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Alex177
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Ancelotti: « L’image que les gens ont de Beckham est fausse »
Comme en 2011, la rumeur de Beckham au PSG refait surface. Et comme l'an dernier, nous republions donc l'interview de Carlo Ancelotti. Début 2009, l'Italien accordait à l'époque deux heures de son temps à So Foot pour parler du Spice Boy entre autres. 13

Pourquoi avoir pris Beckham alors que vous aviez déjà Flamini ?
Nous n’avons pas pris Beckham pour jouer à la place de Flamini. Son transfert était une pure coïncidence. Il avait besoin de s’entraîner pour garder la forme et pour retrouver la sélection anglaise. Après, c’est allé très vite. Il s’est entraîné avec nous, et vu ses bonnes prestations à l’entraînement, je n’ai pas eu d’autre choix que de le faire jouer.

Comment gère-t-on la déception d’un joueur –par exemple Flamini– qui s’apprête à être titulaire et puis qui est à nouveau relégué sur le banc quand un joueur plus fort ou plus star arrive?
Ce n’est pas facile, mais à Milan, il n’y a aucun titulaire indiscutable. Si un joueur ne joue pas, c’est parce que j’estime qu’il peut faire mieux à l’entraînement, ou tout simplement parce que d’autres joueurs ont été meilleurs pendant la semaine.

En faisant jouer Beckham et Ronaldinho ensemble dès le départ, vous cherchez à avoir plus de verticalité?
Non, pas immédiate en tout cas. Je dispose d’attaquants véloces, comme Pato, qui sont plus explosifs et efficaces sur des distances courtes ou moyennes que sur des longues courses. Je n’aime pas voir mon équipe balancer, une passe courte bien dosée dans l’espace suffit à déstabiliser une défense adverse.

C’est difficile de gérer un joueur ultramédiatique comme Beckham?
Non. C’est vraiment un professionnel parfait. L’un des plus professionnels que j’ai eus sous mes ordres. Au départ, il devait juste s’entraîner avec nous pendant deux mois, je ne pensais même pas le faire jouer… Comme quoi…

Tout le monde dit que c’est un grand professionnel, ok, mais qu’est-ce qu’il a de si intéressant que les autres joueurs n’ont pas?
Beckham est quelqu’un de très intelligent, en plus d’être très sérieux au quotidien. C’est vraiment une bête de travail. Sur le terrain, il voit tout avant tout le monde. Je pense même qu’il a la meilleure vision du jeu de mon équipe. Bien meilleure aujourd’hui qu’à l’époque de Manchester. Il n’a de ce point de vue rien à envier à un joueur comme Kaká. Il a compris très vite, en perdant un peu de sa vitesse, que sa vision du jeu allait pouvoir lui faciliter son adaptation dans un rôle un peu plus axial. David n’a plus rien à voir avec le joueur qu’il était à Manchester. Ses caractéristiques ont changé, il est un peu plus lent, mais tactiquement et techniquement, je pense qu’il est plus fort.

Il y a quatre ans, vous aviez raté sa signature de peu. Vous l’auriez fait jouer de la même manière qu’aujourd’hui s’il avait signé?
Il y a deux ans, nous avions également essayé de le faire venir à Milan, mais ça a échoué une fois encore. Aujourd’hui, je le fais jouer comme j’aurais voulu le faire jouer quelques années auparavant. C’est-à-dire dans un rôle un peu plus axial. Vu ses caractéristiques physiques, sa résistance, sa combativité et sa qualité de passe, c’est sa meilleure position sur un terrain.

Est-ce que David Beckham ne serait pas une sorte de Maldini anglais?
On peut dire ça. Ce sont des garçons intelligents, sérieux, professionnels, élégants, qui ne font jamais de polémiques dans un vestiaire. L’image que les gens ont de David Beckham est totalement fausse.

À cause de sa femme?
Je le répète, l’image que les gens ont de David Beckham est totalement fausse.

Quelle image vous aviez de lui avant de l’avoir sous vos ordres?
Je le considérais comme un bon joueur, mais pour moi ce n’était pas un top class. Aujourd’hui que je le connais un peu plus, je peux dire que c’est un grand joueur, vraiment très intelligent, mais personnellement, je ne le considère toujours pas comme un fuoriclasse, même s’il m’a conquis par ses prestations et son caractère.

Et vous lui parlez également italien à Beckham?
Je lui parle italien, il comprend et, de toute façon, si finalement il reste avec nous, il faudra bien qu’il l’assimile comme tous les autres joueurs. Selon moi, le Milan doit conserver son âme italienne. Il est fondamental pour Milan de conserver ces traditions liées à la culture du travail, à la discipline, et ce serait plus difficile sans joueurs italiens.

Propos recueillis par Simon Capelli Welter, Vikash Dhorasoo et Javier Prieto-Santos pour So Foot
Varino
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Paris, le plein d'épices

Avec la signature du « Spice Boy » David Beckham hier, le PSG a réussi un sensationnel coup médiatique. L’intérêt sportif semble moins évident.


QUEL EST L’INTÉRÊT aujourd’hui, pour le PSG, de recruter David Beckham jusqu’en juin ? Économique et médiatique, certainement. Sportif, c’est moins flagrant. Au moment de présenter son dernier renfort de l’hiver, hier en fin d’après-midi, Nasser al-Khelaïfi, le président parisien, et Leonardo, le directeur sportif, étalaient la satisfaction de ceux qui ont réussi leur coup et sont fiers de l’exhiber. Quelques minutes plus tôt, après avoir satisfait à la visite médicale, l’ex-international anglais de trente-sept ans a signé un contrat de cinq mois avec le leader du Championnat de France, un club qui espérait déjà l’attirer un an plus tôt. « Finalement, on l’a fait », lâchait, comme soulagé, Al-Khelaïfi.

Les médias anglais ont annoncé hier matin l’arrivée de Beckham à Paris. Dimanche dernier, le Sunday Mirror dévoilait déjà que cette hypothèse prenait de l’épaisseur mais le PSG, contacté par L’Équipe, avait démenti. Dans les trois derniers jours du mercato, les dirigeants parisiens ont pourtant accéléré sur ce dossier, obtenu sa conclusion rapide, hier vers 11 heures, et réussi le coup médiatique du marché. Non seulement Beckham signe à Paris mais, en plus, il annonce qu’il reversera l’intégralité de son salaire à des oeuvres caritatives pour les enfants défavorisés… De là à en déduire qu’il ne percevra aucun euro, il y a un pas que personne n’a franchi hier. L’année passée, lorsque les deux parties négociaient déjà, le PSG avait dû lui proposer un salaire mensuel proche de 800 000 euros pour le séduire…

Cette présentation de Beckham apparaît aussi comme une opération de communication de haut niveau. Parce qu’elle soigne davantage l’image du Qatar, propriétaire du club via son fonds Qatar Sports Investments (QSI), que les récentes révélations de France Football, dans son édition de mardi, évoquant les conditions d’attribution de la Coupe du monde 2022 à l’émirat. Cet épisode n’a d’ailleurs pas laissé insensibles les plus hautes sphères, à Doha, qui préfèrent que leur pays soit évoqué en des termes plus flatteurs. Hier, Nasser al-Khelaïfi, le bras droit du cheikh Tamim bin Hamad al-Thani, prince héritier, a conservé son sourire face à la presse sauf lorsqu’une question lui a été posée, justement, sur l’enquête de France Football. « Il s’agit de la conférence de presse de David Beckham », a-t-il évacué.

Débuts contre l’OM ?

Cette arrivée pourrait également profiter au PSG sur un plan économique. Ses dirigeants espèrent que la marque PSG surfera sur la marque Beckham et étendra sa toile sur le continent asiatique, où l’Anglais jouit d’une cote énorme. « Je suis à Paris car je sais ce que le club est en train de construire », a déclaré ce dernier. « Il s’inscrit dans notre projet », avait avancé Al-Khelaïfi plus tôt. Seulement, en s’engageant sur cinq mois, Beckham ne donne pas le sentiment d’envisager le long terme en France. Et au moment où la Ligue de football professionnel (LFP) négocie les droits télé de son Championnat à l’international, cette courte durée contractuelle pourrait toujours être brandie comme un argument de vente, mais elle ne suffira pas. « Mais je peux aider le club et la Ligue française à grandir dans l’avenir, a prévenu Beckham. Peut-être que je m’inscris à court terme en tant que joueur mais je ne pense pas être ici que pour cinq mois. »

En fait, pour être précis, àmoins qu’il ne prolonge l’aventure cet été, Beckham ne devrait pas porter le maillot du PSG plus de trois mois. Même s’il s’est entraîné en début de semaine, pendant deux jours, avec Arsenal (qui ne lui a rien proposé car Arsène Wenger ne le considérait pas comme un renfort), l’ancien joueur du Los Angeles Galaxy n’est pas encore prêt. Il n’a plus évolué en compétition depuis le 1er décembre. « Je serai vite en forme, il me faudra quelques semaines seulement », at-il assuré. Sans doute trop court pour affronter Bastia, dans une semaine, au Parc des Princes, Beckham ne devrait pas non plus signer ses débuts à Sochaux, huit jours plus tard. En revanche, la réception de l’OM en L 1, le 24 février, semble survenir au moment idéal. « J’ai déjà marqué contre Marseille (*), a-t-il rappelé, dans un grand sourire. J’espère recommencer. »

Cela ne signifie pas, pour autant, que Carlo Ancelotti le titularisera à cette occasion. Si Beckham n’avait pas signé au PSG au cours de l’hiver dernier, alors que le club avait achevé d’organiser sa venue, c’est parce que le technicien italien ne pouvait lui promettre un temps de jeu minimal. L’Anglais, qui rêvait de participer aux JO l’été suivant, avait alors fait machine arrière. Un an plus tard, il n’y a pas davantage de raison qu’Ancelotti lui garantisse une place de titulaire. Et quand il le fera jouer, ce sera sans doute dans l’entrejeu, soit à deux devant la défense à côté d’un joueur qui a trois poumons, comme Blaise Matuidi, soit dans le cadre d’un milieu à trois, un schéma que n’utilise plus Paris depuis deux mois. Mais pour Beckham, l’exception pourrait devenir la règle à Paris.

DAMIEN DEGORRE

(*) Le 26 novembre 2003, il marque sur coup franc lors de la victoire du Real Madrid au Stade-Vélodrome (2-1), en phase de groupes de la Ligue des champions.




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Mais a-t-il encore les jambes ?

L’arrivée de l’anglais après cinq ans ENMLS pose question sur son niveau réel. Ceux qui l’ont côtoyé récemment sont rassurants.


DU POINT DE VUE COSMÉTIQUE, cela ne fait pas un pli. À trente-sept ans et huit mois, David Beckham est au top. Dandy contemporain, hier après-midi, dans l’auditorium du Parc des Princes, lors de la conférence de presse officialisant son arrivée pour cinq mois au PSG, il ressemblait à un personnage de la série américaine Mad Men dont l’intrigue se déroule dans les années 1960. Mais ça n’est évidemment pas à propos de son sex-appeal que le doute accompagne l’arrivée de la star anglaise en France, mais bien de son capital santé. Son dernier match en compétition remonte au 1er décembre dernier et la victoire des Los Angeles Galaxy face au Houston Dynamo (3-1) en MLS Cup. Depuis, plus rien, au point que de retour à Londres où il vit en famille, le milieu aux 115 sélections est allé frapper à la porte d’Arsenal.

« Il nous a demandé s’il pouvait s’entraîner physiquement avec nous parce qu’il n’avait rien fait depuis très, très longtemps », a insisté Arsène Wenger, le manager des Gunners. Il faudra donc encore quelques semaines avant que l’icône glamour ne soit en pleine possession de ses moyens, mais Pierre Barrieu, ex-préparateur physique de la sélection américaine et des Los Angeles Galaxy, se veut rassurant : « C’est un grand professionnel. Il ne tenterait pas un autre défi à trente-sept ans s’il n’avait pas pris soin de lui. » Frank Leboeuf, ancien joueur de Chelsea (1996-2001), apporte lui aussi son soutien à cet ancien adversaire de marque en Premier League : « Je l’ai vu jouer il n’y a pas si longtemps et je ne suis pas inquiet pour lui. Le Championnat nord-américain n’est pas d’un très haut niveau technique et tactique, mais physiquement il n’a rien à envier à la L 1. » Le champion du monde 1998 n’a d’ailleurs pas été surpris par le choix de Beckham de signer à Paris en se remémorant une brève rencontre dans un restaurant de Londres il y a trois mois : « Je lui avais demandé ce qu’il comptait faire et il m’avait dit qu’il se verrait bien jouer encore un ou deux ans. »

Loin d’être dupe des vertus marketing d’un tel recrutement, Leboeuf, qui avait raccroché les crampons à trente-sept ans, s’étonne néanmoins du scepticisme entourant cette arrivée : « C’est une bonne chose pour la L 1 qui va recevoir un sacré coup de projecteur et pour le PSG qui va vendre des maillots. Je ne suis pas non plus inquiet quant à sa place dans le vestiaire, notamment au côté d’Ibra. Ce n’est pas comme si une fausse star arrivait auprès d’une grande star. Il peut apporter de la stabilité au groupe. » Il devra d’abord retrouver ses jambes.

RENAUD BOUREL
(avec J.- M. R. et B. C.)




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30
Comme le nombre de matches disputés par David Beckham en 2012 (2 498 minutes jouées). Une saison de MLS au cours de laquelle l’international anglais a marqué 7 buts et délivré 10 passes décisives.

11
David Beckham (115 sélections) est le 11e international anglais à fréquenter le Championnat de France depuis 1945.

37
David Beckham (37 ans et 8 mois) devient le joueur de champ actuel le plus âgé de Ligue 1.
Opta




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17 h 45, soudain « Becks »…

Des premières rumeurs matinales à la conférence de presse, retour sur la première journée de David Beckham à Paris.


MÊME LE 18 JUILLET dernier, pour l’officialisation du transfert de Zlatan Ibrahimovic, il n’y avait pas eu un tel show au PSG. Trois cents à quatre cents supporters (et supportrices) parisiens se sont donné rendez-vous, hier, devant le siège du club de la capitale pour essayer d’apercevoir David Beckham. Pour éviter tout débordement, six minibus de CRS avaient été déployés. À l’intérieur, dans la salle de l’auditorium du Parc des Princes, plus de 150 journalistes français et étrangers. Un chiffre là aussi inédit. Une salle pleine à craquer, truffée de caméras, de micros et d’appareils photo.

Le milieu anglais, accompagné par Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, et Leonardo, son directeur sportif, est apparu à 17 h 45, avec trois quarts d’heure de retard, dans un crépitement de flashes, des éclats de voix et des applaudissements assourdissants. Le « Spice Boy » est vêtu d’une veste noire sur chemise blanche. La coupe de cheveux est parfaite, le teint hâlé et le sourire éclatant.

« C’est un “big day” », déclare Al-Khelaïfi. Puis le nouveau numéro 32 répond aux questions des journalistes. Toujours avec le sourire, il explique qu’il est « très chanceux, à trente-sept ans, d’être à Paris », que « c’est un défi », qu’il est « très heureux de retravailler avec Carlo (Ancelotti), l’un des meilleurs managers » du monde. Beckham veut bien évoquer Zlatan Ibrahimovic aussi, un joueur très spécial », « un des meilleurs attaquants du monde ».

« À la question : qui va tirer les coups francs ? Vous ou lui ? Il répond : « Il est plus fort que moi, peut être lui donc. Mais, vous savez, j’ai joué avec Roberto Carlos et Zidane… »

Quand la star multimillionnaire annonce que son salaire sera intégralement reversé à des oeuvres caritatives en faveur des enfants, l’auditorium est saisi de stupéfaction. « C’est quelque chose d’unique », souligne Leonardo. La mise en scène est parfaite. 18 h 30, le service de communication du PSG annonce « dernière question ». Elle porte sur son statut de « grand-père » du Championnat. « Leo » fait grise mine. Mais Beckham ne se démonte pas, au contraire. « Je suis fier de cela, sourit-il. Je me sens bien. Je pourrais faire profiter les jeunes de mon expérience et de mes conseils, s’ils me le demandent. »

L’Anglais s’est ensuite soumis à une séance photos sur la pelouse du Parc des Princes. Il a quitté le club de la capitale dans la soirée, à bord d’un van noir aux vitres teintées, pour regagner Londres et retrouver sa famille, qui restera en Angleterre pendant les cinq mois de son contrat. Il a rendez-vous lundi ou mardi, au Camp des Loges, pour son premier entraînement.

ALEXANDRE CHAMORET



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LES ACTEURS DU CHAMPIONNAT que nous avons sondés sur l’arrivée pour cinq mois de David Beckham au PSG sont tous d’accord : la présence de l’ancien international anglais est une excellente nouvelle pour la Ligue 1. « Il va apporter du glamour à cette équipe du PSG qui a besoin d’étoiles, et lui en est une, juge Alain Casanova, l’entraîneur de Toulouse. Lucas, Thiago Silva, Ibrahimovic... Vous vous rendez compte ? C’est une très bonne nouvelle pour le foot français. » Romain Alessandrini, le milieu offensif rennais, a déjà des étoiles dans les yeux à l’idée de croiser son « exemple » sur un terrain. « Il fait partie des joueurs qui ont marqué le football, dit-il. Tout le monde va l’observer, moi aussi. Si je joue contre lui, je courrai lui demander son maillot ! » « Cela va encore attirer les caméras sur le PSG mais le club a l’habitude, maintenant » , ajoute Adrien Rabiot, prêté à Toulouse par le PSG.

Les bémols sont plutôt venus des bancs et notamment de Daniel Sanchez, l’entraîneur de Valenciennes : « C’est très favorable à la Ligue 1 d’un point de vue médiatique. Mais est-ce une bonne affaire sportive ? Je ne vois pas trop où ils peuvent le faire jouer. C’est plus un coup marketing. On n’est pas comme au foot US, dans lequel l’on peut faire entrer un tireur de coup franc pour une minute. À trente-sept ans, peut-il prendre une place offensive dans cette équipe ? Je ne sais pas. » Carlos Sanchez, le milieu de VA, est sur la ligne de son coach : « Bien sûr, c’est du marketing, de l’image. Ça fait longtemps qu’il n’a pas évolué dans un Championnat d’élite. À lui de montrer qu’il a encore des jambes. »

Garcia : « L’arrivée d’Ibrahimovic était déjà un aimant, ça en fait deux »

Et Rudi Garcia, le technicien lillois, partage plutôt l’avis de ses voisins nordistes : « Si le PSG a recruté David Beckham, c’est qu’il pense qu’il peut lui apporter quelque chose, le terrain parlera (…) Je pense qu’ils ont fait leur calcul économique et sportif. L’arrivée d’Ibrahimovic était déjà un aimant, ça en fait deux. Il y a certainement une stratégie de la part des opérateurs télévisuels : on a des droits à l’étranger qui sont faibles, notamment par rapport à l’Angleterre. Il faudra plusieurs clubs du calibre du PSG pour qu’il puisse bien figurer en Ligue des champions car il leur faudra des sparring-partners de qualité, sinon il tombera de haut. » – J. D., Y. H., S. L. D., N. S. A. M. L. et R. Te.




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Une image

LES CHAÎNES télé d’information passaient les mêmes images en boucle depuis une heure : David Beckham et Victoria débarquant à l’aéroport, Beckham sortant de l’hôpital où il avait passé les examens d’usage, Beckham marquant un coup franc – séquence datant du siècle dernier. L’annonce de son arrivée à Paris avait relégué loin derrière la fermeture de l’usine Goodyear. Dans la salle de conférence du Parc des Princes, les caméras étaient sur le pied de guerre, les journalistes faisaient le pied de grue. Dehors, les paraboles étaient déployées en grappes. Enfin, les flashes crépitèrent, comme à Cannes, en bas du grand escalier. Entra alors un homme de belle allure, qui avait moins l’air d’un footballeur que d’une star de cinéma. Costume à la coupe impeccable, stricte chemise et cravate sombre, sourire de jeune premier, barbe soigneusement négligée, coiffure de Clint Eastwood d’avant les westerns, maîtrise absolue. Il paraît que dans un vestiaire Beckham sent moins la sueur que le parfum. Hier, Paris a présenté une image.

DIDIER BRAUN





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Au fait, Paris a un match…

HIER, CARLO ANCELOTTI n’est jamais apparu. Sa conférence de presse d’avant match, prévue à 13 h 15 au Camp des Loges, a été annulée. Mais le PSG s’est bien entraîné dans la matinée, même si le transfert de David Beckham l’a occulté et occulterait presque le match du PSG à Toulouse ce soir. Presque. Parce que ce déplacement est capital pour le club parisien, premier du Championnat devant Lyon mais à la seule différence de buts. Après un résultat nul face à Ajaccio (0-0, le 11 janvier), un succès médiocre contre Bordeaux (1-0, le 20 janvier) et un succès chanceux contre Lille (1-0, le 27 janvier), le PSG doit prolonger sa série d’invincibilité (six victoires, un nul). Mais également convaincre à nouveau dans le jeu.

Et si l’on n’en croit Salvatore Sirigu, ce ne sera pas forcément facile. « Ce sera chaud. Toulouse a beaucoup de joueurs de talents et pour moi c’est l’une des formations de la Ligue 1 qui joue le mieux » , a prévenu le gardien du PSG, mercredi, en conférence de presse. En l’absence de Thiago Silva et Alex, Ancelotti devrait reconduire la charnière Sakho - Armand, très performante face à Lille, en dépit du retour dans le groupe de Zoumana Camara. Au milieu, le duo Verratti - Matuidi devrait être aligné. Une incertitude repose sur la titularisation de Lucas. Javier Pastore pourrait lui être préféré pour profiter de sa qualité de passes. L’idée serait surtout pour l’entraîneur parisien de retrouver la fluidité offensive et l’efficacité que les Parisiens étaient enfin parvenus à trouver en décembre avec le trio Ménez-Ibra-Lavezzi. – A. C.


L'Equipe
Alex177
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L’icône David Beckham débarque à Paris
La star anglaise s’est engagée cinq mois avec le PSG. Cette signature fait définitivement basculer le club parisien dans une autre dimension.

Zlatan n’est plus seul. David Beckham, le footballeur en activité le plus connu au monde, a rejoint le PSG. Beckham, une pop star, une icône internationale, un Beatles à crampons. Il jouera officiellement à l’œil, reversant son salaire (plus de 800000 € net par mois) à une association caritative française. Mais la part la plus importante de sa rémunération se nichera ailleurs, en droits d’image, en publicité, en royalties sur les produits dérivés…

Le club de la capitale, lui, bascule définitivement dans un autre monde avec la signature de l’Anglais, 38 ans le 2 mai, deux jours avant la réception de Valenciennes, son nouveau monde à lui.
La marque PSG, comme on dit dans le jargon du foot business, va connaître un gain de notoriété incroyable. En attendant l’été prochain la venue du Madrilène Cristiano Ronaldo? Ça, c’est une autre histoire.

Pour l’heure, la pige du Spice Boy répond à une folle envie personnelle, une opération commerciale d’envergure et un pari sportif. La folle envie germe depuis un an et demi dans l’esprit de Tamim bin Hamad al-Thani, le prince héritier du Qatar, propriétaire de l’écurie parisienne. Depuis le rachat du club en mai 2011, il rêve de David Beckham, qui avait donné son accord en janvier 2012 avant de se rétracter in fine. Pure coïncidence, cette signature intervient trois jours après qu’un article a éveillé des soupçons sur les conditions d’attribution du Mondial 2022 au Qatar. « It’s a big day » (c’est un grand jour), a déclaré Nasser al-Khelaifi, le président parisien hier en ouverture de la présentation officielle du milieu de terrain dans une cohue médiatique indescriptible, comme le Parc des Princes n’en avait jamais connu.

Les maillots à son nom ont commencé à s’arracher

Ce coup de maître, qui légitime Leonardo dans ses prérogatives de directeur sportif du PSG, annonce également une déclinaison marketing digne d’une superproduction américaine. Les maillots floqués du n° 32 et du nom de Beckham ont commencé à s’arracher dès hier matin à mesure que l’arrivée du joueur prenait corps.

Pendant que madame et les quatre enfants vivront à Londres, le beau David va donc découvrir le 5e club de sa carrière, une équipe à la lutte pour le titre de champion de France et encore en course pour la Ligue des champions. S’il reste un pro exemplaire et garde un pied droit magique, son niveau demeure une inconnue. Le Parc des Princes, stade bientôt en éruption, la Ligue 1, championnat en fusion, n’en peuvent déjà plus d’attendre.

Le Parisien

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Beckham au PSG : les coulisses d’un transfert hors norme
La légende de David Beckham ne s’embarrasse pas de détails. Interrogé hier sur les coulisses de l’accord spectaculaire entre le PSG et la pop star du football, Leonardo a botté en touche. «Ce n’est pas le moment de parler de ça », a évacué le directeur sportif du PSG. L’ex-joueur des Los Angeles Galaxy a, lui, livré quelques éléments pour accréditer la thèse d’un transfert de dernière minute.

«Nous avons commencé à discuter à 1 heure du matin et nous avons continué à parler jusqu’à 11 heures, juste avant de prendre l’avion», a soupiré Becks, comme s’il était encore épuisé par sa nuit blanche. En réalité, l’accord entre les différentes parties date d’au moins deux semaines. Le cadre du contrat était fixé. Restait seulement à finaliser les dernières négociations dont ce principe encore très flou du versement intégral des salaires à une organisation caritative.

Reparti à Londres dès hier soir

Depuis le transfert avorté de décembre 2011, le lien ne s’est en fait jamais rompu entre Nasser al-Khelaifi, Leonardo, Ancelotti et le clan Beckham. Juste après la finale du championnat américain, remportée par le Spice Boy et les Galaxy le 2 décembre, une première offre de contrat de six mois a été formulée par le PSG. Beckham et ses proches ont attendu le dernier moment pour trancher et saisir la meilleure proposition. Car, à 37 ans, 38 en mai, Beckham était toujours très courtisé. Sollicité par l’AS Monaco, Tottenham, les Queens Park Rangers, des clubs russes dont l’Anzhi Makhachkala, et tout dernièrement par l’AC Milan, l’international anglais a donc mené diverses discussions jusqu’au dernier jour du mercato.

Becks aurait même pu attendre vingt-quatre heures de plus. Libre de tout contrat, il pouvait s’engager avec un nouvel employeur après la fin du mercato, fixée hier soir à minuit. Mais, puisqu’il s’agissait du PSG, il fallait signer avant le 1er février minuit. Soit l’heure limite fixée par l’UEFA pour les inscriptions des joueurs en Ligue des champions. Un contrat de cinq mois, donc,mais rien n’interdit une prolongation si l’expérience s’avère concluante pour les deux parties.

Menée tambour battant, la première journée parisienne de la star a commencé à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour une visite médicale express en début d’après-midi. Puis Beckham a rejoint le Parc des Princes en faisant une première expérience des embouteillages sur le périphérique. Il a ensuite aimanté les caméras du monde entier, comme il sait si bien le faire, avant de filer, direction Le Bourget, pour rallier Londres par un vol privé. «David doit honorer un rendez-vous familial prévu de longue date», explique l’un de ses proches. Le retour du nouveau n°32 du PSG à Paris n’est attendu qu’en milieu de semaine prochaine.

Le Parisien

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Est-il encore un grand joueur ?
A 37 ans, David Beckham a toujours ce visage de gravure de mode qui fait se pâmer, entre autres, les midinettes du monde d’entier. Formidable produit marketing, sa petite entreprise se porte à merveille. Mais ses jambes lui permettent-elles encore de jouer au haut niveau, en Ligue 1 et en Ligue des champions? Le débat est ouvert, alors que la star anglaise s’est exilée depuis 2007 dans le championnat nord-américain (MLS).

« Le niveau, c’est l’équivalent de la CFA2 française (5e division), sourit Frank Lebœuf, le champion du monde 1998 qui vit aujourd’hui aux Etats-Unis. Physiquement, il aura besoin de temps pour se remettre à niveau. Mais je l’ai croisé il y a deux mois et il m’a dit qu’il avait encore faim de football. Je suis sûr qu’il sera un exemple incroyable. S’il ne joue pas, il se taira. Et cela incitera les autres à l’imiter. »

Ludovic Giuly, l’ex-Parisien qui évolue encore à Lorient à 36 ans, est persuadé que Beckham a sa place sur un terrain : « Il a une hygiène de vie qui lui permet de connaître parfaitement son corps. En France, quand tu dépasses 33 ans, on pense que tu es cramé. En Angleterre, cette barrière psychologique n’existe pas. S’il a pris le risque de signer au PSG, c’est qu’il sait qu’il est capable de jouer. Arrêtons d’avoir des préjugés. » Fabien Barthez, l’ex-coéquipier de Beckham à Manchester United, est aussi formel : « Il reste un vrai joueur de foot. Penser le contraire serait manquer de respect à Carlo Ancelotti. »

Depuis quelques jours, Beckham s’entretenait physiquement avec l’équipe d’Arsenal. L’occasion pour les joueurs londoniens de jauger l’état physique du Spice Boy. « Il n’a eu aucun souci, note l’international français Bacary Sagna. Tu sens toute son expérience. Son pied droit est précis, ses passes toujours de qualité et physiquement, il m’a semblé en bonne condition. »

Pour Arsène Wenger, l’entraîneur d’Arsenal, Beckham peut apporter autant sur les pelouses que dans les vestiaires. « Il arrive tôt le matin, travaille très bien et continue après la séance, souligne-t-il. Les joueurs, surtout les jeunes, l’admirent et écoutent ses conseils qui sont toujours positifs. Il a un énorme charisme. Il a aussi une qualité incroyable, c’est d’avoir su tirer le maximum de sa carrière. Il y est parvenu parce qu’il aime le football. C’est quelqu’un d’ambitieux et très professionnel. »

Alex Dupont, l’ex-entraîneur d’Ajaccio et de Brest, ne croit pas lui à la belle histoire. « Est-ce un plus sportivement pour le PSG? s’interroge-t-il. A son âge et après avoir joué trois ans à Los Angeles, je n’y crois pas. Quelle que soit sa position sur le terrain, il devra courir énormément. Pour moi, c’est surtout un coup médiatique. »

Sans surprise, Jean-Michel Aulas, le président de Lyon, principal concurrent du PSG pour le titre, salue… une formidable opération marketing. « C’est un excellent moyen de développer l’image du PSG, et donc de la Ligue 1, au Japon et aux Etats-Unis notamment, se réjouit-il. Les droits télé internationaux de notre championnat vont forcément en être renforcés. Et je pense même que l’arrivée de Beckham peut aussi féminiser le public qui va dans les stades ou qui regarde les matchs. Sincèrement, c’est un très beau coup qui profitera à tout le monde. »

Le Parisien


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Un chauffeur et un garde du corps pour le Spice Boy
C’est donc la seule mauvaise nouvelle de la journée. La Beckham Family ne sera pas au complet à Paris. Victoria, l’ex-Spice Girl reconvertie dans la mode, son épouse depuis 1997, les trois garçons, Brooklyn (13 ans), Romeo (10 ans), Cruz David (7 ans), et la petite dernière, Harper Seven (1 an et demi), resteront à Londres pendant la pige de luxe de Daddy David. Compte tenu de la durée du contrat, cinq mois, en fait quatre, puisque la saison se termine fin mai, le clan a préféré miser sur la stabilité et sur la relative tranquillité dont il bénéficie outre-Manche.

Il devrait être logé dans un palace de la rive droite

Une décision qui s’explique aussi par le retour en Angleterre de la petite famille, en décembre dernier, après cinq années passées à Los Angeles. Pas de nouveau déménagement donc au programme, ni d’inscription à l’école anglaise de Croissy-sur-Seine (Yvelines), comme on avait pu l’évoquer l’an dernier lorsque le Spice Boy était déjà pressenti au PSG.

A Paris, David Beckham devrait, lui, être logé, au moins dans un premier temps, dans un palace de la rive droite. Deux établissements tiennent la corde : l’hôtel Intercontinental dans le quartier de l’Opéra, là où sont hébergées toutes les recrues du PSG, et l’hôtel Bristol, d’un standing supérieur, à deux pas de l’Elysée. Pendant toute la durée de son séjour parisien, Becks bénéficiera des services d’un chauffeur attitré et d’un « bodyguard ». Le service de sécurité au camp des Loges, le centre d’entraînement du PSG, ne devrait pas être profondément remanié. En revanche, il est très probable que le club parisien fasse appel à un service de surveillance renforcée lors des matchs à l’extérieur. La folie Beckham s’apprête à déferler sur la France. Après la frénésie Zlatan, c’est une vague de popularité et de notoriété sans commune mesure que le PSG va devoir canaliser.
Le Parisien
Alex177
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Becks, la presse anglaise adore
Les presses hexagonale et anglaise commentent largement vendredi la signature de David Beckham à Paris. Un héros pour les Anglais, un coup marketing pour les Français. Kiosque.


«Les boules en or» titre le Sun faisant un jeu de mot avec le surnom anglais de DB : «Ball». (D.R)

Le transfert de David Beckham au PSG pour les 5 prochains mois a bénéficié jeudi d'une couverture médiatique de haut vol en Grande-Bretagne et la place de l'information dans la presse de vendredi est à l'avenant. La conférence de presse du Spy Boy a été retransmise en direct, sa signature à Paris a fait l'ouverture des JT, sans compter la présence massive de reporters anglais dans la capitale française... Tous les commentaires célèbrent ce nouveau chapitre de la carrière hors normes du milieu de terrain de 37 ans.

«Dernier tango à Paris»
Pour le Sun, l'ancien capitaine de l'équipe d'Angleterre est «déjà un héros pour avoir fait don de son salaire à une oeuvre de charité... mais il aurait mieux fait de garder quelques livres de côté pour permettre à son épouse Victoria de claquer son argent dans les magasins parisiens». Le Times se moque gentiment de la France en relevant que son arrivée «annonce au monde et bien sûr à la France qu'il existe un club de football à Paris». Pour le quotidien, Beckham danse «un dernier tango à Paris». Le Guardian s'interroge sur sa capacité à briller sur les pelouses de l'Hexagone : «Beckham devient le papy de la L1».

Pour le Daily Telegraph, les premiers pas du héros se sont habilement inscrits dans l'état d'esprit régnant en France. «Beckham a eu le geste qu'il fallait dans le pays qu'il fallait en faisant don de son salaire». «L'argent est peut-être l'ultime tabou dans un pays (la France) qui a guillotiné son aristocratie (...) et dont le président socialiste François Hollande, a prononcé la phrase fameuse : je n'aime pas les riches.» (Avec AFP)

A la "une" en France aussi, of course !
«Marketing» est le mot qui revient le plus souvent dans les nombreux commentaires. «Beckham, marque des princes», s'amuse Libération. «Un investissement pour l'image, plus que pour le fond de jeu», selon Sud-Ouest. «Un magnifique coup marketing pour les propriétaires qataris du club», écrit de son côté 20 minutes. «Un beau coup pour le PSG qui va vendre plein de maillots, et dont on va parler à travers le monde», relève la Presse de la Manche. Est aussi souligné que Beckham fait «définitivement basculer le club parisien dans une autre dimension» (Le Parisien), «une autre galaxie» même pour Métro. Et sur le plan sportif ? Pour L'Est Républicain, c'est clair : «Sur le vert gazon, Becks n'apportera pas grand-chose». Avant de l'avoir vu à l'oeuvre - premier entraînement lundi ou mardi - , ce débat reste ouvert.

L'Equipe.fr

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Comment faire jouer Beckham au PSG ?
On avait évoqué Daniele De Rossi, Marek Hamsik ou encore Etienne Capoue. Ce sera finalement David Robert Joseph Beckham. La France va donc avoir droit à une bonne dose de charisme, d’émotion et de rêve. Mais aussi à un peu de football.

Il a toujours été beau, et ça n’a pas changé. Il a aussi toujours été très fort, et ça n’a certainement pas changé non plus. En conférence de presse, David Beckham explique sa longévité : « Je sens que je peux jouer comme quand j’avais 21 ans. En fait, je n’ai pas perdu de vitesse, car pour être honnête, je n’en ai jamais vraiment eue ». En France, on s’inquiète un peu : la Ligue 1 sera-elle trop dure pour l’Anglais ? Dans le championnat anglais dicté par le physique, l’engagement et la vitesse, Becks et son pied droit avaient tout de même claqué 152 passes décisives en 265 matchs. Mais depuis, presque dix années se sont écoulées. Dix ans d’évolution et de progrès dans sa vision du jeu. Aujourd’hui, qu’a-t-il à nous offrir ?

Quel temps de jeu ?
Cette saison, Mathieu Bodmer (333min, 6 matchs), Momo Sissoko (249min, 5 matchs) et Adrien Rabiot (243min, 8 matchs) ont cumulé 825 minutes de jeu. Soit l’équivalent du temps de jeu d’un solide vétéran comme Sylvain Armand, toujours prêt à faire le boulot en cas d’absences. C’est pas mal, mais on est en droit d’attendre plus de l’impact d’un David Beckham. Trois options semblent se dessiner pour David : titulaire en puissance dans la rotation des milieux axiaux parisiens, joker de luxe en cas de match difficile à débloquer ou alors vieux sage qui partage son expérience au sein du groupe, et joue occasionnellement des bouts de match. Au milieu, Carlo peut déjà compter sur Matuidi, Motta, Chantôme et Verratti. Avec l’arrivée de James Bond, cela fait cinq joueurs pour deux ou trois postes selon le système. Et trois compétitions à jouer. La taille de l’effectif n’est donc pas un problème : si Becks est bon, il aura le temps et l’espace pour jouer. Après tout, Scholes et Giggs sont encore utiles (voir indispensables) à Manchester United. La question, c’est : jouer où ?

Dans un milieu à deux ? Ou dans un milieu à trois ?
Le 26 mai 1999, Manchester United affronte le Bayern Munich en finale de la Ligue des Champions à Barcelone. Ferguson est inquiet : Roy Keane et Paul Scholes sont tous les deux suspendus. A l’époque, Becks a 24 ans et court comme un lièvre. L’Ecossais conserve son 4-4-2 avec un milieu à deux Butt-Beckham, Blomqvist à gauche et Giggs à droite. Est-ce encore faisable aujourd’hui ? En optant pour le 4-4-2, Ancelotti a fourni une inestimable stabilité tactique au PSG ces derniers mois. Matuidi et Motta sont à l’aise dans l’axe, tout comme Lavezzi, Ménez, Lucas ou Pastore autour d’Ibra. D’où un problème : dans ce schéma, seul le rôle de Motta est envisageable pour l’Anglais, et ce sans aucune garantie aujourd’hui. Il lui manquera du rythme, du répondant dans les duels et de l’agressivité, mais son jeu long, son coup d’œil et les courses de Matuidi pourraient compenser. Une option qui reste improbable : pour dicter le jeu d’une équipe, il faut courir plus que tous les autres.

Heureusement, un autre système est envisageable. Le 4-3-1-2, ou 4-3-3, à savoir ceux dans lequel évoluait Beckham au Milan d’Ancelotti, et ceux que l’Italien choisit souvent pour fermer ses matchs, faisant entrer Chantôme ou Verratti à la place d’un offensif. En fait, l’idée est clairement de mettre Becks dans un fauteuil. Avec Matuidi à ses côtés, Beckham disposera d’une sorte de zone démilitarisée au milieu de terrain. Peu de courses, beaucoup de pied droit. D’une, on peut raisonnablement espérer voir Beckham titulaire dans ce système : une triplette Matuidi-Motta-Beckham, ça fait bien rêver plus grand. De deux, le fragile Motta n’a joué que 10 matchs cette saison, et les paires Chantôme-Matuidi (superbe contre Porto) et Verratti-Chantôme n’ont pas donné entière satisfaction. D’où le milieu à trois. Devant, il n’y a donc plus que trois offensifs, mais plus de contrôle et de bons ballons. Seule interrogation : au Milan, Beckham se positionnait sur la gauche du milieu à trois, précisément là où Pastore aime bien venir lancer ses attaquants.

La question de l’adaptation à la Ligue 1, et les coups de pied arrêtés
La France n’a jamais vu d’un très bon œil la venue d’un Anglais conquérant sur son territoire. Pourtant, il se pourrait que la Ligue 1 ne soit pas si malpolie qu’elle en a l’air avec notre invité britannique. Car si notre beau championnat est justement réputé pour sa dureté, le rythme des matchs y est lent, parfois très lent. Et quand le pied droit de Beckham a le temps de penser, on sait tous que la réflexion est généralement pertinente. D’ailleurs, on ne peut évoquer le jeu de l’ancien capitaine anglais sans parler des coups de pied arrêtés.

Le Londonien n’est pas seulement un spécialiste. C’est un mythe. Un pied droit capable de renverser une finale de C1 en quatre minutes et deux corners. De sauver sa nation au buzzer d’un coup franc de trente mètres. De faire lever tout un stade au moindre ballon courbé. En C1 et en Ligue 1, l’entrée en jeu de Beckham donnera au PSG ce petit plus qu’ont seulement les grandes équipes : la force de pouvoir marquer à partir de rien. Que ce soit pour soixante, vingt ou cinq minutes à jouer, il ne fait aucun doute que le nouveau numéro 32 occupe déjà les esprits du côté de Valence.

So Foot
Alex177
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Pastore monte en régime
En général, Toulouse, bercé par le tango de Gardel et les dribbles de Marcico, aime beaucoup les Argentins. Mais pas Javier Pastore. Le milieu parisien est même le meilleur ennemi des Toulousains. Ses trois buts marqués cette saison dans les compétitions nationales l’ont tous été face à eux : à l’aller en championnat (2-0), il y a dix jours en Coupe de France (3-1) et hier, d’une splendide reprise de volée du gauche, dont le rebond a lobé Ahamada dès l’entame du match. L’efficacité de l’Argentin tranche avec son style détaché. Si, dans le civil, ses yeux s’enfoncent dans le sol, il fait en revanche profiter son équipe, sur le terrain, de son extraordinaire vision du jeu. Dans son rôle de milieu gauche qu’il occupe avec application, il offre une autre palette.

92 ballons touchés !

La vitesse du jeu parisien ? Il y participe plus grâce à ses passes que par ses courses. Quasiment toujours sur le même rythme, se replaçant consciencieusement mais ne sprintant presque jamais, il accélère en revanche le jeu en distribuant ses ballons comme autant d’offrandes à ses partenaires.

Après un début d’année 2013 plutôt difficile, Pastore retrouve le sourire, même si ça ne se voit toujours pas sur son visage : il a écarté pour un temps la concurrence de Jérémy Menez et semble retrouver dans son jeu la spontanéité qui lui a parfois fait défaut. Il n’hésite pas, non plus, à faire le spectacle. Il tente une roulette face à Aurier (43e), décale parfaitement Ibrahimovic pour un face-à-face perdu avec Ahamada (55e), lance Maxwell par-dessus la défense toulousaine (69e). Il est même à deux doigts de réaliser son deuxième doublé sous les couleurs parisiennes, un an et demi après son premier, à Montpellier, mais sa frappe du gauche ne surprend pas Ahamada (18e). C’est une des nouveautés dues à son poste : il est amené à se servir beaucoup plus souvent de son pied gauche, sans qu’on voie la différence.

Son influence sur le jeu est manifeste : hier, il a été le Parisien, après Verratti, qui a touché le plus de ballons (92). Il est aussi celui qui en a perdu le plus (23). Mais, comme chaque fois face à Toulouse, il a mis le bon au fond.
Le Parisien


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Toulouse-PSG (0-4) : le match minute par minute
Zlatan Ibrahimovic a encore frappé en inscrivant le deuxième but du PSG face aux Toulousains. Il a marqué de la tête, une première cette saison pour le Suédois.

L'arrivée de David Beckham dans la capitale nous aurait presque fait oublier que le PSG a joué un match de championnat ce vendredi soir à Toulouse. Sans sa nouvelle star anglaise, le leader parisien a explosé Toulouse (4-0). Pastore, titulaire, a ouvert le score dès la 3e minute du match, mettant ses coéquipiers sur d'excellents rails.
Ibrahimovic a doublé la mise à la 36e minute en marquant de la tête pour la première fois de la saison. C'est un 20 sur 20 pour le Suédois : 20 buts en 20 matchs. L'expulsion de M'Bengué dans la foulée a ensuite transformé la rencontre en calvaire pour les Toulousains.

En effet, la deuxième mi-temps a été une promenade de santé pour le PSG. Sakho de la tête et Van der Wiel après un festival d'Ibra ont fini de faire couler le Téfécé. Il faut dire que le club de la Ville rose réussit bien à celui de la capitale cette saison. Au Parc des Princes, Paris l'avait emporté 2-0 en Ligue 1 le 14 septembre 2012. Rebelote le 23 janvier 2013 en Coupe de France avec un succès 3 buts à 1.

Avec cette large victoire, le PSG a marqué les esprits. «C'était aussi important de bien jouer après le match contre Lille», a confié Salvatore Sirigu, le portier parisien invaincu depuis maintenant 866 minutes, au micro de BeIN Sport. Dimanche dernier, son équipe s'était imposée sans la manière contre les Nordistes (1-0).

Avec ce succès lors du premier match de la 23e journée, le PSG prend trois d'avance sur Lyon, qui se déplacera dimanche à Ajaccio. De son côté, Toulouse, reste englué à la dixième place.

Le Parisien

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PSG : premier entraînement de Beckham le 13 février

Leonardo l’a annoncé à l’issue de la rencontre à Toulouse vendredi soir. David Beckham effectuera son premier entraînement au camp des Loges le mercredi 13 février. La veille, le Spice Boy accompagnera sa nouvelle équipe à Valence (Espagne), pour le huitième de finale aller de Ligue des champions. Un match qu’il ne disputera pas, même s’il sera qualifié pour la plus prestigieuse compétition européenne.

«Beckham a besoin de s'entraîner et de retrouver une condition physique», a pour sa part déclaré son entraîneur Carlo Ancelotti. Le coach italien du PSG a loué «l'expérience et le professionnalisme» d'un joueur qu'il «connaît très bien» et au sujet duquel «il n'a aucun doute concernant tout ce qu'il va apporter de positif à l'équipe». Interrogé sur la place à laquelle pourrait être aligné l'ancien international anglais, Ancelotti a répondu: «Comme milieu défensif ou sur le côté droit». Et de conclure: «Il jouera s'il le mérite».

La semaine prochaine, l’Anglais restera en Angleterre et devrait poursuivre sa préparation avec Arsenal. Le Spice Boy estime avoir besoin de deux semaines de travail pour retrouver un état de forme convenable. Il est donc improbable de le voir titularisé à Sochaux 17 février. Dans le meilleur des cas, il pourrait faire sa première apparition en championnat contre Marseille le 24 février.

