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orel
L’Equipe du 18 septembre 2011

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« Je donnerais mon sang »

DIEGO LUGANO, le défenseur uruguayen parti en idole de Fenerbahçe, compte marquer l’histoire du PSG.

Sur sa peau, trois tatouages : les prénoms de ses trois enfants. Sur son visage, une pommette rougie et suturée, stigmate d’un coup de coude reçu lors de PSG – Red Bull Salzbourg (3-1), jeudi en Ligue Europa. Le lendemain, Diego Lugano s’assoit au Camp des Loges pour sa première interview avec L’Equipe. Il sourit : « Le prochain entretien, je vous promets de le faire en français. » Pendant trente minutes, modeste et sûr de ses forces à la fois, le nouveau défenseur central du PSG, sous contrat jusqu’en 2014, va parler de lui. De son passé et de ses rêves.

D’où vous vient cette âme de guerrier des terrains ?
C’est en moi depuis toujours. Je crois que, quand on vient d’Uruguay, c’est dans les gênes. Nous sommes très imprégnés de la tradition de notre football, très fiers de nos quinze Copas America, de nos deux Coupes du monde (1930, 1950), de nos deux titres aux Jeux Olympiques (1924, 1928). Cette grande histoire vous oblige à être très professionnel, très investi dans ce que vous faites, en club comme en sélection. Chaque jour, dans ma tête, je pense aux ambitions du PSG.

Quelle enfance avez-vous connue ?
J’ai grandi dans une petite ville (Canelones), dans une famille de la classe moyenne sud-américaine. Mon père a longtemps joué au foot. Il était semi-professionnel. C’était un défenseur avec un caractère très fort et très droit. Il travaillait à côté – pour Coca-Cola – afin d’assurer un niveau de vie correct à la famille. Ma mère, elle, travaille depuis trente ans pour l’Institut national des orphelins. Je n’ai manqué de rien à la maison. J’ai reçu une bonne éducation, et mes parents m’accordaient beaucoup de temps libre pour m’amuser.

Voulaient-ils vous voir devenir footballeur ?
Non, ils préféraient que j’étudie, comme mes trois sœurs. L’une est avocate, l’autre écrivaine, et la dernière, qui a vingt-cinq ans, passe un diplôme de communication. Moi, je suis entré à l’université d’économie de Montevideo. Mais, à vingt ans, il a fallu choisir et je me suis consacré exclusivement au football.

Jeune, aviez-vous une idole ?
Enzo Francescoli. Mais bon, il ne jouait pas vraiment à mon poste ! Dans mon rôle, j’appréciais beaucoup Paolo Montero et Hugo De Leon (*).

A trente ans, vous n’aviez jamais joué dans un grand Championnat européen. Comment l’expliquez-vous ?
Fenerbahçe est un très grand club, qui compte vingt-cinq millions de supporters à travers la Turquie… L’engouement est merveilleux, et vivre à Istanbul était très agréable. Et puis soyons honnête, j’avais un très beau contrat là-bas et, pendant toutes ces années, je n’ai pas reçu de meilleure proposition financière.

Vous attendiez-vous à être porté en triomphe à l’aéroport par les supporters de Fenerbahçe, avant d’embarquer pour Paris ?
(Il sourit.) Non, pas du tout. Je ne sais même pas comment ils ont passé la douane ! Et vous savez quoi ? A l’arrivée, à Paris, j’ai débarqué tranquillement de l’avion, et, quand je suis arrivé au terminal, il y avait encore soixante supporters de Fenerbahçe ! (Il rit.) Ils ont commencé à chanter en poussant mes bagages jusqu’au taxi ! Incroyable !

Quelle image aviez-vous du PSG avant d’y signer ?
L’image d’un grand club français, avec un potentiel énorme qu’il reste à exploiter. C’est ça qui est magnifique, se dire qu’il y a encore tellement de choses à gagner pour faire grandir ce club. Dix-sept ans sans être champion, c’est très long. C’est dire à quel point y parvenir serait excitant.

Vous êtes capitaine de l’Uruguay. Serez-vous un jour celui du PSG ?
Je ne suis pas venu ici pour être le chef de quiconque, mais pour gagner des titres. Je donnerais mon sang pour y arriver. Jusqu’à aujourd’hui, tout se passe très bien. Mes coéquipiers me traitent comme si j’étais ici depuis dix ans. C’est un bon groupe, très mûr, conscient des objectifs. En serai-je le capitaine un jour ? Bien sûr, c’est un rêve. Mais mon ambition majeure est surtout de rendre au club la confiance qu’il m’a accordée en me recrutant.

Paris peut-il être champion dès cette saison ?
L’objectif principal, c’est une place en Ligue des champions. Ce n’est pas arrivé depuis 2004. Après, il faut toujours être porté par un rêve. Et ce rêve, c’est d’être champion et de gagner – pourquoi pas ? – la Ligue Europa. Pour atteindre les sommets, il vaut mieux regarder vers le haut.

Quels seront vos rivaux pour le titre ?
Lyon, Lille et Marseille, même si l’OM a mal débuté. Et puis il faut tenir compte de Montpellier. Cette équipe possède de vraies forces. A mes yeux, c’est un ennemi direct.

Quel regard portez-vous sur le jeu actuel du PSG ?
Paris a vraiment des joueurs de grand talent. C’est une chance pour nous, alors profitons de Pastore, Ménez, Nene, Gameiro… Mais le football, comme la vie, c’est une histoire d’équilibre. On ne pourra pas être champions sans équilibre. Je parle ici de tactique, mais aussi de gestion des émotions. Notre équipe peut encore améliorer son équilibre global. C’est même une obligation. En tant que défenseur, j’y vois un point crucial. Mais il ne faut pas oublier qu’il y a neuf recrues à intégrer. Cette équipe ne se fera pas en un mois.

L’intimidation fait-elle partie de votre jeu ?
Non. Je parle peu aux adversaires. La clé pour gagner les duels, c’est l’impact physique, la concentration et la communication avec les coéquipiers. Je n’ai pas besoin d’être violent verbalement ou physiquement pour m’imposer.

Est-il vrai qu’en sélection certains de vos coéquipiers vous vouvoient ?
Oui. Pas tous, mais la plupart d’entre eux, jeunes comme anciens. Ils me disent « vous » ou « capitaine ». C’est une marque de respect et d’affection à la fois. En Amérique du Sud, le vouvoiement implique moins de distance qu’en Europe.

Votre compatriote Diego Forlan aurait-il pu signer au PSG ?
Oui, mais il avait déjà un contrat avec l’Inter Milan. Il a préféré le respecter »

DAMIEN DEGORRE et JEROME TOUBOUL

(*) Paulo Montero (40 ans) a notamment joué à la Juventus entre 1996 et 2005. Hugo De Leon (53 ans) fut le capitaine de la Celeste entre 1979 et 1990

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Beckham : « C’est plaisant d’être desiré »

INEVITABLEMENT, la conférence de presse d’Antoine Kombouaré, hier, était l’occasion de revenir sur « la porte ouverte » par Leonardo à une arrivée de David Beckham, en fin de contrat au Los Angeles Galaxy dans deux mois. « Je ne commente pas les histoires de transfert », a réagi l’entraîneur du PSG. Même si elles peuvent un peu perturber des joueurs en place ? « J’ai prévenu depuis un moment les joueurs : « On est entrés dans une nouvelle ère, beaucoup de choses seront dites. N’en tenez pas compte et restez concentrés. » » Interrogé hier par Sky Sports, le milieu anglais a répondu : « J’ai beaucoup d’amis dans des clubs en Angleterre et en Europe, donc je suis constamment en contact avec eux, et j’ai entendu les rumeurs concernant les clubs européens qui me veulent. C’est plaisant, et spécialement à trente-six ans, de se sentir désiré par plusieurs grosses équipes et plusieurs grands entraineurs. »
Côté terrain, Kombouaré a estimé, hier, que le PSG actuel était « moins offensif que la saison dernière. » Ajoutant : « L’équipe actuelle attaque moins, mais elle a plus de talent. Pour moi, les histoires autour d’un équilibre à trouver entre attaque et défense sont un faux débat. » Un débat qu’il a quand même un peu nourri : « Avec de nouveaux joueurs et un nouveau système (4-2-3-1 au lieu du 4-4-2), la notion de bloc est encore plus importante aujourd’hui, notamment à la perte du ballon. Tout le monde s’est excité après notre victoire contre Salzbourg (3-1, jeudi dernier). Moi, plein de choses ne m’ont pas plu. On doit prendre garde à la facilité, au relâchement. » Pendant que le PSG visera une septième victoire d’affilée, L1 et Ligue Europa confondues, Sissoko reprendra la compétition aujourd’hui mais avec l’équipe réserve, en CFA, face à Ivry. – J.T.
Biz Markie
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Paris revient de loin

Rapidement mené (0-2) par Evian TG, le PSG a finalement réussi à obtenir le point du match nul (2-2) dans un parc des Sports d'Annecy bondé.

Javier Pastore a marqué son deuxième but avec Paris contre Evian TG.(EQ)
Ce Paris-SG sauce orientale est décidemment imprévisible. Cette attitude erratique, dont il semble s'être fait une spécialité depuis que les pétrodollars coulent à flot sur la capitale, le PSG en a fait toute la démonstration dimanche à Annecy, contre Evian TG (2-2). Le parc des Sports de la sublime ville haut-savoyarde a été le théâtre des imperfections d'une machine faite pour gagner, mais dont l'équilibre est encore incertain. La première demi-heure des Parisiens a résumé à elle toute seule les questions qui se posent encore en cette fin d'été. La faute aux Franciliens, peut-être trop sûrs d'eux. A la fatigue, éventuellement, avec une dernière semaine garnie par une victoire face à Brest (1-0, le 11 septembre) et Salzbourg (3-1, le 15 septembre en Ligue Europa). Mais surtout aux joueurs au maillot rose, complètement décomplexés et qui, en plus du but (avec une main de Tie Bi au départ de l'action) de Leroy (13e), toujours capable d'allumer des clartés malgré ses trente-sept piges, et celui de Sagbo sur penalty (20e), auraient pu rendre la mission impossible au PSG sans un arrêt de grande classe de Sirigu sur une tête d'Angoula (24e).

Pas de septième victoire de suite pour le PSG

Seulement, ce PSG est capable de se transformer au gré des humeurs de ses individualités. A l'indigence des trente premières minutes a succédé un quart d'heure qui l'a remis dans le sens du vent. Avec, de préférence, Javier Pastore dans le rôle du buteur (44e), un costume qu'il commence à trouver à sa mesure, une semaine après sa réalisation décisive face à Brest. Et bien sûr, les choses sont devenues moins compliquées pour le Paris-SG. Il a fini par égaliser par Bodmer (80e), après avoir failli à plusieurs reprises revenir à la hauteur d'Evian-Thonon-Gaillard. Mais il aurait pu également s'avancer vers sa deuxième défaite de la saison à la lecture de la liste des occasions haut-savoyardes, avec souvent Jérôme Leroy dans leur orchestration. A Annecy, la série de six victoires consécutives du PSG, toutes compétitions confondues, ne s'est pas interrompue trop brutalement... - Alexis BILLEBAULT, à Annecy


lequipe.fr
Biz Markie
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Paris «ne gagnera pas tout»

Trente premières minutes compliquées, deux buts encaissés, une réaction salvatrice, un match nul (2-2) à Evian TG, et une série d'invincibilité (huit matches) qui s'allonge : avec le PSG, rien ne semble figé.

Antoine Kombouaré en a assez des questions uniquement sur Javier Pastore.(EQ)

C'est une évidence, mais Antoine Kombouaré a jugé opportun de le rappeler. «Ce n'est pas parce que nous sommes le PSG, que nous avons recruté de nombreux joueurs que nous allons remporter tous nos matches 5-0, a prévenu l'entraîneur parisien. On ne gagnera pas tout !» Cela va mieux en le disant, et dimanche, dans un parc des Sports d'Annecy baigné par le soleil, le PSG s'est parfois demandé si la journée n'allait pas tourner au désastre.
Car à la sortie d'une demi-heure ratée, les Parisiens pouvaient presque s'estimer bien servis de n'être menés que 2-0. «Ces entames difficiles sont un problème, que nous allons devoir travailler, a admis Blaise Matuidi. Je pense que c'est mental, mais aussi que nous sommes attendus partout», a diagnostiqué l'ancien Stéphanois. Cartesien, son entraîneur n'a pas revendiqué l'excuse de la fatigue pour expliquer ces débuts ratés. «Nous devons être capables de jouer sur tous les fronts. Il n'y a pas d'excuses à trouver. Bien sûr qu'il faudra rectifier ces mauvaises entames !» Et plutôt que de trop s'attarder sur ce retard à l'allumage, Kombouaré a préféré insister sur la rédemption de ses joueurs, alors que les supporters d'Evian-Thonon-Gaillard commençaient à échafauder les rêves les plus fous. «J'ai aimé le visage de mon équipe, qui a su revenir et repartir de l'avant, a-t-il insisté. Elle a su se procurer des occasions, même si il y a encore un manque d'efficacité. Moi, cela m'intéresse de voir comment mon équipe se comporte quand elle est en difficulté. »

Nene : «Nous avons manqué d'efficacité»

Cet avis, le Brésilien Nene l'a partagé, alors que la plupart de ses coéquipiers contournaient habilement la zone mixte. «Cela a été dur de revenir, mais c'est bien. Je trouve que nous avons manqué d'efficacité sur deux ou trois occasions», a ajouté le milieu de terrain parisien, assez peu disert sur sa propre production. «Avec les joueurs qui composent mon équipe, il y a toujours la possibilité de marquer, de créer le danger. Pastore ? Mais il ne faut pas parler que de lui, s'est - gentiment - insurgé Antoine Kombouaré. On a vu les qualités de Menez, ou de Gameiro, qui, avec un peu plus de réalisme, aurait pu marquer un ou deux buts.» Et le Kanak, qui a opportunément rappelé que «les absences de Hoarau, M. Sakho, Bisevac, Moh. Sissoko pesaient», espère des siens qu'ils valident ce match nul face à Nice mercredi au Parc des Princes (19h00). Tout en certifiant qu'il ne se préoccupait pas des résultats de ceux qui squattent aussi le haut du classement. On n'est pas obligé de le croire... - Alexis BILLEBAULT, à Annecy

Casoni : «On tient la route»L'entraîneur d'Evian-Thonon-Gaillard était partagé entre la satisfaction d'avoir vu son équipe afficher «un bel état d'esprit» et la déception née du retour au score du Paris-SG. «On a bien défendu, on a réussi à se procurer des occasions et à marquer, et j'ai apprécié notre entame de match. Mais en face, il y a de la qualité, et nous avons pu les gêner en les obligeant à jouer long. Tout mon effectif a répondu présent, même si on doit apprendre à mieux gérer nos périodes difficiles. Mais on progresse, et je crois qu'on tient la route», a assuré Casoni, avant un déplacement à Marseille mercredi (19h00). «C'est bien avant d'affronter l'OM, car ce match face à Paris donne quelques certitudes.» - A.Bi, à Annecy


lequipe.fr
Biz Markie
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Sissoko a rejoué en CFA

Comme annoncé par Antoine Kombouaré, samedi, Momo Sissoko a repris la compétition avec la réserve du Paris-SG, dimanche face à Ivry (défaite 0-2). Opéré en mars dernier du genou gauche, l'ex-milieu de Valence, Liverpool et la Juve a joué 75 minutes pour sa première sous le maillot du Paris-SG depuis son transfert au club cet été. Ce match était aussi sa première apparition avec un club français depuis son départ d'Auxerre en 2003.

«Malgré la défaite devant Ivry, c'est un plaisir et un énorme soulagement d'avoir retrouvé le terrain, a-t-il confié au Parisien. Je suis heureux de rejouer après sept mois qui ont été difficiles. Mais grâce à Dieu et à ma famille, j'ai réussi à surmonter cette épreuve.» La perspective de retrouver le groupe pro ? «Je me sens bien. Je travaille dur pour être le plus performant. Je laisse les choses suivre leur cours.»

Au sein de l'effectif parisien, Sissoko (26 ans) devrait être en concurrence avec Blaise Matuidi et Clément Chantôme.


lequipe.fr
Beuzech
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Makelele poursuit son aventure avec le PSG
Communiqué


Le Paris Saint-Germain est heureux d'annoncer que Claude Makelele poursuit son aventure avec le club après trois saisons comme joueur et capitaine.

La société SHAKEY, dont Claude Makelele est le Fondateur, conseillera dorénavant la direction du PSG dans le développement de la politique sportive compte-tenu de son palmarès, de son expérience et de sa connaissance du milieu du football. Il va donc collaborer avec la direction sportive du club pour permettre au PSG de poursuivre sa progression.

« Je suis très content de conserver à nos côtés une personne telle que Claude Makelele pour permettre au projet du club de progresser étape par étape. Claude va nous apporter son expérience forte de près de 20 ans de carrière dans les plus grands clubs », a ainsi expiqué Leonardo.

Claude Makelele s'est pour sa part déclaré « Très heureux d'entamer un nouveau chapitre de ma carrière en apportant au PSG mon expertise. Ce fût un honneur d'en avoir été le capitaine, c'est à présent une grande fierté que de pouvoir apporter ma pierre à cet édifice et ce projet qui s'annonce passionnant. »


PSG.FR
ZéroQuatorze
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Sakho condamné

Relaxé en première instance, Mamadou Sakho a été reconnu coupable d'avoir porté des coups à un journaliste du Parisien par la cour d'appel de Versailles, et condamné à verser un euro de dommages et intérêts au plaignant. Lors du procès, le journaliste avait raconté avoir été invité à l'issue d'une conférence de presse, le 11 février 2010, quelques jours après la parution d'un article relatant des tensions entre le joueur et des supporters, à se rendre dans une «zone interdite à la presse où se trouvaient uniquement des gens du PSG».

«Sakho m'a sauté dessus, m'a traité de +fils de p...+ et m'a donné une gifle assez violente, puis il a été ceinturé par le directeur de la communication» du club. En première instance, le tribunal de police de Saint-Germain-en-Laye avait débouté le journaliste de sa demande, estimant que les violences n'étaient pas avérées et que les injures étaient prescrites. (avec AFP)

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HHA
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Makelele en conseiller

Le PSG a annoncé lundi, par un communiqué sur son site officiel, que Claude Makelele, via sa société Shakey, «conseillera dorénavant la direction du PSG dans le développement de la politique sportive». «Je suis très content de conserver à nos côtés une personne telle que Claude Makelele pour permettre au projet du club de progresser étape par étape. Claude va nous apporter son expérience forte de près de 20 ans de carrière dans les plus grands clubs», a assuré le directeur sportif du club de la capitale, Leonardo. L'ancien capitaine parisien s'est, quant à lui, dit «très heureux d'entamer un nouveau chapitre de ma carrière en apportant au PSG mon expertise. Ce fût un honneur d'en avoir été le capitaine, c'est à présent une grande fierté que de pouvoir apporter ma pierre à cet édifice et ce projet qui s'annonce passionnant.»


lequipe.fr
HHA
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Luyindula : «On me traite comme un pestiféré»

Envoyé en équipe réserve début août par Antoine Kombouaré, Peguy Luyindula, 32 ans, n’a pas eu le droit de revenir après la fin du mercato, le 31 août. Pourtant, l’attaquant international (6 sélections) est encore sous contrat avec le PSG jusqu’en juin prochain. Désormais, il s’entraîne avec la CFA et a joué dimanche contre Ivry. Il a donc décidé de saisir la commission juridique de la Ligue pour être entendu et enfin obtenir les raisons précises de sa mise à l’écart. En exclusivité, Peguy Luyindula s’exprime pour la première fois sur cette affaire qui le mine.

Comment vivez-vous votre exclusion du groupe professionnel du PSG?

Peguy Luyindula. Je ne suis pas très bien forcément (silence). Ma situation n’est ni agréable ni simple à vivre.

Avez-vous des contacts avec la direction parisienne ?

La discussion est très compliquée. Le coach m’a reçu au début de cette saison et m’a dit qu’il ne comptait plus sur moi. Depuis que l’on m’a renvoyé du vestiaire pro, je n’ai pas eu de rapport avec lui. J’ai essayé de contacter Leonardo, mais il ne m’a jamais répondu. Quant à Benoît Rousseau (NDLR : président du PSG), je ne le connais pas. J’ai envoyé des courriers avec accusé de réception. Très récemment, j’ai reçu une réponse évasive m’expliquant que j’étais avec la réserve et que c’était comme cela. Aujourd’hui je me dis : « Qu’est ce que j’ai fait pour mériter cela? »

Savez-vous pourquoi vous êtes mis au ban de l’équipe professionnelle ?

Non. J’essaye de comprendre le sens de mon renvoi. Je ne le comprends pas. Quand je pose la question, on me dit : « C’est un choix. » Mais « c’est un choix », ce n’est pas une réponse. Si demain je mets un grand coup de poing dans le visage de quelqu’un et qu’il me demande pourquoi j’ai fait cela et que je lui dis : « c’est mon choix », il trouvera cette réponse un peu légère.

Avez-vous une idée de ce que le PSG vous reproche ?

On parle de mon incident avec Kombouaré à Montpellier en demi-finale de Coupe de la Ligue la saison passée (NDLR : le joueur ne se sentait pas de jouer ce match et n’était pas entré en jeu). Je n’ai pas refusé de jouer, on l’a dit dans un communiqué commun avec le club. Je ne suis pas un fouteur de merde et je ne vois pas ce que l’on me reproche. Face à cet état de fait, j’ai saisi la commission juridique de la Ligue (LFP) vendredi matin par l’intermédiaire de mon avocat Yves Repiquet.

Selon vous, s’agit-il d’un délit de sale gueule ?

Je ne dirais pas cela. J’ai joué quatre ans au PSG et j’ai toujours été exemplaire. Ce ne sont pas des paroles vaines. Il suffit de reprendre toutes les interviews que j’ai pu donner. Aujourd’hui, on me met à l’écart, on ne veut pas me parler et on bafoue mon droit de salarié.

Le PSG vous manque-t-il de respect ?

Le respect ne se situe pas dans le fait de faire jouer quelqu’un ou pas. Le respect se situe, dans mon cas, dans le fait de savoir si je suis bien dans ma profession. Actuellement, on me traite comme un pestiféré. Je meurs d’envie d’aller au Parc voir mes potes et encourager l’équipe. Mais je n’ose pas y aller, car je ne sais pas comment je serai accueilli et si je ne vais pas être viré comme un malpropre.

En voulez-vous à Antoine Kombouaré ?

Non. Je lui demande juste de répondre clairement à la question que je lui pose. L’entraîneur a impulsé cette décision à mon égard. Les autres dirigeants du club se sont greffés dessus.

Accepteriez-vous une solution amiable si le PSG vous la proposait ?

Je n’en suis pas là. Moi, je veux juste savoir pourquoi on s’acharne sur moi ainsi. La preuve, on ne veut même pas me donner mon costume officiel comme les autres du groupe professionnel, alors que le tailleur a pris mes mesures. Ce n’est pas simplement pour une question sportive que je suis exclu du groupe.

Si vous êtes réintégré par la Ligue, pensez-vous que vous retrouverez le camp des Loges comme si de rien n’était ?

Non, ce sera délicat. Moi, je ne voulais pas tout cela. Je voulais partir l’hiver dernier à West Ham. Je l’avais demandé au club, il n’a pas voulu. Pourquoi me bloquer en janvier pour me virer en août?

Si la commission de la Ligue ne vous donne pas raison, que comptez-vous faire ?

(Ferme) J’irai où il faut aller pour obtenir ma réponse. Je ne renoncerai pas. Quelle image je donnerais à mes enfants si j’abandonnais ?

Votre situation professionnelle a-t-elle des implications sur votre vie personnelle ?

Je suis totalement perturbé. Cela fait un mois et demi que je ne pense qu’à cela. Je suis moins patient avec mes enfants et ma femme. J’ai une énorme pression en moi.


leparisien.fr
Homer
Pour faire suite au message précédent

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Pour le PSG, c’est un choix sportif

Aujourd’hui, le contact semble rompu entre Peguy Luyindula et son employeur, le PSG. Contactée, la direction parisienne n’a pas voulu s’étendre sur le sujet. Le joueur a, lui, saisi la commission juridique de la Ligue de football professionnel (LFP) pour tenter de renouer la discussion avec son club. Sollicité, Antoine Kombouaré, l’entraîneur parisien qui a décidé d’envoyer Luyindula avec l’équipe réserve parisienne début août, n’a pas voulu commenter cette affaire.

Pour le coach parisien, l’exclusion de Luyindula de son effectif répond uniquement à des critères sportifs. Il ne s’agit en aucun cas d’une question humaine.

