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Carlton
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Le PSG déménagera pendant deux ans au Stade de France

Pendant les travaux de rénovation du Parc des Princes, l’exil du club parisien va durer plus longtemps que prévu. Le projet implique désormais de jouer durant deux saisons à Saint-Denis, entre 2013 et 2015.


Ce n’est pas un, mais finalement deux ans que le PSG passera au Stade de France. Le temps des travaux de rénovation du Parc des Princes dans le cadre de la prochaine attribution du bail emphytéotique, le club de la capitale abandonnera son enceinte historique lors des saisons 2013-2014 et 2014-2015. Son retour porte de Saint-Cloud est prévu à l’été 2015, soit un an avant l’Euro 2016, comme l’exige le règlement de l’UEFA, l’Union européenne de football.


A l’origine, cet exil devait durer une seule année. Mais l’ampleur des travaux prévus (notamment l’abaissement de la pelouse) et les contraintes liées à l’emplacement du site (le boulevard périphérique situé au-dessous) obligent donc les dirigeants parisiens à allonger la durée de ces transformations. Dès l’été prochain, des premiers travaux vont pourtant avoir lieu. Ce seront ceux de mise en conformité des abords du Parc, qui incombent à la mairie de Paris, propriétaire du stade.

Le siège du club bougera aussi

Le déménagement temporaire du PSG ne va pas être sans conséquences en matière d’organisation de plusieurs secteurs d’activités du club : loges, billetterie, commercialisation de prestations et sécurité notamment. La direction parisienne va devoir négocier avec son homologue du SDF un contrat d’utilisation du Stade de France qui déterminera le coût et le partage des recettes loges et billetterie, etc entre Paris et le SDF.

« Il va falloir aussi que la direction du club discute avec tous ses partenaires, dit un acteur du football. Une centaine de sociétés possèdent des places VIP au Parc des Princes; le PSG va devoir revoir ses contrats avec elles pour la migration au Stade de France. »

Paris devrait demander entre 25 et 30 dates annuelles : 19 pour le championnat et une dizaine pour les différentes coupes nationales et européennes. Le calendrier assez dense du club parisien pour l’ensemble d’une saison pourrait se heurter à d’autres manifestations comme les matchs du XV de France de rugby ou les rencontres internationales de l’équipe de France de football.

Le SDF possède également ses équipes commerciales pour vendre et promouvoir les événements. Par exemple, qui gérera la billetterie des matchs du PSG? Les équipes de Saint-Denis ou celles de la porte de Saint-Cloud? Idem pour les loges ainsi que la sécurité, où les deux protagonistes ont l’habitude de travailler avec leurs propres sociétés de stadiers. Qui aura la main sur toutes ces questions? Ce sont les pourparlers qui devront définir le terrain d’action de chacun.

Enfin, pendant les deux saisons de travaux, le siège du club va devoir déménager lui aussi et être installé provisoirement dans de nouveaux locaux.


leparisien.fr
HHA
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Sans Pastore, Ménez et Lugano à Salzbourg

Le clasico a laissé quelques traces physiques. Le PSG va s’envoler aujourd’hui pour Salzbourg (Autriche), où il jouera demain sa qualification en 16e de finale de la Ligue Europa avec un groupe encore réduit, malgré les retours de Chantôme et de Tiéné.

Diego Lugano est ainsi victime d’un traumatisme du genou droit alors que Jérémy Ménez souffre de contusions à la cheville droite, selon le point médical effectué à la mi-journée par le club.
Les deux joueurs observeront trois jours de soins. Pour Antoine Kombouaré, le problème est surtout de remplacer Ménez alors que plusieurs solutions s’offrent à lui en défense centrale.

Javier Pastore, la star argentine, diminué par une préparation tronquée, va rester, lui, à Paris pour récupérer. Il en a besoin au regard de ses dernières prestations.

Les forfaits de ces trois joueurs s’ajoutent à celui de Guillaume Hoarau (épaule). L’attaquant continue son travail de reprise. Avant de retrouver le groupe professionnel prochainement, il disputera cette semaine ou la suivante un match avec la CFA du PSG.


leparisien.fr
willofweed
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Ce visionnaire intrigant

Leonardo, le directeur sportif du PSG, manipule froidement le dossier sensible de l’entraîneur. Persuadé que la construction d’un grand club ne tolère pas les états d’âme.

À l’heure où l’avenir d’Antoine Kombouaré semble dessiner une impasse, les regards sont focalisés sur Leonardo, ce tout-puissant directeur sportif qui anticipe déjà des changements sur le banc. Nommé le 13 juillet par Qatar Sports Investments, le Brésilien développe son « projet » du PSG de demain sur le modèle d’un grand club italien. Venu avec l’ambition de « changer les mentalités » , il a vu son image se brouiller depuis son arrivée. L’insaisissable « Leo », qui subit parfois les pressions impatientes des actionnaires de Doha, jouera gros sur le dossier du prochain entraîneur, dont il sera directement responsable.

NOUS SOMMES le dimanche 20 novembre. Le PSG vient de perdre face à Nancy (0-1) au moment où un dirigeant de l’ASNL s’approche de Leonardo, à la sortie des vestiaires du Parc des Princes. Il ne connaît pas personnellement le directeur sportif parisien, mais ne boude pas le plaisir d’aller le taquiner, de sa propre initiative : « Merci pour le foutoir que vous avez mis pendant la semaine à Paris, ça nous a vachement aidés ce soir ! » Sur le coup, Leonardo a ri jaune.

Au début du mois, en présentant Carlo Ancelotti à Nasser al-Khelaïfi dans un hôtel de la capitale, il a enclenché un processus qui a écorné l’image qu’il avait laissée à Paris, en 1997, lorsqu’il était parti poursuivre sa carrière à l’AC Milan. Le Leo élégant et subtil, le Leo des bonnes manières serait donc devenu un homme des manœuvres de l’ombre, un diabolique manipulateur ? Ou faut-il envisager une autre lecture, moins sévère pour le Brésilien, et plus révélatrice des contraintes qui pèsent parfois sur un PSG sous pavillon qatarien ?

« En début de saison, peut-être parce qu’il n’avait pas pu installer son propre entraîneur, on ne sentait pas forcément Leonardo heureux après les victoires du PSG, témoigne un familier du club. Aujourd’hui, alors que les résultats sont moins bons, il est différent, il encourage les joueurs, leur dit de repartir de l’avant. » Après le nul à Bordeaux (1-1, le 6 novembre), le match qui a déclenché la spirale négative, l’ancien champion du monde 1994 n’était pas forcément déterminé à pousser Antoine Kombouaré vers la sortie. Dans l’avion du retour, il accompagne Nasser al-Khelaïfi. Rarement présent à Paris, le président du conseil d’administration goûte peu le management et l’image de Kombouaré. En coulisses, il œuvre surtout comme un relais des directives transmises de Doha par le cheikh Tamim, le prince héritier du Qatar. Et, ce soir-là, la directive est tranchante, même si le PSG conserve alors le leadership de la L 1 : « Il faut préparer l’arrivée d’un nouvel entraîneur. » Au passage, le représentant de l’actionnaire glisse même un petit message au Brésilien : « Vous devriez vous activer pour trouver un coach parce qu’il n’est pas impossible qu’à Doha ils finissent par s’en occuper eux-mêmes… » On connaît la suite.

Leonardo a beau avoir été intronisé comme le boss absolu de la politique sportive du PSG, il a beau incarner l’indispensable caution sportive du projet de QSI, il n’en demeure pas moins un cadre soumis à une hiérarchie exigeante et impatiente. En apparence, sa cohabitation avec le pouvoir qatarien est fluide. En privé, récemment, il a cependant laissé pointer un léger agacement face aux initiatives parfois impulsives de Doha, dont il ne serait pas toujours tenu informé. Il en ressort chez lui l’impression d’un PSG parfois trop complexe à appréhender, trop imprévisible, lui qui reste imprégné des rigueurs de l’AC Milan, son quotidien pendant treize ans (1997-2010).

« Leonardo est dans son rôle de directeur sportif quand il anticipe sur certains dossiers comme sur celui de l’entraîneur, estime Jean-Michel Moutier, l’ancien gardien et dirigeant du PSG. Mais, dans le milieu du foot français et européen, il dégage l’image, depuis qu’il est arrivé à Paris, d’un homme qui agit parfois avec précipitation et sans cohérence. » Animé par une ambition avouée de « faire changer les mentalités » à Paris, il cultive une obsession italienne. Il est à l’origine de la venue de Jean-Claude Blanc, l’ancien président de la Juventus, au poste de directeur général, et d’Angelo Castelazzi, cet ancien de l’AC Milan qu’il aurait bien glissé dans le staff de Kombouaré… qui a préféré lui confier les montages vidéo. Et Leonardo continue de lorgner le marché de la Serie A, de Federico Balzaretti (Palerme) aux Napolitains Marek Hamsik et Edinson Cavani. Ce faisant, Leonardo s’assure une exposition médiatique en Italie, son pays d’adoption, dont il ne veut surtout pas être oublié et où il se dit qu’il rêve d’endosser, un jour, le même costume qu’à Paris.

En quatre mois au PSG, Leo ne s’est pas fait que des amis. Il nourrit même une forme de paradoxe : il est un homme soucieux de son image qui communique peu, ou confusément, et qui ne cherche pas forcément à se faire apprécier de tous. Au Camp des Loges, il passe beaucoup plus de temps à converser avec Javier Pastore qu’avec Mamadou Sakho, le capitaine. Au siège du club, il travaille sur les futurs transferts en maintenant à l’écart Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement, qu’il juge trop proche de Kombouaré. Jusqu’à cette semaine, il s’était également très peu appuyé sur Claude Makelele, le conseiller de la direction sportive.

Dans son management, il tient à l’écart ceux dont il se méfie de l’influence et des réseaux, quitte à passer pour un monument d’ingratitude. Il n’a tendu la main ni à Moutier, à l’origine de sa venue comme joueur en 1996, ni, surtout, à Franck Henouda, l’agent qui a vendu aux Qatariens l’idée d’un Leonardo directeur sportif du PSG. « Leonardo n’est pas ébranlé par les critiques des uns et des autres, assure un de ses proches. Il l’est beaucoup plus par les résultats sportifs. Il ne conçoit pas la défaite. » Sa conception de la victoire l’amène aujourd’hui à plancher activement sur le dernier dossier où il n’a pas encore eu de prise, celui de l’entraîneur. Venu avec toutes les clés, il aura bientôt placé tous ses pions. Et devra répondre, ensuite, des résultats sportifs. « S’il les déçoit, les Qatariens n’auront aucun état d’âme à le dégager » , observe un proche de QSI. En attendant, Leonardo tisse sa toile ambitieuse. Sans état d’âme, lui non plus.

JÉRÔME TOUBOUL


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Il est prêt à lancer Makelele

L’ÉVENTUALITÉ de voir Claude Makelele sur le banc du PSG (L’Équipe d’hier) prend un peu plus d’épaisseur, jour après jour. Après avoir réfléchi à cette éventualité dans les heures qui ont suivi la défaite à Marseille (0-3), dimanche dernier, Leonardo a rencontré, hier, l’ancien capitaine de l’équipe parisienne.

Il lui a transmis un message clair : en cas de revers des Parisiens, demain, à Salzbourg, en Ligue Europa, l’actuel conseiller de la direction sportive doit se tenir prêt à assurer dans l’urgence la succession d’un Antoine Kombouaré dont la situation serait alors devenue intenable. Makelele n’a répondu ni par un oui ni par un non à la proposition de « Leo », qui voit en lui une solution intérimaire avant l’arrivée, à plus ou moins court terme, d’un technicien expérimenté comme Carlo Ancelotti, sa priorité permanente. Il lui est demandé d’envisager de prendre le relais de Kombouaré, cet entraîneur qu’il respecte beaucoup. Aux yeux de « Make », un aspect délicat serait de se retrouver à devoir un diriger un groupe de joueurs dont il était encore un simple coéquipier six mois en arrière.

Mais le fait qu’il passe actuellement ses diplômes d’entraîneur nourrit l’idée qu’il n’est pas réfractaire à l’ambition d’exercer ce métier. Surtout, son éventuelle nomination pourrait lui permettre de prendre une dimension nouvelle et inattendue au sein d’un club où sa reconversion apparaît pour l’instant insignifiante, du moins sur le terrain du recrutement. Jusqu’à présent, il s’est contenté de superviser, à la demande de Leonardo, des joueurs de Liga comme le défenseur Martin Caceres (Séville FC) ou l’attaquant Roberto Soldado (Valence). – J. T.


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Blanc, l’autre boss

AVANT DE SIGNER À PARIS, Leonardo avait posé comme condition d’obtenir les pleins pouvoirs sportifs. S’il ne s’autorise aucune ingérence dans les compositions d’équipe ou les choix tactiques de l’entraîneur, le Brésilien incarne bien l’homme fort de la politique sportive du PSG. Sous son autorité, la cellule recrutement s’occupe de tout sauf de recrutement et supervise plus les futurs adversaires que les futurs joueurs du club. Récemment, Alain Roche s’est également rendu au Mali pour visiter l’académie de Jean-Marc Guillou, ce qui pourrait laisser présager un éventuel partenariat entre le PSG et des centres de formation situés sur d’autres continents.

Depuis le début du mois, le secteur extrasportif dépend désormais de Jean-Claude Blanc, le nouveau directeur général. Ancien président intérimaire, Benoît Rousseau vient de l’épauler pour transmettre les dossiers. Il est le plus haut dirigeant opérationnel dans la mesure où Nasser al-Khelaïfi, le président du conseil d’administration, ou la vice-présidente Sophie Jordan, avocate franco-canadienne, n’interviennent pas dans la gestion quotidienne du club. Unanimement salué pour son professionnalisme, en interne comme par ses interlocuteurs extérieurs, l’ancien président de la Juventus (octobre 2009 - avril 2010) a pris en main le dossier du stade, voire des stades : le PSG planche toujours sur la rénovation du Parc des Princes et doit préparer son déménagement au Stade de France, en 2013-2014, le temps des travaux. Sur la question du Parc, il a déjà été reçu à la Mairie de Paris, propriétaire de l’enceinte. Autre projet suivi par Blanc : le centre d’entraînement, la dernière tendance étant à une nouvelle rénovation de l’historique Camp des Loges, à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).

Il a aussi la main sur les contrats commerciaux ou encore sur la politique de communication. Même s’il a survécu au départ de Robin Leproux, Philippe Boindrieux, lui, voit ses attributions se rétrécir. Il gère actuellement un territoire qui va notamment des finances et de l’administratif à l’équipe féminine. Mais l’arrivée envisagée d’un nouveau directeur financier pourrait influer sur son avenir au sein du club, où il est arrivé en 2006. – J. T.

HHA
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Pastore, «surtout pas une sanction»

Absent du groupe parisien pour la rencontre d'Europa Ligue, que doit disputer le PSG jeudi à Salzbourg, Javier Pastore est officiellement en phase de «récupération», selon son club. Après sa piètre prestation dimanche à Marseille (0-3), qui est loin d'être la première ces temps-ci, on pourrait croire qu'il s'agit qu'une décision forte prise par son entraîneur à l'encontre de l'international argentin. Mais il n'en est rien. «J'ai laissé Javier au repos car depuis quelques semaines déjà il est moins bien, a déclaré le technicien, mercredi en conférence de presse en Autriche. Il a donc besoin de récupérer avec un programme spécifique. Nous allons le récupérer avec du jus ! Mais cette absence n'est surtout pas une sanction à son encontre, a-t-il ensuite assuré. A Marseille, tout le monde est passé à côté de son match».


lequipe.fr
HHA
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Paris, l'heure du rachat

Après deux défaites en Championnat, dont une à Marseille qui a marqué les esprits, le PSG espère se relancer en C3, ce jeudi à Salzbourg (21h05).

«Oublier». Ils n'ont que ce mot-là à la bouche. Encore un peu groguis par la claque reçue dimanche soir au Vélodrome (0-3), les Parisiens attendent «un début de réponse», jeudi à Salzbourg, sur le mal qui s'est invité dans leur vestiaire depuis plusieurs semaines et qu'ils n'arrivent pas à guérir. En guise de médicament, leur entraîneur Antoine Kombouaré n'attend pas moins que «la qualification (pour les seizièmes de finale de la Ligue Europa), le premier objectif», selon lui. Mais après deux défaites consécutives en Championnat, le technicien espère aussi qu'en plus du résultat, son équipe va réagir et «livrer un gros match» dans le jeu. «C'est l'occasion de retrouver la confiance avant un match compliqué contre Auxerre, annonce Momo Sissoko. Il est temps de tourner la page et de relever la tête. Cette contre-performance doit être un électrochoc pour le groupe. Il faut montrer que cela n'était qu'un accident et retrouver le niveau qui était le nôtre en début de saison».

Sans Javier Pastore, Jérémy Ménez ni Diego Lugano, tous ménagés, mais avec Clément Chantôme de retour après plus d'un mois d'absence, le Paris-SG compte faire appel à des valeurs oubliées récemment par ses joueurs pour «se racheter», dixit Kevin Gameiro. «A Marseille, on n'a pas répondu présents dans l'envie et le combat notamment, regrette l'attaquant. On doit montrer que l'on a une grosse équipe avec un mental solide. (...) On sait ce qu'il nous reste à faire : continuer à travailler, et surtout gagner». Un discours qui n'est pas loin d'être le même que celui de son entraîneur. «Un match, c'est avant tout un combat et il faut être capable de répondre aux défis physiques, estime Kombouaré. Ce que nous n'avons pas su faire à Marseille. Il y a donc eu des discussions, de la vidéo, du travail et j'espère que nous allons repartir de l'avant et enfin gagner».
Un point suffit pour se qualifier

Actuel deuxième du groupe F, Paris n'a besoin que d'un point pour se qualifier. Seulement dans le contexte actuel, avec un entraîneur en sursis permanent, des joueurs perdus et surtout un adversaire qui jouera son va-tout dans la compétition, la situation ne semble pas si simple. Les Parisiens en sont conscients. «C'est une formation solide, prévient Gameiro à propos du Red Bull. On a pu s'en rendre compte au match aller à domicile, il y a deux mois et demi au Parc (victoire 3-1)». C'est la raison pour laquelle Kombouaré ne préfère pas encore imaginer une éventuelle finale face à l'Athletic Bilbao lors du dernier match. «Nous évoquerons plus tard cette première place, en fonction de notre résultat et de celui de Bilbao», indique-t-il, pragmatique. Car mieux que quiconque, il sait que d'ici là, tout peut encore arriver.

Les équipes probables

SALZBOURG : Walke (ou Gustafsson) - Hierländer, Pasanen, Sekagya, Hinteregger - Jantscher, Leitgeb, Cziommer, Svento - Leonardo, Maierhofer
PARIS-SG : Douchez - Ceara, Bisevac, Camara, Tiéné - Sissoko, Chantôme - Jallet, Bodmer, Nene - Erding


lequipe.fr
Homer
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Le PSG doit chasser les doutes à Salzbourg

Un double défi attend les Parisiens ce soir en Autriche : assurer la qualification et restaurer la confiance avant le prochain match de championnat.

Antoine Kombouaré va enfin avoir l’occasion de concocter un plan anti-Leonardo! Il n’est pas question ici de l’omnipotent directeur sportif du PSG, mais de son homonyme : l’attaquant brésilien des Red Bulls de Salzbourg, un des meilleurs atouts de la formation autrichienne. La plaisanterie vaut ce qu’elle vaut, mais elle ne risque pas de dérider les Parisiens en ce moment. Ils ont encore les joues rougies après la gifle reçue à Marseille dimanche soir. Et, en Autriche, les coéquipiers de Sakho ne viennent pas uniquement chercher leur qualification pour la suite de la Ligue Europa.

Pour cela, un simple nul leur suffit. Et un nul actuellement ressemble à une défaite pour Paris, surtout pour son entraîneur. Le club ne peut plus s’autoriser le luxe d’un quatrième match d’affilée (après Bordeaux, Nancy et l’OM) sans victoire. Alors que la réception d’Auxerre dimanche après-midi au Parc des Princes s’annonce déjà brûlante, le PSG doit s’imposer ce soir dans la Red Bull Arena pour ramener un peu de sérénité dans la maison.

Kombouaré s’est entretenu avec les joueurs


Après avoir laissé Nasser Al-Khelaifi exprimer sa déception lundi au camp des Loges, Antoine Kombouaré a tenté de reprendre les choses en main. « J’ai expliqué aux joueurs qu’un match est avant tout un combat, lâche l’entraîneur parisien, qui devrait donner du temps de jeu à Erding et laisser souffler Gameiro. A Marseille, ça n’a pas été le cas. Il faut maintenant repartir de l’avant et oublier. Pour cela, j’ai enchaîné les entretiens collectifs et individuels. Avec des montages vidéo pour certains joueurs. »

Avant même de revoir les images, les Parisiens connaissaient la vérité : dans les Bouches-du-Rhône, ils se sont fait marcher dessus sans réagir. Dans la combativité et l’engagement, ils doivent à tout le monde, à commencer par eux-mêmes, une réaction d’orgueil.

