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Raijojp
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Paris échoue si près du rêve...
Paris sort la tête haute mais pleine de regrets, au regard d’un match où il aura poussé les Catalans dans leurs derniers retranchements.

Le rêve d’une vie aura donc duré 21minutes, ce qui est vraiment court pour le rêve d’une vie. Entre la 50e minute et la 71e, le PSG a cru à son étoile, propulsé vers un destin magique par l’ouverture du score de Javier Pastore. Paris, qui aurait dû passer, n’aura donc été qualifié que pendant vingt longues minutes.
Il est à parier qu’il trouvera dans cette forme d’injustice les ressorts pour revenir plus for t , plus armé, plus dangereux encore la saison prochaine dans la plus prestigieuse des compétitions de clubs.

« On ne mérite pas cette élimination, confirme Ancelotti. On est déçus mais heureux de la performance. L’objectif est de nous améliorer en Ligue de champions. Des joueurs ont gagné beaucoup d’expérience cette saison dans cette épreuve. » Il faudra également rouvrir le débat des buts inscrits à domicile et à l’extérieur dans un football qui a complètement changé depuis l’établissement de cette règle, Paris quittant la scène sans perdre - un comble -, qui plus est devant le Barça.

En attendant, son équipe aurait tort de croire que ce songe avorté d’une nuit catalane est dû à l’adversité trop puissante du Barça et de ses qualificatifs ronflants du style « la meilleure équipe du monde ». Paris peut s’en mordre les doigts car il aura dominé dans des proportions inimaginables le Barça.

Ne pas atteindre les demi-finales un soir où le PSG était manifestement plus fort que son hôte conduit ce matin à une incroyable sensation d’amertume, de déception et de frustration. « Rien n’a manqué, on a fait tout notre possible », affirme l’entraîneur italien du leader de la Ligue 1. Lequel regrettera, quand même, le manque de réalisme de ses attaquants, qui aurait changé le décor du match, bien plus que l’entrée de Messi (62e). A 2-0, Paris aurait possédé une marge qui aurait ressemblé à un gouffre pour Barcelone.

Reste qu’il a fait vibrer la France, gagnant en un soir des mois de sympathie auprès du public. En ne perdant qu’une seule rencontre sur dix de C1 cette saison (son premier déplacement, à Porto, 1-0), le PSG a donné rendez-vous à tous pour la suite dans la plus prestigieuse des Coupes d’Europe. «C’est la première saison complète que je suis ici, souligne le Mister, et c’est souvent la plus difficile. On a montré de la solidarité, une bonne identité de jeu. C’est le projet d’un club, pas le mien. On doit être plus compétitifs à l’avenir mais ce match est une bonne étape.»

Score : FC Barcelone 1 PSG 1
Mi-temps : 0-0.
Spectateurs : 99 000.
Arbitre : M. Kuipers (Pbs).
Buts : Barcelone : Pedro (71e) ; PSG : Pastore (50e).
Avertissements : Barcelone : Adriano (42e) ; PSG : Lavezzi (80e), Thiago Silva (86e), Beckham (90e).

Barcelone : Valdés - D. Alves, Piqué, Adriano (Bartra, 62e), Jordi Alba - Xavi (cap.), Busquets, Iniesta - Pedro, Fabregas (Messi, 62e), Villa (Song, 84e). Entr. : Vilanova.
PSG : Sirigu - Jallet (Van der Wiel, 88e), Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell - Lucas, Verratti (Beckham, 83e), Thiago Motta, Pastore - Lavezzi (Gameiro, 81e), Ibrahimovic. Entr. : Ancelotti




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Le bel hommage du Barça aux Parisiens


La performance du PSG hier au Camp Nou a fait trembler le grand Barça. A la sortie des vestiaires, les joueurs espagnols admettaient que les Parisiens les avaient fait douter. «On sentait que dès qu’ils touchaient le ballon il y avait danger, commentait le jeune Marc Bartra, entré en cours de match. C’est une bonne équipe, complète et offensive. Nous avons vraiment eu beaucoup de mal.
»

Andres Iniesta abondait dans le sens de son défenseur. « Paris a fait un très grand match et le mérite qui nous revient est de les avoir éliminés, soufflait le milieu international, visiblement marqué par l’effort. Leurs milieux et attaquants ont intelligemment joué le coup, ils se sont mis entre les lignes et nous avons eu du mal à contrôler le match. Nous avons beaucoup couru après le ballon. C’était très compliqué.»

D’une manière générale, chaque Barcelonais reconnaissait que Paris avait été l’un des adversaires les plus redoutables qu’ils aient rencontrés. Et qu’ils avaient eu besoin de Lionel Messi pour se sortir du guêpier. «Léo nous apporte autre chose dans le jeu, plus de mobilité, plus de vie et un match comme celui-ci nécessitait Messi même sur une jambe, admettait de son côté Daniel Alves. Je le remercie pour ce qu’il a fait pour nous. Paris a plutôt bien joué le coup, notamment dans leur pressing. Les Parisiens n’hésitaient pas à balancer car leur taille les avantageait. Ils n’avaient rien à perdre. Mais je pense que le meilleur a gagné.»

Alors que le PSG, au tirage au sort, avait été vu comme une bande de mercenaires recrutés à coups de millions, l’intensité mise par les partenaires d’Ibrahimovic a surpris jusqu’en Catalogne, où le Barça est connu comme l’équipe la plus aboutie collectivement du monde. Jordi Roura, l’adjoint de Tito Vilanova, ne paraissait pas surpris par la prestation du PSG comme équipe, et non comme une somme d’individualités. «L’argent ne garantit rien, c’est l’utilisation que vous en faites qui détermine votre réussite. Si le PSG continue dans ce sens, ce sera l’une des équipes du futur.»




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Le Camp Nou a tremblé jusqu’au bout


Peu de VIP hier soir au Camp Nou. Pas de Victoria Beckham, ni de Shakira (retenue pour la version américaine de « The Voice »)… mais un Bertrand Delanoë aux anges dans la corbeille aux côtés de son homologue barcelonais Xavi Trias, et des dirigeants parisiens Leonardo et Nasser Al-Khelaifi. Non présents « officiellement », Frédéric Thiriez, le patron de la Ligue nationale, entrevu dans les travées du Camp Nou, ainsi que Luis Fernandez, dont les caméras de télévision espagnole avaient vite repéré la présence.


L’un des gros intérêts d’être au stade hier soir était de ressentir l’atmosphère, pesante, lourde et emplie de peur chaque fois que Pastore, Lucas ou Ibrahimovic touchaient le ballon. Rien à voir avec l’ambiance électrique qui avait pénétré le stade du FC Barcelone il y a un mois, lorsque le Barça, acculé après une défaite 2-0 au match aller, avait réussi à renverser la tendance grâce à son public.
Ovation monstre pour Messi

Hier, quelques minutes avant le coup d’envoi, il restait encore quelques sièges vides au Camp Nou. Le public était venu voir un spectacle, pas une mise à mort. Un attentisme qui se transforma bien vite en angoisse face à la facilité technique du PSG et les banderilles de ses attaquants. A la 50e minute, le cauchemar devenait réalité pour les 96000 spectateurs blaugrana. Pastore glaçait l’atmosphère. Et seul un homme pouvait redonner la foi au Barça. Lionel Messi. A la 63e minute, le génie argentin, touché à la cuisse depuis le match aller, faisait son entrée sous une ovation monstre.

L’égalisation barcelonaise faisait exploser le Camp Nou. Le public entonnait le « ser del Barça es il millor que hi ha » (« Etre du Barça est le mieux qui soit »), un grand classique des soirs de victoire. Cette fois, il n’y avait pas eu victoire. Mais qualification. Dans l’angoisse tout de même




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L’impressionnant retour de Thiago Motta


On avait fini par ne plus l’attendre. Et il est finalement revenu au meilleur moment. Blessé six fois depuis le début de la saison, un record du monde probablement, Thiago Motta ne disputait, hier soir, que son quatrième match de l’année 2013. Après un premier retour à la compétition début mars lors du huitième de finale retour face au FC Valence, le milieu de terrain parisien avait rechuté, victime d’une blessure aux adducteurs.
En l’absence de Blaise Matuidi, suspendu, Carlo Ancelotti avait donc choisi de l’associer à Marco Verratti dans le secteur stratégique de la récupération. Une décision prise après l’ultime entraînement mardi soir.

On pouvait craindre, a priori, que Thiago Motta, formé au FC Barcelone, peine à retrouver ses repères dans son ancien jardin du Camp Nou, qui plus est face à des adversaires directs du niveau d’Iniesta ou Fabregas. Il n’en a rien été. Après un tout début de match hésitant, symbolisé par une perte de balle dangereuse (12e) dans les pieds d’Iniesta, l’Italo-Brésilien a fait ensuite apprécier sa science du placement.

Un jeu simple et efficace

Positionné en première mi-temps dans l’axe droit, dans la zone justement d’Andres Iniesta, il a contrôlé les opérations, sans s’affoler, à l’expérience. Son jeu simple et efficace, à une ou deux touches de balle, rarement plus, est toujours un régal. En seconde période, il a sensiblement reculé pour tenter de contrer les vagues blaugrana mais n’a malheureusement rien pu faire sur l’action qui mène à l’égalisation de Pedro (71e). Impeccable jusqu’au bout, l’Italo-Brésilien n’a rien à se reprocher. Mais comme pour tous ses partenaires, c’est une maigre consolation quand on voit un rêve s’envoler.




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Javier Pastore : « La saison prochaine sera meilleure »


Auteur d’un but magnifique et d’un match plein, Javier Pastore a été le meilleur joueur du PSG hier soir. Le milieu de terrain de Cordoba revient sur cette élimination et sur la frustration qu’elle génère dans le camp parisien. Mais il espère maintenant des lendemains meilleurs.

Quel est votre sentiment après cette élimination ?

Je suis triste parce que nous avons joué deux matchs face au Barça sans perdre.
Mais en même temps je reste tranquille parce que c’est notre première participation à la Ligue des champions depuis longtemps et je suis certain que la saison prochaine sera meilleure. Tout ce qui s’est passé cette saison est très positif. Nous sommes en train de grandir et cette partie nous a encore aidés à nous améliorer.

Qu’a-t-il manqué à Paris ce soir pour se qualifier ?

On a eu la possibilité de mener 2-0 et c’aurait tout changé. Mais on n’a pas su le faire, voilà pourquoi nous sommes sortis de la compétition. Vous avez pourtant eu ce deuxième but au bout du pied... C’était un moment crucial. Si je l’avais mieux prise, elle serait allée dedans. A cet instant de la partie, il ne restait plus beaucoup de temps et on aurait peut-être pu se qualifier.

Quel regard portez-vous sur votre but ?

C’est un but magnifique après un une-deux avec Ibra. Marquer au Camp Nou ça n’arrive pas tous les jours, mais je ne m’arrête pas là-dessus, ce qui prédomine c’est la déception.

Qu’avez-vous pensé de l’entrée en jeu de Leo Messi ?

Son entrée a changé le visage du Barça. A partir de ce moment-là, ils ont été plus agressifs. C’est un joueur fondamental pour Barcelone, et il l’a encore prouvé ce soir. Quand il est là, ce n’est pas la même équipe.

Quel est votre favori pour la victoire finale dans cette Ligue des champions ?

J’aime beaucoup le Bayern Munich. C’est une équipe très compacte et forte physiquement. Ils ont l’équipe pour gagner cette année.




LeParisien.fr
Homer
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Paris sort la tête haute

Malgré un match formidable au Camp Nou (1-1), le Paris-SG a été éliminé ce mercredi par le FC Barcelone en quart de finale retour de la Ligue des champions. Les deux buts de l'aller ont pesé trop lourd dans la balance. Pedro a égalisé après un gros travail de Messi.

Le PSG n’a pas à rougir de sa double confrontation avec le Barça. Dix-huit ans après son dernier quart de finale de Ligue des champions, le Paris-SG n’a pas réédité son exploit d’éliminer à nouveau le FC Barcelone comme il l’avait fait en 1995. Cette fois, la barre était placée un poil trop haut pour la bande à Ibra, qui a toutefois réalisé un match énorme. Après un nul porteur d’espoirs à l’aller (2-2), l’équipe de Carlo Ancelotti n’aura une nouvelle fois pas perdu (1-1) et elle s’est même permis le luxe de faire vaciller le grand Barça au Camp Nou lors de cette soirée étoilée et magique où les deux buts encaissés au Parc des Princes une semaine plus tôt ont finalement fait la différence. Paris a été à la hauteur de l’événement en se montrant nullement impressionné et en affichant un courage, une abnégation et un sens tactique exceptionnels. Mais cela n’a malheureusement pas suffi.

Paris était qualifié pendant 20 minutes

Dans l’intimidant Camp Nou, Paris a fait plus que bousculer la machine catalane, qui pouvait regretter l’absence de Lionel Messi au coup d’envoi. L’Argentin a manqué au Barça pendant une heure et cela s’est vu. Et c’est logiquement quelques minutes après son entrée en jeu (62e) que les Catalans ont sorti la tête de l’eau en égalisant par Pedro, d’une frappe du gauche (70e). Juste avant cette explosion de joie dans l’enceinte catalane, le Barça était au bord du K.-O. Le PSG, qui maîtrisait son sujet comme jamais, s’était mis en orbite grâce à l’ouverture du score de Javier Pastore, parti seul au but sur une ouverture d’Ibrahimovic (50e). Paris a tenu vingt minutes. C’était formidable. Forcément le club de la capitale y a cru à cet exploit qui devenait au fil des minutes de plus en plus réalisable, à ce rêve presque inaccessible


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Jallet: «Pas à rougir»

Christophe Jallet, au micro de Canal +: «On les a sentis fébriles. On ne peut être que fiers de ce qu’on a réalisé. Sur la double confrontation, on n’a pas à rougir. Je retiens la cohésion énorme dans le groupe. Il faut retenir ça plutôt que la frustration.»

Salvatore Sirigu, au micro de Canal +: «On a très bien joué. On a tout donné, on a bien préparé le match. On était agressif. on savait quand on devait attaquer, quand on devait défendre. On est fier de nous pour ce qu'on a fait. On s'est rendu compte que ça pouvait être possible. On accepte le résultat final, mais on a fait une expérience très positive pour l'année prochaine. A Barcelone, beaucoup de joueurs font la différence. c'est vrai que Messi a beaucoup apporté devant. On savait que c'était une équipe très forte. C'est comme ça.»


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Ancelotti: «Pas fait que défendre»

Carlo Ancelotti n'avait rien à reprocher à ses joueurs après le nul acquis à Barcelone mercredi soir (1-1, 2-2 à l'aller). «Ce parcours sera utile pour les prochaines saisons», a déjà annoncé l'entraîneur italien.

«Carlo Ancelotti, quelle analyse faites-vous de ce quart de finale retour ?

