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sylvain
Je le met là car ça concerne un de nos joueurs, mais ça parle de l'EDF. Si ce n'est pas le bon topic, merci de transférer le post.

France Football

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Hoarau: «Un vrai challenge»

Laurent Blanc ne s'en cache pas : Guillaume Hoarau est un joueur qu'il apprécie beaucoup. De part son profil atypique, rappelant celui de l'ancien Bordelais Marouane Chamakh, mais également de part son bon état d'esprit sur comme en dehors du terrain. A tel point qu'il l'alignera certainement en attaque ce soir (21h15), aux côtés de Karim Benzema (?), pour le match amical contre la Norvège. Une véritable chance s'offre à lui. Il faut dire que Hoarau aimerait bien prolonger sa belle semaine par un succès en Scandinavie. «Je sais qu'il y aura des points à marquer. C'est un vrai challenge, j'ai une carte à jouer, reconnaît l'attaquant dans les colonnes de L'Equipe. Je ne suis pas ici pour faire de la figuration mais pour pouvoir revenir. Maintenant, je sais aussi que les places seront chères.»

«J'ai changé»

Hoarau a bien mûri. Oublié le jeune joueur qui honorait sa première sélection en Equipe de France en mars 2009 avec des yeux d'enfant ébahi. «Je voyais Henry, Ribéry... Je me disais : «Mais qu'est-ce que je fais là ?» On sentait chez eux une aura, une vraie confiance en soi que je n'avais pas. J'ai changé», avoue-t-il. Place désormais au solide Hoarau. Celui qui a conscience de ce qu'il peut apporter à cette sélection et de ce qu'il doit faire pour y arriver : «Je pense (...) avoir progressé un peu dans tous les domaines. Sur le terrain, j'essaie de faire jouer la tête, de réfléchir à mes déplacements, mes appels. Après, je suis encore perfectible».

«Il y a une place à se faire»

La solution ? Être plus présent et attentif devant le but. «C'est vrai qu'à un moment donné, dans mon jeu, j'ai délaissé cette surface, je décrochais trop, reconnaît-il. Il faut que je retrouve cet aspect du buteur qui a fait ma force. Dans la surface, grâce à ma taille, je peux avoir un avantage sur les autres. Il me faut réinvestir cette zone-là». Hoarau veut clairement s'incrire dans la continuité chez les Bleus. Et il sait que sa taille peut jouer en sa faveur : «Dans la génération qui arrive, il y a de plus en plus de grands joueurs, athlétiques. Il y a une place à se faire, c'est sûr. Maintenant, je ne pense pas que ce sera comme au basket. On aura toujours besoin des petits, vifs, chiants, comme Mathieu Valbuena ou Ludovic Giuly».
jorgevaldano56
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Hooligans: "Une volonté politique de taper très fort"

Samedi dernier, en marge du match entre le PSG et Saint-Etienne, 249 supporters parisiens ont été interpellés aux abords du Parc des Princes pour avoir manifesté contre le plan anti-violences mis en place par la direction du club parisien. Pour Nicolas Hourcade, sociologue spécialiste des supporters, Robin Leproux s'est montré "courageux". Pour autant, les autorités doivent, selon lui, rétablir le dialogue avec les supporters modérés pour en finir avec le tout-répressif car "cette méthode a ses limites", explique-t-il au JDD.fr.

Que penser de la rapidité des sanctions prononcées par la préfecture de Paris contre les supporters parisiens ?
Cela a été extrêmement vite, c'est le moins que l'on puisse dire. Les interdictions de stade, c'est très bien si elles sont appliquées à des gens qui ont commis des actes graves. Sur les 249 personnes interpellées samedi soir, il y en a sans doute certaines qui entrent dans cette catégorie. D’ailleurs, cinq d'entre elles vont être poursuivies par la justice. Mais le risque, c'est de mettre dans le même panier des gens violents et d'autres venus simplement manifester leur mécontentement à l'égard de la politique mise en place par le PSG.

Comment lutter efficacement contre les violences ?
C'est compliqué. Il convient en tout cas d’avoir une méthode cohérente. Le gouvernement semble l’avoir compris en érigeant la lutte contre le hooliganisme au rang de priorité. Pendant longtemps, les pouvoirs publics géraient le problème au coup par coup. Dès qu'il y avait un incident marquant, on faisait de grandes déclarations, on réprimait quelques temps, puis on abandonnait. Là, depuis la création d'une division nationale de lutte contre le hooliganisme à l’automne dernier, la politique paraît plus constante, avec une vision à moyen terme.

Ne risque-t-on pas de tomber, aussi, dans la politique du chiffre ?
Absolument. Communiquer sur un nombre d'interdictions de stade ou de dissolutions d'associations n'a de sens que si elles concernent des individus véritablement violents, car c'est uniquement dans ce cadre là qu'elles sont efficaces. Il faut d’ailleurs distinguer deux types d'interdictions de stade. Les judiciaires, qui sont des peines complémentaires prononcées par la justice et qui durent au maximum 5 ans. Et les administratives qui sont, depuis 2006, prononcées par les préfets, sur la foi d'un rapport de police.

«Engager le dialogue avec les plus modérés»

N'y-a-t-il pas un risque d'arbitraire dans ce deuxième cas ?
Si. Pour limiter ce risque, cette interdiction administrative était initialement limitée à 3 mois. Puis elle a été étendue à 6 mois. Et maintenant, il est envisagé de la porter à une saison complète. Ce dispositif a un intérêt car il permet d'anticiper sur un match problématique et de pallier à la nécessaire lenteur de la justice. Mais si le recours à ces interdictions administratives est systématique, ça devient problématique car les droits de la défense sont bien moins grands que sur le terrain judiciaire. Plutôt que de communiquer sur la quantité des interdictions de stade, il serait préférable de communiquer sur leur "qualité". Il vaut mieux avoir 400 interdits pour violence ou racisme avéré, que 800 pour manifestation contre la politique du PSG ou allumage festif de fumigène.

Le risque, c'est donc l'amalgame ?
Très clairement. Il y a une volonté politique de taper très fort et de "faire du chiffre", avec tout ce que cela implique. Après, cette répression peut aussi avoir des effets positifs car elle peut inciter certains supporters parisiens mécontents à se constituer en association pour manifester pacifiquement en demandant une autorisation préalable. Cela peut entraîner un clivage entre la frange la plus dure des supporters parisiens et ceux qui sont simplement en colère et qui veulent le faire savoir. Aujourd'hui, il y a une certaine solidarité entre eux, et la meilleure idée serait peut-être de casser ce lien pour engager le dialogue avec les plus modérés.

Le gouvernement semble vraiment décidé à aller vers le tout-répressif. Est-ce le meilleur moyen de pacifier les stades ?
Il n'y a pas de solution miracle. Eradiquer complètement le hooliganisme, aucun pays n'y est arrivé. La répression est nécessaire, mais je pense que cette méthode a ses limites. Certains petits problèmes peuvent se régler autrement. De plus, le tout-répressif actuel ne fait pas la différence entre le hooligan pur et dur et le supporter contestataire ou légèrement déviant. La sanction doit être proportionnelle à la gravité de l’acte commis. Et au-delà des violences, c’est la question des modes de participation des publics au spectacle sportif qui est posée.

«Aujourd'hui, le dialogue est rompu»

Si le répressif ne suffit pas, que faire concrètement pour endiguer le problème ?
Associer à la répression des mesures préventives. Responsabiliser les associations de supporters et avoir avec elles une relation contractuelle: "vous avez des droits, mais aussi des devoirs". L'idée est de faire en sorte que les supporters soient intégrés au monde du foot et qu'ils n'aient pas le sentiment, comme c'est trop souvent le cas actuellement, d'être mal traités et assimilés à des hooligans. Il y a des associations de supporters qui veulent jouer le jeu, donc donnons leur les moyens de le faire. Or, actuellement, l'idée même de prévention est perçue par les autorités comme un aveu de faiblesse, une preuve de laxisme envoyée aux supporters. De plus, certains dirigeants de club préfèrent avoir uniquement des supporters individuels plutôt que des associations. Il me semble qu’il y a de la place pour les deux et que les associations peuvent jouer un rôle régulateur.

Robin Leproux, président du PSG, a décidé de frapper fort en début de saison. A-t-il bien fait ?
Il a un mérite immense: être le premier président à dire aussi clairement que la situation est intolérable et qu'il faut la changer. C'est courageux de sa part. L'esprit de son plan est de casser l'antagonisme Auteuil/Boulogne. Sur le fond, ça me paraît adapté. En revanche, il faudrait réfléchir aux méthodes et voir à plus long terme. Notamment en reconstruisant une relation avec les supporters les plus anciens. Aujourd’hui, le dialogue avec eux est rompu. De nouveaux interlocuteurs, de nouvelles associations pourraient apparaître, à condition de les responsabiliser. Cela pourrait permettre de lutter contre la violence et le racisme tout en préservant l’atmosphère festive du Parc.


Benjamin Bonneau - leJDD.fr


Edit Baghib! : Merci de faire un petit effort de mise en page quand vous postez dans la revue de presse. wink.gif
Baghib!
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PSG - Maccabi Tel Aviv à 18h30

Le match de barrage pour l’UEFA Europa League, PSG / MACCABI TEL AVIV aura lieu le jeudi 19 août à 18h30 au Parc des Princes.
psg.fr
ZéroQuatorze
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Lille : Sécurité drastique face au PSG

Pour la réception du PSG dimanche en championnat, Lille prévient que des mesures de sécurité exceptionnelles ont été prises par les autorités.
Communiqué du LOSC
La semaine dernière, le LOSC informait le public du Stadium Lille Métropole que la rencontre LOSCPSG, dimanche 15 août à 21h00, ferait l'objet de mesures de sécurité exceptionnelles, imposées par les autorités sportives et publiques. Pour rappel :
- Fermeture des réseaux de billetterie TICKETNET et FRANCEBILLET
- Fermeture de la billetterie en ligne du site officiel du club www.LOSC.fr

Le LOSC a ce jour été informé par ces mêmes autorités que de nouvelles mesures devraient être
appliquées à l'approche de cette rencontre. Ainsi :

- les guichets du Stadium Lille Métropole ainsi que la billetterie de la boutique officielle du LOSC (rue de Béthune à Lille) seront fermés à la vente de billets pour LOSC‐PSG, le samedi 14.08 et le dimanche 15.08.

Aucun achat de billets pour le match LOSC-PSG ou d'abonnements pour la saison 2010- 2011 ne seront donc possibles durant ces deux jours.
- les spectateurs devront présenter leur billet de match LOSC-PSG dès leur arrivée dans le premier périmètre de sécurité du Stadium Lille Métropole. Ainsi, tout spectateur non muni de billet ne pourra pénétrer dans le périmètre du stade.

Afin d'anticiper au mieux ces mesures exceptionnelles et les éventuelles contraintes qu'elles pourraient représenter pour le public, le LOSC recommande vivement à ses supporters :
- d'acquérir leur billet pour le match (ou leur abonnement pour la saison 10‐11) avant le vendredi 13.08, au guichet du Stadium Lille Métropole (ouverture de 14h00 à 19h00) ou à la billetterie de la boutique officielle du LOSC (ouverture de 10h00 à 19h00)
- s'ils ont déjà réservé des billets ou abonnements, de les récupérer aux guichets du Stadium Lille Métropole avant le vendredi 13.08 à 19h00
- de se rendre au stade munis d'une pièce d'identité

Foot365.fr
keyzer söze
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PSG : la justice annule des interdictions à la tribune Boulogne

La justice administrative vient d'annuler des interdictions de stade (IDS) prononcées en 2007 à l'encontre de supporteurs du PSG de la tribune Boulogne. Il ne s'agit pas des IDS prononcées cette semaine après les manifestations devant le Parc des Princes à l'occasion de la reprise du championnat de France de L1.


Les IDS concernées par l'annulation avaient été prononcées à la suite d'incidents survenus lors de la saison 2006-2007 après le décès de Julien Quemener.

Les tribunaux administratifs de Paris, Versailles (Yvelines) et Dijon ont cassé les IDS prononcées par la préfecture de police et ont enjoint cette dernière à verser des indemnités aux supporteurs au titre du préjudice subi.

10 200 euros d'indemnités

«Considérant (...) que le préfet se borne à produire un document d'information générale tiré d'un site internet retraçant l'histoire des supporteurs du PSG, que ce seul élément n'est pas satisfaisant pour établir que le comportement du requérant (...) était de nature à justifier la mesure prise à son encontre, l'arrêté du préfet de police est annulé», précisent les tribunaux administratifs de Paris, Versailles et Dijon dans des compte-rendus d'audience que l'AFP s'est procurés.

A propos des demandes d'indemnités, l'avocat des supporteurs, Jérôme Triomphe, a rappelé avoir «relancé la préfecture de police la semaine dernière mais c'est toujours silence radio». Le conseil a officiellement réclamé le 12 février 2010 à la préfecture de police le versement de 10 200 euros qu'il attend toujours.

Un espoir la tribune Boulogne

Avec cette décision judiciaire, la tribune Boulogne ne peut s'empêcher d'entrevoir l'espoir pour les interdictions prononcées récemment après PSG-Saint-Etienne. «On va attendre d'avoir reçu les IDS administratives pour les faits de samedi et ensuite on va constituer une centaine de dossiers d'annulations», a ensuite fait savoir la tribune Boulogne.

Samedi, en marge de PSG-Saint-Etienne, 249 personnes ont été interpellées et devaient faire l'objet d'interdictions de stade, dont neuf judiciaires pour les neuf supporteurs placés en garde à vue, avait indiqué la police.

La durée des IDS pourrait être élargie

Depuis le 2 mars 2010, une modification de la loi permet d'infliger des IDS pour un seul fait établi, contre une réitération de faits avant cette date. A partir de septembre, la loi pourrait encore être modifiée pour allonger la durée des IDS actuellement limitées à 6 mois, selon une source policière.

Lors des interpellations massives de samedi, la police a confirmé qu'un élève gardien de la paix se trouvait parmi les supporteurs. Il encourt la radiation.

La Ligue de football professionnelle a par ailleurs annoncé que 13 fumigènes seulement avaient été allumés dans les stades de L1 samedi lors de la première journée, dont six à Rennes, mais aucun au Parc des Princes. Du jamais vu depuis la saison 2006-2007.


Leparisien.fr
Axeloo
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Les interdits de stade veulent saisir la justice


Les 247 supporteurs parisiens visés par une procédure d'interdiction de stade s'organisent pour contester cette décision devant la justice. La plupart d'entre eux considèrent que leur interpellation, samedi dernier en marge de la réception de Saint-Etienne, aux abords du Parc des princes, ne se justifiait pas et que, par conséquent, l'interdiction de stade qui va leur être infligée non plus. Selon nos informations, ils envisagent de regrouper le plus grand nombre possible de plaintes et souhaitent s'attacher les services d'un ténor du barreau pour les défendre. Il y a plusieurs mois, à la suite du décès de Julien Quemener en marge de PSG- Hapoël Tel-Aviv en novembre 2006, une vague massive d'interdictions de stade avait frappé les supporteurs parisiens de la tribune Boulogne. Déjà, ces derniers avaient attaqué en justice et avaient obtenu gain de cause pour une vingtaine de cas.


Le Parisien
EduSuperGoleador
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Hoarau, Sakho, Erding, Ngoyi et Touré
Bilan des internationaux du PSG (Hoarau, Erding…)
Retour sur les performances des cinq Parisiens appelés en sélection cette semaine
jeudi 12 août 2010, par Gauthier B




Si aucun Parisien n’a participé à la dernière coupe du monde, le PSG compte toutefois plusieurs internationaux dans ses rangs. Cette semaine, le Bénin de Stéphane Sessegnon ne jouait pas, mais cinq joueurs du PSG ont intégré un groupe disputant une rencontre internationale. Retour sur les performances de ces ambassadeurs du club au-delà des frontières françaises.


Le match Norvège-France a accaparé l’attention, mais d’autres rencontres internationales disputées cette semaine concernaient également le PSG.

Touré, Ngoyi, Sankharé et Erding

Premier international sur le pont, dès le week-end dernier, Adama Touré était au Mali avec les moins de 20 ans de son pays pour affronter le Tchad dans le cadre des qualifications à la coupe d’Afrique des nations juniors qui se déroulera en Lybie en 2011. Le Mali s’est imposé 2-0, après avoir gagné le match aller sur le même score fin juillet. Touré est revenu à l’entraînement hier matin. Il repartira probablement en sélection fin septembre pour affronter le Gabon, lors du deuxième tour de qualification.

Mercredi, en fin d’après-midi, les espoirs français affrontaient leurs homologues belges dans un match qualificatif pour l’Euro 2011. Les Bleuets étaient privés de tous leurs cadres : Sakho et Sissoko chez les A, Capoue blessé et Sankharé suspendu. Le capitaine pour cette rencontre était l’ancien Parisien David Ngog. Granddi Ngoyi, prêté à Brest cette saison, était titularisé en défense centrale — comme en fin de saison dernière —, poste qu’il n’occupe pourtant pas habituellement en club. Aux côtés de Mangala, Ngoyi a eu un peu de mal à gérer les offensives adverses ; il est en partie responsable du but encaissé, laissant un attaquant partir dans son dos sur une passe qu’il était à deux doigts d’intercepter. Il n’a cependant pas été aidé par son arrière droit, complètement absent sur l’action, ni par son gardien, Johan Carrasso — le frère de Cédric —, qui a mis un temps incroyable avant de sortir. Les espoirs n’ont ensuite jamais pu revenir au score. Cette génération, qui est loin d’être la plus brillante que la France ait connue, est en difficulté dans son groupe qualificatif.

Cette rencontre était également l’occasion de prendre des nouvelles d’un autre ancien Parisien, Vincent Guérin, qui tente désormais de devenir un homme de média. Il commentait la rencontre sur Direct8, aux côtés d’Alexandre Delpérier et Jézabel Lemonier. Guérin risque donc de devenir le premier commentateur à effectuer une tentative de suicide en direct.

En début de soirée, la Turquie du nouveau sélectionneur star Guus Hiddink affrontait la Roumanie en match amical. Mevlüt Erding était titulaire dès le coup d’envoi de la rencontre. Aligné seul en pointe, le Parisien était littéralement livré à lui-même, les milieux de terrain l’envoyant la plupart du temps au casse-pipe sur d’improbables longs ballons ou passes en profondeur. Il s’est toutefois procuré la plus belle occasion de la première mi-temps, en reprenant de la tête un centre venu de la droite, sa tentative rasant les montants du portier roumain. Ne ménageant pas ses efforts, Erding est, heureusement pour le PSG, sorti à la mi-temps, et a donc assisté sur le banc à la victoire des siens deux buts à rien.

Norvège-France : Hoarau titulaire, Sakho remplaçant

Enfin à 21h15 avait lieu la rencontre tant attendue entre la Norvège et la France, pour les débuts de Laurent Blanc, le sélectionneur qui croit que bon. Guillaume Hoarau, qui a eu droit à énormément d’éloges ces derniers jours, était titulaire en attaque aux côtés de Loïc Rémy — appelé « Briand » tout au long de la rencontre par Lizarazu, qui n’a visiblement pas compris qu’il était là pour remplacer Jean-Michel Larqué, et non Thierry Roland. Hoarau est à créditer d’une partie convaincante, ayant offert des solutions plutôt inédites en Bleu : les spectateurs français ont ainsi découvert qu’il pouvait y avoir en France des attaquants qui savent faire autre chose que courir tout droit et tirer fort. Hoarau a eu une bonne occasion de la tête en début de partie ; il est également l’auteur d’une bonne remise pour une frappe de Sissoko.

En seconde période, Blanc a changé la formation tricolore, et Hoarau s’est retrouvé seul en pointe dans un 4-2-3-1, alimenté par le trio Menez-Nasri-Ben Arfa… Autant dire que face à ces négations du sport collectif, Hoarau n’a plus vu un ballon. Il s’est malheureusement fait remarquer sur le premier but norvégien en étant à l’origine du coup franc, un peu sévère, puis en perdant son duel face au buteur dans la surface — il faut également préciser que Hoarau avait sorti plusieurs ballons en phase défensive auparavant. Il n’est bien évidemment pas le seul fautif, puisque le marquage déficient de Mexès et la faute de main de Ruffier ont largement contribué à l’égalisation des locaux. À l’heure de jeu, il est sorti remplacé par Benzema, le clan des otaries 1987 se retrouvant enfin aligné ensemble, certainement pour parler sardines.