« Nous sommes des professionnels et on s’est dit les choses entre nous, lâche Mohamed Sissoko. Il faut relever la tête le plus vite possible. Cette défaite à Marseille doit être un électrochoc. Il faut retrouver les bases, mouiller le maillot et tout donner. » Ce sera sans Lugano, Ménez et Pastore, restés à Paris pour soigner des problèmes physiques ou moraux. Au vu des récentes prestations de ce trio, cela ne sera pas une circonstance atténuante si, par malheur, Paris trébuchait ce soir. Dans la ville natale de Mozart, Antoine Kombouaré n’a probablement aucune envie de finir lui aussi sur une œuvre inachevée…


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Qualification, mode d'emploi

Actuellement 2e de sa poule, le Paris Saint-Germain n'a besoin que d'un point ce soir pour assurer sa qualification en 16es de finale de la Ligue Europa. En cas de victoire en Autriche, les Parisiens garderaient même intactes leurs chances de reprendre la première place du groupe, aux dépens des Basques de l'Athletic Bilbao qu'ils affrontent le 14 décembre au Parc des Princes.

L'enjeu ? Les équipes qui sont classées premières de leur groupe sont assurées de jouer à domicile le match retour des 16es de finale de la compétition et ainsi d’éviter les quatre meilleures formations (au classement tout du moins) reversées de la Ligue des champions.


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Makelele gêné pour Kombouaré

Claude Makelele rejoindra aujourd’hui le PSG en Autriche. L’hypothèse de voir l’ancien international, qui passe actuellement ses diplômes d’entraîneur, remplacer Antoine Kombouaré si celui-ci devait être prochainement remercié l’a amené à contacter son ancien coach. « Claude est très embarrassé par cela, confie l’un de ses intimes avec qui il s’est longuement entretenu mardi.

Il apprécie beaucoup Antoine et n’imagine pas prendre sa place. Il l’a d’ailleurs appelé mardi pour le lui dire. » Les deux hommes entretenaient une relation étroite quand Kombouaré était l’entraîneur de Make, jusqu’en juin. Le milieu de terrain était le relais privilégié du technicien. Aujourd’hui reconverti en conseiller de la direction, Makelele continue d’être proche de l’entraîneur. Ce dernier l’autorise, par exemple, à rendre régulièrement visite aux Parisiens au camp des Loges et à entrer dans le vestiaire les soirs de match. C’est d’ailleurs ce qu’il a fait dimanche soir à Marseille (nos éditions du 28 novembre) en tenant un discours musclé à certains joueurs de l’effectif.


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Affaire Luyindula : décision lundi

La commission paritaire d’appel, réunie hier après-midi à la demande du PSG, qui conteste la décision de la la commission juridique de la LFP lui enjoignant de réintégrer Luyindula à son effectif pro, n’a pas pu trancher. Ses membres — deux représentants du syndicat des clubs (UCPF) et deux de celui des joueurs (UNFP) — ne sont pas parvenus à se mettre d’accord.

C’est un juge départiteur du tribunal de prud’hommes qui devra donc rendre une décision en début de semaine prochaine, « a priori lundi », selon un proche du dossier. Peguy Luyindula était accompagné de son avocat Yves Repiquet pendant que le club parisien était représenté par Jean-Claude Blanc, le directeur général, Philippe Boindrieux, son adjoint, et Patricia Moyersen, leur conseil.

Ces derniers jours, le PSG ne se montrait pas très optimiste et craignait de se voir contraint d’appliquer la première décision de la commission juridique de la Ligue (LFP).


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Salzbourg-PSG : Javier Pastore, l’absent de marque

Javier Pastore n’est pas du voyage. Ni blessé, sauf peut-être dans son amour-propre à cause de ses récentes prestations, ni suspendu, le déplacement en Autriche lui a donc été tout bonnement épargné. C’est la première fois depuis ses débuts sous les couleurs parisiennes, le 18 août, que ses coéquipiers devront se débrouiller sans lui.

Comment expliquer cette décision prise de concert entre Antoine Kombouaré et son joueur au surlendemain de la défaite à Marseille ? « Que les choses soient claires, ce n’est pas une sanction », a répondu hier l’entraîneur du PSG. « Depuis quelques semaines, il n’est pas bien et il doit se régénérer. […] On a mis en place un programme de travail pour le revoir très vite avec du jus. » Cette absence face à Salzbourg doit donc se lire comme l’amorce d’un plan de sauvetage du soldat Pastore. Après avoir connu un mois de septembre incandescent, l’international argentin a souffert ensuite d’une usure physique due à l’addition de trois facteurs : une préparation estivale réduite à sa plus simple expression, l’accumulation des matchs avec le PSG et les effets cumulés de trois voyages au bout du monde avec sa sélection.

Un manque de complicité avec ses partenaires


Toutefois, le problème dont souffre aujourd’hui El Flaco est plus profond. Au fil des matchs décevants du mois de novembre, entre la première grosse alerte à Bordeaux et le fiasco de dimanche au Vélodrome, cette fatigue physique ne s’est pas non seulement résorbée mais, en plus, elle s’est transformée en une usure mentale et, au bout du compte, en une perte de confiance. « Tout est lié, estime Kombouaré. Physiquement, il n’y est pas et cela joue sur son mental ».

« On a parfois l’impression qu’il est insensible à la pression, aux louanges comme aux critiques, complète l’un de ses proches. En fait, c’est faux. Il marche beaucoup à l’affectif. Il a besoin de se sentir aimé par le public et compris par ses partenaires pour donner le meilleur. » Or, c’est précisément ce dernier point qui suscite le plus de doutes. En privé, le joueur a exprimé son désarroi face au manque total de complicité technique avec ses partenaires de l’attaque, Nene, Ménez et Gameiro. Il ne nie pas sa part de responsabilité, mais il constate l’impossibilité de développer un langage commun. Kombouaré profite donc de cette parenthèse européenne pour donner un peu d’air à Pastore. C’est le moment. Dimanche, face à Auxerre, l’atmosphère sera irrespirable.

SALZBOURG - PSG.
Ce soir à 21 h 5. Arbitre. M. Liany (Isr).
Red Bull Salzbourg : Gustafsson (cap.) - Hierlander, Pasanen, Hinteregger, Jefferson - Sekagya, Leitgeb - Jantscher, Leonardo, Svento - Maierhofer. Entr. : Moniz.
PSG : Douchez - Ceará (cap.), Bisevac, Camara, Tiéné - Chantôme, Sissoko - Jallet, Bodmer, Nene - Erding. Entr. : Kombouaré.


Le Parisien
HHA
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Paris, de mal en pis

Le Paris-SG s'est incliné à Salzbourg (2-0) et ne maitrise plus son destin pour la qualification. C'est sa troisième défaite de suite.


Le PSG a poursuivi jeudi soir en Autriche sa longue descente aux enfers. S'il n'y a pas encore véritablement péril en la demeure, la saison du club de la capitale commence quand même sérieusement à avoir du plomb dans l'aile. Après avoir sabordé la Coupe de la Ligue à Dijon (2-3), les Parisiens viennent d'enchaîner trois matches très médiocres en Championnat (1 point sur 9 possibles) et quatre jours après le fiasco du Vélodrome, le PSG a enchaîné avec une fâcheuse défaite, la troisième de suite toutes compétitions confondues en Ligue Europa. Face à Salzbourg (2-0), le PSG s'est non seulement incliné mais il a raté une belle occasion de se qualifier pour les 16es de finale une journée avant la fin de cette phase de poules. Il ne lui suffisait pourtant que d'un nul, et l'affaire était dans la poche.

Désormais, la qualification est très compromise. Car avec ce deuxième but encaissé dans le temps additionnel, le PSG ne maitrise plus son destin. Même avec une victoire contre Bilbao le 14 décembre au Parc, il ne sera pas forcément qualifié. Si Salzbourg bat Bratislava, le club autrichien sera qualifié grâce à la différence de buts particulière, favorable à Salzbourg (3-1, 0-2). Antoine Kombouaré et tout l'état-major parisien espéraient pourtant assister à un rebond après la claque reçue à Marseille. Au moins voir un minimum d'orgueil. En première période, il n'y a rien eu. Absolument rien. Et en seconde période, guère plus. C'est très inquiétant.

La formation parisienne a débuté très timidement la rencontre. Peu de mouvement, peu d'allant, peu de cohésion et surtout une incroyable fébrilité, à l'image de Nicolas Douchez (23e). Le gardien parisien, qui s'est employé devant Leonardo (11e) et Leitgeb (40e), a plié sur une tête de Jantscher, incroyablement libre de tout marquage au second poteau (23e, 1-0). Hormis un bafouillage d'Erding (28e), une frappe de Nene (42e) et une tête de Camara (43e), le PSG n'a pas été très constructif. Alors Kombouaré a ajouté un attaquant pour le deuxième acte, à savoir Bahebeck. Le jeune attaquant a failli égaliser (68e). Puis Gameiro s'est ajouté. Mais rien n'y a fait, malgré les tentatives d'Erding (77e), Bahebeck (80e) et Gameiro (89e). C'est même Salzbourg qui a gagné le gros lot en marquant un second but par Svento (94e). Un but qui pourrait bien valoir de l'or.


lequipe.fr
Dagoberto
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PSG - Makelele : "Je suis derrière l'entraîneur"


"J'ai toujours été derrière le coach, il a mon soutien", a déclaré Claude Makelele, l'ex-joueur du Paris SG pressenti pour assurer l'intérim si Kombouaré, défait jeudi à Salzbourg en Europa League (0-2), devait être prochainement remercié.

"J'ai toujours été derrière le coach, il a mon soutien, a déclaré Claude Makelele à l'issue du match. Tant qu'il n'y a pas de décision prise par les dirigeants, c'est l'entraîneur."

Interrogé sur son envie de prendre en charge l'équipe si cela devait se produire, l'ex-capitaine a simplement répondu "sans commentaire", avant de s'éloigner.

"Le plus important, c'est de rester solidaire, avait-il auparavant expliqué. On est passé à côté, il faut resté concentré et se remobiliser. Il ne s'est rien dit de spécial après. Il y a un coach, les joueurs doivent prendre leurs responsabilités."

Après trois défaites consécutives et quatre matches sans victoire, le PSG, 2e de L1 et désormais 3e de sa poule de C3, a plongé dans la crise, fragilisant encore un peu plus la situation de son entraîneur Antoine Kombouaré.




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Des supporters parisiens font stopper le bus du PSG
Après la défaite contre le Red Bull Salzburg (2-0), ce jeudi,le bus du PSG a été arrêté par une trentaine de supporters parisiens. Les fans déçus ont même proféré des insultes à l'encontre de leurs joueurs. A Paris, rien ne va plus.


Il est minuit passé de quelques minutes. Le bus parisien vient tout juste de quitter le stade de Salzbourg. Mais la défaite concédée ce jeudi soir en Ligue Europa (2-0) a laissé des traces. Et sur son chemin, la délégation parisienne va faire une rencontre des plus inattendues. Aux abords de l’enceinte autrichienne, une trentaine de supporters du PSG patiente. Ces fans de la première heure, déçus par l’ampleur du résultat, sont mécontents. A tel point qu’ils vont obliger le bus du club de la capitale à s’arrêter. Des insultes fusent et les fans déchaînés tapent même contre les vitres du véhicule. Le premier à faire face est alors Antoine Kombouaré. Remonté, l’entraîneur, qui est sur la sellette depuis quelques semaines, ne se démonte pas et descend du bus. S’engage alors des échanges houleux entre le technicien kanak et la dizaine de supporters. Il faudra attendre les interventions de Nene puis celle de Sissoko pour que la situation s’apaise enfin. Après quelques minutes de vive discussion, le bus parisien repartira sous les chants des supporters.

Mais cet épisode est tout sauf anodin. Alors que le club de la capitale marque le pas avec trois défaites de rang, les agitateurs du Parc des Princes refont parler d’eux pour la première fois de la saison. Pour le PSG, comme pour les nouveaux investisseurs qataris, c’est loin d’être une bonne nouvelle
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Le bus du PSG bloqué par les supporteurs à la sortie du stade de Salzbourg

La scène se déroule à la sortie du stade de Salzbourg (Autriche), un peu après minuit ce jeudi. Après la défaite contre les Autrichiens en Ligue Europa suivi d'un long décrassage, les joueurs du PSG se sont glissés dans le
Comme à son habitude, Antoine Kombouaré a pris place à l'avant. C'est alors qu'une quinzaine de supporteurs parisiens, issus semble-t-il de l'association «Liberté pour les abonnés», décide de bloquer le car dans la rampe qui le ramène du parking souterrain vers la surface.

Ces supporteurs ne font pas partie de la frange des anciens de Boulogne, bloqués aux abords du stade en début de soirée. Eux ont acheté des billets via le PSG et ont suivi le match dans le parcage visiteurs. Après avoir forcé le bus à s'arrêter, ils commencent alors à conspuer les joueurs parisiens leur reprochant à la fois la contre-performance sportive mais aussi le fait de ne pas être venus les saluer ni à l'issue de la rencontre ni à la fin de leur décrassage.

A l'intérieur du car, la tension monte. Les joueurs s'impatientent. Kombouaré aussi. Pour mettre fin à cette mini-prise d'otage, l'entraîneur du PSG décide de sortir de bus et d'aller dire deux mots aux supporteurs en colère. Visiblement, l'opération fonctionne. Quelques instants plus tard, les supporteurs lèvent le camp et finissent par applaudir leurs héros déchus. Le PSG reprend alors sa marche en avant. Au moins jusqu'à l'hôtel où l'ensemble de la délégation parisienne, joueurs et dirigeants compris, devait passer la nuit avant de regagner Paris ce vendredi matin par avion.

LeParisien.fr
HHA
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Kombouaré :«Je ne lâcherai jamais»

Après la (nouvelle) désillusion du PSG à Salzbourg (0-2), le coach du PSG Antoine Kombouaré a prévenu qu'il n'était pas question pour lui de renoncer.

En dépit du nouveau camouflet de son équipe jeudi à Salzbourg (0-2) en Ligue Europa, l'entraîneur du Paris-SG Antoine Kombouaré veut tenir bon, coûte que coûte. Pas question pour lui de jeter l'éponge alors que l'étau se resserre un peu plus chaque semaine. « Je ne lâcherai jamais », a-t-il déclaré juste après la partie, alors que son équipe venait d'enregistrer un quatrième match d'affilée sans victoire.
« La réussite, il faut la provoquer »

Dans l'oeil du cyclone, le Kanak s'est dit surtout préoccupé par le « manque de confiance » de ses joueurs. « Ce qui m'inquiète, c'est qu'on voit la fébrilité qui s'empare un peu plus des joueurs », a-t-il précisé. « C'est dans ces moments-là qu'on voit les garçons qui ont du caractère, qui sont capables de relever la tête », a relevé Kombouaré, dont l'équipe a évolué jeudi sous les yeux de tout l'état-major du PSG, dont le cheikh Nasser Al-Khelaifi.
Makelele au soutien

Antoine Kombouaré a également appelé ses joueurs à faire « plus d'efforts que d'habitude », « se donner encore plus», quatre jours après la déroute enregistrée à Marseille (0-3). « La réussite, il faut la provoquer. Ca veut dire se faire plus mal », a-t-il déclaré. Pressenti pour assurer un intérim si l'ancien coach de Valenciennes était poussé au départ, Claude Makelele a, lui, tenu à appuyer l'actuel entraîneur du Paris-SG. « J'ai toujours été derrière lui, il a mon soutien absolu, a assuré le conseiller de la direction sportive du club. Moi, entraîneur ? (il souffle). Aucun commentaire. »


lequipe.fr
Dagoberto
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Kombouaré, tête de Turc
Carlo Ancelotti, Guus Hiddink, Rafael Benitez, Claude Makelele. La liste des mecs capables de prendre la place d'Antoine Kombouaré grossit chaque jour. Pourtant, le technicien parisien n'a rien à se reprocher. Enfin presque.


Depuis quelques semaines, de nombreux médias lèvent le ton pour décapiter Antoine Kombouaré. Le mec au CDD le plus précaire du monde du travail français depuis l'arrivée des Qatariens. Hier, le PSG a perdu son troisième match d'affilée et n'a plus marqué depuis le pion de Sissoko à Bordeaux début novembre. Pis, il en est à plus de 50 tirs tentés sans marquer le moindre pion. Clairement la machine est déréglée. A l'image des cadres qui ont tous flanché hier soir en Autriche. Que ce soit Ceara, Jallet, Camara, Tiéné ou Bodmer, les anciens de la maison PSG ont tout raté. Aucun sentiment de révolte. Alors pourquoi rejeter la faute sur Antoine Kombouaré ? Parce que depuis l'intronisation de QSI, le Kanak fait débat. Pas assez sexy pour les uns, inconnu pour les autres. Dès le départ, Kombouaré savait son poste menacé. Sa récente quatrième place ne lui laissait qu'une marge de manœuvre réduite. Sans la bonne série de l'été indien, Leonardo aurait débarqué l'ancien coach de Valenciennes sans remords. Aujourd'hui, la question revient car le club francilien s'est planté dans sa communication. Et sur toute la longueur. Plutôt que d'assumer cette mauvaise passe, le Néo-Calédonien fait figure de crachoir ouvert. Et tout le monde y va de son glaire.

En annonçant publiquement avoir rencontré Carlo Ancelotti, Leo a déstabilisé le collectif et l'institution. Alors que les Qataris voulaient redorer l'image du club, c'est tout le contraire qui se trame actuellement. De l'extérieur, le club est en crise et le bordel est permanent. Une crise provoquée par ses propres dirigeants. Même la communication, l'un des gros points faibles du club – notamment dans la manière de travailler avec les journalistes – est un mystère. Muet pendant trois mois, Leonardo a enchaîné les interviews médiatiques post-défaites ces quinze derniers jours. De quoi donner l'image d'un type pas serein. Aussi bien sur le pré, que dans l'organigramme, on n'y comprend rien.

Erding, le symbole

On a souvent dit qu'il manquait un aboyeur dans ce club. Un mec qui en a dans le short. Le départ de Makelele n'a pas été compensé, et sur le gazon, personne n'aboie. Seul Sakho sort ses bras, mais du haut de ses 21 ans, c'est léger. Et le reste ? Rien, ou presque. Un mec comme Mevlüt Erding est le symbole de ce PSG où rien ne va. Depuis ses cinq minutes de feu contre Toulouse (un but, une passe) et son faux vrai-départ pour Rennes, le Turc est au fond du gouffre. Mentalement, il est cramé pour le PSG. Kombouaré a beau essayer, rien ne marche. Exactement comme Pierre-Alain Frau ou Mickael Landreau il n'y a pas si longtemps. Des mecs doués intrinsèquement mais inaptes à l'environnement parisien, incapables de passer la moindre vague. Erding sera sans doute prêté en janvier, à Bordeaux ou ailleurs, et plantera huit buts en quinze matchs. Comme une évidence.

Le mental. Voilà ce qu'il manque au PSG. Antoine Kombouaré voulait des guerriers après le désastre de Marseille. Il n'a rien vu. Le spectateur non plus. "Il y a le doute qui s'installe chez nous. On voit la fébrilité qui s'empare des joueurs. Mais c'est dans ces situations-là qu'on voit le vrai caractère, qu'on voit les hommes", lâchait, amer, AK au micro de Canal + Sport hier soir. Il faut maintenant courber le dos, puiser dans ses réserves et travailler. Tout n'a pas disparu du jour au lendemain. Seulement, quand on signe au PSG, il faut être costaud dans la tronche et composer avec un public versatile et une presse qui ne demande qu'à lancer la première pierre.

En voulant être trop beaux, trop vite, les dirigeants parisiens n'ont jamais pris en compte l'aléa sportif. En clair, on a demandé à Kombouaré des miracles en trois mois avec une équipe qu'il n'a pas entièrement choisie, et sans véritable préparation collective. C'est oublié qu'en football, il faut du temps. A Paris plus qu'ailleurs. Le PSG est deuxième de Ligue 1 avec une moyenne de 2 points/match et pourtant, on parle déjà de tout changer à la trêve. Derrière ça, personne ne se pose la question : Ancelotti, qu'est-ce qu'il ferait de mieux ?


SoFoot
HHA
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Luyindula, mise à pied levée

L'attaquant du Paris-SG Peguy Luyindula a reçu une lettre de levée de mise à pied. Laissé à l'écart du groupe professionnel depuis le début de saison, Luyindula avait saisi la commission juridique de la Ligue de football professionnel. Cette dernière avait alors "enjoint" au club, le 10 novembre, de réintégrer l'attaquant de 32 ans dans le groupe "pro" après avoir visité le Camp des Loges, le centre d'entraînement du PSG.

Le club avait justifié sa démarche par « le comportement récent de Peguy Luyindula », sans donner plus de détails. « Il va pouvoir retourner s'entraîner, mais on ne sait pas avec qui », a juste précisé l'entourage du joueur. Le club parisien n'a pas communiqué sur le sujet.


lequipe.fr
Orton
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Séance annulée, Luyindula reçu

Après avoir effectué un décrassage à l'issue du match jeudi soir en Autriche, à Salzbourg (0-2), les Parisiens sont arrivés vendredi matin au Camp des Loges aux alentours de 10h00. Le staff ne s'est pas attardé. La séance d'entraînement initialement prévue à 15h30 a été annulée. Tous les joueurs sont repartis à leur domicile dans la foulée, en milieu d'après-midi pour ceux qui ont décidé de faire des soins.