Le Parisien

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Leonardo : « Il n’est pas là pour rigoler »

La signature de David Beckham a alimenté les conversations hier à Toulouse. Invités à réagir pour la première fois depuis l’officialisation du recrutement du Spice Boy, les Parisiens ont adopté Un discours laudateur. « Il a de l’expérience et va mettre plus de professionnalisme dans l’équipe, qui va s’améliorer avec lui, considère Carlo Ancelotti, le coach du PSG, qui défend ce choix.

Pour l’entraîneur italien du PSG, Becks a seulement « besoin de deux semaines pour être en bonne condition ». Ce qui nous amène à la fin février, voire un peu avant. « Il va être une grande surprise pour vous, assure Leonardo, le directeur sportif du club de la capitale. Sur ses six saisons aux Etats-Unis, il a fait deux fois six mois au Milan AC et il a été toujours à un très haut niveau. J’ai été son entraîneur, je l’ai vu chaque jour et le plus important ce n’est pas sa notoriété. C’est vraiment un exemple, il a fait de sa carrière un modèle. C’est quelqu’un de très rigoureux avec lui-même et s’il accepte ce défi, c’est qu’il sent qu’il a la possibilité de faire des choses sur le terrain. Il se considère comme un joueur, et n’est pas là pour rigoler et faire des photos mais pour gagner des matchs et des titres. Il s’est engagé pour ça, et pas pour un autre objectif. » Complètement fan, Leonardo a même lâché : « Pour tout vous dire, c’est la première personne que j’ai appelée quand je suis arrivé au PSG. »

On ne trouvera pas trace d’une critique, ou même d’un doute, chez ses nouveaux partenaires. « Il a beaucoup d’expérience et de qualités. Surtout des qualités mentales, car c’est un gagneur, a souligné Zlatan Ibrahimovic, l’autre star parisienne. C’est ce dont nous avons besoin et il va nous être d’une grande aide. Je ne connais pas la date de son arrivée mais nous l’attendons. Je suis sûr qu’il va faire de grandes choses à Paris. »

Pour les joueurs moins capés, c’est l’occasion de côtoyer un véritable monstre. « Je ne sais pas combien de temps il va rester au PSG, mais je vais tenter d’apprendre le maximum à ses côtés », déclare l’Argentin Javier Pastore, excellent hier soir face aux Toulousains. « Pour les plus jeunes, il va nous aider à hausser notre niveau de jeu. Il nous a fait rêver avec son pied magique et j’espère qu’il va continuer à Paris », abonde également Blaise Matuidi.
Le Parisien


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Fabrice Lorvo : « Le fisc pourrait faire preuve de bienveillance »
Avocat spécialiste de la fiscalité pour le cabinet FTPA à Paris, Fabrice Lorvo explique pourquoi David Beckham ne devrait pas être assujetti à l’impôt.

Beckham paiera-t-il des impôts ?
Fabrice Lorvo. Comme Beckham est salarié du PSG, il payera forcément des impôts sur son salaire, la question est de savoir s’il devra payer aussi des impôts en France sur ses revenus non français et sur son patrimoine.

Le don de son salaire à une œuvre caritative sert-il à éviter de payer des impôts en France ?
C’est probable car notre délicieux système fiscal, lorsque vous êtes résidant français, vous taxe sur l’ensemble de vos revenus perçus n’importe où dans le monde. Dans le cas de Beckham, ce pourrait être énorme. C’est probablement pour cela que son salaire doit être reversé à des associations. Cependant, du point de vue de l’orthodoxie fiscale, le fait de renoncer à percevoir un revenu n’empêche pas l’imposition. A l’extrême, Beckham pourrait être imposé sur le revenu qu’il a refusé de percevoir.

Pensez-vous que le fisc va demander à Beckham de s’acquitter de ses impôts ?
Il faut être prudent. Mais je ne pense pas, le fisc pourrait faire preuve d’une certaine bienveillance. Mais il y a clairement une problématique fiscale en France qui représente un frein à la prise de décision pour un étranger de venir dans notre pays.

Le Parisien


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Pourquoi Beckham a dit oui
Il y a un an, son transfert n’avait pas abouti pour des raisons fiscales. Cette fois, tout était réuni pour trouver un accord.

L’hiver dernier, Beckham s’était laissé séduire par le projet du PSG. Sportivement, il avait donné son accord. Si l’affaire ne s’est pas conclue, ce n’est pas pour des raisons familiales mais à cause de la lourde fiscalité dans notre pays. En s’installant en France, la famille Beckham aurait payé plusieurs millions d’euros d’impôt et se serait retrouvée avec des charges supérieures à ses revenus…

Le PSG paiera les associations

« Quatre critères définissent le statut de résident fiscal français dans l’article 4B du Code général des impôts, nous explique Mathieu Le Tacon, avocat fiscaliste au cabinet Delsol à Paris. Et il semble que l’Anglais ne réponde à aucun d’entre eux. » 1. Il ne séjourne pas assez longtemps en France (cinq mois, contre six mois et un jour nécessaires pour être imposable); 2. Les sièges de ses différentes sociétés ne sont pas dans notre pays; 3. Son domicile fiscal, c’est-à-dire son domicile réel, où vivent sa femme et ses enfants, est à Londres. Seul le quatrième critère peut prêter à débat. « Il faut aussi exercer une activité professionnelle salariée ou non (4) selon la loi pour être taxé, ajoute Me Le Tacon. Or, en payant pour lui les associations caritatives, ce critère est discutable. »

Une étude rapide de ce que devrait payer le Spice Boy s’il devait être taxé en France suffit à comprendre pourquoi dribbler le fisc était une condition sine qua non à sa venue. « Ses rémunérations globales annuelles sont estimées à 34 M€, précise Me Le Tacon. Même s’il n’en perçoit qu’une petite partie en France, il aurait dû s’acquitter d’un impôt sur tous ses revenus mondiaux comme la loi l’exige, et là, il aurait dû laisser au fisc plus de 50% de ses revenus. Et surtout il aurait aussi été susceptible de payer l’impôt sur la fortune (ISF) sur l’ensemble de son patrimoine. Cela aurait été colossal. »

A la lumière de ces chiffres, on comprend mieux pourquoi Beckham s’est empressé d’annoncer jeudi que ses salaires iraient à des associations caritatives. Le PSG paiera ces sommes (estimées à 800000 € par mois) aux heureux bénéficiaires, qui n’ont, à ce jour, pas encore été désignés.

Le Parisien

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Le PSG s’amuse à Toulouse
Les Parisiens ont apprécié leur séjour toulousain. En plus d’être apparus très en forme, ils ont trouvé dans la douceur du Sud-Ouest des défenseurs très conciliants. Tous les éléments réunis pour un gros carton (0-4), pour faire oublier une dernière prestation poussive et mettre la pression à Lyon. Du tout bon.

« Paris est devenu un grand club et on peut le comparer au Barça, au Real, à Manchester, à Milan. Il y a moins de vécu et d’expérience, mais c’est un club de ce calibre désormais. » En plus d’encenser le PSG, Alain Casanova voulait peut-être sous-entendre que face à son Téfécé, le club a pris pour habitude de livrer de belles performances. Après tout, c’est face aux Toulousains que le leader de L1 a le mieux joué en cette année 2013. Une première victoire en Coupe de France il y a une grosse semaine (3-1), et ce soir au Stadium, pour l’ouverture de la 23e journée de Ligue 1 (0-4). Mais plus que la supériorité parisienne – quand même bien palpable sur la rencontre – on ne pourra que constater que ce sont les Toulousains eux-mêmes, cette fois-ci, qui se sont clairement tiré une balle dans le pied. Largués en défense et indisciplinés, ils ont laissé les Parisiens prendre un avantage décisif dès la première période. Le reste n’étant donc qu’amusement, les coéquipiers d'Ibra quittent Toulouse avec une belle victoire, la 4e consécutive, la 10e sur leurs 11 dernières rencontres. Costaud.

Suicide toulousain

PSG, Barça, Manchester ou n’importe quoi, le Téfécé affiche dès le début de rencontre de belles intentions. Avec un gros pressing, les Violets veulent étouffer leur prestigieux adversaire. Ça fonctionne, lorsque le ballon n’est pas dans leur camp. Mais à la première incursion parisienne, Lavezzi, parti légèrement hors-jeu, balance un long centre au second poteau, où Pastore ajuste une reprise qui trompe Ahamada (0-1, 4e). Gros coup dur, déjà, pour les Toulousains. Ces derniers font mine, un court instant, de se projeter de nouveau vers l’avant. Mais la donne a changé. Et si la possession est équilibrée, c’est bien le PSG qui se montre le plus dangereux. La raison est toute trouvée avec la passivité dans le marquage des défenseurs toulousains, constamment débordés et gênés par les permutations de Lavezzi et Lucas – lesquels tournoient efficacement autour d’Ibra. Tiens, d’ailleurs, qu’est-ce qu’il fait, Zlatan ? Et bien pas grand-chose, jusqu’à une nouvelle offrande de l’arrière-garde adverse. Laissé seul au point de pénalty, le Suédois a tout le temps d'ajuster une tête, sur une offrande de Lucas (0-2, 36e). Définitivement nulle, cette défense sera punie une nouvelle fois quelques instants plus tard, avec l’expulsion de M’Bengué (39e), coupable d’une énième faute sur le remuant Lucas. Malgré la belle activité de Tabanou, les carottes semblent cuites, pour les Toulousains.

Le PSG déroule

Malgré sa supériorité numérique, le PSG ne s’emballe pas, au retour des vestiaires. Les Parisiens laissent leurs adversaires faire le jeu, faisant le choix judicieux d’évoluer en contre. Judicieux, car au regard d’un contexte avantageux, ils ne tardent pas à s’illustrer. Là où Sakho – impeccable ce soir – tient la baraque derrière, Zlatan se procure deux occasions avant l’heure de jeu. Mais ni sa frappe croisée ni sa jolie balle piquée ne font trembler les filets, Ahamada détournant parfaitement les tentatives. Mais au fond, ce qui devait arriver finit par se produire : suite à un mauvais dégagement toulousain, Lucas, encore lui, adresse un joli centre au second poteau pour Sakho, qui trompe enfin le portier d’une tête décroisée (0-3, 70e). Pas vraiment le temps de s’en remettre, que les Violets en encaissent un autre. Zlatan embarque trois défenseurs dans la surface et délivre un caviar pour Van der Wiel, qui n’a plus qu’à pousser la balle au fond (0-4, 72e). Voilà, fin de la démo. Largement supérieurs et, qui plus est, bien aidés par leurs adversaires, les Parisiens poursuivent leur belle série et mettent enfin la pression à Lyon.


Par Alexandre Pauwel pour So Foot
Homer
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«Impossible pour Toulouse»

Très satisfait de la performance des siens, Carlo Ancelotti a estimé que Toulouse n'a eu aucune chance de revenir après l'expulsion. Il a souligné la performance de Lucas. Ce dernier a dit s'être «senti à l'aise».

Carlo Ancelotti (entraîneur de Paris): «C'est sans doute notre meilleur match de 2013. Nous avons retrouvé la qualité de jeu que nous avions avant la trêve. Ce fut une très bonne performance. Nous avons réussi à mettre de la vitesse et enchaîner rapidement vers l'avant. Je ne crois pas que Toulouse soit une équipe faible mais le but que nous avons marqué d'entrée de match leur a fait mal. Après l'expulsion, c'était impossible pour eux. Nous avons été très performants en contre-attaque. Nous n'avons pas très bien joué contre Ajaccio et Lille mais on ne peut pas être à 100% tout le temps. Ce qui est important pour le club, c'est de continuer à enchaîner des résultats positifs comme ce soir. Je suis très heureux de la performance de Lucas».

«Je suis venu à Paris pour marquer et faire marquer et je suis très heureux de pouvoir apporter quelque chose.» (Lucas)

Lucas (milieu de terrain de Paris): «Nous avons fait un très grand match. C'est une victoire collective qui démontre la valeur de cette équipe. Personnellement, je me suis senti très à l'aise. Je suis venu à Paris pour marquer et faire marquer et je suis très heureux de pouvoir apporter quelque chose de positif au PSG».

Leonardo : «Une prestation collective très bonne»

Leonardo (directeur sportif du Paris SG): «Aujourd'hui c'était un match très difficile à jouer. L'équipe a bien démarré le match, mais c'est l'expulsion qui nous a donné l'occasion de gagner avec un large résultat. Ça reste une prestation collective très bonne. On n'a pas besoin de stimulation (avec l'arrivée de Beckham, ndlr). On a commencé une saison pour faire un résultat important. On a une équipe qui peut gagner le Championnat, on a envie de faire quelque chose d'important en Europe. Le plus difficile est de maintenir le niveau de jeu et de résultat».

L'Equipe.Fr

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Ibra enfin de la tête

Zlatan Ibrahimovic a inscrit vendredi à Toulouse son 20e but en Ligue 1, le premier de la tête.

Est-ce l'effet des commentaires d'Hernan Crespo, son ancien partenaire à l'Inter Milan, qui lui reprochait il y a quelques jours de trop peu marquer de la tête malgré sa grande taille (1,92m) ? Contre Toulouse, vendredi soir (4-0), Zlatan Ibrahimovic a inscrit, sur un centre de Lucas, son tout premier but avec le front pour le PSG. Le vingtième du géant suédois cette saison en Ligue 1. Une marque qu'il atteint seulement pour la troisième fois en Championnat lors d’une seule saison. Ibra avait fait mouche à 28 reprises avec l'AC Milan en 32 matches en 2011-2012 et il avait scoré 25 fois en 35 rencontres avec l’Inter en 2008-2009. En L1, Zlatan Ibrahimovic a marqué lors de tous ses matches en déplacement (9). Il a inscrit au Stadium le 14e de ses 20 buts à l’extérieur, soit 70% du total.

L'Equipe.Fr

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Paris retrouve son jeu

Leader de la L1, le Paris-SG a profité d'une faible équipe de Toulouse pour se rassurer (4-0). Invaincus depuis huit rencontres en Championnat, les Parisiens ont marqué par Pastore, Sakho, Van der Wiel et l'inévitable Ibrahimovic.

Le nouveau statut du Paris-SG l’oblige à gagner en jouant bien. Leader de la L1, invaincu depuis huit rencontres, il commençait à soulever quelques interrogations après le nul d’Ajaccio (0-0) et les toutes petites victoires face à Lille et Bordeaux (1-0). Bien aidé par un Toulouse inoffensif, le PSG s’est rassuré vendredi soir en l’emportant joliment au Stadium (4-0). Privé de la puissance et de la percussion de Sissoko (transféré à Newcastle) au milieu, le TFC a souffert devant Matuidi et Verratti. La rapide expulsion de M’Bengué pour une double faute sur Lucas n’a pas arrangé ses affaires (39e).

Pas en forme récemment,Ibra a marqué et fait une passe décisive

Pas dans son assiette depuis plusieurs rencontres, Zlatan Ibrahimovic a été décisif à deux reprises. Souvent pris au piège du hors-jeu sur des replacements trop lents, il a vu Ahamada stopper l’une de ses frappes (55e), a claqué un lob en première intention (58e) avant qu'Aurier n'arrête sur sa ligne un tir que tout le monde voyait au fond après une belle action collective (67e). Heureusement pour lui, le Suédois avait trouvé la faille d’une rarissime tête (2-0, 36e). S’il a marqué lors des neuf matches qu’il a disputés en L1 à l’extérieur, l’ancien joueur de l’AC Milan sait aussi se montrer altruiste. Il a ainsi offert une passe décisive à Van der Wiel après un raid en solitaire (4-0, 72e).

Les Parisiens restent sur huit matches de L1 sans avoir encaissé de but. Jamais Paris n'a fait mieux dans son histoire.Derrière, en l’absence de Silva et d’Alex, la charnière Armand-Sakho a encore été très performante. Ce qui a permis aux Parisiens de conforter leur invincibilité (huit matches de L1 sans avoir encaissé de but). Jamais Paris n’a fait mieux dans son histoire ! Face aux Violets, Sirigu n’a rien eu à faire même s’il a frissonné lorsque Tabanou s’est écroulé dans sa surface à la 48e… Sakho a ponctué sa rencontre d’un but de la tête (3-0, 70e), bien servi par un Lucas déjà passeur pour Ibrahimovic. Préféré à Ménez, Javier Pastore était attendu. Il a sorti un match solide. La saison dernière, l'Argentin avait déjà étincelé sur la pelouse du Stadium (3-1). Inspiré ce vendredi soir, c’est lui qui a ouvert le score d’une volée "topée" à la 4e suite à un centre de l’infatigable Lavezzi. «Le PSG n’est pas imbattable», expliquait Alain Casanova avant la rencontre. Défait trois fois par le PSG cette saison en ayant encaissé neuf buts, il est sûrement heureux de ne plus avoir à croiser Paris.

L'Equipe.fr
Schultzy
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Sponsoring : le PSG signe avec Emirates un contrat historique de 125 M€

Après la signature de David Bekham, les bonnes nouvelles se succèdent au PSG. Selon nos informations, le club de la capitale est tombé d'accord samedi pour une prolongation de son contrat de sponsoring maillots avec Emirates, la compagnie aérienne des Emirats Arabes Unis.

L'accord, qui porte sur un partenariat de cinq nouvelles années, à partir de 2014, est en forte hausse puisque l'on évoque un montant jamais enregistré en France de 25 millions d'euros, bonus compris, par an.
Le PSG empochera la somme historique de 125 millions d'euros sur 5 ans.

Avec la prolongation de cet important contrat de sponsoring maillots, le PSG entre dans la catégorie très fermée des ténors européens que sont le Real de Madrid, Manchester United ou encore Barcelone, des clubs qui affichent des montants similaires.

Toujours selon nos informations, ce nouveau contrat n'est pas encore signé officiellement mais en cours de rédaction.

Le Parisien.fr
Alex177
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PSG dans le Top 5 des plus gros sponsors maillot du monde ?

Décidément, les nouvelles s’enchaînent en ce moment du côté du PSG. Après la signature de David Beckham à Paris cette semaine, voilà que Le Parisien assure que Fly Emirates va prolonger son contrat de sponsoring maillot avec le PSG. Les deux parties seraient tombées d’accord ces dernières heures et les sommes évoquées sont dignes des plus grands d’Europe. L’accord porterait sur un nouveau deal de 5 ans à partir de 2014 contre 25M€ annuel, soit 125M€ sur la période. C’est quatre fois le montant que débourse actuellement la compagnie aérienne. Une somme qu’il convient, bien sûr, de comparer aux autres grands d’Europe…
Aussi bien que le Bayern, en-dessous du Real et du Barça
25M€, c’est l’équivalent du sponsoring maillot qui lie actuellement le Bayern Munich à Deutsche Telekom. Les Parisiens s’aligneraient donc sur le plus gros deal de la Bundesliga allemande (voir les sponsor maillot en Bundelsiga). En Espagne, on reste un peu en-dessous du contrat à plus de 30M€ entre le FC Barcelone et la Qatar Fundation. On devrait également rester sous le deal du Real Madrid avec Fly Emirates, activé l’an prochain, pour environ 30M€ là encore. En fait, le contrat annoncé du PSG s’aligne sur celui actuel du Real avec Bwin.
En Angleterre, Manchester United et Arsenal font mieux
Pour ce qui est de l’Angleterre, quelques gros bras arrivent encore à dépasser le contrat parisien. C’est le cas de Manchester United avec son futur contrat record (activé en 2014) avec Chevrolet pour 38M€. Arsenal a aussi revu son contrat à la hausse avec Fly Emirates pour une somme supposée par les tabloïds de 37M€. En revanche, le PSG arrive à faire aussi bien que Liverpool ou le FC Chelsea. Là aussi, le PSG serait donc aligné sur les grands d’Europe et pourrait postuler à une place dans le Top 5 des plus gros sponsors maillot…

Sportune.fr
Varino
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Beckham est encore loin de Paris

Avant de découvrir ses coéquipiers à Valence le 11 février, la recrue anglaise du Paris-sg va entamer sa préparation entre Londres et Los Angeles.


LES DEUX JOURS d’entraînement à London Colney, au centre d’Arsenal, en début de semaine dernière, ne suffiront pas à transformer David Beckham en bête de compétition lorsqu’il rejoindra le Paris SG, le 11 février. Son arrivée à Paris, officialisée jeudi et réalisée en un temps éclair, ne lui permettrait pas, selon les dirigeants parisiens, de renoncer à certaines obligations, décidées avant la signature de son contrat de cinq mois. C’est la raison pour laquelle le milieu anglais de trente-sept ans – trente-huit le 2 mai – ne sera pas au Camp des Loges lundi, à la reprise de l’entraînement, ni les jours suivants. Jeudi soir, sitôt sa conférence de presse terminée, il a regagné Londres, où sa famille restera vivre pendant son séjour français et où le rejoindront dès demain un préparateur physique et un kinésithérapeute du PSG afin d’attaquer une préparation foncière individualisée.

Les deux salariés du club de la capitale ne resteront pas longtemps outre-Manche aux côtés du « Spice Boy » puisque ce dernier doit retourner à Los Angeles dès mercredi. Là encore, il honorera des engagements pris avant de répondre favorablement aux sollicitations de Leonardo et de Nasser al-Khelaïfi, et auxquels il a assuré ne pouvoir renoncer.

Débuts sous les yeux de Victoria au Parc le 27 février ?

En Californie, Beckham profitera des installations du Los Angeles Galaxy, son ancien club (2007-2012), pour poursuivre sa remise en forme. Il y restera quatre jours puis prendra, enfin, la direction de Paris, le 10 février. Le lendemain, il accompagnera alors ses nouveaux partenaires vers Valence, pour le huitième de finale aller de la Ligue des champions du 12 février.

Inscrit dans cette compétition, l’Anglais ne sera, bien sûr, pas retenu pour cette rencontre. Mais sa présence est censée profiter au groupe, au sein duquel certains joueurs n’ont pas caché leur excitation de côtoyer une telle star. « C’est un honneur de jouer avec lui » , lâchait Blaise Matuidi, vendredi soir. « Je ne sais pas combien de temps il va rester mais je vais tenter d’apprendre un maximum à ses côtés » , ajoutait Javier Pastore. Dans un premier temps, les Parisiens devront se contenter de le regarder à l’hôtel et en tribunes. À partir du 13 février, ils pourront partager, pour la première fois, un vestiaire avec lui. Le lendemain de la rencontre à Valence, Beckham découvrira les installations du Camp des Loges, à Saint-Germain-en-Laye, et pourrait participer à sa première séance collective, au moins en partie.

Il sera temps alors d’envisager sa première apparition sur une feuille de match. Ce ne devrait pas être à Sochaux trois jours plus tard. S’il pourrait être présenté au public du Parc des Princes le 24 février, lors de PSG-Marseille en Championnat, c’est même très probablement en huitièmes de finale de Coupe de France, le 27, toujours contre l’OM, que Beckham étrennera son numéro 32 devant ses nouveaux supporters. Il se murmure que son épouse, Victoria, pourrait faire le déplacement à cette occasion.




Citation
TIÉNÉ INTÈGRE LA LISTE DU PSG EN LIGUE DES CHAMPIONS. – Après les départs de Bodmer (Saint-Étienne), Mohamed Sissoko (Fiorentina) et Hoarau (Dalian Aerbin, Division 1 chinoise), le Paris-SG a intégré Siaka Tiéné sur la liste A de ses joueurs utilisables en Ligue des champions, Lucas et Beckham étant les deux autres nouveaux Parisiens qualifiés. Désireux de quitter Paris cet hiver, le défenseur international ivoirien de trente ans (0 match en Ligue 1 cette saison) y verra peut-être une petite consolation.

En revanche, Adrien Rabiot, prêté à Toulouse, ne sera pas remplacé. Ce dernier figurait sur la liste B (celle des joueurs nés après le 1er janvier 1991 et ayant passé deux saisons d’affilée au club depuis leur quinzième anniversaire), dans laquelle apparaît également Antoine Conte (19 ans), qui a débuté en Ligue 1 vendredi soir, à Toulouse (4-0). En cas de besoin, ces joueurs peuvent être qualifiés jusqu’à vingt-quatre heures du coup d’envoi. Le PSG conserve donc un effectif de vingt-quatre joueurs pour la C 1, le club n’ayant, de toute façon, pas le droit d’ajouter plus de trois nouveaux joueurs à l’issue du mercato hivernal. – D. D.


L'Equipe
milanfan
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L’UEFA prévient le PSG

L’UEFA a présenté son dernier rapport de Benchmarking sur les comptes des clubs européens. L’occasion pour Gianni Infantino, le secrétaire général de l’UEFA, d’évoquer le fair-play financier devant la presse et de répondre à quelques questions sur le PSG…

« Quand nous avons lancé le fair-play financier, on nous parlait de Chelsea, puis de Manchester City. Maintenant on nous parle du PSG. Notre système est là pour s’appliquer non pas à un club mais à 630 clubs, a commenté Gianni Infantino. Comme tous les autres clubs, le PSG sait qu’il devra respecter le fair-play financier. Il faudra donc que ses dirigeants démontrent que leurs frais sont couverts par leurs revenus, au-delà du montant de déficit autorisé. Les clubs européens ont approuvé ces règles à l’unanimité, la commission européenne les a aussi approuvés. L’UEFA pense que d’avoir un football sain financièrement va plutôt attirer des investisseurs que de les faire partir. Les investisseurs dans le football sont les bienvenus mais nous souhaitons qu’ils aient une vision à long terme. Le PSG devra présenter ses comptes et ses justifications l’année prochaine quand la règle du fair-play financier entrera en vigueur pour la saison 2014-2015. Les saisons 2012 et 2013 seront prises également en compte et les instances jugeront si leurs comptes sont conformes aux règles. Ce n’est pas à moi d’en juger aujourd’hui. Le club dit vouloir respecter les règles, la commission de l’UEFA en jugera le moment venu. En ce qui concerne le salaire de David Beckham, c’est une bonne chose qu’un montant important soit donné à une œuvre de charité. Mais le salaire d’un joueur, qu’elle que soit la destination qu’il veut lui donner, doit toujours figurer sur les comptes du club. Il faut présenter des comptes corrects. En ce qui concerne le contrat de sponsoring du PSG , il est important de se poser la question de la valeur juste de ce partenariat. Des expertises et des comparaisons avec les montants perçus par d’autres clubs permettront de déterminer si la valeur du contrat est correcte par rapport aux lois du marché. »


Canal Supporters
BenBecker
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Kevin Gameiro : "Il y a une hiérarchie au PSG et Zlatan Ibrahimovic est devant moi"

Interview exclusive. La rédaction de Gentside Sport a rencontré Kevin Gameiro, l'attaquant du PSG. Le natif de l'Oise s'est confié sur son statut de remplaçant qu'il juge logique avec la présence d'Ibrahimovic au sein de l'effectif parisien.

Seulement titulaire à trois reprises en championnat, Kevin Gameiro a disputé 13 matches et inscrit 5 buts cette saison (plus un en Coupe de France). Avec son statut de remplaçant, l'attaquant du PSG a le temps d'honorer ses sponsors et il s'est rendu à la présentation de ses nouvelles chaussures, les Mercurial Vapor IX, au magasin Nike des Champs Elysées. La concurrence avec Ibrahimovic, la hiérarchie au sein du groupe parisien, le niveau de Paris cette année, son avenir en France, sans oublier un petit mot pour son nouveau coéquipier Lucas, Kevin Gameiro n'oublie rien.

Gentside Sport : Comment se passe la concurrence avec Ibrahimovic, est ce que c'est motivant ou parfois on se dit qu'il est vraiment trop au dessus ?
Kevin Gameiro : Il y a une hiérachie au PSG et Zlatan Ibrahimovic est devant moi. Après comme je l'ai dit, mon objectif c'est de grappiller un peu plus de temps de jeu. Quand je suis associé à lui j'essaye de faire le maximum et on tente d'être complémentaires pour gagner des matches. Il faut savoir accepter tout ça même si parfois ce n'est pas facile.

"Zlatan à l'entraînement, c'est lui qui met l'ambiance !"

On raconte tout et n'importe quoi sur Ibra mais au quotidien ça se passe comment ?
C'est un compétiteur qui aime gagner tout le temps, même à l'entraînement. C'est aussi quelqu'un qui aime beaucoup chambrer. Aux entraînements c'est lui qui met l'ambiance. Après en match il demande beaucoup le ballon mais on s'adapte à son jeu. On n'a pas du tout la même façon de jouer, mais il faut des mecs comme lui et des mecs comme moi. C'est ce qui fait une équipe.

Tu as joué 13 matches en étant seulement 3 fois titulaire mais tu as pourtant déjà marqué 5 buts en championnat. Comment vis-tu cette situation de « joker de luxe » au PSG cette saison ?
C'est clair que c'est pas facile, mais on m'avait prévenu au début de la saison. Je savais que je n'allais pas être titulaire et je savais ce qui m'attendait. Après il faut respecter les choix du coach et quand je joue j'essaye de me donner à fond, d'aider l'équipe à gagner des matches et surtout de marquer des buts, ce qui est le plus important pour un attaquant.

"Je ne pourrais pas vivre cette situation encore trois saisons"

Est-ce plus valorisant d'être la star dans un petit club ou alors joker de luxe dans un très grand club ? [ndlr : avant le PSG Gameiro a joué à Strasbourg et à Lorient]
Je ne sais pas ce qui est le plus valorisant. C'est évident que quand on est joueur, on a envie de jouer tous les week-ends. Pour ma part, j'aimerais jouer un peu plus. Cette année, je savais d'où je partais et ce que je pouvais apporter à l'équipe. Mais c'est sûr que je ne pourrai pas vivre cette situation encore trois saisons. Alors cette année je m'accroche pour faire le maximum et on verra comment ça se passera les prochaines saisons.

Paris est premier du championnat à la 22e journée, à égalité de points avec Lyon et à 3 points de l'OM. Est ce que tu es surpris après tout ce qu'on avait annoncé en début de saison que le PSG ne soit pas premier avec 10 points d'avance ?
Non je ne suis pas étonné, parce que c'est toujours difficile de créer un équipe, surtout avec tous les joueurs qui sont arrivés cet été. Il faut une cohésion d'équipe, attendre que la mayonnaise prenne et ce n'est pas évident. Parfois ça vient tout de suite, parfois ça prend du temps. Mais là je pense que depuis 3 ou 4 mois ça marche très bien et on le voit avec les résultats du club.

Le PSG joue sur plusieurs tableaux cette saison (championnat, Coupe de France, Ligue des Champions), selon toi quel est l'objectif principal de Paris cette année ?
L'objectif prioritaire du club c'est vraiment le championnat. Après c'est sûr que la Ligue des Champions motive tout le monde parce que c'est une compétition très particulière qu'on rêve de jouer quand on est gamin.

"Le jour où je partirais de Paris, ça sera pour l'étranger"

Comment imagines-tu la suite de ta carrière ? Serais-tu prêt à quitter la France ?
Le jour où je partirai de Paris, ça sera pour l'étranger parce que j'ai envie de connaître d'autres championnats, d'autres cultures. Mais pour l'instant on va essayer d'être champion avec le PSG et on pensera à l'avenir à la fin du championnat.

Ancelotti a récemment opté (début décembre) pour un 4-2-2 assez offensif, donc plus de place pour les attaquants, est-ce que ce schéma te convient mieux ?
Je suis un attaquant, quelqu'un qui veut marquer beaucoup de buts. J'ai eu la chance de jouer en 4-4-2 trois ans à Lorient et ça s'est très bien passé. Quand on joue en 4-4-2 avec le PSG on a pu voir aussi que ça se passait très bien pour moi. C'est le meilleur système cette année parce qu'on n'est pas tout seul devant, il y a beaucoup de soutien et beaucoup de centres qui viennent sur les côtés. J'essaye de jouer avec mes qualités et mes forces qui sont de prendre la profondeur, surprendre les défenseurs avec ma vivacité. Avec Ibra, nous sommes complémentaires car lui préfère recevoir le ballon dans les pieds alors que moi c'est plus dans la profondeur. Et derrière on a des joueurs comme Pastore qui sont capables de distribuer des caviars. C'est un système qui fonctionne bien, très bien même.

Comment se passe l'intégration de la nouvelle recrue Lucas Moura ?
C'est un très bon joueur, un très bon jeune. Il est très à l'aise avec le ballon, il va très vite mais il faut lui laisser le temps de bien s'adapter. La Ligue 1 est un championnat compliqué où les contacts sont rudes. De plus, il est arrivé à Paris cet hiver, ce qui est forcément difficile pour un joueur qui vient du Brésil.


Gentside Sport
Alex177
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Le championnat a-t-il basculé?
Grand favori du championnat, le PSG a enfin pris quelques distances avec ses rivaux. Jusque-là, le club de la capitale avait occupé seul le fauteuil de leader uniquement lors de la 10e journée avec un petit point d’avance sur Lyon. Il en a désormais trois de plus que l’OL et six que Marseille. De quoi briser leurs ambitions? « Ça a été un super week-end… pour le PSG, reconnaît Joey Barton, le milieu anglais de l’OM. Mais on regarde toujours vers l’avant. »

Un PSG inarrêtable
Meilleure attaque, meilleure défense, Paris n’a plus perdu en L1 depuis le 1er décembre à Nice (1-2). Même laborieux en janvier, Paris a engrangé sept points. Les voyants semblent tous au vert. « Il s’est passé un truc, confirme Olivier Rouyer, consultant sur Canal +. Lyon et Marseille ont des absences inquiétantes. Paris, en revanche, dégage une grande sérénité collective. Ils sont passés au-dessus des autres et cela risque de s’accentuer. » « Je ne crois pas que le championnat soit plié, coupe Eric Di Meco, consultant pour BeIN Sport. Paris peut aussi avoir encore des soucis. Ils vont devoir gérer les matchs autour de la Ligue des champions. »

Lyon et Marseille dans une mauvaise passe
Le début de l’année 2013 a coûté cher aux deux rivaux du PSG, alors que les trois équipes étaient encore à égalité à la trêve. En moins d’un mois, l’OL a laissé échapper cinq points et Bastos, l’OM a perdu Rémy tout en voyant huit points s’envoler. « On a dit plusieurs fois que Marseille était mort, note Eric Di Meco. L’OM est une équipe à réaction capable de perdre contre n’importe qui mais qui peut également gagner face à tout le monde. Lyon, de son côté, a certes des trous d’air mais ils sont plutôt réguliers depuis le début de la saison. Il ne faut pas tirer d’enseignements trop hâtifs. »

Fin du suspense dans un mois?
Le 10 mars, l’OL reçoit l’OM. Deux semaines plus tôt, les Marseillais se seront rendus à Paris. Une double confrontation qui devrait permettre de cerner l’issue du championnat. « Lyon et Marseille auront une énorme pression car ils n’auront plus de droit à l’erreur sur ces matchs », prévient Vincent Guérin, l’ancien milieu parisien. « Contre Lyon, ce sera un tournant de la saison, confirme Barton. Mais le PSG reste le favori logique. » Les rivaux de Paris semblent d’ailleurs déjà un peu résignés. « Je pense que le PSG dispute un autre championnat que le nôtre, estime Rémi Garde, l’entraîneur lyonnais. On s’efforce de rester accrochés le plus longtemps possible, mais il ne faut pas regarder seulement devant. Notre objectif, c’est le podium. » Cela ressemble presque à une abdication…

Le Parisien

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Beckham étrenne sa nouvelle tenue

Cette fois, c’est du sérieux. David Beckham a enfilé sa tenue d’entraînement du PSG pour la première fois dimanche après-midi. L’événement a eu lieu en catimini sur un terrain de rugby du sud-ouest de Londres. Trois jours après la signature de son contrat de cinq mois, la dernière recrue parisienne a entamé un programme d’entraînement individuel aux côtés de Paul Clement, le premier adjoint de Carlo Ancelotti, Simon Colinet, le préparateur physique, et du kinésithérapeute Gaël Pasquer.

Comme nous l’a confirmé un proche de la star anglaise, Beckham doit se préparer physiquement toute la semaine à Londres, mais il ne bénéficiera plus des installations d’Arsenal. Son premier entraînement au camp des Loges est prévu mercredi 13 février. La veille, il pourrait faire le voyage avec le PSG à Valence à l’occasion du 8e de finale aller de Ligue des champions. Mais sa présence en Espagne n’est pas encore confirmée.
Lors d’une interview accordée à BeIN Sport hier, Carlo Ancelotti a balayé les doutes sur l’utilité sportive de la star anglaise. « Maldini a gagné la Ligue des champions à 39 ans. Beckham en a 37... Si tu as encore la motivation, si tu es encore bien physiquement... Il n’a pas eu beaucoup de blessures dans sa carrière. Beckham est le joueur le plus sérieux et le plus professionnel que j’ai eu dans ma carrière. »

Le Parisien
Homer
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Et pendant ce temps, Beckham...

David Beckham a porté pour la première fois le maillot - d'entraînement - du Paris-SG. Le milieu de terrain anglais (37 ans) a effectué une séance avec une partie du staff du club parisien. Une séance qui s'est déroulée... à Londres, comme le signale le Daily Mail, photos à l'appui. Depuis la rupture de son contrat avec le Los Angeles Galaxy, "Becks" et sa famille ont de nouveau élu domicile dans la capitale anglaise. Sa femme et ses enfants n'habiteront d'ailleurs pas avec lui à Paris, comme l'ancien joueur de MU l'avait annoncé lors de sa présentation à la presse, jeudi dernier. Beckham avait aussi expliqué avoir besoin de plusieurs semaines pour être apte à retrouver la compétition. Il devrait prendre part le 13 février à sa première séance avec ses nouveaux coéquipiers parisiens.


L'Equipe.fr
Alex177
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Beckham au PSG, du donnant-donnant
David Beckham est beau, riche, doué et vient de débarquer « gratuitement » au PSG dans ce qui ressemble à l’une des opérations marketing les plus importantes de l’histoire du foot français. Tentative d’analyse d’un business pas comme les autres avec deux économistes spécialistes du monde du sport. Parce qu’il fallait au moins ça. 30

David Beckham n’est pas qu’un simple joueur de foot. C’est une multinationale. Et ça, le PSG l’a bien compris. Son impact sur le club de la capitale peut marquer un avant et un après dans la stratégie d’expansion des dirigeants qataris. Car c’est bien de cela dont qu’il s’agit, d’expansion. Et, à ce jeu, Becks apportera forcément plus au PSG que l’inverse. La preuve : même s’il n’est présent que pour cinq petits mois, le Spice Boy a déjà permis aux dirigeants qataris de faire disparaître de la bouche des journaleux le mot « Qatargate ».

« Il crédibilise le projet du PSG »

Pour Frédéric Bolotny, consultant en économie et en marketing du sport, la « marque » Beckham est un atout de taille : « Pour l’instant, le PSG est encore un club challenger par rapport à des machines comme Manchester United ou le Real Madrid. Le club a besoin de faire des coups pour se montrer à l’international. Et quoi de mieux pour cela que de faire venir Beckham ? Ce joueur est un portail ouvert sur un paysage global. » Un paysage dans lequel pourraient se bousculer de nombreux sponsors. Le beau gosse n’en finit plus de vendre. Même à 37 piges, son pouvoir d’attractivité peut permettre à n’importe quelle entreprise d’amasser pas mal de gros billets via un marketing bien huilé. Bien au-delà de la simple vente de maillots. Le PSG ne devrait pas déroger à la règle. « Paris réalise une très belle opération financière. Et je ne parle pas que de la vente des maillots qui est difficile à quantifier. Il faut voir plus loin. Un joueur comme David Beckham crédibilise le projet du PSG. Il sera plus facile pour Paris de séduire des sponsors. Quand vous pouvez montrer à ces derniers que les meilleurs joueurs du monde sont prêts à jouer gratuitement pour vous, ça facilite forcément les choses », explique Bastien Drut, stratégiste dans une société de gestion et auteur de plusieurs ouvrages sur l’économie dans le foot.

Ibra pour l’Europe, Becks pour le monde

Beckham est donc une mine d’or. Jusque-là, rien de nouveau. Pourtant, une question se pose : pourquoi maintenant ? Si, d’un point de vue marketing, la présence de l’ancien joueur de United pouvait pleinement se justifier l’an passé, aujourd’hui la donne a changé. Avec Zlatan ou Thiago Silva, Paris n’est-il pas déjà entré dans une nouvelle dimension ? Pas assez pour combler l’ambition des Qataris selon Drut : « Ibrahimović a permis de séduire un public plutôt européen, Beckham, lui, permet de faire connaître le club sur d’autres continents, notamment en Asie et aux États-Unis. Son arrivée élargit encore un peu plus les perspectives de développement du club. » Becks va donc offrir un nouveau rayonnement au PSG sur la scène internationale, comme il l’avait fait au Real Madrid en 2003. À l’époque, Florentino Pérez, président de la Casa Blanca, avait déjà perçu l’attrait exercé par le Spice Boy. « La dimension internationale de David Beckham a été l’une des raisons principales de son acquisition », avait-il lâché au moment de son transfert. Sa présence en Espagne a clairement consolidé la marque Real Madrid outre-Manche, aux États-Unis et, surtout, en Asie où le joueur est adulé. En 2011, l’Anglais était toujours le troisième sportif préféré des Chinois. Un statut qu’il a obtenu en grande partie à Madrid où des tournées estivales étaient réalisées pour promouvoir son image. Résultat : 440 millions d'euros de revenus liés aux ventes de produits dérivés pendant ses quatre saisons en Espagne. Pas mal, hein ?

Sa célébrité en Asie ou aux States joue également un rôle clé dans la guerre des droits télévisés. « Il faut prendre en compte que QSI va de pair avec Al-Jazeera qui est en pleine négociation pour vendre les droits de la Ligue 1 à l’étranger, rappelle Frédéric Bolotny. L’arrivée de Beckham, c’est un très bon retour sur investissement. Paris veut nourrir le fond de marque PSG et baser le développement économique du club sur une stratégie mondiale comme le réalisent les grandes institutions du sport depuis 15 ans, en prenant exemple sur le Tour de France ou la Premier League dont la moitié des recettes des droits TV proviennent de l’étranger. » Le PSG est donc gagnant sur un troisième front.

« Paris, le projet le plus hype »

Et il n’est pas le seul. Car le choix de Beckham n’est pas anodin. En rejoignant Paris gratuitement (2 200 euros en fait, en vue de contourner l'imposant fisc français, mais il aurait toutefois négocié des royalties de 20% sur les ventes de maillot à son nom) le nouveau numéro 32 du PSG signe, avant tout, un joli coup de comm' et renforce son image de mec parfait. Forcément positif pour son business. Selon Bastien Drut, il ne serait d’ailleurs pas surprenant de voir le natif de Leytonstone signer de nouveaux contrats publicitaires dans les mois à venir : « Beckham a choisi le projet le plus « hype » du moment. Pour lui, salaire ou pas, minutes de jeu ou pas, l’important c’est d’être vu au PSG. Les sponsors de Beckham voient sûrement d’un bon œil cette association et ils sauront le rétribuer comme il se doit. » Des rétributions qui représentent la plus grande partie de sa fortune. Car il ne faut pas oublier que son salaire généreusement offert à une œuvre caritative ne représente qu’une « petite » partie de ce que touche DB chaque année. Aux Los Angeles Galaxy, le milieu de terrain ne percevait, ainsi, « que » 4,5 millions d’euros par an. Une anomalie largement corrigée par ses 31,5 millions d’euros de contrats publicitaires. « Il est le seul footballeur dont les revenus en marketing représentent environs les trois quarts de ses revenus globaux sur une année », précise Bolotny. Stratosphérique.

Exilé depuis six ans aux États-Unis, le clan Beckham se devait de revenir par la grande porte en Europe. Pour cela, rien de mieux qu’une ville au glamour unique comme Paris. « L’association de son nom avec la ville de Paris et tout ce qu’elle représente est une plus-value certaine pour ce qu’il réalisera une fois qu’il prendra sa retraite », explique Bolotny. Car oui, un jour, le doyen de Ligue 1 arrêtera de gambader sur les terrains de foot. Dans 5 mois ? Impossible à dire. En tout cas, l’ancien Milanais prépare déjà le terrain. En se rapprochant de QSI, Beckham s’assure un avenir comme ambassadeur du Qatar. Un atout de poids dans l’optique de la Coupe du monde 2022. En attendant, Madame, elle, pourra toujours profiter des prochains mois pour développer sa marque de fringue en Europe continentale. Histoire de consolider l’empire.

Par Grégory Blasco, Romain Duchâteau et Lucas von Dorpp pour So Foot
BenBecker
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Alex de retour, les Thiago en reprise

Ce mardi matin, les joueurs du PSG qui ne sont pas partis en sélection se sont entraînés au Camp des Loges sous les ordres de Carlo Ancelotti.

Touché au mollet depuis plusieurs semaines, Alex a repris l’entraînement collectif, comme annoncé la semaine dernière. Le défenseur brésilien devrait donc être opérationnel pour le match de vendredi face au SC Bastia, au Parc des Princes.

En revanche, Thiago Motta et Thiago Silva sont toujours en phase de reprise et se contentent d’un entraînement spécifique. Les deux anciens pensionnaires de Série A devraient toutefois être opérationnels pour le déplacement à Valence, mardi prochain en Ligue des Champions.


parisfans.fr
BenBecker
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EDF : Deschamps ménagera les joueurs du PSG

Alors que le PSG recevra Bastia vendredi soir en championnat, Didier Deshcamps a assuré mardi en conférence de presse que Jérémy Ménez, Blaise Matuidi et Mamadou Sakho ne devraient pas disputer le match amical face à l’Allemagne dans son intégralité : « J’ai eu l’occasion d’en parler avec Leonardo et Carlo Ancelotti. C’est un cas de figure que j’avais déjà eu à gérer avec Lille et j’avais déjà géré cela avec Rudi Garcia. Evidemment, je tiendrai compte de tout cela pour le match de demain. J’ai été entraîneur de club aussi, je sais les problèmes que cela peut poser ».


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Alex177
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MAXWELL : «RESTER TOUT EN HAUT»
La semaine sans les internationaux au Camp des Loges, la venue de Bastia vendredi au Parc et le déplacement dans une semaine jour pour jour à Mestalla : Maxwell fait le point pour nous sur l'actualité parisienne. Entretien.

