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Beuzech
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Trois incertains pour Paris

A deux jours de la réception du PSG à Nungesser, trois joueurs valenciennois sont encore incertains. Grégory Pujol (cuisse) a couru et a même pu toucher le ballon ce jeudi matin, tout comme Renaud Cohade (pied) devrait le faire dans l'après-midi. Quant à Mamadou Samassa, il a participé normalement aux entraînements collectifs cette semaine après sa blessure aux adducteurs. Philippe Montanier a cependant confié à La Voix du Nord qu'il ne souhaitait pas «prendre de risques» avec la santé de ces trois joueurs


sylvain
RMC

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Sakho incertain à Valenciennes

Mamadou Sakho ne s'est pas entraîné ce jeudi après-midi avec ses coéquipiers du PSG. Le défenseur est resté aux soins, toujours touché aux adducteurs. Sa participation au match de ce week-end face à Valenciennes (samedi 19h) semble compromise.
Vasco
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Montanier : «Paris est armé»

L'entraîneur du VAFC considère que le PSG possède «le plus gros potentiel offensif du Championnat avec Lille».(EQ)

Affronter le PSG, samedi, alors que le club de la capitale est en grande forme, n'inspire pas forcément une grande confiance à Philippe Montanier, l'entraîneur de Valenciennes. «Le PSG est plus en confiance. Il confirme. Il a réussi des séries de victoires brillantes, a déclaré Montanier ce jeudi en conférence de presse. Quand on en passe quatre à Séville, trois à Brest qui a été leader de L1 il y a quelques semaines, c'est la preuve de consistance. Paris est armé pour rester en haut.»
«Il faudra être rigoureux»

Selon le coach nordiste, le PSG, actuel deuxième de Ligue 1, possède «le plus gros potentiel offensif avec Lille», et met en garde ses joueurs : «Il faudra être rigoureux, montrer des qualités de maîtrise technique.» Il refuse cependant de considérer ce match comme une revanche du quart de finale de Coupe de la Ligue perdu il y a un mois face aux Parisiens (1-3). «Ce sera un match différent dans une compétition différente», assure-t-il.

Montanier a également répété «l'estime» qu'il avait pour son prédécesseur sur le banc de VA, Antoine Kombouaré, aujourd'hui à la tête du PSG. «Nous sommes de la même génération et il y a de l'estime réciproque. On se retrouve sur l'état d'esprit et certaines valeurs», a-t-il souligné.


L'Equipe.fr (Avec AFP)
11G
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Chantôme gagne déjà un trophée

Les votes ont rendu leur verdict. Le trophée UNFP du joueur du mois de novembre revient à Clément Chantôme (Photo Presse-Sports), comme le révèle RTL Sport. Le milieu de terrain parisien, avec 51% des suffrages, a largement devancé ses deux concurrents, Eden Hazard (27%) et Moussa Sow (21%).


HHA
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Armand, la 300e sonnante

Avec le temps, Sylvain Armand est devenu un emblème du PSG. A tel point que ce fidèle parmi les fidèles, au club depuis l'été 2004, va disputer samedi contre Valenciennes (19h) son 300e match sous les couleurs du PSG. Pourtant, Armand ne se considère pas comme un «dinosaure». Il aimerait bien aller «le plus loin» et terminer sa carrière au PSG. «Pour être honnête, je ne savais pas que je ferai autant de matches. Je suis ici depuis sept ans et j'en suis content», a-t-il avancé ce jeudi.

«Pour le titre, on verra à la trêve où on en est, mais on ne lâchera pas l'affaire».

Fort de ces années passées dans la capitale, le défenseur a évidemment beaucoup de souvenirs en tête. Mais il ne souhaite pas épiloguer sur le passé et préfère se plonger dans le présent et cette saison si bien lancée. «Se retrouver là-haut (au classement), ça fait toujours plaisir, avoir des séries positives, des enchaînements, c'est important. On avait du mal à vivre cela les saisons précédentes. Pour le titre, on verra à la trêve où on en est, mais on ne lâchera pas l'affaire». Car cette saison, le PSG est encore à la lutte pour le titre. Mieux : le club reste sur une série de dix matches sans défaite, toutes compétitions confondues. Pas mal pour une équipe habituée à piquer sa crise en novembre.

Quelle est la recette miracle du PSG cette saison ? «Une concurrence qui est saine, un état d'esprit qu'il faut garder. Il y a de la qualité dans ce groupe. Il fallait que les «ego» soient mis de côté. On craignait que cette concurrence ne soit pas acceptée par tout le monde et finalement ça se passe très bien ». Pour le latéral gauche replacé dans l'axe, cette saison a une autre saveur, car les joueurs acceptent mieux les décisions d'Antoine Kombouaré. «Il y avait beaucoup de nervosité dans le groupe, a-t-il reconnu, en évoquant l'exercice précédant. Cette saison, l'effectif est plus étoffé, chacun accepte plus facilement les changements». Le PSG semble donc armé pour passer l'hiver sans crise. C'est suffisamment rare pour être signalé.


lequipe.fr


Citation
Comment Kombouaré métamorphose le PSG

En cette fin d’année, Antoine Kombouaré a su rétablir la situation. Après une deuxième partie de saison 2009-2010 ratée, ponctuée d’une 13e place au classement, l’entraîneur parisien avait suscité quelques doutes pour ses débuts au PSG. Mais, depuis, il a complètement métamorphosé son équipe, se révélant l’un des principaux artisans de la réussite d’une formation classée deuxième de la Ligue 1, derrière Lille.
Une transformation articulée autour de trois principes.

Le beau jeu
Antoine Kombouaré est un adepte du beau jeu. Mais, parfois, les intentions ne trouvent pas de prolongement dans l’action. Le technicien parisien, lui, s’est donné les moyens de ses ambitions joueuses, en alignant une équipe résolument offensive, avec deux attaquants la plupart du temps (Hoarau et Erding), deux couloirs percutants (Nene et Giuly) et la titularisation cette saison, à côté de Makelele, d’un relayeur (Chantôme), au profil bien plus séduisant que celui de Clément, l’habitué du poste jusque-là. Jacques Crevoisier, l’un des meilleurs experts de la L 1 sur Canal +, se réjouit du jeu pratiqué par Paris : « Le reproche que je fais aux entraîneurs français, c’est qu’ils n’acceptent pas de déséquilibrer leur équipe. Antoine, lui, l’accepte. Avec ses deux pointes et ses deux milieux excentrés, il prend le risque de se faire contrer mais, surtout, il met le feu chez l’adversaire et non l’inverse. Exactement comme Lille. Garcia et Kombouaré savent utiliser les qualités offensives de leurs joueurs. Nene, son talent, c’est quand il a le ballon, pas quand il ne l’a pas. C’est évident, non? Et comme ses joueurs d’attaque ont un fond de discipline, l’ensemble tient. »

Les bons choix
Il existe les bons choix de recrutement de l’été (Nene, Bodmer, Tiéné), où une partie de la saison se joue. La cellule recrutement et Kombouaré ne se sont ainsi pas trompés. Mais il y a aussi les choix une fois l’effectif constitué. Dans ce domaine, le Kanak s’est radicalisé cette saison, imposant véritablement sa patte. Promis aux places de titulaires, Coupet, Camara, Bodmer et Sessegnon ont laissé leur poste à Edel, Armand, Chantôme et Giuly. Résultat : les complémentarités sont bien meilleures et la concurrence plus vivace que jamais. Le choix le plus efficace renvoie à Chantôme et le plus spectaculaire concerne le positionnement d’Armand en défenseur axial droit. « Moi, ce choix ne me serait pas venu à l’idée, reconnaît humblement l’ex-entraîneur adjoint de Liverpool au côté de Gérard Houllier. A l’arrivée, cela fait beaucoup de changements dans l’équipe type et ils sont tous payants! Antoine a trouvé une harmonie collective et une hiérarchie s’est installée. Les remplaçants n’ont plus qu’à se taire quand l’équipe gagne. »

La bonne gestion
Du vestiaire, des échos d’éclats de voix récurrents remontaient à la surface la saison dernière. Le conflit semblait un peu trop souvent le mode de gestion du technicien parisien, des faits qu’il réfute, parlant de caricature. Cette saison, tout a changé. Même s’il lui arrive encore de « gueuler », Kombouaré, qui vit chaque nul ou défaite comme un déchirement, paraît plus en paix avec son groupe. Même si, pour Sylvain Armand, le mouvement viendrait d’abord des joueurs. « Le coach n’a pas changé, précise ainsi le défenseur. Ce qui est nouveau, c’est l’état d’esprit du vestiaire. Chacun a accepté ses choix sans être trop nerveux. Pour que ça passe, il fallait qu’on tire tous dans le même sens. On est tous solidaires. Si chacun met son ego de côté, on avance. » Cette saison, Kombouaré sait avancer avec son groupe.



Citation
Alain Roche : « Le beau jeu a toujours été sa ligne directrice »

Antoine Kombouaré a-t-il toujours été attaché au beau jeu ?

Alain Roche. Oui. Dans tous les clubs par lesquels il est passé, le beau jeu a toujours été sa ligne directrice.
Après, le niveau de jeu dépend aussi des qualités techniques des joueurs. Comme de plus en plus de ses collègues, Antoine pense que, grâce au jeu, on peut avoir des résultats. A l’étranger aussi les équipes joueuses sont en tête des championnats. Ce qui est marrant, c’est que tous les anciens défenseurs aiment le beau jeu : Laurent Blanc, lui… Plus sérieusement, Antoine vient de Nantes et tous ceux qui sont passés là-bas ont été marqués par Jean-Claude Suaudeau. Réfléchir au bon placement, au bon mouvement, à l’utilisation des espaces et au choix des bonnes courses.

L’une des grandes réussites vient des choix du coach. Placer Armand dans l’axe, il fallait oser…

On n’a pas trouvé de défenseur central pendant le mercato. Antoine savait que Sylvain Armand pouvait dépanner à ce poste. Après, il y a le facteur réussite. Sylvain est extrêmement motivé à ce poste et réussit des prestations impressionnantes.

L’autre secret de la réussite du PSG vient-il du recrutement ?

On choisit les joueurs en fonction du jeu qu’Antoine souhaite mettre en place. Tiéné, Antoine l’a eu à Valenciennes. Il allie agressivité et technique, c’est exactement ce que recherchait Antoine à ce poste. Ensuite, avec des joueurs aussi techniques que Nene, il y a toujours une part de risque, mais on le suivait depuis longtemps et on savait que s’il était bien entouré, il pouvait donner le meilleur de lui-même.

Antoine Kombouaré a-t-il changé sa façon de communiquer avec les joueurs ?

Il a dit qu’il avait changé, mais je n’en suis pas sûr. Il a toujours beaucoup parlé aux joueurs. Ce qui a changé, c’est qu’il connaît leur personnalité et eux aussi le connaissent mieux. Tout le monde a évolué. Le voyage à New York en fin de saison dernière a été très important. Là-bas, on s’est tous découverts.


leparisien.fr
sylvain
France Football

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Erding «sur les traces de Pauleta»

De retour après deux semaines d'absence, Mevlut Erding (montage photos Presse-Sports) ne sait pas encore si Antoine Kombouaré l'alignera à la pointe de l'attaque parisienne samedi, à Valenciennes. D'autant que sans lui, dans un schéma à une seule pointe, le PSG vient de marquer neuf buts en trois matches (voir lien). «Comme toujours, je vais respecter le choix du coach. J'ai envie de jouer, c'est sur, mais je suis à sa disposition. J'ai sa confiance, je ne m'inquiète pas, confie l'ancien Sochalien dans France-Soir. Si je suis sur le banc, je l'accepterai sans problème. Vous savez ensuite il y a encore beaucoup de matches.»
«Mon métier, c'est buteur»
Malgré un début de saison décevant, Erding se montre résolument optimiste : il a bien l'intention de laisser une trace indélébile dans la capitale. «J'aimerais continuer à marquer beaucoup de buts. Je vais y arriver, j'en ai mis quinze l'an passé. Là, j'en suis à quatre, mais il reste beaucoup de matches. Je ne doute jamais de mes qualités, c'est ma force je pense. J'ai compris depuis trois ans que mon métier, c'était buteur.» Un buteur qui entend bien suivre l'exemple de ses glorieux prédécesseurs. «Même si je n'oublie pas les Bianchi, Weah etc.. c'est sur les traces de Pedro que j'aimerais marcher. Pauleta, c'est un joueur exceptionnel. Sa carrière est exemplaire comme celle de Drogba, mon autre modèle.»



Citation
Kombouaré : «Pas de sentiments»


En début de saison, Antoine Kombouaré a fait des choix sportifs, qui portent leurs fruits. Ce vendredi dans les colonnes de France Football, l'entraîneur parisien s'explique. Extraits.
Avant de se rendre à Valenciennes - l'ancien club de Kombouaré - ce samedi (19h00) pour le compte de la 17e journée, le Paris Saint-Germain est deuxième de la Ligue 1. Mais, ce vendredi dans les colonnes de France Football, Antoine Kombouaré ne s'enflamme pas : «Le classement, c'est une référence relative...» L'entraîneur parisien évoque plus longuement sa personnalité, son métier, ses méthodes, les relations avec ses joueurs, ou encore ses choix sportifs.

Après la défaite à Sochaux (1-3, 4e j. de L1), le technicien kanak a pris ses responsabilités (Edel à la place de Coupet - Armand-Sakho plutôt que Camara-Sakho - confirmation de Chantôme au milieu de terrain). «Les résultats n'étaient pas bons et il fallait faire quelque chose, explique Kombouaré. J'en ai parlé avec mon staff, puis j'ai dû trancher (...) Avec certains joueurs, il y a des discussions et, avec d'autres, il n'y en a pas (...). Je ne fais pas de sentiments, c'est le meilleur qui joue...»

A lire dans France Football, daté de ce vendredi 10 décembre, l'intégralité de l'entretien avec Antoine Kombouaré : «Les joueurs me donnent raison».
jopop
Citation
Le 10/12/2010 à 17:26 Foot - L1 - 18e j.

Paris voulait jouer dimanche

En dépit de la demande d'Antoine Kombouaré à la LFP, PSG-Monaco se jouera bien samedi 18 décembre à 21H00. Le technicien voulait décaler cette rencontre au dimanche. Explications. «On a va jouer quatre matches en onze jours dont trois déplacements, a détaillé Kombouaré. J'avais fait une demande à la Ligue, il y a deux mois de ça, de pouvoir jouer face à Monaco le dimanche. C'est la première fois que je fais une demande et ça été refusé». Motif invoqué par la LFP, le match est retransmis par Orange à 21h00. «Ça a été une grande surprise et une grande déception pour moi. On va rentrer du match jeudi matin très tôt d'Ukraine (match contre Karpat Liv en Ligue Europa) et on joue le samedi, à 21h00 en plus... Mais bon on fait avec ».- C. M, au camp des Loges


source:équipe.fr
Biz Markie
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Sakho peu probable contre VA

Antoine Kombouaré n'a pas fait mystère du forfait probable de Mamadou Sakho (adducteurs) contre Valenciennes, samedi (19h00). «Il est toujours incertain, a-t-il dit. Il y a de grandes chances qu'il ne soit pas avec nous». Kombouaré récupère en revanche son buteur turc Mevlut Erding, absent contre Brest le semaine passée. «Il a validé tous les paliers, il est dans le groupe» a indiqué le technicien. - C. MICHEL au camp des Loges

lequipe.fr
sylvain
L'Equipe

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Giuly n'avait pas fini

Discuté au printemps dernier, l'attaquant parisien a retrouvé sa pleine mesure.

Il y a d'abord eu cette discussion avec Kombouaré, cet été à Chicago. Aux USA, les deux hommes se sont dit, droit dans les yeux, leurs quatre vérités. Le coach lui a répété qu'il n'aimait pas son attitude à l'entrainement, qu'il aimerait le voir en faire plus, être plus efficace. Et que s'il voulait partir... Giuly lui a répondu qu'il n'aimait pas toujours ses méthodes ni ses coups de gueule et qu'il prenait moins de plaisir à jouer. "Mais ce fut une discussion très calme, très simple, prévient Giuly. Beaucoup de choses ont été dites, mais toujours dans le respect. A partir de là, on savait tous les deux où on allait." A un an de l'échéance de son contrat, l'attaquant parisien pouvait rester. Mais il commencerait bien la saison sur le banc.

Il y a eu ensuite cette préparation estivale. Giuly dans la peau du remplaçant. Certains clubs qatariens et américains ont tâté le terrain, pour savoir s'ils pouvaient s'offrir ce joueur au palmarès si riche. "Mais partir pour aller où? Dans un plan galère? A l'exception de la Roma, j'ai toujours aimé rester plusieurs saisons dans mes clubs , et j'avais bien l'intention d'honorer ma dernière année de contrat à Paris. J'ai doc commencé dans l'idée de m'éclater à chaque fois que j'aurais du temps de jeu, même si ce n'était que des bouts de matches. Je voulais juste être heureux."

"J'ai compris que je devais être plus intelligent"

La recette est simple mais elle a le mérite d'être efficace. il y a alors le nouveau Giuly, l'attaquant reconverti milieu droit qui flaire les bons coups, délivre les bons centres. depuis le déplacement à Sochaux, après un Trophé des Champions et deux premières journées sur le banc, il n'a plus quitté son costume de titulaire. Il symboliserait presque à lui seul le nouveau visage du PSG : "Je savais que je pouvais faire beaucoup plus que la saison dernière. Je savais surtout que le groupe pouvait faire plus. On a pris conscience de nos qualités, on a su se remettre en cause, le staff comme les joueurs. Maintenant, je suis surpris par la capacité de réaction de cette équipe quand elle est dos au mur Rien à voir avec la saison passée." Lui a su contourner le poids des ans et adapter sa façon de jouer. "J'ai compris que je devais être plus intelligent dans mes déplacements, dans mes appels de balle, que je devais mieux sentir les coups. Je sais que je dois m'appliquer davantage dans mes centres. Mon rôle consiste plus à essayer de faire marquer qu'à marquer moi-même.

A 34 ans, Giuly savoure ce rebond et en s'imagine plus mettre un terme à sa carrière en juin 2011. une prolongation au PSG? "Pourquoi pas.. Je peux repartir pour une saison si elle se passe comme celle-ci, sans blessure ni pépin. En même temps, je fais tout pour les éviter. En tout cas, il y a tout ici pour se sentir bien: une belle équipe, une coupe d'Europe, mes proches pas très loin." Et la possibilité de remporter un titre cette saison? "Jusqu'à présent, ça se passe bien. Mais je sais qu'à Paris, si on s'emballe trop, le retour de bâton peut être violent. On est bien, c'est vrai, mais on a encore rien gagné." Pas tout à fait vrai. Giuly, lui, a regagné l'estime sportive de son entraineur.

D.Degorre
Biz Markie
Citation
Kombouaré juge ses joueurs

Avant un déplacement qu'il juge «compliqué» sur ses anciennes terres de Valenciennes, samedi, Antoine Kombouaré a dérogé à ses habitudes en évoquant certaines de ses individualités.

Kombouaré ne veut pas parler de ''Nenê-dépendance''. (EQ)

Nouveauté à Paris, Antoine Kombouaré ne rechigne plus à parler des individualités de son groupe. C'est ainsi que lors de son point hebdomadaire avec la presse, il a livré ses sentiments. Il s'est notamment dit «triste» pour Jérémy Clément relégué sur le banc. «Mais c'est la loi de notre sport, a-t-il aussitôt souligné. Il n'est pas mis de côté puisqu'il a joué contre Dortmund, Séville et Lyon, mais il y a meilleur que lui. Il faut qu'il s'accroche et qu'il ne lâche pas. Il faut de la force de caractère. Après c'est à lui de répondre présent quand on fait appel à lui».