Le Parisien
HHA
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Kombouaré : «Rétablir l'équilibre»

Dans une semaine à trois matches, débutée dimanche par un nul ramené de Haute-Savoie, prolongée par la réception de Nice mercredi et ponctuée par un déplacement dans l'Hérault samedi, Antoine Kombouaré a fixé les priorités du PSG : battre Nice pour bien préparer Montpellier samedi. «Vous me connaissez, je m'occupe du match à venir. Je ne me projette ni sur Montpellier, ni sur Lyon. L'objectif demain (mercredi), c'est de valider le point que l'on a pris à l'extérieur, a insisté le Kanak lors de son point presse d'avant-match. Il faut rétablir l'équilibre avec une victoire à domicile face à Nice, qui vient de battre Ajaccio.»

Kombouaré a-t-il l'intention d'apporter du sang neuf à son équipe, d'intégrer Sissoko au groupe ? «Il faut voir l'état des joueurs, on fera un point après la dernière séance. Sissoko ? Pour moi c'est trop tôt, mais on va discuter...», a expliqué l'entraîneur du PSG, qui a profité de la tribune pour faire deux mises au point concernant Hoarau et Luyindula. «Les déclarations des joueurs*, je ne m'en occupe pas. Que Guillaume bosse, qu'il revienne vite, car on a besoin de lui. Je préfère les actes aux paroles.» Amené à commenter la sortie médiatique de Peguy Luyindula, écarté du groupe professionnel, Kombouaré a précisé : «Pour Peguy, je me répète mais c'est un choix purement sportif. J'ai fait le tour de la question avec lui. Je lui ai expliqué ma décision. Point barre. J'ai mon groupe.»


* Hoarau a déclaré qu'avec les forts caractères régnant dans le vestiaire du PSG cette saison, Antoine Kombouaré avait anticipé la possibilité de voir naître de nouvelles tensions.


lequipe.fr
HHA
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Paris doit s’éviter des problèmes

Tenus en échec dimanche à Evian (2-2), les Parisiens doivent se ressaisir face à un mal classé. Une mission largement à leur portée à condition de respecter quelques fondamentaux.

Au moment d’accueillir Nice ce soir au Parc des Princes, les Parisiens pointent à la 5e place du classement à trois longueurs du leader lyonnais. Le Parc a connu des débuts de saison moins flatteurs, et il serait inapproprié d’invoquer une quelconque urgence de résultats. Pourtant, le contenu des dernières prestations en championnat laisse perplexe. Il y a comme un décalage entre la série en cours de huit matchs sans défaite et des rencontres sans relief où Paris ânonne parfois son football. Le PSG va donc devoir rectifier le tir, dans au moins trois domaines, s’il ne veut pas s’exposer à des déconvenues.

Un bloc défensif à solidifier
Avec un seul match sans encaisser de but face à Brest, la perméabilité du secteur défensif est un des problèmes récurrents de ce début de saison. Les arrivées tardives (Sirigu, Bisevac, Lugano) et les blessures (Douchez, Armand, Sakho, Jallet, Bisevac) expliquent en partie les faiblesses constatées. Mais les six buts déjà concédés en six journées — dans une des lignes les plus renforcées avec l’arrivée de deux gardiens et de deux défenseurs centraux — marquent aussi un déséquilibre que revendique Kombouaré. « C’est peut-être aussi parce qu’on aime aller de l’avant. Forcément, ça crée des brèches », avance l’entraîneur parisien. Qui prend le contre-pied : « C’est comme ça que je conçois mon travail. L’idéal serait d’être un peu plus efficace offensivement. »

Améliorer la concentration
Depuis le début du championnat, le PSG est incapable de prendre un match à son compte et présente le profil d’une équipe qui réagit plus qu’elle n’initie. Pour preuve, Paris n’a jamais mené à la pause. C’était flagrant dimanche face à Evian Thonon Gaillard (2-2) où les hommes de Kombouaré ont attendu d’être menés de deux buts pour se révolter. Le technicien parisien préfère regarder le verre à moitié plein. « Si on ne voit que le côté négatif, on peut dire qu’on démarre mal les matchs On va travailler là-dessus, mais ce qui compte, c’est le résultat final. A Toulouse on débute mal et on gagne 3-1. Face à Evian, on remonte deux buts et ça aurait dû finir à 5-2 ou 5-3 pour nous. Physiquement, on est souvent plus forts que les autres équipes. »

Jouer plus collectif
C’est une évidence. Quant la ligne d’attaque parisienne se décide à jouer collectivement, Paris possède un potentiel offensif avec peu d’équivalents en Ligue 1 (Lille ?). Mais pour l’instant, cette volonté commune ne s’est exprimée que par intermittence. Dimanche, face à Evian, Nene a laissé percer des signes d’agacement et Gameiro n’a pas caché son énervement. « Ce sont des artistes, ils ont besoin de toucher le ballon. Pour l’équipe, il faut trouver un juste milieu », a lâché ce dernier à propos de Nene et de Ménez. Kombouaré, qui sent poindre les premiers tiraillements, se mue en démineur. « Je prends ça avec beaucoup de distance. Il y a les réactions à chaud sur le terrain et le comportement du joueur le lendemain quand il revient avec l’idée de travailler et d’être meilleur. C’est le cas de mes attaquants aujourd’hui. Mais c’est vrai qu’il faut comprendre le jeu du copain, aller vers l’autre. »



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Sissoko encore préservé

Il devra encore patienter. Malgré une prestation plutôt de bonne facture pour son premier match avec le PSG dimanche contre Ivry (0-2) en CFA, Mohamed Sissoko n’a pas été retenu par Antoine Kombouaré dans l’effectif de 19 joueurs sélectionnés pour le match contre Nice. L’ancien milieu de la Juventus Turin devrait encore faire un tour en équipe réserve ce week-end avant, très probablement, d’être appelé pour les rendez-vous face à Bilbao et Lyon la semaine prochaine.

Le groupe choisi par l’entraîneur parisien ne comporte pas de surprise, compte tenu des forfaits pour blessure de Sakho, Hoarau et Bisevac. Alors que Paris va disputer aujourd’hui son quatrième match en dix jours avant d’enchaîner une autre série de trois matchs en huit jours à partir de samedi, Kombouaré pourrait être tenté de faire tourner son onze titulaire face à Nice. « Beaucoup de joueurs connaissent un déficit physique, a-t-il avoué, hier. C’est le cas de Lugano. » L’Uruguayen, en difficulté depuis qu’il joue, pourrait ainsi être laissé au repos et remplacé par Armand. Camara devrait retrouver une place de titulaire. Tout comme Jallet, préféré à Ceará au poste de latéral droit.

Pastore était fiévreux à Annecy

En revanche, Antoine Kombouaré ne semble pas enclin à faire souffler Javier Pastore, qui semble accuser le coup physiquement avec l’enchaînement des matchs. « Il a encore besoin de jouer, juge le technicien. Il a du mal au début des rencontres comme l’équipe, mais il finit très fort. »
Dimanche à Annecy face à Evian TG, l’Argentin était souffrant. Il a malgré tout joué et a été décisif. Lundi, au lendemain du nul contre Evian (2-2), Antoine Kombouaré a demandé à ses joueurs de ne pas se focaliser sur les reproches qui laissent entendre que l’équipe est coupée en deux ou qu’untel ou untel ne défend pas.
Il a aussi dit à ses hommes de ne pas commencer à se critiquer. Le PSG cherche sa cohésion collective tout en devant ménager les organismes pendant ce tunnel de matchs de septembre.

La commission juridique de la Ligue de football professionnel, qui se réunit mardi, étudiera la saisine de Peguy Luyindula révélée dans nos éditions d’hier. L’attaquant parisien, qui souhaite réintégrer l’effectif pro, et le PSG devraient être convoqués plus tard pour s’expliquer.


leparisien.fr


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Ceara, l'intérimaire exemplaire

Bonne surprise de ce début de saison, le Brésilien, capitaine par intérim, enchaîne les matches dans son couloir droit à la grande satisfaction de son entraîneur. Focus avant la réception de Nice, mercredi (19h00).

Dans le vestiaire du PSG, Marcos Ceara, 31 ans, fait figure d'ancien depuis les départs de Giuly, Makelele et Coupet. Le Brésilien, ami intime de Nenê, entame sa cinquième saison dans la capitale, en quasi toute discrétion, malgré ses 121 matches de Ligue 1 au compteur. Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2008 et de la Coupe de France en 2010, le latéral, promis à un rôle de doublure de Jallet, a finalement fait de sa polyvalence (il peut jouer à gauche comme à droite) une force aux yeux de son entraîneur, qui ne cesse de lui renouveler sa confiance. Antoine Kombouaré l'a ainsi déjà titularisé à cinq reprises en Championnat cette saison, lui confiant même le brassard de capitaine derrière Mamadou Sakho, blessé.

«Pourquoi lui ai-je confié le brassard ? Parce qu'il fait partie des joueurs qui sont au club depuis un moment, nous a répondu le Kanak. Marcos parle français, il représente pour moi un relais sur le terrain, dans le vestiaire, auprès des étrangers aussi. Et puis, c'est aussi un bon mec sur lequel on peut s'appuyer.» Volontaire, discipliné, dévoué au PSG, Marcos Ceara représente le profil type du joueur dont rêve un entraîneur. Un joueur fiable, bosseur, capable de fédérer aussi. Ses causeries d'avant-match sur le terrain sont écoutées presque religieusement. Très croyant, Ceara prêche la bonne parole en espagnol souvent, car cela se rapproche du français et du portugais.

«C'est important de bien accueillir les nouveaux joueurs pour les mettre le plus à l'aise possible, confiait récemment le Brésilien au sujet des recrues étrangères qui ont rythmé le mercato parisien. On voit sur le terrain que les joueurs sont chez eux.» A Paris, Ceara est aujourd'hui chez lui et participe à la nouvelle aventure du PSG version qatarie. Son voeu le plus cher a même été exaucé, puisque le Brésilien a récemment prolongé son contrat jusqu'en juin 2013. Kombouaré, lui, attend encore plus de son capitaine par intérim. «Il avait fait une très bonne préparation, ensuite il a eu un petit pépin physique. Il est revenu, depuis il a rectifié le tir, il a bien bossé, il a enchaîné les matches, les très bons matches, même si je pense qu'il peut être encore meilleur.» Avec le retour de blessure de Jallet, Ceara n'a pas le choix : s'il veut rester dans le onze, le Brésilien doit continuer à être irréprochable.


lequipe.fr
Beuzech
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Make sera proche du terrain

Le poste de conseiller dévolu à Claude Makelele au Paris-SG va rapprocher l'ancien international du groupe. Un trait d'union entre Leo et Kombouaré.

[...]

Invités à décrypter le communiqué, des proches du club indiquent à L'Equipe que "Make" jouera le rôle d'une «interface entre Leonardo et l'équipe». Il livrera au directeur sportif ses observations sur le travail des joueurs, mais aussi de l'entraîneur. «Makelele contribuera à identifier les besoins de l'équipe première et aidera Leonardo dans ses futurs recrutements». Son contrat lui interdit de travailler pour un autre club mais pas pour une fédération ou une ligue professionnelle.
En crampons ?
Le Parisien précise que Makelele devrait être régulièrement présent au Camp des Loges et même rechausser les crampons pour faire partager son expérience aux milieux de terrain. Le natif de Kinshasa (RDC) envisage également de passer ses diplômes d'entraîneur ou de suivre une formation pour devenir directeur sportif. Son rôle de trait d'union entre Leo et Kombouaré pourrait l'aider à faire son choix...


Biz Markie
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Paris sans s'arrêter

Le PSG a signé mercredi sa 5e victoire d'affilée à domicile, face à Nice (2-1), sur deux penalties de Nene et Gameiro.

Auteur de l'ouverture du score, Nene est félicité par Ménez et Ceara.(EQ)

En ce premier jour de l'automne, le PSG s'est défait d'une habitude qui, décidément, n'était plus de saison. Une habitude de dernier de la classe dans laquelle ce prétendant au titre (désormais 4e à égalité de points avec Lyon, Lorient et Rennes) aurait pu se sentir à l'étroit : celle de regagner le vestiaire sans avoir jamais mené au score. La malédiction de la première période est donc tombée, mercredi, face à Nice (2-1). Emmené par un quatuor offensif de plus en plus rôdé, Paris a certes eu besoin de deux penalties pour signer sa cinquième victoire d'affilée à domicile, toutes compétitions confondues. Mais, dans le jeu proposé ou dans sa faculté à relever la tête dans ses temps morts, le onze parisien a étalé une fois encore toutes les belles promesses qu'on est en droit d'attendre de la part d'un tel effectif.

LE QUATUOR OFFENSIF (MÉNEZ, NENE, PASTORE, GAMEIRO) DU PSG SE BONIFIE ET PREND DE PLUS EN PLUS DES ALLURES DE CARRÉ MAGIQUE.


La promesse du jeu, tout d'abord. Car le quatuor offensif du PSG se bonifie au fil des matches et prend de plus en plus des allures de carré magique, en première période tout du moins. Ménez, Nene, Pastore et Gameiro se cherchent et maintenant se trouvent, comme sur cette action qui amena le premier penalty (36e). Penalty que voulait tirer l'ancien Lorientais, mais que le Brésilien, victime de la faute de Diakité dans la surface, se chargea de transformer avec autorité. Quarante-cinq minutes durant, Paris, à l'aise face à de très timides Aiglons, a fait son beurre devant, à l'image de ces occasions de Pastore (15e, 21e) qui trouva la belle détente d'Ospina sur sa route ; de ces combinaisons Nene-Gameiro (44e) ou ces jeux à une touche de balle entre l'Argentin et ses coéquipiers (45e+2). Des occasions manquées que le club de la capitale aurait, évidemment, pu lourdement regretter.

Jallet à la faute

Coupable de ne pas se réveiller sur ces premiers matches, le PSG, mercredi, a en effet failli ensuite trop s'endormir. De retour dans son couloir droit, aux côtés d'une charnière centrale Armand - Sakho très ancien temps, Christophe Jallet a mis son camp dans l'embarras en concédant un penalty (61e), transformé sans tracas par le jeune et intenable Monzon, puis en laissant les siens à dix après un tacle trop appuyé sur Fabrice Abriel (78e). Un double coup dur dont Paris a su se relever, avec solidarité, et en repartant de l'avant via Pastore, qui obtenait le troisième penalty de la soirée, transformé cette fois par Gameiro (71e). Lequel tombait dans les bras de Nene, qui lui avait amené le ballon. Au cours d'un dernier quart d'heure comme le Parc les aime, bouillant, face à des Niçois qui tentaient le tout pour le tout, Sirigu a tenu la baraque (83e, face à Monzon) et le onze parisien a colmaté les brèches. Sans flancher. Le genre de match qui vous forge un groupe. A trois jours d'un déplacement à Montpellier, écrasant leader, c'est évidemment bon à prendre. - A.S.B, au Parc des Princes


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«On gagne, les soucis après !»

A l'issue de la victoire contre Nice (2-1), le camp parisien, à l'unisson, a mis l'accent sur le poids de l'esprit collectif du groupe. Mais l'épisode des penalties a tout de même montré quelques couacs.


Nene a transformé le premier penalty parisien alors que Kevin Gameiro voulait également le tirer.(AFP)
C'était le mot de la fin, le mot de la soirée, après cette victoire difficile contre Nice (2-1) : l'esprit collectif. La clé de ce succès parisien, et la promesse de mieux dans l'avenir, fallait-il comprendre en zone mixte : «C'est une très belle victoire, dans la difficulté, car on a vu des garçons concernés, accrocheurs, qui se bagarrent car ils ne veulent pas voir revenir l'adversaire, expliquait Antoine Kombouaré après coup. En première période, on a tordu le cou à tous ceux qui ont dit qu'on ne pouvait pas jouer ensemble. C'est la plus belle première période que j'ai vue de mon équipe.» Et en seconde, Paris a flanché, concédant un penalty, reculant à qui mieux mieux, mais Paris n'a pas craqué. Merci, encore, le collectif : «Dans un match, il y a toujours des moments difficiles, on a su se serrer les coudes», se félicitait Blaise Matuidi. Jérémy Ménez, lui, rassurait tout le monde : «On a toujours eu l'esprit collectif, il faut le garder, progresser encore.»

«IL N'Y A QU'AU PSG QUE LES MECS S'ENGUEULENT ?»


L'esprit collectif, toutefois, a connu un léger couac lorsque Paris s'est vu confronté aux penalties à deux reprises. En première période, Gameiro veut le tirer, mais c'est Nenê qui s'en charge. En seconde, le Brésilien, au bout de quelques minutes de flottement, va donner le ballon à l'ex-Lorientais pour qu'il transforme le deuxième. Un incident que Nenê, rasant les murs de la zone mixte, ne commentera pas, et qu'évoquera Kevin Gameiro du bout des lèvres : «Il n'y a rien... Je voulais tirer, il l'a tiré, il a marqué, tant mieux pour nous. Après sur le second, il me donne le ballon... Le plus important, c'est d'avoir gagné ce match. Tout le monde s'est arraché et c'est le principal.»

Antoine Kombouaré, lui aussi, refusait que l'on en fasse une montagne : «Ce n'est pas important, ça ! (Agacé). Je les laisse, ce sont des grands garçons, ils savent... Cela prouve qu'ils ont envie de jouer ensemble. Nene est tireur n°1. Il n'y a qu'au PSG que les mecs s'engueulent ? Le principal, c'est que derrière, ils soient heureux. Je serais plus inquiet s'ils se faisaient la gueule. Ils s'engueulent, ils sont concernés et après, ils se prennent dans les bras. Le meilleur geste, c'est le 2e penalty. On gagne, et on règle les soucis après. Je n'aime pas les mort-vivants. Ce sont ces mecs-là qui font gagner les matches, ceux qui ont du caractère !» Il en faudra une bonne dose, ce week-end, face à Montpellier, une équipe qui ne manque pas non plus de ... tempérament.
A.-S.B, au Parc des princes


HHA
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Une victoire tirée par les cheveux

Les Parisiens tiennent un rythme de champion, mais ont encore souffert pour dominer les Niçois hier soir au Parc. Prochain test d’envergure samedi à Montpellier, chez le leader.

C’est une victoire qui donne du sens à la saison du PSG. Avec 14 points en sept matchs, l’équipe parisienne avance au rythme de 2 par journée, exactement la moyenne d’un champion, le vrai objectif de cette formation de stars internationales. Antoine Kombouaré ne s’y trompe pas : « C’est un très beau succès, acquis dans la difficulté. On voit des garçons concernés, accrocheurs, qui se bagarrent. »

Voilà pour l’analyse de ces 3 points qui permettent de « creuser l’écart sur nos poursuivants et de garder confiance » (encore Kombouaré). Mais voilà, il y a comme un problème. Un gros problème ou plusieurs petits. A moins d’épouser complètement la culture italienne dans laquelle baigne peut-être désormais le PSG — Leonardo, le directeur sportif, y a passé treize ans et quatre joueurs du championnat italien ont rejoint la capitale cet été (Pastore, Sirigu, Sissoko, Ménez) —, on reste sur notre faim. Paris ne possède aucune marge sur ses adversaires, que ceux-ci s’appellent Brest, Evian ou Nice. Hier, c’est une victoire tirée par les cheveux que les coéquipiers de Ceará ont offerte. Qui succède à un nul étrange contre Evian (2-2), elle-même venant après un succès minimal sur Brest (1-0).

Pastore est bien le crack annoncé

L’entraîneur parisien, c’est normal, n’est pas vraiment d’accord : « On a tordu le cou à une idée : certains disent qu’on ne peut pas jouer ensemble. Or, on a fait une première période fantastique! Sur le plan collectif et de l’animation offensive. Même s’il manque l’esprit tueur, c’est la meilleure première période de mon équipe cette saison. »
Résumons-nous : les trois derniers buts du PSG n’ont pas été inscrits dans le jeu (un corner et deux penaltys). Sur les cinq dernières réalisations parisiennes, trois émanent directement de Javier Pastore avec deux chefs-d’œuvre (Brest et Evian) et un penalty provoqué hier au terme d’une action une nouvelle fois géniale. Cela met en lumière une évidence et soulève deux problèmes : l’Argentin est bien le crack annoncé et qu’importe son prix, il l’assume comme un charme. Quant aux soucis : le club de la capitale vit déjà une Pastore-dépendance et inquiète pour le jour où il sera blessé, suspendu, dans une mauvaise période, pris au marquage...
Comme la vie est bien faite, les faits vont bientôt départager les sceptiques et les enthousiastes. Après avoir sucé la roue des leaders, le PSG va maintenant attaquer la montagne. Après-demain, c’est déplacement à Montpellier, l’actuel patron de la Ligue 1, puis réception de Lyon dans dix jours avec entre-temps un déplacement de Ligue Europa à Bilbao. On va enfin savoir et on a hâte d’y être!



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Jallet a failli tout gâcher

Antoine Kombouaré avait modifié hier soir sa défense. Ceará a été préféré à Tiéné, peu à son avantage lors de ses dernières prestations, alors que Jallet retrouvait sa place comme latéral droit avant d’être expulsé. Lugano a été ménagé après trois rencontres de rang, et c’est la paire Armand-Camara qui a été alignée en défense centrale.

7 Sirigu. Deux interventions de classe en fin de match. Sinon, il a rarement été mis en danger et a assuré les quelques arrêts faciles à négocier. Ne peut pas grand-chose sur le penalty bien tiré par Monzon. Rassurant.
3 Jallet. Il a failli coûter très cher à son équipe. Son expulsion pour deux grosses fautes en seconde période reflète mal un premier acte où le latéral parisien a fait preuve d’initiatives sur le plan offensif. Il a baissé de pied défensivement après la pause, et cela lui a été fatal.
6,5 Camara. Un match sobre. Il s’est montré très autoritaire dans ses interventions. N’a rien à se reprocher.
6 Armand. Plus saignant après la pause. Dix jours après son retour à la compétition, il lui a fallu une mi-temps pour trouver le rythme. Heureusement, ses fautes loin du but n’ont pas eu de conséquences.
6 CearÁ. A l’origine du premier but, le capitaine du PSG n’a pas ménagé ses efforts en attaque. Il constitue une alternative plus que crédible à Tiéné.
5,5 Bodmer. On sent qu’il a réfréné ses penchants offensifs pour épauler Matuidi à la récupération. Un registre dans lequel il s’est montré intéressant. Seule petite ombre au tableau, son manque d’efficacité dans la finition.
6 Matuidi. Un gros début de match à la récupération avec beaucoup d’impact et d’agressivité. Par la suite, il a peiné face aux offensives niçoises et s’est parfois mis à la faute.
5 Ménez. Sûrement le joueur le moins en vue du quatuor offensif. Il a beaucoup dézoné, mais ses centres ou ses passes en profondeur ont manqué de précision. Il doit faire mieux. Provoque l’expulsion de Monzon.
6 Pastore. Encore un éclair de génie qui a permis de débloquer la situation quand Paris était au plus mal. Cette saison, la lumière viendra souvent de ces gestes dont l’Argentin est seul dépositaire au PSG. Mis à part ça, il n’a pas vraiment brillé. Remplacé par Erding (90e + 2)
6 Nene. Il a simplifié son jeu en lâchant le ballon beaucoup plus vite. De fait, il s’est montré plus dangereux comme sur le premier penalty qu’il provoque et qu’il tire au grand dam de Gameiro. Chantôme l’a remplacé à la 84e.
6 Gameiro. Peu d’occasions à son actif, mais une qualité de remise hors pair. Il est à l’origine de presque toutes les actions dangereuses parisiennes. Remplacé par Tiéné (80e) après l’expulsion de Jallet.

A Nice, Ospina a failli, une fois de plus, permettre à son équipe de rapporter le nul.
L’arbitre, M. Gautier (7), a maîtrisé son match, n’hésitant pas à expulser deux joueurs et sifflant trois penaltys.



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Kombouaré : «Il n’y a qu’au PSG que les mecs s’engueulent ?»

C’est une petite brouille qui n’aura pas porté à conséquence. Mais la chamaillerie de la première période, entre Nene et Gameiro, illustre les tensions sous-jacentes qui traversent ce nouveau PSG. Elle vient surtout s’ajouter aux gestes d’énervement déjà perceptibles face à Evian entre ces deux mêmes joueurs.

Hier, à la 35e minute du match, alors que l’arbitre vient de désigner le point de penalty après une faute sur Nene, Kevin Gameiro prend position pour tirer. Immédiatement, le Brésilien arrache le ballon des bras de son coéquipier et lui fait savoir avec autorité que c’est lui qui se chargera du tir au but. S’ensuit un bref échange, sous l’œil des caméras. L’ancien Lorientais fait part de sa désapprobation et répète : « C’est pas à toi, c’est pas à toi (de tirer) ». En vain. Au final, Nene va battre Ospina et tout semble rentrer dans l’ordre quand Gameiro va féliciter va son partenaire. « Il (Nene) est tireur no 1. Et puis il n’y a qu’au PSG que les mecs s’engueulent? Ce qui est important c’est que derrière ils se font la bise et se donnent l’accolade », avancera Antoine Kombouaré après la partie en tentant de minimiser cet épisode.