L’équipe a de bons résultats en ce moment. On sent que Paris a trouvé son équilibre. Qu’en penses-tu ?
« On se sent très à l’aise sur le terrain, plus confiants puisque nous développons un jeu plus solide, une véritable identité, et que nous travaillons au quotidien pour toujours l’améliorer. Grace à cela, nous avons obtenu de bons résultats, en jouant bien lors de pas mal de matches. Le plus important est de continuer à prendre des points pour arriver à rester tout en haut du championnat. »

Comment l’équipe aborde-t-elle la venue de Bastia, sachant que Paris partira logiquement favori ?
« Par expérience, je sais très bien qu’il n’existe pas de match facile. Nous devrons être concentrés au maximum vendredi, parce que Bastia va venir ici avec l’envie de faire un résultat. Ce ne sera pas facile, il faudra faire preuve de motivation, de concentration et trouver le bon moment pour nous exprimer. Mais nous devrons avant tout prendre des points, c’est fondamental. »

En cette semaine internationale, le groupe est réduit à l’entrainement. Comment gérez-vous cette situation ?
« On travaille normalement, en continuant à donner le meilleur de nous-mêmes. Bien sûr, c’est un peu particulier comme situation, car le vestiaire est un peu vide ! Mais ce sont des semaines qui permettent de travailler physiquement, pour être à un niveau optimal vendredi. On doit donc être au top, puisque l’on sait que nos coéquipiers travaillent également de leurs côtés avec leurs sélections, pour eux aussi être à 100%. »

Dans une semaine tout juste, Paris se déplacera à Valence. Que penses-tu de cette équipe qui vient de faire match nul contre le Barça ce week-end (1-1) ?
« C’est une grande équipe, typiquement espagnole, qui met l’accent sur la possession de balle, avec des joueurs très à l’aise techniquement. Ils sont également très rapides et techniques devant. Mais je pense que les conditions sont réunies pour réaliser un bon match. Valence va nous mettre une très forte pression, on s’attend à avoir beaucoup de travail mais nous sommes prêts à les affronter et à remporter un face-à-face éliminatoire, qui s’annonce très spécial pour le club. »

Y-a-t-il des joueurs que tu crains plus particulièrement dans cette équipe ?
« Il y a beaucoup de très bons joueurs dans cette formation. Je pense à Ever Banega, un garçon très technique, qui donne beaucoup de rythme au jeu. Jonas et Roberto Soldado sont des attaquants qui marquent très régulièrement. Au milieu de terrain, je pense aussi à Andrés Guardado, qui est très vif et abat un travail défensif conséquent. De façon générale, je décrirais donc cette équipe comme rapide et technique, et nous devrons bien entendu nous en méfier. »

Est-ce un match qui peut permettre d’établir le véritable niveau de Paris sur la scène européenne ?
« Dans ce type d’oppositions à élimination, tout peut arriver. Le résultat dépend de beaucoup de choses. Nous avons réalisé une bonne entame en phase de groupes dans cette Champions League , avec de bons résultats et de belles prestations à l’arrivée. Nous arrivons à un stade de l’épreuve que le club n’a plus connu depuis un bon nombre d’années. Beaucoup de facteurs peuvent entrer en jeu sur une double confrontation, et l’histoire nous dira qui en sortira vainqueur. Mais nous donnerons bien évidemment le maximum. »

LP/EC pour Psg.fr
Homer
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Beckham pourrait en surprendre plus d’un

Que vaut le footballeur David Beckham ? Cette question alimente les conversations depuis que l’Anglais, 38 ans le 2 mai, a signé au PSG, jeudi dernier. Des doutes existent sur son réel niveau physique. Sera-t-il compétitif et capable d’apporter un plus à son nouveau club ? « Oui, il apportera sa pierre à l’édifice, assure Pierre Barrieu, ancien préparateur physique de Beckham au Los Angeles Galaxy.

Il y a toujours un point d’interrogation vu son âge. Mais la dernière fois que je l’ai vu à l’entraînement, en novembre dernier, il était performant. Selon moi, on ne pourra pas dire : Qu’est-ce que c’est que ce joueur ? Il n’y a pas de mauvaises surprises à attendre avec lui. Il sait ce qu’il peut apporter. Tout est réfléchi. Beckham est là pour le challenge sportif, il va vouloir marquer le PSG de son empreinte comme il l’a fait partout où il est passé en remportant des titres. » Concrètement, son recrutement intervient alors que le PSG s’est séparé dans les derniers jours du mercato hivernal de trois milieux axiaux (Sissoko, Bodmer et Rabiot).

Leonardo n’en doute pas

Le Spice Boy a évolué six ans aux Etats-Unis. Ceux qui l’ont côtoyé ou affronté pendant cette période sont unanimes et vantent son bon niveau physique. « Je ne le connais pas, mais il est de notoriété publique qu’il travaille très dur à l’entraînement pour garder une bonne forme, confie Cyril Moine, préparateur physique de l’Algérie et ancien du PSG. En vieillissant, il a perdu en puissance et en explosivité, mais il a gagné en endurance. Pour moi il n’aura aucun mal à répéter les efforts. Son rendement dépendra de sa position sur le terrain. S’il joue sur un côté ce sera plus difficile que s’il évolue milieu axial. A ce poste, il n’aura pas besoin de beaucoup courir d’autant qu’il jouera dans une équipe qui possède le ballon très souvent. Ça devrait donc bien se passer. »

Pour appuyer encore un peu plus ses certitudes sur la valeur sportive de la star, Pierre Barrieu contredit certains clichés sur le niveau exact du championnat américain. « Si l’on compare avec la Ligue 1 actuelle, je dirai que le niveau moyen de la MLS équivaut au bas de classement. Après, il y a des clubs, comme le Los Angeles Galaxy, où évoluait Beckham, qui rivaliseraient avec les équipes de milieu de tableau, voire de la première moitié de la L1 », avoue ce Français qui a été entraîneur adjoint de l’équipe nationale américaine. Economiquement et en termes d’images, Beckham au PSG apparaît déjà à coup sûr comme un bon coup. Sportivement, il pourrait en étonner plus d’un. Leonardo n’en doute pas. Vendredi dernier, avant de quitter Toulouse, le directeur sportif brésilien a lancé aux journalistes : « Beckham sera une grande surprise pour vous. »


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Il semble déjà très affûté…

Qui a dit qu’à 37 ans David Beckham n’était plus au top de sa forme? Le nouveau milieu du PSG a publié hier sur les réseaux sociaux les premiers clichés de la nouvelle campagne H&M (photo) dont il est l’égérie. Bien que la date de ces prises de vue ne soit pas précisée et que les photos aient sans doute été retouchées, les joueurs parisiens devraient découvrir un Spice Boy très en forme dans une semaine pour son premier entraînement au camp des Loges.


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Retour à l'entraînement pour Alex

Touché au mollet depuis le 19 janvier, le défenseur brésilien Alex a retrouvé le chemin des terrains pour l'entraînement au Camp des Loges aujourd'hui mardi. Le joueur a déjà manqué trois rencontres de championnat face à Bordeaux, Lille et Toulouse et le 16e de finale de la Coupe de France encore contre Toulouse..

Le défenseur brésilien du Paris SG Alex a repris l'entraînement ce mardi après plus de deux semaines d'indisponibilité sur blessure, comme le confirme le site internet du club de la capitale.

Les autres blessés, le défenseur et capitaine Thiago Silva et le milieu de terrain Thiago Motta sont toujours en convalescence. Ils ne devraient pas être disponibles vendredi pour la réception de Bastia en Ligue 1 (24e journée).

Le Parisien.fr

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PSG EXPRESS

Hier. Musculation, échauffement, ateliers de circulation et de conservation du ballon, combinaisons attaque-défense et opposition sur terrain réduit. Alex a repris avec le groupe et postule pour une place de titulaire contre Bastia.
Aujourd’hui. Entraînement à huis clos à 11 heures, au camp des Loges.
Infirmerie. Thiago Silva (cuisse), Thiago Motta (cuisse).
Absents. Matuidi, Sakho et Ménez (équipe de France), Ibrahimovic, Verratti, Sirigu, Lavezzi, Lucas, Areola, Tiéné, Sissoko (sélections).
Suspendu. Thiago Motta (contre Bastia).
Rendez-vous. PSG - Bastia, vendredi 8 février, à 20 h 30, 24e journée de L 1.
Siaka Tiéné fait bien partie de la liste des joueurs inscrits pour la seconde phase de Ligue des champions, tout comme Lucas et David Beckham.
Alex177
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Mamadou Sakho : « Je ne peux plus me permettre de faire des bouts de match en club »
Mamadou Sakho est le seul joueur de champ à avoir disputé tous les matchs des Bleus depuis l’arrivée de Didier Deschamps. Mais le jeune défenseur central (22 ans) sait que ce statut, en apparence favorable, pourrait vite s’éroder si son temps de jeu diminuait à nouveau avec le PSG.

France - Allemagne, ça vous parle ?
Mamadou Sakho. Pour ma génération, l’Allemagne, ce n’est pas une revanche (NDLR : de la demi-finale du Mondial 1982 à Séville). C’est juste une équipe presque tout le temps dans le dernier carré des grandes compétitions. Et Ribéry me parle souvent du Bayern en me disant à quel point c’est une chance de jouer là-bas.

Vous êtes quasiment assuré d’être titulaire en bleu alors que votre statut au PSG est plus compliqué. Est-ce dur à vivre ?
C’est une sensation agréable de sentir de la confiance quand tu portes le maillot de ton pays. C’est très fort. Concernant Paris, le truc, c’est que, de l’extérieur, les gens ont l’impression qu’au PSG je suis derrière Thiago Silva et Alex. Mais, dans ma tête, je ne suis pas un no 3, même si c’est mon numéro de maillot (sourire). Je ne le serai jamais. Je suis un joueur à part entière à Paris. Ensuite, il y a forcément des choix que je respecte, même si je ne les comprends pas forcément. Je ne doute pas de mes qualités. Jamais ! Elles n’ont pas disparu.

Rater l’Euro 2012 pour avoir perdu votre place au PSG reste-t-il douloureux ?
Plus maintenant. Cela m’a fait mal, je l’avoue, mais c’est du passé. Cela reste dans un petit coin de ma tête car je suis rancunier, mais cela ne sert à rien de ressasser le passé. Je ne veux plus revivre ça. Tout ce que je peux faire, c’est regarder devant. Au plus haut niveau, on n’a jamais le temps de s’apitoyer sur son sort. Il faut avancer. Là, je pense à tout faire pour jouer la prochaine Coupe du monde.

Mais vous êtes pourtant le joueur de champ le plus utilisé par Didier Deschamps, alors que vous avez manqué l’Euro…
Je ne viens pas de nulle part. J’avais quand même été souvent appelé avant de rater l’Euro. J’ai eu la chance de bénéficier d’entrée de la confiance de Didier Deschamps. Et, ensuite, comme cela ne va pas trop mal pour moi, je ne suis jugé que sur ce qui se passe sur le terrain. C’est agréable.

Avez-vous l’impression que les Français portent un regard plus positif sur les Bleus désormais ?
Ce qui est sûr, c’est que le nul en Espagne (1-1) nous a rapprochés de nos supporteurs. On en avait besoin. Avant, je sentais un peu plus de méfiance dans le regard des gens. Avec tout ce qui s’était passé avant, c’était un peu logique. C’est mieux d’être encouragés que d’être, disons, surveillés.

Vous êtes ami avec Yann M’Vila. Qu’avez-vous pensé de sa sanction (privé de toute sélection jusqu’en mars 2014 pour une sortie nocturne avant un match des Espoirs) ?
Tout le monde lui est tombé dessus au départ et, quand la sanction est arrivée, les gens ont trouvé ça trop lourd. Il a fait une bêtise et on en a longuement parlé en privé. Il en a pris conscience. Mais, là, on avait l’impression qu’il avait tué quelqu’un. D’un coup, il fallait faire un exemple avec lui. Comme si Yann devait payer pour tout le foot français. Résultat, il a reçu une punition très dure. Mais il reviendra un jour chez les Bleus car c’est un joueur exceptionnel.

L’an prochain, pour jouer la Coupe du monde, seriez-vous prêt à quitter Paris pour être certain d’avoir du temps de jeu ?
Cette question risque de se poser pour moi cet été et il est évident qu’il faudra que j’en discute avec mes dirigeants. Je ne peux plus me permettre de faire des bouts de matchs en club. S’il faut partir pour garder ma place en bleu, je le ferai; mais je vous promets que je ne prends pas la tête avec ça pour l’instant. Je ne pense qu’à être champion avec Paris.

Le PSG a-t-il encore une identité parisienne aujourd’hui ?
Tant que, Chantôme et moi, on sera là, l’identité restera. Je me sens toujours un ambassadeur du club. A chaque fois qu’un jeune monte chez les pros, je vais le conseiller. Je prends mon pied à chaque fois qu’un môme comme Ongenda ou Conte entre en jeu.

Vous allez bientôt côtoyer David Beckham. Est-ce une surprise pour vous ?
Oui. Pour moi, Beckham, c’est la génération énorme de Manchester avec Dwight Yorke et Andy Cole. C’est le premier footballeur fashion. Mais je sais déjà que ce sera avant tout un coéquipier. Et je suis sûr que je vais apprendre des choses avec lui.

Le Parisien Propos recueillis par Christophe Bérard
Panenka
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PSG : Pour El Confidencial, Carlo Ancelotti est déjà condamné

El Confidencial affirme que le départ de Carlo Ancelotti du PSG au Real Madrid, et son remplacement par José Mourinho sur le banc parisien, sont déjà acquis.

L’information vient d’un quotidien considéré comme sérieux en Espagne. Pour El Confidencial, la situation de Carlo Ancelotti est très claire : l’Italien quittera la PSG à la fin de la saison et il le sait déjà. "Tamin Bin Hamad Al Thani veut un changement d’entraîneur. Il doute de l’ancien Milanais, et il l’a d’ores et déjà condamné depuis la perte du titre au profit de Montpellier l’an passé. Ancelotti est resté uniquement parce que les candidats possibles pour le poste ont dit non", affirme le média espagnol. José Felix Diaz, l’auteur de l’article, va même encore plus loin. Selon le journaliste du quotidien madrilène, Ancelotti et les joueurs du PSG considéreraient déjà comme acquis le fait que José Mourinho devienne le nouvel entraîneur de Paris la saison prochaine.

El Confidencial annonce en effet que le cas du coach madrilène est lui aussi réglé : il quittera le Real le 30 juin. Les dirigeants du club merengue estiment que Mourinho est "fatigué", et que les distances prises par rapport à son équipe et son sentiment de persécution par rapport aux journalistes de la péninsule ajoutent à la certitude qu’il quittera la capitale espagnole à la fin de la saison d’après le quotidien. "La tenue des élections au mois de juin va accélérer le processus de recherche d’un successeur au Portugais", affirme aussi El Confidencial. Tout en précisant que seulement deux noms seraient sur la liste du président Florentino Pérez : celui d’Ancelotti, donc, et celui d’Arsène Wenger.

Mourinho oui, Cristiano Ronaldo non

Cependant, la piste menant au manager alsacien est mentionnée mais pas développée dans l’article. C’est tout l’inverse concernant Carlo Ancelotti. El Confidencial souligne que l’Italien a un profil "diamétralement opposé" à celui de José Mourinho, qu’il cherche particulièrement à éviter les conflits avec les joueurs et les dirigeants, qu’il n’impose pas ses recrues et qu’il ne met "jamais en avant son intérêt personnel au détriment de celui de l’équipe." José Felix Diaz rappelle que l’entraîneur du PSG a travaillé durant une dizaine d’années avec Silvio Berlusconi, "ce qui indique sa capacité à trouver des points d’accord avec un chef", et que la femme de l’Italien est espagnole. El Confidencial estime également que le transfert d’Ancelotti ne coûterait pas plus de 6 millions d’euros.

Cette éventualité d’un "échange" des coaches entre le PSG et le Real Madrid n’est pas vraiment une nouveauté, les deux entraîneurs ayant même déjà été amenés à réagir sur ce sujet. Elle a déjà été évoquée dans les médias espagnols, qui n’ont pas oublié que Carlo Ancelotti était le deuxième choix de Florentino Pérez au moment où le président du Real a choisi de confier le banc de son équipe à José Mourinho. Cependant, aucun d’entre eux ne l’avait affirmé avec autant de certitudes jusqu’ici. Par ailleurs, José Félix Diaz paraît convaincu qu’une éventuelle arrivée de Mourinho au PSG ne serait pas accompagnée de celle de Cristiano Ronaldo. "Un transfert de Cristiano Ronaldo au PSG s’éloigne de jour en jour. Le président est convaincu que CR7 va finir par prolonger son contrat avec le Real, ce qui écarte toute opération concernant le Portugais", conclut-il dans son article.


Eurosport.fr
Alex177
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Un nouveau sponsor dans les bagages de Beckham ?
Cela pourrait être l’un des premiers effets commerciaux de l’arrivée de David Beckham à Paris. Un nouveau partenaire pourrait en effet s’engager prochainement avec le PSG. Il s’agit de Herbalife, une société américaine spécialisée dans les produits nutritionnels, qui a pour ambassadeur Lionel Messi et qui est le sponsor maillot des Los Angeles Galaxy, l’ancien club du Spice Boy.

Beckham pourrait en surprendre plus d’unL’icône David Beckham débarque à Paris Avant même la signature de l’Anglais, les responsables du club de la capitale négociaient déjà avec la direction américaine de Herbalife, grâce à l’aide d’un cabinet de conseil basé aux Etats-Unis, Gallagher Sports. Nick Broad, l’ancien chef du projet performance du club parisien, décédé accidentellement il y a quelques semaines, militait pour ce partenariat et souhaitait associer son travail de diététique et d’analyse de la santé des joueurs aux compétences de cette société. Herbalife France, par la voix de son représentant communication Jean-Christophe Danchaud, assure ne pas être au courant de ce dossier et refuse de faire le moindre commentaire.
Le Parisien


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UIC : « La Ligue 1 commence à avoir un poids médiatique grâce au PSG »
L’Université Internationale de Catalogne a publié son rapport sur la « valeur médiatique » des clubs européens et des joueurs qui en font partie pour la première partie de saison 2012/2013. « La Ligue 1 commence à avoir un poids médiatique grâce au PSG et ses nouveaux joueurs, Pastore, Silva, Ibrahimovic, Lucas, et maintenant Beckham », peut-on lire dans ce rapport. Au classement « Merit » des valeurs médiatiques, le PSG fait son entrée dans le top10 avec une 9e place, au même niveau que Zlatan Ibrahimovic chez les joueurs.



Le Classement "Merit" de l'UIC

Si Ibrahimovic a généré au PSG une Zlatanmania, son poids médiatique par rapport à son club reste dans la moyenne chez les grandes stars qui est de 25%, avec un 24.7%. Radamel Falcao représente par exemple 40.9% du poids médiatique de l’Atletico Madrid.


Dépendance médiatique à la star du club

Par Marc Alvarez pour CS
Varino
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« On s’est quittés sur un malentendu »

Depuis le 30 mai 2009, Jérôme Rothen n’a pas refoulé la pelouse du Parc des Princes. Ce soir-là, face à Monaco (0-0), le Parisien, arrivé au club en 2004, avait été remplacé à la 57e minute sous les sifflets du public. Demain, le milieu de terrain et capitaine de Bastia (34 ans) retrouvera ce stade qu’il adore. Un moment chargé d’émotion pour celui qui a perdu, en début de semaine, son grand-père, à l’origine de sa découverte de l’enceinte de la porte d’Auteuil.

« VOILÀ, ON Y EST. Dans quelques heures, vous allez retrouver le Parc des Princes.
– S’il y avait une date qui me tenait à coeur, c’était celle-là. Dès que le calendrier de la Ligue 1 a été dévoilé, j’ai aussitôt regardé. Maintenant, j’y suis.

– Avez-vous le trac ?
– Oui, je prépare ce match comme un grand match de Ligue des champions. Depuis la fin de la rencontre contre l’Évian-TG ( 0-0, samedi), je n’arrête pas d’y penser. De plus, en début de semaine, j’ai perdu mon grand-père qui m’emmenait au Parc quand j’étais gamin. J’aurais aimé qu’il voit ce match. Ce sera encore plus fort, je jouerai pour lui.

– Qu’est-ce qui vous excite le plus : jouer au Parc des Princes ou contre le PSG ?
– C’est jouer au Parc, revenir dans un stade que j’ai fréquenté pendant plus de cinq ans (2004-2009).

– Qu’aimez-vous dans ce stade ?
– C’est le stade où j’ai le plus de souvenirs. Je suis parisien. (Il est né à Châtenay-Malabry, dans les Hauts-de-Seine.) Gamin, je venais avec mon père, mon grand-père. Dès que je suis devenu professionnel, j’ai rêvé d’y jouer. J’aime la configuration du stade, il est fermé, le bruit reste. C’est encore le plus beau en France. Les gens sont proches de la pelouse. Et être au milieu de ce terrain, avec ce monde, c’est un truc énorme. Après, il y a tout ce que j’ai pu partager avec mes potes et les supporters.

– Pourtant, ce fut compliqué avec eux…
– Je ne vais pas garder comme seul souvenir mon dernier match avec le PSG, c’était contre Monaco. J’étais sorti sous les sifflets. Je m’en souviens bien. Les dirigeants de l’époque (1) avaient raconté que certains joueurs avaient lâché, souhaitaient partir, dont moi. C’était complètement faux. Mais, quand on dit ça à un supporter, il n’a pas envie d’applaudir son joueur.

– De quels dirigeants parlez-vous ?
– En résiliant mon contrat (2), j’ai accepté de respecter un droit de réserve. Ces dirigeants sont partis et le club a changé. Car, avec eux, il stagnait et je n’étais pas là pour stagner. Les dirigeants manquaient d’ambition.

– À quel accueil vous attendez-vous ?
– J’y ai déjà pensé, j’espère juste que l’accueil… Enfin, je ne m’attends pas à ce que mon nom soit scandé. Le public ne va pas m’acclamer, j’espère que je serai simplement respecté et que les sifflets lors de mon dernier match seront oubliés.

– Vous parlez beaucoup de ce dernier match.
– On s’est quittés sur un malentendu. Avec du recul, je ne méritais pas cette sortie. Je crois que le public m’a apprécié durant mes années parisiennes. Pourquoi tu siffles un ancien joueur ? Parce qu’il a triché envers le club ? Ça n’a jamais été mon cas. Parce qu’un mec n’a jamais été performant ? Ça n’a jamais été mon cas. Parce que le mec a profité d’une offre mirobolante d’un autre club pour partir ? Ça n’a pas été mon cas. Je n’ai jamais triché. Je suis amoureux de ce club.

« Beckham ? Ç’a toujours été un exemple (…) J’avais un peu les mêmes caractéristiques »

– Quand vous voyez que Sylvain Armand, arrivé en même temps que vous au club, et Zoumana Camara, arrivé en 2007, sont encore au PSG… Avez-vous des regrets ?
– Non, aucun. Je n’ai pas les boules. Chaque histoire est différente. Quand je suis arrivé au PSG, j’avais un but, c’était de gagner le titre… Cela ne servait à rien de mentir aux supporters, de vendre du rêve, de parler de titre alors qu’on ne se donnait pas les moyens. Et la dernière année, même si on finit loin (6es de L 1), à onze journées du terme on est deuxièmes du Championnat à un point de Lyon. Et là, on apprend que Paul Le Guen, pour des raisons obscures, n’est pas conservé. Cela m’a choqué. L’entraîneur avait pourtant fait un boulot remarquable et fait progresser le club… Là, tu te dis qu’il n’y aura aucune stabilité et que ce n’est pas la peine de continuer avec ces gens-là.

– Y a-t-il encore de la colère, de l’incompréhension en vous ?
– De l’incompréhension, non, car j’ai tout compris. Je ne vous dis pas que je suis le mec le plus intelligent de France, mais j’avais compris que la stratégie de la direction n’était pas bonne. Mais j’ai adoré jouer dans ce club même quand on a galéré, qu’on a joué le maintien lors des dernières journées du Championnat (en 2007-2008, notamment quand le PSG avait terminé 16e)…

– David Beckham, l’un de vos joueurs préférés, qui s’est engagé jusqu’à la fin de la saison avec le Paris- SG, ne sera pas là demain (3).
– Beckham, c’est… J’ai joué contre lui, la première fois en 1998, quand j’étais à Caen. Lui préparait la Coupe du monde en France. Pour moi, il a toujours été un exemple. Il jouait à droite, moi à gauche. Sa qualité de centre était remarquable. C’était mon point fort aussi. J’avais un peu les mêmes caractéristiques : ce n’est pas un dribbleur de folie, ce n’est pas un joueur qui jouait sur sa vitesse. J’ai eu la chance de jouer contre lui avec Monaco et l’équipe de France. (Il compte 13 sélections, 1 but.) À chaque fois, j’ai croisé un grand joueur, un grand homme. Quand j’étais à Monaco (2002-2004), je me souviens d’articles dans lesquels les journalistes me comparaient à Beckham, oui, le Beckham français ! (Il rigole.)

– Quelle a été votre réaction quand on a annoncé son arrivée au PSG jeudi dernier ?
– Je me suis dit pourquoi pas moi, je suis plus jeune que lui… Non je rigole ! Je ne vais pas parler de l’aspect marketing. Je trouve ça beau que l’on fasse confiance à un joueur de trente-sept ans, parce que beaucoup de gens pensent qu’après trente ans c’est fini. Sa présence fera progresser le PSG… Dans le Championnat, je ne vois pas un mec qui possède sa qualité de passes, qui lui arrive à la cheville.

– À quoi vous attendez- vous demain ? À courir, à une lourde défaite ?
– Un exploit est toujours possible. Certaines équipes ont réussi à perturber le PSG. Il faudra être exemplaire, ne pas commettre la moindre faute, technique et tactique. Et même en faisant ça, ça peut ne pas suffire. Mais, moi, je ne m’avoue pas vaincu. Ce match me tient à coeur. Je n’ai pas envie de passer à côté. Qu’est-ce que c’est bon de préparer ce genre de rencontre ! »

GUILLAUME DUFY

(1) En mai 2009, le club était présidé par Sébastien Bazin, qui avait succédé, en février, à Charles Villeneuve, avec lequel Jérôme Rothen avait eu un contentieux (voir L’Équipe du 22 septembre 2012).
(2) Après des prêts en Écosse (Glasgow Rangers) puis en Turquie (Ankaragücü), Rothen revient au PSG, où il lui reste un an de contrat, à l’été 2010. Mais le club ne veut pas le réintégrer au groupe pro. Après deux mois de conflit, il trouve un accord à l’amiable pour résilier son contrat le 19 octobre 2010.
(3) La star anglaise doit rejoindre ses nouveaux coéquipiers pour le huitième de finale aller de Ligue des champions à Valence qu’il ne jouera pas mais auquel il assistera.




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Lucas s’adapte, même si Ibra râle

EN MARGE D’ANGLETERRE-BRÉSIL, Lucas a expliqué qu’il était toujours en phase d’acclimatation au PSG.

« Je suis encore en train de m’adapter au football européen, a confié le milieu de terrain brésilien du PSG. Je joue au même poste qu’à Sao Paulo mais en France, la difficulté, c’est qu’il faut jouer de manière plus tactique, être plus concentré et appliqué. Tout le monde doit marquer et courir. Le jeu est plus rapide. C’est un peu difficile car je ne suis pas habitué à cela mais je m’y fais tout doucement. » Lucas, déjà titularisé à trois reprises en L 1 (3 passes décisives), s’est par ailleurs déclaré agréablement surpris par Zlatan Ibrahimovic.

« Mon premier contact avec lui a été très positif, à l’opposé de ce que me disaient les gens sur lui, a apprécié le Brésilien. Il est très chambreur mais il m’apporte aussi son soutien et son aide. Sur le terrain, il râle beaucoup et demande beaucoup à ses coéquipiers mais c’est quelque chose de normal. » Hier, le groupe parisien, sans ses neuf internationaux, a privilégié des petits jeux et la musculation.

Alors qu’Alex a réintégré les séances collectives mardi, Thiago Silva et Thiago Motta (cuisse) poursuivent toujours leur programme individuel de reprise. Ils ne devraient pas figurer dans le groupe face à Bastia, demain. – A. C., E. F.



L'Equipe
Beuzech
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PSG : un nouveau sponsor dans les bagages de Beckham ?

Cela pourrait être l’un des premiers effets commerciaux de l’arrivée de David Beckham à Paris. Un nouveau partenaire pourrait en effet s’engager prochainement avec le PSG. Il s’agit de Herbalife, une société américaine spécialisée dans les produits nutritionnels, qui a pour ambassadeur Lionel Messi et qui est le sponsor maillot des Los Angeles Galaxy, l’ancien club du Spice Boy.

Avant même la signature de l’Anglais, les responsables du club de la capitale négociaient déjà avec la direction américaine de Herbalife, grâce à l’aide d’un cabinet de conseil basé aux Etats-Unis, Gallagher Sports. Nick Broad, l’ancien chef du projet performance du club parisien, décédé accidentellement il y a quelques semaines, militait pour ce partenariat et souhaitait associer son travail de diététique et d’analyse de la santé des joueurs aux compétences de cette société. Herbalife France, par la voix de son représentant communication Jean-Christophe Danchaud, assure ne pas être au courant de ce dossier et refuse de faire le moindre commentaire.


Leparisien.fr
Alex177
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Beckham : un montage fiscal et financier unique
"On a conclu quelque chose d'unique avec le PSG", annonçait David Beckham lors de sa conférence de presse, jeudi... Un montage effectivement inédit sur le plan financier et fiscal qui permettra à la star anglaise de lâcher au fisc français un minimum d'euros.

. Beckham est-il résident fiscal français ?
C'est clair, et à ce titre la conférence de presse de la recrue du PSG fut honnête puisque tout y fut mis sur la table: tout est fait pour éviter à David Beckham de basculer dans le statut peu avantageux de résident fiscal français. "Il faut au moins remplir l'un des quatre critères suivants pour être résident français", détaille Marie-Josée Aregui, avocate fiscaliste spécialisée dans le droit du sport: "que le foyer fiscal soit en France, qu'il y réside pendant au moins 183 jours (six mois), que le centre de ses intérêts économiques soit en France", trois premières conditions que Beckham ne remplit pas, "et qu'il y ait son activité professionnelle principale et à temps complet et non accessoire". C'est ce dernier point qui est sujet à débat.

. Sur quoi sera-t-il imposable ?
Si David Beckham ne perçoit que le minimum syndical dû à tout footballeur professionnel, soit 2200 euros, il ne sera taxé par le fisc que sur cette somme ainsi que sur le prorata des produits dérivés vendus par le club sur son nom, selon une part négociée par un contrat parallèle. "En aucun cas il ne peut être taxé sur ses revenus mondiaux s'il n'est pas résident fiscal français", note Me Aregui.

. Que peut faire le fisc français ?
Bercy peut jouer sur le seul critère litigieux en tentant de démontrer que son emploi au PSG est, du moins durant cinq mois, son activité principale malgré la modicité de son salaire et que le joueur est donc résident fiscal. Afin de requalifier une partie de ses autres revenus, l'administration fiscale doit déclencher un contrôle fiscal. Comme c'est au contribuable de prouver sa bonne foi, ce serait alors à David Beckham de faire une réclamation et le cas échéant de saisir le tribunal administratif. Le fisc français peut également éplucher les contrats d'image -sur lesquels ni Beckham ni le PSG n'ont communiqué- afin d'y rechercher une rémunération déguisée

. Quid des 800.000 euros de salaire reversés à des associations caritatives ?
Ils échappent totalement à Beckham, et à sa feuille d'impôt, puisqu'ils seront reversés directement par le club à des associations caritatives. Le PSG pourra le cas échéant en déduire une partie de ses impôts selon une procédure très encadrée. Et plafonnée.

. Et d'une éventuelle rémunération versée directement par QSI ?
Si tel était le cas, un avantage en nature ou financier versé directement par le Qatar à un Beckham devenu son ambassadeur ès football serait taxable dans son pays de résidence fiscale, soit aujourd'hui l'Angleterre.

. Quel contrat d'image ?
La question titille Maître Didier Poulmaire, avocat spécialisé dans la gestion de l'image des sportifs. "Ce qui m'étonne, c'est que l'on dispose aujourd'hui d'outils très pointus et innovants qui ne nécessitent pas le recours à toutes ces circonvolutions", explique le conseil de Yoann Gourcuff. "On dispose en effet de schémas juridiques efficaces qui permettent d'exploiter l'image individuelle des sportifs par un transfert de la propriété des droits à l'image à un tiers spécialisé, sans que cela puisse être remis en question a posteriori par l'administration. Cela se fait beaucoup en Angleterre et en Espagne, pas en France car les schémas d'exploitation utilisés par le passé étaient souvent artificiels et presque systématiquement remis en question par les juges. En tout cas, si ce n'était pas le cas, ce serait bien la première fois qu'un club de ce niveau fait signer un tel joueur sans négocier l'acquisition de droits spécifiques d'exploitation de son image". Sachant que les revenus tirés de la stricte exploitation du droit à l'image individuel ne sont pas assujetis aux charges sociales, il parait en effet probable qu'un tel accord existe entre les deux parties. "En tout cas, cela pourrait donner à l'administration fiscale l'envie d'aller voir.

Sachant que la jurisprudence est abondante en matière de contrats d'image, notamment lorsque la rémunération de l'exploitation de l'image est significative par rapport au salaire, le fisc français va probablement chercher là du grain à moudre.


Par Françoise CHAPTAL | AFP
Homer
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Beckham s'entraîne... à Londres

David Beckham, qui s'est engagé avec le PSG jeudi dernier, n’a toujours pas rejoint ses partenaires. Le milieu anglais s’entraîne bien sous les couleurs du club, mais il le fait à Londres, où vivent sa femme et ses enfants, en attendant sa venue à Paris.


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T. Silva de retour dans 10 jours

Touché le 11 janvier contre Ajaccio (0-0), Thiago Silva (lésion du biceps fémoral gauche) sera de retour «dans dix à quinze jours», a déclaré Carlo Ancelotti jeudi en conférence de presse. «Sa récupération prend un temps normal», a-t-il rajouté. Quant à Thiago Motta, touché contre Lille (1-0), «il travaille individuellement jusqu’à vendredi et va essayer de s’entraîner avec le reste de l’équipe samedi». Ancelotti espère récupérer son milieu italien pour la rencontre de Ligue des champions mardi contre Valence, mais il «n’en est pas sûr»


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Beckham à Paris la semaine prochaine

«David Beckham travaille jusqu’à vendredi à Londres avec deux préparateurs physiques», a expliqué Carlo Ancelotti jeudi en conférence de presse. «Il a un problème personnel qui l'a contraint à rester à Londres», a poursuivi l’Italien. Le milieu anglais sera à Paris la semaine prochaine. Selon Ancelotti, «Beckham a besoin de deux semaines de travail. Il termine la première. Il fera sa deuxième avec nous. Il sera peut-être disponible contre Sochaux ou la semaine d’après. C’est possible qu’il joue à Sochaux». En revanche, le milieu anglais ne sera pas en tribune vendredi, pour la réception de Bastia. «Il va peut-être venir avec nous à Valence», a précisé l’entraîneur du PSG.

L'Equipe.fr
Alex177
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Verratti : «Je suis bien ici»
A Paris depuis six mois, Marco Verratti a avoué mercredi soir qu'un retour en Italie pouvait le tenter. «Mais dans le futur, le plus loin possible», a-t-il précisé jeudi en conférence de presse.

Sans doute une erreur de jeunesse. Mercredi soir, après le nul arraché par l'Italie aux Pays-Bas (1-1) grâce à son but, Marco Verratti a déclaré qu’il «pourrait retourner en Italie». Une phrase sur laquelle il est revenu ce jeudi en conférence de presse : «Je n’ai pas dit ça exactement. Je suis très bien à Paris, j’ai fait ce choix alors que des clubs de Serie A étaient intéressés l’été dernier. Je suis fier et je prends du plaisir à jouer avec les Lavezzi, Ibrahimovic, Thiago Silva et les autres. Mais dans le futur, le plus loin possible, c’est clair que ça pourrait se passer car je suis Italien. Les jeunes joueurs ont plus de chance de jouer maintenant avec la crise économique. Hier, nous étions même cinq ou six aux alentours de la vingtaine dans l’équipe d’Italie.»
«Nous sommes très contents de l'avoir avec nous. C'est un joueur du PSG pour beaucoup de temps»Quelques minutes plus tôt, Carlo Ancelotti a également rappelé que le PSG comptait sur son jeune milieu de terrain de 20 ans. «Verratti a un contrat ici. Nous sommes très contents de l'avoir avec nous. C'est un joueur du PSG pour beaucoup de temps», a souligné le coach parisien. S’il a été titularisé vendredi dernier à Toulouse, l’Italien a peu à peu perdu sa place de titulaire depuis le retour de Thiago Motta. Ce qui ne pose aucun problème à Verratti : «Tout le monde a le droit de jouer. Si je ne suis pas dans l’équipe, ça part d’une idée réfléchie de la part du coach. Et quand je joue, c’est à moi de prouver. Il y a une concurrence saine puisque tout le monde joue. Moi par exemple, j’ai déjà joué au-delà de mes attentes.»

Il postule pour Bastia

Avec l’arrivée retentissante de David Beckham, le temps de jeu de Verratti risque encore de diminuer. Lui voit plutôt l’Anglais comme un exemple et non comme un nouveau concurrent : «C’est un honneur de pouvoir jouer avec lui. Je suis très content qu’il soit ici. Il a énormément d’expérience et ça ne peut qu’être un exemple pour nous les jeunes.» En attendant que Beckham rejoigne ses nouveaux partenaires à Paris, Verratti aura encore quelques séances d'entraînement pour se montrer. «C'est le joueur qui montre le plus d'attitude à l'entraînement qui jouera», a rappelé Ancelotti. Verratti peut-il postuler malgré son match avec l'Italie mercredi ? «Certainement, je n'ai joué que 30 minutes. C’était un bon entraînement pour moi et il en reste un aujourd’hui. Je serais prêt et je me tiens à disposition de l’équipe pour demain.»

A.M. pour l'Equipe.fr
Alex177
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CARLO ANCELOTTI : « METTRE LA PRESSION »
A la veille de retrouver la Ligue 1 en leader, ce vendredi au Parc face à Bastia, Carlo Ancelotti a clairement affiché les ambitions parisiennes. Un discours relayé dans la foulée par Marco Verratti, auteur de son premier but en sélection ce mercredi. Temps forts.

Coach, est-il compliqué de préparer ce match face à Bastia, qui se déroule deux jours seulement après les matches internationaux ?
« Oui car, naturellement, nous n’avons pas le temps de travailler collectivement puisque nous venons de récupérer tous nos joueurs ce jeudi. Un joueur comme Sakho, qui a joué quatre-vingt-dix minutes avec la France mercredi (défaite 2-1 contre l’Allemagne au Stade de France), sera au repos ce week-end. C’est un match très important car nous pouvons mettre la pression sur le deuxième (Lyon, qui compte trois points de retard), il faudra être prêts mentalement et physiquement. Les joueurs qui étaient ici cette semaine seront privilégiés pour le match de ce week-end. Alex est de retour en charnière centrale. Il jouera avec Armand ou Camara. »

Ce match constitue-t-il un tournant ?
« Je dirais que c’est un moment très important, car nous sommes sur une belle série en championnat. Être six points devant ce vendredi soir serait idéal pour préparer le déplacement à Valence, mardi. L’équipe est en bonne condition, nous sommes prêts et il faudra l’emporter, pour la confiance. »

Quelle équipe alignerez-vous ce vendredi ?
« Je mettrai en place une équipe compétitive. Chantôme, Pastore, Jallet et les autres ont bien travaillé cette semaine. Il faudra gagner. Tout le monde sait que c’est essentiel de gagner et de continuer notre belle dynamique. Ceux qui ont joué quarante-cinq minutes en sélection pourront entre utilisés sans problème. »

Comment la préparation de David Beckham se déroule-t-elle ?
« Il a fait un très bon travail individualisé ces derniers jours, à Londres. Il travaille là-bas jusqu’à vendredi et au retour de Valence, il travaillera ici, avec nous, au Camp des Loges. Deux préparateurs physiques du staff sont là-bas car il devait rester à Londres pour des raisons personnelles. Il a besoin de deux semaines de travail pour être prêt physiquement. Peut-être qu’il sera disponible contre Sochaux, ou la semaine d’après. »
PSG.fr
Alex177
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PSG: Salvatore Sirigu a encore du chemin
Salvatore Sirigu peut devenir le dauphin de Gaétan Huard en matière d'invincibilité en L1, s'il ne prend pas de but face à Bastia ce soir (20h30). Mais le gardien du PSG n'est même pas encore dans le Top 100 mondial en la matière.

LIGUE 1: SIRIGU DAUPHIN DE HUARD DES VENDREDI?

Après le match à Toulouse la semaine dernière, Salvatore Sirigu a porté son invincibilité en Ligue 1 à 866 minutes. Il n'a plus encaissé le moindre but depuis le 17 novembre et la défaite du PSG au Parc face à Rennes (1-2). Sa série le place d'ores et déjà à la cinquième place dans l'histoire du Championnat de France. Gaétan Huard est encore très loin devant avec ses 1176 minutes. Il manque donc 310 minutes (soit un peu plus de trois matches) à l'Italien pour égaler l'ancien gardien des Girondins de Bordeaux. Mais dès vendredi soir, le cerbère parisien pourrait s'installer à la deuxième place derrière Huard dans la hiérarchie. Si Bastia ne marque pas lors des 35 premières minutes de la rencontre au Parc, Sirigu dépassera en effet d'un coup Bruno Martini, Joseph-Antoine Bell et Jean-Luc Ettori, qui se tiennent en 22 minutes. Curieusement, trois des quatre plus longues séries d'invincibilité datent de la même saison, en 1992-93: celles de Huard, Ettori et Bell, et quasiment aux mêmes périodes (de novembre à février pour Ettori et Bell, de décembre à avril pour Huard). Monaco (Ettori), Bordeaux (Huard) et Saint-Etienne (Bell) avaient terminé la saison respectivement aux 3e, 4e et 7e places, avec les trois meilleures défenses de L1.



MONDE: SIRIGU AUX PORTES DU… TOP 100

Si Salvatore Sirigu est déjà bien installé dans le palmarès de la Ligue 1 avec ses 866 minutes, elles ne pèsent pas encore grand-chose au regard de l'histoire du football. Il ne figure même pas dans la liste des 100 plus longues séries d'invincibilité au niveau planétaire. Il est pour l'heure au 118e rang, à près de 1000 minutes du record absolu, détenu depuis 35 ans par Mazaropi. Avec le Vasco de Gama, le Brésilien avait gardé sa cage inviolée pendant plus de vingt rencontres. Il est intouchable. Le deuxième de classement, le Koweitien Al Khalidi, s'est arrêté à 1435 minutes la saison dernière. Au total, 54 gardiens ont réussi à passer dans un championnat le cap des 1000 minutes. Dans cette liste, beaucoup de portiers totalement inconnus, issus de "petits" championnats. Parmi les noms les plus ronflants, on retrouve Edwin Van der Sar (Manchester United, 2009), Vitor Baia (Porto, 1992), Petr Cech (Chelsea, 2004-2005) ou Shoubeir (Le Caire, 1994-95), l'ancienne légende de l'équipe d'Egypte. Si Salvatore Sirigu ne prend pas de but vendredi, il se hissera aux alentours de la 70e place.



GRANDS CHAMPIONNATS: VAN DER SAR, LE NUMERO UN

Il est assez rare de dépasser le cap des 1000 minutes d'invincibilité dans un championnat majeur. Si l'on prend en compte les cinq principales ligues européennes (Angleterre, Espagne, Italie, Allemagne et France), seulement quatre gardiens de but ont franchi cette barre. Petr Cech (1025 minutes), Gaétan Huard (1176), l'ancien portier de l'Atletico Madrid "El Gato" Abel (1275 minutes en 1990-91) et Edwin Van der Sar. Le Néerlandais est resté invaincu pendant 1311 minutes entre le 8 novembre 2008 et le 4 mars 2009, ce qui le situe à la 7e place dans l'histoire. En Italie, le record est détenu par Sebastiano Rossi. Le dernier rempart de l'AC Milan au début des années 90, bien calé derrière sa défense de fer (Tassoti, Baresi, Maldini, Costacurta) avait tenu 929 minutes lors de la saison 1993-94. Enfin, en Bundesliga, la performance de référence est à mettre au crédit de Timo Hildebrand (885 minutes avec Stuttgart en 2003), mais à cheval sur deux saisons. Au cours d'une même saison, personne n'a fait mieux qu'Olivier Kahn avec le Bayern (803 minutes). Si on élargit aux autres championnats du Vieux Continent, le "record d'Europe" est détenu par le Belge Danny Verlinden: 1390 minutes avec le FC Bruges en 1990.


Eurosport

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Ligue 1: Le PSG est largement favori face à Bastia
Bastia se fait tout petit avant de défier le PSG (20h30). Mais à Paris, le déplacement à Valence est déjà ancré dans les esprits. Une chance pour le SCB ?

Carlo Ancelotti l'a assuré, il n'y a "aucun risque" que le Paris Saint-Germain ait déjà la tête au huitième de finale aller de la Ligue des champions que le club de la capitale jouera mardi à Valence. Doit-on le croire pour autant ? Le résultat du match aller à Bastia (0-4), l'écart de niveau et la confiance engrangée depuis le succès à Bordeaux (0-1) puis démultipliée par le carton à Toulouse (0-4) vendredi dernier sont autant d'armes à double tranchant pour le club de la capitale. Face à une formation corse qui prépare ce déplacement "comme un match de coupe", dixit Wahbi Khazri, les Rouge et Bleu restent sur leurs gardes.

Malgré tout, on voit mal comment le PSG pourrait commettre un faux pas devant son public. D'autant plus que les partenaires de Zlatan Ibrahimovic ont déjà prouvé que l'excès de confiance n'était pas forcément un problème. Cela donne des prestations à la limite du décevant parfois, mais la victoire est généralement au bout. Avec le temps de jeu accumulé par les internationaux en milieu de semaine, le Paris Saint-Germain devrait jouer à l'économie, plier l'affaire sur des coups de collier çà et là, puis s'imposer tranquillement pour rester sur sa bonne dynamique avant le périlleux déplacement à Valence. C'est en tout cas l'ordre des choses dicté par le PSG depuis qu'il se comporte en patron du championnat.

LA STAT' : 8

Comme le nombre de victoires consécutives à domicile du Paris Saint-Germain contre des clubs promus. La dernière formation tout juste arrivée dans l'élite à ne pas avoir perdu dans l'enceinte de la Porte d'Auteuil est Montpellier, qui l'avait même emporté 3-1 le 15 mai 2010. Bastia espère un miracle pour ne pas être le n°9 de cette série. Mais comme le Sporting n'a jamais gagné au Parc des Princes en 24 matches...

