groupe et j'espère que nous atteindrons nos objectifs tous ensemble. »

Tu as repris la compétition ce vendredi avec l’Uruguay, à l’occasion d’un match amical en Ukraine (2-3)…
« Il s'agissait de mon premier match officiel depuis la Copa America. J'ai joué soixante-dix minutes avec beaucoup de rythme, j'ai aussi eu la chance de marquer un but. Les premiers matches de la saison sont importants pour reprendre le rythme de la compétition. »



Comment te sens-tu physiquement ?
« Très bien car j'ai déjà réalisé une petite préparation d'avant-saison avec mon ancien club de Fenerbahçe même si je n'avais pas encore participé à un match avant cette rencontre avec l'équipe nationale. Pour un joueur, il n'y a que la vérité du terrain pour trouver le rythme, les repères, le jeu... »

Penses-tu pouvoir jouer ce dimanche face à Brest ?
« C'est encore trop tôt pout le dire, la semaine est longue et il faudra voir en fonction des mises en place avec mes coéquipiers. Je suis à disposition de l'entraîneur et je travaille tous les jours pour être prêt. »

Connaissais-tu déjà certains de tes nouveaux coéquipiers au PSG ?
« Oui bien sûr, j'ai suivi le PSG à la télévision et dans la presse. Beaucoup de joueurs ont été concernés par les sélections et je vais parfaire mon apprentissage cette semaine. Le groupe est de qualité, avec des joueurs internationaux. Nous espérons très rapidement former un groupe soudé, ce qui est le plus important dans le foot. Cette année, le PSG a des objectifs élevés et nous, joueurs, avons ce même désir de titres. »


PSG.FR
Holicool
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Diego Lugano : « Je suis capable de jouer dimanche »

C’était la rentrée des classes hier pour Diego Lugano. L’international uruguayen, dernière recrue en date du PSG, a effectué dans l’après-midi son premier entraînement collectif. L’occasion pour lui de découvrir une partie de ses nouveaux partenaires, balle au pied, avant le retour prévu aujourd’hui des internationaux.
Ses coéquipiers semblent déjà apprécier son charisme et sa présence physique. « C’est un colosse, souffle l’un d’entre eux. Dans le vestiaire, il est tranquille, posé. » Souriant, d’un contact facile, bavardant principalement avec le Brésilien Nene, Lugano a promené son mètre quatre-vingt-huit et sa tignasse blonde pendant près d’une heure et demie. Après une série d’exercices physiques, la séance s’est poursuivie avec des jeux de conservation du ballon en espace réduit, puis des exercices de combinaisons offensives. Dans cette ultime phase de l’entraînement, Lugano était posté dans un rôle de défenseur central, à droite pour commencer, à gauche ensuite, alternativement avec Zoumana Camara.

Tout au long de l’entraînement, dès que les consignes se faisaient plus précises, Lugano a pu compter sur les traductions de Nene, assurées en portugais. Une langue que l’Uruguayen maîtrise depuis son passage, au début de sa carrière, sous les couleurs de São Paulo (Brésil).

Toutefois, c’est en espagnol que le nouveau numéro quinze du PSG a conversé avec Antoine Kombouaré à l’issue de l’entraînement. Un échange de quelques minutes, en tête-à-tête, pendant lequel les deux hommes ont tracé les grandes lignes du programme des jours à venir. Ont-ils aussi évoqué le match contre Brest dimanche soir au Parc des Princes? Diego Lugano, fraîchement arrivé à Paris le week-end, postule déjà à une place de titulaire en défense centrale. « Bien sûr que je suis capable de jouer dimanche, nous a-t-il confié. Je suis en forme. Mais ce n’est pas moi qui décide, c’est le coach ». Après avoir soulevé la Copa America le 24 juillet, le capitaine de l’Uruguay a pris seulement deux semaines de vacances. Il a ensuite retrouvé le chemin de l’entraînement avec Fenerbahçe (Turquie) et disputé son premier match officiel de la saison vendredi dernier avec l’Uruguay contre l’Ukraine (victoire 3-2). « J’ai joué soixante-dix minutes dans un match où il y avait une grande intensité, explique Lugano sur le site officiel du PSG. Et j’ai eu la chance de marquer un but de la tête. » Message reçu. Diego Lugano a envie de jouer. Dès que possible.


Le Parisien
giovanni pontano
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Foot - Moins de 19 ans
Premier succès en Italie

L'équipe de France des moins de 19 ans s'est imposée mardi pour la première de ses deux confrontations amicales face à l'Italie (3-1) à Caravaggio. Les buts français ont été inscrits par Jean-Christophe Bahebeck (4e), Alassane Plea (31e) et Anthony Koura (68e). «Gagner contre une grande nation du football comme l'Italie est toujours appréciable», s'est réjoui le sélectionneur, Pierre Mankowski, après le match. Les deux équipes se retrouveront jeudi (10h30) sur la pelouse de Rodengo Saiano, en Lombardie.

Lequipe.fr
giovanni pontano
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Ricardo va mieux

L'état de santé de Ricardo, l'entraîneur brésilien de Vasco de Gama, s'est amélioré mardi, dix jours après un accident vasculaire cérébral qui avait contraint à le placer en coma artificiel.

Les derniers examens, mardi matin, ont montré "une résorption complète" de l'hématome cérébral, ont annoncé les médecins de l'hôpital Pasteur de Rio de Janeiro dans un communiqué.

Son état clinique et neurologique est "stable", mais il est maintenu "sous soins intensifs" et les médecins entament un retrait "graduel" de l'assistance respiratoire. Seuls les membres de sa famille sont autorisés à lui rendre visite. Ricardo avait été victime d'un AVC le 28 août vers la fin du match que Vasco de Gama disputait contre le Flamengo.

Né en 1964 à Rio de Janeiro, Ricardo a joué pour trois clubs (Fluminense, Paris Saint-Germain, Benfica Lisbonne) et a été à 48 reprises stoppeur de l'équipe nationale. Il est devenu entraîneur à partir de la saison 1996-97 en France, au Paris SG, qu'il a conduit en finale de l'ancienne Coupe des Coupes (1997) perdue contre Barcelone. Parti ensuite entraîner au Brésil, il est revenu en France à Bordeaux (2005-2007) et à l'AS Monaco (2007-2009), avant de retourner à nouveau dans son pays au Sao Paulo FC, et au Vasco de Gama.

Eurosport.fr

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Les Bleus du PSG sur le pont

Convoqués en équipe de France par Laurent Blanc pour deux déplacements en Albanie (succès des Bleus : 2-1) et en Roumanie (0-0), Jérémy Ménez, Blaise Matuidi et Kévin Gameiro (photo Presse-Sports), non entrés en jeu lors de ces deux rencontres, ont participé à l'intégralité de l'entraînement collectif du Paris Saint-Germain ce mercredi matin au Camp des Loges. En revanche, l'Argentin Javier Pastore, l'Italien Salvatore Sirigu et le Serbe Milan Bisevac ne sont pas encore rentrés de sélection.

Par ailleurs, Christophe Jallet (cuisse) et Momo Sissoko (reprise) se sont entraînés en marge du groupe parisien. Quant à Mamadou Sakho (cuisse), il s'est contenté de quelques tours de terrain. Enfin, Clément Chantôme (contusion à une jambe) et Guillaume Hoarau (épaule droite et adducteurs) sont toujours indisponibles. - X.B, au Camp des Loges

Francefoot.fr
giovanni pontano
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Makelele «consultant du PSG»

L'avenir de Claude Makelele au Paris-SG s'éclaircit. Après avoir occupé la tribune présidentielle du Parc des Princes sans étiquette officielle, l'ancien capitaine du PSG va officiellement intégrer l'organigramme du club de la capitale. Les dirigeants du Paris-SG, débarrassés des dossiers transferts, lui ont trouvé un rôle en fin de semaine dernière.

Présenté comme un futur ambassadeur du club ou un conseiller sportif, Claude Makelele (photo Presse-Sports) va finalement devenir «consultant du PSG». Également sollicité par Chelsea, qui lui proposait d'intégrer sa cellule recrutement, il a finalement accepté la proposition faite par le directeur sportif du PSG, Leonardo et le président du conseil de surveillance du club de la capitale, Nasser Al-Khelaifi. La nouvelle devrait être officialisée dans les prochains jours.-

Francefoot.fr
giovanni pontano
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Le PSG inquiet pour Bisevac

Sorti à la 45e minute, mardi à Belgrade, lors de Serbie - Îles Féroé (3-1), Milan Bisevac inquiète le staff du Paris Saint-Germain. Le défenseur central international du club de la capitale souffrirait des adducteurs. Il est attendu ce mercredi après-midi au Camp des Loges pour y subir des examens médicaux. Pour l'heure, sa présence, ce dimanche (21h00) face à Brest, est incertaine. - X.B., au Camp des Loges

francefoot.fr
niramo
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Bisevac forfait contre Brest ?

Comme prévu, Antoine Kombouaré a retrouvé la majorité de ses internationaux ce jeudi matin. Rentrés de Roumanie à 4h00 dans la nuit, Gameiro, Menez et Matuidi -que Laurent Blanc n'aura pas du tout utilisés- ont participé normalement à la séance, tout comme Tiéné et Armand. Menez a pu apprécier les tacles décidés de Diego Lugano lors d'une opposition à 7 contre 7 (sur terrain réduit), qui a rythmé une bonne partie de la séance. «Vous avez vu, il ne rigole pas Diego, même à l'entraînement. C'est un guerrier», a fait observer Nene. cool.gif

Sans Sirigu ni Pastore

Toujours en phase de reprise, Sakho, Jallet, Chantôme et Sissoko ont effectué quelques tours de terrain avant de poursuivre leur travail en salle. Une liste de blessés qui compte aujourd'hui une unité en plus avec Milan Bisevac. Touché mardi aux adducteurs lors de Serbie-Iles Feroé (3-1), l'international serbe est sorti juste avant la pause (44e) et pourrait être forfait dimanche face à Brest. Sirigu et de Pastore, eux, devraient rentrer dans l'après-midi, tout comme Areola et Bahebeck qui jouaient avec l'équipe de France des moins de 19 ans en Italie. - O.S., au Camp des Loges

L'Equipe.fr
VDV#23
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Mohamed Sissoko doit encore patienter

Dimanche soir au Parc des Princes, Mohamed Sissoko le Parisien croisera certainement Jonathan Zebina le Brestois dans les couloirs du stade. Toutefois, il n’y a aucune chance que les deux anciens partenaires à la Juventus Turin entre 2007 et 2010 s’affrontent sur le terrain.

Sevré de compétition depuis plus de six mois après avoir subi une opération à un genou le 1er mars, l’international malien du PSG s’était fixé comme objectif de faire partie du groupe parisien pour la réception des Bretons lors de cette 5e journée. Ce ne sera malheureusement pas le cas.

Ces derniers jours, il se disait dans son entourage que l’ancien milieu de terrain de Valence et de Liverpool avait bien du mal à masquer son dépit, d’autant que son retour à la compétition ne devrait pas intervenir avant quelques semaines. « Il est trop tôt pour fixer une date de rentrée, mais celle-ci ne devrait pas intervenir avant la fin septembre », indique-t-on au club. En clair, si son programme de préparation est respecté, le nouveau milieu parisien aura alors raté deux mois de compétition et huit rencontres de Ligue 1.

Il n’a pas joué depuis février

Cette absence prolongée ne remet pas en cause les qualités du joueur recruté pour 7 M€, mais elle suscite des questions. Pourquoi une remise en forme aussi longue, alors que l’opération du genou date du 1er mars? « Après l’intervention, Momo a effectué deux très bons mois de rééducation à Capbreton mais, ensuite, faute d’accompagnement, il a perdu tout le bénéfice de ce qu’il avait fait. Le problème pour lui désormais, c’est de retrouver le rythme et de pouvoir enchaîner les entraînements et les matchs, alors qu’il n’a pas joué depuis février (NDLR : 13 février, lors de Juventus Turin - Inter Milan) », explique-t-on dans son entourage.

Hier matin, au camp des Loges, Sissoko est entré dans la deuxième phase de sa réhabilitation. L’international malien a recommencé à courir avant d’effectuer un travail spécifique avec un des préparateurs physiques du club. Ce programme adapté devrait durer quinze jours avant que l’ancien milieu de la Juve bascule enfin vers l’entraînement normal avec ses nouveaux partenaires.

Si tout se passe bien, il pourra alors postuler à une place de titulaire et enfin s’affranchir de la réputation de joueur fragile qui l’escorte depuis quelques saisons.


Citation
Bisevac forfait contre Brest, Lugano titulaire

Milan Bisevac, touché aux adducteurs mardi soir lors de Serbie - Iles Féroé (3-1), ne jouera pas contre Brest dimanche. Il a passé un examen médical hier soir afin de connaître la durée exacte de son indisponibilité. Alors que Sakho se remet toujours de sa blessure aux ischio-jambiers et que Sylvain Armand vient juste de reprendre l’entraînement collectif, Kombouaré n’aura pas le choix pour composer sa défense centrale.
Aux côtés de Zoumana Camara, il alignera Diego Lugano, la nouvelle recrue parisienne. Lors de son premier entraînement collectif, l’Uruguayen a déjà montré sa combativité. « Il tacle très fort, sourit Nene. J’étais content d’être dans son équipe pendant l’opposition. Il faut vraiment éviter de dribbler devant lui! On fait le maximum pour l’aider. Diego nous demande déjà des choses en français, c’est un bon signal. C’est vraiment un mec très sympa. »


LeParisien.
Varino
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Makelele, conseiller de Leonardo ?

Claude Makelele (notre photo) se trouvait hier au siège du PSG pour y évoquer sa reconversion avec Leonardo. L’ancien capitaine de l’équipe parisienne, qui dispose d’un contrat de deux ans à 95 000 brut par mois (assorti d’une option pour une troisième année), devait y évoquer les contours du poste qu’il est amené à occuper dans le nouvel organigramme, celui de conseiller de Leonardo. Âgé de trente-huit ans, l’ex-international (71 sélections, 0 but) s’apprête ainsi à devenir le bras droit du directeur sportif du PSG, notamment sur les questions de recrutement. Cette reconversion imminente de Makelele jette le flou sur le sort d’Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement, qui est apparu de moins en moins impliqué sur les dossiers négociés par Leonardo au fil du dernier marché des transferts. – J. T.