«TOUS LES JOUEURS SONT INDISPENSABLES HOARAU, EDEL, MAKELELE,... NENÊ, IL APPORTE LE PETIT PLUS QUI NOUS PERMET D'ÊTRE EFFICACE»

Dans le même registre, l'entraîneur calédonien a évoqué la bonne forme de Clément Chantôme. «Il confirme toutes les qualités qu'on pensait de lui. Quand on est bon, on joue. Pendant deux saisons et demi, il a connu la galère, c'était compliqué pour lui mais il est archi-faux de dire que le club ne voulait plus de Chantôme. On a fait le bilan : je ne pouvais plus travailler avec lui et lui pensait qu'il n'avait plus rien à faire au PSG. Il voulait partir. Je pensais qu'on avait fait le tour avec lui puisqu'il ne progressait pas. Maintenant, il est très très bien, c'est bon pour lui et pour le club».

Il est, par ailleurs, difficile pour le coach parisien d'avouer une "Nenê-dépendance". Alors, place à la subtilité. «Tous les joueurs sont indispensables Hoarau, Edel, Makelele,... Nenê, il apporte le petit plus qui nous permet d'être efficace». Enfin sur "Ludo" Giuly et sa seconde jeunesse : «Il a un autre état d'esprit, lance Kombouaré comme pour faire comprendre que ça n'a pas toujours été le cas. J'ai envie qu'il soit bon». Pour le moment, c'est le cas. - Propos recueillis par Christophe MICHEL, au camp des Loges

lequipe.fr
sylvain
France Football

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Kombouaré, pari tenu

Antoine, Pourquoi vous exprimez vous aussi rarement?
Je fais toutes les conférences de presse, avant les matchs, après. u'on gagne ou qu'on perde, je viens.C'est le minimum, je le fais. Ca fait partie de mon boulot. Mais dès que je sors de ce cadre, j'arrête.

Pouquoi?
Parce que je suis au PSG, qu'il y a beaucoup de pression médiatique et que je ne peux pas répondre à toutes les sollicitations. Et puis, je veux que les choses soient bien claires: je ne m'exprime pas dans vos colonnes parce que nous avons de bons résultats. A la limite, quand ça marche, il y a suffisamment de gens pour parler de vous, de votre club, en bien. Et je ne veux pas qu'on me reproche de me mettre en avant.

A quoi tient cette retenue?
C'est culturel. Chez les Kanaks, la bonne attitude est de ne jamais se mettre en avant. Chez nous, tout est fondé sur le respect, l'humilité. Dans tous les clans, il y a une hiérarchie. Dans les assemblés de villages, il n'y en a qu'un qui parle : c'est l'ancien. Et on l'écoute. Quand je vais en nouvelle Calédonie - pas assez souvent faute de temps- ou que des membres de ma famille viennent en métropole, je redeviens le petit Antoine. Là-bas, je vais aux champs, à la pêche, pieds nus. Là-bas, je ne suis plus l'entraineur du PSG.

Dans votre rôle d'entraineur, de meneur d'hommes, vous agissez donc contre nature?
Oui et non car j'ai déjà appris à composer avec ces réalités. Quand on est joueur, il faut gagner sa place à l'entrainement, il y a de la concurrence, il faut se bagarrer tous les jours. Mais ça ne me dérangeait pas. Je suis des îles du pacifique Sud. Les Mélanésiens comme les Polynésiens sont des guerriers Le haka, les tatouages... toute cette symbolique "tribale" est lié à l'affrontement physique.

Ce joueur combatif, on le retrouvait dans l'entraineur que vous étiez à vos débuts, plutôt partisan d'un jeu physique.
Ca tient aussi aux effectifs que j'ai dirigées (Strasbourg puis Valenciennes avant le PSG). Ca dépend aussi de la qualité des joueurs. Quand tu n'a pas de joueur très talentueux, tu travailles davantage sur le mental, sur le physique et sur l'engagement.

Vous tenez le même discours avec les stars du PSG?
Avec les joueurs "starisés" vous voulez dire? Quand j'ai commencé au PSG, compte tenu de mon tempérament fougueux et des joueurs que j'avais, je savais qu'il faudrait apprendre à se connaitre. je connais bien le club car j'y ai quand même passé 4 ans à la formation. Cela dit, j'apprends à mieux gérer mes émotions, à me maitriser... Avec les pros, c'est un peu différent, mais je suis toujours le même. Quand ça ne va pas, je le dis. Et parfois, c'est cash!

Et ça n'empêche pas le PSG d'obtenir de bons résultats?
Aujourd'hui, ça marche mieux que la saison dernière pour beaucoup de raisons. Mais la plus importante, à mes yeux, c'est qu'on se connait. Nous avons déjà un vécu d'une saison ensemble, et ça permet d'aller plus loin. Il y a une acceptation réciproque. Les joueurs me connaissent mieux et acceptent ma façon de manager. Moi, je les connais tous individuellement. il y a une confiance mutuelle.

Vous gardez la même liberté de ton?
Quand je lève le ton, ils ne s'offusquent pas. Ils savent que je suis quelqu'un d'intègre et que j'agis toujours dans l'intérêt collectif. Ils savent que le respect, c'est très important pour moi. Le travail aussi. Au début, ils ne comprenaient pas et, parfois, ils se vexaient. Le fait de ne pas se connaitre rendaient les relations plus délicates.


Deuxième partie dans la soirée.
sylvain
Suite de l'ITW de Kombouaré

Citation
Pensiez vous que le PSG serait deuxième de L1 après 16 journées?
Ce n'était pas évident... Le travail que tu fais, c'est toujours pour être le meilleur, pour gagner des matches. Je ne parle pas de classement, mais j'estime qu'on pourrait avoir plus de points car on a connu une période catastrophique fin août-début septembre, avec cette défaite à Sochaux...

Justement, cette défaite à Sochaux a entrainé un profond remaniement de l'équipe, avec un changement de gardien, une nouvelle charnière centrale et la confirmation de Chantôme au milieu de terrain. Comment vous y êtes vous pris?
Les résultats n'étaient pas bons et il fallait faire quelque chose. J'en ai parlé avec mon staff, puis j'ai dû trancher. pour ma part, j'attends surtout des joueurs que je décide de faire jouer qu'ils répondent présent, qu'ils permettent à l'équipe de gagner. Derrière, les résultats ont validé mes choix.

Comment avez-vous annoncé votre décision aux joueurs concernés?
Avec certains joueurs, il y a eu des discussions et, avec d'autres, il n'y en a pas. Avec Greg Coupet, il y a eu une discussion. Avec "Papus" Camara, il y en a eu une plus tard. mais je comprends. Quand j'étais joueur, si un entraineur ne me faisait pas jouer, ce n'était pas la peine qu'il vienne discuter avec moi... "Tu ne me fais pas jouer, casse-toi! je n'ai pas besoin d'explications."

Vous n'avez pas de position systématique à l'égard des joueurs? Vous adaptez votre position à la psychologie de chacun?
C'est ce qu'on appelle le management. on fait des choix pour un match. parfois ça marche, d'autres pas. Aujourd'hui, c'est les joueurs qui me donnent raison. moi je décide : si ça marche pas, c'est que mes choix ne sont pas bons.

Armand en défense centrale, comment vous est venu ce choix?
très simplement. J'avais fait des pieds et des mains cet été pour avoir un défenseur central, Bisevac pour ne pas le citer, car je le connaissais bien. C'était le joueur qu'il nous fallait, pas trop cher, car on avait de gros problèmes d'argent. Cela ne s'est pas fait. Ca m'ennuyait mais je devais respecter le choix de l'actionnaire. Mais j'avais une solution en interne, je l'avais dit. Tout le monde a pensé que c'était Bodmer, mais il n'est pas venu à Paris pour jouer en défense. Mon idée, c'était Sylvain Armand. J'avais déjà eu des discussions avec lui à ce sujet là la saison passée.

Comment a t'il vécu son remplacement?
Il ne donnait pas entièrement satisfaction au poste de latéral gauche et il était en concurrence à ce poste. Alors, ça s'est fait très simplement. il serait plus à l'aise comme défenseur axial gauche, mais comme il y a Sakho, j'ai préféré l'installer axe droit car il est plus expérimenté. c'est un choix qui se révèle bon pour le moment. Maintenant, il faut confirmer.

Coupet est il définitivement la doublure d'Edel dans le but?
Non, pour le moment c'est Edel qui joue, mais Greg a toute sa place. Moi, je ne fais pas de sentiments : c'est le meilleur qui joue.

Edel n'a pas toujours donné ce sentiment. Comment fonctionnez vous avec lui?
Le fonctionnement des gardiens est fondé sur la confiance. alors, il faut être proche de lui, le rassurer par moments, mais aussi être dur, lui rentrer dedans. les gardiens ont un mode de fonctionnement un peu à part, ils ont leur entraineur (Gilles Bourges). C'est à lui de franchir le palier : il a le bébé entre les mains. Edel a la chance d'avoir Greg qui le soutient, l'accompagne pour être le meilleur. C'est vraiment une chance pour lui d'avoir à ses côtés quelqu'un de la trempe de Coupet.

Vous n'avez jamais de doutes sur vos choix?
Moi, je prends les décisions. C'est mon métier : préparer les gars physiquement, mentalement, tactiquement. Et puis, c'est de faire des choix, parfois de les expliquer; ma porte est toujours ouverte. Ensuite, c'est les joueurs qui me donnent raison. Aujourd'hui, il y a une équipe qui marche, ou plutôt un groupe, car tous les joueurs sont concernés. Avec le championnat, les coupes, l'Europa League, le PSG est encore engagé sur tous les tableaux.

Si vous deviez choisir un seul titre?
Je ne choisis pas. on fera en fonction du parcours, des parcours qu'on réalisera;

Quel est celui qui vous ferait le plus plaisir?
C'est beaucoup trop loin. En championnat, on en est qu'à la 16ème journée. En Europa League, il reste matchs avant de se retrouver en finale. La Coupe de France n'est pas commencée. S'il y a une compétition accessible, c'est la Coupe de la Ligue, car nous ne sommes plus qu'à un match du Stade de France, mais, en demi-finales, on va à Montpellier. Aujourd'hui, c'est le seul titre qui me parait envisageable.

En championnat, le PSG est quand même deuxième?
Oui, le classement, c'est une référence très relative...

Vous avez quand même 2 points de plus que la saison passée à la même époque.
C'est bien, mais nous n'avons que 3 points de plus que le 10ème. Depuis la claque à Sochaux, on fait un très bon parcours, mais heureusement qu'on fait ce parcours là car, avant, ce n'était pas bon. Tout ça demande confirmation car il y a du monde derrière.

Qui est, selon vous, le plus sérieux candidat au titre de champion cette saison?
Marseille. Contre lui, on a fait un début de match fantastique, mais ensuite, on a du mal. Edel fait une grande prestation et sort eux arrêts décisifs en fin de rencontre. Les Marseillais sont puissants, costauds. Quand ils se mettent à jouer, ils sont difficiles à stopper.

Est ce pour cette raison que vous refusez de parler du titre de champion?
Non, c'est simplement parce que le PSG n'a pas encore de fondations assez solides. Vu le travail fourni sur le terrain, j'estime qu'on pourrait faire mieux en termes de résultats, notamment au Parc des Princes où nous n'avons gagné que cinq matchs sur neuf. On travaille pour ça.
Arthurooo
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Erding : «Je rêve de C1»

Après deux semaines d'absence, Mevlut Erding va retrouver le terrain samedi à Valenciennes. L'international turc balaie pour nous l'actualité du moment et se projette aussi sur l'avenir. Rencontre.

Le match à Valenciennes

« On est très bien à domicile en ce moment en Championnat comme en Ligue Europa. L'idée c'est de poursuivre cette belle dynamique à l'extérieur. De Valenciennes, il faudrait que l'on ramène au moins un point. Je suis prêt pour ce match. J'ai envie de jouer, c'est sûr, mais je suis à la disposition du coach. J'ai sa confiance, je ne m'inquiète pas. Si je suis sur le banc, je l'accepterai sans problème. S'il fait appel à moi, quel que soit le schéma tactique, je répondrai présent. »

Sa complémentarite avec Hoarau

« Je n'ai jamais douté de notre association. Guillaume c'est un attaquant très talentueux. Moi je connais mes qualités, je sais que l'on peut jouer ensemble et marquer beaucoup de buts pour Paris. Autour de nous, beaucoup de gens parlent du duo Hoarau-Erding, mais nous, on ne se prend pas la tête. On donne le maximum à chaque match. On a connu une période difficile, mais elle est derrière nous. Il n'y a aucun problème entre nous, ça se passe bien. »

Paris et la Ligue Europa

« En Europe, les gens pensent que le PSG est sur le déclin, que ce n'est plus une grande équipe. Nos résultats prouvent cette année que l'on est présents. Sur la scène européenne, on peut avoir un rôle d'outsider et pas grand-chose à envier à des équipes qui disputent la Ligue des champions. En Europa Ligue, on doit avoir de l'ambition. On peut encore surprendre pas mal d'équipes. »

Son rêve de Ligue des champions

« Quand j'ai quitté Sochaux pour signer à Paris, c'était pour jouer chaque année le haut du classement avec le PSG. La première saison, on a terminé 13e mais on a quand même gagné une Coupe de France. Ce n'est pas rien. J'espère qu'il ne s'agit que du premier trophée, car avec Paris, je veux remporter des titres. Je rêve de la Ligue des champions aussi. Pour l'instant, j'y joue sur console (sourire) Quand je joue à la PS, je prends soit Paris, soit le Real. Je suis plus Real que Barça, même s'ils ont une grosse équipe. La preuve, ils ont les trois finalistes pour le Ballon d'Or. Je pense d'ailleurs comme tout le monde, que c'est Iniesta qui va l'avoir. »


L'équipe.fr
sylvain
le Parisien
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Le PSG ambitieux à Valenciennes


Invaincue depuis fin octobre, l’équipe parisienne reste sur une série de trois victoires et trois nuls en championnat.Ambitieux, le deuxième du classement semble à l’abri d’un faux pas dans le Nord.

C’est plus qu’une tendance, une vraie certitude. Invaincu en novembre, Paris a largement les moyens de faire aussi bien en décembre. Tout l’y invite, à commencer par son niveau actuel (déjà deux victoires ce mois-ci face au FC Séville et Brest) et son calendrier jusqu’aux fêtes. Avec Valenciennes, dès ce soir, et chronologiquement Monaco puis Nancy comme futurs adversaires, les hommes de Kombouaré s’attaquent à des équipes de la seconde partie du classement de L 1.


Sans faire injure à ces clubs, mais en se fondant simplement sur les dernières performances des Parisiens, on se dit que Makelele et ses partenaires peuvent continuer à arpenter les sommets du championnat.
Lille a toutes les chances d’être sacré champion d’automne au regard de son calendrier (Arles-Avignon à l’extérieur, Nancy et Saint-Etienne à domicile). Mais, de son côté, Paris ambitionne de rester son dauphin.
« Ce que je crains, c’est la répétition des matchs, prévient toutefois Antoine Kombouaré. On va jouer quatre fois en douze jours avec trois déplacements (NDLR : Valenciennes, Lviv en Ligue Europa et Nancy). J’avais fait une demande auprès de la Ligue concernant le match face à Monaco du samedi 18 décembre afin de pouvoir le jouer le dimanche. Mais ça a été refusé, à ma grande surprise et, surtout, à ma grande déception. On va jouer le mercredi en Ukraine et on va rentrer très tard le jeudi matin. Pour moi, ce n’est pas suffisant pour préparer un match de championnat. » Les impératifs télévisuels (PSG - Monaco sera retransmis sur Orange Sport) ont eu raison de la requête de l’entraîneur parisien. Cela dit, on pourra toujours lui objecter que les deux derniers matchs européens face à Dortmund et Séville (certes à domicile) n’ont pas empêché le club de la capitale de vaincre dans la foulée Marseille (2-1) et Brest (3-1)…
A Paris, désormais, tous les espoirs sont permis. Même celui de gagner pour la deuxième fois d’affilée à Valenciennes après le succès acquis en quarts de finale de Coupe de la Ligue (3-1) le 10 novembre. Cette saison en L 1, seul Montpellier a fait aussi bien que le PSG en allant s’imposer à Nungesser (victoire 1-0, 4e journée). Même l’OM s’y est cassé les dents (défaite 3-2, 2e journée). Un nouveau succès parisien constituerait donc un petit exploit. Un de plus.

Antoine Kombouaré est revenu, hier, sur le faux départ de Clément Chantôme lors de l’intersaison. « J’entends souvent dire que le club ne voulait plus de Chantôme mais c’était d’un commun accord, affirme le coach parisien. Lui aussi pensait qu’il n’avait plus rien à faire au PSG. Il avait touché le fond. S’il n’est pas parti, c’est que personne n’est venu le chercher.»



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Rai : « Le PSG champion, c’est possible! »

Rai est à Paris pour la 8e édition du trophée futsal de son association, Gol de Letra, qui se déroule demain* et auquel participeront Antoine Kombouaré, Nene, Ceará, Camara ou encore Sonny Anderson. Attablée à un café dans le XVIe arrondissement, l’ex-star du PSG évoque le renouveau de son club de cœur.

Le PSG peut-il être champion ?
Rai. C’est possible! Cette équipe possède des joueurs de qualité et dotés d’une grande force mentale, ce qui n’était pas le cas les années précédentes.
Je vois le PSG au moins sur le podium. Mais à Paris, viser la Ligue des champions devrait être l’objectif de chaque saison. Ces dernières années, ce club a disparu de la scène européenne. C’est inacceptable !

C’est-à-dire ?
Un club comme le PSG, vitrine de la France à l’étranger, doté d’un magnifique stade et de fervents supporteurs, se doit de jouer les premiers rôles. Si, ces dernières années, il n’a pas su devenir un grand d’Europe, c’est parce qu’on n’a pas su le gérer ni investir suffisamment.

Que pensez-vous du travail d’Antoine Kombouaré, votre ancien partenaire ?
Sa réussite ne m’étonne pas. Lorsqu’on était joueur, il était déjà un leader né. Il avait une très grande influence dans le vestiaire. Il nous a beaucoup soutenus, nous, les « étrangers », c’est-à-dire Valdo, Ricardo et moi. Je ne suis pas étonné qu’il soit devenu un bon entraîneur,.

Etes-vous admiratif de Nene ?
Je suis surtout heureux de voir un Brésilien devenir l’idole des supporteurs. Nene a su s’imposer rapidement dans l’effectif, devenir vite décisif. Il est d’une efficacité redoutable. S’il continue comme ça, si le PSG revient sur le devant de la scène européenne, il pourra prétendre à une place en sélection.

Pourriez-vous un jour revenir au PSG ?
Depuis la fin de ma carrière, j’ai décidé de me consacrer à d’autres projets. Il y a mon association notamment, dont l’objectif est d’œuvrer pour une société plus juste au Brésil en aidant les enfants des favelas de Rio de Janeiro et de São Paulo. Donc aujourd’hui, je n’envisage pas de revenir au PSG, ni même dans un autre club au Brésil.

* Demain, à partir de 17 h au stade Pierre-de-Coubertin, 82, avenue Lafont à Paris.