Mamadou Sakho n’a lui pas eu les honneurs d’une première sélection. Mais sans jouer, sa cote a dû remonter vu le match très mauvais réalisé par la charnière centrale Mexès-Rami. Le défenseur le plus surévalué de France a une fois de plus semblé complètement perdu en Bleu. Mais il paraît que c’est parce qu’il était aligné axial gauche, et qu’il ne joue pas à cet endroit en club — ce qui est vrai puisqu’en club il est sur le banc. À ses côtés, Rami s’est montré fébrile et a commis des fautes techniques assez inquiétantes. Enfin les deux défenseurs ont en commun le fait d’avoir une notion très particulière du marquage. Tout ceci est bon pour Sakho, qui va finir par apparaître comme une alternative plus que crédible.


PSGMAG.net
Tho
20 minutes

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FOOTBALL - Anciens d'Auteuil comme anciens de Boulogne râlent...

Un Parc apaisé, pacifié, sans alcool et surtout sans haine… Tout va bien à Paris. Pourtant les Ultras ne sont pas décidés à rendre les armes tant ils ne reconnaissent plus leur stade. «Avant, c’était la meilleure ambiance de France. Aujourd’hui, on se croirait à Lorient ou à Monaco. On a enlevé une des forces de Paris.»

«En haut il y a des enfants, beaucoup de femmes et même des Vuvuzelas. C’est vraiment nul. Comme le «Vous vouz’êtes là», leur appareil à mesurer l’ambiance. Ils mettent la sono à fond pour le faire monter, c’est pathétique», râle Laurent ancien des Authentiks. Autre motif de colère, le manque de places disponibles. Dans le nouveau Parc, les célibataires ne peuvent plus s’installer qu’en bas des virages, le haut étant réservé aux familles. Il ne reste plus qu’aux spectateurs populaires célibataires que 5.000 places disponibles alors qu’il y en avait 13.000 la saison dernière. «Du coup j’envisage d’y aller certaines fois avec ma femme et mes enfants. Mais mon fils de 8 ans ne va pas aimer cette ambiance. A 2 ans, il connaissait les chants. Au Stade de France, il s’embête déjà», râle un Ultra.

Les anciens ennemis vont-ils se fédérer?

Le PSG croise les doigts pour que ces colères ne se fédèrent pas. Deux incidents récents ont à nouveau cristallisé les rancœurs des anciens contre la direction du PSG. Samedi dernier, environ 300 ultras ont manifesté. Vite entourés par la police. 249 sont interpellés. Ils vont sans doute être interdits de stade (IDS) dans la foulée. Selon Le Parisien, jeudi, certains de ces supporters, considérant ces arrestations comme «arbitraires» veulent contester ces IDS devant la justice. Autre événement: lors du tournoi de Paris (un tournoi amical de pré-saison), des stewards ont interdits à des supporters de se mettre debout. «Dans les trois minutes, ils m’ont sorti de la tribune, il m’a serré le bras et m’a mal parlé. Heureusement, les RG m’ont séparé des stewards. Même eux ont été étonnés que l’on ne puisse plus se mettre debout.» Un incident qui a fait le tour des forums consacrés au club. «C’est la nouvelle politique du club m’ont dit les stewards.»

Lors du premier match de la saison, les supporters ont pu se mettre debout. Il n'empêche, cette politique pourrait avoir une conséquence inattendue. Selon certaines sources, les anciens des deux tribunes ennemies (Auteuil et Boulogne) sont en train de se rapprocher. «On commence à se réunir. Il y a des discussions informelles autour du Parc, glisse un ancien d’Auteuil. Il y en aura encore plus en septembre quand tout le monde, notamment ceux de Boulogne, seront rentrés de vacances.»
Teichi
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Clément s'est «interrogé»

Débarqué dans le club de la capitale en janvier 2007 sous l'ère Paul Le Guen, Jérémy Clément a avoué jeudi avoir eu une période de doute durant cet intersaison. Victime de la concurrence avec l'arrivée de Mathieu Bodmer, en provenance de l'Olympique Lyonnais, à son poste, celui qui a participé à 117 rencontres de Ligue 1 sous les couleurs parisiennes aurait pu choisir la voie de la facilité en s'engageant pour une autre formation. S'il déclare s'être «un peu interrogé sur son avenir», il a finalement préféré se mettre au défi d'affronter la concurrence, ce qui fait l'essence même du sport.

L'envie de se battre

«C'est vrai que je me suis un petit peu interrogé à un moment mais finalement je vais rester.»

«Il me reste deux ans de contrat, j'ai envie de faire encore une saison ici pour essayer de m'imposer malgré la concurrence», a déclaré le milieu défensif de 25 ans en conférence de presse au camp des Loges, avant d'étayer ses propos : «Quand je suis remplaçant, je fais la gueule. Quand on est compétiteur, on n'a pas envie de rester sur le banc. Ca fait chier. Mais je n'en veux à personne. L'entraîneur fait ses choix et le fait qu'on soit d'accord ou pas avec lui ne change rien ; on est obligé d'accepter». Une envie que le joueur formé à l'OL pourra peut-être exprimer à Lille dimanche prochain, pour le compte de la seconde journée de L1, Mathieu Bodmer étant encore incertain après être sorti sur blessure (ischio-jambiers) lors de la réception de Saint-Etienne en match d'ouverture. (Avec AFP)

L'equipe.fr
Mathis
Citation
La Ligue interdit les vuvuzelas

Les vuvuzelas ont été interdites dans les stades de L1 jeudi par la commission des compétitions de la Ligue de football professionnel. «Effectivement, c'était dans l'air depuis la fin du Mondial mais cela vient d'être officialisé. Il s'agit plus d'une mesure de sécurité car elles peuvent être utilisées comme projectile», a indiqué la LFP.

Samedi, lors de la 1re journée de Championnat, des vuvuzelas avaient été offertes par le Paris-SG à ses supporteurs, afin de décupler l'ambiance dans un Parc des Princes à moitié vide. Ces trompettes, très populaires en Afrique du Sud, sont devenues célèbres dans le monde entier à l'occasion de la Coupe du monde, mais elles ont aussi été vivement critiquées en raisons des nuisances sonores qu'elles provoquent. Plusieurs instances (des clubs anglais et la Fédération turque de football, mais aussi la Fédération internationale de basket-ball par exemple) ont déjà bannies les vuvuzelas de leurs enceintes sportives.

L'equipe.fr
sylvain
Le Parisien

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Un défi pour la défense du PSG


L’inquiétude de la semaine passée s’est dissipée. Les dernières nouvelles sont même plutôt bonnes. La séance à huis clos d’hier a permis aux blessés parisiens de faire leur retour à l’entraînement. Ils sont donc à la disposition d’Antoine Kombouaré pour cette fin de semaine et la préparation du déplacement à Lille dimanche.

L’entraîneur du PSG pourrait même aligner ce qu’il considère être sa ligne arrière titulaire du moment, à savoir, de droite à gauche : Jallet, Camara, Sakho et Armand. Le vice-capitaine a participé normalement aux séances de travail, même s’il reçoit encore des soins pour sa cheville droite, blessée contre Porto le 31 juillet lors du Tournoi de Paris.

La force offensive lilloise

Zoumana Camara, ménagé depuis le début de semaine en raison d’une douleur au mollet, devrait lui aussi être de la partie dimanche. Son cas n’inspire pas de tracas au staff médical. Seul Christophe Jallet, touché à l’adducteur de la jambe droite face à la Roma le 1er août, n’est pas encore certain aujourd’hui de tenir sa place face au Losc. En effet, même s’il ne se ressent plus de sa blessure et que les examens passés mardi ont confirmé son rétablissement, l’ancien Lorientais pourrait être encore un peu juste. D’autant qu’Antoine Kombouaré ne voudra pas prendre de risques et qu’il dispose d’une solution de rechange en la personne de Cear á,en forme actuellement.
Pour ce déplacement à Lille, face à la meilleure attaque de L 1 la saison dernière (72 buts) et son trio offensif de feu Hazard, Gervinho, Frau (ou De Melo), Paris va devoir se montrer solide défensivement. Or, c’est dans ce secteur qu’il a montré le plus de fragilité depuis la reprise, aussi bien en matchs de préparation que samedi dernier devant Saint-Etienne (3-1). Pour contrer la puissance lilloise, Paris pourrait chercher à défendre assez bas, avec un bloc compact où les deux récupérateurs (Makelele et Bodmer, bien remis de sa contracture à la cuisse droite) joueraient près de la défense. Et il procéderait en contre-attaque comme il l’a plutôt bien fait devant Marseille lors du Trophée des champions en Tunisie, le 28 juillet.
Dans cette configuration, Coupet et ses partenaires avaient su contenir l’OM (0-0) et bien ressortir le ballon, se créant même les meilleures situations, par Luyindula notamment. Seul un manque d’efficacité avait coûté le succès au PSG. Dimanche, il lui faudra être efficace derrière et devant pour ramener un résultat positif du Nord.
Ja!
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Guillaume Hoarau : Découvrez l’homme derrière le footballeur !

On connait le Guillaume Hoarau des terrains mais qui est-il sorti des stades de foot ? Quelle enfance a-t-il eu dans le sud de La Réunion ? Qui mieux que sa maman peut nous faire découvrir l’homme qui se cache derrière le footballeur ! Zoom sur Guillaume Hoarau, un talent 100% 974 !

Né à St Louis le 5 mars 1984, le jeune Guillaume Hoarau fait parti d’une famille soudée de 4 enfants : il a une sœur et deux frères. On s’en doute, dès son plus jeune âge, le ballon n’est jamais très loin… mais pas forcément le ballon rond car tout jeune, Guillaume joue au basket aussi. Sa maman nous raconte qu’il profite des pique-niques ou des repas familiaux pour taper la balle avec ses frères ou ses cousins.

Un enfant qui sait ce qu’il veut.

Quel enfant était-il ? « Généreux, un peu turbulent aussi… Il ne tenait pas en place ! Déjà petit, il était sur de lui et il savait ce qu’il voulait ! »

Guillaume Hoarau va à l’école à la Ravine des cabris puis au Lycée de Bois d’olive et passe 6 mois au lycée du Tampon. En 2004, il est repéré pour partir jouer au football au Havre et vivre le succès qu’on lui connait… Il a 19 ans quand il quitte La Réunion. Mais avant de vivre de sa passion pour le football, sa maman voulait qu’il pense aux études. Le bac S en poche, Guillaume peut se consacrer pleinement au foot !


La famille, une valeur qui compte pour Guillaume Hoarau.

« La famille, c’est très important pour Guillaume. » nous confie sa maman. « Il rentre souvent à La Réunion, au moins 2 fois par an. » Et pas question de prendre la grosse tête, la famille est là pour y veiller. Fidèle en amitié, il ne manque de retrouver ses copains du lycée et ses amis d’enfance quand il revient sur son île natale.


Encore toute émue par le match de mercredi, sa maman raconte « C’est le rêve de sa vie ! Hier, je l’ai eu au téléphone avant le match pour l’encourager. J’étais plus stressée que lui. »

Guillaume Hoarau reviendra normalement à La Réunion pour passer les fêtes de noël en famille. D’ici là, il va continuer à réaliser son rêve et à nous faire vibrer en portant les couleurs de l’équipe nationale !

Linfo.re
Panenka
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Ceara n’aime pas les vuvuzelas

Paris Saint-Germain
13 août 2010

Mauvaise nouvelle pour le Paris Saint-Germain.

Alors que les les dirigeants parisiens ont gracieusement distribués des vuvuzelas samedi dernier au Parc des Princes pour tenter de dissimuler l’absence d’ambiance cette saison, la Ligue vient d’interdire les trompettes sud-africaines.

Une aubaine pour Ceara, le latéral brésilien du PSG, qui a avoué, en conférence de presse, ne pas vraiment porter cet instrument dans son cœur : « Les vuvuzelas, ça ne participe pas à l’ambiance dans un stade, ça fait seulement du bruit. Contre Saint-Etienne, il y en avait au Parc des Princes et ce n’était pas agréable car ça nous gêne terriblement pour communiquer ».

Ceara n’aura désormais plus aucune excuse en cas de nouvelle boulette.


So Foot
keyzer söze
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5 M€ à se partager en cas de titre !

L’entraînement d’hier matin au camp des Loges (Yvelines), comme chaque avant-veille de match, a été léger. La matinée a été mise à profit pour régler la question des primes. Les joueurs se vont vu remettre le document qui récapitule l’ensemble des revenus complémentaires que leurs représentants, dont Peguy Luyindula, ont négociés pour eux.

L’attaquant a rencontré le vendredi 6 août le président Leproux pour aborder cette question. Le président du PSG était encore au centre d’entraînement hier matin. La négociation incite les joueurs à multiplier les victoires. Plus ils seront capables d’enchaîner les succès, plus la prime de match allouée sera importante. Selon nos informations, pour les cinq premières journées de cette saison, les joueurs ont négocié un package.

La Ligue des champions bien récompensée

S’ils gagnent leurs cinq premiers matchs, ils percevront 30 000 € chacun. S’ils ramènent entre 14 et 11 points sur les quinze mis en jeu sur cette même période, ce sera 20 000 €. De 11 à 8 points, plus que 7 500 €.
A partir de la 6e journée, une victoire rapportera 3 000 €. Une deuxième d’affilée et le montant sera porté à 5 000 € la victoire. Et même 7 000 € en cas d’une troisième d’affilée. A l’extérieur, un résultat nul ramené sera récompensé de 1 000 €. Les primes d’objectifs sont elles aussi alléchantes. Pour le titre de champion, les joueurs se partageraient 5 M €, 4 M € pour la deuxième place du classement de Ligue 1. Une qualification pour la phase de poules de la Ligue des champions la saison suivante après avoir fini troisième de L 1 est, elle, valorisée à 3,5 M€.
Ce sera nettement moins intéressant, 1,5 M€, si les Parisiens sont éliminés au tour préliminaire de la Ligue des champions 2011-2012. Enfin, une qualification en Ligue Europa, et ce sera 1 M€ à se partager.


Le Parisien
sylvain
Le Parisien

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A Lille, Paris va connaître son véritable potentiel


Après sa victoire encourageante contre Saint-Etienne le week-end dernier, Paris s’en va défier une équipe lilloise qui ne lui réussit guère.Un premier choc qui s’annonce passionnant.



Leader au coup d’envoi de cette deuxième journée de championnat, le PSG possède ce soir une vraie occasion de montrer qu’il a bien changé. Lille nous a bien sûr laissés sur une magnifique impression la saison passée : du spectacle, du jeu, des buts à foison, un traitement particulier pour ses adversaires à domicile. Le Losc et ses Dogues n’ont pas menti sur leur identité.
Ils pourraient remettre ça cette année dans un club où rien n’a changé, si ce n’est le renfort de Sow, déjà buteur la semaine passée à Rennes (1-1).
Mais Lille reste avant tout le déplacement de la peur et un peu de la honte pour le PSG. Il n’y a pas gagné depuis le 30 avril 1997 (1-0, but d’Algérino). Dans son histoire et du haut de ses quarante ans, la formation parisienne ne s’est d’ailleurs imposée que trois fois dans ce Nord-là. Autant dire que, depuis tout ce temps, le trajet sur l’A 1 ressemble plus à une marche funèbre qu’à un tremplin vers le renouveau.
Pourtant, après son succès inaugural devant Saint-Etienne (3-1), le PSG a pris le bon wagon des promesses auxquelles on ne demande qu’à croire. « Je jugerai mon équipe après cinq matchs. J’aurai alors une idée un peu plus précise de sa valeur », tempère Antoine Kombouaré, l’entraîneur parisien.
Son homologue lillois, Rudi Garcia, ne s’embarrasse pas de ce genre de précautions. Vendredi, il l’a dit haut et fort : « Paris est plus fort que la saison dernière. » « Je me demande sur quoi il s’appuie, répond, interloqué, le technicien de la capitale. Il n’y a que les résultats et les actes qui me montreront si on est meilleurs que la saison passée. Je ne vais surtout pas faire un bilan après une journée. »
Voilà peut-être un constat qui s’attache à la démesure qui sied si bien au PSG : à Lille, il doit déjà confirmer ses belles intentions, son goût pour le changement et asseoir ses convictions après les trois buts collés aux Verts et le nouveau statut de deux de ses joueurs, Hoarau et Sakho, passés par les Bleus cette semaine. Le premier compte même une sélection désormais et mérite d’être revu sous les ordres de Laurent Blanc.
« Ils vont beaucoup apprendre, grandir, acquérir de l’expérience et ça va les rendre meilleurs, se félicite le Kanak. J’espère qu’ils seront une locomotive pour les autres joueurs. On peut devenir international en étant au PSG. »
Pour toutes ces raisons, Paris joue une partie de sa crédibilité à Lille. « Il y a un nouveau départ, une nouvelle dynamique, plaide Kombouaré. Le groupe est plus consistant. Je sens que les joueurs sont prêts à faire une bonne saison. Mais chaque match est un test. » Le nouveau PSG nous dira ce soir s’il est vraiment nouveau.


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CHIFFRE
2 BUTS



Pour gagner, il faut bien sûr marquer. A Lille, un but c’est une denrée rare pour le PSG et ce n’est même pas une assurance. Lors de ses dix derniers rendez-vous dans le Nord, Paris n’y a inscrit que deux buts en Ligue 1 : Ronaldhino sur penalty en 2002-2003 et Erding la saison passée. Pour deux défaites (2-1 et 3-1)! Il faut dire que depuis dix ans, le PSG s’est incliné sept fois à Lille, l’une de ses bêtes noires historiques.


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Les Parisiens sans Kezman ni Traoré


Hier, Antoine Kombouaré et le PSG sont partis se mettre au vert dans la banlieue de Lille. Pour le deuxième match de la saison, l’entraîneur opère déjà des choix radicaux qui ressemblent à des messages clairs. Il s’est ainsi privé de Kezman et de Traoré pour ce déplacement. Certes, le Serbe souffrait cette semaine du genou mais il avait passé des examens rassurants.
Il s’agissait juste d’un coup. Comme pour Traoré, Kombouaré n’en veut plus et le montre. S’il ne prend pas trop de risques en attaque où Luyindula et Maurice peuvent pallier une blessure ou une défaillance, Kombouaré surprend en se passant de Traoré : sur le banc, il n’y aura qu’un défenseur de métier avec Ceará, qui ne peut jouer que latéral (droit ou gauche).


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Zoumana Camara : « Restons invaincus le plus longtemps possible »


A 31 ans, il entame sa quatrième saison avec le maillot du PSG. Après une longue blessure l’an passé et des difficultés à retrouver son meilleur niveau, Zoumana Camara se sait attendu. Il fait le point sur ses objectifs, sa situation et celle de Paris avant le défi contre Lille ce soir.

Comment vous sentez-vous après votre longue absence l’an passé ?
Zoumana Camara. Tout va bien.
Je sors d’une bonne préparation. Pouvoir faire une préparation complète, à l’inverse de l’an passé où je m’étais blessé au mollet, c’est très important. Le travail est fait pour qu’on en profite toute la saison. Je suis revenu avec beaucoup d’envie. A l’entraînement et en matchs d’avant-saison, je me suis senti bien. La saison dernière, j’avais toujours le sentiment d’avoir un wagon de retard. Physiquement ça allait, mais j’avais perdu certains repères dans le placement et je n’étais pas régulier.

Quelle est votre ambition ?

Faire mieux que la saison dernière. Je veux faire une bonne saison par rapport à ce que je me sais capable de faire. Et je sais que, si je suis bon, ça rejaillira sur le collectif. Tout le monde sera gagnant.

Le club souhaite recruter un autre défenseur central pour vous mettre en concurrence. Comment le vivez-vous ?
Je ne me pose pas de question et ça ne m’inquiète pas. Mon objectif est de prendre du plaisir sur le terrain. Après, on est seulement trois spécialistes du poste (NDLR : avec Traoré et Sakho). On a donc besoin de quelqu’un. Surtout si, comme je l’espère, on en arrive à jouer beaucoup de matchs avec la L 1, les coupes nationales et Ligue Europa. Un autre joueur est le bienvenu. Il tirera tout le monde vers le haut.