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PSG : BISEVAC INCERTAIN CONTRE BREST.
– Sorti à la 44e minute du match Serbie - îles Féroé (3-1), mardi, dans le cadre des qualifications pour l’Euro 2012, Milan Bisevac souffre des adducteurs selon le PSG. Revenu hier après-midi, le défenseur central a effectué des examens dans la foulée et il semble très incertain pour la venue de Brest, dimanche soir. Comme Sakho (cuisse) est d’ores et déjà forfait pour ce match, Antoine Kombouaré devrait être amené à titulariser Lugano, la dernière recrue uruguayenne du PSG, qui s’est entraîné normalement, hier, ainsi qu’Armand, remis de sa blessure à un genou. Chantôme (jambe) et Jallet (cuisse) devraient être ménagés face aux Bretons, de même que Sissoko, qui poursuit sa préparation individualisée. – J. T.


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NENE ET SA « RELATION MAGNIFIQUE ».
– Interrogé hier sur son accrochage de début de saison avec Antoine Kombouaré à Rennes (1-1, le 13 août), Nene a répondu avec le sourire et probablement au second degré : « Lui et moi, on a une relation magnifique. » Et le milieu brésilien de souffler : « On forme une famille et, comme dans toute famille, on s’énerve parfois. Tous les
Par ailleurs, le gaucher s’est exprimé sur ses nouveaux coéquipiers offensifs (Pastore, Gameiro, Ménez) : « Ce sont des joueurs intelligents, qui aiment le jeu et demandent le ballon. Ça donne des options intéressantes pour le passeur que je suis. » – J. T.

L'Equipe
Beuzech
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Bisevac également auditionné

Le défenseur du Paris-SG, Milan Bisevac, est également convoqué par la Commission de discipline de la LFP ce jeudi. Le Serbe avait été coupable d'une semelle sur Kevin Monnet-Paquet le 6 août dernier.


Rjay
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Le PSG double les Olympiques

Le mercato estival refermé - sur une note honorable pour les clubs français : regain d'activité, balance positive avec l'étranger -, l'analyse des nouveaux effectifs montre que la valeur globale du groupe parisien (192,5 millions d'euros) dépasse désormais celles de Lyon (156,4 millions) et de Marseille (154,7), Lille (116,5) complétant le "Big Four" tricolore. Si le PSG jouait en Premier League, il disposerait du 6e effectif le plus "cher", entre Liverpool et Everton, loin de City, Chelsea et United (plus de 400 millions d'euros). En Espagne, il prendrait la 3e place, à hauteur de l'Atletico Madrid (190 millions), le Barça (606) et le Real (531) régnant sur les plus beaux actifs joueurs d'Europe. En valeur moyenne par joueur, la L1 est très proche de la Bundesliga, si l'on excepte le Bayern Munich (13,95 millions) qui dépasse encore de deux têtes le PSG (7,40).

http://www.lequipe.fr/Football/breves2011/...s-de-l-ete.html
VDV#23
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L’arrivée de Lugano accentue la concurrence

Dimanche soir, Diego Lugano devrait faire ses grands débuts sous le maillot parisien. Aux côtés de Zoumana Camara, l’expérimenté capitaine de la Celeste (31 ans) devrait commencer à étaler les qualités qui, dans l’esprit de Leonardo, feront de lui le pilier de la défense centrale. Pour le deuxième poste, il y a embouteillage.
Armand, Bisevac, Camara et Sakho auront moins de temps de jeu qu’ils l’espéraient en début de saison. Pour des raisons différentes, aucun d’entre eux n’a pourtant accusé le coup en apprenant la signature de l’Uruguayen.

Sylvain Armand jouera les grands frères. Joueur le plus ancien de l’effectif (il est arrivé au PSG en 2004), Armand reste sur une excellente saison aux côtés de Mamadou Sakho. Sportivement, il aurait pu espérer plus de considération, mais le club, en lui offrant jusqu’en 2013 la prolongation qu’il espérait, lui a envoyé un signal fort. Rassuré sur son avenir, Armand doit devenir un vrai leader de vestiaire. Si la concurrence sera rude en charnière centrale, il devrait rendre de nombreux services en tant que latéral gauche, son poste de prédilection.

Milan Bisevac ne doute de rien. Désiré ardemment depuis deux ans par Kombouaré, le Serbe a signé à Paris avec la quasi-assurance d’être titulaire aux côtés de Sakho. Pour lui, la venue de Lugano ressemble à une très mauvaise nouvelle. Car si Leonardo a insisté pour recruter l’Uruguayen, c’est parce qu’il n’était pas totalement convaincu par le Serbe… La nouvelle donne ne change pourtant rien à ses certitudes. Fort de la confiance que lui accorde son entraîneur, il reste convaincu de pouvoir s’imposer. Blessé aux adducteurs, il devrait être éloigné des terrains pendant trois semaines.

Zoumana Camara rassuré par Leonardo. La saison dernière, l’ex-Stéphanois n’avait pas apprécié de perdre sa place de titulaire au profit d’Armand. Il était tout près de signer à Montpellier quand Leonardo, lors d’un entretien en tête à tête, lui a dit combien il le tenait en très haute estime. Le Brésilien se souvenait l’avoir affronté en Serie A quand le défenseur évoluait à l’Inter Milan. « J’ai besoin de toi », lui a-t-il lancé en substance avant de lui offrir une prolongation de contrat jusqu’en 2013. Rassuré et touché, Camara est prêt à se donner à fond.

Mamadou Sakho n’est plus intouchable. Son début de saison a été décevant avec un match raté contre Lorient suivi d’une blessure aux ischio-jambiers à Rennes. Quand il reviendra, d’ici deux semaines, il reprendra son brassard de capitaine. S’il retrouve son niveau de la saison passée, il sera indiscutable et, sur le papier, formera avec Lugano la charnière la plus solide de Ligue 1. L’apport de l’Uruguayen pourrait lui permettre de franchir un cap décisif dans sa progression. Mais avec une concurrence aussi relevée, il ne pourra pas se permettre le moindre relâchement.


LeParisien
Dready14
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Bodmer et la concurrence

S'il reconnaît que le PSG a une plus grande obligation de résultats que la saison passée, le milieu de terrain parisien Matthieu Bodmer élude la pression de la course au titre.

Face aux médias vendredi midi, Mathieu Bodmer s'est réjoui de l'arrivée, à Paris, cette année, «d'autant d'internationaux». «Que Paris puisse mettre 42 millions sur un joueur (ndlr : Javier Pastore), c'était improbable il y a quelques années, a notamment observé l'ex-Lillois. L'arrivée de nouveaux joueurs nous ouvre d'autres perspectives, plus rapidement. La concurrence est accrue, mais c'est une bonne chose pour le groupe. A l'entraînement, le niveau s'est tout de suite élevé, et on travaille beaucoup plus car les places sont chères», a ajouté le milieu de terrain.

Après avoir répété qu'il était «venu à Paris il y a un peu plus d'un an pour gagner des trophées», Mathieu Bodmer a reconnu que cette année, vu le «gros investissement réalisé», l'équipe «a une obligation de résultats qui est plus importante que l'an passé». Mais l'ex-Lyonnais a tenu à tempérer l'enthousiasme des supporters : «Aujourd'hui, on ne peut pas dire que l'on joue le titre. On ne peut pas assumer ce statut, car il y a beaucoup d'incertitudes sur notre niveau. On est en phase de recherche, de découverte de notre équipe.» «Mais on a l'effectif pour jouer toutes les compétitions à fond, a conclu le milieu parisien, qui a également rebondi sur la rumeur "Abidal au PSG", dans un grand sourire. «Moi, j'aimerais bien qu'il vienne à Paris». - O. S., au Camp des Loges


Lequipe.fr
giovanni pontano
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Ligue 1/ PSG - Brest, dimanche (21h). L'été de toutes les folies

Largement en tête sur le marché des transferts, le PSG, qui accueille Brest dimanche, est entré dans une autre dimension. Celle d'une équipe bardée de stars qui ne veut pas s'interdire d'ambitions, à commencer par la conquête du titre de champion de France.


«Paris à l'attaque!», «Qatar, la révolution française», «Le grand Paris». Les titres plus ronflants et plus métaphoriques les uns que les autres ont fleuri depuis le début de l'été dans les rubriques sportives, notamment celles de la presse spécialisée, pour stigmatiser la brutale et spectaculaire évolution vécue par le club de la capitale en l'espace de quelques semaines.

Le double record

Les chiffres alignés par les nouveaux propriétaires qataris ont donné le tournis. Les achats de ses neuf nouveaux joueurs (Sirigu, Douchez, Bisevac, Lugano, Matuidi, Pastore, Sissoko, Ménez, Gameiro) pour un montant de 86,4M€ ont fait battre au Paris SG le record des transferts établi par l'Olympique Lyonnais de 2009 (72M€). Seul Manchester City, avec 91M€, a fait mieux ou pire sur le plan européen, selon le jugement de valeur que chacun est en droit de porter sur cette déferlante financière qui devrait bouleverser les vieux équilibres de notre championnat. Les trois lointains poursuivants de Paris, Lille (15,7M€), Saint-Etienne (14,8M€) et Marseille (11M€) font du coup figure de parents pauvres. Et que dire du Stade Brestois qui a déboursé 1,3M€ cet été? L'autre record, difficile à imaginer dans le championnat français sensiblement moins dépensier que ses voisins anglais, italien, espagnol et allemand, a été le débauchage à Palerme, pour un coût de 42M€, du grand espoir argentin Javier Pastore chargé désormais de faire jouer en mesure ce qui est encore une constellation d'étoiles.

«Parce que Paris, c'est Paris!»

En fait, ces transferts ont été rendus possibles pour la plupart par une arrivée. Le placement important de Leonardo au poste de manager général qui a su tirer profit de son expérience de joueur et d'entraîneur de haut niveau, de son entregent, de son carnet d'adresses et bien sûr des pépettes apportés par les émirs et princes du Moyen-Orient pour décider quelques grosses pointures à venir. Le vent du boulet aurait déjà frôlé l'entraîneur Antoine Kombouaré, à la sortie d'une défaite face à Lorient au Parc (0-1) et d'un nul à Rennes (1-1), et aurait fait planer l'ombre de Carlo Ancelotti au-dessus de la porte d'Auteuil. «On est entré dans la concurrence avec les dix plus grands clubs au monde. Mais, si ça ne marche pas, je serais le premier à démissionner», n'hésite pourtant pas à annoncer Leonardo. Avant de redevenir vite optimiste: «Je rêve de faire quelque chose de grand à Paris. C'est encore plus fort qu'ailleurs parce que Paris, c'est Paris!» Tout serait-il dit? Non, si on veut bien écouter Jéremy Ménez: «Pour moi, avec tout ce qui s'est passé cet été, Paris est le club de demain». Brest en est à émettre le voeu (pieu?), avant son rendez-vous de dimanche, que ce soit celui d'après après-demain...

Yvon Joncour

Brest. Une défense inédite
Avec Martial, qui se remet d'une entorse de la cheville et jugé «trop juste» lors de l'opposition de mercredi matin, et Baysse, suspendu, pas moins de six défenseurs titulaires au cours des derniers mois (en y ajoutant Daf, Kantari, Brou Apanga, Ferradj) font défaut au Stade Brestois avant ce voyage au Parc. Du coup, la défense devrait être formée de deux jeunes sur les côtés (Coulibaly, Makonda) et de deux joueurs expérimentés dans l'axe (Zebina, Gentiletti). Deux entraînements ce matin et demain matin décideront de la réduction à 18 unités de la phalange brestoise.

letelegramme.fr


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Bodmer se méfie de Brest

Le milieu de terrain du Paris SG, Mathieu Bodmer, avoue se méfier de Brest, qui se déplace au Parc des Princes dimanche soir. «C'est une équipe difficile à manœuvrer. Des joueurs comme Grougi ou Lesoimier ont un très bon niveau, mais ne sont pas reconnus à leur juste valeur. Nolan Roux fait de belles choses aussi. C'est une formation bien organisée et dangereuse sur les coups de pieds arrêtés. A nous de rester concentrés sur notre jeu pour poursuivre notre série de victoires», a déclaré l'ancien Lyonnais sur le site du PSG.

lefigaro.fr
Homer
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Au Parc, Paris veut poursuivre sur sa lancée

Après une coupure de deux semaines, les Parisiens retrouvent la compétition. L’occasion idéale pour faire débuter Diego Lugano, continuer de séduire le public et aligner une troisième victoire d’affilée.

Le feuilleton de l’été arrive enfin sur les écrans. Pour la première fois de la saison, un match du PSG va être diffusé ce soir en direct sur Canal +. Et toute la France va pouvoir se faire une idée de la valeur de ce club, entré cet été dans une autre dimension avec la prise de pouvoir des Qatariens.
Paris - Brest n’est pas l’affiche du siècle mais, en ce moment, le nom de l’adversaire parisien importe peu.

Tout le monde est intéressé par le nouveau Paris, tout le monde a déjà donné son avis sur les neuf recrues de Kombouaré. Entre le toucher de balle de Pastore, les éclairs de Ménez, les arrêts de Sirigu ou la puissance de Gameiro, les promesses de spectacle et de beau jeu sont réelles.

Séduire les spectateurs

Les éclairs de génie peuvent désormais survenir à tout moment sur la pelouse du Parc et personne ne veut rater ça. Mais le recrutement d’artistes de renom ne garantit pas un spectacle sublime dès les premières représentations. Les paillettes ne brilleront que si tout a été bien réglé en coulisses.
Certes, Paris reste sur une convaincante seconde période à Toulouse (3-1) — avant la trêve internationale — mais qui doit autant au talent du PSG qu’à l’effondrement d’une équipe toulousaine privée ce jour-là de nombreux titulaires. Dans un Parc qui ne demande qu’à s’enflammer, il convient donc de pondérer — encore un peu — les enthousiasmes. « D’abord Brest est invaincu, contrairement à nous, explique Antoine Kombouaré. Et on a du retard par rapport aux équipes qui ont peu changé leur effectif. Nous, on doit intégrer les nouveaux et créer un collectif. Et Dieu sait combien c’est difficile… »
Après deux matchs sans grande envergure au Parc (défaite contre Lorient et succès poussif contre Valenciennes) dans la chaleur du mois d’août, l’heure de la véritable rentrée va sonner. Les Parisiens savent ce qu’ils doivent faire pour mettre dans leur poche un public composé d’anciens spectateurs frustrés et de nouveaux avides avant tout de spectacle.
Diego Lugano, la dernière recrue, sera aligné d’entrée et ne se posera pas de questions. Si l’Uruguayen reste fidèle à sa réputation de combattant hors normes et sans concessions, alors Paris pourra peut-être finir un match sans encaisser de but. C’est une mission moins clinquante qu’assurer le spectacle, mais c’est essentiel pour remporter des titres. A Paris, comme ailleurs, avant de visiter les étoiles, il y a un temps où il faut penser à construire patiemment les étages de la fusée.