Je pense que le match que l’on a joué a été très bon. La clé, c’était d’avoir une bonne possession et d’être capable d’aller vite vers l’avant. Nous n’avons pas fait que défendre. Nous avons causé beaucoup de problèmes à cette équipe fantastique qu’est le Barça. La mentalité de mon équipe était meilleure que d’habitude.

Qu'a-t-il manqué à votre équipe pour se qualifier ?


Ce soir, mon équipe n’a manqué de rien. Nous avons fait tout ce qui était possible. En première période, nous aurions pu inscrire un but, nous avons eu deux ou trois bonnes possibilités. Et après avoir marqué, on a de nouveau eu d’autres occasions. Avec un peu plus de réalisme ou de chance…

«Nous avons été compétitifs mais nous devrons faire encore mieux la saison prochaine. L'objectif sera d'aller en demi-finale, et ce ne sera pas facile.»


Quel bilan tirez-vous de cette première année en Ligue des champions ?

Je suis heureux de voir ce que l’équipe a fait. Elle a montré de la solidité et une bonne image, surtout ce soir. Le projet du club peut encore être amélioré. Nous avons été compétitifs mais nous devrons faire encore mieux la saison prochaine. L’objectif sera d’aller en demi-finale, et ce ne sera pas facile. Beaucoup de joueurs ont toutefois gagné en expérience, c’est important.

Qu’avez-vous pensé de l’entrée de Messi ?


Messi, il est toujours le même. Quand il est entré, il a donné plus de confiance aux autres joueurs. Même quand il n’est pas à 100%, c’est un joueur fantastique. Il apporte des solutions. Et si son club a pris le risque de le faire jouer, c’est qu’il était apte.

Comment étaient vos joueurs dans le vestiaire ?

Ils étaient à la fois déçus par le résultat mais quand même heureux de la performance. L’équipe a joué avec beaucoup de qualités. Maintenant, il faut passer à autre chose. Samedi, on joue un match important en Championnat. Et il nous reste deux compétitions qu’il faut gagner.»


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Delanoë félicite le PSG

Le maire de Paris a félicité le Paris Saint-Germain via un communiqué diffusé quelques minutes après la fin du match à Barcelone, qui a scellé l'élimination du club de la capitale. «Je tiens à féliciter l'équipe du Paris Saint-Germain pour son retour en Ligue des Champions et son très beau parcours. Je suis particulièrement heureux de saluer le travail de Carlo Ancelotti et des joueurs qui ont su se mobiliser jusqu'au bout. Je suis fier du PSG qui fait désormais partie des meilleures équipes européennes et qui donne une très belle image de Paris. J'accompagne de tous mes voeux de réussite le Paris Saint-Germain dans toutes ses composantes pour la suite d'une saison riche et intense avec le Championnat de France et la Coupe de France», écrit Bertrand Delanoë


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Al-Khelaïfi : «Parmi les grands»

Paris doit-il être satisfait ? Fait-il désormais partie des grands d'Europe ? Pourra-t-il la gagner la saison prochaine ? Nasser Al-Khelaïfi nous a donné son avis après l'élimination du PSG en quarts de finale face au Barça (2-2, 1-1).

Paris doit-il être satisfait ?

L’avis de Nasser Al-Khelaïfi : «Je suis très fier, car l’équipe a joué un match fantastique ici au Camp Nou. Nous avons perdu un seul match en Ligue des champions. Nous sortons donc de la compétition la tête haute. On a été très proche d’une qualification pour les demi-finales. Nous sommes ambitieux. Maintenant, il faut se concentrer sur le Championnat et la Coupe de France.»

Paris fait-il désormais partie des grands d’Europe ?


L’avis de Nasser Al-Khelaïfi : «Oui car nous avons fait partie des huit meilleurs clubs d’Europe et nous n’avons pas perdu contre la meilleure équipe de monde. C’était magnifique, tout le monde s’est donné à 200% sur le terrain.»

Paris pourra-t-il la gagner la saison prochaine ?


L’avis de Nasser Al-Khelaïfi : «C’est difficile à dire… Mais nous espérons y arriver dans les cinq ans, c’est notre objectif.»


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Leonardo : «Faire trembler Barcelone, c'est énorme»

Leonardo, directeur sportif du PSG, sur le site de l'UEFA : «Le sentiment, ce soir, c'est la frustration. Pendant ces deux matches, l'équipe a été énorme. Et faire trembler comme cela le Camp Nou, ce n'est pas facile. Je pense que cette équipe a eu peur de perdre ce match pendant toute la durée de ce dernier. On a contrôlé le match. On a marqué, on a eu l'occasion de mettre ce deuxième but. Mais vraiment, faire trembler Barcelone, c'est énorme.»


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Paris n'est «pas une blague»

Après leur match bluffant au Camp Nou contre le FC Barcelone (1-1, 2-2 à l'aller), en quart de finale de la Ligue des champions, les joueurs du PSG étaient fiers de leur prestation. Eliminés de la C1, ils veulent se rattraper en gagnant le Championnat et la Coupe de France.

Paris a-t-il fait le maximum ?

Malgré l’élimination, les mines étaient satisfaites après la rencontre. Au Camp Nou, le club de la capitale a joué sa plus belle partition, tout le monde en convient et s’en félicite. «On a fait un match fantastique, on peut être fiers de nous, a résumé Zlatan Ibrahimovic. L'équipe a montré qu'elle pouvait rivaliser avec la meilleure équipe du monde. On ne mérite pas de sortir, on a fait deux grands matches. » A travers cette prestation de haute volée, les Parisiens ont véhiculé une image positive du club, une donnée importante pour les dirigeants qataris. « Beaucoup de gens pensaient qu'on allait perdre lourdement mais on a fait une bonne figure », a ajouté Ibra. Les hommes d’Ancelotti ont du même coup envoyé un message fort aux autres équipes pour les années à venir. « J'espère qu'on reviendra plus forts, a lâché le Suédois. Après le match de ce soir (mercredi soir), on a gagné du respect en Europe. »

Mais pourquoi Paris a-t-il failli ?

Pour deux raisons. La première est d’abord liée à son manque d’efficacité. «On a fait un bon match ce soir, mais on n'a sans doute pas su concrétiser nos occasions, ce qu'on a payé par la suite », a très justement souligné Ezquiel Lavezzi. Rien qu’en première période, le PSG s’est procuré quatre grosses occasions. Il n’en a converti aucune. Avec un but de plus, Paris aurait été qualifié. Deuxième raison : l’entrée en jeu de Messi, qui fut cruciale à une demi-heure de la fin. « Son entrée a aussi eu une grande influence sur leur jeu, a noté l’Argentin du PSG, grand ami de Messi en sélection. C'est une donnée qui a incontestablement été déterminante. »

Et maintenant ?

Carlo Ancelotti et son président Nasser Al-Khelaïfi sont vite passés à autre chose. Dans les couloirs du Camp Nou, ils avaient presque tourné la page Ligue des champions. La fin de saison occupait déjà leur esprit. Ils n’étaient pas les seuls. « Maintenant, il est temps de se re-concentrer sur le championnat, que nous voulons absolument gagner », a répété en bon élève Lavezzi. Dans son style à lui, Ibrahimovic en a rajouté une couche : « On a prouvé que cette équipe n'est pas une blague et on espère gagner des trophées bientôt.» Cela tombe bien, le PSG est encore en lice sur deux tableaux, la Ligue 1 et la Coupe de France. Pour le Championnat, même si le titre commence à sentir bon, Troyes est au programme samedi. Pour la Coupe, il y a un quart de finale à jouer contre Evian-TG. Tout cela est moins glamour que le Barça, mais il y a deux trophées au bout, qui seraient les deux premiers de l’ère Ancelotti.


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«Un Barça méconnaissable»

Eliminé sans perdre par le Barça en quarts de finale de la Ligue des champions (2-2, 1-1), le PSG a impressionné la presse espagnole qui n'a pas reconnu l'équipe catalane.

Par le passé, l’Inter Milan et Chelsea ont bien éliminé le FC Barcelone en Ligue des champions mais aucune de ces équipes ne semblent avoir fait peur aux Catalans. Mercredi soir, le PSG a mené sur la pelouse du Camp Nou et il a fait trembler le géant espagnol. Vilanova n'a-t-il pas remplacé un attaquant (Villa) par un défenseur (Song) pour éviter un nouveau but parisien ? Les Catalans n'ont-ils pas exulté comme s'ils avaient gagné la compétition à la fin de la rencontre ? Pour Sport et le Mundo Deportivo, le Barça a été contraint de «suer, de souffrir» contre une équipe parisienne «puissante». «Paris a été supérieur à l’équipe de Vilanova en première période et a d’abord pris logiquement l’avantage», analyse AS. Mais si le PSG a été aussi à l’aise dans ces deux matches de quarts de
finale, c’est aussi parce que le club blaugrana n’a pas été au mieux.

«Ca, c'est l'esprit Messi»

«Messi a sauvé un Barça méconnaissable, titre Sport. Ce fut un match très difficile.» Si le Barça se trouve dans le dernier carré de la C1 pour la sixième fois de suite, un record, c’est évidemment grâce à l’entrée du «sauveur» Messi. «Ca, c’est l’esprit Messi», s’exclament Marca et le MD. «Ménagé, il est entré et a fait peur aux Parisiens. Il a inversé la tendance en fabriquant l’action qui a mené au but de Pedro», poursuit le quotidien catalan qui écrit un
«Leo Merci» en énorme dans ses pages intérieures.

El Pais était sur la même tonalité et soulignait plus particulièrement le ressort psychologique qu'avait représenté l'entrée de l'Argentin: «Inutile de s'engager dans de longs débats sur la Messi-dépendance. Un jour, le Barça gagnera même un match avec son effigie en pierre ou en carton pâte sur le terrain». Pour Marca, cela s'appelle même un «effet placebo» : «Son intervention n'a pas été fulgurante (...) Il a juste activé le système nerveux central de son équipe». Mais désormais, on va voir «qui est le patron», lâche le quotidien sportif madrilène en se projetant déjà sur un tirage au sort qui verra l’Espagne (Barça, Real) et l’Allemagne (Bayern, Dortmund) s’affronter.


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Canal, 2e chaîne nationale

Alors que le match aller (2-2) avait été vu par 3,8 millions de téléspectateurs, un record pour Canal +, la chaîne cryptée a fait un tout petit peu moins bien mercredi soir avec 3,7 millions de fidèles. Un très bon score tout de même puisque seul TF1 peut se targuer d'avoir attiré plus de monde que Canal pendant la rencontre Barça - PSG (1-1).


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Xavi, Monsieur 100 %

Pour la première fois depuis que ce genre de statistiques est compilé en Ligue des champions (2003-2004), un joueur titulaire a réussi 100% de ses passes. Face au PSG, Xavi n'a manqué aucune de ses 96 passes tentées ! (Avec Opta)


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Gourcuff : «Le PSG a mieux joué»

L'entraîneur lorientais Christian Gourcuff a analysé le match retour entre le Barça et le PSG dans nos colonnes. Pour lui, les Parisiens se sont montrés supérieurs aux Catalans. Mais «l'entrée de Messi a tout changé».

Le PSG est sorti de la Ligue des champions la tête haute, sans s’être incliné face au grand Barça. Pour Christian Gourcuff, le coach de Lorient, les Parisiens peuvent même nourrir quelques regrets après leur prestation au match retour (1-1). «Contrairement à l’aller, où j’avais trouvé le 2-2 flatteur, c’est vrai qu’au Camp Nou, il y avait matière à mieux faire, nous a-t-il déclaré. Le PSG a mieux joué. Le Barça a encore eu la possession de balle mais s’est longtemps cherché. J’ai vu beaucoup d’approximations dans le jeu des Catalans. Beaucoup de fébrilité aussi. Que Paris prenne l’avantage ne m’a pas surpris. Au bout de vingt minutes, le Barça s’est mis à douter, le rapport de force s’est inversé».

«La qualification tendait les bras au PSG»

Mais comme souvent dans ces situations, les Barcelonais ont fait appel à leur génie argentin, entré à la 62e, pour renverser le match. «L’entrée de Messi a tout changé, juge Christian Gourcuff. Elle est fondamentale sur le but catalan (71e). Il n’était pas en état de jouer mais il a apporté une sérénité dans la tenue du ballon que le Barça n’avait pas. A 1-1, le PSG n’a plus créé le danger. Le Barça était pourtant fatigué. A la fin, ça sautait aux yeux. Seulement, l’équipe espagnole avait retrouvé une maîtrise qui lui permettait de défendre. Quand tu as le ballon, c’est difficile pour l’adversaire d’attaquer. Mais les Parisiens vont s’en vouloir car la qualification leur tendait les bras».


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«Merci, bravo, respect»

Vos nombreux commentaires sur notre forum sont quasi unanimes pour saluer une grande performance du PSG malgré son élimination par le Barça, mercredi soir (2-2, 1-1). Florilège.

Bien sûr, il y a les grincheux à sang froid pour lesquels «on s'extasie (à tort) de l'élimination» (quorthon) «d'une équipe taillée pour l'Europe dès les quarts de finale» (olivioux) «par un Messi sur une jambe ! Et ça fait les fiers !» (aixlesbains73). La grande majorité de vos commentaires (plus de 2600 à la mi-journée, jeudi) balance toutefois entre déception pour le résultat final et hommage au PSG, «une vraie et belle équipe européenne» (hrm84) qui «mérite le respect de tous les amoureux de foot en France» (fabuloussheep). «Respect» est un mot qui revient souvent sous vos plumes, comme «Bravo», «Merci» ou «Chapeau !». Garincha, supporter parisien présent au Camp Nou est «fier de (son) équipe (qui) sort la tête haute sans avoir perdu» contre le FC Barcelone, et tout autant d'avoir «mis le feu aux tribunes (et gagner le match) au niveau ambiance».

«En tant que supporter de l'OM, je ne peux pas le voir, ce PSG. Mais il faut reconnaitre qu'ils ont fait preuve d'intelligence et de caractère» Notre forum témoigne que tout l'Hexagone s'est rangé derrière les couleurs parisiennes, un effet de la Ligue des champions, bien sûr, mais quand même... «En tant que supporter de l'OM, je ne peux pas le voir, ce PSG. Mais il faut reconnaître qu'ils ont fait preuve d'intelligence et de caractère» (bz847). Un autre fan marseillais, raslesbaloches, «pense que Barça n'a pas eu peur comme ça depuis longtemps». «Merci au PSG d'avoir crédibilisé le foot français en Europe» enchaîne BigMeech qui signe son message : «un supporter marseillais qui va vivre des années difficiles».