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Armand, la 300e rugissante

Dans un club aussi éprouvant que le PSG, durer est un exploit. Sylvain Armand apparaît donc comme un héros. Un héros discret, mais un héros quand même. Ce soir, il disputera son 300e match avec Paris. « C’est une fierté, dit-il simplement, sans en rajouter. Quand je suis arrivé ici, je ne pensais pas rester aussi longtemps.»
Et il n’imaginait pas s’engouffrer dans un tel tourbillon d’émotions. Son meilleur souvenir ? « La victoire en Coupe de France face à Marseille en 2006. » Le pire? Quand il retrouve sa Porsche saccagée par des supporteurs après une défaite à Caen en 2008.
Au PSG, Armand a traversé plus de galères que de grands moments. Son secret pour durer ? « Il trace sa route et a une capacité à passer vite à autre chose », estime Mickaël Landreau, qui l’a côtoyé à Nantes puis à Paris pendant plus de huit ans. « Il prend beaucoup de recul, c’est un homme posé, tout le contraire de moi! s’amuse Jérôme Rothen. D’ailleurs, il a beau n’avoir que 30 ans, c’est un jeune vieux. En fait, on lui donne 35 ans. »
Autre secret de sa longévité, Armand reste un gars sans histoires. « C’est un type qui ne pense pas qu’à sa gueule, c’est important dans un groupe », note Jean-Michel Moutier, qui l’a recruté au PSG en 2004. « Il n’aime pas les conflits, précise Landreau. C’est un bon compagnon. Il aime la vie, il aime les gens, il aime partager. » Rothen : « Sylvain, c’est un mec avec qui tu ne peux que t’entendre. Quand tu le vois s’énerver, ça donne trop envie de rire. »
Bon camarade, l’ancien Nantais aime mettre l’ambiance. Sa chanson fétiche? « Le Petit Bonhomme en mousse de Patrick Sébastien ! » répond Landreau. Et quand on possède une réputation de joyeux drille, rester sérieux n’est pas toujours aisé… « Sylvain est un leader naturel parce qu’il est capable de prendre du recul, d’analyser mais surtout pas parce qu’il sait parler, témoigne Rothen. Lorsqu’il avait le brassard et qu’il nous donnait des ordres, il nous faisait rire. On voyait qu’il se forçait. On l’a bien chambré là-dessus… »
Qu’importe, Armand ne cherche pas les honneurs… juste à être heureux. « Le foot, c’est son métier et il le fait consciencieusement, poursuit Rothen. Mais une fois que sa journée de boulot est finie, il passe à autre chose. Il profite de sa famille, de ses amis. Du coup, il résiste mieux que d’autres à la pression. Ce recul lui permet de durer. »
Rouquemoute, son surnom dans le vestiaire, ne se passionne pas pour le sport, pas même pour le foot. « Il ne regarde pas les matchs à la télé et tu peux lui demander dix noms de joueurs des Girondins de Bordeaux, je ne suis pas sûr qu’il les trouve, dit en souriant Rothen. Il n’y connaît pas grand-chose au sport en général. L’année dernière, Jérémy Clément et moi, on lui a fait croire qu’on allait voir un match de Mary Pierce à Roland-Garros. Il nous a crus, il ne savait même pas qu’elle avait arrêté depuis cinq ans! »
Seul ombre au tableau, malgré une très honorable carrière, Sylvain Armand n’a jamais joué avec l’équipe de France. « Je suis certain qu’il échangerait 100 matchs de L 1 contre une sélection en bleu », confie Rothen. En revanche, Armand peut s’enorgueillir d’être apprécié par tous les joueurs qui l’ont côtoyé. Ça aussi, c’est un exploit.



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Tiéné se méfie de Valenciennes

Ancien joueur de Valenciennes, Siaka Tiéné sait mieux que personne à quoi s’attendre ce soir. « Je connais la culture de ce club, et je sais les ressorts que le coach va utiliser pour motiver ses joueurs. Ils ne vont pas nous laisser jouer, ce sera tendu et difficile. Ils ne lâchent rien et se battent jusqu’au bout. » Tout au long de la semaine, Tiéné a eu de nombreux échanges avec ses anciens partenaires.

Il ne se laisse pas endormir par leurs louanges : « Ils m’ont dit que Paris est bien en ce moment, mais ce sont des éloges. Il faudra un gros mental et tout de suite répondre à l’impact parce qu’ils n’ont pas oublié le match de Coupe de la Ligue. Et à Nungesser, on ne peut pas gagner deux fois de suite. » Les retrouvailles seront néanmoins chaleureuses. « Valenciennes, c’est chez moi, dit-il. J’y vais avec cinq maillots que je vais donner après le match. »


France Football

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Bisevac : «Nenê sait plonger»


A quelques heures de recevoir le Paris-SG (19h00), le défenseur de Valenciennes, Milan Bisevac (Photo Presse-Sports), évoque dans L'Equipe le cas Nenê, clairement le meilleur parisien du début de saison : «Il faudra être vigilant quand il aura le ballon. Soigner nos appuis, l'empêcher de se tourner face au but, éviter le contacts qu'il cherche...» Bref, un plan «anti-Nenê» pour résumer. Mais «ça va être dur. Parce qu'il plonge, il sait faire ça».
Biz Markie
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Un 4-2-3-1 sans Erding

On ne change pas une formule qui gagne. Comme face à Séville et Brest, le PSG évoluera en 4-2-3-1 sur la pelouse de Valenciennes, samedi. Malgré le retour de Mevlut Erding, Antoine Kombouaré a décidé de maintenir ce schéma tactique, lui qui se dit pourtant adepte du 4-4-2. Conséquence : Erding débutera sur le banc au profit de Guillaume Hoarau. L'attaquant réunionnais sera épaulé par le trio Giuly-Bodmer-Nenê. Autres surprises réservées par l'entraîneur parisien : Marcos Ceara et Jérémy Clément sont également titulaires. Ils remplacent respectivement Christophe Jallet et Clément Chantôme. Côté valenciennois, Grégory Pujol figure bien dans le onze de départ. - E. T., à Valenciennes

Les équipes de départ
VALENCIENNES : Penneteau - Mater, Bisevac, Baldé, Angoua - Loriot, Gomis, Sanchez - Ducourtioux, Pujol, Danic
PARIS : Edel - Ceara, Camara, Armand, Tiéné - Makelele, Clément - Giuly, Bodmer, Nenê - Hoarau

lequipe.fr


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Paris, recette gagnante

Paris s'impose à Valenciennes grâce à un doublé de Nenê. Il grimpe provisoirement sur la deuxième marche du podium.

L'appétit vient en mangeant, a-t-on coutume de dire. A empiler les succès comme des perles, le Paris-SG ne pourra bientôt plus vivre caché. Passé tout près d'une déception légitime au vu de la copie rendue samedi soir, le club de la capitale s'en est remis à son homme en forme Nenê pour décrocher un troisième succès consécutif sur la pelouse de Valenciennes (2-1). Le doublé de son Brésilien lui permet d'étirer sa série d'invincibilité à huit rencontres en Championnat. Il illustre une nouvelle fois la force de caractère de ce PSG-là. Comme face à Séville et Brest, les joueurs d'Antoine Kombouaré se sont fait rejoindre au score. Comme face à Séville et Brest, ils ont su réagir dans la foulée. Ils grimpent provisoirement sur la deuxième marche du podium.
Paris s'est présenté à Valenciennes dans une configuration identique à ses dernières sorties : en 4-2-3-1 avec Hoarau seul en pointe. Prolifique contre Séville (4-2) et Brest (3-1), ce système a une nouvelle fois fait ses preuves sur la pelouse de Nungesser. Si les joueurs d'Antoine Kombouaré se sont montrés moins efficaces, leur prestation est à inscrire dans la lignée des précédentes. Excepté en fin de première période et après l'ouverture du score de Nenê (47e) lorsque VA s'est rebiffé, ils ont parfaitement maîtrisé leur sujet. Il leur aurait fallu davantage de lucidité et moins de précipitation dans le dernier geste pour que leur domination se concrétise avant la mi-temps. La faute en revient aussi, il est vrai, à un Nicolas Penneteau vigilant devant Hoarau (7e), Nenê (22e) ou encore Bodmer (31e).

Application dans le repli défensif, volonté de jouer vers l'avant : Paris a conquis son huitième succès de la saison avec les mêmes ingrédients que les précédents. Son pressing exercé très haut a considérablement gêné les Valenciennois. Il a fallu attendre la demi-heure de jeu pour assister à la première frappe cadrée des Nordistes. Jusque-là trop de déchets et une incapacité chronique à trouver un Grégory Pujol trop esseulé les avaient empêchés de développer leurs actions. Si Aboubacar a bien cru limiter la casse en fin de match (82e), l'illusion n'aura que deux minutes. A en juger par la volonté d'Erding de mettre définitivement sa formation à l'abri, Paris est encore loin d'être rassasié. - Emery TAISNE, à Valenciennes

lequipe.fr
Vasco
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C'était «Monsieur Nenê»

Et 1 + 1 qui font 11. En signant un doublé contre Valenciennes (2-1) samedi soir, Nenê a confirmé qu'il était bien l'homme fort du Paris-SG cette saison.

Lui-même en est resté presque hébété. On jouait la 84e minute de ce Valenciennes-PSG lorsque Nenê a assommé une fois pour toutes des Nordistes valeureux, mais limités. Sa frappe enveloppée du gauche est un bijou qu'il n'a même pas pris la peine de célébrer. «J'étais trop fatigué», sourit-il. En signant ses dixième et onzième réalisations de la saison, le Brésilien a encore une fois été le grand artisan du succès arraché par le club de la capitale. «Ce soir, c'était Monsieur Nenê, s'enflamme Antoine Kombouaré. Quand il est chaud comme la braise, il est capable de marquer des buts importants».

« Il a une bonne patte gauche qui nous fait énormément de bien. J'espère qu'il continuera comme ça toute la saison. »

Entre incompréhension envers le corps arbitral et gestes d'agacement à l'encontre de ses équipiers, on avait pourtant senti l'ancien Monégasque profondément irrité en première période. Un recadrage d'Antoine Kombouaré à la pause l'a métamorphosé. «Il s'est beaucoup énervé, confirme le technicien. Il attendait qu'on siffle des fautes en sa faveur qui ne sont jamais venues. A la mi-temps, je lui ai dit de retrouver son calme, sa lucidité, et de rester concentré sur le jeu». Le discours est visiblement passé. Dès la reprise, Nenê a profité d'un travail de Bodmer, puis d'un appui su Hoarau pour ouvrir le score. La suite...

«Nenê, c'est Monsieur plus, souligne Zoumana Camara. On a gagné des matches sans lui, mais quand il est là... Il a une bonne patte gauche qui nous fait énormément de bien. J'espère qu'il continuera comme ça toute la saison». Pas du genre à tire la couverture à lui, Nenê dit exactement la même chose... au sujet de la bonne période actuel des Parisiens. Il trouve l'ambiance tellement bonne au sein du groupe qu'il ne s'étonne même plus de s'être si vite intégré. «On a l'impression que ça fait dix ans que vous êtes là», lui souffle-t-on. «Moi aussi (Rires). C'est une grosse surprise». Une bonne surprise.

- Emery TAISNE, à Valenciennes


L'Equipe.fr
Homer
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Kombouaré :«Ça demande confirmation»

Antoine Kombouaré avait la mine des bons jours après le succès du PSG à Valenciennes (2-1), samedi soir. S'il a conscience du potentiel de son équipe, le technicien ne veut pas cependant pas céder à l'euphorie.

«Antoine Kombouaré, Paris a gagné, mais Paris s'est fait peur...
Quand on n'est pas capable de faire ce qu'il faut pour creuser l'écart et se mettre à l'abri, on s'expose... On connaissait la valeur de Valenciennes. C'est une équipe qui ne lâche jamais. Ce soir, on a eu la chance d'avoir un Nenê en réussite.

Au-delà du cas Nenê, c'est toute votre équipe qui a livré un match abouti. C'est forcément satisfaisant ?
Avec ces bons résultats accumulés et la confiance qui en découle, il est clair qu'aujourd'hui, l'idée, c'est de montrer qu'on est capable d'imposer notre jeu. Avant le match, j'avais dit aux joueurs : "On a le rôle de favori, mais maintenant, il faut l'assumer, ne surtout pas rentrer sur le terrain en pensant que le boulot va être fait". Pour ça, il faut de la présence, du jeu... A la limite, si ce soir on n'avait pas gagné, ça n'aurait pas été important. Moi, je vois des joueurs qui s'éclatent et ça me plaît.

«On n'a jamais paniqué, et on est resté concentré sur notre force : le jeu.»

L'autre nouveauté à Paris cette saison, c'est que vous disposez désormais d'un banc ?
L'an dernier, je l'avais dit, le banc était trop léger. Cette saison, le groupe est homogène. Les joueurs ont un état d'esprit formidable, ils acceptent la concurrence et se mettent au service du collectif... Ça crée une grande émulation. Quand ils élèvent niveau de jeu, on est capable de faire de grandes choses.

En marquant dans les derniers instants à Arles-Avignon, Lille vous a privé de la première place. Qu'est-ce que cela vous inspire ?
Ce n'est pas important. Ce qui compte, c'est qu'on continue d'avancer. Depuis la venue d'Auxerre au Parc, on a enchaîné vingt matches toutes compétitions confondues pour une seule défaite. Ça montre que l'équipe est solide, qu'elle a beaucoup de caractère. On n'a jamais paniqué, et on est resté concentré sur notre force : le jeu. D'ailleurs, il a fallu un grand Penneteau pour nous empêcher de faire la différence plus tôt. Ce soir, je suis un entraîneur heureux. J'ai la chance d'avoir des joueurs qui savent ce qu'ils veulent, ambitieux, et qui le montrent sur le terrain à travers des actes. Ça demande confirmation.

Philippe Montanier a répété qu'il voyait dans le PSG un sérieux candidat au titre. Vous, qu'en pensez-vous ?
Ce que dit Philippe n'engage que lui. Moi je sais qu'on va tomber contre des équipes qui vont vouloir nous taper tous les week-ends... Il faudra attendre les mois de mars-avril. Si on est bien positionné à ce moment-là, alors on pourra envisager des ambitions élevées».


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Paris, recette gagnante

Paris s'impose à Valenciennes grâce à un doublé de Nenê. Il grimpe provisoirement sur la deuxième marche du podium.

Nenê a fait une nouvelle fois preuve d'efficacité devant le but pour permettre aux Parisiens de l'emporter à Valenciennes.(EQ)

L'appétit vient en mangeant, a-t-on coutume de dire. A empiler ainsi les succès, le PSG ne pourra bientôt plus vivre caché. Passé tout près d'une déception légitime au vu de la copie rendue samedi soir, Paris s'en est remis à son homme en forme Nenê pour décrocher un troisième succès consécutif à Valenciennes (2-1). Le doublé de son Brésilien lui permet d'étirer sa série d'invincibilité à huit rencontres en L1. Il illustre une nouvelle fois la force de caractère de ce PSG-là. Comme face à Séville et Brest, les joueurs de Kombouaré se sont fait rejoindre au score. Comme face à Séville et Brest, ils ont su réagir. Ils grimpent provisoirement sur la deuxième marche du podium.

Paris s'est présenté à Valenciennes dans une configuration identique à ses dernières sorties : en 4-2-3-1 avec Hoarau seul en pointe. Prolifique contre Séville (4-2) et Brest (3-1), ce système a une nouvelle fois fait ses preuves. Si les Parisiens se sont montrés moins efficaces, leur prestation est à inscrire dans la lignée des précédentes. Excepté en fin de première période et après l'ouverture du score de Nenê (47e) lorsque VA s'est rebiffé, ils ont parfaitement maîtrisé leur sujet. Il leur aurait fallu davantage de lucidité et moins de précipitation dans le dernier geste pour que leur domination se concrétise avant la mi-temps. La faute en revient aussi, il est vrai, à un Nicolas Penneteau vigilant devant Hoarau (7e), Nenê (22e) ou Bodmer (31e).

Application dans le repli défensif, volonté de jouer vers l'avant : Paris a conquis son huitième succès de la saison avec les mêmes ingrédients que les précédents. Son pressing exercé très haut a gêné les Valenciennois. Il a fallu attendre la demi-heure de jeu pour assister à la première frappe cadrée des Nordistes. Jusque-là trop de déchets et une incapacité chronique à trouver un Grégory Pujol trop esseulé les avaient empêchés de développer leurs actions. Si Aboubacar a bien cru limiter la casse en fin de match (82e), l'illusion n'aura que deux minutes. A en juger par la volonté d'Erding de mettre définitivement sa formation à l'abri, Paris est loin d'être rassasié.


parano
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PSG - Nenê : "Trop content"
(AFP) Samedi 11 décembre 2010

"J'étais trop content de marquer un très beau but comme ça", a lancé le Brésilien Nenê qui a signé un doublé et offert la victoire au Paris SG devant Valenciennes (2-1) lors de la 17e journée de L1 samedi au stade Nungesser.

"Je ne l'ai pas fêté parce que j'étais fatigué (rires) et que j'avais raté trois frappes avant", a ajouté le Brésilien auteur de 11 buts cette saison avec le PSG et désormais deuxième du classement des buteurs derrière le Lillois Moussa Sow.

"C'est une grosse surprise de m'adapter aussi vite que ça. Je suis content d'avoir la confiance sur le terrain avec ce que le club, mes partenaires et les supporters m'ont donnés", a ajouté Nenê, arrivé à l'intersaison au PSG.

Concernant la première place du classement qui échappe encore au Paris SG puisque Lille a gagné, Nenê a estimé que "la saison était très longue".

"Ce n'est pas grave. La pression reste sur eux (les Lillois). L'important, c'est qu'on continue à gagner les matches. On va essayer de ramener les trois points à chaque match", a-t-il dit.

"Ce soir, on a réussi. On est très bien. On travaille beaucoup. On a une très bonne ambiance. Le groupe est excellent. Il faut continuer comme ça", a conclu le Brésilien.

AFP
Schultzy
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«Je suis trop content»


VA - PSG : 1-2

Nenê (Milieu de terrain, Paris-SG, photo Presse-Sports) : «J'étais trop content de marquer un très beau but comme ça (le deuxième, ndlr). Je ne l'ai pas fêté parce que j'étais fatigué (rires) et que j'avais raté trois frappes avant. C'est une grosse surprise de m'adapter aussi vite que ça. Je suis content d'avoir la confiance sur le terrain avec ce que le club, mes partenaires et les supporters m'ont donnés. La saison est encore très longue. La pression reste sur eux (les Lillois, ndlr). L'important, c'est qu'on continue à gagner les matches. On va essayer de ramener les trois points à chaque match. Ce soir, on a réussi. On est très bien. On travaille beaucoup. On a une très bonne ambiance. Le groupe est excellent. Il faut continuer comme ça.»

Guillaume Hoarau (Attaquant, Paris-SG) : «C'était un match compliqué mais on s'en est admirablement bien sorti. On a réalisé l'objectif que l'on s'était fixé à savoir faire le plein de points. Je pense que l'on a bien mérité notre victoire. On a fourni de gros efforts et nous avons été récompensés. Aujourd'hui nous n'avons pas le temps de savourer. Il nous faut rapidement récupérer pour aborder au mieux la dernière ligne droite avant la trêve. On doit absolument prendre le maximum de points lors des deux matches à venir et ainsi partir en vacances en toute sérénité. On reste bien calés à la deuxième place du Championnat et c'est l'essentiel, il faut bien rester collé au peloton de tête, ne rien lâcher. Le football est un sport collectif et on a prouvé ce soir (samedi) que nous méritions notre position. On a été fort ensemble tant techniquement que sportivement, et pour couronner le tout Nenê nous marque deux superbes buts.»

