France Football
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Hoarau: «Un vrai challenge»
Laurent Blanc ne s'en cache pas : Guillaume Hoarau est un joueur qu'il apprécie beaucoup. De part son profil atypique, rappelant celui de l'ancien Bordelais Marouane Chamakh, mais également de part son bon état d'esprit sur comme en dehors du terrain. A tel point qu'il l'alignera certainement en attaque ce soir (21h15), aux côtés de Karim Benzema (?), pour le match amical contre la Norvège. Une véritable chance s'offre à lui. Il faut dire que Hoarau aimerait bien prolonger sa belle semaine par un succès en Scandinavie. «Je sais qu'il y aura des points à marquer. C'est un vrai challenge, j'ai une carte à jouer, reconnaît l'attaquant dans les colonnes de L'Equipe. Je ne suis pas ici pour faire de la figuration mais pour pouvoir revenir. Maintenant, je sais aussi que les places seront chères.»
«J'ai changé»
Hoarau a bien mûri. Oublié le jeune joueur qui honorait sa première sélection en Equipe de France en mars 2009 avec des yeux d'enfant ébahi. «Je voyais Henry, Ribéry... Je me disais : «Mais qu'est-ce que je fais là ?» On sentait chez eux une aura, une vraie confiance en soi que je n'avais pas. J'ai changé», avoue-t-il. Place désormais au solide Hoarau. Celui qui a conscience de ce qu'il peut apporter à cette sélection et de ce qu'il doit faire pour y arriver : «Je pense (...) avoir progressé un peu dans tous les domaines. Sur le terrain, j'essaie de faire jouer la tête, de réfléchir à mes déplacements, mes appels. Après, je suis encore perfectible».
«Il y a une place à se faire»
La solution ? Être plus présent et attentif devant le but. «C'est vrai qu'à un moment donné, dans mon jeu, j'ai délaissé cette surface, je décrochais trop, reconnaît-il. Il faut que je retrouve cet aspect du buteur qui a fait ma force. Dans la surface, grâce à ma taille, je peux avoir un avantage sur les autres. Il me faut réinvestir cette zone-là». Hoarau veut clairement s'incrire dans la continuité chez les Bleus. Et il sait que sa taille peut jouer en sa faveur : «Dans la génération qui arrive, il y a de plus en plus de grands joueurs, athlétiques. Il y a une place à se faire, c'est sûr. Maintenant, je ne pense pas que ce sera comme au basket. On aura toujours besoin des petits, vifs, chiants, comme Mathieu Valbuena ou Ludovic Giuly».
Laurent Blanc ne s'en cache pas : Guillaume Hoarau est un joueur qu'il apprécie beaucoup. De part son profil atypique, rappelant celui de l'ancien Bordelais Marouane Chamakh, mais également de part son bon état d'esprit sur comme en dehors du terrain. A tel point qu'il l'alignera certainement en attaque ce soir (21h15), aux côtés de Karim Benzema (?), pour le match amical contre la Norvège. Une véritable chance s'offre à lui. Il faut dire que Hoarau aimerait bien prolonger sa belle semaine par un succès en Scandinavie. «Je sais qu'il y aura des points à marquer. C'est un vrai challenge, j'ai une carte à jouer, reconnaît l'attaquant dans les colonnes de L'Equipe. Je ne suis pas ici pour faire de la figuration mais pour pouvoir revenir. Maintenant, je sais aussi que les places seront chères.»
«J'ai changé»
Hoarau a bien mûri. Oublié le jeune joueur qui honorait sa première sélection en Equipe de France en mars 2009 avec des yeux d'enfant ébahi. «Je voyais Henry, Ribéry... Je me disais : «Mais qu'est-ce que je fais là ?» On sentait chez eux une aura, une vraie confiance en soi que je n'avais pas. J'ai changé», avoue-t-il. Place désormais au solide Hoarau. Celui qui a conscience de ce qu'il peut apporter à cette sélection et de ce qu'il doit faire pour y arriver : «Je pense (...) avoir progressé un peu dans tous les domaines. Sur le terrain, j'essaie de faire jouer la tête, de réfléchir à mes déplacements, mes appels. Après, je suis encore perfectible».
«Il y a une place à se faire»
La solution ? Être plus présent et attentif devant le but. «C'est vrai qu'à un moment donné, dans mon jeu, j'ai délaissé cette surface, je décrochais trop, reconnaît-il. Il faut que je retrouve cet aspect du buteur qui a fait ma force. Dans la surface, grâce à ma taille, je peux avoir un avantage sur les autres. Il me faut réinvestir cette zone-là». Hoarau veut clairement s'incrire dans la continuité chez les Bleus. Et il sait que sa taille peut jouer en sa faveur : «Dans la génération qui arrive, il y a de plus en plus de grands joueurs, athlétiques. Il y a une place à se faire, c'est sûr. Maintenant, je ne pense pas que ce sera comme au basket. On aura toujours besoin des petits, vifs, chiants, comme Mathieu Valbuena ou Ludovic Giuly».