«En route vers le doublé Coupe-Championnat»

Des promesses de lendemains plus riants pour le PSG sur la scène européenne, vous êtes nombreux a en avoir décelé dans cette «régalade» de match (Laquenelle). «Pour Paris, ce n'est que partie remise. La saison prochaine, attention au PSG !» prévient Fan2sport4994. «Un supporter du LOSC» (qui sait combien la C1 est cruelle) voit lui aussi Paris «monter en puissance en C1». «Dans un an ou deux, je crois que (les Parisiens) vont l'avoir cette Ligue des champions», reprend le Marseillais raslesbaloches. «Oui, c'est un futur grand champion d'Europe» s'enflamme Jolabricot. Dans l'immédiat, «en route vers le doublé Coupe-Championnat» conclut TourEiffel.


L'Equipe.fr
Zorglub
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T.Silva élu joueur du mois de mars

Impressionnant depuis des semaines, Thiago Silva a été élu meilleur joueur de la L1 au mois de mars. Avec 71% des votes, le défenseur central parisien devance largement l'attaquant bastiais Florian Thauvin (18%) et le buteur lillois Sylvio Ronny Rodelin (11%). La remise de ce trophée se fera Samedi 20 avril 17h00 à l’occasion du match entre le PSG et Nice. Au mois de janvier, c'était le gardien parisien Salvatore Sirigu qui avait été élu meilleur joueur.


L'Equipe.fr
Varino
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Paris des pistes pour espérer la gagner

Si le PSG est tombé la tête haute face au Barca, son élimination le projette déjà vers la nécessité de se renforcer pour devenir, dès la saison prochaine, un candidat solide à la victoire finale en Ligue des champions.


Dans le football comme ailleurs, il peut toujours apparaitre une petite différence entre le discours public et celui tenu dans l'intimité. Mercredi soir, dans les instants qui ont suivi l'élimination du PSG en quarts de finale de la Ligue des champions (2-2, 1-1), Carlo Ancelotti a affirmé, dans la zone mixte du Camp Nou, ne ressentir « aucun regret ». Ses mots ont été un peu plus contrastés devant sa garde rapprochée: « Personne ne doit s'enflammer. Une équipe qui ne parvient pas à sortir un Barca en difficulté n'est pas encore une équipe complètement performante. »

L'entraineur italien a raison. Si le PSG a bousculé Barcelone, il ne l'a pas non plus renversé malgré des opportunités d'y parvenir, ce qui cerne, d'une certaine manière, ses limites du moment. Pour aller plus haut que les quarts de finale, terminus fréquent des clubs francais en C1, le club de la capitale va devoir identifier ses manques et se renforcer en conséquence l'été prochain. Si le niveau de Salvatore Sirigu fait parfois débat sur la scène européenne au poste de gardien de but, c'est prioritairement dans trois secteurs de jeu que le PSG pourrait chercher à se donner plus d'épaisseur.

En attaque: Attirer le buteur qui peut tout changer

Lors de la première demi-heure du match aller, comme sur l'ensemble du retour, le PSG n'aura pas assez exploité ses temps forts offensifs, malgré les fébrilités du Barca dans la relance et la couverture des espaces dans ses trente derniers mètres. Un an après l'arrivée hollywoodienne de Zlatan Ibrahimovic, le PSG va sans doute devoir recruter un autre monstre offensif, un tueur devant le but que n'aura pas toujours été le Suédois cette saison en Ligue des champions (3 buts en 9 matches) et qu'Ezequiel Lavezzi (5 buts en 9 matches) n'a pas su incarner face au Barca, après avoir brillé, au tour précédent, contre Valence (2-1, 1-1).

Parmi les cracks du but, Cristiano Ronaldo (28 ans) reste cette cible dont rêve le PSG depuis plusieurs mois. Un contrat en or à 18 M€ net d'impots par an aurait été proposé à la star portugaise, sous contrat jusqu'en 2015 au Real Madrid, où son avenir reste flou. Parmi les noms fréquemment cités depuis un an remontent à la surface ceux qu Colombien Radamel Falcao (27 ans, sous contrat jusqu'en 2016 avec l'Atletico Madrid), de l'Uruguayen Edinson Cavani (26 ans), lié jusqu'en 2017 à Naples, où sa clause libératoire s'élève à 63 M€, sans oublier, bien sur, les bruits d'outre-Manche qui envoient Wayne Rooney (27 ans) au PSG la saison prochaine. L'attaquant anglais est sous contrat à Manchester United jusqu'en 2015.

Au milieu: Ajouter un autre défensif axial

Ce ne sont pas les qualités de Blaise Matuidi, Marco Verratti ou Thiago Motta qui sont en cause. Mais le PSG ne peut s'imaginer franchir un nouveau palier sans l'ajout d'un milieu défensif axial d'envergure internationale. D'abord parce que Thiago Motta, irréprochable mercredi, s'appuie sur un physique bien trop fragile pour enchainer les rencontres de très haut niveau. Et, si Matuidi est indiscutable aujourd'hui, ce n'est pas encore le cas de Verratti. L'international italien, dont la jeunesse (20 ans) et l'inexpérience sont à prendre en compte, alterne les délices, comme au Camp Nou, et les risques excessifs dans le jeu, comme à Porto (0-1, le 3 octobre).

Recruter un nouveau milieu récupérateur apparait comme une nécessité que le PSG avait failli satisfaire dès cet hiver avec Daniele De Rossi (29 ans). Sous contrat avec l'AS Rome jusqu'en juin 2017, il resterait sur les tablettes du club de la capitale. Mais un joueur comme Xabi Alonso (31 ans) correspond aussi au profil susceptible d'intéresser les dirigeants parisiens. Jusqu'à présent, l'Espagnol a refusé de prolonger son contrat au Real Madrid, qui expire dans un an...

En défense: Renforcer le coté droit

Si Christophe Jallet est le numéro 1 du poste, c'est surtout parce que Gregory Van der Wiel n'a pas donné satisfaction depuis son arrivée de l'Ajax Amsterdam pour 6 M€, l'été dernier. A terme, ce choix par défaut ne peut contenter le PSG, conscient de son point faible. Lors du dernier marché d'été, Leonardo rêvait de ses compatriotes Maicon et Daniel Alves. Si le premier a signé à Manchester City, le Barcelonais reste une cible potentielle.

Très bon lors du quart de finale aller, nettement moins au retour, Alves (29 ans), sous contrat jusqu'en 2015, constituerait un renfort de poids pour Paris. Sinon? Sinon, Leonardo souligne parfois que les bons latéraux ne sont pas légion. Le directeur sportif avait apprécié le Brésilien Danilo (21 ans) lors du match aller à Porto, quand Carlo Ancelotti regarda, un brin décu, Mathieu Debuchy s'engager à Newcastle en janvier. L'Italien aime aussi Branislav Ivanovic (29 ans), sous contrat à Chelsea jusqu'en 2016. L'international serbe est sans doute le meilleur latéral droit de Premier League, même s'il joue le plus souvent dans l'axe depuis quelques semaines.

DAMIEN DEGORRE et JEROME TOUBOUL



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Le jour d’après, pas de débrief

IL EST MINUIT PASSÉ, le jour d’après a déjà commencé et l’amertume est évidemment vivace. Thiago Silva est le dernier à quitter le Camp Nou, la faute à un contrôle antidopage qui s’est un peu éternisé. Un peu plus tôt, la plupart de ses coéquipiers ont défilé devant les médias pour dire leur déception teintée d’un soupçon de fierté d’avoir fait trembler le grand Barça.

Dans l’avion du retour où a pris place, également, Bertrand Delanoë, le maire de Paris, mais pas Carlo Ancelotti (*), la déception l’emporte toujours, même dans les discussions entre joueurs. Arrivés à l’aéroport du Bourget à 3 h 30, les Parisiens regagnent leurs domiciles. Le bus du club dépose au Camp des Loges ceux qui habitent dans les environs de Saint-Germain-en-Laye, les autres, résidant dans la capitale ou sa proche banlieue, comme Ibra ou Beckham, profitent d’un taxi pour rentrer chez eux.

Les retrouvailles au centre d’entraînement se sont faites, hier, à 14 heures. D’habitude, Ancelotti profite de cette séance de lendemain de match pour débriefer ses joueurs sur leur performance de la veille. Pas cette fois. L’entraîneur italien n’a absolument rien dit. Mais il avait déjà parlé à ses joueurs la veille, dans le vestiaire du Camp Nou. « On est déçus parce qu’on a eu des occasions pour se qualifier, a lancé Ancelotti en substance. Mais on peut être fiers de notre match et de notre parcours en Ligue des champions. Maintenant, il faut bien finir la saison et remporter les deux compétitions qu’il nous reste à jouer. »

La suite de l’aventure parisienne se poursuit dès demain, par un déplacement à Troyes, sans Zlatan Ibrahimovic, suspendu, ni Jérémy Ménez, touché à la cuisse gauche et qui a encore suivi une séance individualisée, hier, alors que les titulaires de la veille sont restés aux soins ou ont fait un léger footing. Les autres ont effectué une séance d’entraînement normale, à base de tennis-ballon et de petits jeux. – D. D.

(*) L’entraîneur du PSG n’est rentré qu’hier matin par un avion de ligne après avoir passé la fin de soirée avec des membres de sa famille venus assister au match.



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Avec ou sans Ancelotti ?

L’élimination n’a pas provoqué de séisme du côté de l’actionnaire du PSG. Mais un petit doute demeure l’entraîneur italien sera-t-il toujours là la saison prochaine ?


SI L’ON PART du postulat que Leonardo ne dit jamais rien par hasard, il faut lire sous une lumière également politique les éloges dont il a couvert Carlo Ancelotti, mercredi soir, au Camp Nou, devant les médias. « Le travail accompli par Carlo à la tête de cette équipe est inimaginable », a notamment soufflé le directeur sportif du PSG. Il y a sans doute, derrière le compliment, un double message, à la fois destiné à l’entraîneur italien et à l’actionnaire qatarien.

Rappel du contexte : en fin de contrat en juin, Ancelotti (53 ans) dispose d’une option qui verra ce bail prolongé d’un an s’il termine dans les trois premiers du Championnat, une hypothèse désormais quasi certaine (*). Option ou pas, Ancelotti sera écarté s’il ne remporte pas le titre. Nasser al-Khelaïfi, le président du club parisien, le lui a clairement signifié, début décembre, quand la saison du PSG vacillait.

Mais rien n’oblige non plus Ancelotti à rester si son contrat devait être renouvelé. Jusqu’à présent, l’Italien fait comme son président : il tient publiquement le discours d’une collaboration qui devrait a priori se poursuivre un an de plus. Des deux côtés, ces signaux positifs ressemblent à une sage volonté de ne pas faire de vagues à un moment crucial de la saison. Car, en privé, Ancelotti ne cache pas l’intérêt que lui porte le Real Madrid et même sa tentation d’y répondre favorablement si José Mourinho (50 ans, sous contrat jusqu’en 2016) devait quitter le club espagnol pour rallier l’Angleterre (Chelsea, Manchester City) ou... le PSG.

Malgré ses déclarations bienveillantes envers Ancelotti, Nasser al-Khelaïfi, lui, est le représentant d’un actionnaire qui n’a jamais été insensible à Mourinho et à son expertise pour porter très haut différentes équipes en C 1, cette compétition que Qatar Sports Investments espère gagner à court terme. Si les contacts noués depuis six mois avec l’entraîneur portugais semblent s’être récemment refroidis, le président du PSG n’a pas tiré un trait sur l’hypothèse Arsène Wenger (63 ans), l’autre entraîneur très apprécié au Qatar. Reste à voir si ce n’est pas dans l’optique d’un cycle qui débuterait en 2014, l’année où l’Alsacien – qui aime aller au bout de ses contrats – verra son bail à Arsenal s’achever. Année où expirerait aussi le contrat d’Ancelotti à Paris... si l’Italien décidait de rester la saison prochaine, bien sûr. – J. T.

(*) À sept journées du terme de la L 1, le leader parisien compte onze points d’avance sur le quatrième (Lyon).



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Ibra passe partout

Le Suédois, qui a terminé sa C 1 provisoirement en tête du classement des passeurs de la compétition, apprécie d’être moins exposé médiatiquement depuis l’arrivée de David Beckham.


PLUTÔT OMBRAGEUX face aux médias ces dernières semaines, Zlatan Ibrahimovic a consenti quelques mots à sa sortie du Camp Nou, mercredi. Le Suédois avait le masque après l’élimination. Il n’a donc pas été disert mais il a salué la prestation du PSG. « Les gens vont regarder le PSG différemment, a annoncé l’attaquant. Nous avons gagné le respect de beaucoup de monde, je crois. » Face à son ancien club (2009-2010), Ibra a disputé son 69e match de C 1. Il sort de la compétition, un titre qui manque encore à son palmarès, avec le statut (pour l’instant) de meilleur passeur (7), selon le classement de l’UEFA, devant le Madrilène Angel Di Maria (5). Sa dernière passe décisive a permis à Javier Pastore d’ouvrir le score (1-0, 50e) et il avait auparavant mis en situation Lavezzi (25e) et Lucas (28e). Mais cette statistique, qui prouve qu’Ibra n’est pas qu’un attaquant individualiste, ne parvient pas à occulter un bilan contrasté pour un attaquant de sa classe. L’imprévisible Suédois aux 26 buts en L 1 (en 27 matches) n’a marqué qu’à trois reprises et se situe loin derrière Ronaldo (11), Messi (8) et même Lavezzi (5). Cela confirme une tendance et un point noir dans sa carrière : l’ancien attaquant de l’AC Milan (2010-2012) est moins décisif lors des matches à élimination directe.

Ibra pense-t-il améliorer ses statistiques en Ligue des champions avec le PSG la saison prochaine ? Sous contrat jusqu’en 2015, l’attaquant âgé de trente et un ans ne se montre pas toujours satisfait de la qualité d’accueil de la L 1 et de son niveau. La star du PSG pensait que sa vie parisienne serait aussi plus calme. La veille du quart de finale contre le Barça, au cours d’une interview accordée en anglais à CNN World Sport, l’attaquant a d’ailleurs salué l’arrivée de David Beckham. Mais pas pour son niveau de jeu. « Je pense que c’est bien pour moi parce qu’il attire l’attention plus que moi, a-t-il confié, et on me laisse un peu plus tranquille. Depuis le premier jour, ça a été super stressant, tout le monde me poursuit, en scooter, je ne peux même pas marcher dans la rue... Je peux désormais plus me concentrer sur le foot. » Ce mal-être a parfois pu nourrir l’idée d’un retour d’Ibra à l’AC Milan ou à la Juventus Turin que Mino Raiola, son agent, sait savamment entretenir. Mais il apparaît peu probable que l’attaquant quitte le club de la capitale à deux ans du terme de son contrat. Pour au moins une raison : mis à part le PSG, peu de clubs en Europe pourraient lui offrir 14 M€ net par an.

ALEXANDRE CHAMORET


L'Equipe
Homer
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Après Barcelone, le PSG doit se consoler avec des titres

Les dirigeants parisiens ont rappelé aux joueurs l’objectif crucial d’un doublé Championnat-Coupe de France.

