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Carlton
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Le PSG doit vite passer à autre chose

Le discours de Leonardo à Reims a surpris jusqu’à son président Nasseral-Khelaifi. La priorité reste pourtant le match de demain contre Valence.




Parc des Princes (Paris), le 18 juillet 2012. Un froid semble s’être installé entre Nasser al-Khelaifi et Leonardo, d’ordinaire sur la même longueur d’ondes (comme ici, lors de l’arrivée de Zlatan Ibrahimovic). En cause : les déclarations du second à Reims, qui ont pris de court son président. | (LP/Frédéric Dugit.)

Au volant de son break allemand, il a quitté le camp des Loges à 12h50 hier après avoir conversé plusieurs minutes sur le parking avec Olivier Létang, son adjoint. Comme si de rien n’était, Leonardo, sourire aux lèvres, a adressé un signe de la main aux quelques supporteurs qui l’ont reconnu derrière les vitres teintées de sa voiture.

Parti vingt minutes avant son directeur sportif, Nasser al-Khelaifi, accompagné de son chauffeur et de sa garde rapprochée, s’est éclipsé plus discrètement. Les deux dirigeants avaient assisté auparavant à la séance d’entraînement.

A deux jours du rendez-vous capital contre Valence en Ligue des champions, les deux hommes se sont contentés de saluer les joueurs. Pas un mot sur le raté de Reims (défaite 1-0) samedi après-midi, ni sur l’importance de la rencontre de demain au Parc. Un rendez-vous devenu encore plus capital après les déclarations de Leonardo dans les couloirs du stade Auguste-Delaune : « On a peut-être une équipe davantage faite pour l’Europe, basée sur le talent, la qualité de passes, pas pour ce genre de matchs (NDLR : comme à Reims)… »

Un « dérapage » qui nuit à l’image du club

La sortie de l’ex-coach de l’Inter Milan a agacé Nasser al-Khelaifi et son entourage. Les deux responsables se trouvaient pourtant ensemble à Reims, ils étaient encore côte à côte dans le vestiaire après cette cuisante défaite. Mais, visiblement, l’homme fort du PSG a été pris de court par l’intervention de son directeur sportif. « Sa communication est déconcertante, compte tenu de l’argent investi pour mettre sur pied une équipe compétitive », confie un proche d’Al-Khelaifi. Connu pour être parfois impulsif, Leonardo a surpris et agacé en haut lieu, où chaque mot compte pour ne pas nuire à l’image du club et à la réputation du Qatar.

Quant aux joueurs, ils sont restés perplexes. « On n’a pas trop fait attention à ce qu’il a dit, note l’un d’eux. Leo est parfois difficile à suivre. Je pense qu’il a fait une erreur de com en parlant ainsi. On va encore passer pour des gens méprisants et il a accentué la pression pour le match de mercredi. »

Le Parisien.fr
Varino
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Le patron est de retour

Près de deux mois après sa dernière apparition, Thiago Silva retrouve sa place dans la défense du PSG.


IL Y A TOUJOURS un risque, même minime, pour que la cuisse gauche de Thiago Silva lâche de nouveau, mais les staffs technique et médical du PSG estiment avoir pris les mesures nécessaires afin que leur défenseur central soit prêt, demain, contre Valence. Il aurait pu jouer à Reims (0-1), samedi, peut-être même contre Marseille, en Coupe de France (2-0), mercredi dernier, mais Carlo Ancelotti avait coché une date, celle du huitième de finale retour de Ligue des champions, un jour sans Ibrahimovic ni Verratti, suspendus. Cela ne pouvait donc être un jour sans Thiago Silva. Et il n’était pas question de s’exposer à une rechute auparavant.

Lors de la séance d’hier matin, le Brésilien de vingt-huit ans a étalé une forme rassurante et un appétit vorace pour le jeu. Tour à tour associé à Mamadou Sakho puis à Alex, il a affiché la même qualité technique selon qu’il évoluait dans l’axe droit ou l’axe gauche de la défense. Près de deux mois après sa lésion du biceps fémoral, lors de la seconde période contre Ajaccio (0-0, le 11 janvier), Thiago Silva semble affûté et déterminé. Il a pris le temps de sa convalescence, s’est d’abord rendu à Milan pour quelques jours de soins, puis est revenu en France où il a accéléré le rythme de sa rééducation.

Ancelotti le compare à Baresi

Les attentes autour de lui sont fortes, évidemment, d’autant plus après la défaite du PSG en Championnat, ce week-end. Thiago Silva apparaît comme le lien technique et social de cette équipe au point qu’Ancelotti aime le comparer à Franco Baresi, son ancien coéquipier à l’AC Milan dans les années 1980. Son sens du placement et ses premières relances rassurent, inspirent ses partenaires et posent les fondations des offensives parisiennes. Et lorsqu’il élève la voix pour exiger un replacement défensif, tout le monde s’exécute sans broncher. « Rien qu’en le regardant jouer, on apprend beaucoup, explique Alex. J’ai beaucoup observé sa façon degarder son calme en toutes circonstances. Sur le positionnement, il te fait progresser également. C’est vraiment l’un des plus grands défenseurs du monde. »

Nommé capitaine par Ancelotti lors du déplacement à Kiev (2-0, le 21 novembre), l’international brésilien sous contrat jusqu’en juin 2017 a conservé le brassard à chaque fois qu’il a été aligné. Le technicien italien voit en lui le patron qui a manqué lors de ces deux derniers mois, celui qu’Ibra a refusé d’être en repoussant le brassard, à Sochaux (2-3, le 17 février), et celui qu’aucun autre Parisien ne semble en mesure de devenir pour l’instant. Les statistiques ajoutent à la dimension incontournable du Brésilien. Durant son absence, le PSG a encaissé six buts en dix matches. Sur les dix précédents, en sa présence, il en avait concédé la moitié, et la défense parisienne avait offert un autre visage, que Thiago Silva évolue aux côtés d’Alex ou de Sakho.

Pour demain, contre Valence, l’identité de son partenaire dans l’axe reste incertaine. Lui avait manifesté cet automne sa préférence pour Alex et soulevé une polémique. « J’en ai parlé après avec lui, raconte le Brésilien. Il avait voulu dire qu’en termes de communication il se sentait plus à l’aise avec moi puisqu’on parle la même langue. Il venait d’arriver ici, c’était un peu spécial. Aujourd’hui, il n’a plus de problème de communication avec un autre défenseur central qui ne parlerait pas la même langue. Maintenant, je dois avouer que ça m’a rendu heureux que Thiago déclare qu’il aime jouer avec moi. Cela n’empêche absolument pas de constater que Sakho travaille très bien. Mais le plus important, c’est le club, le club et le club. » Sakho, justement, fut un peu moins heureux et il s’en est expliqué avec l’intéressé. Les sept fois où ces deux-là ont ensuite été associés, le PSG n’a encaissé que deux buts, contre Saint Étienne (1-2, le 3 novembre). Comme si, même lorsqu’il s’exprime dans les médias, Thiago Silva rendait ses coéquipiers meilleurs.

DAMIEN DEGORRE ET JÉRÔME TOUBOUL



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Inquiétude autour de Ménez

L'international francais ne s'est pas entrainé hier à cause d'une douleur lancinante aux adducteurs.


JÉRÉMY MÉNEZ n’a pas participé à la séance à huis clos, hier matin, au Camp des Loges. L’attaquant parisien a ressenti une douleur aux adducteurs, gêne qui l’avait déjà privé du déplacement à Sochaux (2-3, le 17 février). Un point sera effectué ce matin à son sujet, et le staff technique, qui se veut optimiste, espère que l’international français sera en mesure de jouer, demain, contre Valence, alors que Zlatan Ibrahimovic est suspendu pour cette rencontre. Du coup, Ménez ne figurait pas dans les mises en place tactiques d’avant veille de match. En attaque, Carlo Ancelotti avait associé Kevin Gameiro à Ezequiel Lavezzi pendant toute la séance. Si l’ancien Lorientais débutait demain, il s’agirait de la première apparition de sa carrière en Ligue des champions puisqu’il n’est jamais entré en jeu cette saison dans cette compétition.

L’autre suspendu se nomme Marco Verratti. Pour le remplacer aux côtés de Blaise Matuidi, Ancelotti semble hésiter. Hier, lors de la première opposition, c’était David Beckham qui évoluait avec le milieu international français, désormais incontournable au PSG. Ensuite, ce fut au tour de Thiago Motta, remis de sa blessure à une cuisse et qui a repris les séances collectives depuis une semaine. Seulement, l’ancien joueur de l’Inter Milan n’a plus joué en compétition depuis PSG-Lille (1-0, le 27 janvier) et il n’a pas encore goûté à la C 1 cette saison. Quelle direction va suivre l’entraîneur parisien ? Celle menant vers l’Anglais, qui enchaîne les matches mais n’a pas levé les doutes sur son niveau pour participer à la Ligue des champions ? Ou celle conduisant à l’international italien, avec le risque de rechute inhérent à l’intensité d’une telle rencontre ? En défense, si Christophe Jallet et Maxwell figuraient hier dans l’équipe des titulaires supposés et devraient retrouver leur place demain, une incertitude plane toujours autour du partenaire de Thiago Silva dans l’axe (lire par ailleurs). – D. D.

L’équipe probable : Sirigu – Jallet, Thiago Silva (cap.) ou Alex, Sakho ou Thiago Silva, Maxwell – Lucas, Beckham ou Thiago Motta, Matuidi, Pastore – Lavezzi, Ménez ou Gameiro.




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Retour d’Albelda

LES PROBLÈMES en défense de Valence, déjà palpables au match aller ( 1- 2, le 12 février), sont allés en s’amplifiant depuis. Adil Rami (microdéchirure de 4mm à la cuisse gauche), auteur du but à Mestalla, n’est pas rétabli et Ricardo Costa, son partenaire habituel en défense centrale, a rechuté d’une contracture à la cuisse droite, dimanche, à l’entraînement. C’est donc sans ses deux arrières centraux titulaires que Valence jouera demain soir. Ernesto Valverde, l’entraîneur valencian, sera contraint d’associer deux gauchers, Victor Ruiz et Jérémy Mathieu, dans l’axe, comme il l’a fait samedi contre Levante à Mestalla (2-2). Valverde devrait également titulariser sur le flanc gauche Aly Cissokho, privé du match aller en raison d’une entorse à une cheville. En milieu de terrain, l’apport de Parejo est souvent jugé insuffisant à la récupération et Albelda, malgré ses trente-cinq ans, pourrait faire son retour, au moins une mi-temps. En revanche, Valverde a plus de certitudes en attaque où la patte gauche du Brésilien Jonas a frappé à trois reprises au cours des deux derniers matches de Liga. Soldado, qui relevait de blessure à l’aller et avait été ensuite diminué par une entorse du poignet en cours de match, est complètement remis. – G. R.

L’équipe probable : Guaita – J. Pereira, Victor Ruiz, Mathieu, A. Cissokho – Albelda ou Tino Costa, Tino Costa ou Parejo – Feghouli, Jonas, Guardado – Soldado (cap.).




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BECKHAM AMBASSSADEUR DU FOOT CHINOIS – Les organisateurs de la Super League chinoise (CSL) ont annoncé hier que David Beckham avait été nommé ambassadeur de leur Championnat. La recrue du PSG devrait effectuer trois visites en Chine durant le Championnat qui se dispute de mars à novembre. Des médias gouvernementaux chinois ont toutefois douté que la renommée de Beckham suffise à laver l’image d’un football chinois entaché des scandales de matches truqués sur fond de paris et de corruption chez ses dirigeants. Trente-trois personnes, en majorité des dirigeants, ont été suspendus à vie.




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GALLIANI: IBRA NE REVIENDRA PAS A MILAN - L’AUTOMNE DERNIER, Zlatan Ibrahimovic avait créé quelques remous au Paris SG en déclarant lors d’une conférence de presse avec la sélection suédoise : « Si l’AC Milan a besoin d’aide un jour, il sait où me trouver. » Si l’on en croit Adriano Galliani, l’administrateur délégué du club lombard, l’hypothèse d’un retour de l’attaquant parisien (31 ans) dans son ancien club (2010-2012) est peu probable. « Ibra ne reviendra pas au Milan. Si Zlatan m’appelait enme demandant de revenir, je lui répondrais : “Au revoir !” » , a déclaré le dirigeant milanais à la Gazzetta dello Sport.

L'Equipe
Homer
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Comment le PSG doit gérer son avance face à Valence

Les statistiques sont têtues : depuis la création des Coupes d’Europe, 95% des équipes qui se sont imposées 2-1 à l’extérieur lors du match aller se sont ensuite qualifiées. Et dans son histoire européenne, le PSG s’est imposé treize fois à l’extérieur dans un match aller. Et il a toujours passé le tour. Les Parisiens peuvent donc avoir légitimement la sensation que le plus dur a été réalisé il y a trois semaines à Valence. Pour quelques techniciens de renom, il reste néanmoins quelques règles à respecter afin d’éviter le piège.

Faire parler l’expérience

Pour Philippe Montanier, l’entraîneur de la Real Sociedad, « il faut oublier les statistiques et toujours raisonner sur le plan du jeu. Ancelotti sera précis. Valence doit marquer mais n’est pas une équipe à l’aise dans les attaques placées. Elle préfère jouer en contre. Le problème, c’est qu’elle doit marquer. Le PSG peut lui laisser le ballon et tenter, lui, de procéder en contre-attaque. »

Alex Dupont, l’ex-entraîneur de Brest et Ajaccio, est aussi optimiste. « Le PSG présente beaucoup de garanties. Il est bâti, comme l’a rappelé Leonardo, pour gérer ce genre d’événements. Il n’y aura pas de prudence excessive, j’en suis sûr. Le message que je lancerais, c’est de jouer le match pour le gagner. Il ne faut pas s’économiser et ne pas oublier l’intelligence. »

Oublier le match aller

Rolland Courbis, ex-entraîneur de l’OM, est formel : « C’est simple, le PSG doit se dire qu’il va jouer un match aller. Cela lui évitera de s’embrouiller la tête. En même temps, toutes les complications sont pour Valence. Cette équipe doit marquer deux buts. Ce qu’il faut absolument éviter, c’est que les Espagnols ouvrent le score au Parc. Parce que là, il peut y avoir un moment de flottement. » Alex Dupont résume sa pensée d’une phrase : « Paris va jouer comme s’il y avait eu 0-0 au match aller. »

Ne pas prendre de risque en défense

Guy Roux, l’ex-technicien d’Auxerre, rappelle la méthode qu’il utilisait invariablement. « Dans ma carrière d’entraîneur, j’ai toujours eu un discours adapté au score du match aller. Le plus simple, c’est d’organiser un plan défensif ferme et sans risque. Il faudra bien bloquer les côtés et aligner deux bons milieux défensifs. Il ne faut jamais tenter le 0-0. Ensuite, je demanderais aux joueurs d’accroître la marge de sécurité en insistant, grâce à Ménez et Lavezzi, sur les contres. Franchement, c’est très très jouable cette affaire… »


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PSG EXPRESS

Hier. Oppositions sur petits périmètres, puis sur grand terrain.
Aujourd’hui. Entraînement à 11 heures à huis clos au camp des Loges.
Suspendus. Verratti et Ibrahimovic contre Valence.
Rendez-vous. PSG - Valence, 8e de finale retour de Ligue des champions, demain à 20h45 (C +).
Equipe probable. Sirigu - Jallet, Thiago Silva (cap.), Alex, Maxwell - Lucas, Thiago Motta, Matuidi, Pastore - Ménez (ou Gameiro), Lavezzi.

Le Parisien.fr
Alex177
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Ménez forfait, Beckham première
Jérémy Ménez est forfait pour le huitième de finale retour de Ligue des champions face à Valence, mercredi au Parc des Princes. L'international français, qui souffre de douleurs lancinantes aux adducteurs et ne s'était pas entraîné lundi, rejoint Zlatan Ibrahimovic et Marco Verratti, tous deux suspendus, sur la liste des forfait. Absent depuis deux mois, Thiago Silva est bien là, de même que Thiago Motta, lui aussi de retour de blessure. David Beckham, arrivé au mois de janvier, est aussi dans la liste donnée par Carlo Ancelotti et pourrait disputer ses premières minutes avec le PSG en Ligue des champions.

Le groupe du PSG :
Sirigu, Douchez, Areola - Alex, Armand, Camara, Jallet, Maxwell, Sakho, T. Silva, Tiéné, Van der Wiel - Beckham, Chantôme, Matuidi, Motta, Pastore - Gameiro, Lavezzi, Lucas.

L'Equipe.fr

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Jérémy Ménez (PSG) forfait pour la venue de Valence
Touché aux adducteurs, Jérémy Ménez ne fait pas partie du groupe du PSG pour la réception de Valence mercredi (20h45) en 8e de finale retour de la Ligue des champions. C'est une solution de moins en attaque pour Carlo Ancelotti qui doit déjà faire face à l'absence de Zlatan Ibrahimovic.

Le PSG doit faire face à une défection supplémentaire en attaque au moment de défier Valence en 8e de finale retour de la Ligue des champions. Après Zlatan Ibrahimovic, suspendu, c’est au tour de Jérémy Ménez de renoncer. Touché aux adducteurs, l’international tricolore n’a pas été intégré au groupe convoqué par Carlo Ancelotti pour affronter le club espagnol, trois semaines après la victoire acquise par sa formation à Mestalla lors du match aller (1-2).

Ménez, dont le temps de jeu s’est considérablement amoindri depuis l’arrivée de Lucas lors du mercato hivernal, faisait partie des options possibles pour compenser l’absence de Zlatan Ibrahimovic en attaque. L’attaquant de l’équipe de France ne semblait cependant pas être une solution prioritaire après son altercation avec Ancelotti lors du match aller à Valence. Mécontent de n’avoir disputé que le dernier quart d’heure de la rencontre, l’ancien Romain avait été écarté du groupe par son entraîneur pour le match suivant à Sochaux. Mais, compte tenu du fait qu’il avait souvent évolué dans un rôle de faux numéro neuf la saison passée, et qu’il avait largement participé à la phase de poules de la Ligue des champions, inscrivant notamment deux buts, Ménez pouvait prétendre à une place de titulaire mercredi.

Gameiro plus que jamais pressenti

Son absence donne encore plus de crédit à l’hypothèse de voir Kevin Gameiro démarrer cette rencontre. C’était déjà le premier nom qui venait à l’esprit au regard de l’effectif du PSG pour remplacer Zlatan Ibrahimovic. Hoarau parti, l’ancien Lorientais est le seul véritable avant-centre du groupe parisien avec le Suédois, et le fait que Carlo Ancelotti l’ait toujours titularisé en 2013 quand il a eu se passer du meilleur buteur de L1 laissait déjà penser que l’ancien Lorientais allait débuter face à Valence. Malgré un temps de jeu très limité, avec seulement sept titularisations toutes compétitions confondues depuis le début de la saison, Gameiro a souvent répondu présent avec six buts à la clé. En revanche, il n’a toujours pas joué la moindre minute en Ligue des champions cette saison. Ce qui jetait quand même un doute sur sa titularisation face à Valence, mais le forfait de Ménez ne laisse que peu d’options à Ancelotti.

L’Italien peut aussi se contenter d’Ezequiel Lavezzi comme seul véritable attaquant de pointe pour affronter Valence. Dans ce cas-là, Clément Chantôme tiendrait la corde pour obtenir une place dans le onze de départ, sans que cela implique forcément un changement de schéma et l’abandon du 4-4-2. Le PSG avait notamment évolué dans cette configuration face à Sochaux (3-2) avec Chantôme sur le côté droit du milieu du terrain, ce qui n’est cependant pas son poste de prédilection. En tenant compte de ce paramètre, Ancelotti pourrait décider de changer de tactique et opter pour un 4-3-3 calqué sur la tactique de Valence, avec un trio Lucas-Lavezzi-Pastore en attaque. Globalement, l’hypothèse de voir Ancelotti conserver un 4-4-2 avec quatre éléments à vocation offensive, configuration dans laquelle le PSG a été le plus performant cette saison, reste quand même la plus probable. Et dans cette optique, Gameiro a toutes les chances de figurer dans le onze de départ.


Eurosport - Vincent BREGEVIN
HHA
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Thiago Silva : «Je suis prêt»

Eloigné des terrains depuis deux mois en raison d'une lésion du biceps fémoral gauche, Thiago Silva va effectuer son retour, mercredi soir, à l'occasion de la venue de Valence en 8e de finale retour (2-1 à l'aller). Le défenseur du PSG espère apporter «un peu de tranquillité».

«Thiago Silva, après deux mois d’absence, est-il difficile de reprendre par un match de Ligue des champions ?
C’est sûr, mais je me suis beaucoup préparé, comme à chaque grand match. Ce n’était pas facile de rester sans jouer, mais l’objectif était vraiment de bien me soigner, de bien récupérer pour être au top. Je suis prêt à donner mon maximum.

Quel regard portez-vous sur ces contre-performances ? Et que peut changer votre retour ?
J’espère apporter un peu de tranquillité dans ces moments difficiles. Moi aussi, j’ai connu la défaite, mais la Ligue des champions a ça de magique : elle nous permet d’être concentrés à 100%, ce qui n’est peut-être pas le cas en L1.

Sentez-vous une pression particulière autour de ce match, un impératif de résultat ?
Tout le monde au club a conscience de l’importance de ce match. La pression est là, constante, mais c’est quelque chose de positif. Ça nous motive à donner le maximum. L’équipe est prête.

Vous allez vous frotter à Roberto Soldado. Que pensez-vous de lui ?
J’aime beaucoup la Liga, et je suis attentivement son jeu. C’est un grand attaquant, un danger permanent, mais il n’y a pas que lui. C’est toute l’équipe de Valence qui est de qualité, et dont il faudra se méfier.»


lequipe.fr
Homer
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Le PSG a bien fait appel pour Ibrahimovic

Suspendu deux rencontres par l'UEFA pour son expulsion lors du match aller des huitièmes de finale de la Ligue des champions à Valence, Zlatan Ibrahimovic espère voir sa peine être réduite. Comme il l'avait annoncé, le PSG a en tout cas fait appel comme l'a confirmé l'organe dirigeant du football européen dans le dossier de presse du match retour. Mais les chances de voir le Suédois sur le terrain pour un hypothétique quart aller sont très maigres.

L'Equipe.fr
Alex177
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Soldado menace le PSG
En grande forme, Roberto Soldado devra être surveillé de près par le PSG de Thiago Silva (20h45). Ce dernier, fan de la Liga, sait à quoi s'attendre avec l'attaquant formé par le Real Madrid et qui fait les beaux jours de Valence.

Battu 1-2 lors de l’aller à domicile par le PSG, Valence devra absolument mettre au moins deux buts au Parc des Princes mercredi soir. Pour cela, il peut compter sur un Roberto Soldado en grande forme (deux buts et une passe décisive lors de ses trois derniers matches). «C’est un joueur qui fonctionne par série, nous explique un confrère de Radio Marca. Il ne va pas planter pendant des semaines puis va se réveiller. Là, il est dans une bonne série, notamment parce qu’il a enfin soigné sa blessure aux adducteurs.»

Référence offensive de Valence, l’attaquant formé par le Real Madrid aura un grand rôle à jouer face aux Parisiens. Auteur de 19 buts avec Valence cette saison, il monte en puissance depuis l’arrivée d’Ernesto Valverde. Cela n’a pas échappé à Thiago Silva, qui suit la Liga de très près : «C’est un grand attaquant, il marque beaucoup dernièrement. Je sais bien de quoi il est capable. Il a beaucoup de qualités, est très dangereux. C’est vraiment un point d’appui pour toute son équipe.» Jocelyn Angloma, l’ancien défenseur français du club espagnol et du Paris-Saint-Germain, l’adore : «Si le PSG a Ibrahimovic (suspendu mercredi), Valence possède en Soldado un joueur qui peut faire la différence à tout moment.»

Valverde défend le match aller de son capitaine

Cela dit, lors de l’aller, Soldado n’avait eu qu’une occasion (à la 17e, il avait tenté un lob sur Sirigu) car le capitaine valencien avait été bien muselé par Sakho. «Mais vous savez, on a tous fait un mauvais match, a rassuré Ernesto Valverde. Il n’a presque jamais eu le ballon ! Ce n’est pas vraiment de sa faute. En tout cas, c’est un très grand joueur.» Il a de nouveau l’occasion de le prouver face à Thiago Silva, l’un des meilleurs défenseurs du monde, ce mercredi soir.


L'Equipe.


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CARLO ANCELOTTI : « UNE TRÈS BELLE OPPORTUNITÉ »
A la veille du 8e de finale retour de la Champions League face à Valence, le coach était aux côtés de Thiago Silva pour l’avant-match devant les médias, au Parc. Avec une idée en tête pour les deux hommes : accéder à un quart de finale qui serait historique. Temps forts.

Coach, comment abordez-vous ce rendez-vous capital ?
« Nous allons essayer de jouer notre football avec nos qualités, notre caractère, oublier le résultat du match aller pour donner le maximum pendant 90 minutes. On aura comme objectif d’avoir le contrôle de la rencontre. »

Que pensez-vous de l’intégration de David Beckham ? Et pourrait-il jouer ce 8e de finale ?
« Il a joué deux matches et a apporté ses qualités, son caractère, donc tout va bien. Nous avons bien sûr besoin de lui, comme des autres joueurs d’ailleurs pour ce match. Il peut jouer ce mercredi, tout comme Thiago Motta et Chantôme, car Verratti sera suspendu.»

Ibrahimovic aussi sera suspendu, ce qui pourrait permettre à Kevin Gameiro d’être titulaire…
« Peut-être qu’il va remplacer Ibrahimovic effectivement, mais nous avons également d’autres options. Nous pouvons changer de système aussi, mais Gameiro est le seul attaquant disponible avec Lavezzi, il a donc des chances de jouer. »

On imagine que le retour de Thiago Silva est une bonne nouvelle pour vous…
« C’est un grand joueur, donc nous sommes très contents de son retour. J’attends de lui qu'il exprime ses qualités individuelles pour améliorer la qualité de l’équipe. Contre Valence, il faudra jouer tous ensemble, comme on l’a fait à aller. Dans ce cas-là, le Paris Saint-Germain est dangereux. »

Statistiquement, Paris à 95% d’accéder au prochain tour. Qu’en pensez-vous ?
« Nous avons une très belle opportunité pour ce club, pour les supporters, pour les joueurs, de rejoindre les quarts de finale. Pour moi aussi c’est très important. On doit avoir la même attitude qu’a Mestalla, être focalisés sur ce rendez-vous et bien évidemment très concentrés. »

A quelle équipe de Valence vous attendez-vous ?
« Valence a une très bonne identité et ne va pas changer : ils vont essayer d’avoir davantage de contrôle défensivement pour éviter les contre-attaques. »

Ce match peut-il constituer un déclic et permettre à Paris de s’installer au plus haut niveau ?
« Nous sommes en tête de la Ligue 1, c’est vrai qu’ à Reims on n’a pas été bons mais il n’y a pas beaucoup d’équipes en Europe qui sont toujours engagées dans toutes les compétitions. Nous, si. Je pense que le travail effectué jusqu’à maintenant a été bon. Le moment décisif arrive, et j’ai beaucoup de confiance. »

Thiago Silva (Défenseur du Paris Saint-Germain) :
« C’est certainement difficile de revenir sur un match de ce niveau. Mais je me suis très bien préparé et je suis prêt à répondre présent pour cet évènement. C’était délicat de ne pas jouer, mais j’ai vraiment cherché à récupérer pour être au top face à des adversaires de ce type. Mon objectif c’est la qualification. J’espère apporter un peu de tranquillité, j’ai également connu des défaites, mais la Champions League exige un niveau de concentration de 100%, ce qui n’est pas toujours le cas. On se surpasse dans cette compétition qui a quelque chose de magique, et l’équipe est prête pour ce défi. On ressent une pression positive, qui nous motive à donner le maximum. Pour moi c’est un privilège d’être le capitaine du Paris Saint-Germain. La qualité la plus importante à cette fonction c’est le respect du groupe. Pour moi c’est une vraie reconnaissance de mon travail, il y a un rôle d’exemplarité sur et en dehors du terrain. Soldado est un grand attaquant, qui a de vraies qualités, et sera un danger pour nous. C’est l’ensemble de cette équipe qui sera à surveiller. »
Edouard Chevalier pour PSG.fr


Citation
Un fauteuil pour deux au milieu
David Beckham effectue ce soir son grand retour en Ligue des champions. Trois ans après une sévère défaite avec l’AC Milan sur la pelouse de Manchester United (4-0), le Spice Boy retrouve la plus glamour des compétitions de clubs. En l’absence de Verratti, suspendu, Carlo Ancelotti a laissé planer un doute sur l’identité du titulaire dans l’entrejeu au côté de Blaise Matuidi.

Beckham ou Thiago Motta? Malgré ses 37 ans, l’Anglais semble davantage dans le rythme. Il est entré en jeu lors de la visite de Marseille en L1 (2-0) avant de jouer presque la totalité du match de Coupe de France contre l’OM (2-0) et disputer la dernière demi-heure samedi à Reims (1-0).

Avec les compliments de Cantona

« Il a joué sans ressentir de problème, constate son entraîneur. Il est arrivé dans cette équipe avec ses qualités, son caractère. On a besoin de lui pour ce match de Ligue des champions, mais il est tout aussi important que les autres joueurs de l’équipe. » Thiago Motta, de son côté, n’a plus joué depuis deux mois. Expulsé contre Ajaccio le 11 janvier (0-0), il s’est ensuite blessé à une cuisse et n’a toujours pas disputé la moindre rencontre européenne cette saison. Beckham en outre a gagné un appui de poids en la personne d’Eric Cantona. « Comme les grands joueurs, c’est un gagneur, un gars conscient d’avoir une responsabilité, qui sera utile par son expérience, a indiqué l’ancien partenaire de Becks à Manchester au micro de RMC. Il a appris auprès des anciens et fait partie de ces joueurs qui ont envie de transmettre. » Pour contrer le talent offensif de Soldado, Ancelotti fera confiance à Alex pour épauler Thiago Silva, de retour après deux mois d’absence, tandis que Jallet et Maxwell seront là après avoir soufflé contre Reims. Pastore, Lucas, Lavezzi et Gameiro formeront, selon toute vraisemblance, le quatuor offensif.

Le Parisien

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Thiago Silva : « La Ligue des champions va nous remobiliser à 100% »
Il est de retour, et c’est peu dire que tout le PSG l’attendait. Avec son calme habituel, Thiago Silva va de nouveau endosser le maillot du PSG ce soir face à Valence, enfiler le brassard de capitaine et reprendre le cours d’une saison interrompue depuis le 11 janvier et une blessure à la cuisse gauche contractée face à Ajaccio (0-0). « Ce n’était pas facile de rester ainsi sans jouer, confie Thiago Silva.

Revenir en Ligue des champions, c’est compliqué car le niveau est très élevé. Mais je me suis concentré durant deux mois sur la récupération. Aujourd’hui, je suis prêt à donner le maximum. Je me sens apte à jouer face à des adversaires de cette qualité. L’objectif maintenant, c’est la qualification pour les quarts de finale. »

En son absence, la défense parisienne a perdu de sa superbe. Elle vient de concéder sept buts en dix matchs dont six lors des six dernières rencontres. Le come-back du Brésilien vient donc à point nommé consolider l’ancien pilier de l’édifice parisien. Meilleure défense du Championnat de France avec 17 buts encaissés en 27 matchs mais également en Ligue des champions (4 buts comme la Juventus), l’équipe de la capitale a été façonnée par Carlo Ancelotti pour ne pas encaisser de buts. Le retour de sa tête de proue défensive n’est donc pas pour déplaire à l’entraîneur italien.

« Thiago Silva est un grand joueur, on est très contents de le revoir dans une condition physique parfaite, savoure Ancelotti. Ses qualités individuelles peuvent améliorer l’ensemble du jeu de l’équipe. Et quand on joue en équipe, on est dangereux. » La pique de Carlo Ancelotti résonne comme un reproche après les faux pas à Sochaux (2-3) et à Reims samedi (0-1), où l’équilibre et l’implication des Parisiens n’ont pas sauté aux yeux. Thiago Silva, de par ses qualités défensives, vient donc d’abord renforcer l’arrière-garde parisienne mais également jouer le rôle de rampe de lancement grâce à ses relances. Sa sérénité, son aura et son exemplarité devraient également tirer vers le haut un groupe à la motivation parfois vacillante. Un rôle de capitaine que personne n’a vraiment endossé pendant ses deux mois d’absence.

« C’est un honneur de porter le brassard en sélection comme à Paris, glisse le Brésilien. Au-delà de l’aspect physique, c’est très important dans ce rôle d’avoir le respect du groupe. Mais le principal, c’est de montrer l’exemple sur le terrain et en dehors. » Quel regard porte-t-il sur la mauvaise passe parisienne en championnat ? « J’ai déjà connu ces séries de défaites, il faut qu’on reste tranquilles. Mais la Ligue des champions va nous remobiliser à 100%, ce qui n’était peut-être pas le cas en championnat. » Paroles de patron.

Thiago Silva et Lucas ont été retenus pour les deux matchs amicaux du Brésil contre l’Italie et la Russie en mars.

Le Parisien

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Aly Cissokho : « Petit, j’étais fan de Beckham »
Remis d’une blessure à la cheville, Aly Cissokho (25 ans, 15 matchs de Liga) devrait être titulaire au poste de latéral gauche avec Valence. L’ancien Lyonnais ne désespère pas de réaliser un gros coup au Parc des Princes.

Vous aviez déclaré que votre qualification se jouerait lors du match aller. Cela signifie-t-il que vos chances de vous qualifier sont minimes ?
Aly Cissokho. C’est vrai, il fallait faire un résultat au match aller.
A l’extérieur ce sera compliqué. Il faut marquer deux buts. Mais nous sommes des compétiteurs et nous allons jouer notre chance à fond.

Qu’est-ce qui a cloché lors de ce match aller ?
On a joué un petit peu trop haut et on s’est fait avoir en première mi-temps, où on a pris deux buts. On leur a laissé beaucoup trop d’espaces pour qu’ils puissent agir en contres. C’est ce qui nous a fait mal. Mais le but d’Adil Rami nous donne de l’espoir. Le PSG aurait pu fermer la boutique pour garder le score à 2-0, mais ils ont été joueurs et on a su en profiter.

Le PSG vous a-t-il surpris ?
Je connais la qualité de cette équipe, je les vois à la télé. Individuellement, ils sont très forts et quand ils affichent la solidarité qu’ils ont montrée chez nous, ils sont plus que favoris dans toutes les compétitions.

Paris a-t-il des faiblesses ?
Ils manquent peut-être d’automatismes et peuvent faire preuve d’un peu de relâchement. Mais on ne compte pas trop là-dessus. En Ligue des champions, ils sont surmotivés.

A quel match vous attendez-vous ?
Je pense que Paris va procéder par contres comme à l’aller, en étant très explosif sur les côtés et en gardant son bloc défensif bien organisé pour ne pas prendre de buts. Il faudra qu’on soit à 100% de nos moyens et qu’on bénéficie d’un peu de chance.

Quel joueur vous impressionne dans cette équipe ?
(sans hésiter) Lavezzi. Je le connaissais un peu de Naples, mais là je vois qu’il est vraiment très fort techniquement mais aussi dans la hargne qu’il dégage. Il me rappelle Lisandro.

Vous avez grandi à Blois. Que représentait le PSG pour vous ?
Tous les jeunes du quartier étaient derrière le PSG. Malheureusement, on n’allait pas au Parc. J’aimais bien Alain Roche, c’était un joueur élégant et très fort.

Le PSG, c’est aussi votre premier but en L1 ?
Oui, à Gerland, ça m’est resté dans la tête et j’aimerais bien essayer de marquer de nouveau au Parc cette fois-ci.

Valence est-il est un club assez exposé pour retrouver les Bleus (1 sélection) ?
Valence est peu dans l’ombre du Barça et du Real, mais ça reste un grand club, avec de grosses structures, un beau stade… Ici, je suis dans un club de classe mondiale, ce qui me permet de jouer la Ligue des champions et de faire de bonnes performances pour que le sélectionneur s’intéresse à moi.

Qui est le meilleur latéral gauche en France aujourd’hui ?
Patrice Evra. Il a l’expérience et il est titulaire à Manchester United.

On peut lire que Liverpool s’intéresse à vous. Mais est-ce que la Premier League vous intéresse ?
Je n’ai jamais caché que l’Angleterre est le championnat que je préfère. Cela me fait donc plaisir que mon nom soit cité à Liverpool. C’est un grand club et tout le monde ne peut pas porter ce maillot. Mais ça reste une information dans un journal.

Le club de Valence est en grande difficulté financière. Est-ce que cela pèse sur les joueurs ?
On ne le ressent pas trop. Nous bénéficions toujours des mêmes conditions. Il n’y a pas de retard de salaires et en déplacement on dort dans les mêmes hôtels.

Vous avez accepté de baisser votre salaire pour signer à Valence. Pourquoi ?
On est déjà à un niveau de salaire assez important. Pour moi, le foot reste un plaisir et quand Valence s’est proposé, j’ai fait des concessions, même si ça reste raisonnable.

Jouer contre Beckham, cela représente quelque chose pour vous ?
Petit, j’étais fan de Manchester United, donc de David Beckham. Ça fait bizarre de jouer contre lui, mais ce n’est pas la première fois que j’affronte de grands joueurs.

Le Parisien

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Paris aux portes du bonheur
Même sans Ibrahimovic, les Parisiens ont les moyens de valider ce soir leur précieux succès de l’aller (2-1).

Ce serait un fiasco. Avec 95% de chances de se qualifier, selon les statistiques, il faudrait que le PSG y mette beaucoup du sien pour sortir de la Ligue des champions après un succès majeur à Valence il y a trois semaines (2-1). Ce serait donner énormément de crédit à son temps additionnel raté qui l’a vu prendre un but et perdre Ibrahimovic (carton rouge), en plus de Verratti (deuxième avertissement dans la compétition).
Pour que le PSG y mette du sien, il faudrait qu’il joue comme à Sochaux ou à Reims; mais on sait depuis samedi dernier, grâce à Leonardo, que ce n’est pas possible.

Si la forme employée par le directeur sportif laisse à désirer, il n’a pas complètement tort sur le fond. C’est le sens de la performance de son club au match aller : l’Europe concerne les nouvelles stars parisiennes. C’est un défi à leur taille, on l’a déjà écrit mille fois. C’est un parfum qui ressemble même à leur oxygène. Alors, leur saison actuelle, parfois illisible en championnat, prendrait tout son sens avec une qualification.

Le moment le plus difficile de la saison

Il existe une excitation particulière à imaginer le PSG en quarts de finale, à repousser ses limites que seuls Nice, Sochaux ou Reims ont éprouvées depuis le 1er décembre. On a envie de savoir et Valence doit permettre de créer un nouvel élan, de relancer la machine pour cet immense combat d’un quart qui tend les bras à un club avide de trophées.

« Nous sommes engagés dans trois compétitions et il reste peu d’équipes dans ce cas. Pas Barcelone, éliminé de la Coupe d’Espagne, pas le Real Madrid, éliminé de la course au titre dans son championnat, analyse Carlo Ancelotti. Le moment le plus difficile de la saison arrive, mais j’ai confiance. » A la fin d’une saison, on ne parle que des équipes encore vivantes en avril et encore plus en mai. Paris possède cette chance-là de marquer son territoire et les esprits. A l’aube de ces belles promesses, il ne peut pas tout gâcher. « Pour moi aussi, cette qualification est très importante », a répété hier l’entraîneur italien sans dérouler sa pensée.

Comme s’il songeait à son avenir à court terme dans la capitale, sachant qu’une élimination ce soir ne serait pas tolérée par ses patrons. A moins qu’il ne scrute lui aussi l’horizon, attendu par une Europe curieuse de savoir s’il donne au PSG le même fluide dont il parait son AC Milan, porté trois fois en finale de la Ligue des champions (2003, 2005, 2007) pour deux succès (2003, 2007). Six ans sans arriver au terme de l’épreuve, Ancelotti doit commencer à trouver le temps long.

Le Parisien
Alex177
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Paris ne veut pas calculer
Avec 95% de chances d'accéder aux quarts de finale après sa victoire (2-1) à Valence il y a trois semaines, le Paris-SG se retrouve devant «une opportunité incroyable». Carlo Ancelotti exhorte ses joueurs à ne pas tenir compte du résultat du match aller et à jouer libérés.

Sa défaite concédée à Reims (0-1), samedi, l’a encore prouvé : le Paris-SG n’est jamais à l’abri d’une sortie de route. Mais à l’heure de retrouver la Ligue des champions, une compétition pour laquelle il est taillé (davantage que pour la L1 en tout cas, à en croire son directeur sportif Leonardo), le vent semble plutôt souffler dans son dos que de côté. Au-delà des déclarations du Brésilien dans la foulée du revers concédé à Auguste-Delaune, il y a ce que disent les chiffres. Après son succès 2-1 à Mestalla lors du match aller, le club de la capitale possède 95% de chances d’accéder aux quarts de finale, un niveau qu’il n’a plus atteint depuis 18 ans. A cette statistique pourrait s’ajouter l’invincibilité de 22 matches à domicile du PSG sur la scène européenne ou encore le zéro pointé de Valence à l’extérieur en match éliminatoire en C1.

«Une opportunité incroyable pour le club, les supporters, les joueurs et même moi» selon Carlo AncelottiMême sans Ibrahimovic ni Verratti, suspendus, même sans Jérémy Ménez, forfait, Paris se retrouve dans une situation plus que favorable. «Devant une opportunité incroyable pour le club, les supporters, les joueurs et même moi», souligne Carlo Ancelotti. Comment ne pas la gâcher ? «En gardant la même attitude que lors du match aller», répond le technicien italien. A Mestalla, le club de la capitale avait dégagé une grande force collective, avant que la réduction du score de Rami et l’expulsion d’Ibrahimovic ne viennent noircir le tableau dans les dernières minutes. «Et quand Paris joue comme une équipe, c’est là qu’on est dangereux», reprend Ancelotti. Se rappeler du contenu donc, mais «oublier» le résultat «pour ne pas calculer» : tel est l’objectif qu’il a fixé à ses joueurs. «On va essayer de jouer notre football avec nos qualités et notre caractère, a-t-il insisté. Sans tenir compte du match aller.»

A écouter Ernesto Valverde vanter la qualité de la production parisienne livrée il y a trois semaines, ce PSG-là serait effectivement difficile à manoeuvrer. Mais le technicien espagnol veut croire au sursaut de ses joueurs. Parce qu’«il reste un match à jouer et que personne ne sait comment il va se dérouler», souligne-t-il. Parce qu’il croit également son équipe capable de contrarier les plans du PSG. Quand il lui a été demandé quelle était sa stratégie pour mercredi, l’ancien entraîneur de Villarreal s’est fendu d’un : «la même qu’à l’aller, mais sans encaisser de but». Comprendre : «avoir une nouvelle fois la possession de balle (60% à Mestalla), aller au bout de nos actions, tout en se protégeant des contres parisiens.» «Rien n’est écrit», a-t-il conclu avant de quitter l’auditorium du Parc des princes. Un avertissement dont le PSG ferait bien de tenir compte, histoire de ne pas déraper.