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Le public va découvrir Lugano

«Diego manque forcément de rythme. Si j’avais pu faire autrement, je ne l’aurais pas aligné d’entrée. » Antoine Kombouaré aurait aimé différer les premiers pas parisiens de Diego Lugano. Ça ne l’empêche pas d’imaginer tout ce que le capitaine de l’Uruguay est susceptible d’apporter à ses nouveaux coéquipiers.

« Nous avons axé notre recrutement sur des jeunes et il pourra leur transmettre sa solidité et son expérience, observe l’entraîneur du PSG. Mais on l’a surtout pris pour amener de la rudesse dans les duels et dans les combats. Dans une équipe, il faut des gars qui mettent des coups mais toujours sans dépasser les limites. Est-ce que je lui ressemblais quand je jouais ? J’étais également assez rugueux. Mais je crois que j’étais quand même un peu plus fêlé! »


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Zebina juge les « Italiens » du PSG

Jonathan Zebina (33 ans), le nouveau défenseur de Brest, a évolué treize saisons dans le Calcio, successivement à Cagliari, l’AS Rome, la Juventus et Brescia. Le natif de Paris est idéalement placé pour évoquer le recrutement « très italien » du PSG, avec quatre anciens joueurs de Serie A (Pastore, Ménez, Sirigu et Sissoko).

Javier Pastore. « C’est un très bon joueur qui a quelque chose de plus. Il sait ce qu’il va faire avec le ballon avant de l’avoir. On ne peut pas encore le comparer à Zidane ou dire qu’il va avoir le Ballon d’or, mais c’est un joueur qui fait passer des paliers à une équipe. Pour un défenseur, c’est une plaie. Il se balade entre les lignes et, avec son sens du jeu, il est vraiment très embêtant. On pense qu’il est lent, qu’on peut lui prendre le ballon, mais c’est une impression trompeuse. »

Jérémy Ménez. « Jérémy a encore une grosse marge de progression, mais c’est déjà un excellent joueur. La dernière fois que j’ai joué face à lui, il avait été très bon. »

Salvatore Sirigu. « Sirigu, on a déjà pu le voir à l’œuvre, c’est un très bon gardien de but. Les Français ont certes été un peu surpris par son recrutement cet été, mais c’est un peu comme si le gardien marseillais Steve Mandanda arrivait en Italie. Salvatore n’est pas très connu là-bas, mais il n’en reste pas moins un excellent gardien. »

Mohamed Sissoko. « Momo Sissoko, quand il est physiquement au point, c’est la classe, un milieu de terrain très complet qui met beaucoup de générosité dans l’effort. Mais ce n’est pas un joueur fragile. Nous avons évolué ensemble pendant trois saisons à la Juve (NDLR : de 2007 à 2010) et c’est vrai qu’à l’époque nous étions de nombreux joueurs à cumuler les blessures. Moi le premier, j’ai eu énormément de problèmes. On n’a jamais su si c’était le docteur, le nouveau terrain d’entraînement… mais il y avait beaucoup de lésions musculaires. Pourtant, il n’y a aucun doute sur le fait que Momo sera capable de revenir à son meilleur niveau. »
Ce que peut apporter ce quatuor. « Pour Paris ce n’est que du positif. Au-delà du prix, ils vont apporter de la qualité au jeu mais aussi au Championnat de France. Il ne faut pas négliger l’intérêt et la curiosité que cela suscite auprès du public. En général, les gens vont plus volontiers au stade quand il y a ce type de joueurs à voir. Ils vont aussi amener leur expérience. Par rapport à l’Italie, il y a moins de rigueur tactique en France. Il suffit de voir les images : les buts encaissés en L 1 sont souvent le fait d’un mauvais alignement ou d’erreurs individuelles. Dans le championnat de France, il y a plus de jeunes joueurs qui manquent d’expérience. En Italie, c’est rare de voir un jeune de 19 ou 20 ans qui est déjà titulaire. »


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Kevin Gameiro : « Je ne suis pas un type qui gamberge »

Légèrement tendu à l’idée de parler, un exercice qu’il n’aime pas trop, l’ex-Lorientais s’est relâché au fil de la conversation. Et il a laissé entrevoir, derrière un faux détachement, une force mentale étonnante.

Est-ce que cela vous plaît de donner des interviews ?

Kevin Gameiro. Ce n’est pas trop mon truc. Je dois me forcer pour parler. Je passe rarement à la télé ou à la radio alors que j’ai plein de sollicitations. Je montre ma tête de temps en temps, car il faut bien faire parler un peu de soi. Mais je n’abuse pas (sourire). Je suis un type discret.

En signant à Paris, d’où vous êtes originaire, vous vous êtes rapproché de vos parents. Etait-ce important pour vous ?

La famille, ça compte et ça joue sur ma carrière. Je suis parti jeune de chez moi et je sais que, pour ma mère, c’est important de voir son fils et son petit-fils. Maintenant, elle peut venir à la maison tous les week-ends si elle le veut!

Votre adaptation au PSG a été très rapide. Cela vous surprend-il ?

Oui, car, à Lorient, cela avait pris plus de temps. Mais je suis la première recrue et je suis arrivé tôt. J’ai senti la confiance des autres et tout s’est enchaîné. Ça s’est fait naturellement. Je ne suis pas arrivé dans le vestiaire en criant. Au contraire, je suis resté discret dans mon coin, même si je ne suis pas renfermé. A Lorient, il m’est arrivé de parler à la mi-temps, mais c’est vraiment rare. Je préfère m’exprimer avec mes pieds.

Avec des joueurs comme Pastore, Ménez ou Nene qui délivrent les bons ballons, ressentez-vous plus de pression au moment de conclure ?

Je ne suis pas un type qui gamberge et qui réfléchit trop. Mon job, c’est d’être réaliste devant le but. En nombre de buts, j’espère faire mieux que l’an dernier (22 buts). Finir meilleur buteur du championnat serait fabuleux. C’est l’un de mes objectifs, mais je ne serai pas égoïste. Si un autre est mieux placé pour marquer, je lui filerai le ballon.

Avec l’élan créé autour du nouveau PSG, un nouveau public arrive au Parc. Cela peut-il vous aider ?

C’est toujours bien d’avoir un public enthousiaste qui te soutient jusqu’à la dernière seconde. Quand les gens te sifflent chez toi, tu peux avoir les pieds qui tremblent. Au Parc, tout résonne comme nulle part ailleurs. D’ailleurs, on s’en est bien rendu compte lors du dernier match. Les « Mouillez le maillot » au bout de vingt minutes, on les a bien entendus (rires) ! A Paris, comme avec l’équipe de France, il y a tout le temps de l’exigence. Même si ce n’est pas toujours compréhensible, il faut l’accepter.

Dans l’effectif, il y a beaucoup de joueurs talentueux mais encore jeunes. Est-ce un problème ?

Ça peut l’être. Mais, l’an dernier, Dortmund avait une équipe de 24 ans de moyenne d’âge. Et elle a écrasé le Championnat d’Allemagne…

Pendant que Brest jouait un match de Coupe de la Ligue et un match amical, le PSG n’a pas disputé de rencontre. Cela peut-il vous gêner ce soir ?

Possible, mais nous sommes Paris et on ne doit pas se poser ce genre de questions. Pendant sept ans, Lyon survolait le championnat et les autres avaient peur d’aller à Gerland. Il faut que ce soit pareil avec Paris. Il faut recréer la peur d’aller défier le PSG au Parc. Les adversaires doivent y penser une semaine avant et avoir les pieds qui tremblent à cette idée.


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PSG-Brest. Zebina : «Pastore, c’est une plaie...»

Arrivé à l'intersaison à Brest, l'international français Jonathan Zebina, 33 ans, a joué durant treize saisons en Italie (Cagliari, AS Rome, Juventus Turin, Brescia). Un parcours qui l'a amené à affronter plusieurs recrues du PSG : Ménez, SDirigu, Sissoko et, bien sûr, l'Argentin Javier Pastore... Voici son jugement sur le nouveau meneur de jeu parisien.

En quinze ans de carrière au plus haut niveau, avez-vous déjà évolué au Parc des Princes ?

JONATHAN ZEBINA. Je me posais justement la question récemment. Pendant mes 13 ans en Italie, c’est sûr que non ; après, lors de mes deux années cannoises, j’ai un vague souvenir de quelque chose mais je n’en suis pas sûr. Quoi qu’il en soit, ça va être fantastique pour un Parisien comme moi de jouer au Parc. C’est là que j’ai assisté à mon premier match de foot et, figurez-vous que c’était le Matra-Racing qui jouait et pas le PSG. Je me souviens encore d’Alim Ben Mabrouk avec sa boule à zéro, à l’époque ce n’était pas la mode.

Quelles sont vos premières impressions à propos de la Ligue 1, que vous avez quittée en 1998 ?


Ça ressemble à ce que je connaissais, simplement en plus physique. Mais je dirais que c’est le football mondial qui a progressé dans ce sens-là. Aujourd’hui, il faut être au top de sa forme physique pour pouvoir rivaliser. Plus globalement, je dirais qu’il y a de bons joueurs en L 1 avec une moyenne générale également de bon niveau. Tactiquement, techniquement et physiquement, les progrès sont évidents.

Quelle est la différence majeure avec le Calcio ?

Par rapport à l’Italie, il y a moins de rigueur tactique en France. Il suffit de regarder les images : les buts encaissés en L 1 sont souvent le fait d’un mauvais alignement ou d’erreurs individuelles. En Série A, on défend plus bas et plus en bloc. En France, il y a plus de jeunes joueurs et ceux-ci manquent donc d’expérience. En Italie, c’est rare de voir un jeune de 19 ou 20 ans déjà titulaire.

En 2010, on a évoqué votre arrivée au PSG lors de l’intersaison. Qu’en était-il réellement ?

Il y a effectivement eu une possibilité. Je suis entré en contacts avec les dirigeants mais il n’y a pas eu de concrétisation. Finalement, l’entraîneur a choisi quelqu’un d’autre. Il va sans dire que j’étais très favorable pour venir à Paris.

Brest est-il un choix par défaut ?

Pas du tout, c’est mon choix de A à Z. Je l’ai fait en connaissance de cause. Je connais la Bretagne, ses qualités et ses défauts. Je recherchais surtout la normalité pour pouvoir profiter du football de manière tranquille et sereine. Je suis très heureux. Finalement, les gens se sont plus étonnés pour moi que pour Govou qui a signé à Evian.

Le PSG a effectué un recrutement très italien avec quatre joueurs de Série A (Pastore, Ménez, Sissoko et Sirigu). Quel peut-être leur apport ?

Pour Paris, ce n’est que du positif. Tout d’abord ce sont quatre très bons joueurs avec des styles différents. Au-delà du prix, ils vont apporter de la qualité au jeu parisien mais aussi au championnat de France. Il ne faut pas négliger l’intérêt et la curiosité que cela suscite. En général, les gens vont plus volontiers au stade quand il y a ce type de joueurs.

Quelle impression vous a laissé Javier Pastore lorsque vous l’avez affronté ?

C’est un joueur qui a quelque chose de plus. Il sait ce qu’il va faire avec le ballon avant de l’avoir. On ne peut pas encore le comparer à Zidane ou dire qu’il va avoir le Ballon d’Or mais c’est un joueur qui fait passer des paliers à une équipe. Pour un défenseur, c’est une plaie. Il se balade entre les lignes et avec son sens du jeu, il est vraiment très embêtant. On pense qu’il est lent, qu’on peut lui prendre le ballon mais c’est une impression trompeuse.

Et les trois autres « Italiens » ?

Jérémy Ménez a encore une grosse marge de progression mais c’est déjà un excellent joueur. La dernière fois que j’ai joué face à lui, il avait été très bon. Momo Sissoko quand il est physiquement au point, c’est la classe, un milieu de terrain très complet avec beaucoup de générosité dans l’effort. Quant à Sirigu, on a déjà pu le voir à l’oeuvre, c’est un très bon gardien. Les Français ont été un peu surpris par son recrutement, mais c’est un peu comme si Mandanda arrivait en Italie. Salvatore n’est pas très connu là-bas mais ça n’en reste pas moins un excellent gardien.

Momo Sissoko a été régulièrement blessé ces dernières saisons. Est-ce que les supporteurs parisiens doivent s’inquiéter ?

Momo n’est pas un joueur fragile. Nous avons évolué pendant trois saisons ensemble à la Juve (NDLR: de 2007 à 2010) et c’est vrai qu’à l’époque nous étions nombreux à cumuler les blessures. Moi le premier j’ai eu énormément de problèmes. On n’a jamais su si c’était le docteur, le nouveau terrain d’entraînement... mais il y avait beaucoup de lésions musculaires. Pourtant il n’y a aucun doute sur le fait que Momo reviendra à son meilleur niveau.

Vous avez exposé des oeuvres de votre collection l’an dernier au Parc des Princes. Est-ce que l’art contemporain constitue toujours une passion ?

Je continue à m’intéresser et à collectionner des oeuvres mais avec beaucoup moins de frénésie qu’au début. Avant je voulais tout acheter, aujourd’hui je suis dans un processus de recherche. L’art contemporain fait partie intégrante de ma vie. Cela peut aller d’un objet de la vie quotidienne, à un meuble ou un tableau. J’ai fermé ma galerie à Milan vu que je ne suis plus en Italie mais je vais m’organiser pour recréer autre chose.

Le Parisien

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Lugano au galop

Les blessures de Sakho et Bisevac précipitent les grands débuts de Diego Lugano qui en impose déjà dans le vestiaire et sur le terrain. Une réputation à confirmer ce dimanche face à Brest (21h00).