Vous avez battu Saint-Etienne le week-end dernier sans réaliser un grand match. Que devez-vous améliorer ?

On doit afficher plus de maîtrise. On doit réussir à gagner grâce à nos talents individuels opérant dans un collectif solide. Les autres équipes doivent sentir notre force dans le jeu. On a trop laissé le ballon aux Stéphanois. On ne peut pas toujours attaquer. Il faut savoir gérer et garder le ballon.

On sent une bonne ambiance entre vous…
Au début, ça va toujours pour tous les clubs. On jugera si on est soudés dans les moments délicats. C’est là qu’on verra la valeur du groupe. Pour l’instant, tout va bien, il faut que ça dure. Restons invaincus le plus longtemps possible.

Quel est l’objectif du club ?
Finir dans les cinq premiers.

Avec du recul, quelles sont les explications à votre décevante saison dernière ?

On a eu pas mal d’absences. Cette année, le groupe est plus homogène et c’est important. On possède un vrai banc de touche avec des joueurs d’expérience. Quand un titulaire est remplacé, comme on l’a vu samedi, l’équipe ne perd pas en qualité. Elle ne bouge pas. Ça nous a manqué l’an passé.

Considérez-vous que le PSG va passer son premier vrai test ce soir ?
Lille est l’une des meilleures équipes de L 1 collectivement. C’est solide, avec du talent devant, et il n’y a pas eu beaucoup de changement si ce n’est l’arrivée de Moussa Sow. C’est un match test. On va voir ce qu’on est capables de faire là-bas. C’est un bon test défensif mais ça vaut aussi pour toute l’équipe.


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Une soixantaine de supporteurs parisiens présents


Un seul bus affrété par le PSG va monter à Lille ce soir. Une soixantaine de supporteurs parisiens ont accepté de venir encourager leur équipe dans le cadre du plan sécurité défini par le club. Ce dispositif (place en bus et billet de match) sera reconduit à chaque déplacement sous la surveillance de stadiers. Ils seront une douzaine dans le Nord.
Les fans présents s’installeront dans la tribune visiteurs. Les autres, qui ont pu acheter des tickets, seront disséminés dans les autres travées du stade. Des anciens des virages Auteuil et Boulogne envisageraient de venir à Lille. Mais leur présence n’est pas souhaitée. La préfecture du département a pris un arrêté les visant : « L’accès au stade est interdit à toute personne identifiée comme supporteur du PSG, ainsi que toute personne ayant appartenu ou étant susceptible d’avoir appartenu à une association de supporteurs dissoute du PSG, ou appartenant à une association de supporteurs en activité du PSG. » Ceux qui se feront prendre seront interpellés et interdits de stade. Le dispositif policier a été renforcé et le bus de fans parisiens sera encadré discrètement pendant tout son trajet aller et retour. Enfin, aucune place ne sera en vente aujourd’hui, la rencontre étant considérée à guichets fermés.
ohvillelumière
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Ce PSG tient le choc
Craintif avant de se rendre dans le Nord, le PSG a tenu le choc à Lille (0-0). Pour le club de la capitale, c'est un premier test réussi. Le LOSC, de son côté, peine à retrouver ce qui faisait sa force la saison passée.



Si certains pensaient que cette nouvelle saison allait s'écrire dans la continuité de la précédente, ils n'ont pas encore tout faux mais pas loin. Evidemment, ce n'est pas après deux journées que des enseignements peuvent être tirés mais tout de même. A voir, Lyon, l'OM et Bordeaux rater leur entame de Championnat, il y a de quoi se poser des questions. A voir Lille et le PSG, incapables de se départager au Stadium Métropole (0-0) en offrant des visages différents de ceux qu'on leur connaît, il y a également de quoi dire.

Un manque d'imagination pénalisant

La folie, la percussion, l'enthousiasme, le jeu en première intention, etc. Où sont passées les qualités qui faisaient de Lille l'équipe la plus agréable à voir jouer de l'élite hexagonale ? L'entraîneur n'a pas changé, ses principes non plus et les Dogues n'ont subi aucun bouleversement majeur cet été. Certes, la formation parisienne, par son organisation, a laissé le LOSC - qui restait tout de même sur dix-huit victoires lors de ses dix-neuf derniers matches à domicile (c'est dire la performance parisienne) - sans solutions mais les hommes de Rudi Garcia ont cruellement manqué d'idées. Utiliser la largeur en est une et même une bonne, à condition de ne pas oublier la profondeur. Trop souvent, les Lillois se sont obstinés et même bornés à vouloir passer sur les côtés, lors d'attaques placées, pour créer le danger avec des centres à destination de Tulio De Melo. Et quand Eden Hazard et Gervinho se montrent moins tranchants, c'est tout le potentiel de frappe des Nordistes qui s'en trouve paralysé. Pas de quoi alarmer outre-mesure Garcia. Le potentiel, son équipe l'a. Elle a seulement intérêt à le retrouver et à l'exprimer rapidement.

Paris a du répondant et des arguments

«Un match référence qui va nous donner confiance.» La réaction livrée par Kombouaré, à chaud au coup de sifflet final, en dit long sur les promesses qui continuent d'entourer l'avenir du Paris Saint-Germain. Dans la lignée de leur préparation estivale convaincante et de leur victoire inaugurale devant Saint-Etienne (3-1), les joueurs de la capitale ont affiché dans le Nord des vertus - discipline collective, rigueur tactique, sérieux et concentration - nécessaires à tout prétendant au top 5 et aperçues simultanément à de trop rares reprises la saison passée.

Le PSG doit désormais réussir à allier solidité et rigueur défensive à réalisme offensif. Le plus dur commence.

Si ce PSG paraît plus solide sans pour autant briller davantage, c'est aussi grâce à un apport individuel supérieur à l'exercice précédent. Sessegnon, Sakho mais aussi Bodmer et Nenê en sont déjà quelques exemples. Certes, l'équipe parisienne n'est pas parvenue à afficher le même allant offensif en seconde qu'en première période et a sans doute manqué d'un zeste de justesse technique (31e et 72e, le coup franc de Nenê au ras du poteau à la 90e+2) pour aller au bout de ses intentions. Certainement pas de quoi entamer la satisfaction d'un PSG qui cherche à se prouver qu'il possède le moteur pour tenir la route sur la durée. A Lille, la carrosserie a tenu le choc. Un bon début.


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«Encourageant» pour Kombouaré



Auteur d'un match nul à Lille (0-0), le Paris Saint-Germain a confirmé son succès inaugural face à Saint-Etienne (3-1). Avec quatre points sur six possibles, les joueurs d'Antoine Kombouaré sont en train de réussir leur début de saison. Et se présenteront en favoris, au Parc des Princes, dimanche prochain, face à un Bordeaux déjà en difficulté. «Je dirais que nous avons pris un très bon point mais que nous aurions pu ramener les trois points de la victoire. On a fait ce qu'il fallait défensivement. Nous avons été très costauds. Tactiquement, on a bien joué le coup avec des joueurs très disciplinés. Nous avons eu de très belles situations que nous aurions pu exploiter. Je suis heureux ce soir. Ce n'est que du positif mais il faut trouver un bon équilibre entre le match de Saint-Etienne intéressant offensivement et des lacunes défensives et ce soir, où nous avons été solides défensivement mais où nous n'avons pas pu nous lâcher offensivement.»

«Je ne suis pas du genre à me satisfaire des soucis des autres; Il faut que nous fassions nos matches, que nous gagnons, grappillons des points.»

L'entraîneur du PSG a par ailleurs noté que ses joueurs avaient réussi à stopper les attaques lilloises. «Une performance collective de haute volée. Je peux comprendre les téléspectateurs, déçus du 0-0, mais, en tant qu'entraîneur je suis satisfait. C'est un très bon 0-0 qui aurait pu se traduire en résultat positif, en victoire.» Et de conclure, sur les performances d'un PSG qui poursuit sur sa lancée après une campagne de préparation rondement menée : «Je ne suis pas du genre à me satisfaire des soucis des autres (Marseille, Bordeaux). Il faut que nous fassions nos matches, que nous gagnons, grappillons des points. J'attends cinq matches pour avoir une valeur plus précise de la valeur de mon équipe. Quatre points sur six, c'est encourageant.»


L'équipe.fr
EduSuperGoleador
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Mathieu Bodmer : « Le plus important, c’est de prendre un point »

Décontracté, avec son polo blanc et sa casquette noire de l’équipe de base-ball des Yankees de New York, le grand milieu défensif du PSG ne boude pas ce nul contre ses anciens coéquipiers.

Comment avez-vous construit ce résultat nul ?
Mathieu Bodmer. Avec la solidité défensive, car on savait que Lille était très dangereux à domicile.
On n’encaisse pas de but et on n’a pas été mis en difficulté.

Sur le plan offensif, il a manqué un petit quelque chose…
On n’a pas assez tenté et on a mal exploité certaines opportunités, mais c’est un bon premier match à l’extérieur. Le plus important, c’est de prendre un point.

Ce bloc défensif très compact, c’est nouveau ?
On a bien étudié le jeu de Lille. Le plan mis en place a bien fonctionné.

Les premières minutes ont été rudes physiquement. Comment l’expliquez-vous ?
Lille a exercé un gros pressing et on a fait pas mal de fautes, eux aussi. Au bout de vingt, vingt-cinq minutes, on a davantage écarté et il y a eu plus d’espace pour poser le ballon. En début de saison, les équipes se cherchent un petit peu. L’impact physique est important, et après, on joue.

Comment s’est passé ce retour à Villeneuve-d’Ascq ?
C’était la première fois que j’y rejouais. Ce sont toujours des matchs particuliers, avec un stade que j’aime bien retrouver, une belle pelouse et de belles amitiés.

Comment vous êtes-vous senti ?
Bien. Il faut que je prenne mes marques et que j’apporte encore plus offensivement. Cela fait un mois et demi que je suis revenu et que je joue à ce poste de milieu défensif. Il faut enchaîner les matchs et prendre les repères avec les partenaires, car ce n’est pas le même jeu qu’à Lyon.

Et votre entente avec Makelele ?
Très bien. Sa grande expérience ne peut m’être que bénéfique. Pour un binôme comme le nôtre, il est important de bien se parler et de bien coulisser. On peut être encore plus complémentaires.


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Les supporteurs parisiens sous haute surveillance

Des forces de l’ordre à cheval, 600 CRS, un hélicoptère de la gendarmerie dans le ciel nordiste, des physionomistes censés reconnaître les supporteurs indésirables du PSG, un périmètre d’accès au stade sécurisé… Le dispositif mis en place pour ce premier match à l’extérieur du club de la capitale s’est voulu volontairement impressionnant.
Il a aussi été efficace. Aucun débordement n’avait été répertorié avant la rencontre et la menace envisagée d’une descente de quelques membres des virages Auteuil ou Boulogne s’est révélée fausse. Malgré tout, une trentaine d’interpellations a été effectuées, frappant aussi bien des Parisiens que des Lillois.

67 fans, mais un dispositif prévu pour... 1 000 personnes

Seulement 67 fans de Paris étaient présents dans le secteur réservé aux visiteurs. Il s’agissait de ceux qui avaient accepté le protocole de voyage inhérent au plan antiviolence lancé par la direction parisienne, c’est-à-dire un déplacement sous le contrôle du club en bus. Un seul des supporteurs, qui devaient embarquer dans le car affrété par le PSG, a été refoulé avant le départ en raison de son alcoolémie. Les autres, tous fouillés par des stadiers parisiens avant de partir, l’ont encore été à leur arrivée au stade, cette fois par des gendarmes mobiles.
Tout au long du trajet entre Paris et Lille, le car parisien a été escorté par une colonne de CRS d’une dizaine de véhicules. Un hélicoptère balayant le ciel nuageux et pluvieux au-dessus du convoi.
Ce dispositif autour des supporteurs parisiens, décidé en concertation entre la préfecture du Nord et les pouvoirs publics parisiens, était pensé pour un déplacement de 1 000 personnes. On en était loin, même si d’autres suiveurs parisiens (une vingtaine) ont pu acheter des places et assister au match dans un emplacement sécurisé de la tribune sud du Stadium Nord. La petite colonie parisienne a du coup eu du mal à se faire entendre, même si des « Allez Paris » ont résonné tout au long des quatre-vingt-dix minutes.
L’évacuation d’après-match s’est également déroulée dans le calme. Les Parisiens sont repartis vers la capitale toujours sous bonne escorte. Cette première aura au final été bien gérée. Un tel dispositif sera dupliqué à chacun des déplacements du PSG cette saison.

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Solide à Lille, le PSG montre qu’il faut compter avec lui

Avec un soupçon de réussite supplémentaire, les Parisiens auraient pu repartir du Nord avec la victoire. Quatrièmes après deux journées, ils confirment leur bon début de saison.

Paris, c’est solide ! Il faut sans doute se méfier des emballements de début de saison, et se souvenir par exemple qu’Auxerre avait commencé le dernier exercice par trois défaites sans marquer un but avant de se qualifier au final pour le tour préliminaire de la Ligue des champions. Cela dit, le PSG trace un début de route relevé dans ce championnat 2010-2011.
« On a pris un très bon point, commente Antoine Kombouaré. On aurait même pu en ramener plus. On a fait ce qu’il fallait défensivement et tactiquement. » Ce qui séduit ce matin, c’est le sentiment de progression laissé par les Parisiens. Après le succès inaugural face à Saint-Etienne (3-1), on a vu davantage de discipline face à un adversaire qu’il convient d’abord de maîtriser. « On a cassé mentalement les occasions lilloises », se réjouit encore l’entraîneur parisien. La furia annoncée, Lille et le mouvement perpétuel, Lille et ses Gervinho, Hazard et compagnie qui détruisent les locaux à force de perforation, tout ça, le PSG l’a d’abord broyé avant de se déployer.
Au nombre des situations nettes, les coéquipiers de Nenê, excellent, auraient dû l’emporter. « On doit trouver un équilibre entre corriger les lacunes défensives et se lâcher offensivement. Mais c’est une performance collective de haut niveau », remarque avec joie un Kombouaré qui n’a pas toujours encensé ses joueurs par le passé.
En ce mois d’août qui renverse cul par-dessus tête la hiérarchie de la Ligue 1 Toulouse et Caen devant, l’OM et Bordeaux derrière ! , Paris laisse les soucis de rodage aux autres équipes, notamment celles avec qui il est supposé être en concurrence. Paris file droit quand Lyon, Marseille et Bordeaux zigzaguent, sonnés par leurs errements du moment.
« Je ne me satisfais pas des soucis des autres clubs, insiste Kombouaré. On doit faire nos matchs. Pour l’instant, on sort de deux matchs solides, mais il faut confirmer, ne pas s’enflammer. Dimanche prochain, on reçoit Bordeaux, une bête blessée. » Avant, le PSG aura disputé son match de Ligue Europa, contre le Maccabi Tel Aviv , où il donnera son banc Edel, Traoré, Armand, Clément, Chantôme, Kezman, Giuly, Luyindula , rappelant le groupe étoffé dont il dispose désormais. Ce n’est pas une assurance pour voyager loin en Europe, juste le signe qu’il peut disputer deux rencontres importantes en quatre jours et les gagner. De la consistance, des remplaçants de très bon niveau, un mental irréprochable pour l’instant : on dirait bien que le PSG a changé. Franchement, on a hâte de voir la suite.

LILLE - PSG 0-0
Spectateurs : 15 790.
Arbitre : M. Fautrel.
Avertissements. Lille : Mavuba (34e). PSG : Ceará (14e), Nenê (18e), Bodmer (69e), Makelele (71e).
Lille : Landreau - Debuchy, Rami, Chedjou, Beria - Balmont, Mavuba (cap.), Cabaye - Gervinho (Frau, 88e), De Melo (Sow, 72e), Hazard (Obraniak, 83e). Entr. : Garcia.
PSG : Coupet - Jallet, Camara, Sakho, Ceará - Sessegnon, Makelele (cap.), Bodmer (Clément, 73e), Nenê - Erding (Luyindula, 73e), Hoarau. Entr. : Kombouaré.

LE FAIT DU MATCH
72e : sur un coup franc rapidement joué par Bodmer, Hoarau est lancé en profondeur, à la limite du hors-jeu. Seul devant Landreau, l’attaquant parisien croise trop sa reprise du pied droit.


Pauleta75
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L1 / PSG : PARIS FAIT LE MUR© panoramic



Nicolas COUET

lundi 16 août 2010 - 11h01
Le PSG a muri en ce début de championnat. Efficaces il y a une semaine face à Saint-Etienne, les Parisiens ont trouvé une assise défensive à Lille (0-0), dimanche en tenant tête à l'une des équipes les plus joueuses de Ligue 1.



On avait retrouvé un PSG joueur la semaine dernière face à Saint-Etienne (3-1, 1ere journée de L1). Paris a montré un autre visage dimanche à Lille (0-0). Moins emballant mais presque aussi efficace. Face à l'une des équipes les plus joueuses du championnat, la défense a parfaitement tenu le choc. La maladresse des attaquants nordistes (une frappe cadrée sur onze tirs) s'explique peut-être par la bonne tenue de la charnière Zoumana Camara - Mamadou Sakho. « C'est une grosse satisfaction car nous avons été très costauds et solides défensivement, s'est félicité Antoine Kombouaré sur le site du club. On a bien joué le coup tactiquement. C'est un match référence qui nous donne confiance. » Match référence : le mot est lâché. Souvent pointée du doigt la saison passée pour ses sautes de concentration, l'arrière-garde a retrouvé de la stabilité dans le sillage de Grégory Coupet, de retour à la compétition après une année gâchée par les blessures.

Jamais Eden Hazard, Gervinho ou Tulio De Melo n'ont réussi à franchir la muraille parisienne. Il n'est pas encore temps de s'enflammer dans la Capitale. D'autant qu'en cas de coup dur en défense, le club n'est pas le plus armé pour répondre à un pépin. Notamment en charnière centrale où Sammy Traoré est le seul stoppeur de métier. Si Mathieu Bodmer, Sylvain Armand ou le jeune Adama Touré (milieu défensif de formation) peuvent jouer les pompiers de service, le club ne devrait pas tarder à se renforcer. Milan Bisevac, le défenseur valenciennois était présent au Stadium nord, dimanche pour rencontrer de nouveau les dirigeants parisiens. Ces derniers tiquent encore sur le montant du transfert estimé à cinq millions d'euros par Valenciennes. Paris serait partant pour deux de moins. En attendant que le transfert (et dans une moindre mesure celui de son coéquipier Siaka Tiéné) se débloque, le PSG trouve des gages de solidité.

A Lille, il n'a manqué qu'un brin de réalisme pour que l'équipe d'Antoine Kombouaré ne réalise le coup parfait. « On doit encore progresser et trouver l'équilibre car on a été très solide derrière mais il nous a manqué l'étincelle devant, a justement noté l'entraîneur parisien à la fin du match. Les joueurs ont été très disciplinés et solidaires. Nous n'avons concédé que très peu d'occasions à une bonne attaque lilloise. On a eu les situations pour remporter le match, mais c'est un bon point. » Les regrets également présents chez les joueurs témoignent d'une nouvelle ambition. « C'est bien. Nous avons réalisé un gros match défensivement, a aussi reconnu Mathieu Bodmer. On a mal négocié les opportunités que l'on s'est créées, mais c'est un bon point. » L'équipe devra désormais trouver le bon dosage entre équilibre défensif et velléités offensives lors de la réception de Bordeaux (3eme journée de Ligue 1), dimanche.


FOOTBALL365.FR
Schultzy
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Drapeaux interdits contre Tel-Aviv

Comme l'a annoncé ce lundi le directeur de cabinet du préfet de police de Paris, les drapeaux seront interdits lors du match aller des barrages de la Ligue Europa, jeudi, entre le Paris-SG et le Maccabi Tel-Aviv. «On dit : "Attention, vous venez assistez à un match, supporters israéliens comme supporteurs du Paris SG, n'amenez pas de drapeaux de pays israéliens, palestiniens etc.." Parce ce que ça on ne le laissera pas passer», a prévenu Jean-Louis Fiamenghi.