Emery Taisne, au Parc des Princes pour l'Equipe.fr
Alex177
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Alex, le tank n’est pas blindé
Le bûcheron brésilien est arrivé de Chelsea en janvier 2012. On ne savait pas trop à quoi s’attendre avec Alex Rodrigo Dias da Costa. Un an après, on sait. L’ancien joueur de Chelsea et du PSV Eindhoven a confirmé son statut de joueur physique mais fragile. Paradoxal. 15

« Les négociations ont été très rapides. Je n’ai pas parlé avec Ancelotti. Chaque joueur doit conquérir sa place sur le terrain et s’entraîner dur. » Quand il est arrivé en janvier 2012, le Brésilien Alex se la jouait mec professionnel. Après tout, c’est ce qu’il est. Pas un écart de conduite, pas une parole déplacée, pas un geste d’humeur. En fait, le numéro 13 du PSG est un professionnel quasi parfait. « C’était une bonne affaire, expliquait Leonardo lors de l’arrivée du bœuf. Son transfert n’était pas forcément prévu, mais il faut penser à l’avenir. » Bon, penser à l’avenir quand on recrute un mec de trente piges... Pourquoi pas. L’avantage d’Alex, c’est qu’il est brésilien. Alors quand il s’agit d’épauler Thiago Silva, Carlo Ancelotti privilégie son ancien joueur de Chelsea. Même Thiago Silva admet, maladroitement, préférer jouer avec Alex plutôt que Sakho. Question de communication. De langue commune. De culture commune.

« Ils ont recruté Mark Landers ou quoi ? »

Pourtant, à y regarder de plus près, Alex n’a rien d’un défenseur carioca. Il est pataud, lent, de plus en plus souvent blessé et, surtout, possède la même palette technique qu’un certain Ronald Koeman. Un blond dont la peau n’aime pas le soleil. Le point fort d’Alex ? Une frappe de mammouth sur les coups francs. D’ailleurs, son premier fait d’arme en Ligue 1 est une praline collée contre Montpellier au Parc des Princes l’an dernier. Un tout droit à plus de 100 km/h. « La frappe d’Alex ? Elle change complètement de direction. [...] Je me dis qu’ils ont recruté Mark Landers ou quoi ? » s’était laissé aller Geoffrey Jourdren, le portier Héraultais, à la fin du match. La frappe de balle d’Alex est bien sa marque de fabrique. Quand on dévisage l’international brésilien (18 sélections), on a l’impression de reluquer un bûcheron. 1,92 m, plus de 90 kilos et des bourrelets à l’arrière du crâne. Physiquement, Alex tient plus de Wanderlei Silva que de Thiago Silva.

Après une année à l’observer chaque semaine sur les pelouses françaises, difficile de se faire une idée du niveau du joueur. Il ne se démarque pas vraiment. Notamment vis-à-vis de Sakho, Armand et même Camara. C’est ennuyeux. Surtout, il est capable de se rater salement sur certains matchs. Comme à Nice ou, plus récemment, à Reims où il lâche son joueur au marquage sur le but. On le savait, le tank n’est pas une machine à courir. Mais dans le placement, le jeu aérien et le combat physique, il sait y faire. Comme beaucoup de ses collègues, il a su élever son niveau de jeu en Ligue des champions (il a déjà claqué deux buts) même si sur le but de Rami à Valence, c’est encore lui qui se fait enrhumer au marquage.

Un départ prévu cet été ?

Dès lors, on ne sait pas trop ce que le PSG compte faire du Brésilien durant la prochaine fenêtre estivale. Silva est intouchable, Sakho semble plus performant et demeure indispensable au club pour la liste C1 (formé au club). Quid ? Ce n’est pas un hasard si son nom a déjà circulé dans d’autres taules d’Europe, notamment en Turquie où Fenerbahçe et Galatasaray semblent intéressés par son profil de bourrin. Deux ans et puis s’en va ? Pourquoi pas. Surtout si Carlo Ancelotti est amené à quitter le club en fin de saison. On sait que les deux hommes apprécient de travailler ensemble. Le problème avec Alex, c’est qu’il est incapable d’enchaîner les matchs. Son corps est fragile. Et à une étape où le PSG ambitionne de jouer tous les trois jours, cela devient compliqué de garder au chaud un mec de ce calibre. Quoi qu’il en soit, pour le retour de Thiago Silva dans le XI de départ, Carlo Ancelotti devrait privilégier Alex à Mamadou Sakho, question de tranquillité d’esprit. Question d’expérience aussi. Mine de rien, avec le PSV et les Blues, l’ancien de Santos a déjà pas mal roulé sa bosse en Ligue des champions. Le genre de détails qui peut faire la différence avant d’aborder un huitième de finale retour.

La suite ? On verra bien, mais le numéro 13 sait qu’une victoire en championnat est plus important que tout. Il avait d’ailleurs pris la parole après un début de saison raté des siens pour remettre les choses au clair. « À force d’entendre que nous allions remporter le championnat haut la main, certains d’entre nous ont peut-être oublié que, pour gagner un match, il fallait déjà le jouer ! On s’est peut-être vus trop beaux. Car, vu notre effectif, le titre de champion est une obligation. » À défaut d’être irréprochable sur le pré, le mec l’est en dehors.

Par Mathieu Faure pour So Foot

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Ménez « a horreur qu’on lui fasse à l’envers »
Si Ménez reste toujours poli et très politiquement correct dans les déclarations qu’il fait sur son statut de remplaçant, différentes informations se chargent de toujours remettre la situation de l’ancien joueur monégasque sur le tapis.

Et cette fois, c’est son agent, Jean-Pierre Bernès, qui a évoqué le cas de son client. « Jérémy est un compétiteur. C'est quelqu'un qui vit comme un échec le fait de se retrouver sur un banc, encore plus s'il le ressent comme une injustice. Il a horreur qu'on la lui fasse à l'envers », a-t-il déclaré à France Football. Le message est passé.

Un rôle de remplaçant qui pourrait rapidement inciter l’international tricolore à quitter le navire. « Mais moi, je préfère voir un joueur comme lui (qui n’aime pas être remplaçant, ndlr), qu'un autre qui se satisfait d'un rôle de remplaçant. Ce qui est sûr, c'est qu'il ne sera pas au chômage », conclut Bernès.

Au chômage, non. Mais en congés payés, ça pourrait y ressembler.


So Foot

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Homme en forme du PSG, Ezequiel Lavezzi brille surtout en Ligue des Champions
Auteur de quatre buts lors des trois derniers matchs de Ligue des Champions du PSG, Ezequiel Lavezzi affiche sur la scène européenne l'efficacité qu'il lui manque en Ligue 1. Homme en forme chez les Parisiens, l'Argentin aura les clefs de l'attaque parisienne mercredi contre Valence en 8e de finale retour de la Ligue des Champions, en l'absence de Zlatan Ibrahimovic et Jérémy Ménez.

Le patron de l'attaque parisienne, ce sera lui mercredi contre Valence. En l'absence de Zlatan Ibrahimovic (suspendu) et de Jérémy Ménez (touché aux adducteurs), Ezequiel Lavezzi (27 ans) sera la principale arme offensive du PSG en 8e de finale retour de la Ligue des champions. Certainement le plus régulier des hommes de Carlo Ancelotti en 2013, l'Argentin retrouvera en ce milieu de semaine le parfum enivrant de ces matchs européens qui lui réussissent si bien. L'ancien Napolitain (2007-12) a inscrit quatre buts en C1, répartis sur les trois dernières sorties des Parisiens dans la compétition. Il en est donc à une unité de plus qu'en Ligue 1, où il affiche un ratio bien moins impressionnant de trois réalisations en 18 rencontres disputées.

Au match aller sur la pelouse de Mestalla (1-2), Lavezzi avait confirmé son aisance sur les terrains de Ligue des champions. Après avoir ouvert le score, il avait fait planer un danger permanent sur la défense de Valence et aurait même pu alourdir la marque sans une certaine maladresse. Il avait vendangé deux énormes occasions de 0-3 et donc l'opportunité de plier la double confrontation dès la première manche. Son manque d'efficacité est quasiment le seul point noir à son bilan de ces derniers mois. Après des débuts difficiles au PSG, entre blessures à répétition et expulsion à Ajaccio (0-0, 2e journée de L1), qui lui avait valu trois matchs de suspension, Lavezzi ne cesse de monter en puissance.

"Croyez-moi, vous n’avez pas encore vu le meilleur Lavezzi"

Monstre d'activité, excellent sur le plan technique, tourné vers le collectif et jamais avare d'efforts défensifs, contrairement à certains de ses compères, l'international argentin (22 sélections) garde néanmoins une fâcheuse tendance à gâcher dans la zone de vérité. Dernier exemple en date à Reims samedi (1-0), où il s'est présenté seul face à Kossi Agassa avant de manquer le cadre à bout portant. Une action qui aurait permis au PSG de mener au tableau d'affichage et de s'ouvrir la voie du succès. Ce qui lui a valu un tacle de Carlo Ancelotti en conférence de presse après la rencontre. "Nous avons eu la possibilité de gagner ce match, en première mi-temps avec Lavezzi, en deuxième avec le but d’Ibra. La première fois, c’était une erreur de Lavezzi, la deuxième, une erreur de l’arbitre", a lâché le technicien italien. Ce dernier avait été bien plus élogieux envers son joueur une semaine plus tôt.

Au sortir d'un match plein contre Marseille en championnat (2-0), le natif de Villa Gobernador Gálvez s'était attiré les louanges de son entraîneur. "J'espère qu'il jouera tous les matches comme celui-là. C'est vrai qu'il n'a pas marqué mais son travail a été exceptionnel", avait souligné Ancelotti. Là encore, seule son inefficacité dans les trente derniers mètres adverses avait terni une prestation quasi parfaite. Lui-même admet d'ailleurs ne pas être encore au top de sa forme. "Croyez-moi, vous n’avez pas encore vu le meilleur Lavezzi, assurait-il dans les colonnes de L'Equipe le 24 février dernier. Je suis satisfait, mais je peux donner encore plus. Je n’ai pas encore retrouvé mon niveau de Naples. O.K., je dois m’adapter à une nouvelle vie depuis l’été dernier. Mais cela ne m’empêche pas d’être très exigeant envers moi-même. Je sais que je dois faire mieux. Être plus régulier, par exemple. Ou marquer plus de buts qu’en Italie, où j’avais un autre rôle."

"Valence ? Une équipe que nous devons énormément respecter"

Mais en Ligue des champions, Lavezzi a réglé la mire. Il a inscrit quatre buts sur ses neuf dernières frappes, des chiffres tout simplement exceptionnels. Sa campagne européenne est dans la lignée de celle réalisée avec Naples la saison passée. L'ex-attaquant d'Estudiantes avait notamment marqué les esprits en 8e de finale aller de la compétition. Dans un San Paolo en fusion, il avait fait tomber quasiment à lui seul Chelsea (3-1). Auteur d'un doublé, il avait mis sa formation sur orbite en vue du match retour. Mais les Londoniens avaient renversé la situation au retour (4-1) pour finalement se hisser en quarts.

Une désillusion que Lavezzi ne veut surtout pas revivre mercredi, même s'il se méfie beaucoup de Valence. "C'est une équipe que nous devons énormément respecter, parce qu'elle joue dans le championnat espagnol, où se pratique un très bon football, confie-t-il dans un entretien vidéo accordé à UEFA.com. Valence est une équipe forte techniquement, qui joue très bien au ballon et qui a beaucoup d'expérience de la Ligue des champions." Lavezzi a lui démontré qu'il avait la clef pour réussir dans cette compétition. Et pour forcer le passage vers les quarts de finale de la C1, ce qui serait inédit dans sa carrière.


Eurosport - Geoffrey STEINES

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Chronique : Il n'y a pas de petit combat pour le PSG
Tout le monde a son avis sur la sortie de Leonardo médiatique effectuée après Reims – PSG, samedi. Tout a à peu près été dit sur l’étrangeté d’une telle déclaration à chaud, très peu politiquement correcte. On y trouve un tas d'ingrédients. Je les balaye rapidement, certains ayant déjà été exprimés depuis par différents acteurs et commentateurs :

- Une spontanéité excessive : un jugement si définitif, c'est la version verbale d'une porte qui claque ou d'un coup de pied dans le plexiglas du banc de touche. Après Rennes, Nice, Sochaux, Leonardo s'était certainement convaincu d'un "jamais trois sans quatre". Perdu.

- Une vraie crainte sur l'issue de la saison. Si le PSG est une équipe qui, à onze journées de la fin, n'a toujours pas "les clefs pour gagner ces matches-là", c'est qu'il risque de perdre le Championnat une fois de plus, comme la saison dernière. Je ne sais pas si Carlo Ancelotti était informé des propos de Leonardo quand il s'est présenté aux médias, mais son "Nous n'avons pas peur, nous serons champions" offrait un contraste saisissant.

- Du mépris pour les équipes de Ligue 1 "ordinaires" : c’est incontestable. En expliquant que son équipe avait du mal à descendre dans l’arène, à salir son short en quelque sorte, Leonardo a plongé à plein dans le registre de communication que le PSG de QSI doit chercher à éviter pour polir une image très contrastée. Avant d'avoir le ballon, il faut courir sur un terrain de football, et si le PSG refuse ce don de soi à son adversaire dans le cadre du match du jour, celui-ci a le droit d'en prendre ombrage.

- Du calcul : Leonardo adopte depuis le début de l’année une communication assez "cash" qui l'installe dans une certaine autonomie en interne peut lui permettre de lâcher son poste en fin de saison en donnant l’impression de maîtriser les événements. On sait ses rapports avec Nasser El-Khelaïfi distendus. Or, l'actionnaire, qui a "construit" cette équipe, avec certes la Ligue des champions comme obsession, ne tolérera pas cette saison l'humiliation d'une absence de première place en L1.

- De l’approximation, voire de la malhonnêteté intellectuelle : l’image sur "l’ours et le crocodile" est osée. Passée la surprise, on peut la considérer comme habile. Mais Leo surévalue sciemment le potentiel de Reims, qui n’est ni un ours ni un crocodile. Un renard, à la limite. Un louveteau, pourquoi pas. Mais le patron sportif du PSG, par décence pour les deux-tiers des clubs de L1 qui peinent à boucler leur budget, dont Reims fait partie, n’a pas le droit de suggérer que l’environnement dans lequel les "fauves" évoluent suffit à niveler les valeurs à ce point-là. Un match reste un match, bien sûr, mais tous les dirigeants de L1 se satisferaient de 20% de l'enveloppe du recrutement du PSG et, à ce prix, s'engageraient à ce que leur équipe jouent sur tous les tableaux. Si le renard vient à bout du crocodile régulièrement, c'est qu'il y a un vrai souci, et que le terrain de jeu n'y est pour rien.

Mais ce qui m’interpelle le plus depuis ce week-end, ce n’est pas de savoir ce qu’est "une équipe de championnat" et "une équipe de coupe d’Europe", selon l'étrange grille de lecture du Brésilien. Tous les clubs que le PSG cherche à rejoindre sur le plan de la compétitivité sont des équipes capables de tout gagner, de leur coupe locale au Mondial des clubs. La question qui me fixe encore, c’est bien de savoir pourquoi Leonardo avait décrété qu’il avait construit une équipe européenne plutôt qu’une équipe domestique alors que les contours de son effectif dessinent plutôt une équipe qui devrait être morte de faim en L1. Je ne trouve trace, nulle part, d'aucun fait matériel capable de justifier une différence d'investissement.

Beckham, Thiago Motta, Maxwell, les seuls à avoir brillé en C1

Certes, le PSG a terminé avec le meilleur bilan de la compétition en première phase. Certes, la victoire à Valence a marqué les esprits (1-2), mais il ne peut pas conduire le PSG à se prendre pour un autre. Il est encore très loin d’avoir approché ses ambitions ultimes sur la scène continentale. S'il suffisait de revenir dans le Top 16 européen pour mériter un improbable label d'équipe européenne capable de se désintéresser de son championnat, Cluj, Malaga, Galatasaray ou Donetsk auraient des grades internationaux équivalents ou supérieurs à ceux du PSG.

Focalisons nous sur l’effectif du PSG, cette équipe "faite pour l'Europe". Il compte dans ses rangs... deux joueurs qui ont touché du doigt le très haut niveau européen récemment et un ancien vainqueur. Les deux "meneurs" qui ont accédé à l’Olympe récemment sont Thiago Motta, vainqueur de la Ligue des champions en 2010 avec l’Inter (il était suspendu pour la finale mais faisait partie de l'équipe-type) et Maxwell, intégré à la conquête du Barça 2011, même s'il faut rappeler qu'il n'était pas sur la feuille de match de la finale. David Beckham, lui, a remporté le trophée en 1999. Il y a quatorze ans, et si ce passé a forgé en lui la pratique d'un professionnel exemplaire, il ne peut plus passer pour un joueur de classe mondiale qualifié a priori pour une Top Team européenne d'aujourd'hui. Si Beckham (re)devient Iniesta en trois mois, il faudra lui tirer un grand coup de chapeau, mais nous n'en sommes pas là.

Les stars du PSG, Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva, ses joueurs de classe mondiale du moment, n’ont jamais atteint ni la finale de la Ligue des champions, ni celle de la Coupe du monde, ni celle de l’Euro (pour le Suédois). Le top, top, top niveau reste un territoire à conquérir pour eux. Si Zlatan, le joueur le plus coté de l’effectif, a une qualité, c’est bien celle d’être... un joueur de championnat. Cette ligne de son CV était en bonne place dans la bande-annonce de son arrivée au PSG. Il a gagné le trophée national partout où il est allé (Pays-Bas, Italie, Espagne), quasiment chaque saison, mais il est encore un joueur qui doit prouver son impact dans une dernière ligne droite de la Ligue des champions. Thiago Silva, lui, n’a connu que le Milan souverain en Serie A et n'a jamais dépassé les quarts de C1 avec son ex-club.

A la recherche d'un titre en L1

Lucas ? Il a vingt ans. Il a gagné l’équivalent de la Coupe de l’UEFA sud-américaine, et s’il a à l’évidence de l’or dans les pieds, il n’est pas plus une star du jeu européen que les autres cracks de 20 ans du plateau de la Ligue des champions, et ils sont nombreux, comme l'a montré mardi l'excellent match de Reus et Götze avec Dortmund par exemple. Les recrues "italiennes" de Leonardo, de Sirigu à Pastore, en passant par Ménez et Verratti, ont un palmarès qui sonne creux. Ces joueurs changeraient considérablement leur carte de visite en remportant le Championnat de France de L1, étape que l'on peut considérer comme intermédiaire et pas optionnelle avant un succès en Ligue des champions. Jallet, Sakho, Armand, Chantôme sont à notre connaissance de(s) (très bons) joueurs de L1, mais qui ont encore beaucoup de choses à accomplir. Lavezzi ? Il donne certes parfois des frissons en ce début d’année 2013, mais il n’a atteint que les huitièmes de finale avec le Napoli et ne s’est pas vraiment bagarré pour le titre en Serie A. En tirant par les cheveux, on tombe sur Alex avec un profil de très haut niveau. Mais l'ancien défenseur de Chelsea n'était pas un titulaire dans l'équipe finaliste en 2008. Il a passé la finale sur le banc de touche.

En dehors peut-être de Beckham, aucun de ces joueurs ne peut considérer un titre de champion de France comme accessoire sur sa carte de visite. Tous devraient se battre pour lui sans arrière-pensée.

La vertu des déclarations de Leonardo, aux yeux de ceux qui les ont avant tout perçues comme le marqueur d'un manque d'humilité, c'est de placer le PSG face à ses responsabilités mercredi contre Valence. Le "droit" de n'avoir que deux points d'avance en L1 alors que cela devrait être dix vu les moyens financiers déployés, et vu le nombre de kilomètres parcourus en marchant sur les pelouses de L1, le PSG ne peut plus désormais se l'acheter qu'en allant très, très loin en Ligue des champions. Si échec il y a, il sera toujours temps à Leonardo de dire qu'il a une équipe de Coupe de France. Ce ne sera pas porté à son crédit. C'était le cas sous le mandat des actionnaires plus pingres qui ont précédé QSI.


Cédric ROUQUETTE pour Eurosport

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Ligue des champions: Ces séries qui rassurent le PSG avant d'affronter Valence
Avant de recevoir Valence mercredi soir (20h45) en huitième de finale retour de Ligue des champions, le PSG reste sur quelques solides séries. De quoi se présenter l'esprit serein face aux Espagnols.

PARIS, l'OGRE EUROPEEN

Leonardo a peut-être raison. Selon le directeur sportif parisien, le PSG serait bâti pour l'Europe, plus que pour la L1. Si on se fie aux statistiques, le Brésilien a de quoi étayer son discours. Sur le Vieux Continent, l'équipe parisienne se régale. La formation parisienne reste ainsi sur cinq victoires consécutives en Ligue des champions. La meilleure série en cours dans la compétition. Ce n’est toutefois pas encore un record pour le PSG. En 1994-95, les Parisiens, qui avaient fait le carton plein en poule, en avaient signé six de rang.

LE PARC EST IMPRENABLE

Au Parc des Princes aussi, les Parisiens accumulent les succès. Mais cela ne se résume pas à cette saison. Le PSG est invaincu sur ces 22 derniers matches à domicile sur la scène européenne (15 victoires, 7 nuls). Sa dernière défaite remonte au 26 novembre 2006 (Coupe UEFA, Hapoel Tel-Aviv 2-4). Mercredi contre Valence, le PSG peut d'ailleurs écrire une nouvelle page : l'équipe de Carlo Ancelotti peut signer une huitième victoire consécutive en Europe sur sa pelouse, une première dans l'histoire du club. Tout aussi impressionnant : le PSG a aussi gagné 15 de ses 20 derniers matches à domicile en Ligue champions, soit 75 % de victoires. Valence est prévenu : le club espagnol s'attaque à une forteresse européenne en débarquant au Parc.

1-2 A L'ALLER : AVEC LE PSG, C'EST DU 100%

Si on se base sur les précédents matches en Coupe d'Europe, le PSG possède 96% de chances de se qualifier pour les quarts de finale, avec sa victoire 1-2 à Valence. Et selon les précédents parisiens, c'est du 100%. En Coupe d'Europe, Paris est toujours passé au tour suivant après avoir gagné le match aller à l'extérieur. C'est arrivé 13 fois en Europe, et le PSG a toujours continué l'aventure dans ce cas de figure.

EN EUROPE, PARIS C'EST LE TOP EN DEFENSE

Le PSG part avec les faveurs des pronostics après sa victoire à l'aller. Sa défense ressemble aussi à une gageure. Meilleure de L1, l'arrière-garde parisienne l'est aussi en Ligue des champions. Avec quatre buts encaissés en sept matches, le PSG présente le meilleur bilan défensif de la compétition avec la Juve et Porto. Une bonne nouvelle alors que Valence doit marquer au moins deux buts pour se qualifier. Surtout que Carlo Ancelotti enregistre le retour de Thiago Silva.


Eurosport - Glenn CEILLIERSuivre
Alex177
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Mario Kempes : « Il faudrait un miracle à Valence »
Meilleur buteur de la Coupe du monde 1978, deux fois Pichichi, et idole suprême du FC Valence, Mario Kempes passe aujourd’hui son temps à commenter et décrypter des matchs pour ESPN. Impressionné par le PSG à l’aller, El Matador voit mal ses chers Ché repartir du Parc des Princes avec un billet pour les quarts. 12

En quoi Paris a été supérieur à Valence au match aller ?

À tous les niveaux. Paris a joué un très bon match, tandis que Valence ne s’est jamais senti à l’aise. L’avantage de jouer à domicile n’a pas été mis à profit par les Espagnols. Je m’attendais vraiment à ce qu’ils soient plus agressifs, qu’ils acculent le PSG dans son camp. C’était sans doute leur intention d’ailleurs, mais Paris s’est très bien défendu, et Valence n’a pas su trouver d’alternative en cours de match.

Dans vos commentaires pour ESPN, on vous a senti contrarié par la prestation d’Ever Banega ?
Banega est le conducteur du jeu de Valence, et il n’a pas réussi à s’approprier le ballon, à orienter le jeu de son équipe. L’attention se focalise forcément sur ce type de joueurs, mais c’est bien collectivement que Valence a sombré. Ancelotti a gagné la bataille tactique, et le match était quasiment gagné dès la première minute.

En revanche, vos compatriotes du PSG, Lavezzi et Pastore, ont plutôt brillé…
De manière générale, la mobilité des attaquants parisiens a vraiment fait mal à Valence. Pastore et Lavezzi sont deux joueurs qui peuvent créer énormément de jeu, comme ils l’ont démontré à l’aller. Pastore a tardé à s’imposer, mais je crois qu’il a enfin trouvé sa place. C’est un excellent joueur, et j’espère vraiment qu’il va se maintenir à ce niveau. Ce n’est jamais facile de s’imposer dans un autre club, dans un autre championnat. Les critiques qu’il a dû essuyer lors de sa période d’adaptation visaient, au fond, avant tout le club, qui l’avait acheté si cher. Aujourd’hui, le fait qu’il soit entouré de meilleurs joueurs lui facilite le travail. On le sent plus à l’aise. S’il joue tous ses matchs comme face à Valence, Sabella va le rappeler en sélection.

Outre les Argentins, y a-t-il un joueur du PSG qui a attiré votre attention ?
J’ai aimé le PSG comme équipe, même si Ibra en est l’incontestable star. Aujourd’hui, le PSG est une équipe vraiment forte. Il faut se rappeler qu’ils avaient déjà réalisé une belle phase de poules en ne perdant qu’un match, contre Porto. Cela veut dire que cette équipe est bien préparée, bien dirigée, bien travaillée. Ils ont un grand effectif et comptent, en plus, sur un entraîneur qui connaît parfaitement la Ligue des champions. Paris dispose de tous les éléments pour faire une grande campagne, même si tout va dépendre du tirage au sort. Enfin, s'ils passent bien le stade des huitièmes ...

Que va devoir changer Valence pour bousculer Paris au Parc de princes ?
Il va leur falloir un miracle ! Ça va être très compliqué. Il faudrait que Valence joue très bien et que Paris réalise un match cauchemardesque.

Que pourrait apporter aux Ché le retour de Jérémy Mathieu dans le couloir gauche ?

Ça ne pourra être que positif, car Guardado n’a fait que dépanner au poste de latéral gauche. Le Mexicain est bon une fois qu’il passe la ligne médiane. Il ne peut s’improviser défenseur du jour au lendemain, même si l’envie de jouer l’a conduit à remplir cette fonction.

Mercredi, chaque équipe va devoir se passer d’un titulaire habituel. Côté parisien, Ibrahimović sera suspendu. Côté espagnol, Rami, buteur à l’aller, est forfait. Quelle absence va le plus peser ?
Même si Ibrahimović n’a pas fait un grand match à l’aller, il va davantage manquer à Paris que Rami à Valence. Valence a des joueurs pour remplacer Rami, mais on ne remplace pas si facilement Ibrahimović. C’est un joueur différent.

Vous qui avez été un buteur d’élite, à quelle position placeriez-vous Ibrahimović dans la hiérarchie mondiale des goleadores ?
Dans le top 10, à coup sûr. Pas dans le top 5. Il se situe au niveau d’un Cavani, mais il est derrière Cristiano, Messi, Falcao ...


So Foot

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PSG, le rendez-vous à ne pas manquer
Face à Valence (20h45), le PSG doit valider son billet pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Son ambition de rivaliser avec les grands d’Europe en dépend.

C’est une ambiance que le Parc des Princes n’avait plus vécu depuis près de vingt ans. L’atmosphère unique d’un grand rendez-vous européen dont ce PSG a tant besoin dans sa quête de reconnaissance internationale. Face à Valence, Paris doit saisir cette opportunité d’accéder aux quarts de finale de la Ligue des champions, d’intégrer ce top 8 européen où le club de la capitale revendique de figurer sur la durée. En s’imposant à Mestalla il y a trois semaines (1-2), il s’est donné les moyens de ses ambitions. La marche à gravir lui paraît moins haute. Mais il peut encore trébucher dessus, et sa chute n’en serait que plus douloureuse.

Le PSG ne peut pas se permettre de manquer ce rendez-vous. Son histoire et cet avenir glorieux et doré pour lequel ses dirigeants ont mis tant de moyens en dépendent. Même si l’objectif initial du club, absent de cette compétition depuis 2004, était de franchir la phase de poules. Paris a appris trop vite pour s’arrêter là. Sa défaite à Porto (1-0) reste jusqu’ici la seule fausse note d’un parcours réussi. Mais pas encore remarquable. Pour qu’il le soit, le PSG doit confirmer le message qu’il a envoyé à Valence. Celui d’un club qui aspire à rivaliser avec les grands d’Europe. Et cela appelle une confrontation avec ce ténor qu’il n’a pas encore rencontré jusqu’ici.

La thèse de l’accident n’est pas possible

A ce niveau, la thèse de l’accident n’est plus possible. Se faire sortir de la Ligue des champions dans un tour à élimination directe après une victoire à l’extérieur à l’aller est trop rare pour ne pas être considéré comme une faute professionnelle. Ce professionnalisme, le PSG semble l’avoir mis de côté depuis sa victoire à Valence. Il a chuté à Sochaux (3-2) et à Reims (1-0), deux équipes qui luttent pour le maintien en Ligue 1. Ni sa victoire teintée de réussite contre Marseille (2-0), ni la qualification pour les quarts de finale de la Coupe de France face au même club (2-0), n’ont suffi pour atténuer cette impression.

L’Europe ne pardonne pas la médiocrité et Valence ne se privera pas de le rappeler au PSG le cas échéant. Paris arrive à un carrefour où il ne doit pas se tromper de direction. Sa route vers les quarts de finale semblait totalement dégagée jusqu’à cette fin de match compliquée à Mestalla, où la réduction de l’écart au score du club Che a précédé l’expulsion de Zlatan Ibrahimovic, suspendu pour ce match retour. Ces quelques minutes ont suffi pour permettre au club espagnol de rester en vie. Elles ont aussi montré au PSG que le moindre écart n’était pas permis. Une leçon dont l’équipe de Carlo Ancelotti devra impérativement se souvenir pour être à la hauteur de ses grandes ambitions.


Eurosport - Vincent BREGEVIN
Homer
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Paris passe sans briller

Beaucoup moins à l'aise qu'au match aller, le Paris-SG s'est quand même qualifié ce mercredi au Parc des Princes pour les quarts de finale de la Ligue des champions après son nul face au Valence CF (1-1, 2-1 à l'aller).

Autant le Paris-SG avait affiché un visage séduisant et entreprenant à l’aller à Mestalla (2-1), autant pour ce match retour, le club parisien n’a rien proposé de très jubilatoire. Mais qu’importe puisque cet éprouvant match nul (1-1) suffit au bonheur du club de la capitale, qui jouera dans quelques semaines un quart de finale de la Ligue des champions, ce qui ne lui était plus arrivé depuis dix-huit longues années. Il faut en effet remonter à la saison 1994-1995 pour voir le PSG trôner parmi les huit meilleures équipes d’Europe. A l’époque, Rai, Valdo, Weah et Ginola avaient sorti le Barça en quarts (1-1, 2-1) avant d’être éliminés en demies par l’AC Milan. Une autre époque. Aujourd’hui moins flamboyant, Paris, qui était privé d’Ibrahimovic, Ménez et Verratti, n’a pris aucun risque et a tranquillement géré son avance. Parfois même un peu trop. Les choses auraient pu mal tourner en seconde période quand Jonas a fort logiquement ouvert le score (55e). Au vu de la faible implication parisienne jusque-là, le scénario aurait pu être catastrophe. Heureusement, il n’en a rien été.

Gameiro a réveillé les Parisiens

Sur leurs gardes une grande partie de la rencontre, les hommes de Carlo Ancelotti ont laissé le monopole du ballon aux protégés d’Ernesto Valverde. La première période a donc été quelque peu égayée par l’activité des Valenciens et par les deux arrêts de Sirigu, impeccable devant Soldado (15e) et Jonas (45e). Le portier du Valence CF, Vicente Guaita, n’a pas eu besoin de s’employer, car sur son unique tentative, Lucas a trop croisé sa frappe (11e). Le Brésilien, s’il porte trop le ballon, a été l’un des rares à pimenter le jeu parisien avec quelques dribbles ou grigris, toutefois sans grande efficacité. Paris n’était pas là pour faire le spectacle, ni pour faire le jeu, on l’a vite compris.

L’entrée en jeu de Banega à la reprise a boosté le Valence CF. Sa vitesse et sa technique au-dessus de la moyenne se sont révélées précieuses. Le club espagnol a d’ailleurs vite ouvert les hostilités. Sur une mauvaise passe de Chantôme pour Matuidi, l’ancien Montpelliérain Tino Costa a servi Jonas, dont la frappe lointaine et au ras du poteau n’a laissé aucune chance à Sirigu (55e, 0-1). Le doute aurait pu s’installer dans le camp parisien. Valence n’avait alors plus qu’un but à remonter. Mais si Banega a vivifié les Chés, l’entrée de Gameiro à la place de Thiago Motta a réveillé des Parisiens particulièrement amorphes. Plein d’énergie, l’ancien Lorientais a transpercé la muraille valenciane et c’est Lavezzi qui a profité de l’aubaine en égalisant en deux temps (66e, 1-1). En une seule action, l’affaire était définitivement pliée. Pas brillant, mais sacrément efficace


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Deschamps pas surpris par Matuidi

Comme tous les spectateurs présents au Parc des Princes mercredi soir pour le huitième de finale retour entre le PSG et Valence (1-1), Didier Deschamps a encore vu une très belle prestation de Blaise Matuidi au milieu de terrain. «Ce n'est pas nouveau, a confirmé le sélectionneur au micro de BeIN Sport. Cela m'inquiète un peu de le voir jouer 90 minutes tous les 4 jours. Il est tellement généreux dans tout ce qu'il fait. Un moment, quand je l'ai vu au sol, j'ai eu quelques frissons...» Deschamps a également noté «la bonne entrée de Gameiro» et la «bonne deuxième partie de match de Chantôme dans un rôle plus axial.» De quoi alimenter un peu plus sa réflexion avant le 14 mars, jour où il dévoilera sa liste pour les matches face à la Géorgie et l'Espagne.


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Jallet touché aux adducteurs

Contraint de quitter ses partenaires après 27 minutes de jeu mercredi soir face à Valence, Christophe Jallet a été touché aux adducteurs. Le staff médical du PSG n'a néanmoins pas communiqué sur la nature exacte de sa blessure ni sur la durée de son indisponibilité.


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Cissokho : «On a eu la maîtrise»

A l'instar de ses coéquipiers, Aly Cissokho sait que Valence avait les armes pour se qualifier face à Paris. «On a fait le match qu'il fallait», a souligné le défenseur français.

Aly Cissokho (défenseur de Valence, au micro de beIN Sport) : «Ce soir, on a eu la maîtrise. Les Parisiens ne savaient plus trop quoi faire, surtout après notre but. Nous avons manqué de chance. On a bien fait circuler le ballon, on les a fait douter. Il aurait fallu avoir plus de mordant pour se qualifier. Mais il faut féliciter Paris. On a fait le match qu'il fallait. Ce match va rester dans nos têtes pour les matches à venir en Championnat. On espère se qualifier de nouveau en Ligue des champions la saison prochaine. Le PSG a toutes ses chances d'aller loin dans cette compétition. Ils sont solides derrières, ont de bons joueurs. Je leur souhaite bonne chance pour la suite.»

Valverde : «Un match serré»

Ernesto Valverde (entraîneur de Valence) : «Cela a été un match serré. L'objectif était d'inscrire le premier but pour se mettre dans le sens de la qualification et essayer de faire douter le PSG. A la fin du match, on était fatigué et on a un peu manqué de lucidité. Mais je suis content de la réaction de l'équipe. Notre défense était un peu inhabituelle mais on s'est mieux protégé qu'au match aller et on a contrôlé les contre-attaques du PSG. En première période, on a été peu incisif mais plus en deuxième, sauf à la fin. Je n'ai rien à dire sur l'arbitre. On a protesté sur quelques actions, le PSG aussi, c'était dans la tension du match. Je n'avais aucun doute sur le niveau de Mathieu et ses capacités. Il peut jouer dans l'axe, où il gère mieux sa condition physique que sur un côté. Je suis très content de lui. (..) Après son but, le PSG s'est mieux replié. (...) On était de toutes façons conditionnés par le résultat de l'aller. Paris n'a pas eu d'occasion avant la deuxième période»

L'Equipe.fr

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Paris a joué avec le feu

Vainqueur à Mestalla (2-1), le Paris-SG a réussi à gérer son avantage en concédant le nul devant Valence (1-1), mercredi soir. Mais il s'est fait peur, Lavezzi ayant répondu à Jonas. Sans jamais se montrer convaincant sur sa pelouse, le club parisien s'est néanmoins qualifié pour les quarts de la C1 et peut croire en son destin européen.

Paris renoue avec la lumière. Et l'histoire reprend son cours. Depuis 1995, et le siècle dernier, le Paris-SG n'avait plus atteint les quarts de finale de la plus prestigieuse des compétitions européennes. Brillant à l'aller (2-1), le club parisien n'a pas rendu la même copie, mercredi soir face à une équipe de Valence, qui n'était pas venue pour faire du tourisme dans la capitale (1-1), mais il a rallié le top 8 européen. Sans sa star Ibrahimovic, qui purgeait le premier de ses deux matches de suspension en C1, le PSG s'est fait peur.

Un schéma jamais réellement convaincant


Dans une première période où l'ennui a prévalu, tant le PSG n'a pas voulu produire de jeu, Valence a été plus efficace pour se créer des situations dangereuses que de réelles occasions. Autour de l'axe Thiago Silva-Alex, le Paris-SG a choisi de jouer bas. Le premier, absent depuis deux mois, a été d'une facilité déconcertante. Pour le reste, sans Ibra, Carlo Ancelotti a fait le choix d'évoluer sans numéro 9 dans un schéma qu'il avait utilisé la saison dernière en faisant confiance à ses milieux et ses ailiers pour venir plonger dans la surface adverse. Cette configuration offensive n'a jamais réellement convaincu mercredi soir et elle interroge sur le quart de finale aller où le géant suédois devrait être absent, malgré l'appel de son club auprès de l'UEFA.

Gameiro à l'origine de l'égalisation

A force de tourner autour du pot, Valence a fini par trouver la faille par une frappe lointaine de Jonas (55e). Méconnu à l'échelle européenne, le Brésilien en a profité pour inscrire son cinquième but dans la compétition. Un but qui a tout changé jusqu'à crisper le visage d'Ibrahimovic, présent en tribunes. Conscient du changement de donne, Carlo Ancelotti a alors procédé à ce moment-là un ajustement tactique. Entré en jeu, Kevin Gameiro a été à l'origine de l'égalisation par Lavezzi (68e). Taillé pour la Ligue 1 dans l'esprit de certains, l'international français s'est rappelé au bon souvenir de tout le monde. Malgré les derniers coups de boutoirs des coéquipiers d'un bon Banega, Paris a réussi à préserver l'essentiel : une place parmi les huit meilleurs clubs du continent !


France Football.fr

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Ligue des champions : avec son nul face à Valence (1-1), le PSG file en quarts

Paris aura souffert mais aura tenu. Vainqueur 2-1 au match aller en Espagne, les joueurs du PSG ont arraché le match nul (1-1) contre Valence ce mercredi soir au Parc des Princes, en 8e de finale de Ligue des champions. Ils se qualifient pour les quarts de finale de la prestigieuse compétition européenne.

Après avoir été mené 1 à 0 sur un but de Jonas (55e), les hommes de Carlo Ancelotti ont égalisé grâce à Lavezzi (66e), qui a profité d'un superbe travail de Gameiro. L'international français a prouvé, pour sa première apparition en Ligue des champions avec le PSG, qu'il aurait pu commencer le match comme titulaire.

Dominateurs, les joueurs de Carlo Ancelotti avaient réalisé leur meilleur match de la saison à l'aller ; ce mercredi soir, le tableau était différent. Paris, sans Verratti, Ibrahimovic ou Ménez, a souffert et beaucoup reculé face aux Espagnols.

«On a souffert, on s'est accrochés, on s'est battus, a résumé Clément Chantôme au micro de Canal +. Les matches comme ça, ça forge le mental d'une équipe. Maintenant, on va essayer d'aller loin». «Tout est ouvert», a conclu, optimiste, Blaise Matuidi.

Le Parisien.fr

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Matuidi : «quelque chose de grand»

Le milieu défensif du Paris SG Blaise Matuidi estime que la qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions, décrochée mercredi face à Valence (1-1, 2-1 à l'aller), est «quelque chose de grand».

«Quelle est votre réaction à cette qualification ?

On est en quart, on savoure. Ce n'était pas un match facile, mais en Ligue des champions ce n'est jamais facile. C'est un très bon moment pour nous. on est quand même (en lice) sur trois tableaux, il n'y a pas beaucoup d'équipes en Europe qui sont dans notre situation. On va se battre pour aller au bout dans tous les tableaux. C'est historique. Aujourd'hui, on a fait quelque chose de grand, il ne faut pas avoir peur de le dire. On n'a pas envie de s'arrêter là, on a envie d'aller plus haut. Les quarts de finale, c'est ouvert. C'est toujours difficile pour une première Ligue des champions d'aller aussi loin, parce qu'un quart c'est déjà très bien. On a montré qu'on pouvait compter sur nous.

Le retour de Thiago Motta a-t-il aidé ?


Que ce soit avec Thiago Motta, avec Marco Verratti, avecChantôme, ou avec David Beckham, je me sens toujours bien à leurs côtés, parce que ce sont de très bons joueurs. Thiago a l'expérience de la Ligue des champions, et techniquement il a un bagage au-dessus de nous, les plus jeunes. Ca nous fait du bien. J'espère que ses blessures sont derrière lui et qu'il pourra nous aider à atteindre nos objectifs.

Leonardo a-t-il raison de dire que le PSG est une équipe taillée pour l'Europe ?


Je ne sais pas s'il a raison. En championnat, c'est toujours compliqué de jouer des matches avant la Ligue des champions, on l'a vu les années précédentes avec d'autres équipes de Ligue 1. On est quand même premier, on est en quart en Coupe de France et en Ligue des champions, c'est super».


France Football.fr
Homer
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Ancelotti : «Qualification méritée»

Soulagé, Carlo Ancelotti savoure la qualification du PSG pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Une qualif «méritée» pour l'entraineur parisien qui salue la nouvelle superbe prestation de Matuidi.

Carlo Ancelotti (entraîneur du Paris-SG) :
«Vu ce qu'on a fait lors des deux matches, je pense que la qualification est méritée même si cela a été plus difficile ce soir parce que la première période que l'on a jouée avec un peu d'inquiétude. On n'était pas relâché et paradoxalement après le but de Valence, on a commencé à jouer. On a été nettement meilleurs ensuite. Après l'ouverture du score, j'ai eu un peu d'inquiétude. C'est normal car la qualification redevenait ouverte. Mais les joueurs ont eu une bonne réaction. Ça a réveillé un peu l'équipe et on a joué plus offensivement. On a contrôlé la première période mais défensivement on était peut-être un peu trop bas et on a donné à Valence l'opportunité de nous presser. (...) Zlatan (Ibrahimovic) est très important pour nous mais les autres ont très bien fait ce qu'ils avaient à faire. Gameiro est très bien entré mais avant, j'avais préféré utiliser un milieu comme Chantôme. Son entrée a été la clé de notre égalisation, bravo Gameiro ! J'ai préféré le faire entrer plutôt que Beckham pour améliorer le jeu offensif. (...) Matuidi a été fantastique. Ce n'est pas un secret, il l'est tout le temps. En ce moment, c'est l'un des meilleurs milieux en Europe. Je ne sais pas si on peut aller en finale. Depuis le début, on dit qu'on ne sait pas ce qu'on peut faire mais jusque-là on a très bien fait. Maintenant, il faut attendre le tirage et voir.»