LA DÉCLA :

Jérôme Rothen, milieu de terrain de Bastia et ancien joueur du PSG (2004-2009), dans L'Equipe : "Je prépare cette rencontre comme un grand match de Ligue des champions. Depuis la fin de la rencontre contre Evian, je n'arrête pas d'y penser. S'il y avait une date qui me tenait à coeur, c'était celle-là. Dès que le calendrier de la Ligue 1 a été dévoilé, j'ai aussitôt regardé."

LES COMPOSITIONS PROBABLES :

Si Bastia peut compter sur presque tous ses éléments, Carlo Ancelotti doit jongler entre blessures, suspensions et désir de faire souffler ses internationaux. Thiago Silva étant blessé depuis la réception d'Ajaccio (0-0) et Mamadou Sakho étant préservé pour le match contre Valence, le technicien italien doit composer sa charnière centrale avec Alex, Sylvain Armand ou Zoumana Camara. Il a néanmoins prévenu en conférence de presse que les joueurs restés au Camp des Loges cette semaine seraient privilégiés. On peut donc s'attendre à voir Clément Chantôme débuter à la place de Marco Verratti, sauveur de l'Italie aux Pays-Bas (1-1), en l'absence de Thiago Motta. En attaque, Zlatan Ibrahimovic, Jérémy Ménez, Lucas, Javier Pastore et Ezequiel Lavezzi sont frais.



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Carlo Ancelotti (PSG) : "Aucun risque que le Paris SG ait la tête à Valence"
Alors que le PSG reçoit Bastia vendredi soir, son entraîneur Carlo Ancelotti, a assuré qu'il n'y avait aucun risque que son équipe ait la tête à Valence, cinq jours avant le déplacement en Espagne en 8e de finale aller de la Ligue des champions.

Carlo Ancelotti, dans sa préparation du match, le PSG a-t-il été perturbé par la trêve internationale ?
C.A : Oui c'est compliqué. On n'a pas le temps de récupérer tous les joueurs. Le temps manque mais il faut rester concentré. On doit gagner pour prendre des points sur le deuxième. Les joueurs qui sont restés ici pour travailler seront privilégiés pour le match de vendredi.

En voulez-vous à Deschamps d'avoir utilisé Sakho 90 minutes et pas 45 avec les Bleus ?
C.A : J'ai parlé avec Didier, il n'y a pas de problème. C'est bien qu'il ait joué 90 minutes. Il va récupérer demain et il sera prêt pour Valence. Alex est disponible, donc avec Camara et Armand il n'y a pas de problème. Le problème, ce ne sont pas les matches internationaux, c'est de devoir jouer deux jours après.

Faut-il redouter ce match en apparence facile contre Bastia après les matches internationaux et avant un déplacement en Ligue des champions ?
C.A : Demain (vendredi, NDLR) on sera compétitif. Beaucoup de joueurs ont travaillé ici, comme Pastore, Jallet, Chantôme, Van der Wiel... Il n'y a pas de risque qu'on ait la tête à Valence. Tout le monde sait que c'est important de gagner contre Bastia. Il faut prendre des points. On est à un moment très important je pense. Demain, on peut être à six points devant, ce serait très bien pour préparer Valence. Et puis il y aura la C1, la coupe contre Marseille... Mais l'équipe est prête et en confiance.

Comment jugez-vous le comportement de votre défense en l'absence de Thiago Silva ?
C.A : Thiago Silva est très important. Mais depuis qu'il n'est pas là, les autres ont très bien fait. Alors peut-être que ça ne sera pas gênant de ne pas l'avoir contre Valence. Demain (vendredi, NDLR), ça sera Alex, avec Armand ou Camara.

Qu'avez-vous pensé des déclarations de Sakho qui aimerait jouer plus ?
C.A : Sa saison est très positive. Je pense qu'il a compris comment gérer la concurrence. Quelquefois, il n'a pas joué mais il n'a pas perdu confiance et quand il a joué il a été très bon. Ca a été un très bon exemple pour les autres. Il s'est beaucoup amélioré, il est très solide. Il s'est amélioré tactiquement et techniquement.

Question concurrence, Ménez doit-il aussi s'inquiéter sur son rôle ?
C.A : Lucas a joué trois-quatre matches. Quelquefois, Ménez a joué, d'autres fois Pastore. C'est comme pour Sakho, il y a plus de concurrence avec Lucas et il y en aura encore plus avec Beckham. La première partie de saison de Ménez a été très bonne, même s'il n'a pas marqué beaucoup. J'espère qu'il va continuer. Ménez s'entend bien avec Ibra, qui peut reculer pendant que Ménez prend la profondeur. Ca marche bien, comme avec Lavezzi et Gameiro.

Verratti vient juste d'indiquer qu'un retour en Italie pouvait le tenter...
C.A : S'il veut retourner en Italie, il peut le demander. Non, je pense qu'il a un peu plaisanté. Il a un contrat, il est content ici, on est content de l'avoir. Il va rester longtemps ici. Verratti est N.1, comme Beckham, Motta et les autres. Joueront ceux qui ont montré qu'ils pouvaient jouer. Ca se passe à l'entraînement, je déciderai comme ça. J'au vu qu'il avait marqué un beau but pour l'Italie. C'est bien.

Eurosport avec l'AFP


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PSG: Les débuts de David Beckham face à Sochaux ?
David Beckham pourrait faire sa première apparition dans le groupe du PSG à l'occasion du match de Ligue 1 du 17 février à Sochaux.

La date des grands débuts de David Beckham sous le maillot du PSG se précise. Interrogé au sujet du milieu de terrain anglais, engagé lors de la dernière journée du mercato, Carlo Ancelotti a annoncé qu'il pourrait jouer face à Socheux le 17 février, lors de la 25e journée de Ligue 1. "Il a besoin de deux semaines de travail. Il sera peut-être disponible contre Sochaux ou la semaine suivante. Il n'y a pas de problème particulier, seulement améliorer la condition physique", a déclaré le technicien italien. "Sochaux c'est possible, oui", a-t-il répété en réponse à une deuxième question sur le sujet.

Ancelotti a ensuite confirmé que l'Anglais participerait mercredi prochain à sa première séance d'entraînement avec le groupe, au Camp des Loges, au lendemain du match de Ligue des champions à Valence. "Il a fait du très bon travail (à Londres, ndlr) et il va continuer jusqu'à vendredi. La semaine prochaine, au retour de Valence, il sera avec nous", a-t-il conclu.

Actuellement à Londres pour peaufiner sa condition physique avant de reprendre avec le PSG, Beckham reviendrait à un moment clé de la saison du club si son retour face à Sochaux se confirmait. Une semaine plus tard, le dimanche 24 Paris affrontera en effet Marseille au Parc des Princes pour l'un des chocs de la saison de Ligue 1, avant de retrouver l'OM trois jours plus tard en 8e de finale de la Coupe de France. Et après avoir joué Reims en championnat le 2 mars, le PSG retrouvera Valence le 6 mars au Parc en huitième de finale retour de la Ligue des champions, compétition pour laquelle Beckham est qualifié.


Eurosport - V.B. (avec AFP)

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Maxwell, la gauche silencieuse
Arrivé dans l'anonymat en janvier 2012, le Brésilien s'est tranquillement installé dans son couloir gauche, entre buts et caviars, pour en devenir le titulaire indiscutable. Celui qu'on a trop longtemps présenté comme le « meilleur pote de Zlatan » est surtout un très bon joueur de football. Peut-être même le meilleur arrière gauche de Ligue 1. Oui, soyons fou...

Maxwell, qualité défenseur
Doit-on accorder une certaine crédibilité à un homme qui se fait prendre en photo avec Mickey lors de son escapade familiale à Eurodisney ? Il faut croire que oui. À 31 ans, Maxwell Sherrer Cabelino Andrade est dans la forme de sa vie. On parle quand même d'un type qui s'est enfilé les titres nationaux à la vitesse grand V sans jamais tirer la couverture sur sa gueule d'ange (2 avec l'Ajax, 3 avec l'Inter et 2 avec le Barça). Pourtant, dans un pays où les sélections nationales se distribuent quasiment gratuitement à tous les coins de rue - souvent idéal avant de vendre un joueur en Europe - Maxwell n'a jamais connu les joies du maillot auriverde. En fait, Mawxell n'a jamais connu la lumière tout court. Saloperie d'homme de l'ombre. Que ce soit à Cruzeiro, son club formateur, à l'Ajax, à Milan ou à Barcelone, le Brésilien n'a jamais été considéré comme un crack. Au mieux, il était une doublure « plus ». Un mec capable de bouleverser la hiérarchie sur un laps de temps très court, sans jamais réclamer autre chose que du respect. Le mec est besogneux, beaucoup trop intelligent pour être un saltimbanque, beaucoup trop discret pour être un joueur incontournable. Du Brésil, Maxwell n'a pas ramené grand-chose. Pas sa technique en tout cas. Ni son style de vie. « À l'entraînement, il est très sérieux. Jamais un mot plus haut que l'autre », avançait son ancien coéquipier Benoît Cauet dans les colonnes du Parisien au moment de signature. Un sentiment partagé par Olivier Dacourt, dans les mêmes colonnes, où le milieu de terrain parlait d'un joueur atypique : « Il n'a rien d'un Brésilien. Ce n'est pas du tout un fêtard ni un extraverti. Il est plutôt casanier, très porche de sa famille. Je ne l'ai jamais vu s'énerver. » Un OVNI qui a comme meilleur ami dans le milieu un certain Zlatan Ibrahimović, avec qui il partage sa chambre en déplacement depuis l'Ajax (ils ont également joué ensemble à l'Inter, au Barça et donc au PSG). Bizarre, le mec.

Meilleur latéral gauche de Ligue 1 ?

À 31 ans, Maxwell va sûrement pulvériser son record de matchs joués en une saison. À mi-parcours, il en est déjà à 30 toutes compétitions confondues (son record est de 45, avec l'Ajax en 2002-2003). La raison ? L'absence de concurrence tout d'abord. Que ce soit Tiéné ou Armand, Max a un boulevard devant lui au sein du club. Son niveau ensuite. En Ligue 1, le gaucher n'a pas d'équivalent. Avec deux buts et trois passes décisives, il est le latéral gauche le plus performant du championnat. Sérieux, appliqué, physiquement endurant et déterminé, le numéro 17 fait le boulot alors qu'il n'a pas une palette technique très développée : pas de pied droit, jeu de tête quasi inexistant, physique quelconque (1m76, 70 kilos en crampons) et aucun vice (un seul carton jaune). En Ligue 1, qui peut présenter une telle assurance depuis le début de saison ? Digne, Trémoulinas. Et encore. Le premier manque encore de bouteille, quand le second semble avoir la tête ailleurs. Force est de constater que Maxwell rend pour le moment une copie assez propre. Presque sans erreur (on serait tatillon, on lui reprocherait son CSC de la première journée contre Lorient...).

Pourtant, Carlo Ancelotti ne le repose jamais. Quand il ne joue pas sur le côté gauche de la défense, Maxwell dépanne au milieu de terrain. Que ce soit en Ligue 1, en Ligue des champions ou dans les coupes nationales, le Brésilien est systématiquement de la partie. Increvable. Un joueur de devoir, expérimenté, utile et réservé. Dans une équipe montée de toutes pièces, le joueur fait figure de stabilisateur. Notamment parce qu'il a connu des clubs au moins aussi bordéliques (Inter notamment) avec lesquels il a toujours su tirer son épingle du jeu. Autrement dit, le PSG tient à son talisman. Un cadre ? Même pas. En coulisses, les dirigeants essaient désespérément de trouver un crack au poste de latéral. On a longtemps parlé d'Ashley Cole, de Patrice Évra ou de Fédérico Balzaretti, tous internationaux. Sur le plan national, Maxwell fait largement l'affaire. C'est au niveau des joutes européennes que le bel éphèbe est un peu léger. Mais bon, après tout, même s'il n'a jamais fait lever les foules au point de vendre des maillots à son nom, un type qui arrive systématiquement à gagner des titres partout où il passe peut-il être foncièrement mauvais ?


par Mathieu Faure pour So Foot

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Leonardo s’en prend à la Ligue

Le PSG compte beaucoup d’internationaux. Alors jouer seulement 48 heures après des rencontres amicales un peu partout en Europe ne lui plaît pas. « Le problème, ce ne sont pas les matchs internationaux, commente Carlo Ancelotti, c’est de devoir jouer deux jours après. » Leonardo, le directeur sportif, est allé encore plus loin.

Football : Chanceux vainqueur de Lille (1-0), le PSG prend la tête de la Ligue 1Al-Khelaifi : « Trois ans pour gagner la Ligue des champions » Interrogé sur le cas Mamadou Sakho, qui a disputé l’intégralité de France - Allemagne, le directeur sportif précise : « On était d’accord avec Didier Deschamps. Le problème, ce n’est pas ça. Le problème, c’est la décision sans logique de la Ligue de nous faire jouer vendredi (aujourd’hui). » La Ligue, elle, a créé cette nouvelle case du vendredi soir pour des raisons lucratives (un créneau supplémentaire pour une retransmission) et afin de donner aux clubs davantage de récupération quand elles jouent le mardi en Ligue des champions.

Le Parisien


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La priorité du PSG, c’est Bastia
Cinq jours avant son déplacement à Valence en Ligue des champions, Paris doit accentuer son avance en championnat.

On sait bien que le football ne se joue ni sur le papier ni avec des statistiques, mais on ne voit pas comment les Bastiais pourraient s’en sortir ce soir. Le 11 janvier, on ne voyait pas non plus d’autres Corses, ceux d’Ajaccio, venir tenir tête à l’armada zlatanesque du PSG (0-0). Mais en un mois le visage de Paris a changé, en bien si l’on se réfère au succès à Toulouse (4-0) la semaine dernière.

Les éventuelles excuses du PSG qui viendraient équilibrer les débats ne tiennent pas. Ses internationaux ont joué deux jours plus tôt? Avec son effectif, l’équipe de Carlo Ancelotti possède assez de solutions pour qu’aucune absence ne se voie, aucune fatigue n’affaiblisse les siens.

La tête à Valence? Ce n’est pas au moment où le club de la capitale creuse enfin un petit écart sur Lyon qu’il peut se permettre le moindre relâchement, qui plus est face à un adversaire du calibre de Bastia, empêtré dans sa 13e place, à seulement six points du premier relégable (Reims). « Demain (ce soir), on sera compétitifs, annonce Ancelotti. Beaucoup de joueurs ont travaillé ici, comme Pastore, Jallet, Chantôme, Van der Wiel… Il n’y a pas de risque qu’on ait la tête à Valence. Tout le monde sait que c’est important de gagner contre Bastia. Il faut prendre des points. On est à un moment très important. On peut prendre six points d’avance, ce serait très bien pour préparer Valence. L’équipe est prête et en confiance. »

Bastia, après avoir pris 4-0 à l’aller, va bétonner? Peut-être. Mais c’est l’ordinaire parisien face aux petits. Et les Corses, même avec Mickaël Landreau, restent très poreux (47 buts en 23 sorties). Rothen revient au Parc et a envie de tout casser? Le football est trop sérieux pour plaisanter. Comme d’habitude, les Parisiens devront se méfier d’abord d’eux-mêmes, de leur motivation, parfois suspecte, de leurs enchaînements offensifs, quelquefois suffisants, de leur manque d’idées, récurrent. Sur le papier, c’est joué. Sur le terrain, tout reste encore à faire.

Le Parisien

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PSG - Bastia : Ibrahimovic et Lucas sur le banc ?
Coincé entre des matchs internationaux (mercredi) et un grand rendez-vous en Ligue des champions (mardi), le match face à Bastia va obliger Carlo Ancelotti à faire les bons choix.

Alex revient, Sakho se repose
Blessé deux jours avant le match contre Bordeaux, Alex fait son retour ce soir en défense centrale. La seconde place se joue entre Zoumana Camara et Sylvain Armand. Hier, à l’entraînement, le Brésilien a été associé à Armand lors de l’opposition. Ce duo est a priori le plus complémentaire (Alex dans l’axe droit, Armand à gauche). Mamadou Sakho, qui a disputé l’intégralité de France - Allemagne, est laissé au repos. « Il va récupérer et il sera prêt pour Valence », a précisé Ancelotti. Sur le côté droit, Van der Wiel devrait être préféré à Jallet au nom du principe d’alternance.

Jérémy Ménez de retour

« Pour faire la composition d’équipe, je vais privilégier les joueurs qui se sont entraînés au camp des Loges cette semaine », a indiqué Ancelotti. Manière de dire que les internationaux sollicités mercredi soir devraient souffler un peu.

Outre Mamadou Sakho, trois joueurs majeurs pourraient ainsi débuter sur le banc : Ibrahimovic, Lucas et Matuidi. Le Suédois et le Brésilien ont chacun disputé une mi-temps mercredi et ne se sont pas entraînés avec le groupe hier. L’entraîneur du PSG pourrait relancer Kevin Gameiro (une seule titularisation lors des trois derniers mois, face à Toulouse en Coupe de France) et laisser Ibra sur le banc.

Quant à Lucas, sollicité lors des cinq derniers matchs du PSG (quatre titularisations), il devrait laisser sa place à Jérémy Ménez. Remplaçant à Toulouse, ce dernier n’est entré qu’à la 86e minute de France - Allemagne.

Thiago Silva toujours convalescent

Touché contre Ajaccio (0-0) le 11 janvier, Thiago Silva (lésion de la cuisse gauche) sera de retour « dans dix à quinze jours », selon les mots d’Ancelotti. Initialement, le capitaine brésilien devait pourtant faire sa rentrée à l’occasion du 8e de finale aller de Ligue des champions. Ce contretemps est un authentique coup dur pour le PSG. Quant à Thiago Motta, touché à la cuisse contre Lille (1-0) et suspendu ce soir, il doit reprendre l’entraînement collectif demain. Le milieu de terrain italien sera-t-il disponible mardi prochain à Valence? « C’est possible mais ce n’est pas sûr », répond Ancelotti.

Le Parisien

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Gare à la baisse de motivation
A quatre jours de l’importantissime déplacement en Espagne, la motivation des Parisiens face à l’anonyme 13e de la Ligue 1 peut être mise en doute. Entre la peur de se blesser et celle de trop se fatiguer, les joueurs parisiens seraient-ils enclins à prendre la venue des Corses à la légère ?

« Je n’y crois pas du tout, explique Luis Fernandez, l’ex-entraîneur du PSG (94-96 puis 2000-2003). En quatre jours, les joueurs auront le temps de récupérer de leurs efforts. Les internationaux ont été bien gérés par leur sélection et ne sont pas entamés physiquement. Et de toute façon, le seul message que doivent entendre les joueurs, c’est que le meilleur moyen de préparer Valence, c’est quand même de battre Bastia sans trembler! »

De son côté, Vahid Halilhodzic, qui a dirigé le PSG de 2003 à 2005, est réaliste. « Evidemment, pour un joueur, c’est plus facile de se motiver quand il entend la musique de la Ligue des champions que quand il affronte Bastia, reconnaît-il. Sauf que si j’étais l’entraîneur, le message serait probablement le même que celui que va donner Ancelotti. Il faut insister sur le fait que ce match contre Bastia peut être l’occasion de consolider la première place au classement. Le PSG n’a pas le droit de gaspiller encore des points sur sa pelouse. Et vous imaginez ce que les Espagnols pourraient penser s’ils apprenaient que les Parisiens n’ont pas battu Bastia… »

Grégory Coupet, ancien gardien de Lyon et du PSG, qui a disputé soixante-douze matchs de Ligue des champions, ne nourrit aucun doute sur l’investissement des Parisiens ce soir. « Si Paris ne jouait pas le titre, il pourrait y avoir des tentations, note-t-il. Mais là, le PSG a besoin des trois points. Au club, l’objectif principal de la saison, c’est quand même d’être champion. En fait, c’est simple, le PSG sera sûrement très motivé contre Valence. Mais il sera déterminé contre Bastia. A Paris aujourd’hui, tout est important. »


Le Parisien
Homer
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Le PSG l'emporte face à Bastia 3 à 1

Le PSG a pris les trois points face aux Corses et prend le large en tête de la Ligue 1. A quatre jours de leur huitième de finale aller de Ligue des Champions à Valence (Espagne), les Parisiens se mettent à l'aise grâce à Ménez, Ibrahimovic et Lavezzi qui ont marqué durant la seconde période.

A l'occasion de cette rencontre, Carlo Ancelotti a décidé de faire tourner son effectif deux jours après les différents matchs internationaux.

Ibrahimovic, Lavezzi, Matuidi ont débuté ainsi la rencontre sur le banc. Le technicien italien a laissé au repos Sakho qui a disputé l'intégralité de France - Allemagne (1-2) mercredi et a relancé Alex en défense centrale. De retour de blessure, le Brésilien a été associé à Armand, à nouveau capitaine. Chantôme et Verratti ont été positionnés dans l'entrejeu tandis que Lucas et Pastore ont animé les couloirs. En l'absence d'Ibra, c'est Gameiro, associé à Ménez, qui a mené l'attaque parisienne avant de laisser sa place peu avant l'heure de jeu.

Paris SG : Sirigu - Van der Wiel, Alex, Armand (cap), Maxwell - Lucas, Chantôme Verratti, Pastore - Gameiro, Ménez.
Bastia : Landreau - Cioni, Marchal, Harek, Palmieri - Yatabaré, Sablé - Thauvin, Rothen, Beauvue - Ilan.


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Une bonne chose de faite

Paris, qui compte ce matin six points d’avance sur Lyon, peut aborder sereinement son match de Ligue des Champions, mardi à Valence

Jusqu'à demain soir, le PSG va contempler la Ligue 1 avec six points d’avance, renforçant son statut de favori au titre de champion de France. Lyon et Marseille tenteront tout (respectivement devant Lille et à Evian) pour coller aux sommets du championnat, Paris en restera le leader, incontestable et tranquille.. Si ses concurrents trébuchent, cela ressemblera même à une échappée.

En attendant, le PSG peut s’envoler lundi le coeur léger à Valence, changer de dimension et d’épreuve pour l’immense défi de la Coupe d’Europe, la grande, une histoire qui n’arrive pas tous les jours à un club français. « Ce sont trois points importants pour le classement et pour préparer le prochain match, analyse Carlo Ancelotti. On peut y aller en confiance. Des joueurs ont pu récupérer et ona le temps de bien préparer la rencontre physiquement et mentalement. C’est le meilleur moment pour aborder un match aussi important. »

Fin de l’invincibilité de Sirigu

Ibrahimovic, Matuidi et Lavezzi ont ainsi d’abord soufflé avant de fouler la pelouse en seconde période et de changer le décor de la partie, la présence d’Ibra (21e but de la saison, le 3e contre Landreau) rendant tout de suite tout le monde plus concerné, surtout à Paris. « Ibra a très bien compris de rester sur le banc, expliquera le technicien italien. Jouer deux fois en 48 heures augmente le risque de blessure et l’idée était surtout d’en éviter une. » A partir de mercredi, le PSG accueillera une nouvelle star, David Beckham, et la fête sera peut-être encore plus folle. « Il peut jouer à la place de Verratti ou de Lucas mais pas comme Lucas bien sûr, sourit Ancelotti. Il va nous amener son expérience et sa passe. »

Les deux n’auraient pas fait de Mal au PSG, qui a subi un vent de panique monumental dans les dix dernières minutes, ponctuées par la fin de l’invincibilité de Sirigu, portée désormais à 948 minutes. « C’était un beau record, regrette Carletto. Sirigu n’est pas très content ce soir (hier).» Comme beaucoup de rencontres parisiennes en L1, ce PSG - Bastia ne passera pas la postérité, à cause principalement de sa première période. Mais comme souvent aussi, le club de la capitale en a juste fait assez pour s’imposer, disposant en plus d’une botte secrète, utile sur le premier but perte de balle de Rothen et boulette de Landreau. Il a donc joué un instant à treize et les supporteurs ont adoré l’apport des anciens de la maison sur ce coup-là. « Ce but fait basculer le match », soufflera Frédéric Hantz, l’entraîneur bastiais.

Paris SG 3-1 Bastia
Mi-temps : 0-0.
Arbitre : M. Thual.
Buts. Paris SG : Ménez (57e), Ibrahimovic (71e s.p.), Lavezzi (89e); Bastia : Khazri (83e).
Paris SG : Sirigu - Van der Wiel, Alex, Armand (cap.), Maxwell - Lucas (Lavezzi, 75e), Verratti, Chantôme, Pastore (Matuidi, 72e) - Ménez, Gameiro (Ibrahimovic, 66e). Entr. : Ancelotti.
Bastia : Landreau - Cioni, Marchal, Harek, Palmieri - Yatabaré (Khazri, 80e), Sablé (Faty, 57e) - Thauvin, Rothen, Beauvue (Modeste, 63e) - Ilan. Entr. : Hantz.

LES BUTS
57e. Rothen perd un ballon au milieu du terrain. Pastore sert Ménez à 25 m du but bastiais. L’ancien Romain élimine Sablé et Harek d’un crochet du droit avant d’ajuster Landreau d’une puissante frappe du gauche à ras de terre.

71e. Palmieri déstabilise Lucas à la limite de la surface de réparation. M. Thual siffle un penalty qu’Ibrahimovic transforme en force à droite de Landreau, impuissant.

83e. Sur un coup franc à près de 30 m décalé côté gauche, Khazri trouve la lucarne d’un Sirigu, trop avancé, qui avait anticipé le centre.

89e. Le long de la ligne de but, Chantôme adresse un centre en retrait que Landreau détourne du bout des gants. Le ballon revient sur Lavezzi qui marque en force sans opposition.

LE FAIT DU MATCH

85e. Sur un ballon perdu par les Parisiens, Van der Wiel sauve le PSG sur une nouvelle incursion de Khazri qui avait effacé Sirigu, sorti trop aventureusement.


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Ménez dans tous les bons coups

C’était un soir pour se montrer, le pari est gagné. Jérémy Ménez a saisi sa chance hier soir contre Bastia. Alors que Carlo Ancelotti avait laissé une partie de ses internationaux au repos, l’ancien Romain était titulaire à la pointe de l’attaque en compagnie de Kevin Gameiro, deux jours après avoir disputé les dernières minutes du match des Bleus contre l’Allemagne, mercredi (1-2).

On l’a d’abord vu redescendre jusque dans le rond central pour quémander quelques ballons avant que son entraîneur ne lui intime l’ordre de remonter d’un cran. La tête baissée le plus souvent, Ménez s’est longtemps enferré dans des dribbles stériles face à un bloc bastiais très regroupé devant la cage de Mickaël Landreau.

Preuve de sa détermination, il s’est saisi avec autorité du ballon quand un coup franc à 20 m s’est présenté à l’entrée de la surface, mais l’international a dû le laisser à regret à Lucas. Gameiro s’est alors précipité vers lui pour le réconforter. Ses partenaires savent en effet qu’un Ménez en confiance est un danger de tous les instants.

Un deuxième but cette saison en L 1

Sa frappe trop croisée après avoir éliminé trois défenseurs corses aurait pu se transformer en passe décisive et débloquer une soirée plus compliquée que prévu, mais le tacle désespéré de Gameiro n’a propulsé le ballon que sur le poteau (35e). Pas de quoi arrêter un Ménez dont l’année 2013 ressemble parfois à une piste de ski pleine de verglas. Le mercato hivernal a en effet brisé son statut de titulaire indiscutable. Quand en décembre le PSG avait trouvé un bel élan collectif, il évoluait à la pointe de l’attaque au côté de Zlatan Ibrahimovic. Le Suédois a même souligné son talent à plusieurs reprises.

Mais Lucas est arrivé et s’est incrusté à droite du 4-4-2 parisien. Lavezzi est monté d’un cran et Ménez se retrouve en concurrence avec Pastore pour la quatrième place, côté gauche. Dans ce match à distance, l’Argentin a souvent gagné des points, à l’image de son match étincelant à Toulouse (4-0) la semaine dernière. Mais Ménez, qui cherche également à séduire Didier Deschamps dans l’optique du Mondial 2014, n’a pas dit son dernier mot.

Sur une passe de Pastore après un ballon perdu par Rothen, son crochet du droit enrhume Sablé et Harek et sa frappe enchaînée du gauche passe sous les mains de Mickaël Landreau.

Un deuxième but cette saison en L1 qui relance un Ménez tout près de signer un doublé sur une Madjer après une passe d’Ibrahimovic (68e) ou sur un rush dans la défense stoppée par un Landreau autoritaire (73e). Et ce sera encore lui qui débloquera la situation sur le but du 3-1 inscrit par Lavezzi.


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Leonardo : « La vie d’entraîneur me manque »

Volubile comme il sait l’être lorsqu’il veut passer des messages, le directeur sportif du PSG a balayé l’actualité récente et à venir. David Beckham, la Ligue des champions et même son avenir personnel,«Leo» dit tout. Enfin presque tout.

Comment analysez-vous cette nouvelle victoire du PSG ?

Leonardo. Bastia était très compact en première mi-temps et très difficile à bouger.
Après, les choses ont été plus simples. C’est une victoire de plus qui arrive après une série de très bons résultats. Il suffit de regarder le classement pour se rendre compte du travail qui a été fait depuis début décembre. C’est fantastique.

Le retour de la Ligue des champions arrive-t-il au meilleur moment ?


L’équipe est en pleine confiance. Je trouve même que le groupe dans son ensemble est vraiment bien en ce moment. Les joueurs qui n’ont pas beaucoup de temps de jeu sont bons quand on fait appel à eux. Après, Valence est aussi une équipe en pleine forme. Franchement, ce ne sera pas simple de passer ce tour. Les quatre équipes espagnoles sont toujours en course et ce n’est pas un hasard. Ce sont des équipes très compétitives.

Quel est le programme de David Beckham ?

Il s’est entraîné cette semaine à Londres et vient de partir quelques jours aux Etats-Unis. Ensuite, David rentrera à Paris et fera le déplacement avec nous à Valence. Il sera dans l’avion du PSG lundi matin. On verra ensuite dans quelle condition physique il est et à quel moment il peut jouer.

Pourquoi le PSG a-t-il choisi de le recruter ?

Beckham ne vient à Paris que pour des raisons sportives. J’ai entendu beaucoup de choses à propos de la fiscalité, de la politique avec le Qatar ou je ne sais quoi. Mais la vérité, c’est que Beckham veut terminer sa carrière en beauté au PSG. C’est tout. Quant au don que le PSG et David vont faire à des associations ou à une fondation qui travaillent au service d’enfants en difficulté, tout n’a pas encore été décidé. Nous nous sommes mis d’accord sur le montant du don, mais pas sur l’identité des associations qui vont en bénéficier.

Comment voyez-vous votre avenir personnel ?

Je suis très bien à Paris, le projet est très motivant et je ne m’imagine pas ailleurs. Après, c’est vrai que l’Italie me manque beaucoup, encore plus que le Brésil. Sur un plan professionnel, la vie d’entraîneur me manque, c’est vrai,mais Carlo (Ancelotti) n’a rien à craindre (rires). Dans le futur, je me verrais bien retrouver un banc de touche. L’idéal, ce serait même en Angleterre dans un rôle de manageur.

Le Parisien.fr

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Paris, mission accomplie

Vainqueur de Bastia (3-1) au Parc, vendredi, le PSG relègue provisoirement Lyon (2e) à six longueurs. Et se rassure à quatre jours de son déplacement à Valence en Ligue des champions.

Entre les matches internationaux et un huitième de finale aller de Ligue des champions à Valence mardi, Paris retrouvait la Ligue 1, son objectif principal, sans beaucoup de certitudes. En dominant Bastia vendredi au Parc des Princes (3-1), le PSG s’est offert une marge provisoire de six points sur son dauphin lyonnais. Mission accomplie, sans plus. Car si les troupes de Carlo Ancelotti ont nettement dominé et se sont procuré les occasions les plus nettes, elles sont loin d’avoir eu la partie facile face à des Corses accrocheurs. En laissant Ibrahimovic sur le banc au coup d'envoi, le technicien italien a fait comprendre l’importance du déplacement en Espagne la semaine prochaine, quitte à prendre le risque de souffrir face à Bastia.

Ménez libère le PSG

Titularisé à la place du Suédois à la pointe de l’attaque parisienne, Kevin Gameiro s’est procuré les occasions d’ouvrir le score mais la réussite l’a fui pendant ses 65 minutes de présence sur le terrain. Il a notamment trouvé le poteau sur un centre-tir de Ménez (25e) avant de buter à deux reprises sur Landreau, d’abord sur une superbe ''Madjer'' (55e) puis sur un duel face au gardien corse (60e). Entre ces deux dernières opportunités, Jérémy Ménez a libéré le leader de la Ligue 1 sur une frappe du gauche à l’entrée de la surface qui semblait pourtant à la portée du dernier rempart du Sporting (1-0, 60e). Les ''Merci Landreau !'' moqueurs des supporters parisiens resteront d’ailleurs comme un mauvais souvenir pour l’ancien portier du PSG.

Sirigu s'arrête à 949 minutes d'invincibilité

Ce dernier n’a en revanche rien pu faire sur le penalty d’Ibrahimovic, entré en jeu cinq minutes plus tôt, qui a fait suite à une faute sur de Palmieri sur Lucas à la limite de la surface (2-0, 70e). A l’image de sa nouvelle équipe, le Brésilien a été très bon dans les 25 premières minutes, avant de nettement baisser le pied. Ses premières touches de balle et ses décalages ont fait la différence et il aurait pu marquer son premier but avec Paris s’il n’avait pas manqué le cadre, seul au point de penalty (25e). Cela aurait récompensé la belle entame de Paris, bien plus timide par la suite. Les sifflets à la mi-temps sont venus rappeler que Paris peut encore beaucoup mieux faire. Et la fin de la rencontre a confirmé que cette équipe n’est pas encore le monstre qui est censé tout écraser en Championnat. Le superbe coup-franc de Khazri (2-1, 82e), en plus de stopper la série d’invincibilité de Sirigu à 949 minutes, a ainsi fait trembler le PSG, qui aurait pu se faire rejoindre sans un sauvetage de Van Der Wiel (84e) et une tête trop enlevée de Modeste (85e). A l’affût, Lavezzi s’est occupé de tuer le suspense (3-1, 88e) mais Paris s’est offert une belle frayeur. Un avertissement sans frais avant de retrouver les joutes européennes.


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Ancelotti : «Le travail a été fait»

Même si le «match n'a pas été parfait», Carlo Ancelotti se contente des trois points pris face à Bastia vendredi soir (3-1). Désormais, tous les Parisiens sont tournés vers le déplacement à Valence mardi, en 8e de finale aller de la C1.

«On voulait gagner, on a gagné, c’est bien.» Pas très bavard après la victoire de ses joueurs contre Bastia ce vendredi (3-1), Carlo Ancelotti a résumé le sentiment des Parisiens à la sortie des vestiaires. «Il fallait prendre les trois points pour se tourner sereinement vers Valence. Maintenant, on peut y penser», a enchaîné Blaise Matuidi, qui est entré à 20 minutes de la fin, lui qui en a disputé 45 mercredi avec l’équipe de France. Sans sortir un grand match, le PSG a accompli sa mission, à savoir mettre la pression sur Lyon, qui se retrouve à six points avant la réception de Lille dimanche.

«Certains joueurs ont pu récupérer (Ibrahimovic et Matuidi étaient sur le banc, Sakho en tribunes, ndlr), il n'y a pas eu de blessures, donc c'est l'essentiel.» Carlo Ancelotti


De là à affirmer que la venue de Bastia a permis de préparer au mieux le déplacement de mardi en Ligue des champions, il y a un pas que certains n’ont pas franchi. «Le match n’a pas été parfait, a résumé Ancelotti. On a joué sur un faux rythme en première période. C’était mieux ensuite. Disons que le travail a été fait.» Sans plus. Autre point positif pour le coach parisien : «Certains joueurs ont pu récupérer (Ibrahimovic et Matuidi étaient sur le banc, Sakho en tribunes, ndlr), il n’y a pas eu de blessures, donc c’est l’essentiel.» Et Leonardo de se réjouir «du bon comportement» des joueurs alignés vendredi soir. «Ils ont voulu cette victoire, ils l’ont méritée, a affirmé le directeur sportif. En ce qui concerne le turn-over, on n’a pas le choix. On ne peut pas jouer 48 heures après un match international. C’est déjà difficile de préparer un match quand 10 joueurs importants sont avec leur sélection dans la semaine, alors là… Je ne veux pas entrer dans la polémique mais où est la logique de cette programmation ?»

La tête déjà à Valence


Si Paris n’avait pas récupéré les 3 points, la question aurait pu se poser mais avec la victoire, le cœur n’était pas à la polémique, mais plutôt à ce match de mardi. «Enfin le retour de la Ligue des champions !» en souriait Leonardo. «Je suis impatient d’y être, a quant à lui déclaré Matuidi. Ça va être une première pour moi (de jouer un huitième de finale de Ligue des champions), ce sont des matches excitants à jouer. On sera tous très motivés.» Surtout si tout se passe pour le mieux en Championnat. Finalement, dans cette soirée presque parfaite, seule la fin de l’invincibilité de Sirigu, battu sur un coup-franc de Khazri après 949 minutes sans encaisser de but, a fait office d’anicroche. «Je ne l’ai pas réalisé sur le coup, des coéquipiers me l’ont dit dans le vestiaire», en a plaisanté le buteur bastiais. «On voulait faire durer cette série et on n’a pas réussi, tant pis», a quant à lui lâché, presque fataliste, le gardien parisien. Lui aussi n’avait pas trop envie de traîner vendredi soir. Comme ses équipiers, il est déjà tourné vers Mestalla et une affiche européenne qui promet…


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Gameiro : «Ça fait du bien »

Titularisé vendredi soir face à Bastia (3-1), Kévin Gameiro s'est procuré des occasions nettes mais n'a pas réussi à marquer. «Il ne m'a manqué qu'un but pour être content», a affirmé l'attaquant parisien, néanmoins ravi d'avoir du temps de jeu.

«Kévin Gameiro, Paris a assuré l’essentiel ce soir…

On s’attendait à un match difficile, il l’a été. On a très bien débuté, on les a mis sous pression mais après, en fin de première période, on a joué sur un faux rythme. Cela a été mieux en deuxième période. On aurait pu éviter la réduction du score de Bastia. On s’est un peu fait peur tous seuls sur la fin, mais c’était bien de prendre les trois points avant d’aller à Valence mardi…

«Ce soir, je n'ai rien à me reprocher.»

On imagine qu’être titulaire vous a fait plaisir…


Ca fait toujours du bien, c’est sûr. Je sais depuis le début de la saison qu’il va falloir se battre pour avoir du temps de jeu. Ma situation n’est pas forcément facile à vivre, mais je m’accroche et je me bats tous les jours à l’entraînement. Je suis fort mentalement et dès que je peux aider le club, je le fais avec plaisir.

Face à Bastia ce soir (vendredi), vous avez trois belles occasions mais pas de but au final. Êtes-vous frustrés ?

J’ai déjà marqué quelques buts cette saison (cinq en Ligue 1) donc je ne suis pas trop frustré. Ce soir, je n’ai rien à me reprocher. Sur ma première occasion, je ne sais même pas comment j’arrive à reprendre le ballon de Jérémy et ça finit sur le poteau. Les deux autres fois, je tombe sur un très bon gardien. C’est comme ça… Je ne vais pas baisser les bras pour autant.

«Le sélectionneur a été clair sur ce sujet. Il faut du temps de jeu pour être appelé. Je n'en ai pas beaucoup donc c'est compliqué pour moi».

L’équipe de France est-elle toujours dans un coin de votre tête ?


Ca reste un objectif, c’est sûr. Après, le sélectionneur a été clair sur ce sujet. Il faut du temps de jeu pour être appelé. Je n’en ai pas beaucoup donc c’est compliqué pour moi. Après, je sais que je peux avoir ma place dans ce groupe. A moi de grapiller quelques minutes, de marquer quelques buts avec Paris et on verra. En tout cas, l’acclamation à ma sortie (à la 65e minute) m’a fait plaisir. Ca motive pour la suite…»

L'Equipe.fr

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Beckham, folie annoncée

Situation inédite au Camp des Loges, le centre d'entraînement du Paris-SG : pour le premier entraînement de David Beckham, programmé mercredi prochain à 15h00, les journalistes devront être accrédités, une décision jamais vue, liée au déferlement médiatique attendu. L'accès sera également limité pour la conférence de presse de Carlo Ancelotti, le coach parisien, samedi prochain, avant le déplacement du PSG à Sochaux, où "Becks" pourrait faire ses grands débuts sous le maillot parisien. La star anglaise sera mardi à Valence pour le 8e de finale de Ligue des champions, mais en simple spectateur. Il rejoindra le groupe parisien en Espagne depuis Los Angeles à bord d'un jet privé.

L'Equipe.fr

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Beckham à l'entraînement mercredi

David Beckham fera ses grands débuts avec le PSG à l'entraînement le mercredi 13 février, comme l'a officiellement annoncé l'entraîneur Carlo Ancelotti : «Il vient mercredi, il commence à travailler au Camp des Loges avec l'équipe et nous allons voir sa condition physique pour peut-être le match de Sochaux (dimanche 17 février)». L'entraînement du PSG ne sera pas ouvert au public, seulement aux médias, sur accréditation, pour éviter une trop grande foule.

D'ici là, Beckham devrait effectuer le déplacement à Valence avec ses coéquipiers pour le match de Ligue des champions, mardi. Concernant l'état de forme du joueur et sa place dans l'équipe, le coach est resté évasif : «Je ne sais pas, je n'ai pas de nouvelles sur son état de forme. Il peut jouer à la place de Verratti, ou à droite, mais il n'a pas les mêmes caractéristiques que Lucas. Mais il sera utile».

Enfin, Leonardo a précisé que le club allait «communiquer» au sujet du salaire que le joueur anglais souhaite reverser à une association. «Le montant est déjà défini entre nous», a ainsi précisé le directeur sportif brésilien. «On n'a jamais parlé de politique ou de fiscalité, rien de tout ça, poursuit-il. C'est un très grand joueur qui vient finir sa carrière chez nous. Beckham va nous apporter beaucoup et il ne s'agit pas de la vente de maillots, ça n'a rien à voir».


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Ancelotti : «Une bonne préparation»

Ravi de la victoire de ses joueurs sur Bastia (3-1), malgré beaucoup de déchets, Carlo Ancelotti peut aborder avec confiance le match de Ligue des champions contre Valence, mardi. De son côté Frédéric Hantz, satisfait de la combativité de son équipe, a fustigé l'arbitrage.

Carlo Ancelotti (entraîneur du Paris-SG) : «Nous avons gagné et pris trois points, ce qui était notre objectif. Ce sont trois points importants pour le classement et pour préparer le prochain match. Les autres équipes doivent jouer maintenant, pour nous, l'important était d'avoir une continuité dans les résultats. On peut aller au prochain match de Ligue des champions en confiance. C'est une bonne préparation car des joueurs ont pu récupérer et on a le temps de bien préparer la rencontre physiquement et mentalement. Menez a fait un très bon match et a été déterminant. Ça n'a pas été difficile de convaincre Ibra de rester sur le banc. Il a compris tout comme Matuidi et Sakho. Il y a toujours des risques de blessures et l'idée était de l'éviter.»

Frédéric Hantz (entraîneur de Bastia) :
«Des regrets, oui, le bilan est mitigé par rapport au résultat et aux trois buts. Je suis en recherche perpétuelle de progression et il y en a eu au niveau tactique et mental. La victoire des Parisiens est logique, même si le premier but fait basculer le match. Après, il y a des erreurs d'arbitrage, un penalty qui apparemment n'y est pas, même s'il y a faute, mais ce qui m'embête le plus, c'est l'immunité qu'ont certains joueurs de grands clubs. Je pense à Verratti, qui prend le ballon à la main après chaque faute contre lui et qui n'est pas sanctionné, alors que celui qui réagit, Khazri, l'est. On a l'impression que les joueurs des clubs huppés sont plus protégés, et ce n'est pas que Paris. Je pense que l'exploit était possible, car on était dans une semaine internationale avec de l'investissement psychologique et des déplacements. Mais nous n'avons pas pu concrétiser.»


France Football.fr
Varino
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Leonardo sème le trouble

Le directeur sportif du PSG laisse de plus en plus planer le doute sur son avenir au sein du club parisien.


AVEC LEONARDO, rien n’est jamais dit par hasard. En bon communicant qu’il est, le directeur sportif du PSG sait aussi laisser une part à l’ambiguïté. Vendredi, au Parc des Princes, après le match contre Bastia (3-1), le Brésilien a, en effet, jeté un froid en répondant aux questions de la presse transalpine sur sa nostalgie de l’Italie et son éventuel retour à un poste d’entraîneur. « Vous touchez un point sensible, a-t-il déclaré à Sky et la Gazzetta dello Sport. (…) Ce que je fais aujourd’hui au PSG, j’aime et cela m’intéresse beaucoup. C’est un projet presque unique dans le football. C’est même un privilège. Mais, aujourd’hui, je ne fais plus de projet. »

Joint hier, « Leo » (43 ans) a confirmé ses propos, qui ont jeté le trouble sur son avenir. « À la question de la presse italienne qui me demande si l’Italie me manque, la réponse sera toujours oui, a-t-il précisé. J’ai vécu quatorze ans là-bas. Je formulerai la même réponse si on me pose la question sur le Brésil. Je ne serai jamais entraîneur au PSG, mais j’aimerais un jour devenir manager en Angleterre. » Concernant son futur à court terme au PSG, là aussi il persiste : « Je vis des résultats. (…) Je suis libre et indépendant. » Plutôt étonnant à quelques jours d’un déplacement capital à Valence, en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions (mardi).

Un an et demi après son arrivée, le directeur sportif pense-t-il déjà à son départ cet été ? A- t- il passé une annonce en direction de la Premier League ? Prépare-t-il une éviction qu’il pressent, alors que la thèse de l’arrivée d’Arsène Wenger (Arsenal) ou de José Mourinho (Real Madrid) circule toujours du côté de Doha ? Ce n’est en tout cas pas la première fois qu’il sème le trouble sur la durée de sa mission au PSG. Ces dernières déclarations font écho à une mise au point effectuée le 9 janvier dernier dans nos colonnes : « Je représente un projet sportif. Je travaille pour moi, je suis peut-être même égoïste par rapport à ça. (…) L’image du PSG, c’est Nasser (Al-Khelaïfi, le président), pas moi. » Cette volonté de prendre du recul déclarée publiquement pour la première fois donnait déjà l’impression qu’il cherchait à préparer sa sortie.