Après la levée de sa mise à pied, Peguy Luyindula s'est présenté au centre d'entraînement et a été reçu par la direction dans les bureaux. Lui aussi est reparti sans s'être entraîné ni avec les pros, ni avec la CFA. Samedi une dernière séance à huis-clos est prévue au Parc des Princes, avant le match dimanche face à Auxerre (17h00). - O.S.


L'équipe.fr
ohvillelumière
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Paris SG: des joueurs abattus, une éviction inéluctable pour Kombouaré ?
De Colin DRONIOU (AFP) – Il y a 2 heures
SALZBOURG — L'incapacité des joueurs du Paris SG à trouver des solutions pour sortir de la crise dans laquelle ils ont encore plongé plus profondément jeudi à Salzbourg (0-2) désarme un peu plus un Antoine Kombouaré, sur la sellette, et un remaniement interne semble inéluctable.

En faisant passer leur entraîneur pour un homme incapable de redresser le bateau qui tangue, les dirigeants qataris et le directeur sportif Leonardo récoltent ce qu'ils ont eux-mêmes semés. L'heure de la moisson ne devrait plus trop tarder.

Seule certitude, dans un univers qui semble pouvoir basculer d'un instant à l'autre, l'entraînement prévu vendredi après-midi a été annulé après le décrassage d'après-match à Salzbourg et les joueurs reprendront samedi après une conférence de presse animée... par Antoine Kombouaré! Mais pour encore combien de temps ?

Immédiatement après le match, le PDG Nasser Al-Khelaifi et +Leo+ ont fui vers leur hôtel, peut-être pour une réunion de crise. De source proche du Brésilien, personne n'a jugé bon de s'entretenir avec l'entraîneur après la défaite mais Leonardo devait le faire dans l'après-midi.

Juste après, le conseiller présidentiel Claude Makelele s'est cette fois-ci présenté devant la presse pour assurer le staff actuel de son "soutien absolu".

Mais il n'a aussi voulu faire "aucun commentaire" sur l'éventualité qu'il remplace Kombouaré au pied levé. Des proches de l'ex-capitaine assurent qu'il ne serait pas très chaud à l'idée de jouer à l'intérimaire dans ces conditions...

Car pour l'instant, personne ne se précipite au portillon et Ancelotti, avec lequel les contacts ont été confirmés par Leonardo, fait durer le plaisir en jouant sur les deux tableaux avec l'Angleterre.

"Battant"

Dans la coulisse, il se murmure que les entraîneurs de renom cherchés par les Qataris hésiteraient à collaborer avec Leonardo.

"Cette question, il faut la poser à mes dirigeants", avait auparavant articulé Kombouaré dans un moment de lucidité de sa conférence de presse, car il assurait aussi avoir vu un PSG qui avait "archi-dominé" son adversaire en 2e période. "Vous vous doutez bien que moi je suis un battant. J'ai toujours envie de me bagarrer".

Visiblement ému et nerveux, le Calédonien de 48 ans, qui a paru abattu lors d'un match qu'il a passé adossé à son banc de touche, a ensuite coupé court aux explications pour quitter la salle.

Arrêté par les supporteurs à la sortie du stade, avec Makelele qui était venu plus tôt pour le réconforter, il a ensuite eu un violent échange avec Nene.

Car sur la pelouse, il a beau changer son équipe, les défaites continuent de s'enchaîner. Contrairement à Marseille, les joueurs retenus ont eu beau courir et tenter de façon désordonnée de se battre, ils n'ont pu influer sur le résultat. Quelque part, c'est peut-être pire même car le découragement est la prochaine étape.

Le vocable utilisé en après-match est ainsi monté d'un cran dans la dramaturgie.

"Il n'y a pas encore le feu, mais il faut réagir au plus vite. Le doute ne doit pas s'installer", a ainsi déclaré un Camara qui se refuse à "juger" Kombouaré et dire "si c'est l'homme de la situation ou pas".

Un peu plus loin, une discussion animée, avec gestes à l'appui, mettait aux prises le capitaine Sakho et les deux défenseurs Armand et Bisevac. Il n'était pas question de se disputer, mais davantage de se concerter pour trouver des solutions. Et cela semblait loin d'être évident...

"Il n'y a pas de panique, il faut rester soudé", appelait pendant ce temps-là Matuidi.

Dans l'avion, le retour a été calme, a-t-on appris de sources multiples. Pendant que le staff et les dirigeants restaient chacun dans leur coin, les joueurs ont continué de multiplier les échanges.

La veille, certains n'avaient pu contenir quelques larmes de rage et de frustration dans le vestiaire.


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HHA
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Les jours de Kombouaré sont comptés

Ce matin, Antoine Kombouaré est toujours l’entraîneur du PSG. Il sera même aux manettes demain après-midi au Parc des Princes, face à Auxerre. Mais après la défaite en Ligue Europa jeudi à Salzbourg (2-0), son sort semble d’ores et déjà scellé. Dans l’esprit de Leonardo et des propriétaires qatariens, il n’apparaît plus comme l’homme de la situation.

Selon nos informations, il devrait ainsi être poussé vers la sortie au plus tard à la trêve hivernale. Un nouveau revers, doublé d’une prestation indigne des Parisiens ce dimanche contre l’AJA, pourrait même précipiter son départ. Mais, hier soir, les dirigeants semblaient plutôt privilégier le statu quo jusqu’à Noël. Faute de solutions convaincantes en interne, ils préféreraient prendre leur temps pour creuser les pistes menant à des techniciens de renom.

Un entraîneur dans la tourmente
De retour en France comme le reste de la délégation du PSG en début d’après-midi, Antoine Kombouaré a repris sa voiture au camp des Loges et a filé. L’entraîneur avait quitté ses dirigeants quelques minutes plus tôt, à l’aéroport de Roissy, sans s’être vu signifier qu’il ne serait plus à la tête de l’équipe contre Auxerre. « Les Qatariens et Leonardo n’ont rien dit à Antoine, confie l’un de ses proches. Pour lui, il continue et prépare le match de dimanche. Après, s’ils travaillent à sa succession, ce n’est pas de son ressort. Antoine n’est pas du genre à se laisser abattre. Il cherche les moyens de redynamiser son groupe. » Après avoir trouvé ses joueurs sans mordant à Marseille (défaite 3-0), Kombouaré avait réclamé des « guerriers » pour le défi de jeudi soir. Il n’a pas été entendu. Cette nouvelle contre-performance interpelle sur la réelle portée de son discours au sein du vestiaire.

Leonardo et Makelele ne veulent pas de l’intérim
Dans ce contexte, Leonardo, poussé par le président, Nasser al-Khelaifi, pourrait représenter une solution provisoire. Avant d’endosser le costume de directeur sportif du PSG l’été dernier, il a entraîné l’AC Milan puis l’Inter sur la période 2009-2011. Il semble toutefois hautement improbable que le Brésilien accepte cette mission commando. En replongeant dans l’arène, il s’exposerait au risque de ne pas faire mieux que Kombouaré. Un tel échec, même dans des conditions aussi délicates, écornerait son image. Claude Makelele a également été sondé en début de semaine pour occuper ce poste si le cas se présentait. Mais l’ex-capitaine du PSG, aujourd’hui conseiller auprès de la direction, ne veut pas en entendre parler. « Il ne prendra pas la place de Kombouaré s’il y a une éjection brutale dans les prochains jours », assure ainsi l’un de ses intimes. Ces deux derniers jours, en Autriche, l’ancien international s’est entretenu avec Kombouaré et ses adjoints, leur assurant qu’il ne convoitait pas cette fonction. Un discours qu’il a également prononcé auprès de quelques joueurs à Salzbourg.

Ancelotti et Benitez en ligne de mire
Depuis sa rencontre à Paris avec Carlo Ancelotti début novembre, Leonardo a maintenu le contact avec l’ex-entraîneur de Chelsea. Lors de cette entrevue, l’Italien s’était montré flatté de l’intérêt du PSG, sans jamais apporter une réponse claire. Il s’était ainsi contenté de dire que si le club avait vraiment besoin de lui, en cas de mauvais résultats, il pourrait y réfléchir. Depuis, les deux hommes s’appellent régulièrement. Et ces derniers jours, la discussion a évidemment tourné autour de son éventuelle arrivée à Paris. Le Brésilien en a fait sa priorité numéro un. Mais un autre nom est également inscrit sur sa liste. Il s’agit de Rafael Benitez, l’ex-coach de l’Inter et de Liverpool. Dans l’entourage de Leonardo, il se murmure même qu’un troisième technicien serait visé. Mais, pour ne pas compromettre la prise de contact, son identité est pour l’instant tenue secrète.


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Les joueurs organisent une réunion de crise

A l’abri des regards indiscrets, les joueurs du PSG entendent profiter de la mise au vert, aujourd’hui dans un hôtel de Versailles (Yvelines), pour se réunir sans le staff technique ni aucun intervenant. Cette discussion, où chacun sera invité à livrer le fond de sa pensée, permettra-t-elle de comprendre pourquoi les Parisiens manquent à ce point de solidarité sur le terrain? Rien n’est moins sûr. Jeudi soir, l’ambiance était pesante après le désastre à Salzbourg. « Dans le bus qui nous ramenait à l’hôtel, on se serait cru dans un cimetière, raconte un joueur. Les gars étaient comme des tombes. Personne ne parlait. »

A leurs yeux, Leonardo endosse une part de responsabilité

Mais dans les couloirs de l’hôtel Crowne Plaza, les Parisiens ont commencé à se parler. Et quelques cadres, dont Sakho, Bodmer, Camara et Sissoko, se sont réunis de manière informelle afin de trouver une issue à la crise. En cela, ils suivent les conseils de Claude Makelele. Leur ancien capitaine leur a demandé, comme il le faisait lui-même avec ses partenaires jusqu’à la saison passée, de se dire les vérités entre quatre murs.

A écouter certains Parisiens, Leonardo endosse une part de responsabilité. Rien ne l’obligeait à rencontrer Carlo Ancelotti à Paris quand Paris caracolait en tête de la Ligue 1. Mais ces mêmes joueurs sont quand même assez lucides pour ne pas mettre tous leurs problèmes sur le dos du directeur sportif. Ni d’ailleurs sur celui d’Antoine Kombouaré. Leur entraîneur n’a eu de cesse de leur répéter que leurs bons résultats ne leur autorisaient aucun relâchement. On peut ajouter que les exploits individuels de Pastore ou Nene ont parfois servi de cache-misère. Pour eux, le problème n’est pas lié à la personnalité ou aux choix tactiques de leur entraîneur.

En attendant de relever la tête sur le terrain, ils font profil bas. Hier à 13 heures au camp des Loges, en descendant du bus qui les ramenait de Roissy, ils ont été accueillis par un supporteur en colère. Celui-ci les a invectivés en des termes assez crus. Aucun n’a voulu répondre et chacun s’est ensuite empressé de rejoindre sa voiture.

Après la défaite contre Nancy, ils avaient parlé d’un accident. Au soir de la déroute à Marseille, ils avaient promis un rachat. Jeudi soir en Autriche, ils ont enfin mesuré la nécessité de tout mettre à plat. Et, surtout, ils ont décidé d’arrêter de se chercher des excuses.



leparisien.fr
wil
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Makelele sur le banc dimanche ?

Claude Makelele pourrait remplacer Antoine Kombouaré sur le banc du PSG jusqu'à la trêve hivernale. Dès dimanche contre Auxerre ?
Information L'Equipe. L'hypothèse avait été évoquée dans la foulée de la débâcle à Marseille (0-3), dimanche dernier. La nouvelle désillusion vécue à Salzbourg (0-2), jeudi, lui a donné encore un peu plus d'épaisseur. Alors que le sort d'Antoine Kombouaré à la tête du Paris-SG semble scellé, son successeur pourrait se nommer... Claude Makelele. Devant les difficultés rencontrées pour convaincre Carlo Ancelotti de prendre les rênes du club de la capitale, Leonardo ferait actuellement le forcing auprès de l'ancien international français pour qu'il accepte d'assurer un intérim jusqu'à la trêve hivernale. Une proposition concrète devrait même lui être faite dans l'après-midi par le président du PSG, Nasser al-Khelaïfi.

Dans ce contexte, il n'est pas certain qu'Antoine Kombouaré sera assis sur le banc parisien pour la réception d'Auxerre, dimanche. Vendredi, le technicien kanak a annulé la séance d'entraînement prévue dans l'après-midi, officiellement pour accorder un jour de repos à ses joueurs. A court ou moyen terme, son remplacement semble inévitable. Reste à savoir quand précisément. Une partie de la réponse devrait découler de la décision de Claude Makelele. Jeudi soir, il assurait : «Il y a le coach qui est là. Il a mon soutien. Tant qu'il n'y a pas de décision de la part des dirigeants, on est tous derrière lui». Tant que...


L'équipe.fr
girlinlove
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Le 03/12/2011 à 17:58 | Mis à jour le 03/12/2011 à 17:59

Foot - L1 - PSG
Makelele refuserait


Claude Makelele ne souhaiterait pas assurer un éventuel intérim sur le banc du Paris-SG après le match contre Auxerre, selon des proches de l'ancien international. Les négociations buteraient sur le salaire de l'ex-joueur du Real Madrid. Il est arrivé ce samedi après-midi au siège du club, comme Leonardo et Nasser al-Khelaïfi, afin d'assister à une nouvelle réunion de crise. Antoine Kombouaré est, lui, venu devant la presse, répondre aux questions des journalistes sur le match de dimanche face à Auxerre (17h) et uniquement sur le match (le Kanak a refusé d'évoquer son avenir). Enfin, Guillaume Hoarau, le seul blessé de l'effectif, est venu assister à la dernière séance d'entrainement de la semaine. La derniere de Kombouaré ? Probablement. - O.S., au Parc des princes


L'équipe.fr
Varino
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Le cirque continue

Hier, les dirigeants parisiens ont dû renoncer à remplacer dans l’urgence Kombouaré par Makelele, qui a demandé un délai de réflexion.


ANTOINE KOMBOUARÉ se trouvera encore aux commandes du PSG face à Auxerre, cet après-midi. Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, et Leonardo, le directeur sportif, ont dû renoncer à leur scénario surréaliste d’écarter l’entraîneur parisien, deuxième de Ligue 1 avant le début de cette journée, pour le remplacer par Claude Makelele, hier après midi. La décision a été prise en amont de la conférence de presse de Kombouaré, qui s’est déroulée peu après 17 heures dans un climat forcément curieux (lire par ailleurs).

Ce dernier rebondissement, qui accentue encore la confusion à Paris, ne change rien au fond du problème. Le maintien du technicien, sous contrat jusqu’en juin 2013, n’apparaît que très temporaire. Même si le PSG réagit ce soir par une victoire. La série des trois défaites d’affilée contre Nancy (0-1), à Marseille (0-3) et à Salzbourg (0-2), jeudi, en Ligue Europa, semble avoir définitivement scellé le sort de Kombouaré dans l’esprit d’al-Khelaïfi. Le jeu parisien l’excède.

Hier, le président du PSG et « Leo » ont fait le forcing pour convaincre Claude Makelele d’assurer un intérim jusqu’à la fin de la saison (voir notre édition d’hier). L’ancien capitaine du PSG (38 ans), aujourd’hui conseiller sportif du club, n’a pas refusé.

Mais il a réservé sa réponse, en dépit de l’impatience du président qatarien à voir partir « AK ». Les dirigeants semblent également avoir pris conscience qu’une nomination à 24 heures d’un match serait une erreur. Si, dans le même temps, Leonardo n’a pas totalement abandonné la piste Carlo Ancelotti, voire celle de Rafael Benitez ou de Guus Hiddink – ce qui n’aide pas à clarifier la situation dans cette affaire –, ces dossiers sont compliqués et n’avancent pas vraiment. Des discussions avec « Make » doivent donc se poursuivre dans les prochains jours.

Makelele veut un droit de regard sur le mercato

Rétif au départ, lorsque les premiers échanges à ce sujet entre Leonardo et lui ont commencé, en début de semaine, Makelele, qui est en train de passer ses diplômes d’entraîneur, réfléchit aujourd’hui sérieusement à cette éventualité. Mais il souhaite éclaircir plusieurs points et notamment celui de son champ d’action. Les discussions ont porté et vont ainsi essentiellement porter sur le périmètre de son pouvoir, s’il accepte de prendre de nouvelles fonctions.

L’ancien joueur de Chelsea souhaiterait par exemple avoir un droit de regard sur le recrutement au prochain mercato, en janvier. Ce qui implique que Leonardo soit prêt à lâcher du lest sur ce volet qu’il a jusqu’ici considéré comme un domaine réservé, traité avec secret, sans consulter Kombouaré ou la cellule de recrutement en place. Il est et sera aussi question de la possibilité pour lui de prolonger son intérim, si tout se passe bien.
ALEXANDRE CHAMORET (avec DAMIEN DEGORRE et JERÔME TOUBOUL)

L'Equipe
HHA
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Paris passe l’épreuve de vérité

Balayée par l’OM dimanche dernier, l’équipe parisienne, qui n’a plus gagné en championnat depuis un mois, est condamnée à battre l’AJA au Parc. Sinon, la crise emportera son entraîneur.

Il n’existe désormais plus qu’une seule question. Elle dit tout des maux persistants qui enveloppent le PSG, de la réception irrespirable d’Auxerre, et trace un horizon immédiat : l’équipe qui n’a pas réussi à battre au coup d’envoi de ses matchs successivement le 18e (Nancy) du championnat puis le 10e (Marseille) peut-elle vaincre le 16e (Auxerre)?

Au-delà du sort d’Antoine Kombouaré, condamné à terme, il y a une saison à continuer, un titre de champion de France à glaner, des rêves de domination nationale à accomplir. Le gâchis et le fiasco qui escortent aujourd’hui le PSG donnent le vertige et façonnent un club en bête curieuse où il semblerait que certains prennent goût à jeter l’argent par la fenêtre. Dans sa courte vie, novembre 2011 ne restera pas le mois le plus décent de son histoire.

La glissade parisienne peut-elle vraiment s’arrêter alors qu’une réaction était attendue jeudi en Ligue Europa et qu’un nouveau flop a consacré la nullité du moment avec un revers cinglant à Salzbourg (2-0)? Si les causes produisent les mêmes effets, on ne voit pas ce qui changerait. C’est vieux comme le football : des joueurs qui savent leur entraîneur plus proche de la touche que du banc ne l’écoutent plus, ne se battent plus, ne jouent plus, pour résumer. Bref, le discours de l’entraîneur ne passe plus.

« Quand on voit les résultats, cela peut se résumer à ça, acquiesce Antoine Kombouaré. J’ai toujours dit qu’on traverserait une période difficile. C’est le cas aujourd’hui. Si on rebondit, je suis sûr que l’on sera beaucoup plus forts et de meilleurs footballeurs. » En ce moment, ce n’est pas dur. Car le PSG a débranché, à l’image du Bordeaux de janvier 2010, qui se croyait une seconde saison de suite champion et qui s’est enfoncé dans une nuit qui le borde encore. On sait toujours quand cela commence, jamais quand cela s’arrête.

Hier, Antoine Kombouaré, toujours aussi combatif mais aussi d’humeur badine, légère, comme si l’approche de l’échafaud le rendait plus fort, a donné toutes les explications possibles à la chute de son équipe. Sauf celle qu’il n’a pas le droit de dire : tout est parti de la rencontre Leonardo-Ancelotti à Paris début novembre.

Le technicien parisien annonce ainsi : « On a joué à un niveau qui n’était pas le nôtre depuis le début de la saison. » Ou encore : « Moi, j’assume les mauvais résultats en tant qu’entraîneur. Les joueurs sont conscients que dans une période comme celle-ci, c’est à eux d’assumer. » Un sportif se cherche ou des objectifs ou des excuses. Ceux du PSG ne peuvent plus se tromper de combat.



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Lugano absent, Bisevac incertain

Pour ce match qualifié de « capital » par Antoine Kombouaré, hier en conférence de presse, le PSG devra composer avec l’absence de plusieurs joueurs. Aux défections prévues de Chantôme, suspendu, et de Hoarau, toujours convalescent, est venue s’ajouter celle de Lugano. L’Uruguayen, touché au genou droit à Marseille, n’est pas totalement remis. Un doute subsiste aussi pour Bisevac, victime de coups à Salzbourg. En conséquence, Kombouaré a retenu un groupe de 19 éléments où figure le jeune Landre.

Pastore, au terme d’une semaine de travail personnalisé, est de retour dans le groupe. Il sera vraisemblablement titulaire en attaque avec Ménez, Nene et Gameiro. A la récupération, Matuidi devrait être épaulé par Sissoko ou Bodmer. Derrière, Sakho sera accompagné de Camara ou de Bisevac. Sur les côtés, enfin, Ceara à droite et Tiéné à gauche devraient être préférés à Jallet et Armand.