Après le choc de compétitivité, gare au choc de décompression. C’est le message que se sont empressés d’adresser les dirigeants parisiens, mercredi soir, passé les commentaires sur la déception et la fierté du duel face au Barça. « J’ai dit aux joueurs qu’on n’avait pas le temps de ruminer cette élimination. On a un match important samedi à Troyes et il reste deux compétitions en France que l’on veut gagner », a insisté Carlo Ancelotti.

Un couplet repris quelques minutes plus tard par Nasser al-Khelaifi sur l’air de rien n’est perdu, mais rien n’est gagné non plus. « On est très contents de faire partie des huit meilleures équipes européennes mais l’objectif, désormais, c’est de gagner le Championnat et la Coupe de France », a prévenu le président du PSG.

Pas question de dramatiser, mais les joueurs vont devoir rapidement relever la tête et ravaler la déception qui marquait encore les visages de nombre d’entre eux, hier après-midi au Camp des Loges. Ils se sont retrouvés pour une séance légère sous les ordres de leur entraîneur, rentré seul dans la matinée de Barcelone par un vol low-cost.

Suivre l’exemple du Real

Il reste donc un mois et demi et dix matchs au PSG (7 en championnat et 3 en Coupe) pour concrétiser les espoirs nés d’une saison prometteuse. Et l’on sait que le Qatar, à Paris depuis juin 2011, a besoin de ces premiers titres pour asseoir la légitimité de son projet et valider les investissements considérables qu’il a consentis. Comme le Barça et les autres mastodontes du football européen, Paris se situe désormais dans une logique économique gagnante qu’il faut entretenir par les victoires et les trophées. C’est à ce prix-là qu’on attire de nouveaux partenaires et qu’on étend son emprise et sa notoriété au-delà des frontières.

Du Camp Nou au stade de l’Aube, le PSG va donc devoir gérer au mieux son retour aux affaires locales. L’objectif premier est d’éviter une sortie de route à l’image de celle déplorée à Sochaux (2-3) lors de la 25e journée, après l’éblouissante prestation à Valence (2-1).

Comme le Real Madrid a su le faire la saison dernière après son élimination en demi-finale de la C 1, le PSG doit désormais profiter de son matelas de 7 points sur l’OM pour « tuer » le championnat. Il ne faut pas se tromper. C’est d’abord en affirmant sa supériorité domestique que Paris pourra rayonner sportivement sur le continent.


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Jean-Marc Furlan : « Nous risquons la grosse fessée »

L’entraîneur de Troyes, impressionné par Paris, est peu confiant en les chances de son club, dernier du championnat, de créer l’exploit demain.

Que retenez-vous de la prestation du PSG à Barcelone ?

Jean-Marc Furlan. Que Paris aurait dû gagner 3-1 ou 4-1. A leur place, j’aurais la haine. Au niveau du talent et de la compétence, c’était du même niveau que les Barcelonais. Le PSG a fait le match qu’il fallait. Et c’est dommage car cette occasion ne se reproduira pas.

C’est-à-dire ?

Mercredi, le PSG était en situation de réussir une performance car il n’était pas favori. Il avait les jambes légères, sans le sac à dos du poids de la pression du championnat. Paris a joué sans le poids de l’argent. C’est Barcelone qui avait toute la pression. L’an prochain, il n’y aura plus cette légèreté si le PSG devait rejouer un quart de finale. Désormais, l’obligation de se qualifier sera sur leurs épaules.

Après un tel match, les chances de Troyes de battre Paris paraissent faibles…

(Fataliste.) Le problème, c’est que Sochaux et Reims ont déjà réalisé cet exploit. Je ne vois pas le PSG perdre une troisième fois contre un relégable (NDLR : Sochaux l’était à l’époque). Paris a maintenant une maîtrise dans sa gestion des matchs. On l’a vu à Rennes où il a gagné en jouant presque sur une seule jambe. Mercredi, devant ma télé, quelque chose m’a frappé : les Parisiens avaient le sourire avant le match. Là, au milieu des Barcelonais, ils étaient dans leur milieu naturel, celui des grands. Moi, j’imagine mal mes joueurs se marrer pendant l’échauffement en apercevant les Parisiens!

Avez-vous beaucoup parlé de ce match cette semaine ?

Quand des soldats sont dans la tranchée et s’apprêtent à monter au feu en première ligne, ils n’en parlent pas avant… Et il est clair que nous risquons la grosse fessée. Au match aller, on a confisqué le ballon au PSG mais on a fait quatre boulettes individuelles hallucinantes et ça a fait 4-0. Cette fois, ça peut être pire.

Tout cela ressemble à « Chronique d’un désastre annoncé »…

Mais que puis-je dire d’autre? Si j’étais joueur, je dirais que je vais marcher sur la tête des Parisiens. Mais je suis juste un témoin qui essaie de protéger au mieux ses troupes. Même si j’ai peur pour elles.


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Carlo Ancelotti est le maître du jeu

Le PSG a été sorti mercredi de la Ligue des champions. Paradoxalement, cette élimination renforce la crédibilité de Carlo Ancelotti sur la scène européenne. Dans son match l’opposant à Tito Vilanova, son homologue barcelonais, l’entraîneur italien a pris le dessus tactiquement. Alors que son contrat se prolonge automatiquement d’un an au mois de juin s’il termine cette saison dans les trois premiers du championnat, le technicien transalpin suscite beaucoup de convoitises en Europe.

Il sort renforcé par Barcelone. Ce n’est pas la performance du PSG contre Barcelone qui a propulsé Ancelotti dans le cercle fermé des meilleurs entraîneurs du monde. Il en fait partie depuis longtemps et ses succès obtenus sur les bancs de l’AC Milan et de Chelsea. Le « Mister » a affirmé sa science du coaching aussi bien à l’aller en titularisant Beckham à la surprise générale que lors du retour en prenant le risque d’aligner Thiago Motta, blessé de longue date. Depuis son arrivée à Paris, ses choix ont souvent été remis en question par les spécialistes. Contre Barcelone, considérée comme la meilleure équipe du monde, Carletto a fait taire les critiques. Son crédit n’en est que plus important après ce rendez-vous européen.

Mais il est aussi très convoité. Plusieurs grands clubs apprécient Ancelotti pour ses qualités humaines et tactiques qui font de lui un manageur de grand talent. Si les dirigeants parisiens souhaitent le conserver, Ancelotti pourrait toutefois se laisser séduire par des offres étrangères. En Angleterre, Liverpool et Arsenal, si Wenger devait partir, le suivent. Les Reds lui ont même déjà adressé une proposition via son avocat. Et il y a surtout le Real Madrid pour remplacer Mourinho, annoncé sur le départ. Des contacts ont déjà eu lieu avec la direction madrilène. Ancelotti n’a jamais caché qu’il serait flatté un jour de diriger la Maison Blanche et ce n’est pas la première fois que son nom est avancé à Madrid. Pour couper court à ces approches, le PSG étudierait une prolongation de contrat, histoire de lui montrer son attachement.


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Ce qu’il faut pour aller plus haut

Depuis l’arrivée des nouveaux propriétaires au début de l’été 2011, le PSG profite de chaque mercato pour accélérer son développement. Un peu comme on construit une fusée, étage après étage. Entamé par le recrutement ronflant de Javier Pastore, l’an I du PSG qatarien avait permis d’assurer l’essentiel : une satellisation du club dans la galaxie européenne.

L’an II a consacré la montée en gamme d’une équipe transformée par l’arrivée d’un duo VIP (« very important players ») Ibrahimovic-Thiago Silva et positionnée sur un créneau tactique bien précis : le jeu de contre-attaque. Après Lavezzi, Lucas est donc arrivé, lui aussi dans le même registre : la vitesse, la percussion et l’élimination. Un triptyque qui fonde la marque de fabrique du PSG, version 2012-2013, brillant quart de finaliste de la Ligue des champions. Prometteur, ce crash-test face au Barça a aussi l’immense mérite d’éclairer les lacunes de l’équipe parisienne. Cela peut s’avérer utile alors que la préparation de l’an III se précise.

Un contact est établi avec le Portugais Nani

Un premier constat s’impose : le banc de touche du PSG est encore trop léger. En dehors du poste d’arrière gauche, c’est notamment le cas dans le secteur offensif où tous les postes devraient être doublés. Depuis plusieurs mois, un nom en particulier figure en tête de liste. Celui de Nani, l’ailier de Manchester United, capable de jouer à gauche comme à droite. A un an de la fin de son contrat (en juin 2014), le Portugais est sur le marché des transferts. Selon une source proche de Jorge Mendes, le super-agent qui gère la carrière de Nani, le PSG est bien la destination privilégiée. Des contacts ont même déjà été noués. Une autre piste mène à Marek Hamsik. Le milieu de terrain offensif de Naples était convoité lors du dernier mercato hivernal, mais le club italien ne voulait pas céder le Slovaque en cours de saison. Ce n’est peut-être que partie remise.

Un autre chantier attend le club parisien : la préparation de l’après-Ibrahimovic. Pour accompagner le Suédois, 32 ans en octobre, plusieurs noms de grands buteurs circulent. A commencer par Falcao (Atletico Madrid) et Edinson Cavani (Naples). Le problème peut même se poser avec plus d’acuité si d’aventure le Suédois quittait la capitale dès l’été prochain. Enfin, il ne faut surtout pas exclure la possibilité que le PSG réalise le plus gros transfert de l’histoire du football. Cristiano Ronaldo est en partance du Real Madrid. Les propriétaires qatariens sont à l’affût.


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PSG EXPRESS

Hier. Retour dans la nuit de Barcelone. Décrassage et soins pour les titulaires dans l’après-midi. Entraînement physique et ateliers pour le reste du groupe.
Aujourd’hui. Entraînement à huis-clos au camp des Loges.
Infirmerie. Ménez (cuisse).
Suspendu. Ibrahimovic contre Troyes.
Rendez-vous. Troyes - PSG (32e journée de L1), demain, 17 heures (Canal +)
Un arrêté préfectoral a été émis pour interdire l’accès aux alentours du stade de l’Aube à Troyes demain à tout supporteurs démunis de billets à partir de 13 heures.
Une quinzaine d’enfants malades venus de l’hôpital de Poissy ont assisté à l’entraînement hier. Ils ont ensuite reçu la visite de David Beckham.


Le Parisien.fr
Homer
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Ancelotti ferme sur son avenir

Pour la énième fois, Carlo Ancelotti a répété vendredi qu'il souhaitait rester au PSG la saison prochaine. Mais avant d'officialiser une éventuelle prolongation de contrat, le technicien italien a aussi insisté sur la nécessité d'attendre encore quelques semaines, pour voir s'il aura atteint les objectifs fixés par ses dirigeants. «Les choses sont très claires et je veux être clair avec tout le monde : le travail doit être jugé quand la saison est finie, a indiqué le coach parisien, un brin agacé par les questions insistantes vendredi en conférence de presse. Nous parlerons avec le club. Si tout le monde est content de mon travail, alors nous pourrons prolonger l'aventure ici»

L'Equipe.fr

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Ménez forfait, T. Motta au repos

Thiago Motta et Jérémy Ménez ne joueront pas samedi (17h00) avec le PSG contre Troyes. En prévision de la Coupe de France, Gameiro remplacera aussi Ibrahimovic.

Déjà absent mercredi au Camp Nou face au Barça en quart de finale retour de Ligue des champions (1-1), Jérémy Ménez sera encore forfait pour le déplacement du PSG, samedi (17h00) à Troyes en Championnat. L'attaquant souffre d'un «problème à une cuisse», a indiqué son entraîneur Carlo Ancelotti, vendredi en conférence de presse. «J'espère le récupérer pour le match de Coupe (de France, mercredi en quarts de finale contre Evian Thonon-Gaillard)», a ajouté le technicien.

Mais l'international français ne sera pas le seul à manquer à l'appel dans les rangs parisiens au Stade de l'Aube puisque Thiago Motta sera aussi ménagé ce week-end. «Aujourd'hui, il n'a plus de problèmes, mais demain (samedi) nous avons Matuidi qui revient. Je pense qu'on ne prendra pas de risque. Il va se reposer», a expliqué son coach en référence au récent retour à la compétition de l'Italo-Brésilien. «Chantôme a un petit problème aussi et je ne sais pas s'il sera disponible», a enfin précisé Ancelotti, qui décidera après l'entraînement du jour s'il le convoque ou non dans le groupe.

«Si tu veux avoir une équipe physiquement prête, tu dois changer un peu.»

Une chose est sûre, il y a aura «sûrement plusieurs changements» dans le onze de départ du PSG, «parce que si tu veux avoir une équipe physiquement prête, tu dois changer un peu», a expliqué l'entraîneur parisien. C'est la raison pour laquelle Zlatan Ibrahimovic sera remplacé par Kevin Gameiro en pointe.

L'Equipe.fr
Varino
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Dur, dur le réveil…

Après avoir tutoyé les étoiles au Camp Nou face à Barcelone, le PSG, leader de la L 1, retrouve le quotidien du Championnat, à Troyes, où il affronte le dernier.


C’EST L’HISTOIRE du VRP qui voyage dans la bétaillère toute l’année. Abonné à la seconde classe, il avale les kilomètres à un rythme effréné. Et puis de temps en temps, il se retrouve surclassé, récompense du voyageur consciencieux. Malheureusement pour lui, l’ivresse d’un luxe éphémère ne résiste pas au retour au réel et il doit reprendre la route avec le même enthousiasme. Le PSG est dans la peau de cet homme-là. Grand écart extrême, un peu moins de soixante-douze heures après avoir été éliminé sans perdre en quarts de finale de la Ligue des champions, au Camp Nou face à Barcelone (1-1 mercredi ; 2-2 à l’aller), le voilà à Troyes, au stade de l’Aube, chez le dernier du Championnat. Sans aller jusqu’à prescrire du Xanax à tout le monde, ni contraindre Carlo Ancelotti à animer ses séances avec un nez de clown, le leader de la L 1 a dû surmonter ce vertige avec le sourire. « Il y a forcément un contrecoup surtout pour les joueurs qui n’ont pas un immense vécu international et qui ont donné 110 % mercredi dernier. C’est le genre de match dans lequel on laisse une énergie physique et psychologique folle », rappelle Alain Perrin, dont la campagne européenne avec l’OL s’était arrêtée à Old Trafford, le 4 mars 2008 (0-1) en huitièmes de finale de C 1. Les Lyonnais avaient alors plutôt bien rebondi, le dimanche suivant, en battant leur dauphin bordelais à Gerland (4-2).