ALEXANDRE CHAMORET




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L'AS ROME VOULAIT VERRATTI EN PRET. - Alors que Leonardo, le directeur sportif du PSG, étudie la possibilité d'un transfert du milieu international italien de l'AS Rome Daniele De Rossi (29 ans, sous contrat jusqu'en 2017), le club italien s'est, lui, renseigné sur Marco Verratti (20 ans). L'AS Rome a même voulu se faire prêter le joueur lors du dernier mercato d'hiver, mais le club de la capitale, qui considère le jeune Italien, sous contrat jusqu'en 2017, comme intransférable, a opposé une fin de non-recevoir. - A.C.


LE PSG RECRUTE À TOTTENHAM. - Pour étoffer son département commercial, le PSG est allé faire son marché du côté de la Premier League. Le club de la capitale a récemment recruté Alistair Spiers au titre de directeur des opérations hospitalités, une fonction qu'il a occupée à Tottenham pendant plusieurs années. Spiers, qui ne parle pas encore francais, sera essentiellement en charge de la vente de loges au Parc des Princes. - D.D.


L'Equipe
Varino
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Le grand défi du PSG

Paris se déplace mardi, en 8e de finale, à Valence. Un adversaire piège, qui doit permettre d’affirmer la nouvelle dimension du club


Alors que les favoris vont se dévorer entre eux (Arsenal- Bayern, Milan AC- Barcelone, Real- MU), le PSG échappe au pire en affrontant Valence, mardi, en 8e de finale aller de la Ligue des champions. Mais il devra se méfier terriblement du club espagnol, estiment cinq experts.


L’HISTOIRE

« C’est un bon tirage :-) » La réaction spontanée du défenseur Adil Rami sur Twitter s’appuie sur une réalité: Valence est la bête noire des clubs français. Son bilan est sans pitié: 13 victoires, 4 nuls, 1 seule défaite (1- 2 face à Nantes en demi- finale aller de la Coupe des coupes 1980, avant une victoire 4- 0 au retour). En Ligue des champions, c’est pire: 6 victoires en autant de confrontations. Avec 245 matches européens, 4 Coupes d’Europe et 6 titres de champion, son palmarès fait de l’ombre à celui du PSG (165 matches, 1 Coupe des coupes, 2 titres nationaux). « Valence part toujours outsider, parce qu’il n’a pas le renom du Barça et du Real, mais il ne doit surtout pas être sous-estimé. J’ai eu deux mauvaises expériences avec Arsenal. On était trop confiants et on s’est fait sortir (en 2001 et 2003). Ça va être très compliqué pour le PSG » , prévient Robert Pires, qui a vécu à Valence lorsqu’il jouait à Villarreal.
Valence 70 % – Paris 30 %



L’EXPÉRIENCE

Le club espagnol a perdu deux finales de Ligue des champions (2000, 2001) et gagné une Coupe de l’UEFA (2004), preuve de sa constance récente. Il n’en reste qu’un survivant, le milieu David Albelda, 35 ans. Aujourd’hui, son effectif totalise moins de rencontres de C1 que celui du PSG (299 contre 326), sans même compter l’icône David Beckham (100 matches), qui verra l’aller en tribunes. Mais le cumul des expériences peut- il tenir lieu de vécu collectif ? « J’ai un doute. Ça fait des années que Paris n’a pas joué un match aussi important. On a vu à l’aller contre Porto que ça lui manquait parfois » , estime Pires.

« Les joueurs de Valence ont joué plus de matches ensemble. Cela donne la sérénité qui permet de ne pas paniquer, comme récemment face au Barça [1-1] » , note Jocelyn Angloma, un ancien du PSG qui a également disputé les deux finales de C1 du club espagnol. Le directeur sportif du PSG, Leonardo, a lui aussi évolué deux ans à Valence (1991- 1993) avant sa saison au PSG. Il saura mettre en garde ses joueurs.
Valence 55 % – Paris 45 %


LES INDIVIDUALITÉS


L’effectif parisien est plus clinquant dans toutes les lignes. Mais en défense, il manquera Thiago Silva, ce qui n’est pas rien. Alex, en revanche, tiendra sa place. Tant mieux pour Paris, estime Angloma: « Car attention, l’avant- centre Soldado peut faire la différence. Derrière lui, il y a beaucoup de percussion et de mouvement au milieu. J’aime leur petit gaucher Piatti, au style proche de Messi, très rapide et capable de faire la différence. » Battu à deux reprises par Valence en phase de poule cette saison (2-0, 0-1), l’entraîneur du Losc, Rudi Garcia, a apprécié « l’attaquant brésilien Jonas et surtout le milieu argentin Banega ».

En revanche, il est attendu que Valence souffre en défense, où Cissokho, blessé à la cheville, est incertain. « Ibrahimovic est intelligent, il sait décrocher pour se faire oublier. Or Rami a des problèmes de concentration, il a tendance à sortir du match » , pointe Angloma. « Adil est très à l’aise dans le combat physique » , relativise Garcia, qui l’a entraîné au Losc. « Zlatan est l’un de ces grands joueurs qui font basculer un match, comme Messi, Cristiano Ronaldo ou Rooney. Je sens qu’il va être déterminant » , pronostique Gérard Houllier. Le Suédois n’a jamais gagné la Ligue des champions. Sa motivation sera d’autant plus forte.
Valence 35 % – Paris 65 %


LE JEU


Directeur technique du football chez Red Bull, Houllier connaît bien l’entraîneur espagnol, Ernesto Valverde, qu’il a envisagé de faire venir à New York. Il résume l’opposition : « La force de Valence est collective, avec une construction plus élaborée depuis que Valverde a remplacé Pellegrino. Celle du PSG réside dans le talent extraordinaire de certaines individualités. » Même constat de Rudi Garcia : « Valence possède une force collective éprouvée depuis plusieurs années. Ancelotti a un groupe taillé pour gagner la Ligue des champions, pourvu qu’il évite un complexe de supériorité. »

Pour Angloma, « Paris peut gagner sa qualification au milieu, là où Valence manque de puissance. Laisser jouer les milieux espagnols, c’est risquer de se retrouver très vite devant le but de Sirigu. » Garcia opine : « Je conseille un gros pressing sur Banega et Tino Costa. Ils ne sont pas à l’aise pour passer rapidement d’une situation offensive à un placement défensif. Toute leur équipe peut en être déséquilibrée. »

Consultant sur l’Espagne pour beIN, Omar da Fonseca estime que « la technicité est du côté de Valence. La présence athlétique, le dynamisme, la tonicité sont dans le camp de Paris. Il y a les moyens de passer. Mais attention, car la Liga prépare mieux à ce niveau que la Ligue 1 » . Il rappelle que la saison dernière, en Ligue Europa, Valence avait éliminé Manchester City, futur champion d’Angleterre, et l’Athletic Bilbao avait surpassé Manchester United. « Pour rivaliser avec un club espagnol, Paris doit passer un cap. Je suis sûr qu’il a les moyens de le faire » , conclut- il.
Valence 49 % – Paris 51 %



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Les Espagnols n’aiment pas les matches au couteau

L’HISTORIQUE DES CLUBS FRANÇAIS face aux Espagnols en Ligue des champions montre l’accentuation progressive de la domination de nos voisins. En vingt ans (1992- 2012), les Français ont gagné 11 fois, pour 11 nuls et 26 défaites. Mais l’écart s’est nettement creusé lors des cinq dernières saisons : une seule victoire ( Lyon face au Real en 2010) pour 5 nuls et 10 défaites. Les rencontres à élimination directe relativisent toutefois la domination espagnole. Nos clubs ont en effet remporté 4 des 6 duels depuis vingt ans : Lyon (2010, 8e de finale) et Monaco (2004, quart de finale) face au Real Madrid, Lyon contre la Real Sociedad (2004, 8e de finale) et le PSG face à Barcelone (1995, quart de finale).

le JDD
Hari
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PSG : Ancelotti a «envie de rester, mais...»

Carlo Ancelotti a évoqué son avenir dans notre quotidien ce lundi. Il n'a pas encore prolongé son contrat, qui s'arrête le 30 juin.


«Mon contrat s’arrête le 30 juin.» Carlo Ancelotti, qui s’est engagé avec le PSG fin 2011, n’a pas encore prolongé. Alors qu’il s’était engagé pour deux ans et demi, l’entraîneur a expliqué, dans une interview à notre quotidien lundi, que la dernière année était «en option. Elle est déjà définie. En fonction du classement, j’ai une année de contrat en plus si, à la fin de la saison, le PSG figure dans les trois premières places de la L1 et qu’on se qualifie pour la Ligue des champions». «J’ai envie de rester, a-t-il poursuivi. Mais… je sais que, à la fin de la saison, le club va décider s’il est content ou pas de mon travail. Et s’il n’est pas content…»

Alors que les noms de José Mourinho et d’Arsène Wenger circulent pour le remplacer, Carlo Ancelotti n’est «pas inquiet». «Je n’ai pas parlé avec Nasser» el-Khelaïfi, le président du club. «La chose est simple. On va faire le bilan à la fin de la saison, et, si le club est content, et moi aussi, nous allons continuer. Sinon… Il n’y a pas d’autre choix. C’est l’un ou l’autre. Moi, je suis très heureux ici, mais si le club n’est pas content, je n’aurai aucun problème pour changer». Au cours de cet entretien, l’Italien évoque également l’arrivée de Beckham, ses relations avec Leonardo et le huitième de finale aller de Ligue des champions contre Valence mardi.



L'équipe.Fr
Alex177
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Valence-PSG : les spécialistes incitent Paris à la prudence

réactionsRéagir Fin décembre, au moment du tirage au sort, Valence traînait sa peine en Liga et semblait être l’un des adversaires les plus abordables pour le PSG en 8es de finale de la Ligue des champions. Mais, demain, au stade de Mestalla, les Parisiens seront opposés à des Espagnols transfigurés par une série de six victoires, deux nuls et seulement deux défaites — concédées en cinq jours face au Real Madrid. Paris,de son côté, domine le championnat de France mais dispute son premier match à élimination directe en Ligue des champions depuis 1995. Quatre personnalités du football français nous livrent les clés de cette double confrontation européenne.

« Ne pas tomber dans la facilité »
ROBERT PIRES, consultant pour BeIN Sport

« Tout le monde pense que cela va être aisé pour le PSG mais Valence est une belle équipe qui a l’habitude de cette compétition. Paris va devoir se méfier. Avec Arsenal, on s’est fait éliminer deux fois par Valence car on pensait que cela allait être facile. Nous étions tombés dans nos travers en faisant preuve d’une certaine facilité. Il ne faut pas que les Parisiens fassent comme nous. La défense va être mise à contribution avec un grand Roberto Soldado ; c’est un vrai renard des surfaces. »

« Le retour au Parc est un gros avantage »

CLAUDE PUEL, entraîneur de Nice
« Je me rappelle qu’avec Lyon nous avons joué deux fois à l’extérieur lors des matchs retour contre le Real et une fois à Barcelone : ce n’est vraiment pas évident. Ce deuxième match au Parc est un gros avantage. Le PSG n’a pas l’habitude de ce genre de matchs, mais ses joueurs et ses dirigeants, oui. Un 8e de finale de Ligue des champions est un environnement normal pour eux. Cette expérience a fait défaut à des clubs comme Montpellier ou Lille. Le PSG, lui, a tous les ingrédients pour passer ce tour. »

« La clé, c’est la concentration »
BIXENTE LIZARAZU, consultant pour TF1 et RTL
« Les matchs à élimination directe, ce n’est plus du tout la même chose en termes de pression. Cela ne pardonne pas. La clé, c’est la concentration absolue, notamment pour les défenseurs, car celui qui fait le moins d’erreurs gagne, en général. Paris devra être agressif, surtout dans les duels, pour marquer psychologiquement son adversaire. Mais je ne suis pas inquiet. Valence n’est pas une équipe euphorique et le PSG est au-dessus, je pense. C’est un match à sa portée. »

« Il faudra maîtriser le milieu de terrain »
LUIS FERNANDEZ, consultant pour RMC
« Valence est une équipe qui crée du jeu. Paris devra être capable de maîtriser le milieu de terrain. Avec Costa, Banega ou Feghouli, les Espagnols ont une bonne maîtrise technique. Valence a l’habitude d’avoir une grosse possession de balle et se projette vite vers l’avant. Je pense que Verratti et Matuidi risquent de souffrir si Paris est dominé et qu’ils se retrouvent en infériorité numérique. En revanche, le PSG peut miser sur les contres Ce sera du 50-50 entre les deux équipes. »

Le Parisien

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PSG : un groupe sans surprise contre Valence
Carlo Ancelotti a convoqué un groupe sans surprise pour s'envoler lundi à Valence où le PSG dispute son huitième de finale aller de Ligue des Champions mardi (20h45). Comme prévu, David Beckham n'a pas été retenu pour le déplacement en Espagne. Mais l'Anglais devrait être présent à Mestalla au côté de ses coéquipiers à la veille de son premier entraînement collectif, mercredi après-midi au camp des Loges. Les deux autres absents de marque sont Thiago Motta et Thiago Silva. L'international italien a repris l'entraînement collectif dimanche mais il est trop juste pour effectuer son retour à la compétition. Le capitaine brésilien de son côté soigne toujours sa blessure à la cuisse.

Le groupe du PSG : Sirigu, Douchez, Areola - Alex, Armand, Camara, Maxwell, Sakho, Van der Wiel, Jallet, Conte - Chantôme, Matuidi, Verratti, Pastore, Lucas - Ibrahimovic, Lavezzi, Gameiro, Ménez.

Le Parisien
Varino
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« J’ai envie de rester, mais… »

CARLO ANCELOTTI, l’entraîneur du PSG, a reçu « L’équipe » avant le rendez-vous de ses joueurs à Valence demain. Et évoqué notamment son avenir à Paris.


À la mi-journée, hier, après une dernière séance d’entraînement à huis clos au Camp des Loges, Carlo Ancelotti nous a reçus pour vingt-huit minutes d’un entretien chronométré par le service de presse du PSG. Avant de décoller, ce matin, de l’aéroport du Bourget pour Valence, l’entraîneur italien a abordé les chances de qualification et le jeu du PSG, mais aussi évoqué l’arrivée de David Beckham, ses rapports avec le directeur sportif, Leonardo et les clauses de son contrat.

« Le PSG S’EST INSTALLÉ en tête de la L 1, mais êtes-vous satisfait du contenu des matches devotre équipe ?
– Oui, en ce moment je suis content. On a fait de très bons résultats avec de très bonnes performances. Pas à chaque fois, c’est vrai, parce qu’il n’est pas possible de bien jouer tout le temps. Mais quand tu n’as pas la possibilité de bien jouer, tu dois gagner et on a gagné. Comme à Bordeaux (1-0, le 20 janvier), par exemple, un match très important, ou comme contre Lille (1-0, le 27 janvier).

– Quelle identité voulez- vous donner au PSG ?
– Cette équipe est devenue solide défensivement. Tous les joueurs travaillent désormais ensemble. Changer l’attitude de joueurs offensifs comme Pastore, Ménez ou Lavezzi n’est pas facile. On a besoin de temps, mais le travail défensif de toute l’équipe est très bon.

– L’essentiel consiste donc, dans un premier temps, à obtenir une assise défensive ?
– C’est la clé. Quand vous avez une équipe dans laquelle il y a un joueur comme Ibrahimovic, qui peut marquer n’importe quand, n’importe comment, il s’agit surtout de trouver un équilibre défensif, ce qui n’est pas facile. On l’a trouvé aussi grâce au travail de Matuidi.

– Votre équipe a-t-elle vraiment changé d’état d’esprit ?
– La victoire contre Porto (2- 1, le 4 décembre, en phase de groupes de la Ligue des champions) a été un virage. Elle arrivait juste après la défaite à Nice (1-2, le 1er décembre). L’ambiance, autour de l’équipe, n’était pas bonne. Ce match contre Porto a été la clé. Les joueurs ont compris qu’il fallait jouer avec une attitude différente.

– Malgré tout, dans le jeu, le PSG demeure irrégulier.
– La caractéristique de l’équipe est d’être très dangereuse quand elle a de l’espace, en contre- attaque. Quand l’adversaire est bien en place, c’est plus difficile car on n’a pas encore trouvé la manière opportune d’attaquer la profondeur. On a quelques joueurs qui peuvent la prendre, comme Gameiro ou Ménez, mais d’autres préfèrent avoir le ballon dans les pieds. Lorsqu’on affronte une équipe qui évolue bas, on a donc plus de difficultés. Face à ce type d’équipe, la solution est de jouer entre et derrière les lignes. Mais on n’y parvient pas toujours.

– Est-ce qu’il manque un milieu de terrain capable, par sa qualité de passe, de casser ces lignes défensives ?
– Un profil à la Pirlo, par exemple… Pour attaquer la profondeur, Pirlo est le meilleur du monde. À Paris, on n’a pas encore ce joueur parce que Verratti (20 ans) n’a pas l’expérience pour ça. Mais il a les qualités pour.

– C’est ce que vous recherchez, avec lui ?
– Oui, tout à fait. Je lui demande de jouer plus loin, plus direct, parce qu’il a le pied pour ça.

– Depuis le match contre Porto, le PSG évolue en 4-4-2. Allez vous conserver ce système à Valence ?
– (Il laisse un blanc.) Oui… Ce changement a été fait pour presser plus haut avec cette ligne de quatre milieux, même si c’est vrai que ça complique un peu la gestion de la possession du ballon.

– Le PSG cherchera donc à presser haut ?
– (Malicieux.) Je ne vais pas non plus expliquer notre stratégie… Valence est une bonne équipe, très compacte, qui va presser très haut. Elle aime jouer à l’espagnole, avec des redoublements de passes courtes. Et avec un Soldado très dangereux dans la profondeur.

– Il y a deux mois, Valence apparaissait comme un bon tirage. Est-ce toujours le cas ?
– Il aurait été plus difficile d’affronter le Real Madrid, mais Valence est une très bonne équipe, qui s’est beaucoup améliorée depuis décembre.

– David Beckham va intégrer votre effectif cette semaine. Songez-vous à l’utiliser dans ce rôle de premier passeur qui vous fait défaut ?
– C’est l’une des qualités de Beckham, sa passe directe, dans le jeu long comme dans le jeu court. Ça peut vraiment aider notre équipe, même si je ne dis pas qu’il va jouer tous les matches… Mais il sera un joueur important dans la saison.

– Mais c’est davantage dans ce rôle que vous comptez l’utiliser ?
– Aujourd’hui, comme il n’a pas beaucoup de vitesse, il est peut-être plus utile dans l’axe, au milieu, où tu peux rester en place.

– Êtiez- vous au courant depuis le début de l’arrivée de Beckham ? – C’est une décision de dernière minute. Quand on a vu que Sissoko partait (à la Fiorentina), que Bodmer partait (à Saint-Étienne), alors on a pensé, “Leo” et moi, que Beckham serait une bonne idée. Cela a été très rapide car il était libre.

– L’avez-vous eu au téléphone avant sa signature ?
– Non. J’avais parlé avec lui l’année passée, quand il y avait déjà la possibilité qu’il signe à Paris. Je l’ai eu au téléphone après sa signature, pour organiser sa semaine d’entraînement à Londres. Je sais qu’il est en bonne condition après six semaines de vacances. Mais il lui faut encore dix jours de préparation.

– Il y a plus de chances qu’il figure dans le groupe à Sochaux, dimanche prochain, ou contre Marseille, une semaine plus tard ?
– Contre Marseille, je pense. On verra dans les prochains jours mais peut-être que pour Sochaux il sera un peu court…

– Vous avez déclaré que Mamadou Sakho, même s’il était mécontent de ne pas jouer, avait eu une bonne réaction. Comment Jérémy Ménez gère-t-il, lui, la concurrence ?
– De manière différente (il rit). Il doit comprendre, et je pense qu’il a compris. Je sais qu’il a beaucoup de qualités. Mais quelquefois je suis un peu énervé parce qu’il doit et peut donner plus à l’équipe. Comme il l’a très bien fait contre Bastia (3- 1, vendredi). Quand il est sur le banc, il doit peut être avoir aussi une attitude différente. J’ai été joueur et je me souviens que je n`étais pas content lorsque, parfois, je ne jouais pas. Mais il doit travailler sur ça pour ne pas poser de problème à l’entraîneur.

– Leonardo l’encense régulièrement, son potentiel est énorme mais êtes-vous satisfait par ses statistiques cette saison (2 buts, 4 passes décisives) ?
– Elles ne donnent pas de lui l’image de prestations suffisantes, mais elles ne reflètent pas non plus totalement la réalité de ses performances. Il a été très bon dans l’animation offensive. Je souhaiterais simplement qu’il marque quelques buts de plus.

– Êtes-vous heureux à Paris ?
– Oui, très heureux…

– Aimeriez- vous retourner en Italie, à l’image de beaucoup de vos joueurs, même s’ils reviennent après sur leurs déclarations ?
– Mais ce n’est pas vrai qu’ils veulent y retourner ! C’est un truc de la presse. Verratti a simplement dit qu’un jour peut-être il rejouerait en Italie.

– Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva, Ezequiel Lavezzi, Javier Pastore et Marco Verratti l’ont dit aussi. C’est répétitif quand même…
– Mais non, je connais très bien les joueurs. Ils sont très contents d’être ici.

– Et vous ?
– Moi aussi je pourrais dire qu’un jour, dans le futur, je retournerai peut- être entraîner en Italie. Mais c’est normal de dire ça. On ne sait jamais et c’est ma culture. Mais il n’en est pas question aujourd’hui. J’ai envie de rester.

– Avez- vous entamé des discussions pour prolonger votre contrat avec le PSG ?
– (Il marque un temps, puis il sourit.) Non… Mais mon contrat s’arrête le 30 juin.

– Pardon ? Mais vous aviez signé pour deux ans et demi, il devrait vous rester une saison…
– Oui, mais elle est en option. Elle est déjà définie. Elle est fonction du classement. J’ai une année de contrat en plus si, à la fin de la saison, le PSG figure dans les trois premières places en L 1 et qu’on se qualifie pour la Ligue des champions.

– Avez- vous envie de prolonger ?
– Oui, j’ai envie de rester. Mais… (il reprend) je sais que, à la fin de la saison, le club va décider s’il est content ou pas de mon travail. Et s’il n’est pas content…

– Votre avenir est-il lié à celui de Leonardo ?
– Non. Leo a beaucoup fait pour que je vienne ici mais je ne pense pas que mon avenir soit lié au sien.

– Il peut donc quitter le PSG pour devenir manager d’un club anglais, ce qu’il a récemment évoqué (L’Équipe d’hier), et vous prolonger au PSG…
– Peut-être… Ou moi partir et lui rester (rires).

– Ses déclarations vous surprennent elles ?
– Entraîner en Angleterre est une très belle expérience. Je pense que Leo n’a pas eu le temps encore de s’accomplir comme entraîneur (*). Il veut sans doute aller plus loin un jour, mais aujourd’hui il est toujours impliqué dans le projet du PSG. Et il est très important pour ce projet. Il l’a été jusqu’ici et il le sera encore.

– L’Angleterre, pour un entraîneur, c’est le must ?
– C’est le top pour l’ambiance. Mais le top, aujourd’hui, c’est entraîner Paris… (Il sourit.)

– Deux noms circulent déjà pour vous remplacer : Arsène Wenger et José Mourinho. Êtes- vous inquiet ?
– Je n’ai pas parlé avec Nasser (al-Khelaïfi, le président du PSG) mais je ne suis pas inquiet et la chose est simple. On va faire le bilan à la fin de la saison et, si le club est content, et moi aussi, nous allons continuer. Sinon…. Il n’y a pas d’autre choix. C’est l’un ou l’autre. Moi, je suis très heureux ici, mais si le club n’est pas content, je n’aurai aucun problème pour changer. »

ALEXANDRE CHAMORET




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Un match à risques

LA BRIGADE ANTI-HOOLIGANS du commissaire Boutonnet voyagera avec le PSG, qui décolle ce matin à 10 heures de l’aéroport du Bourget, et redoute des débordements à Valence. Pour ce match, le club parisien aurait déjà vendu 450 billets. Mais les risques viendraient surtout des 100 à 150 supporters parisiens supplémentaires sans billets attendus sur place. À Valence, aucune vente de billet n’aura lieu mais certains d’entre eux pourraient s’en procurer au marché noir. Les autres, dont certains interdits de stade ou des ultras virulents, pourraient poser problème en marge de la rencontre. Le club espagnol a des petits groupes d’ultras étiquetés à l’extrême droite mais ce sont les heurts entre supporters parisiens, sur fond de tensions politiques entre les tribunes Auteuil et Boulogne du Parc des Princes, qui inquiètent principalement les autorités. – A. C.




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Beckham bloqué à New York?

LE MILIEU ANGLAIS du PSG David Beckham (37 ans) n’est pas sûr de pouvoir assister au match de ses nouveaux partenaires à Valence, demain. L’ancien joueur du Real Madrid s’est rendu à New York, samedi, pour être aux côtés de son épouse, Victoria. Mais il n’est pas sûr qu’il puisse revenir en Europe aussi rapidement que prévu. « Le problème, ce sont les conditions météo (tempête de neige) » qui sévissent dans le nord-est américain, a expliqué Leonardo à RMC Sport.




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MOURINHO : CHELSEA OU LE PSG ? – Selon le Sunday Times, José Mourinho, qui se donne peu de chances de rester au Real Madrid la saison prochaine, n’envisagerait que deux destinations : un retour à Chelsea, qu’il a dirigé de 2004 à 2007, et le PSG. Ses relations avec Roman Abramovitch se sont considérablement améliorées depuis son limogeage du club londonien, en septembre 2007, et les deux hommes ont déjà évoqué l’idée d’un retour. Mourinho a également retenu le projet parisien, qui lui permettrait d’étendre son record à cinq titres dans cinq Championnats différents (Portugal, Angleterre, Italie, Espagne et France) mais également de rester proche de sa femme et de ses deux enfants, qui devraient s’installer à Londres l’été prochain, où le Portugais a acheté une maison l’an passé et où sa fille intégrera une école d’arts. En revanche, Mourinho écarterait la piste Manchester City, où Roberto Mancini est de plus en plus menacé, puisque celle-ci lui fermerait les portes du rival, Manchester United, où il rêve toujours de succéder à Alex Ferguson. – B. C.


L'Equipe
BenBecker
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Espagne-PSG, l'Abécédaire

Espagne-PSG, l'Abécédaire
Avant de se rendre à Valence pour y disputer son premier match de C1 à élimination directe depuis 1995, le Paris SG sait qu'une histoire particulière le rattache à l'Espagne. Un lien unique. Indélébile.

A comme Arteta

Mikel Arteta débarque directement de la Masia au début des années 2000. Personne ne le connaît sauf Luis Fernandez. En moins de deux ans, le milieu de terrain devient incontournable au sein de l'équipe parisienne. Contrôle-passe. La base. Sans aucun doute la meilleure affaire de la carrière du technicien à sucettes. Il y avait un peu de Barça dans les Adidas du boutonneux.

B comme Barça

Thiago Motta, Maxwell et Zlatan Ibrahimovic aujourd'hui. Richard Dutruel, Mikel Arteta, Frédéric Déhu, Ronaldinho, Ludovic Giuly et un peu du cœur de Lilian Thuram dans le passé. Entre le Paris SG et le FC Barcelone, il a toujours existé des vols plus ou moins directs.

C comme Cruyff

Oui, au milieu des années 70, le plus grand joueur néerlandais de l'histoire était à deux coups de Bic de rejoindre le PSG. Le président de l'époque - Daniel Hechter - sort son chéquier pour enrôler le génie batave, qui aurait donné son accord au président du PSG avant de se rétracter à cause du Barça. Enfin, c'est ce qu'affirme la légende. Histoire de faire passer la pilule, Daniel Hechter s'offre le joueur pour les deux matches du tournoi de Paris de 1975 (une victoire et une défaite) grâce à un prêt du club blaugrana. On le voit poser fièrement avec l'emblématique capitaine Jean-Claude Dogliani.

D comme De Lucas

Enrique De Lucas. Recrue en bois venue de l'Espanyol de l'ère Luis Fernandez. Il était bel homme mais pas terrible sur le pré. Ses cinq matches joués en 2001 n'ont laissé aucun souvenir dans les mémoires collectives.

E comme Euro PSG

Dans l'histoire du PSG, les VHS Euro PSG auront joué un rôle considérable à une époque où internet n'existait pas. Et force est de constater que les millésimes 92-93 et 94-95 sont de loin les plus séduisants. Forcément.

F comme foutre

Antoine Kombouaré en a mis partout le 17 mars 1993. En catapultant un coup franc de Valdo dans le petit filet de Buyo, le défenseur central élimine le Real Madrid de Butragueno lors d'un match épique au Parc des Princes. Le Real en prend quatre dans la gueule et sort de la Coupe UEFA par la petite porte. C'est le premier exploit continental du club parisien. "Casque d'or" entre dans la légende.


G comme Guérin

« Il est né là, juste derrière la tribune Boulogne. » Larqué-Rolland, un soir de mars 1995. Quand Vincent "pas de dégaine" Guérin s'était fait plaisir en crucifiant la Dream Team de Johan Cruyff en quart de finale de Ligue des Champions (2-1).

H comme Hristo

1992, le Bulgare et le club parisien s'étaient entendus pour un mariage. Le gaucher devait débarquer dans la capitale. Tout était prêt. Sauf le Barça qui, furieux, parvient à faire changer d'avis son attaquant. Le PSG, via Canal Plus, ferme sa gueule, préférant se concentrer sur la négociation des droits télés de la Liga. Le Parc des Princes n'a rien oublié de cette quenelle puisqu'une belle banderole sera de la soirée lors du retour du Ballon d'Or 1992 dans la capitale en 1995 : "Hristo de Puta". Poésie.

I comme Inoubliable

Avant son quart de finale retour de Ligue des Champions contre le FC Barcelone, le club reçoit plus de 200 000 demandes de billets pour le match. On n'a jamais connu une telle folie depuis.

J comme Jerez de la Frontera

Jerez est le lieu de séjour idyllique des stages de préparation du PSG mis en place par Luis Fernandez. Merveilleuse cité andalouse, Jerez a même vu Christian et Mickaël Madar être associés lors d'un entraînement. Collector. Le Qatar peut aller se coucher.

K comme Korneev

Le Russe reste le bourreau de Bernard Lama lors du match aller de la double confrontation contre le Barça en 1995. Inconnu au bataillon, l'ailier s'amuse du portier en jogging sur l'ouverture du score catalane. Un but qui aura longtemps traumatisé le dernier rempart du PSG. Jusqu'à l'égalisation de George Weah... qui traverse tout le terrain pour tomber dans les bras de son pote Bernard.

L comme Luis Fernandez

Personne n'aime plus le PSG que Luis Fernandez. Joueur, entraîneur, chineur, danseur, braqueur, vainqueur, sucetteur, Luis et le PSG, c'est quelque chose. Il ne faut pas oublier qu'au fond de lui, l'actuel présentateur vedette de RMC est un Espagnol. Né à Tarifa et fils d'immigrés espagnols, le petit bonhomme aura connu le succès au PSG et en Espagne (Bilbao et Espanyol). Ses deux maisons.

M comme Mauricio Pochettino

« Je porte le numéro 14. Comme Johan Cruyff. » Mauricio Pochettino à son arrivée au PSG. Comment ne pas aimer celui qui a fait l'essentiel de sa carrière à l'Espanyol avec la classe d'un James Bond.

N comme N'Gotty

Nounours a été le roi de la finale de la Coupe des Coupes 1996. Un an plus tard, c'est lui qui commet la faute sur Ronaldo en finale de C2 contre le FC Barcelone. Dans la foulée, le Brésilien transforme le penalty. Le seul but du match. Misère.

O comme original

Le Real Madrid est le premier club espagnol à s'être frotté au Paris SG. C'était en 1993. Avec la folie que l'on sait.

P comme Pandiani

Et 1, et 2, et 3 buts dans la face de Lionel Letizi. L'Uruguayen résume à lui seul le cauchemar du Riazor. Ou comment le PSG perd un match en ayant mené 3-0. C'était face au Deportivo La Corogne.

Q comme quart de finale

Le Real Madrid deux fois (1993, 1994), le Barça une fois (1995). Par trois fois, le PSG s'est qualifié pour le dernier carré d'une compétition européenne en s'offrant un club espagnol à chaque fois. Et pas des pitres.

R comme Remplacements

56e minute de La Corogne - PSG, alors que les Parisiens mènent 3-0, Luis Fernandez décide de sortir Mikel Arteta pour Peter Luccin. Deux minutes plus tard, Pandiani plante une banderille. Dans la foulée, Tristan en met une aussi. A 3-2, Coach Luis sort Ali Benarbia (un autre mec capable de tenir le ballon) afin d'injecter la classe d'Éric Rabésandratana. A la 74e, les Parisiens mènent encore 3-2 et Luis décide de rappeler Okocha sur le banc pour permettre à Yanovski de prendre l'air. Pandiani égalise deux minutes plus tard avant d'achever la bête blessée peu de temps après... Coaching de génie.

S comme Seat

La marque espagnole ornera le maillot francilien lors de la plus belle saison du club : 1994-1995.

T comme Tonton

Le surnom de Cristobal dans les travées du Parc des Princes durant son CDD de deux ans. Un défenseur à l'ancienne venu de l'Espanyol. Il a eu l'immense honneur de jouer contre Luis Fernandez avec l'équipe d'Espagne avant d'être sous ses ordres au PSG. La chance.

U comme la Une de L'Équipe

"Le bonheur total" après PSG-Real de 1993 ou "Grandiose" après la victoire contre le FC Barcelone de 1995.

V comme Valladolid

C'est dans cette taule obscure que le PSG ira chercher l'un de ses plus gros coups en matière de mercato : Gabriel Heinze. Quand l'Argentin arrive, il n'est rien si ce n'est des blagues sur le ketchup. Quand il quitte le PSG pour Manchester United, Heinze est international argentin et un défenseur tout en grinta et cheveux mouillés.

W comme Weah

Printemps 1994, le PSG d'Artur Jorge se rend à Bernabeu. 39e minute, débordement de David Ginola, centre en retrait et George Weah claque un but. Victoire 1-0. En 39 ans d'histoire européenne, le Real n'avait perdu que sept fois à domicile à l'époque. Et jamais contre un club français.

X comme l'age de Bartholomew Ogbeche

Officiellement né en 1984, le Nigérian formé au PSG a fréquenté l'Espagne pendant trois ans (Cadix, Alavès et Valladolid). A part le Carbone 14, personne ne connait vraiment l'âge de Batho.

Y comme Younousse Sankharé

2007, le PSG de Paul Le Guen danse sur le dos du FC Valence lors de l'Emirates Cup (3-0). Au milieu des jeunes loups, Younousse Sankharé sort un trick de FIFA Street pour casser les reins de la défense espagnole.

Z comme Zlatan et Zoumana

Guichets fermés contre le Barça pour un vulgaire match amical durant lequel même Zoumana Camara a marqué. Le dernier Paris SG - Barça, organisé au cœur de l'été pour promouvoir l'arrivée du Z dans la capitale, a définitivement scellé l'histoire d'amour entre l'Epsagne et Paname.


Mathieu Faure pour So Foot

Il y a quelques vidéos de matches d'anthologie qui illustrent cet article sur leur site aussi.
Homer
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Ancelotti : «Un bon test pour nous»

En habitué des joutes européennes, Carlo Ancelotti s'est montré prudent avant la rencontre de Ligue des champions face à Valence mardi (20h45). «Nous ne sommes pas forcément favoris», prévient l'entraîneur du Paris Saint-Germain.

«Carlo Ancelotti, êtes-vous favoris de ce huitième de finale de la Ligue des champions ?

Non, je ne pense pas. C’est une qualification très ouverte. Valence est une équipe bien organisée, avec de bons joueurs. Il y a vraiment de la qualité dans ce club qui est en grande forme. Mais les deux équipes le sont…

«Lucas, par exemple, va découvrir la C1 mais il a l'habitude de jouer de grands matches au Brésil ou en sélection»

Pensez-vous que la faible expérience de vos joueurs en C1 puisse peser lourd ?


C’est vrai que l’expérience est une donnée très importante dans cette compétition. Mais la responsabilité est la même pour ceux qui ont peu joué ce type de matches que pour ceux qui la connaissent bien. Personne n’aura de problème à gérer la pression. Lucas, par exemple, va la découvrir mais il a l’habitude de jouer de grands matches au Brésil ou en sélection. Avec sa vitesse, son habileté, il peut avoir un grand rôle mardi.

Il vous manque aussi Thiago Motta et Thiago Silva…

Nous avons déjà fait des bons matches sans eux. Alex, qui est très bien revenu de blessure, et Sakho sont en forme. Verratti est jeune mais il a un sacré caractère. C’est le football : il faut pouvoir remplacer ce genre de joueurs. C’est aussi ça qui fait que vous êtes une grande équipe.

Que représente la Ligue des champions pour un homme pour vous qui possède une énorme expérience comme joueur et entraîneur ?

C’est aussi particulier pour moi que pour les joueurs. Surtout pour les matches à élimination directe. Il y a beaucoup de pression. J’espère surtout que mardi soir, on jouera comme lors de notre retour face au FC Porto (2-1). A l’époque, on avait très bien joué alors qu’on avait plus de pression et moins de confiance. Là, c’est inversé, alors…

«Deux gros collectifs qui s'affronteront»

Le match sera-t-il surtout physique ?

Je ne pense pas. Ce sera plutôt une rencontre tactique avec deux gros collectifs qui s’affronteront.

Le PSG est plutôt une équipe de contres, comme le Real Madrid ?

C’est vrai que nous avons de grosses qualités de vitesse et que du coup, nous jouons bien les contres. Mais on aime aussi jouer au ballon. D’ailleurs, cette rencontre à l’extérieur sera un bon test pour nous car je pense que nous aurons le ballon. Et surtout, je sens que nous allons faire un grand match.»

L'Equipe.Fr

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Beckham sur toutes les lèvres

Absent du groupe du Paris Saint-Germain car il est encore hors de forme, David Beckham assistera au match de son nouveau club mardi contre Valence (20h45). Sujet de toutes les discussions en Espagne, c'est comme si le milieu anglais était déjà un peu là...

Dans la salle de presse, un cri de femme retentit. «David Beckham est déjà là ?» lâchent les journalistes espagnols hilares. «Non, c’est ma sonnerie de texto», leur répond un collègue, penaud. Pour les cris d’hystérie, on repassera bel et bien mardi soir. «Il sera présent au match», a d’emblée prévenu Carlo Ancelotti. Les nombreuses journalistes espagnoles nous ayant demandé si le milieu anglais était toujours coincé à New York ont alors pu pousser un ouf de soulagement. Bloquée aux Etats-Unis en raison des conditions météo dantesques sur place, la recrue anglaise était dans toutes les conversations à la veille du match aller des huitièmes de finale de la Ligue des champions entre Valence et le PSG.

«C'est un super joueur. Mais bon, on ne sait pas trop quel rôle il aura au PSG... »


Ernesto Valverde, l’entraîneur du club espagnol, sait qu’il n’aura pas à gérer les centres et les corners de l’Anglais à Mestalla. Mais il a malicieusement glissé qu’il aimerait bien que David Beckham joue à l’occasion du match retour au Parc des Princes. Car l’Anglais représente une menace moindre que Lucas, Ménez, Pastore ou Lavezzi ? Il n’y a qu’un pas que le technicien espagnol n’a pas osé franchir : «C’est un super joueur. Mais bon, on ne sait pas trop quel rôle il aura au PSG… » Ezequiel Lavezzi, l’attaquant parisien, lui a répondu par conférence de presse interposée quelques heures plus tard : «Ce n’est pas un recrutement commercial. On va l’accueillir à bras ouverts. Après, ce sera à l’entraîneur de décider s’il jouera ou pas.» Le onze parisien, qui vaut 120 millions d’euros de plus que celui de Valence selon le journal local Superdeporte, alors que Beckham n’a rien coûté en transfert, est effectivement déjà bien pourvu.

L'Equipe.fr
Varino
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ICI, L’AIR EST PLUS CHAUD

Souverain de moins en moins contesté en France, le PSG va mesurer son influence européenne en se frottant une première fois à Valence.

Privé de Thiago Silva, Thiago Motta et d’un certain David Beckham, le PSG de Zlatan Ibrahimovic tentera ce soir, à Mestalla, de se rapprocher des quarts de finale de la C 1, en attendant le choc retour, le 6 mars au Parc des Princes. Sur le papier, le PSG est donné favori mais il va se confronter à un niveau d’opposition qu’il croise rarement en L 1, celui d’un Valence CF qui reprend du volume dans le jeu et qui n’a perdu qu’une fois face à un adversaire français en dix-huit soirées européennes.


VALENCE – (ESP) de notre envoyé spécial

À DEUX PAS DU BAR OUVERT il y a plus de vingt ans par « Manolo El del Bombo », le supporter emblématique de la sélection espagnole, Mestalla dressait ses murs vieillis, hier, sous une douceur légèrement ventée. Ce soir, au bout de l’avenida de Suecia (l’avenue de Suède), Zlatan Ibrahimovic et son PSG s’avanceront vers un événement rare pour le club parisien, la première manche d’une confrontation à élimination directe en Ligue des champions.

Depuis la demi-finale de C 1 perdue face à l’AC Milan (0-1, 0-2), en avril 1995, Paris n’a plus abordé rendez vous si haut perché (*). Quelque part, le PSG peut s’estimer redevable envers cette épreuve : sans le coup de fouet suscité par la venue de Porto (2-1, le 4 décembre), trois jours après le tremblement de terre d’une défaite à Nice (1-2), le destin de cette équipe, invaincue depuis (11 victoires, 2 nuls toutes compétitions confondues), s’apprêtait à basculer sous une lumière plus ombrageuse.

Si Paris n’avait pas battu son rival portugais, arrachant alors la première place du groupe et le 8e de finale retour qui va avec, Carlo Ancelotti se serait peut-être rendu à Mestalla aujourd’hui, mais plus sûrement comme consultant d’une chaîne italienne. L’entraîneur parisien, à l’avenir incertain, est un survivant. Unhommeplacé depuis la crise de novembre face à une pression du résultat plus aiguë. Le titre de champion en fait partie, une place en quarts de finale de la C 1, également, depuis ce tirage au sort qui laisse penser, vu de France et de Doha, que le Valence CF est un opposant que le PSG devrait logiquement balayer.

Des raisons de se méfier

Malgré son sursaut récent en Liga, le club d’Adil Rami semble porté par un souffle moins ravageur qu’au début du siècle, lorsqu’il avait enchaîné deux finales de C 1 (2000 et 2001). Passé son âge d’or, Valence accumulera encore deux quarts de finale de C1 (2003, 2007), une victoire en Coupe de l’UEFA (2004, contre l’OM 2-0) et une demi-finale de Ligue Europa, la saison dernière. Une forme de constance plutôt rare dans l’Hexagone.

Les Parisiens doivent s’en convaincre: s’ils semblent glisser sur une dynamique irrésistible en L 1, Valence n’est sans doute pas un endroit où ils gagneront sans même l’avoir trop cherché, comme à Bordeaux (1-0, le 20 janvier) ou contre Lille (1-0, le 27) dans une période récente. Sur le papier, l’effectif du surendetté club espagnol est moins clinquant que celui du nouveau riche parisien. Mais avec Soldado, Banega et Feghouli, Valence possède le matériel pour créer des déséquilibres, sans parler du Brésilien Jonas, dont les trois buts avaient mis Lille à terre lors de la première phase (2-0, le 2 octobre; 1-0, le 5 décembre).

Pour Paris, il y a des raisons de se méfier. Parce que son adversaire est également sorti de sa crise. Et parce que des vents favorables ont toujours jalonné son histoire face aux clubs français: une seule défaite face à Nantes (1-2, le 9 avril 1980, en Coupe des Coupes) pour quatre nuls et treize victoires, dont six lors... des six matches de C 1 qui l’ont déjà opposé à des équipes tricolores.

Hier, Ezequiel Lavezzi disait s’attendre à « un pressing très fort (des Espagnols) dans les premières minutes » . Un scénario que Paris devra appréhender sans ses deux plus grands experts ès duels, Thiago Silva et Thiago Motta, blessés. « Une équipe est grande, aussi, quand elle sait vivre sans des joueurs aussi importants que Silva et Motta », a soufflé Ancelotti, un peu plus tard. L’entraîneur du PSG « ne pense pas que ce sera un match physique » . Il voit en Valence un rival aussi adroit que son équipe dans la possession du ballon. Et de souligner : « On a beaucoup de joueurs rapides pour évoluer en contre-attaque, mais notre objectif, c’est de jouer au foot, pas seulement de procéder par contres. On veut mélanger la maîtrise du ballon avec une capacité à défendre. Il faut qu’on ait la volonté de contrôler et de gagner le match, comme contre Porto chez nous. Je pense qu’on va jouer un beau football à Valence. » Ancelotti parle d’esthétique, mais un Italien n’oubliera jamais qu’un match aller sert surtout à en sortir en ballottage favorable. Surtout quand, au retour, un David Beckham pourrait aider à finir le travail.

(*) Après sa demi-finale en 1995, le PSG avait buté sur les phases de groupes en 1997-1998, en 2000-2001 et en 2004-2005.



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Sakho, toujours debout

Titulaire en sélection depuis l’arrivée de Didier Deschamps, le défenseur central de vingt-deux ans s’accroche à son poste au PSG. Et à ses certitudes.


CHEZ LUI, LE MENTAL n’est pas qu’un mot. Mamadou Sakho aurait pu s’éteindre sous l’effet de sa précocité et de la nouvelle concurrence au PSG ou, plus récemment, se noyer sous le flot de critiques subies sur Internet pour ne pas s’être rendu à l’inhumation de Nick Broad. Mais le défenseur central reste debout, même par vent de face, même lorsque la vérité à son sujet est parcellaire. Et ce soir, à Valence, il va disputer, à vingt-deux ans, son premier huitième de finale de Ligue des champions.

À vingt-quatre heures près, Sakho aurait pu regarder le match devant sa télé. Hier matin, il n’était pas dans l’avion affrété par le club mais auprès de sa compagne, sur le point d’accoucher. « Il sera là demain (aujourd’hui) et il jouera » , garantissait Carlo Ancelotti lors de la conférence de presse, quelques heures avant que le joueur n’arrive, en fin de soirée, à l’hôtel de son équipe. La petite Aïda fut néanmoins, bien malgré elle, à l’origine d’une controverse dans laquelle fut plongé son père quelques jours plus tôt.