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Leonardo a rencontré Kombouaré

Sur un fauteuil éjectable depuis la défaite à Salzbourg, Antoine Kombouaré s’est réfugié dans le travail : chez lui vendredi après-midi à son retour d’Autriche, puis au camp des Loges hier matin. Tandis que Lugano, Chantôme, Hoarau et le jeune Kebano étaient présents pour des soins et des exercices avec les préparateurs physiques, l’entraîneur parisien a reçu, dans son bureau, la visite de Leonardo.

Le directeur sportif est passé au centre d’entraînement discuter avec son technicien. Selon nos informations, il n’a pas été question de son avenir. Les deux hommes ont évoqué les ressorts à actionner pour permettre au PSG de battre Auxerre cet après-midi après trois revers de rang dont deux en championnat. Ils ont ainsi échangé leur point de vue sur le rebond physique et psychologique nécessaire pour relancer le PSG.

Après avoir préparé l’ultime entraînement, le coach a rejoint le Parc des Princes pour la séance à huis clos programmée officiellement à 17h45. Finalement, elle a débuté avec pas mal de retard. Kombouaré s’était enfermé, au préalable, avec ses joueurs pendant près de trente minutes pour les encourager et tenter de restaurer une confiance passablement écornée.

Peu de temps auparavant, Nasser al-Khelaifi, le président et Leonardo sont passés brièvement, selon un témoin, dans le vestiaire. Ils ont ensuite suivi la séance en bord de pelouse, rejoint par Claude Makelele, le conseiller de la direction. A 19 heures, les trois hommes étaient toujours ensemble dans l’enceinte de la porte de Saint-Cloud.

Un peu plus tôt devant les médias, Kombouaré avait entamé sa conférence de presse en annonçant qu’il ne parlerait pas de son avenir : « Je suis venu, comme d’habitude, pour parler du match, du terrain et de l’adversaire Auxerre. Il ne sera question que de ça. » Détendu et souriant, l’ancien technicien de Valenciennes a délivré un message résolument positif. « Les défaites amènent des doutes, font perdre confiance, a-t-il insisté. Les solutions sont dans le travail, le discours, dans la capacité, aussi, à retrouver confiance dans ce que l’on a fait il n’y a pas si longtemps. » On saura peu avant 19heures s’il a été entendu.



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Javier Pastore, les raisons d’un malaise

Laissé au repos pour le déplacement à Salzbourg jeudi (défaite 2-0), Javier Pastore devrait retrouver la compétition face à Auxerre. Mais dans quel état physique et mental va-t-il se présenter? Avec un seul but lors de ses six derniers matchs de L1, l’Argentin n’est plus que l’ombre de lui-même. A Marseille (revers 3-0), dimanche dernier, il a même livré sa pire prestation de la saison.

Une préparation incomplète
Arrivé au PSG début août avec une préparation incomplète et usé par les longs voyages effectués avec sa sélection, le meneur de jeu accuse depuis deux mois un manque de rythme évident. Un malaise physique auquel s’est ajoutée une crise de confiance devant son incapacité à peser sur le jeu de son équipe et les nombreuses critiques dont il est l’objet. Cette semaine, Antoine Kombouaré a ainsi préféré laisser souffler sa star plutôt que de lui imposer un déplacement à Salzbourg. Resté à Paris, l’Argentin a pu bénéficier d’un programme individualisé de remise en forme. Les membres du staff se sont aussi concentrés sur l’aspect psychologique afin de redonner au joueur un brin de confiance. Ces derniers jours ont-ils suffi pour permettre à Pastore de retrouver le niveau de jeu qui a ébloui la Ligue 1 en septembre? Probablement pas. Mais c’est déjà un bon début.

Un manque de complicité avec ses partenaires
Au-delà de l’aspect physique, l’Argentin peine encore à s’adapter au jeu français. D’autant plus que ses adversaires directs en L1 ont appris à décrypter son style. « C’est un championnat très relevé et très physique, avoue-t-il sur le site Ligue1.com. Il y a beaucoup de joueurs techniques et rapides. » A ses proches, l’Argentin s’est aussi plaint de son positionnement sur le terrain. Il affirme qu’il reste cantonné sur un côté par son entraîneur, un rôle dans lequel il ne se sent pas à l’aise. Il préférerait avoir plus de liberté et pouvoir balayer toute la largeur du terrain. Il estime aussi qu’il combine mal avec ses coéquipiers, notamment Nene, Ménez et Gameiro, pointant un vrai manque de complicité.

Moins de crainte chez l’adversaire
Autant de soucis qui n’ont pas échappé aux joueurs d’Auxerre. A l’heure de défier la star parisienne, les hommes de Laurent Fournier n’affichent que peu de crainte. « C’est un jeune joueur qui peut devenir l’un des meilleurs du monde. Mais il a encore besoin de temps pour s’améliorer, signale Dariusz Dudka, milieu défensif de l’AJA. C’est le bon moment pour l’affronter car il pioche un peu. » Et les adversaires du PSG du mois de novembre abondent tous en ce sens. « Contre nous, il n’avait pas été très dangereux car il n’était pas au meilleur de sa forme, raconte ainsi Lamine Sané, défenseur de Bordeaux (1-1). Ce n’était pas le Javier décisif du début de saison. » « Je n’ai pas été spécialement impressionné, ajoute Jordan Loties, défenseur de Nancy, vainqueur au Parc (1-0) il y a quinze jours. Je l’ai vu perdre beaucoup de ballons ou encore rester à terre pendant deux minutes après un duel perdu, comme s’il n’avait pas envie de jouer. » Stéphane Mbia, milieu défensif de l’OM, se montre plus indulgent : « On lui a rendu la vie pénible car on a opposé notre puissance à sa finesse, raconte-t-il. Mais je l’ai aussi trouvé fatigué. Cela s’est vu sur certaines passes ratées, sur certains coups de moins bien pendant la partie. En revanche, sur chaque contrôle ou presque, son immense talent te saute aux yeux. Je signe tout de suite pour l’associer à Lucho dans notre équipe. C’est le duo de rêve! »


leparisien.fr
girlinlove
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Le 05/12/2011 à 07:56

Foot - L1 - PSG
Pastore ne «se sent pas libre»

Encore très décevant dimanche face à Auxerre (3-2), le milieu de terrain argentin Javier Pastore livre les raisons de sa méforme actuelle dans une interview au magazine So Foot, à paraître jeudi prochain : sa position sur le terrain, dans laquelle il ne s'épanouit pas pleinement. «Au PSG, je suis dans une zone et je n'en sors pas... C'est ce qu'on me demande, donc je le fais, mais je ne me sens pas libre. Depuis que je suis ici, rares sont les fois où j'ai pris la balle dans une zone où je sais que je peux faire mal à l'adversaire. (...) Aujourd'hui, je joue pour le PSG et il faut que je m'adapte. (...) C'est vrai que je ne me sens pas bien. Je n'ai pas l'impression de pouvoir m'exprimer comme je le voudrais.»

L'international argentin y va également d'une petite remarque sur ses coéquipiers : «Il y a beaucoup de fois où je bouge et où il ne se passe rien parce que mes coéquipiers ne me suivent pas. (...) En France, on joue avec la tête baissée.»
L'équipe.fr
Homer
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PSG-Auxerre (3-2) : malgré la victoire, tout n'est pas réglé

Le PSG s’est offert Auxerre. C’est une victoire essentielle (3-2) mais qui ne change rien sur le fond. Essentielle parce qu’elle permet au club de revenir à la deuxième place, à trois points de Montpellier. Mais elle ne clarifie pas les coulisses du PSG, toujours en pleine ébullition.

Le flou a pris le pouvoir. Sitôt la victoire contre Auxerre intervenue, le plus grand flou a suivi. Des sources ont annoncé la venue de Rafaël Benitez, l’entraîneur espagnol qui a remporté la Ligue des champions avec Liverpool. C’est l’une des pistes prioritaires de Leonardo avec Carlo Ancelotti. Il a dirigé l’Inter Milan avant que le Brésilien ne prenne sa place. C’est une pointure dans le milieu des coachs. C’est que d’autres sources ont annoncé dès hier soir le limogeage d’Antoine Kombouaré alors que des proches du dossier certifiaient sa présence demain à l’entraînement. Cherchez l’erreur…

Le projet initial de Leonardo est de remplacer le technicien kanak à la trêve. Par défaut, il a sondé Claude Makelele. L’ancien milieu de terrain veut prendre son temps. Des discussions pourraient intervenir cette semaine. « Cela a été mon capitaine, c’est quelqu’un qui est très proche de moi, a expliqué après le match Antoine Kombouaré. Contrairement à ce que vous dites, c’est moi qui lui ai demandé de venir dans le vestiaire. Il est là pour donner des conseils, il est toujours très proche du terrain, il est joueur dans l’âme. Il ne prend jamais la parole en groupe. Ça, c’est mon travail. » Quant à son avenir personnel, le technicien est resté très flou lui aussi. « Je connais la règle. Moi, je suis debout, toujours prêt à aller au combat. Mon métier me permet de vivre des moments agréables, d’autres pénibles. La vie est ainsi faite : je suis ici et demain peut-être ailleurs. Ce n’est pas grave. »

A quoi joue Leonardo ? Le directeur sportif est insondable. Hier, il ne s’est levé que sur le troisième but parisien. Sur les deux premiers, il est resté impassible. En zone mixte, où il rencontre la presse, il ne s’arrête plus. Il ne confirme plus Kombouaré comme après Nancy et Marseille. Sa stratégie est illisible. Il joue son poste et sa crédibilité sur le nouvel entraîneur qui débarquerait entre aujourd’hui et la fin de la trêve. Ses patrons, les Qatariens, veulent du clinquant et aller très vite. Pourquoi Leonardo a-t-il ainsi sondé Makelele alors qu’il ne voulait même pas de lui en début de saison comme conseiller ? Depuis qu’il a rencontré Ancelotti début novembre à Paris avec Nasser al-Khelaifi, le PSG perd. Et quand il gagne, comme hier, c’est dans la douleur. Recoller les pots cassés pourrait prendre du temps.

Les joueurs se sont repris en main.
Dans « le climat pesant », dixit Momo Sissoko, les joueurs ont pris leurs responsabilités. Samedi soir dans leur hôtel de Versailles, ils se sont réunis. L’idée de cette réunion avait germé dans la tête de Mamadou Sakho et Zoumana Camara notamment, à Salzbourg après le revers (2-0) de jeudi en Ligue Europa. Antoine Kombouaré avait appelé de ses souhaits cet entretien, avant même la série de trois défaites d’affilée du club. Il faut croire que ces discussions ont eu un impact vu la prestation de l’équipe hier soir face à Auxerre. « On s’est dit qu’il fallait que l’on s’investisse davantage, raconte un joueur. Qu’il fallait montrer plus d’envie, être présent dans les duels et que, même s’il y avait du déchet, ça finirait par revenir. »



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Jérémy Ménez : « Il faut continuer à soutenir le coach »

Le natif de Longjumeau (Essonne) restera à tout jamais dans l’histoire du PSG. Hier soir, Ménez a en effet inscrit le 2000e but de son club en Ligue 1. Il raconte sa joie d’avoir enfin renoué avec la victoire contre Auxerre et apporte un soutien sans faille à l’entraîneur.


Cette victoire vous rassure-t-elle ?


Jérémy Ménez. Elle fait du bien. On avait à cœur de se racheter de ces dernières semaines. On était dans une petite crise. J’espère qu’avec cette victoire on va se relever et enchaîner une belle série. Il fallait absolument retrouver un nouvel état d’esprit. A Salzbourg, on s’est pris une grosse claque. Cela nous a permis de nous remettre en question. Peut-être qu’il fallait le faire avant… Mais ce soir (hier), même si tout n’a pas été parfait, on s’est bougé le cul, on a transpiré.

La pression est-elle désormais moins forte ?


Un peu, oui. Mais, dans les grands clubs, il y a toujours de la pression. Il faut savoir en faire abstraction et réussir à se concentrer exclusivement sur le terrain. C’est le seul moyen pour obtenir des résultats.

Que s’est-il dit entre les joueurs ?


Qu’il fallait qu’on retrouve un collectif et un peu de fierté. On n’était pas contents de rentrer chez nous après les matchs ces derniers temps. On devait tous balayer devant notre porte et reprendre du plaisir à jouer ensemble. C’était ça, notre force en début de saison.

La crise est donc finie ?


On n’est jamais sûr de rien. Mais même si on est encore amenés à perdre, il faut au moins tout donner sur le terrain pour sortir la tête haute.

Le titre est-il encore l’objectif du club ?

Oui, c’est la priorité. On est 2es, à trois points de Montpellier. Même s’il y a eu des doutes, on ne va pas lâcher.

Ça fait quoi d’inscrire le 2 000e but du PSG ?


Ça me fait plaisir, car je suis parisien. Mais le plus important, ce sont les trois points.

Comment avez-vous trouvé Antoine Kombouaré ?

Il était content dans le vestiaire. Il était fier de ses joueurs, car on n’a rien lâché. Il est fort, il vit tout ça très bien. J’espère que ça va nous pousser à être forts nous aussi. Il faut continuer à soutenir le coach.

Avez-vous été déstabilisé par toutes ces rumeurs sur son remplacement ?


Oui, ça perturbe, car il y a beaucoup de conneries qui sont dites, surtout après le match de Marseille. Ça fait mal. Mais cette victoire fait taire les critiques.


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PSG-Auxerre (3-2). Kombouaré n’a rien changé à ses habitudes

Antoine Kombouaré a vécu une drôle de soirée. Sur un siège éjectable, le coach parisien a dû faire comme si de rien n’était, comme si ce match n’allait rien changer à son avenir à la tête du club. Avant le coup d’envoi, le technicien salue ainsi l’ensemble du staff technique d’Auxerre.

Lors du protocole officiel, il serre la main de Laurent Fournier, son ami, avant de lui claquer la bise. Puis, pendant le match, il ne change rien à ses habitudes. Il passe le premier quart d’heure de jeu dans le coin gauche de son banc. Il en sort seulement pour pester contre l’arbitrage lorsque Mohamed Sissoko, victime d’un coup, reste plus d’une minute allongé sur la pelouse (17e). Au cours des vingt dernières minutes de la première période, il ne peut s’empêcher d’arpenter sa zone technique pour encourager les siens. Son équipe, il est vrai, n’arrive alors pas à concrétiser ses multiples incursions dans la surface adverse. Sur un coup franc de Nene, il crie à ses joueurs : « Coupez. » Dans les tribunes à ce moment-là, personne n’appelle à sa démission. Personne non plus ne lui manifeste un quelconque soutien. Les spectateurs se contentent de crier : « Mouillez le maillot. »

Après la pause, lorsque Nene trouve le poteau (48e), il manque de se renverser de désespoir. Mais, très vite, il explose de joie, les poings serrés, les bras tendus quand Jallet délivre le PSG (52e). Très vite, son visage redevient impassible. Il regagne aussitôt le coin gauche du banc au moment même où le virage Boulogne scande son nom. L’égalisation auxerroise le laisse de marbre. Mais pour les deuxième et troisième buts de son équipe, une fois encore, il fait ce geste de la main, visiblement heureux de voir enfin ses hommes remporter un match. Les supporteurs, eux, donnent encore de la voix et crient son nom. Au coup de sifflet final, il quitte rapidement la pelouse. Il attend ses joueurs dans le tunnel, les saluant un à un. « Je l’ai trouvé comme d’habitude, serein. Il nous a transmis sa sérénité », raconte Siaka Tiéné. Devant la presse, pourtant, il apparaît ému. Comme s’il analysait pour la dernière fois la prestation de ses hommes…


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Nene dans tous les coups

Après ses déboires à Marseille et à Salzbourg, le PSG, pour ce match couperet, a présenté un visage plus engageant. Même si une certaine fébrilité a escorté l’équipe de la capitale en début de match et après l’égalisation d’Auxerre, elle s’est créé pas mal de situations chaudes devant le but de Sorin.


5,5 SIRIGU
Un match calme. Il ne peut rien sur les deux buts encaissés. Deux parades (25e et 87e).

7 JALLET
Aligné latéral droit, il a livré un bon match. Très affûté, on l’a vu partout et surtout aux avant-postes où il a multiplié les centres intéressants (35e, 40e, 46e). Il a ouvert le score d’une bonne frappe (52e). Peu inquiété derrière.

6 CAMARA
De retour en défense centrale en L1, il a bien tenu les rapides attaquants auxerrois, notamment à la 50e où il reprend bien Oliech. Encore à son avantage à la 83e avec une triple intervention. Averti (28e).

5,5 SAKHO Le capitaine a montré l’exemple dans l’engagement et l’envie. Toujours présent dans les duels, excepté sur le premier but de l’AJA.

5 TIÉNÉ Le latéral gauche a été meilleur qu’à Salzbourg même si son marquage est un peu élastique sur le but d’Oliech. Une implication louable dans le jeu offensif.

5,5 SISSOKO
Milieu récupérateur, il a su s’imposer dans la bagarre de l’entrejeu. Une volonté de jouer simple et d’apporter devant. Remplacé par Armand (88e).

MATUIDI (NON NOTÉ) Le milieu récupérateur a été combatif et actif jusqu’à sa sortie sur blessure à la 42e minute. Remplacé par Bodmer (5) auteur d’une prestation moyenne.

6 MÉNEZ Il a alterné le moyen et le très bon. Ses fulgurances ont été déterminantes comme sur son service pour Nene (48e) après un exploit personnel. Auteur du deuxième but d’une reprise précise (76e). Averti (73e).

4,5 PASTORE
Après une semaine sans match, l’Argentin a semblé avoir recouvré un peu de jus. Encore trop de scories dans ses contrôles et ses passes. Gâche un face-à-face avec Sorin (46e).

7 NENE Le milieu gauche a beaucoup tenté. Il est impliqué dans tous les bons coups : un tir sur le poteau (48e), le centre pour Ménez sur le deuxième but et un but sur penalty (80e).

5 GAMEIRO L’attaquant parisien a été davantage servi par ses partenaires mais sans se mettre en situation de marquer. A multiplié les appels.

A AUXERRE, Oliech a été percutant, comme le jeune Alain Traoré. Dudka a réussi son entrée.

L’arbitre, M. Bien (4), a oublié un penalty pour le PSG en première période. Il n’a pas toujours été bien aidé par ses assistants.


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Le 2000e but du PSG est signé... Jérémy Ménez

L'histoire retiendra que le 2000e but du PSG a été inscrit par Jérémy Ménez contre Auxerre. L'attaquant international bien servi au second poteau par Nene a trompé le portier auxerrois d'une frappe sèche. En plus d'être historique, le but était aussi capital dans l'opération rachat du PSG après trois défaites de rang (Nancy, Marseille et Salzbourg).

Pour l'anecdote, il a été inscrit sous les yeux de Nasser Al-Kelhaifi, PDG du PSG.

Depuis le 25 août 1971 et l’ouverture du score de Jean-Claude Bras à… Nancy, le PSG a connu une histoire riche en rebondissements avec des buts parfois d'une autre planète. Le 1 000e but parisien avait été marqué à Nancy par Zlatko Vujovic, le 24 mai 1991.

Un vote sur le parisien.fr avait désigné comme le plus beau but de l'histoire du PSG, l’éclair de génie de Pauleta face à l'OM de Barthez en 2004.

Le Parisien
girlinlove
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Paris SG: du répit jusqu'à la trêve pour Kombouaré?
De Colin DRONIOU (AFP) – il y a 1 heure

PARIS — La victoire du Paris SG contre Auxerre dimanche (3-2) semble avoir offert du répit à son entraîneur Antoine Kombouaré, menacé après le passage à vide de l'équipe en novembre, mais une rechute d'ici la trêve pourrait s'avérer fatale et précipiter une sanction des dirigeants qataris.

Dans le bras de fer à distance qui oppose le directeur sportif Leonardo, soutenu par l'actionnaire Qatar Sports Investment (QSI), à son entraîneur, ce dernier semble avoir remporté une manche dimanche en permettant à son équipe de stopper l'hémorragie après trois défaites de rang.

"Il n'est pas bien, il est touché", reconnaît toutefois l'un des proches du Kanak. Pourtant, le succès dominical a "figé en sa faveur" la situation, selon une source au Qatar, alors qu'une défaite lui aurait quasiment à coup sûr été préjudiciable.

Mais Kombouaré, dont les Qataris doutent depuis le début de sa capacité à amener le club vers les sommets, n'est pas sauvé et Leonardo pourrait revenir à la charge.

Si Kombouaré et ses hommes parviennent à éviter les embûches avant la trêve (Sochaux, Bilbao, Lille et Saint-Etienne), la +fenêtre de tir+ pour un éventuel remaniement, devrait alors se rouvrir d'ici "deux-trois semaines".

La piste Makelele

"C'est un sujet qui est discuté comme dans tous les clubs où ça ne va pas", indique-t-on de même source. "On se pose des questions. Rien n'est gravé dans le marbre."

Car le mal originel du Calédonien est d'appartenir à la gestion du passé.