On appelle ça un bruit de vestiaire, une indiscrétion. En équipe nationale d'Uruguay, tous les joueurs le vouvoient. C'est dire tout le charisme et le respect que Diego Lugano dégage auprès de ses coéquipiers. Capitaine de la Celeste, championne d'Amérique du Sud en titre, Lugano a posé ses valises à Paris il y a tout juste une semaine avec la réputation d'être un défenseur central de caractère. «Le recrutement de Lugano a été fait pour apporter une solidité défensive à l'équipe, de l'expérience, un peu de rudesse et de rigueur aussi dans les contacts, explique Antoine Kombouaré. J'attends de lui qu'il apporte aussi de la sérénité dans les moments chauds et qu'il confirme ce qu'il a montré cette semaine à l'entraînement».

«Même à l'entraînement, Diego est à fond. C'est sa façon de travailler. C'est un guerrier.»


A l'entraînement justement, ce grand défenseur (1,88 m) n'a pas tardé à trouver ses marques, même «s'il manque forcément de rythme car il n'a repris que le 15 août» comme le rapporte Antoine Kombouaré. «C'est vrai qu'il ne faut pas rigoler devant lui, sourit Nenê, qui lui sert de "guide" depuis son arrivée. C'est comme avec Milan (Bisevac). Même à l'entraînement, Diego est à fond. C'est sa façon de travailler. C'est un guerrier. On sent qu'il a envie de montrer de belles choses.» Dernière recrue du PSG, Diego Lugano s'apprête à vivre son baptême grandeur nature au Parc des Princes, ce dimanche soir, sans pression particulière. «Il est vraiment tranquille, serein, fait remarquer Mevlut Erding qui a échangé quelques mots en turc avec lui cette semaine. Il va beaucoup nous apporter, c'est sûr».

Mathieu Bodmer est lui aussi convaincu que Paris part dans la bonne direction avec Lugano. «C'est un défenseur très intelligent dans son placement. Il est imposant physiquement. C'est un renfort de premier ordre car c'est aussi un meneur d'hommes.» Un jugement pleinement partagé par Kombouaré. «C'est quelqu'un qui dégage de la confiance, c'est important pour ses partenaires», observe l'entraîneur parisien qui se reconnaît un peu dans le profil de son nouveau joueur. «Lugano, il est rugueux, mais calme. Moi, j'étais rugueux mais un peu fêlé (rires)», nuance avec humour le Kanak qui échange en anglais avec Lugano. Ses débuts seront très attendus.


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Kombouaré et Bodmer se méfient de Brest

Interrogé sur la valeur de son adversaire du jour, Antoine Kombouaré a fait remarquer que malgré son classement, «Brest est une équipe invaincue, qui reste sur quatre matches nuls, et qui ne prend pas de buts à l'extérieur», en témoignent ces «deux 0-0 à Valenciennes et à Nice». «C'est du solide derrière, avec l'apport d'un joueur comme Zebina», a encore précisé le Kanak, tandis que Mathieu Bodmer juge, lui, le potentiel offensif des Bretons intéressant. «Grougi ou Lesoimier, pour moi, ce sont des joueurs de très très bon niveau. Et un attaquant comme Nolan Roux fait lui aussi de belles choses. Brest c'est une équipe compliquée à manoeuvrer. On l'avait vu l'an passé au Parc», a rappelé cette semaine l'ex-Lillois. - O.S.


L'Equipe


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Paris-SG - Brest (21h00)

PARIS-SG : Sirigu - Ceara (cap.), Z. Camara, Lugano, Tiéné - Chantôme, Bodmer - Ménez, Pastore, Nene - Gameiro
BREST : Elana - O. Coulibaly, Zebina, Gentiletti, Makonda - Poyet, Culma, Grougi (cap), Lesoimier - Roux, Ben Basat

Equipes probables d'après L'Equipe
HHA
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Déjà l'effet Pastore

Il y a de la magie dans ses pieds, mais cela, on le savait déjà. Il y a de la magie dans ce qu'il provoque, cette clameur incessante, dans l'enceinte du Parc des Princes, mais cela, on s'y attendait. Il y a maintenant son impact direct sur les statistiques du PSG, et cela ne fait peut-être que commencer. Auteur de l'unique but de la rencontre pour sa première titularisation en Ligue 1 dans le stade de la porte d'Auteuil (1-0), le prodige argentin a permis au PSG d'enchaîner sa troisième victoire d'affilée en Championnat, chose qui ne lui était plus arrivée depuis le mois d'août 2009. Un premier but qui vaut cher : Paris est 4e au soir de la 5e journée, à deux points du leader Montpellier. L'effet Pastore, messieurs-dames.

La belle soirée de la nouvelle coqueluche du Parc, scellée sur cette frappe du droit dans la surface sur un bon service de l'intermittent Ménez (68e), ne masque toutefois pas que Paris n'est pas encore arrivé. Paris a peut-être trouvé son guide, mais le groupe se cherche encore, collectivement parlant. Car 70 minutes durant, ce sont bien les Bretons qui ont mené les débats. En évoquant ce déplacement avec son franc-parler si caractéristique, Alex Dupont avait glissé, malicieux : « On va passer pour la première fois à la télé, on ne veut pas passer pour des couillons ». Sous l'oeil exposé des caméras, donc, et face aux stars du Championnat de France, Brest s'est montré à la hauteur de ce grand bal médiatique. La meilleure occasion de la première période est à mettre à leur compte (un caviar de Roux pour Ben Basat qui dévisse sa frappe alors que Sirigu était battu, 37e, ndlr). Face à des Finistériens bien en place et conquérants, le PSG a bafouillé sa partition, repartant comme d'habitude au vestiaire sans mener au score.

Une vilaine habitude, que la technique et la classe de Pastore ne combleront pas. Comme elles ne feront pas oublier l'isolement de Gameiro en pointe, multipliant les appels en vain. Comme elles ne feront pas oublier non plus le manque de précision dans le dernier geste, à corriger au plus vite. Mais derrière, tant bien que vaille malgré un Lugano très en rodage, la baraque a tenu et pour la première fois depuis 11 matches, Paris est reparti au vestiaire sans avoir encaissé de but. Et sous la clameur de 40 000 personnes, celle d'un Parc des princes retrouvé, avec les spectateurs d'Auteuil et Boulogne, rivaux en début de match, qui se sont unis d'une même voix en fin de rencontre. Magie, magie, décidément.



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«Avancer, surtout avancer»

Conscient des lacunes physiques de son équipe, le coach parisien Antoine Kombouaré se félicite de la dynamique de victoires de son groupe après le succès face à Brest (1-0).

«Antoine Kombouaré, on vous imagine satisfait voire soulagé après cette victoire ?
Je ne ressens pas du soulagement mais de la satisfaction. On savait que c'était une équipe solide. C'est la première fois qu'on enchaîne trois victoires consécutives depuis que je suis à la tête du club, c'est la première fois de la saison qu'on ne prend pas de but. Et Brest était le seul club invaincu avec Lyon. J'ai surtout apprécié la deuxième période, car en première, on s'est mis en difficulté. Brest nous a posé des problèmes, il a fallu l'intervention de Sirigu pour qu'on ne prenne pas de buts. En revanche, Brest ne s'est pratiquement pas créé de situations offensives après le repos. Il faut progresser dans la finition, mais cela passe par un physique bien meilleur, on le voit bien surtout pour Lugano, Ménez, Pastore... Il fallait gagner ce soir pour engranger des points, avancer, surtout avancer.

La copie n'a toutefois pas été parfaite...
On a le défaut de nos qualités. Le talent, c'est bien quand c'est au service du collectif. Et puis on a surtout un Parc des princes qui nous encourage à avoir de l'allant, à jouer vite et sur les pertes de balle, le repli défensif ne s'opère pas aussi vite. Il faut un peu plus poser le jeu. La mi-temps a suffi pour corriger ce qu'il faut.

Allez-vous axer votre travail sur le déficit de jeu général sur vos premières mi-temps ?
Pour moi le chantier, c'est d'abord de gagner. Ensuite, bien sûr, d' avoir un maximum de joueurs à un niveau physique convenable, bien meilleur que celui qu'on a en tout cas. C'est encourageant car on arrive à gagner alors que l'on n'est pas encore au top.»



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Pastore : «Donner de la joie»

A chacun de ses touchers de balle, le Parc des Princes frissonne. Et quand il débarque après la douche, nonchalant, la barrière de la zone mixte bringuebale sous les assauts de la meute de journalistes présents. Il en sourit. Dimanche soir, Javier Pastore a définitivement pris ses marques dans sa nouvelle maison. «J'apprécie beaucoup de jouer dans cette équipe, c'est une formation qui aime essayer de bien jouer. On a tenté de faire de bonnes choses, mais pas sur la continuité. J'apprends pas mal de choses, je commence à bien m'entendre avec mes coéquipiers. Avec le temps, l'équipe va prendre forme et on va gagner en qualité. Pour le moment, on continue à bien s'entraider», glisse t-il dans un espagnol rapide. Le sourire patient, toujours.
Kombouaré : «J'espère que ça augure d'une série»

On le serait à moins. Buteur pour sa première titularisation au Parc en Championnat, Javier Pastore a offert la victoire à son camp, celle qui impulse une dynamique que le club n'a plus connue depuis l'été 2009 : «Je suis content de ce but avant tout parce qu'il donne la victoire. Quand on inscrit un but, c'est pour donner de la joie au public.» C'est ce que retient aussi Antoine Kombouaré : «Il a été à l'image de l'équipe. Une première période difficile, pas mal de pertes de balles, mais on ne l'a pas beaucoup trouvé aussi. En deuxième, il a fait plus d'efforts et il a été dans la zone de vérité. Le voir marquer, c'est une bonne chose, mais surtout quand le but te donne les trois points de la victoire. J'espère que ça augure d'une série.» La série, ce sera si cela continue de bien se passer avec Ménez, notamment : «Il a de grosse qualités techniques, reconnaît l'Argentin. Tous les deux, on peut trouver de bonnes affinités mais il faut continuer à travailler.»

Car ce grand coup de projecteurs sur la star attendue de la saison 2011-2012 du PSG ne peut masquer les zones d'ombre d'un collectif parisien pas encore rôdé. Kombouaré, en tout cas, ne craint pas l'avènement d'une Pastore-dépendance : «Je ne crois pas. On voit beaucoup Nene, on voit beaucoup Ménez... Sur le but de Pastore, l'action de Ménez, c'est du top ! J'aurais aimé que Kevin (Gameiro, ndlr) ait un peu plus de situations, mais bon... L'important, c'est la victoire. Après des victoires, les individualités sortent du lot. Ce soir, c'était Pastore, aux prochains matches, ce seront les autres.»


lequipe.fr
Homer
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Le PSG tient la cadence

LIGUE 1/PARIS - BREST 1-0. Troisième succès d’affilée pour les Parisiens qui se sont imposés face à de solides Brestois grâce à un chef-d’œuvre de Pastore. Les voilà quatrièmes du classement, à deux points de Montpellier.

Ce Paris - Brest n'était pas une vraie douceur, mais il marquera l'histoire du club parisien. D'abord parce qu'avec ce troisième succès de rang en L 1, le PSG réussit une série inédite pour lui depuis deux ans. Mais, surtout, on se souviendra que, le 11 septembre 2011, Javier Pastore a marqué son premier but sous ses nouvelles couleurs. L'histoire d'amour entre l'Argentin au toucher de balle soyeux et le Parc peut commencer. Elle est promise à un bel avenir.

Bien sûr, Paris conserve une énorme marge de progression devant lui. Car, en football, même si le PSG a enrôlé un magicien pour 42 M€, toutes les actions ne se transforment pas en or. Les sifflets qui ont raccompagné les Parisiens à la pause étaient légèrement excessifs mais c'est sans doute que l'attente populaire autour du PSG est elle-même irrationnelle et versatile.

Lugano s’est régalé

C'était oublier que l'équipe alignée par Kombouaré hier soir se trouvait un peu déséquilibrée : beaucoup d'artistes capables de manier le ballon, mais peu d'hommes pour les alimenter en munitions. Avec un seul milieu récupérateur de métier, Blaise Matuidi, Paris s’est parfois coupée en deux, tout en manquant cruellement de percussion.
En toute logique, ce PSG - Brest a recélé des frissons de plaisir et d'angoisse. Coté bonheur, le face-à face entre Gameiro, lancé par Matuidi, et Elana remporté par le gardien brestois (20e) qui détournera ensuite un tir de Pastore (23e). Coté peur, le refus des Bretons de jouer les faire-valoir des Parisiens. Moins prestigieux mais plus soudés, les hommes d'Alex Dupont ont joué haut, vite et bien.

Si Salvatore Sirigu a parfaitement sorti une frappe de Poyet (20e), il a ensuite été bien soulagé de voir Ben Basat manquer un but tout fait alors que la cage lui était grand ouverte (36e).

Probablement sermonnés pendant le repos, les hommes de Kombouaré sont revenus aux fondamentaux : l'agressivité et l'engagement physique. Des domaines où Diego Lugano excelle. L'Uruguayen s'est manifestement régalé à jaillir sans retenue sur tout ce qui portait un maillot bleu. C'est exactement ce qu'il fallait pour remettre Paris dans le bon sens.

Et sur leur première attaque de la seconde période, les Parisiens ont enfin ouvert le score grâce à la frappe tout en finesse de Pastore (1-0, 68e). Brest cède et s'incline sans rougir. Et Paris a fini un match sans prendre un but. Les fondations sont en place, la confiance est là. Même avec du travail devant lui, le PSG est à la hauteur de ses ambitions.


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PSG - BREST 1-0 (0-0)
Spectateurs : 40134.
Arbitre : M. Ennjimi
But : Pastore (68e)
Avertissements : PSG : Ménez (34e), Matuidi (58e), Lugano (64e).
Brest : Culma (22e), Roux (37e), Coulibaly (73e).
PSG : Sirigu- Ceara (cap.), Camara, Lugano, Tiéné - Matuidi, Bodmer (Bahebeck, 89e) - Ménez (Armand, 86e), Pastore, Nene - Gameiro (Erding, 80e).
Entr. : Kombouaré.

Brest : Elana - Coulibaly, Zebina, Gentiletti, Makonda - Grougi (cap.), Culma, Poyet (Soumah, 79e), Lesoimier - Ben Basat (Micola, 79e), Roux.
Entr. : Dupont.

LES BUTS
68e : 1-0. Déboulé de Ménez sur le côté gauche qui se joue de plusieurs défenseurs. Pastore se décale sur son pied droit et trompe Elana d’une frappe en rupture.