Perrin : « C’est un match compliqué à gérer »

Le technicien, passé aussi par l’OM (2002-2004), reconnaît que la qualité de l’affiche lui avait facilité la tâche : « Dans ces cas-là, il n’y a pas de problème de motivation. Et puis, à cette période de la saison, on entre dans le sprint final. »

Tout irait donc pour le mieux si les Parisiens affrontaient Marseille ou Saint- Étienne plutôt que l’ESTAC ? Un bref rappel des récents résultats du PSG chez les candidats au maintien Sochaux (2-3, le 17 février) et Reims (0-1, le 2 mars) le confirme. « C’est un match compliqué à gérer, reconnaît Perrin. C’est là que les ressources placées sur le banc deviennent importantes. C’est la force des grands clubs européens comme le Bayern ou le Barça. Ils ont des joueurs avec une telle expérience que ce n’est pas un souci. »

Hier matin, au Camp des Loges, Ancelotti, d’humeur joyeuse, ne redoutait pas une quelconque décompression chez ses joueurs. Et brandissait comme argument la victoire à Rennes (2-0), samedi dernier : « C’était un très bon match avec beaucoup de concentration et je pense que demain (aujourd’hui), ce sera pareil. La fin de saison approche et l’objectif n’est pas loin. » Le technicien italien redoutait simplement un temps de récupération insuffisant pour son groupe : « Nous sommes concentrés, mais ce sera un match difficile parce que l’énergie puisée contre Barcelone a été énorme. Je vais faire des changements. Si on gagne, on aura 10 points d’avance (l’OM jouant demain) et ça nous permettrait de bien dormir. » Encore faut-il être certain qu’ils soient bien réveillés.

RENAUD BOUREL



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UN TRÈS LONG VOYAGE.– Partis en autocar à 16 h 30 de Saint-Germain-en-Laye, hier après-midi, les Parisiens ont mis plus de quatre heures pour parcourir les 200 kilomètres entre le centre d’entraînement du Camp des Loges et l’hôtel où ils se sont mis au vert à Troyes. En raison d’importants bouchons en région parisienne, ils sont arrivés dans la préfecture de l’Aube un peu après 20 h 30. – D. D.



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Gameiro d'entrée, Matuidi revient

Zlatan Ibrahimovic suspendu, Jérémy Ménez blessé (cuisse) et Thiago Motta éprouvé par sa prestation en Ligue des champions (1-1, mercredi), après quasiment un mois d'arrêt en raison d'une blessure aux adducteurs, Carlo Ancelotti a annoncé, hier, que Kevin Gameiro serait titularisé à la pointe de l'attaque parisienne et Blaise Matuidi, de retour de suspension, au milieu. Plutot décontracté et souriant, l'entraineur du PSG a ensuite été questionné sur son avenir alors que l'hypothèse d'un départ vers le Real Madrid est évoquée. « C'est bon d'avoir les cartes en main et j'ai déjà décidé que je voulais rester, a-t-il affirmé (*). Je souhaite être clair avec tout le monde. Le travail doit être jugé quand la saison sera terminée. Quand ce sera fini, nous discuterons avec le club. S'il est content de mon travail, je serai content de rester et on pourra prolonger l'aventure. » Ancelotti est par ailleurs resté évasif quant au recrutement pour la saison prochaine: « Tout le monde reconnait que Paris est devenu une équipe importante en Europe. Cela ne sera pas difficile de recruter. » Puis, invité à poser une question à Leonardo, qui sera sur le plateau du Canal Football Club dimanche soir, l'ex-entraineur de l'AC Milan a gentiment chambré le directeur sportif brésilien: « Je veux être invité au mariage de Leo. L'invitation n'est pas encore arrivée mais je l'espère toujours. J'attends aussi son invitation à diner. Nous avons diné de nombreuses fois, mais je n'ai jamais vu son portefeuille... » – R. B.

(*) Il dispose d'une option d'un an si le PSG termine dans les trois premiers du Championnat.

L'Equipe
Varino
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C’EN EST TROP POUR GAMEIRO

Remplacé en début de deuxième période, l’attaquant du PSG n’a pas apprécié. Et ça s’est vu.


HABITUÉ À LA JOUER profil bas et à ravaler son amertume quand une décision ne lui plaît pas, Kevin Gameiro n’a pu s’empêcher d’exprimer son désarroi, hier, au moment de son remplacement par Thiago Motta (64e), à Troyes (1-0). Après avoir tapé dans la main de ce dernier, l’avant-centre parisien regagna directement le banc, esquivant la case poignée de main à son entraîneur et shootant de rage dans une bouteille d’eau.

Sylvain Armand, d’un geste de la main, essaya de le consoler et, à cet instant, Gameiro lança, sous l’oeil de caméras bien placées : « C’est toujours la même chose, putain ! Je m’en bats les couilles maintenant ! » Un membre du staff s’approcha à son tour mais le Parisien, comme dans une manière de l’inviter à le laisser tranquille, répéta : « Non, c’est toujours la même chose… »

À sa sortie du stade de l’Aube, l’attaquant du PSG, le bonnet gris sur la tête, fila droit vers son bus, sans un mot ni un regard. Sa colère ne s’était pas éteinte, peut-être même s’était-elle amplifiée. À Barcelone mercredi (1-1, en quarts de finale de C 1), déjà, il n’avait pas vraiment compris pourquoi son entrée en jeu avait été autant retardée alors qu’Ezequiel Lavezzi traînait son déficit physique en seconde période.

Ancelotti : « Ce soir, il y a deux personnes qui ne sont pas contentes »

Hier, c’est la raison de son remplacement qui l’a contrarié. Son entraîneur, lui, l’était par le manque de réalisme de Gameiro lors d’un face-à-face avec Yohann Thuram, dès la troisième minute. « Pourquoi ai-je remplacé Gameiro ? C’est une bonne question, a souri Carlo Ancelotti, à la fin de la rencontre. J’aurais pu faire sortir Lavezzi mais il donnait beaucoup sur les contre-attaques (…) Je comprends qu’il ne soit pas très content. Mais moi non plus. Ce soir (hier soir), il y a deux personnes qui ne sont pas contentes. J’étais énervé contre tous les joueurs à la mi-temps. »

Au-delà de son occasion manquée en tout début de match, Gameiro n’a pas signé une prestation de très haut niveau pour sa sixième titularisation en Championnat, la seconde d’affilée après celle de Rennes (2-0, le 6 avril). Pour sa défense, ses appels n’ont pas souvent été exploités par ses partenaires. Il n’empêche : en Bretagne, il avait bénéficié de la mise au repos de Lavezzi alors qu’hier, c’est la suspension d’Ibrahimovic qui lui a permis d’être présent sur la pelouse au coup d’envoi. Mais l’ancien Lorientais (25 ans, sous contrat jusqu’en 2015) n’en a pas profité.

Cette saison, c’est dans un rôle de remplaçant qu’il s’est le plus souvent illustré, à l’image de son dernier but en L 1 , huit minutes après son entrée contre Montpellier (1-0, le 29 mars), son sixième en Championnat. Il lui avait valu les éloges d’Ancelotti qui reconnaissait, alors : « Kevin mérite davantage de temps de jeu. » Il n’est pas certain, après l’attitude de son attaquant hier, que le discours de l’entraîneur italien reste le même.

En tout cas, cela ne devrait pas changer grand-chose aux envies de celui qui rêve de retrouver l’équipe de France, à un an de la Coupe du monde au Brésil (il compte 8 sélections pour un but). Son départ, cet été, apparaît comme quasi certain. Et Liverpool et Dortmund restent des clubs très intéressés. Il se murmure que Monaco le suit aussi…

DAMIEN DEGORRE



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UN DÉBUT D’EXCUSE ? – Hier soir, Kevin Gameiro a esquissé un début de mea culpa sur son site officiel en postant cette réaction : « On se rapproche du titre avec cette victoire, c’est bien pour l’équipe même s’il est vrai que ce soir (hier soir), j’étais très déçu de sortir si tôt ! »



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1
Contre Troyes, Kevin Gameiro n’a tiré qu’une seule fois en 64 minutes de jeu.
Lors de son face-à-face perdu avec Yohann Thuram (3e).

113
L’attaquant (21 matches, dont 6titularisations) a inscrit 6 buts cette saison en L 1, soit un but toutes les 113 minutes en moyenne.
Parmi les joueurs du Championnat ayant inscrit au moins trois buts, seul son partenaire Zlatan Ibrahimovic (1 but toutes les 94 minutes) est plus efficace.

Opta



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Un peu plus près de l’étoile

Même si ce fut dans la difficulté, le PSG s’est imposé à Troyes (1-0), hier, et se rapproche de son troisième titre de champion.


Il faudrait que le PSG joue encoire moins bien qu'à Troyes, hier, lors des six dernières journées, pour que s'effacent les dix points d'avance qu'il possède sur l'OM – avec un match en plus – ce matin, et pour qu'un troisième titre de champion, dix-neuf ans après le dernier, lui échappe. Même si les Parisiens se retranchent derrière la logique mathématique – « ce n'est pas encore fait », insistait Thiago Silva à sa sortie du stade de l'Aube – ou la face irrationnelle de leur sport – « on a vu que le foot peut être bizarre », prévenait Sirigu – tous ont à l'esprit la conquête de la Ligue 1. Et personne ne voit quelle autre issue pourrait se dessiner.

D'un point de vue qualitatif, Paris n'a pas vraiment surfé sur sa prestation au Camp Nou (1-1), mercredi, pour s'imposer chez le dernier du Championnat. Mais au niveau de son efficacité, ce fut différent. Défensivement, d'abord. A Barcelone, Salvatore Sirigu s'était incliné sur la première frappe cadrée des Catalans, après plus d'une heure de jeu. Hier, il a tout détourné et lorsque ce n'était pas lui, c'était son poteau.

Pour Ancelotti, son équipe a fait preuve de « suffisance »

Offensivement, ensuite, le PSG a su concrétiser l'une de ses rares véritables occasions, même si ce but fut l'oeuvre d'un milieu défensif, Blaise Matuidi, reconverti milieu gauche après la sortie de Kevin Gameiro. D'ailleurs, et c'est un euphémisme, ce dernier n'a pas profité de la suspension de Zlatan Ibrahimovic (lire par ailleurs).

Mais Gameiro fut autant victime de son manque de réussite personnelle que d’un collectif peu inspiré. L’argument d’une usure physique, trois jours après le quart de finale retour de Ligue des champions, a été balayé par Carlo Ancelotti, qui a plutôt pointé « des problèmes de concentration » et « un peu de suffisance, aussi » . Ce fut flagrant lors de la première demi-heure, au cours de laquelle Troyes fut tout proche d’ouvrir le score à trois reprises (9e, 21e, 32e). Ça le fut moins après, lorsque les Parisiens décidèrent de récupérer le ballon plus haut et de remporter un peu plus de duels. Malgré tout, l’entraîneur parisien confessait : « Troyes ne méritait pas forcément de perdre ce match. Pour nous, c’est un très bon résultat parce qu’on a été moyens. »

Lui, en revanche, a été plutôt pertinent dans ses choix, en sortant un attaquant (Gameiro) pour faire entrer Thiago Motta et décaler Matuidi sur la gauche. Deux minutes plus tard, ce dernier marquait et bouclait un scénario connu cette saison : à chaque fois que le PSG a ouvert le score après la pause en L 1, il a gagné, avec ou sans Ibra. Avec ou sans Motta aussi, mais il faut bien reconnaître qu’avec le milieu international italien le club de la capitale trouve un autre équilibre et dégage plus de sérénité.

Son retour de blessure, à l’aube de la dernière ligne droite, offre à Ancelotti de nouvelles solutions et une forme de tranquillité que ne lui autorise pas complètement David Beckham. Il l’a trouvé très bon contre Barcelone (2-2, le 2 avril, en quarts de finale aller), dans ce registre, mais ne l’a plus titularisé depuis... Hier, l’Anglais est entré en fin de match et n’a pas vraiment eu l’occasion de s’illustrer. Mais Troyes ne proposait pas non plus une opposition redoutable qui lui aurait permis de briller à la récupération et, à l’exception d’un tir de Camus en toute fin de match, l’hôte n’a pas poussé très fort. Comme si le dernier du Championnat avait compris que l’affaire était pliée. Un peu à l’image des dix-huit autres équipes de L 1. – D. D.



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LAVEZZI EST RENTRÉ EN VOITURE. – Invité à passer au contrôle antidopage avec Nicolas Douchez et Lucas, Ezequiel Lavezzi n’avait toujours pas satisfait aux exigences des médecins au moment où le bus parisien regagnait la capitale. C’est donc en voiture, avec un dirigeant du club, que l’attaquant international argentin est reparti pour Paris, quelques minutes plus tard. – D. D.



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« Le Bayern, lui, ne fait pas de détails »

Blaise Matuidi, le milieu parisien, conscient de s’être rapproché du titre de champion de France, mesure le chemin qui sépare encore son club des grands d’Europe.


« LE PSG A-T-IL FAIT un grand pas vers le titre ?
– On avance ! Après, tant que ce n’est pas fait mathématiquement, on ne va pas s’enflammer. On a dix points d’avance en attendant le résultat de Lille-Marseille (ce soir à 21 heures). Je pense d’ailleurs que l’on va être supporters lillois pour un soir (sourire).

– Vous avez marqué le but de la victoire et pourtant votre joie a été mesurée...
– (Il coupe.) Parce que j’ai été formé ici, parce que le coach d’en face s’appelle Jean-Marc Furlan et que j’ai beaucoup d’admiration pour cet entraîneur qui m’a lancé. Les Troyens sont dans une situation difficile et j’éprouve une certaine déception pour eux. Aujourd’hui, je suis parisien et, forcément, je suis content que l’on ait gagné.

– Vous êtes milieu défensif, vous passez milieu offensif à gauche en cours de match et vous marquez. Quel est votre poste, en fait ?
– C’est un choix de Carlo (Ancelotti). Cela prouve que c’est un grand coach parce qu’il sent les coups. Et puis, si je peux aider l’équipe à obtenir des résultats, c’est tant mieux, mais je dois avant tout me concentrer sur ce que j’ai à faire.

– Pourquoi votre équipe a-t-elle autant souffert en début de contre, puis pour marquer ?
– On n’est pas bien entrés dans le match, mais c’est normal parce que, psychologiquement, nous avions encore un peu la tête à Barcelone (*). Ce n’est jamais facile d’enchaîner après un match de Coupe d’Europe. Surtout après une telle affiche. Mais l’essentiel est là. Nous sommes revenus en seconde période avec d’autres intentions et les entrants nous ont fait du bien. Après, cela ne fait que dix-huit mois que le projet s’est mis en place (Qatar Sports Investments est arrivé à la tête du club en juin 2011). Nous évoluerons encore dans ce domaine-là.

– Malgré tout, vous avez mieux géré l’avant et l’après-Barcelone en Coupe d’Europe que lors du tour précédent face à Valence (en huitièmes, 2-1 à l’aller; 1-1 au retour). Qu’est-ce qui a changé ?
– On a pris des gifles qui nous ont fait évoluer mentalement. On peut faire encore mieux. Quand on voit les grandes équipes... Le Bayern Munich, lui, ne fait pas de détails ! Nous, on pèche encore un peu à ce niveau-là.