De même, près d'un millier de policiers et de gendarmes seront mobilisées pour cette rencontre à risques. «On ne veut pas que les tensions s'exacerbent», a poursuivi Fiamenghi. Un millier de supporters du Maccabi Tel Aviv sont en effet attendus jeudi, pour cette rencontre de niveau de sécurité «élevé», comme «tous les matches du PSG actuellement».

En marge du premier match de la saison au Parc des Princes face à Saint-Etienne le 8 août, 249 personnes, pour la grande majorité des supporters parisiens, avaient été interpellées. Ces groupes de supporters d'Auteuil et de Boulogne protestaient contre la mise en place du nouveau plan de sécurité du club parisien et l'arrêt momentané de la commercialisation des abonnements.

Mais au-delà de la tension liée au plan anti-violence, la rencontre face au Maccabi Tel Aviv rappelle le drame de novembre 2006, avec le décès de Julien Quemener. Ce supporter parisien avait été tué par balle par un policier, en marge d'un match de Coupe UEFA face à l'Hapoël Tel-Aviv (2-4). (Avec AFP)

France Football.fr
HHA
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Pour l’instant, Paris ne peut plus recruter

Le bon début de championnat du PSG remet-il en question l’arrivée des deux renforts défensifs souhaités par Antoine Kombouaré ? A priori non. L’entraîneur parisien espère toujours ardemment les signatures d’un défenseur axial et d’un latéral gauche pour concurrencer Sylvain Armand. Les noms désirés par le technicien parisien, même si des solutions de remplacement existent également, sont bien connus : Milan Bisevac et Siaka Tiené, de Valenciennes.

Mais pour l’heure, ces deux pistes sont à l’arrêt. Valenciennes n’a plus de nouvelles du PSG depuis quelques jours.
La raison est simple : le club parisien n’a plus de liquidités pour régler ces deux transferts. Après les 7,5 M€ environ investis pour Bodmer et Nenê, Paris, pour pouvoir acheter, doit vendre et alléger une masse salariale annuelle estimée aujourd’hui entre 50 et 55 millions d’euros (pour 25 joueurs sous contrat). Car ce poste budgétaire est encore en augmentation cette saison. Il ne cesse même de progresser depuis l’arrivée en 2006 de Colony Capital à la tête du club, alors même que l’actionnaire avait fait de la baisse de la masse salariale sa priorité. La signature de Nenê et la prolongation de contrat d’un an de Makelele n’ont pas arrangé les comptes. « Pour l’instant, nous sommes coincés », confirme un dirigeant.

Pour réduire ses dépenses et s’ouvrir une marge de manoeuvre, la direction parisienne souhaite les départs de Jérôme Rothen et Mateja Kezman, qui émargent tous les deux à environ 180 000 € brut mensuels. Dans une moindre mesure, Sammy Traoré est aussi visé. Clément Chantôme, qui a des envies de départ, pourrait finalement rester, le PSG souhaitant le conserver. De toute façon, aucune offre concrète n’est parvenue sur le bureau d’Alain Roche, responsable du recrutement parisien. Et sans ces départs, il ne devrait pas y avoir de nouvelles recrues. Sauf si l’actionnaire majoritaire met à nouveau la main à la poche, ce qui ne semble pas à l’ordre du jour. Sans départ et sans coup de pouce du propriétaire, la fin du mercato estival 2010 parisien pourrait être bien sage. Même si au club, fort de l’expérience des années passées, on compte sur un emballement des affaires dans les derniers jours du mois d’août pour débloquer quelques situations et… se renforcer.


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Edel titulaire en Ligue Europa

Apoula Edel (24 ans), gardien remplaçant du PSG cette saison derrière Grégory Coupet, doit jouer jeudi lors du tour préliminaire de la Ligue Europa contre le Maccabi Tel-Aviv. C’est ce qu’a décidé Antoine Kombouaré, l’entraîneur parisien. Edel, qui sera libre en fin de saison, a gardé les buts du PSG pendant toute la seconde partie de l’exercice 2009-2010 et espérait être titulaire cette année.
Alors que Coupet et l’Arméno-Camerounais avaient été placés en concurrence à la reprise, Kombouaré a finalement choisi de faire de l’ancien international français son n°1 en L 1. Cette alternance dans la cage parisienne pourrait aussi perdurer lors des Coupes nationales.


Leparisien.fr
HHA
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Les remplaçants ont tout à gagner


La saison dernière, il était acquis que le rendement des remplaçants habituels du PSG était bien moindre que celui des titulaires. Même s’ils étaient parfois alignés dans les matchs de Coupe, Ngoyi, Sankharé, Kezman, Maurice, Makonda ou Bourillon savaient qu’ils retrouveraient ensuite le banc de touche. Rapidement, en raison de ce manque de concurrence, un fossé s’est creusé dans l’effectif parisien.

Cette saison, le niveau des remplaçants est nettement supérieur. Surtout, ces derniers ont presque tous de sérieuses raisons de penser que, en cas de bonne performance, gagner ou regagner une place de titulaire ne leur est pas impossible. Demain contre les Israéliens du Maccabi Tel-Aviv pour le match aller du troisième tour préliminaire de la Ligue Europa, Antoine Kombouaré pourra compter sur une « équipe bis » motivée.

Edel retrouve les buts. Le Camerounais ne se satisfait pas de la décision de Kombouaré de titulariser Coupet dans les buts. C’est un signe de sa motivation. Il est persuadé qu’il a le même niveau que l’ancien Lyonnais. A un an de la fin de son contrat et de la retraite de Coupet, il a intérêt à montrer à ses dirigeants qu’il mérite une prolongation.

Chantôme et Clément, plus que des doublures. Jérémy Clément a, depuis l’arrivée de Mathieu Bodmer, perdu sa place dans l’entrejeu. Mais il sait qu’il a les qualités nécessaires pour retrouver du temps de jeu. L’ambition de Clément Chantôme est identique. Malgré l’intérêt de Monaco ou d’Auxerre, le milieu de terrain est toujours parisien et a su surmonter ses états d’âme de la saison passée. Antoine Kombouaré, satisfait de son état d’esprit depuis la reprise, est tout disposé à lui redonner sa chance.

Luyindula et Giuly à l’affût. Les deux meilleurs buteurs en activité de la L 1 (86 et 80 buts) ne sont pas encore à la retraite. Comme la saison dernière, Luyindula sait qu’il ne partira pas titulaire. Habitué à cette situation, il possède les qualités morales pour titiller Hoarau ou Erding. Giuly, lui, n’avait plus connu le statut de remplaçant depuis sa fin de saison à Rome en 2008. Pour sa dernière année à Paris, il refuse de finir sur le banc sans se battre. Surmotivé, il veut inverser la tendance. Son excellente entrée en jeu contre Saint-Etienne (3-1) en atteste.

Françis Decourrière, le président de Valenciennes, a lancé hier un ultimatum, fixé à lundi, aux dirigeants du PSG pour finaliser le transfert de son défenseur central Milan Bisevac. Cette date butoir ne change pas grand-chose pour le PSG, qui n’est pas, pour l’heure, en état de payer la somme réclamée par Valenciennes (4,5 M€). Une date butoir va être fixée la semaine prochaine par le club nordiste concernant l’Ivoirien Siaka Tiéné, lui aussi sur les tablettes du PSG.


leparisien.fr
sylvain
RMC.FR

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PSG : Quelques craintes et un Parc qui sonnera creux


Pour éviter que ne se reproduisent les événements du 23 novembre 2006, lors du PSG-Hapoël Tel Aviv en Coupe UEFA, lorsque des échauffourées avaient notamment entraîné la mort d’un supporter parisien, mais aussi, selon nos informations, par crainte d'affrontements entre supporters pro-palestiniens et pro-israéliens, la préfecture de police de Paris a décidé de mobiliser près d’un millier de policiers et de gendarmes, le même nombre que lors de PSG - Saint-Etienne à l’occasion de la première journée. A Auteuil et Boulogne, le mot d’ordre lancé a été de ne pas se rendre au Parc, dans un contexte de discussions avec le club pour retrouver des abonnements. En plus des forces de l’ordre, 550 stadiers seront déployés. La préfecture a également indiqué qu’aucun drapeau à l’effigie de l’Etat hébreu ou de la Palestine ne sera autorisé à l’intérieur d’un Parc des Princes qui sera loin d’être rempli. Pour l’instant, selon nos informations, un peu moins de 2000 billets ont été vendus et on attend en effet au mieux 15 000 spectateurs. Mille personnes seront là pour supporter le club israélien dont la moitié venue directement d’Israël. Ces derniers devront emprunter un itinéraire conseillé par le boulevard Murat pour rejoindre le Parc.


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Kombouaré : «Porter haut les couleurs du PSG»


Le club parisien débute sa campagne européenne ce jeudi au Parc des Princes face au Maccabi Tel-Aviv en barrages aller de l’Europa League (18h30). Pour Antoine Kombouaré, il est hors de question de négliger ce nouveau challenge : « L'Europa League est une très belle compétition, confirme le coach parisien. C’est une grande fierté de voir notre PSG à nouveau sur la scène européenne. On s’est bagarré comme des fous la saison dernière pour arracher cette qualification en finale de la Coupe de France. Donc il faut faire honneur et porter haut les couleurs du PSG. »
Baghib!
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PSG-Maccabi : Le groupe du PSG

Voici la liste des joueurs retenus par l’entraîneur Antoine Kombouaré pour le match opposant le PSG au Maccabi Tel-Aviv, le jeudi 19 août au Parc des Princes.


APOULA Edel
AREOLA Alphonse
ARMAND Sylvain
BODMER Mathieu
CAMARA Zoumana
CEARA Marcos
CHANTOME Clément
CLEMENT Jérémy
ERDING Mevlut
GIULY Ludovic
HOARAU Guillaume
JALLET Christophe
LUYINDULA Peguy
MAKONDA Tripy
MAURICE Jean-Eudes
NENE
SAKHO Mamadou
SESSEGNON Stéphane
PSG.fr
HHA
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Paris, une envie mesurée

Même s'il enchaîne les déceptions en Championnat, année après année, le PSG trouve souvent un moyen de limiter les dégâts. Grâce à sa victoire en Coupe de France en mai dernier, le club parisien retrouve la scène européenne, en barrages aller de la Ligue Europa, après seulement un an d'absence. Son dernier match continental remonte à avril 2009, lorsqu'il s'était incliné en quarts de finale de la Coupe de l'UEFA, éliminé par le Dynamo Kiev (0-0, 0-3). Pour Antoine Kombouaré, il s'agira en revanche d'une première comme entraîneur. Un match qui va forcément lui rappeler des bons souvenirs. «C'est en quelque sorte une fierté», a confié mercredi celui était surnommé "casque d'or" pour son but mémorable marqué de la tête face au Real Madrid en 1993, lorsqu'il était encore joueur du PSG, «un club qui m'a marqué et qui me marque encore». «Je suis heureux, a-t-il ajouté, mais je le serai encore plus si on se qualifie, c'est vraiment le plus important.»

«Aligner la meilleure équipe possible»

Pour cette rencontre, le technicien a prévu de se passer de plusieurs cadres. Le capitaine Claude Makelele et le gardien Grégory Coupet n'ont pas été retenus, ménagés. Explication à demi-mots de Kombouaré : «la réception de Bordeaux dimanche soir est également un gros rendez-vous». «Néanmoins, je vais aligner la meilleure équipe possible», a-t-il assuré. Un onze de départ dans lequel Apoula Edel retrouvera une place de titulaire dans la cage parisienne, après son intérim assuré la saison passée, en l'absence d'un Coupet blessé. Jérémy Clément devrait aussi récupérer du temps de jeu, de même que Sylvain Armand, remis de son entorse à une cheville. «De toute façon, il faut faire la meilleure équipe avec comme objectif, la victoire, a poursuivi le coach du PSG. Si nous gagnons cela sera alors la meilleure manière pour préparer la rencontre de dimanche.»

«Le groupe est excité. Cette rencontre nous tient vraiment à coeur.» (M. Sakho)

Problème : Paris ne sait pas grand-chose de son futur adversaire, troisième de son Championnat l'an passé mais surtout tombeur de l'Olympiakos au tour précédent. C'est la raison pour laquelle le coach kanak se méfie terriblement. «C'est compliqué car je ne connais pas bien cette équipe, a reconnu Kombouaré. J'ai vu les deux matches contre l'Olympiakos et j'ai envoyé quelqu'un le week-end dernier pour leur match de Coupe contre l'Hapoël. Je ne pense pas que nous soyons favoris. Je pense surtout que ça va être deux matches de Coupe difficiles.» Ce qui ne fait pas peur à Mamadou Sakho, très motivé. «Le groupe est excité de pouvoir jouer ce premier match de coupe d'Europe et d'autant plus car nous le disputons devant notre public, a annoncé le jeune défenseur. Cette rencontre nous tient vraiment à coeur.» Un son de cloche partagé par son entraîneur : «Nous nous sommes battus comme des malades pour la jouer (la coupe d'Europe), il ne faut surtout pas la galvauder.» - H.S.

Les équipes probables
PARIS-SG: Edel - Cearà, Camara, Sakho, Armand - Giuly, Clément, Bodmer, Nenê - Luyindula (ou Erding), Hoarau
MACCABI TEL AVIV: Straubler - Gafni, Strul, Ziv, Pavicevic - Baning, Medunjamin, Sidibé - Buzaglo, Colautti, Itzhaki


Lequipe.fr
sylvain
Le Parisien

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Paris veut retrouver l’Europe en toute sécurité


Les Parisiens renouent avec les joutes européennes à 18 h 30 dans un Parc des Princes placé sous très haute surveillance.

CANAL + SPORT, 18 H 30

A l’heure où le PSG a décidé de regagner le respect sur les terrains et dans les tribunes de France, il serait dommage de ne pas étendre cette bonne résolution à une compétition européenne. Certes, la venue du Maccabi Tel-Aviv, cet après-midi, a moins d’importance que celle de Bordeaux dimanche soir.
Et cette rencontre suscite plus de craintes de débordements qu’un réel enthousiasme sportif. Pas question, donc, de faussement s’enflammer pour un match qui ressemble plus à un passage obligé qu’autre chose. Ce n’est qu’un match de barrage. Pas plus. Mais à l’heure de la réhabilitation annoncée, Paris doit faire le métier et se qualifier pour la phase de poule de la Ligue Europa. Dans cette double confrontation avec la formation israélienne, le PSG a peu de lauriers à glaner. S’il passe, ce sera normal pour tout le monde. S’il échoue, les doutes regagneront l’effectif parisien.

Kombouaré se méfie


Pourtant, le Maccabi Tel-Aviv n’est pas l’adversaire rêvé. Troisième du dernier championnat israélien, cette équipe a réussi une belle performance au tour précédent en sortant les solides Grecs d’Olympiakos Le Pirée (1-2, 1-0).
Le football israélien progresse d’année en année et, pour Paris, il a toujours pris des allures de cauchemar. C’est simple : le PSG n’a jamais battu d’équipe israélienne. Avant l’Hapoël Tel-Aviv en 2006, il y avait eu la catastrophe du Maccabi Haïfa lors de la Coupe des coupes 1998 (1-1, 2-3), qui avait coûté leurs places à Alain Giresse et à Charles Biétry. « Je connais parfaitement le bilan de Paris contre des équipes israéliennes, soupire Antoine Kombouaré. Nous allons tout faire sur le terrain pour changer ça. Je me méfie de cette équipe que je ne connais pas très bien. Je sais juste qu’elle défend très bas et joue en contres. Ne tombons pas dans le piège de la confrontation. » Kombouaré, qui disputera aujourd’hui le premier match européen de sa carrière d’entraîneur, est bien décidé à prolonger longtemps l’expérience européenne.
« Même s’il y a Bordeaux dimanche, on a tous envie de se qualifier, lâche-t-il. C’est intéressant de voir le comportement de mon équipe dans un match au parfum spécial. Et puis, on s’est battus comme des malades la saison passée pour avoir le droit de disputer cette épreuve européenne. Il ne faut surtout pas la galvauder. »
sylvain
So Foot

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Paris au révélateur israélien


Paris – Israël, une confrontation qui n’a jamais porté chance au club de la capitale. Cela fait même ressurgir les pires souvenirs sportifs et extra sportifs. Une tendance à inverser.

Paris connaissait l’Hapöel Tel-Aviv et le Maccabi Haïfa. Ce soir, le PSG se dépucellera face au Maccabi Tel-Aviv. Tout sauf une bonne nouvelle. Il faut dire que sur la scène européenne, les franciliens ont connu l’enfer face aux représentants israéliens. Un nul et deux défaites sur le pré. Pis, le dernier match a laissé des traces indélébiles sur le macadam de la Porte de Saint-Cloud avec un mort, Julien Quemener. Alors oui, il faut enfin passer l’obstacle israélien. Un miracle au regard du passé récent du Paris-SG en coupe d’Europe. Comment oublier le drame de l’Hapoël ? Une défaite – cinglante – au Parc en Coupe UEFA (4-2) avec deux buts des visiteurs avant la dixième minute de jeu. Mais c’est surtout la poudrière de l’enceinte parisienne qui a marqué les esprits. Un stade prêt à s’embraser face à la déliquescence de son équipe.

Ce soir d’hiver 2006, le PSG vacille, tangue, chancelle avant de chuter lourdement face à l’audace israélienne. Même Pauleta y va de son scud verbal à la fin du match. « La vérité, c’est que les joueurs n’ont pas la qualité pour jouer à Paris ». Une défaite humiliante qui laisse le Parc cracher sa haine dans la rue après la rencontre. « Une fois hors du stade, ça devenait la jungle. Tout le monde était mélangé. Il y avait des provocations des deux côtés » racontera Yaniv Hazout dans l’Equipe Magazine en août 2008. Dans une rixe d’après match sur fond d’antisémitisme, un membre de la tribune Boulogne, Julien Quemener, tombe sous les balles d’un policier venu au secours de Yaniv. Sale soirée. Vraiment. Un peu à l’image de cet automne 1998, toutes proportions gardées.

Giresse, le puceau

La France vient de fêter ses héros du 12 juillet. Tout baigne. Le PSG en pleine révolution (arrivée de Charles Biétry à la présidence) s’avance en Coupe des Coupes avec son armada offensive (Okocha, Simone, Loko etc...) pour défier le modeste Maccabi Haïfa coaché par le Tchèque Dusan Uhrin. Pour son premier match européen, Alain Giresse hésite entre une défense à quatre ou trois éléments. Il part finalement avec un schéma classique (4-4-2) et souhaite assurer le minimum. Big mistake. Les Parisiens sont dégueulasses et affichent des velléités offensives proches du néant. A sept minutes de la fin, Marco Simone claque sur penalty. Ouf. Sauf qu’un certain Yossi Benayoun (17 ans) égalise dans les arrêts de jeu. Moche. Biétry sort le fusil : « Je ne demandais pas à ce qu’on ait le niveau d’Arsenal ou de Barcelone dès la mi-septembre, mais être capable de dominer Haïfa ne paraissait pas être une exigence impossible ».

Le match retour s’annonce, comment dire, croustillant. Il le sera. Obligés de se mettre au vert en Israël quatre jours avant le match (fête du Yom Kippour oblige), les Parisiens vont de liquéfier sur le chemin du stade Kiryat Eziezer. La rencontre sera une purge. Paris s’incline finalement 3-2 dans les arrêts de jeu et se fait gicler de l’Europe par le modeste huitième du championnat local. Biétry sait qu’il va crucifier Alain Giresse sur l’autel du manque des résultats dans le mois. Le PSG connaît alors sa plus grande crise sportive. Un couac qui a laissé des traces presque indélébiles sur le maillot parisien. On tenait, à coup sûr, le plus gros raté francilien sur la scène européenne.