Nasser Al-Khelaïfi (président du Paris-SG, au micro de BeIn Sport) : «C'était un match important pour nous. Avec ce match nul 1-1, on est en quarts de finale c'était l'objectif. Avant le match, j'étais confiant. Avec le but de Valence, ça a été un peu difficile mais l'entrée de Gameiro était un bon changement. On est dans les huit meilleurs clubs d'Europe, c'était notre objectif. Maintenant, tous les adversaires seront difficiles à ce niveau-là».

Kevin Gameiro (attaquant du Paris-SG) :
«Un quart de finale de Ligue des champions, pour moi c'est la première fois. On s'est fait peur, s'ils en mettaient un deuxième on était éliminé. Ce n'était pas un grand match, mais l'important était de se qualifier. On sait qu'il faudra travailler très dur pour les prochains matches».

Clément Chantôme (milieu de terrain du Paris-SG au micro de Canal+) :
«On aurait dû faire notre qualification à l'aller, c'était super dur contre Valence, on s'est accrochés, on s'est qualifiés, c'est important pour le groupe. Valence est venu pour gagner, on a souffert mais on s'est accrochés. Ces matches comme ça forgent le mental d'une équipe. Si on veut aller en finale, il ne reste que des grosses équipes à affronter. On a eu pas mal de pépins, on a été chercher la qualification avec le mental, on peut aller loin.

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Jallet incertain pour Nancy

Remplacé mercredi à la 27e minute lors de la qualification du Paris SG contre Valence (1-1) en quart de finale de la Ligue des champions, Christophe Jallet souffre des adducteurs et est très incertain pour la réception de Nancy samedi, a expliqué en conférence de presse son entraîneur Carlo Ancelotti.


France Football.fr
Varino
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RENDEZ-VOUS AU PRINTEMPS !

Le PSG a globalement subi, hier, son duel retour face à un Valence CF plus incisif. Mais il a su esquiver la désillusion pour s’offrir le grand vertige des quarts de finale, début avril.

Malgré les vibrations de l’Europe, celles qui le remuent le plus, le PSG n’a pas donné dans la démonstration de force, hier soir, beaucoup moins qu’à l’aller (2-1, le 12 février). Ce fut un Paris moins grand qu’au stade de Mestalla, mais sa force de caractère et sa capacité à répliquer sans tarder à un but de Jonas (55e) lui ont ouvert les portes prestigieuses des quarts de finale. Pour son premier match en C 1, Gameiro a été décisif sur une égalisation signée Lavezzi, qui a inscrit son cinquième but européen de la saison. Dix-huit ans après son duel inoubliable face au FC Barcelone, le PSG va goûter à nouveau à un quart de finale de Ligue des champions.


QUATRE JOURS après une défaite à Reims (1-0), on n’a pas perçu, chez le PSG, le réveil d’un talent dévastateur au simple appel de l’Europe. Des tribunes, le suspendu Ibra, et du banc, le joker Becks ont pu observer un Paris en gestionnaire, pas toujours serein, sans la maîtrise collective ni l’application dans la dernière passe qui avaient été les ressorts de sa grande victoire à Valence (2- 1, le 12 février), lors du match aller. Longtemps, le jeu offensif du PSG sera resté confiné dans l’ivresse des dribbles de Lucas ou dans quelques élans volontaristes de Pastore, qui se souvient parfois, miracle de l’Europe, que des jambes peuvent aussi servir à courir.

La formation ibérique a mieux dompté le ballon, mais deux individualités clés ont permis au Paris-SG de toujours garder à distance raisonnable le cauchemar d’une élimination qui aurait définitivement scellé, dans l’esprit de l’actionnaire qatarien, le sort de Carlo Ancelotti en fin de saison. L’Italien reste en vie, donc, et il peut remercier l’autorité tellement infaillible de Thiago Silva. Revenu de sa blessure à la cuisse gauche, le capitaine brésilien aura largement pesé pour endiguer les poussées de Valence, autant que l’énergie bouillonnante de Matuidi au milieu. Assis sur son avantage acquis au stade de Mestalla, le PSG aura entamé le match avec une stratégie attentiste, laissant Valence prendre ses marques dans sa moitié de terrain. Il ne flotte pas de génie dans cette équipe espagnole, cliente assez régulière de la C 1, mais suffisamment d’habileté technique pour savoir mettre le feu au ballon par instants. Des instants relativement rares, néanmoins, avant la pause : en dehors d’un tir croisé de Soldado repoussé par Sirigu (15e), d’un centre de Costa dévié du bout du pied par Thiago Silva (21e), d’une frappe en première intention de Jonas (33e) et d’une autre tentative, mieux cadrée, du Brésilien (45e), Valence n’aura pas trouvé beaucoup de failles pour peser réellement dans les trente derniers mètres.

Dix-septième but en C 1, dix-septième de l’intérieur de la surface

Les Espagnols auront emprunté différents canaux, la profondeur axiale comme la présence dans les couloirs. À défaut d’avoir sérieusement ébranlé le scénario d’une élimination attendue, les coéquipiers de Mathieu, Cissokho et Feghouli auront souvent mis un peu plus de souffle et d’idée dans leurs intentions que leurs adversaires. La logique voulait que le rapport de force tourne en leur faveur, et le Parc n’a pas semblé tomber de l’armoire quand Jonas ouvrit le score d’une frappe axiale de vingt mètres, limpide et cinglante (0-1, 55e). Un but aux contours de tradition : en vingt matches européens face à des équipes françaises, le Valence CF a toujours scoré au moins une fois.

Le PSG mettra onze minutes pour gommer ce score inquiétant. Une égalisation qu’il faut plus rattacher à sa force de caractère, hier, qu’à une brillance collective inoubliable. Au bout d’un ballon perdu par Parejo dans les pieds de Gameiro, entré huit minutes plus tôt, l’accélération et le travail de fixation de l’ancien Lorientais (2008-2011) profitera à Lavezzi, qui marquera en deux temps face à Guaita avant de partir exposer ses tatouages aux supporters, dont celui du « Montpelliérain » Maradona, qui tapisse une partie de son torse (1-1, 66e). Le 17e but du PSG en C 1, cette saison, n’a pas fait exception à la règle : il est le 17e à avoir été inscrit de l’intérieur de la surface.

Il n’était pas écrit d’avance que Paris retrouverait aussi rapidement une force de frappe qui n’avait pas été la trame de son match jusqu’alors, et qui ne le sera pas plus par la suite. Un tir trop croisé de Lucas (11e) et une frappe rasante de Chantôme dans les gants de Guaita (73e) auront dessiné le gros de ses autres opportunités de marquer. Ce Paris était plus porté par l’envie de ne pas ruiner son ballottage favorable que par l’ambition d’imprimer une supériorité éclatante.

Autour de la 75e minute, un ultime temps fort des Valencians a laissé flotter l’hypothèse d’une prolongation. Mais la récupération haute des Espagnols, parfois nourrie par l’imprécision des relances parisiennes, n’aura finalement pas forcé Sirigu à céder une deuxième fois. À la dernière seconde, un dernier corner de Piatti, trop long, aura propagé un ultime frisson. Valence aura joué la tête haute au Parc des Princes. Mais c’est Paris, ce matin, qui regarde devant. Ce monde de monstres d’où le guettent, déjà, le Real Madrid, la Juventus Turin et le Borussia Dortmund. – J. T.




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JALLET, DE NOUVEAU TOUCHÉ AUX ADDUCTEURS. – Remplacé par Gregory Van der Wiel (27e), hier soir, Christophe Jallet a de nouveau ressenti une douleur aux adducteurs. Cette blessure avait déjà privé le latéral droit du PSG du déplacement à Reims (0-1), samedi dernier. – D. D.




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Lucas-Lavezzi, une paire sans passe

LE JEU EN QUESTIONS. – Titularisés à la pointe de l’attaque parisienne, le Brésilien et l’Argentin ont manqué de complicité.


COMMENT SE SONT ENTENDUS LAVEZZI ET LUCAS ? – Pas très bien. Titularisés pour la première fois ensemble en pointe, ces deux joueurs à vocation offensive, qui ne sont pas de véritables attaquants, n’ont absolument pas joué ensemble, ne s’échangeant quasiment jamais le ballon. Sur le terrain, ils étaient d’ailleurs assez éloignés l’un de l’autre, Lucas penchant à gauche et Lavezzi à droite. Et quand ils eurent l’opportunité, plutôt rare, de combiner, ils ne le firent jamais. À la 58e minute, lorsque Gameiro est entré en jeu, Lucas a retrouvé son couloir. La présence du Français n’a pas rendu plus collectif le secteur offensif du PSG, à l’exception de l’égalisation parisienne (66e), sur laquelle Gameiro laisse filer le ballon pour Lavezzi, mieux placé.

DANS QUEL SYSTÈME LE PARIS-SG A-T-IL ÉVOLUÉ ? – Très attaché au 4-4-2, Carlo Ancelotti ne l’a pas abandonné au coup d’envoi malgré les absences de Verratti et d’Ibrahimovic, suspendus, et de Ménez, blessé (adducteurs). Hier soir, le système avait une connotation plutôt défensive avec la présence dans le couloir droit de Chantôme, qui ne possède pas les qualités de percussion et de dribble de Lucas. Ce système se transforma parfois en 4-3- 3 quand Paris perdit le ballon. De retour de blessure, Thiago Motta (cuisse) s’est positionné devant la défense, jamais très loin de la charnière, position qui a eu tendance àtirer le bloc parisien vers le bas. Si lors de la conférence de presse d’avant match le technicien italien laissait entendre que Gameiro était une solution pour soutenir Lavezzi, il laissa l’ancien Lorientais (2008-2011) sur le banc au coup d’envoi pour positionner Lucas à côté de l’Argentin.

QU’ONT APPORTÉ LES CHANGEMENTS EFFECTUÉS PAR CARLO ANCELOTTI ? – L’entraîneur parisien a effectué trois changements… À la 27e minute, Jallet, touché aux adducteurs, a été remplacé par Van der Wiel, très intéressant offensivement, avec de nombreuses montées rendues possibles par le jeu de Chantôme, qui a beaucoup repiqué. Ensuite, c’est Gameiro, en seconde période, qui a fait son apparition, Thiago Motta sortant du terrain (58e). Alors que son équipe était menée, il a apporté de la profondeur au jeu. À plusieurs reprises, l’attaquant français, avant-centre de formation, a demandé le ballon dans le dos de la défense espagnole, créant des espaces. Le changement le plus surprenant fut le remplacement de Lucas par Sakho pour les dix dernières minutes (83e). Si l’on crut lors des premières secondes que le Paris-SG allait passer à trois dans l’axe, il n’en fut rien car Sakho passa latéral gauche, Maxwell milieu offensif gauche et Pastore milieu offensif droit.




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Ibra était bien là

PARIS, PARCDES PRINCES, HIER. – Expulsé à Valence au match aller (2-1, le 12 février) et suspendu pour deux matches de Ligue des champions (même si le PSG a fait appel de cette sanction), Zlatan Ibrahimovic, qui avait effectué un aller-retour en Suède en début de semaine, était bien présent au Parc des Princes, hier soir, pour assister au huitième de finale retour de son équipe.




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Une bague pour Beckham

CHEZ LES BECKHAM, Victoria n’est pas la seule à arborer des bijoux. Hier soir, au Parc des Princes, David devait recevoir la bague de champion de la Major League Soccer qui récompense son titre glané en 2012 avec le Los Angeles Galaxy, son deuxième d’affilée avec le club californien. Resté sur le banc, l’Anglais a quitté très rapidement le Parc des Princes. Son trophée symbolique devait lui être remis par Chris Klein, président depuis le 26 janvier du Galaxy, où Beckham a évolué entre 2007 et 2012. La franchise de Los Angeles appartient à AEG, le géant américain du divertissement, qui pourrait être prochainement racheté pour près de 8 milliards d’euros par QSI, le fonds dirigé par Nasser al-Khelaifi, également président du PSG.
– J. T.




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Gestion

ADMINISTRATEUR ou régisseur sont des métiers où il faut manier les chiffres et rechercher l’efficacité dans l’économie. Des métiers certes fort nécessaires, mais peu faits pour inviter au rêve. Hier, pour le ParisSG, l’heure était davantage à la gestion rigoureuse qu’au rêve aventureux. Il y avait plus à protéger qu’à conquérir. L’équipe parisienne a régenté son match à la manière d’un cabinet de comptables ou d’une boutique d’épicier, des lieux où il est nécessaire d’aligner des colonnes de chiffres et de ne pas se tromper dans les opérations. Des statistiques, il y en avait des pelletées avant le match, qui indiquaient que le PSG ne pouvait pas être éliminé. Avec Matuidi comme impeccable chef comptable, Paris géra donc l’affaire en bon père de famille, à une fort imprudente passe latérale dans l’axe près, laquelle est à la défense de son camp ce que l’erreur de gestion est à l’esprit boutiquier – tous les entraîneurs de minimes vous le diront. Il fallut alors faire un investissement un peu plus risqué qui s’appelait Gameiro.

DIDIER BRAUN




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36,4 %
Le Paris-SG a affiché une possession moyenne de seulement 36,4 % hier, soit à peine plus que lors du match aller (34,2 %) à Valence (2-1, le 12 février). Ce sont les pourcentages les plus faibles du PSG cette saison en Ligue des champions.




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« Je ne sais pas si on peut aller au bout »

L’entraîneur du Paris-SG, est ravi d’atteindre les quarts de finale pour la première saison de son équipe en Ligue des champions.


À 23 h 18, Carlo Ancelotti a fait son apparition dans le grand auditorium du Parc des Princes. Évidemment détendu, l’entraîneur italien a tenu à remercier les joueurs pour la qualité du travail fourni et notamment Kevin Gameiro, dont l’entrée en jeu a été décisive hier soir.

« PENSEZ-VOUS que la qualification est méritée ?
– On a fait deux matches très intéressants. On mérite ce quart de finale. Cela a été plus difficile ce soir. En première période, on a eu un peu d’inquiétude. On n’a pas joué relâché. Paradoxalement, après le but, on a commencé à jouer. Notre seconde période fut meilleure.

– Avez-vous eu peur ?
– Oui, un peu. C’est normal. Mais les joueurs ont eu une bonne réaction. Le but les a réveillés. On a été meilleurs offensivement en jouant de manière moins individuelle.

– Mardi, vous disiez que vous souhaitiez contrôler le match. Pensez-vous que cela a été le cas ?
– Défensivement, on a contrôlé en première période, même si on a joué trop bas. On a été aussi trop individualistes. Ce qui a permis à l’équipe adverse de presser. Après le but de Valence, on a joué plus simple.

– Kevin Gameiro a fait une bonne entrée. Regrettez-vous de ne pas l’avoir titularisé ?
– Il a fait effectivement une bonne entrée. J’ai préféré jouer avec (Clément) Chantôme à droite car je pensais que Valence allait beaucoup insister avec ses latéraux. Je dois dire que Gameiro a été la clé de notre égalisation. Bravo Gameiro.

– Les retours de Thiago Motta et Thiago Silva ont stabilisé l’équipe.
– Ils n’étaient pas à 100 %. Thiago Motta a fait tout son possible pour tenir une heure. Pour Thiago Silva, ce n’était pas pareil. Il avait eu un entraînement différent, il était en meilleure condition. Ils ont fait de gros sacrifices pour jouer dans l’équipe.

– Où peut aller Paris ?
– Je ne sais pas si on peut aller au bout. Au début de cette compétition, personne ne savait ce qu’on pouvait faire. Aller en quarts de finale la première année, c’est fantastique. Je tiens à remercier les joueurs qui ont jusque-là fourni un travail remarquable. Il faut attendre le tirage. On va utiliser toute l’énergie pour cette compétition, sans oublier les autres. Nous sommes comme le Bayern, Porto et la Juve qui sont aussi sur plusieurs tableaux.

– Pourquoi Beckham n’est-il pas entré ?
– Il a fait l’échauffement avec Gameiro. J’ai pensé à lui pour remplacer Thiago Motta mais j’ai préféré Gameiro pour mettre plus d’impact offensif, et j’ai replacé Chantôme au milieu.

– De quoi souffre Jallet ?
– Il a connu un problème d’adducteurs au bout de quinze minutes, le même qui l’avait empêché de jouer contre Reims, samedi. Ce n’est pas grave.

– Matuidi fait aujourd’hui partie des meilleurs milieux d’Europe. Qu’avez- vous pensé de son match ?
– Je n’ai plus de mots pour Matuidi. Il a été fantastique. Je suis d’accord, il fait partie des meilleurs. Il a pris un coup en première période. À la 75e minute, il voulait sortir, j’ai dit non : “je veux que tu restes”…»




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Al-Khelaïfi : « C’est magnifique pour la France et le PSG »

Nasser AL-KHELAÏFI (président du Paris-SG, au micro de beIN Sport 1 ): « Tout le monde est content. Nous faisons partie des huit meilleurs clubs d’Europe. C’est magnifique pour la France et le PSG, en particulier. Le PSG respecte tout le monde, mais j’ai de très bonnes relations avec Leo (Leonardo, le directeur sportif parisien). Bien sûr, il était un peu fâché (après la défaite à Reims en L 1, 0-1, samedi dernier). Mais ce n’était pas un manque de respect envers l’autre club. Il fait du bon travail, je suis très content de lui. »

Aly CISSOKHO (Valence CF, au micro de beIN Sport) : « Il nous a manqué cette part de chance sur les occasions qu’on a eues. Il faut féliciter le Paris-SG. On n’a pas perdu. On va essayer de s’appuyer sur cette performance en Championnat. Les Parisiens ont toutes leurs chances pour la suite (de la compétition). Ils vont vite, ont un gros stade et un gros public. »

Ernesto VALVERDE (entraîneur de Valence) : « C’était un match serré, notre objectif était de marquer pour faire douter l’équipe parisienne. À la fin, on était fatigués et on a manqué de lucidité. La défense était inédite, mais on a bien contrôlé les contres du Paris-SG. (Jérémy) Mathieu a été bon, je n’avais aucun doute. Il a les qualités pour jouer dans l’axe et il gère mieux son physique que dans un couloir gauche. On n’a rien à dire sur l’arbitrage. Je n’ai pas envisagé de faire entrer Valdez au retour des vestiaires. Je voulais le garder pour la fin de la partie. Les équipes qui sont en quarts sont très puissantes. Je ne sais pas jusqu’où peut aller cette équipe parisienne. » – G. D.

Clément CHANTÔME (Paris- SG, au micro de Canal +) : « On aurait dû assurer notre qualification à l’aller, après ce match on a eu des regrets. Valence est venue ici pour chercher la victoire. On a souffert mais on s’est accrochés avec Blaise (Matuidi) et ça forge le mental d’une équipe. C’est dans la souffrance qu’on progresse. On sait que si on veut aller en finale, on va devoir affronter de grosses équipes. On a eu pas mal de pépins dans ce match. »

Blaise MATUIDI (Paris-SG, au micro de Canal +) : « Se qualifier ici à Paris, c’est vraiment beau, surtout après le match de Reims (défaite de Paris samedi dernier, 0-1). On s’est battus pour ça. On est sur trois tableaux, beaucoup de gens ont tendance à l’oublier. On a montré qu’on était là jusqu’au bout et qu’on pouvait aller loin. Il ne reste peut être que deux matches, donc on va faire le maximum. »

Kevin GAMEIRO (Paris-SG) : « On n’a pas fait un grand match, c’est vrai, mais l’essentiel étaitde se qualifier pour les quarts de finale. Cela fait dix-huit ans que le PSG n’est pas parvenu à ce niveau. L’objectif est rempli. J’ai essayé d’apporter un plus lorsque je suis entré. C’était mon premier match de Ligue des champions et j’espère que je pourrais en jouer beaucoup d’autres. »




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Gameiro n’est pas rancunier

LES JOUEURS PARISIENS. – Placé sur le banc au coup d’envoi alors qu’Ibrahimovic était suspendu, l’attaquant, entré à la 58e minute, a dynamisé le jeu de son équipe.

GAMEIRO (non noté)

Déçu, en colère intérieurement de ne pas avoir été titularisé, l’attaquant a su remplacer Thiago Motta (58e) avec une brûlante détermination. Il a boosté le secteur offensif du PSG par ses accélérations. À l’image de sa percée dans la défense espagnole qui a permis à Lavezzi d’égaliser (1-1, 66e).

SIRIGU (6) : il ne s’est pas toujours montré très rassurant sur ses sorties aériennes. Mais il a effectué deux arrêts, sur un tir de Soldado (15e) et de Jonas (45e). Sur la frappe victorieuse de Jonas, légèrement déviée par Alex, sa responsabilité n’est pas engagée (0-1, 55e).

JALLET (non noté) : après vingt bonnes minutes, le latéral droit a dû céder sa place sur blessure (27e, adducteurs) à VAN DER WIEL (4). Le latéral néerlandais n’a pas toujours affiché une sécurité défensive optimale. Il a régulièrement pris son couloir mais a manqué de précision dans ses transmissions et ses centres.

ALEX (6) : après des débuts fébriles, le Brésilien s’est repris en étant plus précis dans son placement et tranchant dans les duels. Même s’il aurait peut-être pu faire davantage écran sur la frappe de Jonas (0-1, 55e).

THIAGO SILVA (7) : le capitaine parisien a dégagé une assurance sans faille. Impérial dans les duels, fin dans les placements et lumineux dans ses orientations de jeu.

MAXWELL (6) : le latéral gauche n’a jamais été réellement mis en danger par Feghouli et a apporté sur le plan offensif, en combinant bien avec Pastore et Lavezzi.

CHANTÔME (5) : dans l’ensemble, le milieu a fait un match sérieux, même s’il a connu du déchet et mal négocié une passe pour Matuidi, qui a entraîné le but de Jonas (0-1, 55e).

THIAGO MOTTA (5) : de retour après cinq semaines d’absence (cuisse), le milieu international italien a livré une partie mitigée. Il a apporté par sa capacité à poser le jeu et à l’orienter mais il a aussi perdu des ballons importants. Remplacé par GAMEIRO (58e, voir ci-dessus).

MATUIDI (8) : le milieu international a été énorme dans l’envie et l’efficacité à la récupération. Ses percussions ont créé des brèches et semé le danger, obligeant souvent les Espagnols à la faute pour le stopper.

PASTORE (5) : ses tentatives n’ont pas fait mouche (4e, 29e, 90e + 2) mais le milieu argentin, transparent face à Reims samedi dernier (0-1), a au moins fait les efforts...

LUCAS (6) : associé à Lavezzi en attaque, le Brésilien n’a pas cadré (11e), mais ses coups de reins et ses dribbles ont parfois semé la panique dans la défense espagnole. Remplacé par SAKHO (83e), utilisé en latéral gauche.

LAVEZZI (6) : l’Argentin a manqué de précision mais ne s’est pas ménagé. Il a profité de la percée de Gameiro pour marquer en deux temps (1-1, 66e).




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Matuidi, l’autre Monstre

UN HOMME DANS LE MATCH. – Même impliqué sur le but valencian, le milieu international français a signé une prestation de très haut niveau. Il n’y eut aucun suspense hier soir à Turin, où les Italiens ont maîtrisé leur sujet pour décrocher une qualification


IL A COURU POUR DEUX, parfois même pour trois. Carlo Ancelotti peut lui associer un Anglais en manque de rythme (David Beckham), un jeune Italien qui s’énerve facilement (Marco Verratti) ou, comme hier, un Italo-Brésilien qui n’a pas joué depuis plus d’un mois (Thiago Motta), quels que soient le match ou la compétition, Blaise Matuidi est partout. Impérial dans les airs, intraitable sur les talons de ses adversaires ou bien premier à déclencher le pressing, sa soirée face à Valence aurait pu être parfaite sans ce duel perdu face à Costa, à l’origine de l’ouverture du score des Espagnols (0- 1, 55e). Mais franchement, au regard de la qualité de la passe adressée par Clément Chantôme, Matuidi avait trois fois moins de chances de le gagner que l’inverse.

Après un début d’année 2013 au cours duquel il semblait flancher physiquement, le milieu international français retrouve un second souffle et apparaît de plus en plus comme le lien indispensable à l’équilibre du PSG. Son entraîneur ne tarit pas d’éloges à son égard et, en privé, l’élève au rang de meilleur milieu défensif en Europe. Sa prestation d’hier, la quarante-cinquième de la saison, ne risque pas de faire changer d’avis le technicien italien. Alors qu’il était sous le coup d’une suspension en cas d’avertissement, Matuidi a joué sans arrièrepensée et s’est livré dans les duels, comme l’autre meilleur Parisien hier soir, « OMonstro » Thiago Silva, avec le même bonheur que lorsqu’on se jette dans une eau tropicale.

Le Parc a scandé son nom

Son bilan, sur la première période de ce huitième de finale retour, est exemplaire : six ballons gagnés, deux cartons jaunes provoqués et aucun ballon perdu. Après la pause, à cause d’une fatigue légitime, l’ancien Stéphanois a connu un peu plus de déchet dans son jeu mais il était là, à la 81e minute, à réaliser une course de quarante mètres pour couper la course de Nelson Valdez. À la 90e, c’est encore lui qui interceptait un ballon et amorçait une contre-attaque. Et lorsque, dans le temps additionnel, il voyait certains de ses coéquipiers se sentir pousser des ailes, Matuidi rappelait tout le monde à l’ordre.

Le Parc des Princes ne s’est pas trompé lorsqu’il s’est mis à scander son nom, en fin de match. Il l’avait déjà fait, juste avant la mi-temps, quand le staff médical était entré sur la pelouse pour soigner l’international français, victime d’un coup. Vite remis sur pied, Matuidi a rassuré tout le monde : ses supporters bien sûr, son entraîneur, évidemment, mais aussi Didier Deschamps, le sélectionneur, présent en tribune. Avec la dimension qu’il prend depuis plusieurs mois, ce milieu défensif de vingt-cinq ans apparaît aussi indispensable au Paris-Saint Germain qu’à l’équipe de France, qu’il rejoindra dans dix jours pour deux rendez-vous, face à la Géorgie (le 22 mars) puis l’Espagne (le 26 mars), au cours desquels il ne faudra pas se manquer. Mais il est plutôt rare, depuis quelque temps, que Matuidi passe au travers.

DAMIEN DEGORRE

Didier DESCHAMPS (sélectionneur de l’équipe de France, aumicro de beIN Sport) : « Matuidi ? Ce n’est pas nouveau. Ça m’inquiète un peu de le voir jouer quatre-vingt-dix minutes tous les quatre jours. Il est tellement généreux dans tout ce qu’il fait... Un moment, quand je l’ai vu au sol, j’ai eu quelques frissons... Jallet s’est blessé (voir page 2). Chantôme a fait une bonne deuxième partie de match dans un rôle plus axial. »


L'Equipe
Alex177
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PSG-Valence (1-1) - Les notes : Thiago Silva et Thiago Motta au rendez-vous
Si Blaise Matuidi a été énorme, les retours de Thiago Silva et de Thiago Motta ont aussi été très bénéfiques pour le PSG. Les notes du PSG contre Valence (1-1).

SALVATORE SIRIGU
Note défensive : 6

L'Italien n'a pas grand-chose à se reprocher sur le but de Jonas (55e), dont la frappe a été légèrement déviée. Sinon, il a été impeccable, que ce soit sur un tir de Soldado (15e) ou sur une frappe de Jonas qu'il a boxée en fin de première période (45e). Sirigu s'est montré par ailleurs assez précis et régulier dans ses relances, touchant assez souvent ses attaquants sur ses dégagements.
Bilan : Du Salvatore Sirigu dans toute sa splendeur. Peu sollicité, il a eu le mérite de ne commettre aucune erreur. Comme la plupart du temps.

GREGORY VAN DER WIEL
Note défensive : 3 - Note offensive : 4

Sur le banc au coup d'envoi, le défenseur néerlandais s'est retrouvé dans le bain peu avant la demi-heure de jeu en remplaçant Jallet. Très offensif dans ses intentions, il a manqué de précision dans la finition, notamment dans ces centres. Ses relances ont parfois été hasardeuses, tout comme son placement. Il a laissé des espaces considérables dans son dos, mais Valence n'a pas su les exploiter.
Bilan : On comprend pourquoi Carlo Ancelotti lui préfère Christophe Jallet. Le Néerlandais manque clairement de fiabilité, mais le PSG n'en a pas subi les conséquences.

ALEX
Note défensive : 6 - Note offensive : 5

Aligné aux côtés de Thiago Silva en défense centrale, le Brésilien a signé une prestation sans fioriture. Il a su prendre très rapidement ses marques face à Soldado, auquel il n'a laissé que peu d'espace. Alex a également couvert à de nombreuses reprises les espaces laissés par Van der Wiel sur le côté droit. Il a pris peu de risques et commis peu d'erreur. Il a tenté sa chance sur coup franc en fin de première période mais n'a trouvé que le mur.
Bilan : Comme au match aller, Alex a su se montrer à la hauteur de l'événement et maîtriser Soldado, le danger numéro un de l'attaque de Valence.

THIAGO SILVA
Note défensive : 7 Note offensive : 6

Carlo Ancelotti ne s'était pas trompé en disant que Thiago Silva était en bonne condition physique. Le capitaine du PSG n'a jamais donné l'impression d'effectuer son match de reprise après deux mois d'absence. Toujours bien placé, il a sauvé quelques situations chaudes comme devant Soldado (21e) ou Feghouli (41e). Le Brésilien a une présence rassurante sur son équipe, et son souci de bien relancer est un plus considérable dans le déclenchement des offensives parisiennes.
Bilan : C’est l’un des meilleurs défenseurs au monde, et sa faculté à répondre présent de la sorte après deux mois d’absence renforce encore davantage cette impression.

MAXWELL
Note défensive : 6 - Note offensive : 5

Défensivement, il a su contenir Feghouli et sécuriser le côté gauche de la défense parisienne. Ses interventions ont toujours été bien senties. Offensivement, il n’a pas pris de risques inconsidérés, tout en apportant régulièrement un soutien à Javier Pastore pour animer le côté gauche. Sa qualité technique et son expérience ont encore été précieuses face à Valence.
Bilan : Maxwell fait preuve de pas mal de régularité cette saison, et sa prestation confirme cette impression. Très efficace dans ses interventions.

CLEMENT CHANTÔME
Note défensive : 4 - Note offensive : 5

Positionné en milieu droit, qui n'est pas son poste de prédilection, Chantôme a parfois eu du mal à se situer en début de match, négligeant parfois les montées de Cissokho. Il a su monter en puissance par la suite, et son abattage s'est avéré précieux pour le PSG. Malheureusement pour lui, sa relance hasardeuse dans l’axe sur l’ouverture du score de Valence ternit considérablement le tableau.
Bilan : Son erreur aurait pu coûter encore plus cher si le PSG n’avait pas su bien réagir. Il n’a pas forcément justifié la confiance placée en lui par Ancelotti.

THIAGO MOTTA
Note défensive : 7 - Note offensive : 5

De retour de blessure, Thiago Motta a eu le mérite de bien rentrer dans le match, sauvant notamment une situation chaude devant Parejo. La qualité de son placement, sa vigilance sur les mouvements des milieux adverses et sa science du jeu lui ont permis de colmater pas mal de brèches et de libérer Matuidi de certaines tâches. Remplacé par Gameiro (58e), auteur d’une très bonne rentrée à l’image de son action sur l’égalisation parisienne.
Bilan : Thiago Motta a cette faculté à réguler le jeu parisien et protéger la défense. Son retour est une excellente nouvelle pour le PSG.

BLAISE MATUIDI
Note défensive : 8 - Note offensive : 7

Il a été omniprésent du début à la fin du match, remportant un nombre incalculable de duels et dominant les débats au milieu du terrain par sa supériorité dans l’impact physique. La présence de Thiago Motta à ses côtés lui a permis d’apporter le surnombre en phase offensive, où ses prises de balles ont été très bonnes. Il a ainsi créé de nombreux décalages qui n’ont pas souvent été bien exploités par ses partenaires. Mis en difficulté par une passe hasardeuse de Chantôme, il n’a pu empêcher l’ouverture du score de Valence. Mais ce n’est pas sa responsabilité.
Bilan : Blaise Matuidi n’a fait que confirmer qu’il était un élément indispensable au PSG. Sa faculté à hausser son niveau de jeu à la hauteur de l’événement est remarquable.

JAVIER PASTORE

Note défensive : 6 - Note offensive : 5

L’Argentin est bien entré dans le match en se retrouvant à l’origine ou à la conclusion des premières attaques parisiennes, mais son rendement offensif a diminué par la suite. Moins en vue qu’au match aller, il a cependant une nouvelle fois réalisé un bon travail sur le plan défensif, manifestant une agressivité positive dans les duels. Il a aussi été très précieux sur les corners adverses en dégageant de nombreux ballons.
Bilan : Pastore restera l’un des grands artisans de la qualification parisienne sur les deux matches même s’il a été moins brillant au retour. Son implication défensive est à souligner.

LUCAS
Note défensive : 5 - Note offensive : 4

D’abord positionné dans l’axe de l’attaque aux côtés de Lavezzi, Lucas a semblé manquer de repères à son nouveau poste. Le Brésilien a signé quelques coups d’éclat mais la finition a fait défaut, comme sur une frappe trop croisée (12e) ou une percée restée vaine (15e). Il a tenté de gêner la relance de la défense adverse sans grand succès. Plus à l’aise à droite après l’entrée de Gameiro, il a alors manqué de jus pour faire la différence avant d’être remplacé par Sakho (82e).
Bilan : Un match forcément quelconque par rapport à sa brillante prestation du match aller. Son positionnement n’y est pas étranger.

EZEQUIEL LAVEZZI
Note défensive : 5 - Note offensive : 7

Ibrahimovic suspendu, Lavezzi a hérité d’un rôle de numéro neuf qui ne lui convient pas forcément. Il a su s’en accommoder grâce à cet abattage qui le caractérise et il a été précieux par sa disponibilité, mais il a tout de suite paru plus à l’aise après l’entrée de Gameiro à ses côtés. Surtout, l’Argentin a inscrit ce but égalisateur, son cinquième en Ligue des champions, qui a contribué à décrisper un peu le PSG. Derrière, il a eu le tort d’enlever son maillot, écopant d’un carton jaune largement évitable.
Bilan : Un but à l’aller, un but au retour : Lavezzi est bien l’homme de la Ligue des champions pour le PSG. Si Paris est en quarts, il le doit largement à son Argentin.

Eurosport - Vincent BREGEVIN, au Parc des Princes

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PSG-Valence (1-1): Le PSG en quart par la petite porte
Fébrile, en danger jusqu'au bout, le PSG s'est finalement qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions malgré son nul face au FC Valence (1-1).

Paris sera au rendez-vous des quarts de finale de la Ligue des champions. Un premier accomplissement pour le PSG nouvelle version. Mais que ce fut dur et laborieux. Les joueurs de Carlo Ancelotti ont été bien inspirés d'effectuer l'essentiel du travail au match aller à Valence, d'où ils avaient ramené une victoire probante (1-2) qui aura été le ciment de leur qualification. Car mercredi soir, au Parc des Princes, ils ont affiché une fébrilité qui a tourné par instants à la panique. Paris a tremblé, Paris s'est fait peur mais Paris peut respirer. Le petit match nul (1-1) concédé aux Espagnols suffit à son bonheur. Heureusement, Valence n'avait pas tout à fait les moyens de ses intentions. Car ce PSG-là, particulièrement vulnérable, était très prenable.

Dès le début de la rencontre, on ne l'a pas senti dans son assiette. Avec Chantôme au milieu et Gameiro sur le banc, Ancelotti avait joué la prudence. Paris a donc joué bas et laissé venir son adversaire. Mais celui-ci, échaudé par les contres assassins de Mestalla, ne s'est pas jeté dans la gueule du loup comme lors de la première manche. D'espaces, les Parisiens n'en ont pas eus. D'occasions, guère davantage. Plutôt verrouillé, le premier acte n'a jamais vraiment démarré. Sirigu a bien dû se coucher sur une frappe de Soldado (16e) et une autre de Jonas juste avant la pause (44e). Du côté parisien, quasiment rien à signaler. Aux trois-quarts de cette confrontation, Valence était donc toujours obligé de marquer deux fois pour se qualifier. Pourtant, de façon très paradoxale, il flottait comme une crainte latente sur le Parc.

Valence n'a pas trouvé son Kostadinov

La peur n'écartant pas le danger, ce qui devait arriver arriva. Dix minutes après la reprise, une frappe soudaine de Jonas des 20 mètres, légèrement déviée par Alex, a achevé sa trajectoire sur la droite de Sirigu, surpris (55e). Cette fois, l'angoisse était franchement palpable, sous le regard inquiet de Zlatan Ibrahimovic, présent dans les tribunes. Ancelotti a alors pris le parti de renforcer son secteur offensif en lançant dans le grand bain Kevin Gameiro en lieu et place de Thiago Motta. Pour son dépucelage en Ligue des champions, l'ancien Lorientais a apporté ce zest de dynamisme qui manquait cruellement à son équipe. C'est lui qui a initié le but parisien, son travail permettant à Lavezzi de se retrouver en position idéale face à Guaita. En deux temps, l'Argentin a trouvé la mire, pour son cinquième but européen de la saison (66e).

Sur le fond, cette égalisation ne changeait pas grand chose au problème pour Valence toujours contraint de marquer un deuxième but pour y croire. Le but de Lavezzi n'a pas suffi à libérer pour de bon une équipe parisienne qui aura perdu un nombre de ballons incalculable. Malgré l'abattage d'un Matuidi encore colossal, Paris a souffert jusqu'au bout. Ce PSG-Valence a parfois eu un petit parfum de France-Bulgarie un soir de 1993. Mais, par chance pour Paris, Valence n'a pas trouvé son Kostadinov. Au coup de sifflet final, c'est davantage du soulagement que de la joie qui s'est emparé des Parisiens. L'essentiel est fait. Ils sont en quarts. Sur l'ensemble des deux rencontres, c'est globalement logique. Mais sur ce match retour, on n'ira pas jusqu'à affirmer, comme Leonardo, que le PSG est taillé pour l'Europe. Elle a même semblé trop grande pour cette équipe crispée à l'excès et jamais maitresse, ni de l'évènement, ni d'elle-même. Peu importe son adversaire en quarts, Paris devra y montrer autre chose. Mais au moins, il y sera.


Eurosport - Laurent VERGNE

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PSG - Valence (1-1), les stats : Paris a assuré le service minimum
L'analyse statistique du match nul entre le PSG et Valence (1-1) montre que les Parisiens ont eu une attitude très attentiste et prudente.

Après sa victoire à Valence lors du match aller (1-2), le Paris Saint-Germain s’est contenté d’un résultat nul au retour (1-1). Les Parisiens n’ont pas vraiment cherché à se mettre à l’abri et ont plutôt été dans une position d’attente sur la pelouse du Parc des Princes. Cela s’est ponctué par une possession de balle famélique (36%), avec un bloc particulièrement bas en première période. L’activité offensive du PSG a ainsi été réduite à une portion congrue avant la pause, avec quatre tirs dont aucun cadré et 0% de centre réussi. Cela a été un peu mieux dans le second acte, mais les frappes ont plus souvent été contrées que cadrées (3).

Confiant en ses qualités pour renverser la vapeur, Valence a ainsi pris le match à son compte et a beaucoup approvisionné la surface de Salvatore Sirigu en centres (34). Mais les Espagnols ont manqué de présence et de précision, avec uniquement trois réussis. Pas suffisant pour réellement solliciter le portier parisien, qui n’a arrêté qu’un tir en plus du but encaissé. Celui que Valence était obligé de mettre au fond des filets pour espérer.




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Blaise Matuidi, MVP
En fait, il y avait la place pour Valence. Mais en face, il y avait aussi Blaise Matuidi, qui confirme qu'il est bien le seul joueur constant de ce Paris-SG. Et il aura l'occasion de le prouver plus encore au prochain tour, pour les quarts de la C1.

Sirigu (5) : Un poil lourd sur la frappe de Jonas, pas forcément très serein dans ses sorties aériennes, l'homme qui arborait la couleur de Boubou dans DBZ n'a pas dégagé une très grande sérénité. Cela dit, on est très loin de son match horrible de Sochaux où il avait la taupe au cul et des moignons au bout de ses bras.

Jallet (-) : 26 minutes à souffrir le martyr avec ses adducteurs. Il est sorti, rouge comme un bon pinard du Sud-Ouest, au profit de Van der Wiel (4) toujours aussi flippant quand il tente de défendre. On a donc la confirmation que son très bon match contre Marseille en Coupe de France était un mirage. Vite, un latéral droit pour le PSG.

Alex (6) : Dans les airs, il était facile. On aurait dit le Moses Malone de la grande époque (1982-1983). Oui, le binoclard. Tous les rebonds étaient pour lui. Le tank n'a jamais été réellement mis en danger par les attaquants adverses. On l'a même vu piquer un ou deux sprints. Flippant.

Thiago Silva (6) : Le patron était de retour au bureau. Son pot à crayons n'avait pas bougé. Son mug "Space Jam" non plus. Le capitaine a tout fait dans l'anticipation et la relance propre. Le type n'a même pas forcé. Il se dégage de lui ce que le commun des mortels appelle la classe.

Maxwell (5) : Monsieur 5. Pas menacé. Pas menaçant. Et encore moins une menace. Vite, un latéral gauche pour le PSG.

Matuidi (11) : Énième match de porc de la part du meilleur milieu défensif français depuis six mois. On a l'impression de se répéter avec Blaise, mais le mec a franchi un palier. Aujourd'hui, il est au niveau des plus grands d'Europe. Blaisou court partout, ratisse, gratte, relance, intercepte. Une machine. Un kiff. Le gaucher est tellement indispensable que son entraîneur hésite entre Thiago Motta et David Beckham pour l'accompagner. La prolongation de contrat, c'est par où ?

Thiago Motta (4) : Absent des prés depuis la fin janvier, l'international italien retrouvait le XI dans un match important. On attendait beaucoup de cette petite raclure, adepte des fautes tactiques. On attend toujours. Invisible. Quelconque. Mauvais. Pas terrible.

Chantôme (4 si on tient compte de sa relance dans l'axe. 6 sans) : Difficile de lire le match de Biactol sans mentionner son abominable relance dans l'axe qui amène le but de Valence. Mais bon. Il faut dire que Carlo Ancelotti n'a pas eu la meilleure idée de l'année en le faisant commencer à droite. On le sait tous, à ce poste, Clément est une pipe. Une fois revenu dans l'axe, il a tout verrouillé avec Matuidi et l'action du but de Lavezzi part de ses pieds.