– Carlo Ancelotti disait que l’objectif, à présent, était d’être champion le plus vite possible. C’est-à-dire ?
– La semaine prochaine, on reçoit Nice qui est sixième (le Gym affronte Sochaux aujourd’hui). Ce sera un match difficile, mais effectivement l’objectif est d’être champion si possible d’ici deux ou trois journées.

– Et le doublé Championnat-Coupe de France, vous y pensez ?
– Nous avons un match mercredi face à l’Évian-TG ( en quarts de finale). Ça ne sera pas facile, mais évidemment l’un de nos objectifs sera de nous qualifier. » – R. B. (avec D. D.)

(*) Le PSG a été éliminé mercredi en quarts de finale de la C 1 par le Barça (1-1 ; aller 2-2).



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LE MATCH
Paris version L 1

SI QUELQU’UN AVAIT PRÉDIT à Salvatore Sirigu qu’il passerait un après-midi plus agité au stade de l’Aube que sa soirée de mercredi à Barcelone, sans doute le gardien du PSG aurait-il souri poliment, avant de s’en retourner à son échauffement. Pourtant il dut s’employer et pas qu’une fois. Car ce sont des Troyens enthousiastes qui, lors de la première demi-heure, ont donné le tempo du match. Le portier parisien était d’abord sauvé par son montant droit (9e) sur une frappe de Darbion. Une action sur laquelle l’arbitre, M. Bastien, aurait d’ailleurs pu siffler un penalty pour une faute sur N’Sakala. Puis ce sont Marcos (19e) et Camus par deux fois (21e, 90e) qui butaient sur Sirigu, alors qu’Enza Yamissi (28e) et Nivet (32e) avaient eu au bout du crampon l’ouverture du score. Sans succès.

L’orage passé, Paris pouvait mettre son empreinte sur la rencontre. Un léger ajustement tactique de Carlo Ancelotti, avec l’entrée de Thiago Motta à la place de Kevin Gameiro (62e), entraînait le passage au poste de milieu offensif gauche de Matuidi. L’international français marquait logiquement, à la minute suivante, sur un centre de Van der Wiel. Il aura manqué à Troyes un peu de souffle et pas mal de réussite pour remporter ce match. Un monde au final. Celui qui le sépare du PSG. – R. B.


L'Equipe
Homer
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Pour le PSG, le meilleur est à venir

Si l’élimination en Ligue des champions est loin d’être effacée, les joueurs parisiens ont démontré à Troyes (succès 1-0) qu’ils étaient passés à autre chose. A quarante-six jours de la fin de la saison, le meilleur est à venir. Sauf catastrophe assez inenvisageable à ce jour, les trophées et les médailles d’honneur vont pleuvoir.

Le troisième titre à l’horizon

Mathématiquement, le titre de champion de France, le troisième de l’histoire du club, n’est pas acquis. Les joueurs le répètent à l’unisson. Mais ce discours policé ne change rien à la réalité. Avec 20 matchs sans but concédé (un record dans les grands championnats européens), le PSG est tellement solide que personne ne l’imagine couler lors des six derniers rendez-vous de L1. La seule question est de savoir quand et où il succédera à Montpellier. L’avance est confortable et le calendrier à venir, comparé à celui de ses prétendus concurrents, ressemble à un boulevard. Cela pourrait être plié début mai.

La Coupe de France à saisir

Entre le PSG et la Coupe de France, l’histoire d’amour dure depuis trente et un ans. Entre 1982 et 2010, l’équipe de la capitale a disputé douze finales et en a remporté huit. Et jamais le challenge ne s’est présenté de façon aussi favorable. Si Paris aborde cette compétition avec sérieux, et si le tirage lui épargne un délicat déplacement à Saint-Etienne en demie, il n’a pas beaucoup de souci à se faire. Pour Ibrahimovic, Thiago Silva ou Lavezzi, la Coupe de France n’est certainement pas le plus prestigieux des trophées. Mais la perspective de disputer une finale au Stade de France et de soulever la coupe le 31 mai suffit à leur motivation.

Une pluie de distinctions personnelles

Le titre de meilleur buteur du championnat n’échappera pas à Zlatan Ibrahimovic, en tête du classement avec 26 buts, soit 9 de plus que le Stéphanois Aubameyang. Il ne lui manque que quatre unités pour égaler le score de Jean-Pierre Papin, 30 buts, le meilleur total des trente-quatre dernières saisons !

Le 19 mai, jour de la remise des trophées UNFP, plusieurs Parisiens pourraient être à l’honneur. Ibrahimovic sera le grand favori pour recevoir le trophée de meilleur joueur de la saison. Les seuls à lui contester cette récompense portent le même maillot que lui : Blaise Matuidi et Thiago Silva. Salvatore Sirigu pourrait être nommé meilleur gardien. Son principal concurrent sera sûrement le Stéphanois Stéphane Ruffier. Pour le meilleur espoir, Marco Verratti devra écarter la menace du Bastiais Florian Thauvin. Et pour le titre de meilleur entraîneur, Carlo Ancelotti partira forcément avec les faveurs des pronostics devant Christophe Galtier (Saint-Etienne) ou Claude Puel (Nice).


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Gameiro a hâte de partir

Il n’y a pas eu d’affaire Gameiro hier matin au camp des Loges. Aucun Parisien n’a évoqué la sortie théâtrale de l’ex-Lorientais samedi à Troyes. Furieux de devoir quitter la pelouse, alors qu’il estimait que Lavezzi n’était pas meilleur que lui, l’ancien Lorientais a refusé de serrer la main d’Ancelotti et a ensuite shooté dans une bouteille et lancé : « Y’en a marre, c’est toujours la même chose ! Maintenant je m’en bats les c… »

A Troyes, seul Claude Makelele a tenté, en vain, de le calmer.

Hier soir, sur Canal +, Leonardo a assuré que l’attaquant ne serait pas sanctionné. « C’est une réaction normale, estime le directeur sportif. Il peut y avoir une mauvaise humeur, mais ça doit durer deux heures maximum après le match, pas plus… »

Malgré ce discours, Gameiro s’attend à voir son temps de jeu se réduire un peu plus. Mais il ne regrette rien. Au contraire. « Il est soulagé d’avoir enfin dit ce qu’il avait sur le cœur, explique un de ses proches. Il avait le sentiment d’être pris pour un con depuis un an. Il aurait pu exploser avant, mais, pendant longtemps, il a essayé de faire passer l’intérêt de l’équipe avant le sien. »

Pour Gameiro, le point de non-retour a été atteint quand il a découvert sa non-titularisation, en l’absence d’Ibrahimovic, pour le match retour PSG - Valence (1-1). Comme Jérémy Ménez avant lui, il a le sentiment d’une inégalité de traitement entre les recrues de l’ère Ancelotti et les autres. Six fois titulaire en championnat (quinze fois remplaçant), Gameiro a inscrit six buts, dont quatre décisifs. Il sait qu’en fin de saison il devrait recevoir quelques propositions. Et il a hâte de quitter Paris.


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Safet Susic : « Le PSG va être champion quatre fois de suite »

Clé de voûte du premier titre de champion de France du PSG en 1986, l’actuel sélectionneur de la Bosnie-Herzégovine est ravi du retour au sommet de son club de cœur. Selon lui, le règne parisien ne fait que commencer. Et Carlo Ancelotti doit poursuivre sa mission.

Le PSG est-il sur la route du doublé ?


Safet Susic. Le titre est pour Paris, c’est sûr. Mais pour la Coupe de France, c’est plus compliqué d’avoir des certitudes. Sur un match, tout peut arriver. Attendons encore un peu.

Etes-vous heureux de ce titre de champion promis à Paris ?

(Enthousiaste.) Oh oui ! Depuis le temps que je disais que Paris méritait une grande équipe et que je ne comprenais pas pourquoi personne ne mettait les moyens nécessaires pour cela… Je regarde dès que je peux les matchs du PSG et c’est maintenant un grand plaisir. Merci au Qatar !

Est-ce la venue d’Ibrahimovic qui a tout changé ?

Vous parlez à un entraîneur! Donc je ne peux que vous dire que le foot se joue à onze. Ibrahimovic a beaucoup apporté, mais les autres aussi. Il y a presque à chaque poste deux super joueurs. Et le grand mérite en revient avant tout à Carlo Ancelotti.

Certains bruits évoquent la venue de José Mourinho l’an prochain…

Mais pourquoi ? Carlo Ancelotti est aussi fort que Mourinho. Il a d’abord été un grand joueur et aussi un super mec. Et c’est un très grand coach. Il a mis du temps pour trouver ses marques, mais c’est complètement normal. Il doit rester pour continuer son travail.

Le règne du PSG ne fait-il que commencer ?

Paris va être champion quatre fois de suite. Lyon a fini son cycle et le règne de Marseille a pris fin. En même temps, il ne faudra pas acheter plein de joueurs chaque année. Parce que sinon, forcément, il faudra trouver des nouveaux automatismes et des réglages. Il y a quelques ajustements à faire. J’ai regardé le match de Paris à Barcelone. C’est incroyable. Aujourd’hui, dans le jeu, il n’y a que le PSG qui est capable de concurrencer le Barça. C’est déjà formidable et cela va continuer !


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Leonardo : «L'idée est de continuer» avec Ancelotti au PSG

Leonardo, le directeur sportif du PSG, a tressé les lauriers de Carlo Ancelotti, l'entraîneur parisien, dans une interview diffusée dans Téléfoot sur TF1 ce dimanche. «C'est une tellement bonne personne, tellement facile, tellement simple, a expliqué le Brésilien.
Il est très très important pour nous, pour le futur du PSG car il a compris qui l'on est.»

«Carlo, comme nous (ndlr : les dirigeants), a envie gagner le championnat, l'idée est de continuer avec lui, il est très important pour nous, mais ce n'est pas le moment d'en parler, l'idée c'est d'abord de gagner le championnat et la Coupe de France», a souligné Leo qui a été interrogé après l'élimination du PSG en quart de finale de la Ligue des champions par le FC Barcelone.

«Cela fait longtemps que le Real Madrid lui fait des appels du pied», a-t-il poursuivi au sujet d'Ancelotti. Ce dernier, dans une brève interview diffusée par Téléfoot, a démenti cette hypothèse madrilène : «Non, non, pas de Real Madrid (ndlr : pour la saison prochaine).»

Le 9 mars, dans les colonnes du «Parisien»-«Aujourd'hui en France», Nasser al-Khelaifi, le président du PSG, avait également la prolongation de la mission de Carlo Ancelotti à la tête de l'équipe parisienne. «S’il le souhaite, il sera encore là, avait confié le dirigeant qatarien. Il fait de l’excellent travail. Cela a parfois été difficile parce qu’il est sous pression, comme dans tous les métiers, mais il s’en sort très bien. Carlo est l’un des meilleurs entraîneurs du monde si ce n’est le meilleur.»

Beckham ? «C'est à lui de décider»

Leonardo a ensuite évoqué le cas David Beckham, le milieu de terrain anglais dont le contrat expire le 30 juin. «C'est à lui de décider, à 38 ans» (il les aura le 2 mai), a-t-il souligné. «Il a envie de jouer, mais il y a le reste, sa vie. Les portes du PSG lui sont ouvertes. S'il veut continuer, il va continuer.»

Sur son propre avenir, le directeur sportif a entretenu le flou. «Moi, je veux construire quelque chose qui fonctionne sans moi, je ne sais pas, normalement oui (je vais rester), mais dans ma vie il est arrivé des choses que je n'attendais pas, a-t-il concédé. Je ne voulais pas faire entraîneur, mais c'est arrivé, peut-être si un jour il y a un poste de manager anglais... mais aujourd'hui il n'y a rien. Bon, là on dirait un message pour chercher du travail, mais ce n'est pas le cas. Je suis vraiment content ici à Paris. Et j'ai appris à ne rien promettre, je ne promets rien.»

Quant à l'arrivée d'un grand nom, comme celui de Cristiano Ronaldo, au mercato, Leonardo a préféré botter en touche. L'attaquant portugais du Real Madrid «est en demi-finale de Ligue des champions. Même lui ne sait pas ce qui va se passer. L'émotion change toutes les semaines, sincèrement, on ne sait rien», a précisé Leo. Avec l'argent du Qatar et l'objectif affiché de gagner un jour la Ligue des champions, le PSG possède tout de même des arguments de poids

Le Parisien.fr
Varino
Citation
« Je suis instable. C’est vrai ! »

Leonardo, le directeur sportif du PSG, a fait le tour des plateaux télé hier. Il a évoqué son avenir et celui du club.


C’ÉTAIT « opération communication » pour Leonardo, hier, au lendemain de la courte victoire de Paris à Troyes (1-0) et quatre jours après l’élimination en quarts de finale retour de la Ligue des champions à Barcelone (1-1). Le matin, le directeur sportif du PSG répondait aux questions de Téléfoot. Puis, le soir, il était l’invité du Canal Football Club. Décontracté, volontiers volubile, le Brésilien a fait face aux questions avec flegme, humour et ferveur. Il a cependant jeté un certain trouble sur le plateau de Canal + autour d’une prolongation de contrat actée de David Beckham. « Il va rester. C’est fait », a-t-il d’abord assené, devant l’insistance des journalistes, avant d’expliquer dans la foulée : « Je crois que Beckham est un cas spécial. À bientôt trente-huit ans, c’est à lui de décider de son futur. Il a sa vie, sa famille… » Contacté par SMS dans la soirée, le boss parisien a bien précisé : « S’il veut rester, il reste. Rien n’est fait ! »

Pas de sanction pour Gameiro

À propos du recrutement du PSG pour la saison prochaine, Leonardo a simplement indiqué que Doha était favorable à l’idée de renforcer l’équipe : « D’abord, nous voulons conserver les joueurs que nous avons. Après, notre propriétaire a envie d’investir, mais cela dépendra aussi des départs… » Le cas des internationaux français Jérémy Ménez, Kevin Gameiro et Mamadou Sakho, au temps de jeu en baisse ces derniers mois, est naturellement venu sur la table, notamment après la sortie de terrain fracassante de Gameiro lors du match à Troyes, samedi (voir L’Équipe d’hier). Interrogé quant à l’exil potentiel de l’attaquant cet été, « Leo » est resté sur ses positions : « J’espère que non. Gameiro a marqué dans trois matches.(…) Si on n’a pas Gameiro, on a moins neuf points. C’est au joueur de comprendre l’importance qu’il a. » Par ailleurs, il a affirmé que l’ex-Lorientais ne serait pas sanctionné pour les propos tenus sur le banc de touche au moment de son remplacement.