Gameiro dédramatise

Il est vrai qu’hier, comme avant chaque match dans le vestiaire parisien, le paper-board désignant les tireurs de penalty positionnait Nene comme no 1 et Gameiro juste derrière lui. L’avant-centre a-t-il pensé que c’était à lui de tirer, vu que la faute de Diakité avait été commise sur Nene ? C’est possible. « Il n’y a rien, s’est défendu Gameiro après le match. J’ai voulu tirer, il (Nene) a pris le ballon, il a marqué, tant mieux pour nous. Et en deuxième mi-temps il me l’a donné (NDLR : sur le second penalty parisien, Nene, sur les conseils de Bodmer et Ménez, a tendu le ballon à Gameiro qui a marqué). »

Kombouaré a, lui, précisé qu’il n’était pas l’initiateur de cette offrande. « Sur le deuxième penalty, je n’ai rien demandé, tient à souligner l’entraîneur parisien qui n’a pas évoqué la brouille à la mi-temps. Les joueurs ont la pression, il y a beaucoup d’attente, un public nombreux, c’est normal qu’ils soient un peu à cran. Il y a des réactions un peu plus fortes sur certains matchs mais après il n’y a jamais de soucis. Dans un vestiaire, il y a des ego, de la testostérone et c’est bien. Je n’aime pas les morts vivants. » Il est vrai que la victoire efface souvent les ressentiments.


leparisien.fr
Beuzech
(Article daté du 12/09)

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Avec Pastore, les Argentins se mettent (doucement) au football français

L'arrivée de l'Argentin Javier Pastore, nouvelle star du championnat de France, a surpris en Argentine autant qu'en France. Mais pour des raisons bien différentes. En France, c'est le montant astronomique du transfert – 43 millions d'euros – qui a bouleversé le monde du foot. En Argentine, c'est la destination de Pastore qui a suscité la perplexité. En provenance de Palerme et avec d'autres options possibles, comme Barcelone ou Chelsea, le choix du PSG est au mieux qualifié d'"inattendu" par les journalistes argentins. Mais le transfert du milieu offensif, qui a brillé ce dimanche avec le PSG, peut s'avérer le début d'une belle amitié footballistique entre les deux pays, voire rendre plus attirant le football français pour les joueurs argentins ainsi que pour son public.

"La somme ne nous a pas surpris en Argentine. Pastore est un joueur pour lequel cela vaut la peine de payer, analyse Angela Lerena, journaliste sportive de la chaîne sportive ESPN en Argentine. Sa souplesse et sa créativité sont très recherchées sur le marché. Et j'imagine que, pour le convaincre d'aller en France, il a fallu beaucoup d'argent." Aujourd'hui, le rêve de la majorité des joueurs en Argentine est d'être embauché le plus vite possible par une équipe européenne, en particulier en Espagne, en Angleterre ou en Italie. Mais la France, et ses salaires plus "modestes" que ceux pratiqués dans les championnats voisins, est loin de faire figure d'Eldorado.

"UNE PROMOTION"

L'Argentin est présenté comme l'une des prochaines vedettes du football mondial, mais sa jeune carrière est déjà jalonnée d'étapes inattendues. Formé à Talleres de Cordoba, un club de l'intérieur du pays qui évolue en troisième division, Pastore connaît son premier transfert lorsqu'il signe à Buenos Aires, pour le club de Huracan, beaucoup moins huppé que River Plate ou Boca Juniors. Son exil en Europe en 2009 suit la même voie, puisqu'il ne rejoint pas un cador en allant se poser à Palerme durant deux saisons. Avant d'arriver au PSG.

"Le transfert au PSG a été une promotion par rapport à Palerme, explique Juan Pablo Varsky, journaliste sportif argentin du journal La Nacion, mais avec une gamme des options qui incluaient Barcelone, Manchester United et des autres grands clubs italiens, cela m'a intrigué qu'il choisisse Paris. Je ne pense pas que cela soit une régression pour lui." Le style de jeu du football français peut parfaitement convenir à "el Flaco" ("le maigre"), comme il est surnommé, parce que "le jeu français est plus ouvert et ne met pas l'accent sur le marquage", estime Lerena, qui considère le football de l'Hexagone "tactiquement inférieur" au football italien. "En France ,il pourra briller. Peut-être n'est-ce pas le football qui a le plus de répercussions en Amérique du Sud, mais c'est un football pour lui."

LE FOOTBALL FRANÇAIS EN AMÉRIQUE DU SUD

L'arrivée de Pastore peut être aussi une bonne occasion pour le football français de devenir plus populaire auprès des talents sud-américains. La Ligue 1 est presque ignorée par les médias argentins, qui suivent attentivement les matches espagnols et italiens. "La présence de Pastore dans le championnat français va favoriser sa diffusion. Il est une figure qui peut captiver une audience plus large parce qu'on a envie d'allumer la télé pour le voir jouer", analyse Varsky, qui croit que le milieu offensif séduira les fans argentins plus que ses compatriotes Lucho Gonzalez et Lisandro Lopez, stars en France mais un peu oubliées au pays.

Son opinion n'est pas partagée par tous. Pablo Alabarces, sociologue argentin, spécialiste en sport et en cultures populaires, estime que rien ne va changer. "Je vous assure que personne ne regarde le football français en Argentine", déclare l'académicien. Pour lui, le transfert de l'international albiceleste au PSG n'a aucune importance pour les Argentins et le football national en général. "Tant qu'il ne réussira pas sous les couleurs d'un club italien, espagnol ou peut-être anglais, personne ne s'intéressera à Pastore", assène-t-il. La réalité semble déjà démentir ses propos. Les médias argentins ont commencé à offrir plus d'espace au PSG et à la Ligue 1. La suite dépend des performances de Javier Pastore, qui confirme à chacune de ses sorties qu'il a tout d'un grand.

Hugo Passarello Luna


Yessod
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Le 22/09/2011 à 10:00
Foot - Eco

PSG, déjà une bonne affaire ?
Tous les indicateurs économiques sont au vert au PSG quatre mois après l'arrivée de QSI. Suffisant pour en faire déjà une bonne affaire ?
Par quelque bout qu'on le prenne, le premier bilan économique du Paris-SG version QSI renvoie une image aussi brillante que sa tête de gondole Javier Pastore sur les pelouses de Ligue 1. La billetterie ? Les supporters étaient plus de 40 000 pour voir la star argentine mystifier Steeve Elana lors de PSG-Brest, dimanche 11 septembre (1-0, 5e journée). Les deux premiers matches au Parc contre Lorient (40 000) et VA (36 000) avaient déjà fait bien mieux que les affiches de la même époque la saison dernière, Bordeaux (22 000) et St-Etienne (30 000). Une différence que le "plan de sécurité Leproux" n'explique qu'en partie. Idem pour le bond des abonnements, proches de 20 000, contre 7000 en 2010-2011. Les loges, occupées aux trois-quart l'an passé, le sont encore un peu plus depuis l'arrivée des gazo-dollars et du recrutement à 82 millions...


O comme... Pastore
Autre pilier de l'économie des clubs pros, les revenus commerciaux s'affichent à la hausse dans la capitale. Les sponsors ont prolongé, à l'image du PMU, d'autres sont arrivés, comme Citroën. Dans les boutiques du club, il a manqué un temps la lettre "O" pour floquer "Pastore" sur le maillot leader des ventes. PSG Merchandising, la filiale du club dédiée aux produits dérivés, paraît enfin armée pour grignoter son retard sur Marseille et Lyon, plus gros vendeurs de tuniques de l'Hexagone. Autre preuve du pouvoir d'attraction retrouvé du club, le PSG sera diffusé cinq fois en prime time lors des 15 premières journées, autant que l'OM mais plus que Lille ou Lyon. Bonne nouvelle aussi pour Al-Jazira, la chaîne qatarie détentrice des droits de la L1 à l'étranger à partir de 2012, le PSG de Pastore pique la curiosité des médias argentins, comme le relatait il y a quelques jours le corrrespondant du quotidien Le Monde.


L'oeil de Bastien Drut, économiste du sport*
«L'arrivé du QSI au capital du PSG a eu pour effet immédiat de rendre le club beaucoup plus attractif, notamment grâce à l'arrivée de joueurs prestigieux qui auraient pu être recrutés par des grands d'Europe. Jamais l'enveloppe destinée aux transferts n'avait été aussi importante pour un club français. Avec les nouvelles stars, la hausse de l'affluence et des ventes de maillot est donc logique et les recettes augmenteront sensiblement en conséquence. Difficile pourtant de dire si le club sera rentable dans les années à venir car la masse salariale a dû s'alourdir très fortement : il y a, par exemple, fort à parier que Pastore et Menez fassent partie des joueurs les mieux payés de Ligue 1 car le club a dû s'aligner sur les standards européens. L'équilibre entre recettes et dépenses sera difficile à trouver et dépendra de façon cruciale de la qualification ou non du PSG en Ligue des champions. Pas le droit à l'erreur donc cette année, même si les objectifs du QSI ne sont pas seulement centrés sur la performance financière.»

* Dernier ouvrage paru : «Economie du football professionnel« (avril 2011, Editions La Découverte).


Julio94
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PSG : Mevlut Erding a prolongé d’un an

Mevlut Erding (24 ans) a prolongé d’un an son contrat avec le PSG. L’attaquant franco-turc est désormais lié avec le club de la capitale jusqu’en 2014. Arrivé à l’été 2009, l’ex-Sochalien, acheté près de 9 M€, avait signé dans un premier temps un bail de quatre ans. Auteur de 15 buts pour sa première année sous le maillot parisien, Erding souhaitait partir à Rennes à la fin du mois d’août dernier car il savait que son temps de jeu serait limité cette saison.

Malgré son envie d’ailleurs, la direction parisienne l’a bloqué faute d’avoir pu lui trouver le successeur idéal. La prolongation d’un joueur, qui souhaitait partir, peut étonner. Le PSG a-t-il voulu lui témoigner sa gratitude pour être rester à Paris ? A moins que cette prolongation ait pour simple but d’augmenter le prix de vente d’Erding lors de son probable futur transfert la saison prochaine...


leparisien.fr
Ronan
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Les décisions du 22 septembre 2011
Commission de Discipline
22/09/2011

Réunie le jeudi 22 septembre 2011, la Commission de Discipline a pris les décisions suivantes :

LIGUE 1

Deux matches ferme :
Johan Cavalli (AC Ajaccio)

Deux matches de suspension dont un avec sursis :
Mathieu Debuchy (LOSC), Cédric Carrasso (Girondins de Bordeaux)

Un match ferme :
Tripy Makonda (Stade Brestois), Steven Paulle (Dijon FCO)

Un match ferme suite à un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle (Ligue 1, Coupe de la Ligue, Coupe de France) ou par révocation du sursis. La sanction prend effet à partir de lundi 26 septembre 2011.
Jérémy Berthod (AJ Auxerre), Ousmane Coulibaly (Stade Brestois), Sidney Govou (Evian Thonon Gaillard), Damien Perquis (FC Sochaux-Montbéliard), Jean-Pascal Mignot (AS Saint-Etienne), Kevin Theophile Catherine (Stade Rennais FC)

6e journée – Evian Thonon Gaillard – Paris Saint-Germain du 18 septembre 2011
La Commission, saisie par la Commission de visionnage, convoque le joueur Sylvain Armand (Paris Saint-Germain) suite à son geste sur le joueur Yannick Sagbo (Evian Thonon Gaillard) à la 19e minute. Sylvain Armand est convoqué pour la séance du jeudi 13 octobre 2011 dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum.


LFP.fr
Hari
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Paris a besoin d’un patron


Antoine Kombouaré a aimé la prestation d’ensemble de son équipe mercredi soir face à Nice (2-1). Il l’a répété à ses joueurs hier matin en marge du décrassage. L’entraîneur leur a aussi délivré un autre message. Pour la deuxième fois en quelques jours, il leur a demandé de se méfier des médias qui chercheraient à les piéger, notamment sur la question des possibles rivalités d’ego au sein du vestiaire.

Le technicien a pointé la récente sortie médiatique sur ce thème de Guillaume Hoarau sur RMC. Alors que le PSG réussit un bon début de saison, Kombouaré se veut très vigilant sur ces écueils déjà observés qu’un patron, tel Makelele, aurait su éteindre. Cependant, Makelele n’est plus là et l’équipe se cherche encore un vrai patron.

Personne pour mettre de l’ordre

Le PSG dispose de joueurs de grands talents mais, collectivement, il y a encore des flottements. On l’a vu lors de la première période catastrophique contre Evian (2-2) dimanche, ou en seconde période mercredi. Dans ces cas-là, pas un leader ne se dégage pour recadrer ses partenaires et relancer la machine quand elle tangue.
L’absence de patron se signale lorsque des petites tensions apparaissent entre joueurs. Cela a été le cas à Evian, où Gameiro s’est plaint plusieurs fois, par le geste, de ne pas toucher assez de ballons, ou encore contre Nice lors des chamailleries de l’ancien Lorientais avec Nene pour tirer les penaltys.

Seul Lugano en a l’étoffe


Compte tenu de son impressionnante expérience, Makelele est irremplaçable. En outre, les départs de relais tels que Giuly, Traoré et Coupet n’ont pas été compensés. Aujourd’hui, aucun élément dans le vestiaire parisien ne fait l’unanimité sportivement et humainement. Certains d’entre eux montrent néanmoins des aptitudes de leader. Ainsi, Bodmer prend de plus en plus de responsabilités. Idem pour Ceará, Camara et Armand. Ces trois joueurs ont participé à la négociation des primes et sont, dans l’esprit de Leonardo, les cadres du groupe. D’autres, comme Bisevac ou Douchez en ont le potentiel, mais ils viennent d’arriver. Le seul ayant l’étoffe d’un vrai taulier est Diego Lugano. « Il est là pour être le patron. Je ne vois que lui pour assumer ce rôle… à terme, pense Elie Baup, qui a commenté le match pour Canal + mercredi. Aujourd’hui, il y a une telle concurrence pour Matuidi, Bodmer, Ceará ou encore Armand que ces joueurs vont avant tout penser à eux avant l’organisation de l’équipe. »

ARNAUD HERMANT (avec S.D.M.)


leparisien.fr
willofweed
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Vendredi 23 Septembre 2011
PSG : ERDING DÉSORMAIS LIÉ JUSQU’EN 2014. - L’attaquant du Paris-SG Mevlut Erding (24 ans) a prolongé d’un an son contrat, qui expire désormais en 2014. Ce choix remonte à fin août, quand le club parisien avait bloqué le départ de l’international turc à Rennes. Il est le septième joueur à prolonger cette année, après Sakho, Chantôme, Jallet, Camara, Armand et Ceara. - J. T.

PSG : LUYINDULA ATTEND QUE LA COMMISSION SE RÉUNISSE. - La commission juridique de la LFP saisie par l’attaquant parisien Peguy Luyindula (32 ans, lié jusqu’en 2012), contraint de s’entraîner avec l’équipe réserve depuis le mois d’août, se réunira mardi prochain et fixera une date pour étudier son cas. Le joueur souhaite comprendre les raisons de sa mise à l’écart. - B. Li.


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Paris, le feu sous la classe
Si le PSG brille parfois cette saison, ses derniers matches ont révélé des crispations entre les joueurs offensifs. À surveiller.
QUELQUES GESTES d’agacement entre les membres du trio Gameiro - Nene - Ménez sont apparus lors des deux derniers matches. Pour que Paris continue à gagner, ces trois-là devront apprendre à mieux cohabiter. Qu’est-ce qui menace le plus le PSG aujourd’hui ? Réponse A : sa difficulté à afficher un bloc équilibré sur un match complet. Réponse B : les conflits d’ego, le nombrilisme et les jalousies. À la lecture des deux derniers matches du PSG - contre l’Évian-TG (2-2, le 18 septembre) et Nice (2-1, mercredi) -, il est plus prudent d’opter pour une réponse C, qui consisterait à additionner A à B.

L’équipe de la capitale semble rattrapée par ce que Claude Makelele, son ancien capitaine, avait qualifié de « tiraillements », en mars dernier. Deux jours avant la venue de Nice, Guillaume Hoarau avait évoqué, sur RMC, l’idée d’un groupe promis à des cohabitations compliquées : « Avec toutes les recrues qui sont arrivées, on s’est dit : “Il y a un moment où ça va péter.” » Rien n’a encore pété. Mais de petites fissures se sont fait jour, alors que le début de saison globalement positif du PSG invite a priori à plus de sérénité.

Entre les gestes exaspérés de Nene et Jérémy Ménez à Annecy et la tension entre Nene et Gameiro qui a entouré le premier penalty parisien face à Nice, les joueurs offensifs du PSG ont donné matière à s’interroger sur une cohésion pas seulement tactique, mais mentale. Paris ne les a pas attendus pour observer des joueurs incapables de contenir leurs dissensions sur un terrain.

En 1998-1999, Marco Simone et Mickaël Madar s’étaient échangé plus d’un regard noir pendant les matches. D’un passé un peu plus récent, il remonte cette image d’un Bordeaux-PSG, le 11 mai 2004, où Danijel Ljuboja et Reinaldo avaient failli se gifler pour tirer un penalty à dix minutes de la fin et déjà 3-0 pour Bordeaux (score final)...

Si les bons sentiments n’ont jamais garanti les triomphes, les mauvais sont rarement préconisés pour cimenter un vestiaire. En gros, des générations de joueurs l’affirment, l’amitié n’est pas nécessaire, mais l’unité est indispensable. « Il n’y a quand même pas qu’au PSG que les mecs s’engueulent parfois », a lâché Antoine Kombouaré, après Nice, pour dédramatiser l’incident Nene-Gameiro. C’est peut-être son job de détourner les regards. Mais on touche ici à l’un des points sur lesquels sa hiérarchie attend le Kanak au tournant. Depuis le moment où ils ont commencé à négocier la reprise du club, les Qatariens s’interrogent sur la capacité de l’entraîneur à manager un groupe de joueurs importants, et les ego qui vont avec. Ces deux dernières saisons, Kombouaré s’était d’ailleurs beaucoup appuyé sur Makelele pour maintenir le groupe sur les rails. L’ancien Bleu, désormais, est un consultant de Leonardo, mais plus le capitaine.

Nene traîne derrière lui le passif de la saison dernière, de ses altercations au Camp des Loges et de ses piques échangées avec Hoarau, par caméras interposées, le soir de PSG-Montpellier (2-2, le 13 mars 2011). Parce qu’il avait eu un échange bouillant avec Kombouaré à l’issue de Rennes-PSG (1-1, le 13 août). Et aussi parce qu’il y a chez lui cette obsession de la lumière et que la lumière, cette saison, doit se partager beaucoup plus à Paris.

Mais, malgré l’humeur boudeuse du Brésilien au Camp des Loges, en début de semaine, tout mettre sur le dos de Nene serait réducteur. À la mi-temps d’ETG-PSG, dimanche dernier, Ménez s’en est pris à Gameiro, lui expliquant que s’il ne recevait pas assez de ballons, c’était en raison de mauvais déplacements. Le tout dit dans des termes plus crus.

Dans l’histoire, le plus fort est aussi le plus zen. Javier Pastore apparaît au-dessus de ces petites querelles. Involontairement, la recrue « galactique » nourrit peut-être les chamailleries entrevues : autour de lui, Ménez et Nene semblent parfois surjouer techniquement pour que leur talent ne soit pas éclipsé par l’éclat de l’Argentin. Le temps pourrait dissiper les ombres du moment. Le quatuor offensif du PSG repose sur une vie commune encore très courte. Mais il aurait plus à gagner à apaiser ses tensions tant que la dynamique des résultats reste positive. Dans le choc de demain soir à Montpellier, il y aura aussi en jeu un peu de la vie sociale du vestiaire parisien.

JÉRÔME TOUBOUL


Source : L'équipe
Ronan
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Communiqué du club

Communiqué | 23/09/11 | 12:43

En réponse aux propos de Peguy Luyindula tenus ces derniers jours dans les medias, le PSG souhaite préciser que la décision de maintenir Peguy dans le second groupe d’entrainement du club a été prise sur la base de critères sportifs.

S’il comprend la déception de Peguy Luyindula face à sa situation sportive, le PSG considère que cette déception ne peut justifier les propos négatifs tenus par celui-ci dans la presse, qui portent atteinte à l’image de son entraîneur et plus largement de sa direction.

Le PSG rappelle que Peguy reste un salarié du Club à part entière, et que le Club respecte ses obligations contractuelles à son égard, notamment les dispositions de la Charte du football professionnel.

Le PSG réserve toute autre observation pour la commission juridique de la Ligue de Football Professionnel que le joueur a pris l’initiative de saisir.


PSG.fr
Ronan
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Kombouaré : « Souvent des bons matches ! »



Pour son troisième match en six jours, le PSG se déplace à Montpellier, leader de la L1 . En conférence de presse, Antoine Kombouaré a présenté les enjeux de ce match.

Coach, est-ce le premier vrai test pour votre équipe ?
« Vous savez, quand on est en phase de construction ou de reconstruction, ce qui est notre cas, tous les matches sont des tests. Nous avons enregistré l’arrivée de nombreux joueurs cet été il faut donc mettre l’équipe en place. C’est un match contre le leader et il y a trois points en jeu. Il faut tout faire pour ramener un bon résultat et ensuite enchainer avec le match d’Europa League à Bilbao. »

Quelles sont selon vous les qualités de Montpellier ?

« Pour moi ce n’est pas une surprise de voir Montpellier à cette place. Depuis qu’ils sont remontés en Ligue 1, ils sont toujours en haut de l’affiche, à part en fin de saison dernière. C’est donc une équipe régulière qui réalise une entame de saison fantastique. Après 7 matches, Montpellier compte 5 victoires, 1 nul et 1 défaite. Le seul match perdu, c’était à Lyon (2-1) et j’ai le sentiment qu’ils avaient réalisé un bon match. Ils ont concédé le nul à Brest après avoir mené 2-0. Je pense qu’ils se sont un peu relâchés en fin de rencontre. A domicile, leur bilan est impeccable, 3 matches, 3 victoires (Auxerre (3-1), Rennes (4-0) et Nice (1-0). »

Mercredi, l’entraîneur de Montpellier a fait un peu plus tourner son effectif que vous. Vous n’avez pas peur que votre équipe souffre physiquement samedi ?
« Le résultat nous dira quelle stratégie était la bonne. Des joueurs ont besoin d’enchainer, comme Ménez et Pastore par exemple qui n’ont pas réalisé toute la préparation. J’ai mis au repos Lugano, car il n'avait pas coupé depuis son arrivée. Contre Nice, je ne pense pas que mon équipe a été en difficulté en seconde période. Peut être que la grosse débauche d’énergie de la première période a engendré un second acte plus poussif. Tout le monde se sent bien en ce moment. D’ailleurs, nous restons sur sept victoires et un nul lors de nos huit dernières rencontres. Il faut garder l’humilité qui a fait notre force pour repartir de l’avant et gagner. »

Comment expliquez-vous que depuis que vous êtes au PSG vous avez du mal face à Montpellier ?
« Vous savez c’était aussi le cas face à Nice. On sait reconnaitre la valeur de Montpellier. Le club dispose d’un groupe homogène et les joueurs jouent ensemble depuis plusieurs saisons. L’arrivée de Hilton cette saison est un vrai plus pour eux. En général nous réalisons de bons matches là bas, comme lors de la demi-finale de Coupe de la Ligue. A 10 nous avons eu de nombreuses occasions mais nous avions manqué d’efficacité et de réalisme. C’est ce qu’il nous faudra samedi soir. »

Comment va Momo Sissoko ?

« Momo s’entraine avec nous et il progresse. Il monte en puissance. Il a joué une heure avec la CFA ce week-end, mais ce qui lui manque c’est la compétition. Maintenant il doit enchainer, mais il n’est pas loin de revenir avec nous. »


psg.fr
sylvain
Le Parisien

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Paris passe un test majeur chez le leader


Invaincus depuis la défaite inaugurale contre Lorient, les Parisiens ont l’occasion d’envoyer un message fort à la concurrence en cas de bon résultat face à l’actuel leader du championnat.

Il s’agit sans doute d’une manière de s’enlever de la pression dans un club où désormais le nul vaut la défaite. Alors Antoine Kombouaré fait comme si ce déplacement à Montpellier ressemblait à n’importe quel autre. « Quand on est en phase de reconstruction, expose le technicien de la capitale, tous les matchs sont des tests. Il y en aura d’autres derrière. Il y a simplement trois points en jeu. » C’est pourtant un test majeur.
Obtenir une victoire sur le terrain du leader, qui a tout gagné à domicile en trois réceptions, aurait ainsi un goût particulier, entre saveur « coup d’éclat » et arôme « futur champion ». Si le PSG veut grandir, prouver qu’il progresse et envoyer un message à la Ligue 1, un succès dans une Mosson sudiste comme il se doit et ennemie comme attendue aurait valeur de mise au point. Car Paris avance dans sa saison sur un joli rythme — huit victoires et un nul depuis la défaite inaugurale contre Lorient, toutes compétitions confondues — mais sans donner de garanties dans son jeu.
L’impatience guette même si les spécialistes rappellent quelques évidences. Avant de devenir entraîneur, Marco Simone a dit en août qu’il faudrait juger le PSG en novembre.