Pastore (5,5) : Il a d'abord fait dans la charité à perdre tous ses ballons pendant 45 minutes puis il s'est repris. A sa décharge, il a beaucoup couru et n'a jamais décroché mentalement. Il lui manque encore de l'épaisseur pour vraiment peser dans un match de ce calibre. Quand on se rappelle où il était à l'automne, c'est presque un miracle de le voir livrer un match comme ça. Deux talonnades bien senties. Plaisir des pieds.

Lucas (3,5) : Après son match de cochon de l'aller, les Espagnols étaient avertis. Ils ont bien retenu la leçon en serrant de près le Brésilien. Forcément, ça s'est vu tant le petit Carioca n'a pas existé en dépit de 15 premières bonnes minutes. Sans gaz, Lucas a fait du Cristian Rodriguez de bas niveau. Ouais, l'oignon. Le mec qui te fait chialer.

Lavezzi (6) : L'Argentin avait la lourde tâche d'occuper seul le front de l'attaque du Paris-SG. Il a été au mastic, a beaucoup couru dans le vide et fait des appels en vain. A sa décharge, il ne sait pas jouer seul en pointe et n'a jamais réussi à s'entendre avec Lucas. Son but, plein de rage et de chatte, vient récompenser un match de travailleur. Il gagnera en qualité s'il levait un peu plus la tête. Avec 5 buts en Ligue des Champions, il rejoint Nicolas Anelka et Christian dans l'Histoire du club. De quoi former un trio très prometteur sur Jacquie et Michelle.

Gameiro (6)
: Il s'est fait carotte en commençant le match dehors mais le Français a confirmé qu'il avait un gros mental avec son entrée pleine de mordant. C'est lui qui fait tout le boulot sur le but de Lavezzi. Une vraie rentrée de puncheur. Pour la peine, il sera encore remplaçant samedi contre Nancy. Respect.

Sakho (-) : Mamad' est rentré en fin de partie pour apporter un peu de fesse dans la défense parisienne. Un hommage à Désiré Bastareaud AKA Giant Coucou.

Ibrahimovic (1) : Absent. Décidément, les matches à élimination directe ne sont pas fait pour lui.


So Foot
Alex177
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Lavezzi sur les traces de Weah

Auteur de l'égalisation du Paris-SG contre Valence CF, mercredi soir au Parc des Princes, en 8e de finale retour de la Ligue des champions (1-1), Ezequiel Lavezzi s'est d'ores et déjà fait une belle place dans l'histoire du club parisien dans la compétition européenne. Avec cinq buts au compteur, il talonne George Weah, la star libérienne qui avait marqué à sept reprises pour Paris en C1 au coeur des quatre-vingt-dix.
Impliqué dans 10 buts en seulement 15 matches

"Speedy" Lavezzi a marqué ses cinq buts... lors des quatre derniers matches : outre son but en deux temps de la 66e minute, mercredi, il a ouvert le score à l'aller en Espagne (2-1), inscrit le but victorieux contre Porto lors du dernier match de poules (2-1) et réussi le doublé en Ukraine contre le Dynamo Kiev (2-0, le 21 novembre). Au total, l'ancien Napolitain est directement impliqué dans 10 buts (7 buts, 3 passes décisives) en seulement 15 matches de Ligue des Champions joués (7 avec le PSG, 8 avec Naples). (Avec Opta)

L'Equipe.fr
MoMoZeRo
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Football - Ligue 1

PSG : Après le logo, le Parc des Princes ?

Selon LCI, la Qatar National Bank est sur les rangs pour déposer sa marque sur le Parc des Princes. Le PSG ne serait pas le premier club à succomber au naming.

Le PSG succombera-t-il au naming ? Le fair-play financier souhaité par Michel Platini amène le PSG à rechercher d'autres sources de recettes. Selon des informations de LCI, les dirigeants du club de la capitale sont intéressés par la commercialisation du nom du stade. Cette pratique est déjà couramment utilisée en Angleterre (Arsenal, Manchester City), en Allemagne (Bayern Munich) et même déjà en France (Nice, Le Mans).

C’est tout naturellement au Qatar que le PSG cherche un nouveau partenariat qui atteindrait la somme de 100 millions d’euros par an. "Il est possible que le contrat soit déjà signé, indique La Chaîne Info en reproduisant les propos d'une source proche du dossier. En tout cas, il le sera quand le PSG passera devant la DNCG pour présenter ses comptes". La banque qatarie souhaiterait ainsi voir son nom sur les maillots des joueurs mais aussi l’inclure dans le nom du stade parisien. Après avoir changé le logo, QSI semble prêt à continué la mue du Paris Saint-Germain.


http://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2...824/story.shtml
Varino
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Sakho, l’heure des questions

Remplaçant mercredi avec le PSG contre Valence (1-1), le défenseur central international, surpris et irrité, se trouve dans une situation problématique.


NUMÉRO 1 EN SÉLECTION, numéro 3 en club, la situation est-elle durable ? Un peu moins de trois semaines avant le double rendez-vous de l’équipe de France qualificatif pour la Coupe du monde 2014, Mamadou Sakho se pose nécessairement la question. Il a participé à l’intégralité des sept rencontres des Bleus sous l’ère Deschamps, mais il doit se contenter, la plupart du temps, des matches de moindre importance avec le PSG. Souvent propre et régulier en équipe de France, il n’a pourtant pas convaincu Carlo Ancelotti de lui accorder sa confiance dans les grands rendez-vous. Cette situation intrigue d’autant plus le jeune défenseur central de vingt- trois ans qu’il était convaincu, au regard des séances du début de semaine, de commencer le huitième de finale retour, contre Valence (1-1), mercredi.

Même s’il est entré pendant dix minutes, temps additionnel inclus, Sakho ne pouvait dissimuler son désarroi au moment de quitter le Parc des Princes. Pas un mot, visage fermé, il s’est éclipsé le premier, comme sonné par cet autre rendezvous manqué. Cette saison, le Parisien n’a été titularisé qu’à deux reprises en Ligue des champions, à Porto (0-1, le 3 octobre 2012) et à Valence (2-1, le 12 février), un constat qui confirme la hiérarchie en charnière centrale dans l’esprit d’Ancelotti : Thiago Silva est intouchable et Alex, un cran au-dessus de Sakho.

Liverpool le suit

Pourtant, l’entraîneur parisien reconnaît les progrès de l’international français (12 sélections). Il le trouve moins brutal dans ses interventions, plus concentré dans ses relances, mais le technicien italien déplore toujours des erreurs de placement, comme lors du match à Sochaux (2-3, le 17 février). Sakho pourrait rétorquer que, dans ce registre, Alex ne s’est pas révélé plus convaincant à Valence ou à Reims (0-1, le 2 mars) et il n’aurait pas tort. Seulement, le Brésilien, âgé de trente ans, avance une expérience en Ligue des champions (56 matches) dont ne peut se prévaloir son jeune concurrent (3 matches) et, à l’heure du choix, la carte de visite pèse forcément.

Les blessures combinées d’Alex (touché à un mollet et remplacé à la mi-temps de Valenciennes-PSG, 0-4, le 11 décembre) et de Thiago Silva (touché à une cuisse et remplacé à la 53e minute de PSG-Ajaccio, 0-0, le 11 janvier) ont permis à Sakho de gratter un temps de jeu honorable cette saison (2 069 minutes, contre 2 240 pour Alex). Mais la Coupe de la Ligue ou la Coupe de France ne le rassasient pas. La perspective de la Coupe du monde 2014 se rapproche et il ne veut pas voir le train passer une deuxième fois, après avoir raté l’Euro 2012, au prétexte qu’il n’aurait pas été incontestable en club.

L’idée d’un départ cet été fait alors son chemin dans l’esprit du défenseur sous contrat jusqu’en juin 2014, et les courtisans commencent à se manifester. L’année dernière, Lyon et l’AC Milan avaient pris la température. L’OL, en cas de qualification pour la Ligue des champions, pourrait revenir à la charge. Mais, depuis peu, c’est surtout Liverpool qui suit avec attention l’international français. À trois mois et demi de l’ouverture du marché d’été, Sakho ne devrait pas avoir trop de souci pour rebondir dans l’hypothèse où le PSG continuerait à ne pas s’appuyer sur lui.

DAMIEN DEGORRE




Citation
Gameiro sur le départ

COMME POUR CELUI de Mamadou Sakho (lire par ailleurs), l’annonce de la composition d’équipe, mercredi, deux heures avant le coup d’envoi, fut une claque pour l’ego de Kevin Gameiro. Zlatan Ibrahimovic suspendu, Jérémy Ménez forfait sur blessure, l’attaquant international français (1 sélection) de vingt-cinq s’attendait à connaître sa première titularisation en Ligue des champions. Carlo Ancelotti l’a pourtant sacrifié sur l’autel tactique et a préféré le faire entrer à une demi-heure de la fin, ce qui s’avéra payant.

En apprenant sa non-titularisation, Gameiro a accusé le coup. Après la qualification, il apparaissait plus joyeux, comme si la déception avait été balayée par son implication sur le but égalisateur. Mais, parce qu’il n’est même plus numéro 4 dans la hiérarchie des attaquants parisiens, l’ancien Lorientais sait que cette saison sera sûrement sa dernière à Paris, deux ans après son arrivée. Sous contrat jusqu’en juin 2015, il espère conclure avec un titre de champion avant de s’exiler à l’étranger et redevenir un candidat à une place en sélection. Le Borussia Dortmund et Liverpool ont déjà approché son entourage. Il se murmure, aussi, que Valence, qui le voulait l’été dernier, pourrait revenir à la charge. – D. D.


L'Equipe
Homer
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Matuidi va-t-il tenir le coup ?

Incontournable à Paris, Matuidi a disputé contre Valence son 45e match de la saison. Peut-il payer cette débauche d’énergie ?

Lui au moins ne choisit pas ses matchs. Il les joue tous à fond. A force d’empiler les kilomètres, les tacles, les matchs et les prestations de très haut niveau, Blaise Matuidi est aujourd’hui le nouvel homme fort du football français. Et le rayonnement de l’ex-Stéphanois dépasse les frontières. « Je n’ai plus de mots pour Matuidi, souffle Carlo Ancelotti. Il fait partie des meilleurs milieux d’Europe. Contre Valence, il a été fantastique. Mais il l’est tout le temps. »

Mercredi soir, entre ces incessantes courses et son pressing haut, Matuidi a récupéré dix-neuf ballons dans les pieds des joueurs de Valence. Un chiffre franchement élevé pour un huitième de finale de Ligue des champions. « Il explose cette année. Il est venu à Paris pour ça, note Jean-Pierre Bernès, son agent. C’est le meilleur joueur français actuellement. »

Qu’il paraît loin ce premier match de la saison, le 11 août dernier contre Lorient (2-2) au Parc, où Ancelotti l’avait laissé sur le banc. En quelques mois, les doutes sur sa capacité à élever son niveau de jeu se sont dissipés. Et son statut s’est considérablement renforcé. Aujourd’hui, au moment de composer son onze de départ, il y a fort à parier que, au même titre que Sirigu et Ibrahimovic, l’entraîneur italien du PSG écrit le nom de Matuidi sans se poser de questions. Et la petite phrase de Laurent Blanc, alors sélectionneur des Bleus, prend désormais tout son sens : « Matuidi? On ne parle jamais de lui mais à la fin, c’est toujours lui qui joue! »

Seule crainte le concernant, Matuidi navigue désormais dans une zone où il n’a pas de repères et où l’on peut redouter qu’il ne dispute le match de trop. La saison dernière, l’international n’avait joué que vingt-neuf matchs de L1 et quatre de Coupe d’Europe. Cette année, il est en est déjà à vingt-six de L1 et huit de Ligue des champions.

Contre Valence, Matuidi a effectué son 45e match de la saison. Même si Ancelotti le faisait souffler samedi pour la réception de Nancy, le numéro 14 parisien devrait néanmoins frôler la barre des cinquante rencontres d’ici la fin du mois. On le voit mal être ménagé contre Saint-Etienne et Montpellier. A cela s’ajoutent les rencontres cruciales des Bleus contre la Géorgie et l’Espagne les 22 et 26 mars. Didier Deschamps, dans un hommage en forme de message d’alerte, explique à quel point il tremble pour son nouveau diamant du milieu de terrain. « Sa prestation contre Valence ne me surprend pas. Mais je m’inquiète un peu de le voir jouer quatre-vingt-dix minutes tous les quatre jours, a-t-il lâché au micro de BeIN Sport. Il est tellement généreux dans tout ce qu’il fait… Un moment, quand je l’ai vu au sol, j’ai eu quelques frissons. »

Pour Olivier Dacourt, l’ex-milieu de l’AS Rome et l’Inter Milan, Matuidi doit désormais intensifier ses séances de récupération. « Avec le staff du PSG, il va encore plus surveiller son alimentation et effectuer des prises de sang. Mais je ne suis pas inquiet pour Blaise, assure l’ancien milieu de terrain. Au fur et à mesure du match, il monte en intensité. Cela veut dire qu’il a un corps qui aime les efforts. Et c’est sa première grosse saison au plus haut niveau. Il n’est pas usé. Tant mieux car on a vraiment besoin de lui. »


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Tarak Bouzaabia : « Il a cette force de prendre les bons conseils »

Tarak Bouzaabia, le médecin de Saint-Etienne, a côtoyé Blaise Matuidi pendant plus de deux saisons. Il n’est pas surpris par les performances actuelles du milieu parisien.

Faut-il s’inquiéter de voir Matuidi jouer autant de matchs depuis le début de saison ?

Tarak Bouzaabia. Non, car il est parfaitement surveillé par le staff du PSG.
S’il y en a bien un pour qui je n’ai aucun souci, c’est Blaise. Au-delà de ses énormes qualités physiques, il a surtout des qualités mentales comme l’humilité, la gentillesse et l’écoute des autres. Il retient les leçons. A Saint-Etienne, il avait connu une blessure musculaire et je lui avais dit : Apprends à écouter les signaux de ton corps. Il t’alerte. C’est ce qu’il a fait. Il sait retenir les bonnes informations de son corps.

En quoi est-ce important ?

Parce qu’ainsi il donne les bons renseignements au staff médical et au staff technique. Donc, on peut concocter des séances d’entraînement spécifiques et cohérentes. Plus le joueur est intelligent avec son corps, mieux il jouera. Et ça, Blaise l’a parfaitement compris. C’est essentiel car Blaise est un type généreux avec les autres et avec son physique.

Etes-vous surpris de sa réussite au PSG ?

Pas du tout. A Saint-Etienne, je lui disais : Toi, tu feras une grande carrière. Car il a cette force de prendre les bons conseils. C’est un joueur à l’écoute. Des gars comme lui, bien élevés, humains, profondément gentils, il n’y en a pas partout. Comme d’autres joueurs que j’ai suivis médicalement, je le considère comme un de mes enfants. Aujourd’hui, c’est un peu mon gosse à Paris. Il prend souvent de nos nouvelles. Croyez-moi, il n’a pas fini d’aller très haut.


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L'agent d'Ibra le courtise

Les performances de Blaise Matuidi, cette saison, ne laissent personne insensibles. Les plus grands clubs européens le désirent, les plus grands agents aussi. C'est par l'entremise de Jean-Pierre Bernès que l'ancien Stéphanois a signé au PSG à l'été 2011 un contrat de trois ans qui s'achève en juin 2014. Mais depuis quelques semaines, le milieu de terrain est courtisé par d'autres conseillers prestigieux et notamment celui de Zlatan Ibrahimovic et Mario Balotelli: Mino Raiola.

Cet agent italo-néerlandais est l'un des ténors de la profession. Influent et bien implanté auprès des dirigeants des meilleures équipes européennes, il apprécie beaucoup Matuidi, l'homme et le joueur. Au point de lui faire des appels du pied pour l'enrôler dans son écurie de joueurs aux côtés des Maxwell et autres Van der Wiel. Bernès n’y croit pas : « Ce sont des fantasmes. L’agent dont vous me parlez possède déjà beaucoup de joueurs, explique-t-il. Blaise est un garçon sérieux. J’ai encore rendez-vous la semaine prochaine avec lui. On échange tous les jours au téléphone, il n’y a aucune équivoque. »


Le Parisien.fr
niramo
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Ménez revient, Motta et Jallet K.O.

Touchés lors de la rencontre de Ligue des champions face à Valence (1-1), Christophe Jallet et Thiago Motta ont déclaré forfait pour le match de L1 prévu samedi face à Nancy (17h00). En revanche, Jérémy Ménez va mieux et effectue son retour dans le groupe parisien, tout comme Ibrahimovic et Verratti, qui étaient suspendus face aux Espagnols.

L'Equipe.fr
BiBi
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PSG : Le groupe face à Nancy

Carlo Ancelotti a communiqué une liste de 21 joueurs pour la réception de Nancy, samedi au Parc des Princes (28eme journée de L1). Jallet et Thiago Motta sont absents. Ménez est de retour.


Un retour et deux absents dans le groupe du PSG qui recevra Nancy samedi en fin d’après-midi. Face à l’ASNL, Carlo Ancelotti va pouvoir compter sur le retour de Jérémy Ménez, absent face au FC Valence mercredi en raison d’une blessure aux adducteurs. Zlatan Ibrahimovic et Marco Verratti, suspendus face au club espagnol, font également leur retour. Sorti sur blessure en première période mercredi et remplacé par Grégory van der Wiel, Christophe Jallet est lui forfait en raison d’une blessure aux adducteurs. Enfin, Thiago Motta, qui effectuait, comme Thiago Silva, son grand retour face à Valence n’est pas dans le groupe. La raison de son absence n’est pas encore connue.

Le groupe du PSG


Le Crom, Douchez, Sirigu - Maxwell, Van der Wiel, Thiago Silva, Tiéné, M.Sakho, Z.Camara, Armand, Alex - Beckham, Verratti, Lucas, Matuidi, Pastore, Chantôme - Lavezzi, Ménez, Gameiro, Ibrahimovic

Blessés : Thiago Motta (nc), Jallet (adducteurs)
Suspendu : Aucun
Choix de l’entraîneur Conte, Coman, Arrondel, Areola

Citation
Nancy : Le groupe face au PSG

Patrick Gabriel, l'entraîneur de Nancy, a retenu un groupe de dix-neuf joueurs pour affronter le PSG (28eme journée de L1), samedi soir. Ndy Assembe est forfait tandis que Muratori est de retour.


Paul Nardi va découvrir le Parc des Princes. Le jeune gardien de but de l’ASNL (18 ans) profite de l’absence de Guy-Roland Ndy Assembe, dont la blessure n’a pas été communiquée, pour entrer dans le groupe lorrain. A noter également le retour de Vincent Muratori, remis de sa blessure aux adducteurs, après deux matchs d’absence. En revanche, Romain Grange, touché à une cuisse, est toujours absent.

Le groupe de Nancy

Gregorini, Nardi - Jebbour, Amadou, Puygrenier, Sami, S.Sané, Badila, Muratori, Ayasse, Loties - Mangani, Coulibaly, Karaboué - Bakar, Louis, Moukandjo, Alo'o, Zitte.

Blessés : Grange (cuisse), Hammar (genou), Rachid (nc), Ndy Assembe (nc), Joachim (tibia)
Suspendu : Aucun
Choix de l’entraîneur Bassilekin, Jeanvier, Dampha

Kaionedirection
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PSG : blessure.gif Motta rechute

Le milieu international italien du PSG blessure.gif Motta, qui avait fait son retour après deux mois d'absence mercredi dernier contre Valence en Ligue des Champions, est de nouveau blessé au mollet. Sa rechute l'éloignera des terrains pour un minimum de trois semaines. Il manquera donc la réception de Nancy ce samedi au Parc des Princes et le déplacement à Saint-Etienne le dimanche 17 mars.
Au mieux, il ne reviendra qu'après la trève internationale, soit en championnat contre Montpellier au Parc des Princes le 30 mars, soit pour le quart de finale aller de la Ligue des Champions programmée les 3 et 4 avril.

LeParisien.fr
Kiolm
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Nasser al-Khelaifi : « On ne veut pas d'ennemis »

C’est un homme qui n’a pas encore 40 ans (seulement à la fin de l’année) et qui est déjà multiprésident. Du PSG bien sûr, et c’est en cette qualité-là qu’il s’exprime aujourd’hui dans nos colonnes, révélant sa volonté de voir Carlo Ancelotti et Leonardo rester au club la saison prochaine.
Il esquisse également les contours du développement d’un PSG appelé à disputer les premiers rôles, sportifs et économiques, dans les années qui viennent sur la scène européenne.

Cependant, l’homme est aussi le patron du fonds d’investissement qatarien (QSI) qui possède à 100% le PSG, le président du PSG Handball, de la chaîne de télévision Al-Jazira Sport et de ses déclinaisons françaises (BeIN Sport). Ancien joueur de Coupe Davis pour son pays, il tient également les rênes de la Fédération qatarienne de tennis. Et on en oublie sûrement. Pas forcément connu du grand public, c’est un personnage clé dans le monde du sport et du business. Derrière un sourire angélique et un esprit espiègle, il n’ignore rien des méthodes pas toujours romantiques des hommes d’affaires avisés. Il appartient avant tout à ce monde-là et sait trancher en toutes occasions.

Jeudi, au lendemain d’une qualification logique pour les quarts de finale de la Ligue des champions après avoir éliminé Valence, Nasser al-Khelaifi s’est livré à l’un de ses plaisirs fétiches : une partie de tennis acharnée face à son professeur personnel. « Quand on gagne, j’aime bien jouer le lendemain », glisse-t-il, revenu de la douche, une veste zippée aux couleurs du PSG enfilée. Pendant quarante minutes, entouré de son bras droit, de ses deux conseillers en communication, de son assistante personnelle, le président parisien s’est livré sur l’actualité brûlante de son club, attablé au très chic Lagardère Racing au Pré Catelan dans le bois de Boulogne. Le puissant dirigeant avait quelques messages à faire passer, sur le rôle social du club ou à destination des médias.


L’avenir de Carlo Ancelotti et Leonardo


Carlo Ancelotti sera-t-il l’entraîneur du PSG la saison prochaine ?

Nasser al-Khelaifi. S’il le souhaite, il sera encore là. Il fait de l’excellent travail. Cela a parfois été difficile parce qu’il est sous pression, comme dans tous les métiers, mais il s’en sort très bien. Carlo est l’un des meilleurs entraîneurs du monde si ce n’est le meilleur.

C’est donc à lui de se décider ?

Je pense qu’il va continuer mais à la fin de la saison, on fera les bilans. On fera aussi le mien. C’est normal, cela se passe comme ça dans toutes les sociétés. On est quart de finale de la Coupe de France, de la Ligue des champions et en tête en championnat. Que peut-on demander de plus à part toucher le ciel ?

Les pistes menant à José Mourinho et Arsène Wenger ne sont que des rumeurs ?

José Mourinho, je ne sais pas où il en est par rapport à son contrat mais ce ne sont pas mes affaires. Je le respecte en tant qu’entraîneur et en tant que personne, comme Arsène Wenger d’ailleurs.

Leonardo a-t-il commis une erreur en déclarant, après la défaite à Reims, que le PSG était davantage bâti pour l’Europe ?

Ses propos ont mis le feu mais vous l’avez attisé encore plus ! On est tous des êtres humains, on peut tous faire des erreurs, Leo comme moi, comme d’autres. Mais je trouve que les médias sont négatifs avec le PSG. Je ne veux pas trop en faire, mais c’est le sentiment que j’ai. On a besoin du soutien des médias en France. Aujourd’hui, on représente la France en Europe à travers la Ligue des champions. J’espère que la France est fière du PSG comme elle le serait d’un autre club français engagé en Ligue des champions. Avec le PSG, on cherche toujours la petite bête. Mais on l’accepte. On va apprendre de nos erreurs. On va écouter les critiques, mais cela ne nous atteindra pas et cela nous rendra plus fort et encore plus motivé.

Leonardo est-il arrogant ?

Non, c’est quelqu’un de sympathique, un vrai gentleman. Les médias sont très agressifs avec lui depuis dix-huit mois. Il connaît le foot, il aime le PSG. Il veut apporter des choses au football français, peut-être trop vite. Il est parfois trop direct et les gens prennent ça pour de l’arrogance alors que ce n’est pas le cas. Le PSG respecte tous les autres clubs. C’est notre règle numéro un, que ce soient les grands ou les petits clubs. On veut être amis avec tout le monde. Bien sûr, on se bat avec les autres équipes pour gagner le championnat mais on ne veut pas d’ennemis.

Sera-t-il encore le directeur sportif du PSG alors qu’il évoque notamment un retour en Italie ?

Oui, il va rester. J’ai une bonne relation avec lui. Les gens pensent que nous avons un problème. Je ne sais pas d’où ça sort mais ça me fait beaucoup rire. J’entends dire : « Depuis Doha », « Les sources à Doha disent qu’on a un problème avec Leo », etc. J’aimerais bien vous aider mais ce n’est pas vrai. La voix officielle du Qatar, c’est moi. Il faut bien que tout le monde le comprenne. Leo fait du très bon travail.

Ancelotti, Leonardo : on garde donc les mêmes la saison prochaine ?

Oui, pourquoi ? Vous ne voulez pas qu’ils restent ? Vous voulez leur place (malicieux) ?


L’image du PSG


Les clubs français vous reprochent inlassablement de ne pas investir en France…

Si on parle de Blaise Matuidi, par exemple : il était à Saint-Etienne et c’est moi qui l’ai recruté. On a aussi fait venir Gameiro. Ce n’est pas vrai qu’on n’investit pas sur le marché français. Honnêtement, les joueurs français disponibles, on les a pris, comme Douchez, Ménez, Matuidi ou Gameiro.
Mais si on ne trouve pas ce que l’on recherche sur le marché français, on se tourne vers l’étranger. Notre objectif dans dix ans, c’est de n’avoir que des joueurs français dans notre effectif grâce au travail du centre de formation. Des joueurs français issus de Paris et de la région parisienne.

Beaucoup de dirigeants français disent aussi que vous avez sauvé le foot français avec BeIN Sport.

Non, je n’ai rien sauvé du tout.

Trouvez-vous que Jean-Michel Aulas…

(il coupe) Qui ? (rires)

Trouvez-vous Aulas et les autres présidents de clubs reconnaissants vis-à-vis de vous ?

Pour nous, c’est important d’aider les clubs, la Fédération, la Ligue. On est heureux de voir la L1 bien se porter, de voir Montpellier ou Lille revenir au classement. Cela veut dire que la compétition est relevée. Et je suis heureux pour mon ami Loulou (NDLR : Louis Nicollin). On a vraiment d’excellentes relations avec tous les présidents.

Même Jean-Michel Aulas ?

(Il rit) Avec tout le monde. Après, Aulas, il fait son boulot mais il m’a aussi envoyé un message très sympa ce matin (jeudi) pour me féliciter de notre qualification face à Valence. Il protège son club. Peut-être que pour lui, c’est aussi un jeu avec les médias. On ne veut tuer personne. En étant qualifié pour les quarts de la Ligue des champions, on améliore l’indice UEFA de la France, donc c’est profitable aussi à tous les clubs.

Existe-t-il une forme d’ingratitude vis-à-vis du PSG et du Qatar ?

Qu’ils nous aiment ou pas, les gens respectent ce que l’on fait. Quand j’en rencontre dans la rue, ils me disent qu’ils sont avec nous. Je n’ai jamais entendu de critiques. Les fans sont fiers de leur club et toujours avec lui, même dans les mauvais moments. C’est important de se sentir porté, défendu. Les supporteurs font un gros travail.

Appréciez-vous « les Guignols » de Canal + mettant en scène Leonardo et le prince Tamim ?

Je ne regarde que BeIN Sport… Je blague ! Non je ne regarde pas trop « les Guignols » qui ont créé cette relation entre Leo et le prince. (Il grimace) C’est drôle mais pour être honnête, je ne regarde pas beaucoup.


Le bilan, les ambitions sportives


Le PSG fait désormais partie du top 8 européen en Ligue des champions. Que ressentez-vous ?

Je suis très fier et très heureux pour nos fans. La qualification a été difficile mais on s’y attendait après le 2-1 du match aller. Après dix-huit ans d’absence à ce stade-là de la compétition, c’est assez fou d’être en quart de finale.
Y arriver après avoir racheté le club il y a dix-huit mois prouve qu’on est sur le bon chemin.

Le PSG peut-il atteindre la finale ?

Si on se qualifie pour les demi-finales, alors on pensera au prochain tour. Là, on fait partie des huit meilleures équipes européennes, c’est incroyable. On verra quel sera notre adversaire mais on aura une chance comme les sept autres équipes. Oui, on a une chance d’aller encore plus loin.

Vous êtes en lice dans trois compétitions. Laquelle devez-vous remporter à tout prix ?

Toutes ! Sinon, on ne les jouerait pas. On a montré contre Marseille que même la Coupe de France était importante et pas seulement parce que c’était Marseille. Comme Carlo (Ancelotti) l’a dit mercredi soir, on est l’un des quatre clubs en Europe toujours qualifiés dans trois compétitions, avec le Bayern Munich, Porto et la Juventus Turin. Ce ne sera pas facile, mais Carlo sait comment gérer ces situations.

Comment voyez-vous le duel avec Lyon en Ligue 1?

C’est une bonne chose pour le championnat,pas pour nous (rires). Mais nous sommes confiants. On se bat sur trois tableaux mais on atteindra notre but en championnat.

Blaise Matuidi est en fin de contrat. Peut-il partir alors qu’il est très sollicité ?

Il ne quittera jamais le PSG. Matuidi, c’est le joueur le plus rapide à son poste en Europe. Il est fantastique. Le plus important, c’est qu’il veut toujours apprendre. Tous les jours, il veut progresser et cela fait de lui quelqu’un de spécial et d’unique. C’est un guerrier, jamais arrogant. Je l’adore. C’est l’un des meilleurs joueurs de notre effectif. C’est aussi le cas en équipe de France.

Etes-vous surpris par David Beckham ?

C’est vraiment un super garçon avec une belle personnalité, très professionnel. Penser qu’il ne venait que pour vendre des maillots et le marketing, ce n’est pas la vérité. Il est là pour jouer au foot car il adore ça. Il augmente le niveau de professionnalisme de toute l’équipe, on sent les joueurs désireux d’apprendre à ses côtés. Ils viennent lui parler, prendre des conseils. Beckham soigne les détails.


L’essor du club, son développement


Quelle est la prochaine étape du développement du club ?

Le centre d’entraînement et le centre de formation. Il y a aussi la marque PSG afin qu’elle devienne une marque mondiale. En France, elle est déjà très importante mais elle doit être encore plus forte. Notre nouveau logo, par exemple, est plus clair aujourd’hui.
Nous avons de grands projets autour de deux éléments principaux : Paris et la tour Eiffel. Saint-Germain est important pour l’histoire mais Paris c’est Paris, la plus belle ville du monde pour nous. On veut aller plus loin, étape après étape, en restant calme et discret. Avant, on nous demandait de l’argent pour participer à des matchs amicaux contre la Juventus, l’Inter Milan ou le Real. Désormais, on nous invite. Ce n’est pas de l’arrogance mais je suis fier de faire partie de ce monde-là. On n’est pas le Real mais on doit s’en inspirer.

Avez-vous choisi le nouveau lieu de votre prochain centre d’entraînement ?

Non pas encore, ce n’est pas un dossier facile. On aimerait que ça le soit davantage. Il y a des règles pour ce genre de projets et on veut les respecter. Je ne veux pas me précipiter, prendre un peu plus de temps, retarder le choix de deux ou trois mois afin de pas commettre de grosses erreurs. Je souhaite avoir le top en Europe. On regarde les centres des grands clubs, on a visité celui du FC Barcelone. On sait ce que l’on veut. Après, il faut trouver les terrains qui conviennent. On souhaite aussi être propriétaires de ces terrains.

Vous êtes le président de la Fondation PSG. Va-t-elle se développer encore ?

Même si je suis très occupé, être président de la Fondation PSG compte beaucoup à mes yeux. J’ai décidé de tripler son budget ! Cela fait douze ans que cette fondation existe, et près de 3000 enfants sont déjà partis en vacances grâce à elle et nous en accompagnons 12000 chaque année au travers de programmes éducatifs et sportifs. Pour moi, ces actions de charité dans les hôpitaux, auprès d’enfants qui ont besoin de notre aide, font également partie de notre mission. On doit leur montrer que l’on est là pour eux. Et leur donner de notre temps.


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Lucas touché à la main droite. Lucas a passé des examens hier matin. Le Brésilien souffre de la main droite qui a été bandée. Ce pépin physique ne devrait pas l’empêcher de pouvoir postuler pour la réception de Nancy demain en championnat.

Le Parisien
Varino
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PARIS, SURMENAGE DE PRINTEMPS ?

Désormais qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions, le PSG reste en course en Championnat, en Coupe de France et en C 1. Mais peut-il tout mener de front ?


LE PARIS- SG, comme le Bayern Munich ou le Real Madrid, est encore en course sur trois tableaux : le Championnat, la Coupe nationale et la Ligue des champions, où il s’est qualifié pour les quarts de finale, mercredi, aux dépens du Valence CF (1-1 ; aller : 2-1).

En début de saison, l’objectif assigné à Carlo Ancelotti (53 ans, en fin de contrat en juin) était de sortir de la phase de groupes de la C 1 pour disputer les huitièmes de finale. Il est donc rempli. Autre objectif prioritaire : le titre de champion. Même si, avec 54 points après vingt-sept journées, et seulement deux d’avance sur Lyon, la marge de manoeuvre du PSG n’est pas celle qui était prévue au départ, le club de la capitale peut toujours réaliser le doublé Championnat- Coupe de France. Les hommes de « Carletto » disputeront en effet les quarts de finale de l’épreuve à Annecy, contre l’Évian TG, le 17 avril.

D’ici au 31 mai, date d’une éventuelle finale de la Coupe et clôture de la saison, les Parisiens peuvent-ils disputer trois compétitions sans dommages ?

Psychologiquement suffisant?

En principe, cet après-midi, les stars parisiennes ne devraient pas rencontrer d'insurmontables difficultés contre Nancy (19e). En principe. Car le PSG sort de deux retentissantes contre-performances contre des mal classés, à Sochaux (2-3, le 17 février) et à Reims (0-1), samedi dernier. Au point que Leonardo, son directeur sportif, ait jugé son équipe peut-être plus « faite pour l’Europe, basée sur la qualité de passes, le talent, pas pour ce genre de matches » . (Voir L’Équipe du 3 mars.) Le PSG pécherait-il donc par suffisance, au risque de gaspiller des points en L 1 face aux « petits » ? « Non, répond Robert Pires, l’ancien milieu d’Arsenal, présent au Parc des Princes mercredi. La Ligue des champions, c’est toujours la compétition la plus importante et c’est normal de jouer avec le frein, avant, pour éviter la blessure. Ce n’est pas un manque de respect pour l’adversaire mais cela n’a simplement pas la même valeur. Le retour en L 1, après le match nerveux et usant contre Valence, va cependant être intéressant à observer. »

Ancelotti avance plutôt le manque d’expérience de son équipe pour justifier ses couacs en Championnat. « Les matches de Ligue des champions nous ont pris beaucoup d’énergie physique et mentale. Nous avons perdu des points avant et après ces matches. Parce que nous avons beaucoup de joueurs (Matuidi, Jallet, Sakho, Gameiro, Chantôme, Verratti, Sirigu) qui n’ont pas l’expérience de ces enchaînements » , estime l’Italien.

Quantitativement suffisant?

Depuis le début de saison, Ancelotti a utilisé vingt-quatre joueurs, dont cinq ont quitté le club lors du mercato hivernal : les milieux Mohamed Sissoko (prêté à la Fiorentina), Mathieu Bodmer (p., Saint-Étienne), Adrien Rabiot (p., Toulouse) Nene (Al- Gharafa, QAT) et l’attaquant Guillaume Hoarau (Daelian Arbin, CHN). Ces départs peuvent-ils être dommageables quantitativement, au moment de l’emballement final ? « S’ils avaient jugé qu’ils étaient importants, ils ne seraient pas partis, estime Pires. L’effectif du PSG est suffisamment large et de qualité pour aller loin dans toutes les compétitions. » Mais Ancelotti pratique le turnover prudemment. Avec déjà 45 matches disputés cette saison, en club et en sélection, Blaise Matuidi frise le surmenage, au point que cela inquiète même Didier Deschamps, le patron des Bleus (voir L’Équipe de jeudi). Pires partage cette interrogation : « Au PSG, il y a deux pièces essentielles : Lavezzi et Matuidi. Sans eux, c'est vrai qu'il pourrait y avoir un problème. Lavezzi est toujours celui qui déclenche quelque chose et Matuidi stabilise l'équipe en se faisant mal pour les autres. A Ancelotti de bien les gérer pour éviter l'usure.»

Tactiquement trop éprouvant?

Jusqu'à la fin de la saison, il reste aux Parisiens onze matches de Championnat à disputer, au moins un de Coupe et deux de Ligue des champions. Soit déjà trois de plus qu'aux Lyonnais et aux Marseillais, leurs poursuivants en L1. Christophe Dugarry estime que dans cette course, un danger guette Paris: sa manière de jouer. « Leur défense basse et leur jeu de contre-attaque ont apporté des résultats jusqu'ici, lâche l'ancien attaquant international, aujourd'hui consultant sur Canal+, mais ils ne peuvent pas continuer à ce rythme, à courir derrière le ballon dans la durée comme ils le font. Ils ne maitrisent pas assez le jeu. Physiquement, ce n'est pas viable toute une saison. Ils manquent de maitrise et de possession du jeu. Quand le Barca a des temps faibles, il fait tourner pour trouver la brèche. Ca fait partie de la panoplie et le PSG ne l'a pas. »

ALEXANDRE CHAMORET



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24
Carlo Ancelotti, l’entraîneur du Paris-SG, ne dispose plus que de 24 joueurs pour terminer la saison, après les départs cet hiver de Nene (Al-Gharafa, QAT) et de Guillaume Hoarau (Dalian Aerbin, CHN), ajoutés aux prêts de Mathieu Bodmer (Saint- Étienne), Adrien Rabiot (Toulouse), Mohamed Sissoko (Fiorentina, ITA) et Diego Lugano (Malaga, ESP). C’est moins que José Mourinho au Real Madrid (25 joueurs disponibles) et Jupp Heynckes au Bayern Munich (26), deux équipes toujours en course, commele PSG, pour réaliser le triplé Coupe - Championnat - Ligue des champions.



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Sans Jallet ni Thiago Motta

EXCEPTIONNELLEMENT, Carlo Ancelotti ne devrait choisir son onze de départ face à Nancy qu’au dernier moment, aujourd’hui, dans la journée. Trois jours après la qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions face au Valence CF (1-1 ; aller 2-1), l’inquiétude de l’entraîneur du PSG porte sur la récupération de ses joueurs. « Ce match contre Nancy arrive à un moment important pour nous, après la Ligue des champions. Ce ne sera pas facile de gérer et de jouer avec beaucoup d’intensité » , a- t- il expliqué hier soir au Parc des Princes en conférence de presse. Le technicien italien fera donc ce matin un « check » physique des titulaires de mercredi en C 1, comme il l’a lui-même indiqué. Ses incertitudes portent notamment sur Blaise Matuidi et Thiago Silva, alors que Christophe Jallet (adducteurs) sera suppléé par Gregory Van der Wiel. Thiago Motta (douleur à un mollet) est à nouveau forfait et ne sera pas apte avant une dizaine de jours. « Cela pourrait évidemment profiter à des joueurs qui n’ont pas joué, comme (David) Beckham », a précisé Ancelotti, qui pourrait aligner le milieu anglais aux côtés de Marco Verratti, même si sa préférence reste Matuidi. Jérémy Ménez, lui, pourrait être aligné à la place de Lucas, lui aussi éprouvé par son match face à Valence. En pointe, Zlatan Ibrahimovic, suspendu mercredi, devrait normalement faire son retour. – A. C.



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QUAND NASSER AL-KHELAÏFI DÉFEND ANCELOTTI ET LEONARDO…– Au cours d’un entretien accordé au Parisien-Aujourd’hui en France à paraître aujourd’hui, Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, assure que Carlo Ancelotti « sera encore là » la saison prochaine « s’il le souhaite ». « Il fait de l’excellent travail. Cela a parfois été difficile parce qu’il est sous pression (…) mais il s’en sort très bien, poursuit le dirigeant. Carlo est l’un des meilleurs entraîneurs du monde, si ce n’est le meilleur. (…) Je pense qu’il va continuer mais, à la fin de la saison, on fera les bilans. » Al-Khelaïfi assure, en outre, qu’il entretient « une très bonne relation » avec Leonardo, que le Brésilien fait du « très bon travail » et qu’il sera toujours le directeur sportif du PSG la saison prochaine. – A. C.



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ARGENTINE : AVEC LAVEZZI, SANS PASTORE. – Le sélectionneur argentin, Alejandro Sabella, a fait appel à vingt et un joueurs pour affronter le Venezuela, le 23 mars à Buenos Aires, puis la Bolivie, le 26 à La Paz, dans le cadre des qualifications à la Coupe du monde 2014. Si le Parisien Ezequiel Lavezzi (27 ans, 21 sélections, 2 buts) figure de nouveau parmi les convoqués, son coéquipier parisien Javier Pastore (23 ans, 13 sélections) n’entre toujours pas dans les plans du sélectionneur albiceleste. – F. To.


L'Equipe
Mock75
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Paul Clement more than happy to be the 'other' Englishman at PSG
After a rapid rise at Chelsea and a move to France the assistant coach is aiming for a manager's job back home

The Guardian, Friday 8 March 2013 14.05 GMT



Late Thursday morning at a snow-streaked Camp des Loges and, not for the first time in recent weeks, an Englishman takes centre stage. The dialect barked from the centre circle at Paris Saint-Germain's training ground is distinctly franglais as the ball is sprayed to the flanks to kick-start each drill, though the import pinging passes to multimillion-euro talents at the world's richest club is not David Beckham but, instead, a former PE teacher from Sutton.

Even now, Paul Clement has to pinch himself at his elevation. Thirteen years ago he was an aspiring coach working part-time in Chelsea's Football in the Community programme, an unknown with no reputation from a professional playing career upon which to fall back and all the swotting for Uefa badges crammed around his day job. Fast forward through a spell as head of education and welfare at Fulham's academy and a dizzying ascent through the ranks back at Chelsea and, this week, there he was sat alongside Carlo Ancelotti in the dugout at Parc des Princes as the French league leaders squeezed beyond Valencia into a first Champions League quarter-final since 1995.

Beckham was an unused substitute that night while the more established Englishman at PSG helped oversee progress. "It's been an incredible journey," says Clement. "It doesn't seem two minutes since I was that secondary school teacher. But, in some ways, it's not a total shock. This was something I'd aimed for, even if actually being here is a dream. Teaching gave me a foundation: organisation, planning, understanding different learning styles and needs, the importance of good communication. I've taken that into my coaching.

"The thing I found hardest was the transition from under-16s, then youth, reserve and finally first-team coach at Chelsea. To rise through those positions at the same club in about three years was challenging because you wonder if people still see you as the youth coach. I'd think: is this too much? Am I out of my depth? But that's just anxiety, human nature. You have to prove you've got the character and knowledge to stand on your own two feet at that level. I'd like to think that, after my years at Chelsea and now at PSG, I've done that. It's nice when you see you've convinced Guus Hiddink and Carlo Ancelotti you've got something about you."