Affecté par le décès accidentel de Nick Broad (le 18 janvier), le nutritionniste du PSG, Sakho ne s’était pas rendu à son enterrement, à Londres, après avoir pourtant annoncé la présence de toute l’équipe. Le lundi 28 janvier au matin, seulement trois joueurs avaient effectué le déplacement (Camara, Le Crom et Aréola). Et le soir, plusieurs absents, dont Sakho, se retrouvaient à un concert des Enfoirés. Les photos publiées ensuite par le jeune défenseur sur son site Internet avaient alors déclenché la colère de quelques supporters.

Libéré d’un poids sans le capitanat

C’est là l’erreur de l’international français (12 sélections). Parce que le matin, Sakho était bien présent au rendez- vous, au Camp des Loges, pour rendre hommage à un membre du staff dont il s’était rapproché depuis le début de saison. Mais juste avant de prendre la direction du Bourget, où un avion attendait la délégation parisienne, un coup de fil de son épouse enceinte, sujette à de violentes contractions, l’avait contraint à rentrer chez lui pour la conduire à la maternité. Ses dirigeants avaient compris l’inquiétude du joueur et l’avaient invité à rejoindre sa femme. Ils savaient sa sincérité lorsqu’il se disait touché par la mort de Broad. Ils l’avaient vu, les larmes aux yeux, à la mitemps de Bordeaux-PSG (0-1, le 20 janvier), trois jours après l’accident. Ils avaient su, aussi, qu’il s’était rendu à son chevet, à l’hôpital.

Parce qu’avec Sakho rien n’est feint. Lorsqu’il a eu vent, début octobre, des déclarations de Thiago Silva affichant ses préférences pour Alex, il a changé de place dans le vestiaire pour ne pas être assis à côté de l’ancien Milanais. Et lorsqu’il affirme qu’il ne se sent pas dans la peau d’un numéro 3 au PSG, il diffuse un message sans ambiguïté auprès de Carlo Ancelotti. Qui apprécie le comportement de son défenseur : « Mamadou a bien compris que si tu veux jouer avec beaucoup d’ambitions, tu dois savoir gérer la concurrence. Il l’a très bien fait, a énormément travaillé et n’a jamais donné de signes de relâchement. » Et s’il lui a retiré le capitanat, le technicien italien a sans doute libéré Sakho d’un poids. « Cette année, contrairement à la saison passée, à chaque fois qu’il a joué, il a été constant dans ses performances, ajoute Ancelotti. Pour moi, il n’y a pas de numéro 1, 2 ou 3 en charnière. L’absence de Thiago Silva (cuisse) ne m’inquiète pas parce que Sakho me donne beaucoup de confiance. » Didier Deschamps, qui l’a toujours titularisé en équipe de France depuis sa prise de fonction, l’été dernier, pourrait formuler le même avis. Souvent irréprochable en sélection, Sakho ne compte plus lâcher sa place jusqu’à la Coupe du monde 2014. Mais pour y parvenir, il doit jouer et pas seulement quand Thiago Silva est blessé. À Paris ou ailleurs…



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Talentueux mais trop jeune ?

Avec Blaise Matuidi et Marco Verratti, novices en Ligue des champions, le milieu de terrain parisien est l’un des moins expérimentés des seize équipes en lice.


UN AN PLUS TÔT, lorsqu’il a recruté Thiago Motta dans les derniers jours du mercato d’hiver, Leonardo, le directeur sportif parisien, avouait se projeter vers la prochaine Ligue des champions. Avec l’international italien de trente ans aux quarante-sept matches de C 1, le PSG pourrait s’appuyer sur un joueur aguerri aux bagarres de milieu de semaine. Seulement, à cause d’une blessure au dos puis une autre aux ischio-jambiers, l’ancien Intériste ( 2009- janvier 2012) n’a participé à aucun match européen cette saison. Et pour plonger dans le bain des huitièmes, ce soir à Valence, l’entraîneur Carlo Ancelotti doit s’appuyer sur le duo Blaise Matuidi - Marco Verratti. Le premier, vingt-cinq ans, découvre la C 1 avec Paris après avoir connu la Ligue Europa à Saint-Étienne (13 matches, 2008-2009) quand le second, vingt ans, évoluait encoreen D2 italienne la saison passée sous les couleurs de Pescara.

L’inexpérience dans ce secteur de jeu, à ce stade de la compétition, peut-elle constituer un inconvénient ? À Porto (0-1, le 3 octobre), Matuidi et Verratti étaient titulaires, dans un système en 4-3-3, et avaient signé une prestation inégale. Ils ne s’étaient pas économisés à la récupération mais ils avaient aussi connu un déchet assez important dans leurs relances et perdu quelques ballons dans des zones dangereuses. Surtout Verratti… Quatre mois et demi plus tard, ces deux-là ne sont plus tout à fait les mêmes, peut-être. Le Français est devenu indiscutable chez les Bleus (10 sélections) quand l’Italien fait tout doucement son trou avec la Nazionale (3 sélections, 1 but).

Ancelotti : « Sur le terrain, ils ne seront pas surpris »

Mais « l’inexpérience en Ligue des champions peut faire la différence, estime Bixente Lizarazu. Lorsqu’on entre dans la phase à élimination directe, il n’y a plus de droit à l’erreur et la pression devient plus forte. C’est là que le vécu est important. Même si j’ai le souvenir d’Owen Hargreaves qui, à vingt ans, avait réalisé une finale énorme au milieu, en 2001, avec le Bayern Munich (1-1 contre Valence, 5-4 aux t.a.b.). Il était bien encadré et il fallait lui parler. » De la même manière, Matuidi et Verratti compteront sur les plus anciens du groupe pour leur dispenser des conseils, leur éviter de se disperser et leur permettre de faire face aux écueils qui les guettent. À Matuidi, qui promet de « compenser » cette inexpérience par « l’envie et le plaisir d’être là », et ajoute qu’ils vont « se transcender », Lizarazu répond, en pensant surtout à Verratti : « Attention de ne pas être trop fougueux et de ne pas prendre un carton jaune trop vite. »

Si tel était le cas, l’ancien joueur de Pescara, comme Matuidi, serait d’ailleurs suspendu pour le match retour. Le travail de prévention en amont a déjà été effectué par Carlo Ancelotti, qui assure : « Ils vont savoir ce qu’ils doivent faire pendant les séances d’entraînement. Je ne veux pas qu’ils soient surpris par quelque chose sur le terrain et ils ne le seront pas. » En écho, Verratti affirme : « On a fait des matches et beaucoup d’entraînements dans notre système. On ne part pas dans l’inconnu. On a des repères. Et puis, à côté, il y a Matuidi et il court pour deux. » L’Italien, face à une équipe comme Valence qui presse très haut, devra malgré tout gommer les erreurs commises à Porto etnotamment libérer le ballon plus vite. « Mais je pense qu’il ne va pas recommencer », souriait Ancelotti, dimanche midi.



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Ancelotti brouille les pistes

C’EST DEVENU UNE HABITUDE cette saison lors des déplacements du PSG en Ligue des champions. Quand toutes les autres équipes laissent leur séance accessible auxmédias un seul quart d’heure réglementaire, Carlo Ancelotti ouvre l’intégralité de l’entraînement. Peut-être parce qu’il n’a pas grand-chose à cacher. Encore une fois, l’entraîneur italien a mélangé les équipes lors de la mise en place effectuée sur une moitié de terrain. Hier, Ibrahimovic, en grande forme, et Lavezzi figuraient chacun dans une équipe. Le Suédois était associé à Ménez quand l’Argentin évoluait aux côtés de Gameiro. La veille, au Camp des Loges, les deux premiers portaient pourtant lamême chasuble, avec Pastore et Lucas sur les côtés. À la récupération, Ancelotti devrait aligner Matuidi et Verratti qui étaient adversaires hier soir. Enfin, en défense centrale, il fera confiance au duo Alex et Sakho même si le jeune Français, devenu papa dans la journée, n’a rejoint ses coéquipiers que versminuit etn’a donc pas participé à la dernière séance. – D. D.



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Jonas en balance

CONTRAINT de se passer de Cissokho (entorse de la cheville droite), Valverde fera reculer Guardado dans le couloir gauche. Mais il a laissé entendre, hier en conférence de presse, que ses joueurs devraient « accepter de se sacrifier pour bloquer la vitesse des attaquants parisiens » en citant par exemple le nom de Ménez. Issu du centre de formation, le jeune Bernat, jugé plus agressif, pourrait avoir la préférence de son entraîneur, au détriment du Brésilien Jonas. La titularisation du défenseur central Victor Ruiz en milieu récupérateur avait été une réussite contre le FC Barcelone de Messi et Fabregas (1-1, le 3 février) et devrait donc être reconduite. – G. R.



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150 SUPPORTERS PARISIENS SANS BILLET À VALENCE ? – Quatre cent cinquante supporters du PSG disposant de billets devraient assister au match ce soir. Ce contingent ne devrait pas poser de problèmes mais les forces de l’ordre espagnoles, en coordination avec la brigade anti-hooligans du commissaire Antoine Boutonnet et le service de sécurité du PSG sont en alerte. Cent à cent cinquante supporters sans billet, issus des tribunes Auteuil et Boulogne du Parc des Princes, pourraient se rendre à Valence. Les autorités craignent des débordements et des affrontements aux abords du stade en marge de la rencontre. Hier soir, aucun incident notable n’a été constaté en marge de l’entraînement du PSG au stade de Mestalla ou en ville. – A. C.



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Nick Broad ne sera pas remplacé

LE TRAGIQUE DÉCÈS de Nick Broad (38 ans) à la suite d’un accident de la circulation, le 18 janvier dernier, a laissé un grand vide au PSG. Un vide d’abord affectif mais également professionnel. Le nutritionniste et « performance manager » avait réussi à optimiser le potentiel athlétique des joueurs parisiens. « Sans lui le travail va être plus difficile, confie Carlo Ancelotti. C’était un professionnel fantastique. Aujourd’hui il n’y a personne que l’on puisse mettre à sa place. Il avait mis en place au Camp des Loges toute une technologie. Si on la changeait, on perdrait tous les acquis que nous avons. C’est impossible. » Ancelotti ne tiendrait par ailleurs pas rigueur à ses joueurs de ne pas avoir assisté aux obsèques de son ami à Londres, le 28 janvier. « Ce n’était pas un problème, précise l’entraîneur du PSG. Avant Londres, le corps de Nick est resté à Saint-Germain trois jours. Tous les joueurs l’ont vu. On leur avait simplement donné la possibilité d’y aller en plus, s’ils le voulaient. » – A. C., D. D.



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AFFAIRE OUADDOU : QSI RÉAGIT. – Dans l’interview d’Abdeslam Ouaddou, samedi dernier, dans L’Équipe, dans laquelle le défenseur marocain évoquait son litige financier avec le club qatarien de Lekhwiya, il était mentionné que ce club appartenait au cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, également propriétaire du PSG à travers Qatar Sports Investments (QSI). Le porte-parole en France de ce fonds a tenu à préciser, hier, que « QSI n’a strictement rien à voir avec ce litige et, d’une façon générale, n’intervient pas dans les affaires du football au Qatar ».



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Beckham arrive !

APRÈS UN WEEK-END prolongé aux États-Unis où il a rejoint sa femme, Victoria, pour assister à la Fashion Week de New York, David Beckham est attendu à Valence, aujourd’hui, comme convenu (lire L’Équipe du 8 février), pour assister au match de son nouveau club. En dépit des fortes chutes de neige et du blizzard qui sévissent sur la côte est des États-Unis, l’avion du milieu anglais a pu décoller hier. Attendu en Espagne entre 12 et 13 heures, Beckham découvrira, pour la première fois depuis l’officialisation de sa signature à Paris pour cinq mois, ses coéquipiers à leur hôtel, situé à quelques mètres du stade Mestalla, mais ne jouera pas (même s’il est inscrit sur les listes en Ligue des champions). Hier, les journalistes espagnols n’ont pas attendu son arrivée pour interroger Carlo Ancelotti et Ezequiel Lavezzi, invités en conférence de presse, au sujet du « Spice Boy ». Si l’entraîneur italien s’est contenté de confirmer la venue de celui qu’il a déjà dirigé à l’AC Milan en 2009, l’attaquant international argentin avait presque hâte de le rencontrer : « C’est un joueur important qui arrive et je ne crois pas que ce soit une opération commerciale comme je l’ai lu ou entendu. De toute façon, il y a un staff technique qui est là pour prendre les décisions et nous, les joueurs, on l’accueillera à bras ouverts. » Les deux cent cinquante journalistes accrédités pour la rencontre aussi… – D. D, A. C.



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Aller-retour express pour Nasser

NASSER AL-KHELAÏFI effectuera un aller-retour express entre Doha et Valence à l’occasion du huitième de finale aller du PSG. Le président du club parisien, qui dirige également la Fédération de tennis du Qatar, assiste en ce moment à l’Open de tennis féminin de Doha. Demain soir, de retour dans l’émirat, il est d’ailleurs attendu à une grande soirée de gala organisée dans le cadre de ce tournoi. – J. T.



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Valverde en noir et blanc

L’ENTRAÎNEUR de Valence, Ernesto Valverde, a passé la moitié de sa vie avec un ballon dans les pieds et l’autre moitié avec un appareil photo entre les mains. Le foot est sa profession, la photo une passion. Son premier Leica, il se l’est offert avec son premier salaire de footballeur au Deportivo Alavés. Par la suite, il a suivi les cours de l’Institut des études photographiques de Catalogne et a toujours cru qu’il en ferait son métier, après sa carrière de joueur. Mais le ballon a battu la photo, et le noir et blanc la couleur : « Le mystère, c’est de voir la réalité en couleur et les photos en noir et blanc. » Son premier ouvrage, « Medio Tiempo » rassemble des images représentant huit années de sa vie, de Bilbao à Barcelone, de Villarreal à Athènes (où il entraîna l’Olympiakos à deux reprises). Exposé au Pays basque et en Grèce, Valverde a décidé que les bénéficesde son livre reviendraientà des personnes en difficulté économique en Espagne et en Grèce. – G. R.



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11 250

C’EST LE NOMBRE de « socios » (les abonnés) que le Valence CF a perdu ces trois dernières saisons. Il reste néanmoins 32 000 fidèles au club. Manuel Llorente, le président, a expliqué cette désaffection par les effets de la crise (le chômage atteint 25 % dans la province valenciane) et des tarifs trop élevés (de 20 à 60 euros la place). – G. R.



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Valence se souvient d’Alain Roche

ALAIN ROCHE sera présent, ce soir, au stade Mestalla, pour assister au match entre deux de ses anciennes équipes. L’ex-responsable du recrutement du PSG, remercié l’été dernier par le club de la capitale, a été invité par… Valence dont il a porté les couleurs entre 1998 et 2000. – D. D.



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L’arbitre est un coiffeur

M. PAOLOTAG LIAVENTO, âgé de quarante ans, est un coiffeur professionnel, qui a son salon dans la ville de Terni. Quand il n’officie pas, l’arbitre italien siffle en Serie A depuis la saison 2003-2004. Il n’a jamais dirigé le Paris-SG mais trois autres équipes françaises: Arsenal-Marseille (0-0, le 1er novembre 2011), Lyon-APOEL Nicosie (1-0, le 14 février 2012) et Anderlecht-Bordeaux (2-1, le 13 février 2008). – G. R.



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Ibra, on l’écoute

L’attaquant suédois n’est pas seulement la star du PSG. Il oriente aussi ses coéquipiers au quotidien, notamment les plus jeunes.


SON IMAGE, celle d’un buteur génial mais égoïste, râleur et capricieux comme une rock star, Zlatan Ibrahimovic peut l’entretenir et en jouer. Elle masque cependant une autre facette de sa personnalité. Depuis son arrivée au Paris-SG, en juillet 2012, le Suédois se révèle beaucoup plus sociable que misanthrope et ses relations avec ses coéquipiers sont positives et constructives. Certes, Ibra exige du respect et il est chatouilleux. Nene, parti cet hiver à Al-Gharafa (Qatar), l’a appris à ses dépens fin août, après un tacle trop appuyé sur lui à l’entraînement. Mais Ibrahimovic participe réellement et activement à la vie du groupe. « C’est un super chambreur », raconte Blaise Matuidi. Audelà de ses impressionnantes statistiques avec le club parisien (21 buts, 6 passes décisives en 21 matches de L 1, 2 buts et 4 passes décisives en C1), l’attaquant (31 ans) joue un rôle de conseiller auprès de ses partenaires. « C’est un vrai et bon professionnel, atteste Carlo Ancelotti, son entraîneur. Suivre son exemple ne peut qu’aider les autres à progresser. Il peut être agressif dans ses conseils, mais c’est toujours de manière positive. Il n’a pas forcément une manière calme de parler, mais son intention est toujours bonne. Il incarne une motivation et une envie de gagner qui apportent beaucoup au groupe. »

Matuidi : « Il me dit toujours de jouer plus vite vers l’avant. Il m’a aidé à progresser »

Ibra joue aussi les relais pour le technicien italien, qui échange beaucoup avec son avant-centre. « Par principe, j’aime que les joueurs parlent entre eux et se conseillent, explique Ancelotti. Et ceux qui le savent doivent aider les autres à ma place. Ibra le fait très bien, et c’est important. » Le Suédois, qui se sait respecté pour son talent et son palmarès (*), est aussi exigeant avec lui- même qu’avec ses coéquipiers. Il se comporte comme un professeur ou un mentor, en particulier avec les plus jeunes. « C’est un râleur sur le terrain, mais c’est surtout un super conseiller, poursuit Matuidi (25 ans). Moi, il me dit toujours de jouer plus vite vers l’avant. Il m’a vraiment aidé à progresser. Il n’est pas avec nous comme on le décrit. Il est proche. » Ibra a aussi ses chouchous. « Non, ça dépend si je lui fais une bonne passe ou pas, sourit Marco Verratti (20 ans). Et, si elle n’est pas bonne, il peut se fâcher. Mais il m’aide beaucoup dans mon jeu. C’est un grand joueur qui donne le maximum. Jouer avec lui ne peut être qu’un avantage. » « Il n’est pas agressif, estime, à son tour, Salvatore Sirigu. C’est un bon garçon et l’un des plus grands attaquants du monde, qui fait profiter de son immense expérience. Il est essentiel pour nous. » Ce rôle qu’il occupe dans l’intimité du vestiaire, Ibrahimovic ne s’en vante pas. Le 29 janvier, lors d’une opération de communication organisée par son équipementier à Paris, l’animatrice du show l’avait ainsi interrogé : « Aidez-vous les jeunes comme Van der Wiel (25 ans), qui est là aujourd’hui avec vous ? » Face aux médias, Ibra avait répondu par un « non » grave et sérieux. Aussitôt après, sans s’étendre, il avait affiché un sourire qui signifiait évidemment le contraire.

ALEXANDRE CHAMORET

(*) Notamment sept titres de champion avec l’Ajax Amsterdam, Barcelone, l’Inter Milan et l’AC Milan.



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Soldado se lèvera du pied droit

Le meilleur attaquant de Valence, qui voue une grande admiration à Ronaldo, côtoyé au Real, est un dur à cuire qui ne cache pas sa superstition.


IL A PRIS UN AIR fataliste, le regard rivé sur la pointe de ses chaussures, comme un acteur qui prend la pose, avant de lancer : « Pour tout le monde, Paris est le grand favori. Économiquement, c’est le riche contre le pauvre (*). Mais aujourd’hui, mentalement, personne ne nous est supérieur. Je ne sais pas s’ils le savent. » Roberto Soldado, enfant de Valence, enrôlé à quatorze ans par Vicente Del Bosque au centre de formation du Real Madrid où il a passé cinq ans sans s’imposer (2002-2006 et 2007-2008), incarne les valeurs d’un « club de la terre et du peuple. C’est ma vision des choses, affirme-t-il. Pour pouvoir venir à Mestalla, il y a des supporters qui vont se priver de manger deux ou trois fois dans la semaine. Ça te responsabilise ».

Le meilleur attaquant de Valence, vingt-sept ans et dix-sept buts cette saison (toutes compétitions confondues), n’est pas un habitué des grandes phrases : « Avec la langue, on ne gagne jamais rien. Moi, je suis plutôt partisan de la devise “travailler plus et parler moins”. » Le meilleur buteur espagnol la saison dernière (27 réalisations, toutes compétitions confondues), qui avait vu l’Euro 2012 lui passer sous le nez, s’est remis au boulot avec une motivation accrue. « Sur un terrain, je ne quitte jamais le ballon des yeux. Le temps de réaction devant le but doit être celui d’un coureur de 100 m. La plupart de mes buts, je les marque comme ça. À l’instinct, au premier poteau et sans contrôle. » Soldado ne se plaint pas de son rendement mais il se veut « perfectionniste » et se compare à l’une de ses idoles : « Une année, Hugo Sanchez en avait marqué trente-huit comme cela, au premier “toque”, tous dans la même saison. »

« Le plus dur que j’aie croisé, c’est Terry. Mais comme j’ai un sale caractère… »

Il raconte aussi sans se faire prier qu’enfant il avait choisi d’être gardien de but : « Mais mon père m’a dit : “Mets-toi en 9, c’est là où est l’argent.” » Il espérait que ça se passe autrement au Real : « J’ai une Liga à mon palmarès (2007-2008) avec juste cinq matches. Schuster, l’entraîneur, ne m’encadrait pas. » Soldado durant cet apprentissage interminable, aura au moins « le bonheur de côtoyer [s] a grande idole, Ronaldo. J’ai passé trois ans dans le même vestiaire, trois ans à l’observer avec mes yeux d’ado. Il ne courait pas beaucoup à l’entraînement. En match, un jour, le potentiomètre a indiqué que Casillas avait couru plus que lui. Mais Ronaldo, c’était une occasion, un but ».

Le capitaine de Valence n’a pas tout à fait le même tempérament que le Brésilien : « Il faut que je bouge, que je me dépense, que je me frotte avec les défenseurs. Le plus dur que j’aie croisé, c’est John Terry. Il sait tout ce qu’il faut faire pour faire exploser un attaquant. Mais comme moi j’ai aussi un sale caractère… » De son face-à-face avec le Brésilien Alex, qu’il n’a « jamais vu », il se limite à dire : « S’il joue à Paris, il doit être bon. Mais il est comme les autres et à Mestalla il va souffrir. » Soldado compte juste sur sa jambe droite, ce soir : « Je suis terriblement superstitieux. Le jour du match, je commence tout par la droite. La jambe du pantalon, la manche du pull, la chaussure. Je trouve ça logique de donner priorité à ma jambe droite. Ce n’est pas avec la gauche que je suis arrivé où je suis. Alors si je me lève du pied droit… »

GUY ROGER

(*) La dette du club espagnol est estimée à 350 M ; il a été placé sous le contrôle de la Generalitat, le gouvernement régional de la communauté de Valence.



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Quel travail de fourmi !

Deux mois ont suffi à Ernesto Valverde, le nouvel entraîneur de Valence, pour en faire une équipe équilibrée et ambitieuse.


PERSONNE N’AURAIT parié sur une réussite aussi fulgurante. En un temps record, Ernesto Valverde, quarante-neuf ans, qui a fait de l’Olympiakos le meilleur club de Grèce deux années de rang (champion en 2011 et doublé Coupe et Championnat en 2012), a stoppé net la crise sportive qui minait Valence. On lui avait décrit le vestiaire tel un poulailler, parlé de clans, d’ego ingérables et tout ce qu’il a trouvé à dire, en nous ouvrant la porte de son bureau de Paterna, le centre d’entraînement du Valence CF, c’est que « tout cela était démesuré, exagéré, loin de la réalité ».

Valverde, ancien attaquant de poche des années 1980, qui a passé la moitié de sa vie au Pays basque où il a hérité du surnom de « Txingurri », la Fourmi, sans doute à cause de sa petite taille (1,72 m), a eu la chance un jour de croiser Johan Cruyff et de porter le maillot du Barça (1988-1990). Une expérience qui l’a marqué à vie et conduit à n’aimer que « ce football tourné vers l’attaque. Je n’ai rien changé en devenant entraîneur ».

Dans sa carrière sur le banc, entamée en 2003 à l’Athletic Bilbao, « jamais avant Valence, affirme-t-il, je n’avais accepté de prendre une équipe en cours de saison, à plus forte raison en crise ».

Pressing, initiative et souplesse

Deux mois ont passé, et le club valencian, douzième à son arrivée début décembre 2012, est remonté à la 5e place, à deux points d’une qualification en Ligue des champions. Le bilan du « Txingurri » en Liga ? Six victoires, un nul et deux défaites. Même le lourd échec face au Real Madrid, à Mestalla (0-5, le 20 janvier) ne l’a pas déstabilisé : « C’est comme un accident de la route. Tu es distrait quelques secondes et tu fais cinq tonneaux. Madrid nous aplanté quatre buts en douze minutes ( de la 33e à la 45e). J’ai vu et revu ce match, je reste convaincu de la thèse de l’accident bête. »

Depuis, Valence a rejoué trois fois et n’a pas perdu. « L’essentiel était de retrouver tout de suite la confiance. Nous y avons beaucoup travaillé. Onn’arrive pas en Ligue des champions avec des doutes. »

Qu’a donc apporté Valverde à un Valence au bord de l’implosion ? « Ma proposition tourne toujours autour du ballon, des espaces à réduire, du pressing dans la moitié de terrain adverse. C’est un risque mais je suis prêt à l’assumer. Ça nous oblige à jouer avec une défense avancée. On l’a payé cher contre le Real mais ce n’est pas ça qui va m’arrêter. J’aime avoir l’initiative, en attaque comme en défense. » Gaizka Mendieta, l’ancien capitaine et milieu de terrain de Valence durant neuf saisons (1992-2001), approuve : « Valverde a donné l’équilibre indispensable à cette équipe pour être là où elle doit être, en Ligue des champions. Qui aurait pensé qu’on bousculerait le Barça (1-1, le 2 février) ? Sauf que les matches, il faut les jouer. Avec cet état d’esprit, Valence va en surprendre quelques-uns. »

Cette mentalité, David Albelda, vétéran (35 ans) et emblème du club, peut en parler : « Tout le monde veut plaire à l’entraîneur. Ceux qui jouent pour garder sa confiance, les autres pour gagner leur place. » Valverde, lui, observe, écoute mais préfère responsabiliser au lieu de sanctionner. Deux exemples illustrent sa méthode. Le premier concerne Ever Banega auquel il a confié le rôle de milieu relayeur, à la Xavi, au Barça. La semaine dernière, l’Argentin est arrivé en retard à l’entraînement après avoir passé la nuit dehors, mais Valverde ne l’a pas puni. Ses mots, un peu durs, ont suffi et l’Argentin a marqué un but précieux contre Barcelone. Le deuxième concerne Sofiane Feghouli. Après un mois d’absence pour cause de CAN, il aurait pu exiger que le milieu de terrain algérien rentre tout de suite à Valence et se mette au boulot. Il a préféré accorder au joueur quelques jours de vacances supplémentaires à Paris : « Il saurame le rendre, glisse-t-il. Pour progresser, il va devoir travailler plus. C’est le moment. »

Les dirigeants de Valence sont tous fous de celui qui a ramené la paix dans les rangs mais n’a signé que pour six mois. Valverde n’a qu’un mot à dire et son contrat sera prolongé jusqu’en 2015.

GUY ROGER


L'Equipe
Alex177
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Le PSG a un statut à faire valoir
Leader de la L1 avec une confortable avance, le Paris Saint-Germain retrouve les joies de la Ligue des champions avec son déplacement à Valence pour les huitièmes de finale (20h45). Les hommes de Carlo Ancelotti sont attendus par toute l'Europe.

Ibrahimovic, Lavezzi, Thiago Silva, Lucas, Pastore… Ils sont tous venus à Paris pour la Ligue des champions. Cette Coupe aux grandes oreilles que le président Nasser Al-Khelaïfi aimerait remporter dans les trois ans. Car le PSG, désormais, souhaite grimper les échelons continentaux. «C’est sûr que ce match sera suivi par toute l’Europe», estime Ernesto Valverde. Si l’entraîneur de Valence a fait un parallèle entre le club parisien et le Real Madrid, Tino Costa a aussi estimé qu’il faisait déjà partie des «grands d’Europe». Ce nouveau statut entraîne une pression supplémentaire que Chelsea ou Manchester City, par exemple, ont ressenti lors des arrivées d’Abramovitch et du cheikh Al-Thani. Avec des déboires à l’arrivée. Les Blues ayant mis neuf ans pour remporter une Ligue des champions que les Citizens ont traversé comme des fantômes ces deux dernières saisons.

18 ans que Paris attend ça

«Nous n’avons pas le droit à l’erreur car c’est un moment important pour l’équipe et le club dans son ensemble», ne cache pas Ezequiel Lavezzi. Paris, qui n’a plus joué un match à élimination directe de ce niveau depuis mai 1995 et sa demi-finale de Ligue des champions perdue face au Milan, fait donc preuve de prudence. A la manière d’un vieux briscard qu’il n’est pas encore. «Nous n’avons jamais pensé être les favoris, promet l’attaquant argentin. Valence est une bonne équipe, qui joue bien et qui a de l’expérience. Les matches doivent se jouer avant de les gagner. Il va falloir faire attention.» Privés de Thiago Motta et de Thiago Silva, blessés, les Parisiens pourraient enregistrer un déficit d’expérience sur le terrain. Précisons, tout de même : si Valence a disputé deux finales de C1 (2000, 2001), ses joueurs actuels n’ont pas non plus un bagage européen à faire pâlir Manolo, le mythique supporter espagnol à la grosse caisse, qui tient toujours un restaurant au pied de Mestalla.

«Je sens qu'on va faire un grand match mardi soir»

En revanche, Carlo Ancelotti a de l’expérience à revendre. «Je sens qu’on va faire un grand match mardi soir», prévient-il. Cette saison, le technicien italien avait déclaré la même chose à deux reprises. Avant les rencontres face au Dynamo Kiev (4-1) et au FC Porto (2-1). Au bout, il y avait une victoire à chaque fois. L’Europe du football n’en attend pas moins du Paris Saint-Germain à Mestalla.

Cyril OLIVES, à Valence. pour L'Equipe.fr

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PSG, Valence FC: la grande Europe, 18 ans après pour le PSG
Pour le PSG, la confrontation avec Valence marque la fin d'une sacrée disette: Paris n'avait plus joué de match à élimination directe en C1 depuis 1995.

C'était le 19 avril 1995. François Mitterrand était, pour quelques jours encore, Président de la République. La Coupe des coupes n'avait pas disparu. L'Euro n'était qu'un projet, la Coupe du monde 1998 un rêve. Lucas Moura n'avait pas trois ans. Zlatan Ibrahimovic n'était encore qu'un ado. Leonardo n'avait pas troqué le short et le maillot pour le costume et Carlo Ancelotti n'avait pas débuté sa carrière d'entraîneur en solo. C'était donc une autre époque. Ce jour-là, le Paris Saint-Germain s'inclinait 3-0 à San Siro face à l'AC Milan et quittait la Ligue des champions aux portes de la finale. Même les plus pessimistes des supporters n'auraient alors pas imaginé qu'il faudrait attendre près de 18 années pour voir à nouveau le PSG disputer un match à élimination directe dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. Et pourtant.

Dans la foulée, Paris a bien vécu de grands moments, mais en Coupe des coupes, avant de remettre, de façon sporadique, les pieds en Ligue des champions, mais sans jamais jouer autre chose que des matches de poule. A titre de comparaison, histoire de bien mesurer le chemin qui sépare le club de la capitale des grands d'Europe, Manchester United a disputé 56 matches de ce genre depuis 1995. Le Real Madrid 55, le FC Barcelone 53 matches et le Bayern Munich 50. Un autre monde. Quant au FC Valence, il en totalise 18. C'est beaucoup moins que les ténors du continent, mais cela reste incomparable avec le PSG. Pour les cadors, un huitième de finale de Ligue des champions, c'est quasiment une routine.

Lavezzi : "Un moment très important pour l'équipe mais aussi pour le club"

Le PSG aspire à cette banalisation, comme l'Olympique Lyonnais a su le faire dans les années 2000. Mais pour l'heure, ce rendez-vous constitue un évènement majeur, aussi bien pour ce groupe que pour le club en tant que tel. Ezequiel Lavezzi en est parfaitement conscient. "On le sait tous, ce huitième de finale contre Valence, c'est un moment très important pour l'équipe mais aussi pour le club", concède l'Argentin, qui veut pourtant tout faire pour mettre de côté ce contexte particulier. "Le mieux, reprend l'ancien Napolitain, c'est de ne pas penser à ça, car c'est le meilleur moyen de perdre notre concentration. On doit juste penser au match". Plus facile à dire qu'à faire, car en retrouvant le sel et l'excitation des confrontations sans filet, les Parisiens redécouvrent la vraie Ligue des champions. Ils ne peuvent faire semblant d'y voir un match comme un autre. Ce n'est pas le cas.

C'est, d'une certaine manière, un nouveau départ sur la scène européenne pour le Paris Saint-Germain. Certes, il y a eu la Ligue Europa la saison dernière. Bien sûr, il y a eu la phase de poules de la Ligue des champions à l'automne dernier. Mais en termes d'importance, d'impact, toutes ces rencontres ne pèsent pas grand chose à côté de ce qui attend Paris dans les trois semaines à venir. A ce titre, le déplacement à Valence n'est pas sans rappeler celui à Naples, voilà vingt ans et quelques mois. Le PSG n'était alors pas celui de QSI mais de Canal Plus. Il partageait une même ambition: rapprocher le club des sommets européens. En novembre 1992, le PSG avait défié le Napoli. Orphelin de Maradona, le club campanien était sur la pente descendante mais il venait tout de même de terminer quatrième de Serie A. Le PSG s'était imposé en Italie (0-2) avant de se qualifier au retour.

Une forme de saut dans l'inconnu

Vu ce que le club a vécu par la suite (victoires et/ou qualifications face au Real, Barcelone ou le Bayern), ce succès ne reste pas comme un des plus marquants de l'époque Canal. Mais il avait eu valeur d'acte fondateur. C'est ce que vient chercher le PSG version Qatar contre Valence. "C'était notre premier grand rendez-vous européen, confiait récemment Alain Roche dans les colonnes du journal Le Parisien, et il n'y avait pas beaucoup d'équipes qui avaient gagné en Italie. Ce match a permis de mieux connaitre notre réel niveau et a lancé notre formidable aventure européenne."

D'une certaine manière, ce PSG-là a besoin de se révéler à lui-même. Ce huitième de finale de Ligue des champions, face à un adversaire rompu à ce type de joutes, constitue un bon moyen de s'étalonner. Paris se découvre une ambition et se devine un potentiel. Mais à Mestalla, il y aura une forme de saut dans l'inconnu. Pas pour certains joueurs, expérimentés à ce niveau. Mais pour l'entité PSG, qui doit réapprendre à aborder et à gérer une telle rencontre. "La Ligue des Champions, tranche Ancelotti, ce sont des matches particuliers pour tout le monde, surtout quand ils sont à élimination directe. Il y a beaucoup de pression et l'équipe doit montrer du caractère et de la personnalité pour jouer ce type de match." Un rappel opportun. A force, le PSG avait oublié à quoi ressemblait un évènement comme celui-là. Mardi, il a rendez-vous avec l'Europe, la vraie, avec un grand E. Il a rendez-vous avec lui-même.


Eurosport - Laurent VERGNE, envoyé spécial à Valence

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Valence - PSG : Valence, bête noire des clubs français
Valence reste sur 17 matches sans défaite face aux clubs français et a toujours gagné en Ligue des champions mais aussi à domicile. Le PSG est prévenu.

Valence aime la France. Pour y faire son marché de temps en temps mais pas seulement. Si quatre joueurs français ou nés en France (Rami, Mathieu, Cissokho et Feghouli) composent ainsi l’effectif de Los Ché ou si dans le passé, Jocelyn Angloma a connu des heures glorieuses avec ce club alors que Didier Deschamps et Anthony Reveillère notamment y ont aussi signé un bref passage, cet amour vient d’ailleurs. Si Valence aime la France, c’est en fait surtout parce qu’il se régale quand il croise la route de pensionnaires du championnat de France. Avant de défier le PSG, le VCF présente une série étourdissante dans ses oppositions face aux représentants tricolores. A croire que c’est un peu leur bête noire.

Voilà 17 matches que Valence n’a plus perdu face à une équipe française. La dernière et unique défaite du club ibérique remonte au 9 avril 1980 à Nantes, sa première confrontation contre un club de l’Hexagone (2-1). Mais au retour, le VCF avait corrigé le tir en s’imposant 4-0 sur ses terres pour passer en finale de la Coupe des vainqueurs de coupe, finalement remportée par les Espagnols face à Arsenal (0-0, 5 t.a.b 4). Le début d’une longue série noire pour les Français. Depuis, Monaco, Nantes - une nouvelle fois -, Bordeaux ou encore Lyon et Marseille, en finale de la Coupe UEFA 2004 (2-0), ont tous fait l’amère expérience de cette réussite espagnole. Cette saison, Lille a également subi la loi des Blanquinegros à deux reprises lors de la phase de groupe (2-0 à Valence, 0-1 à Lille).

Valence présente d’ailleurs un bilan parfait sur deux registres face aux clubs français. En Ligue des champions avec six victoires en six rencontres. Et à domicile avec huit succès en huit réceptions. La défense du PSG, la meilleure de la Ligue des champions jusqu’à présent, doit aussi le savoir : jamais un club tricolore n’a réussi à conserver sa cage inviolée face à Valence en 18 confrontations… Paris, qui n’a jamais affronté le VCF, retrouve donc l’une des bêtes noires des clubs tricolores. Mais le PSG présente peut-être la carte de visite idéale pour y remédier. Avec 8 victoires, 3 nuls et 5 défaites, le club de la capitale n’est pas ridicule face aux représentants de la Liga, loin de là. Il compte même quelques victoires marquantes à son tableau de chasse *. Et toute série prend fin un jour...

*le PSG a éliminé le Real Madrid en quarts de finale de la Coupe UEFA 1993 ou encore la saison suivante en Coupe des vainqueurs de coupe encore en quarts de finale. Paris a aussi sorti le FC Barcelone en quarts de finale de la Ligue des champions en 1994-95. Puis, il s’était débarrassé de La Corogne en demi-finale de la Coupe des Coupes en 1996.



Eurosport - Glenn CEILLIER (avec Opta

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Aly Cissokho : « On n’a pas de grande crainte face au PSG »
Forfait de dernière minute pour la réception du PSG, Aly Cissokho a pris le temps de prendre son téléphone entre deux séances de soin. Déçu mais pas abattu, il compte se remettre au boulot en espérant être de la partie au retour.

Tu es forfait pour ce huitième aller de la Ligue des champions. Quelle est la raison de ton absence ?
Lors du dernier match à Vigo ce samedi, je me suis tordu la cheville et ça m’a touché le péroné. J’ai essayé de me tester à l’entraînement tout à l’heure (lundi soir, ndlr), mais il y a toujours une grosse douleur qui fait que je ne peux pas tenir ma place face au PSG…

Pour en revenir au match du week-end dernier face à Vigo, cette victoire à l’arrachée n’est-elle pas la meilleure des préparations avant un gros match comme celui qui vous attend face à Paris ?
On s’attendait à un match pas évident à Vigo. On a bien géré et on a eu cette chance de marquer dans les dernières secondes par Valdez. Cette victoire permet à l’équipe de rester dans une bonne dynamique, puisqu’elle nous permet de remonter à la cinquième place et de revenir à trois points du quatrième, Málaga. L’équipe est bien, confiante. Bien entendu, tout le monde s’attend à un match difficile. Mais on n’a pas de grande crainte non plus par rapport à Paris. On connaît leurs individualités avec des joueurs comme Ibra ou Lucas qui peuvent faire la différence à n’importe quel moment.

Toujours au niveau de la préparation, vous venez d’enchaîner trois fois le Real Madrid, puis le Barça, deux équipes un cran au-dessus de Paris. Apparemment, vous devriez être en jambe…
D’une part, le Barça est un cran au-dessus de presque toutes les équipes au monde. D’autre part, au Real Madrid, leurs individualités sont également un cran au-dessus de celles du PSG. Des joueurs comme Ronaldo, Özil ou Benzema font vraiment partie du haut du panier mondial.

Tu disais que vous ne craignez pas ce PSG. Ce sentiment est-il dû au léger manque de considération de certains lors du tirage au sort des huitièmes de finale ?
Tous les commentaires que j’ai pu entendre autour du PSG lors du tirage au sort étaient un peu suffisants, comme quoi « Paris avait un très bon tirage », « que Valence ne serait pas un gros obstacle »… Je pense que ces gens-là se trompent : on a vraiment une bonne équipe, qui joue bien au ballon, avec une bonne circulation de balle. Nos joueurs sud-américains apportent beaucoup de technique et de fluidité au milieu de terrain, et nous avons aussi notre Ibra avec Soldado.

Défensivement, en revanche, vous encaissez beaucoup de buts cette année à Mestalla (Valence est la pire défense de Liga à domicile avec 21 buts encaissés, ndlr). Ce qui pourrait être rédhibitoire ce mardi…
On encaisse beaucoup de buts parce que l’on a un jeu très porté vers l’avant, et donc beaucoup de prises de risque. On essaye à chaque fois de repartir au sol, de notre gardien. Et effectivement, quelques fois, ces prises de risque et cette volonté de toujours jouer nous font défaut. Mais je pense que depuis le 5-0 du Real, on a modifié cela avec un peu plus d’adaptation par rapport à l’adversaire.

Ce changement fait-il partie des évolutions apportées par votre nouvel entraîneur, Valverde ? Qu’a-t-il apporté de nouveau ?
Il a peut-être une expérience qui manquait à Pellegrino pour gérer une grosse équipe et les égos qui peuvent se trouver au sein du vestiaire. Il a su bien échanger avec les cadres et l’ensemble du vestiaire pour tout remettre à plat. La nouvelle dynamique est partie de là, avant de se voir dans notre jeu où le pressing est désormais plus important, où nous avons plus la possession. Rien qu’avec les résultats, tu peux voir la différence : avant son arrivée, on était mal dans le jeu et au classement, alors que maintenant on fait de belles prestations au point de pouvoir dominer des équipes comme le Barça.

Personnellement, Valverde t’a mis sur le banc de touche lors de son arrivée. Actuellement, tu es redevenu titulaire…
J’ai eu des débuts difficiles lors de la venue du nouvel entraîneur. Ce sont des choses qui me sont déjà arrivées, pas forcément à Lyon, mais lorsque j’étais plus jeune. C’est une période qui m’a fait réfléchir, où il faut te dire qu’il n’y a pas de titulaire, pas de remplaçant, tous les jours il faut cravacher à l’entraînement et montrer que l’on postule pour revenir dans le onze.

À part ça, le rein de Dani Alves se porte bien ?
(Rires) On m’en a beaucoup parlé de cette action. Mais plus sérieusement, c’était un gros match et le coach m’avait donné sa confiance, j’étais donc attendu. Dani Alves reste quand même une référence, et arriver à le déstabiliser, c’est toujours gratifiant.

Propos recueillis par Robin Delorme, à Madrid pour So Foot
Homer
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Paris tient un défi à sa mesure

Les Parisiens doivent prouver à toute l’Europe qu’il faudra désormais compter avec eux.

Ils sont venus pour ça ! C’est leur moment, leur exposition favorite, leur grand défi. Rompus à la Ligue des champions (Ibrahimovic, Maxwell, Lavezzi) ou nouveaux sur ce continent-là (Verratti, Lucas, Sirigu), ils ont choisi un jour le PSG pour vivre ce genre de 8e de finale, ces combats irrespirables à élimination directe, un parfum qui ne flotte plus autour du club de la capitale depuis dix-huit ans en C 1.

Ils ont opté pour une équipe aux ambitions démesurées et un entraîneur qui sait comment s’y prendre (quatre Ligues des champions remportées, deux comme joueur, deux en tant qu’entraîneur). Ce soir, Valence va les renseigner sur la justesse de leur décision à l’instant où la concurrence française (Lyon, Marseille) se débine et où seule l’Europe peut assécher ses grands fauves à l’heure de boire.

Le PSG s’est donné encore trois ans pour remporter l’épreuve, mais il a le droit de ne pas attendre et de grandir plus vite que prévu. Mais il peut aussi sombrer dès la première manche chez un concurrent, finaliste de l’épreuve en 2000 et 2001, habitué aux soirées chaudes en hiver et enfiévrées au printemps.

Ne pas se contenter de gérer

Ce Valence - PSG ressemble un peu à un autre 8e de finale, Real Madrid - Manchester United demain, dans l’incertitude au moins. « Il n’y a pas de favori, confirme Carlo Ancelotti. Les deux équipes sont dans un bon moment. Le match sera vraiment ouvert, avec deux équipes compactes dans le jeu, et peut-être avec du spectacle. »

C’est la grande révélation de la conférence de presse de l’entraîneur italien, hier, dans une salle aux bancs d’écolier : son PSG serait venu pour jouer. Une option surprenante alors que la semaine dernière, il semblait parti pour gérer, insistant sur l’importance du match retour. Dans un stade où il s’apprête à subir, Paris veut donc séduire, conquérir et inscrire, des buts ou son empreinte. « Le PSG a beaucoup de qualités en contre-attaque, note Carletto, mais notre objectif est de jouer au foot, d’avoir la possession. Je suis confiant dans le fait qu’on va jouer un bon football demain (ce soir). »

Sans ses Thiago (Silva et Motta), Paris risque pourtant de souffrir et en défense et dans la première relance. Ils devraient être de la partie, au retour, le 6 mars au Parc. « Une équipe est grande quand elle possède la faculté à pouvoir remplacer deux joueurs aussi importants que Thiago Silva et Thiago Motta », pointe Ancelotti, décidément en mode commando. En treillis, en short ou en costume de ville (pour Beckham), le PSG s’attaque ce soir à son nouveau rêve.


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Ce PSG intrigue l’Europe

Partout en Europe, l’intérêt pour le PSG grandit. Ce club aux moyens et aux ambitions sans limite ne fait pourtant pas encore trembler. Eliminer Valence serait un bon moyen de gagner en crédibilité avant de prétendre rejoindre la cour des très grands.