Pour sa défense, Paris est toujours 2e à trois points du leader et son éviction ferait sûrement grincer quelques dents, écornant ainsi l'image de dirigeants qui en sont soucieux et s'évertuent à la lisser.

Surtout, Leonardo ne semble avoir actuellement personne sous le coude pour remplacer au pied levé Kombouaré.

Après son rendez-vous au grand jour en novembre avec Ancelotti, libre depuis son départ de Chelsea, le Brésilien s'est retrouvé contrarié par la temporisation de l'Italien, qui privilégie l'Angleterre.

Vers qui se tourner, alors que plusieurs entraîneurs de renom s'interrogent sur le sens d'une collaboration avec +Leo+? Et pour quel projet: un intérim à court ou moyen terme, ou une aventure plus longue?

Naturellement, le directeur sportif s'est tourné vers Makelele, encore reçu samedi, pour tenter de convaincre l'ex-capitaine de troquer son costume de conseiller présidentiel contre le survêtement d'entraîneur.

Si des sources assurent que l'ex-joueur ne serait pas trop chaud pour prendre la balle au bond, d'autres intimes assurent qu'il ne rêve que de ça, mais qu'il ne tient pas à apparaître comme le traître, et surtout qu'il veut obtenir un droit de regard sur le recrutement, le pré carré de Leonardo.

L'apprentissage de Leonardo

De source proche des dirigeants, le sort de Kombouaré, victoire ou défaite, semblait même scellé après Auxerre mais au dernier moment, le projet a été stoppé.

Soit parce que +Maké+, qui a officiellement annoncé son "soutien absolu" pour Kombouaré, a finalement refusé le poste, soit parce que Kombouaré a réussi au dernier moment à faire valoir son point de vue sur les agissements de Leonardo et obtenu une dernière rallonge.

Ce qui dans un cas comme dans l'autre, n'est pas forcément un bon signe pour Leonardo.

Si sa cote est "stable" auprès des dirigeants, qu'il forme un binôme proche avec le PDG Nasser Al-Khelaifi, des proches du club assurent également que le propriétaire voit tout ça de loin.

Dans l'intimité du PSG, Leonardo aurait d'ailleurs déjà reconnu s'être trompé sur le recrutement de l'Urugayen Lugano, décevant depuis son arrivée et qui pourrait partir dès cet hiver.

Enfin, la gestion de la crise n'a pas fait que des heureux et des proches ont expliqué au PDG qu'on ne pouvait agir de cette façon. Leonardo a sans doute appris de tout ça que son crédit, comme celui de Kombouaré, ne sera pas éternel.


Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés
sylvain
Le Parisien



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Leonardo maintient le dialogue avec son entraîneur

Hier, le soleil d’automne a réchauffé l’atmosphère du camp des Loges. Mais peut-être pas tous les cœurs, alors que le club traverse une période très trouble. Peu de joueurs ont profité de cette belle matinée. L’essentiel du groupe était au repos. Seuls les blessés Lugano, Matuidi, Hoarau et Kebano mais aussi Luyindula et Areola étaient présents au centre d’entraînement.

Ils ont croisé Antoine Kombouaré. Enfermé dans son bureau du premier étage, l’entraîneur a revisionné les images du match de la veille face à Auxerre. Peu après 12 heures, Leonardo, le directeur sportif, est arrivé. Le Brésilien a filé rejoindre son entraîneur. En ces temps, cette visite pourrait alimenter les spéculations les plus folles. Que se sont dit les deux hommes ?

Le soutien de Sakho

Rien d’extraordinaire en fait… Comme ils le font depuis le début de saison avant et après les rencontres, les deux hommes ont échangé leurs points de vue et leurs sentiments sur le match et sur les prestations des joueurs. Ont-ils aussi abordé l’avenir d’Antoine Kombouaré? Pas sûr, chacun restant sans doute sur les positions définies en fin de semaine dernière. Le technicien est attendu ce matin à l’entraînement pour la reprise. « Leonardo n’a pas dit à Antoine que c’était fini, confie un proche du Kanak. Antoine a préparé la semaine d’entraînement avec son staff et le travail à effectuer pour les blessés. Il continue. »

L’écho est le même dans l’entourage de Qatar Sports Investments, l’actionnaire majoritaire du club : « Rien n’est prévu pour l’heure. » Kombouaré retrouvera ce matin des joueurs qui, dans leur grande majorité, le soutiennent. Mamadou Sakho l’a répété hier au micro de RMC : « C’est quelqu’un qui sait ce qu’il veut, qui fait son travail comme il le faut. Personne dans le vestiaire ne se plaint de ce qu’il fait, tout se passe très bien avec le groupe. On veut continuer avec lui car le groupe de cette année a commencé avec lui. »




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Pauleta : « Kombouaré fait du bon boulot »



Dimanche soir, Jérémy Ménez a inscrit le 2 000e but du PSG en Ligue 1. Un autre grand buteur du club a été mis à l’honneur sur Leparisien.fr. Appelés à choisir le plus beau but parisien en championnat, les internautes ont plébiscité l’éclair de génie de Pauleta face à Barthez le 25 avril 2004 au Parc des Princes.
L’Aigle des Açores, à la retraite depuis l’été 2008, raconte la genèse de cet exploit et donne son point de vue sur la situation actuelle du club.



Votre exploit contre Marseille (2-1) en 2004 a été élu par nos internautes comme le plus beau but en L1 de l’histoire du PSG. Que ressentez-vous ?
Pedro Pauleta. J’en suis très fier et très heureux. J’estime aussi que ce fut mon plus beau but au PSG et certainement l’un des plus beaux de toute ma carrière. Quand on est Parisien, inscrire un but contre Marseille reste toujours spécial. Surtout un but comme ça !

Pouvez-vous nous le raconter ?
C’est sur une passe en profondeur de Sorin. J’arrive à récupérer le ballon avant Barthez sur la gauche du terrain, le long de la ligne de sortie de but. Je fais un contrôle et j’ai l’instinct de frapper avant qu’il ne regagne ses cages. J’ai effectué le geste parfait dans un angle très fermé. C’est du génie mais aussi beaucoup de chance. J’aurais pu tenter ce geste 100 fois sans le réussir.

Qu’avez-vous ressenti à ce moment-là ?
Je crois que je n’en revenais pas. J’ai couru aussitôt derrière les tribunes. J’étais super heureux. C’était ma première saison à Paris. Réussir à marquer un tel but, devant notre public, puis en inscrire un autre en deuxième période, c’était merveilleux. J’ai presque toujours réussi à marquer contre Marseille. Cet adversaire me portait chance.

Suivez-vous l’actualité du PSG ?
Bien sûr! Et cette saison plus que jamais. Le PSG a désormais beaucoup d’argent et de très bons joueurs. Leonardo est une personne très compétente. Je suis heureux de voir enfin cette équipe jouer les premiers rôles.

Elle reste pourtant sur une série de matchs décevants…
Ces dernières semaines ont été plus compliquées au niveau des résultats. Mais au cours d’une saison, il y a toujours des périodes délicates. Il ne faut pas en tirer de conclusions hâtives. Il y a beaucoup de joueurs qui sont arrivés cet été. Même si Montpellier, Lille et Lyon marchent fort, Paris est au-dessus du lot. Je vois le PSG champion.

Ces derniers jours, on a aussi beaucoup parlé du départ probable de Kombouaré à la trêve. Qu’en pensez-vous ?
Je ne suis plus au club. Mais l’équipe est deuxième du championnat aujourd’hui. Changer d’entraîneur, ce ne serait pas normal. Antoine Kombouaré fait du bon boulot. Il peut emmener le PSG très loin. Il faut lui laisser du temps, le laisser travailler tranquillement et sereinement. J’espère que ce sera le cas.
allezalex
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Stage de reprise : le PSG jouera contre Milan en amical

C'est confirmé. Le Paris-Saint-Germain prendra bien la direction du Golfe Persique pour son stage de reprise, du 1er au 5 janvier prochain. Après la trêve hivernale, un avion d'Emirates, sponsor maillot du club, conduira les Parisiens à Dubaï, qui est aussi le siège de la compagnie aérienne.

Les hommes de Kombouaré rallieront le Qatar, où ils resteront du 2 au 3 et où ils pourraient disputer un match amical. Les partenaires de Pastore reviendront ensuite à Dubaï pour y affronter l'AC Milan le 4 au soir.

A son retour, Paris fera ses débuts en Coupe de France, lors des 32e de finale, le week-end du 7-8 janvier, avant de retrouver le championnat une semaine plus tard contre Toulouse.


Leparisien.fr
Tycoon
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Jallet : «Un peu marre»

Buteur face à Auxerre dimanche au Parc (3-2), Christophe Jallet a accepté d'évoquer l'ambiance pesante qui règne au PSG ces dernières semaines. Il a réaffirmé son soutien à Antoine Kombouaré.

«Christophe Jallet, comment avez-vous trouvé le coach ce mardi, pour la reprise de l'entraînement ?
Il n'y a pas d'évolution. Lui, il reste toujours dans le même état d'esprit. On est toujours dans le travail, et dans la recherche de meilleures performances.

A-t-il été le seul à vous parler ce matin ?
Oui, on est revenu sur le match d'Auxerre et sur les échéances à venir.

Comment le groupe vit-il toute cette agitation autour de lui, de son poste d'entraîneur menacé ?
On en a un peu marre que les journalistes nous posent les mêmes questions tous les jours... Mais on fait avec, ça fait partie du métier. Nous, on n'est pas décideurs de tout ce qui se passe. On sait que ça parle, mais les rumeurs ne sont pas souvent accompagnées d'actes. Si un jour ça doit changer, je pense que vous le saurez. Pour l'instant, on fait comme si de rien n'était, on continue à travailler.

«Kombouaré est plus fort»

Est-ce que cette "épreuve", cette menace sur le coach, l'a renforcé ces derniers temps ? Le sentez-vous plus fort ?
Plus fort, oui. Il faut être costaud pour endurer tout ce qu'il endure. Maintenant, il a toujours répondu présent, et il continue de le faire. D'un avis général, je pense que tout le monde est derrière lui. En tout cas, nous les joueurs on se bat sur le terrain, pour lui, pour le club, pour les supporters. On essaie de faire du mieux qu'on peut. On ne fait pas exprès de perdre des matches.

Ne serait-ce pas injuste s'il partait avant la trêve au vu des résultats ?
Oui, même si ce n'est pas à nous de décider. Ce n'est pas à nous d'avoir un avis sur la question.»

Recueillis par Olivier SCHWOB, au Camp des Loges


Lequipe.fr
Homer
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Matuidi absent jusqu'à la trêve

Remplacé par Mathieu Bodmer à la 42e minute du match face à Auxerre dimanche (3-2), le milieu de terrain du PSG Blaise Matuidi souffre d'une lésion aux ischio-jambiers gauches et sera indisponible jusqu'à la trêve. A peine remis de sa blessure à la cuisse, Clément Chantôme, gêné par une aponévrose au quadriceps gauche, a réintégré l'infirmerie parisienne. Il aura probablement croisé Diego Lugano (genou droit), Guillaume Hoarau (épaule) et Neeskens Kebano (cuisse), tous rétablis et qui ont participé ce mardi à la séance collective des Parisiens, qui s'est déroulée à huis clos.

L'Equipe
Homer
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Tiéné veut enchaîner contre Sochaux

Vainqueur d'Auxerre (3-2) dimanche au Parc des Princes, le Paris-Saint Germain a renoué avec le succès après trois revers consécutifs. S'il sait que le PSG sera «attendu» à Sochaux samedi, Siaka Tiéné espère que son équipe parviendra à enchaîner.

«Il faut rester sur la même dynamique et ce sera de nouveau une rencontre majeure, assure le défenseur ivoirien sur le site officiel du club. Comme à chaque déplacement, nous serons attendus donc il faudra être à 100% pour bien négocier ce match. C'est une formation qui a beaucoup d'individualités qui peuvent nous poser des problèmes, notamment offensivement. Il faudra donc se méfier, si nous voulons repartir avec 3 points supplémentaires.»

France Football
HHA
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« Il nous faut du temps »

Ils sont l’atout offensif du PSG. À eux trois, Jérémy Ménez, Nene, et Kevin Gameiro ont inscrit plus de la moitié des buts parisiens (18 sur 29). Après une longue séance de dédicace hier après-midi au magasin Adidas des Champs-Elysées à Paris, les trois hommes ont accepté de se confier.

Le succès contre Auxerre (3-2) dimanche, après trois défaites consécutives, va relancer la machine. « On n’a pas gagné avec la manière mais on a retrouvé un état d’esprit combatif, souligne Kevin Gameiro. Des périodes difficiles, chaque équipe en connaît. Il valait mieux l’avoir maintenant qu’au mois d’avril. » « Ça, c’est Paris! répond Ménez. Quand ça va, tu es le meilleur. Quand tu perds, tu deviens le plus nul. Mais on n’allait pas tout gagner non plus. » « Avec nos mauvais résultats et le potentiel de notre équipe, je peux comprendre que les gens aient parlé de crise, poursuit Nene. Mais, dans le vestiaire, il n’y a jamais eu de crise. Malgré la pression, on est toujours restés conscients de nos qualités. »

Tous derrière Kombouaré. Devant les menaces qui pèsent sur leur entraîneur, les trois joueurs affichent un soutien sans faille. « On est tous derrière lui », affirme Nene. « Il nous demande de ne pas penser à lui et de se concentrer sur le football, relate Ménez. Pour moi, il est toujours l’homme de la situation. Il fait du bon travail. Il faut donc rester comme ça. On le soutient à 100%. Souvent, le mal ne vient pas seulement de l’entraîneur. » « Avec le coach, ça fonctionne très bien, ajoute Gameiro. Je sais qu’au PSG, dès qu’on enchaîne des défaites, ça devient compliqué. Mais on est 2e s, pas derniers! »

Une complicité à affiner. Les trois joueurs le reconnaissent aisément. Sur le terrain, leur entente est loin d’être parfaite. « Il nous faut du temps », plaident-ils en chœur. « Avec Nene, c’est plus facile car on a joué ensemble à Monaco, sourit Ménez. Avec Kevin, ce n’est que depuis cette année. On essaie de se trouver mais ça ne se fait pas du jour au lendemain. » « Le groupe est nouveau, il y a plein de recrues. Il nous faut travailler pour comprendre comment l’autre joue », soutient Nene. « Je ne suis pas inquiet. En début de saison, ça marchait bien », ajoute Gameiro, qui n’a pas marqué depuis mi-octobre. A propos de la guerre des ego, le trio botte vite en touche. « Ça, c’est une invention de la presse. Si vous étiez dans le vestiaire, vous verriez que l’ambiance est très bonne », jure le Brésilien. « Quand on a des choses à se dire, on se les dit, poursuit Gameiro. Mais, croyez-moi, ça ne nous empêche pas de bien rigoler ensemble ! »


leparisien.fr
Homer
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Matuidi rechute

C’est peut-être la plus mauvaise nouvelle de la semaine pour Antoine Kombouaré : Blaise Matuidi, à nouveau victime d’une déchirure aux ischio-jambiers gauches, sera forfait jusqu’à la trêve. Il avait déjà eu la même blessure lors de PSG - Lyon (2-0) le 2 octobre et avait été absent six semaines.
Le milieu parisien avait rejoué pour PSG - Nancy (0-1) le 20 novembre. Visiblement, cette reprise était prématurée. « Cela fait partie des aléas pour les sportifs de haut niveau, a commenté Matuidi sur son site. Je vais tout faire pour revenir à mon meilleur niveau. »

Le Parisien
HHA
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Affaire Luyindula : appel rejeté

L'appel du PSG, opposé à la décision de la commission juridique de la Ligue de football professionnel qui l'avait enjoint de réintégrer l'attaquant Peguy Luyindula, a été rejeté mercredi, a indiqué l'entourage du joueur de 32 ans. «Il n'est plus question désormais que Peguy aille jouer en CFA», a encore assuré le conseiller de l'attaquant, qui a été laissé à l'écart par son club depuis août et n'a disputé aucun match cette saison. Sollicité, le club n'a pas souhaité réagir.


lequipe.fr
Varino
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Pastore s’est dit « piégé »

A la reprise de l'entrainement, mardi, au Camp des Loges, le milieu du Paris-SG Javier Pastore a rectifié, devant le vestiaire parisien, les propos qu'il aurait tenus dans une interview au mensuel So Foot, paru hier. En substance, l'Argentin (22 ans) a assuré à ses coéquipiers qu'il ne les avait jamais remis en cause, que ses déclarations, faites en espagnol, avaient été mal traduites et qu'il avait été « piégé ». Qu'a dit Pastore dans cet entretien? Il déclarait notamment ne pas « se sentir libre » et ajoutait: « Au PSG, je suis dans une zone et je n'en sors pas. C'est ce qu'on me demande, donc je le fais mais c'est vrai que je ne me sens pas bien. Je n'ai pas l'impression de pouvoir exprimer mes qualités comme je le voudrais. Il y a beaucoup de fois où je bouge et où il ne se passe rien parce que mes coéquipiers ne me suivent pas (...) En France, on joue avec la tête baissée. »

Certains Parisiens n'avaient pas vraiment compris la sortie médiatique du plus gros transfert de l'histoire du football français (42 M€), assurant que c'était l'un des rares joueurs de l'effectif à avoir le droit d'évoluer là où bon lui semble et le seul à ne pas avoir d'obligations défensives. Mardi, l'entraineur du PSG, Antoine Kombouaré, ne s'est pas éternisé sur le sujet et a préféré évoquer ce qui lui avait plus face à Auxerre (3-2, dimanche) et ce qu'il avait moins apprécié. Avant de se projeter sur le déplacement à Sochaux, samedi.

L'Equipe
HHA
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Qui dirige vraiment le PSG?

Théoriquement, le nouvel organigramme du club pourrait se révéler très efficace. Le président du conseil d’administration, Nasser al-Khelaifi, représentant de l’actionnaire, contrôle le PSG en s’appuyant sur deux hommes forts, Leonardo, directeur sportif, et Jean-Claude Blanc, directeur général délégué.
Les rôles sont clairement définis et le modèle a fait ses preuves dans d’autres pays. Pourtant, en pratique, la gouvernance du club, trop diluée, connaît quelques ratés. Car ce triumvirat prend ses marques, se marche parfois sur les pieds et souffre d’un manque de connaissance des rouages du football français. En outre, il doit composer avec l’incontournable influence du prince Tamim bin Hamad al-Thani. « Ils pilotent à vue, lâche un salarié du club à propos de ses nouveaux dirigeants. Ils sont capables de prendre des décisions intempestives sans réfléchir aux conséquences comme l’a démontré le dossier de l’entraîneur. » Décryptage.

Rien n’échappe au prince
Le fils de l’émir du Qatar a acheté le PSG (à travers Qatar Sports Investments) avec son argent personnel. Il suit avec une attention toute particulière la vie de son club. « Il est informé de tout ce qui s’écrit sur le PSG, raconte son entourage. Aucune décision stratégique ne lui échappe. » Cela ralentit parfois l’avancée de certains dossiers ou leurs conclusions. « On fait des réunions avec les équipes de Paris, mais elles doivent tout faire valider, raconte un interlocuteur régulier du club. Au final, quand elles reviennent vers nous c’est pour nous dire, le plus souvent, que Doha ou Nasser al-Khelaifi voient les choses autrement. En revanche, quand c’est eux qui nous sollicitent, on doit répondre dans la demi-heure… »

Nasser al-Khelaifi, l’œil de Doha
Président du conseil d’administration du PSG, il est « l’émissaire » du prince. « Nasser est une sorte de fonctionnaire d’Etat, dit un spécialiste du Qatar. Il est au service de son pays et de la famille royale, à qui il doit tout. » Patron de la chaîne de télévision Al-Jazira Sports, l’ancien tennisman est très occupé et n’a pas le temps suffisant pour s’investir dans le club au quotidien. D’où l’idée de s’adjoindre deux directeurs aux pouvoirs élargis : Leonardo pour le sportif et Jean-Claude Blanc pour le financier et l’administratif. Mais malgré la délégation accordée, les décisions finales lui reviennent… après accord de Doha.