Mettre les ego en sourdine

Lionel Letizi a récemment expliqué qu’on ne verrait rien de solide avant janvier. Hier, Antoine Kombouaré est même allé plus loin : « Quand neuf nouveaux joueurs arrivent, il faut du temps. Surtout qu’ils se préparent dans la compétition puisqu’ils n’ont pas eu de préparation en amont. Heureusement, les résultats permettent de travailler dans la confiance. Mais cela peut prendre six mois, un an. »
Pour réussir son coup, le PSG doit se présenter à Montpellier avec trois idées en tête. La première consiste à jouer deux périodes sur le même rythme, avec la même intensité et des intentions identiques. A Annecy, il n’a pas existé pendant quarante-trois minutes avant de s’en remettre à Pastore. Face à Brest et Nice, il a aussi disparu une partie du match. Toutes les équipes ont des temps forts et faibles. Au PSG, ces derniers ressemblent à des trous, des gouffres, des absences prolongées.
Deuxième idée directrice : mettre les ego en sourdine. Il faut être Pastore, un joueur de classe internationale, pour se permettre de croire qu’on va changer le cours du match tout seul. Le dernier axe de travail tourne autour de Gameiro qu’il s’agirait de servir dans de bonnes conditions. L’ancien Lorientais n’a plus marqué dans le jeu depuis le 28 août. « Ce sont les aléas d’un attaquant », rappelle Kombouaré, pas plus inquiet que cela. Ce soir, le PSG version Qatar joue une partie de sa nouvelle crédibilité.


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4 VICTOIRES

Le stade de la Mosson réussit bien mal au PSG. Lors de ses 22 déplacements dans l’Hérault, toutes compétitions confondues, Paris ne s’est imposé qu’à quatre reprises, concédant neuf défaites et autant de nuls. Son dernier succès à Montpellier remonte au 27 novembre 1999 grâce à un but de Christian (1-0), soit une série de sept matchs consécutifs sans victoire (trois revers, quatre nuls).


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Première pour Sissoko


C’est une première cette saison! Recruté fin juillet pour 7 M€, Mohamed Sissoko, 26 ans, apparaît enfin dans le groupe de 19 joueurs retenus par Antoine Kombouaré pour ce déplacement à Montpellier. « Momo est en train de progresser, de monter en puissance. Il travaille fort pour revenir », se réjouit l’entraîneur parisien.

Le week-end dernier, l’ex-milieu de la Juventus Turin a évolué avec la réserve lors d’un match contre Ivry (défaite 2-0). C’était sa première apparition sur un terrain de football depuis son opération au genou en mars dernier. « Il a joué une heure environ (NDLR : soixante-quinze minutes exactement). Maintenant, il faut qu’il enchaîne, commente Kombouaré. Il ne faut pas précipiter les choses. Ce qui lui manque désormais, c’est la compétition, il doit jouer des matchs. » Des paroles qui laissent penser que Sissoko entrera en cours de match. Une titularisation n’est pas à exclure même si elle apparaît un brin risquée au regard de l’importance de cette rencontre et de la solidité de l’adversaire.

Hoarau ne sera pas de retour avant décembre

Laissés sur le banc mercredi soir contre Nice (2-1), Diego Lugano, Siaka Tiéné et Clément Chantôme devraient être alignés d’entrée ce soir tandis que le quatuor offensif — Ménez, Pastore, Nene, Gameiro — devrait rester inchangé. Les trois premiers, ainsi que Blaise Matuidi, s’apprêtent à livrer leur cinquième match d’affilée, le tout en quatorze jours!
Suspendu après avoir écopé d’un rouge mercredi, Christophe Jallet, lui, n’est pas du voyage. Tout comme Mamadou Sakho (cuisse), Milan Bisevac (adducteur) et Guillaume Hoarau. L’attaquant parisien, opéré à l’épaule au début du mois, ne devrait d’ailleurs pas retrouver la compétition avant le mois de décembre, au mieux.


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« Faire en sorte que personne ne s'égare »
MATHIEU BODMER milieu de terrain du PSG


C'est de l'hôtel de Montpellier où le PSG est en mise au vert, quelques minutes après le dîner commun, que Mathieu Bodmer s'est confié. Le milieu de terrain de 28 ans n'a esquivé aucune question, que ce soit celle sur l'absence d'un patron comme Claude Makelele pour diriger le vestiaire ou celle sur les rivalités entre joueurs parisiens.

Montpellier est en tête de la Ligue 1. Ce match s'annonce-t-il comme un vrai test pour le PSG ?
MATHIEU BODMER. C'est un bon test contre un club qui n'a perdu qu'un match à Lyon à cause d'un super Hugo Lloris. Cette équipe est bien en place défensivement et elle manie bien le ballon. Un nul serait déjà une bonne chose même si on y va pour les trois points et pour continuer à avancer le plus vite possible.

Manque-t-il actuellement au PSG un patron comme l'était Claude Makelele ?
Non, c'est un faux problème. Claude avait une grande importance. Mais plusieurs personnes peuvent le remplacer. Il y a des nouveaux joueurs comme Lugano, qui peut l'être une fois qu'il parlera français. Après, c’est vrai, Claude et Greg Coupet nous manquent un peu car ils savaient rassembler. Pour gagner, il faut une bonne ambiance. C'est à d'autres d'organiser des repas et des soirées pour la cohésion et faire en sorte que personne ne s'égare.

Robert Pires déclarait hier dans nos colonnes qu'il vous verrait bien en leader...
C'est toujours plaisant quand cela vient d'un joueur comme Robert. Ce n'est pas ma nature première de mener un groupe, même si je suis capable de le faire puisque je m'occupe de 3 000 licenciés dans mon club à Evreux (il en est président). Je suis plutôt favorable à un pouvoir partagé dans l'équipe entre cinq ou six joueurs afin que chacun amène sa pierre à l'édifice. Il faut plutôt gérer l'équipe à plusieurs.

Existe-t-il des problèmes d'ego dans le vestiaire parisien comme la chamaillerie Nene-Gameiro mercredi soir au Parc a pu le laisser penser ?
C'est un faux problème, entre nous on vit bien et les recrues ont un bon état d'esprit. Entre Nene et Gameiro, c'était simplement une incompréhension car c'est à Nene de tirer les penaltys normalement et Kevin (Gameiro) pensait que c'était à lui parce que la faute avait été commise sur Nene. Après il y a du caractère dans l'équipe, c'est bien. Ceux qui viennent d'arriver veulent prouver.

Vous avez souvent évolué deuxième attaquant la saison passée. Avec l'arrivée de Pastore, avez-vous eu peur d’être moins sollicité ?
Il ne faut pas se mentir, quand Pastore est arrivé, je savais qu’on n’allait pas le laisser sur le banc ! Mais ça ne m'a pas posé plus de problèmes que ça. Je suis polyvalent et je peux évoluer milieu défensif où je prends du plaisir à être derrière une telle ligne d'attaque. Avec des joueurs comme Pastore, ça met aussi en valeur mon jeu. Mon objectif est de remporter des trophées en fin de saison avec le PSG, et ce même si je joue moins.




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Montpellier n’a même pas peur


« On est le petit Montpellier face à l’ogre Paris. » La formule est signée Garry Bocaly, le défenseur montpelliérain. Du côté héraultais, on a beau mener la danse en tête de la Ligue 1, on préfère la jouer modeste. Une stratégie usée jusqu’à la corde, mais qui, pour la venue de l’épouvantail parisien, prend une saveur particulière.
« Quand on joue contre ce genre d’équipe et même si on est premiers, on n’a rien à perdre, estime René Girard, l’entraîneur de la formation sudiste. On va jouer crânement notre chance et, s’ils sont meilleurs, ils le montreront sur le terrain. »
Volontairement prudent, le club du président Nicollin ne se prend donc pas la tête à l’idée d’affronter ce PSG clinquant. « On aborde ce match comme n’importe quel autre, lance le milieu de terrain Jamel Saihi. Paris n’a pas encore tous les automatismes, il y aura des coups à jouer. »
Avec la deuxième meilleure défense (6 buts encaissés, à égalité avec Lyon et Lorient), la deuxième meilleure attaque (15 buts marqués) et le plein de points à la Mosson (3 victoires), Montpellier a en effet des atouts à faire valoir. « On est plutôt bien et c’est une période qu’il faut savoir savourer, confie le directeur sportif Bruno Carotti, qui a grandi à Clamart (Hauts-de-Seine) et qui a joué au PSG (juin 1998-janvier 2000). Même si elle peut manquer parfois de maturité, notre équipe est talentueuse et a une grosse envie de bousculer Paris. On a montré un potentiel et on ne sait pas jusqu’où on peut aller. »
Si, face à Pastore et ses amis, la vigilance est donc de mise, en revanche, la peur ne transpire jamais dans les propos montpelliérains. « Le PSG, j’aime bien, avoue Younès Belhanda, le stratège de l’équipe. Mais si on peut les écraser, on les écrasera. » Bruno Carotti, lui, a cerné la personnalité de l’« armada » parisienne, comme il l’appelle : « Avec toutes ses individualités, cette équipe doit trouver son équilibre. Sa grande force peut vite devenir sa grande faiblesse. »
Mais pas question de jouer contre-nature « Il n’y aura pas de plan anti-Pastore, annonce ainsi Bocaly. Ils ont trop de bons joueurs pour se focaliser sur lui. On ne se demande pas si c’est un tournant. Jouer ce match est un honneur et un plaisir. » Le gagner sûrement aussi.



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Nicollin ne demandera pas le maillot de Pastore

Louis Nicollin, l’emblématique président de Montpellier, possède une exceptionnelle collection de maillots. Pelé, Platini, Cruyff, Maradona, Beckenbauer, toutes ces tuniques de légende sont encadrées et vitrées. Il en possède plus de 2500 et ne rate pas une occasion d’accroître cette collection digne d’un musée.
Pourtant, ce soir, il ne devrait pas récupérer le numéro 27 de Javier Pastore, joueur le plus cher de l’histoire de la Ligue 1. « Pastore, il est très fort, mais je ne le connais pas et je ne demande pas le maillot à quelqu’un que je ne connais pas, explique le président-fondateur du MHSC. Et puis lui ne me connaît pas non plus, il joue en France depuis trois jours. Si je lui demande, il va m’envoyer chier. Peut-être que je vais dire à Leonardo, que je connais bien, de lui demander pour moi. Il y a des gars comme Nene dont je n’ai pas le maillot et à qui je pourrai le demander car lui, je le connais. »
sylvain
So Foot

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Paris, défense invisible



Le PSG se déplace à Montpellier pour se tester. Surtout défensivement. Un secteur où le navire tangue quelque peu en ce moment. Loin des stars offensives, la défense parisienne cherche encore la bonne formule. En supposant qu’elle existe...


En ce moment, on parle beaucoup (trop ?) du quatuor offensif du PSG. Nenê, Gameiro, Menez et Pastore. Les quatre fantastiques comme on aime les appeler. Les hommes qui régalent. Les bonshommes qui font gagner. Les lascars qui font fructifier le business (à un moment, la boutique officielle était en rade de "O" pour floquer le maillot du numéro 27 argentin). Pour autant, ceux qui doivent faire gagner des matches, ou tout du moins ne pas le perdre, ce sont les mecs de derrière. Les taiseux, les besogneux, les rageux. Un peu comme les "gros" au rugby. Au PSG, on a toujours eu l’amour des défenseurs. De Ricardo à Roche, en passant par Heinze, Pochettino, Pilorget ou Bathenay, la capitale a souvent basé ses grosses écuries sur des défenseurs solides et sereins. Or, depuis le début de la saison, le PSG peine à rassurer. Le club prend des buts (sept en sept journées) et Salvatore Sirigu n’affiche qu’une seule clean sheet (contre Brest 1-0) à son CV. C’est moyen quand on veut alpaguer le top 3 national. A la décharge de Kombouaré (lui aussi, un ancien défenseur du sérail), son back four n’a jamais évolué au complet. Surtout si l’on considère la défense type comme suivante : Jallet - Lugano - Sakho - Armand. Que reste-t-il ? Des éclairages. Ou des constatations. Ce soir à La Mosson, le PSG devrait aligner le quatuor Ceara - Lugano - Camara - Armand face à l’armada héraultaise.

Les absents

Blessé depuis le match de Rennes, Mamadou Sakho traine son spleen en même temps que sa rééducation. Dégueulasse lors du premier match contre Lorient, le capitaine parigot avait promis de se reprendre. Sauf que les muscles de sa cuisse se sont fait la malle et Kirikou manque clairement à son escouade. Son impact physique et sa présence dans les duels feraient un bien fou à la défense actuelle. Son retour est espéré d’ici une quinzaine de jours. Autre blessé, la recrue Milan Bisevac. Le Serbe s’est pété avec sa sélection et peine à revenir dans le groupe. Dommage, son début de saison était intéressant et il aurait pu profiter de la blessure de Sakho pour s’imposer. Raté.

Le suspendu

Coupable de deux découpages aussi bêtes que méchants contre Nice, Christophe Jallet a pris deux jaunes dans la face et regardera ses potes devant la télévision. Des quatre "titulaires", l’ancien Lorientais semble être celui le plus en-dedans. Toujours intéressant offensivement, il peine à bien défendre. C’est encore plus criant cette année. D’autant que son remplaçant, Ceara, pousse très fort à la porte et donne pour le moment entière satisfaction. Jallet, qui entame sa troisième saison au club, doit vite revenir dans le coup sous peine de devenir le José Cobos 2.0.

Les anciens qui tiennent la baraque

On l’avait presque oublié, mais Ceara est un taulier du PSG. Leonardo en a même fait un de ses cadres du vestiaire. Appliqué, calme, sobre et toujours partant, le Brésilien a même été promu capitaine en l’absence de Sakho et Armand. Une marque de confiance. Contre Nice, le droitier à joué à gauche. Avec une certaine réussite. Contre Montpellier, il retrouvera son poste de prédilection - latéral droit - avec le secret espoir de sortir un match de qualité pour renverser la tendance. Autre tricard redevenu dans la lumière : Zoumana Camara. Proche de Montpellier en juin, Papus a depuis prolongé son bail au club et disputé la quasi-totalité des matches avec une certaine réussite. Pas toujours sécurisant, le défenseur n’est pas né de la dernière pluie et ne demande pas un statut de titulaire à part entière. En d’autres termes, c’est tout sauf un casse-couille. Ca doit changer d’un Nenê. C’est surtout pour son état d’esprit - irréprochable - que les dirigeants franciliens ont tenu à le garder.

Les retardataires

Ils sont trois à la traîne et pour des raisons différentes. La plus simple revient à Diego Lugano appelé à devenir le patron de la défense et du vestiaire. Arrivé fin août dans la capitale, l’Uruguayen est encore à court de rythme. Ses premières sorties n’ont pas été formidables mais le mec en a sous le capot. Ca se sent. D’ici quelques semaines, le numéro 15 prendra un malin plaisir à bouger toutes les carcasses offensives du championnat. Il lui faut du temps, donc. Un combat face à Olivier Giroud serait d’ailleurs un très bon test pour voir où il en est. Le temps, c’est justement ce après quoi court Sylvain Armand. Opéré au milieu de l’été du genou, le joueur le plus ancien au club a mis du temps à revenir. Contre Evian, il a été moyen. Bien meilleur contre Nice (toujours en défense centrale), l’ancien Nantais reprend petit à petit son rythme. Excellent l’an dernier en défense centrale, c’est peut-être sur le côté gauche de la défense qu’Armand risque de finir la saison. Tout sauf une mauvaise idée. La faute à un Siaka Tiéné à la ramasse. Titulaire indiscutable depuis un an, l’Ivoirien connaît un début de saison délicat. Leonardo voulait Balzaretti, on comprend pourquoi. Souvent dépassé, le gaucher défend beaucoup trop loin de son adversaire direct. Contre Nice, AK avait placé Ceara - un droitier - à son poste. Tout est dit.

Mathieu Faure
girlinlove
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Que vaut réellement Paris ?

LE PSG, qui a investi 85 M€ en transferts cet été, reste sur une série positive, mais il n’écrase par ses adversaires.

SI L’ON EN CROIT une étude prédictive du Centre international d’étude du sport (CIES) de Neuchâtel, en Suisse (*), le PSG fêtera, le 20 mai prochain, le troisième titre de champion de son histoire (1986, 1994). Mais jusqu’ici, la formation parisienne, pétrie de talents, n’éclabousse pas la Ligue 1. Sur le terrain de l’Évian-TG (2-2), dimanche dernier, elle a même failli dérailler. À l’heure d’aborder Montpellier, leader du Championnat, cette équipe est-elle vraiment taillée pour le titre de champion ? Nous avons interrogé des témoins venus de divers horizons sur ce PSG qui passionne tant.

PASTORE, ÇA CHANGE VRAIMENT TOUT

« Pastore impressionne, il est déjà décisif. Pourtant, la L 1, ce n’est pas facile et il y avait la pression de son gros transfert (42 M€) », apprécie Rio Mavuba, le milieu de Lille. La star argentine (2 buts, 2 passes décisives) fait déjà l’unanimité. Depuis sa première apparition face à Valenciennes (2-1, le 21 août), le PSG a réussi une série de six matches sans défaite (trois victoires, trois nuls). Face à Toulouse (3-1, le 28 août), « El Flaco » a inversé la tendance à lui seul par deux passes lumineuses. « Ce qui ressort du PSG, c’est sa force offensive, avec une vraie malice, de la magie, de l’individuel et du collectif, poursuit Olivier Rouyer, consultant pour Canal +. Mais surtout, avec ce gamin-là, le jeu s’éclaire. Il a la tête haute, il joue pour les autres, même s’il fait des trucs pour lui. Avec Gameiro, ça peut faire très mal. » Passes courtes, longues, dribbles, feintes en tout genre et même la talonnade aérienne, devenue un must : Pastore a déjà montré l’étendue de son registre. Mais l’international argentin (22 ans, 10 sélections, 1 but) ne masque pas toutes les carences actuelles du PSG, dont l’équipe est souvent coupée en deux. « Ils ont besoin de trouver le juste équilibre entre leur défense et leur attaque », estime Éric Roy, l’entraîneur de Nice. « Après, si tout n’est pas parfait, ils gagnent et prennent des points. Ce qui me fait dire qu’ils vont aller loin », suppose malgré tout Mavuba.

UNE DÉFENSE QUI INTERPELLE

En moyenne, le PSG a encaissé un but par match depuis le début de la saison. C’est beaucoup. Surtout, sa défense connaît de vraies absences, à l’image de ses vingt premières minutes catastrophiques face à l’Évian-TG. Mais ces errements concernent aussi le secteur offensif. Gameiro, Pastore mais surtout Nene et Ménez doivent encore forcer leur nature pour fournir les efforts nécessaires. « C’est le bémol, notamment face à des équipes qui les bousculent sur le plan physique, relève Rouyer. Mais Lugano-Sakho, ce sera une sacrée charnière. » Sauf que le premier n’est pas prêt, en raison d’une préparation tronquée, et que le second, blessé depuis Rennes (1-1, le 13 août), ne devrait pas revenir avant le 15 octobre, pour un déplacement à Ajaccio. Ensuite, le duo devra encore se roder. « Quand il y a de grands joueurs comme ça, et un système tactique à quatre devant, il est clair qu’il faut que tout le monde se sacrifie et défende », analyse Jonathan Zebina, le défenseur de Brest. Ce n’est pas encore le cas.

DES EGO À GOGO

Le principal risque d’embûche se situe sans doute du côté des ego et de la concurrence. « On a un peu l’impression qu’ils veulent faire chacun leur numéro, estime Mavuba. La saison dernière, ils avaient Coupet, Makelele, des joueurs de vestiaire qui vont leur manquer. » Les premiers signes d’agacement sur le terrain, entre Nene, Ménez et Gameiro, sont déjà apparus. « Pour Paris, ce sera du quitte ou double (pour le titre), estime Antoine Devaux, le milieu toulousain. Le jour où ça va mal tourner, ça risque de partir en éclats avec les ego qu’il y a. » Le sujet interpelle, au-delà du milieu du football. « Les ego ? Ce n’est pas un problème pour moi, estime Manuel Valls, candidat à la primaire socialiste et habitué du Parc des Princes depuis les années 1970. Il faut des caractères dans une équipe. Moi, j’ai beaucoup d’ego et de qualité technique (rires), mais je suis au service du collectif. C’est pareil pour le PSG. »

ALEXANDRE CHAMORET

(avec A. Cl., N. S.)

(*) Le CIES s’appuie sur trois critères pour obtenir ces résultats : le nombre de rencontres jouées par l’effectif lors des cinq dernières saisons, l’expérience internationale des forces en présence, et la stabilité dans les clubs (particulièrement aux postes défensifs et au milieu de terrain).



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Montpellier attend le « seigneur »

RENÉ GIRARD, l’entraîneur du leader du Championnat, a ironisé sur la venue du PSG. Mais sait aussi que celle-ci constitue un vrai révélateur de la valeur de son équipe.

AVEC CINQ VICTOIRES, dont deux contre Lille (1-0, le 14 août) et Rennes (4-0, le 21 août), un match nul pour une seule défaite contre Lyon (2-1, le 27 août) – « Un match qu’ils auraient dû gagner », estime Antoine Kombouaré –, le tableau de marche de Montpellier, leader du Championnat, commence à impressionner. Sans complexe, l’équipe de René Girard se distingue par son homogénéité collective, sa puissance et cette touche technique qui peut faire désormais la différence. Si Montpellier s’appuie toujours sur un bloc défensif solide (le meilleur de Ligue 1 avec Lorient, 6 buts encaissés), son secteur offensif se révèle nettement plus réaliste et redoutable que les saisons précédentes. Olivier Giroud, déjà à quatre buts (12 la saison dernière), a pris la mesure de son leadership. « On est très efficaces devant, chose qu’on nous a assez reprochée la saison dernière, témoigne l’attaquant (24 ans). On m’a toujours appris à faire profil bas et à travailler… On n’a pas de quoi faire un complexe d’infériorité par rapport à Paris. On a des certitudes. Peut-être qu’après ce match de Paris on pourra être encore plus ambitieux. C’est un très bon test. On espère chacun dans notre tête relever les objectifs du président, mais ne comptez pas sur nous pour dire qu’on va jouer le trio de tête. On ne se prend pas pour d’autres. » Pour l’occasion, René Girard rejoue le vieux disque province contre Paris. « On va jouer un match de gala contre le centre du monde, plus exactement la capitale française, a ironisé le technicien. Quand un seigneur vient, il faut savoir l’accueillir comme tel. On va essayer de se mettre à la hauteur. »

Côté parisien, ce rendez-vous face au leader constitue un vrai test. Et Kombouaré le redoute. Depuis 2009, et la remontée du club héraultais parmi l’élite, l’entraîneur parisien n’a jamais gagné contre lui. « Ils sont impressionnants, avoue le Kanak. Ils évoluent depuis trois ans ensemble, c’est leur force. » Soit exactement l’éventuelle faiblesse de Paris, qui, pour son technicien, reste une équipe « en construction ». Pour la première fois de la saison, Mohamed Sissoko, qui a disputé un match d’une heure en CFA, le week-end dernier, figure dans le groupe. Le milieu international malien (26 ans) n’a plus joué depuis sa blessure (genou) en mars dernier. Il est « trop juste » (Kombouaré) pour débuter, mais il pourrait entrer en jeu. Lugano, laissé au repos face à Nice (2-1), mercredi, pourrait retrouver une place de titulaire. – A. C. (avec J. Di.)


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« Je suis quelqu’un de fier »

VITORINO HILTON tente d’évacuer, avec Montpellier, un séjour à Marseille qui s’est mal terminé.

Arrivé début août de Marseille, Vitorino Hilton s’est immédiatement imposé au cœur de la défense de l’actuel leader du Championnat. À trente-quatre ans, le défenseur central brésilien retrouve le plaisir, après deux saisons sur le banc de touche sous les ordres de Didier Deschamps et le traumatisme du cambriolage de son domicile, le 12 juillet, qui l’a poussé à quitter précipitamment la cité phocéenne.

MONTPELLIER – de notre correspondant

« Êtes-vous venu à Montpellier pour relever un dernier défi ?


– Je suis venu pour rebondir, me montrer. Je sors de deux saisons au placard, deux saisons gâchées (1). Lors de ma première année à Marseille, j’ai fini dans l’équipe type de la L 1 (élue par l’UNFP). Je ne m’attendais absolument pas à passer de ce statut à celui de remplaçant de luxe, à l’arrivée de Didier Deschamps, en 2009. Mon rôle, c’était devenu ça !

– En aviez-vous discuté avec lui ?

– Oui, il me disait que j’étais victime de la concurrence. Je suis désolé, mais ça ne s’appelle pas comme ça. Je lui disais : “Si tu veux des joueurs qui mettent des coups, je mettrai des coups aussi.” Mais les fautes provoquent des coups de pied arrêtés, qui sont autant d’occasions de but dans le foot moderne. C’était son choix.

