Citation
Foot - L1
Paris veut «chasser le doute»
C'est déjà sur fond de crise, l'été pas encore terminé, que le Paris-SG reçoit Arles-Avignon (19h00), la lanterne rouge. L'occasion pour le club parisien de «rebondir».
D'ordinaire, il faut attendre le mois de novembre, voire celui de janvier, pour assister à pareille scène dans les coulisses du PSG. Car à Paris, un actionnaire principal qui pique une colère noire lors de la photo officielle, c'est sans doute du jamais vu. Pourtant c'est bien la réalité. Jeudi, Sébastien Bazin a sérieusement rappelé à l'ordre ses troupes. Les trois défaites consécutives toutes compétitions confondues, concédées juste avant la trêve internationale, étaient bien sûr au coeur du discours. Mais pas seulement. Car c'est surtout l'implication tout entière du groupe qui a été remise en cause. Après quatre journées de Championnat, ça fait déjà désordre.
La venue samedi au Parc des Princes du promu Arles-Avignon, dernier du classement avec quatre défaites en autant de rencontres, est du coup l'occasion rêvée pour les Parisiens de relever la tête. «Toutes les rencontres sont particulières mais celle-ci l'est un peu plus, a admis vendredi Antoine Kombouaré, car on est largement favoris et qu'on a besoin des trois points». Pas vraiment choqué par les propos tenus par son patron, le coach parisien attend de ses joueurs une véritable réaction. «C'est important de retrouver la confiance, car à Sochaux (1-3) on a pris un coup, c'est vrai, a-t-il reconnu. L'actionnaire est dans son rôle, moi je reste concentré sur mon travail. Quand l'actionnaire dit des choses agréables, je ne m'en satisfais pas. Et quand il y a des critiques, ça fait partie du métier. La réponse on l'attend sur le terrain, les joueurs le savent».
«Retrouver de la solidité défensive»
Pour goûter de nouveau au succès, Kombouaré a sa petite idée. «Il faut retrouver de la solidité défensive, bien défendre, a-t-il expliqué. Quand tu défends bien, tu récupères et tu as des occasions. C'est ce qui nous manque. Il va falloir être vigilant.» Problème, face à l'ACA, Paris sera privé de trois joueurs cadres : Stéphane Sessegnon, revenu blessé à une cheville de son rassemblent avec l'équipe du Bénin, Mathieu Bodmer, touché à un mollet, et Marcos Ceara, dont la hanche droite le fait souffrir. Trois absences qui s'ajoutent à celle de Jérémy Clément, suspendu. Dans ces conditions, après une trêve qui était censée être bénéfique pour recharger les batteries, le coach parisien préfère ne pas trop s'avancer sur l'issue de la partie. «On verra demain (samedi) si les quinze jours ont été favorables. L'idée, c'est de repartir de l'avant, de chasser le doute devant un promu qui marque des buts à l'extérieur et qui ne lâchera rien, a-t-il rappelé. On a pu travailler certains aspects pour retrouver la confiance et une solidité. Nous avons envie de rebondir.»
Et qu'importe si un nouvel accroc entame un peu plus sa crédibilité. Kombouaré «ne pense qu'à la victoire et pas au reste». Pas encore sur la sellette, mais pas loin d'y être en cas de nouvelle défaite, le Kanak reste fixé sur ses objectifs : «Je ne m'occupe pas de ma situation, c'est la situation du PSG qui compte, a-t-il assuré. Il y a toujours de la pression au PSG !» - H.S., avec Ch.M., au Parc des Princes.
lequipe.fr
Paris veut «chasser le doute»
C'est déjà sur fond de crise, l'été pas encore terminé, que le Paris-SG reçoit Arles-Avignon (19h00), la lanterne rouge. L'occasion pour le club parisien de «rebondir».
D'ordinaire, il faut attendre le mois de novembre, voire celui de janvier, pour assister à pareille scène dans les coulisses du PSG. Car à Paris, un actionnaire principal qui pique une colère noire lors de la photo officielle, c'est sans doute du jamais vu. Pourtant c'est bien la réalité. Jeudi, Sébastien Bazin a sérieusement rappelé à l'ordre ses troupes. Les trois défaites consécutives toutes compétitions confondues, concédées juste avant la trêve internationale, étaient bien sûr au coeur du discours. Mais pas seulement. Car c'est surtout l'implication tout entière du groupe qui a été remise en cause. Après quatre journées de Championnat, ça fait déjà désordre.
La venue samedi au Parc des Princes du promu Arles-Avignon, dernier du classement avec quatre défaites en autant de rencontres, est du coup l'occasion rêvée pour les Parisiens de relever la tête. «Toutes les rencontres sont particulières mais celle-ci l'est un peu plus, a admis vendredi Antoine Kombouaré, car on est largement favoris et qu'on a besoin des trois points». Pas vraiment choqué par les propos tenus par son patron, le coach parisien attend de ses joueurs une véritable réaction. «C'est important de retrouver la confiance, car à Sochaux (1-3) on a pris un coup, c'est vrai, a-t-il reconnu. L'actionnaire est dans son rôle, moi je reste concentré sur mon travail. Quand l'actionnaire dit des choses agréables, je ne m'en satisfais pas. Et quand il y a des critiques, ça fait partie du métier. La réponse on l'attend sur le terrain, les joueurs le savent».
«Retrouver de la solidité défensive»
Pour goûter de nouveau au succès, Kombouaré a sa petite idée. «Il faut retrouver de la solidité défensive, bien défendre, a-t-il expliqué. Quand tu défends bien, tu récupères et tu as des occasions. C'est ce qui nous manque. Il va falloir être vigilant.» Problème, face à l'ACA, Paris sera privé de trois joueurs cadres : Stéphane Sessegnon, revenu blessé à une cheville de son rassemblent avec l'équipe du Bénin, Mathieu Bodmer, touché à un mollet, et Marcos Ceara, dont la hanche droite le fait souffrir. Trois absences qui s'ajoutent à celle de Jérémy Clément, suspendu. Dans ces conditions, après une trêve qui était censée être bénéfique pour recharger les batteries, le coach parisien préfère ne pas trop s'avancer sur l'issue de la partie. «On verra demain (samedi) si les quinze jours ont été favorables. L'idée, c'est de repartir de l'avant, de chasser le doute devant un promu qui marque des buts à l'extérieur et qui ne lâchera rien, a-t-il rappelé. On a pu travailler certains aspects pour retrouver la confiance et une solidité. Nous avons envie de rebondir.»
Et qu'importe si un nouvel accroc entame un peu plus sa crédibilité. Kombouaré «ne pense qu'à la victoire et pas au reste». Pas encore sur la sellette, mais pas loin d'y être en cas de nouvelle défaite, le Kanak reste fixé sur ses objectifs : «Je ne m'occupe pas de ma situation, c'est la situation du PSG qui compte, a-t-il assuré. Il y a toujours de la pression au PSG !» - H.S., avec Ch.M., au Parc des Princes.