LE FAIT DU MATCH
36e. La plus grosse occasion du match est brestoise. Nolan Roux sur le côté droit, prend de vitesse Camara, évite le tacle de Lugano et donne en retrait pour Ben Basat. L’attaquant brestois dévisse sa reprise. Sirigu était battu…


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Lugano, une entrée en matière musclée

Confronté à une cascade de blessures, Antoine Kombouaré, l’entraîneur parisien, a composé une équipe new-look avec notamment la première titularisation de Lugano en défense centrale et une paire de milieux récupérateurs composée de Matuidi et Bodmer.

7 Sirigu. Au vu de ce qu’il a encore démontré hier soir sur sa ligne ou dans ses sorties aériennes, Antoine Kombouaré n’a aucune raison de se passer de ses services. L’Italien est en train de se muer en patron de la défense. Douchez a vraiment du souci à se faire.
6 Ceará. Un match sérieux avec beaucoup d’à-propos dans ses interventions. Il est moins porté vers l’offensive que par le passé mais il assume avec efficacité ses tâches défensives. Jallet, sur le retour, va devoir regagner sa place.
5,5 Lugano. Un match discret mais il a prouvé par quelques sauvetages de la tête en première période qu’il sera précieux quand la pression sera forte. Averti pour une grosse faute sur Roux (64e).
5,5 Camara. Sur le jeu placé, pas de souci avec notamment un bon alignement avec Lugano. Mais il est un peu plus à la peine sur le jeu en mouvement ou quand le rythme s’accélère.
5,5 Tiéné. Il a rarement été pris en défaut même si, offensivement, il a été un peu décevant.
6 Matuidi. Seul milieu défensif de métier, il n’a pas ménagé ses efforts, justifiant son surnom de Chewing-gum. Très intéressant également par sa capacité à se projeter vers l’avant pour alerter ses attaquants. Averti (58e).
5,5 Bodmer. Un toucher de balle synonyme de régal. Malheureusement, il a aussi perdu de nombreux ballons et a pêché par inefficacité face aux buts brestois. Remplacé par Bahebeck (90e).
6 Ménez. On a la faiblesse de croire qu’il est en capacité de répéter le type de pénétration qui amène le but de Pastore. Comme souvent depuis le début de saison, sa seconde mi-temps a été beaucoup plus convaincante que la première. Averti (34e), il a été remplacé par Armand l’a remplacé.
7 Pastore. Incontestablement, l’Argentin a quelque chose en plus. Il est capable de s’extraire de situations inextricables pour éclairer le jeu parisien, comme l’ont démontré sa première demi-heure et son but tout en finesse (68e).
5,5 Nene. Beaucoup moins incisif que la saison dernière, il s’est mis au service du collectif. Dans une ligne d’attaque qui défend peu, il assume ces tâches ingrates. Evidemment, il le paye un peu dans le dernier geste ou dans la dernière passe.
4,5 Gameiro. Rarement dangereux. ll a cherché à beaucoup combiner dans la surface, signe qu’il ne s’est pas souvent trouvé dans le sens du but. Remplacé par Erding (80e).

A Brest, Zebina a bien muselé Gameiro et Roux a posé épisodiquement des problèmes.
L’ARBITRE : M. Ennjimi (6) est toujours aussi tatillon. Mais au moins, il tient ses équipes.


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Pastore, le magicien du Parc

Venir voir jouer Javier Pastore au Parc devrait bientôt être remboursé par la Sécurité sociale. Quand l’automne enveloppera la capitale, cela deviendra même l’un des meilleurs antidépresseurs du marché. C’est bien simple : il fait partie de cette caste très restreinte de joueurs qui donnent le sourire aux gens. Avant même qu’il ne touche le ballon, on s’en régale à l’avance, en sachant pertinemment qu’à cet instant, son imagination a déjà dépassé la nôtre.

Comme un danseur de tango, il donne l’impression d’onduler à vitesse réduite, en douce et sans secousse. Le but qu’il a inscrit à la 68e minute, son premier en Ligue 1, est à son image. Un contrôle soyeux suivi d’une frappe en rupture, le tout au cœur de la surface de réparation brestoise. Cet exploit technique a libéré son équipe, offert la troisième victoire consécutive au PSG et parachevé un succès qui est d’abord le sien. Hier soir, sa première demi-heure a été un spectacle à part entière. On l’a vu balayer toute la largeur du terrain, épousant ce rôle d’électron libre qu’il aime par-dessus tout, se glissant entre les lignes brestoises, décrochant, cherchant les espaces.
Certes, Pastore a souvent trouvé sur sa route Jonathan Zébina, un ancien pensionnaire, comme lui, du Championnat d’Italie. Mais le reste du temps, il a réussi presque tout ce qu’il tentait. « J’adore me servir de mon talon et surtout de ma semelle, pour bien sentir le ballon et enchaîner les dribbles », expliquait-il dans le programme d’avant-match. « Elle peut me servir pour une roulette, une talonnade ou une feinte. »

Un style tout à fait inimitable

L’Argentin a tenu parole et prouvé qu’il n’était pas qu’un esthète, fin et délicat, œuvrant loin du combat de la surface de réparation. A plusieurs reprises, il a réussi à faire la différence dans des petits périmètres, à l’entrée de la zone de vérité. Mais ses deux services pour Mathieu Bodmer n’ont pas été couronnés de succès. Ses frappes, non plus, n’ont pas été décisives, trop molles ou trop imprécises. Peu avant l’heure de jeu, sa tête était cadrée mais trop peu puissante pour inquiéter Elana, le gardien brestois. C’est la prochaine étape de son histoire avec le public parisien.
Passés les effets du coup de foudre, quand le Parc des Princes se sera habitué à son style tout à fait inimitable, on attendra certainement encore plus de lui. Sa relation technique avec Ménez et Nene reste en chantier. Kevin Gameiro, de son côté, attend davantage de ce pourvoyeur de passes décisives. En attendant, Javier Pastore a offert trois points au PSG et assuré le spectacle. C’est déjà beaucoup.


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3 VICTOIRES

C’est le nombre de victoires consécutives que le PSG vient de remporter en championnat. Une performance que le club parisien n’avait pas réalisée depuis le début de la saison 2009-2010 (Le Mans, Valenciennes et Lille).


Le Parisien

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Vers la fin de l’affaire Quemeneur

Près de cinq ans après les faits, le parquet de Paris s’apprête à clore l’affaire Julien Quemeneur. Quelques minutes après le match PSG - Hapoël Tel-Aviv, le 23 novembre 2006, ce supporteur de 25 ans avait été touché mortellement par un tir du policier Antoine Granomort, sur la place de la Porte-de-Saint-Cloud. Après avoir requis un non-lieu général, le parquet avait entériné la thèse de la légitime défense du policier.
Le 15 février dernier, Nicolas Blot, le juge d’instruction, avait suivi les réquisitions du parquet. L’appel des parties civiles, dont la famille Quemeneur, sera examiné ce mercredi 15 septembre à 15 heures, au palais de justice de Paris.

Les anciens présidents étaient là. Dans la tribune présidentielle, Charles Villeneuve, l’ancien président du club, était présent pour la première fois de la saison. Il aurait pu croiser son successeur, Robin Leproux, qui avait aussi fait le déplacement. Mais ce dernier avait, lui, pris place en tribune d’honneur.

Jallet le 19e. Christophe Jallet, pourtant encore blessé à une cuisse, avait demandé à Antoine Kombouaré d’effectuer la mise au vert avec ses coéquipiers. C’était sa manière de montrer à quel point il se sent concerné par la vie collective de l’équipe. Il était donc le 19e homme du groupe parisien, même s’il savait qu’il n’avait absolument aucune chance de disputer la moindre minute du match.

Makelele conseiller sportif. Le PSG devrait officialiser cette semaine le rôle de Claude Makelele comme conseiller sportif de Leonardo. Les deux hommes sont tombés d’accord et le contrat devrait être formalisé aujourd’hui ou demain. Une conférence de presse pour dévoiler les contours de la mission de l’ancien milieu de terrain serait même programmée dans les prochains jours.

Le Parisien
HHA
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Pourquoi Pastore est magique

Face à Brest, en l’espace de quatre-vingt-dix minutes, Javier Pastore a enchanté le public parisien, offert la victoire au PSG et montré une large palette de son talent. Ses adversaires, eux, ont souvent bu la tasse. « Il se glisse toujours entre la ligne des milieux et celle des défenseurs, explique Ousmane Coulibaly, l’arrière droit du Stade brestois. C’est impossible de le prendre au marquage individuel. Si on lui avait mis un milieu défensif sur le dos, cela aurait libéré trop d’espace pour Bodmer et Matuidi. » Les Bretons ont donc choisi, tout bien pesé, qu’il était préférable de ne pas lui dédier un garde du corps. De toute façon, le joueur argentin est insaisissable. Son jeu sans ballon est ainsi un modèle du genre. « Il cherche toujours des espaces, quitte à se poster à l’opposé de l’action », souligne Elie Baup, ancien entraîneur et consultant pour Canal +.

Il met sa virtuosité au service du collectif

Capable d’évoluer sur le flanc gauche, comme à droite, il peut aussi monter d’un cran et évoluer au niveau de Kevin Gameiro, dans un rôle de deuxième attaquant. Une fois qu’il a le ballon, soudain, le jeu s’accélère. « C’est un faux lent confirme le Brestois Coulibaly. Il est capable de donner de très gros coups de rein. » « Pastore sait ce qu’il va faire avant de recevoir la balle », apprécie l’ancien international Olivier Dacourt. « Au moment où il pose le pied sur le ballon, Pastore n’est même plus en recherche d’informations, ajoute Baup. Il a déjà trouvé une solution. Forcément, pour nous Français, ce genre de joueur nous rappelle Zidane ou Platini. »
Deux comparaisons à prendre forcément avec les précautions d’usage. Rappelons par exemple que Pastore n’a encore gagné aucun titre majeur et ne compte, à 22 ans, aucune référence internationale. Pourtant, dès qu’il touche le ballon, sa grâce et son aisance technique font de lui un joueur à nul autre semblable dans l’univers parisien.
Pour quelle raison ? Essentiellement parce qu’il met sa virtuosité au service du collectif. Sans en rajouter. Et toujours avec son pied droit. « On l’a vu encore dimanche, Javier Pastore ne joue que très peu avec son pied gauche et se remet quasi systématiquement sur son droit pour les longues passes, les centres et les tirs, observe Omar Da Fonseca, consultant sur Canal +. Est-ce un problème au très haut niveau? Je ne pense pas. Maradona avait un pied droit catastrophique… »



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Javier Pastore : « Ce que nous désirons le plus, c’est d’être champions »

Détendu et souriant, Javier Pastore est revenu hier, à l’issue du décrassage, sur son début de saison sous ses nouvelles couleurs. Il a évoqué aussi les ambitions du PSG.

Comment s’est passée votre intégration au PSG ?

Javier Pastore. Elle a été très rapide grâce à mes coéquipiers qui me traitent très bien. Je suis très content.

Dimanche, vous avez semblé souffrir physiquement...

Je n’étais pas très bien parce que j’ai passé dix jours avec la sélection argentine et je n’ai pas beaucoup joué. Ça m’a porté un peu préjudice mais à part ça, je me sens bien.

Appréciez-vous de jouer dans une équipe technique avec des joueurs comme Ménez ou Nene ?

C’est une chance. Techniquement ce sont des joueurs très forts et j’essaie d’en profiter au maximum.

Existe-t-il beaucoup de différences entre le football italien et la Ligue 1 ?

Ce sont deux footballs très distincts. En Italie, c’est beaucoup plus technique. En France, c’est plus désordonné, mais c’est plus rapide.

Cela change quelque chose pour vous sur le terrain ?

Pas vraiment. Je me sens à l’aise ici comme là-bas.

A-t-on vu le meilleur Pastore ?

Non, il me manque encore beaucoup de choses. Je dois mieux m’intégrer dans l’équipe et améliorer mon jeu vers l’avant en étant plus présent aux abords de la surface.

Que peut espérer Paris ?

Nous avons une bonne équipe, même s’il faut continuer à travailler. L’objectif est de terminer le plus haut possible et de jouer les premiers rôles.

Et gagner le titre ?

Ce que nous désirons le plus, c’est d’être champions. Paris est un grand club et doit être au sommet.


leparisien.fr
HHA
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Sakho a couru

Les Parisiens avaient entraînement à huis clos ce mardi matin au Parc des Princes, à deux jours de leur entrée en lice en Ligue Europa, jeudi contre les Red Bulls Salzbourg. Victime d'une blessure aux ischio-jambiers lors de Rennes-PSG (1-1 le 13 août, 2e journée), le défenseur central international Mamadou Sakho a recouru en compagnie de Denis Lefebvre, l'un des préparateurs physiques du club.


lequipe.fr
Varino
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Erding à la place de Gameiro ?

Les Parisiens se sont entraînés à huis clos au Parc des Princes, hier matin. Antoine Kombouaré pourrait faire tourner son effectif, trois jours avant un déplacement à l’Évian-TG, dimanche (17 heures). L’entraîneur parisien pourrait ainsi choisir de titulariser Erding à la place de Gameiro. Ce serait une première et un signe positif lancé à l’attaquant turc, qui a failli quitter Paris pour Rennes, fin août. Compte tenu des absences (Sakho, Bisevac, Chantôme), Armand, entré en cours de jeu face à Brest (1-0, dimanche), est en mesure de débuter, de même que Douchez, à la place de Sirigu, comme lors du barrage retour face aux Luxembourgeois de Differdange (2-0, le 25 août). Jallet (cuisse) reste incertain et Sissoko encore trop juste. – A. C.

L’équipe probable : Douchez ou Sirigu – Ceara (cap.), Lugano ou Armand, Z. Camara, Armand ou Tiéné – Matuidi, Bodmer – Ménez, Pastore, Nene – Erding ou Gameiro.

L'Equipe
HHA
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Douchez devrait avoir sa chance

C’est une tendance forte. Nicolas Douchez devrait garder les buts du PSG demain soir face aux Autrichiens de Salzbourg, pour le premier match de la phase de poules de la Ligue Europa. Tout porte à croire qu’Antoine Kombouaré, dans un souci de rotation et de management, titularisera l’ancien Rennais, âgé de 31 ans. Déjà aligné face à Differdange (Luxembourg), lors du match retour des barrages (victoire 2-0 du PSG), Douchez pourrait donc disputer son deuxième match officiel depuis le début de la saison.