Leonardo et Blanc en quête d’autonomie

Leonardo a milité pour l’arrivée de l’ancien patron de la Juventus. Il sait que Blanc, qui n’est pas issu du milieu du football, ne lorgnera pas sur ses prérogatives. Chacun s’occupe donc de son domaine mais dans certains dossiers, comme celui de Luyindula, les deux entités sont concernées. D’abord sportif, le cas de l’attaquant a connu des conséquences juridiques. D’où les derniers revirements parfois incompréhensibles. Leonardo, qui milite pour le départ de Kombouaré mais peine à lui trouver un successeur, apprend le métier de directeur sportif et se rend compte qu’il n’est pas aisé de tout contrôler. Surtout avec l’omniprésence des Qatariens, même si Leonardo est l’une des rares personnes autorisées a appeler directement le prince. S’il a pensé en premier à Beckham avec qui il entretient des liens d’amitié, ce sont des émissaires de Doha qui sont allés à la rencontre de la star anglaise à Los Angeles. Les interférences en matière de recrutement sont courantes. L’été dernier, des proches du prince ont noué des contacts avec le Marocain Adel Taraabt pour essayer de le recruter. Leonardo n’en a pas voulu et a eu le dernier mot. Récemment, c’est le Sochalien Boudebouz qui a été approché. Et toujours pas par Leonardo…


leparisien.fr
Homer
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Luyindula pas à l'entraînement

Peguy Luyindula ne s'est pas présenté jeudi à l'entraînement du PSG attendant de recevoir une «feuille de route» et un planning après le rejet mercredi par la LFP de l'appel du club, obligé de réintégrer l'attaquant dans le groupe professionnel. «Je vais interpeller le club. On attend des instructions et une feuille de route pour pouvoir appliquer la décision» de la Ligue, a expliqué l'avocat du joueur, Me Repiquet. Ecarté du groupe professionnel par l'entraîneur Antoine Kombouaré depuis août, Luyindula avait eu gain de cause le 10 novembre devant la commission juridique de la LFP qui avait «enjoint» le PSG de le réintégrer après avoir visité les installations du centre d'entraînement pour constater l'infraction présumée

L'Equipe
psgbwoy
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Poissy placé pour accueillir le nouveau Camp des Loges

La ville de Poissy, qui a entre ses mains un projet pour accueillir le prochain centre d'entraînement du Paris-SG, est entré en contact avec le club de la capitale et espère avoir l'occasion de le présenter «avant la fin de l'année» aux dirigeants. «Je trouve très intéressant le projet en lui-même, a expliqué le maire de Poissy, Frédérik Bernard. Je peux y adhérer. C'est assez cohérent et il y a un intérêt pour la commune. Ce serait une très bonne chose que le PSG reste dans la zone.»

Ce projet vise la construction sur une zone de plus de 40 hectares d'un centre sportif dernier cri, avec pas moins de neuf terrains dont un avec des tribunes et un autre couvert, une résidence de 5200 m2, un pôle formation, des tennis et un centre médico-sportif. De sources proches du dossier, la ville de Saint-Germain aurait acté le départ prochain du club et aurait un plan de rechange à proposer, mais à dimension nettement plus modeste. D'autres villes de la région parisienne pourraient donc également se manifester pour accueillir le nouveau Camp des Loges.


francefootball.fr
HHA
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Ménez : «Ce serait malhonnête»

Jérémy Ménez a encore pris la défense de son entraîneur, jeudi. L'attaquant parisien a aussi soutenu Javier Pastore, malgré sa méforme, assurant que l'Argentin se sentait «super bien» à Paris.

Un soutien indéfectible à Antoine Kombouaré

« Le coach nous a toujours demandé de nous concentrer sur le jeu, de ne pas s'occuper de sa situation à lui. Tout le monde le soutient, travaille avec lui. Depuis deux ans, il fait du bon boulot au PSG. Ce serait malhonnête, je pense, de laisser tomber les gens comme ça (sic). On va se battre à 100% pour que le club marche le mieux possible, et que ça se passe bien pour nous les joueurs, pour le coach, pour le staff.
La méforme de Javier Pastore

Javier Pastore se sent «super bien» à Paris selon Jérémy Ménez.

Je discute avec lui tous les jours, Javier se sent super bien à Paris. A l'entraînement, dans le vestiaire, il s'intègre petit à petit. Ce n'est pas facile pour lui, il a eu des longs déplacements avec sa sélection. Il était en Italie depuis longtemps. Il arrive en France avec une grosse attente derrière lui. C'est à nous de l'aider pour qu'il récupère son efficacité du début de saison. On n'est pas inquiet, on sait ce dont il est capable.

L'animation offensive et sa relation avec Gameiro

On travaille l'animation offensive chaque semaine. Il y a un travail tactique mis en place. Mais l'équipe ne se résume pas à nous quatre devant. Vous dites que je suis trop personnel (à l'attention des journalistes), mais qui ne garde pas le ballon ? C'est le début de saison où je suis le plus efficace de ma carrière (3 buts et cinq passes décisives en L1). Notre rôle à nous les attaquants, c'est de provoquer. C'est ce qui fait aussi notre force aujourd'hui. Avec Kevin (Gameiro), il n'y a pas de problème, ça marche bien. On essaie de se trouver. Il connaît peut être une petite période délicate... Mais on essaie de le mettre dans les bonnes conditions.

La Ligue Europa en pointillés

Ce serait un échec de se faire éliminer, vu le groupe. Mais si ça peut nous permettre de faire un peu moins de matches et d'avoir plus de jus en Championnat pour avoir le titre, on va dire que ce sera un mal pour un bien. Même si c'est quand même toujours mieux de jouer tous les trois jours et de faire toutes les compétitions. Il reste un dernier match, on verra ce qui se passe. On espère se qualifier. »


lequipe.fr
HHA
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Pastore avait énervé le vestiaire

Une petite phrase lâchée par Javier Pastore dans le mensuel « So Foot » a irrité le vestiaire parisien. Face à Angel Cappa, son ancien entraîneur à Huracan, l’Argentin avait notamment lâché : « Il y a beaucoup de fois où je bouge et où il ne se passe rien parce que mes coéquipiers ne me suivent pas.

» Ce constat plutôt malvenu, et exprimé le lendemain du match OM - PSG où il avait été transparent, avait provoqué l’incrédulité de plusieurs de ses coéquipiers qui lui ont demandé des explications. Pastore s’est défaussé derrière la traditionnelle excuse des propos sortis de leur contexte et mal traduits. Hier, Jérémy Ménez l’a maladroitement défendu : « Ça a été inventé. » Mais à la demande du PSG, « So Foot » a envoyé la bande de l’interview au club qui a pris acte que Pastore avait bien prononcé les propos publiés.



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Makelele en cours particulier

En attendant d’embrasser, un jour peut-être, la carrière d’entraîneur, au PSG ou ailleurs, Claude Makelele a repris le chemin des écoliers hier matin au Creps (Centre de ressources, d’expertise et de performance sportives) de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine). En ligne de mire, son premier diplôme d’entraîneur, le BE 1 (brevet d’Etat de niveau 1), au mois de juin si tout se passe bien.

Il s’agit de la première étape avant de briguer, au plus tôt d’ici deux ans, le DEPF (diplôme d’entraîneur professionnel de football), le sésame pour officier de plein droit sur un banc de touche de Ligue 1. Hier donc, Makelele a d’abord joué au chat et à la souris en accédant au Creps par une porte secondaire pour échapper aux caméras. Il a ensuite passé la matinée dans une salle de cours en compagnie d’un formateur et de trois autres stagiaires, dont le champion du monde Bernard Diomède et l’ex-joueuse de l’équipe de France féminine Stéphanie Mugneret-Béghé.

Un régime de faveur ?

La séance a démarré par une réflexion collective autour de la question suivante : « Quels sont les ingrédients pour réussir un entraînement? » Dans le même temps, les quarante autres stagiaires du BE 1 ont suivi, dans le froid et la pluie, une séance de pédagogie en situation sur un terrain. Absent lors des deux premières sessions de la formation, en octobre et en novembre, puis invisible cette semaine, l’ex-capitaine du PSG, aujourd’hui conseiller sportif de la direction du club, jouirait-il d’un régime de faveur? « On ne lui a accordé aucun passe-droit, réplique François Blaquart, le directeur technique national. Claude Makelele dispose simplement du statut de sportif de haut niveau grâce à son passé de joueur international. A ce titre, il bénéficie d’un allégement de formation. »

Concrètement, le stagiaire Makelele n’est tenu de participer qu’à deux demi-journées par session et ne devra se soumettre, en guise d’examen, qu’à des évaluations orales. Le prochain rendez-vous est fixé au mois de février.


leparisien.fr
giovanni pontano
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Pastore avait énervé le vestiaire du PSG


Une petite phrase lâchée par Javier Pastore dans le mensuel « So Foot » a irrité le vestiaire parisien. Face à Angel Cappa, son ancien entraîneur à Huracan, l’Argentin avait notamment lâché : « Il y a beaucoup de fois où je bouge et où il ne se passe rien parce que mes coéquipiers ne me suivent pas.


PSG. Javier Pastore : «Les grands matchs me réussissent»L1. Le PSG tombe de haut contre Nancy (0-1) » Ce constat plutôt malvenu, et exprimé le lendemain du match OM - PSG où il avait été transparent, avait provoqué l’incrédulité de plusieurs de ses coéquipiers qui lui ont demandé des explications. Pastore s’est défaussé derrière la traditionnelle excuse des propos sortis de leur contexte et mal traduits. Hier, Jérémy Ménez l’a maladroitement défendu : « Ça a été inventé. » Mais à la demande du PSG, « So Foot » a envoyé la bande de l’interview au club qui a pris acte que Pastore avait bien prononcé les propos publiés.

le Parisien.
Heiji-sama
Le Parisien (10/12) :

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« Le PSG m’intéresse moins que les autres grands clubs de L 1 »

A 21 ans, Ryad Boudebouz fait partie, avec Marvin Martin, de la génération montante du FC Sochaux. Les nouveaux propriétaires qatariens du PSG scrutent avec attention les performances de l’international algérien. Rencontre avec un joueur qui n’a pas froid aux yeux.

Pourquoi Sochaux peine cette saison alors que vous aviez terminé sur les chapeaux de roue l’année dernière?

RYAD BOUDEBOUZ. On a perdu trois bons joueurs à l’intersaison, Maurice-Belay, Faty et Dramé, et beaucoup de jeunes se sont ajoutés.
Comme Marvin (Martin) et moi ne sommes pas des leaders, le groupe manque un peu de patrons. Et puis le nouveau coach (Mecha Bazdarevic) n’a pas la même vision que Francis Gillot. L’adaptation a été difficile, mais on commence à comprendre ce qu’il attend de nous et c’est de mieux en mieux.

Avec cinq buts, vous êtes le meilleur buteur de Sochaux. Quel regard portez-vous sur votre début de championnat?

Ce sont mes meilleurs débuts depuis que j’ai signé professionnel en 2008. Actuellement, je me sens un peu plus fatigué, mais mon ambition est de faire mieux que la saison dernière et d’atteindre la fourchette de 10 à 12 buts que je me suis fixée.

Depuis vos débuts professionnels vous n’avez jamais raté un penalty (8 sur 8). Quel est votre secret?

Je m’entraîne souvent les veilles de match avec Marvin et Pierrick (Cros), notre gardien. Au moment de tirer, je suis dans ma bulle et je prends mon temps. Je sais que c’est important car ça peut nous faire gagner un match comme face à Lyon (2-1).

Sochaux réussit bien cette saison contre les gros clubs. Paris a-t-il du souci à se faire?

Je ne sais pas, mais nous avons intérêt à faire un gros match parce que nous avons sérieusement besoin de points. Personnellement, Paris ne me réussit pas trop, mais je vais essayer de changer la donne.

Comment s’écrit votre avenir l’été prochain?

Je l’ai déjà dit au président Lacombe, en juin prochain j’aimerais aller dans un autre club. A Sochaux j’ai bien progressé, mais j’ai envie d’aller un peu plus haut, rester en L 1 de préférence et connaître la Ligue des champions.

Les propriétaires qatariens du PSG s’intéressent à vous. Quel est votre sentiment?

C’est flatteur quand un club comme Paris s’intéresse à vous. Ça me motive encore plus et j’espère un jour pouvoir répondre à leurs attentes.

Vous avez dit que vous vous verriez bien succéder à Dahleb au PSG. Vous avez aussi dit que le PSG ne vous intéresse pas. Où est la vérité?

(Ferme.) Je n’ai jamais dit que ça ne m’intéresse pas. Le PSG, ça m’intéresse comme n’importe qui. J’ai dit que ça m’intéresse un peu moins que les autres grands clubs de L1, Lyon, Marseille, Lille. Tout simplement parce qu’au PSG, il y a beaucoup de très bons joueurs, et je n’ai pas envie de partir de Sochaux pour être sur le banc.

Mais dans tous les clubs qui jouent la Ligue des champions, il y a de la concurrence…

Je pense que la concurrence à Lille, ou dans les autres clubs que j’ai cités, est un peu moins forte qu’à Paris. Quand il y a un Pastore à 42 M€, on ne va pas faire jouer un Boudebouz qui aura coûté beaucoup moins cher.

Vous n’êtes pas le choix de Leonardo, cela peut-il vous faire reculer?

Non, Leonardo pense ce qu’il veut. Mais le club appartient au Qatar désormais, non? Eh bien, c’est à eux de dire ce qu’ils veulent. Si je les intéresse vraiment, on verra bien.

Etes-vous impressionné par ce que réalise Jérémy Ménez?

Non, car je le connais du centre de formation et je sais qu’il est compétiteur. Mais je sais aussi qu’il peut encore mieux faire. Un Ménez à 100%, c’est encore meilleur. Il peut marquer plus de buts, être plus efficace. Un exemple, quand on était jeunes, pendant un match, il était remplaçant et il avait dit au coach : « Faites-moi rentrer, on va gagner. » Il a pris le ballon, il a dribblé tout le monde et il a marqué. C’est ça Ménez, il est comme ça.


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Pourquoi l’équipe ne progresse pas

Après un début de saison étincelant, le PSG laisse ses supporteurs sur leur faim. Le fond de jeu est limité et le spectacle n’est plus au rendez-vous. Les dirigeants du club estiment qu’Antoine Kombouaré en est le principal responsable. Un raisonnement assez simpliste. Car, selon les trois experts que nous avons interrogés, une équipe a besoin de temps pour se construire et la mauvaise passe que traverse un rouage aussi essentiel que Pastore enraie la machine.

« La baisse de régime me semble due à un phénomène qui ne doit surprendre personne : les adversaires se sont adaptés. L’OM et Nancy se sont imposés en consolidant leur jeu. L’exemple de Nancy me semble assez flagrant. Après avoir battu Paris, les Lorrains ont perdu contre Dijon et Bordeaux. Et je ne crois pas que Dijon soit meilleur que Paris! Ça veut dire qu’il est plus facile de refuser le jeu face au PSG que d’en produire. La méforme de Pastore est importante. Mais on oublie les blessures de Matuidi et Chantôme, qui ont empêché Kombouaré de pratiquer la rotation essentielle au milieu quand on est en plein automne. »
« Si le jeu du PSG ne progresse plus, c’est parce qu’il y a un gros problème Pastore, censé être la pièce maîtresse du jeu offensif parisien. Depuis deux mois, Paris joue à dix! Ce joueur a du talent mais il est fatigué. Par ailleurs, comme l’a souvent dit Kombouaré, certains joueurs comme Lugano ont à peine pu profiter de vacances cet été. Beaucoup sont arrivés tard, avec des déséquilibres dans la préparation. Ce n’est pas simple pour les joueurs de trouver des automatismes dans ce contexte. Une équipe ne se construit pas en trois mois! »
« Le PSG n’a jamais vraiment bien joué depuis le début de saison. C’est juste une bonne équipe qui sait gagner sans briller et qui a connu une semaine noire entre Nancy et Marseille. Pour moi, le problème de Paris n’est pas dans le manque de progression du jeu mais dans sa construction. Il y a un bon entraîneur et des bons joueurs. Mais l’amalgame ne peut pas se faire en si peu de temps. On ne parlerait pas autant du jeu parisien s’il n’y avait pas eu le buzz autour de Pastore. On a crié au génie trop tôt. Laissons-le poser ses bases. »


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Le match idéal pour prendre un nouveau départ

La victoire face à Auxerre (3-2) dimanche dernier a redonné un peu de sérénité au club de la capitale. Dans un stade qui lui réussit généralement bien, Paris veut effacer les séquelles du mois de novembre.

Cette semaine, il s’est passé quelque chose d’incroyable du côté du PSG : les joueurs ont pu travailler sereinement sans être parasités par les habituels bruits sur l’avenir d’Antoine Kombouaré. Merci donc à Marseille et Lyon, et leurs qualifications miraculeuses pour les 8es de finale de Ligue des champions, d’avoir légèrement desserré l’étau.
Mais ce n’est pas parce que la France du football a regardé ailleurs que les problèmes ont été résolus. L’entraîneur parisien a toujours aussi peu de chances de commencer 2012 en enfilant un survêtement du PSG. Et le jeu de l’équipe n’est pas devenu aérien et dense par la seule grâce d’un succès compliqué mais encourageant contre Auxerre (3-2).
Désormais, l’équation est basique pour Paris, où les nouveaux propriétaires ne veulent pas remarquer que le bilan en championnat, après seize journées, est le meilleur depuis quinze ans (35 points en 1996 contre 33 cette saison). Chaque succès amènera quelques jours de tranquillité en plus. Chaque contre-performance rebranchera la machine à crise déjà bien alimentée en interne. « Je redoute ce match, où nous serons favoris, car Sochaux est une équipe très technique, reconnaît Kombouaré. Elle a peut-être des soucis en défense mais moi aussi. On encaisse trop de buts et je n’ai toujours pas la meilleure formule. » Battant, il poursuit : « Je finirai bien par la trouver. Cela fait sept mois que certains annoncent mon départ et je suis toujours là. »
Privé jusqu’à la trêve du précieux Blaise Matuidi, le PSG le remplacera par Mathieu Bodmer qui, s’il retrouve enfin sa confiance, peut faire un bien fou à Paris. Et Javier Pastore, après ses maladroites déclarations sur le jeu de ses partenaires, leur doit aussi une revanche.
Au moment de revenir au stade Bonal, où Paris n’a perdu que deux fois ces dix dernières années, l’entraîneur parisien pourrait même ressentir une pointe de nostalgie. Lors du dernier voyage dans le Doubs, le 29 août 2010, sa défense avait sombré et Paris avait perdu un troisième match d’affilée (1-3). Ce qui n’allait plus arriver ensuite jusqu’au revers à… Salzbourg le 1er décembre (0-2). Après ce dernier match à Sochaux, Kombouaré avait pris des décisions franches et écarté quelques cadres (Coupet et Camara). Il bénéficiait alors du complet soutien de ses dirigeants. Une autre époque…
Homer
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La bonne affaire du PSG

En s'imposant à Sochaux (1-0) grâce à un but de Gameiro, le Paris-SG est revenu à hauteur de Montpellier, toujours leader à la différence de buts.

Antoine Kombouaré ne dormira pas forcément mieux sous prétexte que son équipe a confirmé son redressement en s'offrant une seconde victoire consécutive à Sochaux (1-0), après celle obtenue dimanche dernier face à Auxerre (3-2). Quand le PSG était leader, Leonardo, téléguidé par ses employeurs qatariens, lui cherchait un remplaçant. Samedi soir, le club de la capitale est revenu à la hauteur de Montpellier, mais il semble toujours aussi périlleux d'imaginer un avenir à long terme à l'entraîneur parisien sur son banc.

Gameiro, deux mois plus tard

Kevin Gameiro, lui, a attendu ce moment pendant près de deux mois, c'est-à-dire une éternité pour un attaquant. Depuis son triplé face à l'AC Ajaccio (3-1), l'ancien Lorientais avait assisté à l'envol d'Olivier Giroud, son principal concurrent dans la course au titre honorifique de meilleur buteur de Ligue 1. Sa pénurie s'est achevée un samedi soir froid et pluvieux, sur le coup des 19 heures 20, grâce à un tir croisé et à un petit coup de pouce du destin, puisque le poteau droit de Richert a joué les alliés dociles. Mais quand la mi-temps est intervenue et que les Parisiens se sont retournés sur la première tranche de vie de ce match qu'ils avaient bien en main, ils ont sans doute admis que cet avantage n'était rien au regard de leur domination.

Car face à des Lionceaux tellement diminués que Mecha Bazdarevic s'était résolu à convoquer Zouma et Poujol pour former une improbable défense centrale, le PSG a d'abord assuré le minimum syndical question efficacité. Richert, comme souvent cette saison, a beaucoup oeuvré face à l'armada offensive parisienne - Gameiro (6e, 30e, 33e), Pastore (16e) - pour que le mot suspense ait encore un sens. Et le PSG, où le talent individuel s'oppose parfois à la suffisance, et en ne sachant pas régler son sort à un adversaire privé en chemin de Martin, sorti en traînant la jambe, s'est virtuellement exposé à une égalisation sochalienne qui n'est jamais venue, faute d'occasions.

L'Equipe

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Paris, la bonne affaire

Malgré à une prestation mitigée, le Paris Saint-Germain s'est imposé à Sochaux (1-0) ce samedi soir. Les Parisiens reviennent à hauteur de Montpellier, défait sur le terrain de Valenciennes (0-1). (Photo Reuters)

Antoine Kombouaré l'a martelé tout au long de la semaine : «Il faut confirmer». Vainqueur d'Auxerre (3-2), dimanche dernier au Parc des Princes, après trois défaites de rang, le Paris Saint-Germain a exhaussé le voeu de son entraîneur, ce samedi soir à Sochaux (1-0). Et revient à hauteur de Montpellier, leader défait à Valenciennes (0-1). Face à une équipe dont ils «redoutaient» le potentiel offensif, les Parisiens ont outrageusement dominé la première période avant de s'éteindre au fil de la seconde mi-temps. Conquérant et séduisant, le PSG a déstabilisé d'entrée son adversaire, en imposant tranquillement son rythme.