Mathieu Bodmer (Milieu de terrain, Paris-SG) : «Nous ne devons pas nous laisser décramponner par les équipes ou l'équipe qui se trouvent devant. Notre but est d'être le plus haut possible au moment du décompte des points. En fait, l'idéal serait d'être dans une position identique à la fin du mois de mars. Nous sommes très loin de la ligne d'arrivée et le chemin est encore très long. Le coach m'a repositionné dans l'axe central et j'en suis ravi car c'est un poste où je peux m'exprimer pleinement, un poste que j'ai très souvent occupé. Je l'avais fait contre Séville et il continue à me faire confiance dans ce rôle, c'est tant mieux. C'est un système qui demande beaucoup d'automatismes et une bonne maîtrise du jeu, ce que nous avons su faire.»

Giuly : «On n'a jamais rêvé de la première place»

Ludovic Giuly (Milieu de terrain, Paris-SG) : «Nous restons à l'affût. On n'a jamais rêvé de la première place. Tout au moins pour l'instant. Notre seul objectif est de marquer des buts et de marquer des points. Nous sommes dans le bon wagon et c'est le plus important. Nenê nous a sorti le grand jeu, il s'est montré comme à son habitude diablement efficace. Mais il ne faut pas ramener tout à un seul homme, nous sommes un groupe qui travaille bien.»

Sylvain Armand (Défenseur, Paris-SG) : «On continue notre bonhomme de chemin. On reste sur une série positive et c'est là l'essentiel. Nous nous étions fixés comme défi de prendre les trois points et nous y sommes parvenus. Et en plus avec la manière. Les deux buts inscrits par Néné sont splendides mais c'est aussi le résultat d'un travail collectif. Il ne nous manque pas grand chose pour prendre la première place du classement. Mais là n'est pas le principal, on aura le temps d'y penser plus tard, pour l'instant on prend les points comme ils viennent en espérant qu'il y en aura le plus possibles.» (AFP)


France Football.fr
cool as ice
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Paris transcendé par Nene
Les Parisiens restent à la deuxième place du championnat grâce aux deux buts du Brésilien Nene, encore brillant hier.

On se lasse pas de l'écrire. Ce PSG est fort, vraiment très fort. Irrésistible même, à l'image de son Brésilien Nene, encore auteur des deux buts de la victoire parisienne hier soir à Valenciennes (2-1). Le second, intervenu en fin de partie, deux minutes après l'égalisation d'Aboubakar, est à ranger dans la catégorie des chefs d'oeuvre et postulera certainement au plus beau but de l'année.
Après le match, Francis Decourrière, le président de VA, résumait cette rencontre d'un « Nene 2 - Valenciennes 1 ».

Avec un seul attaquant, ça marche aussi

Le patron valenciennois n'est pas si loin de la réalité même si le milieu parisien n'a pas été irréprochable tout au long de la première mi-temps. « Il s'est beaucoup énervé contre l'arbitre et a souvent été en difficultés, résume Antoine Kombouaré. Mais après la pause il était chaud comme la braise. Il nous a sortis une épine du pied, c'était Monsieur Nene. » Aussi fort soit-il, le Brésilien, désormais auteur de 11 buts en Ligue 1, n'a pourtant pas pu empêcher la victoire de Lille à Arles-Avignon dans le temps additionnel (1-0).
Les supporteurs parisiens qui chantaient « On est premiers, on est premiers ! » hier soir à Nungesser, auraient dû se montrer un peu plus précautionneux. Les Nordistes restent bien leaders de la L1. Mais si les Parisiens continuent de tailler leur route de la sorte, ce fauteuil devrait tôt ou tard leur échoir. Pour l'instant, le PSG est solidement accroché à sa 2e place. Invaincu depuis le 24 octobre et la défaite face à Auxerre (2-3), Makelele et sa bande avancent à un rythme de champion, un mot toujours tabou dans les rangs parisiens. « Paris était supérieur », a convenu Philippe Montanier, l'entraîneur de VA, pour évoquer un succès parisien qui aurait dû se dessiner bien plus tôt en seconde période.
« Le fauteuil de leader ce n'est pas important, a éludé Antoine Kombouaré reportant cette question à 2011. On attend les mois de mars et avril pour voir si on est bien positionnés. Ensuite on définira les objectifs. » L'entraîneur parisien a d'autres soucis pour l'instant, notamment celui de gérer au mieux un long et frigorifique déplacement en Ukraine, mercredi, avant de recevoir Monaco samedi prochain. Hier soir, Kombouaré avait donc choisi de se passer de trois titulaires (Jallet, Chantôme et Erding) et de reconduire pour la troisième fois un schéma tactique à un attaquant (Hoarau). Ces « nouveautés », loin de nuire au rendement parisien, ont au contraire confirmé la montée en puissance de Mathieu Bodmer, encore excellent au poste de meneur de jeu. En cette fin d'année, Paris a bien quelques problèmes. Mais seulement des problèmes de riches liés à l'abondance de joueurs performants.

VALENCIENNES - PSG 1-2 (0-0)
Spectateurs : 11136. Arbitre : M. Coué
Buts. PSG : Nene (47e, 85e). Valenciennes : Aboubakar (82e).
Avertissement. Armand (67e)
Valenciennes : Penneteau - Mater (cap.), Bisevac, Baldé, Angoua - Loriot (Dossevi, 77e), R. Gomis, Sanchez - Ducourtioux, Pujol (Nam, 74e), Danic (Aboubakar, 60e).
PSG : Edel - Ceará, Camara, Armand, Tiéné - Makelele (cap.), Clément - Giuly (Sessegnon, 64e), Bodmer, Nene (Luyindula, 86e) - Hoarau (Erding, 63e).

LES BUTS
47e . A la suite d’un jeu en triangle Bodmer-Nene-Hoarau, ce dernier décale le Brésilien sur la gauche à l’entrée de la surface. L’ex-Monégasque s’engouffre et trompe Penneteau d’une frappe croisée du gauche. 0-1
82e . Sur un centre de Nam, Aboubakar, dos au but, amortit de la poitrine devant Armand et Camara. Il pivote sur lui-même et bat Edel d’une frappe enroulée du pied gauche. 1-1
85e Sur un mauvais dégagement de Baldé, Nene récupère le ballon aux vingt mètres et, d’une inspiration géniale, expédie du gauche une balle brossée dans la lucarne opposée de Penneteau. 1-2

LE FAIT DU MATCH
83e . Bodmer lance en profondeur Erding dont la frappe de l’intérieur du droit trouve le poteau. Le PSG aurait pu reprendre l’avantage à ce moment-là. Heureusement, Nene le fera trois minutes plus tard.




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Nene réussit un doublé : le PSG reste sur le podium

Il s'en est fallu de peu mais le PSG n'a pas terminé la soirée au sommet de la L1. Un but de Lille face à Arles-Avignon, dans les arrêts de jeu, a empêché les hommes de Kombouaré de prendre le pouvoir samedi soir. Qu'importe, le match à Valenciennes restera comme un moment remarquable de la saison d'un club parisien plus que jamais candidat au titre.
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Encore un nul pour l'OM : 1-1 à Auxerre
Porté par un Nene toujours décisif, auteur de son troisième doublé en championnat, Paris a dominé 90% de la partie. Et si le club de la capitale a encaissé un but dans les 10% restant, il a su réagir en cinq minutes pour reprendre l'avantage. Autre satisfaction de la soirée : Mathieu Bodmer, confirmé dans un rôle de meneur de jeu qui lui va comme un gant.

Antoine Kombouaré avait parlé avant la rencontre d'équipe «redoutable» à propos de Valenciennes. Quinzième de L1 avec une victoire sur ses six derniers matchs de championnat, le club nordiste n'avait pourtant rien d'un épouvantail même si seul Monaco était reparti cette saison du stade Nungesser avec trois points. Mais encore fallait-il s'imposer sur le terrain. Solides et dominateurs et bout en bout, les Parisiens remportent dans le Nord un second succès de rang après Brest (3-1).

Kombouaré fait tourner avec succès

La recontre démarrait avec Jallet et Chantôme sur le banc, remplacés poste pour poste par Ceara et Clément. Kombouaré a l'embarras du choix et il en profite pour faire tourner. Hoarau était seul en pointe tandis que, de retour de blessure, Erding restait parmi les remplaçants. D'entrée, les Parisiens étouffaient et pressaient les locaux et iIl fallait un très bon Penneteau pour préserver le 0-0. A la mi-temps, Paris menait 9 tirs à 4 mais le tableau d'affichage restait vierge, en dépit des frappes cadrées de Hoarau (11e), Clément (25e) ou Bodmer (32e). Signe de la domination parisienne, VA attendait la 27e pour se montrer menaçant par Sanchez.

Les hommes de Kombouaré repartaient de plus belle en seconde période. Et leurs efforts étaient récompensés dès la 47e. Après un bon travail avec Bodmer, Nene s'appuyait sur Hoarau pour s'infiltrer et décocher un tir croisé du gauche qui se logeait dans le petit filet opposé. Son 10e but de la saison en L1. Signe des temps, le PSG refusait de reculer et tentait plutôt de doubler la mise que d'attendre des locaux que l'ouverture du score avait réveillé. Après une parade de Edel sur sa ligne sur une tête de Pujol (62e), Kombouaré faisait rentrer Erding et Sessegnon à la place de Hoarau et Giuly. Les deux avaient chacun une belle occasion de marquer mais Penneteau était là (69e et 72e).

A partir de la 75e, la partie penchait pour la première fois du côté nordiste. Une poussée vite récompensée à la 82e par un but remarquable du jeune Camerounais de 19 ans Aboubakar, dont l'enchaînement contrôle de la poitrine et frappe du gauche surprenait toute la défense. Mais le PSG a décidément un autre visage cette saison. Sept minutes plus tard, Nene héritait d'une mauvaise relance de Angoua pour décocher à l'angle de la surface une frappe de 20 mètres dans la lucarne droite de Penneteau. Son 11e but de la L1. Et sans doute pas le dernier.

La fiche du match

A Valenciennes (Nungesser): Paris SG bat Valenciennes 2 à 1 (0-0). Eclairage: bon. Spectateurs: 11.136. Arbitre: B. Coué

Buts:

Valenciennes: Aboubakar (82)

Paris SG: Nenê (48, 84)

Avertissement: Paris SG: S. Armand (67)

Les équipes:

Valenciennes: Penneteau - Mater (cap), Baldé, Bisevac, Angoua - C. Sanchez, R. Gomis, Loriot (M. Dossevi 77) - Ducourtioux, Pujol (Nam 72), Danic (Aboubakar 60). Entraîneur: Philippe Montanier

Paris SG: Edel - Cearà, Z. Camara, S. Armand, Tiéné - Makelele (cap), Clément - Giuly (Sessègnon 64), Bodmer, Nenê (Luyindula 86) - Hoarau (Erding 63). Entraîneur: Antoine Kombouaré



Le Parisien
sylvain
Le Parisien

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Les notes

Edel: 6
Avec des attaquants aussi ternes en face de lui, il a d’abord joué les spectateurs privilégiés. Vigilant ensuite sur des frappes de Sanchez (26e), Pujol (40e) ou Danic (53e). Et décisif sur une tête de Pujol (62e).

Céara: 6
Libéré dans ses tâches défensives, il s’est autorisé quelques montées à bon escient. Jamais pris dans son dos.

Camara: 6
Il aurait pu, comme il y a quelques semaines, marquer ici de la tête mais il a cette fois manqué le cadre (23e). Il a imposé sa force physique dans quelques duels et n’a jamais tremblé.

Armand: 6.5
De plus en plus à l’aise. Hier soir, c’était lui le patron de la défense. Toujours bien placé, il a rassuré ses partenaires par son calme et son assurance. Averti (67e). L’égalisation d’Aboubakar (82e) ne peut lui être franchement imputée.

Tiéné: 6
Lui non plus n’a pas commis d’erreurs majeures dans son couloir gauche, souvent déserté par les Nordistes. Il s’est contenté de faire le métier en ayant parfois du mal à canaliser son énergie.

Makélélé: 6.5
Juste devant sa défense, le capitaine parisien est moins pressé par ses adversaires et a le temps de faire parler sa vision du jeu. Dans cet exercice, il a parfaitement rempli sa tâche, s’offrant même le luxe d’aller aider les attaquants en fin de mi-temps.

Clément: 6
Malgré son manque de rythme, il a vite pris confiance en lui en s’autorisant une magnifique reprise de volée (25e) un peu trop haute. Au milieu, il a fait ce qu’il a toujours su accomplir : couper les trajectoires adverses.

Giuly: 6
Il a beaucoup couru et tenté pour faire briller Hoarau : le lancer en profondeur (11e) ou lui adresser un joli centre (27e). Généreux dans l’effort. Remplacé par Sessegnon (64e), qui aurait pu doubler la mise (72e).

Bodmer: 7
Sa qualité technique est parfaitement exploitée quand il joue derrière un attaquant. Son envie d’accélérer saute aux yeux dès qu’il a le ballon. C’est lui qui initie le mouvement offensif qui amène le premier but de Nene (47e).

Nenê: 9
Il a toujours eu un ou deux Valenciennois sur le dos. Malgré cela, le Brésilien a fait la différence par sa classe et ses déplacements. Son match ne se réduit ni à son ouverture du score (47e) ni à son magnifique second but (85e). Une fois de plus, il a été l’âme de l’équipe. Remplacé par Luyindula (86e).

Hoarau: 6
Une première période compliquée où il n’a pas toujours fait les bons choix. Mais son mental est un atout de poids. Il s’est accroché et a fini par délivrer une passe décisive pour Nene (47e). Remplacé par Erding (63e) qui a tiré sur le poteau (83e).


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Leproux a visité le Stade de France

Robin Leproux, le président parisien, et Philippe Boindrieux, le directeur général du PSG, se sont rendus il y a quelques jours au Stade de France. Les dirigeants parisiens ont évoqué avec les responsables du SDF les conditions possible d'un déménagement du PSG dans l'enceinte dyonisienne pendant la rénovation du Parc des Princes. Les travaux seront effectués dans le cadre de l'attribution par la Mairie de Paris, début 2011, du bail emphytéotique -vraisemblablement à Colony Capital, propriétaire du PSG- et devrait intervenir lors de la saison 2012-2013. A cause de ces rénovations, l'équipe de la capitale risque de devoir s'exiler pendant plusieurs mois. Le SDF serait la piste privilégiée.
sylvain
L'Equipe

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L'homme du jour

Mais qui peut l'arrêter ?

A nouveau décisif grâce à son doublé, Nenê a réalisé une seconde période époustouflante hier soir, lors du succès du PSG à Valenciennes.

Et soudain, lorsque le match nul se dessinait, Nenê surgit pour décocher un sublime intérieur du gauche enroulé des 20 mètres, en plein lucarne (1-2, 84e). Nicolas Penneteau, le gardien de Valenciennes, qui a pourtant multiplié les arrêts décisifs hier soir face à Paris, resta interdit : "Il a le talent pour débloquer une situation à tout moment. On se dit toujours qu'il y a quelque chose à faire mais quand on voit où le ballon est rentré, on ne peut que constater les dégâts.", commentait le gardien de VA, abattu à l'issue du match. "Ce coup de patte gauche nous a assommés", a enchaîné David Ducourtioux, le milieu nordiste. Pour Sylvain Armand, le défenseur parisien, ce fut tout simplement "un chef d'oeuvre". De retour des vestiaires, le milieu offensif parisien avait déjà planté une première banderille, sur une passe décisive de Hoarau, en pénétrant dans la surface pour décroiser un tir imparable (0-1, 47e). Toujours du gauche, son arme fatale. L'homme fort du PSG a inscrit un doublé qui porte son total à onze buts en Ligue 1. il permet à Paris de conforter sa deuxième place en championnat et d'entrevoir de plus près encore ses possibilités de titre cette saison.

Kombouaré : "Quand il est chaud comme la braise..."

"On a faim", confiait Robin Leproux, le président du PSG, avant le match. Nenê incarne à merveille cette voracité qui accompagne la formation parisienne. "Je suis très content de mes buts, mais surtout d'avoir aidé mon équipe, commenta sobrement le Brésilien, tout sourire, après sa performance. J'ai l'impression que cela fait dix ans que je suis au PSG. Je suis vraiment content. J'ai été très bien accueilli par le groupe,le club et les supporters. J'apprécie cette confiance qu'on me donne. la saison est longue mais on va essayer de continuer. le groupe est excellent, il y a une très bonne ambiance entre nous." Dribbleur vif et inspiré, le Brésilien, âgé de 29 ans, double son sens de la feinte et du contre-pied d'une redoutable efficacité. La précision de son pied gauche fait des merveilles.

Hier, sa première mi-temps face à VA n'a pas été la plus flamboyante de sa saison. il a raté quelques passes, perdu quelques ballons, on l'a senti agacé. Mais il a sur réagir avec brio en seconde période. "On a eu la chance d'avoir eu un Nenê en réussite, dit Antoine Kombouaré, son entraineur. Ce soir (hier soir), c'était Monsieur Nenê ! Il a été très remuant, très efficace, même s'il y a eu des situations où il a été mis en difficulté en première mi-temps. il s'énervait, cherchait les fautes. On l'a recadré à la pause. Et après, quand il est chaud comme la braise, il est capable de marquer des buts importants." "Nenê ? C'est le Monsieur Plus, a renchéri Zoumana Camara, le défenseur parisien. Il y a des joueurs comme ça qui apportent une touche de classe supplémentaire.

Alexandre Chamoret (avec D.D)


39%: Nenê a inscrit 11 des 28 buts parisiens, soit un ratio de 39%.

30: Comme le nombre total de buts marqués par le Brésilien en 79 matchs de L1: 19 avec Monaco (en 63 apparitions), 11 avec le PSG (en 16 titularisations).

11: Sur ses 30 réalisations en L1, Nenê a marqué 11 fois depuis l'extérieur de la surface.

77%: Le Brésilien est nettement plus prolifique après la pause: 77% de ses buts sont intervenus en seconde mi-temps.
opta sport
cool as ice
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Ces fans qui boudent toujours le Parc

Les bons résultats du PSG sont-ils susceptibles de les faire revenir au Parc des Princes? A cette question, tous les anciens abonnés des tribunes Auteuil et Boulogne, que nous avons contactés, ont répondu par la négative. Mais croire que ces supporteurs opposés depuis le premier jour au plan Sécurité du président Leproux sont les seuls à pouvoir remplir l’enceinte parisienne serait une erreur.
Ainsi PSG - OM (2-1), le 7 novembre dernier, avait rassemblé plus de 40 000 personnes. Et les bonnes performances des hommes de Kombouaré attirent de plus en plus un public qui n’avait, par crainte, jamais osé venir ou revenir au Parc. C’est peut-être dans cette partie du public parisien, souvent silencieuse, que se trouvent les abonnés de demain.