The managerial instability at Chelsea offered Clement his opportunity, with Hiddink initially keeping him on as an assistant alongside Ray Wilkins during his interim stewardship in 2009. Ancelotti, hired that summer, appointed him as his No2 with the bond established between the pair over the Italian's two-year spell at Stamford Bridge. "Carlo gave me a chance and, being with him every day, I've learned so much," says the 41-year-old. When Ancelotti took up the reins at PSG in December 2011 he lured Clement from Blackburn, where he had briefly been working alongside Steve Kean, to begin a new life in Ligue 1.

The adventure across the Channel has not always been easy. Clement admits his French is a work in progress, a source of frustration given a recognition that communication is key to his role, and his two young children have rather put him to shame as they sponge up the local lingo. The whole family has taken time to acclimatise to new surroundings, but such adjustments accompany the nomadic life of a football coach. The hardest aspect of all has been coping with tragedy.

Clement was not the only member of Chelsea's backroom staff to rejoin Ancelotti in Paris. Accompanying him had been two compatriots, Jack Naylor and Nick Broad, with the latter charged with revamping the club's sports science department and overseeing everything from GPS tracking of players on the training ground to nutrition and diet. This club needed reinventing off the pitch as well as on it and Broad had made waves at Cobham as the head of sports science, an innovator at the cutting edge in his field. "We were colleagues at Chelsea but, since we'd come here, we'd become friends," says Clement. "We were going through the same sort of things and leant on each other."

One Thursday afternoon in January, the assistant manager, finishing up his work at Camp des Loges, took a call from Broad. "He'd gone into Paris to have a meeting and was on his way back to the training ground, but he'd broken down and was sitting in his car on the hard shoulder. He said he might need me to come and help him out, so I said I'd have a quick shower and call him back. When I did it just rang out. I thought he must have just managed to get home somehow, but his wife, who was back in England, hadn't heard from him either so, by about 10pm, I went out to look for him. It was Carlo who rang me and told me what had happened."

A people carrier had ploughed into the back of Broad's static Mini on the side of the A13. He had slipped into a coma by the time Clement and the manager arrived at the Henri Mondor hospital. "It wasn't good. Not good."

The coaching staff departed the hospital at 5am having spent the night at Broad's side before relaying the painful news to the first-team squad a few hours later. PSG were due to travel to Bordeaux that weekend, a fixture the French League refused to postpone. " We were in pieces and yet, and this is weird, it showed football simply doesn't stop. Nick was in a coma and we were there, training, for a game we didn't want to play. We didn't want to fly to Bordeaux. We wanted to be at the hospital with Nick and his wife." Broad never regained consciousness. He was 38.

Ancelotti and Clement were in tears on the bench ahead of kick-off at Stade Chaban-Delmas, a match a team in shock remarkably won. Around 40 members of PSG's staff travelled to London for Broad's funeral, joining former colleagues from Chelsea at Stamford Bridge for the wake. "Nick was such a fantastic guy, an amazing talent, someone who was doing things unique in football. I look at coaching differently now to before I'd met him. I'm blessed to have met him and worked with him. The sense since, with everything we're trying to win at PSG, is: 'Do this for Nick, do this for Nick.'"

There is still work to be done to secure a first domestic league title since 1994. PSG are a club transformed by Qatari funding, the influx of talent – Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva, Ezequiel Lavezzi, Lucas Moura and Javier Pastore cost in excess of £250m – unprecedented in French football. Yet last season's title challenge was lost to Montpellier, and Lyon are doggedly pursuing Ancelotti's team this time around. The lead at the top is two points, even if logic suggests the quality in the PSG squad will tell before the campaign is out. "The team's unrecognisable now from when we arrived," says the assistant manager. "It's taken a while for the dressing room dynamic to settle, but this club has the structure to do something special. I truly believe PSG will win the Champions League. With a decent draw and a bit of luck, it might even be this year. That dream's alive. But the absolute priority is the title. The owners made that clear after what happened last year.

"The investment has been incredible. At first, when you hear the names linked, you sit there wondering: 'Cor, him? Really?' But after a while you almost get blase at having Lucas or Zlatan around the place. There was one training session with Zlatan ... it was last November, a few days after he'd scored four against England. There was so much hype around him and he'd come back on the crest of a wave. We were playing five versus five on a small pitch, with a 2m x 1m goal, and he went and scored an overhead like he'd done in Stockholm. Everyone just stood there, mouths gawping.

"He's an incredible athlete. [Didier] Drogba was immense, physically, and could do frightening things with his body and power on the pitch. But Zlatan's at another level."

Then there is Beckham. From the outside the 37-year-old's arrival appeared a luxury aimed at raising the club's profile, potentially with an ambassadorial brief with Qatar 2022, rather than a free transfer signing who might influence a three-pronged pursuit of silverware. "Anyone who thinks he's just here for shirt sales isn't all there," says Clement. "Watch him in a game and see his competitiveness, winning tackles, getting stuck in. He's not flying up and down the right, whipping crosses in on the run, but he's at an age where he understands what he can contribute, like Ryan Giggs at Manchester United. I'd never met him before but, because his life has been lived so publicly, it was almost as if I knew him when he signed. But what a professional. What a gentleman."

The assistant spent time with the midfielder working specifically on his fitness at the LTA national training centre in Roehampton last month. "I saw an almost child-like enthusiasm for football in him. Genuine excitement. That's been really refreshing. We get on well already. He'll double check with me on travel arrangements, or what he needs to wear, because all the instructions are written in French down at the training ground. It's nice to have some banter, too, with someone in your own language now and again."

Qualification for next season's Champions League will trigger a one-year option in the coaching staff's contracts and if the review process reveals all parties are satisfied Clement's Parisian sojourn will be extended. Yet, at some stage, his own career will bring him home in search of a managerial placement. "If I didn't get that opportunity at some stage I'd be really disappointed, but there's no rush," he adds. "I've gained a lot of experience in football, at lots of different levels, but I'm still a young coach learning from one of the best managers in the world. Any No1 job I take would be a step down from PSG, but that would be good for me. A first chance is usually like that. But, for now, working at this level is an absolute privilege."

Clement, the PE teacher turned Champions League coach, feels as if he belongs.

The Guardian, Friday 8 March 2013 14.05 GMT
Homer
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Ibrahimovic en a-t-il déjà marre ?

Depuis plusieurs semaines, Zlatan Ibrahimovic ne cache plus son agacement face à l’environnement de son club. Tout le monde y passe : les supporteurs, les arbitres, les journalistes. Moins de huit mois après sa signature pour trois saisons, l’attaquent suédois semble tellement lassé et incompris que des interrogations germent sur son avenir à Paris.

Il regrette le manque de soutien autour du PSG

Zlatan Ibrahimovic a marqué 24 buts en 25 matchs de Ligue1. Mais visiblement, cela ne semble pas suffire à certains. Les premiers sifflets du Parc à son encontre ont été entendus le 24 février contre Marseille (2-0). Ibrahimovic avait répondu par un but dans les arrêts de jeu. Samedi contre Nancy (2-1), ils ont de nouveau dégringolé des tribunes. Après son doublé, on a alors vu le Suédois frôler les premiers rangs, la main collée à l’oreille comme pour mettre au défi les supporteurs de le siffler à nouveau. « Ils en demandent beaucoup. C’est étrange au regard de ce qu’ils avaient par le passé. Parce qu’avant, ils n’avaient rien. »

La saillie, relativement arrogante, attaque autant les supporteurs que l’histoire de son propre club. Elle colle mal avec le discours du président Nasser al-Khelaifi qui assurait dans nos colonnes samedi que le club « ne veut pas d’ennemis ». Mais Ibra est agacé par le manque d’engouement autour du PSG dans un pays où le football n’a pas la même résonance qu’en Italie ou en Espagne. Premiers responsables, selon lui, les journalistes, qu’il n’a jamais portés dans son cœur. « La seule chose qui me gêne depuis que je suis arrivé, c’est ce que racontent les médias », expliquait-il dans « le Parisien Magazine » du 1er février.

Le corps arbitral l’irrite également au plus haut point. Samedi, après avoir longtemps râlé contre un de ses assistants, M. Lesage lui a finalement adressé un avertissement pour un geste d’humeur. C’est le sixième de la saison en championnat en plus de son expulsion contre Saint-Etienne. Déjà trois fois suspendu en Ligue1 et en Coupe de France, il manquera de nouveau un match au prochain avertissement.

Il souffle le chaud et le froid sur son avenir


Zlatan Ibrahimovic a plusieurs fois répété qu’il ne quitterait Paris qu’après avoir remporté des titres. Le Suédois a également précisé que le PSG ne serait pas son dernier club. Mais l’attaquant de 31 ans compte-t-il réellement aller au bout de son contrat, en 2015? L’homme aux sept clubs prend en tout cas bien soin de ne pas insulter l’avenir. Le 10 octobre, il tend ainsi une perche à son ancien club en Italie. « J’étais très bien à l’AC Milan, je me sentais comme à la maison, glisse-t-il lors d’un rassemblement avec la sélection suédoise. S’ils ont besoin de moi, je serai là. C’est une des rares équipes où je pourrais retourner si je pouvais choisir aujourd’hui. » Le 19 février dernier, Ibra évoque cette fois le Bayern Munich dans le magazine allemand « 11 Freunde ». « Bien sûr que la Bundesliga pourrait m’attirer. Si je venais jouer un jour en Allemagne, ce serait au Bayern Munich, c’est un des cinq plus grands clubs du monde. »

La semaine dernière, c’était au tour du journal « La Gazzetta dello Sport » de dévoiler un intérêt réciproque entre le géant et la Juventus Turin. Son agent Mino Raiola a immédiatement démenti : « Je suis allé au siège de la Juventus, mais pas pour Ibra, a-t-il indiqué à Tuttosport. Zlatan est à Paris et il ne bougera pas. » Le message est clair. Mais en retrouvant le sourire et en déclarant davantage son attachement au PSG, le géant suédois effacerait tous les doutes.


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Lucas : « J’ai eu très peur »

Lucas aime faire des photos. De lui, se baladant dans Paris ou posant devant la tour Eiffel par exemple. Il n’hésite jamais à les publier sur son compte Twitter. Samedi soir, c’est sa cheville gauche, meurtrie contre Nancy, que l’international brésilien a immortalisée. On la voit gonflée des deux côtés. Le prodige souffre d’une grosse entorse.
Cette cheville avait déjà été touchée à Valence, en Ligue des champions, le 12 février.

« J’ai eu très peur sur le coup, c’était un tacle très dangereux. Je suis encore sous le choc. L’adversaire a chargé mon pied d’appui, a déclaré Lucas au site brésilien de Globo. J’ai mal des deux côtés de la cheville et je n’ose pas trop marcher. Je ne veux pas m’appuyer dessus car je sens que c’est très fragile. J’espère que ce n’est pas grave. » Au point, en effet, qu’on l’a vu déambuler avec des béquilles. Son forfait pour Saint-Etienne semble déjà acquis et l’absence de Lucas pourrait être plus longue.

Le Parisien.fr
niramo
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Trois internationaux en berne

Autrefois incontournables, Sakho, Gameiro et Ménez ne font plus partie des plans d’Ancelotti. Leur avenir à Paris est très incertain.

Arnaud Hermant | Publié le 12.03.2013, 07h00
Ce n’est pas toujours évident d’être international français au PSG. La semaine passée a fini d’enterrer les espoirs de Sakho, Gameiro et Ménez. Surtout pour les deux derniers, qui, malgré les suspensions, les blessés et la fatigue de certains de leurs partenaires, n’ont pas été titularisés par Ancelotti en Ligue des champions ou en championnat.
A voir leurs mines défaites sur le banc de touche samedi face à Nancy, avec Armand et Chantôme, il semble qu’ils aient, une nouvelle fois, peu goûté les choix de leur entraîneur. Les trois s’interrogent plus que jamais sur leur avenir au PSG.

Sakho n’a plus d’espoir

A 23 ans, le défenseur parisien, formé au club, s’imagine sous d’autres cieux la saison prochaine. Il considère que la hiérarchie en défense centrale est tronquée et que la concurrence avec Alex n’est pas saine. Si Sakho a fait de bons matchs cette saison, son bilan est trop souvent entaché de petites bourdes qui, aux yeux de son entraîneur, sont le symbole de son incapacité à devenir un très grand joueur. En privé, l’entraîneur italien, après la défaite à Sochaux (3-2) où l’international était impliqué sur les trois buts adverses, a eu des mots très durs. Alex a clairement sa préférence pour accompagner l’inamovible Thiago Silva.

Gameiro sans illusion

« Kevin, n’est pas du genre à faire des histoires, mais il n’est pas dupe de la considération qu’on lui porte au club, confie l’un de ses proches. La semaine passée a marqué un tournant. » Gameiro a très mal vécu sa non-titularisation en Ligue des champions alors qu’Ibra était suspendu et qu’Ancelotti avait laissé entendre qu’il serait aligné au coup d’envoi. Il a appris qu’il était sur le banc en ne voyant pas son nom sur le tableau où étaient inscrits les titulaires. « On ne l’a même pas averti avant, se désole son ami. Kevin était fou. » Sa frustration s’est transformée en rage sur le terrain. Après le match, fidèle à lui-même, Gameiro n’a fait aucun commentaire désobligeant. Sans être toujours tranchant, il a déjà inscrit 5 buts en L1 en 17 apparitions et surtout 3 en 4 titularisations. Des statistiques très honorables pour un remplaçant à temps plein.

Ménez en pleine disgrâce


Quinze fois titulaire en L1 avant l’arrivée de Lucas, l’ancien Romain ne l’a été que trois fois depuis. Lors de la première partie de saison, il était un cadre indiscutable au même titre que Lavezzi ou Ibrahimovic. Son statut s’est grandement effrité en quelques semaines malgré des statistiques honorables avec deux buts et sept passes décisives en 24 rencontres de championnat disputées. Aujourd’hui, il semble qu’une cassure se soit produite avec Ancelotti après leur altercation à Valence le 12 février. Alors que Pastore est toujours aussi irrégulier — correct contre Valence mercredi, l’Argentin a été transparent samedi contre Nancy — et que Lucas apparaît en difficultés ces derniers temps, Ménez ne se contente que de quelques minutes par-ci par-là. Face à Nancy, son entrée en jeu a contribué à dynamiser un peu le jeu parisien, amorphe jusque-là. Il a débloqué la situation en offrant le premier but à Ibra.
LeParisien.fr
Varino
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Lucas forfait pour les quarts de la C 1 ?

LUCAS POURRAIT MANQUER les quarts de finale de la Ligue des champions (aller les 2-3 avril ; retour les 9-10), dont le tirage au sort aura lieu vendredi. Victime d’une entorse de la cheville gauche lors de PSG-Nancy (2-1) samedi, le milieu offensif du PSG (20 ans) a passé des examens hier. Ils se sont montrés rassurants, alors que le Brésilien et le staff médical du club parisien craignaient que les ligaments soient touchés. Sur Twitter, Lucas s’est dit « soulagé », mais son indisponibilité devrait être d’environ trois semaines. Il ne devrait donc pas être opérationnel avant le déplacement en L 1 à Rennes (le 6 avril) et donc forfait pour le quart de finale aller de la Ligue des champions. Lucas a disputé le match contre Nancy déjà fragilisé par une blessure à cette cheville subie face au Valence CF (1-1), mercredi dernier, en huitièmes de finale retour de la C 1 et le staff parisien ne prendra cette fois aucun risque. Le milieu offensif pourrait donc ne pas réapparaître dans le groupe parisien avant le quart de finale retour, voire contre Troyes, le 13 avril. Carlo Ancelotti, qui avait régulièrement titularisé le Brésilien à droite depuis son arrivée cet hiver, pourrait faire confiance à Jérémy Ménez pour le remplacer. Cette absence s’ajoute à celle de Zlatan Ibrahimovic. L’attaquant suédois, suspendu deux matches par la commission de discipline de l’UEFA, le 27 février dernier, à la suite de son expulsion pour une semelle sur Andrés Guardado à Valence (2-1, le 12 février), devrait purger son second match de suspension lors du quart de finale aller. Le PSG a fait appel (non suspensif) de cette décision. La commission d’appel de l’UEFA doit trancher avant la fin du mois. – A. C.

L'Equipe
Homer
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Les anciens du PSG ne se sentent pas offensés par Ibrahimovic

Ils ne lui en veulent pas. Samedi, deux semaines après avoir été sifflé par le Parc des Princes pour une passe ratée à David Beckham lors de PSG - OM en championnat et quelques minutes après un PSG - Nancy laborieux où il a inscrit son 6e doublé de la saison, Zlatan Ibrahimovic a livré ce genre de commentaire dont lui seul a le secret : « Ils en demandent beaucoup, a réagi le Suédois en évoquant les spectateurs. C’est étrange au regard de ce qu’ils avaient par le passé. Parce qu’avant, ils n’avaient rien. »

Les anciens du PSG, joueurs, dirigeants, qui ont construit l’histoire et parfois la légende du club, regrettent un peu, comprennent beaucoup, pardonnent toujours et rapportent ces propos à un contexte qui explique peut-être tout. « Cela ne m’a pas plus choqué que cela, souffle Alain Roche, impliqué dans les années glorieuses parisiennes. Il faudrait lui demander de quelle période il parle. J’ai envie de dire un double attention. Attention à l’interprétation de propos à la sortie d’un match quand il y a un peu de frustration et de mécontentement. Attention aussi à lui parce qu’il sait que ses mots ont toujours plus d’impact que ceux d’un autre joueur. »

Jean-Michel Moutier, autre acteur de l’âge d’or, ose une comparaison pertinente : « C’est un peu dommage mais il m’a rappelé McEnroe qui avait besoin d’être en conflit avec l’arbitre pour se donner une motivation supplémentaire. » « Je ne me suis pas senti visé, avance Patrick Colleter, autre joueur des bonnes (et parfois aussi mauvaises) saisons du PSG dans les années 1990. Cette déclaration, un peu maladroite, lui ressemble. Il est sûr de lui, il est bon, il est meilleur buteur. Mais bon, il a aussi des super- résultats et il se fait siffler, c’est un peu bizarre. » Si bien que le débat se déplace sur un autre terrain. Celui des supporteurs, principalement. Moutier, incisif : « Toute cette histoire, c’est peut-être aussi dû au fait qu’il n’y a plus au Parc des Princes des supporteurs qui poussent les joueurs. Aujourd’hui, ce sont des supporteurs qui subissent les événements alors que les vrais supporteurs entraînaient les joueurs à se surpasser. »

Même constat chez Christophe Uldry, président de l’ancienne association Supras Auteuil de 2003 à 2008. Il ne mâche pas ses mots : « Il faut voir aussi dans ce tacle le signe d’une certaine déception. Ce club et ce stade manquent désormais de passion, de ferveur, de folie. Quand je pense qu’on entendait l’autre jour parfois davantage les supporteurs du FC Valence que les Parisiens, c’est dingue! Les grands joueurs comme Ibra ont besoin d’argent, mais pas seulement. Ils aiment aussi être adulés et le Parc ne lui donne pas ça. » A ce jour, aucun chant spécifique n’accompagne les buts ou la présentation du Suédois. Quasiment aucun drapeau de son pays ne flotte dans les travées du stade non plus. L’amour, ça va mieux en le disant.

LeParisien.fr
Varino
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Ancelotti de retour, Lucas en salle

Alors que la neige avait contraint les Parisiens à rester dans la salle de musculation du Camp des Loges, mardi, ils ont pu s’entraîner sur des terrains déblayés, hier, à midi. Les deux prochaines séances, aujourd’hui et demain, ont également été décalées à la mi-journée afin d’échapper aux effets du gel. Bloqué la veille à l’étranger en raison des intempéries, Carlo Ancelotti a retrouvé son groupe, hier. À trois jours du choc à Saint-Étienne, trois joueurs sont toujours à l’infirmerie Thiago Motta (mollet), Jallet (adducteurs) et Lucas. Rassuré par les examens de sa cheville gauche, violemment touchée samedi dernier contre Nancy (2-1), le milieu offensif a pu effectuer quelques exercices en salle, hier, notamment sur un vélo. Le club n’a toujours pas communiqué sur la durée de son indisponibilité, qui pourrait a priori s’étendre sur une durée allant de deux à trois semaines. – J. T.

L'Equipe
Homer
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Lucas prêt pour Saint-Etienne ?

C’est une récupération express. Après avoir craint une fracture à la cheville gauche samedi face à Nancy, Lucas pourrait faire son retour à la compétition dès dimanche à Saint-Etienne. « Il présente une grosse entorse de la cheville, mais sans complications, indique-t-on au club. L’évolution est assez rapide et va dans le bon sens, ce qui l’autorise à reprendre la course.»

Ces deux prochains jours, le Brésilien aura droit à des séances spécifiques dans le sable et il n’est pas impossible qu’il prenne part à l’entraînement collectif samedi. Sa remise sur pied conditionnera sa participation aux matchs amicaux avec le Brésil contre l’Italie (le 21 mars) et la Russie (le 25) pour lesquels il a été convoqué. Christophe Jallet, blessé à l’adducteur, pourrait aussi être du voyage à Saint-Etienne. Mais Thiago Motta, en délicatesse avec un mollet, devra patienter. Son retour est programmé pour la venue de Montpellier le 30 mars.

Le Parisien.fr
CL
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Intrigant plus qu’inquiétant

Le tirage au sort des quarts de finale de la C 1 aura lieu aujourd’hui, à midi, à Nyon. Ambassadeur français, le PSG suscite le respect, mais pas encore une profonde crainte chez ses rivaux potentiels.


IL N’Y A PLUS d’Anglais dans cette Europe-là, sauf celui qui montera à la mi-journée sur la scène installée au siège de l’UEFA à Nyon. Dans le costume du représentant de Wembley, théâtre de la finale de la Ligue des champions le 25 mai (la veille de la 38e journée de L 1), Steve McManaman verra peut-être des images resurgir au moment où le nom du PSG apparaîtra sur l’écran : en avril 1997, le Paris de Leonardo avait eu raison de son Liverpool lors d’une demi-finale de Coupe des Coupes brûlante d’intensité (3-0, 0-2). Les Reds de l’époque savaient à quoi s’attendre en affrontant le tenant du titre de cette compétition aujourd’hui disparue. Seize ans après cette dernière demi-finale européenne du club parisien, le PSG de Leonardo version directeur sportif doit encore prouver sa capacité à se repositionner durablement dans les hautes sphères du continent. La qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions était une performance nécessaire. Un accès dans son dernier carré marquerait les esprits plus sûrement.

Puissance redoutée des mercatos, le PSG de Qatar Sports Investments a déjà beaucoup gagné en visibilité internationale, encore plus depuis la signature de David Beckham, le 31 janvier. Visibilité n’est pas toujours crédibilité : aux yeux de l’establishment européen, le club de la capitale n’incarne pas encore un monstre sportif implacable. Si son ambition avouée est de soulever la C 1 au plus tard en 2015, les clients réguliers de la compétition semblent lui répliquer poliment que cette conquête exige un vécu d’équipe encore insuffisant à ce jour. « Pour le PSG, la première étape du processus, ce serait d’abord de gagner un titre en France, affirmait José Mourinho sur RMC, en janvier. Il est très difficile de conquérir l’Europe quand on ne s’est pas imposé dans son propre pays. Une fois qu’on y est parvenu, cela construit l’équipe pour la phase suivante, qui est de remporter la Ligue des champions. »

Le PSG n’empêche pas le Real Madrid de dormir, surtout avec la certitude d’une confrontation sur deux sans Zlatan Ibrahimovic, suspendu à l’aller. Pas plus de maux de tête du côté du FC Barcelone, dont les joueurs espèrent en priorité échapper à deux rivaux, le Real et la Juventus. Vu d’Espagne, le club parisien n’effraie pas grand monde, sauf peut-être les « cousins pauvres » de Malaga, ses seuls adversaires potentiels à ne jamais avoir brandi un trophée continental.

Dans la péninsule, personne n’ira jusqu’à prendre le PSG de haut. Parce qu’il y flotte encore le souvenir des victoires parisiennes des années 1990 contre le Real, le Barça et La Corogne. Parce que le Paris d’aujourd’hui est ce club capable de souffler à la convoitise des grands d’Espagne des talents comme Thiago Silva et Lucas. Et parce que le jeu collectif brillant des Parisiens à Valence, lors du huitième de finale aller (2-1, le 12 février), a laissé une forte impression, bien que tempérée par le match retour au Parc des Princes (1-1, le 6 mars).

En Allemagne, il existe un écart sensible entre le Bayern Munich et le Borussia Dortmund au classement de la Bundesliga (20 points), mais aussi dans l’évaluation de la menace PSG. « Affronter Paris ? Pourquoi pas ? Je n’aurais rien contre », lâche sobrement Franck Ribéry. Manuel Neuer, gardien du club bavarois, répond d’une façon encore plus tranchée : « Cela ne me dérangerait pas de tomber sur le PSG car je ne pense pas que cet adversaire soit dangereux pour nous. Mais Paris a des joueurs de classe mondiale et il faudra compter avec lui ces prochaines années. »

Ces joueurs, justement, inquiètent Jürgen Klopp, l’entraîneur du Borussia. « Recruter tour à tour Ibrahimovic, Thiago Silva, Lavezzi et Beckham, c’est fort. Ce sont tous des joueurs exceptionnels. Ces arrivées montrent que le PSG est devenu une véritable machine. Ce serait une formation difficile à jouer. » Du côté de la Juventus, pas d’affolement perceptible face à l’hypothèse parisienne en quarts. La Vieille Dame garde très peu de mauvais souvenirs européens face au PSG. Le superstitieux Gianluigi Buffon va même jusqu’à prier pour tomber sur le Real Madrid, qu’il a déjà éliminé trois fois. « Avec notre jeu collectif, on peut mettre en difficulté n’importe quelle équipe », affirme le plus grand gardien du monde. Un discours rarement entendu, ces temps-ci, dans les couloirs du Parc des Princes.

JÉRÔME TOUBOUL ( avec B. Gh, F. He, A. Me.)



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Un carré qui fait peur

Le PSG a tout intérêt à éviter le Barça, le Real, le Bayern et la Juventus, voire Dortmund. Mais il serait favori face à Malaga et Galatasaray.


AU RENDEZ- VOUS des quarts de finale, les grands de toujours ont de la visite. Pour confirmer que le très haut niveau est aussi une culture, les cinq anciens vainqueurs (Barcelone, Real Madrid, Bayern Munich, Juventus, Borussia Dortmund) sont les cinq puissances majeures du tableau. On placera toutefois le PSG sur la même ligne que Dortmund, en raison de la qualité de l’effectif parisien et de la blessure de Mats Hummels (cheville), qui devrait affaiblir la défense du club de la Ruhr.

La liste des adversaires que le PSG devra éviter est donc plus longue que celle des clubs qu’il peut souhaiter rencontrer. C’est un grand monde, où chacun a déjà croisé l’autre en Coupe d’Europe, sauf Malaga, qui n’a affronté aucun des sept autres qualifiés.

Le PSG peut préférer « tomber » sur Malaga et Galatasaray, c’est humain, mais alors qu’il aurait une pression positive face à tous les autres, il lui faudrait assumer le statut de favori devant ces deux-là. Néanmoins, Malaga, son jeu collectif rythmé et huilé par l’entraîneur Manuel Pellegrini, son milieu dominé par le rayonnement de Jérémy Toulalan et le talent éclatant du jeune Isco (20 ans), n’est pas forcément le cadeau que l’on croit. Pas plus que Galatasaray, à présent que Didier Drogba a retrouvé la force qui avait porté Chelsea au triomphe la saison dernière (1-1, 4-3 aux t.a.b. contre le Bayern). Pour l’anecdote, PSG-Malaga serait également une manière de derby du Qatar, entre une direction très présente et une direction très absente.

Paris, sans surprise, doit éviter le carré magique de la compétition, auquel il n’émarge pas encore. Personne n’a envie de tomber sur Barcelone et le Real, évidemment ; les six autres rêvent plutôt qu’ils s’affrontent. Du Bayern, il faut se souvenir de la victoire à Arsenal (3-1, le 19 février) et oublier le retour (0-2, mercredi) pour évaluer justement la menace d’une équipe infernale. Enfin, la Juventus a une adaptabilité, un mouvement et une variété dans le danger qui en font un premier outsider. Même si, avec ce PSG-là, il y aura un jour ou l’autre un début à tout, difficile d’oublier qu’en Coupe d’Europe le PSG n’a jamais battu la Juve. – V. D.



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21 M€ DE PRIMES UEFA POUR LE PSG. – Le bon parcours du PSG en C 1 lui a rapporté à ce jour 21 M€. Une somme versée par l’UEFA, qui inclut une prime de qualification à la phase de groupes (8,6 M€) , les primes pour les cinq victoires du PSG au premier tour (5 M€) , la prime d’accession aux huitièmes (3,5 M€) puis aux quarts de finale (3,9 M€). Une qualification pour les demi-finales rapporterait 4,9 M€ supplémentaires au club parisien.


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LUCAS FORFAIT EN SÉLECTION. – Convoqué par Luiz Felipe Scolari pour les deux prochains matches amicaux du Brésil contre l’Italie ( le 21 mars) et la Russie (le 25), Lucas a déclaré forfait pour ces rendez-vous à la suite de sa blessure à la cheville gauche subie lors de PSG-Nancy (2-1), samedi dernier. Il a été remplacé par Osvaldo, son ancien partenaire du Sao Paulo FC. Si l’absence de Lucas pour le déplacement du PSG à Saint-Étienne, dimanche soir, semble ainsi entérinée, son retour pourrait avoir lieu contre Montpellier, le 30 mars. Christophe Jallet (adducteurs) s’est entraîné à part, hier, et pourrait postuler à une place dans le groupe à Saint-Étienne. Thiago Motta (mollet) est forfait. – J. T.
Homer
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Ligue des champions : trois géants à éviter pour Paris

Le PSG connaîtra aujourd’hui l’identité de son adversaire en quart de finale. Il peut s’attendre au pire comme au meilleur.

C’est à un sommet du G8 que le PSG est convié aujourd’hui au siège de l’UEFA en Suisse, sur les rives du lac Léman. Les dirigeants des huit meilleures équipes d’Europe du moment ont rendez-vous à l’occasion du tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des champions. Ils vont d’abord se faire de grands sourires avant de se dévorer les uns les autres, sous forme de matchs aller et retour, début avril. Le PSG redécouvre cette ambiance, dix-huit ans après sa dernière participation aux quarts de finale de la prestigieuse compétition de clubs. A l’époque, les Parisiens s’étaient mesurés avec succès au FC Barcelone. Aujourd’hui, plusieurs routes s’offrent au PSG.

Les monstres. A eux trois, le FC Barcelone, le Real Madrid et le Bayern Munich totalisent dix-sept victoires en Ligue des champions. Ces puissances historiques et économiques du foot européen règnent aussi sur l’époque moderne. En témoigne leur fidélité aux quarts de finale de la Ligue des champions. Le Barça est ainsi présent pour la sixième saison consécutive à ce niveau. Sa remontée fantastique aux dépens de l’AC Milan au tour précédent (victoire 4-0 au Camp Nou après une défaite 2-0 à l’aller) n’a fait que renforcer la légende des Catalans. Pas de quoi effrayer Mamadou Sakho. « Je n’ai pas de préférence pour le tirage au sort, mais un Paris - Barcelone, ce serait pas mal! » a déclaré le défenseur parisien. Dans un sens, on peut le comprendre. Face à un adversaire d’un tel calibre, le PSG n’aurait pas grand-chose à perdre. Une élimination ne serait pas forcément vécue comme une immense déception alors qu’une éventuelle qualification passerait pour un exploit retentissant. L’effet serait à peu près semblable face au Real ou au Bayern.

Les cadeaux empoisonnés. Pas certain que le PSG soit mieux loti s’il hérite de la Juventus Turin ou du Borussia Dortmund. Ces formations, respectivement championnes d’Italie et d’Allemagne en titre, sont en effet les deux seules à demeurer invaincues cette saison en Ligue des champions. L’une comme l’autre ont d’ailleurs largement dominé tous leurs adversaires au tour précédent et développent à chaque sortie européenne un football offensif et séduisant. « Autour de Mario Götze, le joyau du football allemand, le Borussia Dortmund est une équipe dynamique et hyper mobile, apprécie Patrick Guillou, spécialiste de la Bundesliga pour Canal +. Son seul point faible, c’est peut-être la défense, qui est assez lente. »

Les invités surprises. Restent donc Galatasaray et Malaga, deux équipes moins attendues. Les Turcs, tombeurs de Schalke 04 en huitièmes de finale, peuvent compter depuis le mercato hivernal sur deux recrues de premier plan : Didier Drogba et Wesley Sneijder. Quant aux Espagnols, en pleine tourmente financière depuis que les propriétaires qatariens du club se sont mis aux abonnés absents, ils constituent sans doute l’adversaire le plus prenable pour le PSG. Au moins sur le papier.


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Rendez-vous à midi…

Le tirage au sort a lieu à midi à Nyons, au siège de l’UEFA (en direct sur BeIN Sport, Eurosport, Infosport +, l’Equipe 21 et i>télé). A partir des quarts de finale, l’UEFA procède à des tirages intégraux. Il n’y a plus de têtes de série et les duels entre clubs de même nationalité sont possibles.

Outre l’identité de son adversaire, le PSG connaîtra à l’issue du tirage effectué par l’Anglais Steve McManaman (ancien de Liverpool et du Real), deux informations essentielles : l’ordre et les dates des matchs. L’équipe tirée la première reçoit lors du match aller. Un match retour au Parc des Princes augmenterait considérablement les chances de qualification du PSG. Les matchs aller auront lieu les 2 et 3 avril, les matchs retour une semaine plus tard, les 9 et 10 avril.

Les huit qualifiés pour les quarts de finale. Real Madrid (Esp), FC Barcelone (Esp), Malaga (Esp), Borussia Dortmund (All), Bayern Munich (All), PSG, Juventus Turin (Ita), Galatasaray (Tur)


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Robert Pires : « Il faut toujours de la chance au tirage »

Consultant sur BeIN Sport, l’ancien milieu de terrain d’Arsenal et de l’équipe de France apporte son regard d’expert sur le tirage au sort et les chances du PSG.

Le PSG en quarts de finale de la Ligue des champions, est-ce une surprise pour vous ?

Robert Pires. Non. Avec son effectif et son entraîneur, Paris fait partie des huit meilleures équipes d’Europe.
Le match à Valence a été impressionnant et ils peuvent s’appuyer sur l’expérience d’Ancelotti, d’Ibrahimovic et de Thiago Silva.

Jusqu’où le PSG peut-il aller ?

On aura un élément de réponse après le tirage au sort… Mais c’est une équipe qui n’aura rien à perdre. L’objectif était d’atteindre les quarts et désormais tout est du bonus et du positif. Il n’y aura pas de pression. Cependant, je ne pense pas que le PSG puisse remporter cette Ligue des champions, pas cette année. Mais une place en demi-finale est très possible, surtout en cas de tirage favorable.

Il faudra donc un peu de chance au tirage…

Il faut toujours de la chance au tirage! Il reste des équipes bonnes à prendre. Ce n’est pas comme s’il y avait sept FC Barcelone ou Real Madrid encore dans la compétition. Malaga, Galatasaray, même le Borussia Dortmund sont prenables pour Paris.

Selon vous, Paris aurait peu de chances face aux quatre autres équipes ?

Oui. Le Barça, le Real Madrid et le Bayern Munich sont les trois clubs vraiment au-dessus avec la Juventus juste derrière. Pour le spectacle et l’excitation, ce serait magnifique que le PSG affronte l’une de ces équipes, mais la qualification serait alors beaucoup plus compliquée qu’en affrontant une des autres équipes.

Jouer le match retour à domicile fait-il encore la différence ?

Bien sûr. On l’a vu avec le match de Barcelone par exemple, où l’avantage du terrain au retour a rendu l’exploit possible. Ce n’est pas toujours gage de qualification, mais c’est tout de même mieux de jouer le retour à la maison.

Quel est votre favori ?

Le Real Madrid. Mais l’écart entre le Real, le Barça, le Bayern et la Juventus est minime. C’est dommage qu’il manque Manchester United ou Arsenal, mais la suite de la compétition va tout de même être fascinante.

Le Parisien.fr
Zorglub
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Ligue des champions : le PSG défiera le FC Barcelone en quarts de finale

Le PSG affrontera le FC Barcelone en quarts de finale de la Ligue des champions. C'est le verdict du tirage au sort effectué ce vendredi midi à Nyon (Suisse) au siège de l'UEFA. Le match aller aura lieu au Parc des Princes, le mardi 2 ou le mercredi 3 avril. Le match retour se déroulera la semaine suivante, à Barcelone, le mardi 9 ou le mercredi 10.

«C'est le tirage le plus difficile. Pire tirage c'était difficile. Et je ne parle pas seulement de leur dernière performance (NDLR: remonter 4 à 0 au Camp Nou un AC Milan qui avait battu les Catalans 2 à 0 à l'aller) mais pour ce qu'ils ont fait ces dernières années, a dit Leonardo, directeur sportif du club parisien. C'est la meilleure équipe de foot du moment, elle est même dans les trois meilleures de l'histoire du foot, a précisé Leonardo. Le Barça est le favori absolu depuis que la compétition a commencé», a-t-il ajouté.

Paris vainqueur... il y a 18 ans

«On va jouer notre chance. Il faudra jouer à fond chaque minute», a réagi Carlo Ancelotti, l'entraîneur parisien sur BeINSport. «Le PSG n'aura pas Ibra à l'aller, mais nous n'aurons pas Pedro», a pour sa part déclaré Andoni Zubizarreta, l'ancien gardien espagnol devenu directeur sportif de Barcelone, toujours sur BeINSport.

Le club parisien a gagné sa place en éliminant les Espagnols de Valence, en huitièmes de finale. Vainqueurs 2-1 au match aller, à l'extérieur, ils avaient fait match nul 1-1 au Parc des Princes au match retour. Lors de la phase de groupes, le Paris Saint-Germain avait dû affronter Kiev (Ukr), Zagreb (Cro) et Porto (Por). Avec une seule défaite 1-0 à Porto, le PSG avait pris la première place grâce a ses cinq victoires.

Le FC Barcelone a rejoint les quarts de finale après avoir éliminé l'AC Milan. Défaits 2-0 en huitièmes de finale aller, les Catalans ont inversé la tendance (4-0) au retour. Le PSG et Barcelone se sont déjà rencontrés cette saison, lors du Trophée de Paris, un match amical de gala, en août 2012. Barcelone l'avait emporté 2-2 (4 t.a.b. 1).

La dernière fois que le PSG a disputé les quarts de finale de la Ligue des champions remonte à la saison 1994-1995. Il avait alors éliminé un certain... FC Barcelone, avant de se faire sortir de la compétition par l'AC Milan en demi-finale.

Le Parisien.fr
Homer
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Le PSG jouera le Barça !

En quarts de finale de la Ligue des champions, le Paris-SG sera opposé au FC Barcelone ! C'est le pire tirage pour le club de la capitale...

Le tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des champions a eu lieu ce vendredi midi à Nyon au siège de l'UEFA et le Paris-SG, unique représentant français dans cette compétition, a hérité du FC Barcelone. Le club de la capitale jourera le match aller à domicile au Parc des Princes le 2 avril (20h45). Le retour se jouera une semaine plus tard le 10 avril au Camp Nou.

C'est le tirage le plus compliqué auquel pouvait s'attendre le PSG, qui espérait plutôt tomber sur Malaga ou bien encore Galatasaray. Les Catalans, leaders de la Liga et emmenés par le meilleur joueur du monde Lionel Messi, se sont qualifiés pour les quarts après un 8e de finale retour incroyable face à l'AC Milan (4-0) après avoir perdu à l'aller (0-2). En tête de la Ligue 1, le Paris-SG s'est lui qualifié pour les quarts en sortant une autre équipe espagnole, le Valence CF (3-1, 1-1).

Il y a 18 ans, le PSG avait éliminé le Barça

En Coupe d'Europe, le Paris-SG et le FC Barcelone se sont déjà affrontés à trois reprises. La première fois, c'était déjà en quarts de finale de la Ligue des champions lors de la saison 1994-1995 et les Parisiens avaient éliminé les Blaugrana en arrachant le match nul au Camp Nou (1-1) puis en s'imposant ensuite au Parc des Princes (2-1). La troisième opposition avait eu lieu en finale de la Coupe des Coupes lors de la saison 1996-1997. Et cette fois, le Barça avait eu le dessus en remportant le trophée grâce à un penalty de Ronaldo (1-0). En amical, les deux clubs s'étaient rencontrés au Parc en août dernier et le Barça avait remporté le Trophée de Paris lors de la séance de tirs au but (2-2, 4-1 tab).

Le Real s'en sort bien

Le Real Madrid jouera, lui, son quart de finale contre Galatasaray. Le club espagnol aura néanmoins le désavantage de se déplacer en Turquie pour le match retour. Le tirage a également été favorable au Borussia Dortmund, qui affrontera Malaga, quatrième de Liga. La rencontre Bayern Munich - Juventus Turin sera l’affiche des quarts de finale. «Je connais très bien la Juventus. C'est la meilleure équipe italienne en ce moment. C'est une grosse écurie», a commenté Jupp Heynckes, l'entraîneur du Bayern. Les deux équipes se sont déjà affrontées à six reprises en Coupe d'Europe. Ce sont les Italiens qui mènent au bilan des confrontations : trois victoires, un nul et deux défaites.

La finale aura lieu le samedi 25 mai à Wembley.

Le tirage des quarts de finale

Malaga - Borussia Dortmund
Real Madrid - Galatasaray
Paris-SG - FC Barcelone
Bayern Munich - Juventus Turin


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Ancelotti : «Très excitant»

Carlo Ancelotti et Leonardo ont accueilli le nom du futur adversaire du PSG en quarts de finale de la Ligue des champions, soit le FC Barcelone, avec excitation.

Carlo Ancelotti a estimé vendredi au micro de la chaîne BeIn Sport que le tirage des quarts de finale de la Ligue des champions, qui a réservé le FC Barcelone à son club, était à la fois «magnifique», «très difficile» mais aussi «très excitant». «Tomber sur le FC Barcelone, c’est magnifique même si ce sera très difficile, a réagi l'entraîneur du Paris-SG. Le Barça et le Real sont les meilleures équipes de la compétition et donc les clubs qui ont le plus de chances de gagner à la fin. On a déjà joué le Barça en début de saison (2-2, 1-4 tab en amical au mois d’août), mais cette fois l’ambiance sera différente. Là, en quarts, tout peut arriver. Barcelone est une équipe avec beaucoup de qualités et d’expérience. On jouera avec nos atouts. A l’aller (au Parc des Princes), il n’y aura pas de réflexion particulière. Il faudra jouer les 90 minutes à fond. Le match sera très difficile mais très excitant pour tout le monde. »

Leonardo : «Prendre ça avec beaucoup de joie»

Quant à Leonardo, il ne tarit pas d'éloges sur les qualités du Barça. « C’est le tirage le plus difficile, a déclaré le directeur sportif du PSG, toujours sur BeIn Sport. C’est vraiment le pire si on prend en compte ce qu’ils (les Catalans) ont fait ces dernières années. Barcelone, c’est de toute façon le favori de la compétition, ils ont tout ce qui est capable d’avoir de mieux dans une équipe. Le match retour aura lieu chez eux, et ce ne sera vraiment pas facile. Mais on doit prendre ça avec beaucoup de joie. Ce sera un grand match, ce sera même la fête du foot pour Paris. C’est une grande opportunité pour le PSG de pouvoir se mesurer à la meilleure ou à l’une des trois meilleures équipes de l’histoire du football. »

L'Equipe.fr

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Le Barça pour le PSG !