Sous l'impulsion de Javier Pastore, impliqué dans tous les bons coups, le club de la capitale a multiplié les offensives. Après avoir buté sur Richert à plusieurs reprises, Kevin Gameiro, muet depuis cinq rencontres, a retrouvé l'efficacité qui lui manquait, d'une frappe croisée du droit (20e). S'ils ont confisqué le ballon et enchainé les incursions en première période, les Parisiens ont cruellement manqué de tranchant au retour des vestiaires. Moins percutant, le PSG, trop brouillon, a laborieusement géré, face à des Lionceaux dépassés. Si, comme souvent cette saison, les hommes de Kombouaré ont présenté deux visages, l'un étincelant, l'autre décevant, ils ont assuré l'essentiel. Et confirment leur renouveau.

France Football
Homer
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Gameiro :«Je suis récompensé»

L'attaquant du PSG n'avait plus marqué depuis 487 minutes et son triplé à Ajaccio. Son but à Sochaux (1-0) relance son équipe au meilleur moment. Impressions à chaud.

«Kevin Gameiro, vous n'aviez plus marqué depuis le 16 octobre dernier. Comment avez-vous vécu ce passage à vide ?
Je n'avais plus marqué depuis 487 minutes. Pour un attaquant, c'est long ! Je me suis accroché, j'ai continué à travailler, je n'ai pas baissé la tête.

Est-ce un soulagement ?

Oui. Tout le monde était content pour moi, c'était important, car on commençait un peu à me chambrer. Il faut savoir relever la tête quand il faut. Ce soir je me suis récompensé, et j'ai récompensé l'équipe. On aurait pu mettre deux buts de plus, mais on ne va pas cracher sur cette victoire, qui est importante.

Antoine Kombouaré a souligné vos efforts et votre efficacité retrouvée. Son soutien a été important à vos yeux durant cette période, non ?
Oui, ça montre la confiance que le coach a en moi. J'ai connu un moment délicat. Ca fait plaisir d'avoir un entraîneur qui vous soutient comme ça.

Au PSG, la mauvaise passe est-elle derrière vous ?

Il y a toujours du travail, mais l'essentiel est d'avoir su relever la tête. On commence un peu à effacer cette mauvaise passe. Mais on sait que ça peut revenir très vite, donc il ne faut pas se relâcher. »

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Antoine Kombouaré : « Kevin a été récompensé de ses efforts. Peut-être qu'il était moins bien, mais il a bossé très dur et je lui ai toujours maintenu ma confiance. Ça fait plaisir de le voir marquer. Les attaquants se sont beaucoup investis. Ce soir, j'ai apprécié l'intention collective et notre match défensif. Cela faisait longtemps que l'on n'avait pas pris de buts. Ça confirme notre belle victoire face à Auxerre. C'était la meilleure façon de préparer la venue de Lille dimanche, même s'il y a Bilbao mercredi. Les victoires apportent de la confiance et aident beaucoup dans la récupération. On sait que le chemin est très long, forcément semé d'embûches. Maintenant je redis qu'il vaut mieux avoir ce petit coup de mou là que dans le sprint final. Il faut aller jusqu'à la trêve avec cet état d'esprit.

L'Equipe

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Kombouaré : «Le chemin est encore long»

Après avoir loué le jeu collectif de son équipe, qu'il a «beaucoup aimé» samedi contre Sochaux (1-0), Antoine Kombouaré souhaite se concentrer sur les prochaines rencontres. (Photo Presse-Sports)

Est-ce la victoire qu'il fallait pour se rassurer?

Se rassurer non, mais ça nous fait d'abord plaisir, énormément plaisir. Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas pris de but et que Gameiro n'avait pas marqué. Cela confirme notre belle victoire acquise contre Auxerre. On aurait pu se mettre à l'abri un peu plus tôt, ce n'est pas faute d'avoir essayé mais les attaquants se sont bien investis dans la récupération et ils ont laissé un peu de plumes. On a eu beaucoup d'occasions, mais au foot le plus dur c'est de marquer. On a tenu le résultat et surtout, surtout, j'ai beaucoup aimé toutes nos intentions collectives. Il y a eu du jeu collectif entre Nene, Pastore, Gameiro et Menez, j'ai vu des choses intéressantes. Mais il faut aller au bout. C'est la construction d'une équipe, mais il faut du temps.

Avez-vous le sentiment qu'avec ce second succès consécutif, la période difficile traversée ces derniers temps s'éloigne pour de bon?
Non, il faut aller jusqu'à la trêve. Il nous reste encore trois matches, avec Bilbao mercredi puis réception de Lille et le déplacement à Valenciennes. Il faut constamment se remettre en question, faire ce qu'il faut pour arracher la victoire. Cette victoire est intéressante car il fallait rester concentré jusqu'au bout, être solide, même si Sochaux n'a pas eu beaucoup d'occasions. Ce que font les autres, c'est le cadet de mes soucis. Le chemin est encore très, très long, et semé d'embuches. On vit une période difficile mais si on est capable de relever de la tête, on sera très, très fort. L'important était de gagner pour repartir de l'avant, accumuler de la confiance. Et au niveau de la récupération, ça aide beaucoup. Le matin, on se lève moins fatigué, les coups, on les ressent moins.

Un mot sur le but de Gameiro, qui n'avait plus marqué depuis le 16 octobre dernier?
Je lui ai toujours maintenu ma confiance. Je lui ai dit de persévérer dans le travail, dans les courses, d'aller toujours de l'avant dans ses courses, de s'appuyer sur ses points fort, sa vitesse, son efficacité. Il a été payé, il a été récompensé de ses efforts. Les matches se suivent mais ne ressemblent pas. Il fait toujours de bons appels mais n'avait pas l'efficacité. Peut-être que lui était moins bien et perdait la confiance, mais il a continué de bosser très dur.»

France Football

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Gameiro : «Une belle soirée»

Muet depuis cinq rencontres, Kevin Gameiro a retrouvé le chemin des filets ce samedi soir face à Sochaux (1-0). S'il estime que le PSG a eu de «la réussite», l'attaquant parisien a salué l'esprit d'esprit de ses coéquipiers. (Photo Presse-Sports)

Mamadou Sakho (défenseur et capitaine du Paris SG): «Le Paris Saint Germain a su faire un match solide ce (samedi) soir, une très belle première période. En deuxième mi-temps c'est vrai qu'on a un petit peu baissé de pied mais on a quand même su rester costauds, on a concédé très peu d'occasions. La victoire, c'est l'essentiel ce soir. Tout le collectif a fait un très gros boulot. On a vu des joueurs offensifs défendre, c'était une bonne chose. La réunion qu'on a fait avant le match d'Auxerre nous a fait beaucoup de bien psychologiquement. On est sur une bonne lancée, j'espère que ça va continuer jusqu'à la trêve.»

Kevin Gameiro (attaquant du PSG): «C'est une belle soirée. (Sur le but) Je ressens beaucoup de soulagement parce qu'il n'y avait pas beaucoup d'espace. Il y a eu un peu de réussite. C'est la réussite qui revient, tant mieux pour moi et pour l'équipe. Tout le monde a fait un gros match. Quand on a une équipe comme ça, très combative, et avec cet état d'esprit, il ne peut pas nous arriver grand-chose.»

France Football

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Antoine Kombouaré (Entraîneur du PSG)
« C’est une énorme satisfaction parce que j’avais demandé aux joueurs de confirmer leur résultat face à Auxerre (3-2). Cela a été fait de fort belle manière. Nous avons été très solides, sans encaisser de but. C’est la grosse satisfaction. On s’est également procuré beaucoup d’occasions. Nous avons joué vers l’avant. On aurait dû se mettre à l’abri pour mieux gérer le match. J’ai aimé le comportement et les qualités montrés par mon équipe. C’est une très belle victoire. »

Milan Bisevac (Défenseur du PSG)
« Nous avons réalisé une très belle première période. On aurait pu mener 2 ou 3-0. Je suis content car ce n’était pas un match facile. On a fait ce qu’il fallait. Il faut continuer car nous avons traversé un moment difficile. »

Mamadou Sakho (Défenseur du PSG)
« C’est une victoire qui nous fait du bien, la deuxième de suite en Ligue 1. C‘est bien, il faut continuer et ne pas se relâcher. Tous les matches sont importants. Nous les disputons tous pour gagner. »

Mohamed Sissoko (Milieu de terrain du PSG)

« Nous avons réalisé une très belle première période. Après la pause, Sochaux avait besoin de revenir au score mais nous voulions ces trois points. Je suis satisfait du résultat. Il faut maintenant bien souffler car nous avons un match important mercredi. On doit continuer à travailler. »

Kevin Gameiro (Attaquant du PSG)
« C’est une très bonne soirée ! On a bien débuté et su marquer rapidement. Nous aurions pu inscrire d’autres buts, mais la victoire est au bout. C’est le principal. »

PSG.FR
PaRaDoX
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Ligue 1: Paris et Kombouaré, toujours debout dans la tempête

dim, 11 déc 14:19:23 2011

PARIS (AFP) - La victoire à Sochaux du Paris SG (1-0), redevenu co-leader de Ligue 1, et le réveil de Kevin Gameiro ont prolongé le sursis de l'entraîneur Antoine Kombouaré même si les menaces sur son futur immédiat n'ont pas disparu.



. Kombouaré, un sursis qui dure

Le 2e succès d'affilée enregistré en championnat après celui contre Auxerre au Parc des Princes (3-2) permet à l'entraîneur parisien de s'offrir une petite bouffée d'oxygène. Sur la sellette depuis de nombreuses semaines, le Kanak est au moins assuré de boucler la semaine, voire de résister jusqu'à la trêve. Un luxe vu le peu de crédit dont il jouit auprès de ses dirigeants qataris et du directeur sportif Leonardo. Au-delà des résultats et des retrouvailles avec les sommets de la L1 (à égalité avec Montpellier), Kombouaré est également épargné en raison de l'incapacité de "Leo" à lui trouver un remplaçant de renom, malgré les approches tentées auprès de Carlo Ancelotti et de Claude Makelele.

Mais la menace d'un limogeage à plus ou moins court terme reste vivace. Paris doit négocier deux gros morceaux cette semaine avec les réceptions de l'Athletic Bilbao en Europa League, mercredi, et celle de Lille en L1, dimanche. Deux rendez-vous de tous les dangers qui pourraient à nouveau fragiliser la situation déjà précaire du technicien parisien.

Une sortie précoce de la C3, scénario le plus probable même en cas de victoire contre les Espagnols, ne ferait en effet qu'agacer encore plus les Qataris, qui ont fait de cette épreuve un tremplin pour l'image du club à l'international. Face à Lille, Paris et Kombouaré devront ensuite effacer la désagréable sensation laissée par le clasico à Marseille (0-3) et tenter de tenir tête à un concurrent sérieux.

. Le groupe n'a pas implosé

Malgré la tempête parisienne et l'incertitude qui plane sur son avenir, Kombouaré peut en tout cas se raccrocher à quelques signes tangibles. Après l'avoir publiquement défendu, ses joueurs ont confirmé sur le terrain qu'ils n'avaient nullement l'intention de le lâcher à l'image de Kevin Gameiro, dont le réveil opportun après deux mois de disette a offert le succès aux Parisiens. L'ancien Merlu n'avait plus marqué depuis le 16 octobre en championnat et avait clairement manifesté son mal-être lors de ses dernières sorties. Ses prises de bec avec Nene ou son coup de pied dans une bouteille après son remplacement prématuré au Vélodrome (59e) pouvaient accréditer la thèse d'un malaise au sein du vestiaire. Mais son 9e but en L1, après un petit exploit individuel, résonne comme un beau démenti.

"Je lui ai toujours maintenu ma confiance. Je lui ai dit de persévérer dans le travail, dans les courses, d'aller toujours de l'avant, de s'appuyer sur ses points fort, sa vitesse, son efficacité. Il a été récompensé de ses efforts", a déclaré Kombouaré. Une manière aussi pour l'entraîneur parisien de signifier qu'il a sa part dans le sursaut de Gameiro.

. Les vertus du collectif


Si souvent raillés pour leur individualisme forcené, les Parisiens souhaitaient insister après le match sur leur performance collective. "On a vu des joueurs offensifs défendre, c'était une bonne chose. La réunion qu'on a faite avant le match d'Auxerre nous a fait beaucoup de bien psychologiquement", a ainsi affirmé le capitaine Mamadou Sakho alors que Gameiro a loué l'"état d'esprit" affiché à Sochaux.

Est-ce le début d'une prise de conscience? On est certes encore loin d'une rencontre maîtrisée de bout en bout côté parisien. Il faut également nuancer la portée d'une victoire aisée face à des Sochaliens particulièrement faiblards. Mais il a suffi de 45 premières minutes rondement menées pour voir tout le mal que pouvait faire ce PSG, si seulement il se décidait à évoluer comme une véritable équipe et non tel un conglomérat de solistes.


HHA
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Sakho :«Montpellier, je m'en fous»

Irrité par les propos de certains Montpelliérains, le capitaine du PSG a remis quelques pendules à l'heure samedi soir, après la victoire à Sochaux (1-0).

C'est dans un sourire, mais avec des mots forts, que Mamadou Sakho est revenu après la victoire à Sochaux (1-0) samedi sur les critiques amorcées du côté de Montpellier ces derniers temmps. Des Héraultais se sont permis de fustiger le comportement de certains joueurs parisiens, ce qui n'a pas plu au capitaine du PSG. « Montpellier, je m'en fous complètement, a-t-il réagi dans les couloirs de Bonal. Nous, on se concentre vraiment sur notre Championnat, sur notre parcours. Certains Montpelliérains se sont permis de nous juger, lorsqu'on a eu notre petit coup de moins bien. Je pense au gardien (Jourdren), qui apparemment disait que certains Parisiens se la racontaient... Cela nous ne nous touche pas. S'il a vraiment un problème avec quelqu'un dans l'effectif, qu'il prenne son téléphone et qu'il appelle. Sinon, pour moi s'exprimer comme ça dans les journaux, c'est vraiment moche. Nous, on fait vraiment abstraction de ça, on n'a pas répondu parce qu'on s'en fout. Notre réponse reste le terrain et on se concentre sur notre jeu pour pouvoir atteindre nos objectifs pour la fin de saison. »

Après le clasico remporté par Marseille au Vélodrome (3-0) le 27 novembre dernier, Jourdren avait avoué dans L'Equipe avoir supporté l'OM, et pas Paris. Avec ces mots-ci après la rencontre : « Paris, comme à son habitude, se met à baisser de pied, sans que l'on sache pourquoi. Ils se la racontent un peu, ils sont un peu moins dynamiques. »


lequipe.fr
HHA
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Paris va mieux mais reste perfectible

Le vestiaire parisien du stade Bonal a résonné, samedi soir, d’un joyeux cri de guerre. Quelques minutes après, dans le petit avion qui ramenait la délégation du PSG dans la capitale, Sakho et ses partenaires étaient vraiment heureux de ce deuxième succès de rang après celui glané contre Auxerre (3-2) une semaine plus tôt. Surtout, ces deux victoires interviennent après une série de trois revers (deux en L1 et un en Ligue Europa). Depuis cette période troublée, qui a fait tanguer l’avenir d’Antoine Kombouaré à la tête de l’équipe, Paris s’est ressaisi. Etat des lieux.

Ce qui va mieux
Hier, l’entraîneur a félicité ses joueurs pour leur performance dans le Doubs. Kombouaré leur a dit « qu’ils avaient été solides et que c’était bien de ne pas avoir pris de but ». Le PSG n’y est parvenu que cinq fois cette saison en 17 matchs de championnat. Et à Sochaux, c’est avec une défense inédite (Jallet, Bisevac, Sakho, Ceará) qu’il a obtenu les trois points.

Les deux récentes victoires ont été acquises devant de faibles adversaires. Avant-hier, Auxerre restait sur six défaites en sept matchs de L1 et Sochaux, samedi, est apparu bien limité. « C’est vrai, appuie un joueur. Mais il ne faut pas minimiser ce que l’on fait. Nos quarante-cinq premières minutes ont été bonnes. On a joué en bloc et collectivement il y a eu du mieux. On est plus solidaires. » La première période à Sochaux a même été l’une des meilleures de la saison. Après une mauvaise passe en novembre, les Parisiens ont su prendre leurs responsabilités. La réunion, révélée dans nos éditions du 3 décembre, qu’ils ont tenue entre eux la veille de la réception d’Auxerre a été bénéfique. « Elle nous a fait du bien, confirme un Parisien. On s’est dit qu’il fallait que l’on fasse plus d’efforts ensemble. On sait qu’il y a du talent individuel, mais il doit s’inscrire dans le collectif. »

Ce qu’il reste à améliorer
« Surtout notre état d’esprit, glisse un cadre. On doit être plus tueur et plus collectif. » Offensivement, le PSG se procure pléthore de situations, mais son taux de réussite est décevant. Samedi, Paris aurait dû mener 2 ou 3-0 à la mi-temps. « Ce genre de match doit pourtant nous permettre d’améliorer notre goal-average », regrette un titulaire.

Collectivement, le PSG manque aussi de constance sur la durée. Se montrant trop irrégulier d’une mi-temps ou d’un match à l’autre. La faute, entre autres, à un manque d’automatismes au sein d’un effectif remanié en profondeur et aux nombreux blessés. « Physiquement, ça va mieux depuis deux semaines même si tous les joueurs n’ont pas un niveau de forme homogène, confie un dirigeant. Cela se ressent lors des fins de match. »

Avant la trêve, Paris a trois rendez-vous corsés au programme — Bilbao en Ligue Europa, Lille et Saint- Etienne — pour confirmer ses progrès et gommer ses dernières lacunes.


leparisien.fr
Dagoberto
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PSG: le prince du Qatar présent au camp des Loges

Les joueurs du PSG ont eu une drôle de surprise lundi matin à l'entraînement. Les hommes d'Antoine Kombouaré ont eu la surprise de voir débarquer au camp des Loges le prince héritier du Qatar, Tamim Bin-Hamad Al Thani. Le propriétaire du club est arrivé vers 11h30 en compagnie de Leonardo. Après avoir salué les joueurs dans le vestiaire, en s'adressant à eux en français, il a assisté à l'entraînement en compagnie du directeur sportif parisien.

Les deux hommes ont quitté le camp des Loges vers 12h15. Les joueurs ont été semble-t-il séduits par cette visite. «C'est une belle surprise. On ne savait pas qu'il serait là, à déclaré Guillaume Hoarau. Le Père Noël n'existe peut-être pas, mais lui, oui!»

C'est la première fois depuis le rachat du PSG cet été que le prince vient suivre une séance au centre d'entraînement du club. Fin août, il avait assisté au Parc des Princes à la troisième journée de championnat qui avait vu le PSG battre Valenciennes (2-1).

LeParisien.fr
Varino
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Gameiro reconduit ?

EN MARGE de la visite du cheikh Tamim al-thani, le prince héritier du Qatar, les Parisiens se sont entraînés à huis clos, hier matin, au Camp des Loges. Pour affronter l’Athletic Bilbao, demain, au Parc des Princes, et tenter de se qualifier in extremis pour les 16es de finale de la Ligue Europa, le PSG peut compter sur un groupe au complet à l’exception de Chantôme (aponévrose cuisse gauche), Matuidi (adducteurs) et Hoarau, en phase de reprise après sa blessure à une épaule. Au regard de l’enjeu, la question se pose pour Kombouaré d’aligner son équipe type ou de laisser un joueur comme Gameiro, redevenu buteur à Sochaux (1-0), le week-end dernier, souffler en vue du choc face à Lille, dimanche soir. Les Parisiens s’entraîneront une dernière fois, cet après midi, au Camp des Loges. – J. T.
L’équipe probable: Douchez – Ceara ou Jallet, Camara, Sakho (cap.), Armand – Bodmer, Sissoko – Ménez, Pastore, Nene – Gameiro ou Erding.


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Un Bilbao B au Parc

MARCELOBIELSA a décidé de profiter de ce match, sans enjeu pour Bilbao, pour faire tourner son effectif. Des joueurs cadres comme Amorebieta, Javi Martinez, Ander Herrera ou De Marcos ne feront même pas le déplacement. De son côté, Fernando Llorente se remet tout doucement de douleurs au genou gauche. – F. He
L’équipe probable : Raul Fernandez – Ramalho, Ekiza, San José, Koikili – David Lopez, Iñigo Pérez – Ruiz de Galarreta – Gabilondo (cap.), Ibai, Guillermo.


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Le prince Al-Thani au Camp des Loges

Le prince héritier du Qatar, Tamim ben Hamad al-thani, propriétaire du PSG via QSI, s’est rendu, hier matin, pour la première fois, au Camp des Loges. Accompagné du directeur sportif, Leonardo, qui souhaitait lui montrer les conditions d’entraînement, qu’il juge éloignées du standing d’un grand club européen, le fils de l’émir a suivi la séance à huis clos. À la fin, il a salué les joueurs et s’est brièvement entretenu avec l’entraîneur, Antoine Kombouaré.