ALEXIS R., 23 ans, ancien abonné à Auteuil, employé dans une société d’assurances, Saint-Denis (93). « Vu la politique de sécurité menée par les dirigeants, c’est un club que je n’ai plus envie de supporter. Mais je ne peux m’empêcher d’être derrière eux. J’aimerais tellement pouvoir retourner au Parc des Princes. Mais pas dans ces conditions. La clé du problème, c’est le manque d’ambiance. Et le retour des abonnements n’y changera rien. Pourquoi? Parce que les associations ont été dissoutes, c’est là le problème. Elles étaient le moteur du Parc. »

CÉDRIC A., 24 ans, ancien abonné à Auteuil, étudiant en droit, Issy-les-Moulineaux (92). « C’est la meilleure première moitié de saison depuis bien longtemps. Et je ne peux pas voir ça du Parc des Princes. C’est dur! Mais je ne craquerai pas. On était tous là pendant les années galère. Et là, ça se passe bien, on nous jette! Je ne reviendrai pas même si les abonnements, avec placement aléatoire, sont de retour. Je n’ai aucun souci avec Boulogne, mais je suis attaché à l’ambiance d’Auteuil. Alors je préfère regarder les matchs devant ma télévision. »

PHILIPPE M., 20 ans, ancien abonné à Auteuil, plombier, Rueil-Malmaison (92). « C’est une question de principe. Si je revenais sans avoir la certitude d’être dans ma tribune, j’aurais l’impression de perdre mon âme. Ma passion n’est pas aléatoire! Aller au Parc, c’était la certitude de perpétuer la légende d’un virage. »

THIERRY L.,38 ans, ancien abonné à Boulogne, à la recherche d’un emploi, Bourg-la-Reine (92). « En début de saison, on a décidé de boycotter et je m’y tiens. Il est hors de question que je cautionne cette politique de sécurité. Aujourd’hui, le Parc a perdu son âme. Les chants sont pitoyables. On nous parle d’ambiance familiale, mais je n’ai jamais vu autant de chants avec des insultes! Le Parc des Princes, c’était ma deuxième maison. Quatre-vingts pour cent de mes amis sont des gens que j’ai connus dans cette tribune. Et je ne veux pas qu’on me prive de ça. Je veux ma tribune! »

MARC P., 35 ans, ancien abonné à Boulogne, ingénieur d’affaires, Sarcelles (95). « Les résultats actuels me donnent envie de revenir mais pas de là à franchir le pas. C’est évidemment frustrant car j’aurais aimé être au cœur de tout ça. Manquer les matchs de Coupe d’Europe est le plus difficile. Cela fait plus de vingt ans que je vais au Parc des Princes, et là, on me prive de ça. Je ne reviendrai pas, car l’aléatoire ne me convient pas. On se moque même un peu de nous, je trouve. On a été conciliants jusqu’à présent, mais forcément, on commence à en avoir un peu marre. Plus le temps passera, plus on va montrer notre ras-le-bol. »




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« Champion ? Pour l’instant c’est un gros mot! »

CLAUDE MAKELELE capitaine du PSG

Merci Tulio de Melo. En arrachant un précieux succès à Arles-Avignon, le Lillois a ôté un peu de pression… au PSG, qui ne veut toujours pas de la première place. « Ce qui compte, c’est de rester collés aux premiers, sourit Makelele. Cela permet d’être plus motivés. Pour l’instant, nous sommes en pleine réussite et il faut en profiter.
Mais pas question de se voir trop beau. Champion? Pour l’instant c’est un gros mot! » Toujours aussi flegmatique, Edel, le portier parisien, refuse également de tirer des plans sur la comète. « L’important, c’est la fin, explique-t-il. C’est là qu’on saura notre vraie valeur. »

A l’unisson, Mathieu Bodmer attend aussi la fin de l’hiver pour s’enflammer. « Restons le plus haut possible jusqu’en mars. A ce moment-là, ce sera le sprint final et il faudra être encore dans la course. » Ludovic Giuly refuse de la même façon d’envisager le titre. « On vise une place sur le podium pour l’instant, estime-t-il. Je regarde plutôt les points qui nous séparent du milieu du classement que l’écart avec le leader. Actuellement, je ne raisonne qu’en termes de confiance engrangée match après match. Premier, ce n’est pas pour nous. Contentons-nous de rester à l’affût. » Seul Stéphane Sessegnon accepte finalement de flirter avec les consignes de prudence : « C’est vrai que cette première place dont on nous parle, s’amuse-t-il, j’ai envie d’y goûter! »

Précision. A la suite de notre article « Leproux a visité le Stade de France » (nos éditions d’hier), le président du PSG dément s’être rendu dans l’enceinte de Saint-Denis. Dont acte. Nous maintenons, de notre côté, que la direction du PSG a entamé depuis plusieurs semaines des discussions avec les dirigeants du SDF afin d’évoquer le possible déménagement de l’équipe parisienne lors des travaux de rénovation du Parc des Princes, prévus en 2012-2013.



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« Il faut peut-être rouvrir Auteuil et Boulogne à leurs habitués »

LUIS FERNANDEZ ancien joueur et entraîneur du PSG

« Au Real, au Barça, à l’OM, etc. il y a de la considération pour les supporteurs. Et dans tous les clubs, chaque virage a son identité. Donnons une place à ces supporteurs car il faut retrouver un Parc plein, avec des chants et des tifos. Je ne cautionne pas la violence, on ne va pas au stade pour se taper dessus, mais il faut peut-être rouvrir les deux tribunes Auteuil et Boulogne à leurs habitués.
Cela dit, on ne pourra pas le faire sans contrepartie. Il faut dire aux supporteurs : Si vous êtes dans de bonnes dispositions, on le sera aussi. Il ne faut pas croire que derrière chaque supporteur se cache quelqu’un de mauvais. Beaucoup de gens se saignent pour le PSG, 80% n’ont pas les moyens d’acheter leur place pour chaque match… »



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« Le PSG a besoin du retour de ses abonnés »

FRANÇOIS BERLÉAND acteur

« J’ai toujours soutenu la politique du club. Il fallait bien faire quelque chose et les dirigeants ont eu le courage de prendre des mesures. Je suis donc favorable au retour des abonnements sous forme aléatoire. Ce serait un bon compromis, un premier pas. Vu les résultats, c’est le meilleur moment pour lancer cette mesure. Le placement aléatoire est une bonne chose car il permet aux supporteurs de se mélanger, de faire de nouvelles rencontres.
Surtout, il est nécessaire pour construire une identité propre au club plutôt qu’une identité liée à telle ou telle tribune. A condition, bien sûr, que les éléments perturbateurs ne soient pas là. Personne n’a envie de s’asseoir à côté de gens qui ne respectent pas certaines valeurs. Le PSG a besoin du retour de ses abonnés, d’un soutien populaire. »



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Le placement aléatoire, une mesure qui divise

Depuis le début de saison, les supporteurs du PSG qui achètent un billet en virage au Parc des Princes ne peuvent plus choisir entre les tribunes Auteuil et Boulogne, un ordinateur se chargeant de le faire à leur place. Pour éviter la reconstitution des deux anciens kops rivaux, le PSG utilise en effet un système de placement aléatoire. Cette mesure pourrait être étendue aux abonnements en virages si ceux-ci, suspendus en fin de saison dernière, étaient à nouveau commercialisés.
Deux amoureux du club, l’acteur François Berléand et l’ancien joueur et entraîneur Luis Fernandez, sont divisés sur le sujet.



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Paris a rendez-vous avec ses supporteurs

Sportivement, tout va bien à Paris. Reste le problème des supporteurs qui ont déserté le Parc des Princes. Une réunion importante entre ces fans et la direction du PSGest prévue aujourd’hui. | RéagirArnaud Hermant | 13.12.2010, 07h00 L’ambiance risque d’être chaude au Parc des Princes, ce soir à partir de 18 heures. Ce ne sera pas sur la pelouse grâce aux exploits de l’équipe, toujours 2e de la L 1 après sa victoire (2-1) samedi à Valenciennes, mais plus haut, dans les bureaux. Robin Leproux doit recevoir les représentants des anciennes associations de supporteurs du club (dissoutes) et du collectif Liberté pour les abonnés.
Le président du PSG devrait leur présenter les retouches qu’il compte apporter à son plan initial de pacification du Parc (fin des abonnements dans les tribunes Boulogne et Auteuil et mise en place du placement aléatoire).

Le retour des abonnements en virages? Leproux devrait annoncer aux supporteurs le retour des abonnements dans les virages pour janvier. Mais, sauf retournement de situation, avec placement aléatoire, comme le président l’a confié récemment à des représentants des pouvoirs publics. Concrètement, dans quelques semaines, un spectateur pourrait donc se voir attribuer un abonnement jusqu’en mai dans le même virage. L’alternance d’un match sur l’autre entre les deux virages, un temps envisagée, aurait été abandonnée. A priori, les anciens fans d’Auteuil et Boulogne ne veulent pas entendre parler de placement aléatoire. Hier, certains Ultras menaçaient même de boycotter la réunion. Autre interrogation qui était encore discutée il y a peu : le nombre d’abonnements auquel pourrait souscrire une même personne. Deux, quatre, six ou plus? Seule certitude, la direction veut éviter la reformation de petits groupes et tient à ce que le retour des abonnements ne se fasse pas au détriment des familles. Celles-ci pourraient se voir proposer des formules à prix attractifs.

Le médiateur Cayzac a tout tenté. En froid avec les anciens représentants des associations dissoutes au point d’annuler deux réunions de travail avec eux avant celle de ce soir, Robin Leproux a nommé deux médiateurs. Alain Cayzac, ancien président du club, et Franck Borotra, président de la Fondation PSG, ont multiplié les rencontres et remis leurs recommandations à Robin Leproux il y a deux semaines. Alain Cayzac, proche de certains leaders des « feues » associations, n’était pas très favorable à des abonnements avec placement aléatoire. L’ancien président aurait tenté, ce week-end encore, d’infléchir la position de Leproux et de revenir au système d’abonnements passé. « Un retour en arrière est impossible », avertit le ministère de l’Intérieur.

Une ambiance à reconstruire. Si le début de saison du PSG est un succès grâce à ses bons résultats, la fête n’est pas totale en raison de ce différend avec les supporteurs. A travers ces ajustements, Robin Leproux veut corriger le tir. Car son plan, indispensable pour ramener la paix au Parc, a eu deux effets pervers : une affluence en baisse et une ambiance globalement décevante. C’est en ce sens que la direction envisage de créer une nouvelle association de supporteurs commune à l’ensemble des fans du PSG.



Citation
27 221
C’est l’affluence du PSG en championnat après 17 journées de L 1. Pour l’ensemble de la saison 2009-2010, l’affluence moyenne avait été de 33266 spectateurs. Le PSG perd donc, pour l’instant, un peu plus de 6000 personnes par match. Un chiffre honorable à lier à la disparition des 13000 abonnements des virages dans le cadre du plan Sécurité du club.


Le Parisien
11G
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Le Qatar toujours à l’affût pour un rachat

Organisation de la Coupe du monde 2022, sponsoring du maillot du FC Barcelone jusqu’en 2016 pour 165 M€ : l’émergence du Qatar dans l’actualité du football international rappelle que le pays du Golfe affiche depuis plusieurs mois un intérêt appuyé pour le Paris-Saint-Germain, comme L’Équipe l’avait révélé le 4 août. Très avancées au cours du printemps, les discussions avaient achoppé au début de l’été, notamment en raison d’un écart entre les 40 M€ proposés par le Qatar Investment Authority, le fonds souverain du Qatar, et les 100 M€ correspondant à la valorisation du club effectuée par Colony Capital, l’actionnaire principal du PSG (95,8 %).

Suivi de près par l’Élysée, le dossier a été réactivé ces dernières semaines et pourrait être finalisé prochainement. Au plus haut niveau de l’État, il semble important que l’arrivée des Qatariens au PSG puisse prendre forme à court terme, et c’est un message que Sébastien Bazin, qui a parfois l’occasion de s’entretenir directement avec Nicolas Sarkozy, a sans doute reçu. En coulisses, l’idée circule que le patron de Colony Europe ne discuterait que d’une ouverture partielle du capital, entre 30 et 40 %. Une hypothèse qui ne correspondrait a priori qu’à une simple étape transitoire : c’est bien l’acquisition complète du PSG qui intéresse le cheikh Tamim bin Hamad al-Thani, le prince héritier du Qatar. Un projet sportif a même été élaboré dans le détail par les (très) possibles futurs repreneurs. De son côté, Colony pourrait chercher à ne pas se désengager totalement avant le résultat de l’appel d’offres lancé par la Mairie de Paris au sujet du prochain bail emphytéotique du Parc des Princes, dont le résultat sera connu en février 2011... et pour lequel le fonds d’investissement américain est aujourd’hui seul en lice. – J. T.

sylvain
Canal supporters.com

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Le rachat du PSG est dans les tuyaux

Coupe d’Asie 2011, Coupe du monde 2022, premier sponsor de l’histoire du grand Barcelone à la hauteur de 30M€ par an par le biais de la Fondation du Qatar… Oui, l’émirat du Moyen-Orient a décidé de frapper fort dans le monde du football.
Nous vous parlions dès le mois de septembre de l’intérêt de la famille Al-Thani pour le Paris Saint-Germain. Cet intérêt, nous vous le confirmons, est toujours d’actualité et les négociations ont bien avancé. Les étapes de la reprise du club de la capitale sont fixées mais elles sont soumises à condition.

La première de ces étapes est bien sûr l’attribution du bail emphytéotique. Même si il n’existe aucun suspense à ce sujet – puisque l’attribution est promise au groupement associant Colony Capital, le PSG et Vinci Concessions – il faudra attendre le mois de février 2011 pour mettre en route le processus de reprise par le fonds d’investissement du Qatar (QIA).

Le bail emphytéotique est un élément indispensable puisque il est capital que le Parc soit au service du club afin de dégager de nouveaux profits. Le bailleur pourra investir dans le Parc des Princes, un stade qui vaut tout de même 700M€. Il fait partie de l’actif qui permet à Colony Capital de valoriser le club dans le cadre de sa vente. L’emphytéote est en effet un quasi-propriétaire.

Certains de nos fidèles internautes nous ont demandé quelle incidence avait l’attribution de la Coupe du monde FIFA 2022 dans la reprise ou non du PSG par le QIA. Selon nos informations, il entrerait dans une stratégie globale.

Préparer la coupe du Monde 2022

Depuis l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar, on entend beaucoup dire que le Qatar n’est pas un pays de football. Ce pays d’1.7 million d’habitants n’a certes jamais brillé dans l’histoire du football international, mais l’amour de ce sport y existe. Les dirigeants du pays connaissent leur déficit en matière de savoir-faire « footballistique » et ils ont un plan pour y remédier. C’est ce qu’ils font dans le monde des affaires (d’où leur entrée massive chez Vinci, Lagardère, Suez et prochainement Areva) et c’est ce qu’il projète de faire dans le football.

C’est justement dans ce cadre que le PSG apparaît avec le Barça. Le Qatar a besoin d’un club de standing et d’une formation de haut niveau. Le club catalan n’est pas à vendre mais son savoir-faire dans la formation vaut bien 30 millions d’euros par an (le coût d’un sponsoring par la Fondation du Qatar). Et ce savoir-faire, il faut le développer non pas localement mais dans un club de haut niveau pour en faire bénéficier les jeunes Qataris qui devront dans 11 ans représenter le pays. C’est là que le PSG intervient. Le Qatar a en effet besoin d’un grand club avec des joueurs de très haut niveau dans lequel il pourra développer en plus une politique de formation made in Barcelone. Les jeunes pousses qataries pourront alors en bénéficier et monter jusqu’en équipe première dans le meilleur des cas. Quoi qu’il en soit, ils baigneront dans un monde de haut niveau. Rien de tel pour préparer une équipe compétitive.
sylvain
Football 365

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PSG : NENE DEVANCE PAULETA

Samedi soir, Nene a marqué un grand coup en inscrivant son 15eme but officiel en 23 matchs sous le maillot du PSG. Seuls Carlos Bianchi (15 buts en 16 matches) et George Weah (15 buts en 17 matchs) ont fait mieux.
En inscrivant un doublé à Valenciennes (2-1, 17eme journée de Ligue 1), Nenê n'est pas seulement devenu le deuxieme meilleur buteur de la Ligue 1. Il est aussi devenu le troisième joueur le plus efficace du club avec 15 buts en 23 rencontres. Seuls Carlos Bianchi (15 buts en 16 matchs) et George Weah (15 buts en 17 matchs) ont fait mieux lors de leurs débuts avec le PSG.

Ses statistiques sont donc meilleures que celles de Mustapha Dahleb (15 buts après 24 matchs), Pedro Miguel Pauleta (15 buts en 28 matchs) ou encore Marco Simone (15 buts en 33 matchs).

W.D (Rédaction Football365.fr)
sylvain
L'Equipe


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Bodmer monte, monte, monte

Le parisien, blessé en début de saison, a changé de dimension depuis qu'il évolue dans un rôle plus offensif.

A Valenciennes (2-1), samedi, Antoine Kombouaré a encore innové en reconduisant un séduisant 4-2-3-1, comme face à Brest (3-1) et Séville (4-2) en Ligue Europa. L'entraineur du PSG préfère le 4-4-2, qui reste son vrai credo tactique, avec deux attaquant axiaux, mais ce schéma avec un seul attaquant de pointe et trois milieux très offensifs s'impose comme une option efficace et crédible qui élargit la panoplie parisienne. Elle correspond clairement au retour en forme de Mathieu Bodmer.

Samedi, le milieu de terrain, âgé de 28 ans, a évolué une nouvelle fois en soutien de Guillaume Hoarau. A l'entrainement, durant la semaine qui a précédé, Kombouaré a été séduit par sa qualité de passe. Dans le Nord, l'ancien Lyonnais en a distillé une merveilleuse, en profondeur pour son attaquant (7e), et tenté sa chance sur une frappe puissante des 20 mètres détournée par Penneteau, le gardien de VA. Il se montre précis, souvent inspiré et décisif, qu'il soit passeur pour Nenê à Lorient (1-1) ou buteur face à Brest (2-1).

Bodmer monte clairement en puissance. Recruté cet été pour 2.5 millions d'euros (contrat de 3 ans), il a débuté la saison au milieu, positionné plus bas, au côté de Makélélé. Une blessure (mollet gauche) qui l'a éloigné des terrains plus d'un mois après le match à Sochaux (1-3, le 29 août) jusqu'au déplacement à Toulouse (2-0, le 16 octobre) est venue compliquer son intégration. Durant son absence, Clément Chantôme en a profité pour s'imposer. Mais l'ancien Lillois, jugé fragile physiquement et qui aurait pu douter, ne s'est pas affolé. D'un commun accord avec le staff technique et médical, il en a profité pour se renforcer et travailler, ne précipitant pas son retour, qu'il aurait pu effectuer avant la trêve internationale, début octobre.

Aisance technique et sens de l'anticipation

Dans l'esprit de Kombouaré, Bodmer se révèle bien meilleur lorsqu'il est débarrassé des tâches défensives. En dépit de sa taille (1.90m), il déploie une vraie qualité de jeu au sol, alternant les passes courtes et le jeu en déviation. Il compense sa relative lenteur par son aisance technique et son sens de l'anticipation. L'entraineur parisien ne l'a d'ailleurs pas engagé pour évoluer devant la défense, en récupérateur, mais pour ses aptitudes à distribuer et organiser le jeu. L'ancien Lyonnais, de son côté, avait obtenu de ne pas évoluer en défense centrale, comme à l'OL, sauf dépannage. Son placement plus haut sur le terrain lui convient à merveille, qu'il soit en soutien d'un seul attaquant ou dans un rôle de numéro 10, derrière le duo Hoarau-Erding. "C'est un poste que j'ai longtemps tenu dans ma carrière, et je suis ravi de l'occuper de nouveau", assurait-il, après la victoire à Valenciennes. "Mathieu, résume Guillaume Hoarau, c'est un régal de jouer avec lui".