Le tirage au sort de la Ligue des champions a livré son verdict pour le Paris Saint-Germain. Le club de la capitale française affrontera le FC Barcelone en quarts de finale de la C1. Le match aller se disputera au Parc des Princes, le retour au Camp Nou. Pour rappel, Zlatan Ibrahimovic, le buteur du PSG passé par le Barça lors de la saison 2009-2010, est suspendu pour la première des deux rencontres.


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Ancelotti : «Difficile, mais excitant»

Tout sourire, Carlo Ancelotti a livré sa première réaction après le tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des champions, qui mettront aux prises son Paris Saint-Germain au FC Barcelone. «Ce sera un bon test, a-t-il expliqué au micro de BeIn Sport depuis le Camp des Loges. C'est un tirage magnifique. On sait très bien que ce sera difficile. Nous avons déjà joué contre eux en pré-saison (2-2 en amical, ndlr). Ce sera différent. Le Barça a plus de chances de gagner. Ils ont plus d'expérience, mais nous allons jouer notre chance à fond. Nous aurons besoin de tous les joueurs pour cette rencontre. Ce sera difficile, mais excitant.»

Leonardo : «Paris doit vivre une fête du foot»

De son côté, Leonardo évoque «le tirage le plus difficile». «Pire tirage c'était difficile, a avoué le directeur sportif. Et je ne parle pas seulement de leur dernière performance (remonter 4 à 0 au Camp Nou un AC Milan qui avait battu les Catalans 2 à 0 à l'aller, ndlr) mais pour ce qu'ils ont fait ces dernières années. Ce ne sera pas facile, mais ces matches (aller et retour) doivent nous apporter beaucoup de joie, ce seront des grands matches de foot, Paris doit vivre une fête du foot. Déjà, être arrivé en quarts, c'est très important, mais on va jouer quand même la suite. C'est une grande opportunité pour nous, c'est la meilleure équipe de foot du moment, elle est même dans les trois meilleures de l'histoire du foot, a précisé le Brésilien. Le Barça est le favori absolu depuis que la compétition a commencé. Ils ont tout ce qu'il est possible d'avoir. Il faudra tout faire pour bien représenter notre club dans cette compétition.»


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Beckham va partir en Chine

David Beckham va prendre ses fonctions d'ambassadeur du Championnat de Chine à partir de mercredi avec une tournée de trois villes en cinq jours, ont annoncé les médias chinois vendredi.

Le milieu de terrain du Paris Saint-Germain débutera sa visite par une rencontre avec les médias à Pékin puis se rendra ensuite à Qingdao (Tsingtao) et enfin Wuhan. Le voyage de la vedette anglaise se déroulera pendant la trêve internationale en Europe, en raison des qualifications pour le Mondial 2014.


France Football.fr
Varino
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Et si Paris y croyait ?

Barcelone comme advesaire, match retour au Camp Nou : le tirage au sort des quarts de finale de la C 1 n’a pas gâté le PSG. Mais, s’il veut rêver à l’exploit, Paris a une idée du mode d’emploi.


DE L’EXCITATION et de la crainte. En regardant, hier à la mi-journée, le tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des champions, les joueurs du PSG ont eu des réactions contrastées face à l’immensité de leur adversaire, le FC Barcelone. Un peu plus tard, sur beIN Sport, Carlo Ancelotti – qui a déjà croisé deux fois le club catalan en tant qu’entraîneur (*) – laissait transparaître une envie d’y croire : « Le Barça a plus de chances de gagner, mais on peut y arriver. » Christophe Jallet, lui, soulignait que « Barcelone a le meilleur jeu en Europe, mais il s’est déjà fait éliminer par des équipes qui jouaient moins bien… » Devant Paris, qui joue parfois beaucoup moins bien, se dresse une montagne plus haute que jamais. À Ancelotti de trouver – s’ils existent – les moyens de la franchir.

FAUT-IL REVENIR AU 4-3-3 ?

L’un des paramètres majeurs de cette double confrontation se situera dans l’absence de Zlatan Ibrahimovic au match aller, le 2 avril au Parc des Princes, sauf décision contraire de l’UEFA (voir par ailleurs). « Sans lui, ils perdent pas mal dans le jeu aérien », estimait, hier, Jordi Alba, le latéral gauche du Barça. « Quand il faut jouer long, il est bon d’avoir un attaquant capable de garder le ballon le temps que le bloc remonte, note Alain Roche, l’ancien défenseur et dirigeant du PSG. À Paris, Ibra est un peu unique dans ce profil. »

Plus largement, la question se pose de savoir si l’absence du Suédois pourrait inciter Ancelotti à revenir au 4-3-3 pour densifier le milieu parisien face au redoutable trident adverse dans l’axe (Xavi, Busquets, Iniesta). Lors du premier match de suspension d’Ibra, en huitièmes de finale retour contre Valence (1-1, le 6 mars), Ancelotti avait maintenu le 4-4-2 auquel il ne déroge pas depuis la venue du FC Porto (2-1, le 4 décembre).

Pour tenter d’endiguer le jeu barcelonais, des efforts considérables dans le pressing seront demandés aux quatre joueurs offensifs si Ancelotti garde le 4-4-2. Ce travail de sacrifice des attaquants n’est pas toujours un trait majeur du PSG cette saison, même s’ils s’impliquent plus en C 1 qu’en L 1. Roche pressent que ce sera compliqué : « Au milieu, il faudra bloquer Busquets, couper la relation entre Xavi et Iniesta, sans parler des montées de Daniel Alves et de Jordi Alba… »

COMMENT TENTER DE NEUTRALISER MESSI ?

Vincent Guérin, l’un des héros de la qualification en 1995, ne voit pas cinquante solutions : « Pour neutraliser Messi, soit on tente un marquage individuel à l’ancienne, soit on met de la densité. Il faut alors des lignes très compactes et défendre assez bas pour faire en sorte qu’il ne puisse pas accélérer balle au pied. »

Alain Roche, lui, n’est pas partisan d’un marquage individuel. « Messi s’en servirait pour décrocher et un de ses coéquipiers plongerait dans l’axe pour prendre l’espace. » Jallet élargit le problème : « Messi, c’est le joueur hors norme mais, d’avoir Pedro (suspendu à l’aller) sur un côté, ce n’est pas du gâteau non plus… »

L’affaire s’annonce délicate. Et excitante : PSG-Barcelone verra Messi se frotter à Thiago Silva, souvent considéré comme le meilleur défenseur du monde.

BIEN JOUER LES CONTRES

« On peut imaginer que le PSG va s’organiser en un bloc assez bas et miser sur son jeu de contres », pronostique Vincent Guérin. « Il y aura des opportunités, d’autant que le Barça s’expose avec les montées de ses latéraux », poursuit Alain Roche. « Sur ces contres, ne surtout pas perdre rapidement le ballon », insistent les deux anciens Parisiens.

Avec Lavezzi, Lucas et Ménez, le PSG possède trois joueurs très explosifs. Mais ces joueurs, comme Pastore, ne sont pas toujours efficaces dans l’utilisation du ballon. Tout en se projetant vite vers l’avant, Paris devra ainsi se montrer d’une grande précision technique, comme sur les coups de pied arrêtés.

Car le reste du match pourrait être pénible à vivre. Roche : « Une fois que le Barça récupère le ballon et le confisque par sa qualité de passes, l’adversaire ne sait jamais quand il va le revoir… »

JÉRÔME TOUBOUL (avec A. C. et L. D.)

(*) Alors entraîneur de l’AC Milan, Ancelotti a affronté deux fois le FC Barcelone en C 1, en 2003-2004 et en 2005-2006. Bilan des 4 matches : 1 victoire, 1 nul, 2 défaites.



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LA QUEUE DEVANT LE PARC DES PRINCES. – Dès hier après-midi, plusieurs dizaines de supporters se pressaient devant la billetterie du Parc des Princes dans l’espoir d’acheter des places pour le quart de finale aller, le 2 avril. Face à un afflux massif de demandes, également par téléphone et sur Internet, le club n’a pas tardé à lancer deux packs, en pensant à d’autres affiches printanières moins reluisantes. Les tarifs du « Barcelone + Valenciennes (35e journée) » vont de 50 à 340 €. Quant au pack « Barcelone + Brest (37e journée, le 18 mai) », il a été mis en vente pour un montant de 50 à 350 €.



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En 1995, « un combat de boxe »

PARMI LES GRANDES heures du club parisien, la soirée du 15 mars 1995 conserve une place de choix. Deux semaines après un match aller maîtrisé au Camp Nou (1-1), le PSG de Luis Fernandez était venu à bout du Barça de Johan Cruyff, des buts de Rai (73e) et Vincent Guérin (83e) répondant à l’ouverture du score du milieu José Maria Bakero (50e). Deux ans après avoir éliminé le Real Madrid en quarts de finale de la Coupe de l’UEFA (1-3, 4-1), le PSG version Canal + – avec George Weah, David Ginola (notre photo, ici face à Ronald Koeman) et Rai comme têtes d’affiche – faisait chuter l’autre grand d’Espagne, cette fois en quarts de finale de la Ligue des champions.

« On avait déjà réalisé un très bon match au Camp Nou à l’aller, se souvient Vincent Guérin, l’ancien milieu parisien. Au retour, cela avait été un match âpre, très dur. Avec le Barça de cette époque, il y avait les prémices du Barça actuel dans la possession de balle, la recherche patiente d’une faille chez l’adversaire. La clé du match aura été de leur imposer un pressing assez fort et de ne pas perdre le ballon trop vite pour essayer de les faire courir. C’était un duel intense, presque un combat de boxe. »

Dix-huit ans plus tard, on parle encore à Guérin de son but décisif, sur une frappe rasante. Il en sourit : « Ce n’est pas un but d’anthologie, c’est certain ! La frappe n’était pas d’une puissance exceptionnelle, mais elle était bien placée et avec un effet de surprise car l’adversaire pensait que j’allais m’appuyer sur Weah... » – J. T.



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Ibra sait ce qui l’attend

ZLATAN IBRAHIMOVIC, qui sera suspendu pour le quart de finale aller, n’a joué qu’une saison sous le maillot du FC Barcelone, en 2009-2010 (21 buts en 45 matches, toutes compétitions confondues), et son passage mitigé ne lui a pas permis de susciter l’affection du public catalan. Le 10 avril, le Camp Nou devrait donc le siffler, comme il l’avait fait au soir de son premier retour, le 3 avril 2012, avec l’AC Milan, en quarts de finale retour de la C 1 (1-3). « Maintenant, je comprends Mourinho quand il vient ici et qu’il se plaint, avait lâché le Suédois après la rencontre. Il y avait penalty sur moi en seconde période, et à chaque fois qu’on touchait un joueur du Barça, il tombait et l’arbitre sifflait faute. »

Si l’attaquant du Paris-SG entretenait une relation houleuse avec Pep Guardiola, auquel il reprochait de privilégier Lionel Messi, il reste un joueur très respecté par ses anciens partenaires. « Ibra, tu ne peux pas l’arrêter au duel, expliquait Carles Puyol, la veille de ce match. Physiquement, c’est
lui qui commande, et, techniquement, c’est un phénomène. La seule manière de le rendre moins dangereux, c’est de l’éloigner de la surface. » La semaine dernière, Gerard Piqué défendait aussi son ancien partenaire : « Quand il était ici, il a montré qu’il était un mec bien et un joueur extraordinaire. » – L. D.



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L’APPEL D’IBRAHIMOVIC ÉTUDIÉ LE 26 MARS.– LE 27 FÉVRIER, la commission de discipline de l’UEFA infligeait deux matches de suspension ferme à Zlatan Ibrahimovic, expulsé deux semaines plus tôt à Valence pour une semelle sur le Mexicain Andres Guardado, lors du huitième de finale aller de Ligue des champions (2-1). L’attaquant du PSG et son club, qui ont fait appel de cette décision, seront définitivement fixés le 26 mars prochain. L’UEFA a en effet retenu cette date pour examiner le cas du Suédois et décider si sa peine est réduite ou… allongée. Ibrahimovic a purgé un match de suspension, le 6 mars, lors du huitième de finale retour face à Valence (1-1) et devrait être privé du quart de finale aller face au Barça, le 2 avril. Car la sanction a des chances de demeurer inchangée, au vu de la jurisprudence pour un carton rouge direct, qui donne à chaque fois deux matches ferme à l’expulsé. – E. M.



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Le Barça ne va penser qu’à ça

Largement en tête de la Liga, le club catalan va pouvoir consacrer toute son énergie au double affrontement contre le Paris-SG.


LE RAYO VALLECANO (8e de Liga) ce dimanche, à domicile, un déplacement à Vigo (19e) trois jours avant le match aller, et la réception de Majorque (18e) entre les deux manches : le programme du FC Barcelone en Championnat, autour du double affrontement contre le Paris-SG, les 2 et 10 avril, n’a rien d’effrayant. Avec leurs treize points d’avance sur le Real Madrid, les Catalans ont même de quoi voir venir et peuvent préserver leurs forces pour la Ligue des champions, comme ils l’avaient fait avant le huitième de finale retour contre l’AC Milan (4-0), mardi.

Ducoup, même si neuf Barcelonais (Valdés, Jordi Alba, Piqué, Busquets, Fabregas, Iniesta, Xavi, Pedro et Villa) disputeront le France-Espagne qui aura lieu une semaine avant le match aller, même si les Argentins Messi et Mascherano auront, le même jour, un déplacement pénible à La Paz (3 600 mètres d’altitude), en Bolivie, il ne faudra pas trop s’inquiéter pour la forme physique du Barça, où Xavi, actuellement blessé (ischio-jambiers), aura le temps de se remettre.

L’absence de Carles Puyol, opéré hier du genou droit (voir ci-dessous) est, en revanche, un handicap, dans l’optique de ces quarts de finale. L’équipe catalane a certes réussi sa démonstration, contre l’AC Milan, avec une défense centrale Piqué-Mascherano, mais l’Argentin devra être prudent au Parc des Princes, puisqu’un carton jaune le priverait du match retour.

Vilanova bientôt de retour

L’autre point noir, c’est la suspension de Pedro, à l’aller. Même si l’absence de l’ailier espagnol ne revêt pas la même importance pour le Barça que celle de Zlatan Ibrahimovic pour le Paris-SG, sa vitesse et ses courses défensives peuvent manquer à son équipe. Le staff de l’équipe catalane aura cependant deux matches pour trouver la meilleure solution de remplacement, qui pourrait être incarnée par Alexis Sanchez ou Cesc Fabregas, puisque David Villa, titulaire et buteur mardi, a sans doute gagné sa place dans l’équipe type, pour les prochaines grandes échéances. Victor Valdés, lui, ne jouera qu’en sélection d’ici à la double confrontation contre les Parisiens. La sanction de quatre matches de suspension du gardien catalan ayant été confirmée en appel, les seules rencontres que disputera Valdés seront celles de la Roja contre la Finlande (le 22 mars) et la France (le 26), en raison de la blessure au pouce gauche d’Iker Casillas.

Dans la vie de groupe, ces contrariétés devraient cependant peser assez peu au regard de l’élan qu’est susceptible d’apporter le retour de Tito Vilanova auprès de ses joueurs. Soigné à NewYork depuis le 21 janvier, pour une tumeur à la glande parotide, et remplacé depuis par son adjoint, Jordi Roura, l’entraîneur barcelonais est attendu à Barcelone le 25 mars, selon une confidence faite mardi par Carles Rexach, conseiller de la direction du club. L’ancien adjoint de Pep Guardiola sera donc probablement revenu pour préparer ce quart de finale et, si sa santé le lui permet, pour diriger son équipe au Parc des Princes. – L. D.



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OPÉRÉ, PUYOL NE VERRA PAS PARIS. – L’information, révélée dans la soirée par deux médias catalans, a surpris tout le monde : Carles Puyol a été soumis, hier, à une arthroscopie du genou droit. Un peu plus tôt dans la journée, Vicente Del Bosque avait justifié son absence de la liste communiquée pour les matches contre la Finlande (22 mars) et la France (26 mars), en expliquant qu’il avait une « gêne ».
Sa non-titularisation contre l’AC Milan (4-0) mardi pourrait aussi s’expliquer par ce problème au genou droit, déjà opéré le 12 mai 2012 et qui l’avait empêché de participer à l’Euro. Ces derniers jours, Puyol aurait de nouveau ressenti une douleur à la même articulation. Cette opération est aussi la seconde de la saison pour Puyol, après sa luxation du coude, le 2 octobre, à Lisbonne contre Benfica (2-0). Il sera forfait pour les quarts de finale de la Ligue des champions, contre le Paris-SG, et pourrait manquer un mois et demi de compétition. – L. D.



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Nom: Alex

Lentement mais sûrement

Ours sur un terrain, nounours en dehors, Alex figure parmi les valeurs sûres du PSG quand son corps le laisse tranquille. À 30 ans, « le Tank » cultive son profil de toujours. Celui d’un défenseur à la vitesse raillée, parfois, mais à la puissance jamais contestée.


IL EXISTE donc une machine à remonter le temps. Un Brésilien du PSG, l’un des rares footballeurs de ce siècle sans identité numérique sur les réseaux sociaux, presque une pièce manquante sur la Toile. Un joueur rétif aux consoles de jeu, qui vibre comme pas deux lorsque l’écran, dans le salon, diffuse une telenovela aux lumières surannées. Alex Rodrigo Dias da Costa vit notre époque à distance des carcans de la bulle footballistique. Il ne fuit pas les médias, anciens ou nouveaux, pour cultiver une quelconque énigme.

C’est plutôt qu’il ne les aime pas. Pas assez charismatique sur les terrains, trop tranquille en dehors : il n’est jamais trop compliqué de trouver un motif de ne pas s’intéresser à cet homme, né comme Leonardo à Niteroi, juste en face de Rio de Janeiro.

Qui se cache derrière ce « zagueiro » de trente ans, ce défenseur central que des clubs comme le Real Madrid, l’AC Milan, le Bayern Munich et Arsenal ont envisagé un jour de recruter ? Que vaut ce joueur qui recueille les faveurs de l’immense Thiago Silva pour composer la charnière du Paris-Saint-Germain ? Emerson Leao, l’ancien gardien international brésilien, sélectionneur express des Auriverde (2000-2001), garde les yeux de l’amour pour celui qu’il a lancé à Santos, en 2002, aux côtés d’André Luis, ce « central » furtivement passé par l’OM (2005-2006). « Pour moi, dit Leao, Alex fait encore partie du top 10 des meilleurs défenseurs du monde. Je regrette qu’il ne soit pas plus respecté dans le milieu. C’est un joueur sous-coté. »

Il y a onze ans, Leao avait opté pour un choix à contrecourant. « Alex n’était pas utilisé dans les équipes de jeunes. Personnellement, j’étais convaincu qu’il deviendrait un très grand. Malgré son gabarit, il était très rapide. Et très puissant. »

Au fil du temps, on peut toujours voir en Alex un rempart très puissant. Très rapide? Il faut croire Leao sur parole, parce que l'image européenne du défenseur a rarement brossé l'idée d'un tank qui reviendrait comme une furie essuyer ses chenilles sur ses adversaires quand le ballon s'échappe dans son dos.

De sa voix zen, il souligne lui-même l'érosion évidente - «A trente ans, tu ne cours plus aussi vite qu'à vingt-trois... » - et souffle que ses douleurs au genou droit, objet d'une arthroscopie en novembre 2010, ont froissé son âge d'or. Il garde sa main posée sur ce genou lorsqu'il en parle: « Un défenseur atteint sa plénitude à partir de vingt-huis ans. Moi, c'est à cet âge que j'ai eu ma grave blessure au genou. Ce n'est pas la meilleure chose qui puisse vous arriver pour vous permettre de rayonner par la suite. »

Alex ne laisse transparaitre aucun agacement lorsqu'on insiste sur l'état de son corps, une charpente forte qui semble s'abimer mécaniquement dès que s'enchainent des matches à haute intensité. « Il est dur pour un footballeur de jouer sans la moindre petite douleur. Le problème, c'est surtout de retrouver toutes ses sensations après une grave blessure. Je n'ai plus de douleurs à mon genou, mais je dois toujours le soumettre à un travail spécifique pour que tout se passe bien. Deux ans auparavant, cela avait été plus difficile à gérer parce qu'il y avait eu une infection après l'opération. J'ai du beaucoup travailler, ensuite, pour retrouver ma masse musculaire. Au fond, cette histoire m'a fait perdre un an dans ma carrière. »

Cette carrière n'a pas toujours couru après le temps. En 2004, Alex a vingt-deux ans lorsqu'il quitte Santos après avoir été repéré par Pete de Viser, un recruteur néerlandais qui prospecte alors au Brésil à la fois pour le PSV Eindhoven et pour Chelsea. Le premier n'a pas les moyens de l'acheter; le second, si. Mais parce qu'il n'a pas encore mis les pieds en Selecao, la recrue axiale ne peut pas rejoindre les Blues de William Gallas (*). Chelsea embauche Alex contre 7,5 M€, puis négocie un accord avec le PSV: le joueur restera au moins deux ans aux Pays-Bas, le temps d'obtenir son permis de travail anglais.

« Quand Alex est arrivé ici, il paraissait tellement lourd lors du premier entrainement que tout le monde s'est dit: mais qui sont-ils allés acheter? » se souvient Jeroen Kapteijns, ex-specialiste du PSV pour le quotidien néerlandais De Telegraaf. Pedro Salazar, lui, était à l'époque le directeur de la communication du club. Chilien d'origine, il apportait un soin particulier à l'intégration des recrues sud-américaines. « Alexinho », comme il l’appelle, est devenu son ami. « Les fans du PSV étaient sceptiques, observe-t-il. Parce que Alex était gros et défenseur. Pour eux, recruter un Brésilien n’avait d’intérêt que si c’était un attaquant. Ce public avait quand même vu passer Ronaldo et Romario... »

Alex va devoir chasser le brouillard qui enveloppe ses premiers pas en Europe. Après Leao à Santos, un autre entraîneur, Guus Hiddink, renifle alors le potentiel du défenseur brésilien, qu’il associe tour à tour à deux Oranje en place, Wilfred Bouma et André Ooijer. « Il a eu besoin de quelques semaines pour s’adapter au climat, à la nourriture, se remémore Pedro Salazar. Peu à peu, il s’est fondu dans la petite colonie sud-américaine du PSV autour d’Heurelho Gomes, son compatriote gardien de but, et de Jefferson Farfan, l’attaquant péruvien. Il est toujours resté exemplaire, toujours à l’heure aux retours de vacances, ce qui n’était pas toujours le cas des joueurs brésiliens. Au fond, il a vite pris ses marques : au bout de deux mois, il était déjà considéré comme le meilleur défenseur du Championnat... » Jeroen Kapteijns, le journaliste du Telegraaf, dresse cette comparaison : « Il jouait comme un animal. Il mangeait ses adversaires. Ne leur donnait ni espaces pour bouger ni air pour respirer. »

À Eindhoven, au milieu des Robben, Cocu et autres Van Bommel, le volumineux Alex finit par éloigner les critiques initiales pour éveiller une admiration encore vivace aujourd’hui. Alex, le gros Alex, devient « le Tank », un tank dévastateur qui livre une guerre sans merci dans les airs et pilonne les adversaires de ses coups francs de tueur qui éclateront plus tard à la face de l’Europe, notamment lors d’un légendaire quart de finale retour de C 1 entre Chelsea et Liverpool (4-4, le 14 avril 2009). Le coup franc, cet art devenu difficile à exercer en 2013, dans le PSG de David Beckham et Zlatan Ibrahimovic.

Il accepte la nouvelle donne sans faire de vagues, une ligne directrice de sa carrière : « Ce n’est pas un problème de ne plus tirer les coups francs, surtout s’ils se transforment en but. Bien sûr, parfois, ça me démange. Je sens bien le coup, surtout sur les coups francs à longue distance. Mais Ibra, ceux-là, il les adore... »

Le 2 août 2007, les autorités britanniques lui délivrent le permis de travail tant attendu, le signe qu’Alex, entre-temps, a vu s’ouvrir les portes or et vert de la Seleçao. En juillet 2007, Dunga l’alignera même avec Juan dans la défense centrale du Brésil qui remporte au Venezuela la Copa America 2007. Un instant en haute altitude, avant l’enlisement de sa brève histoire auriverde, bouclée au pays par une quinzième et ultime sélection contre le Venezuela (0-0, le 14 octobre 2009).

Trois ans après son arrivée en Europe, le Tank quitte donc sa caserne néerlandaise pour rallier le régiment de Chelsea, son club propriétaire, où José Mourinho traverse ses derniers mois sur le banc. Fin 2007, Avram Grant, le successeur israélien du Portugais, recrute le Serbe Branislav Ivanovic. Un concurrent de plus pour Alex, déjà contraint, pour gratter du temps de jeu, de batailler face au monument John Terry et au solide Ricardo Carvalho.

L’arrivée de Luiz Felipe Scolari durant l’été 2008 semble un temps affermir sa position dans la hiérarchie, aux côtés de Terry. Pas assez au goût du Brésilien, qui demande à quitter les Blues. Nous sommes en janvier 2009. Un mois plus tard, une lueur : Guus Hiddink, son ex-mentor au PSV, succède à Scolari. Un intérim de quelques mois qui précède, l’été venu, l’ouverture d’un nouveau cycle chapeauté par un certain Carlo Ancelotti.

Face à ce tourbillon de coaches, Alex peine à trouver ses repères. Mentalement, le Tank tangue. « Il a pu ressentir un manque de confiance, remarque Christophe Lollichon, entraîneur des gardiens à Chelsea. Comme beaucoup de Brésiliens, il avait besoin d’être bien dans sa tête pour s’épanouir sur le terrain. Le turn over en défense centrale et le nombre élevé de managers à se succéder ont semblé le perturber par moments. Alex a de la personnalité, mais il ne sait peut-être pas se faire entendre. Ou disons qu’il essaye de comprendre la situation et attend la limite avant d’aller voir l’entraîneur pour lui demander des explications. »

À partir de 2008, des blessures commencent à pourrir ce séjour londonien qu’Alex vit à l’ombre des ego des cadors défensifs de l'effectif. L'engagement, alors, pour compenser les divers pansements: « C'est quelqu'un qui cherche un peu son jeu et qui donne parfois l'impression de subir son corps, poursuit Lollichon. Mais c'est un battant, un monstre physique, qui n'aime pas être pris en défaut. Comme c'est un gabarit massif qui manque de vitesse, il est obligé d'avoir une très bonne lecture du jeu et d'anticiper en permanence. »

Des qualités qui ne suffiront jamais à l'enraciner complètement dans la colonne vertébrale de Chelsea. En janvier 2011, le recrutement de Davi Luiz, transféré de Benfica pour 24 M€, enclenche un processus de rupture qui s'achèvera tristement, un an plus tard, dans le vestiaire des jeunes de l'Academy de Chelsea, aux cotés de Nicolas Anelka, l'autre banni de la « First Team ». A Cobham, le Brésilien - 135 matches avec Chelsea - n'est même plus autorisé à garer sa voiture sur le parking de l'équipe première.

Quatorze mois après qu'un entraineur italien lui a tendu la main au PSG, Alex a-t-il remonté la pente? Oui, globalement, dans un club où Mamadou Sakho semblait parti pour incarner un cadre local inamovible. Recruté pour 5 M€, le rigoureux Brésilien a ébranlé la hiérarchie, aidé aussi par la préférence manifestée, début octobre par Thiago Silva, l'un des joueurs de poids, avec Ibrahimovic, à avoir l'oreille d'Ancelotti. A Paris, Alex s'est immergé dans un petit monde brésilien, celui de Silva, Maxwell, Lucas et Thiago Motta, le naturalisé italien. Cet été, au plus tard le suivant, au terme de son contrat, il envisage de revenir à Santos pour y boucler sa carrière.

En attendant, l'homme paisible a déjà le sentiment qu'en passant de Londres à Paris, il s'est rapproché de sa terre. « Parfois, je me dis que les Francais vivent le foot comme les Brésiliens. Il y a cette forme de fanatisme. A Chelsea, c'était plus calme au quotidien. J'aime bien l'atomsphère de Paris. Sentir cet engouement te fait mesurer le poids de tes responsabilités. Il te donne envie de rendre les gens heureux. Je les sens impatients de voir Paris champion. » Si le PSG gagne le titre, le tank Alex aura mérité son défilé sur les Champs.

JEROME TOUBOUL (avec E. F. et R. B.)

(*) Pour obtenir un permis de travail en Angleterre, un joueur originaire d'un pays hors-UE doit avoir disputé 75% des matches de compétitions internationales de son pays au cours des deux années précédant sa demande de permis.

L'Equipe
Homer
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Un immense défi pour Paris


Affronter le FC Barcelone de Messi ressemble à un challenge insurmontable. Mais le PSG n’aura rien à perdre.

A l’issue du tirage au sort organisé hier au siège de l’UEFA, tous les voyants sont au rouge. Le PSG a hérité de l’épouvantail de la compétition, le FC Barcelone, leader du Championnat d’Espagne, quadruple vainqueur de la Ligue des champions, dont deux fois lors des quatre dernières éditions (2009 et 2011).

Comme si cela ne suffisait pas, les Parisiens devront disputer le match retour à l’extérieur, mercredi 10 avril, au Camp Nou, l’antre du Barça et de ses 100 000 socios, le terrain de jeu de Leo Messi, Xavi, Iniesta et de leurs amis.

Difficile, dans ces conditions, d’envisager sérieusement une qualification pour les demi-finales. L’équipe de Carlo Ancelotti, novice à ce stade de la compétition en dépit de l’expérience individuelle de ses cadres, est donc condamnée à réaliser un incroyable exploit.

Finalement, la situation est moins inconfortable qu’il n’y paraît. En n’ayant presque rien à perdre, le PSG se retrouve en position idéale pour écrire l’une des plus belles pages de son histoire. Il peut même espérer, à cette occasion, rentrer dans le cœur de tous les Français. Une approche festive et décontractée de l’événement que fait sienne Leonardo.

« Impossible d’imaginer un tirage plus difficile que celui-là, estime le directeur sportif parisien. Le Barça, c’est l’équipe parfaite. Mais il faut prendre cela avec beaucoup de joie. C’est une grande opportunité pour le PSG de pouvoir se mesurer à l’une des trois meilleures équipes de l’histoire du football. Et puis ce sera une grande fête pour Paris. » Les supporteurs l’ont bien compris. Dès l’annonce du tirage, plusieurs dizaines d’entre eux se sont rendus au Parc pour acheter les premiers billets.

L’expérience du match amical disputé au Parc des Princes début août face aux Catalans (2-2, victoire du Barça aux tirs au but) servira-t-elle à quelque chose? « L’ambiance sera très différente, prévient Carlo Ancelotti, double vainqueur de la Ligue des champions avec l’AC Milan (2003 et 2007). Là, en quarts, tout peut arriver. Barcelone est une équipe avec beaucoup de qualités et d’expérience. On jouera avec nos atouts. A l’aller, il n’y aura pas de réflexion particulière. » Les Parisiens sauront-ils alors imiter les Milanais, tombeurs du Barça à San Siro lors du tour précédent (2-0)? « Il est très difficile d’avoir une stratégie face à eux, soupire Leonardo. Ils marquent des buts même en jouant mal. En plus, ils ont dans leur équipe un petit numéro dix, un Argentin, vous le connaissez? » Oui, merci, Messi, le pape du football, vainqueur des quatre derniers Ballons d’or. « On va essayer de minimiser les points forts du Barça, ajoute tout de même le directeur sportif parisien. Au fond de nous, on aura quand même l’envie de se qualifier… »


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A Barcelone, la confiance règne

Du côté du Barça, le tirage au sort a été plutôt bien accueilli. Comme l’a rappelé Andoni Zubizarreta, le directeur sportif catalan, « nous avons d’excellentes relations avec le club parisien. Le PSG veut faire son trou parmi les meilleurs et va nous faire souffrir ». Dans la tête des Catalans moins diplomatiques, le PSG se réduit à deux mots : « Qatar et Ibrahimovic ».

Avant le 8e de finale contre Valence, rares sont ceux qui s’étaient intéressés à l’équipe de Carlo Ancelotti. La Ligue 1 n’étant pas diffusée en Espagne, les occasions sont rares d’analyser le jeu du PSG.
Sur les Ramblas, l’heure est à la réjouissance

Hier, les journalistes venus couvrir la conférence de presse de Jordi Alba ont assailli leurs confrères français de questions du genre « D’où vient Jallette? », « Qui jouera à la place d’Ibrahimovic? » ou « Matuidi est-il vraiment fort? ».

Pas vraiment expert du Championnat de France, le défenseur international Jordi Alba se limita, lui, à des impressions d’ordre général. « Je suis encore dans l’euphorie de la qualification contre l’AC Milan, mais il va falloir passer à autre chose, expliquait-il. Je crains particulièrement Lucas car il est dans ma zone. Il est rapide, c’est un grand contre-attaquant. L’absence d’Ibrahimovic? Une bonne nouvelle, surtout dans le domaine aérien. Mais la meilleure chose est que nous recevons au match retour. »

Sur les fameuses Ramblas de Barcelone, l’heure était là aussi à la réjouissance. « Nous ne voulions ni le Bayern ni la Juventus, notait Arnau, un supporteur, vu le portable en main en train de prendre des informations sur le PSG. On est content, car il y aura des grands noms. Mais cela ne fait pas une équipe. A Barcelone, nous avons les deux. »


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Jean-Pierre Papin : « Le PSG a de vraies chances »

Comment attaquer une pareille montagne ? Rolland Courbis, ancien entraîneur de l’OM et consultant RMC, nourrit peu d’espoirs : « Sans Zlatan au premier match, Paris a une chance sur cent. Surtout s’il s’agit du Barcelone du match retour face à Milan (4-0). Cette remarque concerne toutes les autres équipes avec un Barça de ce niveau.
Si Paris affronte le Barcelone du 8e de finale aller, leurs chances montent à 50%! »

Barcelone, Vincent Guérin peut en parler. Le consultant RTL, auteur du but de la qualification pour les demi-finales de la Ligue des champions le 15 mars 1995 (2-1) face aux Catalans, salive. « Ce quart de finale semble déséquilibré, mais tout dépend de quel Barcelone on parle. Celui du 8e de finale aller à Milan laisse de l’espoir, celui du retour beaucoup moins. » Son cœur 100% parisien parle au moment de jauger les espoirs de qualification. « L’absence de Zlatan au match aller pèsera, mais le PSG n’a rien à perdre... »

Vincent Guérin rêve. Mais pas trop : « Barcelone maîtrise les rencontres avec en général 70% de possession de balle. Son milieu de terrain avec Xavi et Iniesta est exceptionnel. Et puis leur petit lutin Messi réalise des choses inhumaines. Je n’ai jamais vu un joueur pareil. » A l’opposé, l’ancien Marseillais Jean-Pierre Papin, consultant pour BeIN Sport, considère les chances parisiennes : « Ceux qui pensent que Paris n’a aucune chance se trompent. Si Barcelone possède effectivement 70% de chances de qualification, avec une prestation au niveau du match aller à Valence, le PSG a de vraies chances. Enfin, les grands joueurs se subliment toujours dans les grandes occasions et Paris a de grands joueurs. » Un Marseillais supporteur du PSG. On aura tout vu.


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Zoumana Camara : « Difficile mais faisable »

Hier, peu après midi, des cris se sont échappés des locaux du camp des Loges. Les joueurs parisiens, regroupés devant un écran de télévision, venaient de découvrir l’identité de leur adversaire en quart de finale. Zoumana Camara traduit le sentiment général.

Quelle a été la réaction de vos coéquipiers quand ils ont vu le nom du Barça apparaître ?

Zoumana Camara. Ça a fait rire tout le monde ! L’étau s’était resserré (NDLR : il ne restait plus que le Barça, la Juventus et le Bayern Munich) et l’ambiance était sympa.
Pour certains d’entre nous, c’était nouveau. Ces dernières années, on regardait ces tirages au sort de Ligue des champions avec détachement. Leonardo a parlé du « pire des tirages ».

Est-ce aussi votre avis ?

Barcelone est l’équipe référence de ces cinq dernières saisons. C’est ce qui se fait de mieux au monde. Ils ont eu une petite période de turbulences ces derniers temps, mais ils se sont remis dans le droit chemin face à Milan (victoire 4-0). Ils sont redoutables. Je ne sais pas si c’est le pire tirage, mais c’est une belle affiche.

L’exploit est-il réalisable ?


Bien sûr. Ce sera difficile mais faisable. Se retrouver outsiders face à Barcelone, c’est logique. Mais ça ne met ni plus ni moins de pression. Le match aller sera très important.

Jouer le match retour à Barcelone constitue-t-il un désavantage ?

Je ne sais pas si recevoir ou se déplacer au match retour a une incidence. Il n’y a plus vraiment de logique à ce niveau-là. On voit que certaines équipes se qualifient grâce à leur résultat à l’extérieur. Ce ne sera donc pas un désavantage majeur.

Aura-t-on droit à une opposition de styles entre Barcelone qui tient le ballon et Paris adepte des contre-attaques ?

On peut le voir comme ça. Mais toutes les équipes qui affrontent Barcelone sont privés de ballon. Donc ça devient de fait une opposition de styles. Même si le PSG était une équipe qui fondait son jeu sur la possession du ballon, face à Barcelone, nous aurions du mal à le conserver. Cela dit, c’est vrai que nous sommes plus une équipe de contres.

Vous avez joué un match amical face à Barcelone au mois d’août (nul 2-2). Est-ce que cela peut vous servir ?

C’était un match de gala, mais on a pu juger le niveau collectif et individuel de ces joueurs-là. Surtout, on avait fait un début de match un peu timide où on les avait regardés. On s’était lâchés par la suite, mais c’était un bon test. Cette fois-ci le contexte sera différent.


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Les premiers billets s’arrachent déjà

Ce quart de finale face au Barça excite les supporteurs parisiens. Dès la fin du tirage au sort, ces derniers se sont démenés pour tenter d’acheter les premiers billets pour le match aller. Le site Internet du club a connu un bug dans l’après-midi et une centaine de fans ont pris d’assaut les guichets du Parc des Princes pour acquérir le précieux sésame.

Devant cet afflux, le PSG a décidé de procéder à la vente des premiers tickets sous la forme de deux packs, soit Brest et Barcelone, soit Valenciennes et Barcelone. Les prix vont de 50 € à 350 € euros. Ces premières ventes enterrent quasi définitivement l’option Stade de France. Un temps évoquée, la possibilité de délocaliser cette affiche dans l’enceinte de Saint-Denis n’aura pas lieu. La direction parisienne a jugé qu’un déménagement n’aurait aucune logique sportive.


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Quand Leonardo imite Domenech

Scène surréaliste hier en direct sur une chaîne italienne. Quelques minutes après le tirage au sort, Leonardo s’arrête face à la caméra de Sky Sport Italia. Il commence par saluer sa compagne Anna Billo, 36 ans, qui présente l’émission depuis les studios de Milan. Alors que l’interview touche à sa fin, Leonardo se lance dans un dialogue avec sa compagne. « Vous n’avez plus de question? » demande-t-il à la cantonade. « Non, c’est bon ».

« Dans ce cas, moi, j’ai une question. Anna, voudrais-tu m’épouser ? » Stupéfaction puis réponse évasive de l’intéressée. « Je ne sais pas, on peut en parler ce soir à la maison, non ? » Au bout d’un certain temps, alors que Leo insiste, Anna Billo finit par esquisser un début de réponse positive. Le procédé, pour le moins cavalier, n’est pas sans rappeler la demande en mariage faite en direct sur M 6 par Raymond Domenech à Estelle Denis, après la rencontre France - Italie de l’Euro 2008. A la différence près que Domenech n’avait, lui, obtenu aucune réponse de la part de sa compagne…


Le Parisien.fr
Varino
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Paris face à son mur

Le PSG reste sur deux défaites en déplacement et retrouve Saint-étienne, sa bête noire cette saison et un rival pour le titre, selon Carlo Ancelotti. S’ils gagnent ce soir, les Verts seront sur le podium.


ON PEUT MARCHER VERS UN TITRE national attendu depuis dix-neuf ans, se préparer à défier Barcelone, posséder Thiago Silva, Beckham et Ibrahimovic dans son effectif, avoir Carlo Ancelotti sur son banc et s’approcher avec appréhension d’un match chez un adversaire classé neuf points derrière. Un simple adversaire ? Un vrai rival, suggère désormais Ancelotti.

« Saint-Étienne est très proche de nous au classement et peut très bien se mêler à la course au titre » , a lancé hier l’entraîneur parisien. Le scénario reste difficile à imaginer mais la lecture du classement dégage une perspective claire : s’ils faisaient chuter le PSG, les Stéphanois se hisseraient dans un premier temps sur le podium. À deux points, seulement, d’un Lyon qui s’efforce scrupuleusement de ne surtout plus froisser le leader parisien.

Au moment où l’OL rentre en miettes de Bastia (1-4), le pôle de la contestation anti-PSG peut-il se déplacer vers le Chaudron ? Le dernier suspense pour le titre peut-il reposer sur ces Verts qui ont déjà dit non deux fois aux Parisiens, au Parc des Princes, en Ligue 1 (2-1, le 3novembre 2012) et à Geoffroy-Guichard, en quarts de finale de la Coupe de la Ligue (0-0, 5-3 aux tirs au but, le 27 novembre) ?

Verratti forfait

« Si on battait Paris, on ne pourrait plus se cacher » , souffle Christophe Galtier, l’entraîneur de l’ASSE. Un rêve de podium assumé ? Pas encore, publiquement du moins, à écouter la suite du discours, plus ciblé sur Lille ou Nice que Lyon ou Marseille : « En cas de victoire, on serait encore en course pour la Ligue Europa. On pourrait maintenir l’écart sur des équipes qui reviennent très fort. »

Saint-Étienne s’avance vers ce choc avec les acteurs en forme de son animation offensive (Aubameyang, Brandao, Mollo) mais sans Jérémy Clément, la clé de voûte de son entrejeu. En face, le PSG doit composer avec le forfait inattendu de Marco Verratti, touché à une cuisse. L’absence de l’international italien, conjuguée à celle, plus habituelle, de Thiago Motta (mollet) réduit le champ des possibles pour épauler Blaise Matuidi.

L’indisponibilité de Jérémy Ménez (adducteurs) pourrait amener Ancelotti à positionner Clément Chantôme en milieu droit, la tendance, depuis un mois, quand Lucas n’est pas sur le terrain. La deuxième place dans l’axe se jouerait alors entre David Beckham, dont ce serait la première titularisation en Ligue 1 (55 minutes de temps de jeu en trois apparitions), et Maxwell, déjà utilisé comme recours au milieu, même si son association avec Matuidi serait celle de deux gauchers.