Au final, entre le Paris-SG et Israël, c’est souvent "je t’aime moi non plus". Ironique quand on connaît l’amour de la communauté juive francilienne pour le club quarantenaire. Quoi qu’il en soit, il faudra se coltiner le Maccabi Tel-Aviv et ses dix recrues estivales, dont un certain Albert Baning. Si le PSG veut poursuivre sa mission de reconquête, ça passe par un parcours intéressant sur la scène européenne. Pour ce faire, il faudra sortir un club israélien. Une mission dans laquelle le Paris-SG a constamment échoué. Jamais deux sans trois ?
Ronan
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Sécurité au PSG : « Il faut taper fort et on tapera très fort »

JEAN-LOUIS FIAMENGHI directeur de cabinet du préfet de police de Paris

Ancien patron du Raid, Jean-Louis Fiamenghi est désormais chargé à la préfecture de police de Paris de coordonner le plan sécurité du PSG. Pour « le Parisien » « Aujourd’hui en France », il détaille ces mesures jamais vues en matière de football. Et annonce la volonté sans faille des pouvoirs publics de ne pas céder, cette fois, devant les supporteurs violents.


Quel est l’objectif du plan sécurité du PSG ?
JEAN-LOUIS FIAMENGHI.

Pouvoir aller à un match de foot tranquillement en famille. Des instructions, en concertation avec Robin Leproux, m’ont été données pour revenir à une situation normale dans les semaines à venir. Pour l’instant, on n’en est pas là où on veut arriver.

Le plan Leproux est-il délicat à appliquer ?
Oui et non. Il nous contraint dans la mesure où on a dû changer tout notre dispositif et notre façon de travailler. On se doit d’être plus réactifs. On est moins dans le maintien de l’ordre et plus dans l’action désormais.

Combien de temps ce dispositif peut-il durer ?
On verra, le temps que le canon du fusil refroidisse… La volonté de tous est de diminuer le nombre de forces autour du stade. Les plus gros dispositifs de maintien de l’ordre en France sont pour les matchs de foot. Le président de la République et le ministre de l’Intérieur nous ont dit : « Maintenant, ça suffit ! » Il faut absolument arriver à laisser le sport au sport. Pacifions le Parc des Princes, ensuite on pourra aller à un match de foot sans peur.

Peut-on parler de tolérance zéro désormais ?
Le problème c’est qu’aujourd’hui un match de foot ça peut être la guerre. Pour ceux qui se comportent comme des voyous, qui tuent ou tapent parce qu’on n’est pas de leur tribune, alors oui, c’est tolérance zéro.

Le PSG vit-il des heures historiques en matière de sécurité ?
Oui. En raison des blessés et des morts, il a fallu arriver à cela. Ou alors il fallait fermer le club. Tout le monde pense que c’est le bon plan.

Imaginez-vous que ça puisse échouer ?
Quand je commence quelque chose, je n’imagine jamais le négatif. Le plan va marcher, un point c’est tout.

Le plan est accusé de casser l’ambiance dans le stade…
On ne s’attaque pas aux supporteurs. On vise les ultras au comportement violent autour et dans les stades, qui veulent nous dicter leur loi. Sur ce point, on fera tout ce qu’il faut. Il faut taper fort et on tapera très fort sur celui qui ne veut pas changer ses habitudes. Des négociations ont eu lieu pour tenter de ramener à la raison ces ultras. Sans succès.

Les supporteurs veulent faire des recours judiciaires à la suite des interdictions de stade qui les visent… Ils peuvent. D’autres évoquent des actions violentes…
On les attend. J’espère qu’ils ne pensent pas faire plier l’Etat. La réplique sera en adéquation. C’est notre stratégie.

Pensez-vous avoir pris la mesure de ces ultras dont vous ne voulez plus ?
J’espère qu’ils ont pris un coup après Saint-Etienne et j’espère qu’ils en prendront d’autres s’ils continuent à croiser le fer avec nous. On ne peut pas tolérer des morts et l’ambiance détestable de certains matchs.

Pour expliquer la pérennité des problèmes de supporteurs à Paris, on a souvent évoqué la rivalité entre services de police…
Comme toujours, il faut un seul chef et pas 26. J’ai tenté de faire collaborer tout le monde. J’ai discuté avec tous les chefs de police pour décrypter ce qui n’allait pas. Chacun fonctionnait dans sa logique. Après, il a fallu que chacun adhère. Ça a un peu brusqué les choses mais on a ramené tout le monde dans la partition.

Le PSG affronte le Maccabi Tel-Aviv ce soir. Un supporteur du PSG avait trouvé la mort en 2006 en marge de la réception d’un autre club israélien. Etes-vous inquiet ?
Il y a des inquiétudes en raison des conflits actuels au Liban. Le stade ne doit pas être le lieu de règlement des problématiques politiques. On a pris beaucoup de précautions.


Le Parisien
Biz Markie
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Europa League - PSG/Maccabi Tel-Aviv
Trop à perdre
19 août 2010

Trois jours avant la réception de Bordeaux, Paris accueille ce soir le Maccabi Tel-Aviv pour son entrée en Europa League. Un match en forme de répétition générale, dont la principale attraction sera le retour d’Albert Baning au Parc. Un match piège donc.

« Paris est de retour ! », « Enfin du spectacle au Parc ! », ou encore « le meilleur quatuor offensif de Ligue 1 », au lendemain de la victoire face à Sainté, les superlatifs ne manquaient pas. Un petit match seulement, qui plus est face à la faible défense stéphanoise, avait suffit pour enflammer certains observateurs. C’était d’ores et déjà écrit, cette saison serait celle du PSG. Chaque année la même rengaine... Et puis dimanche dernier c’est le drame. Une à une, le révélateur lillois surligne toutes les carences de la copie parisienne. Bilan de la purge : trois occasions nettes, toutes sur coup de pied arrêté. Fin de l’illusion pour certains, confirmation pour d’autres. Si Antoine Kombouaré est parvenu à prendre son point contre un LOSC sous Prozac, il a surtout prouvé que son animation offensive était encore en rodage. Non, ce PSG 2.0 n’est pas si avancé que ça. Oui, il doit prendre ce barrage d’Europa League au sérieux.

Un match à double-enjeu

Le comptable du PSG est formel. Une élimination à ce stade de la compétition creuserait un trou béant dans son bilan de fin d’année. Des billets gratuits pour les femmes et des "packs famille" à moitié prix, pour un Parc à moitié vide. Le "plan Leproux" a un coût, qu’une sortie de route prématurée en coupe d’Europe rendrait vite insurmontable. Du coup, Kombouaré est bien emmerdé. Au-delà du Maccabi Tel-Aviv, il sait que c’est surtout la réception de Bordeaux dimanche prochain qu’il joue ce soir. Lui qui, pour l’occasion, avait prévu de se saper en Mateja & Jean-Eudes, va surement devoir ressortir le costard Luis Nenê pour plier l’affaire. Être chic, tout en restant cool. Faire tourner, mais pas trop, juste assez pour que personne ne s’en aperçoive. Ainsi, Edel et ses contrôles du tibia devraient remplacer Coupet dans les buts, les trois poumons de Clément prendre le relais du pacemaker de Makelele, et les toutes petites jambes de Ludo Giuly suppléer celles de Sessegnon sur l’aile droite. Solide durant tout le voyage dans le Nord, la défense parisienne n’est modifiée que par le retour de Sylvain Armand côté gauche. L’occasion aussi d’observer ses premiers pas derrière le Brésilien au strap nasal, quatre jours après un Ceara plutôt convaincant dans ce rôle. Car si le résultat est important, ce soir la manière l’est tout autant. Le mot d’ordre, ne pas gripper la machine.

Un peu plus qu’un sparring-partner

Entre temps, Antoine Kombouaré a fait ses devoirs. Il a analysé le parcours récent de son adversaire, et a sérieusement stressé lorsqu’il s’est penché sur le tour précédent. « J’ai vu les deux matchs contre l’Olympiakos et j’ai envoyé quelqu’un le week-end dernier pour leur match contre l’Hapoël. Je ne pense pas que nous soyons favoris, je pense surtout que ça va être deux matchs de Coupe très difficiles », a-t-il rappelé hier en conférence de presse. Un peu d’inquiétude, et beaucoup d’esbroufe. Toujours est-il que pour tomber l’un des deux géants grecs, le Maccabi Tel-Aviv y est allé au courage. Le glaive à la main et les tripes au soleil. Un état d’esprit commando, qui pourrait bien surprendre ses ouailles, mais dont le coach parisien tient à s’inspirer. « Nous nous sommes battus comme des malades pour la jouer (l’Europa League, ndlr), et il ne faut surtout pas la galvauder », lance-t-il, comme directement adressé à ses joueurs. Une fois passée la mise en garde, histoire de définitivement les gonfler à bloc, "Casque d’Or" peut toujours leur montrer l’effectif du récent troisième de la Ligat Toto... « Hey les gars, Nivaldo et Albert Baning, ça vous parle ? ». Effet garanti.

Paul Bemer

sofoot
Biz Markie
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Le Paris-SG a un plan B


Deux réalisations dans le jeu, pas de but encaissé pour le deuxième match d'affilée, un avantage précieux avant le match retour en Israël et quelques prestations intéressantes chez les remplaçants : les satisfactions sont légitimes sans être écrasantes du côté du Paris-SG à l'issue de la première joute européenne de la saison face au Maccabi Tel Aviv (2-0). Dans un Parc des Princes qui sonnait creux, délaissé par les groupes de supporters échaudés par les interpellations et d'abord animé par les fans du Maccabi, l'équipe d'Antoine Kombouaré a rapidement déminé le terrain pour s'offrir 90 minutes de jeu assez sereines. L'hypothèse d'un match cadenassé par la défense des visiteurs s'est effondrée après trois minutes de jeu quand Peguy Luyindula a profité d'un mauvais renvoi du défenseur central Strol sur un centre de Ceara pour ouvrir le score de l'intérieur du pied. A l'image de cette action, le onze parisien - où les Clément, Chantôme, Maurice et Makonda ont essayé sans briller outre mesure de gagner un statut de titulaire - a globalement su exercer assez de pressing sur l'équipe israélienne pour dominer la rencontre sans pouvoir l'emballer.

Giuly marque des points

Si les imprécisions du Maccabi dans la relance n'ont pas eu de conséquence directe au score - Hoarau cadrant trop bien sa tête à sept mètres du but (40e) -, elles ont permis aux Parisiens de globalement maîtriser le ballon et d'occuper le terrain adverse pour limiter le danger sur la cage d'Edel. La sérénité parisienne s'est accrue à l'heure de jeu quand Ludovic Giuly, lancé sur le côté droit de la surface de réparation adverse, a décalé parfaitement Guillaume Hoarau dont la fappe de l'intérieur du pied a trouvé le petit filet de Strauber (60e). Le deuxième but parisien a paradoxalement clos le cycle des occasions les plus dangereuses pour le Paris-SG : face à une équipe en manque d'automatismes, les Israéliens ont formulé quelques menaces pour le match retour pendant la dernière demi-heure, grâce à la vitesse de ses attaquants Avidor et Buzaglo, ce dernier semant même la panique devant le but d'Edel grâce à une belle percée (85e). Propre dans ses interventions, le remplaçant de Grégory Coupet a néanmoins fini la rencontre sans prendre de but. Pas forcément suffisant pour rester titulaire en Championnat.

Seulement quelques milliers de supporteurs parisiens étaient présents au Parc des princes jeudi, alors qu'environ mille policiers et gendarmes avaient été mobilisés pour le match d'Europa League du Paris SG contre le Maccabi Tel-Aviv. La surveillance avait été renforcée et le quartier totalement fermé à la circulation après les arrestations massives lors de la première journée de L1 mais aucun incident n'a été signalé.

lequipe.fr
Schultzy
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Réactions
PSG - Maccabi Tel-Aviv : 2-0


Antoine Kombouaré (entraîneur du Paris-SG - Photo P-S) : «J'aurais signé pour un 1-0 alors c'est un bon résultat. Il ne fallait pas prendre de but. Même si rien n'est acquis, cela nous met dans une situation très favorable pour le match retour. Dans une semaine, il faudra finir le travail. Pour ceux qui ne jouent pas souvent, ce n'était pas évident. La défense jouait ensemble pour la première fois. C'était un pari. En fin de match, on a beaucoup souffert. Mais on avait fait ce qu'il fallait en marquant quand on était dominateur. Pour moi, ces joueurs ne sont pas des remplaçants. Ils ont répondu présent, ils ont fait le boulot. C'est la preuve de la confiance que j'ai en eux. J'avais dit cette saison que le groupe serait plus homogène. Ca me conforte dans mes choix. Je parie que dimanche le match sera à guichets fermés et qu'il y aura de l'ambiance si on gagne. Si on est bien positionné dans le classement, ça fera revenir du monde.»

Avi Nimni (manageur général du Maccabi): «Pour le match retour, le résultat est jouable. On a affronté une équipe avec beaucoup de qualités. A l'extérieur, quand on a des occasions, il faut en marquer au moins une. On a commis très tôt une erreur mais la première période s'est bien terminée. En seconde période, on a eu quelques occasions mais on n'a pas pu les exploiter. On ne baisse pas les bras et on attend le match retour. C'est un résultat difficile mais on garde espoir. On est optimiste.» (AFP)

France Football.fr
HHA
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Le PSG renoue avec l'Europe par une victoire (2-0)

Devant une affluence famélique, les hommes du banc ont parfaitement saisi la chance offerte par Antoine Kombouaré. L'entraîneur parisien, qui avait décidé de laisser Makelele et Coupet en tribunes, et de placer Camara, Sessegnon, Erding, Bodmer, Nenê et Jallet sur la banc en prévision de la visite de Bordeaux dimanche (21 heures), a dû être ravi du comportement de ses jokers.

Luyindula et Hoarau décisifs

D'entrée, c'est Luyindula qui profite d'un bon centre de Ceara mal dégagé par Strool pour tromper Strauber de près (1-0, 3e). Dans l'entrejeu, la paire Chantôme-Clément contient sans trop forcer les ruades bien timides de l'équipe israélienne. Placé dans l'axe au côté de Sakho, l'habituel latéral gauche Armand n'a pas non plus vraiment tremblé. Au passage, sa titularisation confirme qu'il est bien le troisième défenseur central dans l'esprit de son entraîneur, qui n'a même pas convoqué Sammy Traoré pour cette rencontre.

Giuly, plutôt en jambes sur son côté droit s'illustre par un premier bon centre, bien coupé par la tête d'Hoarau (41e). Sur la deuxième offrande de l'ex-Monégasque, l'avant-centre de l'équipe de France place sans contrôle le ballon dans le petit filet du gardien israélien (2-0, 60e).

Pour compléter la revue d'effectif, Edel s'illustre également en détournant parfaitement la frappe de Buzaglo (85e) pour ce qui restera la meilleure occasion du Maccabi.

Toujours invaincu en championnat (une victoire, un nul), bien placé pour valider son ticket européen et avec quelques certitudes supplémentaires son son banc, ce PSG confirme qu'il faudra compter sur lui en ce début de saison. Une impression à confirmer dimanche contre Bordeaux.


PSG - Maccabi Tel Aviv 2-0 (1-0). 8500 spectateurs environ. Arbitre: M. Blom (PB).
Buts. Luyindula (3e), Hoarau (60e).
Avertissement. Maccabi : Gafni (40e).
PSG: Edel - Ceara, Armand, Sakho (cap), Makonda (Jallet, 75e) - Giuly, Chantôme, Clément, Maurice (Sessegnon, 83e) - Luyindula, Hoarau (Erding, 74e). Entr: A. Kombouaré.
Maccabi Tel Aviv: Shtrauber (cap) - Saban, Pavicevic, Strool, Gafni (Buzaglo, 64e) - Baning (Yeiny, 72e), Sidibe, Ziv - Itzhaki, Atar (Avidor, 65e), Medunjanin. Entr: Y. Mizrachi.



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Une victoire qui sonne creux


Ce PSG - Maccabi Tel-Aviv va rester dans l’histoire du club parisien. Pas seulement parce qu’il s’agit de la première victoire du PSG face à une équipe israélienne (2-0) et qu’elle ouvre les portes de la qualification, mais surtout pour son incroyable ratio policiers spectateurs. Car entre le millier de policiers réquisitionnés et les 8 500 spectateurs recensés avec largesse hier en fin d’après-midi, le compte est étonnant : un policier pour près de 8 spectateurs ! Le Parc des Princes était sûrement hier le site le mieux protégé de France.

Il n’est donc pas surprenant que seuls quelques incidents mineurs aient été recensés. Trois interdits de stade, qui posaient des autocollants appelant au boycott du Parc, ont été appréhendés. Un supporteur parisien muni d’un drapeau turc en hommage à Mevlut Erding s’est vu confisquer son étendard puisque tous les drapeaux nationaux étaient interdits pour la rencontre. Et deux autres fans installés dans le virage Auteuil ont été expulsés pour avoir insulté des stadiers. Evidemment, dans un stade quasi vide, tout résonne...
Toutes les conditions étaient réunies pour que le Parc sonne creux : un match à 18 h 30 en plein mois d’août, un adversaire de faible renommée, des supporteurs qui continuent de pratiquer la politique du siège vide pour protester contre le plan antiviolence du PSG... et un public familial qui, à force d’entendre parler de match à hauts risques, a préféré s’abstenir lui aussi.

Heureusement, les joueurs parisiens ont fait abstraction de tout cela. Cette victoire (2-0) leur offre un certain confort avant le déplacement à Tel-Aviv jeudi prochain. Paris n’a mis que trois minutes pour ouvrir le score sur une frappe de près de Luyindula, profitant d’une mauvaise relance de Strool sur un centre de Ceara (1-0, 3e).
A l’heure de jeu, Hoarau, idéalement servi par Giuly, a ensuite lancé sa saison et placé son équipe en ballottage très favorable (2-0, 60e). « C’est un très bon résultat, sourit Antoine Kombouaré. J’aurais signé pour un 1-0. Là, nous sommes dans de très bonnes dispositions pour le retour. Il faudra finir le travail dans une semaine. » Kombouaré, en tout cas, n’imagine pas le Parc des Princes sonner creux très longtemps. « Je vous fais le pari que dimanche, contre Bordeaux, nous jouerons à guichets fermés. Et il y aura de l’ambiance... si on gagne évidemment. »


Leparisien.fr
jorgevaldano56
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Lille-PSG : supporter parisien ramené au commissariat, Steve, un Leersois de 26 ans, dénonce un « abus » et une « injustice »


Cet opérateur de saisie, papa d'un garçon de trois mois, se décrit comme «un simple supporter» qui n'appartient «à aucun groupe».




| TÉMOIGNAGE |

Il ne faisait pas bon être supporter parisien, dimanche soir, au Stadium Nord ...

de Villeneuve-d'Ascq, pour ce match de foot LOSC - PSG sous haute surveillance, qui s'est déroulé sans incident. Steve, un Leersois de 26 ans, l'a appris à ses dépens. Vêtu d'un maillot du PSG, il s'est retrouvé plusieurs heures à l'hôtel de police de Lille-Sud. Une désagréable expérience pour ce papa d'un garçon de trois mois. Un monsieur-tout-le monde, qui va parfois voir un match : « Je suis un simple supporter, je n'appartiens à aucun groupe. » Vers 20 h dimanche, il approche du périmètre de sécurité drastique aux abords du Stadium : « J'étais avec mon beau-frère qui portait un maillot lillois. Il avait eu deux billets non nominatifs par son entreprise, sponsor du LOSC. On arrive au premier barrage. Un policier me dit :"vous savez que nous n'avez pas le droit d'être là ?". Je pensais qu'il rigolait. Il m'a dit : "c'est un arrêté préfectoral qui interdit les supporters du PSG". » En fait, l'arrêté vise tout supporter parisien « démuni de billet » ou « ayant appartenu ou étant susceptible d'avoir appartenu à une association de supporters dissoute du PSG ou appartenant à une association en activité ».