Pour celui qui rêvait d’un autre destin parisien, l’équation est simple. Il doit se montrer irréprochable pour s’installer comme titulaire dans cette compétition européenne. « Sinon, Kombouaré n’hésitera pas à le remplacer là aussi au profit de Sirigu », avance un proche de l’équipe.

Un changement compréhensible

Cette titularisation ne constitue pas la panacée pour Douchez, arrivé au PSG avec l’assurance d’être le gardien no 1, avant de se blesser à une cheville juste avant la reprise du championnat. Mais au regard des derniers événements, et de la montée en puissance de Salvatore Sirigu, c’est une perche tendue par Kombouaré. Contrairement à la saison dernière, le coach parisien n’a pas figé une répartition des compétitions entre ses deux gardiens. L’an passé, le numéro 1 disputait le championnat et la Ligue Europa et son remplaçant les Coupes nationales. Eu égard à la qualité de ces deux gardiens, le changement est parfaitement compréhensible. Si l’ancien Rennais devait continuer à jouer les doublures de luxe, l’entraîneur prendrait le risque de le voir « s’écrouler » psychologiquement. A l’heure où Douchez semble avoir ravalé sa grande déception, ce match face à Salzbourg peut constituer la première vraie occasion de prouver l’étendue de ses capacités. Sinon, la doublure de Sirigu serait fondée à se poser quelques questions sur son rôle dans l’effectif, autre que celui d’attendre une hypothétique blessure pour enfin jouer au football.



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Grégory Coupet : « A sa place, je souffrirais »

Désormais consultant pour la chaîne CFoot, Grégory Coupet juge la concurrence dans les buts entre Sirigu et Douchez « compliquée » à gérer, « car elle n’était pas annoncée au départ ». « Nico Douchez a été mis devant le fait accompli et il doit être super mal à l’aise, indique l’ancien portier parisien.

Il doit en souffrir. A sa place, je souffrirais. Sirigu aussi ne doit pas vivre cette situation super bien, même s’il n’y peut rien. Je connais Douchez. C’est un mec correct, et il ne pourrira pas l’ambiance. Je l’ai rencontré il y a peu de temps et je lui ai dit que j’étais déçu pour lui. Il s’est blessé au pire moment. En plus, Sirigu a démontré des super qualités. Personne ne lui a menti. Le problème, c’est qu’après sa signature, Paris a basculé dans une autre galaxie. »
Trois jours par semaine en France et le reste à Madrid, Coupet, 38 ans, garde un œil attentif sur son dernier club. Aurait-il aimé évoluer au sein de ce nouveau PSG ? « Oh que oui, rétorque-t-il. Maintenant, il ne faut pas annoncer que Paris sera champion. Le club vient de passer dans une autre dimension, et il faut digérer tout ça. Quelque part, il faut tout remettre à l’endroit. Chacun devra accepter les nouveaux modes de fonctionnement avec plus de concurrence. »


leparisien.fr
CL
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L’affaire Quemener jugée en appel aujourd’hui

C’est une date noire dans l’histoire du PSG. 23 novembre 2006. A l’issue du match contre l’Hapoël Tel-Aviv en Coupe de l’UEFA (défaite 4-2), Yaniv Hazout, un Français de confession juive, est pris à parti par des supporteurs parisiens, à la sortie du Parc des Princes. Au même moment, Antoine Granomort, membre du service régional de la police des transports, stationne sur la place de la porte de Saint-Cloud.
Il décide d’intervenir et vient en aide à Yaniv Hazout. Quelques minutes plus tard, alors qu’une foule hostile lui fait face, Granomort tire une balle qui traverse le corps de Mounir Boujaer, 26 ans, et touche mortellement Julien Quemener, 25 ans, un abonné de la tribune Boulogne. « J’y pense encore tous les jours, confie aujourd’hui Mounir Boujaer. Je suis un survivant. C’est moi qui aurais dû mourir. Pas Julien. »

Le 15 février dernier, Nicolas Blot, le juge d’instruction, avait suivi les réquisitions du parquet et prononcé un non-lieu général, entérinant la thèse de la légitime défense. Pourtant, les circonstances dans lesquelles le policier a tiré sont toujours sujet à controverse. Bavure ou légitime défense? « Sa vie n’était pas en danger, estime Mounir, situé en première ligne au moment du tir, à deux mètres de Granomort. Contrairement à ses affirmations, il n’était pas à terre et n’était pas non plus en train de prendre des coups. Il était debout et a braqué son arme. Il a dû paniquer et a tiré dans le tas. »

Granomort est aujourd’hui ambulancier dans le Sud

Une version des faits vérifiée lors de la reconstitution et confirmée par l’expertise balistique. Dans l’ordonnance, d’instruction, il a aussi été établi que ni Julien Quemener ni Mounir Boujaer ne faisaient figure d’agresseurs d’Antoine Granomort. « C’est tout le paradoxe de ce dossier, résume Me Eric Verriele, l’avocat de la famille Quemener. Selon l’instruction, Granomort aurait agi en état de légitime défense sans être agressé par quiconque… Ce serait donc une sorte de légitime défense subjective. Selon moi, cette interprétation n’est pas recevable… »

L’appel des parties civiles, la famille de Julien Quemener et Mounir Boujaer, sera examiné aujourd’hui à 15 heures au palais de Justice de Paris. Il a peu de chances d’aboutir.

De son côté, Antoine Granomort vit aujourd’hui dans le sud de la France et travaille comme ambulancier. « Pour nous, cette histoire est terminée, nous sommes sereins », dit son avocate, Me Florence Raux.

Le Parisien
Varino
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Douchez et Erding titulaires ?

HIER, ANTOINE KOMBOUARÉ a presque vendu la mèche, ce qui n’est pas dans ses habitudes. Comme face à Differdange lors du barrage retour au Parc des Princes (2-0), Douchez devrait être titularisé à la place de Sirigu. L’arrivée de l’international italien, en juillet, a remis en cause le statut de numéro 1 qu’avait obtenu l’ancien Rennais à la signature de son contrat. Mais l’entraîneur souhaite adresser un message positif à Douchez. « Je ne veux pas qu’il pense qu’il ne joue que la Ligue Europa, a-t-il expliqué, hier soir. On a deux très bons gardiens et ils sont en concurrence pour le Championnat et les deux Coupes. » L’entraîneur pourrait aussi aligner d’entrée Erding, à la place de Gameiro, et, en défense, Armand, qui revient après cinq semaines d’absence (genou). Chantôme (genou) fait partie du groupe mais il reste incertain. – A. C.


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Salzbourg ne rêve plus

Le Red Bull Salzbourg, très ambitieux à sa création, il y a six ans, peine à exister sur la scène européenne.


QUELQUE CHOSE s’est brisé, au printemps 2005, pour les supporters de l’Austria Salzbourg, quand le magnat autrichien Dietrich Mateschitz, fondateur de l’entreprise Red Bull, a racheté la licence de leur club. Les uns, nostalgiques, ont reformé un Austria en Septième Division. Les autres, ravis de l’arrivée d’un mécène, ont suivi ce dernier dans sa volonté de bâtir un club nouveau et ambitieux. Le succès n’a pas tardé, à l’échelle nationale, avec trois titres de champion lors des cinq dernières saisons. Il a même été effleuré en Coupe d’Europe, lorsque Salzbourg enchaîna six succès de rang dans la phase de groupes de la Ligue Europa 2009-2010, face à la Lazio Rome et Villarreal notamment. Un exploit sans lendemain, contrebalancé par l’incapacité du club à se hisser en Ligue des champions (*).

Moniz : « Le PSG ne m’a pas impressionné

Dans un premier temps, les dirigeants du RB Salzbourg ont refusé d’admettre que leurs rêves de grandeur pouvaient prendre plus de temps que prévu. Ils ont alors essoré leurs entraîneurs – Lothar Matthäus, Giovanni Trapattoni, Co Adriaanse, Huub Stevens… –, jugés tantôt improductifs, tantôt trop offensifs. Avant de déchanter. « Tant que le niveau du Championnat sera aussi bas, aucun club autrichien ne parviendra à se qualifier pour la phase de groupes de la C 1 », juge désormais Mateschitz.

Le nouvel entraîneur, le Néerlandais Ricardo Moniz ( 47 ans), conserve pourtant des objectifs élevés pour la campagne de Ligue Europa : « Sur ce que j’ai vu cette saison, le PSG ne m’a pas impressionné. Nous pouvons terminer en tête de ce groupe. »

Une bravade pas tout à fait en accord avec la nouvelle politique du club, centrée sur l’éclosion des jeunes du centre de formation (Hinteregger, Offenbacher, Savic, Teigl), sans objectifs démesurés. D’autant que Moniz sera privé, ce soir, de son meilleur joueur, le Brésilien Alan (6 buts en 5 matches de Coupe d’Europe cet été), et peut-être de son attaquant géant, Stefan Maierhofer (2,02 m), touché à un genou. En ce début de saison, la troupe cosmopolite du Red Bull (17 étrangers sur 28) occupe la première place du Championnat. Pendant ce temps, le SV Austria Salzbourg, qui a gardé les couleurs d’origine (violet et blanc), ainsi que la fibre autrichienne (19 joueurs sur 23), figure déjà dans le haut du tableau de la D 3. À ce rythme, il sera bientôt à même de régler ses comptes avec son fossoyeur.
EMMANUEL BOJAN


+ article "Paris veut la gagner" que j'arrive pas à copier

L'Equipe
HHA
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Paris peut-il aller au bout ?

A l’heure d’entamer sa campagne européenne face à Salzbourg, vice-champion d’Autriche, Paris a déjà entouré la date du 9 mai 2012. Ce jour-là, il espère disputer à Bucarest la finale de la Ligue Europa. « Ce serait bien pour le club de commencer par gagner ce genre de titre », avait estimé Claude Makelele le 26 août, lors du tirage au sort.

Et ça dépasse le stade du simple souhait. Car si, devant les micros, les dirigeants parisiens se refusent à dévoiler leurs objectifs réels, dans le secret des bureaux, la feuille de route fixée par les propriétaires qatariens est claire. Le prince Tamim bin Hamad al-Thani rêve d’un triplé. Il veut le titre de champion de France, une coupe nationale et ce trophée européen. Mission impossible ? Pas si sûr.

Le FC Porto a réussi pareil tour de force la saison passée avec un budget moins conséquent. Certes, la formation lusitanienne s’était presque assurée du titre national dès la fin de l’hiver. Elle avait pu ainsi se focaliser sur les matchs européens au printemps.

Le PSG devra probablement s’employer davantage pour succéder à Lille en L 1. Mais, contrairement aux saisons précédentes, il a les moyens de ses ambitions. L’excuse d’un banc limité ne tient plus. Pareil handicap s’était, on s’en souvient, révélé insurmontable en 2009 (élimination en quart de finale de l’épreuve face au Dynamo Kiev 0-0, 0-3). Au regard du recrutement effectué cet été, neuf recrues pour 89 M€ dépensés, Antoine Kombouaré possède, à chaque poste ou presque, des titulaires et des doublures de talent. « On a fait une équipe pour être compétitifs en France et en Ligue Europa », reconnaissait en août Leonardo. « On a envie d’aller le plus loin possible. L’année dernière, avec des moyens plus limités, on est allés en huitièmes de finale (NDLR : éliminés par Benfica). Cette saison, on est ambitieux. On veut mieux faire, d’autant plus que c’est une compétition très importante », a surenchéri Antoine Kombouaré.

Paris se lance donc dans cette compétition avec une étiquette de favori. Il devrait facilement se sortir de cette poule, où l’Athletic Bilbao fait figure de seul rival. Le Slovan Bratislava et Salzbourg ne semblent pas en mesure de rivaliser. Une fois cette phase de groupe achevée, les cartes seront redistribuées. Les principaux rivaux du PSG devraient alors s’appeler Tottenham, Lazio Rome, Dynamo Kiev, Atletico Madrid, Schalke 04 ou encore Braga, finaliste la saison dernière. A cette liste viendront s’ajouter les huit clubs reversés de la Ligue des champions. Rien d’insurmontable à première vue. Seize ans après avoir soulevé un trophée européen, la défunte Coupe des Coupes en 1996, ce Paris-là paraît bien armé pour marcher sur les traces de la génération Djorkaeff.



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Sylvain Armand : « Aller le plus loin possible »

Malgré cinq victoires consécutives, le PSG semble encore en rodage…

Sylvain Armand. Il y a encore beaucoup de choses à régler. Certains joueurs ne sont pas encore au top physiquement. Mais quand tout le monde sera à son véritable niveau, ce groupe pourra faire mal. Du moment où on suscitera la peur, ça deviendra plus facile pour nous.

Paris est-il l’épouvantail de la compétition ?

On n’est pas favoris. On ne peut pas dire qu’on veut remporter cette épreuve, car ça commence à peine. Il y a beaucoup de concurrence. Mais, au vu de notre ambition et des moyens consentis, on a l’objectif d’aller le plus loin possible. L’effectif est de qualité. Par rapport à la saison passée, on est mieux armés pour jouer sur tous les tableaux.

Que vous inspirent les premiers matchs de Javier Pastore ?

Sur ses deux rencontres en championnat, il a déjà imposé son style. Tout le monde attend qu’il soit capable de décanter des matchs poussifs où on peine à marquer.

Vous êtes toujours défenseur central ou arrière gauche ?

Je demeure sur une belle saison où j’ai pris du plaisir en défense centrale. Pour l’instant, je reste là-dessus, mais je jouerai là où on me dira de jouer. D’ailleurs, le coach m’a demandé de me tenir prêt pour les deux postes. Il y a aussi la CAN qui va arriver (NDLR : Tiéné est qualifié avec la Côte d’Ivoire). Aujourd’hui, la concurrence ne me fait pas peur. Je ne pense pas qu’elle fasse peur à grand monde.


leparisien.fr



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Matuidi : «C'est un objectif»

Satisfait de la montée en puissance du PSG, Blaise Matuidi voit dans la Ligue Europa le moyen de glaner un premier trophée en fin de saison et de maintenir tout le groupe sous pression.

«Blaise Matuidi, vous êtes à l'image de votre équipe, vous commencez à monter en puissance, à prendre un peu plus d'initiatives. C'est aussi votre sentiment ?
Oui, je me sens de mieux en mieux dans le jeu. Je me suis bien intégré dans le groupe, dans l'équipe. La confiance est là. Les résultats aussi, c'est porteur.