Avant le grand vertige barcelonais (2 et 10 avril), Ancelotti aimerait voir son équipe mettre de l’ordre dans ses affaires domestiques, un peu mieux que lors des deux derniers déplacements, à Sochaux (2-3, le 17 février) et à Reims (0-1, le 2 mars). Cette feuille de route en Ligue 1 implique de repartir la tête haute d’une confrontation sur le terrain de la seule équipe française invaincue en 2013, au fil de treize matches, toutes compétitions confondues. Depuis la trêve, l’ASSE n’a repris que deux points au PSG. En en grignotant trois de plus, les Verts continueraient de façonner un nouveau rapport de force dans les hauteurs du classement.

JÉRÔME TOUBOUL (avec B. Li.)


Sirigu- Jallet, Alex, Silva, Armand ou Maxwell- Chantome, Beckham ou Maxwell, Matuidi, Pastore- Ibrahimovic, Lavezzi



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24
Depuis le retour de la L 1 à vingt clubs en 2002-2003, Ibrahimovic (24 buts) est le premier joueur à compter plus de vingt buts après vingt-huit journées de Championnat. L’ancien Lillois Moussa Sow, meilleur buteur de la saison 2010-2011, est celui qui se rapproche le plus d’Ibra. Il comptait, à pareille époque, 19 buts (25 en fin de saison).

7
Le Stéphanois Pierre-Émerick Aubameyang, deuxième du classement des buteurs derrière le Parisien Zlatan Ibrahimovic (16 buts contre 24), a marqué lors des sept dernières journées de L 1. Aucun joueur n’a réussi cette performance lors de huit journées d’affilée depuis Shabani Nonda, alors attaquant de Monaco (entre avril et août 2003).

Opta



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Une attirance mutuelle?

Le PSG a un oeil sur Pierre-Emerick Aubameyang, le buteur des Verts, et sur d’autres joueurs de Ligue 1. Mais en cas de transfert, ceux-ci n’auraient aucune certitude d’être titulaires à Paris.


EN JANVIER, entre l’accueil de Lucas et l’arrivée de Beckham, Leonardo s’est renseigné sur quelques joueurs de Ligue 1, dont le défenseur lillois Lucas Digne, le milieu toulousain Étienne Capoue et l’attaquant stéphanois Pierre-Émerick Aubameyang. Ces prises de température n’augurent pas forcément une nouvelle politique de recrutement de Qatar Sports Investments (QSI), très tourné vers l’exposition internationale du PSG.

Depuis la prise de contrôle du club par QSI, en juin 2011, Paris a recruté vingt joueurs. Seuls cinq d’entre eux – dont le gardien Ronan Le Crom (libre) – proviennent de Ligue 1. Mais, même si cette démarche n’entre pas dans sa culture, le PSG version Qatar sera sans doute forcé, à plus ou moins court terme, d’acheter made in France (*).

Pas facile, en l’état, de dresser une liste épaisse de joueurs de Ligue 1 susceptibles de s’inscrire dans le « projet » parisien. Aubameyang peut en faire partie, au même titre que Payet ou Mavuba (Lille), Valbuena ou Nkoulou (Marseille), voire Trémoulinas (Bordeaux) ou Cabella (Montpellier). Dans chaque cas se poserait, en parallèle, une question cruciale : est-il dans l’intérêt d’une valeur sûre de la Ligue 1 de signer au PSG au risque de fragiliser son temps de jeu, à l’image de Douchez et Gameiro, submergés par la concurrence venue d’Italie ?

Ancelotti : « Il y a beaucoup de joueurs intéressants en France »

« Aucun joueur de L 1 ne peut revendiquer un statut de titulaire au PSG aujourd’hui, estime Jean-Pierre Bernès, l’agent de Blaise Matuidi et Jérémy Ménez. Il y a quelques très bons joueurs en France, mais Aubameyang ne pourrait pas jouer à la place d’Ibrahimovic ni Payet à celle de Lavezzi. Lorsqu’un joueur va être contacté par le PSG, il va demander : “Est-ce que je vais jouer ?” Le PSG va répondre : “Oui, mais on ne peut pas t’assurer que tu seras titulaire.” Après, c’est une question de calcul. Un jeune joueur peut décider de venir à Paris en sachant qu’il ne sera pas titulaire au départ mais qu’il pourra apprendre au contact des stars et profiter aussi de la notoriété du PSG... mais c’est une situation qu’il acceptera sans doute deux ans au maximum. »

Consultant pour beIN Sport, Omar Da Fonseca ne voit pas le PSG prospecter dans une Ligue 1 en manque de cracks. « Leonardo cherche des grands noms, comme tous les grands clubs, souligne l’ancien attaquant argentin. Le PSG, c’est le haut de la pyramide, l’excellence, il cherche de la super viande mais pas du surgelé ou de la cuisine sous vide ! » Interrogé sur le sujet hier, Ancelotti a livré un sentiment plus policé : « Il y a beaucoup de joueurs intéressants en France, puissants physiquement et aux qualités tactiques intéressantes. Alors recruter en L 1, pourquoi pas ? » On verra, cet été, si Paris s’est réellement ouvert à cette idée. – J. T. et A. C.

(*) En début de saison, lorsqu’un club s’inscrit en Ligue des champions, il doit déposer une liste de joueurs sur laquelle figurent au minimum huit joueurs formés dans son pays, dont quatre au sein même du club.



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Beckham retrouve le Chaudron

SAINT-ÉTIENNE, STADE GEOFFROY-GUICHARD, 30 JUIN 1998. – C’est un très mauvais souvenir pour David Beckham et tout le football anglais. En huitièmes de finale de la Coupe du monde, l’Argentine s’était qualifiée face aux partenaires de « Becks » (2-2, 4-3 aux t.a.b.), expulsé à la 47e minute pour avoir donné un coup de pied àDiego Simeone, qui en avait rajouté des tonnes. Le carton rouge de Beckham, vingt-trois ans à l’époque, lui fut lourdement reproché par une bonne partie de la presse et de l’opinion anglaises. Quinze ans plus tard, le milieu parisien y pensera sans doute en retrouvant le Chaudron pour la première fois.



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Ménez forfait pour les Bleus ?

BLESSÉ À LA CHEVILLE GAUCHE, il y a huit jours contre Nancy (2-1), Lucas pourra reprendre l’entraînement collectif d’ici à une semaine. Hier, Carlo Ancelotti a affirmé que le Brésilien serait a priori rétabli pour la venue de Montpellier, le 29 mars, comme Thiago Motta (mollet). Jérémy Ménez, lui, souffre des adducteurs depuis un mois, et ne jouera pas à Saint-Étienne. « Il ira faire le point, lundi, à Clairefontaine », a précisé Ancelotti, qui a semblé estimer plus prudent que l’attaquant renonce au rassemblement en vue des matches contre la Géorgie et l’Espagne (les 22 et 26 mars). – J. T.

ANCELOTTI N’IMAGINE PAS IBRA À LA JUVE. – Depuis plusieurs jours, les médias italiens évoquent un possible transfert, l’été prochain, de Zlatan Ibrahimovic à la Juventus, où il a déjà évolué entre 2004 et 2006. Une hypothèse qui a d’abord inspiré ce commentaire, hier, à Carlo Ancelotti : « Un joueur peut toujours décider de son futur… » Avant de se montrer un peu plus ferme au sujet de son attaquant de trente et un ans, sous contrat jusqu’en 2015 : « Pour l’entraîneur comme pour le club, Ibra est très important pour le futur du PSG. Il sait qu’il est très important ici, non seulement pour ses buts mais aussi par son caractère et son expérience. Je ne pense pas qu’il songe en ce moment à aller à la Juve. » – J. T.

BECKHAM À PÉKIN MERCREDI ? – Durant la trêve internationale, David Beckham ne devrait pas être très présent à l’entraînement au Camp des Loges. La star anglaise aurait en effet rendez-vous à Pékin à partir de mercredi pour endosser ses fonctions officielles d’ambassadeur du Championnat de Chine. Beckham devrait effectuer une tournée éclair de cinq jours, avec visite d’académies de football à Qingdao puis à Wuhan, à l’est du pays. – A. C.


L'Equipe
Varino
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C’est un tournant pour Paris

Football, Ligue 1/ Saint- Etienne - PSG. Face à la meilleure équipe de 2013, Paris a l’occasion, en cas de succès, de reléguer Lyon, défait hier à Bastia, à sept points.


Le titre, c’est maintenant ! Si le PSG veut décrocher le trophée le plus accessible de sa saison — la Ligue des champions et la Coupe de France restant deux compétitions aléatoires —, une victoire à Saint- Etienne ce soir lui donnerait une avance de sept points, un écart presque rédhibitoire pour ses poursuivants. Lyon a rendu hier ce défi possible en s’écroulant à Bastia ( 4- 1), confirmant son ralentissement en 2013 avec un troisième revers déjà, alors qu’à la trêve Paris, Lyon et Marseille franchissaient la ligne ensemble, uniquement séparés par la différence de buts.

En parlant de 2013, Paris s’attaque à la meilleure équipe du cru, un Saint- Etienne invaincu en neuf rencontres ( 6 victoires, 3 nuls), séduisant dans le jeu, solide en défense, explosif en attaque. « Saint- Etienne n’a pas perdu cette année. Il est temps de perdre quelques matchs » , sourit Carlo Ancelotti.

L’entraîneur parisien peut aussi se dire que les hommes de Rémi Garde lui créent ce matin une double difficulté. La première ? Paris n’est jamais aussi mou que quand il se sait doté d’un joker. Une défaite dans le Chaudron figerait les positions connues avant le déroulement de la journée et on parlerait d’une 29e étape blanche. La seconde ? Le désastre lyonnais rend plus que jamais le rêve des Verts possible. En s’imposant, les coéquipiers de Ruffier reviendraient à deux points de l’OL.

Ancelotti devra composer avec un milieu décimé

Portés par leur saison canon et l’horizon d’un premier titre depuis celui de champion de France de L 2 en 2004 avec cette finale de la Coupe de la Ligue contre Rennes le 20 avril, les Verts s’avanceraient comme des candidats crédibles aux places qualificatives pour la Ligue des champions. Comme un candidat crédible au titre de champion, aussi, à seulement six longueurs de ce PSG qui lui réussit tant cette saison (NDLR : victoire 2- 1 à Paris, qualification aux tirs au but en Coupe de la Ligue).

Pour éviter un nouveau couac quand les dix dernières journées ressemblent plus ou moins à l’idée de sprint final, Ancelotti devra composer avec un milieu, défensif ou offensif, décimé, sans Verratti, Thiago Motta, Ménez et Lucas, tous blessés. Suffisant pour lancer David Beckham ? Vu de loin, l’intensité promise n’envelopperait pas cette première titularisation en L 1 dans du papier cadeau.

Mais s’il s’agit de renforcer le tout avec Matuidi et Chantôme, on comprendra mieux l’idée, celle de ne pas perdre, d’abord. Un point dans le Forez prend des allures de bonne affaire aujourd’hui. « Nous sommes privés de quatre joueurs mais nous aurons une équipe très compétitive » , soutient le technicien italien. C’est peut- être l’An vert mais Ancelotti a planté le décor.


Sirigu- Jallet, Alex, Silva, Armand- Chantome (ou Beckham), Matuidi, Maxwell, Pastore- Ibrahimovic, Lavezzi



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0,64
C’est la moyenne de buts encaissés par le PSG, meilleure défense de L 1 avec 18 buts encaissés (en 28 matchs), juste devant Saint- Etienne, 21 buts (0,75 par rencontre).



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Beckham, 15 ans après…

C’est sans aucun doute l’un des pires moments de sa carrière. Le 30 juin 1998, l’Angleterre affronte l’Argentine à Geoffroy- Guichard en huitième de finale de la Coupe du monde organisée en France. A la 47e minute, David Beckham répond à une charge dans le dos de Diego Simeone par un petit coup de pied au mollet. L’Argentin en rajoute et l’arbitre danois Kim Milton Nielsen expulse l’Anglais. La sélection de Batistuta et Zanetti finit par s’imposer aux tirs au but malgré un but magnifique de Michael Owen. De retour au pays, Becks, étoile montante de Manchester United, 23 ans à l’époque, est considéré comme un traître et un paria. Sifflé sur tous les terrains par ses propres compatriotes, dont certains brûlent des photos à son effigie. SaintEtienne marque à jamais l’histoire de celui qui deviendra l’un des footballeurs les plus connus au monde. Ce soir, quinze ans après, le Spice Boy retrouve « sa » pelouse maudite, cette fois avec le PSG. Avec forcément beaucoup d’émotion mais sans amertume. « Je pense qu’il est important d’avancer dans la vie sans aucun regret. On me demande encore : Aimerais- tu revenir en 1998 pour éviter ce carton rouge contre l’Argentine ? J’aurais aimé que ça n’arrive pas, bien évidemment. Mais si ça n’était pas arrivé, serais- je le même joueur aujourd’hui ? La même personnalité forte, sur et en dehors du terrain ? Donc, non, je ne regrette rien » , a- t- il confié récemment dans une interview sur Canal +.



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Camara souhaite prolonger son bail

Peu utilisé cette saison (8 matchs, 477 minutes de temps de jeu), Zoumana Camara n’a pas vraiment la bougeotte. Alors que des discussions pour prolonger son bail de deux ans sont programmées avec la direction du club, le défenseur central (34 ans le 2 avril) se verrait bien terminer sa carrière à Paris.

« Je suis en fin de contrat en juin. L’important, pour l’instant, c’est de remporter un ou plusieurs titres et on aura tout le temps de discuter de mon avenir, explique- t- il. Mais je suis issu de Colombes, en banlieue parisienne, ça fait six ans que je suis ici ; donc, pourquoi ne pas finir ma carrière au PSG… »

L’international tricolore (1 sélection) admet que sa position n’est pas des plus aisées, mais il en prend son parti. « Il ne faut pas se cacher. Ce n’est pas toujours évident au quotidien, mon temps de jeu est réduit et c’est nouveau pour moi. Mais ça fait partie d’une carrière et vivre ce virage avec le PSG, c’est quand même quelque chose » , affirme l’ancien Stéphanois (1996-1998 et 2004-2007).

« A chaque fois qu’on me donne du temps de jeu, enchaîne- t- il, j’essaie d’être irréprochable. J’essaie aussi d’être positif, d’apporter de l’expérience et d’aider ceux qui arrivent parce que j’ai la chance de parler italien et anglais. J’ai eu la chance de connaître ça quand j’ai joué à l’étranger, ça vous aide à vous épanouir. »



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Ils veulent tous voir le Barça
Parc des Princes (Paris), hier. Plus de 1 000 fans se sont pressés hier devant le stade afin d’acquérir des billets pour le quart de finale aller face à Barcelone le 2 avril. Les premiers d’entre eux patientaient depuis 6 heures du matin, soit trois heures avant l’ouverture des portes. Cet afflux de supporteurs a nécessité l’intervention d’une compagnie de CRS afin d’éviter tout débordement.



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« LE PSG, ça peut m’intéresser »

Pierre-Emerick Aubameyang, buteur franco-gabonais des stéphanois


Pierre-Emerick Aubameyang fonce. L’attaquant franco-gabonais de Saint-Etienne, 23 ans, a marqué lors de chacun de ses sept derniers matchs en championnat et totalise 16 buts, son objectif initial. Le joueur formé à l’AC Milan ne se fixe aucune limite et rêve de jouer dans un grand club.

Comment un attaquant peut- il rester deux mois et demi sans marquer en Ligue 1 (de la 12e à la 22e journée) puis enchaîner 8 buts en sept matchs ? PIERRE- EMERICK AUBAMEYANG. J’ai eu un passage compliqué, physiquement comme mentalement. Je n’ai pas effectué de préparation d’avantsaison (NDLR : il a participé aux JO avec le Gabon). On savait qu’il y aurait une période comme ça. C’est tombé au mois de décembre. J’espère que cette série me servira de leçon et que je vais marquer 12 fois de suite.

Pouvez- vous rejoindre Zlatan Ibrahimovic au classement des buteurs ?
Il n’y a pas de duel, il est loin devant moi (24 buts contre 16). J’aimerais le dépasser sur le nombre d’actions décisives (28 contre 23 en comptant les buts et les passes), parce que les passes comptent aussi pour moi. Il faut que je participe encore à cinq buts et que lui s’arrête là…

Quelles sont vos différences ?
Il est imposant grâce à son gabarit alors que je suis davantage dans la finesse. Techniquement, il est vraiment fort. Il a déjà tellement démontré alors que tout reste à faire pour moi. Je n’entends pas trop parler de lui en dehors du terrain. C’est bon signe. Moi, je suis assez extravagant parce que j’aime les paillettes, mais je suis quelqu’un de tranquille et de simple. Il donne souvent une image de guerrier. Ce n’est pas mon délire.

Mesurez- vous le chemin parcouru depuis votre arrivée à Saint- Etienne, il y a deux ans, quand vous étiez jugé rapide mais maladroit ?
C’est clair que ma réputation a changé. Si vous aviez dit ça à papa (Pierre Aubame a notamment joué à Laval et au Havre), il vous aurait fracassé parce qu’il savait depuis longtemps. Moi, je me surprends un peu parfois, c’est sûr. Je savais que j’avais les buts en moi depuis tout petit, et que ça viendrait, mais autant…

La Ligue des champions est-elle désormais l'objectif pour les Verts?
Le mot Europe n’est plus tabou. Il nous reste des gros matchs contre des concurrents directs. C’est là qu’on verra si on peut parler de Ligue des champions.

Une qualification vous inciterait-elle à rester à Saint- Etienne cet été ?
Elle amènerait une réflexion, c’est sûr. Qu’elle me fasse rester ou pas, je n’en sais rien.

Vous sentez- vous prêt à rejoindre un grand club ?
Pour savoir si j’en suis capable, il faut m’en donner l’occasion. Moi, je me sens prêt à tout. Il y a deux ans, je marquais deux buts par saison… Si je suis amené à partir, j’aimerais peut-être passer par un club intermédiaire. Cela me permettrait de ne pas faire le grand saut tout de suite, sauf si j’ai vraiment une belle proposition dans un club où je peux m’installer, jouer.

Le PSG peut- il vous intéresser ?
Oui, c’est sûr, ça peut m’intéresser. Après, est- ce que les dirigeants parisiens me veulent ? Je ne sais pas, on verra. Ce serait pas mal devant, avec Ibra, non ?

Le Parisien
Varino
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« Paris, c'est l'avenir »

Révélation de la saison, Blaise Matuidi a pris la dimension du nouveau PSG. En fin de contrat en 2014, le milieu défensif des Bleus se voit bien poursuivre l’aventure dans la capitale.


Cet homme était à l'Euro 2012 en Ukraine et personne ne s'en souvient. Il est aujourd'hui l'égérie de l'équipementier des Bleus et tout le monde l'adoube. Blaise Matuidi, 25 ans, est le joueur francais des six derniers mois, « un des meilleurs milieux d'Europe » selon Carlo Ancelotti. Rencontré juste après le tirage de la Ligue des champions, il avait l'air content de croiser Barcelone, quoique... « On aurait été plus heureux de prendre Malaga. » Content de retrouver ce soir « la ferveur » de Saint-Etienne, où il a joué quatre saisons (2007-2011), sans tomber dans le mélo: « Ca fait quelque chose, mais j'ai le coeur parisien. » De l'espoir stéphanois à la nouvelle star internationale, genèse d'un phénomène.

A quoi ressemble votre enfance?
J'étais un gosse de quartier, issue d'une famille modeste même si on ne manquait de rien. Mon père et ma mère viennent d'Angola. Ils ont quitté le pays à cause de la guerre et ont vécu pas mal de temps au Zaire avant de tenter leur chance en Europe. Je suis allé en Angola pour la première fois il y a deux ans. Je vais bientot y retourner. Ma grand-mère vit là-bas. J'ai surtout gardé la culture congolaise. Je parle le lingala, alors que je ne parle pas le portugais.

Quel genre d'élève étiez-vous: travailleur comme au foot?
Jusqu'à un certain age. A partir du moment où je suis rentré à l'INF Clairefontaine, j'ai mis l'école de coté. Ca m'a desservi, je n'ai pas pu avoir mon Bac. J'ai un BEP vente. J'ai voulu retourner en 1re d'adaptation, mais j'ai intégré le monde professionnel à ce moment-là. Si je n'avais pas été footballeur, j'aurais bien aimé travailler dans l'informatique. Mais j'ai toujours adoré le foot. Mon premier souvenir, c'est un flash: j'ai trois ans et je veux jouer avec mes grands frères sur la plateforme à Toulouse, le terrain en béton au milieu de lacité où on habitait.

Vous avez ensuite déménagé à Fontenay-sous-Bois et vous êtes devenu fan du PSG. Pourquoi ne pas y avoir tenté votre chance?
Parce qu'à l'époque, c'était difficile d'en sortir. Le PSG me voulait quand j'avais 12, 13 ans. J'avais fait des essais. J'ai même joué un tournoi avec Clément (Chantome). On avait le choix entre Verneuil (où se trouve le centre de préformation du PSG) et Clairefontaine. Lui a choisi la filière PSG, moi l'INF et on se retrouve au même endroit aujourd'hui. Nous sommes des Parisiens de base comme Mamadou (Sakho), Kévin (Gameiro) ou Jérémy (Ménez). Se retrouver dans ce PSG-là, c'est un mérite supplémentaire.

Vous vous imaginiez évoluer au PSG avec David Beckham, un jour?
Bien sur que non. Petit, c'était un rêve de jouer pour mon club. J'allais aux matches à l'époque d'Okocha. Les changements d'aile en diagonale de Jay-Jay, j'adorais. Cette période était un peu pénible. Mais quand tu viens de la capitale, le coeur est toujours là même si les résultats ne suivent pas. En grandissant, mes ambitions ont évolué. Je me voyais beaucoup plus haut que le PSG. Je ne pensais pas que ce club deviendrait ce qu'il est. Je suis arrivé dans le contexte qui correspondait à ce que je désirais. Le bonheur.

Comptez-vous y rester pour toujours comme l'a suggéré Nasser al-Khelaifi?
Tout peut arriver.

Mais avez-vous envie de prolonger? Il ne vous restera plus qu’un an de contrat en juin prochain.
Je me sens bien à Paris, mais il y a plein de paramètres qui entrent en compte. J’ai toujours envie d’aller plus haut. La question, c’est : le PSG est-il ce qui se fait de mieux aujourd’hui? Ça, je ne le sais pas. Certains clubs comme Barcelone ont une identité depuis très longtemps, mais Paris c’est l’avenir. C’est un club qui aspire à jouer à ce niveau-là. C’est un projet plus qu’intéressant et j’en fais partie. Donc pourquoi ne pas continuer, oui…

Prenez-vous autant de plaisir à jouer au foot aujourd'hui que quand vous étiez gamin?
Oui, mais il y a l'enjeu en plus. C'est notre gagne-pain. En même temps, petit, j'avais déjà cette mentalité de gagneur. Quand je perdais, je pleurais. Mes amis me rappellent souvent ces moments. Si j'en suis là, c'est que j'ai un peu de talent. Mais mon point fort, c'était la volonté.

L'été dernier, quand vous regardez l'effectif du PSG, vous vous dites quoi?
« Blaise, faut que tu montres que, toi aussi, t'as des qualités à faire valoir. Il y a de la concurrence? Normal, t'es dans un grand club et c'est ce que tu voulais. » Au fond, j'étais content: ca me plait de me sentir en danger. J'ai eu une discussion avec le coach. Je lui ai dit que j'étais prêt à me battre et à montrer que j'avais ma place. Quand Carlo Ancelotti est arrivé en milieu de saison dernière, on a annoncé que je n'allais plus jouer. Au final, j'ai fait une saison à 29 matches et si je ne m'étais pas blessé, j'aurais joué un peu plus.

Mais de là à devenir incontournable en club comme en sélection...
J'enchaine et j'essaie d'être régulier. Quand je fais un bon match, je le sais. Mais je me remets toujours en question. C'est le regard extérieur qui a changé. Aujourd'hui, j'ai beau mettre la capuche, il n'y a pas un endroit où on ne me reconnait pas. Je ne vais pas me plaindre, c'est ce dont je rêvais quand j'étais petit. Mais quand t'es en famille, t'as envie d'être un peu tranquille. Mes enfants ne comprennent pas trop ce qui se passe. C'est le boulot. Quand ca s'arretera, je me dirai: « Putain, c'était bien. »

Vous avez déjà disputé 46 matches cette saison. Pas trop fatigué?
Je l'étais après Nancy (2-1). Je ne suis pas une machine mais j'ai un bon coffre et une grosse capacité de récupération. Je ne me prends pas la tête. Les saisons précédentes, à force de cogiter, je me blessais et je rechutais. Quand je suis sur le terrain, je mets les oeillères et je fonce. J'ai des copains qui jouent beaucoup moins et je vois leur déception: ce serait leur manquer de respect de me plaindre. On me donne la chance de jouer: « Blaise, ferme ta bouche même si t'es fatigué! »


le JDD
Varino
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Electrique jusqu’au bout

Le choc entre les Verts et le PSG a accouché d’un duel très vivant, devenu bouillant pour finir. Après avoir mené 2-0, le leader n’a pu endiguer le retour des Stéphanois.

C’était une soirée où Paris pouvait creuser un écart presque irréversible sur la concurrence. Mais l’équipe de la capitale n’a pas su préserver l’avantage de deux buts qu’elle s’était forgé après vingt minutes. Si le PSG possède à nouveau cinq points d’avance sur Lyon, il n’a pas vraiment dégagé sa situation en Championnat. Saint-Étienne, qui s’est compliqué la vie en début de match, a manqué une opportunité de grimper sur le podium.


IL NE RISQUAIT PAS d’y avoir une panne de courant, hier soir, à Geoffroy-Guichard tant un joueur comme Brandao aura été un générateur d’électricité d’un bout à l’autre du match. Même après le coup de sifflet final, on verra David Beckham venir se frotter, tête contre tête, au bouillant brésilien, dont on retiendra l’opiniâtreté, hier, mais aussi ce vilain geste sur une cheville de Thiago Silva (72e), juste avant l’égalisation des Verts (2-2), qui fit craindre le pire.

Pour sa première titularisation en L 1, Beckham a pris part, tantôt discrètement tantôt avec envie, à un beau choc du Championnat qui peut laisser les deux équipes sur leur faim. Les Verts parce qu’une erreur individuelle aura compliqué une soirée qui semblait à leur portée avec plus de régularité dans le jeu. Et le PSG, parce qu’il a vu lui glisser entre les doigts un scénario qui semblait lui sourire sous l’influence, une fois de plus, de Zlatan Ibrahimovic, même s’il a déjà réalisé de bien plus grands matches, dans le jeu, qu’hier soir.

Ce joueur a tort lorsqu’il prétend qu’avant lui, il n’y avait rien à Paris. Mais il aurait raison de penser, ce qui est sans doute le cas, que le PSG de son temps ne serait pas grand-chose sans sa contribution quasi-hebdomadaire à la marche en avant des Parisiens. En inscrivant, hier soir, son 25e but en L1 après avoir été indirectement à l’origine de l’ouverture du score, le Suédois est à nouveau apparu commel’ acteur-roi du Championnat en général, du PSG en particulier.

En cette 29e journée, il aura longtemps flotté le sentiment que rien ne devait contrarier les desseins du club de la capitale. La France est ce pays où les rivaux supposés du leader s’étaient déjà efforcés, au fil du week-end, de ne surtout pas gagner, voire de perdre quand il existait une chance raisonnable d’y parvenir. Hier, Saint-Étienne y aura mis du sien, au moment où Bayal cafouillera un ballon sous la pression de Pastore, transformant en geste décisif une passe en profondeur d’Ibra qui n’était pas forcément vouée à le devenir (0-1, 9e).

Brandao aurait pu briser la cheville de Thiago Silva

Au bout de vingt minutes, après une panenka du géant suédois sur penalty, le PSG semblait avoir toutes les clés pour passer une soirée confortable. Ibra restera un long moment à interpeller les arbitres à la fin du match. Il était moins intervenu, à cet instant du match, quand Antony Gautier avait sifflé le penalty après un plongeon très litigieux de Lavezzi sur une sortie de Ruffier…

Plus tard dans le match, l’arbitre pèsera en sens inverse lorsqu’il ne sanctionnera pas Brandao pour avoir marché sur la cheville de Thiago Silva (72e). Un oubli loin de rester sans conséquence : dans la foulée de ce duel violent, Clerc marquera d’une frappe puissante dans la lucarne droite de Sirigu, permettant à Saint-Étienne d’effacer le 2-0 qui plombait sa soirée après vingt minutes.

Les Verts n’ont pas inversé la tendance par la seule grâce d’un oubli arbitral. Leur mérite est à situer dans la persévérance qu’ils ont mise à rééquilibrer les débats et à laisser derrière eux, peu à peu, la fébrilité qui compliquait leurs relances en début de match. Avant l’égalisation de Clerc, au coeur de la forte poussée verte de la seconde période, la chance s’était mêlée à leur combat : sur un centre d’Aubameyang, Alex avait marqué contre son camp de la cuisse gauche (1-2, 37e)…

Le PSG, lui, a eu du mal à développer le jeu de contres qui fait souvent sa force. Son impact offensif s’est rétréci au fil du match. Seuls Pastore (60e), Ibra (70e) et un coup franc enroulé de Beckham (89e) ont laissé penser, par moments, que Paris pourrait reprendre la maîtrise des événements. Sans le travail colossal de Thiago Silva, mais aussi sans l’arrêt capital de Sirigu sur une frappe croisée d’Aubameyang (68e) avant une action confuse dans les six mètres qui aurait pu profiter à Clerc (90e), le leader aurait pu vivre une soirée encore plus contrariante. Il ne perd plus à l’extérieur, c’est déjà ça. Mais ce n’était pas un week-end à faire gagner un gros. – J. T.



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16
Zlatan Ibrahimovic a transformé les 16 derniers penalties qu’il a tirés en Championnat. Il faut remonter au 11 septembre 2010 pour le voir rater sa tentative (avec Milan contre Cesena).



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Pastore, la transformation

LES JOUEURS PARISIENS. – Impliqué défensivement, auteur de l’ouverture du score, l’Argentin a également envoyé Lavezzi obtenir le penalty.


SIRIGU (6) : après un tête contre tête avec Brandao (21e), il a réussi deux bons arrêts (44e et 68e). Mais il a été surpris et battu par Alex, son coéquipier (1-2, 37e), puis par Clerc (2-2, 73e).

VAN DER WIEL (4) : il s’est fait houspiller par Thiago Silva pour son marquage sur Brandao. Et quand il l’a pris, ce fut compliqué pour lui. Son apport offensif fut également insuffisant.

ALEX (4) : marquer un temps de retard sur Brandao lui a été fatal sur le premier but des Verts, qu’il a inscrit contre son camp (37e). En retrait.

THIAGO SILVA (8) : il a joué juste et orchestré sa défense. Il amême lancé « Ibra » au but (8e). Une faute de Brandao l’a empêché d’intervenir sur l’égalisation. Impressionnant.

MAXWELL (4) : il n’a guère apporté en attaque et parfois peiné défensivement.

CHANTÔME (5) : lui aussi a connu du déchet avant d’être remplacé poste pour poste par JALLET (non noté) (63e).

BECKHAM (6) : il a joué à son rythme, adressé quelques belles passes et sauvé un ballon dangereux dans sa surface (59e). Hargneux.

MATUIDI (6) : le milieu a moins rayonné qu’à l’habitude mais a réalisé une performance très correcte et remisé de la tête sur l’avant-dernière passe de l’action amenant au penalty parisien (17e).

PASTORE (7) : En ouvrant vite le score, l'Argentin s'est rappelé au bon souvenir de l'ASSE, qui ne l'avait pas conservé après un essai en plein hiver, dans sa jeunesse. Il a aussi adressé la dernière passe à Lavezzi qui alla provoquer le penalty (17e) et raté de peu le cadre du droit (60e). Il a également fourni des efforts défensifs considérables.

LAVEZZI (4) : il a beaucoup joué. Il est donc fatigué. Cela s’est vu, même s’il a obtenu le penalty (17e).

IBRAHIMOVIC (5) : s’il a lancé Pastore au but, il a raté l’action du 3-1 (70e). Auparavant, il avait inscrit son 25e but sur penalty d’une belle panenka alors que l’arbitre lui avait demandé de le refrapper. – B. Li.



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Brandao : «Je n’ai pas fait le méchant»

BRANDAO (Saint-Étienne) : « Je n’ai pas fait le méchant (sur le second but stéphanois). J’y suis allé pour jouer le ballon mais le foot est un sport de contact. Je suis un guerrier et je ne lâche rien, c’est comme ça. » – J.-B. R.

Zlatan IBRAHIMOVIC (Paris-SG) : « On est toujours leaders et on compte cinq points d’avance, donc c’est une soirée très positive. Bien sûr, on n’a pas su conserver nos deux buts d’avance mais ce sont des choses qui arrivent. On a livré une première période fantastique, avec de véritables idées dans le jeu. On a perdu ce fil directeur en seconde période, c’était plus confus mais ce n’était pas évident car le terrain était vraiment très mauvais. Ma discussion avec les arbitres à la fin du match ? C’était un simple échange de points de vue. Où est le problème ? On n’a pas le droit de parler ? Ils m’ont demandé de rester calme. Je leur ai dit de rester calme aussi… » – J. T.

Salvatore SIRIGU (Paris-SG) : « On prend un point contre une équipe très difficile à jouer chez elle. C’est donc un point important car même si on pouvait espérer en ramener trois, il nous permet de mettre Lyon à cinq points. Mais je regrette l’épisode sur l’égalisation. Il y a une
faute dangereuse sur Thiago Silva. Tout le monde l’a vue. Mais le but a été validé et c’est dur à accepter. C’est pour ça qu’il y a eu de l’énervement après. C’est normal. Un joueur de Saint-Étienne s’est fait mal comme ça (Jérémy Clément sur une semelle du Niçois Eysseric, le 2 mars) et ce but aurait dû être annulé. » – B. Li.

Carlo ANCELOTTI (entraîneur du Paris-SG) : « Nous avons gagné un point contre une équipe très dangereuse et cinq points d’avance, c’est bien à ce moment de la saison. On a fait une bonne première période, on a bien entamé le match sur une pelouse difficile mais la seconde a été plus compliquée pour gérer la possession parce que Saint-Étienne a beaucoup poussé. La clef, c’est peut-être le but qu’on prend en fin de première période. Beckham ? Il a montré qu’il pouvait jouer 92 minutes dans la continuité mais comme pour toute l’équipe, la seconde période a été plus difficile. » – J.-B. R.

Christophe GALTIER (entraîneur de Saint-Étienne) : « À 2-0, j’étais très inquiet. J’ai vu beaucoup de têtes baissées. Certains joueurs ont raté des passes assez faciles, par précipitation ou par nervosité. Mais je suis fier de ce que j’ai vu après, dans un match rythmé et face à un adversaire de qualité, qui est sûrement le futur champion. Mes joueurs ont tout donné, il y a eu beaucoup de qualité dans le jeu et de générosité pour créer les décalages. C’est une grande performance d’être revenu après avoir été mené 2-0. Le deuxième but ? Je n’ai pas vu ce qui s’est passé, j’ai vu un ballon arriver dans la lucarne. Il y a eu de l’engagement mais je n’ai pas vu d’excès d’engagement. Parfois, ça se joue à une fraction de seconde pour prendre la bonne décision. » – J.-B. R.

Pierre-Emerick AUBAMEYANG (Saint-Étienne) : « On a raté notre entame de match. Nos premières minutes n’ont pas été bonnes. Mais on a su faire preuve de courage et se rattraper en seconde période. C’est normal qu’il y ait eu de l’engagement. C’est le propre des grands matches. J’ai l’impression qu’on est peut-être un peu plus crédible après cette rencontre comme candidat à la Ligue des champions. Continuons notre chemin comme ça. » – B. Li.

Loïc PERRIN (Saint-Étienne) : « Peut-être qu’on pouvait espérer mieux mais on était déjà content de revenir à 2-2. L’arbitrage ? C’était un match un peu chaud mais il est difficile d’avoir une analyse à vitesse réelle, il faudra revoir les images. Maintenant, c’est un bon point et pour la Ligue des champions, on est toujours là. » – J.-B. R.

Bernard CAIAZZO (président du conseil de surveillance de Saint-Étienne) : « Je suis très satisfait d’être revenu au score. Cela n’est pas donné à toutes les équipes de revenir face au Paris-SG après une entame difficile. Saint-Étienne possède une équipe talentueuse. Tant mieux si on peut offrir du jeu et du spectacle. Les joueurs ont rempli leur mission et j’en suis très heureux et fier. » – B. Li.



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Beckham, sérieux puis furieux

UN HOMME DANS LE MATCH. – Titulaire en L 1 pour la première fois, l’Anglais, irrité par les décisions de l’arbitre, a fait simple dans le jeu.


DAVID BECKHAM renvoie l’image d’un homme poli. Aussi, quand, à la descente du bus parisien, Roland Romeyer a salué d’une bise Nasser al-Khelaïfi et Leonardo, avant de lui souhaiter la bienvenue à Geoffroy-Guichard, la star anglaise a répondu d’un sourire courtois au président du directoire de l’ASSE. Sur le terrain, c’est autre chose. L’ancien joueur de Manchester United, qui retrouvait le Chaudron pour la première fois depuis son expulsion en huitièmes de finale du Mondial 1998 contre l’Argentine, a confirmé qu’à trente-sept ans il avait toujours du tempérament. Et l’envie de se faire entendre par l’arbitre, dont il n’a pas goûté toutes les décisions hier.

Alors que Lavezzi était à terre mais que l’arbitre, M. Gautier, n’avait pas arrêté le jeu, il a ainsi commis une faute grossière – mais pas méchante – sur Guilavogui pour l’interrompre (43e). Et quand il y eut de la friture entre Brandao et Thiago Silva, c’est-à-dire une bonne partie du match avant même la grosse semelle de l’attaquant des Verts juste avant l’égalisation (2-2, 72e), Beckham fut rarement absent des débats. Et parfois véhément. Jusqu’à avoir une explication musclée avec Brandao, qui lui repoussa le visage, juste après le coup de sifflet. Si c’est le signe de son implication, alors il a rassuré sur ce plan-là.

Et dans le jeu ? Titulaire pour la première fois de la saison en Championnat depuis son arrivée au mercato hivernal, après l’avoir été contre Marseille en Coupe de France (2-0, 27 février), le numéro 32 s’est attaché à faire simple. Positionné à côté de Blaise Matuidi dans le 4-4-2 d’Ancelotti, on l’a vu moins hardi dans ses déplacements que l’international français. Exerçant un pressing limité sur le porteur du ballon et n’apportant le surnombre que par saupoudrage. Balle au pied, en revanche, son élégance ne se dément pas et on a senti une volonté d’aérer le jeu parisien en jouant à deux ou trois touches.

Tout n’a pas été parfait : sur les coups de pied arrêtés, dont il avait la charge hier soir, son pied droit fut beaucoup moins précis que dans le jeu, où il a réussi quelques passes savoureuses, notamment pour essayer de trouver Ibrahimovic plus directement en fin de rencontre.

À l’arrivée, il est le Parisien qui a touché le plus de ballons (73), même si son nombre de passes ratées (12) ne plaide pas en sa faveur. Mais comme il le disait en souriant peu après son arrivée au PSG, il peut « encore jouer au foot » .


L'Equipe
Homer
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Paris manque son envol

Pour n’avoir pas su préserver son rapide avantage de deux buts, Paris a gâché une belle opportunité de prendre le large.

Il s’agit d’une 29e journée paradoxale, « bizarre », selon Carlo Ancelotti, pour le PSG et ses rivaux. Sur le fond, le club de la capitale a réalisé la meilleure opération du week-end, creusant l’écart avec Lyon, porté à cinq points. C’est toujours mieux dans ce sens-là que quand Paris en comptait autant de retard sur l’OL, au soir d’une défaite à Nice (2-1), le 1er décembre. Mais le PSG s’en voudra peut-être longtemps, peut-être jusqu’à la 36e journée et ce Lyon - PSG tellurique qui s’annonce. Car il aurait pu passer la trêve internationale au chaud, avec sept longueurs d’avance sur l'équipe de Rémi Garde. C’est sans doute à cela qu’il a pensé quand il a mené 2-0 après 19 minutes. Corollaire : en s’endormant sur l’idée de son triomphe dans le Forez, le PSG a réveillé le géant Vert, invaincu en 2013.

Ce scénario révèle un PSG un peu nouveau, un Paris qui craque, s’oublie, se fait remonter de deux buts, une première cette saison en championnat de France. Il y a comme un goût d'inachevé, amer, un brin de suffisance peut-être, le week-end où toute l’élite de la Ligue 1 a semblé tomber dedans. Paris aussi, donc.

L’entraîneur du PSG pense peut-être la même chose, mais ne le dit pas, se contentant d’un satisfecit général : « On a très bien fait en première période. En seconde, Saint-Etienne était meilleur, mettant beaucoup d’intensité. Je suis content de notre début de match. Ce n’est pas une occasion manquée de prendre plus de points. En posséder cinq d’avance, c’est bien à ce moment-là de la saison. » On ne peut s’empêcher d’imaginer qu’en combi verte devant sa télévision, Jean-Michel Aulas a esquissé un sourire, caressant l’idée d’un 8e titre, le plus fou de tous.

Pour l’heure, le PSG a seulement ébloui son environnement en décembre. Il progresse dans sa saison avec des défauts grossiers mais manifestement pas rédhibitoires pour le titre de champion. Sa défense, malgré un Thiago Silva impérial, s’ouvre à la porosité face à Nancy, Reims, Sochaux ou Saint-Etienne. Et comme Lavezzi et Ibrahimovic, auteur de son 25e but en L 1 – quand même ! – ne peuvent pas toujours régaler l’assistance, surtout un soir sans dynamiteur (Lucas ou Ménez), la victoire marche en permanence sur un fil. « Tous les matchs sont difficiles, je le dis souvent, insiste Ancelotti. On a manqué de confiance et de possession à 2-0. » Ça aussi, c’est un danger : s’abandonner constamment à l’idée du contre sans insister là où ça fait mal.

A 3-0, Paris n’aurait pas revu les Verts. Finalement, c’est Leonardo qui a tort : le PSG aime tellement la Ligue 1 qu’il laisse un peu d’espoir à ses poursuivants.

Saint-Etienne 2 - 2 PSG
Mi-temps : 1-2.
Spectateurs : 25 036.
Arbitre : M. Gautier
Buts. Saint-Etienne : Alex (37e c.s.c.), Clerc (72e). PSG : Pastore (9e), Ibrahimovic (19e s.p.).
Avertissements. Saint-Etienne : Ruffier, Bayal (17e), Hamouma (79e), Brandao (90e). PSG : Alex (55e), Matuidi (90e).
Saint-Etienne : Ruffier - Clerc, Bayal, Perrin (cap.), Brison (Ghoulam, 76e) - Lemoine (Bodmer, 56e) , Guilavogui, Cohade - Aubameyang, Brandao, Mollo (Hamouma, 64e). Entr. : Galtier.
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell - Chantôme (Jallet, 63e), Beckham, Matuidi, Pastore - Lavezzi (Gameiro, 76e), Ibrahimovic. Entr. : Ancelotti.