Steve ne remplit aucun de ces critères. Mais il rejoint plusieurs supporters parisiens près d'un fourgon de police : « On me demande mon identité. Je n'avais pas mes papiers. Je leur donne verbalement. Ils sont allés la vérifier auprès de mon beau-frère, qui a proposé d'appeler ma femme pour confirmer. Le policier a dit que ça suffisait. Il a noté mon identité, qui ne m'a plus été redemandée, sur une fiche. Ils ne s'en préoccupaient pas, c'était le maillot. D'autres ont montré leur permis ou carte, qu'ils ont à peine regardés. »
Trois heures de retenue

Steve est embarqué : « On était douze dans le panier à salade. Ils nous ont dit qu'ils nous ramèneraient... » Pas de garde à vue. Mais direction le commissariat de Lille, afin de vérifier s'ils rentrent dans le champ de l'arrêté : « On a été enfermés en cellule, à environ 25. » Il discute avec ses compagnons d'infortune. Puis : « Ils nous ont appelés un par un pour prendre une photo de face avec nos noms. » Retour en cellule. Et audition : « On m'a demandé si j'étais au courant de l'arrêté (pris vendredi), ce qui n'était pas le cas, comment je me suis procuré le billet, si j'appartiens à un groupe de supporters, etc. » Le Leersois ressent une gêne chez certains policiers : « l'un d'eux m'a dit qu'ils étaient limite avec la loi et m'a conseillé d'écrire au parquet. » Steve repart en cellule où, avec ses « codétenus », il suit le match raté sur des portables. Il sort vers « 23 h 30 », soit plus de trois heures de retenue.

Sa femme vient le chercher. Il ne décolère pas. « C'est abusif, injuste. Les vérifications, ils auraient pu les faire sur place. Où est-ce qu'on va si on ne peut plus porter de maillot ? Je vis ça avec incompréhension. J'en veux plus à la préfecture. Après, les policiers appliquent l'arrêté.

L'ont-ils mal interprété ? Il y a une sorte d'excès de zèle. » Salvador Pérez, secrétaire général de la préfecture, avait promis du discernement pour « trier » les supporters parisiens, citant « les bons pères de famille » : « Moi, je suis père de famille... », observe le jeune homme, qui écrira au procureur. C'était la première fois qu'il allait au Stadium. Il ne veut plus y retourner. • B. DU.

Selon la préfecture, 28 supporters parisiens ont été ramenés au poste, apparemment sans poursuite. Hier, elle n'a pas souhaité réagir.


La Voix du Nord
ohvillelumière
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LIGUE 1/PSG - BORDEAUX, J - 1
Le public enfin au rendez-vous ?
ARNAUD HERMANT | 21.08.2010, 07h00



Au Parc des Princes, depuis le début de la saison, il n’y a plus aucun incident. Sur la pelouse, le spectacle est même au rendez-vous. Mais dans les tribunes, l’ambiance fait défaut. Le premier match de championnat de la saison contre Saint-Etienne (3-1) et la réception du Maccabi Tel-Aviv (2-0), jeudi, n’ont pas attiré les foules avec respectivement 22 689 et environ 8 500 spectateurs.
Lors de ces deux rencontres, le club a annoncé des affluences légèrement supérieures. Interrogé sur ce décalage, le PSG n’a pas souhaité répondre à nos questions.
Mais l’essentiel est ailleurs. Les raisons pour justifier cette baisse sont nombreuses, à commencer par l’entrée en vigueur du nouveau plan sécurité. Elaboré par le président Robin Leproux pour éradiquer la violence de certains supporteurs parisiens, ce dispositif est forcément contraignant. En supprimant certains abonnements, la direction parisienne oblige ses suiveurs à acheter leur billet à chaque match ou presque. La démarche, sans être insupportable, nécessite pour certains spectateurs de se déplacer avant les rencontres au Parc des Princes. Par ailleurs, le dispositif policier très lourd rassure certains spectateurs, mais en décourage aussi d’autres. Lors de la présentation du plan, le club avait anticipé cette chute de la fréquentation. Et à cette cause essentielle s’ajoutent les vacances d’été, avec un mois d’août généralement désert à Paris, les horaires des rencontres (PSG - Tel-Aviv à 18 h 30 en semaine) et des prix élevés en tribunes latérales (de 20 € à 80 € jeudi et jusqu’à 150 € pour Bordeaux demain...). La tendance des deux premières rencontres s’inversera demain avec PSG - Bordeaux, une belle affiche ! Le club s’attend à une affluence supérieure à 32 000 personnes. La saison passée pour la réception du Mans et de Lille à la même époque, 30 558 et 34 439 spectateurs s’étaient déplacés. Ce chiffre pourrait grimper si les ventes restent soutenues aujourd’hui et demain. « Avec de bonnes performances, le public reviendra », assure Antoine Kombouaré, l’entraîneur parisien.


leparisien
sylvain
10 Sport

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« J'attends toujours... »


Dans un entretien accordé au 10Sport, Antoine Kombouaré s'est confié à Daniel Bravo sur les dossiers chauds du PSG et de l'actualité du football français. Cette première partie est consacrée à l'intersaison.

Avant la Coupe de France, qu'est-ce qui n'a pas fonctionné ?
Déjà, j'avais un effectif beaucoup trop juste. Les absences de Hoarau les six premiers mois et de Camara pendant quatre mois nous ont pénalisé d'entrée. Puis, Grégory Coupet s'est aussi blessé à la cheville pendant plus de la moitié de la saison. Je n'incrimine pas les jeunes, mais l'effectif était trop juste. On a travaillé cette saison pour avoir un groupe plus homogène. On a tiré les enseignements et j'espère que cette saison on parviendra à corriger le tir.

Es-tu satisfait du recrutement pour le moment ?
Suite au bilan de la saison dernière, on avait ciblé des déficiences d'abord sur le couloir gauche. Par la force des choses, j'avais fait jouer Stéphane Sessegnon mais c'est un poste qui était compliqué pour lui. Avec Nené, on a fait un très gros effort et je suis ravi de l'avoir car il apporte un plus. Mathieu Bodmer, lui, va être vraiment le lienentre la défense et l'attaque. Un joueur très technique avec la capacité d'aller de l'avant. Pour l'instant des bons choix. Mainternant, il faut que cela se confirme sur la durée. J'attends au moins l'arrivée d'un défenseur mais si on peut en avoir deux c'est encore mieux. Je ne vais pas faire la fine bouche: la priorité des priorités est d'avoir un nouveau défenseur central.

C'est plus confortable pour toi d'avoir un groupe plus complet...
On joue l'Europa League, avec un tour préliminaire compliqué face au Maccabi Tel Aviv qui a éliminé l'Olympiakos au tour précédent. C'est vrai que c'est un avantage d'avoir un banc étoffé. Le jour où nous aurons des soucis, nous aurons à disposition des joueurs capables d'entrer sans affaiblir le niveau de l'équipe et au contraire apporter un plus. Cela demande à ce que ces joueurs-là soient mentalement prêts mais surtout qu'ils aient un état d'esprit irréprochable. C'est à dire accepter mes choix et la concurrence. Plus la concurrence est forte, plus le joueur est bon. Aujourd'hui, je suis content d'avoir des soucis pour faire mon effectif. C'est un luxe de nos jours.


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"Personne ne veut investir"

Suite de l'entretien accordé au 10Sport par Antoine Kombouaré. Deuxième partie consacrée à ses relations avec les supporters du PSG et l'actionnaire principal.

Que penses-tu de la dissolution des groupes de supporters ?
C'était irrémédiable. Un passage obligé pour faire cesser les violences, les insultes et les combats. On était arrivé au bout du bout. Lorsqu'on prend des mesures aussi radicales, c'est surtout aux voyous que ça ne plaît pas. Les supporters qui sont mécontents peuvent comprendre que ce sont des mesures obligatoires pour repartir sur de nouvelles bases. Sur les trois dernières saisons, il y a eu deux morts. C'est très grave. Au club, on aimerait voir un Parc des Princes pacifié plutôt que deux tribunes en train de s'affronter. Si on ne prend pas ces mesures, c'est la mort du club. Les gens viennent de moins en moins parce qu'ils ont peur, les sponsors commençaient même à fuir le Parc, plus personne ne voulait investir. Robin Leproux et moi sommes là depuis un an. On fait des démarches pour faire rentrer de l'argent dans les caisses mais plus personne ne veut investir car l'image du club est mauvaise. Certaines personnes prennent le club en otage, ce n'est plus possible.

Au-delà de la sécurité, que penses-tu de la pression exercée par les supporters ?
Elle est énorme. Les supporters ne te pardonnaient plus rien. Quand on gagnait, ils étaient capables de pousser mais quand ça ne marchait pas, c'était atroce. Tu sais que tu es condamné à gagner pour passer une semaine tranquille, sinon le climat est très lourd avec des médias qui n'arrêtent pas de taper sur les joueurs. Être joueur professionnel à Paris, c'est avoir un mental très costaud ... cette pression tu ne l'as nulle part ailleurs.

A tes débuts, je t'ai trouvé assez seul avec un Robin Leproux plus distant ?
C'est tout à fait vrai. Robin Leproux est arrivé au club sur la pointe des pieds. Personne ne le connaissait donc il lui manquait une certaine légitimité pour s'affirmer et aller au combat avec moi. Ça a été une période difficile où je me suis retrouvé seul à taper du poing sur la table. Mais c'est quelqu'un qui apprend très vite. Aujourd'hui, il s'affirme comme un président très fort et légitime. Avec une Coupe de France, c'est déjà un président qui gagne ! Désormais, il connaît mieux ses dossiers. Quand il faut aller au combat, il est capable de prendre des décisions. Ce qu'il a fait, c'est plus que courageux. Il ne passe pas des nuits tranquilles, il reçoit des menaces. Mais il fait front, il mène son combat et nous on est derrière à le pousser.


Dernière partie de l'ITW demain.
Ronan
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Foot - L1
Kombouaré : «Bordeaux, bête blessée»

Antoine Kombouaré se méfie de Bordeaux, qui voudra se reprendre après deux défaites.(EQ)

Avant de se présenter dimanche au Parc des Princes (21h00), Bordeaux a perdu ses deux premiers matches de la saison. Et c'est justement ce qui inquiète l'entraîneur du club parisien, Antoine Kombouaré. «Je redoute énormément cette équipe bordelaise, a-t-il confié samedi. Après ses deux défaites, c'est une bête blessée qui se déplacera (dimanche). A nous de la laisser dans le doute et faire en sorte que sa réaction ne vienne que la semaine prochaine.»
De son côté, le Paris-SG a plutôt réussi son entame de saison, avec une victoire à domicile contre Saint-Etienne (3-1) pour ouvrir sa saison, puis un nul ramené de Lille (0-0). La mentalité du groupe semble avoir évolué, et les solutions pour Kombouaré, aussi. L'entraîneur a pu faire tourner son effectif lors du tour préliminaire aller de Ligue Europa contre le Maccabi Tel-Aviv (2-0). «La concurrence est impérative car elle oblige les titulaires à se remettre en question et les remplaçants à redoubler d'efforts pour gagner du temps de jeu au lieu de bouder dans leur coin. Par rapport à l'an passé, j'ai beaucoup plus de choix, estime Kombouaré. Aujourd'hui, tout le monde se sent concerné. Quand je fais entrer un joueur du banc, ça ne diminue pas la qualité de l'équipe, au contraire. Je prends l'exemple de Ceara qui, après une année difficile, se montre très efficace et revient fort.» (avec AFP)


L'equipe.fr
Baghib!
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LIGUE 1/PSG - BORDEAUX.

Pour le PSG, ce n’est pas le moment de flancher

Les Parisiens, qui ont fait le plein de confiance ces dernières semaines, n’ont pas de raison de craindre une équipe bordelaise relégable et toujours à la recherche d’un nouvel élan.


Invaincu jusqu’à quand ? Outre le bon nul ramené de Lille (0-0) dimanche dernier, l’équipe de la capitale reste sur deux succès en deux matchs à domicile : contre Saint-Etienne (3-1) en ouverture du championnat et face au Maccabi Tel-Aviv (2-0) en Ligue Europa. « Tout le monde fait des efforts, les joueurs ont un bon état d’esprit et ont mis leur ego de côté », se félicite Antoine Kombouaré. Mais l’expérience du passé appelle à la prudence. « Rien n’est acquis pour nous, il ne faut surtout pas s’enflammer. Pour que cela dure, il faut que les joueurs acceptent les choix et ne boudent pas dans leur coin. Après il y a les discours et les actes », confirme l’entraîneur parisien.

Un recrutement maîtrisé mais… Si le PSG est aujourd’hui bien lancé, c’est aussi parce qu’il a plutôt bien géré son recrutement estival, contrairement à certains de ses concurrents comme Marseille ou Lyon. Aujourd’hui, l’effectif parisien est plus homogène que la saison dernière avec les renforts de Nenê et Bodmer. Et, comme le souhaitait Antoine Kombouaré, ils sont arrivés tôt dans la préparation. Mais faute d’avoir pu, pour l’instant, se séparer de Rothen ou Kezman, et donc d’avoir pu alléger sa masse salariale, Paris ne peut boucler son mercato. « J’attendais plus de joueurs, regrette le coach parisien. Il manque au moins un défenseur pour être plus solide. » Pas sûr que son voeu soit exaucé avant la clôture du marché, le 31 août.

Quelle ambiance au Parc ? Le stade de la porte de Saint-Cloud devrait afficher ce soir une affluence plus en rapport avec l’affiche proposée. Plus de 30 000 personnes devraient ainsi garnir les tribunes parisiennes, peut-être même 35 000 tant les ventes de billets vendredi et hier ont été bonnes. Avec une telle affluence, le PSG sera dans sa moyenne de la saison passée : 33 266 spectateurs. Le dispositif policier sera identique à celui de Saint-Etienne et de Tel-Aviv avec 1 000 hommes environ. Il y aura près de 500 stadiers. Les anciens supporteurs d’Auteuil et de Boulogne n’ont semble-t-il prévu aucune action, comme ce fut le cas il y a quinze jours. Avec les 247 interpellations opérées avant PSG - Saint-Etienne, les ultras ont été sonnés et appellent pour l’instant au boycott du Parc des Princes pour s’opposer au plan sécurité.
leparisien.fr
sylvain
Troisième et dernière partie de l'ITW de Kombouaré au 10 Sport.

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"Une saison noire".


Après les supporters et les recrues, Antoine Kombouaré aborde les objectifs de la saison, le cas Rothen et les Bleus lors de l'entretien qu'il a accordé au 10Sport.

Quels objectifs t'es tu fixé pour cette saison ?
Faire beaucoup mieux que l'exercice précédent. Une saison noire. Être dans la première moitié du championnat, c'est l'objectif prioritaire. Après cinq matchs, j'aurai déjà une meilleure idée et je ferai un premier bilan à la fin des matchs aller. A Paris, il ne faut pas crier victoire trop tôt. Ce qui est primordial, c'est qu'on a un an de vécu ensemble. Désormais, ils savent ce que j'attends de chacun, maintenant je gère mieux le groupe, j'ai appris à connaître mes joueurs.

Rothen et Sankharé s'entraînent toujours à l'écart du groupe. C'est irréversible ?
Je pars du principe que leur mise à l'écart est avant tout un choix sportif pour leur indiquer que je ne compte pas du tout sur eux. Dans ma tête, il faut à tout prix qu'ils trouvent un club avant le 31 août. Ça fait deux mois qu'ils sont à l'écart, c'est plus un problème pour eux comme pour nous.


Qu'as-tu pensé de la performance des Bleus en Afrique du Sud ?

Sur le plan sportif, c'est un fiasco. Ce que je n'ai pas aimé, c'est la mauvaise image que les joueurs ont donné de notre équipe de France. Il y a un moment où j'ai senti Domenech complètement dépassé. Il faut maintenant redorer l'image des Bleus. C'est pour ça que je suis très content que Laurent Blanc soit à la tête de l'équipe de France. Il va parler foot, un langage simple, un langage clair. Cette fois, les joueurs n'auront pas besoin de décodeur.
Schultzy
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Kombouaré : «Tout était réuni...»

Antoine Kombouaré souligne la qualité de jeu des Parisiens contre Bordeaux (1-2) mais reconnaît des «erreurs individuelles» sur les coups de pied arrêtés et un manque d'efficacité.

Antoine Kombouaré (entraîneur du Paris SG): «Sur ce match, il y a une énorme déception en termes de résultat. Mais sur la façon de jouer, de défendre, de se procurer des occasions, c'est super intéressant. On fera ensuite sereinement l'analyse. Tout était réuni pour avoir un Parc heureux. Il a manqué un peu de sang-froid, de lucidité et on est aussi tombé sur un grand Carrasso alors que la défense adverse a souvent été en grande difficulté. Sur les coups de pied arrêtés, on peut parler d'erreur individuelle. Ce qui m'importe, c'est la capacité qu'on aura à relever la tête. On n'est qu'à la 3e journée. Il faut du caractère pour faire ce métier. C'est dur, les joueurs n'entendant pas toujours. Le jeu appelle la faute. Ce qui compte, c'est les intentions. Et elles ont été bonnes, on a eu envie de jouer ensemble. Ce qui m'intéresse est devant nous. Demain, on aura encore la tête dans le gaz. (Sur l'altercation entre Hoarau et Erding) Ce n'est pas grave, c'est un simple geste d'humeur. C'est pas des saints les mecs ! Le principal, c'est qu'il (Erding) soit prêt à repartir au combat demain. Parfois, il a été trop collectif. Ce qui est embêtant, c'est qu'il ait manqué d'efficacité.» (AFP)

L'Equipe.fr




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Coupet : «On est très contrarié»

Grégory Coupet estime que le PSG «ne méritait pas de perdre» face à Bordeaux dimanche soir (1-2). «C'est un match qu'on n'arrive pas à tuer et qui se retourne contre nous», retient le gardien parisien. (Photo Presse-Sports)

«Grégory Coupet, la frustration doit être énorme après cette défaite face à Bordeaux (1-2)...
En effet. Le score ne reflète pas la physionomie du match. Ce soir, j'ai vu un investissement énorme des joueurs, un public présent. Forcément, on est très contrarié ce soir.

Cette défaite remet-elle en cause le bon début de saison du PSG ?
Sur le coup, elle fait mal, mais il faut prendre du recul pour comprendre qu'il y a perdre et perdre. Ce n'est pas un match où on passe à travers, c'est un match qu'on n'arrive pas à tuer et qui se retourne contre nous. On a prouvé qu'on ne méritait pas de perdre. Il y a plus de points positifs que négatifs. Il ne manque que l'efficacité.

Qu'est-ce qui vous fait croire que cette saison peut être différente de la précédente ?
On a un effectif stable, les recrues sont bonnes et amènent vraiment un plus. Dans le jeu, on est plus fort collectivement. Il faut faire le dos rond. Dans l'attitude et dans le travail, on est dans le vrai.» (AFP)

France Football.fr
orel
L'Equipe du 23 août

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Bordeaux plus têtu

Le PSG a raté trop d'occasions. Et s'est fait punir par deux coups de tête bordelais, dont un de Ciani dans le temps additionnel.

Avec Gourcuff longtemps laissé sur le banc et sans Cavenaghi, les Girondins ont eu les ressources mentales nécessaires pour profiter des largesses parisiennes. Deux corners, transformés par Diarra et Ciani, ont mis en lumiére la fragilité défensive du PSG, qui gâcha aussi beaucoup trop d'occasions.

LE PSG S'Y VOYAIT sans doute déjà et la gifle reçue hier soir au Parc des Princes est d'autant plus douloureuse. Au lieu de se hisser à la deuxième place qui s'offrait à lui en cas de succès, et que ses multiples occasions auraient dû lui permettre d'accrocher, il s'est fait punir à la dernière seconde par un Bordeaux revenu de très, très loin, et qui a su exploiter à la fois ses faiblesses et sa défense calamiteuse sur corner.
Il fallut d'abord un grand Cédric Carrasso pour maintenir le bateau bordelais à flot mais, dans une période troublée par son zéro pointé au coup d'envoi et les intentions de départ de Gourcuff, les Girondins, avec une défense enfin recomposée (à l'exception de Planus), firent preuve de caractère. D'abord pour repousser la perspective d'une troisième défaite d'affilée, avant d'appuyer là où ça faisait très mal au PSG, les corners, donc, dont deux furent transformés trop aisément par Diarra puis Ciani.
En revoyant les séquences de ce premier revers, les Parisiens seront eux bien obligés de faire leur mea culpa, tant ils multiplièrent les fautes de placement mais aussi les mauvais choix au moment de la dernière passe, n'est-ce pas Nenê et Erding ? Le docteur Tigana a-t-il enfin trouvé le remède aux maux girondins ?