Depuis le barrage contre Differdange, Paris reste sur cinq victoires consécutives, dont trois en L1. La dynamique est, cette fois, vraiment lancée, non ?
J'espère, mais tout n'a pas été parfait. Quelque part, c'est encourageant car cela veut dire que l'on peut encore progresser. Que l'on a de la marge. Et que l'on sera de mieux en mieux dans les matches à venir.

Pensez-vous que Paris (re)commence à faire peur au Parc ?
C'est sûr qu'en enchaînant les victoires, les équipes vont commencer à nous craindre. Il faut effectivement faire du Parc une citadelle à nouveau imprenable. On sait que l'on est attendu partout mais chez nous, il faut que l'on se fasse respecter.

C'est Salzbourg qui se présente ce jeudi soir au Parc pour le début de la phase de poule de la Ligue Europa. Cette compétition fait-elle partie de vos objectifs ?
On a l'effectif cette année pour jouer sur tous les tableaux. Donc la Ligue Europa, c'est un objectif. C'est une compétition qui va aussi permettre de maintenir tout le groupe sous pression. On sera encore plus compétitif quand on aura récupéré tous nos blessés (Sakho, Sissoko, Bisevac, Hoarau sont toujours out), car pour le moment on n'est pas verni.

A l'heure où Montpellier a pris les commandes de la Ligue 1, que Lille et Lyon suivent le rythme, Paris n'est pas loin. Etes-vous candidats au titre de champion ?
Ça ne va pas être facile. Nous, notre objectif prioritaire c'est de se qualifier pour la Ligue des champions. Après, vous savez, le titre ça se joue sur des détails. Pour l'instant, on continue notre petit bonhomme de chemin. Depuis la défaite contre Lorient, on montre je pense les vraies valeurs du PSG. On enchaîne les victoires, on reste au contact. Mais on sait que ce ne sera pas facile. Lille et Lyon sont des équipes en forme, Marseille va revenir... Restons là-haut, bien positionnés. On verra bien ce que l'on vaut contre les grosses équipes.»


lequipe.fr
HHA
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Paris au petit trot

Paris n'a pas manqué son entame de Ligue Europa en battant Salzbourg (3-1). Nene, Bodmer et Menez ont marqué pour un PSG qui a fait de la C3 l'un de ses objectifs.

Paris n'aurait pas eu besoin d'aligner Pastore, Menez, Nene ou encore Lugano (encore loin de son meilleur niveau) pour disposer de Salzbourg jeudi soir (3-1). Mais il l'a fait quand même, histoire de prouver que la Ligue Europa allait être prise au sérieux cette saison. «Nous sommes ambitieux. Nous avons l'effectif pour aller le plus loin possible. Cette compétition est très importante», a même déclaré Antoine Kombouaré ces derniers jours. «Ce PSG a été conçu pour jouer toutes les compétitions», lui avait fait écho un Sylvain Armand titulaire à gauche de la défense. Le leader autrichien n'a pas fait illusion et s'est créé seulement quatre occasions, Douchez en arrêtant trois mais se faisant surprendre par la tête de Sekagya à la 87e.

Dans cette rencontre, Paris (qui n'avait plus gagné six matches officiels d'affilée depuis 16 ans) a mis un peu moins de dix minutes pour prendre les choses en main. Pastore a encore illuminé le match de sa classe, multipliant les petits ponts et se créant des espaces à n'en plus finir. Par deux fois, à la 39e, il aurait pu marquer de bien belle manière : après un slalom à la Messi et suite à un petit pont en pleine surface. Et il a manqué un but tout fait à la 93e... Mais il est sûrement écrit que l'ancien joueur de Palerme ne doit pas marquer trop, trop vite. Comme s'il était déjà suffisamment au-dessus des autres. Alors, ne pouvant faire trembler les filets, il a orienté le jeu, distribué les passes parfaites. Notamment à Erding qui a trop croisé sa frappe à la 63e avant de sortir et d'être remplacé par Gameiro.

Et si Paris devenait le premier club français à gagner la C3 ?

Mais Paris, ce n'est pas seulement Pastore. C'est aussi un Matuidi qui gratte un nombre énorme de ballons au milieu. Auteur d'un beau déboulé non décisif à la 8e, Nene, lui, avait ouvert le score sur un penalty obtenu par Menez (35e). Ce dernier, très actif, a inscrit le troisième but du PSG sur une erreur défensive adverse (68e). Entretemps, Bodmer avait régalé le Parc d'une magnifique volée victorieuse sur un centre d'Erding (44e). Invaincu devant son public en Ligue Europa depuis 17 matches, Paris pourrait bien s'enticher de cette compétition qui n'a jamais réussi à la France dont le bilan est de quatre finales perdues par Bordeaux et Marseille.



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Lugano : «Rien de grave»

Touché a la pommette gauche, Diego Lugano s'est montré rassurant devant les micros, dans un sourire, malgré les points de suture : «Non, ce n'est rien. C'est dans le jeu», a expliqué l'international uruguayen, mimant un coup de coude. En portugais comme en espagnol, le défenseur central a répété qu'il se «sentait bien à Paris et qu'(il) avait été très bien accueilli par le groupe.»


lequipe.fr


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Ligue Europa: départ en fanfare pour le PSG

Cette saison, le PSG a de la marge. Et contre Salzbourg cela s'est vu (3-1). Pour son premier match de poule de la Ligue Europa, Paris s'est offert le luxe de mettre une demi-heure à entrer véritablement dans la rencontre. Avant de dérouler pendant l'heure suivante et d'afficher toutes les promesses liées à son recrutement XXL.

«La solidité a fait la différence mais il y a une pointe de regrets avec ce but encaissé, analyse Antoine Kombouaré. On a fait un début de match difficile. Mais avec des joueurs comme Pastore, Ménez, Nene, Erding ou Gameiro, si on a envie de jouer ensemble, on peut casse les défenses et marquer beaucoup de buts.»

Avec quatre changements par rapport à l'équipe qui a affronté Brest dimanche (Douchez, Jallet, Armand, Erding), Paris entre d'abord timidement dans cette campagne européenne. En témoignent les arrêts effectués par Douchez lors de la première demi-heure. L'ancien Rennais, titularisé en lieu et place de Sirigu, se savait attendu. Il n'a pas tardé à répondre présent. Leitgeb manque d'abord le cadre (2e) avant que le portier parisien ne s'interpose sur une frappe de Leonardo (3e) et surtout sur une tête du géant (2m02) Maierhofer (12e). Paris réplique d'abord plus ou moins approximativement par Nene (8e), Ménez (17e) et Erding. Avant d'enclencher la vitesse supérieure.

Ménez décisif


En fin de première période, Paris accélère, à l'image de Ménez qui traverse le terrain avant d'être stoppé illégalement dans la surface de réparation par Schiemmer (34e). Conséquence: penalty pour Paris et avertissement pour le défenseur autrichien. Nene s'élance et trompe Gustafsson (35e) du pied gauche. Le PSG entre alors dans un temps fort et Pastore régale, pour le plus grand plaisir du Parc. L'Argentin bute une première fois sur le gardien de Salzbourg après un raid solitaire. Dans la foulée, l'ancien joueur de Palerme enchaîne crochet et petit pont dans la surface sans pouvoir armer son tir (39e). Moins spectaculaire, peut-être, mais tout aussi efficace, Javier Pastore lance ensuite Erding dans la profondeur. L'avant-centre du PSG s'applique pour délivrer son centre à destination de Bodmer. Le capitaine parisien, en pleine course, place une volée superbe et imparable au ras du poteau (45e).

La deuxième période confirme cette montée en puissance. Nene est d'abord tout près de conclure un beau mouvement amorcé par Pastore et Erding (51e), avant que l'attaquant parisien ne croise trop sa frappe (63e). Dans la minute qui suit, l'international turc cède sa place à Kevin Gameiro, avec pour seule consolation l'ovation du Parc des Princes. Les offensives parisiennes, elles, continuent de se succéder et Salzbourg est dépassé. Jérémy Ménez, en jambes jeudi soir, intercepte une passe autrichienne pour tromper Gustafsson une troisième fois (67e). L'essentiel est fait et Paris gère sereinement sa fin de match. Trop sereinement ? Sans doute, car Douchez est de nouveau obligé de s'employer devant Wallner (84e) avant d'être battu par la tête de Sekagya (87e).

Un but qui n'aura pas de conséquences majeures sur le match, ni sur le classement de ce groupe F. Dans le même temps, Bilbao s'est imposé à Brastislava (1-2), laissant la première place de la poule au PSG. Paris retrouvera les Espagnols pour son prochain rendez-vous européen, le 29 septembre à Bilbao. Cela promet.


leparisien.fr
HHA
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Sur le terrain, les joueurs savourent

« Plaisir. » Le mot a été prononcé par presque tous les joueurs parisiens qui sont passés devant la presse après leur succès convaincant. « J’en ai pris beaucoup pour mon retour », a ainsi confirmé Nicolas Douchez, titulaire à la place de Salvatore Sirigu.

Le jeu spectaculaire proposé, les trois buts inscrits dont le superbe deuxième de Bodmer et les actions collectives réalisées ont enchanté le public. L’objectif des nouveaux propriétaires du PSG est de voir leur club gagner bien évidemment, mais la manière compte aussi beaucoup pour eux. « Pour nous aussi ça compte de faire plaisir à nos supporteurs, confirme Nene. Plus ça va aller mieux, on va se connaître, et plus le public sera derrière nous. » Les Parisiens sont conscients qu’ils peuvent allier, cette saison, les performances au spectacle. « Notre jeu est de provoquer, si ça marche et que ça donne du bonheur aux gens tant mieux. On est en confiance et c’est bien pour la suite d’être capable de faire cela », pense, pour sa part, Jérémy Ménez, très bon hier soir.

Sur certaines actions face aux Autrichiens, les Parisiens avaient des faux airs de Harlem Globe Trotters du football. Si cette aisance technique ne peut-être que saluée et appelée à se répéter, elle doit être combinée à l’efficacité pour ne pas être vaine. C’est ce qu’Antoine Kombouaré dit à sa façon : « Le Parc des Princes prend du plaisir d’abord parce que l’on gagne. Le public retient les victoires. »

Ses défenseurs pensent la même chose. « Devant, on prend beaucoup de plaisir c’est sûr et c’est plaisant à regarder un match avec beaucoup de centres, 25 petits ponts et des tirs mais défensivement c’est plus compliqué, nuance Christophe Jallet. Il faut trouver un juste équilibre. » « Devant, il faut allier efficacité et spectacle. Avec des joueurs comme Nene, Bodmer Pastore ou Ménez, on sait qu’on peut le faire, explique Blaise Matuidi. Mais il faut un équilibre. Il faut féliciter les attaquants qui ont su faire les efforts défensifs. » Zoumana Camara partage cet avis : « Ils aiment le beau jeu. Tant qu’ils sont disciplinés derrière, il n’y a aucun souci. Derrière, on essayera de combler les espaces. Car la façon dont on joue crée beaucoup d’espaces entre nous et ce n’est pas toujours évident. » Si le PSG 2011-2012 parvient, il devrait alors réussir une formidable saison et reconquérir les cœurs d’un public souvent déçu ces dernières années.



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Leonardo : « La passion est en train de monter au Parc »

Leonardo peut sourire. L’équipe qu’il a façonnée en quelques semaines, à coups de millions d’euros, commence à séduire le Parc des Princes. Pour lui, c’est la plus belle des récompenses.

Que retenez-vous de cette sixième victoire consécutive toutes compétitions confondues ?

Leonardo. L’équipe commence à procurer des émotions à notre public. C’est ça le plus important. La passion est en train de monter au Parc. Lors des trois premiers matchs de championnat à domicile, il y avait 40000 spectateurs et ça non plus, ce n’était pas arrivé depuis longtemps.

Comment expliquez-vous cette montée en puissance ?

Il ne faut pas oublier que tout est allé très vite au début de saison. Entre l’arrivée des recrues et le début du championnat, il y a eu peu de temps. En ce moment, nous sommes dans une phase très positive, les victoires s’enchaînent. A chaque match, l’équipe prend un peu plus de confiance.

Quels sont vos objectifs ?

Le plus dur, maintenant, c’est de se maintenir à ce niveau de performance. Il faut répondre présent à chaque match. Quelle que soit la compétition, le championnat, la Ligue Europa ou les coupes nationales, l’équipe défend les couleurs du PSG. C’est une responsabilité.

Quel premier bilan faites-vous du recrutement ?

Nous avons recruté des joueurs étrangers qui avaient vraiment envie de venir à Paris. Des joueurs français originaires de la région parisienne nous ont aussi rejoints. Pour eux, c’est très important de jouer à Paris et tout cela se ressent sur le terrain.

Quel regard portez-vous sur la prestation de Javier Pastore ?

Il fait encore un bon match mais il rate aussi deux grosses occasions. Après, Javier n’est pas seul sur le terrain. Jérémy Ménez a été très bon. Il travaille beaucoup et cela se voit sur le terrain. Mathieu Bodmer a marqué un but incroyable. Nicolas Douchez n’était pas content de son statut de remplaçant et il a fait une bonne rentrée. Papus Camara devait partir à l’intersaison, il est finalement resté et, franchement, il a bien fait… Quant à Nene, on sait tous que c’est un grand joueur. Bref, je pourrais tous les citer!


leparisien.fr
Homer
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Menez : "On a montré du beau jeu"

Jérémy Menez, auteur du troisième but parisien

Depuis le début de la saison, je monte en puissance. On m'a recruté pour ça, pour m'éclater, pour aider le club à aller le plus loin possible en Championnat et en Europa League. Ce soir, on a montré du beau jeu, c'est bien, il faut continuer comme ça. Une équipe ne se monte pas du jour au lendemain. En mouillant tous le maillot on peut arriver à quelque chose de beau. Je me sens super bien dans cette équipe.

Antoine Kombouaré, entraîneur du PSG (sur psg.fr)

C'est une très belle victoire avec trois buts à la clé. Nous avons réalisé une belle entrée en matière et poursuivons notre série. On prépare de la meilleure manière la rencontre de dimanche face à Evian. Je suis satisfait et heureux de voir cette communion entre le public et l'équipe.