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Ibrahimovic : « On a perdu le fil du match »

Auteur, sur penalty, de son 25e but hier soir en Ligue 1, Zlatan Ibrahimovic a semblé satisfait au moment de quitter le stade Geoffroy- Guichard. Pour le Suédois, le PSG a réalisé une bonne opération dans le Forez. Mais il n’a pas raté l’occasion de lancer une petite pique à l’arbitre Antony Gautier.

Est-ce que Paris a raté l’occasion de tuer le championnat après ce match nul ?


Zlatan Ibrahimovic. Nous sommes toujours premiers. Bien sûr, nous menions 2-0, et nous nous sommes fait remonter. Mais ça peut arriver. Nous avons réussi une première mi-temps fantastique. La seconde était un peu moins bonne mais nous avons désormais cinq points d’avance (NDLR : sur Lyon, le deuxième). C’est très positif !

Pourtant, il nous a semblé qu’il y avait beaucoup de frustration à la fin du match...

C’est normal. On fait tous des erreurs, même l’arbitre en a fait. C’est un être humain comme nous les joueurs.

Qu’est-ce qu’il vous a manqué pour gagner ce match ?

On a commis plusieurs erreurs en seconde période. On a perdu le fil du match après une bonne première mi-temps. Notre jeu était plus confus. Mais ce n’était pas facile de jouer car le terrain était vraiment mauvais. C’est le pire terrain sur lequel j’ai joué.

Que s’est-il passé au coup de sifflet final. Vous sembliez en colère ?

Non. L’arbitre m’a demandé d’être calme, je lui ai juste demandé de rester calme, lui aussi.


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Beckham a exorcisé son passé

C’était Noël, hier, pour un jeune supporteur stéphanois. Un petit gamin aux cheveux bruns a eu l’immense honneur d’entrer sur la pelouse de Geoffroy-Guichard en tenant la main de David Beckham. Titulaire surprise dans l’entrejeu parisien, la star anglaise a connu sa pre-mière titularisation en Ligue1 pour son grand retour à Geoffroy-Guichard, quinze ans après un premier passage douloureux.

C’était en juin 1998, en 8e de finale de la Coupe du monde en France contre l’Argentine, et le Spice Boy avait été expulsé après un accrochage avec Diego Simeone. Sa soirée d’hier, sous un temps typiquement britannique, a été plus heureuse, puisque le PSG a obtenu un nul dans le Forez au terme d’un match globalement maîtrisé. Et la prestation de Beckham, 38 ans le 2 mai, a été à la hauteur de ce choc entre le premier et le quatrième du championnat.

Souriant, la mèche impeccable, il a traversé l’échauffement avec décontraction, même si on l’a vu faire preuve d’une grande concentration pendant les exercices. Son échange de passes avec Lavezzi et Ibrahimovic était un régal pour les yeux. Milieu récupérateur droit, au côté de l’infatigable Matuidi, l’Anglais s’est évertué à jouer simple. On l’a vu faire le pressing quand il fallait et venir colmater les brèches devant sa défense dès que nécessaire, comme à la 59e minute devant Bodmer au cœur de la surface de Sirigu.

Des statistiques honnêtes

Quand le jeu s’est accéléré, l’ex-Mancunien est apparu davantage en difficulté, mais il est toujours parvenu à compenser. Preuve de sa bonne tenue, ses statistiques à la pause n’avaient rien à envier à celles des autres joueurs : 39 ballons joués dont seulement 5 perdus, 91% de passes réussies et 5,9 km parcourus.

Comme chaque fois qu’il entre sur les terrains, Beckham est un véritable acteur des débats. Il n’hésite pas à discuter avec les arbitres, comme hier soir avec M. Gautier. Avec Brandao aussi. Dès la 3e minute du match, les deux hommes ont eu plusieurs échanges oraux plus ou moins vifs, Becks reprochant au Brésilien un engagement à la limite sur certaines actions comme sur l’égalisation de la 72e minute.

Avant ce rendez-vous stéphanois, David Beckham n’avait été qu’une seule fois titulaire depuis son arrivée dans la capitale, c’était en Coupe de France contre Marseille le 27 février. En L1, son temps de jeu était seulement de 59 minutes en trois apparitions. Hier soir, il a ajouté une heure et demie à son compteur. Le Père Noël est resté longtemps sur la pelouse à Geoffroy-Guichard.


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Brandao et l’arbitre dans le collimateur

C'est ce qu'on appelle ne pas se quitter d'une semelle. David Beckham et Brandao ont passé une bonne partie du match ensemble à discuter plus ou moins vivement. Après le coup de sifflet final, il a même fallu les séparer. Les Parisiens et leur vedette anglaise en veulent au Brésilien, jugé trop agressif dans les contacts tout au long de la rencontre. Ils reprochent aussi à l’arbitre Antony Gautier de ne pas avoir été plus sévère.

Notamment lors de l’égalisation stéphanoise où il n’a pas sanctionné une faute caractérisée de l’ancien Marseillais sur son compatriote Thiago Silva. «On était un peu nerveux sur cette action, confirme Salvatore Sirigu. Le geste est très dangereux et ça change quand même les choses puisque Saint-Etienne a égalisé.» «Il n'y a rien du tout, se défend Brandao. On va tous les deux sur le ballon et après il y a contact, c'est le football. C'est l'arbitre qui décide s'il y a but ou non.» «Je n'ai pas trop vu ce qui s'est passé mais ce sont toujours des matchs tendus», tempère François Clerc.

Zoumana Camara avance une autre explication. «Il n'y avait peut-être pas penalty sur Lavezzi, mais ce n'est pas une raison pour compenser après. Sur le coup franc de Beckham, le mur bouge avant...» Ce match pourrait connaître un prolongement. La commission de discipline de la Ligue est en effet susceptible, sur la foi des images, de se saisir du dossier Brandao.


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Saint-Etienne - PSG : un Chaudron en ébullition

« Välkommen ! » Le nonchalant Zlatan Ibrahimovic est un brin surpris par l’accueil chaleureux de Bernard Caïazzo, à sa descente du bus. Le président du conseil de surveillance stéphanois s’essaie au suédois pour souhaiter la bienvenue à la star, juste après avoir glissé quelques mots d’anglais à David Beckham.


A quelques mètres de là, Roland Romeyer, le président du directoire, claque des bises à tout va, au président Nasser al-Khelaifi comme à Zoumana Camara et Blaise Matuidi, ses anciens protégés. La réception décontractée témoigne de la confiance des Foréziens après un début d’année inespéré : 13 matchs sans défaite et une qualification pour la finale de la Coupe de la Ligue et les quarts de finale de la Coupe de France.

« On n’a aucune pression, résume Didier, un fan des Verts qui a connu la finale de Glasgow en 1976 et les années noires. Nos adversaires directs ont perdu ce week-end, la configuration est idéale. » Son ami Franck, écharpe du PSG autour du cou, considère Paris comme « favori » mais voit bien les deux équipes représenter la France en Ligue des champions l’année prochaine : « Déjà, les Verts vont laisser Marseille sur place. »

Double coup de massue

L’avant-match oscille entre excitation et interrogation : Saint-Etienne peut-il battre Paris pour la troisième fois cette saison et faire le grand saut vers de plus grandes ambitions? « Là, on va en savoir plus, piaffe Stéphane, un quadra aveyronnais. Si on ne prend pas une déculottée… » Pour le bouillant Chaudron, même amputé d’une tribune et demie, la question ne se pose pas. Une demi-heure avant le coup d’envoi, les kops s’époumonent déjà. « Continuez à honorer nos couleurs jusqu’au sommet du championnat », réclament les Green Angels, en préambule.

Le double coup de massue parisien tiédit l’ambiance qui bascule dans une frénésie rarement vue cette saison lorsque les Verts reviennent dans le match juste avant la mi-temps. Ce public a déjà le niveau européen.


Le Parisien.fr
Panenka
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PSG: queue interminable et grogne pour la vente des billets de Ligue des champions

Par AFP | AFP – il y a 7 heures

La vente des billets aux guichets du Parc des Princes pour le quart de finale aller de la Ligue des champions Paris SG-Barcelone le 2 avril s'est poursuivie et achevée ce lundi matin, entre queue interminable et grogne du public, a constaté l'AFP.

Le PSG a annoncé en milieu de journée lundi que la vente des places pour le grand public était terminée et se poursuivrait uniquement pour les abonnés.

"L'organisation, elle est lamentable, dénonce Tomek, pourtant abonné au PSG. Il y a des gens qui sont abonnés, on a reçu un mail comme quoi on est prioritaires, on est prioritaires aujourd'hui (lundi) à 10 heures et vendredi, ils vendaient des places aux gens non abonnés".

"Il y a des gens qui ne sont même pas pour le PSG, il y en a, ils viennent voir le match, c'est pour Messi, Xavi, je ne sais pas qui. Ils font la queue, ils ne sont pas abonnés et ils ont des billets avant nous. Comment c'est possible ?", pestait-il encore.

"Depuis 7 heures du matin, on est là. Réveil à 6 heures. Regardez le monde, on ne peut pas avancer, ça fait cinq minutes et ça n'avance pas, ça n'avance pas. C'est n'importe quoi, c'est géré n'importe comment, c'est n'importe quoi", renchérissait Jean-Baptiste, supporteur du PSG.
D'autres personnes avaient pris leurs précautions, comme Josiane, mère d'un supporteur, venue prendre des places pour lui: "J'ai ma polaire de montagne, j'ai mon livre, j'ai mon siège, et j'ai tout mon temps parce que je suis une jeune retraitée".

Allan, supporteur du PSG, a eu ses places après une très longue attente: "On est là depuis une heure du matin nous. Donc j'ai des cernes, je ne sais pas si ça se voit, mais on est content, on a nos sésames, ça va être la folie maintenant".

"C'est la +Brinks+ là, les mecs ils nous regardent... C'est un peu dangereux de sortir avec ça. On va les mettre au chaud dans le placard, on va les ressortir le 2 avril", glissait-il avec humour.
Il n'y avait pas que des supporters parisiens dans la file d'attente, à l'instar de Janet, amatrice de foot finlandaise.

"Samedi, j'ai fait la queue pendant 6 heures. Et ce matin, depuis huit heures, je suis de Finlande et là-bas, on ne voit pas des matches comme ça", racontait-elle.
Sans surprise, cette affiche se jouera à guichets fermés (50.000 places).


AFP
Homer
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Ligue 1 : cinq points d’avance suffiront-ils au PSG ?

C’est l’histoire qui se répète. Lyon a remplacé Auxerre mais, pour le reste, le décor est quasi identique. Dix-sept ans après, Paris se retrouve leader de la Ligue 1 avec cinq points d’avance sur son principal rival à neuf journées de la fin du championnat.

En 1995-1996, le sprint final avait été fatal aux joueurs de la capitale, qui s’étaient totalement effondrés lors des neuf derniers matchs. Les Bourguignons, troisièmes avec un match en retard après la 29e journée, avaient finalement été sacrés champions avec 4 points d’avance sur des Parisiens, tout juste auréolés de leur victoire en Coupe des Coupes. « Je me souviens qu’on comptait même 11 points d’avance à la trêve (NDLR : 7 en réalité), relate José Cobos, l’ancien latéral. Mais on avait laissé de l’influx nerveux dans cette Coupe d’Europe et, surtout, il faut se souvenir que, à l’époque, ce n’était plus l’équipe de la saison précédente. On avait perdu Ricardo, Weah, Ginola, Valdo, donc on manquait de profondeur de banc. Le titre était à notre portée, mais on a dû faire tourner. »

Ce raté sans précédent peut-il se reproduire à l’heure où Paris n’a pris que un point lors de ses trois derniers déplacements et se retrouve encore en lice dans trois compétitions (championnat, Ligue des champions et Coupe de France) ?

« Le contexte est différent, entrevoit Cobos. Sans vexer personne, nos poursuivants de l’époque étaient meilleurs que les équipes actuelles derrière Paris. A Auxerre, il y avait Laurent Blanc, Lionel Charbonnier, Lilian Laslandes, Bernard Diomède, Taribo West et j’en oublie. Surtout, le PSG actuel a un effectif plus complet que le nôtre à l’époque. Pour moi, cette 29e journée de L1 a conforté le statut de leader de Paris et a donné une bonne info sur ses rivaux, incapables de battre des équipes à leur portée. »

L’exemple lyonnais de 2001-2002

Depuis la saison 1994-1995 et l’introduction de la victoire à 3 points, les exemples d’une remontée à l’auxerroise ne sont pas légion. Seul Lyon en 2001-2002, avec un handicap de 6 points sur Lens à neuf journées du terme, s’était hissé sur la plus haute marche du podium. « L’époque n’est plus la même. On savait qu’on allait jouer notre dernier match à domicile face aux Lensois et, surtout, on avait enchaîné des victoires qui avaient fait douter Lens », se souvient Philippe Violeau, l’ex-milieu lyonnais et… auxerrois en 1996.

Ce dernier ne croit guère à un exploit similaire de ses successeurs. « Je pense que ce sera compliqué pour l’OL, prévient-il. Paris a un effectif que Lyon n’a pas, donc le PSG est armé pour ne pas connaître la défaillance de Lens à l’époque. Si Lyon conserve cet écart de 4ou 5 points et gagne le match à Gerland (NDLR : lors de la 36e journée), tout est jouable. Mais ce ne sera franchement pas simple. »


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Huit joueurs du PSG en sélection

Ils seront huit internationaux parisiens à manquer à l’appel cet après-midi lors de la reprise de l’entraînement au camp des Loges. Outre les quatre Français retenus chez les Bleus (Matuidi, Sakho, Jallet et Ménez, finalement apte), Carlo Ancelotti devra aussi se passer d’Ibrahimovic (Suède), Lavezzi (Argentine), Sirigu (Italie) et de Thiago Silva (Brésil).

C’est moins que du côté de Barcelone, qui compte 21 appelés dans leurs différentes sélections nationales. D’ailleurs, le gardien numéro deux, José Manuel Pinto, risque de se sentir seul à l’entraînement, puisque les trois autres joueurs censés l’accompagner (Adriano, Abidal et Puyol) sont blessés ou en phase de reprise. Côté Paris, David Beckham sera également absent. Il passe trois jours en Chine pour promouvoir le championnat local.


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PSG - Barça, la bataille des places fait rage

Il fallait de nouveau s’armer de patience hier pour acheter des places pour le match PSG - Barcelone du mardi 2 avril. Comme depuis vendredi, l’aurore était encore loin lorsque les plus courageux se sont installés devant la billetterie.

Au petit matin, ils étaient des centaines et la queue s’étirait autour de la moitié du Parc des princes.
« Voir Barcelone à Paris, c’est un événement qu’on ne pouvait pas manquer, sourit Olivier. Cela vaut bien un peu d’attente. » Mais au bout de quelques heures, les esprits s’échauffent et les forces de l’ordre interviennent. Les derniers arrivés sont priés de rentrer chez eux.

Les autres patientent, compressés entre deux rangées de barrière. La plupart pestent contre le numéro surtaxé censé leur éviter cette mascarade. Mais celui-ci est saturé depuis quatre jours… Certains organisent le ravitaillement, d’autres font appel à des livreurs de sushis qui stationnent leur mobylette à quelques mètres de la foule. Dans la mêlée, on se bouscule, on essaie de doubler, on s’invective, on crie un peu et certains font des malaises après des heures passées debout sans pouvoir bouger un orteil.

Plus aucune place n’est à vendre edhelas.gif

« C’est n’importe quoi, s’emporte Ahmed. On est abonnés depuis des années et on est parqués ici comme du bétail. Avant, chaque tribune venait à une date précise et tout allait bien. » A l’intérieur, une dizaine de personnes se relaient aux guichets, mais la vente s’éternise. L’offre est effectivement compliquée entre les billets réservés au grand public, ceux pour les abonnés, les places uniquement pour le match de Barcelone ou celles vendues en pack avec les rencontres contre Valenciennes (4 mai) ou Brest (18 mai).

Ce matin, même les abonnés ne peuvent plus espérer trouver leur bonheur : plus aucune place n’est à vendre. « J’en ai eu deux pour 280 €, s’enthousiasme Kamel après plus de sept heures de patience. J’espère voir le PSG battre la meilleure équipe du monde. »

A quelques mètres de lui, les grossistes du marché noir attendent la sortie des marathoniens du billet. A peine achetées, certaines places sont déjà revendues au triple ou au quadruple de leur valeur. Et sur Internet, les annonces fleurissent avec des tarifs dépassant parfois 1000 €. Un des derniers endroits où il est possible de se procurer une place…

Le Parisien.fr
Beuzech
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Lucas : «Ibra se plaint beaucoup»

Arrivé au PSG en janvier dernier, Lucas Moura a évoqué ses premiers pas en Ligue 1 dans un entretien accordé à Fox Sports. «L’adaptation fut difficile, je ne peux pas le nier. Le climat est très froid mais mes coéquipiers m’aident tous, ils m’ont bien reçu. Je suis pratiquement intégré au groupe maintenant, a expliqué l'international brésilien, actuellement blessé à la cheville et forfait pour affronter l'Italie jeudi en match amical. Sur le terrain, la technique ici est pratiquement du même niveau qu’au Brésil. Mais la discipline tactique est plus grande. Ici, je peux difficilement aller sur le côté gauche, comme je le faisais auparavant

L'ancien joueur de Sao Paulo a surtout été marqué par la qualité du jeu et le comportement de Zlatan Ibrahimovic sur le terrain. «Ce que je peux déjà dire, c’est qu’il est très fort ! Il est parfois arrogant, il se plaint beaucoup et réclame souvent le ballon. Ibra est un joueur compliqué ! Il insulte beaucoup. Une chose est sûre : quand il crie, vous arrivez toujours à le comprendre, quelle que soit la langue», a-t-il ironisé.


lequipe.fr
Alex177
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700 000 demandes pour PSG-Barça
Depuis lundi soir, plus aucune place pour l'affiche entre le PSG et Barcelone le 2 avril prochain n'est disponible. Le club de la capitale a rapidement écoulé les billets pour la venue du club catalan, la file d'attente devant les guichets du Parc des Princes ayant atteint des proportions historiques.

«Le phénomène a été comparable à une tournée des Rolling Stones, explique dans nos colonnes Frédéric Longuépée, le directeur général adjoint du PSG chargé du marketing. Quelques chiffres pour comprendre: on a un stade qui fait 45 000 places, on a 25 000 abonnés qui, pour 95% d'entre eux, bénéficiaient d'un place pour ce match. 5 000 places étaient bloquées par l'UEFA et le Barça. Il restait donc 15 000 places à commercialiser pour...700 000 à 1 million de demandes. Lundi matin, on a reçu 100 appels à la seconde dès l'ouverture de la billetterie pour les abonnés. Il aurait fallu entre 1000 et 1500 opérateurs pour gérer. Mettre la logistique du Téléthon en place en deux heures, c'est compliqué.» D'où certains couacs dans la vente du précieux sésame, qui atteint déjà les 1000 euros sur le marché noir...

L'Equipe.fr
Homer
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PSG-Barça : Paris victime de son succès

Le club parisien a enregistré plus de 700 000 demandes de billets pour le match de Ligue des champions face à Barcelone. Un engouement auquel il n’était pas préparé.

Dès l’annonce du match contre le Barça, les supporteurs du PSG ont pris d’assaut les guichets du club pour acheter un billet. Résultat, la pagaille ambiante a généré quelques tensions avec les forces de l’ordre (à g.). Le jour même, certains billets étaient revendus sur les trottoirs du Parc au marché noir

La vente des billets pour le quart de finale aller de la Ligue des champions entre le PSG et Barcelone, le 2 avril, a donné lieu à une sévère pagaille durant trois jours sur les trottoirs du Parc des Princes. Centre d’appels saturé, file d’attente interminable, spectateurs compressés derrière des barrières et tension avec les forces de l’ordre : la quête du Graal s’est transformée en galère pour les supporteurs parisiens. Le club avance une situation « extraordinaire ». « Il y a 25 000 abonnés qui bénéficient de 5 000 places supplémentaires, 5000 billets sont réservés par l’UEFA pour Barcelone, il ne restait donc que 15 000 places à vendre, explique Frédéric Longuépée, le directeur général adjoint du PSG. Nous avons reçu entre 700 000 et 1 000 000 de demandes. Faire face à un afflux d’une telle ampleur dans des délais aussi courts relève de la mission impossible. » Explications.

Comment les billets ont-ils été mis en vente ? Dès l’annonce du tirage au sort vendredi, des centaines de personnes se sont ruées vers le Parc des Princes où elles ont pu acheter directement leur billet. « Nous avons procédé comme pour le 8e de finale contre Valence, explique Longuépée. Le grand public pouvait acheter ses places dès le vendredi et les abonnés étaient conviés à venir à partir de lundi. »

En l’occurrence, les deux catégories de place ont pourtant été vendues en même temps. « Il est difficile d’interdire à un abonné de se glisser dans la file d’attente », se défend le dirigeant parisien. Samedi et lundi matin, les premiers acheteurs se sont présentés avant le lever du soleil. La billetterie a fermé ses portes à minuit.

Pourquoi une telle pagaille ?
Le numéro surtaxé de la billetterie a rapidement été saturé avec des pics de 100 appels par seconde. Au Parc, le service de sécurité n’était prévu que samedi. Les guichets de vente, eux, n’étaient qu’au nombre de dix. « Lorsque Apple ouvre une boutique, elle n’est pas plus grande le premier jour. Ils ne font que gérer une file d’attente, constate Longuépée. Mais on ne peut pas se satisfaire de gens qui font des malaises. Quand on souhaite devenir un grand club, il est fondamental de regarder comment accueillir correctement nos spectateurs, qui sont aussi des clients, dans la limite des moyens humains et technologiques. »

Comment lutter contre le marché noir ? Dès vendredi, certains billets étaient déjà revendus sur le trottoir même du Parc. Sur Internet, les propositions fleurissent à des tarifs astronomiques. Les billets ne sont en effet pas nominatifs. « Ils portent un numéro, ce qui nous permet de les désactiver s’il est avéré qu’ils ont été vendus frauduleusement, prévient Longuépée. La revente d’un billet est pénalement répréhensible. On essaie de faire respecter la loi. En achetant au noir, vous prenez le risque de tomber sur un faux billet. » Pour lutter contre cela, le PSG a mis en place sur son site un système de revente qui garantit l’authenticité et le paiement.

Qu’est-il prévu pour le match retour ? Les candidats au voyage à Barcelone sont également nombreux. Le PSG n’a pas arrêté son organisation pour le déplacement au Camp Nou mais prévoit de réserver entre 3 500 et 5 000 places à ses supporteurs. « Les conditions de vente ne sont pas encore fixées, précise le PSG. On doit se rendre à Barcelone à ce sujet. Nous réfléchissons également à notre organisation pour une éventuelle demi-finale. »


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Lucas : « Ibra mérite le respect »

Les jeunes de 20 ans se montrent parfois insolents. Lucas ne déroge pas à la règle lorsqu’il évoque son coéquipier Zlatan Ibrahimovic. « C’est un immense joueur mais parfois un peu arrogant, il râle souvent, demande la balle sans arrêt, dit des gros mots, mais il est sympa avec moi, sourit le Brésilien dans une interview à la radio sud-américaine Fox Sport.

Il m’a bien reçu et il me connaît déjà. Ibra est compliqué! Mais il se trompe rarement. Il crie et on arrive à le comprendre, dans n’importe quelle langue. On se chambre pas mal, et, de toute façon, il mérite le respect. » Vu l’émoi suscité par les déclarations du joueur, le PSG a précisé hier soir que ces propos avaient été « mal interprétés et déformés ».

Touché à la cheville gauche le 9 mars à Reims (1-0), Lucas a dû décliner sa sélection avec l’équipe du Brésil et se soigne actuellement au camp des Loges. Il devra attendre le retour du capitaine de l’équipe de Suède, dans une semaine, pour connaître sa réponse


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Ce que Beckham va faire en Chine

C’est aujourd’hui que David Beckham entame sa tournée en Chine où il va devenir l’ambassadeur du championnat national de football. Le milieu de terrain du PSG va effectuer une visite de trois villes en cinq jours. Il débutera par une rencontre avec les médias à Pékin, avant de se rendre ensuite à Qingdao (Tsingtao), puis Wuhan, deux villes situées dans l’est du pays, pour notamment visiter des académies de football.

La nomination du Spice Boy comme ambassadeur du Championnat de Chine vise à redorer le blason du football local entaché par des scandales de matchs truqués sur fond de paris et de corruption chez les dirigeants.

Le néo-Parisien devrait effectuer deux nouveaux voyages en Chine cet été et en novembre. Il participera également à une série d’interventions et à des programmes télévisuels pour promouvoir le football dans l’empire du Milieu.

Il s’apprête à manquer une semaine d’entraînement


C’est la première fois que la China Super League, via le gouvernement chinois, se choisit un ambassadeur. Le montant de la transaction n’a pas été révélé mais le chiffre de 50 M£ (58 M€) a été avancé et aussi démenti par Jeff Slack, vice-président de la branche football chez IMG, la société de marketing sportif à l’origine de la venue de la star anglaise.

Beckham manquera donc la semaine d’entraînement avec le PSG et ne devrait être de retour que lundi ou mardi prochain. Cette absence confirme le statut à part de l’Anglais au sein de l’effectif parisien. Le mois dernier, Becks avait rejoint ses coéquipiers le 12 février à Valence, alors qu’il avait signé avec le PSG le 31 janvier. Entre-temps, il avait dû régler des affaires personnelles et avait assisté au défilé de sa femme Victoria lors de la Fashion Week à New York.

Le Parisien.fr
Homer
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Ibrahimovic, héros de BD

De la balle aux bulles. Le PSG est devenu tellement incontournable qu’on va même en parler dans les rayons bandes dessinées. Leonardo, Nasser al-Khelaifi et surtout Ibrahimovic vont devenir les héros d’une BD. « Paris vaut bien un cheikh. Quand le Qatar achète le foot », à paraître le 28 mars prochain aux Editions 12 bis. Scénarisée par le journaliste Arnaud Ramsay, elle est mise en image par Philippe Bercovici, un vieux routier de la BD (« les Femmes en blanc », 34 tomes, aux Editions Dupuis).

A travers une fiction, les exploits de Hatem Ben Arfa, meneur de jeu du PSG et entraîné par Arsène Wenger, les auteurs se sont amusés à dépeindre une savoureuse galerie de portraits des vedettes parisiennes. Nasser al-Khelaifi y apparaît colérique, Zlatan boursouflé d’égocentrisme et Leonardo prompt à se défausser auprès des médias.

La dernière case de la planche 54 semble avoir été dessinée juste après Reims - PSG (1-0) : après une défaite, le directeur sportif brésilien explique ainsi : « C’est un complot contre Paris. Les arbitres ne nous aiment pas. On nous jalouse tellement on est beaux. Nous allons porter plainte! » La réalité rattrape parfois la fiction avec Paris…

Bercovici a eu un peu de mal à croquer Zlatan


« Cela m’a demandé quatre mois de travail à temps plein, explique Philippe Bercovici. Il est fréquent de voir la BD s’emparer de mythes et ce nouveau PSG prétend devenir un mythe. C’est logique de se pencher dessus. La satire des puissants a toujours été une matière passionnante pour les dessinateurs. »

Bercovici avoue avoir eu quelques difficultés pour croquer Zlatan Ibrahimovic. « Ce n’est pas qu’un gros nez, sourit-il. Il a un visage assez particulier avec un menton pointu et une grosse tête. J’en ai fait la caricature d’un joueur qui est déjà une caricature ! »

Bercovici a pris beaucoup de plaisir à dessiner Ibra : il prépare, toujours aux Editions 12 bis, deux autres ouvrages consacrés au Suédois et qui paraîtront début mai. « Il y aura d’abord « Ainsi parlait Zlatan », un dictionnaire de citations inventées de l’attaquant parisien et écrit par le scénariste Pat Perna (« Joe Bar Team »), annonce-t-il. Et je prépare aussi un recueil de gags en une planche, Dans la peau de Zlatan, où Ibrahimovic sera un personnage qui n’accepte pas le débat et qui fonce dans le tas au moindre problème. On va s’amuser avec ce PSG. »


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Beckham à l’heure chinoise

Pékin (Chine), hier. David Beckham profite de l’intermède international pour effectuer une tournée de cinq jours en Chine. La star a tombé la veste et a pris part à une partie. « Je ne suis pas ici pour nettoyer quoi que ce soit, a déclaré le néo-Parisien, 37 ans, alors que le foot chinois est empêtré dans des affaires de paris et de corruption chez les dirigeants et les arbitres. Je prête main-forte à l’éducation de jeunes enfants et d’apprentis footballeurs. C’est aussi simple que cela. » Après Pékin, Beckham doit se rendre à Qingdao, puis Wuhan, à l’est du pays, pour visiter des écoles de foot.

Le Parisien.fr
Homer
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La Fifa attaque l’agent d’Ibra

La Fifa, l’instance qui régit le football mondial, ne goûte que modérément les critiques. Surtout lorsqu’elles s’expriment sur la place publique par la voix d’un agent de joueur comme Carmine Raiola, l’un des plus puissants de la profession. A l’automne dernier, l’agent de Zlatan Ibrahimovic dénonçait le système de type « mafieux » qui prévaut, selon lui, à l’UEFA et à la Fifa.

Il avait développé ses convictions dans des interviews données au journal suédois « Expressen », le 30 octobre, et dans les colonnes du « Parisien », le 2 novembre. A la suite de ses déclarations fracassantes, l’organisation européenne, présidée par Michel Platini, a décidé de ne pas réagir. La Fifa, à l’inverse, a contre- attaqué en ouvrant une procédure disciplinaire le 1er mars dernier. L’agent d’Ibrahimovic, de Balotelli ou encore du jeune Français Pogba, a été convoqué le même jour par le comité de discipline de la Fifa.

Sa licence pourrait être suspendue

Quelques phrases attribuées à Raiola et extraites de l’interview d’« Expressen » sont dans la ligne de mire de la Fifa. « La Fifa et l’UEFA sont exactement les mêmes. Elles sont tout sauf transparentes. Elles pourraient être décrites comme des organisations mafieuses qui ont des choses à cacher. » Ou encore : « Michel Platini n’a jamais rien fait d’important pour le football. Juste des choses pour son propre bénéfice. » Et enfin : « Sepp Blatter (NDLR : président de la Fifa) est un dictateur dément. »

Au lieu de porter plainte pour diffamation devant une juridiction de droit commun, la Fifa s’est donc lancée dans une procédure interne. « Cette situation me paraît irréelle et en contradiction avec ma liberté d’expression », a réagi Mino Raiola. Il risque une sanction pouvant aller du simple blâme jusqu’à une suspension provisoire de sa licence d’agent. Un document attribué par les fédérations nationales… sous l’égide de la Fifa.

Le Parisien.fr
Homer
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Ils se lèvent tous pour Matuidi

Ils l'ont dirigé en club ou bien en sélection, et ils sont unanimes : le milieu international est aujourd'hui indispensable, que ce soit au PSG ou avec les Bleus.

Le "bon Blaise" plaît évidemment à tout le monde. Cette unanimité ne date pas d'aujourd'hui et de ses performances énormes avec le PSG ou l'équipe de France depuis le début de saison. "Magistral" à Madrid contre l'Espagne en octobre dernier, l'ex Troyen s'est imposé comme un rouage essentiel du système Deschamps. Ses premiers pas chez les Bleus remontent à l'ère Blanc et à un autre match charnière, le 7 septembre 2010, à Sarajevo, contre la Bosnie-Herzégovine (2-0). Les Tricolores étaient allés chercher une victoire précieuse sur la route de l'Euro 2012. L'ancien Stéphanois vivait alors dans l'ombre de M'Vila, A. Diarra et Diaby et était entré en fin de rencontre. Deux ans et demi plus tard, avec l'arrivé de Didier Deschamps aux commandes, le Parisien est devenu un titulaire incontournable après avoir traversé l'Euro ukrainien sur le banc. Hormis la rencontre amicale contre l'Uruguay (0-0 au Havre, le 15/08), il a pris part à tous les matchs pour afficher aujourd'hui dix sélections.

Ce joueur aux "trois poumons", comme le définit Alain Perrin, son coach à Saint-Etienne, est le joueur français qui a disputé le plus grand nombre de matchs, toutes compétitions confondues, depuis le mois d'août : 41 avec le PSG, 6 en sélections pour un total de cinq buts. De Troyes, où il a été formé après un passage à l'INF Clairefontaire, au PSG en passant par Saint-Etienne, l'infatigable et indispensable Matuidi compte déjà huit saisons dans l'élite à bientôt vingt-six ans. "C'est l'un des meilleurs milieux défensifs d'Europe", juge Carlo Ancelotti, l'entraineur italien du PSG, qui en a fait une pièce majeure de la colonne vertébrale de son équipe au même titre que Sirigu, Thiago Silva et Ibrahimovic. L'ancien Vert au gabarit passe-partout (1m75, 70kg) jouit désormais d'un crédit énorme. "Blaise ne quittera jamais le PSG", a d'ailleurs prédit Nasser al-Khelaïfi, le président Parisien. Encore sous contrat pour un an avec le club de la Capitale, le milieu défensif et son agent Jean-Pierre Bernès ont les cartes en main, car l'Europe est à ses trousses avec quelques cylindrées de prestige comme le FC Barcelone, le Real Madrid et Manchester City en tête de liste.


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Jean Marc Furlan (son entraîneur à Troyes de 2005 à 2007) : "La seule différence, c'est qu'il a pris confiance"

"Un jour, Christian Caminiti vient me parler d'un joueur qu'il avant dans son équipe des 18 ans de l'ESTAC. Il me dit que le gamin n'a rien à faire avec lui. J'étais sceptique, mais je lui ai dit de me l'envoyer, et c'est ainsi qu'on a vu arriver Blaise à l'entraînement. Il n'a plus jamais quitté l'équipe première. Il était évident qu'il avait le potentiel pour devenir un excellent joueur de Ligue 1. De là à ce qu'il ait une telle popularité aujourd'hui, puisqu'on parle de lui comme d'un élément indispensable au PSG et à l'équipe de France, peut-être pas. Il peut se passer tellement de choses à cet âge-là. Mais il avait une qualité essentielle pour progresser : la science du jeu. Il avait déjà cette capacité à lire le jeu plus vite que l'adversaire et même le partenaire. Heureusement, d'ailleurs, car c'est essentiel quand, comme lui, on n'est pas doté d'un physique hors norme.
L'autre gros atout qu'il possédait déjà, c'était sa faculté à la récupération du ballon, à la destruction du jeu de l'adversaire, dans le bon sens du terme évidemment. Le reste, il l'a acquis en travaillait, mais aussi en prenant confiance. C'est la seule différence. Être responsabilisé à Saint-Etienne lui a permis de grandir encore. Quand tu as dix-sept ans, tu gères, tu te contente de faire ce que dit l'entraîneur pour rester dans l'équipe. Ce n'est qu'après, quand tu as de l'expérience, que tu te permets des choses, car tu vois mieux sur le terrain qu'en dehors.
Ca ne fait aucun doute qu'il a progressé ces dernières années sur sa capacité à aller de l'avant, à faire la passe décisive ou à marquer. Ca, il ne le faisait pas à Troyes. Mais c'est très lié à la confiance, finalement. Il a pris de l'assurance et s'est libéré avec le temps."


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René Girard (sélectionneur des Espoirs de 2006 à 2008) : "Il était déjà exemplaire dans l'investissement"

"J'ai eu Blaise durant deux saisons. Quand il est arrivé chez les Espoirs, il avait à peine dix-neuf ans et jouait à Troyes. Autrement dit, sa marge de progression était encore énorme. Il y avait pourtant deux choses qui ressortaient chez lui alors. D'abord, il était déjà exemplaire dans le respect, l'écoute et l'investissement. C'était un garçon irréprochable dans l'état d'esprit et le travail, facile à intégrer et qu'on l'on pouvait associer, au fond, à n'importe qui. Aujourd'hui, ce n'est pas si évident que ça à trouver, une telle mentalité dans la jeune génération...
Ensuite, même s'il manquait de maturité, de justesse et de rigueur dans son jeu ou bien de puissance dans l'impact physique, il était néanmoins très intéressant par son volume, sa présence, sa générosité, son envie, sa volonté de s'accrocher, mais aussi par sa patte gauche. A l'époque, je l'ai souvent utilisé en duo devant la défense, avec Gourcuff, Cabaye ou encore Chantôme. Avec Cabaye, par exemple, leur association fonctionnait déjà bien et offrait un bon équilibre à l'équipe. Je l'ai fait aussi jouer quelquefois milieu gauche dans un 4-32-3-1 ou un 4-4-2, mais ce n'était pas forcément le registre ou il était le meilleur.
Malgré un certain déchet technique, qu'il a totalement gommé à présent, il était bien plus efficace et performant dans l'ace. Pour qu'il puisse continuer à grandir, il fallait simplement qu'il franchisse d'autres étapes, qu'il mûrisse dans l'analyse tactique, qu'il gagne en puissance, qu'il se disperse moins dans son jeu et qu'il soit plus constant et rigoureux sans perdre pour autant ses qualités naturelles, par exemple sa façon d'aller harceler et presser l'adversaire pour récupérer les ballons. C'est ce qu'il a fait. Et aujourd'hui, il est époustouflant..."


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Alain Perrin (son entraîneur à Saint-Etienne de nov. 2008 à déc. 2009) : "Il a trois poumons"

"Blaise était au club depuis une saison quand je suis arrivé à Saint-Etienne. Il avait vingt et un ans, mais j'en avais fait quand même mon capitaine à un moment donné de la saison. Je lui ai confié le brassard assez jeune pour une club comme les Verts, car il était déjà exemplaire sur le terrain. C'était un leader de combat, de jeu. Il affichait une grosse générosité et ne ménageait pas ses efforts. On sentait chez lui un potentiel immense, et ce qui lui arrive aujourd'hui, aussi bien avec le Paris-SG qu'avec l'Equipe de France, ne me surprend pas du tout. Il a été énorme au match aller contre l'Espagne ! Blaise a trois poumons ! C'est un élément moteur sur le terrain. Sa progression a été rapide et je trouve qu'il a encore franchi un palier sur le plan technique.
Sa générosité faisait parfois qu'il n'avait pas le geste juste à la sortie. il a progressé sur ce plan en lucidité. Sa qualité principale est d'avoir une caisse énorme Il peut courir et répéter les efforts. Il harcèle l'adversaire, va au duel et récupère un nombre important de ballons proprement. Il a aussi progressé dans le registre de l'utilisation du ballon après la récupération. Son physique en fait également un joueur "box to box", capable de se projeter rapidement vers l'avant comme tout milieu défensif moderne. Il a pris du volume dans la construction du jeu avec la répétition des matchs et la connaissance du haut niveau.
C'est aussi quelqu'un de foncièrement gentil, de généreux, un bon gars de vestiaire, sans problème, presque timide à l'époque. J'ai le souvenir d'un garçon aussi un peu tendre pour communiquer. En franchissant les étapes, il a dû forcer sa nature. Mais, avec lui, l'exemple vient du terrain. Et de ce côté-là, sur ce que je vois, il n'a pas changé"


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Christophe Galtier (son entraîneur à Saint-Etienne de déc. 2009 à juin 2011) : Il était facile à gérer

"Quand je l'ai eu, il avait les mêmes qualités qu'aujourd'hui. Mais il était un peu timide dans le jeu. Il avait cette capacité à gratter les ballons, cette capacité à répéter les efforts, mais il était timide dans la projection vers l'avant. Il se cantonnait aux tâches défensives. Le but de l'entraîneur, c'était de lui montrer et de lui expliquer qu'au plus haut niveau il était aussi là pour aller de l'avant. Ca rejoint ce que j'ai lu récemment de lui au PSG. Chez nous, il avait déjà réalisé ce progrès-là : cette capacité à, d'une passe vers l'avant, transpercer la ligne adverse. Il avait aussi intégré l'importance de ne pas perdre le ballon facilement, de savoir éliminer et prendre un risque dans la passe.
Depuis, je crois qu'il a rajouté cette capacité à se projeter lui-même vers l'avant. Il a aussi gagné en maturité. Il était facile à gérer. C'est quelqu'un de respectueux, investi dans sa mission. C'est d'ailleurs pour ça que j'en avais fait le capitaine de l'équipe durant la blessure de Perrin. Je l'avais choisi par rapport à son investissement. Mais il est plus à l'aise quand il doit se concentrer sur sa tâche. Quand je l'ai découvert, il a quatre ans et demis (Galtier était l'adjoint de Perrin à l'ASSE), il était quand même influençable. Sans aller jusqu'à faire des bêtises. Mais il faut qu'il fasse attention au très haut niveau."


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Laurent Blanc (sélectionneur de l'équipe de France de 2010 à 2012) : Un des premiers noms dans chacune de mes listes

"Quand j'ai lancé Matuidi en Equipe de France, tout le monde s'est moqué de moi ! Et puis il s'est imposé comme un des piliers de la sélection. Quand il fallait établir ma liste, son nom apparaissait toujours dans les premiers. Pour l'Euro en Pologne-Ukraine, il était blessé. Je n'ai malheureusement pas pu l'aligner et l'équipe en a été pénalisée. Blaise a toutes les qualités. C'est un travailleur hors du commun et il ne pense qu'à progresser et progresser encore. Il est irréprochable au niveau de l'état d'esprit. Avec lui, tout est facile, net et carré, on ne peut pas avoir de problèmes. Qu'il soit titulaire ou appelé à rentrer en cours de match parce qu'on est dans l'embarras, on peut compter sr lui. Même si c'est pour jouer cinq ou dix minutes, on sait qu'il apportera tout ce qu'il peut apporter.
Ce qu'il réalise aujourd'hui à Paris ne me surprend pas. Il confirme simplement. Son problème, c'est qu'il évoluait à Troyes puis à Saint-Etienne. Quand on évolue au PSG, l'oeil et l'avis de certains observateurs changent. On s'aperçoit maintenant que Matuidi est indispensable et qu'il a d'énormes qualités phsiques. Je reconnais qu'il a progressé au niveau technique et qu'il perd moins de ballons. Il court toujours autant et il est toujours aussi précieux dans le pressing, mais il est devenu plus mature. Dans le jeu vers l'avant, il s'est également amélioré, c'est peut-être aussi pour cette raison qu'il marque désormais quelques buts (trois en L1 cette saison). Le futur dira jusqu'où il peut aller. Mais il évolue dans un club de très haut niveau, et c'est un garçon stable qui a tout pour réussir."


France football papier
Homer
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Ibra: «J'ai besoin de m'énerver»

Présent en Suède avant le match éliminatoire pour le Mondial 2014 entre son pays et l'Irlande, Zlatan Ibrahimovic a évoqué son comportement fougueux sur les terrains. «J'ai besoin de m'énerver pour bien jouer, a-t-il expliqué. Je dois crier et mal parler pour marquer des buts. Mais avec l'âge, je suis plus calme et je ne crie plus vraiment sur mes équipiers. D'ailleurs, ça me tue d'être devenu comme ça !» Ses collègues parisiens peuvent être rassurés...

L'Equipe.fr
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