L'Equipe
sylvain
Le Parisien

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Visite princière au camp des Loges


Le prince héritier du Qatar, véritable propriétaire du club parisien, a fait une visite surprise hier au centre d’entraînement pour saluer Antoine Kombouaré et ses joueurs.


Hier, le prince n’était pas au Parc mais au camp des Loges. Pour la première fois depuis le rachat du PSG par les Qatariens, le prince Tamim bin Hamad al-Thani a fait le déplacement jusqu’à Saint-Germain-en-Laye. La surprise a été totale pour les joueurs. Ils étaient en train d’effectuer un exercice physique sur le premier terrain quand ils l’ont aperçu au bord du terrain, lunettes de soleil posées sur le crâne et arborant une tenue décontractée.
En l’absence de Nasser al-Khelaifi, seul Leonardo accompagnait le prince. Cette visite prouve d’ailleurs à quel point le lien entre les deux hommes est direct. Profitant d’un séjour en France, le propriétaire du PSG s’est donc autorisé cette visite de courtoisie. Depuis son achat du club, il n’avait vu « ses » joueurs qu’à l’occasion du match PSG - Valenciennes (3-1) le 21 août au Parc des Princes.

A la fin de leur exercice, les joueurs sont venus au bord du terrain. Là, le prince les a salués un par un en français, une langue qu’il maîtrise particulièrement bien. Avec Kombouaré, l’échange s’est avéré aussi bref que chaleureux. « Il m’a appelé Guillaume, ça m’a fait tout drôle, sourit Guillaume Hoarau. Cela prouve qu’il nous connaît bien. C’est important de rencontrer le patron du club. Ça veut dire qu’il y a un humain derrière tout ça. J’ai pu mettre un visage sur un nom. » Amusé, l’attaquant parisien conclut d’une jolie formule : « Le Père Noël n’existe pas, mais le prince, lui, existe! » Mohamed Sissoko avoue également sa bonne surprise : « C’est touchant, confie le Franco-Malien. C’est vrai qu’on a plus l’habitude de voir Nasser al-Khelaifi. » Sissoko décrit une rencontre en toute simplicité : « Ça s’est bien passé. Il est venu nous saluer. C’était une visite de courtoisie. Ça fait toujours plaisir de recevoir le prince au club. C’est important. Il est tranquille, c’est une personne comme les autres. Je ne sais pas s’il connaissait tous les joueurs. Mais je pense qu’en tant que propriétaire il doit connaître tout le monde. »

Une fois la séance de poignées de main terminée, les joueurs ont enchaîné par une opposition sous les yeux de leur prestigieux propriétaire. A 12h20, ce dernier, suivi de Leonardo, s’est éclipsé après avoir salué le personnel administratif. Il est remonté dans sa Mercedes Classe S, direction les beaux quartiers de la capitale. Rien n’a filtré sur le programme et la durée de son séjour à Paris.


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Le PSG, cadeau de Noël de Locminé


Les dirigeants de Locminé Saint-Colomban hurlent de joie! Le tirage au sort les a gâtés, ils affronteront le PSG en 32es de finale de la Coupe de France, le 7 ou 8 janvier 2012. Pour le club breton, actuel 7e de son groupe en CFA2, ce sera l’occasion de vivre un véritable conte de fées. Au tour précédent, Locminé (Morbihan) a réussi l’exploit d’éliminer Vannes, pensionnaire de National (2-1 après prolongations).


Petit clin d’œil : comme le stade municipal de Locminé est beaucoup trop petit pour accueillir un tel événement, il est probable que le match se déroule à… Vannes.

Le choc Saint-Etienne - Bordeaux

« C’est inespéré et certainement le plus beau tirage dont nous pouvions rêver, se réjouit Erwan Flégeo, le gardien de Locminé. Quand on voit le recrutement effectué par le PSG, je crois qu’on va s’endormir avec des images fortes durant les fêtes de fin d’année. Je pense aussi qu’on va rester sages durant le réveillon. »

Le déplacement en Bretagne sera le premier match officiel en 2012 du PSG, de retour de sa tournée dans le golfe Persique. Et peut-être même la première sortie parisienne de David Beckham si l’Anglais choisit de signer à Paris. « C’est bien d’aller en province, souligne Alain Roche, le responsable du recrutement parisien. On a une bonne équipe et on compte bien le démontrer sur le terrain, et ce à chaque match. On se méfie de tout le monde, donc ce sera bien entendu le cas face à cette formation bretonne. »

Saint-Etienne - Bordeaux et Rennes - Nancy seront les deux affiches entre pensionnaires de Ligue 1. Mais un certain Red Star (National) - Marseille ravira aussi les nostalgiques au stade Bauer de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).
HHA
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Forte hausse du prix des abonnements


Depuis plusieurs jours, le PSG propose à ses supporteurs la possibilité de s’abonner pour les matchs de la phase de retour du championnat. Les tarifs proposés sont en nette augmentation par rapport à ceux en vigueur cet été. Ainsi, en début de saison, un abonnement en virage pour toute l’année coûtait 230 €, soit 12 € la rencontre.
Ceux qui s’abonnent aujourd’hui doivent en revanche débourser 158 € pour la demi-saison, soit 17,50 € le match. Si cette hausse de 45% interpelle (elle varie de 13% à 29% pour les autres tribunes), le PSG se refuse de parler d’inflation des prix. « On veut protéger le statut de ceux qui s’abonnent pour toute une saison et dès le mois de juin, avant même de savoir quelles seront les recrues ou si l’équipe va bien fonctionner. Il est donc normal que l’abonnement à l’année soit plus avantageux que celui sur six mois, explique Michel Mimran, directeur marketing du PSG. Et même pour celui qui s’abonne en janvier, sa place lui coûtera en moyenne au moins 15% moins cher que s’il achetait un billet à chaque fois. » Le club compterait déjà entre 16 000 et 17 000 abonnés.



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Branle-bas de combat pour préparer l’arrivée de Beckham


Depuis la semaine dernière, le PSG est placé en état d’alerte maximum. Dans l’optique du recrutement cet hiver d’une star du football, tous les services ont été priés de réfléchir à l’avenir de leur entreprise et à la nouvelle dimension qu’elle va prendre prochainement. Aucun nom de joueur n’a été communiqué au personnel, par souci de confidentialité, mais tous les salariés pensent évidemment à David Beckham, dont l’arrivée à Paris est quasiment actée.

Les réunions se sont multipliées. Les équipes plancheraient déjà, entre autres, sur des nouvelles campagnes de publicité et d’abonnements au Parc des Princes. La probable arrivée de l’Anglais aurait des répercussions énormes pour le PSG en matière d’image et de revenus financiers. Elle ne manquerait pas de susciter un engouement jamais vu autour du club et plus largement au sein même du football français. Les enjeux sont énormes et il est bien sûr hors de question de laisser place à la moindre improvisation.

Une société de conciergerie de luxe contactée

Au service merchandising, volet crucial de ce transfert, les salariés sont aux aguets. A la fin de l’été, Nike a déjà dû se réapprovisionner afin de faire face à la forte demande du début de saison liée à l’arrivée de Pastore. Il faut désormais se préparer à une déferlante, car les ventes des tuniques au nom du Spice Boy devraient exploser.

De son côté, la communication du club va devoir gérer des sollicitations venues du monde entier. « Il y aura des centaines de journalistes le jour de sa conférence de presse », prévoit un cadre du club. Le nouveau PSG ne se fixe aucune limite et il se murmure que la présentation officielle de la star sera grandiose.

Preuve encore que le PSG croit de plus en plus fortement au débarquement de Beckham d’ici la fin de l’année civile, sa directrice des ressources humaines a pris des renseignements auprès d’une société de conciergerie de luxe qui serait aux petits soins pour l’Anglais et sa famille. A Paris, on fait comme si une star planétaire allait rejoindre la capitale. Le jour où ça arrivera, le club devra être prêt car il jouera une partie de sa crédibilité. Alors autant anticiper…


leparisien.fr
Tycoon
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Ménez forfait, Hoarau dans le groupe

L'attaquant du PSG Jérémy Ménez, qui a ressenti une douleur à l'entraînement lundi, souffre d'une douleur au mollet droit et manquera la rencontre de Ligue Europa face à Bilbao mercredi, a annoncé le club sur son site officiel. Il sera le seul absent notable dans le groupe qui compte une autre surprise puisque Guillaume Hoarau, absent depuis août, fait son grand retour dans le groupe. Après une longue rééducation due à son opération de l'épaule, l'ex-Havrais a repris l'entraînement collectif en début de semaine dernière mais n'a pas encore rejoué, pas même avec la réserve. (Avec AFP)

Le groupe parisien
Douchez, Sirigu - Tiéné, Armand, Ceara, Camara, Bisevac, Lugano, Sakho, Jallet - Nene, Pastore, Sissoko, Bodmer - Bahebeck, Erding, Gameiro, Hoarau


Lequipe.fr
HHA
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Kombouaré compte sur Hoarau

Interrogé sur la présence "surprise" de Guillaume Hoarau dans le groupe parisien retenu pour affronter l'Athletic Bilbao (Ligue Europa, dernier match de poule), mercredi au Parc des Princes (19h00), Antoine Kombouaré a confirmé qu'il comptait bien sur l'attaquant réunionnais et qu'il ne s'agissait pas d'une récompense : «Si pour vous c'est une surprise, pour moi ça ne l'est pas. Guillaume a beaucoup bossé, il est bien revenu, il a repris l'entraînement collectif la semaine dernière. S'il est dans le groupe, c'est bien sûr que je compte faire appel à lui, c'est une option parmi d'autres.»


lequipe.fr
giovanni pontano
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Hoarau voit le bout du tunnel

Absent des terrains depuis trois mois, Guillaume Hoarau a repris l'entraînement collectif depuis quelques jours. L'attaquant réunionnais est dans le groupe du PSG pour la réception de Bilbao en Ligue Europa mercredi.

«J'ai envie de dire enfin le retour !». Ce n'est pas un simple soulagement. C'est un véritable cri du cœur lâché par Guillaume Hoarau sur le site officiel du PSG. Depuis fin août et sa blessure à l'épaule contre Differdange en Ligue Europa, synonyme d'opération, l'attaquant réunionnais n'est plus réapparu sur les pelouses de Ligue 1. Trois mois d'attente, de frustration, de privation difficiles à vivre. «Trois mois, cela fait long, surtout quand on voit le groupe que l'on a cette année», reconnaît-il. Alors forcément, rien que le fait de retrouver ses petits camarades sur les terrains d'entraînement du Camp des Loges s'apparente à un plaisir égoïste que l'on déguste sans modération.

Depuis une semaine, Hoarau participe en effet à nouveau aux séances collectives. Pour son plus grand bonheur. «Rester sur la touche n'a pas été évident mais on va dire que le plus dur est derrière et qu'il faut désormais revenir avec le sourire et retrouver le plaisir le plus rapidement possible, indique-t-il. Je me suis contenté d'être un fervent supporter ces derniers temps, et même si ce n'était pas ma première blessure, je préfère bien sûr m'exprimer en tant que joueur». Quand sera-t-il opérationnel ? Difficile à dire. «J'espère pouvoir aider les copains assez rapidement», souligne-t-il sans chercher à vouloir brûler les étapes. Jugé trop juste samedi dernier pour défier Sochaux, Hoarau a été retenu par Kombouaré pour le match de Ligue Europa face à l'Athletic Bilbao ce mercredi.

Un choix supplémentaire pour Kombouaré
L'ancien Havrais pourrait ainsi grappiller quelques minutes de temps de jeu face aux Basques avant, peut-être, de jouer davantage contre Lille dimanche prochain pour le choc de la 18e journée de Ligue 1. Et à vrai dire, il en salive d'avance : «En championnat, un peloton de tête commence à se détacher. C'est donc un match très important car on veut terminer fort cette année 2011. Il nous reste trois grosses finales à jouer avant la trêve, donc on va jeter toutes nos dernières forces dans la bataille pour emmagasiner un maximum de points.» Une bien bonne nouvelle pour Antoine Kombouaré qui récupère un joueur frais et dispo pour terminer l'année. Un joueur qui plus est atypique, capable d'offrir des solutions nouvelles sur le plan offensif au Kanak, quelque peu démuni en pointe avec les seuls Gameiro et Erding sous la main. Avant même le 1er janvier, le PSG tient assurément sa première recrue…

LeFigaro.fr
sylvain
Le Parisien

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Kombouaré peut encore sauver sa peau


L’entraîneur parisien pourrait conserver son poste si son équipe se qualifie ce soir pour les 16es de finale de la Ligue Europa et, surtout, s’il y a du spectacle lors des trois prochains matchs.



Sur la sellette depuis plusieurs semaines, Antoine Kombouaré n’a pas encore dit son dernier mot. Alors que ce soir son équipe joue son avenir en Ligue Europa, c’est à la trêve que les dirigeants parisiens devraient statuer sur le sort de leur entraîneur. Et rien n’est désormais exclu. Ni un départ ni un maintien.

Leonardo et les nouveaux propriétaires du PSG se décideront en fonction des résultats obtenus d’ici là (qualification ou pas pour les 16es de finales notamment) mais aussi et surtout en fonction du spectacle offert lors des trois prochains rendez-vous de décembre, Bilbao ce soir, Lille dimanche et Saint-Etienne mercredi prochain.


Les récentes victoires du PSG en championnat (3-2 contre Auxerre, et 1-0 à Sochaux) ainsi que le soutien sans faille affiché par les joueurs envers leur entraîneur ont en effet obligé les Qatariens à temporiser. Il y a encore quelques semaines, ils estimaient que Kombouaré n’était plus l’homme de la situation.

Ils n’avaient qu’une seule idée en tête : lui dénicher un successeur de renom capable de prendre le relais, au plus tard en janvier. Ils n’accordent toujours pas beaucoup de crédit à l’ex-coach de Valenciennes. Mais surpris, notamment, par l’élan de solidarité qui s’est dégagé de cette équipe depuis quinze jours, ils envisageraient de lui accorder une petite chance de sauver sa peau.

Une élimination en Ligue Europa dans la soirée viendrait évidemment alourdir la liste des griefs que les dirigeants nourrissent à son égard. Ils avaient fait de cette compétition l’un des objectifs prioritaires de la saison. Et ce premier couac serait très durement ressenti. D’autant plus que Kombouaré serait le premier entraîneur dans l’histoire du PSG à ne pas qualifier son équipe pour les 16es de finales de la Ligue Europa (sur neuf participations au total).

Cet échec lui serait-il fatal? On pourrait le croire. Mais rien n’est moins sûr. Car ce qui importe avant tout aux décideurs parisiens, c’est le contenu des matchs et l’attitude des joueurs sur le terrain. « Ce que veulent les Qatariens, c’est du spectacle, du beau jeu, du sensationnel, précise-t-on dans l’entourage de Leonardo. S’ils s’embêtent en regardant PSG - Lille ou Saint-Etienne - PSG, ce sera la goutte d’eau qui fera déborder le vase. »

Pour pallier cette éventualité, Leonardo maintient ainsi toujours le contact avec Carlo Ancelotti, sa priorité au poste d’entraîneur. D’ailleurs, quelques médias italiens annoncent toujours que le technicien transalpin pourrait bien se trouver au camp des Loges le 30 décembre pour la reprise de l’entraînement du PSG.

Mais la grosse surprise pourrait venir de l’intérieur. Et si, finalement, c’était Antoine Kombouaré qui assurait cette rentrée? Aujourd’hui, tout reste possible.



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Avec la meilleure équipe possible


C’est un drôle de match que le PSG s’apprête à disputer ce soir. Depuis leur défaite à Salzbourg (2-0) il y a deux semaines, les Parisiens ne sont plus maîtres de leur destin. Une élimination est inacceptable compte tenu des ambitions affichées en début de saison.

« On a déconné contre Salzbourg, admet Nene.

La Ligue Europa est une compétition magnifique, ce serait vraiment dommage de se retrouver dehors. Nous devons gagner le match et, avec un peu de chance, on peut encore se qualifier. » Finalement, la mission du PSG ce soir est simple. Il s’agit de gagner face à des Basques privés de six ou sept de leurs titulaires habituels. Et qu’importe le score.

Hoarau pourrait entrer en cours de jeu

Il reste à prier pour que les Slovaques de Bratislava jouent le jeu et n’offrent pas la qualification sur un plateau au Red Bull Salzbourg. « Nous nous retrouvons dans cette situation à cause de nos deux fins de match contre Salzbourg, rappelle Antoine Kombouaré. A l’aller comme au retour, nous avons concédé un but dans les dernières minutes. C’est ce qui fait la différence. »

Cependant, au-delà de ces circonstances particulières qui tendraient à minimiser les raisons d’une élimination, la Ligue Europa, jusqu’à maintenant, a surtout permis de révéler les limites actuelles de l’effectif parisien. Pour des raisons tout à fait recevables, Kombouaré s’est toujours servi des matchs européens pour procéder à des rotations sur des secteurs clés comme la défense centrale et le poste d’avant-centre. L’envie de reposer certains joueurs et d’en relancer d’autres peut se comprendre.

Seulement, c’est cette idée qui a poussé le PSG dans le mur en Autriche il y a quinze jours. Ce soir, Kombouaré devrait changer son fusil d’épaule et titulariser notamment Kevin Gameiro, buteur contre Sochaux à la pointe de l’attaque. « Je vais aligner la meilleure équipe possible », promet le Kanak. Jérémy Ménez, qui souffre d’une douleur au mollet droit, sera le seul absent notable. Quant à Guillaume Hoarau, éloigné des terrains depuis trois mois, il pourrait profiter de cette rencontre pour faire son retour.



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Qualification mode d’emploi


A cause du second but encaissé en fin de match à Salzbourg, le PSG ne maîtrise plus son destin. Quand deux équipes sont à égalité de points, c’est la différence de but particulière qui les différencie. Après sa défaite à Paris (1-3) et sa victoire en Autriche (2-0), Salzbourg devance le PSG au bénéfice du but inscrit à l’extérieur, Pour se qualifier, Paris doit donc réussir ce soir un meilleur résultat que Salzbourg.



Si le PSG bat Bilbao, Salzbourg doit perdre ou faire match nul à Bratislava.

Si le PSG fait match nul, Salzbourg doit absolument s’incliner à Bratislava.

Ce soir 19 heures
Bratislava - Salzbourg (Sport +)
PSG - Athletic Bilbao (W9)


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Lugano reste un mystère


Diego Lugano, une erreur de casting? L’idée s’est répandue insidieusement au fil des semaines, avec l’enchaînement des contre-performances du défenseur central uruguayen. Au départ, pourtant, tous les voyants étaient au vert. Précédé d’une réputation flatteuse, aidé en cela par un physique de surfeur californien et une expérience internationale consistante, l’ancien joueur de Fenerbahçe (Turquie) est arrivé à Paris début septembre dans la peau d’un titulaire indiscutable.



Leonardo, à l’origine de son recrutement, voyait même en lui le patron dont la jeune équipe du PSG avait tant besoin. Capitaine de la sélection uruguayenne, demi-finaliste de la dernière Coupe du monde avec la Celeste et vainqueur de la Copa America, son CV parlait pour lui. L’aurait-on vu trop beau ? Trois mois et demi et une dizaine de matchs avec le PSG plus tard, son étoile a sérieusement pâli. La première alerte remonte au match de Coupe de la Ligue à Dijon, fin octobre.

Associé à Mamadou Sakho, il commet deux erreurs coupables qui coûtent deux buts. Manque de chance, cette première faillite individuelle tombe à pic pour expliquer l’élimination du PSG, la première de la saison. Certains joueurs choisissent les matchs dans lesquels ils veulent briller. Diego Lugano, lui, choisit mal les matchs où il passe à travers.

Relégué sur le banc de touche au profit de Zoumana Camara pendant quelques semaines, l’Uruguayen fait son retour au premier plan à l’occasion du clasico fin novembre. Sur la pelouse du Vélodrome, son manque de vitesse et ses erreurs de placement sautent une nouvelle fois aux yeux. Au point de laisser très circonspects les observateurs. « Franchement, il fait peur », souffle un ancien défenseur central du PSG. Depuis, Lugano, pourtant très apprécié de ses partenaires, a disparu de la circulation.

Officiellement blessé pendant deux semaines, il fait son retour dans le groupe contre Sochaux, mais il reste sur le banc. Retrouvera-t-il la pelouse du Parc ce soir contre Bilbao presque deux mois après sa dernière apparition à domicile? « La concurrence est très forte à son poste, et je vais aligner la meilleure équipe possible », a simplement répondu Antoine Kombouaré. Son avenir est-il déjà bouché au PSG? Le principal intéressé préfère en rire sur sa page Facebook officielle. « Certains disent que je n’arrive pas à m’adapter à Paris… Tu peux dire que je ne m’adapte pas au pôle Nord, mais Paris… franchement! Vous connaissez Paris? C’est magnifique. » La famille Lugano vient à peine de poser ses valises dans un superbe appartement du quartier de l’Arc de Triomphe et n’a pas l’intention de déménager à nouveau. Du moins pas dès le prochain mercato d’hiver.
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