– Comment aviez-vous vécu le repositionnement de Stéphane Mbia en défense centrale ?

– Je me suis posé des questions. Surtout que Mbia avait déclaré qu’il ne voulait pas jouer derrière. La saison dernière a été difficile à beaucoup de niveaux. J’ai eu une pubalgie, j’ai été opéré, deux semaines après, j’ai perdu mon père. J’ai essayé de m’accrocher, de regagner ma place. Cette saison, je voulais relever le challenge au moins jusqu’en décembre puis repartir au Brésil si ça ne fonctionnait pas. Et puis il y a eu ce cambriolage.

– Avez-vous réussi à oublier cet épisode ?

– Pour mes enfants, je ne pouvais plus rester. J’essaie de prendre du recul, mais c’est encore trop frais. Depuis, mon fils de cinq ans a du mal à s’endormir tous les soirs. Il s’inquiète, il me demande : “Papa, papa, est-ce qu’ils vont venir ?” Du coup, je revois sans cesse les images. J’ai dit aux cambrioleurs de prendre ce qu’ils voulaient, mais ils nous ont frappés gratuitement. L’Olympique de Marseille était un club que j’aimais bien, mais ce n’était plus possible. Le foot m’a aidé à me vider la tête.

« Je ne pouvais pas partir comme ça »

– Vous aviez évoqué un retour au Brésil. Aviez-vous le mal du pays ?

– Ça fait dix ans que je suis parti (2). Je voulais rentrer. Ça n’a pas pu se faire, mais je veux montrer que, physiquement, techniquement, tactiquement, je suis là. Je suis quelqu’un de fier, je ne pouvais pas partir comme ça.

– Vous n’avez jamais porté le maillot du Brésil. Est-ce un regret ?

– En 2002, la secrétaire de Luiz Felipe Scolari, sélectionneur de l’époque, m’a appelé pour avoir de mes nouvelles. Malheureusement, je venais d’être victime d’une fracture de fatigue. Je n’ai plus jamais eu l’occasion d’y retourner. Quand j’arrêterai de jouer et que mon fils commencera à comprendre le football, j’aurai peut-être un petit pincement au cœur.

– Vous avez été capitaine à Lens, où vous avez joué de 2004 à 2008. Vous sentez-vous l’âme d’un leader ?

– J’aime parler avec les joueurs, de façon à ce qu’on reste serrés. Ce rôle me plaît quand il s’agit d’encadrer les jeunes, mais pas le rôle de capitaine en dehors du terrain, dans ce qu’il implique en termes de représentativité dans les opérations de marketing ou auprès des médias. À Montpellier, les jeunes sont de très bonne qualité. Avec eux, on peut faire quelque chose et jouer les quatre premières places, comme je l’avais annoncé à mon arrivée. »

JÉRÔME DIESNIS

(1) Hilton est apparu en L 1 douze fois en 2009-2010 et huit fois 2010-2011.

(2) Il est arrivé en Europe, au Servette Genève, en 2001.

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L'EQUIPE
HHA
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Un Paris très efficace

C'est vrai, tout n'est pas encore parfait. De toute façon, les millions n'assurent jamais la perfection. Mais malgré une défense encore mal assise et des egos surdimensionnés, ce PSG a réussi son début de saison, et qu'il semble loin le soir de la première journée, où Lorient était venu faire le kakou au Parc (0-1). Samedi, le club de la capitale s'est hissé au sommet de la Ligue 1 en compagnie de Lyon et Toulouse en écartant l'ancien leader Montpellier (3-0), en attendant Rennes - Saint-Etienne de dimanche soir. Pour décrocher une victoire nette et sans bavure, Paris a fait la loi grâce à son collectif mais surtout une fois de plus grâce à ses cracks.
Sirigu décisif

Paris bien parti

Un but de Gameiro et un doublé de Pastore ont jeté un gros froid sur La Mosson, qui ne s'attendait pas à vivre pareil enfer, notamment après trente minutes particulièrement emballantes. Avec une possession de balle de 62% au bout du premier quart d'heure, les Héraultais ont réussi à étouffer une équipe de Paris qui s'en est remis dans un premier temps à Sirigu. Excellent, le portier italien a maintenu son équipe à flot grâce à deux arrêts de grande classe en première période (Utaka et Giroud, 4e) et à une belle parade en seconde (Giroud, 52e).

Tranquillisé par un impeccable Sirigu, Paris a fait feu de tout bois à deux reprises juste avant la pause. En quatre minutes, le PSG a plié la partie. Premier coup de tonnerre à la 40e minute avec Gameiro qui a repris un centre de Nene. L'ancien Merlu n'avait plus marqué dans le jeu depuis le 28 août. Puis le deuxième est arrivé une poignée de seconde plus tard, cette fois sur un exploit individuel de Pastore, auteur d'une volée extraordinaire, un geste technique de grande classe (44e). Et l'histoire retiendra que c'est à La Mosson que l'Argentin a signé son premier doublé avec Paris. El Flaco a profité en toute fin de match d'une boulette de Jourdren (80e) pour soigner la différence de buts d'un PSG nouveau leader du Championnat grâce... à un meilleur fair-play que Lyon. Tout compte et rien n'est à négliger.


lequipe.fr


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Mohamed Sissoko : « On ne va pas parler du titre »

Mohamed Sissoko a retrouvé les terrains hier à la 71e minute, après sept mois d’arrêt consécutifs à une opération d’un genou. Le milieu parisien, recruté cet été à la Juventus Turin pour 7 M€, fait le point sur sa situation et parle des ambitions de ce nouveau PSG.

Que ressent-on en retrouvant le haut niveau après une aussi longue absence ?

Mohamed Sissoko. Ça me procure énormément de plaisir. Surtout qu’on repart avec les trois points. Personnellement, j’ai travaillé très dur pour revenir et ces vingt premières minutes sont rassurantes.

Quel regard portez-vous sur cette victoire ?

Montpellier nous a posé beaucoup de problèmes en première mi-temps, sur des bonnes actions de Belhanda et Giroud. Mais on a été très costauds défensivement et je pense que c’est ce qui a fait la différence. On a formé un groupe très compact, c’est de bon augure.

Javier Pastore, contre lequel vous avez joué en Italie, a encore été au-dessus du lot…

J’ai joué contre lui quand il était à Palerme et c’est vrai que c’est important pour nous et en plus, il est décisif.

Cette place de leader est-elle importante ?

Elle est importante notamment pour la confiance. Mais il ne faut pas s’enflammer et surtout ne pas se prendre la tête, car ce n’est que le début du championnat.

Etre premier après huit journées, cela signifie quand même que Paris vise le titre ?

On ne va pas se mettre à parler du titre aujourd’hui. Beaucoup de dépenses ont été effectuées à l’intersaison mais on connaît nos objectifs (NDLR : une qualification pour la Ligue des champions). Continuons à travailler sereinement et on fera le bilan en fin de saison.

Lyon se déplace dimanche prochain au Parc des Princes. Comment appréhendez-vous ce match ?

Lyon est une équipe jeune avec de grands talents. C’est un match qui risque de ressembler à celui de ce soir. Il faudra être prêt au combat.

Etes-vous prêt à jouer 90 minutes ?

Oui je suis prêt à jouer tout un match. Mais je vais y aller step by step (NDLR : pas après pas) pour retrouver le niveau d’avant.


leparisien.fr
girlinlove
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Paris envoie un message fort à la Ligue 1

FOOTBALL, LIGUE 1/MONTPELLIER - PSG 0-3. Nouveaux leaders du championnat au terme d’une rencontre de haut niveau, les Parisiens ont frappé un grand coup.On attend avec impatience le sommet contre Lyon, dimanche prochain.

MONTPELLIER (HÉRAULT) DE L’UN DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX

Attention, voilà les fantastiques ! Le message s’adresse principalement à la Ligue 1 et Paris l’a posté hier de Montpellier : ce PSG là est bel et bien candidat au titre de champion de France. Au bout de seulement huit journées, il domine notre championnat et devance même Lyon au classement du fair-play (NDLR : nombre de cartons reçus). Le calendrier de la Ligue de football professionnel possède lui aussi du génie : dans une semaine pile-poil, un choc tellurique oppose le club de la capitale à la formation présidée par Jean-Michel Aulas, au Parc des Princes.
C’est la promesse d’une nouvelle sortie digne de la Ligue des champions à l’échelle de l’Hexagone. On en salive d’avance, même si Paris ne donnera pas forcément la leçon à tous ses adversaires chaque week-end. Mais les Qatariens doivent se frotter les mains : leur recrutement est pour l’instant une
vraie réussite—qui osera encore dire que Pastore, c’est trop cher ?—et leur PSG donne du peps et un sel à la Ligue 1 comme rarement ces dernières années. Où s’arrêtera Paris ? Car cette suprématie s’opère alors que les hommes d’Antoine Kombouaré ne sont ni au complet (Sakho, Bisevac, Jallet, Hoarau étaient absents hier et Sissoko, entré à la 71e, ne jouait que pour la première fois avec les siens) ni tout à fait prêts.

Dix matchs sans défaite dont huit victoires

L’équipe ne connaît pas encore ses li-mites mais elle avance comme un ogre, s’abandonnant parfois à la facilité (un nul 2-2 à Evian). Elle reste sur dix matchs sans défaite dont huit victoires, toutes compétitions confondues.L’en-traîneur parisien, la rencontre ter-minée, n’aura de cesse de tempérer l’enthousiasme ambiant : « On reste une équipe en construction. Il faut faire ses preuves tous les week-ends.Tout le monde a envie de nous taper. Il faut rester humble et confirmer à Bilbao en Ligue Europa. Lyon,c’est très loin. » Son coup d’éclat, Paris l’a réalisé une nouvelle fois grâce à ses stars. Les grandsmatchs appartiennent comme il se doit aux grands joueurs et ces derniers n’ont pas raté leur rendez-vous. Il va falloir trouver un DVD vierge de longue durée pour copier les exploits de Javier Pastore, auteur de ses troisième et quatrième buts en France sur des actions géniales, notamment une reprise de volée légèrement extérieur du pied droit qui devrait tourner sur les télés européennes.
Pastore s’annonce peut-être comme le plus grand joueur de l’histoire du PSG depuis Safet Susic, Rai et Ronaldinho, selon les goûts et les générations. « Il a mis la barre très haut. Il a des statistiques impressionnantes, commente, admiratif, Kombouaré. Mais on juge une carrière sur la durée et les titres. » Avec un tel phénomène, le PSG a d’ores et déjà élu domicile au très haut niveau.

DOMINIQUE SÉVÉRAC


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Deux supporteurs parisiens ont été interpellés et placés en garde à vue pour des jets de pétards qui ont eu lieu tout au long du match. Dans l’après- midi, des échauffourées avec des sup- porteurs montpelliérains avaient eu lieu dans le centre-ville. Les forces de l’ordre avaient dû intervenir sans procéder à des arrestations.


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LES JOUEURS

PAR FRÉDÉRIC GOUAILLARD

Des recrues vraiment déterminantes

Le PSG s’est présenté hier à Montpellier avec ce qui s’apparente à son équipe type du moment. Diego Lugano et Siaka Tiéné, laissés au repos face à Nice, ont réintégré la défense.Mathieu Bodmer, performant ces derniers matchs, a été préféré à Clément Chantôme au poste de milieu récupérateur.

7 SIRIGU. Encore une fois, l’Italien réalise des arrêts déterminants. Il permet à Paris de ne pas être mené
d’entrée de match grâce à une double parade face à Utaka et Giroud.
5,5 CEARÁ. Parfois à la peine devant Utaka. Il s’est contenté de défendre. Du mieux après la pause.
5 LUGANO. Une prestation pas vraiment convaincante. Il n’est pas encore le patron de la défense que Paris attend. Averti (74e), il sera suspendu à Ajaccio.
7 CAMARA. Auteur de quelques interventions tranchantes qui ont permis d’écarter la pression. Il s’en est
bien sorti face à l’intenable Giroud et confirme sa bonne forme du moment. Averti (36e).
7 TIÉNÉ. Double passeur décisif pour Pastore. Il a été un ton en dessous défensivement mais il n’a jamais eu peur de s’engager. Remplacé par Sissoko (71e) pour ses premières minutes rassurantes sous le maillot
parisien.
5 BODMER. Ce n’était pas vraiment un match pour lui. Quand Paris courait après le ballon, il a manqué d’abattage défensif. Son placement n’a pas non plus été un modèle du genre.
8 MATUIDI. La grosse satisfaction. Il a récupéré un nombre important de ballons, dont celui à l’origine du
premier but. Il s’est même essayé à aller de l’avant avec une belle frappe (58e). Son match le plus abouti.
6 MÉNEZ. Un match un peu paradoxal. Il a brillé sur des phases défensives en venant suppléer Ceará. Offensivement, ce fut un peu moins probant notamment dès l’entame, où il tarde à frapper sur un service de
Pastore.
8,5 PASTORE. Absent pendant 35 minutes, il s’est énervé contre l’arbitre M. Duhamel et cela a eu le don de le réveiller. Double buteur, il est partie prenante sur les trois réalisations parisiennes. Et sa reprise de volée victorieuse est un (nouveau) bijou qu’on ne se lassera pas d’admirer. Remplacé par Armand (85e).
6,5 NENE. Une partie très mal engagée avec beaucoup trop de déchets dans son jeu. Mais il ne s’est
dispersé. Passeur décisif pour Gameiro, il a souvent cherché l’ancien Lorientais. La chamaillerie du premier penalty face à Nice ne semblait alors qu’un lointain souvenir.
6 GAMEIRO. Auteur de son premier but dans le jeu depuis le 28 août. Hier, l’avant-centre parisien a su profiter de larges espaces même si on peut déplorer un manque d’efficacité. Doit être plus vigilant sur les hors-jeu. Remplacé par Erding (68e), averti (89e).

À MONTPELLIER, Giroud et Belhanda ont beaucoup combiné sans succès. Saihi a été intéressant.

L’ARBITRE, M. DUHAMEL (5,5), devrait parfois se souvenir qu’il n’est pas en représentation. Son arbitrage a plutôt été satisfaisant.


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Javier Pastore, quel génie !

MONTPELLIER

Il est bel et bien la nouvelle star du championnat français. A chaque match de Ligue1 ou presque, Javier Pastore régale le public d’un petit bijou. Il y a eu ce but contre Brest (1-0), inscrit d’une petite pichenette il y a quinze jours. Puis celui marqué à Annecy la semaine dernière contre Evian (2-2) après avoir éliminé sur un double contact trois adversaires. Et depuis hier soir à Montpellier, il faut aussi ajouter ce doublé, son premier enLigue1,une magnifique reprise de volée (43) puis ce but plein d’opportunisme et de maîtrise en fin de rencontre (80). « Mon premier but me plaît beaucoup, raconte l’Argentin. C’est sur une belle et longue ouverture de Tiéné. Et je fais cette reprise de volée. Le deuxième, c’est un peu pareil, c’est aussi sur un long ballon de Tiéné. Je prends vraiment beaucoup de plaisir à jouer dans cette équipe talentueuse. »

Ses statistiques sont déjà impressionnantes

« De derrière, la reprise de volée est vraiment très belle à voir, sourit Blaise Matuidi .C’est un but tout en élégance. C’est un joueur très talentueux. » Et ses statistiques sont déjà impressionnantes : quatre buts, presque autant de chefs-d’oeuvre, le tout en cinq matchs deLigue1entantquetitulaire !Et c’est sans oublier bien sûr ses deux passes décisives de la saison et un penalty obtenu pour les siens.
« C’est un joueur essentiel », confirme Erding. « D’une grande classe, ajoute Ménez. On connaît tous ses qualités. On est vraiment tous heureux pour lui. » Même les adversaires sont sous le charme : «C’est beau de voir un joueur de classe mondiale comme lui, indique le Montpelliérain Younes Belhanda. Mais c’est aussi très agaçant, car tu n’arrives jamais à l’arrêter. Sa conduite de balle est hors pair. »
Bref, Paris ne peut que se réjouir d’avoir dépensé 42M€ pour l’international argentin. Et même si, hier soir, l’Argentin, de nouveau convoqué en sélection, a peiné lors de la première demi-heure, son génie a su compenser ses petits moments d’absence. Match après match, il répond avec brioaux attentes placées en lui. Il redore le blason du PSG par son talent et sa technique. Il n’est pas le seul bien sûr. Kevin Gameiro, buteur hier soir, Jérémy Ménez et Nene concourent à rendre cette équipe séduisante. Mais d’un petit coup de reins, Pastore sait faire chavirer tous les amoureux du ballon rond.

SYLVIE DEMACEDO


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Vivement le choc contre Lyon

LYON (RHÔNE) DE NOTRE CORRESPONDANT

Le choc s’annonce explosif. Dimanche, le PSG recevra Lyon, son dauphin au classement, dans un Parc des Princes probablement comble. Hier, l’OL a également envoyé un signal fort en battant facilement Bordeaux (3-1), trois jours après sa première défaite de la saison, à Caen (1-0). « La première mi-temps a été de très haut vol. C’était l’une de nos meilleures cette saison, a commenté l’entraîneur, Rémi Garde, résumant la confiance lyonnaise. On a su mettre le rythme qu’il fallait pour faire plier cette équipe de Bordeaux. La soirée est très bonne. »
A l’instar de Gameiro-Pastore, Lyon tient son duo gagnant en ce début d’automne. Gomis a pris la tête du classement des buteurs (6 buts) hier, grâce à un doublé (8e et 33e). Michel Bastos lui a offert le premier but à l’issue d’un exploit individuel, avant d’inscrire la dernière réalisation lyonnaise (64e). L’OL n’a donc pas trop puisé dans ses réserves,même si Modeste a réduit le score sur penalty (86e). La force de frappe des Olympiens est déjà importante. Elle pourrait devenir impressionnante si les retours de Lisandro et Gourcuff dans le groupe se confirment. Le club de Jean-Michel Aulas va jouer une nouvelle fois dès mardi sur une pelouse où il n’a plus perdu depuis un an en Ligue 1. En Ligue des champions, cette fois, face au Dynamo Zagreb. Les Lyonnais auront donc deux jours de récupération supplémentaires par rapport aux Parisiens. A la vue de la montée en puissance des deux équipes, le duel ne fait sans doute que commencer. YL


Le Parisien
HHA
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Paris-SG, un cheval au galop

Le football parisien est entré, on le sait, dans une phase bouillonnante de mutation sans savoir, à l'heure actuelle, jusqu'où elle le mènera exactement. Le club de la capitale séduit ceux qui se réjouissent de lui voir accorder des moyens considérables, donc des leviers de réussite. Mais il fait peur à la fois à ceux qui n'auront jamais la recette pour le concurrencer, et à ceux qu'il intéresse mais qui craignent qu'il ne finisse par écraser la compétition et lui ôter tout intérêt.

Comment ce PSG tente de concilier l'inconciliable...

Que les incrédules se rassurent : si Paris Saint-Germain a réussi, samedi à Montpellier (0-3), une prestation de haute volée, grâce en particulier à son étoile Pastore (photo Presse-Sports), il n'est pas prêt à faire taire toute forme d'adversité. Pas encore, tout au moins. Ce qui nous passionne dans son aventure, c'est un peu la façon avec laquelle il tente de concilier l'inconciliable. C'est-à-dire le jeu, le spectacle, les résultats, la multiplicité des compétitions, la gestion des hommes, les intérêts supérieurs des actionnaires qataris, les volontés modulées des différents partenaires, le sponsoring, la logique, la justice, la superposition des pouvoirs et l'autorité. Bref, tous les ingrédients incontournables qui font grandir.

Une progression qui suit un courant naturel et prometteur

Il reste tant d'obstacles à franchir pour affirmer que ce PSG là est du calibre des champions, qu'il vaut mieux rester prudent. Il lui manque, quelque part, quelque chose : une vie commune que rien, dans le sport de haut niveau, ne peut réellement remplacer. Reste son habileté à s'adapter aux circonstances et une progression qui suit un courant naturel et prometteur. Certains auraient envie de le pousser dans le dos pour qu'il puisse atteindre plus rapidement ses limites supérieures. Mais son cheval est réticent. Il connaît son chemin et n'aime pas l'emballement en terres inconnues. Il galope, cependant, croyez-le bien.


francefootball.fr
parano
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PSG - Pastore voyage en première classe
(AFP) Dimanche 25 septembre 2011

Par deux fois cette saison, Javier Pastore a fait profiter le Paris SG de son talent à l'extérieur face à des équipes jouant le haut du tableau en L1: le 28 août à Toulouse (giflé 3-1) avec deux passes décisives et samedi soir à Montpellier (corrigé 3-0) avec un doublé.

Si ça continue l'ancien joueur de Palerme, déjà surnommé "l'homme qui valait 42 millions d'euros", va bientôt être accompagné de la mention "Pastore est en voyage d'affaires".

A chaque fois, le scénario est le même. L'international argentin commence un peu à côté des rails. Et puis viennent les éclairs de génie.

Au Stadium, le TFC mènait 1 à 0 au retour des vestiaires. Mais deux bijoux de passes décisives pour Gameiro puis Erding ont fait basculer la rencontre (3-1 au final).

Dans l'Hérault, face à l'équipe qui était jusqu'à sa visite la meilleure défense, Pastore n'a pas fait une bonne entame. On l'a même vu prendre une mine de petit garçon lors d'un rappel à l'ordre verbal de l'arbitre.

Et puis il y a eu cette somptueuse reprise de volée de l'extérieur du droit pour le 2e but parisien, juste avant la pause. Le joueur de l'Albiceleste profita ensuite d'une erreur du gardien adverse pour lui escamoter le ballon, placer une accélération et conclure la bonne soirée parisienne dans un angle plus que fermé.

Place aux statistiques: en six matches de championnat, dont 5 titularisations, la recrue la plus chère de l'histoire de la L1 en est donc à 4 buts et 2 passes décisives.

Il rappelle Zidane à Platini
Et les commentaires flatteurs pleuvent. "Pastore est vraiment intéressant. Il me rappelle beaucoup Zidane pour cette façon de partir du milieu de terrain, de porter la balle et d'aller droit vers la surface". L'hommage est de Michel Platini, président de l'UEFA, dans la Gazzetta dello sport.

Rai, ancien joueur emblématique du PSG, déclarait ce dimanche dans Téléfoot sur TF1 que le meneur de jeu "fait la différence et peut devenir un des grands joueurs au monde".

Equipiers et adversaires sont sur la même longueur d'ondes. Pour le défenseur du PSG Zoumana Camara, "quand tu sais que c'est lui qui a la balle, tu sais que ça peut aller au fond". Il a raison, Pastore gâche peu selon les statistiques de la Ligue de football professionnel (LFP) avec 11 tirs cadrés sur 16 en L1.

Dans les rangs de Brest, battu récemment 1 à 0 au Parc des Princes par un but de... Pastore, le défenseur Jonathan Zebina souligne "sa vision", dit que "c'est un joueur différent", tandis que l'entraîneur finistérien Alex Dupont lui reconnaît "une grande classe".

Qu'en dit ce joueur longiligne (1,87 m et 78 kg) ? "Je ne sais pas si j'ai si bien joué, la forme revient, je fais de bonnes choses, je dois mieux connaître mes partenaires".

"El Flaco" (le maigre), même s'il pèse déjà sur le jeu de son équipe, ne tourne pas encore à plein régime. Arrivé tardivement dans l'effectif (transfert officialisé le 6 août), il comble petit à petit son retard de préparation physique après des congés allongés pour cause de Copa America avec l'Argentine.

Bixente Lizarazu, champion du monde 1998, a analysé la marge de progression du phénomène ce dimanche sur Téléfoot: "Techniquement, il est fort ; mentalement il tient bien la pression: il a été acheté pour 42 millions d'euros, il a 22 ans, il ne bronche pas ; mais il n'a pas les qualités de son physique, il a la motricité d'un petit gabarit, il fait des petits pas, il manque de puissance, mais s'il prend du muscle, il peut devenir énorme".

Il l'est déjà, dans une L1 restée longtemps sans star de ce rang.

AFP
HHA
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Avec eux, Paris en a pour son argent

En dépensant 89 M€ pour se renforcer, Paris avait suscité cet été des commentaires contrastés. Aujourd’hui, cette politique paye, plusieurs de ses nouveaux joueurs se montrant déjà décisifs.

Il a fallu attendre quatorze ans pour voir Paris débuter aussi bien une saison. Avec 17 points au compteur, un record depuis l’exercice 1997-1998, le club de la capitale atteint déjà les sommets ! Déjà, un premier constat s’impose. La nette victoire acquise à Montpellier (3-0) par le PSG porte le sceau de ses recrues. Certains sont déjà indispensables, d’autres sont en passe de l’être.

Seule une poignée doit encore faire ses preuves. Passage en revue des neuf renforts de l’été.