Enfin, sur son avenir personnel, l’ex-entraîneur de l’AC Milan (2009-2010) a été évasif : « Les gens me critiquent parce que je suis instable. C’est vrai. Je suis libre. Tout le monde est au courant. Je ne sais pas ce qu’il va se passer, mais j’ai voulu construire à Paris quelque chose qui pourrait durer encore dix ans sans moi si je m’en allais. » Quant aux rumeurs envoyant son entraîneur Carlo Ancelotti au Real Madrid pour remplacer José Mourinho, il a simplement déclaré : « Le marché est toujours ouvert et les transferts sont toujours basés sur l’émotion. C’est pour cela que tout se passe toujours au dernier moment. Ce n’est pas le moment d’y penser. Mais Carlo est très important pour nous et le futur du Paris-Saint-Germain. »

RENAUD BOUREL (avec D. D.)



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Matuidi: « Avec Gameiro, tout est reglé »

INVITÉ HIER de beIN Sport, Blaise Matuidi, le milieu du Paris-SG, est revenu sur la colère de son coéquipier Kevin Gameiro après son remplacement à l’heure de jeu par Thiago Motta lors de Troyes-PSG (0-1), samedi. « Je peux comprendre Kevin, qui ne joue pas souvent, a déclaré l’international français. Ce n’est pas facile. Après, il y a des choix du coach (Carlo Ancelotti) à accepter mais Kevin en a pris conscience et je pense que tout est réglé maintenant. » Samedi, l’attaquant parisien (25 ans, sous contrat jusqu’en 2015), titulaire pour la sixième fois de la saison en l’absence de Zlatan Ibrahimovic (suspendu), n’avait pas salué Ancelotti à sa sortie avant de shooter dans une bouteille d’eau et de s’emporter verbalement (voir L’Équipe d’hier).

L'Equipe
Alex177
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ANCELOTTI : « TRÈS EXCITANT ! »
Invité à s’exprimer devant la presse ce mardi, l’entraîneur parisien, Carlo Ancelotti évoque le quart de finale de Coupe de France à Evian mercredi. Extraits.

Coach, comment abordez-vous ce déplacement à Annecy pour y affronter Evian ?
« Sur le papier Paris est peut-être favori mais seulement sur le papier. On a déjà connu des difficultés contre de petites équipes. Evian a très bien joué contre Rennes ce week-end, ça va être un match difficile même s’ils sont concernés par la lutte pour le maintien en championnat. La Coupe c’est différent, on devra mettre beaucoup d’énergie dans cette rencontre. Ce sera la meilleure équipe qui jouera, Pastore et Chantôme sont les seuls joueurs indisponibles. »

Envisager une finale au Stade de France, est-ce excitant ?
« Oui, c’est même très excitant d’aller au Stade de France, il ne reste plus que deux matches à remporter avant la finale. Et puis on a une belle opportunité de faire le doublé Coupe-Championnat. On va donc faire de notre mieux pour atteindre cet objectif. Cela s’annonce néanmoins difficile car le club n’a jamais réussi cette performance par le passé. »

Thiago Motta est depuis quelques jours de retour dans le groupe, c’est un atout de poids ?
« Bien sûr, car Thiago Motta est un joueur international avec beaucoup d’expérience, il sait gérer les grands rendez-vous et il parle énormément à ses partenaires sur le terrain, c’est un joueur très important pour l’équipe. Au passage, je tiens à remercier tous les joueurs qui ont réussi à le suppléer en son absence. »

A votre avis connait-on déjà le podium pour la fin de saison en Championnat ?
« Non, c’est très équilibré en haut du classement. Il y a Marseille, Lyon, Lille qui revient très bien mais aussi Saint-Etienne ou encore Nice qui est une équipe très motivée en ce moment. Ils réalisent une très belle saison, surtout qu’ils peuvent atteindre un objectif exceptionnel. Cela reste donc très ouvert, il reste plusieurs grosses affiches à disputer. »

LP/TA pour PSG.fr
Homer
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Le salaire de Beckham en partie reversé à l’hôpital Necker

Après deux mois et demi de mystère, le voile commence à se lever. Lorsqu’il a été officiellement présenté le 31 janvier, David Beckham avait surpris tout son auditoire en déclarant : « Mon salaire ira à une association caritative qui s’occupe d’enfants. » Depuis, le mystère restait entier, tant sur le montant que sur le nom de l’heureux élu.

Il y a quelques jours, le choix s’est porté sur l’hôpital Necker-Enfants malades, le centre hospitalier parisien situé dans le XVe arrondissement, spécialisé dans les maladies rares et les pathologies particulièrement lourdes ou complexes.

Une seconde association, dont le nom n’a pas filtré, a également été retenue. D’autres organisations pourraient ensuite également profiter de l’élan de générosité de la star anglaise. La somme versée aux deux associations serait supérieure à 500000 euros. Elle ne sera pas ventilée à parts égales. Cette opération va se réaliser via la fondation PSG (qui vise à conférer au club une dimension plus citoyenne) dont Nasser al-Khelaifi est aussi le président.

L’hôpital Necker-Enfants malades est lié au PSG depuis plusieurs années. Régulièrement, des joueurs sont mobilisés pour cette cause. Le 20 décembre dernier, à cinq jours de Noël, l’ensemble de l’effectif parisien était venu rendre visite à des enfants soignés dans cet établissement. A cette occasion, Nasser al-Khelaifi et Serge Morel, le directeur général de l’hôpital, avaient signé une convention de partenariat.

D’innombrables demandes

Si le choix et la finalisation ont pris tellement de temps, c’est parce que le PSG a reçu énormément de demandes d’associations de toutes sortes. En outre, le club a dû aussi négocier avec l’administration fiscale. « Vraisemblablement, le PSG n’a pas voulu prendre le risque que cette donation soit requalifiée en salaire indirect », explique Mathieu Le Tacon, avocat fiscaliste au sein du cabinet Delsol à Paris. Dans l’entourage de cette négociation, on confie que l’administration fiscale française n’a fait aucun cadeau au club parisien qui versera les sommes directement aux deux associations sans qu’elles ne transitent par les comptes bancaires de la star anglaise. Le PSG n’a pas souhaité commenter un dossier sur lequel il tient à « communiquer en temps et en heure ».


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Ancelotti : «Une grosse opportunité de faire le doublé»

A la veille du quart de finale de Coupe de France contre Evian (mercredi, 20h55), Carlo Ancelotti s'est montré très motivé par la perspective d'aller chercher le premier doublé de l'histoire du PSG. L'entraîneur parisien revient également sur la sortie mouvementée de Kevin Gameiro, samedi à Troyes.

Comptez-vous faire tourner votre effectif contre Evian ?

Carlo Ancelotti. Nous ne pourrons pas compter sur Pastore et Chantôme mais Ménez revient dans le groupe même s'il ne devrait pas commencer la rencontre. Thiago Silva, Alex et Van der Wiel joueront en défense. A gauche, ce sera Armand ou Maxwell. En l'absence de Patore, Matuidi peut jouer à gauche. Pour épauler Ibrahimovic, ce sera Lavezzi ou Gameiro.


Est-ce que la Coupe de France est aussi importante à vos yeux que le championnat ?

Jouer une finale, c'est toujours excitant. On a une grosse opportunité de gagner le championnat et la Coupe de France. Les deux sont excitants. On doit faire notre meilleur pour remporter les deux compétitions. Il y a seulement trois matchs pour remporter ce trophée. Mais ce ne sera pas facile.

Le PSG fait pourtant figure de grandissime favori ?

Peut-être que Paris est favori sur le papier mais c'est seulement sur le papier. On a souvent eu du mal à contre les équipes soit disant petites. Evian est dans une bonne période en ce moment .Et les matchs de Coupe sont toujours particuliers. Tout le monde va donner beaucoup d'énergie
.
Avez-vous reparlé avec Kevin Gameiro de sa sortie tapageuse contre Troyes ?

On s'est parlé. Il était déçu .J'ai compris sa réaction car j'ai été joueur. Tu ne peux pas toujours contrôle tes émotions. Chaque joueur a une réaction différente. J'ai été surpris car Gameiro a toujours eu une attitude professionnelle. Il n'a pas eu beaucoup de temps de jeu mais il a marqué beaucoup de buts importants. On a gagné des matchs grâce à lui.

Le Parisien.fr

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Beckham s'est embourgeoisé

Selon une étude réalisée par des étudiants en linguistique de l'université de Manchester publiée lundi, l'accent de David Beckham est devenu plus bourgeois depuis 2007, quand le footballeur a quitté le Real Madrid pour jouer au Los Angeles Galaxy. Le milieu de terrain du PSG prononce davantage les "h" en début de mot, caractéristique d'un parler bourgeois ("posh"). Il parle moins "cockney", l'accent populaire du sud-est de l'Angleterre et de Londres d'où il est originaire. «Le "h" est beaucoup plus utilisé aux États-Unis, ce qui explique comment il a acquis cette prononciation», détaille Charles Boorman, un étudiant


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Leo veut garder Zlatan

Zlatan Ibrahimovic «est trop important» pour quitter le PSG à la fin de la saison, a dit le directeur sportif du club, Leonardo, dans une interview à la Gazzetta dello sport, mardi. «Je pense qu'Ibra est content ici», a également déclaré le Brésilien au sujet du meilleur buteur du PSG (26 buts en Ligue 1). Personnellement, Leonardo a dit se «sentir bien à Paris, même si ici ils disent le contraire».

Leonardo évoque Nasri, Ribéry ou Cabaye

Le directeur sportif du PSG a également évoqué le futur mercato du club. «L’idée de revoir de grands joueurs français revenir me plait. Je ne parle pas de Benzema, mais peut-être de Nasri, Ribéry ou Cabaye. Je ne sais pas si c’est faisable et je n’ai eu de contact avec aucun d’entre eux.» En ce qui concerne la venue de Cristiano Ronaldo, Leonardo assure «qu'il n’y a jamais eu d’offres. Je n’ai jamais entendu parler de Rooney ou Cavani».


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Pastore et Chantôme forfait

Javier Pastore et Clément Chantôme sont indisponibles pour le quart de finale de Coupe de France contre Evian-Thonon-Gallard mercredi (20h55). Fatigué, le milieu offensif argentin du PSG a un problème à la cuisse. Le milieu français a un problème à la fesse et n’a pas récupéré. Pour remplacer l’Argentin, Carlo Ancelotti a indiqué mardi en conférence de presse qu’il pourrait titulariser Blaise Matuidi sur le côté gauche.


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PSG : «Impossible pour Rooney»

«Wayne Rooney est un des meilleurs attaquants du monde. Je pense que c’est impossible de l’acheter. C’est une idole à Manchester United», a déclaré mardi Carlo Ancelotti, alors que la rumeur d’un transfert de l’international anglais au PSG revient régulièrement. Également interrogé sur un possible intérêt pour Arturo Vidal, le milieu de la Juventus, «40 millions, c’est uniquement pour un attaquant. C’est trop pour un milieu comme Vidal, même s’il a beaucoup de qualités». Concernant Étienne Capoue, qui a dit lundi sur beINSport être «en contact» avec le PSG, l’entraîneur italien a déclaré qu’il ne savait pas si c’était le cas. «Étienne Capoue est peut-être en contact avec les dirigeants. C’est un très bon joueur, avec beaucoup de qualités. On en a parlé en janvier. Mais nous n’avons pas encore parlé du mercato estival avec les dirigeants. Nous allons attendre la fin de la saison.»


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Gameiro s'est excusé

Trois jours après la rencontre de Ligue 1 contre Troyes (0-1) et le mouvement d’humeur de Kevin Gameiro, Carlo Ancelotti a indiqué mardi en conférence de presse que l’incident était réglé. «J’ai parlé avec lui. Il s’est excusé. J’ai été joueur, parfois tu ne peux pas toujours contrôler tes réactions. Pour moi, c’est terminé.» Il a néanmoins reconnu qu’il avait été «surpris». «Kevin Gameiro a toujours été très correct, très professionnel.» Et l’Italien de rappeler que «ce n’était pas le moment dans la saison, d’avoir des réactions particulières». L'attaquant français devrait débuter le quart de finale de Coupe de France contre Evian-TG mercredi sur le banc.


L'Equipe.fr
Homer
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Paris en veut toujours plus

Bien parti pour être champion, Paris peut accéder ce soir aux demi-finales de la Coupe.

Il n’y a jamais de vilain chemin lorsqu’on part à la rencontre de l’histoire. A priori, un voyage au suranné parc des sports d’Annecy pour y affronter Evian n’est pas de ces déplacements qui font rêver un footballeur du PSG. Mais, au bout de la route savoyarde, la possibilité d’un historique doublé Championnat-Coupe de France prendrait encore plus d’ampleur pour les Parisiens.

« Doublé », c’est un joli mot en football et il ne se prononce pas si souvent que cela en France. Ainsi, lors des vingt-six dernières saisons de Ligue 1, seuls cinq clubs l’ont décroché. Bordeaux en 1987, Marseille en 1989 et Auxerre en 1996 y sont parvenus. Lyon ne se l’est approprié qu’à la fin de son long règne, en 2008. Lille s’est distingué en 2011, mais encore jamais le PSG.

Si personne ne réclamait sérieusement aux joueurs d’Ancelotti de gagner la Ligue des champions dès cette année, beaucoup leur demandent aujourd’hui de poser, dans la vitrine du club, la Coupe de France à côté d’Hexagoal, le trophée du champion de France.

Disons-le franchement, une élimination en Savoie ce soir semble presque inimaginable et ferait une très vilaine tache sur la saison parisienne. Evidemment, Evian n’est pas interdit d’exploit mais a surtout un maintien en Ligue 1 à assurer. Ce qui permet à Pascal Dupraz, son entraîneur, de désamorcer avec humour la tension et l’excitation de la venue d’Ibrahimovic à Annecy. « Ibra? Je n’ai qu’une crainte le concernant, sourit-il, c’est que le vestiaire soit trop petit. On s’en excuse d’avance. »

Ce qui n’est pas trop petit, en revanche, c’est certainement l’ambition de Carlo Ancelotti. « C’est très excitant car il y a une grosse opportunité de décrocher cette coupe, lâche-t-il. Il ne nous reste plus que trois matchs à gagner. » Malicieux, comme à l’accoutumée, l’Italien dribble le statut de favori du PSG face aux Savoyards.

« Nous ne le sommes que sur le papier, réfute-t-il. On a déjà éprouvé pas mal de difficultés face aux équipes qui jouent regroupées en défense contre nous. Evian vient de passer quatre buts à Rennes. Ce match ne sera pas si facile. La Coupe est particulière et donne de l’énergie à tout le monde. Mais on veut le doublé. »

Parole d’expert : en Angleterre, la dernière fois qu’une équipe a réussi à marier Coupe et Championnat, c’était Chelsea en 2010. Son entraîneur ? Carlo Ancelotti…

Evian-Paris SG Ce soir à 20h55 à Annecy.
Arbitre : M. Kalt.
Evian : Laquait - Betao, Wass, Moncongu, Dja Djédjé, Rabiu - Barbosa, Ninkovic, Sorlin (cap.) - Berigaud, Khlifa. Entr. : Dupraz.
PSG : Douchez - Van der Wiel, Alex, Thiago Silva (cap.), Armand (ou Maxwell) - Lavezzi, Verratti, Thiago Motta, Matuidi - Gameiro, Ibrahimovic. Entr. : Ancelotti.