« Il faudra s’armer de patience »
Franz Beckenbauer, ancien sélectionneur de l’Allemagne


« Le projet du PSG prend forme et fonctionne. Cette équipe fait de plus en plus parler d’elle et les résultats sont à la hauteur de ses ambitions. Le PSG possède désormais un effectif de haute qualité. Une ville de la dimension de Paris mérite une grande équipe. Même ici en Allemagne, on en parle. Le projet du Qatar est bien sûr discutable, mais c’est la même chose à Manchester City ou à Malaga. Les dirigeants qatariens ont réussi à faire signer de grands joueurs et, du coup, l’intérêt pour le Championnat de France grandit. En Ligue des champions, ils ne peuvent pas encore jouer les premiers rôles. On ne peut pas prétendre rivaliser avec le Barça, le Real Madrid ou le Bayern Munich du jour au lendemain. Il faudra s’armer de patience. »

« Encore un peu tôt »
Martin Vazquez, ancien joueur du Real Madrid


« Il est encore un peu tôt pour considérer Paris comme un postulant sérieux à la Ligue des champions. Que le PSG réussisse déjà à éliminer Valence, un adversaire sérieux et rodé en Ligue des champions. Paris a des grands joueurs, mais pas encore de vie commune dans cette compétition. Parfois, il faut souffrir et verser des larmes avant de toucher le Graal. On ne peut pas encore comparer le PSG avec les grands d’Europe qui depuis quinze ans sont au minimum en quart de finale. L’argent ne fait pas tout. La compétitivité de la Ligue 1 pourrait aussi être un frein quand il faut préparer des matchs d’un niveau infiniment supérieur. La grande force du PSG, c’est Carlo Ancelotti. Il sait préparer ses équipes pour des rendez-vous spéciaux. Après, il y a le talent d’un Pastore, d’un Zlatan…Mais les grands clubs ont autant de potentiel et certainement plus d’expérience.»

« Dans la bonne direction »
Tony Adams, ancien capitaine de l’Angleterre


« Paris est en train de mettre en place un projet très intéressant. Il y a tout pour réussir, entre les investissements des propriétaires, l’entraîneur, les joueurs déjà en place. Ils vont être champions de France et c’est la première étape vers d’autres succès. Aujourd’hui, tout le monde respecte ce club. C’est un peu tôt pour la Ligue des champions mais l’équipe est capable de faire un bon parcours cette saison. Cela lui donnera une dynamique importante pour la saison prochaine. Paris est dans la bonne direction.

« Ils peuvent viser les demi-finales »
Fabrizio Ravanelli, ancien international italien


« Le PSG fait couler beaucoup d’encre en Italie, en tout cas, moi, il me passionne ! J’ai toujours pensé que cette équipe allait bien figurer en Ligue des champions. Carlo Ancelotti a trouvé l’équilibre de son équipe. Depuis que c’est clair dans sa tête, Paris fait mal. Comme la Juventus, le PSG peut viser les demi-finales, même si les favoris restent les deux clubs espagnols. Vu la qualité de leur effectif et de l’encadrement, ils n’ont rien à envier aux équipes anglaises, et ils sont bien supérieurs au Milan AC ! »


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Le Real Madrid a contacté Ancelotti

Interrogé par le journal « l’Equipe » sur la rumeur de l’arrivée de José Mourinho ou d’Arsène Wenger au PSG l’été prochain, Carlo Ancelotti ne s’est pas dérobé. « Si le club n’est pas content, je n’aurai pas de problème pour changer », a-t-il répondu. Même en français, une langue dont il ne maîtrise pas encore toutes les nuances, Ancelotti ne dit jamais les choses par hasard.

Sa réponse peut d’abord être lue comme une forme de sagesse et de lucidité sur son environnement. Avec Roman Abramovitch (son ancien patron à Chelsea) comme sous la coupe des propriétaires qatariens du PSG, il sait que tout va très vite, surtout lorsqu’on vous demande de prendre la porte.

Manchester City et Liverpool également intéressés

C’est aussi une phrase à prendre au premier degré. Effectivement, Carlo Ancelotti n’aura pas de problème pour changer au mois de juin prochain. Il se sait désiré et demandé par plusieurs très grands clubs européens. Selon nos informations, Ancelotti a ainsi été contacté en novembre et décembre par trois clubs de Premier League dont Manchester City et Liverpool. Alors que son équipe traversait une crise de résultats, l’Italien a aussi été sollicité directement par Florentino Pérez, le président du Real Madrid. Lequel lui a alors rappelé toute son estime (Ancelotti avait failli signer au Real en 2009) et son envie de lui proposer le banc de touche de la Maison Blanche pour succéder à José Mourinho. Alors que le départ du Portugais se précise chaque semaine un peu plus, Carlo Ancelotti figure donc sur la short-list des successeurs potentiels.

Hier en conférence de presse, un journaliste espagnol l’a questionné sur l’équipe qui lui semblait le plus en mesure de remporter la Ligue des champions. « Barça ou Real? » lui a-t-on demandé innocemment. « Très difficile à dire. Le Real Madrid n’est pas en tête du championnat et cela peut constituer pour eux une source de motivation pour aller loin en Ligue des champions », a répondu Carletto comme s’il avait déjà choisi son camp.


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Beckham sera bien là

Il a même réussi à vaincre les éléments climatiques. Malgré les fortes chutes de neige qui sont tombées sur la côte Est des Etats-Unis ces dernières heures, David Beckham a pu quitter New York et sera à Valence aujourd’hui. Dans la matinée, l’Anglais utilisera un jet privé pour relier Londres à l’Espagne.

Sa présence ce soir au stade Mestalla constitue un événement. Depuis sa signature au PSG pour cinq mois le jeudi 31 janvier, il était reparti à Londres pour des raisons personnelles et n’avait plus remis les pieds en France. Ce rendez-vous européen représente donc ses grands débuts avec son nouveau club, et ce même s’il assistera à la rencontre des tribunes aux côtés de tout l’état-major parisien (Leonardo, le directeur sportif, Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué, et peut-être Nasser Al-Khelaifi, le président).

Premier entraînement demain au camp des Loges

David Beckham devrait faire la connaissance de ses partenaires à l’occasion du déjeuner. « Nous allons l’accueillir à bras ouverts », assure Ezequiel Lavezzi. Le club lui a réservé une chambre où il pourra se reposer et patienter en attendant le départ pour le match. La sécurité a été renforcée autour de l’équipe pour éviter les débordements.

Après la rencontre, Beckham rentrera avec la délégation parisienne et fera ses grands débuts à l’entraînement demain après-midi au camp des Loges. Pour la première fois dans l’histoire du PSG, les médias voulant assister à la séance devront être accrédités. Le club attend la foule des grands jours pour les premiers pas footballistiques de sa nouvelle star.

Même si Carlo Ancelotti estime qu’il faudra une dizaine de jours à Beckham pour être prêt, il ne faut pas exclure complètement que l’ancien Mancunien soit dans le groupe qui se rendra à Sochaux dimanche prochain pour la 25e journée de L1.


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Valence n’a même pas peur

Il faut s’y résoudre : l’onde de choc provoquée par la signature de David Beckham au PSG n’a pas atteint les rives de la capitale de la Communauté valencienne. « C’est bien pour la Ligue 1, ça va remplir les stades, mais ici on n’en parle pas », explique Aly Cissokho, l’ancien défenseur lyonnais aujourd’hui à Valence.

Valence fait moins peur que le Real…Valence, c’est costaud! « C’est juste une opération de publicité », sourit Paolo Farias, aficionado de 27 ans qui redevient sérieux quand il s’agit d’évoquer le potentiel offensif du PSG. « Paris a des joueurs de grande qualité devant, comme Ibrahimovic ou Lavezzi, constate le jeune homme. Ça va être très disputé, mais Valence a l’habitude de participer à la Ligue des champions, avec deux finales (NDLR : 2000 et 2001). Et comme je suis un fan inconditionnel, je crois que nous allons passer. »

Quittons l’homme de la rue pour grimper dans les bureaux flambant neufs du Valence CF, situés juste en face du stade de Mestalla. Fernando Giner, l’ancien défenseur, a endossé les habits de conseiller sportif du président. Ex-partenaire de Leonardo pendant deux saisons à Valence (1991 à 1993), il persiste à penser que Paris possède le statut de favori lors de cette rencontre. Mais son point de vue — partagé par beaucoup en Espagne — n’est pas des plus tendres quand il s’agit de parler du jeu parisien. « Je crois que Paris est en train de construire une grande équipe et se trouve dans une phase de croissance pour atteindre son but ultime de gagner une Ligue des champions, résume le conseiller. On peut un peu comparer le PSG au Real Madrid. Il y a de grands joueurs, mais comme équipe ça ne fonctionne pas. Paris possède des talents individuels mais ils n’ont pas encore réussi à unifier un bloc qu’on identifie à un style de jeu. Cela requiert du temps, mais ce temps-là les fans souvent ne te l’accordent pas. »

A Valence, les carences parisiennes nourrissent l’espoir d’une qualification. Surtout depuis que l’équipe locale, dirigée par son nouvel entraîneur, Ernesto Valverde, a repris un chemin vertueux en termes de résultats (4 victoires, 1 nul et 1 défaite lors des 6 derniers matchs de Liga). « On vient de réaliser un bon match nul, 1-1, contre le Barça (NDLR : le 3 février), et si on joue comme ça face à Paris, ça peut le faire, affirme Aly Cissokho. On a des joueurs très techniques qui manient bien le ballon, les automatismes sont là et les blessés reviennent, ça augmente la concurrence. C’est ce qui fait que l’équipe joue à un meilleur niveau. » Au point de faire chuter Paris? En Espagne, Beckham ou pas, beaucoup le pensent.


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Alain Roche : « Tenir face à la pression »

« Pour les non-initiés, affronter Valence peut apparaître comme un tirage facile,mais ce n’est pas le cas. C’est sûr que jouer le Real Madrid, Barcelone ou Milan aurait sûrement été plus compliqué, mais Valence est une bonne équipe, expérimentée. Les Espagnols restent sur une bonne série et un match cohérent (1-1) contre le FC Barcelone.

Ça leur a donné confiance. Et comme pour Paris ce n’est déjà pas simple en Ligue 1, ça ne peut pas l’être en Ligue des champions.Dans ce genre de rencontres, il faut être capable de bien défendre et de tenir face à la pression du public et à celle sur le terrain au moins dans le premier quart d’heure. Après, Valence est une équipe qui joue et qui ne fermera pas le jeu, cela peut convenir aux Parisiens. Et je pense qu’il y a plus d’individualités au PSG. En décembre, j’aurais dit : c’est du 60-40 pour le PSG. Aujourd’hui, c’est du 50-50. »


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Valence-PSG : pour Ancelotti, «il n'y a pas de favori »

Carlo Ancelotti est apparu détendu avant le 8e de finale aller de Ligue des Champions contre Valence. Réagir La tension est montée d'un cran pour le PSG à 24 heures de son choc contre Valence qui consacre le grand retour du club parisien en huitième de finale de la Ligue des Champions. Carlo Ancelotti rompu aux joutes européennes avec l'AC Milan et Chelsea est apparu très calme avant de grand rendez-vous qui se déroulera sous les yeux de David Beckham.

Après avoir réglé les problèmes de micro et joué au traducteur pour son attaquant argentin Ezequiel Lavezzi, le technicien parisien s'est plongé dans le vif du sujet.

« Ce ne sera pas un match physique mais plutôt technique et tactique avec deux équipes qui sont habiles et compactes. On devrait avoir une rencontre spectaculaire », prophétise l'entraîneur parisien. Pour autant pas question pour Ancelotti d'endosser le statut de favori que n'a pas manqué de lui confier son homologue Valencian. « Il n’y a pas de favori, la qualification est ouverte, coupe le quadruple vainqueur de l'épreuve comme joueur puis entraîneur. La Ligue des Champions est une épreuve particulière, surtout lors des matchs à élimination directe. Il y a beaucoup de pression. L'équipe va devoir montrer du caractère et de la personnalité dans ce type de match. Comme on l'a fait contre Porto à un moment difficile, on doit montrer qu'on est capable de diriger et de maîtriser la rencontre. On a davantage d'expérience qu'à l'époque mais cela reste un match à l'extérieur. »

Une rencontre d'autant plus délicate que les Parisiens la joueront dans un stade Mestalla maudit pour les Français. Les huit clubs tricolores qui y sont passés sont tous repartis avec une défaite dans leurs bagages.

Le PSG ne jouera pas uniquement en contre

Comment le PSG compte aborder tactiquement ce 8e de finale? Aux journalistes espagnols qui estimaient que le club français allait jouer en contre-attaque, Ancelotti a répondu par la négative. « Le PSG a beaucoup de qualités de contre-attaque car on possède des joueurs rapides mais notre objectif n’est pas de ne jouer uniquement de cette manière, nuance le Mister. Notre jeu réside aussi dans la possession de balle et notre défense est efficace. Nous avons l'occasion d'imposer notre style de jeu ».

Pour ce premier huitième de finale de Ligue des Champions depuis 1995, Paris devra néanmoins de se passer des services de deux pièces maîtresses et expérimentées. Thiago Silva et Thiago Motta sont en en effet restés à Paris pour soigner des blessures à la cuisse. « Nous sommes capables de réaliser de bonnes choses sans eux, note Ancelotti. Alex et Sakho ont fait un bon match contre Bastia. Marco Verratti est jeune mais il possède beaucoup de caractère. Une équipe est grande quand elle est capable de se passer de joueurs comme Motta et Silva. »

Pour cette rencontre, Ancelotti pourra finalement compter sur Mamadou Sakho dont l'épouse a accouché lundi après-midi d'une petite fille.

Le Parisien .fr
BenBecker
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Ancelotti n'en veut pas aux joueurs du PSG pour les obsèques de Nick Broad

La seule présence de trois joueurs du Paris Saint-Germain aux obsèques de Nick Broad en janvier dernier à Londres, alors que le PSG avait affrêté spécialement un avion, avait fait du bruit et suscité des critiques. D’autant que dans le même temps des joueurs avaient été vus au concert des Enfoirés à Bercy, ce qui avait permis à certains de faire de rapides conclusions et des jeux de mots faciles sur ces mêmes joueurs.

Cependant, Carlo Ancelotti ne veut pas se formaliser sur le sujet, et le coach du PSG l’a expliqué avant le match de Ligue des champions contre Valence, lorsque la question lui a directement été posée. « Ce n’était pas un problème. Avant Londres, le corps de Nick est resté à Saint-Germain trois jours. Tous les joueurs l’ont vu. On leur avait simplement donné la possibilité d’y aller en plus, s’ils le voulaient », a précisé l’entraîneur du PSG, qui a également annoncé que le performance manager du club de la capitale n’allait pas être remplacé cette saison dans le staff technique.


Foot01.com
Alex177
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Quel poste pour Lucas Moura ?
La dernière petite merveille brésilienne a plutôt bien réussi ses débuts avec le PSG. Il faut dire que Carlo Ancelotti n’a pas perdu son temps avec Lucas Moura : 5 matches, 5 fois titulaire et déjà trois passes décisives. Autant dire que le coach au sourcil relevé a envie d’installer son dernier jouet. Oui, mais où ?

1 - Milieu droit :
Dans le schéma actuel du Paris SG en 4-4-2, c’est au poste de milieu droit que le Brésilien a le plus souvent évolué. Sauf que le numéro 29 a une fâcheuse manie : il repique systématiquement dans l’axe. Globalement, l’ancien de São Paulo aime se trimballer entre les lignes. Entre ses milieux et ses attaquants. Il ne faut pas se méprendre, Lucas est un faux joueur de profondeur. Il n’est pas dans le même registre qu’un Ménez ou un Gameiro, les deux spécialistes de la profondeur de l’effectif de Carlo Ancelotti. Comme Ezequiel Lavezzi, le numéro 29 aime porter la chique et provoque balle au pied. Son combo contrôle de balle-technique-vitesse est un plan à trois en or. Dès lors, le confiner sur un côté n’est pas forcément la meilleure chose à faire. À droite, il repique systématiquement dans l’axe. C’est plus fort que lui. Pas question d’aller sucer la ligne de touche comme un vulgaire Quaresma. A gauche, il aurait le même vice même si cela lui permet de rentrer sur son bon pied pour frapper. Cela étant dit, c’est dans sa position de faux milieu droit qu’il a délivré deux caviars contre Toulouse. Au Brésil, il jouait majoritairement à ce poste. On parle d’un championnat où la rigueur tactique n’est pas une constante. Sur un côté, sa qualité de passe peut faire merveille. Mais pour qu’il soit vraiment efficace, il doit défendre. Et pas besoin d’avoir une chiée de DUT pour savoir qu’un joueur brésilien n’aime pas défendre. Surtout quand il est aimanté autant par l’axe du terrain. Or, c’est dans ce domaine qu’il est finalement le plus surprenant. Niveau repli défensif, il est déjà beaucoup plus intéressant qu’un Pastore ou même qu’un Ménez. Contre Bordeaux, il a tenté de compenser au mieux les montées de Benoît Trémoulinas afin de ne pas laisser le pauvre Christophe Jallet se faire démolir. À choisir, son meilleur poste reste quand même milieu droit-centre. À gauche, Lavezzi, Pastore et Ménez peuvent largement faire le taff. Des quatre, Lucas est celui qui a la meilleure qualité de passe. Même si Pastore a une qualité de passe en profondeur qui frôle le génie.

2 - Électron libre autour d’Ibrahimovic :
« Je l’ai vu Ibra, aujourd’hui. Zlatan est un buteur technique. Avec ma vitesse et son efficacité, ça va donner de très bons résultats » balançait l’international brésilien depuis son pays natal en août dernier. Dans son esprit, il se voyait bien tourner autour de la grande carcasse suédoise et grignoter les restes. En demandant à Lucas Moura de tourner autour d’Ibrahimovic, et donc de décrocher, cela doit permettre au Z de ne plus redescendre chercher les ballons. Ainsi, Ibra reste dans la surface, là où il peut être vraiment utile au jeu sans nuire à la vitesse de circulation du ballon. Idéalement, c’est ce duo qui devrait officier en pointe. Lucas Moura a le même pouvoir d’accélération que Ménez mais semble un poil plus efficace (même si contre Bastia, ce n’était pas flagrant). Ménez se retrouverait alors en concurrence avec les Argentins Pastore et Lavezzi pour une place sur un côté. Sur les trois passes décisives de Lucas, deux sont à créditer au profit d’Ibrahimovic. Peut-être le début de quelque chose entre le minot et le Pichichi de la Ligue 1.

3 - Numéro 10

Sur l’unique but des Parisiens à Bordeaux, Lucas Moura est en position axiale quand il envoie la sphère en profondeur pour Ibrahimovic. Sur FIFA, on parle d’un beau «triangle» sur la manette. Quand il est face au jeu, le Brésilien est à l’aise. Son style de jeu sied à merveille au poste de numéro 10. Très à l’aise dans les petits espaces, l’homme aux Adidas adore provoquer, enfoncer les lignes adverses et perforer. Pas vraiment l’image d’un numéro 10 à l’ancienne. Les mecs lents mais terriblement précis avec leurs doigts de pied. Dans l’imaginaire des gens, un numéro 10 fait rêver. Alors un numéro 10 brésilien, c’est la demi-molle assurée. En le limitant à ce poste, Lucas perd en explosivité et en force de percussion. Dans l’idéal, on rêve d’un milieu Pastore-Verratti pour la première passe, d’un trio Lavezzi-Ménez-Lucas pour foutre le bordel et d’Ibra pour coller la sphère au fond. Avec tout ce beau monde qui ne défend pas, c’est ingérable. Lucas en 10 ? Oui, quand le PSG mène 4/0 et veut jouer la différence de buts.

4 - Dans la parade d'Eurodisney
Lucas Moura est né en 1992. Date de l'inauguration de DisneyLand Paris. Un lien invisible mais tenace existe entre le Brésilien et le bijou de Marne-la-Vallée. Hasard ou pas, la petite merveille du Paris-SG s'est payé un trip en solo dans les bras de Minnie. Une photo qui a fait le tour du monde. Honnêtement, on sent une certaine complicité entre les deux. Une alchimie. On se dit que la meilleure place du joueur serait finalement au coeur de la parade nocturne du parc d'attractions. Minnie pour le jeu dos au but, tout en coup de fesses. Lucas Moura pour prendre la profondeur en musique et attendre les caramels de Mickey. Le PSG voulait attirer un nouveau public. Moins violent, plus consommateur. Quoi de mieux que le monde merveilleux de Mickey pour convaincre les enfants que le football est féérique...


Par Mathieu Faure pour So foot
Homer
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Paris réussit l'exploit à Valence

Le Paris Saint-Germain FC est bien rentré dans son 8e de finale de l'UEFA Champions League en s'imposant sur le terrain de l'équipe espagnole du Valencia CF.

Dès l'entame de match, Lucas, Javier Pastore et Ezequiel Lavezzi débordaient d'énergie pour les visiteurs. Le milieu de terrain brésilien arrivé en janvier faisait trembler le poteau droit de Vicente Guaita avant que Lavezzi n'ouvre le score d'une frappe puissante à la dixième minute, suite à un une-deux avec Pastore.

Intenable, Lucas éliminait Andrés Guardado peu avant la pause avant de centrer. Adil Rami anticipait du mauvais côté, Ricardo Costa et Daniel Parejo laissaient trop d'espace à Pastore qui doublait la mise avec sang-froid.

L'équipe d'Ernesto Valverde tentait de revenir dans la rencontre, notamment par l'intermédiaire de Guardado qui cherchait le buteur Roberto Soldado. C'était sans compter sur Mamadou Sakho qui avait rejoint ses coéquipiers tardivement suite à la naissance de sa fille mais remportait son duel face à l'international espagnol.

Les entrées de Sergio Canales et Nelson Valdez en seconde période amenaient de la créativité et de l'énergie mais les leaders du championnat de France continuaient de se procurer les meilleures occasions. Lavezzi manquait le cadre puis piquait le ballon dans les mains de Guaita en face à face avant de combiner avec Ibrahimović, mais le capitaine de la Suède ne faisait pas bon usage du ballon de l'Argentin.

Dans les dernières secondes, le coup franc en profondeur de Tino Costa était repris victorieusement de volée par l'international français Rami qui préservait les espoirs du club espagnol. Dans le temps additionnel, Ibrahimović était expulsé pour une semelle sur Guardado, un carton rouge qui le privera du match retour dans trois semaines à Paris, une rencontre que manquera également le milieu italien Marco Verratti, averti en première période.

UEFA.fr

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Une bonne chose de faite pour le PSG

Largement supérieur à Valence, le Paris Saint-Germain s'est imposé à Mestalla lors de son match aller des huitièmes de finale de la Ligue des champions (2-1). Lavezzi et Pastore ont marqué, mais c'est surtout Lucas qui a brillé. Ibrahimovic a été expulsé.

Le PSG a survécu a l'enfer attendu à Mestalla et peut rêver des quarts de finale de la Ligue des champions. Vainqueur (2-1) de Valenciens sans solution, le PSG a montré un beau visage pendant 89 minutes. Supérieur sur le papier au VCF, le club de la capitale a levé les doutes. Comment les absences de Thiago Silva et Thiago Motta allaient-elles être gérées ? Lucas allait-il bien se comporter pour le premier match de sa carrière en Ligue des champions ? Les réponses ont été données et sont positives.

La meilleure défense de la Ligue des champions, quatre buts encaissés en sept matches, a tenu le choc même si elle s’est faite surprendre dans le temps additionnel sur un coup-franc prolongé victorieusement par Rami. «Ancelotti est Italien et le PSG lui ressemble, surtout derrière», avait glissé Ernesto Valverde en conférence de presse. Sakho a été très solide au côté d’Alex, n'hésitant pas à mettre sa tête sur un ballon chaud pour Soldado (11e). Verratti a récolté un avertissement qui le privera du match retour mais le jeune Italien a sorti un bon match pour se relancer après un passage à vide de quelques semaines. Du coup, Sirigu n’a presque rien eu à faire, la frappe de Guardado sur un second ballon passant largement au-dessus (22e) et celle de Valdez (75e) échouant dans son petit filet.

Lucas a réussi son baptême en Ligue des champions


Dans la douceur de Mestalla, l’attaque n’a pas été en reste. Il faut dire que la défense adverse n’était pas dans un grand soir, à l’image de l’ancien Lillois Ricardo Costa. Omniprésent dès la récupération, Lucas n’est resté que 53 minutes sur le terrain. Mais le Brésilien a réussi son baptême en Ligue des champions. Auteur d’une frappe du droit sur le poteau (8e), il a offert une passe décisive en retrait à Javier Pastore juste avant la pause (42e), se jouant au passage de Guardado. L’international mexicain qui a remplacé le Français Cissokho a vécu une soirée compliquée. C’est de son côté, déjà, que l’excellent Lavezzi avait initié une action décisive (10e). S’appuyant sur Pastore, l’ex-Napolitain s’était infiltré dans la défense, avait dribblé Costa, et battu Guaita de près.

Sur les 278 précédents en Coupe d'Europe, 94,6% des équipes qui ont gagné 2-1 à l'extérieur au match aller se sont qualifiées.

Invaincu lors de ses treize derniers matches toutes compétitions confondues, le PSG a donc fait tomber Valence en Espagne, ce qui n’était pas arrivé au VCF lors des huit dernières réceptions de clubs français. Malgré un Ibrahimovic pas en réussite offensive et bêtement expulsé en fin de match, le leader de la L1 a déroulé alors qu’il n’avait plus joué un match éliminatoire de C1 depuis 1995. «Les dollars ont parlé», a cru bon de déclarer Adil Rami au micro de Canal+. Une provocation qui donnera du sel au match retour.


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Ancelotti : «Un match maîtrisé»

Malgré l'expulsion d'Ibrahimovic et la réduction du score d'Adil Rami en fin de match, Carlo Ancelotti est satisfait de la performance de ses hommes sur le terrain de Valence mardi (2-1).

Carlo Ancelotti (entraîneur du Paris SG) : « On a bien maîtrisé le match. Le but de Rami change un peu les choses mais pas la performance de l'équipe. Valence a montré des qualités, a eu la possession, mais on a très bien défendu. Tous les joueurs ont travaillé ensemble, on a récupéré beaucoup de ballons et on a été vite vers l'avant. Encore une fois, c'est un match maîtrisé et une bonne performance. Je ne crois pas qu'il y ait eu de relâchement. Sirigu a eu peu d'arrêts à faire. On a été bons en première période, il faudra avoir la même attitude à Paris, ce qui n'est pas facile. Compte tenu de tout le travail de Valence, je pense qu'ils méritaient de marquer. Lucas a pris un coup en première période. Il a voulu essayer de jouer la deuxième période mais il avait mal à la cheville. Beckham ? Il est arrivé, ça s'est très bien passé. Il va s'entraîner mercredi, on va voir sa condition physique et on décidera s'il peut jouer le prochain match ou pas. Je n'ai pas compris (expulsion d'Ibrahimovic). Il a taclé en même temps qu'un autre joueur. C'était un tacle costaud mais un tacle de foot. Nous avons des joueurs différents, Gameiro ou Ménez, qui ont déjà remplacé Ibrahimovic et qui l'ont toujours fait très bien. Difficile de dire avant le match si ça fonctionnera. On verra après si on a trouvé une bonne solution.»

Ernesto Valverde (entraîneur de Valence) :
«Le PSG est une grande équipe, avec de grands joueurs. On a essayé de surveiller leurs contre-attaques mais on n'a pas été très bons en première période même si les buts sont arrivés alors qu'on était compacts. On a pris trop de risques. On a marqué, ça nous donne de l'espoir mais ça va être très difficile. Le PSG nous a laissé l'initiative du jeu mais on a trop insisté dans l'axe. On allait toujours vers l'intérieur. Il fallait aller plus sur les ailes. Evidemment ce n'est pas un bon résultat. Deux buts encaissés à domicile ce n'est jamais bon. Il reste 90 minutes mais ça va être très difficile. Le PSG a mieux joué. Ce sont de grands joueurs et il faut le dire. Pour remplacer Ibrahimovic, ils auront d'autres grands joueurs. Il faudra aller à Paris et jouer, même s'ils sont très bons.

L'Equipe.fr

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Paris, le plaisir un peu gâché

Une fin de match invraisemblable a gâché l'option prise par le PSG sur la qualification pour les quarts de finale. Un but dans le temps additionnel et une expulsion pour Zlatan Ibrahimovic et voilà le PSG complètement sonné même si la victoire lui confère toujours un avantage sur Valence pour passer ce tour. Mais il faudra faire sans la star suédoise, qui risque au moins deux matchs de suspension. Voire plus. L'affaire n'est plus du tout la même alors que Paris a flirté plus souvent avec le 3-0 que le 2-1.

Jusque-là, le PSG avait réalisé hier le match quasi parfait dans les intentions, la gestion de la rencontre et l'efficacité dans les zones de vérité. Aux quatre coins de l'Europe, le message sera reçu 5 sur 5 par les concurrents curieux du mastodonte qui se monte dans la capitale française. Lavezzi s'en voudra d'avoir raté la balle de qualification, une fois trop juste (62e) pour reprendre une frappe lourde d’Ibra, une fois trop gourmand (64e). Le PSG s'est retenu face à Valence juste avant la douche froide. Une bien mauvaise idée tant le but de Rami au crépuscule de la rencontre change tout.

Ibrahimovic et Verratti manqueront le match retour

Il faut donc saluer malgré tout les progrès constants de cette formation, perdue à Porto (défaite 1-0) en octobre dernier et sûre de sa force au coeur d'un long hiver, à la mi-février. Les entraîneurs ont l'habitude de dire qu'une équipe se construit ou explose en deux mois. On ne sait quel visage aura le PSG dans deux mois mais avec ses points d'avance en championnat, l'intégration progressive de ses recrues (Lucas, Beckham), il n'a aucune raison de reculer d'un cran dans ses ambitions ni de ranger ses habits de gala. Ceux-là lui donnent une épaisseur nouvelle. On dirait que l'Europe est un projet (le fameux projet qu'avance en permanence Leonardo) qui leur va comme un gant.

On voyait en l'enchaînement Ligue 1 - Ligue des champions un obstacle irrémédiable à leur progression pour les hommes de Carlo Ancelotti, peu habitués aux sommets intenses. Ses protégés ont su en fait élever leur niveau de jeu, à l'image d'un Verratti (suspendu au match retour) et surtout d'un Lucas, absolument divin dans ses courses folles, sa conduite de balle et sa faculté à déposer ses adversaires pour créer des failles dans la défense espagnole (il est le passeur décisif sur le 2e but de Pastore). Mais l'exclusion de Zlatan, dont l'expérience interdit ce genre de geste, gâche en partie la fête.

FC VALENCE - PARIS SG : 1-2 (0-2)
Spectateurs : 45 000 environ.
Arbitre : M. Tagliavento (Ita).
Buts. FC Valence : Rami (89e) ; PSG : Lavezzi (10e), Pastore (43e).
Expulsion. PSG : Ibrahimovic (90e+2).
Avertissements. FC Valence : Pereira (32e); PSG : Verratti (32e) .
FC Valence : Guaita - Joao Pereira, Rami, Ricardo Costa, Guardado - Banega (Canales, 46e), Parejo, Costa - Feghouli (Viera, 84e), Soldado (cap.), Jonas (Valdez, 46e). Entr. : E. Valverde.
Paris SG : Sirigu - Jallet (cap.), Alex, Sakho, Maxwell - Lucas (Chantôme, 53e), Matuidi, Verratti, Pastore (Armand, 88e)- Ibrahimovic, Lavezzi (Ménez, 74e). Entr. : C. Ancelotti.


Le Parisien.fr

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Paris frappe fort

Malgré quatre dernières minutes cauchemardesques, qui ont vu Rami réduire la marque et Ibrahimovic être expulsé, le Paris-SG a tout de même décroché une victoire ô combien importante à Valence, mardi soir en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions (2-1).

«Sincèrement, le PSG n'est pas une équipe qui me fait peur. Je suis très confiant». Ces mots prononcés par Tino Costa sur RMC, il y a quelques semaines, résonneront certainement longtemps dans la tête de l'ancien Montpelliérain. Dominée de la tête et des épaules par une formation parisienne sûre de sa force, malgré les absences de Motta et Thiago Silva, son équipe de Valence n'a pas pesé bien lourd ce mardi, en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions, même si elle s'est redonné un petit espoir en réduisant la marque en toute fin de match (1-2).

Avec un petit peu plus de réalisme en seconde période, le Paris-SG, qui s'est procuré une bonne demi-douzaine d'occasions franches, aurait d'ailleurs dû se mettre totalement à l'abri. Et confirmer ainsi un premier acte de haute volée. Intraitables défensivement, grâce à un bloc-équipe parfaitement en place, Ibra et ses copains ont longtemps multiplié les contres assassins. A ce petit jeu, Lucas s'est d'ailleurs bien amusé. Pour son tout premier match de Ligue des champions, le petit Brésilien en a fait voir de toutes les couleurs au malheureux Guardado. Il a d'abord trouvé le poteau, d'un missile du droit des 25 mètres (8e). Avant d'offrir le but du break sur un plateau à Pastore suite à un crochet dévastateur sur son adversaire (42e). Avant cela, Lavezzi avait ouvert la marque d'une grosse frappe en angle fermé, après un bel enchaînement dans la surface (10e).

Rami marque, Ibra voit rouge

Aussi solide après le repos, Paris n'a toutefois jamais réussi à inscrire ce troisième but qui lui aurait ouvert en grand les portes des demi-finales. Quasiment pas inquiété durant toute la rencontre, Sirigu est pourtant allé chercher le ballon au fond de ses filets sur une reprise de Rami à bout portant, suite à un coup franc (89e). Puis Ibrahimovic, énervé d'avoir perdu un ballon, s'est rendu coupable d'une semelle qui lui a valu d'être expulsé. Le géant suédois, pas forcément en réussite, manquera donc le retour. Tout comme Verratti, encore averti. En quatre petites minutes, Paris s'est donc quelque peu compliqué la tâche avant la revanche, programmée le 6 mars prochain. Mais, s'il affiche la même volonté et la même solidarité que ce mardi soir, il a tout de même de grandes chances d'être au rendez-vous des quarts de finale


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Valverde : «Le PSG a mieux joué»

Défait (2-1) mardi sur sa pelouse en huitième de finale aller de la Ligue des champions, l'entraîneur de Valence, Ernesto Valverde, a reconnu la très nette suoériorité du Paris-SG, «une grande équipe» selon lui. (Photo Reuters)

Ernesto Valverde (entraîneur de Valence) : «Le PSG est une grande équipe, avec de grands joueurs. On a essayé de surveiller leurs contre-attaques mais on n'a pas été très bons en première période, même si les buts sont arrivés alors qu'on était compact. On a pris trop de risques. On a marqué, ça nous donne de l'espoir mais ça va être très difficile. Le PSG nous a laissé l'initiative du jeu mais on a trop insisté dans l'axe. On allait toujours vers l'intérieur, il fallait aller plus sur les ailes. Evidemment, ce n'est pas un bon résultat. Deux buts encaissés à domicile, ce n'est jamais bon. Il reste 90 minutes mais ça va être très difficile. Le PSG a mieux joué. Ce sont de grands joueurs et il faut le dire. Pour remplacer Ibrahimovic, ils auront d'autres grands joueurs. Il faudra aller à Paris et jouer, même s'ils sont très bons.»

Tino Costa (milieu de terrain de Valence, au micro de Canal + Espagne) : «Pour le match retour, nous ne sommes pas très confiants. Nous avons affronté un PSG très dur derrière et très dangereux devant. C'est très compliqué. On avait le ballon, on le faisait circuler d'un côté à l'autre du terrain. On a essayé de jouer vite mais ils ne nous ont jamais laissé d'espace que ce soit avec Ever (Banega) en première période, ou avec Canales en deuxième.»

Leonardo : «Ces cinq dernières minutes ont tout coupé»

Adil Rami (défenseur de Valence) : «On est déçu mais mon but nous laisse de l'espoir. Le rouge d'Ibrahimovic aussi, même si je sais que Gameiro a ce qu'il faut pour être titulaire. C'est dur à digérer, surtout à la maison mais ils ont vraiment des joueurs qui font la différence. Ils ont bien joué le coup, ils nous ont attendu. On essaiera de les mettre en difficulté à Paris. Il suffit d'un but pour faire douter le Parc des Princes.»

Leonardo (directeur sportif du PSG) : «Le résultat est très bon et le match aussi était très bon. Il y a juste ces cinq dernières minutes qui ont tout coupé.»


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Zidane encense Beckham et Ibra

Zinédine Zidane a estimé ce mardi que David Beckham, au Paris-SG, va «montrer à certains ce qu'est le professionnalisme», et que son coéquipier Zlatan Ibrahimovic, dont la gestuelle «l'impressionne», a «bon fond».

«Il va vous surprendre, a ainsi assuré sur Canal + le Ballon d'or 1998 au sujet de Beckham. C'est un vrai grand professionnel. Il va montrer à certains ce qu'est le professionnalisme et ça ne peut pas faire de mal à certains mecs aujourd'hui. Il ne vient pas pour faire tous les matches, 90 minutes. Il vient apporter sa touche, et ça, il est capable de le faire en vingt minutes, une demi-heure. Il a une façon de frapper les coups francs, mettre son pied en opposition avec le ballon, qui est différente des autres, poursuit l'ancien numéro 10 des Bleus. C'est un mec qui adore le jeu. A 37 ans, il est encore là, il ne le fait pas pour autre chose que la passion.»

«Ibra, quelqu'un de plutôt sensible»

Concernant Ibra, le directeur sportif du Real Madrid se montre également sous le charme : «La façon dont il se bouge avec cette grande taille, et ce poids, m'impressionne. Il chambre un peu, mais c'est quelqu'un qui a un bon fond. Il dégage beaucoup de personnalité bien sûr, mais je pense qu'à la fin c'est quelqu'un de plutôt sensible qui se met une carapace quand il fait ses interviews fracassantes.»

France Football.fr
Alex177
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Zlatan et la thèse du délit de sale gueule
Les Parisiens assurent ne pas comprendre l'expulsion de Zlatan Ibrahimovic dans le temps additionnel. Pour Leonardo, le Suédois a clairement payé sa réputation.

Il est sorti des vestiaires parmi les derniers. Visage fermé et bonnet vissé sur la tête. Zlatan Ibrahimovic a fait un arrêt express devant les caméras de télé, a bredouillé quelques mots en suédois, à peine plus en anglais. Puis il est parti, direction le bus. Le Paris Saint-Germain a vécu une belle soirée à Valence. Mais pour sa star, elle restera pourrie. Un match moyen, très moyen même selon ses standards. Puis un carton rouge, dans le temps additionnel, qui transforme un match terne en grosse catastrophe puisque après avoir raté, au figuré, son match à Mestalla, Ibra est assuré de rater, au sens propre cette fois, le match retour au Parc des princes. Au strict minium. En général, un rouge direct ne pardonne pas avec l'UEFA...

Pourtant, si le PSG pourrait en vouloir à son joueur vedette, tout le monde était surtout remonté contre l'arbitre, Paolo Tagliavento. Carlo Ancelotti est même allé en toucher deux mots à son compatriote à la fin du match. "Je lui ai dit que je ne comprenais pas sa décision et je lui ai demandé une explication". Que lui a répondu l'arbitre? "Rien, comme d'habitude", bougonne le Mister, vraiment pas convaincu sur ce coup-là. "Il a taclé en même temps qu'un autre joueur. C'était un tacle costaud mais un tacle de football, estime-t-il. J'ai vraiment été très surpris qu'il sorte le rouge comme ça."

"Il ne touche même pas l'adversaire"

Leonardo, lui, va plus loin. S'il n'est pas davantage d'accord qu'Ancelotti avec la décision de M.Tagliavento, il pense avoir parfaitement compris le pourquoi du comment. "A mon avis, si ce n'est pas Ibrahimovic, il n'y a pas carton rouge", juge le directeur sportif parisien. Qu'entend-il par là? Qu'Ibra a été expulsé pour ce qu'il est et pour ce qu'il a pu faire par le passé, lui qui avait déjà reçu deux rouges en Ligue des champions dans sa carrière. "Il a payé sa réputation, poursuit le Brésilien. Si ce n'est pas lui qui fait cette faute, je suis certain que l'arbitre ne sort pas le carton rouge. Il prend un jaune, oui, mais pas un rouge. Mais comme c'est Ibra, qu'il a déjà eu des gestes d'humeur par le passé, qu'il est grand et qu'il en impose, on lui met un rouge."

Si l'expulsion est sans doute sévère ("injuste", même, selon les termes utilisés conjointement par Ancelotti et Leonardo), elle était évitable. Le tort d'Ibrahimovic a été de se mettre en danger. Son tacle appuyé sur Guardado, doublé d'un geste du bras inutile, a causé sa perte. C'était dispensable. Mais Leonardo n'en démord pas. "Avant son geste, il y a d'abord une faute sur lui", rappelle-t-il. C'est possible mais, au fond, ça ne change rien. Ce n'est pas parce qu'une faute a été commise et non sifflée qu'elle peut justifier une réaction inappropriée derrière. "Après, c'est vrai qu'il lève le pied mais il ne touche même pas l'adversaire, insiste Leonardo. Et là, c'est un rouge direct? Pourquoi? Juste parce que c'est Ibra. Pour moi, c'est évident".

Ce qui est fait est fait mais le PSG espère maintenant pouvoir limiter les dommages collatéraux sur deux fronts: en espérant que la sanction soit la plus légère possible et en remplaçant au mieux son buteur. "Le rouge, c'est une chose, mais j'espère qu'en revisionnant les images, l'UEFA va constater que ce n'est pas mérité. Ce serait normal", plaide encore Leonardo. En règle générale, le tarif pour un rouge direct est souvent de deux matches fermes. Paris en espère-t-il un seul? Quoi qu'il arrive, il faudra faire sans Zlatan au Parc lors du match retour. Là, c'est coach Carlo qui est appelé à la barre. "On va essayer de trouver une bonne solution pour remplacer Ibra. On a des joueurs avec des caractéristiques différentes, que ce soir Ménez ou Gameiro, mais Kevin a déjà bien remplacé Ibra cette saison. On verra ça." Un Gameiro qui, pour l'instant, n'a pas joué une seule minute en Ligue des champions. "Grâce" à Zlatan, ça devrait changer...


Eurosport - Laurent VERGNE, envoyé spécial à Valence

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Les notes du PSG : Pastore, Lucas, Lavezzi, un trio en or
Si Zlatan a déçu, les autres membres de l'animation offensive, Pastore, Lucas et Lavezzi, ont sorti le grand jeu mardi soir à Valence. Les notes en relief.

SALVATORE SIRIGU
Note défensive : 7

Le bilan était parfait pour lui. Jusqu'à ce but dans le temps additionnel où il a été fusillé à bout portant par Rami. Paradoxalement, il a passé une plutôt tranquille. Mais quand Paris a eu besoin de lui, Sirigu a répondu présent. Il n'a quasiment rien eu à faire de toute la première période. Après le repos, quand, par vagues, Valence a tenté de revenir dans le match, le portier italien s'est montré impérial, que ce soit pour dégager des deux poings (51e), claquer un ballon vicieux sous sa transversale (56e), s'interposer sur un centre au cordeau de Feghouli (67e) ou sortir une parade sur un coup-franc de Tino Costa (87e). Il a par ailleurs été absolument parfait dans chacune de ses sorties aériennes.

Bilan: Impeccable d'un bout à l'autre, il n'a rien à se reprocher sur le but de Valence.

CHRISTOPHE JALLET
Note défensive: 5 - Note offensive: 4

Beaucoup voyaient Jonas lui faire passer une soirée difficile. Le capitaine parisien a globalement bien tenu le choc. Sa remise de la tête malheureuse pour Banega aurait pu mal tourner (21e) mais pour le reste, il s'est acquitté de sa tâche avec une certaine efficacité. En revanche, il a semblé se précipiter par moments dans son jeu vers l'avant. Conséquence, beaucoup de relances imprécises. Trop de déchet dans ce domaine. Dommage.

Bilan: Une soirée sans souci majeur, malgré une fébrilité latente de temps à autre.

ALEX
Note défensive: 8 - Note offensive: 5

Sa présence donne indéniablement une dimension physique supérieure à la défense parisienne. Il a été le roi des airs et s'est comporté en véritable patron toute la soirée. Autoritaire. Rassurant. Un vrai roc. Il n'a quasiment rien laissé passer. Offensivement, lui qui a déjà inscrit deux buts dans cette Ligue des champions (autant que... Ibrahimovic) n'a en revanche guère eu l'occasion de faire valoir sa présence dans les airs devant le but de Valence. Mais l'essentiel était évidemment ailleurs pour lui. Il y avait vraiment un absent majeur dans l'axe? Thiago qui?

Bilan: Du très costaud. Soldado et Cie n'ont jamais pu le sortir de sa zone de confort.

MAMADOU SAKHO
Note défensive: 7 - Note offensive: 5

Il n'avait plus joué avec Alex en charnière centrale depuis quasiment quatre mois. Franchement, ça ne s'est pas vu. A l'instar du Brésilien, le jeune international français a livré un match d'une grande propreté. Histoire de chercher la petite bête, on citera ce dégagement mal assuré qui aurait pu profiter à Guardado en première période. Mais à côté de ça, beaucoup d'interventions pleines d'à-propos y compris dans les séquences un peu chaudes en seconde période. Il a aussi essayé de soigner ses relances. Sérieux et appliqué d'un bout à l'autre.

Bilan: Si Alex a été le général de la défense, Sakho a fait un excellent lieutenant.

MAXWELL
Note défensive 6 - Note offensive: 4

Il s'est surtout attaché à bien défendre et on l'a rarement vu porter l'estocade de l'autre côté de la ligne médiane. Et quand il est monté, pour tirer un ou deux coups francs, ce ne fut pas toujours avec succès. Mais Maxwell est d'abord arrière gauche et dans ce domaine, il a fait le job, bien aidé il est vrai par Pastore. Il a certes oublié en route une ou deux fois Pereira dans son couloir, sans dommage heureusement. Mais globalement, il n'a pas été trop mis en difficulté.

Bilan: Comme souvent avec Maxwell, ce n'est pas flashy, mais c'est efficace.

BLAISE MATUIDI
Note défensive 7 - Note offensive: 6

Quel abattage encore ! L'ami Blaise a mis un peu de temps à rentrer dans le match, courant d'abord souvent après le ballon quand Valence en avait le monopole. Mais ça n'a pas duré. Et une fois la machine en route, impossible de l'arrêter. Dans sa zone de prédilection, il a ratissé un nombre de ballons incalculables. Sa moisson s'est accrue au fil des minutes. Offensivement, il a aussi essayé d'apporter dans son rôle d'accélérateur de particules. Là aussi, il s'est bonifié au fil du match et on l'a même vu placer une bonne frappe aux 20 mètres obligeant Guaita à un bel arrêt (65e).

Bilan: Du Matuidi dans le texte. Toujours aussi précieux dans le système d'Ancelotti.