Alexandre Chamoret (avec D.D)



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Tirage au sort aujourd'hui, à 18 heures, des 32èmes de finale de la Coupe de France avec l'entrée en lice des clubs de Ligue 1.
sylvain
PSG.fr

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Lviv-PSG : Le groupe du PSG

Avant match - lundi 13 décembre 2010 à 17:30
Voici la liste des joueurs retenus par l’entraîneur Antoine KOMBOUARE pour le match opposant le KARPATY LVIV au PSG, le mercredi 15 décembre 2010 :

AREOLA Alphonse
BODMER Mathieu
CAMARA Zoumana
CEARA Marcos
CLEMENT Jérémy
COUPET Grégory
ERDING Mevlut
KEBANO Neeskens
LANDRE Loïck
LUYINDULA Peguy
MAKHEDJOUF Florian
MAKONDA Tripy
MAURICE Jean-Eudes
QASMI Yacine
SESSEGNON Stéphane
TIENE Siaka
TRAORE Sammy
Red-Dwarf
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Le tirage au sort en direct !

Après le 8ème tour le week-end dernier, le tirage au sort des 32èmes de finale de la Coupe de France, avec l'entrée en lice des clubs de Ligue 1, est actuellement effectué à Bordeaux (Aquitaine).



* Stade Malherbe Caen (L1) - Olympique Lyonnais (L1)
* Toulouse FC (L1) - Paris FC 2000 (Nat)
* SU Agen (CFA2) - Poitiers FC (CFA2)
* FC Girondins de Bordeaux (L1) - FC Rouen 1899 (Nat)
* Trélissac FC (CFA2) - US Quevillaise (CFA)
* US Chauvigny (DH) - Le Mans FC (L2)
* FC Nantes (L2) - UAM Cognac (CFA2)
* Angers SCO (L2) - Valenciennes FC (L1)

* Stade Lavallois FC (L2) ou US Créteil Lusitanos (Nat) - OGC Nice (L1)
* Issy-les-Moulineaux FC (DH) - Stade Brestois 29 (L1)
* US Avranches Mont Saint-Michel (CFA) - Vendée Fontenay Foot (CFA)
* US Boulogne Côte d'Opale (L2) - Amiens SC (Nat)
* US Montagnarde Inzinzac Lochrist (CFA2) - Jeanne D'Arc Drancy (CFA)
* AS Cherbourg (CFA) - Le Poiré-sur-Vie Vendée Football (CFA)
* Paris Saint-Germain FC (L1) - RC Lens (L1)


http://www.fff.fr/cfra/actu/535887.shtml

Vinz14
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Leproux lâche du lest.

A l’issue d’une réunion avec les supporters, la direction du PSG et son président, Robin Leproux, adoucissent leur plan de pacification du Parc des Princes. D’abord, les supporters qui le souhaitent seront autorisés à créer ou à rejoindre une association. Mais chaque groupe de fans sera limité à 100 personnes. Par ailleurs, les abonnements seront de retour dès la reprise du championnat en janvier, mais le placement sera aléatoire. Les spectateurs se verront désigner une place, qu’ils garderont jusqu’à la fin de la saison.


RMC.fr

http://www.rmc.fr/editorial/139011/leproux-lache-du-lest/
11G
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Nenê, joueur étranger de l'année

Après le sacre de Samir Nasri en tant que meilleur joueur français de l'année, le Brésilien du PSG, Nenê, a remporté le trophée du joueur étranger de l'année. Il succède au palmarès à Elmander (2007), Cavenaghi (2008) et Chamakh (2009).

Samir Nasri et Didier Deschamps se partagent la une de France Football, ce mardi 14 décembre. Mais le milieu de terrain d'Arsenal, sacré Joueur français de l'année, et le coach marseillais, Entraîneur de l'année, ne sont pas seuls à figurer au tableau d'honneur de 2010.

Ainsi, Nenê, l'artiste brésilien de Paris-SG, déjà auteur de 11 buts cette saison en Ligue 1 est le ''Joueur étranger de l'année''. Dans France Football, il analyse toutes les facettes de son registre technique. A propos des coups francs directs, par exemple, il explique à Vincent Villa : «Je les tire tout le temps de la même manière. Je fais toujours le même mouvement avant de frapper, pour essayer de placer le ballon dans la lucarne.»

Leproux, dirigeant de l'année

Autre récompense à destination du club parisien, celle de dirigeant de l'année attribuée à Robin Leproux, le président du PSG.

A noter aussi que le Rennais Yann M'Vila est la ''révélation de l'année', que Sochaux figure au palmarès grâce à sa ''politique de jeunes'', Lorient grâce à son recrutement et Auxerre parce que sa qualification pour la Ligue des champions a été saluée par la rédaction de France Football comme "'l'exploit de l'année''.


France Football
EduSuperGoleador
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Leproux infirme les rumeurs
Le téléphone portable du président du PSG a connu une surchauffe le week-end dernier.
Des rumeurs faisaient état d'investisseurs venant du Moyen-Orient prêts à racheter le club de la capitale. Comme à son habitude Robin Leproux est resté zen. «Il y a de gens dans le football qui s'amusent, a-t-il dit lundi. C'est vrai, j'ai reçu beaucoup de textos des rédactions mais Sébastien Bazin m'a confirmé qu'il n'y avait rien de signé. Il y a beaucoup de gens qui s'intéressent au PSG, il y a en Russie et ailleurs. Il n'y a en pas qu'au Moyen-Orient !» - Ch. Mi., au Parc

lequipe
cool as ice
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Coupe de France : le PSG recevra Lens

Robin Leproux retenu par sa rencontre avec les supporteurs, c'est à Alain Roche qu'il est revenu de commenter sur place, à Bordeaux, le tableau des 32e de finale de la Coupe de France. Le tirage au sort d'un nouveau PSG-Lens, qui se jouera au Parc des Princes le 8 ou 9 janvier prochain, a en effet immédiatement rappelé le triste épisode de la banderole anti-Ch'tis déployée au Stade de France, le 29 mars 2008, lors de la finale de la Coupe de la Ligue entre les deux clubs.

«Ca, c'est derrière nous, on ne va pas ressasser le passé, il y a eu d'autres matches depuis, a sobrement répondu le responsable de la cellule recrutement du club parisien. On y va avec beaucoup de motivation». L'affaire de cette banderole - qui proclamait «Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les Ch'tis » - était alors remontée jusqu'au sommet de l'état. Début décembre, le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a requis des peines de prison avec sursis contre trois des cinq supporters parisiens jugés pour l'avoir déployée.

A noter qu'en début championnat, cette saison (7ème journée), le PSG est allé s'imposer sur le terrain des Lensois (2-0, buts de Démont csc et de Nene)

Pour le reste, le tirage au sort a désigné un seul autre affrontement entre équipes de L1 : Caen-Lyon, qui a a rappelé de mauvais souvenirs à Bernard Lacombe, conseiller du président lyonnais Jean-Michel Aulas: «On avait pris une leçon là bas (en début de saison de L1, défaite 3-2)».




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Retour des abonnements... avec placement aléatoire

Robin Leproux, le président du PSG, vient d’annoncer aux représentants des supporteurs du PSG la reprise des abonnements au Parc des Princes pour la deuxième partie de la saison. Ces abonnements se feront de manière aléatoire, c’est-à-dire que le spectateur achètera une place pour le reste de la saison mais sans savoir s’il sera placé dans la tribune Auteuil ou Boulogne.

Le placement qui lui sera désigné sera le même jusqu’à la fin du championnat. Chaque supporteur qui se soumettra à cette règle pourra être accompagné de quatre autres abonnés. Le prix de cet abonnement est d’un peu moins de 100 euros. La plupart des responsables des supporteurs présents à la réunion de ce lundi ont refusé cette proposition du président du PSG.

Une volonté de faire revenir les associations

Autre nouveauté annoncée : la création d'associations de supporters limitées à 100 individus. «Il y a une vraie volonté de progressivement faire revenir des deux côtés les associations, a commenté Robin Leproux, qui avait pris des mesures au printemps pour combattre la violence dans les virages. Ce chiffre à vocation à évoluer. C'est une phase de test. S'il n'y a pas de difficultés particulières, qu'elles ont respecté leur engagement en fin de saison, ce chiffre évoluera considérablement».

Les membres de ces associations, placés équitablement entre Auteuil et Boulogne, devront signer et respecter une charte et désigner un président. Mais elles ne pourront pas, dans un premier temps, retrouver l'accès aux locaux à l'intérieur du Parc des Princes.




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Les anciens abonnés vont se faire entendre samedi au Parc

A 18 heures hier soir, Robin Leproux, le président du PSG, et les deux médiateurs Alain Cayzac et Franck Borotra ont rencontré une vingtaine de représentants de supporteurs afin de leur présenter la refonte du plan de sécurité. Parmi les présents : des anciens de la tribune Boulogne, des Lutèce Falco, ou des membres du groupement Liberté pour les abonnés.

Sans surprise, les décisions annoncées n’ont guère suscité l’enthousiasme.
« On a essayé de discuter mais Leproux a fait les questions et les réponses, s’indigne Amar Bennacer, ancien porte-parole des Lutèce Falco. Il nous a gâché notre soirée pour nous dire ce qu’on savait il y a quatre mois. Depuis qu’on discute avec lui, Leproux nous a toujours dit que ce serait des abonnements aléatoires. Son plan ne règle aucun problème. S’il veut revenir vers nous pour discuter, on sera là. Mais pas à ses conditions. On n’accepte pas qu’il décide de ce que vont faire les supporteurs. » Même son de cloche du côté de Philippe Pereira, ex-porte-parole de la tribune Boulogne : « La médiation n’a servi à rien. On avait pourtant proposé des solutions intermédiaires. Mais Leproux a imposé ses idées sans prendre en compte notre avis. Il n’a qu’un seul mot d’ordre : la sécurité. Mais cet argument ne tient plus. Le dialogue s’est instauré entre les deux tribunes. Et il y a plus de 300 interdits de stade. On lui a donc dit qu’il était hors de question qu’on revienne au Parc. Sauf bien sûr pour PSG - Monaco. »

Les « opposants au plan Leproux » (Boulogne et Auteuil) ont en effet décidé de se mobiliser dès samedi soir. Entre 400 et 500 supporteurs, selon le club, auraient acheté des places en tribunes latérales afin de crier leur mécontentement, comme ce fut le cas lors de PSG - Rennes, le 19 septembre, ou à Valenciennes, le week-end dernier. Le club va maintenir le dialogue toute la semaine pour limiter les débordements. « Leproux nous a dit qu’il vivait très mal le fait d’être insulté, raconte un supporteur. Samedi, il va être servi. »



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Les deux nouvelles mesures

1 Retour des abonnements
Dès jeudi, des abonnements pour la fin de la saison seront mis en vente. Au moment de l’achat, le placement sera déterminé au hasard soit du côté Boulogne, soit du côté Auteuil. Une fois déterminées, ces places seront fixes jusqu’à la fin de la saison. Les prix sont les mêmes que la saison dernière, calculés au prorata des matchs restants.
Jusqu’à cinq abonnés « amis » pourront être placés côte à côte.

2 De nouvelles associations de supporteurs
Pour le moment, elles se limiteront à 100 adhérents. Ces derniers seront équitablement répartis dans les tribunes : pour cent adhérents, 50 seront du côté Auteuil et 50 du côté Boulogne. Chaque association devra signer la Charte 12e homme et s’engager à respecter un code de bonne conduite sous peine de suspension. Leur comportement sera surveillé par un comité de suivi composé de personnalités du club et de représentants d’association du type SOS Racisme et Licra. Ces nouvelles associations n’auront pas de locaux au Parc.




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Dialogue de sourds entre Paris et ses supporteurs

C’est une main tendue que les groupes ultras ont d’ores et déjà repoussée. Hier soir, Robin Leproux a annoncé la nouvelle phase de son plan sécurité. Il tient en deux points : le retour des abonnements avec placement « aléatoire » et la possibilité de créer des associations. Cela ne correspond pas du tout aux attentes des anciens abonnés des virages Auteuil et Boulogne.

Ces derniers campent sur leurs positions et souhaitent retrouver « leur » tribune respective. Mais à ce stade, la position du président du PSG reste ferme. « Les groupes ultras veulent leur territoire, explique Robin Leproux. Ce n’est pas souhaitable, cela remettrait des personnes en danger. L’antagonisme est toujours là, il y a toujours des agressions entre les deux camps. » Selon lui, reconstituer ces deux entités à l’intérieur du Parc serait un pas en arrière synonyme de retour de la violence.
Après de nombreuses discussions, Alain Cayzac et Franck Borotra, les deux médiateurs, en arrivent à la même conclusion. « Il existe encore une volonté de régler des comptes et le problème de la sécurité se pose toujours, assure Borotra. L’ambiance reste très lourde et la crise n’est pas terminée. »

S’ils dressent le même constat, les deux médiateurs n’envisagent pas l’avenir de la même façon. Même à moyen terme, Borotra exclut un retour aux abonnements fixes dans les deux kops. Cayzac, lui, le souhaite : « Le principe de territorialité (NDLR : avec des supporteurs qui estiment que leur tribune leur appartient), je le comprends, mais ce n’est pas possible aujourd’hui car l’antagonisme entre extrémistes de Boulogne et Auteuil reste fort, analyse l’ancien président parisien. On n’est pas satisfaits de la situation actuelle même si 80% de l’opinion publique est contente. La phase 1 du plan était indispensable. Mais on ne peut pas se satisfaire d’un Parc pas plein alors que l’équipe a de bons résultats. » Borotra, lui, refuse un retour en arrière. « Pour moi, la territorialité, c’est le Parc des Princes. Revenir à la situation antérieure est inacceptable ; si on veut mettre fin à l’antagonisme, il faut absolument éviter de remettre en opposition Boulogne et Auteuil. »

Leproux a pris soin de ne pas prendre parti entre les deux médiateurs. Cette nouvelle étape est mise en place jusqu’à la fin de la saison. Ensuite? Il y aura une troisième phase… Avec davantage de places dans les tribunes pour chaque association. « On aura d’autres idées », promet-il. Il en faudra beaucoup pour faire revenir au Parc des fidèles qui sont plus attachés à leur tribune qu’au club.



Le Parisien



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Roche: «Extrêmement difficile»

Tenant de la Coupe de France, le Paris Saint-Germain affrontera le RC Lens en 32es de finale, le 8 ou 9 janvier 2011. «Cela va être extrêmement difficile, même si on a la chance de jouer le match à domicile, prévient Alain Roche, chargé du recrutement pour le PSG. Même s'ils ne sont pas bien actuellement, la Coupe est une épreuve différente où on a rien à perdre, mais tout à gagner. On doit faire honneur à cette compétition puisqu'on est tenant du titre.»

De leur côté, les Sang et Or songent davantage à la Ligue 1 qu'à la Coupe de France. «J'ai d'abord en tête notre match face à Caen, samedi, affirme Gervais Martel, le président du RCL. Pour la Coupe de France, on verra cela en janvier. Il y a des priorités du moment, et ce match à Paris en sera une en son temps, mais la priorité du moment, c'est de battre Caen, et rien d'autre.» (Avec AFP)



France Football
Alexinho
20minutes.fr

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PSG: Les ultras loin d'être convaincus par l'évolution du Plan Leproux

«C’est de la poudre aux yeux. Ce plan est encore pire que celui que l’on annonçait.» Au lendemain de l’annonce par le président du PSG, Robin Leproux de la réouverture partielle des abonnements dans les tribunes Auteuil et Boulogne du Parc des Princes, les ultras ne décolèrent pas. Pour les leaders des anciens groupes dissouts en fin de saison dernière, la création de nouvelles association de supporters est soumise à trop de restrictions. «Je ne vois pas qui, actuellement, accepterait de monter une association dans ces conditions, explique Hooman, ex-Authentiks. Il faut se soumettre à une charte qui limite les associations dans leur action et les oblige à collaborer avec le PSG.»

«On dit aux supporters de venir au stade et de fermer leur gueule»


Et les empêche, en clair, d’afficher «tout désaccord avec la direction du club ou avec la gestion de l’équipe, poursuit un ancien des Supras préférant garder l’anonymat. A quoi vont servir ces associations? A entrer quinze minutes avant tout le monde? On ne pourra pas préparer d’animations, organiser des soutiens massifs et on sera limités dans le nombre (à 100 personnes) et dans les moyens (un mégaphone par association). En gros, on dit aux supporters de venir au stade et de fermer leur gueule.»

Les médiateurs n’ont pas rencontré tout le monde

Assurant ne pas avoir été contactés par les médiateurs en charge du dossier, Alain Cayzac et Franck Borotra, les anciens ultras affirment que l’«entêtement» de Robin Leproux n’a aucune chance d’aboutir sur la fin du boycott d’un Parc des Princes qui sonne toujours aussi creux. Même si certains groupes ont décidé de manifester en tribunes. «Quand on voudra supporter, on envahira une tribune massivement, poursuit l’ancien des Supras. Et on chantera comme des ultras: debout, rassemblés. Ca risque de gêner les gens, je le conçois, mais on n’a pas le choix.»
Golazo
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Exclu 365 : PSG / Nenê par son agent : « Nenê ne s'imagine pas ailleurs »

Christophe Mongai fait le point sur la situation du Parisien Nenê, auteur d'un début de saison exceptionnelle. L'agent du Brésilien revient sur la réussite de son protégé qui se sent comme chez lui dans la Capitale.

Christophe Mongai, quel regard portez sur l'excellente première partie de saison du Brésilien Nenê, arrivé l'été dernier au Paris Saint-Germain, en provenance de Monaco ?
Il ne faut pas oublier qu'il avait déjà effectué une grosse saison sur le Rocher. Il est dans la continuité de ce qu'il faisait l'an dernier. Mais on en parlait moins parce que c'était Monaco. Aujourd'hui, c'est aussi peut-être plus simple de s'exprimer avec le Paris Saint-Germain.

Pourquoi ?
Il est entouré de joueurs de haut niveau. C'est mieux d'évoluer avec des internationaux. A Monaco, il y avait de bons joueurs… En plus, l'attention des défenseurs adverses était constamment braquée sur lui. Là, il faut aussi surveiller Hoarau, Giuly, Erding ou encore Bodmer. Il réalise un début de saison remarquable. Mais ce n'est que le début. Il ne faut pas croire qu'il va marcher sur l'eau toute la saison. J'espère que ce sera le cas. Mais s'il a un coup de moins bien, ce sera aux autres de prendre le relais.

Il s'est rapidement fondu dans le collectif parisien, alors que certains redoutaient qu'ils tombent dans les excès de quelques-uns de ses prédécesseurs brésiliens…
Ce n'est pas le genre. Après l'entraînement, il rentre chez lui, il fait la sieste, il s'étire, il boit de l'eau, il ne sort pas le soir… Il n'y a pas de risque. Il mène une vie très saine. Il se sent très bien dans cette équipe et notamment avec Ceara. Ils sont très croyants tous les deux.

« Le PSG a toujours été son choix prioritaire »

Comment s'est déroulée son arrivée au Paris Saint-Germain ?
Les premiers contacts remontent au mois de février-mars. On avait déjà des discussions avec Alain Roche et Robin Leproux. C'est un transfert qui a été mûri de longue date par le Paris Saint-Germain. Aujourd'hui, le joueur essaye de se montrer à la hauteur de la confiance du club, qui n'a pas hésité à investir sur lui.