Un capitaine exemplaire

Si Bordeaux était toujours au dans le match au repos, le responsable s'appelait Carrasso. De retour de suspension, le gardien bordelais s'était en effet montré une première fois décisif en bondissant au devant de Hoarau, que venait de trouver Bodmer dans le dos de la défense centrale girondine (11e). Et dans le temps additionnel, c'est d'une envolée spectaculaire qu'il neutralisa la reprise de la tête d'Erding sur une contre-attaque menée côté droit par Jallet (45e + 1). Eliminé par un grand pont du même Erding, parti à la limite du hors-jeu sur une passe de Hoarau, Carrasso n'aurait sans doute en revanche rien pu faire si l'attaquant parisien n'avait pas trop poussé son ballon pour se fermer l'angle de tir (35e). Et il vit enfin avec soulagement Sessegnon manquer sa reprise au deuxième poteau d'un coup franc de Nenê (24e).
Les Girondins vivaient alors sous une extrême tension, illustrée par l'intervention de Diarra, repoussant fermement Fernando, déjà averti (25e), loin de M. Gautier, avec qui le milieu brésilien semblait vouloir inutilement argumenter. La lucidité du capitaine fut d'ailleurs le point de départ de la réaction bordelaise. Mais le mauvais contrôle de Jussiê face au but gâcha l'offrande de Gouffran (37e) avant que Jallet ne dégage un ballon chaud aux six mètres (40e) et que Sakho ne coupe opportunément un centre de Trémoulinas devant Fernando (40e).
La rencontre s'était alors définitivement ouverte et on en eut la preuve en une minute où elle aurait pu basculer des deux côtés. Erding sema ainsi la défense bordelaise mais, au lieu de centrer en retrait vers Hoarau, en situation idéale, il tira en force sur Carrasso (55e). Sur le contre, Sakho et Jussiê s'accrochèrent dans la surface (56e). Le Bordelais en rajouta certes un poil dans la théâtralité de sa chute mais Antony Gautier aurait pu (dû ?) siffler un penalty, au lieu de quoi il décida de sanctionner le Brésilien d'un carton jaune pour simulation. Sévère ? Bien plus que cela...
En tous les cas, le PSG ne comprit pas l'avertissement. Symbole de sa révolte, Bordeaux allait en effet frapper là où il avait cédé jusqu'à présent. Diarra se joua du marquage de Sessegnon (quelle curieuse organisation défensive...) pour transformer un corner de Plasil (0-1, 67e).
Antoine Kombouaré venait juste de faire appel à Giuly (64e), une bonne idée. Il est vrai légèrement hors-jeu, l'entrant utilisa, lui, parfaitement l'arme du centre en retrait pour Hoarau (1-1, 76e). Et deux minutes plus tard, Giuly aurait dû se retrouver cette fois à la réception, mais Nenê rata la dernière transmission d'une contre-attaque à trois contre deux, comme il mit cinq mètres au-dessus ce qui aurait dû être la balle de match (90e)...
Et c'est finalement Bordeaux qui gagna par K.-O. Au bout du bout du temps additionnel (90e + 4), un nouveau corner (tiré cette fois par Gourcuff, enfin entré en jeu), une nouvelle faute de marquage (de Sakho), une nouvelle tête au second poteau (de Ciani), et Bordeaux tira les dividendes de son acharnement en renvoyant Paris à l'étendue de ses manquements offensifs et défensifs.

JEAN· MICHEL ROUET

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REACTIONS

Antoine Kombouaré (entraîneur du Paris-SG): "On perd un match contre une équipe qui a très bien joué le coup sur deux coups de pieds arrêtés. C'est vraiment le match des occasions ratées. On devait revenir à la pause avec au moins 1-0 et ça n'a pas été le cas. C'est une énorme déception, parce que si on ne le gagnait pas, il ne fallait surtout pas le perdre. Mais, dans la manière, c'est super intéressant. On a été face à une défense de Bordeaux qui a été souvent en difficulté. Mais on a clairement manqué d'efficacité. Mais ça arrive. Ce qui m'intéresse, maintenant, c'est la capacité de réaction qu'auront les joueurs."

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Le Parc était chaud à nouveau

FACE A SAINT-ETIENNE (3-1, le 7 août), lors de la première journée, le Parc des Princes était à moitié vide avec 22 689 spectateurs. Hier, l'affluence était de 30 073 supporters et l'ambiance y était chaude, à nouveau. Aujourd'hui, les dirigeants du PSG en tireront sans doute un signe très positif, eux qui depuis le début de la saison ont entrepris un plan de sécurité ambitieux en vidant les tribunes Auteuil et Boulogne de ses ultras fauteurs de troubles. L'important dispositif policier déployé autour du Parc (1 000 policiers hier soir) ne fait donc apparemment pas fuir le public parisien.
Cette ambiance plus familiale et festive souhaitée pas le club va-t-elle gagner le Parc ? Il est encore trop tôt pour le dire. Mais il n'y a pas eu d'incidents majeurs hier soir, comme ceux qui s'étaient produits lors de la venue de Saint-Etienne (249 interpellations). Une petite scène, qui s'est déroulée une heure avec le coup d'envoi, suffit à mesurer encore le travail à accomplir pour assainir totalement le Parc. A 20 heures, une animatrice du PSG interrogea des supporters en tribune. " Alors, comment vous trouvez l'ambiance ?". Réponse d'un père de famille et de son fils apparaissant sur les deux écrans géants du stade : " C'est très bien, c'est très familial. ". Sous une pluie de sifflets. - A.C.
orel
Le Parisien du 23 août

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Le PSG doit encore apprendre à gagner...

LIGUE 1. PSG - BORDEAUX 1-2. Un but de Ciani dans le temps additionnel a permis aux Girondins de s’imposer au Parc. Une douche froide pour des Parisiens longtemps dominateurs mais pas assez efficaces.

Décevant, rageant, frustrant. Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire les sentiments parisiens Daprès la défaite concédée (2-1) hier soir dans le temps additionnel, face à Bordeaux. Vu le scénario du match, ils ne peuvent être qu’exacerbés. Le PSG n’aurait jamais dû perdre. Il aurait même dû largement l’emporter tant il s’est créé des occasions. Les rappeler toutes serait une cruelle litanie. Erding (35e, 45e + 1, 54e), Hoarau (11e) ou Nenê (77e, 90e), entre autres, ont tous échoué. La faute à Carrasso, très inspiré pour son retour à la compétition. La faute surtout à une maladresse dans le geste ultime et à des derniers choix souvent inopportuns. «C’est lematch des occasions ratées, se lamente Antoine Kombouaré. On a eu des situations qui se sont répétées sur le plan offensif, mais on n’a pas été efficaces. A la pause, on aurait dû mener au moins 1-0. C’est une énorme déception. Mais surtout on ne doit pas perdre ce match. »

Des erreurs défensives

Ces mots de l’entraîneur parisien nous ramènent un an en arrière quand Paris se faisait rejoindre ou dépasser après avoir dominé ses matchs. Le plus souvent près des erreurs défensives individuelles. Hier, ce fut encore le cas. Le PSG s’est sabordé sur deux coups de pied arrêtés. Une faiblesse qui vient donner du poids au souhait de Kombouaré de recruter un autre défenseur central, expérimenté et performant. C’est une nécessité si Paris veut s’installer en haut de la L1.
« J’attends toujours cinq matchs de championnat pour juger de la valeur de mon équipe, dit-il. On a bien joué, la façon de défendre a été satisfaisante, mais on prend des buts sur deux erreurs individuelles. »
Sans « tirer des conclusions trop rapides » ni oublier les promesses affichées — jeu séduisant, impact physique dense et occasions à foison—, on attend désormais la réaction de Makelele et de ses partenaires. Si l’on s’en tient à ce qu’ils ont montré la saison passée, et à leurs difficultés à rebondir après un échec, on peut légitimement s’inquiéter. « Un sportif de haut niveau doit savoir relever la tête, clame Antoine Kombouaré. Il faut du caractère. Ce qui m’intéresse désormais c’est devant nous, avec la qualification à décrocher jeudi en Ligue Europa (contre le Maccabi Tel Aviv). On doit rester soudés, on n’est qu’à la troisième journée. » Et Paris occupe la septième place du classement avec 4 points. « Rien n’est acquis », disait Kombouaré samedi afin de calmer l’euphorie naissante ; c’est toujours vrai ce matin. Mais sur ce qu'elle a montré hier, cette équipe mérite une deuxième chance.

ARNAUD HERMANT

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LES JOUEURS

Sakho, un oubli qui coûte cher

Avec Cearà, une nouvelle fois préféré à Armand au poste de latéral gauche, la défense parisienne semblait avoir trouvé son équilibre. De derrière, les ballons sont vite relancés, ce qui amène de la vitesse aux mouvements offensifs. Mais avec de tels problèmes de marquage sur coups de pied arrêtés, tout cela ne sert à rien...

5 COUPET. Excepté un dégagement raté sans grave conséquence (39e), il a assuré avec autorité ses prises de balle. Il ne peut rien sur les buts bordelais.

5,5 JALLET. Il s’est engouffré dans son couloir droit avec une belle envie. Il décoche ainsi un magnifique centre pour la tête d’Erding (45e + 2). Défensivement, son placement n’a jamais été pris en défaut.

5 CAMARA. Il s’est relâché au fil des minutes même si une de ses interventions aurait pu coûter un penalty (56e). Une prestation solide dans l’ensemble.

5 SAKHO. Hier soir, il était largement au-dessus du lot dans sa défense. Puissant et explosif, il a multiplié les excellentes interventions et les tacles efficaces. Sous les yeux de Laurent Blanc, il a été brillant... jusqu’au but de Ciani qu’il avait au marquage...

6 CEARA. Pour un latéral droit de formation, il a rendu une très bonne copie à gauche. Son entente brésilienne avec Nenê est propre. Il touche beaucoup de ballons et les bonifie le plus souvent.

4 SESSEGNON. S’il a toujours cette capacité d’accélération qui plaît tant au Parc, le Béninois a, hélas, gardé aussi ses approximations. Une longue transversale mal dosée (17e) ou une volée ratée en position idéale (24e) le démontrent. Sa responsabilité est engagée sur le but de Diarra, même s’il n’est pas le seul. Remplacé par Luyindula (87e).

5,5 MAKELELE. A l’évidence, le capitaine se régale au milieu de ses troupes. Il n’est plus
obligé de colmater les brèches mais sert enfin de rampe de lancement aux attaques de son équipe.

4,5 BODMER. C’est le Bodmer des années lilloises que les spectateurs ont vu jouer une
mi-temps. Son intelligence dans le jeu est patente, mais il s’est éteint après le repos. Averti (7e) et remplacé par Clément (73e).

6 NENÊ. Le Brésilien est capable de gestes techniques que le Parc n’avait pas vus depuis des années. Volontaire et énergique, il trouve ses partenaires comme s’il évoluait au PSG depuis plusieurs saisons. Mais il rate la passe décisive pour Giuly (78e) !

4,5 ERDING. Son énergie lui a parfois fait perdre de la lucidité. C’est ainsi qu’il manque ses duels devant Carasso (35e, 54e). Remplacé par Giuly (64e), étincelant, qui offre l’égalisation à Hoarau (76e).

6 HOARAU. Il a, lui aussi, buté sur le portier bordelais (11e), longtemps couru dans le vide mais a persévéré pour égaliser de près (76e).

5 L’ARBITRE. M. Gautier n’a pas eu à trop transpirer pour gérer un match sans
méchanceté.

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CHRISTOPHE JALLET - latéral droit du PSG

Un coup sur la tête. Telle est l'expression qui revenait le plus souvent dans la bouche des Parisiens hier soir, à l’issue de la défaite, la première cette saison en Ligue 1, concédée contre Bordeaux (2-1). « Vu le match qu’on a fait, on ne méritait pas de perdre », déplore Stéphane Sessegnon. « On peut presque parler d’un hold-up », soutient Christophe Jallet. « Ça fait mal, ajoute Zoumana Camara. On peut accepter la défaite quand on voit que l’adversaire est supérieur. Mais ce soir (hier), on sentait qu’on était mieux. » « Notre investissement était total, le beau jeu était au rendez-vous et le public a répondu présent. La soirée aurait pu être très belle, regrette à son tour Grégory Coupet. La frustration et la déception sont grandes ce soir (hier). Mais on ne peut s’en prendre qu’à nous-même. » Tous déplorent notamment le manque d’efficacité devant le but bordelais. « On a eu tellement d’occasions, mais on n’a pas su les mettre au fond. On a été punis. Il faut que cela nous serve de leçon. Nous devions tuer lematch bien plus tôt », précise encore Sessegnon. « On a aussi manqué d’attention sur coups de pied arrêtés, ça nous a coûté cher. On était pourtant prévenus », poursuit Camara.
Mais pas question pour les hommes d’Antoine Kombouaré de tout remettre en cause. « Ce n’est pas un coup d’arrêt. L’équipe vit ensemble depuis un an et l’apport de nos recrues est très important. Cela ne ressemble en rien à la saison dernière, assure Coupet. Il faut faire le dos rond mais cette défaite, ce n’est pas la fin du monde non plus. On n’en est qu’à la troisième journée de championnat. On peut même dire qu’on a perdu avec les honneurs. On n’est pas passé à travers notre match comme on a pu le faire l’année dernière à certaines reprises. » « Je n’ai aucun doute sur la qualité du groupe », confirme Jallet. « Ce n’est pas catastrophique, il faudra juste se montrer plus solides à l’avenir », ajoute Camara. « Je suis convaincu que ce match va nous servir, conclut Sessegnon. C’est un petit rappel pour que l’on continue à rester vigilants ».

SYLVIE DE MACEDO (AVEC G.E . )

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MATEJA KEZMAN - attaquant serbe du PSG

C'est des tribunes du Parc des Princes qu’ils ont suivi hier la rencontre PSG - Bordeaux. En guise de pelouse, Jérôme Rothen (32 ans) et Mateja Kezman (31 ans) se sont contentés de fouler dans l’après-midi celle du stade Georges-Lefèvre au camp des Loges. Ils ont affronté, avec l’équipe réserve parisienne renforcée également de Traoré, Arnaud et Sankharé, Amnéville (2-2) lors de la 3e journée du Championnat de France amateur. Les deux Parisiens, en fin de contrat en juin 2011, sont sur la liste des transferts du club de la capitale. Mais leurs salaires, 180 000 € mensuels brut, ne facilitent pas leur départ.
« Pour l’instant, il y a plus de chances que je reste ici plutôt que je parte, confie Rothen. Il y a des touches en France et à l’étranger (en Grèce et Turquie notamment) mais on n’est pas encore tombé d’accord".
L’ex-milieu de terrain monégasque a rencontré vendredi Alain Roche, le responsable du recrutement parisien, afin d’évoquer les modalités financières de son départ : « Je veux bien faire des efforts, mais j’ai un contrat intéressant à Paris et je n’ai forcé personne... » Sous-entendu, il ne partira pas sans toucher une partie de ce que lui doit le PSG.
La situation est identique pour Mateja Kezman. Même si l’attaquant serbe est lassé de son sort. « Cette situation m’énerve. Je suis bien, j’ai fait une excellente préparation, nous confie l’ancien de Chelsea. Mais je sais que je ne jouerai pas quoi qu’il se passe. J'accepte les choix du coach, mais je veux jouer. » Il devrait donc partir d’ici au 31 août, date de la fin du mercato. Un club espagnol et surtout le Panathinaïkos le suivent. « Ce serait une bonne chose car ce club joue la Ligue des champions », dit le Serbe. Le jeune Loris Arnaud devrait lui aussi quitter Paris sous forme de prêt vers un club de L 2 (Evian-Thonon par exemple). En revanche, les offres ne se bousculent pas pour Younousse Sankharé.

A.H.
Hari
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Paris privilégie la thèse de l’accident


Seule la pluie est venue assombrir hier matin le ciel du camp des Loges. Les joueurs parisiens, eux, semblaient garder le moral. Dimanche soir, le PSG s’est pourtant incliné contre Bordeaux (2-1) en encaissant deux buts sur coups de pied arrêtés, dont un dans le temps additionnel, alors que Hoarau avait permis aux siens de revenir au score quelques minutes plus tôt (76e).

« On a le sentiment d’avoir bien fait notre travail mais sans obtenir de récompense, commente Antoine Kombouaré. C’est un énorme gâchis. »

Un constat qui rappelle de mauvais souvenirs. La saison dernière, le club de la capitale a ainsi laissé filer 12 points en concédant 9 buts dans le dernier quart d’heure (à Montpellier, 1-1, deux fois contre Lyon, 1-1, 2-1, contre Valenciennes, 2-2, à Monaco, 2-2 et deux fois contre Nice, 1-0). Les nombreuses occasions vendangées face aux Girondins renvoient également au manque d’efficacité dont ont fait preuve les Parisiens quelques mois plus tôt, notamment contre Lyon (1-1) et surtout Monaco (1-0).

Le PSG version 2010-2011 pourrait-il retomber dans ses vieux travers ? D’une seule voix, les joueurs ont préféré évoquer la thèse de l’accident. Et le contenu de leurs prestations en ce début de saison ne leur donne pas tort. « Hier (dimanche), il y a eu plus de bonnes choses que de mauvaises, affirme Kombouaré. Si on continue à jouer comme ça, en gommant les petites erreurs, on pourra prétendre à une saison différente de celle de l’année dernière. » Le fond de jeu semble bien plus solide que celui de la saison passée. Les arrivées de Mathieu Bodmer et de Nenê ont notamment permis de renforcer un groupe qui a l’habitude de jouer ensemble depuis un an. « Même s’il me manque au moins un défenseur central, je sens que mon équipe est plus forte, plus homogène, plus consistante », poursuit-il. Enfin, avec Luyindula, Giuly ou encore Clément sur le banc, l’entraîneur parisien possède un banc solide. « Aujourd’hui, quand je fais mon équipe, je me pose beaucoup de questions, sourit Kombouaré. Et c’est très bien comme ça. »
Pour confirmer cette thèse de l’accident, le PSG devra désormais obtenir sa qualification pour la phase de groupes de la Ligue Europa, jeudi à Tel-Aviv (victoire 2-0 à l’aller), ainsi que des résultats probants lors des prochaines journées de championnat. Dimanche, les Parisiens se déplaceront à Sochaux avant de recevoir Arles-Avignon le 11 ou le 12 septembre. Autant de rencontres à la portée du PSG mais qui en diront long sur les capacités de cette équipe à se relancer après cette première piqûre de rappel.

SYLVIE DE MACEDO



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PSG Express

Hier. Footing pour les titulaires de Bordeaux, ateliers de conservation de ballons pour les autres. Sylvain Armand a écourté la séance d’entraînement à cause d’une douleur à un genou. Un point sera fait aujourd’hui.
Aujourd’hui. Entraînement à 16 h 15 au camp des Loges.
Suspendu. Nenê (pour Sochaux - PSG, dimanche 29 août, 17 heures).
Rendez-vous. Maccabi Tel-Aviv - PSG, barrage retour (aller : 2-0) de Ligue Europa, jeudi 26 août à 20 heures à Bloomfield Stadium (en direct sur Direct 8).


Leparisien.fr

Sekor_92
Citation
Bisevac ne sera pas vendu
Le président de Valenciennes, Francis Decourrière, a indiqué mardi avoir refusé de transférer son défenseur serbe Milan Bisevac au Paris SG. «J'ai eu le grand honneur d'avoir pour la première fois lundi le président du PSG qui m'a dit qu'il était intéressé mais qu'il n'avait pas d'argent, a-t-il confié. Il m'a proposé un prêt ou d'attendre qu'il ait vendu Sessegnon, Rothen et Kezman et de rediscuter d'ici 4-5 jours. J'ai dit que je refusais et qu'on arrêtait les contacts», a ajouté Decourrière.