MARCO VERRATTI
Note défensive: 7 - Note offensive: 5

"Marco est jeune, il manque d'expérience mais il a du caractère". Carlo Ancelotti avait-il vu le match avant? Car son propos, datant de la veille de la rencontre, s'applique à merveille à la prestation de son milieu de terrain italien. Pour le meilleur et pour le pire, Verratti s'est beaucoup dépensé. Il fait un excellent complément à Matuidi. Lui aussi ramasse beaucoup de miettes et il lui arrive d'en faire de bons petits plats quand il se projette vers l'avant. Mais il a pris un carton jaune un peu bête pour s'être chauffé avec Pereira en première période. Il a tendance à trop parler avec l'arbitre ou ses assistants. Un mal récurrent. Il doit se canaliser.

Bilan: Il a les défauts de ses qualités. Fougueux, parfois même un peu trop. Son carton, synonyme de suspension, gâche le tableau. Mais il est utile, aussi. Sacrément utile.

LUCAS MOURA
Note défensive:6 - Note offensive: 8

Son match a débuté par une grosse frayeur lorsqu'il s'est tordu la cheville après quelques secondes de jeu. La suite? Un festival, un régal pour les yeux, et un cauchemar pour la défense de Valence. Il a tiré le premier pétard parisien d'une frappe sur le poteau (10e) avant de multiplier les déboulés sur son flanc droit, où sa vitesse a fait merveille. Puis il y a eu son chef d'oeuvre de la première période avec ce one man show suivi d'un caviar pour Pastore sur le deuxième but parisien. Défensivement, il n'a pas rechigné. On l'a parfois vu défendre très près de son but, comme sur cette récupération dans ses 20 mètres suivi d'une course de 60 mètres balle au pied. Diminué car touché à la cheville, Lucas a été remplacé à la 54e minute par Clément Chantôme, lequel a inscrit un troisième but... refusé. On l'a également vu combiner avec Ibra dans la surface adverse. Une bonne entrée.

Bilan: En une soirée, il a montré à l'Europe entière pourquoi le PSG s'est amouraché de lui. Il se souviendra de sa première en Ligue des champions. Valence aussi...

JAVIER PASTORE
Note défensive: 8 - Note offensive: 8

Il a donné le premier but à Lavezzi. Il a inscrit le deuxième, d'une frappe en pivot, juste avant la pause, sur l'offrande de Lucas. Ces deux actions suffisent pour comprendre l'impact de l'ancien joueur de Palerme ce mardi à Mestalla. Précieux offensivement, il a également beaucoup donné de l'autre côté du terrain, jouant souvent tout près de Maxwell à qui il a efficacement prêté main forte. Le pire, c'est qu'il pourrait faire encore mieux en gommant une ou deux scories. Mais c'est vraiment histoire de faire la fine bouche. Ce Pastore-là est indispensable. Il a été grand. Remplacé par Sylvain Armand à deux minutes du terme.

Bilan: Passeur, buteur, travailleur. Un match plein. Un match référence.

EZEQUIEL LAVEZZI
Note défensive: 6 - Note offensive: 7

Il était le meilleur buteur du PSG dans la compétition et il a conforté ce statut à Mestalla en ouvrant le score après un slalom et un bon une-deux avec Pastore (10e). Défensivement, il a clairement joué un cran en-dessous d'Ibrahimovic sur le terrain, n'hésitant pas à redescendre dans ses 30 mètres pour épauler Verratti et Matuidi. Cette activité lui a peut-être coûté un peu de lucidité en attaque par la suite car il a manqué plusieurs occasions nettes, notamment en seconde période. En trois minutes, il a raté l'immanquable (61e), avant de buter sur Guaita (64e). Un match plein, néanmoins. Remplacé à l'orée du dernier quart d'heure par Jérémy Ménez.

Bilan: Son but a placé le PSG sur orbite. Avec un peu plus de réussite, il aurait pu finir avec un doublé ou un triplé.

ZLATAN IBRAHIMOVIC
Note défensive: 3- Note offensive: 3

"Ibrahimovic, la menace", avait titré As mardi matin. Pourtant, la star parisienne est passée à côté de son match. Quelques mauvais choix, des ballons perdus, un ou deux hors-jeu, ce n'était pas l'Ibra des grands soirs. En seconde période, avec les espaces, il s'est davantage mis en évidence. Autour de l'heure de jeu, il a même été à l'origine de deux séquences chaudes sur le but espagnol. C'est peu, tout de même, pour lui. Mais ce qui aurait dû rester un match sans relief a viré à la catastrophe avec ce carton rouge en toute fin de rencontre.

Bilan: Peut-on encore vraiment parler de Zlatan-dépendance ? Sur ce match, non. Mais après son expulsion et la suspension qui l'accompagnera, on aura très vite l'occasion de le revérifier...


Eurosport - De notre envoyé spécial à Valence, Laurent VERGNE

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PSG : Javier Pastore, le bleu de chauffe et l’habit de lumière face à Valence (1-2)
Irréprochable tactiquement et très actif dans le jeu, Javier Pastore a agrémenté son excellente prestation d’une passe décisive et d’un but face à Valence (1-2), en huitième de finale aller de la Ligue des champions.

C’est une tendance qui se confirme, doucement mais sûrement. A Valence, la victoire du PSG (1-2) a mis en lumière la montée en puissance de Javier Pastore à ce poste de milieu extérieur qu’il occupe depuis maintenant un peu plus de deux mois. L’Argentin n’a pas été le seul Parisien à se montrer à son avantage à Mestalla. Mais sa prestation a été d’autant plus remarquable que son rôle tactique était capital face à l’équipe espagnole. Il n’a pas ménagé ses efforts pour le rempli avec succès. Et pour couronner le tout, il a offert l’ouverture du score à Ezequiel Lavezzi, avant d’aller inscrire lui-même le but du break.

Au coup d’envoi, tout indiquait plutôt que Pastore allait souffrir pendant ce match. Assigné au côté gauche du milieu du terrain, l’Argentin a même passé l’essentiel de son temps à se focaliser sur ses tâches défensives face à une équipe de Valence qui a eu le monopole du ballon : bloquer les montées de Joao Pereira, tout en préservant Maxwell de situations en un contre un face à Sofiane Feghouli. Il s’est très bien acquitté de sa tâche, avec notamment une application particulière à défendre debout qui lui avait fait défaut lors de la dernière sortie européenne du PSG face à Porto (2-1), ainsi que le souci de ne pas se laisser surprendre par les courses de Feghouli vers l’axe du terrain. Et une activité de tous les instants, symbolisée par un total supérieur à onze kilomètres parcourus. Seuls Marco Verratti et Blaise Matuidi ont plus couru au PSG.

Plus à l’aise sur le côté ?

Irréprochable sur le plan défensif, Pastore l’a également été dans le domaine offensif. A la récupération du ballon, il n’a jamais hésité à dézoner pour se rapprocher de ses attaquants. C’est notamment ce qui lui a permis de se retrouver côté droit pour combiner avec Ezequiel Lavezzi sur l’ouverture du score de l’attaquant argentin. C’est également en quittant son côté gauche pour aller chercher l’axe qu’il a pu réceptionner le centre de Lucas pour donner un break d’avance à son équipe juste avant la pause. En plus d’être décisif, il s’est aussi montré très précieux dans l’utilisation du ballon, s’attachant à libérer le cuir le plus rapidement et dans les meilleures conditions possibles pour ne pas ralentir les contre-attaques parisiennes. Il a aussi multiplié les appels, sans pour autant négliger le repli défensif à la perte du ballon.

Cette bonne prestation réalisée par Pastore ne sort pas de nulle part. Cela faisait un moment qu’on parlait moins de l’Argentin. Paradoxalement, c’est pourtant l’une de ses meilleures périodes depuis qu’il porte le maillot du PSG. Directement menacé par le changement de schéma tactique opéré par Carlo Ancelotti avec le passage au 4-4-2, l’ancien joueur de Palerme, présenté comme un milieu offensif axial, semble au contraire avoir trouvé ses marques sur un côté dans ce schéma. C’est d’autant plus net que Carlo Ancelotti ne l’a pas sorti de son onze après l’arrivée de Lucas, Jérémy Ménez faisant la plupart du temps les frais des titularisations du Brésilien. Pastore offre ce profil différent, davantage créateur que dribbleur ou finisseur, qui le rend quasiment indispensable dans l’animation offensive du PSG. Sa performance face à Valence ne fait que confirmer cette tendance.

Eurosport - Vincent BREGEVIN

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Les "dollars" du PSG : Adil Rami regrette déjà sa boulette
Au micro de Canal+, Adil Rami a justifié la supériorité parisienne par la puissance financière du PSG. Une maladresse qu'il a tenté de rattraper sur Twitter.

"Les dollars ont parlé, ça s’est vu." Au micro de Canal Plus, Adil Rami a dit ce qu'il avait sur le cœur après la défaite de Valence face au PSG (1-2). A chaud, il n'a pas mesuré l'écho qu'aurait sa remarque. Celle-ci a aussitôt enflammé Twitter. Une provocation de plus pour celui qui a affirmé avant le match que "Valence éliminera(it) le PSG car l'argent ne peut pas acheter la cohésion d'équipe."

Le défenseur central du club valencian s'est sans doute rendu compte qu'il avait parlé trop vite et a tout fait pour éteindre l'incendie le plus rapidement possible. "Quand j'ai dit que les dollars ont gagné, j'ai voulu dire que c'était un très très bon recrutement qu'a effectué le PSG alors bravo à vous!", a-t-il posté sur Twitter deux heures après la fin du match. Entre-temps, le réseau social l'avait condamné, entre promesses de chants hostiles au retour et des messages comme celui d'Olivier Guiol (@OlivierGuiol) : "Avant le match, "L'argent n’achète pas la cohésion". Après le match, "les dollars ont payé." Quel génie." Ou encore : "Vaut mieux avoir un club avec de l'argent plutôt qu'un club au bord de la faillite hein Adil Rami", par un fan parisien (@Shady90i). Sur RMC, Ali Benarbia, l'ex-joueur parisien, lâchait carrément : "Rami ? Beaucoup de joueurs sont jaloux des contrats qu’ont les joueurs du PSG".




Mais Rami est comme ça : il ne filtre pas toujours ses propos. "Il y a eu des choses qui n'ont pas été réglos de la part de certains joueurs et ça me casse les couilles", avait-t-il déjà déclaré à la sortie d'une défaite à Monaco en 2011 alors qu'il portait encore le maillot de Lille. Rudi Garcia l'avait sévèrement repris en lui lançant dans les vestiaires un cinglant : "Tu fais chier Adil. Tu te tais, ce n'est pas le moment." Il n'a visiblement pas retenu la leçon.


Eurosport - Martin MOSNIER

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L'analyse statistique après Valence-PSG (1-2) : Paris dans le rôle qu'il préfère
En laissant le ballon et l'initiative à son adversaire, Paris a construit sa victoire à Valence sur un bloc homogène et son talent offensif en contre. C'est ce que démontrent les statistiques de la rencontre.

Comme il aime le faire, Paris a laissé le ballon et l'initiative du jeu à son adversaire. L'ouverture du score a facilité les choses et l'emprise, stérile, de Valence sur la rencontre s'est accentuée. Les Espagnols ont eu deux fois plus le ballon (65,3% contre 34,7%), centré pratiquement sept fois plus (41 contre 6) et ont distribué 591 passes (contre 323 pour Paris) ! Mais, au total, les Espagnols ne se sont offert que deux occasions franches et Paris a profité des boulevards laissés dans leur dos. Les Parisiens ont cadré quatre fois plus de frappes que leurs hôtes (8 contre 2). Défensivement, le PSG a été irréprochable, remportant 53,4% des duels. Le Paris version Ancelotti a récité sa partition à merveille. Entre homogénéité collective et talent offensif.

Alex177
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«PSG: Pouvoir, Savoir, Gagner»
Comme les joueurs de Valence, les journalistes espagnols ne se font presque aucune illusion sur l'issue du huitième de finale de la Ligue des champions contre le PSG. Les Valenciens viendront au Parc presque en touristes.



La mine déconfite des Valenciens en zone mixte mardi soir après la défaite face au PSG (1-2) disait tout : la déception était énorme et Ernesto Valverde a du travail pour leur remonter le moral. Et ce n’est pas en lâchant que «la qualification est difficilement atteignable» qu’il y arrivera. Ce n’est pas non plus en lisant la presse que ses hommes trouveront des motifs d’espoir. «Au moins, ils verront Paris», titrent El Mundo et Super Deporte (SD), suggérant qu’ils pourront y faire un peu de tourisme. «Le but de Rami maquille une triste réalité : le PSG a offert un récital à Valence», explique AS qui estime que le score ne reflète pas du tout la physionomie d’un match dominé de bout en bout par les Français.

Lucas a impressionné tout le monde

Lucas, «qui a fait ce qu’il voulait», pour AS s’est révélé être un joueur «avec une énorme puissance et avec des qualités plus qu’intéressante» écrivent Las Provincias. Les Parisiens d’un Matuidi «qui mériterait plus de reconnaissance au niveau européen» sont présentés sous un jeu de mots malin de SD. «Le PSG ? Il Peut, il Sait, il Gagnera», écrit le quotidien sportif valencien. De son côté, Marca regrette que le VCF n’ait su «profiter de sa possession de balle lors de 61% du match» avant de remettre sur le tapis la puissance financière parisienne.

«Les joueurs achetés 40 millions d’euros font la différence», lâchait Ernesto Valverde un peu amer en conférence de presse. Cette victoire, c’est le «pouvoir de l’argent» titrent Las Provincias. «Valence a eu beaucoup de difficultés pour freiner la qualité des attaquants adverses. Il y a eu trop de respect de l’adversaire sur le terrain. En plus, le PSG a tiré sur le poteau et l’arbitre a annulé un but valable à Chantôme», poursuit le quotidien généraliste qui termine par une petite pique à l’encontre de Van der Wiel et de Gameiro. «Ils étaient encore sur le banc. Ils ont préféré l’argent à au projet valencien», lâche le journal à propos de ceux qui ont failli signer au VCF il y a quelques mois. L’argent, toujours l’argent.
Cyril OLIVES, à Valence pour l'Equipe
Homer
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Jallet : «Le scénario nous laisse quelques regrets»

Christophe Jallet avait le sourire en sortant du vestiaire du stade Mestalla de Valence. Le capitaine parisien savourait la performance de son équipe et se montrait confiant avant le match retour.

Cette victoire est-elle vraiment un bon résultat ?

Christophe Jallet. C’est un match presque parfait. Mais il y a deux fausses notes (NDLR: le but de Valence et le carton rouge d’Ibra) qui viennent entacher cette soirée car, jusque-là, c’était le résultat idéal pour entrevoir la qualification pour les quarts.


Etes-vous satisfait de la prestation de votre équipe ?

On fait un gros match, surtout en première mi-temps. C’est dommage, car on a ensuite plusieurs opportunités pour faire le break. Mais on prend ce but stupide à la fin. On voulait garder notre cage inviolée pour conserver cette différence de deux buts. Mais l’essentiel est préservé avec cette victoire. Avant la rencontre, on aurait signé pour un tel résultat. Mais le scénario nous laisse quelques regrets.

Quelle a été la clé du match ?

La différence s’est faite au début. Le coach nous avait demandé de rentrer fort dans cette partie, d’exercer un gros pressing et de jouer bien en bloc pour exploiter la moindre occasion de contre. On l’a très bien réussi, à l’image du tir sur le poteau de Lucas juste avant l’ouverture du score. Franchement, il n’y a pas grand-chose à dire sur cette première mi-temps. La deuxième période est frustrante, car on aurait dû être plus efficaces dans les deux surfaces de réparation.

Le but d’Adil Rami vous reste-t-il en travers de la gorge ?

Oui, car on sait qu’Adil est très dangereux sur coups de pied arrêtés. Il l’a encore prouvé. On essaiera de mieux le museler au match retour.

Est-ce que Valence vous semble capable d’inverser la tendance en gagnant 2-0 au Parc ?

J’espère que non. Valence est une équipe avec beaucoup de talents. Ils ont eu une grosse possession de balle et leurs joueurs sont capables de prendre la profondeur très rapidement. Si on n’est pas vigilants, on peut s’attendre à une grosse déconvenue. A nous de rester concentrés pour garder ce but d’avance. Mais on fera tout pour gagner au match retour.


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Lucas a éclairé le match

On ne nous avait pas menti. Pour son premier match de Ligue des champions, Lucas a illuminé le stade de Mestalla de sa classe. A 20 ans, l’international brésilien s’est mis d’entrée dans les traces de ses légendaires compatriotes du PSG. Il y a encore du chemin avant d’atteindre la cote d’amour de Rai, Valdo ou Ronaldinho dans le cœur des supporteurs mais, en l’espace d’un match, l’ancien attaquant de São Paulo s’est déjà mis tout le monde dans la poche.

Depuis cet été et sa signature pour 45 M€, les montages de ses plus beaux exploits circulent sur le Web. Les internautes se pâmaient devant ses passements de jambes et ses dribbles supersoniques. Les spectateurs peuvent se réjouir. Il réalise depuis janvier ses gestes délicieux chaque semaine sur les pelouses de France et désormais également en Europe. Lucas a été hier soir le premier détonateur d’une attaque parisienne inspirée.

Une passe décisive pour Pastore

Sur un ballon repoussé par Rami dans les pieds d’Ibrahimovic, il se présente seul face à Guaita mais sa frappe croisée du droit termine sur le poteau (9e). Un coup de pétard comme le coup d’envoi d’un beau feu d’artifice. Sur son côté droit, il a écœuré Guardado. Durant 40 m, le défenseur mexicain n’a ainsi jamais pu stopper le prodige à la conduite de balle divine.

C’est finalement Guaita qui doit s’employer pour repousser sa frappe croisée (27e). Très à l’aise avec Lavezzi, Lucas a beaucoup combiné avec l’ancien joueur de Naples mais c’est pour un autre Argentin qu’il a réservé sa passe décisive de la soirée. Lancé côté droit, il mystifie Guardado et sert Pastore en retrait qui inscrit le deuxième but en force (44e). Une bonne habitude pour le Brésilien, qui avait déjà délivré la dernière passe à Sakho et Ibrahimovic à Toulouse (4-0) et une autre au Suédois lors du succès à Bordeaux (1-0).

En l’espace de quelques semaines, Lucas semble être devenu quasi indispensable au PSG. Son arrivée a provoqué un jeu de chaises musicales où Jérémy Ménez est pour le moment le grand perdant. Pas Paris, en revanche, qui dans le même temps a marqué son emprise sur la L1. Carlo Ancelotti sait qu’il doit encore polir son diamant brut. Il a préféré le sortir dès la 53e minute, estimant sans doute que le retour sur investissement était déjà suffisant.


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Valence - PSG (1-2) : cinq dernières minutes qui font mal

A cinq minutes près, le bilan de ce match aller était parfait. A la 89e minute, le PSG menait 2-0 et se dirigeait vers un match retour très confortable. Mais la tête de Rami est passée par là, l’expulsion d’Ibra dans le temps additionnel assombrissant un peu plus le tableau. « Le carton rouge est sévère mais nous avons gagné et c’est positif, a réagi le Suédois. Nous avons réalisé un très bon match mais nous aurions dû gagner plus largement. Je suis déçu d’être suspendu pour le retour. Mais je crois en mon équipe et je suis sûr qu’elle va faire un super boulot pour se qualifier.» Même son de cloche du côté de Sakho. « C’est dommage de concéder ce but, soupire le défenseur international. Nous aurions dû gagner 3-0 et à l’arrivée, ça fait 2-1 et un carton rouge. Ce n’est pas tellement le PSG qui a subi en fin de rencontre. C’est plutôt Valence qui a poussé ; un scénario normal pour une équipe qui évolue à domicile.»

Constat nuancé de Leonardo

Matuidi, lui, se projette déjà sur le match retour, le 6mars. « Nous sommes à la mi-temps d’un match de 180 minutes. Nous pouvons être satisfaits de notre prestation. Si on nous avait dit qu’on allait gagner à l’extérieur, j’aurais signé tout de suite. On a démontré que le PSG peut prétendre avoir une belle et une grande équipe. Mais il faudra être costaud au retour.» Dans le camp valencian, Feghouli, l’attaquant natif de Levallois-Perret, reconnaissait l’écart de niveau : « Le PSG nous a été supérieur. Nous n’avons pas montré notre vrai visage. On doit réagir au retour. Mais le but en fin de match nous fait du bien. » Dans le même temps, Leonardo dresse un constat nuancé. « Le résultat est très bon, mais le match retour sera ouvert, prédit le directeur sportif parisien. Ne croyons pas que la qualification soit déjà dans la poche.»


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Le carton plein de Verratti

Marco Verratti fait son retour sur le devant de la scène. Disparu de la circulation à l’automne, le jeune international italien enchaîne actuellement les prestations de haut niveau et se positionne au centre de la carte du PSG. Du haut de son mètre soixante-cinq et de ses 20 ans, il disputait hier soir son premier match de Ligue des champions à élimination directe.

Aidé par un adversaire sans grand génie, il ne s’est pas montré particulièrement impressionné par l’événement. Buteur avec la Squadra Azzura la semaine dernière (1-1 face aux Pays-Bas), Verratti a même confirmé son état de forme éclatante. Maître des opérations au milieu de terrain, il a joué à merveille son rôle de plaque tournante. Quand Matuidi, son binôme du milieu, harcèle l’adversaire, Verratti, lui, oriente, distille et tacle avec son style inimitable en coup de faucille. Ces deux-là affichent une complémentarité qui pourrait finir par inquiéter Thiago Motta lorsque l’Italo-Brésilien postulera à nouveau pour un poste de titulaire.

Suspendu au retour

A une réserve près, toujours la même : la propension de l’Italien à écoper des cartons jaunes semble sans limite. Face au FC Valence, il a ainsi reçu son 11e avertissement en 26 matchs, toutes compétitions confondues. Avec Marco Verratti, le même genre de scénario se répète de semaine en semaine. 32e minute, une action a priori anodine : Lucas est blessé, Pereira, le défenseur valencian tarde à sortir le ballon en touche, Verratti s’approche et se charge lui-même de le sortir hors des limites du terrain. Mais, au lieu de se repositionner tranquillement, il tombe dans le piège de la provocation de son adversaire direct. Sa plaidoirie auprès de l’arbitre n’arrangera rien. Le plus embêtant pour lui et pour le PSG, c’est que ce nouveau carton jaune le prive du 8e de finale retour au Parc des Princes.


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Alain Roche : «Le but de Valence n’aura pas d’incidence »

« J’étais ravi d’être invité à ce match de qualité. Il y avait ce soir (hier) une classe d’écart entre les deux. Jusqu’au dernier quart d’heure, le PSG a été solide. Le scénario était idéal avec un but inscrit rapidement et un autre avant la mi-temps. Les Parisiens auraient dû mener 3 ou 4-0 avant le dernier quart d’heure,même s’ils ont trop reculé en seconde période.

Le but de Valence n’aura pas d’incidence pour le retour.Ni l’expulsion d’Ibrahimovic, que je trouve sévère. Il tente de garder le ballon et dérape. Ça ne méritait pas un rouge. L’arbitre a fait du zèle. Dans ce système de jeu, le PSG est bien en place. Après, s’il peut récupérer plus haut, il se mettra moins en difficulté. »


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Ibrahimovic privé de quart de finale ?

Expulsé pour un tacle jugé trop appuyé, Ibrahimovic a récolté hier le 3e carton rouge de sa carrière en Ligue des champions. L’attaquant manquera donc le match retour et, très vraisemblablement, le quart de finale aller, si le PSG se qualifie. La jurisprudence de l’UEFA en matière de carton rouge direct est claire : deux matchs de suspension au minimum.

Le coup était presque parfait L’expulsion étant sévère, la sanction ne devrait pas être supérieure. « Ibra est grand, il a l’étiquette, c’est rouge automatique. C’est injuste. Cette faute ne mérite pas le rouge », a défendu Leonardo. Ancelotti se montrait aussi désabusé : « Il fait un tacle costaud mais un tacle de foot sur son adversaire. Je n’ai pas compris ce rouge. Je suis allé demander des explications à l’arbitre. Il ne m’a rien répondu, comme d’habitude. »


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Beckham en toute discrétion

Le manteau anthracite impeccable sur un gilet beige et la mèche savamment dressée, David Beckham a effectué hier ses premiers pas dans le groupe du PSG. A 11h25, le Spice Boy s’est extirpé d’une berline sombre aux vitres teintées devant l’hôtel Westin de Valence, sourire étincelant mais sans un regard pour les nombreux objectifs ni la vingtaine de badauds qui l’attendaient depuis l’aurore.

L’arrivée de la nouvelle star parisienne n’aura finalement pas suscité davantage de chahut que les cris de la cour d’école qui faisait face au repaire espagnol du PSG. Beckham avait atterri sur un aéroport privé de Valence une demi-heure plus tôt, accueilli par Olivier Létang, le directeur sportif adjoint du club parisien.

Premier entraînement cet après-midi

A peine franchie la porte à tambour, l’Anglais s’est rendu dans sa chambre pour y revêtir le survêtement officiel du club. L’image est saisissante. Au milieu de ses nouveaux coéquipiers, Beckham est désormais un joueur comme les autres. Ou presque. Alors que les Parisiens profitent du large patio arboré, Beckham papote avec Leonardo et Ancelotti. Il s’est rapidement présenté à ses partenaires avant le déjeuner, avant de passer l’après-midi dans sa chambre, la même que l’ensemble du groupe.

Très discret durant la journée, selon ses nouveaux collègues, l’Anglais n’a pas fait un signe à la centaine de supporteurs qui attendaient l’équipe à sa sortie de l’hôtel. Dans le bus, il s’est assis seul sur un siège près du couloir, juste derrière Zoumana Camara et devant Alphonse Areola. Il a ensuite rejoint le vestiaire en compagnie des autres avant de monter en tribune assister à la rencontre. Il se lèvera sur chacun des buts parisiens…

Pour le voir sur un terrain, il faudra attendre cet après-midi et son premier entraînement collectif au camp des Loges. Ses grands débuts pourraient avoir lieu dimanche à Sochaux ou la semaine prochaine lors du clasico du 24 février au Parc.


Le Parisien.fr
Homer
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Ibrahimovic : «Ça fait grandir»

Satisfaits de leur match à Valence (2-1), mardi en huitième de finale aller de Ligue des champions, les Parisiens ont regretté d'avoir terminé sur deux fausses notes : le but de Rami et l'expulsion d'Ibrahimovic.

Zlatan Ibrahimovic estime que le PSG a «contrôlé» la rencontre, mardi à Valence, en huitième de finale aller. Mais...

C’est une victoire qui a un goût «un peu amer» pour Leonardo. Un sentiment partagé par les joueurs du Paris Saint-Germain, contents d’avoir gagné à Valence (2-1) mais un peu déçus d’avoir pris un but et d’avoir vu Zlatan Ibrahimovic se faire expulser. «C’est sûr que ça m’embête un peu, explique le grand attaquant suédois après la rencontre. Cette fin de match complique un peu ce huitième de finale.» Pour Javier Pastore, c’est même un final «un peu triste» qui a eu lieu à Mestalla. «C’est dommage de voir Ibra se faire expulser. Au match retour, il nous manquera beaucoup de joueurs importants», poursuit le milieu international argentin.

«On ne va quand même pas pleurer sur une victoire à l'extérieur. Certains étaient sceptiques, ils ont eu des réponses avec ce match (...) Nous avons montré que nous sommes une grande équipe !» - Matuidi

«A 2-0, ça aurait été top, lâche Marco Verratti. C’est vraiment dommage de prendre un but à quelques minutes de la fin.» Mamadou Sakho, lui, craint même que «ce but pris sur la fin ne remette Valence dans le coup». «Ils ont poussé et ça a payé alors que nous ne nous sommes pas relâchés. Il y a quelques regrets», explique le nouveau papa de la petite Aïda. Heureusement, il y a Blaise Matuidi pour remonter un peu le moral des autres. «On ne va quand même pas pleurer sur une victoire à l’extérieur, lâche-t-il. Certains étaient sceptiques, ils ont eu des réponses avec ce match. Nous étions bien en place. Tout le monde a fait ce qu’il devait faire. Nous avons montré que nous sommes une grande équipe !»

«C’est vrai que nous avons contrôlé la rencontre, corrobore Ibrahimovic. Ce genre de match fait grandir une équipe.» Pour Sakho ou Verratti, Paris a «quand même fait le plus dur» et se trouve dans une «bonne position» avant un match retour qu’il faudra quand même jouer pour passer en quarts de finale. «Mais ce sera compliqué, promet Pastore. C’était un match difficile, ils ont beaucoup eu le ballon et se sont créés pas mal d’occasions. Nous ne sommes qu’à la moitié de ce huitième de finale.» Un double duel contre Valence qui est tout de même sacrément bien engagé : Sur les 278 précédents en Coupe d'Europe, 94,6% des équipes qui ont gagné 2-1 à l'extérieur au match aller se sont qualifiées.


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Huit supporters parisiens arrêtés

Huit supporters du Paris SG ont été interpellés mardi à Valence en marge du match de Ligue des champions entre leur équipe et le club espagnol (2-1 pour le PSG) «pour dégradations et voies de fait», a déclaré un porte-parole de la police française.


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«Une démonstration des jeunes»

Leonardo, le directeur sportif du PSG, s'est félicité de la gestion du match à Valence (2-1) par sa «jeune» équipe. Mais le Brésilien a regretté les cinq dernières minutes, qui ont vu les Espagnols marquer et Ibrahimovic se faire expulser.
«Leonardo, quel est votre sentiment après cette rencontre ?

Ce genre de match n’est pas facile à gérer. Et même quand vous menez 2-0, ce n’est pas si facile. On nous promettait l’enfer mais on a tout fait pour ne pas se faire piéger par cela justement. On l’a fait avec tranquillité, C’est bien. Ce qu’il faut retenir, c’est le match fait par les jeunes. Ils ont fait une démonstration. Matuidi, Verratti, Pastore ne sont pas des joueurs qui ont fait beaucoup de matches de Ligue des champions. Mais ils ont montré une maturité formidable, car il manquait tout de même Thiago Silva et Thiago Motta qui ont une énorme expérience.

Vous regrettez tout de même les cinq dernières minutes ?

Prendre un but, ça peut arriver avec la fatigue par exemple. Mais le rouge... Je pense qu’Ibrahimovic paye sa réputation. Si c’est un autre joueur qui fait cette faute, il n’y a pas d’expulsion. Du coup, il y a un sentiment un peu amer à cause de cela.

Paris est-il en train de grandir ?

Cela ne fait qu’un an et demi que QSI a repris le club. Nous sommes encore en phase de construction. On avance sans calculer. Notre ambition, ce n’est pas seulement de gagner un match de huitièmes de finale à l’extérieur. C’est bien plus que cela. Remporter la C1 ? Cette année, je ne sais pas. Mais après...»


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«Énorme déception»

Valence espérait faire tomber le PSG, ses stars et ses millions mais il s'est logiquement incliné à Mestalla (1-2). Pour Feghouli, Guardado ou Rami, c'est une «énorme déception».

Les Valenciens ont été sonnés par la défaite concédée à domicile face au PSG (1-2). Peut-être encore plus que le score, c’est la manière qui les a assommés. «Avant la rencontre, on avait dit beaucoup de choses, que le football se jouait à onze contre onze, que l’argent ne faisait pas le bonheur et tout ça. Mais après cette rencontre, on a vraiment perdu gros. Je suis en colère contre moi-même et mes équipiers», a lâché le défenseur français Adil Rami, buteur en fin de match. «C’est vraiment dommage car nous n’avons pas montré ce que nous savons faire, corrobore Sofiane Feghouli. Ce n’était pas le Valence que l’on connaît. On a pêché par excès d’individualisme. On a multiplié les touches de balle, on a pas joué assez vite. C’est une énorme déception mais Paris nous a été tellement supérieur…»

Que reste-t-il aux Valenciens pour relever la tête ? Pas grand-chose, même si «tout peut se passer dans le football» comme l’a évidemment déclaré Andrés Guardado. «Ce n’est pas terminé. Nous sommes à la moitié de ces huitièmes de finale. Ce soir, nous avons fait beaucoup d’erreurs, qu’il faudra corriger», prévient le Mexicain. «Avoir marqué, c’est déjà ça. Il faudra gagner au retour. Mais même si Zlatan Ibrahimovic ne sera pas là, il y a d’autres grands joueurs», rappelle Feghouli. «D’ailleurs, il n’a vraiment pas été le meilleur ce soir, analyse Rami. Lucas ou Lavezzi ont été très forts». C’est peut-être ça qui impressionne le plus avec le PSG. Sans Silva, Motta, Beckham et avec un Ibrahimovic en petite forme, il peut désormais s’appuyer sur d’autres très grands joueurs.

L'Equipe.fr
Kirk
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Les leçons tactiques de Valence-PSG

Opposé à Ernesto Valverde, Carlo Ancelotti avait parlé d’une « rencontre tactique ». Une sorte de partie d’échecs avec un peu plus de spectateurs et un peu plus de physique. Hier soir, c’était au tour du PSG de jouer avec les pions noirs

Au milieu, il y a le ballon. D’un côté, tu ne peux pas marquer sans. De l’autre, si tu ne l’as pas, tu ne peux pas le perdre. Il faut choisir. Faire le match, ou laisser l’initiative à l’adversaire ? En conférence de presse, Ancelotti avait fait un joli coup de bluff : « Je pense que nous aurons le ballon ». Valence n’était pas obligé. Mais les Chés jouaient à la maison, et El Valencia reste un club espagnol. Valverde n’a pas pu s’en empêcher, et a choisi de jouer la partie d’échecs avec les pièces blanches. Et le devoir de prendre l’initiative…

Les deux systèmes

Ancelotti conserve son 4-4-2 adaptable, barre le nom de Ménez et choisit Verratti plutôt que Chantôme. Face à ça, on aurait imaginé Valence avec un 4-4-1-1 contraignant pour Lucas et Pastore, laissant Jonas-Soldado travailler devant. Mais les absences de Mathieu et Cissokho compliquent la donne. L’UEFA nous annonce un 4-3-3 avec Tino Costa-Parejo-Ever Banega au milieu. Mais entre un Banega tout-terrain censé soutenir les offensives dans un 4-2-3-1 ou le déploiement d’un 4-3-2-1 favorisant les montées de Pereira et de Guardado, le dessin est brouillon. Valverde fait le choix du contrôle du milieu, mais se retrouve avec Jonas et Feghouli pour défendre les départs parisiens sur les côtés. Surtout, le couloir gauche Jonas-Guardado-R. Costa est faible défensivement. Les deux buts passeront par là.

Le PSG tisse sa toile…

Si Valence semble sans idée, c’est surtout parce que le PSG se mue en une remarquable organisation défensive. Le milieu à trois des Blancs laisse supposer un passage dans l’axe, mais tombe rapidement sur Matuidi et Verratti. Quand ce n’est pas Blaise qui mange le ballon, c’est Verratti qui le cache. Faut-il passer à gauche ? Mission impossible : Lucas ne s’arrête pas de défendre. Lorsque Guardado prend le couloir, c’est le Brésilien qui le suit jusqu’au poteau de corner et permet à Jallet de venir aider les centraux dans la surface. Après plusieurs échecs, passer à droite du côté de Pastore semble devenir une évidence, et Joao Pereira commence à se montrer. Mais Pastore est discipliné, fait preuve d’agressivité et vient toujours aider Maxwell. Sans oublier de délivrer une passe décisive (du talon, ça pourrait compter double) et un but. Valence se perd.

Désespéré, Tino Costa se voit limité à orienter le jeu sans réussir à l’inventer. Le cerveau valencien fait de la géométrie au milieu, vers la gauche, vers la droite, tente en vain de joindre directement Soldado. Cela pourrait marcher, mais Sakho et Alex vissent le Capitaine, et l’habituel hyperactif Banega ne sort pas de la poche de Matuidi. Chaque attaque des pions blancs semble prévue, anticipée. Le travail sans ballon de Pastore, Lucas et Lavezzi est fantastique. Une grande prestation collective. Qu’aurait donné le pressing de Matuidi sans celui de Lavezzi ? Qu’auraient été les courses de Lavezzi et Lucas sans la disponibilité de Zlatan ? Que seraient devenus Alex et Sakho sans Matuidi ? Ce PSG est à l’aise, sans pour autant avoir besoin de sortir de ses bases. Verratti est le symbole de cette maîtrise : l’Italien transforme une équipe qui défend sans contrôle en ce PSG qui contrôle en défendant. A la télévision espagnole, on l’appelle déjà « Don Verratti ».
…et Lavezzi vient se servir

Et c’est ici qu’intervient Lavezzi. El Pocho n’est pas seulement le premier buteur : le second but provient aussi de l’un de ses infatigables pressings. L’Argentin est l’homme du match. L’intensité du PSG, c’est lui. Avec acharnement, il vient agresser le pauvre Parejo, qui n’est plus vraiment celui que l’on avait connu à Getafe. Entre un PSG solide et un PSG conquérant, Lavezzi fait la différence. A tel point que Zlatan se met au pressing. Résultat ? Si chaque coup de Valence est anticipé, Lavezzi empêche même les Espagnols de penser au prochain. Sa présence devient un insupportable tic-tac au Mestalla. La possession espagnole (64%) est broyée : peu de temps pour penser, et par conséquent peu de réflexions pertinentes.

Ancelotti répond à Valverde

Canales pour un Banega décevant, et Valdez pour Jonas. C’est intelligent : Valverde souhaite donner plus de temps à son milieu pour penser chaque action, faire circuler plus longtemps et plus vite, et espérer que la présence de Valdez libère des espaces dans la surface. Il reste plus de 40 minutes à jouer. Ancelotti répond avec Chantôme pour Lucas (blessé). Le PSG devient plus vulnérable sur son côté droit car Chantôme n’écarte pas autant le terrain que le Brésilien, mais le Français limite les mouvements d’un bon Canales. Les contre-attaques défilent, malgré l'entrée tardive de Ménez. Paris doit marquer ce troisième but.

Les limites de ce PSG

Il y en a trois. D’une, quand la ligne Lavezzi-Zlatan est sautée et que Matuidi-Verratti ne fait pas le choix de se jeter dans les pieds de l’adversaire, le 4-4-2 parisien devient très attentiste. Le travail sans ballon de Lucas, Lavezzi et Pastore est bien la première condition de réussite de la tactique entrevue hier soir, et il n’est pas dit qu’il sera toujours aussi bon. De deux, le PSG a aimé se précipiter hier soir. Des dégagements de Sirigu aux certaines contre-attaques jetées à la poubelle, Paris aurait pu mieux gérer la possession à certains moments. De trois, l’expérience en C1, évidemment. Un but sur coup de pied arrêté, le rouge de Ibra, la suspension de Verratti... Le PSG avait fait le plus dur en gérant le temps faible de la 75e minute (tir de Valdez et pénalty demandé par Valence). Attention au retour. Bilan provisoire de la partie : si Paris semble avoir détruit toutes les pièces lourdes de Valence, les Espagnols ont réussi à s’emparer de la Reine parisienne.


SoFoot.fr
Alex177
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Pastore voulait plus de buts
"Nous aurions pu en mettre davantage", confiait Javier Pastore à UEFA.com après la victoire 2-1 du Paris Saint-Germain FC face au Valencia CF. Aucun membre de l'effectif parisien ne semblait pleinement satisfait malgré la superbe victoire du Paris Saint-Germain FC face au Valencia CF en 8e de finale aller de l'UEFA Champions League. Mais la déception ne doit cependant pas faire oublier l'incroyable performance du PSG.

Javier Pastore, milieu de terrain PSG
Nous aurions pu repartir avec une avance plus confortable mais nous sommes malgré tout satisfaits de la victoire.
De manière générale, ça s'est passé comme nous l'espérions : l'objectif était de rester patients, de s'assurer le contrôle du ballon et de maîtriser leurs temps forts pour ensuite réagir rapidement et efficacement en contre. Nous avons les joueurs parfaits pour ça avec des éléments rapides comme Lucas ou Lavezzi et Ibra qui nous aide à être efficaces. Nous aurions pu en mettre davantage mais nous sommes contents d'avoir gagné. Nous avons un mois pour préparer le match retour. Ça sera une rencontre compliquée et nous devrons nous passer de quelques joueurs suspendus mais il faudra à nouveau signer une bonne performance.

Alex, défenseur du PSG
Nous savions dès le début que ça serait difficile ce soir mais nous avons fait du bon boulot.
Nous nous sommes créé de nombreuses occasions et nous aurions pu ouvrir le score dès l'entame de match. Nous allons avoir 90 minutes compliquées à Paris mais aujourd'hui, nous avons réalisé une bonne performance.
Il était normal d'être un peu plus bousculés en deuxième mi-temps car Valence perdait 2-0 et cherchait à marquer. Ils nous ont bien pressé et nous avons essayé de tuer le match en contre. C'est dommage d'avoir concédé un but à la dernière minute mais nous avons encore une rencontre à joueur pour passer au tour suivant.


UEFA.com
Panenka
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Foot - UEFA : Ibrahimovic convoqué


Info L'Équipe. Expulsé, mardi soir, en fin de match à Valence (1-2), en huitième de finale aller de la Ligue des Champions, Zlatan Ibrahimovic est convoqué, selon nos informations, le 27 février prochain, par la commission de discipline de l'UEFA. L'attaquant du PSG, qui a reçu un carton rouge direct pour une semelle sur le Mexicain Guardado, sera automatiquement suspendu pour le match retour (PSG-Valence, le 6 mars prochain), mais il risque une peine plus lourde. - Etienne MOATTI


lequipe.fr
Homer
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Le coup de gueule de Ménez à Valence

Costume sur les épaules, baskets sombres aux pieds et bonnet sur la tête, Jérémy Ménez, la mine sombre, a filé telle une flèche après le match de Ligue des champions à Valence mardi. Si le milieu de terrain ne traîne jamais très longtemps sous la douche après les rencontres, ce soir-là il a battu un record de rapidité.

En un petit quart d’heure chrono, il avait regagné le bus de la délégation du PSG. Et selon nos informations, l’international tricolore a aussi eu le temps, une fois de retour dans le vestiaire après le coup de sifflet final, d’avoir un vif échange avec Carlo Ancelotti puis, surtout, Leonardo.

Contrarié par son temps de jeu en berne, il a fait part à l’entraîneur et au directeur sportif brésilien de son profond mécontentement. Ménez n’a pas du tout apprécié le sort qui lui a été réservé pour ce 8e de finale de la plus prestigieuse des coupes européennes. Déjà frustré d’être remplaçant après sa bonne prestation — d’ailleurs saluée par Leo et Ancelotti — quatre jours auparavant contre Bastia (3-1), l’international français est sorti frustré et amer de sa soirée valenciane.

Sanctionné pour le déplacement à Sochaux ?

Parti se préparer avec Chantôme dès la première minute de jeu après le coup reçu par Lucas, l’ancien Romain a continué à s’échauffer une bonne partie du premier acte. Pour rien. Ensuite, il n’a pas compris pourquoi il n’avait pas suppléé le Brésilien quand ce dernier a dû quitter le terrain (53e) en raison de sa blessure. Finalement, Ménez n’est entré en jeu qu’à la 76e minute à la place de Lavezzi. Et pendant le gros quart d’heure passé sur le terrain de Mestalla, il n’a pas réellement réussi à s’illustrer. Cette réaction épidermique reflète son malaise actuel. Depuis l’arrivée de Lucas début janvier, Ménez (25 ans) est le membre du quintet offensif parisien le moins utilisé. Cette situation l’exaspère au point qu’il s’imagine dans un autre club la saison prochaine, un an avant la fin de son bail parisien (juin 2014).

Son dérapage de Valence pourrait lui valoir une sanction de la part de ses dirigeants. Elle consisterait à le laisser à Paris dimanche pour le déplacement à Sochaux, son club formateur. Cette idée faisait son chemin ces dernières heures au PSG. Sauf que Lucas, touché à la cheville gauche mardi, ressent toujours des douleurs et est incertain pour dimanche (voir nos éditions d’hier).

Sans sa pépite brésilienne côté droit, Carlo Ancelotti décidera-t-il de se priver aussi de Ménez ? A voir. Ces forfaits, pour diverses raisons, pourraient alors accélérer la convocation de David Beckham dans le groupe parisien qui se rendra dans le Doubs demain. Aujourd’hui, on ne peut pas totalement exclure cette hypothèse.


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Beckham, un client (presque) comme les autres

Mercedes, boulot, Bristol, dodo. Telle est la routine de David Beckham. Depuis mardi soir, la dernière recrue du PSG a donc élu domicile à l’hôtel Bristol, rue du Faubourg-Saint-Honoré, dans le VIIIe arrondissement parisien. Situé à une centaine de mètres du palais de l’Elysée, ce palace (l’un des cinq que compte la capitale) est une adresse connue de la famille Beckham. Bien avant de signer au PSG pour cinq mois, la star y séjournait déjà de temps à autre avec sa compagne, Victoria.

Hier, Becks est rentré du travail peu avant 17 heures. Après un entraînement collectif dans la matinée au camp des Loges, l’Anglais avait eu droit à une seconde séance individualisée dans l’après-midi. Jean, baskets, petite doudoune et bonnet bleu marine, ce client (presque) comme les autres a déambulé quelques instants dans le lobby du Bristol avant de faire une apparition au salon. Alors qu’un léger frisson parcourait le personnel de l’établissement, très peu de clients l’ont reconnu et personne ne l’a sollicité. C’est aussi ça le charme des palaces, cet art consommé de la discrétion.

Sourire aux lèvres, David Beckham a ensuite tenté une brève incursion au bar de l’hôtel avant de rebrousser chemin, toujours accompagné de son garde du corps et d’un membre du service de sécurité du Bristol. Sans doute fatigué par sa journée d’entraînement, il s’est alors engouffré dans un ascenseur et a regagné sa chambre. Façon de parler, bien sûr, puisqu’il s’agit en fait d’une suite.

Est-ce la suite impériale, la plus grande (320 m2), la plus prestigieuse et la plus chère de l’hôtel (17 000 € la nuit, prix public conseillé)? Impossible d’être affirmatif.

Une chose est sûre, David Beckham bénéficie bien d’un régime de faveur par rapport aux dernières recrues du PSG. Même Zlatan Ibrahimovic n’avait pas eu droit à un hôtel d’un tel standing. Avant de louer un duplex dans le quartier de la Madeleine, le Suédois avait séjourné pendant trois mois dans une suite de 80 m2 à l’hôtel Intercontinental, près de l’Opéra. Un établissement « quatre étoiles luxe », de très belle facture mais beaucoup moins discret (et un peu moins chic) que le Bristol.
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