D'autres clubs, dont l'Olympiakos Le Pirée, étaient aussi sur les rangs. Pourquoi a-t-il opté pour le club de la Capitale ?
Il avait d'autres possibilités. Mais dans sa tête, le Paris Saint-Germain a toujours été son choix prioritaire. Même si le club restait sur des saisons délicates. Il a pris un risque qui s'avère payant. Maintenant j'espère qu'il va être récompensé de ses efforts en étant appelé en sélection brésilienne. C'est son rêve. Avec le prochain match face à la France (ndlr : le 9 février 2011), ça peut être le bon moment. Il mérite d'avoir une chance. C'est tout de même l'un des meilleurs joueurs du championnat de France, si ce n'est le meilleur. Il y a des contacts avec le sélectionneur. Mais compte tenu de la concurrence, c'est difficile de faire des pronostics. On croise les doigts. A la base, Nenê avait aussi choisi le Paris Saint-Germain dans cette optique. Au Brésil, Paris reste l'un des clubs les plus connus et médiatiques. Il suffit de rappeler de tous les grands joueurs parisiens qui sont passés par le Paris Saint-Germain.

Ses performances ne doivent pas passées inaperçues, non ?
Il y a des coups de fil. Mais sans langue de bois, il met toute son énergie dans le club. Il se sent chez lui au Paris Saint-Germain.

Peut-on parler d'un tremplin ?
C'est un terme galvaudé. Aujourd'hui, il ne pense qu'à faire la meilleure saison possible avec le PSG. Honnêtement, il ne s'imagine pas ailleurs.


Mercato365
Golazo
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Foot - C3 - Gr. J : Paris, soir de premières ?

C'est avec un groupe remanié et rajeuni que le Paris-SG affronte Lviv, mercredi (21h05) en Ukraine. Un nul lui suffit pour finir en tête du groupe.


Pas la peine de chercher Nenê, Hoarau ou Makelele parmi les joueurs qui ont atterri mardi midi à Lviv. Les quelques supporters locaux présents à l'aéroport ont plutôt essayé de mettre un nom sur plusieurs nouveaux visages. Ceux de Kebano, Landre, et Makhedjouf, habituellement en CFA, qui ont été appelés pour la première fois dans le groupe pro, où ils vont côtoyer Qasmi, qui avait déjà eu ce privilège lors du match de L1 contre Lyon. Cette carte jeunes donne des proportions beaucoup plus grandes au principe de turn-over appliqué par Antoine Kombouaré depuis le début de la compétition, même si cela devrait se constater plus modérément dans le onze de départ.

Ne pas perdre en Ukraine permettrait au Paris-SG d'être assuré d'éviter en 16es de finale un repêché de la Ligue des champions.


L'entraîneur parisien, qui assistera au match depuis les tribunes suite à son exclusion contre Séville, a en effet décidé de laisser au repos Armand, Jallet, Edel, Sakho et Giuly, en plus des trois titulaires habituels nommés plus haut, et de Chantôme (suspendu). La raison est simple : assuré de sa place en seizièmes de finale, le Paris-SG se déplace en Ukraine l'esprit tranquille. Ce qui ne veut pas dire en touriste. Il lui faudra ne pas perdre pour être certain de conserver la première place du groupe sans se soucier du résultat entre Séville et Dortmund. Une première place qui lui permettrait de jouer à domicile son match retour des seizièmes de finale, mais aussi d'éviter un repêché de la Ligue des champions.

La mission n'a rien d'insurmontable pour les Parisiens, invaincus depuis le début de l'épreuve, face à une équipe de Lviv qui n'a pris aucun point en cinq matches et se trouve en quelque sorte en vacances. Depuis plus de deux semaines, c'est la trêve pour le championnat d'Ukraine. Les seuls obstacles pour le PSG devraient être l'état de la pelouse et le froid. «On fera abstraction de la température», disait Qasmi au site officiel du club, avant de quitter la capitale. S'ils jouent, les petits nouveaux du groupe pro auront certainement l'envie de profiter du moment. Et de faire du match un vrai soir de premières. - J. Te.

L'équipe probable contre Lviv

Coupet - Ceara, Traoré, Camara, Makonda - Sessègnon, Clement, Bodmer, Maurice - Luyindula, Erding

HHA
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Bienvenue à Lviv par - 13°

Il fallait voir le petit sourire amusé d’Antoine Kombouaré au moment de pénétrer hier soir dans la salle de presse de l’Ukrayinon Stadion de Lviv. L’esthétique des lieux — petit bar en acajou, tapisserie à fleurs aux couleurs passées, assiettes de décoration murale — a déridé l’entraîneur parisien, d’ordinaire si sérieux lors de ses présentations d’avant-match.
Il faut dire que ce déplacement en Ukraine avec la qualification déjà acquise pour les 16es de finale est une sorte de bref répit dans l’enchaînement des matchs à enjeu qui rythment son quotidien.

Une pelouse chauffée

Certes, le PSG ambitionne de terminer premier et visera au moins le match nul ce soir face au Karpaty Lviv, l’équipe à 0 point de ce groupe J. Cela permettrait aux Parisiens d’éviter les quatre meilleurs troisièmes de la Ligue des champions reversés dans cette Ligue Europa et aussi de recevoir lors du match retour des seizièmes de finale. « En plus, cela validerait notre bon parcours dans cette compétition (NDLR : le PSG est toujours invaincu avec trois succès et deux nuls) », ajoute Kombouaré, suspendu, et qui assistera à la rencontre depuis les tribunes. Il sera suppléé sur le banc par Gilles Bourges, l’entraîneur des gardiens, chargé de répercuter les consignes qui lui seront transmises par talkie-walkie.
Hier soir, Thierry Princet, l’intendant du club, a effectué les derniers essais de matériels alors que les joueurs découvraient le stade de Lviv et sa pelouse chauffée. Stéphane Sessegnon, méconnaissable sous son bonnet et son cache-nez, et ses partenaires devraient donc s’épargner un terrain de trop mauvaise qualité. A moins qu’il ne se mette à neiger abondamment.
En revanche, l’horaire tardif de la rencontre (22h5, heure locale, pour coïncider avec Séville - Dortmund) indique à coup sûr un thermomètre qui descendra allégrement sous les 0 oC. La météo prévoit au pire une température de - 13 oC ressentie. Même avec les semelles chauffantes et une préparation musculaire plus longue, les Parisiens risquent de souffrir.

Robin Leproux, le président du PSG, a reçu le prix de dirigeant de l’année, Nene, le trophée de joueur étranger de l’année, deux récompenses attribuées par « France Football ».



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Grégory Coupet : « Je suis loin d’être inutile »

Grégory Coupet gardera les buts parisiens ce soir dans le froid polaire de l’Ukraine, où le PSG, déjà qualifié, va chercher à assurer la première place du groupe. A bientôt 38 ans, l’ex-international raconte comment il a demandé lui-même à céder sa place de titulaire à Edel. Il répond aussi à certaines critiques sur son rôle dans l’équipe.

Etes-vous aujourd’hui un joueur qui a mentalement lâché et qui est seulement heureux d’être une doublure ?
Grégory Coupet. Lâché ? C’est n’importe quoi. Je suis heureux de ce que je vis, car j’ai le sentiment d’avoir un vrai rôle à jouer dans ce groupe. Mais j’ai l’impression que je suis le seul à réaliser que ma fin approche et qu’il faut s’y préparer.

Est-ce pour cela que vous avez demandé à quitter les buts en début de saison après la défaite à Sochaux ?
Oui. J’étais mal à l’aise après ce match où j’avais été mauvais (NDLR : défaite 3-1 lors de la 4e journée de L 1, le 29 août). Je me posais des questions sur l’état réel de ma cheville, blessée la saison précédente. Pendant que je n’étais pas super, Edel faisait du bon travail à l’entraînement. Et comme je ne suis plus dans une optique d’avenir, je ne pouvais être égoïste. J’ai dit au coach que le meilleur devait jouer. Et le meilleur, c’était Edel. Je n’aurais pas été moi-même si je n’avais pas fait ça.

Quelle peut être votre ambition désormais ?
Aider Edel à aller tout en haut. Là où je suis moi-même monté. Je m’éclate à le voir être bon. Et j’ai encore le plaisir de l’entraînement. Et il ne faut pas oublier que j’ai une vraie influence dans l’équipe. Ne vous inquiétez pas pour moi, je suis loin d’être inutile dans l’équipe.

Et quand Antoine Kombouaré dit qu’il aimerait vous voir tenter de reprendre votre place de titulaire…
(Il coupe.) On peut dire ce qu’on veut de moi, mais je suis toujours le premier aux entraînements et je bosse comme un malade. Je ne lâche rien. Je ne suis pas aigri. Je suis juste un type honnête qui n’a pas eu de pitié vis-à-vis de lui-même. Ma carrière est faite. Cette dernière saison n’y changera rien.

Ce match à Lviv n’est-il qu’un lot de consolation pour vous ?
Surtout pas. Les conditions vont être horribles, et c’est donc un plaisir (rires) ! Je n’ai jamais joué par - 13 oC. C’est une souffrance qui manquait à ma carrière. Ce qui m’intéresse désormais, c’est la nouveauté. Quand j’ai joué récemment à Lorient, c’était génial parce que c’était la première fois que je jouais sur du synthétique.

Le PSG doit-il viser le titre ?
Evidemment qu’il faut avoir cette ambition. Rien qu’avec nos structures et nos moyens, nous devons viser cela. Et avec la saison qu’on réalise, il n’y a pas de raison de jouer les gagne-petit. J’ai toujours visé le plus haut possible. C’est la clé pour gagner. J’éduque mes enfants en leur disant de toujours lever la tête et de ne pas craindre d’avoir des grands rêves. Avec le PSG, c’est pareil.

Appréhendez-vous la fin de saison ?
Je flippe un peu, car ce sera le grand saut dans l’inconnu. La petite mort. Comment vais-je réagir quand je n’aurai plus à me lever tous les matins ?

Pour la dernière journée de L 1, le PSG ira à Saint-Etienne, votre club formateur. Aimeriez-vous jouer ce match pour le symbole ?
Si Paris n’a plus rien à gagner ce jour-là, j’espère qu’on me fera ce cadeau. Mais, s’il y a un enjeu, il est hors de question qu’Edel ne joue pas. Il n’y a pas de sentiments à avoir. A la fin, j’aimerais qu’on dise de moi : « Il est parti comme un bon mec sans penser à sa gueule. Il a été pro jusqu’au bout. »

Où vivrez-vous après votre retraite ?
Je vais m’installer en famille à Madrid pour vivre une nouvelle expérience. Pour le reste, j’explore encore des pistes. J’aimerais bien être consultant pour la télé. Et, bien sûr, j’animerai aussi quelques stages de gardiens de but. Transmettre, ça doit rester ma vie.

LVIV - PSG Ukrayinon Stadion.
Arbitre : M. Bernsten (Norvège).
Karapaty Lviv : Tloumak (cap.) - Dedetski, Milosevic, Tubic, Avelar - Khoudobiak, Martiniouk, Tchakouk - Kozhanov, Kuznetsov, Gourouli. Entr. : Kononov.
PSG : Coupet - Ceará, Camara, Traoré (cap.), Tiéné - Maurice, Bodmer, Clément, Sessegnon - Erding, Luyindula. Entr. : Kombouaré.

GROUPE J
Ce soir, 21 h 5
Karpaty Lviv - PSG
FCSéville -Dortmund

Classement. 1. PSG, 11 pts ; 2. FC Séville, 9 pts ; 3. Dortmund, 8 pts ; 4. Lviv, 0 pt.


Schultzy
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Leproux ne veut pas y penser

«On ne va pas se mettre une pression malsaine en disant qu'on joue le titre, déclare Robin Leproux, le président du PSG, ce mercredi à L'Equipe. Je dis simplement que le club doit être ambitieux, ce qui reviendrait à figurer dans les cinq, six premiers.» Calcul ou lucidité, Leproux, dont le club occupe actuellement la 2e place du classement, à 1 point de Lille, préfère s'étendre sur les qualités de la concurrence.

«Lyon et Marseille seront sur le podium. C'est écrit, on le sait. Et quand on voit l'effectif de Lille... Bordeaux, aussi, va redresser la tête.» Dans le concert des favoris, selon lui, le Paris-SG peut toutefois faire entendre sa petite musique, son président en reste convaincu. «Le point positif, pour nous, c'est qu'on peut battre aujourd'hui n'importe quelle équipe. On l'a prouvé notamment en réalisant un match superbe contre l'OM (2-1, le 7 novembre).»

Jouanno au Parc samedi Chantal Jouanno, la ministre des Sports, sera samedi au Parc des Princes pour PSG-Monaco, selon un "confidentiel" du Figaro, mercredi. Selon le quotidien, elle entend ainsi affirmer son soutien à Robin Leproux pour la mise en place du dispositif «Tous PSG», en faveur de plus de mixité dans les tribunes.

L'Equipe.fr
Dready14
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Mission accomplie pour le PSG

Pour son dernier match dans le groupe J, le PSG de Peguy Luyindula est allé obtenir, mercredi, un match nul en Ukraine face à Lviv (1-1). Ce résultat permet aux hommes de Kombouaré de terminer premiers. Mission réussie.

Objectif atteint. Le Paris Saint-Germain n'avait besoin que d'un point pour décrocher la première place du groupe J en Ligue Europa et il a réussi sa mission sur la pelouse du Carpates Lviv (1-1). Ce mercredi, dans le froid (-6°C à -10°C au thermomètre), Antoine Kombouaré avait décidé de faire confiance aux habituels remplaçants (Coupet, Traoré, Camara, Cearà, Clément, Luyindula, Sessegnon) pour gagner son pari. Ces derniers n'ont pas déçu, hormis Grégory Coupet. Le gardien de 37 ans s'est montré très maladroit sur le but de Fedetskiy (45e), laissant passer le ballon entre ses jambes sur le coup franc tendu du milieu de terrain adverse. La pelouse gelée et la trajectoire flottante du ballon peuvent toutefois expliquer cette inhabituelle erreur.
Cearà a assuré sur le côté droit

Mais face à l'actuel cinquième du championnat ukrainien, ce loupé fait un peu tâche. Surtout que le PSG, avec un Marcos Cearà impeccable sur le côté droit, avait jusque-là réussi le hold up parfait en ouvrant la marque un peu contre le cours du jeu six minutes avant. Grâce à Peguy Luyindula, bien opportuniste dans les six mètres adverses (1-0, 39e). Hormis cela, les Parisiens, malgré la présence d'Erding devant, n'ont pas eu tellement d'occasions à se mettre sous la dent et ont été globalement dominés. Sans jamais prendre l'eau toutefois, notamment grâce aux bonnes inspirations de Zoumana Camara derrière. Le pari est donc réussi pour le PSG qui repart d'Ukraine avec la première place du groupe J en poche et donc avec l'assurance d'hériter d'un adversaire a priori à sa portée en 16es de finale. Tout est bien qui finit bien.


lequipe.fr
HHA
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Le PSG n’a pas pris froid

Le PSG a de la réserve. S’il fallait une preuve supplémentaire de la force du banc parisien cette saison, elle a été administrée hier soir en Ukraine par Zoumana Camara (promu capitaine) et ses partenaires. Amputé de huit titulaires habituels restés à Paris pour préparer la réception de Monaco après demain, le PSG a tenu le Karpaty Lviv en échec (1-1).

Ce match nul suffit au bonheur des Parisiens qui terminent à la première place de leur groupe et se préparent un 16e de finale, en février prochain, avec l’assurance de recevoir au match retour.
« C’est un plaisir et une fierté. On termine invaincus dans une poule où il y avait quand même Dortmund et Séville (NDLR : 2e et qualifié), a estimé Antoine Kombouaré après le match. Cela montre qu’on a un niveau très élevé et qu’on peut rivaliser avec les meilleurs. »

Galvanisé par ce douzième match sans défaite toutes compétitions confondues, l’entraîneur parisien déborde d’ambition pour l’avenir du PSG dans cette Ligue Europa, bien loin de la prudence observée en championnat. « J’espère qu’on ira au bout mais, pour cela, il faudra le facteur réussite et aussi un bon tirage en 16es de finale où il faudra répondre présent. Mais on a une énorme confiance dans ce qu’on peut faire»,a-t-il commenté.
Ce qui est certain, c’est que le PSG ne Rencontrera pas de sitôt des conditions Aussi défavorables. Il faut savoir gré aux joueurs des deux équipes d’avoir sans cesse essayé de pratiquer un semblant de jeu dans un environnement inadéquat à la pratique du football. Le terrain couvert de gel, responsable de nombreux déchets techniques, est sans aucun doute à l’origine de la faute de main de Grégory Coupet sur le coup franc de Fedetsky qui amène l’égalisation ukrainienne juste avant la mi-temps.

« Je m’étais trompé avant la rencontre, a reconnu Kombouaré. C’est la première fois qu’on rencontre des conditions aussi extrêmes avec autant de froid et un terrain quasiment gelé. Heureusement, on a tenu le choc. » Ceci explique sûrement aussi la domination globale exercée par les joueurs ukrainiens beaucoup plus habitués à ces conditions rigoureuses.

Comme ses joueurs l’avaient démontré au match aller où ils avaient frappé au but plus de fois que le PSG, Lviv est apparu une fois de plus comme une équipe joueuse. Sous l’impulsion de Kozanov et de Khudobyak, et bien soutenus par un public très chaud (certains supporteurs se sont même mis torse nu), les Ukrainien sont multiplié les tentatives. Mais ils ont été trahis une fois encore par leur défense bien trop friable pour des joutes européennes où Paris se plait à rêver à un avenir radieux.

LVIV – PSG 1-1 (1-1)
Spectateurs : 12 000.
Arbitre : M. Bernsten (Nor).
Buts. Lviv : Fedetsky (45e) ; PSG : Luyindula (39e).
Avertissements. Lviv : Fedetsky (87e); PSG : Sessegnon (58e), Tiéné (82e).
Lviv : Tloumak (cap) – Fedetsky, Milosevic, Tubic, Avelar – Tkachuk, Baranets (Habovda, 62e) – Khudobyak, Martyniuk, Kozhanov (Gourouli, 68e) – Kuznetsov (Houdima, 81e).
PSG : Coupet – Ceara, Traoré, Camara (cap), Tiéné – Sessegnon, Clément, Bodmer (Qasmi, 77e), Makonda (Maurice, 68e) – Erding (Makhedjouf, 90e+1), Luyindula.

LES BUTS
39e : Ceara intercepte, joue en une-deux avec Bodmer et centre de la droite. A la lutte avec Erding, Milosevic remet involontairement de la tête dans les pieds de Luyindula qui ouvre le score en force du gauche. 0-1.

45e : coup franc de 30 m tiré par Fedetsky. Coupet manque sa parade, tombe, laisse le ballon lui passer entre les jambes puis franchir la ligne. 1-1.

LE FAIT MARQUANT
52e : Kuznetsov pense donner l’avantage à son équipe, mais l’arbitre siffle un hors-jeu peu évident. Si le but avait été accordé, le PSG aurait été classé 2e du groupe J pendant quelques minutes, puisqu’au même instant le FC Séville menait 2-1 contre Dortmund.