Zoumana Camara, défenseur du PSG

On a des joueurs très techniques, donc ça pousse naturellement le public à mettre de l'ambiance. Sur la pelouse, il y a Javier, Menez, Bodmer et Nenê, qui sont des joueurs qui aiment le ballon, le beau jeu. Tant qu'ils allient les beaux gestes avec la discipline, il n'y a pas de soucis. Si en plus ils arrivent à être efficaces dans les 30 derniers mètres, tant mieux pour l'équipe. Notre ambition c'est d'aller le plus loin possible dans cette compétition. Avec l'effectif qu'on a cette année, on aimerait faire mieux que les saisons précédentes, donc aller au moins jusqu'en quarts ou en demies.

Nicolas Douchez, gardien de but du PSG
Depuis mon retour de blessure, je n'attendais qu'une chose, c'est de rejouer. J'ai retrouvé rapidement mes sensations. J'ai pris beaucoup de plaisir à être sur le terrain. On a fait un super match, même si je trouve ça dommage d'avoir pris un but dans les dernières minutes. On aurait dû rester concentrés jusqu'au bout. Pour la confiance, c'est très bien d'avoir enchaîné six victoires toutes compétitions confondues.
UEFA.fr
girlinlove
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Casoni : « Paris, pas ma tasse de thé »

Comme son capitaine Olivier Sorlin, Bernard Casoni n’est pas effrayé par la réception des stars du PSG. A condition évidemment que ses joueurs haussent leur niveau de jeu face à un club dont la philosophie est éloignée de celle du technicien haut-savoyard.

Paris, un gros « poisson » au Parc des sports
« Pourquoi ce n’est pas un match comme les autres ? Paris, c’est du potentiel, on les rencontre, il faut faire avec. Ce sont des hommes aussi. Nos joueurs les connaissent, on ne va pas changer notre façon de faire face à l’ogre du championnat. Il y a du talent, à nous de hisser notre niveau de jeu, y aller sans complexe. Pour eux, jouer un promu, c’est trois points dans leur tableau de marche. Nous non plus, on n’a pas le droit à la défaite. Quand on voit leur match contre Brest, ils ont été mis en difficulté, ils ne sont pas invincibles non plus. »

Le rachat par les Qataris ?
« Le nouveau PSG, ce n’est pas ma tasse de thé… La venue des Qataris, c’est bien pour Paris et pour le foot français. Si ça peut bonifier la qualité du championnat. Je ne suis pas contre mais ce n’est pas ma philosophie pour le moment. »

Recueilli par Ph.B. –


etgfc.com
Jool
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Marcos Ceara prolonge d'un an

Le défenseur brésilien du PSG Marcos Ceara a prolongé son contrat dans le club de la capitale d'une saison supplémentaire.

Marcos Ceara est désormais lié au PSG jusqu'en juin 2013.

PSG.fr
HHA
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Un premier record dès demain ?



Si les Parisiens s’imposent demain à Annecy contre Evian-Thonon, puis mercredi au Parc face à Nice, ils s’inscriront dans les annales du club. Ils totaliseraient alors huit victoires consécutives. Une série pour l’heure inédite.

En enlevant, jeudi face à Salzbourg, un sixième succès d’affilée, toutes compétitions confondues (NDLR : trois en Ligue 1 et trois en Ligue Europa), le PSG a déjà égalé une performance jamais réalisée depuis 1995-1996, saison où les joueurs de Luis Fernandez avaient aligné 4 victoires en L1 et 2 en Coupe des Coupes.

Le record, avec 7 victoires de rang, a été atteint à deux reprises. La première fois lors de la saison 1983-1984, la seconde en 1995-1996. Youri Djorkaeff était l’un des acteurs majeurs de l’exercice 1995-1996, terminé en apothéose avec la victoire en Coupe des vainqueurs de coupe. Le champion du monde se souvient parfaitement de cet enchaînement victorieux.

« C’est comme un phénomène d’aspiration, explique-t-il. Les victoires font d’abord du bien au groupe mais aussi à tout le club. Ça donne le sourire à tout le monde et ça renforce les certitudes. Peu à peu les adversaires cogitent et se disent qu’on a quelque chose en plus. Et en fin de match, au lieu de se contenter du nul, les joueurs s’arrachent pour chercher la victoire. C’est exactement ce qui est arrivé au PSG cette saison lors du match à Toulouse remporté sur la fin (3-1). » Certes, la valeur de tous les adversaires parisiens, défaits depuis le 18 août, est assez inégale. Les amateurs luxembourgeois de Differdange, vaincus deux fois (4-0, 2-0), ne sont pas des épouvantails. Loin de là. Mais, pour Djorkaeff, le PSG va recueillir les fruits de son actuelle invincibilité. « Les nouveaux s’intègrent sans souci dans ce cadre et cela redonne un énorme crédit à Kombouaré, insiste-t-il. Il est conforté dans ses choix tactiques. Après l’échec au Parc, lors de la première journée face à Lorient (0-1), je connais beaucoup d’autres équipes parisiennes qui, par le passé, ne s’en seraient jamais relevées. »

Le match de Ligue Europa PSG - Salzbourg (3-1), diffusé jeudi sur W9, a réuni un million de téléspectateurs en moyenne pour une part d’audience de 4,7% auprès de l’ensemble du public.


leparisien.fr
paseric
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Paris SG
Sakho, pas avant octobre
Les titulaires de la veille, contre le Red Bull Salzbourg (3-1), en Ligue Europa, ont effectué un léger décrassage, hier matin, alors que les autres ont effectué une séance un peu plus soutenue. Mamadou Sakho a passé une nouvelle IRM à la cuisse droite, victime d'une déchirure musculaire à Rennes (1-1, le 13 août). La lésion n'a pas encore complètement cicatrisé et le défenseur central parisien (21 ans), qui avait repris la course, devra ralentir légèrement son programme afin de faciliter la cicatrisation. Il ne sera sans doute pas en mesure de reprendre l'entraînement avec le ballon avant une dizaine de jours. Son retour à la compétition n'est donc pas prévu avant début octobre. Sakho et Mohamed Sissoko (reprise) sont les deux seuls joueurs indisponibles de l'effectif parisien pour le déplacement à Annecy, contre l'Evian-TG, demain. A cette occasion, Antoine Kombouaré devrait à nouveau titulariser Sirigu dans les buts et Gameiro en attaque. Chantôme figurera probablement sur la feuille de match, ce qui n'était pas le cas jeudi.

L'équipe probable :
Sirigu - Ceara (cap.), Lugano, Z. Camara, Tiéné - Bodmer ou Chantôme, Matuidi - Ménez, Pastore, Nene - Gameiro

Evian TG
Poulsen forfait
L'infirmerie n'est pas restée vide longtemps puisque Poulsen (cuisse) est forfait pour la réception de Paris. Sorlin, guéri, sera de retour dans le groupe. Ehret (cheville) devrait pouvoir tenir sa place.

L'équipe probable :
Andersen - B. Dja Djédjé, Angoula, Cambon, Ehret - Rabiu, Sorlin (cap.) - Govou, Leroy, Bérigaud - Sagbo

L’Équipe
Teichi
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Sissoko reprend en CFA

Mohamed Sissoko, qui a repris l'entraînement avec le groupe du Paris-SG cette semaine, fera son retour à la compétition avec la CFA dimanche face à Ivry (15h00 au Camp des Loges), a annoncé Antoine Kombouaré, samedi. «Momo Sissoko est prêt à jouer. Aujourd'hui, il s'entraîne avec la CFA dans la mesure où la séance du jour est allégée car nous enchaînons les matches tous les trois jours», a expliqué le coach parisien, samedi lors de sa conférence de presse à la veille du déplacement à Evian (17h00). Sissoko et Mamadou Sakho (déchirure musculaire), dont le retour à la compétition n'est pas prévu avant début octobre, sont les seuls joueurs indisponibles.

L'Equipe.fr
girlinlove
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Sirigu: «C’est une chance d’avoir signé à Paris »

LIGUE 1/ÉVIAN THONON - PSG. Fort de six victoires consécutives toutes compétitions confondues, le PSG sera largement favori cet après-midi face au promu Evian Thonon. Mais Salvatore Sirigu, le gardien italien de Paris, se montre prudent.

FOOT+, 17HEURES Alors que certains de ses coéquipiers ont quitté le camp des Loges depuis près de deux heures, Salvatore Sirigu (24 ans), le gardien du PSG, est toujours là. Après un long passage chez l’ostéopathe, l’Italien au regard bleu intense se présente au rendez vous. Prudent, il refuse un café lyophilisé, si loin de l’expresso transalpin, avant de se livrer durant vingt minutes.

Comment se déroule votre adaptation à la vie française ?
SALVATORE SIRIGU. Je suis à l’hôtel mais je viens de trouver ma maison, à la périphérie de Paris. J’ai fait un petit tour à pied et en voiture dans la capitale. Pour la conduite ça va, je viens de Palerme où le trafic est assez désordonné (rires). D’une manière générale, je n’imaginais pas la France ainsi. Elle n’est pas très différente de l’Italie. J’ai envie de parler français très vite et je vais bientôt prendre des cours. J’ai aussi commencé à goûter la cuisine française. Les pâtes ne sont pas trop mal.On m’a fait goûter des choses au nom bizarre:«foie gras »et«escargot ». C’est un peu gras mais vraiment bon.

En Italie, beaucoup de gens n’ont pas compris pourquoi vous aviez opté pour la L1, un championnat mineur pour eux…
(Il coupe.) Ils ont tort.C’est une chance d’avoir signé à Paris. Je connais des joueurs italiens qui auraient été ravis d’être contactés par le PSG. Il n’y a rien d’étrange à signer ici.

Maurizio Zamparini, le président de Palerme, votre ancien club, a déclaré après votre départ que vous n’étiez pas un « grand gardien ». Cela vous touche-t-il ?
(Sourires.)Je suis habitué à voir le président dire de telles choses. Ça ne me touche pas vraiment. La vérité, je la connais. Les yeux dans les yeux et la porte fermée, il m’a dit des choses, le jour de mon départ, qui sont le contraire de ce qu’il a dit dans la presse.

Vous êtes très ami avec Pastore. Comment est- il dans la vie ?
Je le connais depuis trois ans.C’est un type complètement normal. Il n’est pas timide, mais discret et réservé. Quand on lui parle, on comprend qu’il est serein, tranquille et posé.

Et le joueur ?
De tous ceux avec qui j’ai évolué, c’est l’un des plus forts.Mais il ne faut pas trop lui répéter, car ça va lui monter à la tête(rires) !Plus sérieusement, il est sur le bon chemin pour devenir un très grand,mais il doit encore travailler.

Comment vivez-vous la concurrence avec Douchez ?
Je comprends qu’on m’interroge là dessus mais je n’ai que du respect pour Nicolas. C’est mon coéquipier. Ce qui signifie que je ne me permettrai jamais de mal le juger. Ce serait stupide et c’est pareil avec tous les autres joueurs.

Paris a gagné six matchs d’affilée. Evian Thonon est un promu. Le succès est-il promis au PSG ?
Une victoire facile, ça n’existe plus. Tous les matchs ont leur propre histoire. Il faut garder un mental très fort. Les soi-disant « petits » sont toujours surmotivés contre les gros. Pour eux, c’est un grand rendez-vous. Je me souviens de matchs en Italie où les favoris avaient perdu pour avoir abordé la rencontre par-dessus la jambe.

Peut-on dire que Paris vise le titre ?
C’est trop tôt. Il y a eu tellement d’arrivées que nous avons besoin de trouver le juste mécanisme de l’équipe. Le titre,c’est l’objectif d’un projet de jeu.Et le nôtre vient de commencer. Je ne dis pas qu’on ne sera pas champions.On verra en février. Si on est bien placés, je changerai peut-être de discours.

PROPOS RECUEILLIS PAR CHRISTOPHE BÉRARD


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Evian Thonon n’est pas fan du nouveau PSG

CHRISTOPHE BÉRARD | Publié le 18.09.2011, 07h00

Les nouveaux milliardaires de la Ligue 1 contre le petit promu désargenté? En Haute-Savoie, cet Evian Thonon - PSG n’est pas loin d’être vu comme un nouvel épisode de la lutte des classes.

Cette semaine, sur le site officiel du club haut-savoyard, Bernard Casoni, l’entraîneur, a tiré la première cartouche. « Le nouveau PSG, ce n’est pas ma tasse de thé, lâche-t-il, avant de pondérer.
La venue des Qatariens, c’est bien pour Paris et pour le foot français. Si ça peut bonifier la qualité du championnat, je ne suis pas contre, mais ce n’est pas ma philosophie pour le moment. »
Plus surprenant, Franck Riboud, le PDG du groupe Danone et président d’honneur du club, y est allé de son couplet sur ce PSG version Qatar : « Mieux vaut les jouer maintenant qu’en pleine saison. Une équipe, ça se construit. Ce qui me gêne, c’est que la pompe est sans fin. Il n’y a pas de prise de risque. Mais c’est bien aussi pour le foot français. A chaque fois que le PSG se déplace, le stade est plein. Ça fait une bonne recette. »

Avec son club, Franck Riboud a décidé de garder les pieds sur terre. « On est des épiciers, sourit-il. Le président doit savoir combien de Coca il a vendu à la buvette. Il doit s’intéresser au moindre détail. Ce n’est pas très brillant, mais c’est très important. On appelle ça de la solidarité. Et on fait ça pour s’amuser. Il y a plus grave. »
Cette vision humaniste et prosaïque du foot a séduit depuis longtemps Bixente Lizarazu. Comme Zinedine Zidane, le consultant vedette de TF1 avait investi 10000 € il y a quelques années pour aider le club de Franck Riboud. « Je l’ai fait par amitié pour Franck, se souvient-il. C’est surtout une aventure humaine. Je ne cherche surtout pas de fonction dans ce club, même si je regarde de très près son parcours. »

Lizarazu ne sera pas à Annecy cet après-midi, mais il se tiendra informé de l’évolution du score. « Symboliquement, ce match sera étonnant, sourit-il. D’un côté, un club qui s’est enrichi grâce aux investisseurs qatariens, presque en quelques jours. Et, de l’autre, le Petit Poucet qui est presque surpris d’avoir grandi aussi vite alors qu’il n’a pas beaucoup d’argent. » Le choix du cœur portera donc le champion du monde à soutenir Evian Thonon cet après-midi. « Pour l’instant, je peux m’autoriser à les encourager sans que cela me gêne dans mon métier de consultant, s’amuse-t-il. Le jour où ils joueront un match de Ligue des champions contre un autre club français, ce sera différent. Mais je crois qu’on a encore un peu de marge! »


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