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Ils montent en puissance

Blaise Matuidi, après son match « titanesque » samedi face à Montpellier, aurait pu figurer dans la catégorie supérieure. Mais l’ancien Stéphanois a été un peu trop irrégulier depuis le début de saison. Il doit encore gagner en constance pour devenir un titulaire indiscutable et écarter la concurrence incarnée par Mohamed Sissoko.

A sa décharge, Matuidi, est parfois bien seul à assumer les tâches défensives dans une équipe dotée d’un tropisme offensif. Mais s’il poursuit sur la bonne dynamique de ce week-end, il deviendra un élément clé de ce nouveau PSG.

Son cas présente des similitudes avec celui de Jérémy Ménez. Arrivé à Paris avec un déficit physique, l’ancien milieu de terrain offensif de la Roma a enchaîné les rencontres au point d’être à ce jour le joueur le plus utilisé par Antoine Kombouaré avec 933 minutes au compteur. Matuidi arrive juste derrière avec 821 minutes. Cette accumulation de rencontres — si elle est bénéfique pour retrouver le rythme — a aussi influé sur les performances contrastées de ces deux joueurs. Meilleur passeur du PSG avec trois réalisations, Jérémy Ménez a la possibilité de faire beaucoup mieux. Il doit améliorer sa relation dans le jeu avec Nene et Gameiro, et soigner ses transmissions. Enfin, il doit gagner en percussion, un exercice où il excelle, mais où on l’a trop rarement vu.



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Ils se sont déjà rendus incontournables

Javier Pastore
, bien sûr, est déjà un élément essentiel de cette équipe. Depuis sa première titularisation en Ligue 1 (à Toulouse, 3-1 le 28 août), l’international argentin est en effet impliqué sur plus de la moitié des buts de son équipe. A son actif : deux passes décisives, quatre buts, le tout en cinq matchs de championnat! Journée après journée, il assume avec brio son statut de joueur le plus cher de l’histoire de la Ligue 1 (42 M€). Ses partenaires louent son talent, ses adversaires sa grande classe alors que sa maîtrise technique et sa conduite de balle régalent tous les amateurs de football.
Le PSG possède dans ses rangs une autre star en herbe, Kevin Gameiro. Il ne possède pas la technicité de l’Argentin, pèche aussi parfois par un manque d’efficacité dans la surface, mais l’ex-Lorientais recruté pour 13 M€ s’appuie sur des statistiques éloquentes. Il a inscrit cinq buts en huit matchs. Et ce malgré un petit « passage à vide » entre le déplacement à Toulouse fin août et celui à Montpellier samedi soir (un seul but en trois semaines sur penalty). Gameiro fait ainsi mieux qu’un autre ex-attaquant vedette du club, Pedro Miguel Pauleta. A son arrivée à Paris à l’été 2003, le Portugais n’avait en effet marqué qu’à quatre reprises lors de ses 8 premiers matchs.

Avec Salvatore Sirigu, le club a également déniché un gardien de talent. Encore inconnue du grand public il y a deux mois, la doublure de Buffon en sélection italienne s’est montrée bien plus rassurante dans les cages parisiennes que ses deux prédécesseurs, Coupet et Edel. Et si Paris aujourd’hui atteint les sommets de la Ligue 1, il le doit à son portier transalpin, qui lui a déjà fait gagner des points précieux face à Rennes (1-1), Brest (1-0), Evian (2-2) et encore à Montpellier (3-0).



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Ils doivent encore faire leurs preuves

Si Javier Pastore s’est imposé comme le génie de l’attaque parisienne, on attend de Diego Lugano qu’il devienne le patron de la défense. Pour l’instant, il en est un des titulaires, mais sans garantie dans la durée. Après quatre titularisations, le capitaine de la sélection uruguayenne a livré des prestations sans relief.) A priori, il n’y a là rien de rédhibitoire. Lugano est arrivé en toute fin de mercato sans avoir préalablement effectué de préparation, et Kombouaré a dû le titulariser d’emblée à son corps défendant. L’Uruguayen qui n’a jamais évolué dans un grand Championnat européen après le Brésil (São Paulo) et la Turquie (Fenerbahçe), doit s’adapter à un nouveau « football ». Mais son expérience internationale devrait lui permettre de se mettre rapidement à niveau.
Milan Bisevac, sans être impérial, n’a pas démérité lors de ses six titularisations au mois d’août. Malheureusement, il a été coupé dans son élan par une blessure aux adducteurs contractée avec la Serbie lors de la trêve internationale. On attend d’en savoir plus même si, avec le recrutement de Lugano, il n’est pas assuré de retrouver tout de suite une place de titulaire en championnat. Enfin, il apparaît impossible de se prononcer sur le niveau de Nicolas Douchez, titulaire à seulement deux reprises en Ligue Europa dont un match face à Differdange (Luxembourg) où il n’a pratiquement pas touché un ballon. Idem pour Mohamed Sissoko, de retour à la compétition, avant-hier, contre Montpellier (vingt minutes de jeu).


leparisien.fr
HHA
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L1 : le PSG a les cartes en main

Le PSG en tête de la Ligue 1, cela peut-il durer ? Sans aucun doute. Aujourd’hui, la plupart des clignotants sont au vert. Le club de la capitale reste sur une série de dix matchs consécutifs sans défaite, et cette performance l’autorise à regarder l’avenir avec sérénité et quelques certitudes. Sans sous-estimer le potentiel de l’Atletic Bilbao, et encore moins celui de Lyon, ses deux prochains adversaires, Paris a toutes les cartes en main pour s’installer durablement dans le haut du classement.

Le retour des blessés. Après Momo Sissoko samedi à Montpellier, le PSG doit enregistrer les retours à la compétition de Milan Bisevac et Mamadou Sakho dès la fin de la trêve internationale, mi-octobre. Cet afflux de joueurs valides va élargir la palette de choix d’Antoine Kombouaré en défense mais également au milieu de terrain. Ce n’est pas la moindre des nouvelles pour l’entraîneur parisien.
Ce dernier a dû composer avec un banc étroit depuis le début de la saison — une habitude pour lui! — et son équipe a connu quelques soucis défensifs ces dernières semaines malgré une progression dans ce domaine à Montpellier. Cet apport de sang frais va aviver la concurrence. Cela devrait augmenter l’émulation au sein du groupe mais aussi générer quelques frustrations.

La fin des tensions ? C’est une bonne nouvelle. Paris a surmonté sans trop de heurts ce que l’on a baptisé un peu trivialement « la guerre des ego ». A la faveur de deux succès face à Nice (2-1) et Montpellier (3-0), les partenaires de Ceará ont apaisé les tensions nées au sein du quatuor offensif. S’agit-il d’un simple phénomène conjoncturel à relier aux récentes victoires ? Ou plus positivement le signe d’une équipe qui a su se prendre en mains pour gagner en maturité ? C’est ce que l’on scrutera, avec impatience, lors des prochaines semaines.

Encore une marge de progression. Enfin, et c’est ce qui autorise tous les espoirs, le PSG de ces deux premiers mois n’a pas atteint son meilleur niveau. Loin s’en faut. Même à Montpellier, tout n’était pas parfait, Paris n’a pas encore livré de match plein durant lequel il aurait écrasé les deux périodes de sa supériorité. Le contraste de niveau est patent entre les deux mi-temps à la Mosson, que ce soit dans un sens ou dans l’autre. Mais, après la prochaine trêve internationale (du 3 au 15 octobre), Paris va enchaîner trois matchs de championnat face à des adversaires largement à sa portée (Ajaccio, Dijon et Caen). On peut même y ajouter Bordeaux vu son niveau actuel. On peut aussi escompter qu’à ce moment-là, des recrues comme Lugano ou Sissoko auront amélioré leur intégration et s’approcheront de leur meilleur état de forme. A Paris, le meilleur semble à venir.



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Youri Djorkaeff : « Ce PSG - Lyon vient un peu tôt »

Né à Lyon et vainqueur de la Coupe des coupes 1996 avec le PSG, Youri Djorkaeff attend avec impatience le choc PSG - Lyon de dimanche prochain. Le consultant d’Orange Sport, observateur avisé des deux clubs, aurait toutefois préféré voir cette affiche un peu plus tard dans la saison.

Que peut-on attendre du prochain PSG - Lyon ?

Youri Djorkaeff. Un beau match… Sur le papier, il y a deux équipes différentes avec un Lyon qui, contrairement à d’habitude, n’a pratiquement pas recruté. A l’inverse, le PSG a fait toute l’actu des transferts. On va dire qu’il y a un PSG plus « flamboyant » face à un Lyon plus « challenger ». Mais Paris doit encore construire alors que l’OL a déjà une vraie ossature, une vraie base.

Le vainqueur prendrait-il un avantage psychologique sur son rival ?

Je crois que c’est surtout une semaine psychologiquement importante pour le PSG avec l’enchaînement Montpellier, Bilbao (NDLR : où les Parisiens se rendront jeudi en Ligue Europa), Lyon. Le coaching va être décisif, il faudra savoir faire tourner l’effectif. D’autant que Lyon (NDLR : qui reçoit demain le Dinamo Zagreb en Ligue des champions) aura deux jours de récupération supplémentaires.

Les six points à prendre entre les deux gros (aller et retour) seront-ils décisifs ?

Déjà, ce PSG - Lyon vient un peu trop tôt. Et je ne pense pas que leurs deux matchs feront la différence. Les deux équipes devront s’imposer contre les « outsiders ». Tout le monde veut battre Lyon ou Paris. Le champion sera celui qui restera le plus humble.

Le champion de France sera-t-il obligatoirement Paris ou Lyon ?

En tout cas, ce sont mes deux seuls favoris et le résultat de dimanche prochain ne fera pas pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Lille a bien un effectif incroyable mais peine à enchaîner et va jouer la Ligue des champions qui prend beaucoup d’énergie.

Le duo Paris - Lyon peut-il survoler le championnat ?

Pas à ce point. Ce sera serré jusqu’au final et il va sans doute se passer plein de choses. Marseille va réagir, Montpellier ou Rennes seront difficiles à jouer jusqu’au bout…


leparisien.fr
girlinlove
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27/09/2011 - 19:34 - Mis à jour le 27/09/2011 - 19:38
"PSG, le Bayern français?"

Interrogé à Marseille sur le Paris-SG, l'entraîneur du Borussia Dortmund, Jürgen Klopp, a estimé que le club de la capitale avait les moyens de devenir "le Bayern (Munich) français". C'est-à-dire, de loin, le club numéro un...

"Je connais un peu le PSG, car nous les avons rencontrés la saison dernière en Coupe d'Europe, a dit Klopp en référence à la Ligue Europa. Je me rappelle que les deux matches avaient été assez serrés. Paris peut devenir le Bayern Munich français... même si l'OL a aussi été plusieurs fois champions de France d'affilée."

"J'ai beaucoup de plaisir à voir ces équipes-là évoluer, a poliment poursuivi le champion de Bundesliga. Même si en Allemagne on voit davantage les autres championnats étrangers que le championnat de France à la télévision. Le football français, c'est aussi et surtout l'équipe nationale, un modèle pour beaucoup de nations. La France possède un système de formation très performant. Lyon a aussi très bien marché au niveau européen."


Eurosport.fr
aleksandre08
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PSG: Des supporters plus vraiment ultra-remontés

FOOTBALL - Toujours opposés au placement aléatoire, leur mouvement perd tout de même de son influence...

Il y en a bien quelques-uns que le début de saison emballant du PSG rend triste. Toujours vent debout contre le placement aléatoire prévu dans le plan Leproux, qui a résisté à l’arrivée des Qataris, les supporters «historiques» du PSG voient leur mouvement perdre un peu de sa force. Contre Lyon, dimanche, le Parc des Princes sera à guichets fermés. «C’est logique, quand ça fait 15 ans que tu te fais chier. On n’empêche personne de prendre sa place. Mais au bout d’un moment, t’en as qui craquent, qui veulent voire leur équipe», explique Jérémy Laroche, du collectif «Liberté pour les abonnés» (LPA). «Je pense que c'est un combat perdu d'avance, mais on le mène quand même, c'est une question de valeur», renchérit "Viola", leader des défunts Lutèce Falco.

Christophe Uldry: «Leproux est parti, les autres sont toujours là»

En attendant, les revendications ultras (placement libre, liberté d’association…) trouvent moins d’échos. «Dans les discussions, on est au point mort. On a toujours un espoir, sinon on arrêterait, mais c’est vrai, c’est difficile», poursuit Jérémy Laroche, l’un des organisateurs du coup de force lors du match contre Brest, où une centaine d’anciens ultras s’étaient réunis en tribunes H pour marquer leur désapprobation. Il a tout de même décidé d’assister aux rencontres à l’extérieur des Parisiens, en acceptant les conditions réclamées par le club, «pour repartir sur de bonnes bases», explique-t-il. Sans retour pour le moment. Car le PSG prétexte qu’une assemblée générale, plusieurs fois repoussée, doit d’abord valider les postes de ceux chargés de mener d’éventuelles négociations. «Plein de choses ont changé au club cet été, mais pas au niveau de ceux qui s’occupent des supporters. Leproux est parti, les autres sont toujours là», râle Christophe Uldry, membre des ancien Supras, groupe dissous depuis mai 2010.

Jérémy Laroche: «On est passés d’un public de connaisseur à un public de consommateur»

Lui fait partie de la frange n’ayant accepté aucun compromis. Aucun déplacement, et certainement pas de match au Parc des Princes non plus. Mais d’autres ont succombé aux sirènes de Javier Pastore et Jérémy Ménez: «Il y en a pas mal qui sont revenus, et qui se complaisent dans cette ambiance», poursuit Christophe Uldry. Or, s’il est une chose qui sur laquelle les deux ultras sont d’accord, c’est bien le spectacle laissé par le nouveau public du Parc. «Bientôt, ce sera un public à la Barcelone, avec un écran géant qui dira quand applaudir», regrette le membre des Supras. «On est passés d’un public de connaisseurs à un public de consommateurs», confirme Jérémy Laroche. D’ailleurs, lorsque les historiques ont réussi leur coup contre Brest, les insultes vers les nouveaux supporters ont fusé. «On les traite de Lynx ou de Qatarix, on aime bien les pourrir, parce que c'est pas mal d'être un caillou dans les chaussures de ce nouveau PSG», raconte "Viola". Mais le rêve des ultras est toujours vivace. «Le même public qu’avant avec l’équipe actuelle… Ce serait magique», conclut Jérémy Laroche. Mais pas vraiment à l’ordre du jour.


20 mn
HHA
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L’ex-patron de la Juventus au PSG

Paris continue de se renforcer. Jean-Claude Blanc, un grand dirigeant français passé par le célèbre club de Turin, va débarquer comme directeur général. Il supervisera toutes les activités administratives et financières.


Le PSG va bientôt compter un nouvel homme fort. Selon nos informations, le futur directeur général du club parisien, qui sera intronisé à la mi-octobre après le changement de structure juridique, s’appelle Jean-Claude Blanc (48 ans). Libre depuis son départ de la Juventus après l’inauguration du nouveau stade de l’équipe turinoise le 8 septembre, l’ancien DG de la Fédération française de tennis (2001-2006), où il était en charge de l’organisation du tournoi de Roland-Garros, supervisera toutes les activités administratives et financières de la société PSG.

Le secteur sportif restera sous la responsabilité de Leonardo, mais les deux hommes, qui s’apprécient, collaboreront étroitement. Ils ont appris à se connaître en Italie lorsqu’ils étaient respectivement dirigeants de l’AC Milan pour le Brésilien et de la Juventus Turin pour le Français. Leonardo a d’ailleurs milité pour l’arrivée de Blanc à Paris.

Le club de la capitale a commencé à discuter avec Jean-Claude Blanc il y a de cela plusieurs semaines. Les pourparlers ont duré, car les deux parties ont peiné à s’entendre sur le salaire (environ 100 000 € brut mensuels selon certaines sources) de ce proche de Michel Platini et de Jean-Claude Killy.

Premier gros dossier : un nouveau centre d’entraînement

Habile manageur, celui qui a aussi dirigé de 1994 à 2000 Amaury Sport Organisation (ASO), propriétaire du Tour de France et du Dakar, remplacera, dans la nouvelle organisation du club, Benoît Rousseau, le président intérimaire, et selon toute vraisemblance Philippe Boindrieux, l’actuel DG. Ce dernier devrait donc être poussé vers la sortie. Jean-Claude Blanc, titulaire d’un MBA (master of business administration) de la Harvard Business School de Boston (Etats-Unis), dispose d’une réelle connaissance du monde du football. En effet, il a été appelé en 2006 à la tête de la Juventus par la famille Agnelli, propriétaire du club, lorsque la Vieille Dame a été reléguée en Serie B à la suite d’une sale affaire de matchs truqués.

Le 12 octobre 2009, il fut même nommé président de la Juve, conservant ce titre jusqu’en avril 2010. Son grand succès extrasportif consistera en la construction du nouveau stade du club : la première enceinte privée d’Italie, livrée dans les temps et en respectant le budget défini.

Au PSG, Blanc devrait très vite se voir confier un dossier important. Les propriétaires qatariens aimeraient doter le club parisien d’un nouveau centre d’entraînement, sur le modèle du Milanello de l’AC Milan. Adieu alors l’historique camp des Loges, pourtant refait à neuf en 2008. Toutefois, ce premier dossier s’annonce déjà sensible pour le futur directeur général.


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Une nouvelle organisation à la mi-octobre



On y voit désormais plus clair. C’est entre le 10 et le 15 octobre que le PSG va enfin changer de structure juridique. Cette nouvelle a été annoncée hier aux représentants des salariés lors d’un comité d’entreprise (CE). La loi impose un délai de dix-sept jours pour convoquer une assemblée générale des actionnaires après l’avoir fait savoir au CE.

A la mi-octobre adieu donc le conseil de surveillance et le directoire et retour du conseil d’administration, comme révélé dans nos éditions du 19 juin dernier. C’est Nasser Al-Khelaifi, l’actuel président du conseil de surveillance et représentant de QSI, l’actionnaire majoritaire du club, qui présidera cette nouvelle organisation. Benoît Rousseau, l’actuel président intérimaire abandonnera ses fonctions à cette occasion. Jean-Claude Blanc sera le patron opérationnel au quotidien du PSG. Leonardo gérera la partie sportive. Les membres du conseil d’administration devraient être les mêmes que ceux du conseil de surveillance et leur nombre se limiterait à cinq comme aujourd’hui.


leparisien.fr
Hari
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PSG : Luyindula et le club convoqués

L'attaquant parisien Peguy Luyindula et son club, le PSG, sont convoqués le 11 octobre prochain devant la commission juridique de la LFP.

Peguy Luyindula ne cesse de contester sa mise à l’écart de l’équipe professionnelle du Paris-Saint-Germain. Après avoir saisi la LFP, l’attaquant du PSG est convoqué avec son club le 11 octobre prochain devant la commission juridique de la LFP. Lorsque Luyindula avait saisi la LFP, le PSG avait précisé dans un communiqué « que la décision de maintenir Peguy dans le second groupe d’entraînement du club (avait) été prise sur la base de critères sportifs ». Arrivé au club en 2007, l’ancien Auxerrois n’a pas joué une seule fois de la saison en compétition avec l’équipe première.


Football365
Biz Markie
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Grenier forfait à Paris
Sorti à dix minutes de la fin du match contre le Dinamo Zagreb mardi soir, Clément Grenier souffre d'une déchirure aux ischio-jambiers de la cuisse gauche. Son indisponibilité n'a pas été communiquée par l'OL mais il est d'ores et déjà forfait pour le déplacement à Paris dimanche.



lequipe.fr
Le Cyclone
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Douchez à double tranchant

Aligné sur la pelouse de l'Athletic Bilbao jeudi (21h05), Nicolas Douchez aura une nouvelle occasion de bousculer la hiérarchie dans les buts parisiens, lui qui avait rejoint la capitale dans la peau de numéro un.

Mardi après-midi dans l'enceinte du Parc des Princes, le PSG new-look a vécu un moment aussi solennel qu'anecdotique, la traditionnelle photo officielle. Et au moment où Douchez tente de grimper sur l'estrade pour rejoindre le rang du haut, il a toutes les peines du monde à se mettre aux côtés de son coéquipier Salvatore Sirigu qui, de dos, ne remarque même pas ses déboires. Une image qui reflète bien la situation dans les cages parisiennes depuis la reprise. Pendant que le portier italien est mis en avant par ses très bons débuts en Ligue 1, Nicolas Douchez peine à sortir de l'ombre, se contentant de la Ligue Europa pour se faire remarquer. Deux matches sans intérêt contre Differdange, une prestation correcte contre Salzbourg, sans plus. Du coup, la visite du PSG sur la pelouse de l'Athletic Bilbao jeudi soir (21h05) fait office de premier test pour l'ancien gardien rennais, qui vit une situation compliquée.

«La hiérarchie? C'est le problème du coach»

«Au moment où Douchez se blesse, on décide alors de faire venir Sirigu, et la condition de l'Italien c'est 'coach, ok je viens mais à une seule condition, c'est que si je joue et que je suis bon, je reste'.» Antoine Kombouaré

Car il y a cinq mois, Nicolas Douchez rejoignait la capitale libre de tout contrat pour remplacer le controversé Apoula Edel. Mais au moment de signer son bail de trois ans, les Qataris se rapprochent sérieusement du club et il sent que sa place incontestable de numéro 1 ne l'est plus autant. «Je savais que le club allait recruter quelqu'un. Je me doutais qu'il prendrait un bon gardien», avait-il confié au milieu du mois d'août, un temps où il faisait déjà banquette en Ligue 1, dépassé par un certain Salvatore Sirigu. Et pourtant, au départ, l'arrivée de l'ancien gardien de Palerme n'était pas censée bouleverser la hiérarchie dans l'esprit d'Antoine Kombouaré. «Tout a été expliqué avec Nicolas Douchez. Il n'a pas eu de chance car il s'est blessé au plus mauvais moment (fin juillet). S'il n'est pas blessé, il joue, a expliqué ce dernier dans l'émission 100% foot. Au moment où Douchez se blesse, on décide alors de faire venir Sirigu, et la condition de l'Italien c'est "coach, ok je viens mais à une seule condition, c'est que si je joue et que je suis bon, je reste".»

Un pari payant pour Sirigu et une conjoncture cruelle pour Douchez. «La blessure a été un coup d'arrêt parce qu'elle est intervenue à un moment où je me sentais très bien. Je montais en puissance comme l'équipe. On se rapprochait du Championnat et j'étais parti pour démarrer la saison.» Du coup, il essaie tant bien que mal de renverser la hiérarchie tous les quinze jours sur la (petite) scène continentale, loin de ses espoirs de Ligue 1 dans les cages d'un prétendant au titre. Heureusement pour lui, Paris a fait de la Ligue Europa un de ses objectifs de la saison. C'est toujours ça de pris. Le reste, «c'est le problème du coach...»

lequipe.fr
HHA
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«Nous ne sommes pas parfaits»

«Nous savions qu'ils allaient nous prendre à la gorge tout de suite.» Christophe Jallet et ses coéquipiers étaient prévenus, mais ils ont quand même manqué de vigilance, jeudi à Bilbao (2-0), pour leur deuxième match de poule de la Ligue Europa. «Nous étions absents lors des vingt premières minutes, analyse Antoine Kombouaré sur le site du club. On a subi, on a eu du mal à être présent dans les duels. Bilbao ouvre logiquement le score.» Le manque de rigueur défensive des Parisiens a en effet été sanctionné par un but de l'Atletic (20e).

«Nous nous sommes crées beaucoup d'occasions mais nous n'avons pas réussi à marquer.»

Les joueurs de la capitale n'ont, cette fois, pas réussi à rattraper le coup, comme ils l'avaient fait à Toulouse (victoire 3-1) ou à Evian (match nul 2-2 après avoir été menés 2-0). Ils en ont pourtant eu la chance, mais se sont montrés trop brouillons. «Les vingt minutes suivantes étaient fantastiques, reprend le coach parisien. Nous nous sommes crées beaucoup d'occasions mais nous n'avons pas réussi à marquer.» Le PSG a finalement concédé un deuxième but, qui lui a «fait mal.» L'expulsion de Sissoko (52e), pour sa première titularisation, n'a rien arrangé. A dix, forcément, «c'était plus compliqué», estime Jallet, qui n'oublie pas pour autant la «première période désastreuse», qui «prouve [qu'ils] ne sont pas parfaits.» «Nous devons encore bosser pour avoir des jours meilleurs.» Plus habitué à la défaite (8 victoires et 2 nuls lors de ses 10 derniers matches), Paris va vite avoir la possibilité de se rattraper, dimanche contre Lyon (21h00).