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Zoumana Camara, capitaine courage

Les fêtes approchent mais Zoumana Camara est déjà bien gâté : hier soir, il a disputé son troisième match d’affilée avec le PSG. Ce qui ne lui était plus arrivé depuis… le mois d’août et le désastre à Sochaux (3-1) qui lui avait coûté sa place de titulaire.
Mais avec la blessure aux adducteurs de Sakho et le besoin d’Armand de souffler, il regagne du temps de jeu. Avec psychologie, Antoine Kombouaré lui avait même confié le brassard de capitaine dans la glacière de Lviv. Peut-être pour mieux lui faire accepter son futur retour sur le banc, dès samedi soir, contre Monaco, si Sakho est guéri.
Dans ce début de match où chaque pas est un risque de glissade, Camara figure parmi ceux qui maîtrisent le mieux ses déplacements. Si ses premières relances sont loin d’être un modèle de précision, ses interventions devant les attaquants ukrainiens sont nettement plus denses. Plus que Sammy Traoré, logiquement en panne de repères, c’est lui qui s’impose comme le patron de la défense parisienne.

Davantage qu’une simple doublure

Ainsi, alors que Kozanov file au but, c’est lui qui se jette judicieusement dans ses pieds et écarte le danger (9e). Quelques minutes plus tard, Kuznetsov le devance de la tête mais manque la cage de Coupet de quelques mètres (12e). Ce sera sa seule approximation de la première période. La preuve? Le même Kuznetsov, en pleine surface, voit débouler à toute vitesse, devant lui, le capitaine parisien qui lui ôte le ballon au moment de frapper (19e). C’est sans fioritures mais ça dégoûte pendant dix minutes les Ukrainiens de défier balle au pied l’axe central du PSG!
Au fur et à mesure que le thermomètre descend, Camara prend de l’assurance. A chaque ballon perdu au milieu de terrain, le scénario se répète : c’est systématiquement lui qui éteint le début d’incendie. Rassurés par la solidité défensive alors que la pelouse ressemble de plus en plus à du béton glissant, les coéquipiers de Camara s’enhardissent. Et sur l’une des premières velléités offensives parisiennes, Luyindula ouvre le score (0-1,39e).
Le plus dur désormais consiste à tenir jusqu’à la mi-temps pour aller se réchauffer au vestiaire. C’est ce qu’indique, à coups de moulinets du bras, Camara à ses partenaires. Hélas, Coupet, peut-être victime du terrain, se troue et laisse Fedetsky égaliser (1-1,45e). Le premier à venir le consoler est évidemment Camara. Lui sait à quel point on ne pardonne plus grand-chose, désormais, aux remplaçants parisiens…
Mais le défenseur n’a pas à top s’inquiéter : sa prestation d’hier soir prouve qu’il est plus qu’une simple doublure.


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Peguy Luyindula : « C'est la soirée parfaite en terme de résultat »

Les Parisiens ne se sont pas fait prier pour vite quitter leur vestiaire et se réfugier dans leur bus. Peguy Luyindula, buteur d’un soir, a néanmoins bravé le froid polaire quelques minutes supplémentaires pour revenir sur les conditions très particulières de la rencontre.

Quel est le premier sentiment quand on quitte le stade de Lviv ?
Peguy Luyindula. Le soulagement !C’était très compliqué de jouer ce match.
Contrairement à ce qu’on aurait pu penser au départ, le terrain n’était pas trop gelé. Mais c’est tout le reste qui a posé problème. Les particules de neige étaient insupportables. Elles se posaient sur le ballon et lui faisaient prendre de la vitesse. Et il était impossible de se parler. Dès qu’on ouvrait la bouche, nous avions de l’air glacé dans la gorge qui nous comprimait la poitrine. En fait, je dirais que nous avons été victimes d’un froid très agressif.

Etes-vous satisfait du résultat ?
Oui, bien sûr. On reste invaincus et on finit premiers du groupe. C’est la soirée parfaite en terme de résultat.

Racontez-nous votre but...
Il n’était pas facile à inscrire. Au départ, il y a un centre de Ceara et je crois que Mev (Erding) va le prendre de la tête. En fait, c’est un défenseur. Le ballon m’arrive. Je frappe. La balle touche le gardien, lui rebondit sur la poitrine et ça fait but. C’est quand même rare quand je marque cette saison. Alors je savoure (sourires) !

Avez-vous souffert d’un manque de rythme comme cela vous arrive quand vous entrez en jeu cette saison ?
Bizarrement pas trop. Un peu en début de match mais, ensuite, je me suis senti de mieux en mieux. Il faut dire que je pensais surtout à bien lutter contre le froid.

Reviendrez-vous un jour à Lviv ?
Jamais de la vie. Je n’ai jamais eu aussi froid de ma vie. Comme je l’ai dit en rigolant dans le vestiaire : « Les gars, si un jour on retombe contre cette équipe, considérez que je suis d’ores et déjà forfait ! » Il ne faut quand même pas exagérer. Des matchs comme ça, cela ne devrait pas exister.


cool as ice
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Sakho ménagé contre Monaco ?

Touché aux adducteurs et absent en Ukraine contre Lviv en Ligue Europa, mercredi soir (1-1), Mamadou Sakho devrait être opérationnel pour la réception de Monaco en Championnat, samedi au Parc des Princes (18e journée). Mais L'Equipe rapporte jeudi que le staff parisien entend être prudent avec son défenseur central international. Il est question de le préserver en vue du dernier match avant la trêve sur la pelouse de Nancy, le 22 décembre. La suspension pour ce match de Sylvain Armand, son coéquipier dans l'axe, plaiderait pour cette solution d'attente.



L'Equipe
Dagoberto
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Paris évitera les gros

Vendredi, lors du tirage au sort des 16es de finale de la Ligue Europa (13h00 à Nyon), Le Paris-SG, qui a terminé premier de son groupe grâce à un nul (1-1) mercredi soir face à Lviv, aura un double avantage. Le club parisien est déjà assuré de disputer son match retour à domicile, le jeudi 24 février 2011 (aller : jeudi 17 février). Il évitera aussi les plus grosses cylindrées européennes encore en lice.

Concrètement, le club parisien devra affronter soit l'un des quatre moins bons troisièmes de la phase de groupes de la Ligue des champions (FC Bâle, Rubin Kazan, Benfica et Glasgow Rangers), soit l'un des douze deuxièmes de la Ligue Europa (sauf Lille, si l'autre club français se qualifie ce jeudi soir contre les Belges de la Gantoise, et sauf Séville, issu lui aussi du groupe J).

PAOK Salonique (GRE), BATE Borisov (BLR), Sparta Prague (RTC), Young Boys Berne (SUI), Naples (ITA) et Besiktas (TUR) font déjà partie de cette deuxième liste. Tous les adversaires potentiels du PSG seront connus à l'issue des derniers matches de la 6e journée de la C3, en soirée.


11G
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Nenê : tous les secrets d’un transferts à succès

Si le club parisien brille en ce début de saison, il le doit surtout à sa nouvelle star brésilienne dont le recrutement a été un travail de longue haleine. Plongée dans les coulisses de l’un des meilleurs coups du club parisien de ces dernières années.


Le dossier Nenê est rapidement devenu une cible privilégiée pour les dirigeants parisiens, qui avaient fait du poste de milieu gauche l’un de leur dossier prioritaire lors de leur dernière campagne de recrutement. A l’époque, le Rennais Sylvain Marveaux et le Stéphanois Dimitri Payet sont également pistés. Mais Nenê est la cible numéro une. Les premiers contacts entre les différentes parties concernées par ce dossier remontent à février.
Très vite, le Brésilien, qui avait fait part aux dirigeants de Monaco de ses velléités de départ, reçoit des appels d’Antoine Kombouaré et Alain Roche. Les premiers échanges se révèlent fructueux. Un accord avec le joueur sur les conditions d’un contrat de trois ans est trouvé avant même la fin du championnat, courant avril. « Quand Paris s’est présenté, les autres clubs intéressés sont devenus secondaires, explique son agent, Christophe Mongai. Il voulait aller à Paris et nulle part ailleurs. Pour lui, Paris représentait quelque chose d’important depuis très longtemps. Il avait vraiment envie de rejoindre le PSG. La filière brésilienne a été capitale. Au Brésil, le club français le plus médiatique, c’est le PSG, même quand le club va mal. Aucune autre formation ne pouvait rivaliser. »
Pourtant, les sollicitations ne manquent pas. Monaco lui transmet une offre de prolongation très importante, quasi similaire à ses émoluments parisiens (environ 300 000 euros bruts mensuels). Benfica, Fenerbahçe, l’Olympiakos et le Werder Brême sont également sur les rangs pour s’attacher ses services. Mais Nenê ne jure que par Paris. « Monaco a fait une bonne proposition mais ce n’était plus la question confirme Mongai. Ce n’était pas une question d’argent. C’était une question de prestige et de visibilité. » Début juillet, après de longues négociations, les deux clubs se mettent finalement d’accord pour environ 6 millions d’euros, soit à peu près le même montant payé par Monaco au Celta Vigo en 2007.

Nenê et le PSG sont d’accord depuis avril

Très apprécié dans le vestiaire parisien, Nenê surprend parfois ses coéquipiers du fait de ses sautes d’humeur, notamment sur le terrain. Mais son intégration s’est faite très rapidement. Alors qu’à Monaco, il n’avait pas que des amis dans le vestiaire. Ses relations avec Guy Lacombe étaient parfois orageuses même si le respect existait compte tenu de l’importance du Brésilien dans la réussite de l’équipe la saison dernière. Guy Lacombe l’a même appelé pour le féliciter lorsqu’il a signé au PSG. S’il a le sang chaud, Nenê est surtout un redoutable compétiteur. Il est d’ailleurs l’un des rares Parisiens à parler ouvertement du titre de champion comme objectif. Avec lui, Paris a indiscutablement pris une nouvelle dimension.


RMC
sylvain
RMC
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Vuillemoz : « On regardera l’origine des capitaux »


L'adjoint au maire de Paris en charge des sports regarde d’un œil attentif l’évolution du plan antiviolences du PSG. Il compte aussi s’intéresser aux capitaux de l’éventuel repreneur du club parisien.


Jean Vuillermoz, la mairie de Paris est-elle en phase avec le plan Leproux de pacification du Parc des Princes ?
Je partage complètement la réforme de Robin Leproux. Il a eu raison de poser le problème et de faire ce qu’il a fait. Je continue à penser qu’il est nécessaire d’avoir des abonnements aléatoires. Ceux qui ont créé cette situation anormale sont une petite poignée d’excités. Il faut que les choses soient claires pour tout le monde : il ne peut pas y avoir d’opposition raciste ou xénophobe dans un stade de football.

Certains sous-entendent que des accointances entre M. Bazin et M. Delanoë vont très probablement permettre à Colony Capital de récupérer l'exploitation à longue durée du Parc. Que leur répondez-vous ?
Les relations entre M. Bazin et M. Delanoë n’ont strictement rien à voir. Je peux vous dire que le Maire de Paris ne s’attache pas aux « copains » pour ce genre de choses. Ça n’a strictement rien à voir et c’est peut-être même parfois un peu gênant.

Comme en 2006, il semble que des investisseurs qataris soient prêts à racheter le PSG. A l’époque, vous aviez mis votre véto « moral », puisque la Mairie ne peut pas juridiquement empêcher la vente du club. Quelle est votre position aujourd’hui ?
La position de la Mairie de Paris dépendra de ce qu'on lui proposera. Mais avant toute chose, il est nécessaire que Colony Capital nous fasse savoir s’il y a des possibilités d’extension du capital.

Seriez-vous opposés à des investisseurs qataris ?
Il faudra qu’on examine d’où viennent les capitaux. Que vous me disiez Russie, Qatar ou Afghanistan, on ferait la même chose. On regarderait qui sont les investisseurs.
Dagoberto
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Nenê: «La pression, je m'en nourris»

Alors qu'il s'apprête à retrouver Monaco, Nenê entend bien prouver qu'il n'est «pas en surrégime».(EQ)

A deux jours de ses retrouvailles avec l'AS Monaco, Nenê est au top de sa forme. Mieux, le milieu de terrain brésilien du PSG s'estime même «au meilleur niveau de (sa) carrière». Auteur de 11 buts en Ligue 1, plus 4 en Ligue Europa, celui qui est également passé par l'Espanyol entend bien poursuivre sur cette voie. «C'est vrai que techniquement et physiquement, je suis peut-être au meilleur niveau de ma carrière en ce moment. Je me sens bien, en pleine confiance. J'espère garder ce niveau et montrer que ceux qui me croient en surrégime se trompent. Les deux dernières années, j'étais déjà très bien et je pense que j'ai peut-être progressé dans la régularité.»

«Je ne suis pas forcément surpris par mon niveau, mais je suis surpris de mon adaptation aussi rapide, poursuit Nenê. Et tout le monde est surpris parce que généralement, arriver à Paris, c'est compliqué. Au PSG, il y a une pression, on la ressent quand on arrive. Il y a des joueurs que ça paralyse, moi je m'en nourris. Le titre, on n'y pense pas encore, c'est trop tôt pour en parler. On verra au mois de mars.»


«J'aime beaucoup Guy Lacombe»
Concernant le match de samedi face à l'ASM, Nenê avoue l'attendre avec impatience. Il garde en effets d'excellents souvenirs de la Principauté, et notamment de Guy Lacombe : «C'est mon ancien club, je vais revoir mes anciens coéquipiers. J'ai gardé beaucoup d'amis dans ce club, comme Adriano et Alonso. Pour moi, c'est un match comme les autres, je pense à mon équipe et uniquement à mon équipe. Ce n'est pas à moi de juger de la forme actuelle des Monégasques. Guy Lacombe ? Je vais revoir sa moustache (sourire). Je l'aime beaucoup parce que c'est lui qui m'a fait revenir en France.»(Avec AFP)

Dagoberto
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Paris évitera les gros, pas Lille

Lors du tirage au sort des seizièmes de la Ligue Europa, le PSG devrait hériter d'un adversaire abordable, au contraire de Lille.
Antoine Kombouaré. (EQ)

Vendredi, lors du tirage au sort des 16es de finale de la Ligue Europa (13h00 à Nyon), le Paris-SG, qui a terminé premier de son groupe grâce à un nul (1-1) mercredi soir face à Lviv, aura un double avantage. Le club parisien est déjà assuré de disputer son match retour à domicile, le jeudi 24 février 2011 (aller : jeudi 17 février). Il évitera aussi les plus grosses cylindrées européennes encore en lice. Lille, qui a terminé deuxième du groupe C, se retrouve logiquement dans la situation opposée.


Abordable pour Paris
Concrètement, le club parisien devra affronter soit l'un des quatre moins bons troisièmes de la phase de groupes de la Ligue des champions (FC Bâle, Rubin Kazan, Benfica et Glasgow Rangers), soit l'un des douze deuxièmes de la Ligue Europa (sauf Lille et Séville, issu lui aussi du groupe J). Dans cette catégorie, Paris pourrait tomber sur les Grecs du PAOK Salonique ou de l'Aris Salonique, les Belges d'Anderlecht, les Biélorusses de BATE Borisov, le Sparta Prague (RTC), les Young Boys Berne (SUI), Naples (ITA), Besiktas (TUR), Lech Poznan (POL) ou Metalist Kharkov (UKR).


Compliqué pour Lille
De son côté, Lille doit croiser les doigts et espérer tomber sur les meilleurs troisièmes de la C1, à savoir le Spartak Moscou, le FC Twente, l'Ajax Amsterdam ou le Sporting Braga. En ce qui concerne les premiers de la phase de poule de la Ligue Europa, le menu est copieux. Au choix, les hommes de Rudi Garcia pourraient tomber contre les Anglais de Manchester City ou de Liverpool, les Portugais du FC Porto, les Allemands du Bayer Leverkusen ou ceux du VfB Stuttgart, les Espagnols de Villarreal, le Dinamo Kiev (UKR), le CSKA Moscou (RUS), le Zénith Saint-Pétersbourg (RUS) ou le PSV Eindhoven (HOL). - A. D. et J.L.B.


HHA
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Ligue Europa : les Parisiens ne craignent personne

En début d’après-midi, le PSG connaîtra son adversaire des 16es de finale de la Ligue Europa. La première place du groupe, obtenue grâce au nul réalisé à Lviv (1-1) mercredi soir, lui permet d’ores et déjà d’aborder sereinement cette rencontre. Les Parisiens disputeront en effet le match retour à domicile le 24 février (l’aller ayant lieu le 17).
« C’est un très gros avantage de recevoir en dernier », concède Antoine Kombouaré, l’entraîneur du PSG.
Du coup, hier, le vestiaire parisien ne s’émouvait guère de l’identité de son futur adversaire. « On peut rencontrer qui? » interrogeait ainsi la star du PSG, Nene. « Je ne connais pas tous les noms des clubs, ajoute également le coach parisien. Et peu importe de toute façon. On sait qu’on est capables de faire de grandes choses. »
Leur seule préoccupation : éviter à tout prix un club de l’Europe de l’Est. L’expérience ukrainienne de mercredi soir, et les températures glaciales qui ont sévi pendant le match ont laissé bien des traces. « On en discutait un peu dans le vestiaire, et ce serait bien d’éviter des clubs ukrainiens ou russes », demande Nene. « Pas les pays de l’Est, supplie Sylvain Armand. Quand on voit le froid qu’il fait en décembre là-bas, ce sera la même chose en février. Pourquoi pas affronter un club portugais? Ils ont des beaux stades, ça fait de belles affiches, et ça donne souvent de beaux matchs. »

En 16es de finale, le PSG pourrait ainsi rencontrer l’une des quatre équipes issues de la Ligue des champions (NDLR : les moins bons troisièmes, à savoir les Russes de Rubin Kazan, les Portugais de Benfica, les Suisses du FC Bâle et les Ecossais de Glasgow Rangers), ou l’un des deuxièmes de la Ligue Europa à l’exception du FC Séville (PAOK Salonique, Sparta Prague, Naples ou encore Besiktas…). Grâce à leur première place, ils éviteront en revanche certaines grosses écuries, notamment les quatre meilleurs troisièmes de la phase de poules de la Ligue des champions (Braga, Spartak Moscou, Ajax Amsterdam, Twente) ainsi que les premiers des autres groupes de la Ligue Europa (Manchester City, Dynamo Kiev, CSKA Moscou, Liverpool, FC Porto, Zénith Saint-Pétersbourg…).


Mike
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Foot - C3 - 16es
Paris jouera Borisov


Le tirage au sort des seizièmes de finale de la Ligue Europa, effectué vendredi à Nyon (Suisse), a offert un tirage clément au Paris-SG. L'équipe d'Antoine Kombouaré affrontera le BATE Borisov, qui avait terminé deuxième de son groupe derrière le Dynamo Kiev.


Pauleta75
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BATE Borisov pour le PSG 17/12/2010 à 13:30




Sorti de son groupe devant Séville et le Borussia Dortmund, le PSG affrontera les Biélorusses de BATE Borisov en seizièmes de finale de la Ligue Europa. En cas de qualification, les joueurs de la capitale affronteront le vainqueur de Benfica-Stuttgart en huitièmes de finale.


Biz Markie
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Luyindula «ne connaît pas»

Buteur mercredi en Ukraine face à Lviv (1-1), Peguy Luyindula a avoué ne pas connaître BATE Borisov, qui a été désigné adversaire Paris-SG en 16es de finale de la Ligue Europa, lors du tirage effectué vendredi. «Vous m'apprenez le tirage, sourit l'attaquant parisien. Ça me paraît être un tirage "clément", comme on dit. Maintenant je ne connais ni ce club de BATE Borisov, ni la Biélorussie. On va découvrir ça à l'aller, puisqu'on a la chance de recevoir au retour.» - Recueilli par Olivier SCHWOB

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