Le président nordiste a par ailleurs déploré l'attitude du club parisien qui avait «contacté le joueur depuis longtemps sans jamais prévenir le club». Le président de VA avait mis un ultimatum à lundi pour le recrutement de Bisevac.
Discussion jeudi pour Tiené
Concernant les autres joueurs, une incertitude pèse encore sur l'avenir de Siaka Tiené, dont l'agent est actuellement à l'étranger. «Il revient jeudi et on discutera», a-t-il expliqué. Il a également indiqué qui n'a pas fixé de date pour le départ de l'Ivoirien car Valenciennes possède «du monde côté gauche».

Malgré des blessés de longue durée comme Kadir ou Carlos Sanchez (ligaments croisés), Valenciennes n'entend recruter personne. «On a un groupe de 23 joueurs qui nous satisfait», a admis l'entraîneur Philippe Montanier. (Avec AFP)


L'équipe.
Biz Markie
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Foot - Ligue Europa - Paris
Armand incertain
Sylvain Armand fait bien partie du groupe convoqué par Antoine Kombouaré pour le match retour face au Maccabi Tel-Aviv, jeudi, mais il subira un test mercredi pour voir s'il est apte à jouer. Le latéral gauche se plaint toujours de son genou droit qui a été touché jeudi dernier au match aller contre le Maccabi. «Il a fait des examens aujourd'hui, a indiqué Eric Rolland, le médecin du club. Son genou est à surveiller et on va voir comment cela évolue dans les deux matches qui viennent».

Armand, qui est en «phase de reprise» a dû écourter la séance de décrassage lundi et n'a pas participé à la séance du jour. «On ne prend pas de risque car ce n'est pas le muscle qui est en cause mais une articulation. Sylvain a une instabilité des chevilles». Si Armand a «le feu vert pour jouer », il n'est pas à «l'abri de petits problèmes», a précisé le médecin du Paris SG. Antoine Kombouaré prendra donc sa décision à l'issue du dernier entraînement au stade Bloomfield de Tel Aviv.

Propos recueillis par Christophe MICHEL

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Foot - Transferts
Arnaud prêté à Angers
Le milieu de terrain du PSG Loris Arnaud est prêté pour une saison à Angers. Il a participé à son dernier entraînement ce mardi. C. MICHEL, au Camp des Loges.


lequipe.fr
Iaropolk14
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Arnaud : «Je vais jouer»

A l'issue de l'entraînement, Loris Arnaud a salué ses équipiers dans le vestiaire sans oublier ses camarades de la CFA. Le jeune Parisien a été prêté pour une saison à Angers (L2). «Je vais jouer, c'est important pour moi a-t-il dit. Je suis très content, en plus je crois qu'Angers est un club ambitieux ». Loris Arnaud, 23 ans, déjà prêté l'an dernier à Clermont Foot, va «essayer de faire son maximum» avec son nouveau club qui «joue la montée». Formé au PSG, Loris Arnaud, approché par Brest, Nancy et Arles-Avignon, n'avait pas d'espoir de temps de jeu cette saison

L'Equipe.fr
HHA
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Le PSG joue gros

La phase de groupes est à portée de main. L'avenir du PSG en Ligue Europa passe donc ce jeudi (20h00) par une victoire ou un nul contre le Maccabi Tel-Aviv. Mais Antoine Kombouaré devrait à nouveau aligner une équipe remaniée, comme au match aller où les Parisiens s'étaient imposés (2-0) au Parc des Princes. Reste à savoir si cette gestion, ressemblant étrangement à celle de Paul Le Guen, portera ses fruits. Toujours est-il que l'entraîneur du PSG ne semble pas vraiment miser sur cette compétition contrairement à ce qu'attendent les supporters. Alors pourquoi viser l'Europe chaque saison ? Il est vrai qu'une formation à la peine en Championnat n'a pas vraiment envie de se rajouter des obstacles. Mais tout de même. Un club comme Paris se doit de respecter les coupes européennes. Et s'il ne se qualifiait pas en Israël, cela ferait beaucoup de bruit dans la capitale.
«Nous avons besoin de cette coupe»

Pour Ludovic Giuly, la méfiance est de rigueur : «C'est un match piège sur un terrain difficile avec je pense une grosse ambiance. A nous de gérer nos deux buts d'avance et si nous arrivons à en mettre un, cela sera parfait. Nous avons besoin de cette coupe pour la saison. Nous avons un groupe de 25 joueurs et tout le monde doit jouer, donc cette Ligue Europa fait partie des objectifs». Redevenir un grand club français et motiver les joueurs passe donc forcément par des performances sur la scène européenne. Kombouaré va en profiter pour faire jouer la concurrence, ce qui n'est pas vraiment un mal. L'occasion pour Luyindula, Armand ou encore Clément de retrouver du crédit auprès de leur entraîneur qui attend une réaction après la désillusion de Bordeaux dimanche (1-2). A noter que Mateja Kezman et Sammy Traoré ont une nouvelle fois été écartés du groupe.

Les équipes probables :

Maccabi Tel-Aviv : Strauber - Saban, Pavicevic, Strul, Ziv (ou Gafni) - Buzaglo, Sidibe, Yeini, Medunjanin - Colautti, Atar.

Paris-SG : Edel - Jallet, Armand, Camara, Makonda - Giuly, Chantôme, Clément, Nenê - Erding, Luyindula.


francefootball.fr
sylvain
Le Parisien

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Le PSG doit finir le travail


Un public chauffé à blanc qui met la pression sur ses joueurs, des dirigeants qui recrutent sans vraiment compter, des salaires parmi les plus élevés du pays et un titre de champion qui se fait attendre depuis des années… Le PSG des dernières saisons ? Non, il s’agit du Maccabi Tel-Aviv, l’enfant terrible du football israélien, l’adversaire que les Parisiens retrouvent ce soir après leur victoire (2-0) lors du match aller il y a une semaine au Parc des Princes.


Dans une chaleur humide, le Bloomfield Stadium de Tel-Aviv va une nouvelle fois se remplir de plus de 15 000 supporteurs bouillants. Mardi soir, dans le même stade, le vieux rival de la ville, l’Hapoël Tel-Aviv, a réussi l’exploit de se qualifier pour la phase finale de la Ligue des champions. Les fanatiques du Maccabi espèrent donc que leurs protégés feront aussi bien face au PSG.

La tâche sera compliquée car le PSG a très largement les faveurs du pronostic. Sa victoire sans trembler à l’aller lui autorise de nombreuses certitudes. Pour la petite histoire, la dernière fois que Paris s’était fait sortir en Coupe d’Europe malgré une victoire 2-0 à l’aller remonte à… mars 1983 avec l’élimination contre les Belges de Waterschei. « Maintenant, il faut finir le travail », dit Antoine Kombouaré, qui semble plus préoccupé par l’état de fatigue de ses troupes après la longueur du voyage que par les forces du Maccabi.

Kombouaré va faire tourner

L’entraîneur du PSG ne va pourtant pas jeter ses hommes dans la fournaise du Bloomfield Stadium sans les prévenir de ce qui les attend. « Les supporteurs sont excités et la chaleur va être intense, reconnaît-il. Nous avons préparé un montage vidéo à l’intention des joueurs. Tous les ingrédients sont réunis pour que le contexte soit difficile. Mais, au final, cela ne va pas se jouer dans les tribunes. Ce sera une simple explication à onze contre onze. »
Si Paris, même en laissant reposer quelques cadres en vue du déplacement à Sochaux dimanche, garde le sérieux et l’enthousiasme qui ont animé son début de saison, la qualification ne sera pas trop compliquée à obtenir. A condition, bien sûr, de retenir la leçon de la douche froide de Bordeaux (1-2) dimanche dernier. Et de se rappeler que la reconstruction parisienne est encore fragile.



MACCABI TEL-AVIV - PSG. Jeudi, 20 heures (heure française) au Bloomfield Stadium. Arbitre. M. Dean (G-cool.gif.
Maccabi Tel Aviv. Strauber (Cap) - Saban, Strul, Pavicevic, Ziv (ou Gafni) - Sidibé, Yeini - Buzaglo, Atar, Medunjanin - Colautti. Entr.: Mizrachi.
PSG. Edel - Jallet, Camara, Armand (cap) (ou sakho), Makonda - Giuly, Chantôme, Clément, Nenê - Luyindula, Erding (ou Maurice). Entr.: Kombouaré.


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Peguy Luyindula : « La qualification n’est pas acquise »


Le déplacement en Israël du PSG a bien mal débuté. A cause d’un problème technique sur leur avion, Antoine Kombouaré et les siens ont décollé de l’aéroport de Roissy hier à 11 heures, avec une heure et demie de retard. A leur arrivée à Tel-Aviv, les Parisiens ont déposé leurs bagages à l’hôtel puis se sont rendus directement au Bloomfield Stadium pour s’entraîner.

Lors de cette séance, sous le regard du président Robin Leproux et d’une poignée de supporteurs parisiens en vacances, les joueurs avaient les traits tirés par ce long voyage. Et la chaleur moite qui règne sur la ville en inquiète plus d’un. « C’est un vrai changement climatique pour nous, indique Peguy Luyindula. On a eu un mois d’août pluvieux et plutôt frais. Il faudra s’adapter. Mais le match sera forcément plus compliqué. » L’attaquant parisien, buteur à l’aller, devrait entamer la rencontre. Il s’agira alors seulement de son deuxième match de la saison.

« La semaine dernière, ce n’était pas évident d’avoir le rythme, surtout sur la fin. Cela faisait longtemps que je n’avais pas joué 90 minutes. La Coupe d’Europe, pour moi, ça représente au moins le fait de jouer tous les jeudis, sourit-il sans s’épancher davantage sur son statut de remplaçant. Malgré notre victoire à l’aller, la qualification n’est pas acquise. On reste concentrés car on a tous envie d’aller le plus loin possible dans cette compétition. »

Robin Leproux, qui s’amusait hier pendant la séance à photographier ce stade désuet, n’en attend pas moins de ses joueurs. « Je les sens animés par la volonté de bien faire, dit-il. Non seulement pour obtenir la qualification mais aussi pour se relancer avant le déplacement à Sochaux. Après cette défaite frustrante à Bordeaux, j’espère une forte réaction de leur part. »


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CHIFFRE
134


Ce soir, le PSG s’apprête à disputer son 134e match de Coupe d’Europe. Paris en a joué 40 en Ligue des champions, 38 en Coupe des vainqueurs de Coupe, 53 en Ligue Europa (ex-Coupe de l’UEFA) et 2 en Super-Coupe d’Europe. Au total, le club de la capitale a enregistré 67 victoires, 30 nuls et 36 défaites.
yo_yo
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Bain de foule à Tel-Aviv
Comme chaque jour de match, les joueurs du PSG se sont dégourdis les jambes autour de leur hôtel, sur le bord de mer de Tel-Aviv.



Les joueurs franchissaient la porte de leur hôtel lorsque la bonne nouvelle est tombée. Mamadou Sakho et Guillaume Hoarau viennent d’apprendre leur sélection en Equipe de France ! « Je n’étais pas au courant, vous me l’apprenez. C’est une réelle surprise », a ainsi expliqué Sakho au moment de débuter sa promenade. « C’est un honneur d’être appelé et d'évoluer aux côtés de joueurs de niveau international. Je suis très fier pour le club, ma famille et mes amis » a conclu le défenseur parisien, félicité par l’ensemble du groupe. Même son de cloche chez Guillaume Hoarau : « C’est à chaque fois une grande fierté que d’être appelé en Equipe de France et de revêtir le maillot Bleu ».

Mais avant d’honorer leur sélection, les deux joueurs et leurs équipiers disputent ce soir, sous la chaleur étouffante de Tel-Aviv, le match barrage retour de l’Europa League (2-0 à l’aller pour le PSG). Afin de s’habituer aux 40°, la promenade d’avant-match à durer plus longtemps qu’à l’accoutumée.

Le long de l’une des plus belles plages de Tel-Aviv, les joueurs ont ainsi, pendant près de trente minutes, parlé des deux Bleus du PSG, signé des autographes ou encore posé pour de nombreuses photos. Disponibles et souriants, les joueurs de la capitale ont pu mesurer leur popularité en Israël.

Après le déjeuner et la sieste, le groupe prendra la direction du Stade Bloomfield en fin d'après-midi. Un match à suivre en Live texte et audio sur PSG.FR à partir de 20h30 et dès minuit sur PSG.TV.


PSG.fr
Ronan
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Foot - C3
Kombouaré pointe la défense

A l'image de Christophe Jallet, la défense du Paris-SG a souvent été débordée par les attaquants du Maccabi.(EQ)

Mercredi, il assurait que la défaite contre Bordeaux était déjà oubliée. Jeudi, Antoine Kombouaré est revenu sur ses propos à l'issue du revers du Paris-SG chez le Maccabi Tel Aviv (3-4), heureusement sans conséquence pour la qualification : «Peut-être aussi que la défaite de Bordeaux a fait plus mal que l'on ne pensait. Peut-être aussi que l'on n'avait pas récupéré de la chaleur qui nous a fait souffrir.» La qualification pour la phase de poules est d'ailleurs la principale satisfaction pour le Paris-SG : «Le nul aurait pu nous faire du bien au moral mais ce n'a vraiment pas été un super bon match du PSG. Le contenu doit être amélioré, a reconnu Ludovic Giuly, auteur du deuxième but. Inconsciemment, on s'est relâché à 2-0 (2-1 en fait). Pas mal de joueurs n'ont pas l'habitude de l'Uefa, c'est un autre rythme.»

Kombouaré veut toujours un défenseur

Avec quatre buts concédés en deuxième mi-temps, la défense concentre logiquement l'attention d'Antoine Kombouaré : «On n'a pas défendu ensemble, pas en bloc. On a laissé trop d'initiatives au Maccabi. C'est clair qu'il y a des joueurs qui doivent être à niveau. Quand ils ne le sont pas, on perd en consistance, en qualité. Je ne suis pas content. Il faut relever vite la tête», a insisté l'entraîneur. Après les deux buts inscrits par Bordeaux sur corner, le danger est encore venu des phases statiques : «On a pris une bonne leçon qui peut nous servir pour la suite. Le problème, c'est qu'on perd deux fois de suite, qu'on prend encore des buts sur coup de pied arrêté», reconnaît Ludovic Giuly.
Sans opportunisme, Kombouaré a d'ailleurs rappelé son souhait de compter une nouvelle arrivée en défense d'ici la fin du mercato :«Je n'ai pas changé d'avis et je n'ai pas attendu de perdre pour dire qu'il faut au moins un défenseur de plus. Je le dis depuis le début...» (Avec AFP)


L'équipe
aleksandre08
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Leproux: «Une fébrilité»

Robin Leproux (président du Paris SG) : «Je veux retenir la qualification, l'objectif qui est atteint. On a livré un match spectaculaire. La qualification permet de se remettre dans le bon sens avant Sochaux. On regrette de prendre quatre buts. Ca montre une fébrilité alors que notre engagement devrait nous permettre d'éviter un tel retour. Cette qualification est très importante. (sur le renforcement de la défense) On y travaille mais ce soir il y a aussi ces circonstances exceptionnelles que j'ai évoquées (température et ambiance particulière lepoux.jpg


l'equipe
keyzer söze
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Paris doit resserrer les rangs
Les Parisiens se sont qualifiés pour la phase de poules, hier soir, mais ils ont aussi encaissé quatre buts. Ce qui en dit long sur le travail à accomplir.


Paris a alourdi son calendrier mais est reparti d’Israël le coeur pas vraiment léger. Battus 4-3 par le Maccabi Tel-Aviv hier soir en barrage retour de la Ligue Europa, les Parisiens (vainqueurs 2-0 à l’aller) ont obtenu sans convaincre leur qualification pour la phase de poules de la Ligue Europa.
Les voilà désormais avec six matchs européens supplémentaires à disputer entre le 16 septembre et le 16 décembre.
Les joueurs de Kombouaré ne connaîtront le nom de leurs trois futurs adversaires qu’aujourd’hui, mais ils ont déjà une certitude : ils doivent encore travailler pour éviter d’encaisser des buts idiots. Il faudrait être aveugle pour se contenter du brillant de la qualification sans relever le côté sombre d’une défense qui prend l’eau alors que ses attaquants ont tout fait pour la rassurer.

Pape Diakhaté, prochaine recrue en défense ?

Car, dans ce match décousu, Paris a mené deux fois, grâce à un penalty d’Hoarau (40e) et une frappe fine de Giuly (64e), puis égalisé dans les arrêts de jeu sur un nouveau penalty de Nenê (90e+ 3). Mais le PSG a trouvé le moyen de perdre quand même la rencontre. Une frappe sous la barre d’Atar (48e), un tir d’Avidor (68e), un penalty de Medunjanin (83e) et un coup franc direct d’Atar (90e+ 5). C’est beaucoup trop et cela frôle l’inadmissible.
Robin Leproux, le président parisien enrobe sa déception par quelques mots choisis. « Il y a encore des zones de progrès, admet-t-il. Je regrette ces quatre buts. Même si la qualification est très importante, il y a des points d’exigence. »
Antoine Kombouaré a plus de mal à cacher sa colère. Alors que ses joueurs effectuent dans son dos un décrassage sur la pelouse du Bloomfield Stadium, l’entraîneur parisien parle sans détours. « Si l’objectif est atteint, je ne suis pas du tout content de la manière, assène-t-il. Nous n’avons pas défendu ensemble et laissé beaucoup trop d’espaces aux joueurs du Maccabi. La défaite contre Bordeaux a laissé plus de traces qu’on ne pensait. On ne peut pas devoir marquer cinq buts à chaque fois pour gagner. »
Dans la foulée, Kombouaré est allé s’isoler de longues minutes sur la pelouse. Pensif et peut-être inquiet. Ses dirigeants n’ont plus que cinq jours, d’ici à la clôture du mercato, pour lui offrir le défenseur central supplémentaire qu’il continue de réclamer depuis des semaines : il pourrait s’agir de Pape Diakhaté, 26 ans, défenseur du Dynamo Kiev prêté en janvier dernier à Saint-Etienne. Le club ukrainien pourrait laisser libre l’international sénégalais, à qui il reste un an de contrat, à condition que le PSG signe une clause pour verser un pourcentage au Dynamo en cas de futur transfert.



Guillaume Hoarau : « Cette défaite nous ouvre les yeux »


Convoqué pour la troisième fois en équipe de France, Guillaume Hoarau, a participé hier à la qualification de son équipe pour la phase de poules de la Ligue Europa en ouvrant le score sur penalty. Mais, hier soir, son visage montrait surtout des signes d’inquiétude après les quatre buts encaissés par les siens.

Que retenez-vous de cette rencontre, la défaite ou la qualification ?
Guillaume Hoarau.
Plutôt les quatre buts encaissés.
Ça fait mal. On est des compétiteurs et on part encore avec une défaite. Ça fait vraiment tache. L’important, c’est évidemment la qualification. Mais là, cette défaite nous ouvre un peu les yeux et nous permet de tirer la sonnette d’alarme. Il y a beaucoup de leçons à retenir ce soir (hier) . Il faut faire face à nos erreurs et les corriger au plus vite.

Cette deuxième défaite d’affilée vous inquiète-t-elle ?
Dimanche, contre Bordeaux (2-1), on a perdu, mais on n’était pas trop démoralisés parce qu’on avait bien joué. Ce soir (hier), c’est loin d’avoir été le cas. A 2-1, on s’est relâchés, et ça, c’est le pire. A 3-3, on n’avait pas le droit de se prendre un but. Cela en dit long sur nos lacunes. Il y a eu trop d’erreurs de concentration. On doit apprendre à conserver un score. Il faudra vite rectifier le tir car, au regard de l’effectif qu’on a, on peut vraiment prétendre à beaucoup plus.

Cette journée a également été marquée par votre convocation en équipe de France…
C’est évidemment une grande satisfaction, un grand bonheur. Je suis très honoré. Je savoure ce moment- là, même si je sais que je dois continuer à travailler encore beaucoup. Côtoyer de très grands joueurs va me permettre, je l’espère, de passer un cap.

Avez-vous l’impression d’avoir pris une nouvelle dimension ?
Je ne sais pas, je ne réfléchis pas vraiment à ce genre de choses. Je me sens bien physiquement. J’ai fait une très bonne préparation et je suis prêt à donner le meilleur de moi-même. Intégrer l’équipe nationale va m’aider à franchir des paliers. Je ferai tout pour que l’aventure en bleu continue.


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