«Ce n'est qu'un match perdu»

«Nous avons la chance d'avoir un match dans trois jours, cela nous permet de penser à autre chose. Nous allons bien récupérer pour être prêts», explique Blaise Matuidi, entré en seconde période, jeudi soir. L'habituel récupérateur n'était pas le seul joueur ménagé pour ce déplacement à Bilbao, Gameiro et Ménez n'ayant, eux, même pas été inscrits sur la feuille de match. Ce turn-over, ainsi que le nombre de points (12) qu'il reste à prendre dans ce groupe F, rendent l'impact de la défaite plus mesuré : «Nous avons raté un match, c'est la fin d'une série mais ce n'est qu'un match perdu. Il faut répondre présent face à Lyon». Et pas seulement pour oublier cette soirée à San Mamés. Ce duel face à l'OL pourrait désigner le seul leader du Championnat.


lequipe.fr
Slip
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Pas de retour de blessés

Lyon se déplacera dimanche au Parc des Princes sans Lisandro, Gourcuff, Ederson, Cris ou Grenier, pas suffisamment remis.

Dimanche à Paris (21h00), l'OL devra composer avec son effectif actuel, c'est à dire sans Lisandro, Gourcuff, Ederson, Cris ni Grenier, touché mardi contre Zagreb (2-0). Aucun des quatre premiers, absents depuis de longues semaines, ne sont assez remis pour faire partie du groupe. « Licha entre dans sa cinquième semaine alors que le délai initial était compris entre quatre et six. On est dans les clous et le remettre dans le groupe dès maintenant comporte trop de risques, indique Rémi Garde. Yoann a une cheville qui l'ennuie encore un peu. Il s'est entraîné jeudi avec la réserve mais il est encore trop juste. »
L'équipe de CFA dispute un match amical ce vendredi après-midi contre la réserve d'Evian-Thonon-Gaillard mais Garde n'est pas favorable à envoyer ses joueurs pros. Ni Ederson, ni Cris n'y seront, l'entraîneur lyonnais misant sur la trêve internationale, après le match de ce week-end, pour remettre tout le monde sur pied. Cela pourrait être un peu plus long pour Grenier, qui souffre d'une déchirure aux ischio-jambiers. « La blessure de Clément est surtout un coup dur parce que les autres ne sont pas là. Cela concerne un domaine (milieu de terrain offensif) dans lequel on était censés avoir beaucoup de monde il y a deux mois. Comme quoi, dans le foot, tout va très vite. » Au Parc des Princes, Jérémy Pied paraît avoir les faveurs pour débuter.

lequipe.fr
HHA
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Diego Lugano : « Tout donner »

Le défenseur parisien revient sur ses débuts au PSG et évoque le niveau du championnat de France et son état de forme physique au moment d'affronter l'OL !

Diego, comment te sens-tu physiquement ?
« Bien. Le match de jeudi a plus laissé une cicatrice mentale que physique. Nous n’avons pas joué. Nous sommes tous un peu triste et il faudra prendre notre revanche dimanche face à Lyon. Faire ses débuts dans une équipe, ce n’est jamais facile. Je ne suis pas encore à 100%. Enchaîner les matches m’aide à retrouver ma meilleure forme physique même si cela complique la récupération. Je suis venu ici pour tout donner. »

Que penses-tu du niveau de la Ligue 1 ?
« Avant d’arriver au PSG, je savais ce championnat très compétitif. En revanche, au niveau de l’engagement, je pensais qu’il y aurait plus de faute. Je l’imaginais davantage comme la Premier League anglaise. La Ligue 1 est un beau championnat, avec des niveaux homogènes. C’est un des meilleurs championnats au monde et il peut encore grandir. »

Comment juges-tu ton entente avec les autres défenseurs ?
« Cela a fonctionné lors de mes cinq premiers matches mais nous avons été en difficulté jeudi. Bilbao nous a été supérieur dans ce domaine. Nous devrons corriger les erreurs commises dès PSG-Lyon. Au niveau de la communication, j’apprends le Français pour, jour après jour, améliorer ma communication. De part ma position sur le terrain et au sein du groupe, c’est important. »

Connaissais-tu Bafétimbi Gomis avant de signer au PSG ?
« Oui. Il a une belle réputation, et c’est un international. Mais il y a d’autres bons joueurs à Lyon, comme Bastos. Il faudra de toute façon réaliser un match solide défensivement. Après, on a léquipe capable de créer le jeu. »


psg.fr
Homer
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Benoît Rousseau, un président si discret


Sa force, c'est la discrétion. La plupart des supporteurs n’ont jamais vu son visage ni entendu le son de sa voix. Benoît Rousseau, 43 ans, est le président du PSG depuis le 13 juillet. Un intérim de trois mois qu’il a vécu tambour battant au fil d’un mercato historique, mais sans faire parler de lui. Mi-octobre, il abandonnera son fauteuil avec le sentiment du devoir accompli.

Car Rousseau est un homme de l'ombre. S'il est devenu le 16e président de l'histoire du PSG, ce n'est pourtant pas le fruit du hasard. Au fil des ans, « il s'est imposé comme le spécialiste des dossiers de cessions des clubs de foot français », souligne l'un de ses proches. Depuis l’an 2000, cet ancien étudiant d'HEC a été impliqué dans les ventes de Lille, Nice, Saint-Etienne, Strasbourg, Nantes, Angers ou Bordeaux. Toujours loin des projecteurs, souvent associé à son ami Luc Dayan comme pour la tentative de reprise avortée du PSG en 2006. Cette année, c'est Rousseau seul, recruté par Sophie Jordan, l'avocate de Nasser al-Khelaifi, qui a mené pour le compte de Qatar Sports Investments (QSI) les discussions de rachat. Chez Colony Capital, Rousseau a laissé un goût amer tant il s'est montré intransigeant en négociations. Son travail a été tellement apprécié par les Qatariens qu’il pourrait se voir proposer une nouvelle mission pour QSI. Quoi qu’il en soit, il ne s’éloignera pas du Parc des Princes et restera un conseiller avisé.

« En devenant président du PSG, Benoît a réalisé un rêve de gosse, dit son ami Loïc Jouenne, rencontré sur les bancs d'HEC. C'est d'autant plus fort que c'est son club de cœur et qu'il adore le foot. » Le longiline président du PSG (1,92 m) tape tous les week-ends dans le ballon avec les anciens d'HEC qu'il dirige. « Il est plein d'énergie, souligne Olivier, l’un de ses coéquipiers. Sur un terrain, il est plus proche de Luis Fernandez que de Lionel Messi ! » Grand sportif, ce père de trois enfants a notamment participé au Raid Gauloises. Professionnellement, l’ancien directeur financier du PSG (de 1996 à 1998) se définit comme un multi-entrepreneur. Il a participé avec succès au développement de la société Amisco, leader mondial dans la conception d’outils d’analyse de la performance des joueurs de football. « Derrière sa multi-activité se cache un garçon drôle à l'humour pince-sans-rire, se souvient Loïc Jouenne. Avec HEC, on avait participé à un tournoi de foot et on avait été ridiculisés. Lors de la remise des prix, lorsque le speaker a appelé l'équipe gagnante, Benoît est monté sur le podium et a pris le trophée. Ça nous avait fait beaucoup rire. Il peut aussi être plein de culot. »

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Paris ne craint pas le coup de fatigue

A la veille de ce choc contre Lyon, l’état de forme des Parisiens inquiète. Avec deux jours de récupération en moins que leur futur adversaire, plus de quarante minutes disputées en infériorité numérique jeudi soir à Bilbao avec une défaite (2-0) à la clé et un retour à Paris en pleine nuit, tous les voyants semblent au rouge puisque le PSG s’apprête à disputer demain son septième match en vingt et un jours! Le programme des prochaines heures est à la récupération.

« On va soulager les organismes avec des entraînements plus légers pour ceux qui ont joué. Il y aura beaucoup de soins, de massages et on fera attention à l’alimentation », explique Antoine Kombouaré. Hier, alors que l’entraînement a été décalé à l’après-midi pour laisser aux joueurs la possibilité de se reposer un peu, les titulaires à Bilbao ont effectué un léger décrassage. « On est rentrés à 4 heures du matin. Mais ça va, on n’est pas trop fatigués », précisait Blaise Matuidi à l’issue de la séance. « Cette défaite à Bilbao a laissé plus de séquelles mentales que physiques, renchérit Diego Lugano. Nous n’avons pas joué. Nous sommes tous un peu tristes. Heureusement, on a la possibilité de prendre dès dimanche une revanche. »


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Lugano : le Paris SG doit «démontrer» contre Lyon ses ambitions

«Si on veut faire preuve d'ambition, il faudra le démontrer» dimanche contre Lyon, a déclaré vendredi devant la presse le défenseur du PSG Diego Lugano avant le choc de la 9e journée de L1 et au lendemain d'une défaite à Bilbao (0-2) en Ligue Europa qui «a laissé des cicatrices plus mentales que physiques».

Quelles traces la défaite à Bilbao peut-elle laisser ?

«Le match a laissé des cicatrices plus mentales que physiques. On a fait beaucoup de fautes individuelles et collectives. Il faut revoir ce qui n'a pas fonctionné et ne pas répéter les erreurs commises. On a fait trois bons matches et deux autres moins bons. Ce n'est pas encore ça. On n'a pas bien joué et on est tous un peu triste mais on a la possibilité de prendre une revanche dès dimanche».

Que représente le match à venir ?

«Lyon est un rival direct, c'est une évidence vue son histoire récente. C'est un match qui vaut plus que trois points, avec une grosse charge émotionnelle autour. Si on veut faire preuve d'ambition ensuite, il faudra le démontrer dimanche. Pour une équipe qui a la prétention d'être champion, il y a une seule évidence : la régularité».

Dans quel état physique vous trouvez-vous ?

«Je me repose beaucoup entre les matches. Il me manque encore un peu pour être à 100%. Et ce n'est jamais facile d'entrer dans une équipe. J'avais fait une préparation avant d'arriver ici car je savais que le rythme serait d'un match tous les trois jours. En bon professionnel que je suis, il faut passer au dessus de tout ça».

Pensiez-vous jouer autant dès votre arrivée ?

«J'ai enchaîné 3-4 matches, ce n'est pas simple. Enchaîner les rencontres aide à retrouver un niveau physique mais pose aussi des problèmes de récupération. A Bilbao l'équipe n'a pas bien fonctionné, j'en faisais partie, donc il faut assumer. Pourtant, dans tous les matches que j'ai joués, je me suis senti assez bien».

Que pensez-vous de la L1, que vous avez découvert ?

«Je n'ai joué que trois matches mais c'est un championnat très compétitif. Même si, au niveau physique, ce n'est pas ce que je pensais. Je voyais ça plus dur, plus physique, avec plus de fautes. J'imaginais ça plutôt comme l'Angleterre. En fait, le jeu est plutôt beau, rapide, ouvert et les équipes sont homogènes».

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Quand Aulas voulait Leonardo

Jean-Michel Aulas ne cache pas son attachement pour Leonardo, le directeur sportif du PSG. Au point qu’il avait imaginé l’installer sur le banc lyonnais à l’automne dernier, quand Claude Puel se trouvait sur la sellette. « Oui, oui, on a beaucoup discuté, confirme le président. Je l’apprécie beaucoup. C’est vrai que j’avais pensé à lui quand nous étions en difficulté pour donner un élan différent au club.

» Le patron de l’OL explique que la venue du Brésilien ne s’est pas faite car « le moment n’était pas venu ». Même si Leonardo a pris une trajectoire différente en rejoignant l’Inter Milan puis en s’engageant avec Paris, les deux hommes restent liés. « Cela ne nous empêche pas de communiquer, conclut JMA. Nous avons encore échangé des informations récemment. »

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Jean-Michel Aulas : « Pas du tout jaloux du PSG »

Si Jean-Michel Aulas, le président de l’OL, considère que le club de la capitale a su attirer des investisseurs de qualité, il n’envie pas pour autant les Parisiens. Le choc de demain soir promet déjà…

Comme son équipe, Jean-Michel Aulas a retrouvé le sourire. A la veille du choc entre Paris et Lyon, demain au Parc des Princes, le président de l’OL évoque le redressement de son club et l’avènement du nouveau PSG. Et même s’il juge positivement l’arrivée d’investisseurs étrangers en Ligue 1, le patron du meilleur club français des années 2000 rappelle que le PSG n’a encore rien prouvé.

Faites-vous de ce match une question de suprématie ?

Jean-Michel Aulas
. Pour parler de suprématie, il faudrait être beaucoup plus proche de l’arrivée ou avoir un historique positif, ce qui n’est pas le cas du PSG. Aujourd’hui, le PSG est dans les meilleures conditions à tout point de vue. Nouveaux actionnaires, nouvelle dynamique, bons résultats sportifs, peu de blessés… Mais je n’ai pas souvenir que Paris ait fini devant nous au cours des dix dernières années. Ceci étant, il faut regarder ce qui va se passer maintenant, puisque Paris est au début d’une nouvelle ère.

Craignez-vous que le PSG des années 2010 connaisse la réussite du Lyon des années 2000 ?

Je ne le crains pas. La vie est faite d’opportunités, encore faut-il savoir les saisir. Certains naissent avec une cuillère d’argent dans la bouche. D’autres créent leur propre valeur ajoutée et leur propre crédibilité. Le PSG a su attirer des investisseurs de qualité. Je ne suis pas du tout jaloux. Je suis admiratif de ce que ses dirigeants et les responsables politiques ont fait.

Que dire d’une arrivée d’argent aussi rapide ?

Ça ne me pose aucun problème. Au contraire, j’espère que cela favorisera la venue en France d’autres investisseurs des Emirats.

Que pensez-vous du nouveau mode de gouvernance au PSG, sans président opérationnel au quotidien ?

C’est très bien. Cela peut être fait quand vous avez des moyens très importants. Il faut réussir très vite, parce qu’il n’y a pas la personnalisation liée à la relation entre président et actionnaire. Là, on a une délégation d’actionnaire à directeur général et à directeur sportif. C’est très efficace et, dans la gestion des entreprises modernes, cela fonctionne tout à fait naturellement.

Comment pouvez-vous faire face à ce nouveau PSG ?

On va lutter en étant plus performant sur la formation, sur le recrutement et en créant des structures pérennes, grâce à la construction de notre stade. Lyon est le club le plus avancé et celui qui prend le plus de risques pour apporter une réponse à ceux qui disposent de moyens financiers supérieurs. Cela ne nous réussit pas si mal puisque les résultats suivent et que l’image du club est au plus haut niveau. Il n’y a pas que l’argent qui doit être pris en compte dans les critères de valorisation d’un grand club européen.

Après deux mois de compétition, quelles équipes voyez-vous en course pour le titre ?

Les mêmes que celles que j’ai citées le premier jour du championnat. J’avais Paris en numéro 1, Lille et Marseille en numéro 2. Si l’on ajoute Montpellier et peut-être Toulouse, on a fait le tour.

Pourquoi ne citez-vous pas Lyon ?

Parce que nous avons toujours été humbles et modestes. Nous avons subi une avalanche de blessures. Au retour de nos titulaires, il faudra voir si nous pouvons nous mêler à cette course.

Etre champion n’est-il donc toujours pas votre objectif ?

Non, pas du tout. C’est une année de transition. Nous allons essayer de faire ce qu’aucune équipe française n’a fait : se qualifier une treizième fois de suite pour la Ligue des champions. Nous voulons surtout nous recrédibiliser, sur le plan des résultats sportifs, mais aussi de l’économie.

Comment décririez-vous le climat général actuel au sein de votre club ?

On retrouve l’esprit de la famille OL, beaucoup de sympathie et d’amitié à l’intérieur du club. Cela permet de partager des moments de plaisir. Le club n’est plus sclérosé comment il l’était un peu au cours des dernières années, sur le plan de l’attitude, de l’échange.

Vous avez récemment affirmé avoir beaucoup souffert la saison passée. Regrettez-vous de ne pas vous être séparé plus tôt de Claude Puel ?

Il ne faut jamais regretter les décisions que l’on prend. Il n’y avait pas beaucoup d’autres solutions. L’objectif était de réussir avec lui ou de montrer que le désastre au niveau médiatique et des ressources humaines du club lui était imputable. Nous avons tout fait pour le soutenir, mais nous avons aussi été attentifs à ce qui n’était pas bien fait. Ce que je regrette plutôt, c’est qu’il ait changé dans de telles proportions.

Comment jugez-vous les débuts de Rémi Garde à la tête de l’équipe ?


Il est en avance sur ce que j’imaginais. Bernard Lacombe le protège. Les membres de son staff sont très complémentaires avec lui. Il a beaucoup de talent pour le poste que je lui ai confié et notre relation est très riche.

Envisagez-vous déjà une prolongation de son contrat, qui se termine l’été prochain ?

C’est ce que l’on imagine et Rémi le sait. L’histoire doit évidemment se poursuivre très longtemps. Naturellement, les choses se feront quand il en éprouvera le besoin. C’est lui qui déclenchera cette discussion le moment venu.

Le Parisien
HHA
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PSG-Lyon : Girard, Dupont et Roy du tac au tac

Eric Roy, l'entraîneur de Nice, le coach brestois Alex Dupont et René Girard, le technicien de Montpellier, ont déjà croisé la route du PSG et de Lyon cette saison. Interrogés au sujet du choc au sommet de la 9e journée de Ligue 1, les trois hommes se sont soumis à une série de questions en rafale. Leurs réponses du tac au tac. (Photo Presse-Sports)

«PSG-OL : qui est le plus fort ?
Eric Roy : Paris a plus de potentiel mais le plus fort aujourd'hui c'est Lyon.
Alex Dupont : L'avantage du terrain peut faire la différence même si ce sera équilibré.
René Girard : Avantage à Paris qui évoluera à la maison.

Plutôt à la place d'Antoine Kombouaré ou de Rémi Garde ?
E.R. : A la place de Rémi Garde. Je l'apprécie et je me reconnais un peu en lui, dans son attachement à son club, notamment.
A.D. : J'ai en face de moi deux entraîneurs heureux donc je suis bien où je suis. En parvenant à créer une équipe avec ses individualités, Antoine Kombouaré a beaucoup de mérite.
R.G. : (rires) Rémi Garde. Il est dans un contexte de club qui me correspond mieux.

Le maillon fort de chaque équipe...
E.R. : Les deux stars, Pastore au PSG, Lisandro à Lyon. Les joueurs qui peuvent faire la différence et gagner les matches.
A.D. : A Lyon, c'est l'organisation et la discipline rigoureuse. Du côté de Paris, c'est le talent individuel qui commence à se mettre au service du collectif.
R.G. : Le collectif à Lyon. Pour Paris, ses individualités, notamment sur le plan offensif.

Le maillon faible...
E.R. : A Lyon, les absences. A Paris, les egos.
A.D. : A Paris, je n'en vois pas. A Lyon, la grosse vulnérabilité sur coups de pied arrêtés.
R.G. : A Lyon, les absences pourraient être handicapantes au niveau du banc. Mais ils ne s'en sortent pas trop mal. A Paris, ce pourrait être de tomber dans l'individualisme.

Un joueur à prendre dans chaque équipe...
E.R. : A Lyon, j'aime beaucoup Gonalons, un jeune joueur qui a un bel avenir devant lui et qui a toutes les qualités athlétiques, techniques et mentales. A Paris, j'aime bien Chantôme. Malgré le changement de statut du PSG, je le vois comme un joueur important de cette équipe, aujourd'hui et dans les années à venir.
A.D. : Pour ses qualités de finisseur, Gomis. En plus, il pèse beaucoup. Une doublette Roux-Gomis, je suis preneur. A Paris, Gameiro sans hésiter. C'est un gars qui te met 15 buts par an. Ça aide quand tu vise le titre... ou le maintien (rires).
R.G. : (Sans hésiter) Je prendrais Lloris. C'est certainement le numéro un en Europe et un des meilleurs gardiens au monde. A Paris, Blaise Matuidi. Il avance, contre nous il a été énorme, c'est un garçon intéressant.

Votre pronostic...
E.R. : (Après réflexion) 2-2.
A.D. : 2-1 pour Paris.
R.G. : Je vais donner un pronostic de faux-cul. Un match nul serait parfait. Je mettrais 1-1.»


francefootball.fr
Ronan
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Paris, la thèse de l’accident

Le PSG a montré des limites criantes face à Bilbao. Doit-il s’inquiéter ?

La défaite à Bilbao (2-0), jeudi en Ligue Europa, a jeté un voile noir sur le PSG et instillé le doute sur sa capacité à remplir ses objectifs élevés. Comme si sa série positive de dix matchs sans défaite (dont huit victoires, toutes compétitions confondues) n’était qu’un trompe-l’œil.
De cet échec, on peut envisager deux conclusions. La première : c’est un simple accident, qui pourrait se révéler salvateur en vue du choc contre Lyon, demain. C’est l’angle positif. La seconde : c’est la conséquence d’une tendance de fond à Paris depuis le début de la saison.
A Bilbao, comme à Montpellier (3-0, le 24septembre) ou à Evian-TG (2-2, le 18septembre), en première mi-temps, le PSG a donné l’image d’une formation sans maîtrise ni certitudes défensives. L’effet de miroir avec l’Athletic, mordant et homogène, a été saisissant. Le quartette Jallet-Lugano-Armand-Tiéné, aligné pour la première fois, est apparu friable. A Bilbao, la défense parisienne a encaissé deux buts supplémentaires (10 au total en 12matchs, toutes compétitions confondues).

Lugano « On doit prendre notre revanche dès dimanche »


« Il y a beaucoup de choses à améliorer, a reconnu Diego Lugano, hier. Pour une équipe qui vise des titres, nos devons progresser dans ce domaine, c’est une évidence. Avec nos milieux et nos attaquants, on aura des occasions face à Lyon, mais il faudra faire un match très solide défensivement. » Arrivé fin août, l’international uruguayen (30ans), « pas encore à 100% » physiquement, est concerné au premier chef. Les blessures de Sakho, Bisevac, Armand et Jallet, même si ces deux derniers sont à nouveau opérationnels, n’ont pas permis de dégager une défense type.
Le nouveau principe de concurrence instauré au PSG reste aussi discutable. Parce que toutes les individualités parisiennes ne sont pas interchangeables, en raison d’états de forme disparates ou de profils différents.
Matuidi, Ménez et Gameiro laissés au repos, le PSG s’est présenté terriblement affaibli à Bilbao. Sissoko, qui a été expulsé à la 52e minute, n’était pas prêt pour suppléer Matuidi. Chantôme, repositionné pour la première fois en milieu droit à la place de Ménez, n’a pas existé. Quant à Erding, il n’a pas la qualité de finisseur de Gameiro.
En l’absence de vraie référence collective, le PSG reste friable et dépendant des fulgurances individuelles. « Cette défaite a laissé des traces plus mentales que physiques. On doit prendre notre revanche dès dimanche », a commenté Lugano, hier. L’esprit de revanche ne suffira peut-être pas. –A.C. (avec J.T.)


Citation
Gameiro apte

Antoine Kombouaré a fait souffler Kévin Gameiro, qui n’était pas du voyage à Bilbao en raison d’une douleur à la cuisse gauche, survenue à Montpellier (3-0), samedi dernier. Hier, l’entrainement de l’attaquant a été concluant et il devrait normalement retrouver sa place de titulaire à la pointe de l’attaque parisienne face à Lyon. –A.C. (avec J.T.)

L’équipe probable : Sirigu-Céara©,Camara(ou Armand),Lugano,Tiéné-Matuidi,Bodmer(ou Chantôme),Ménez,Pastore,Nenê-Gameiro

L'Equipe papier du samedi 1octobre
HHA
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«Ne pas tendre l'autre joue»

Dimanche face à Lyon (21h00), Antoine Kombouaré attend une réaction de son équipe, après la défaite subie jeudi à Bilbao (0-2).

« Antoine Kombouaré, PSG-Lyon constitue le premier choc au sommet du Championnat. Un rendez-vous forcément particulier...
Et le match à Montpellier, ce n'était pas une affiche? Pour nous, ça reste un match de Championnat entre deux équipes qui sont en tête de la Ligue 1, deux équipes en forme. Ce qui est formidable aujourd'hui, c'est que l'on a le même nombre de points, le même goal-average... Gagner, ça permettrait de prendre un petit avantage, c'est sûr. Mais on ne joue que la 9e journée... Pour nous, c'est un match important car on a envie de battre Lyon et que l'on veut continuer à se faire respecter à domicile. Demain, il faudra un grand PSG pour venir à bout de cette équipe.

Quel regard portez-vous justement sur l'Olympique Lyonnais cette saison?
C'est une équipe homogène. Derrière c'est solide, le milieu de terrain produit du jeu, et devant ils ont une attaque de feu avec Bastos, Briand, Gomis qui est en forme et vient d'être récompensé par sa sélection. Lyon, c'est une équipe qui excelle dans le contre, une équipe redoutable, avec beaucoup de jeunesse. Ils ont également la culture de la gagne, ça se voit avec le petit Koné qui arrive de Guingamp et qui prend déjà ses marques en défense. Je ne me fais pas de souci pour eux : Lyon sera encore là en fin de saison, et bien placé.

Craignez-vous un possible manque de fraîcheur chez vos joueurs?
Non, même si on a joué jeudi et qu'on est rentré tard de Bilbao, tous mes joueurs ont envie de jouer ce match. Quand on joue ce genre de match, la fatigue, on la laisse de côté, les forces sont décuplées, on a envie de faire un gros match. Et puis, on a tout fait pour que les joueurs récupèrent.

Pensez-vous que votre équipe aura réussi à évacuer la défaite de Bilbao?
Je pense que cette défaite n'a eu aucune conséquence sur mes joueurs, c'était la Ligue Europa. Quand on perd, on a aussitôt envie de gagner derrière. On est des compétiteurs. Jeudi, on a pris une gifle, on a tendu la joue une fois, maintenant on ne va pas tendre l'autre. On va plutôt s'appuyer sur la victoire obtenue à Montpellier (3-0). On reçoit Lyon : ce n'est pas un match à jouer, c'est un match à gagner. »


lequipe.fr
Ronan
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PSG-Lyon : Le groupe du PSG

Groupe - samedi 01 octobre 2011 à 19:20


Voici la liste des joueurs retenus par l’entraîneur Antoine Kombouaré pour la rencontre PSG / LYON, le dimanche 2 octobre 2011 :

ARMAND Sylvain
BAHEBECK Jean-Christophe
BODMER Mathieu
CAMARA Zoumana
CEARA Marcos
CHANTOME Clément
DOUCHEZ Nicolas
ERDING Mevlut
GAMEIRO Kevin
JALLET Christophe
KEBANO Neeskens
LUGANO Diego
MATUIDI Blaise
MENEZ Jérémy
NENE
PASTORE Javier
SIRIGU Salvatore
SISSOKO Mohamed
TIENE Siaka

PSG / LYON
Parc des Princes
9ème journée du championnat de France de L1
Dimanche 2 octobre 2011 à 21h00
Match diffusé en direct sur CANAL+


psg.fr
HHA
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Un PSG - Lyon chic et choc

Au coude-à-coude en tête du championnat, Parisiens et Lyonnais devraient offrir un beau spectacle ce dimanche soir dans un Parc des Princes archiplein. L’occasion pour le nouveau Paris de marquer les esprits?

Il faut toujours croire les joueurs qui répètent à l’envi qu’« en football, tout va très vite ». Pas forcément le jeu mais les rebondissements dans un match, les trajectoires d’une carrière ou la puissance des clubs. Dans ce sport, on descend aussi vite du piédestal qu’on a mis un temps fou à gravir. C’est presque l’histoire de ce PSG - Lyon, longtemps l’opposition du maître — Lyon et ses sept titres de champion de France entre 2002 et 2008 — et de l’élève à la recherche du temps perdu.

Aujourd’hui, Paris ne domine pas encore son sujet en Ligue 1 mais son hégémonie financière est réelle à l’instant où le pouvoir économique de Lyon décline. L’OL va se présenter ce soir avec ses stars Gomis, Lloris et Bastos mais aussi avec des inconnus pour le grand public du nom de Gonalons, Koné ou Lacazette. En face, les stars font désormais briller le PSG, avec un Javier Pastore acquis pour 42 M€ à Palerme et d’une sensationnelle efficacité sur la pelouse.

« Ce match n’est pas une question d’argent, prévient Antoine Kombouaré, l’entraîneur du club de la capitale. La saison dernière, Lyon avait des moyens supérieurs et on n’avait pas de complexes. Le budget est une chose mais le terrain, une autre. Je m’attends à un match compliqué. Lyon obtient de très bons résultats, est homogène, avec un milieu de terrain solide et joueur et une attaque de feu. »

Le vainqueur prendra seul la tête du classement

Le technicien parisien a raison : l’argent n’est pas tout même s’il commence à faire le bonheur de notre nouveau riche de la Ligue 1, propriété des Qatariens depuis juin. Mais après sa démonstration de force à Montpellier la semaine passée (victoire 3-0), Nene et ses coéquipiers veulent asseoir un peu plus confortablement leur début de réputation de cador. Le PSG cherche des occasions de s’affirmer aux yeux d’une France impatiente de connaître son véritable ressort et cette confrontation en est une rêvée. Confrontation dont le vainqueur, s’il existe, prendra la tête du championnat.

A Paris, on aimerait s’inventer comme le club de la décennie en cours après la supériorité lyonnaise des années 2000. « On veut d’abord gagner cette rencontre pour nous, pour saluer le travail que l’on effectue, souffle Kombouaré. Pour nos supporteurs aussi et parce que c’est Lyon, une référence dans le Championnat de France. » En espérant devenir bientôt cette référence. En football, tout va très vite.


leparisien.fr
sylvain
L'Equipe.fr

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Nuages sur Lugano


Arrivé fin août avec un déficit physique mais une réputation flatteuse, Diego Lugano ne rayonne pas encore sur le terrain. Le temps presse avant l'arrivée de Lyon, ce dimanche (21h00).


Son match à Bilbao (0-2) ressemble étrangement à celui qu'il livra à Annecy face à Evian-TG (2-2), où il était également associé à Sylvain Armand dans l'axe. Peu de maîtrise dans les duels, une certaine lenteur dans les déplacements, une relance approximative, un manque de communication... Bref, trop peu de certitudes défensives pour un joueur de son bagage, capitaine de l'Uruguay et recruté pour solidifier l'équipe. Lucide sur ses performances actuelles, Diego Lugano ne se réfugie pas derrière de plates excuses au moment de les commenter, à la veille du choc contre Lyon dimanche au Parc. « Faire ses débuts dans une équipe, ce n'est jamais facile, nous a-t-il confié, rappelant qu'il était arrivé tard. Là, j'en suis à cinq matches avec l'équipe, il y a eu de bonnes choses, mais la difficulté pour moi c'est d'enchaîner les matches tous les trois jours. J'ai besoin de me reposer pour récupérer. »
«Je dois aussi m'adapter à mes nouveaux partenaires»
Il est vrai que son jeu nécessite de l'engagement et de l'intensité, mais, pour l'heure, Lugano ne dégage pas une grande sérénité au coeur de la défense parisienne. « Je ne suis pas encore à 100%, concède le rugueux stoppeur uruguayen. Enchaîner les matches m'aide à retrouver ma meilleure forme physique, mais je dois aussi m'adapter à mes nouveaux partenaires. »

Conscient des lacunes de son équipe - Paris a encaissé dix buts en douze matches toutes compétitions confondues -, Lugano promet une réaction contre Lyon. « Après la défaite subie à Bilbao, on doit prendre notre revanche », annonce-t-il. Dimanche justement, c'est un Lyon affamé qui se présente au Parc, coleader de la Ligue 1, avec à sa pointe Gomis, sa panthère indomptable (6 buts). Un beau duel en perspective. « Gomis, je sais qui c'est, répond le capitaine de la Celeste. Il a une belle réputation, et c'est un international. Mais il y a d'autres bons joueurs à Lyon, comme Bastos. Il faudra de toute façon faire un match très solide défensivement... » Pour Paris, ce sera bien... engagé, si Lugano rayonne. - Olivier SCHWOB



Kombouaré défend Lugano : « Diego, il a fait zéro préparation. Il a fait un match amical avec sa sélection (60 minutes) et ensuite il a débuté avec nous contre Brest. Sa préparation, il la fait donc à travers la compétition. Il enchaîne les matches, et l'équipe gagne, c'est bien. Mais avec lui comme avec Pastore, mon premier souci, c'est d'éviter qu'il ne se blesse. Il peut mieux faire, mais il donne des signes très encourageants ». - O.S.
HHA
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Gameiro : «Apprendre à gérer»

L'adaptation
«Je me sens très heureux. Après, il y a un environnement qu'il faut apprendre à gérer ici. Je découvre qu'à Paris, quand on lève les bras en signe d'agacement pendant un match, ça peut devenir une affaire d'État ! C'est à moi d'appréhender tout ça, notamment dans mon approche des médias. Quandtu arrives auPSG, tout le monde t'appelle, veut savoir beaucoup de choses. Or, si tu en dis trop, ça peut parfois aller très loin. Tout peut se retrouver amplifié.»

Paris n'est pas Lorient
«À Lorient, dès qu'un milieu touchait le ballon, il me le donnait tout de suite dans la profondeur. Ici, les trois milieux derrière moi aiment bien le garder un peu plus. Alors je dois faire attention à ne pas aller trop vite vers l'avant pour ne pas me retrouver hors jeu à chaque fois. Il faut sentir le bon moment pour déclencher sa course.»

Pastore
«Dès qu'il a le ballon, il va très vite vers l'avant et c'est dur de l'arrêter. Il ne se débarrasse pas dela balle. Quand il l'a dans les pieds, on sait qu'il va se passer quelque chose. Après, pour nous, c'est juste un régal. Pour l'instant, il n'est pas à 100 %. Quand il le sera, ça devrait être pas mal... (Il sourit.)»

La concurrence avec Benzema
« L'idée de bousculer Karim dans la hiérarchie, ça me motive, je pense que ça le motive aussi et que c'est un plus pour l'équipe de France. Rémy et Gomis contribuent aussi à cette émulation. Il y a beaucoup d'attaquants en forme. Au sélectionneur de choisir. »


lequipe.fr
Ronan
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« Le chemin restera long »

Kevin Gameiro, l’attaquant parisien, se dit convaincu que PSG-Lyon ne sera pas décisif pour le titre. Et explique sa découverte du club.

Jeudi dernier, il n’était pas à Bilbao (0-2, Ligue Europa). C’était pour reposer sa cuisse gauche. « J’avais aussi besoin de souffler mentalement », ajoute l’attaquant parisien. Transféré pour 11M€ de Lorient au PSG made in Qatar, Gameiro (24ans), 5buts en 8 journées de L1, a livré des débuts largement positifs. Vendredi, au Camp des Loges, il nous a parlé d’un ton un peu amusé du changement de planète qu’il vit depuis cet été. Tout en rappelant une ambition très personnelle : « Je veux être le meilleur buteur de L1 .»

« Ce PSG-OL est-il le plus gros rendez-vous de votre carrière ? »

Oui, jusqu’à présent, je n’avais jamais disputé une affiche de cette envergure. Mais je ne vais pas me mettre une pression particulière ou modifier subitement mon jeu parce qu’il y a Lyon en face. Le Championnat ne se jouera pas sur ce choc. Le chemin restera long.

Vous semblez souvent garder la tête froide. C’est juste une apparence ?

C’est un peu dans ma nature. Je ne vais pas dire que je ne ressens jamais la pression. Je peux même dire qu’avant chaque match, je sens quelque chose là (il frappe son ventre). En fait, ne pas avoir la pression serait un problème…Ou ne pas savoir la gérer. Etre bien entouré m’aide à garder la tête sur les épaules. Et quand je ne l’ai plus, on me remet en place !
Autour de moi, si je ne suis pas bon, je n’ai pas des gens qui vont me répéter que je suis le meilleur du monde. J’ai une famille, un agent qui vont me dire : « Tu as été mauvais .» Difficile de s’enflammer quand on vous sort ça…

Près de quatre mois après avoir signé, comment se sent-on dans la peau d’un joueur du PSG ?
Je me sens très heureux. Après, il y a un environnement qu’il faut apprendre à gérer ici. Je découvre qu’à Paris, quand on lève les bras en signe d’agacement pendant un match, ça peut devenir une affaire d’Etat ! C’est à moi d’appréhender tout ça, notamment dans mon approche des médias. Quand tu arrives au PSG, tout le monde t’appelle, veut savoir beaucoup de choses. Or, si tu en dis trop, ça peut parfois aller très loin. Tout peut se retrouver amplifié.

« Concurrencer Benzema ? Rien n’est impossible »


S’il y avait un nouveau pénalty contre Lyon, il n’y aurait donc pas une nouvelle affaire d’Etat ? (1)

(Il sourit) Il n’y aura aucun souci. Vous savez, même à Lorient je disais déjà qu’on avait pas besoin d’être les meilleurs amis du monde pour bien jouer ensemble. Sur le terrain, on a un travail à accomplir, des consignes à respecter. C’est notre job et on doit se donner à 100%, qu’on soit entourés de joueurs qu’on aime ou de joueurs qu’on n’aime pas.

En août, l’équipe semblait jouer pour vous. En septembre l’impression fut différente. Que s’est-il passé ?

Il faut s’adapter à ses coéquipiers. A Lorient, dès qu’un milieu touchait le ballon, il me le donnait tout de suite dans la profondeur. Ici, les trois milieux derrière moi aiment bien le garder un peu plus. Alors je dois faire attention à ne pas aller trop vite vers l’avant pour ne pas me retrouver hors jeu à chaque fois. Il faut sentir le bon moment pour déclencher sa course. Mais la base de mon jeu restera la même : prendre la profondeur et libérer des espaces pour des coéquipiers comme Nenê et Jérémy (Ménez).

Que vous apporte Pastore ?

Dès qu’il a le ballon, il va très vite vers l’avant et c’est dur de l’arrêter. Il ne se débarasse pas de la balle. Quand il l’a dans les pieds, on sait qu’il va se passer quelque chose. Après pour nous, c’est juste un régal. Pour l’instant, il n’est pas à 100%. Quand il le sera, ça devrait être pas mal…(Il sourit)

Contre Lyon, vous vivrez un duel à distance avec Gomis, fraichement rappelé en équipe de France. D’autant plus spécial que Benzema est incertain ? (2)
Je ne pense pas à ça. Gomis est un très bon attaquant. Mais si je commence à me mettre une pression spéciale par rapport à cette situation autour des Bleus, dès que je vais avoir le ballon contre Lyon, je vais l’envoyer en tribunes ! Les Bleus, on y songera après.

Vous voyez-vous capable de concurrencer un Benzema à 100% ?

Karim est un super joueur. Après qui sait ? Dans le foot, rien n’est impossible. L’idée de bousculer Karim dans la hiérarchie, ça me motive, je pense que ça le motive aussi et que c’est un plus pour l’Equipe de France. Rémy et Gomis contribuent aussi à cette émulation. Il y a beaucoup d’attaquants en forme. Au sélectionneur de choisir. »

Jérome Touboul

(1) Le 21 septembre, lors de PSG-Nice (2-1), Gameiro et Nenê ont marqué chacun sur pénalty. Sur le premier, ils avaient affiché une certaine tension, Nenê s’emparant fermement du ballon dans les bras de Gameiro.
(2) Victime d’une lésion à l’adducteur gauche, l’attaquant du Real de Madrid pourrait manquer les matchs contre l’Albanie (7octobre) et la Bosnie (11octobre), décisifs pour la qualification à l’Euro2012.


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Les yeux dans les yeux

Ce soir, c’est choc au Parc. En jeu, une place de leader et une idée affinée du rapport de force entre un PSG « pastorisé » et un OL apaisé.

Devant 44000 spectateurs, c’est un immense choc de la L1 qui se profile ce soir. Pour les deux clubs et leurs entraineurs respectifs, ce sommet de la 9e journée peut valider par le haut un début de saison réussi. Si le sens de l’histoire penche vers Paris, la dynamique de la semaine est lyonnaise après la victoire de l’OL sur le Dinamo Zagreb (2-0), deux jours avant la défaite de Paris chez l’Athletic Bilbao (0-2).

Il faut reconnaître aux Sud-Américains un talent culturel pour parler des matchs à passions. Diego Lugano a évoqué en ces termes, vendredi, ce PSG-OL qui fait saliver tout Paris depuis une semaine : « Ce sera un classico et ces matches-là valent toujours un peu plus que trois points. Il y aura une charge émotionnelle supérieure. Pour nous, il y a là un défi magnifique si on veut démontrer nos ambitions. »
Quand Parisiens et Lyonnais sortent la phrase plus convenue du « match qui se jouera sur un détail », il faut autant les croire que le défenseur uruguayen du PSG. Entre ces deux rivaux, la saison en cours accouche jusqu’ici d’une égalité absolue, et l’histoire au sens large n’a pas encore choisi son camp (voir par ailleurs). Quant à leurs affrontements récents, ils ont été suspendus, pêle-mêle, à des réflexes brûlants de Lloris, une passe décisive d’Edel pour Gomis (2-2, 28 novembre 2010), un genou buteur de Camara (1-0, 17avril 2011) ou un but hors jeu de Gomis en fin de match (1-1, 20 septembre 2009), un jour où un Jean-Michel Aulas acéré était descendu dans le vestiaire de l’arbitre, à la mi-temps.
Dans des termes plus mielleux, le président lyonnais vient de passer la semaine à expliquer qu’il y avait sensiblement plus de mérite à bâtir les fondations d’un club depuis deux décennies qu’à trouver un matin, sur son bureau, la carte (très) gold du Cheikh Tamim. Sur le fond, il n’a pas tort. Comme le reste du pays, Lyon doit composer avec un paysage redessiné par l’irruption du Qatar : désormais, sur le papier, Paris et son budget doublé du jour au lendemain (*) peuvent regarder l’OL dans les yeux. Et sur le terrain ?
Si le match avait eu lieu il y a une semaine, il aurait pu être tentant d’évoquer une atmosphère de Ligue des champions. Pour oser la comparaison, il faudrait vivre dans l’ignorance du match affreux du PSG, jeudi à Bilbao (0-2), en Ligue Europa. Même assis sur une série en cours de 5 victoires et 2 nuls en L1, Paris se coltine décidément un impact défensif inconstant et déséquilibré qui rend tous ses matchs incertains. A moyen terme, un carré axial Lugano-Sakho-Matuidi-Sissoko est supposé raffermir le collectif parisien. A très court terme, même avec deux jours de récupération en moins, Paris va devoir dépasser ses fragilités pour neutraliser la menace lyonnaise incarnée par Gomis et Bastos, auteurs, à eux deux, des six derniers buts de l’OL en L1. Hier, Antoine Kombouaré a invité son équipe à « mieux tenir le ballon ». Sur la défaite à Bilbao, il s’est voulu plus imagé : « Quand on a tendu une joue, on n’a pas envie de tendre l’autre ».

Pastore sait qu’il doit briller

« Je m’attends plus au PSG de Montpellier (3-0, le 24septembre) qu’à celui de Bilbao », annonce Rémi Garde. Le PSG de Montpellier ne fut pas monumental, mais il fut suffisamment appliqué pour faire des différences et trouver la lumière, encore, via Javier Pastore. Il y aura plusieurs hommes à suivre de près ce soir, les Bleus Gomis et Gameiro, les gauchers brésiliens Bastos et Nenê, Lloris et Sirigu chacun dans son but, l’étonnant Koné et l’énigmatique Lugano devant eux. Mais il est devenu difficile de ne pas focaliser sur l’attraction Pastore. Pas le dribbleur sans ressort de San Mamès, jeudi soir, mais celui qui a déjà éclairé la L1 de ses quatre buts et deux passes décisives en 5 titularisations. L’Argentin le sait sans doute, c’est un soir où les joueurs qui comptent doivent briller.
Signe de temps qui changent : dans le 4-2-3-1 d’en face, le Pastore lyonnais devrait être Jérémy Pied, parti pour compenser la blessure de Clément Grenier contre Zagreb. Par rapport aux années précédentes, Lyon vit avec moins d’argent, moins de banc et moins de stars que Paris. Mais l’OL a beau se dire « en transition », ce club garde en lui –et pour lui- cette culture du résultat, cette obsession du podium, après lesquelles Paris court en vain depuis 2004. Le PSG, lui, peut répéter qu’il est « en construction », il est dans la peau aujourd’hui de celui qui doit gagner pour crédibiliser son changement de dimension. Et pour nourrir ce sentiment nouveau qu’il ne finira plus forcément derrière l’OL en fin de saison.

Jérôme Touboul (avec A.C et JB.R)

(*)Pour cette saison, le budget du Paris-SG est de 150M€, celui de l’Olympique Lyonnais est de 160M€


L'Equipe papier du dimanche 2 octobre
HHA
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Paris, c'est l'patron

Dans cette guerre des chefs, il ne s'agissait que d'une première bataille. Bataille avec duels annoncés à tous les étages, bataille équilibrée entre deux camps affichant le même nombre de points, le même goal-average, et la même prétention à mettre le pied sur la Ligue 1 2011-2012. Sur ses terres, Paris, à défaut de totalement dicter sa loi, s'en est remis à son artificier de génie, Javier Pastore, pour faire capituler Lyon (2-0) et prendre seul les rênes du Championnat. Une fois encore, les individualités parisiennes ont parlé dans un Parc en feu, couvrant de leur assurance un collectif rhodanien pourtant loin d'avoir démérité, mais manquant tellement de précision dans le dernier geste. « C'est qui l'patron ?», se demandait-on dimanche dernier, en laissant la L1 aux mains d'un tandem parisiano-lyonnais indécis. Ce dimanche soir, le patron, c'est Paris.

Pastore débloque la situation

Et au-dessus du groupe, de la mêlée, faisant de ce champ de bataille son jardin, Javier Pastore, une fois encore (l'Argentin est impliqué dans sept buts parisiens depuis le début de saison, pour six titularisations, ndlr), a débloqué la situation d'une frappe du gauche après avoir pris le meilleur sur Bakary Koné à l'heure de jeu (65e). La concrétisation, enfin, de tous ces contres menés tambour battant - et trop souvent gâchés - par le PSG depuis le début de rencontre, de cette première frappe de Gameiro stoppée par Lloris (5e), à ce poteau sortant qui sauvait les Lyonnais (20e), en passant par cette frappe de Bodmer à côté du cadre (60e), Ménez qui frappait à côté (75e), comme Gameiro (79e)... Sans oublier ce penalty, généreusement oublié par M. Lannoy, pour une faute de Briand sur Pastore (28e). Paris, au final, a beaucoup tardé à faire le break, attendant la 90e+1 pour que Jallet, sur coup franc, trompe Lloris du droit (2-0).

L'OL, non plus, n'a pas démérité. Il lui a juste manqué cette précision dans le dernier geste...

Un score qui, au final, ne reflète que partiellement l'énergie mise, des deux côtés, pour placer le danger sur le but adverse. Et celle, par ricochet, déployée par les gardiens, pour garder leur cage inviolée. Lloris, souvent au rendez-vous au Parc, y est allé d'un gant ferme lorsque Gameiro s'est présenté seul face à lui (70e), comme Sirigu, certes moins académique, face à Briand (69e). Car l'OL non plus n'a pas démérité. Il lui a juste manqué cette précision dans le dernier geste comme pour ces têtes de Gomis (50e, 71e) qui mourraient à quelques centimètres de l'égalisation. Un manque de réussite inhabituel pour l'actuel meilleur buteur de L1, et une imprécision contagieuse dans son camp (Lacazette, 22e). Voilà donc l'OL incapable de s'imposer à Paris depuis le 28 octobre 2007, et laissant les lauriers à un PSG qui enchaîne sa quatrième victoire de rang à domicile. Au vu de ce que les hommes de Rémi Garde proposent depuis le début de saison, il ne faut toutefois pas tirer de trop hâtives conclusions. Trois points plus bas que le PSG, au soir de la 9e journée, Lyon n'a perdu qu'une bataille, et pas la guerre



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Kombouaré : «On a joué !»

«Antoine Kombouaré, ce dimanche soir, la différence s'est-elle faite sur l'efficacité ?
Il n'y a pas que ça, mais oui, réussites défensive et offensive parce qu'on a marqué deux buts. Mais on a joué. On mérite cette victoire, on a été solides, costauds, on s'est créé beaucoup de situations.

Pensez-vous qu'il s'agit du match le plus abouti de Paris cette saison ?
(Hésitant) C'est un gros match... On a encore des périodes où on se met en difficultés, des pertes de balle, on sait qu'on a encore beaucoup de boulot. C'est la récompense du travail fourni par tous les joueurs. Le premier rideau défensif a bien fonctionné, comme le pressing sur l'adversaire, et on a bien exploité les situations offensives.

Mais après Montpellier, Paris passe encore avec succès un autre test.
Pour vous, ce sont des tests, mais pour moi ce ne sont que des matches. A la 9e journée, ce sont seulement trois points en jeu. Je voulais voir mes joueurs libérés, s'éclater, jouer, ils ont répondu présents et ont pris du plaisir. Après, oui, je joue mon rôle de père fouettard : "Il ne faut pas s'enflammer, on n'est encore qu'à la 9e journée, il y a encore beaucoup de boulot..."

Cette première place du classement, c'est une belle récompense ?
Aujourd'hui, on est premiers, mais il y a encore 29 matches, 87 points en jeu, alors avec les blessures, la méforme de certains en cours de saison, on va voir. On n'a qu'une envie : savourer, apprécier. Voir mon équipe être en tête après neuf journées, c'est une agréable surprise, après les signatures tardives, les arrivées tardives de joueurs et de Leonardo... Il y a beaucoup de joueurs qui ont fait leur préparation dans la compétition, comme Lugano, Pastore, Matuidi... Ce n'est pas évident à gérer mais tout le monde travaille, tout le monde est à l'écoute. Je suis attentif car je ne suis qu'à la 9e journée, il faut du temps pour créer une cohésion. On a toujours des soucis de communication avec les étrangers, ils sont encore domiciliés à l'hôtel... Mais on ne se plaint pas, on avance.»


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