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Pastore n’avait pas prévu de partir

Javier Pastore a bien pris l’avion hier après-midi en direction de la Haute-Savoie. Carlo Ancelotti avait pourtant annoncé avant l’entraînement le forfait de l’Argentin, « fatigué » et victime de douleurs à une cuisse. Arrivé en retard au camp des Loges, le buteur du Camp Nou a finalement participé à la mise en place, contrairement à Lucas, forfait de dernière minute.

Le Brésilien est resté à Paris, tout comme Chantôme (touché aux fessiers). Pastore ne devrait néanmoins pas pouvoir commencer la rencontre. Son poste de milieu gauche devrait échoir à Blaise Matuidi. Lavezzi pourrait retrouver le couloir droit en l’absence de Lucas, ce qui permettrait à Gameiro d’être titulaire à côté d’Ibrahimovic.

Carlo Ancelotti n’a pas fait trop de mystères concernant sa défense, composée de Van der Wiel, Thiago Silva et Alex, Armand et Maxwell se disputant le poste de latéral gauche. Douchez sera dans le but, comme toujours en Coupe de France.


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Betao : « Lucas, c’est le futur du PSG »

Betao a beau ne jouer en Ligue 1 que depuis fin janvier, il a déjà affronté le PSG à deux reprises cette saison, en Ligue des champions avec le Dynamo Kiev (défaites 4-1 et 2-0). Pour le défenseur brésilien d’Evian-Thonon-Gaillard (29 ans), Paris sera vite un grand d’Europe.

Quelles sont les chances d’Evian face à Paris ?

Betao. C’est clair que le favori est Paris mais le football se joue à onze contre onze. Nous sommes en confiance, notamment grâce à la victoire de ce week-end (4-2 face à Rennes). Notre objectif prioritaire reste le maintien en L 1, mais on veut avancer dans les deux compétitions.

Quel souvenir gardez-vous de vos deux matchs avec Kiev contre le PSG ?

Quand je suis rentré au match aller, on perdait déjà 3-0, mais ça s’était bien passé pour moi. Au match retour, je me suis senti bien, malgré la défaite. Il ne faut pas laisser le PSG se créer d’occasions, sinon ça devient très difficile.

Quelle image aviez-vous du PSG quand vous étiez en Ukraine ?

Suite aux investissements qui ont été faits, tout le monde attend que Paris soit l’une des meilleures équipes au monde, aussi bien au Brésil qu’en Ukraine. Tout le monde voit le PSG gagner la Ligue des champions dans un an ou deux. Il y a une grande attente. Pour moi, il n’y a pas de doute, le club remportera la Ligue des champions dans très peu de temps.

Quel regard portez-vous sur les Brésiliens du PSG ?

Thiago Silva est le meilleur défenseur central au monde. Il a beaucoup d’expérience, de grosses compétences. Alex, je le connais depuis les catégories de jeunes. C’est un joueur sérieux, fort, qui joue simple. Maxwell est expérimenté, ça s’est bien passé dans tous ses clubs en Europe. Il sait quand il faut attaquer ou défendre. Lucas, c’est le futur du PSG, il va apporter énormément dans l’avenir.

Comment vous sentez-vous à Evian et en Ligue 1 ?

Je suis très heureux, content de jouer dans ce championnat disputé où tout est ouvert. Evian m’en a donné l’opportunité. On possède un bon groupe avec de bons joueurs et un bon staff. J’ai dû m’adapter très rapidement. Je suis content de mes performances, je suis régulier. Mon contrat se termine en juin et mon objectif est de rester en France, que ce soit à Evian ou ailleurs.


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Thiago Silva : « Réussir le doublé serait assez fort »

A deux matchs d’un retour au Stade de France, où ils n’ont plus mis les crampons depuis une finale perdue contre Lille (0-1) le 14 mai 2011, les Parisiens ont le sourire carnassier à l’idée de réussir le doublé Championnat-Coupe de France. « On le veut, assène Mamadou Sakho. Quand on est ambitieux, c’est quand même le minimum que de chercher à tout gagner.

Pouvoir dire : J’ai fait le doublé, ce n’est pas donné à tout le monde. » Avec une économie de mots, Christophe Jallet trouve la bonne formule : « Le doublé ? Ce serait tout simplement parfait! Et nous aborderons Evian avec le même sérieux que nous avons abordé les matchs contre Barcelone et Troyes. »

Marco Verratti en rêve

Thiago Silva s’exprime rarement, mais l’idée de gagner deux trophées aiguise son appétit. « Tout est important quand on est joueur de haut niveau, lâche le capitaine parisien. Réussir le doublé serait la marque d’une très belle saison. Avec le niveau que nous avons actuellement, c’est très réalisable. Et puis, arriver dans une équipe avec plein d’autres joueurs et, dès la première saison, réussir le doublé, ce serait quelque chose d’assez fort. Apprendre à se connaître tout en gagnant n’est jamais évident. » Thiago Silva ne nie pas le statut de favori du PSG. « L’opportunité de remporter le Championnat et la Coupe de France est réelle. Mais le match contre Evian se joue à l’extérieur. Forcément, ce sera plus compliqué qu’au Parc des Princes. Mais nous avons le niveau pour nous qualifier. »

Salvatore Sirigu, le portier parisien, refuse de se poser des questions. « Que ce soit la coupe ou le championnat, il faut toujours se dire qu’on va gagner, sourit-il. Il ne faut penser qu’à cela. C’est notre travail tout simplement. »

Avec l’enthousiasme de sa jeunesse, Marco Verratti avoue son excitation. « Pour moi, gagner la Coupe de France serait quelque chose de fantastique, s’enflamme le milieu italien. A mon âge, j’ai un petit palmarès (NDLR : il a été sacré champion d’Italie en Serie B avec Pescara en 2012). J’ai vraiment envie de soulever une coupe dans un grand stade comme le Stade de France. »

Pour Ancelotti, l’affaire Gameiro est close. Carlo Ancelotti n’en veut pas à Kevin Gameiro, furieux d’avoir été remplacé samedi à Troyes. « Pour moi, c’est fini. Il était déçu, mais j’ai compris sa réaction car j’ai été joueur. Tu ne peux pas toujours contrôler tes émotions. »


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Ancelotti évoque le mercato

Interrogé, hier, sur le prochain mercato parisien, Carlo Ancelotti s’en est d’abord sorti par une pirouette. « Parler aujourd’hui est inutile si je dois partir du club », a plaisanté l’entraîneur parisien avant d’évoquer la piste du Toulousain Etienne Capoue. « Il en a été question en janvier, mais on a pris Beckham. Il était libre et donc plus facile à acheter. C’est un bon joueur, mais on ne parle plus de lui en ce moment. »

Dans la « Gazzetta dello Sport », Leonardo n’écartait pas, hier, l’idée de recruter des joueurs français comme Nasri, Ribéry ou Cabaye. « Pour acheter un joueur, tu ne regardes pas son passeport, précise Ancelotti. Ce sont des joueurs importants, mais ce n’est pas obligatoire de prendre des Français. Toutes les équipes ont des éléments de différentes cultures, la seule chose ici, c’est qu’il faut parler la langue. »

L’entraîneur transalpin a ensuite coupé court à la possibilité de voir Wayne Rooney signer à Paris cet été. « C’est l’un des meilleurs attaquants du monde. Mais c’est impossible de l’acheter car c’est une idole à Manchester United. »


Le Parisien.fr
Varino
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Pas de sentiments

Hormis Lucas et Sirigu, Carlo Ancelotti alignera sa meilleure équipe, ce soir, pour entretenir le rêve d’un doublé Coupe et Championnat. Cela laisse peu d’espace au contingent français du PSG.


LE RÊVE D’UN DOUBLÉ Coupe et Championnat, le premier dans l’histoire du PSG, laisse place à une réalité douloureuse pour certains Parisiens. Hier, Carlo Ancelotti a dévoilé l’identité de plusieurs des titulaires de ce soir, face à l’Évian-Thonon-Gaillard, et l’idée d’une alternance entre ceux utilisés en Championnat (et en Ligue des champions) et ceux qui voyaient la Coupe de France comme un espace d’expression s’est éteinte. À Annecy, et malgré l’absence de Lucas, laissé au repos, le technicien italien alignera « la meilleure équipe possible », ce qui exclut les présences, au coup d’envoi, de Zoumana Camara, Mamadou Sakho et Clément Chantôme (blessé), trois « historiques » du PSG qui ont joué les tours précédents. Armand, un autre ancien du club peu utilisé, est en balance avec Maxwell pour le poste de latéral gauche, mais il ne semble pas favori. Quarante-trois ans après sa création, le Paris- Saint- Germain n’a jamais semblé fait pour la double vie et, hier midi, avant la dernière séance d’entraînement, Ancelotti s’avouait « très excité » par cette perspective nouvelle.

Au-delà du relâchement mental dû à une sortie glorieuse en Ligue des champions sur les terres du Barça (1-1 en quarts de finale retour au Camp Nou, 2-2 à l’aller), l’entraîneur parisien veut entretenir une exigence de résultats et considère la Coupe de France comme un objectif incontournable. S’il n’est pas disposé à se laisser pousser la barbe ou la moustache pour relancer cette tradition aujourd’hui sacrifiée des équipes toujours en lice, Ancelotti n’est pas non plus prêt à aligner certains joueurs pour s’assurer une paix sociale.

Même si, avec neuf points d’avance sur l’OM (2e à six journées de la fin), le titre de champion lui tend les bras, Paris n’a encore rien gagné et il ne peut se permettre de perdre en quarts de finale de Coupe de France contre le seizième de la Ligue 1. La seule entorse que son entraîneur s’autorisera dans sa composition concernera le poste de gardien, promis à Nicolas Douchez dans les Coupes nationales. Pour le reste, pas de cadeau. En charnière centrale, Thiago Silva sera associé à Alex et la paire Camara-Sakho, titulaire contre l’OM (2-0, le 27 février) au tour précédent, prendra place sur le banc. Blessé à une fesse, Chantôme, qui a participéàtous les tours de Coupe, ne fait pas partie du groupe retenu alors que Kevin Gameiro, très fâché après son remplacement, samedi à Troyes (1-0), a participé à la séance d’hier dans l’équipe des remplaçants supposés. Il était avec Armand qui, en fin d’entraînement, a tout de même rejoint la défense des titulaires de ce soir.

Gameiro a parlé à Leonardo et Ancelotti

Pour la plupart des habitués du banc, la Coupe de France ressemblait à une bouffée d’air frais. Ils devraient replonger en apnée au bord du lac d’Annecy et contenir leur frustration. Pour Gameiro, lui aussi titulaire à tous les tours, cette compétition était une occasion de se distinguer. Finalement, ce weekend, l’attaquant parisien s’est illustré dans un autre style, qui ne plaît pas à son entraîneur. Lundi, l’international français a eu une discussion avec Leonardo et Ancelotti pour solde de tout compte. « Il était déçu de sortir à Troyes et je comprends sa réaction. J’ai été joueur, a déclaré l’Italien, hier. On ne peut pas toujours contrôler ses émotions. (…) Il s’est excusé et j’ai confiance en l’homme et dans le joueur. » A priori, Gameiro a surtout écouté les récriminations de ses supérieurs. Et, à la lecture de la séance à huis clos d’hier, si la confiance en l’homme est intacte, celle placée dans le joueur reste incertaine. Dans un premier temps, c’est Ezequiel Lavezzi qui était associé à Zlatan Ibrahimovic en attaque. Puis, quand l’international argentin a laissé sa place, c’est Jérémy Ménez qui l’a remplacé.

DAMIEN DEGORRE



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Quatre garçons contre le vent

ILS ONT CONNU le PSG bien avant l’arrivée de Qatar Sports Investments, l’actionnaire du club (à l’été 2011), et trois d’entre eux étaient déjà là sous l’ère Canal +. Aujourd’hui, Clément Chantôme et Mamadou Sakho, formés à Paris, Sylvain Armand, arrivé en 2004, et Zoumana Camara, acheté en 2007, ne tiennent plus forcément un rôle majeur dans un club qu’ils adorent. Chacun vit la situation à sa manière, parvenant plus ou moins difficilement à refluer sa frustration, et tous s’interrogent forcément sur leur avenir. Pourtant, à chaque fois que Carlo Ancelotti fait appel à l’un d’entre eux, aucun ne déçoit. – D. D. (avec J. T.)


Sakho, un départ se précise

SON STATUT d’international français (13 sélections) ne lui a pas offert un crédit illimité en club et si Mamadou Sakho a eu un temps de jeu correct (29 matches toutes compétitions confondues), il sait qu’il le doit autant à son niveau qu’aux différentes blessures d’Alex et de Thiago Silva. À un an de la Coupe du monde, le défenseur central de vingt-trois ans ne veut pas passer à côté d’un éventuel voyage des Bleus au Brésil. Frustré et contrarié, il lui est arrivé, cette saison, de dire publiquement sa déception tout en précisant respecter les choix de son entraîneur. Mais pour ne pas courir le risque de ne plus être retenu par Didier Deschamps, comme il ne l’avait pas été par Laurent Blanc à l’Euro 2012, Sakho, sous contrat jusqu’en juin 2014 avec son club formateur, considère un peu plus l’idée d’un départ cet été. Liverpool et Monaco sont intéressés.

75
Mamadou Sakho est le Parisien qui a gagnéle plus de duels aériens (75) et effectué le plus de dégagements (141) en Ligue 1 cette saison.


Chantôme, l’âme blessée

APRÈS AVOIR GOÛTÉ à l’équipe de France (1 sélection contre le Japon, le 12 octobre, 0-1), Clément Chantôme s’imagine volontiers y revenir. Mais il doit jouer davantage pour espérer être de nouveau convoqué et c’est là que le bât blesse. Titulaire à treize reprises seulement en L 1, souvent positionné à droite, à un poste qui n’est pas le sien, le milieu de vingt-cinq ans a souffert, aussi, de ne pas avoir joué une seule minute contre Barcelone alors qu’il avait été plutôt consistant contre le Valence CF en huitièmes de finale de la Ligue des champions (1-1, le 6 mars).

Comme l’été dernier, les postulants frappent à la porte : Lyon est toujours intéressé, alors que Lille et des clubs anglais auraient un oeil sur lui (il est sous contrat jusqu’en 2015). Mais le joueur formé au PSG pourrait payer… le fait d’avoir été forméà Paris. Car le club a besoin de présenter sur ses listes UEFA au moins quatre joueurs issus de sa pépinière.

1 192
C’est le temps de jeu en L1 de Clément Chantôme, cette saison, contre 737 en 2011- 2012 à pareille époque. Il a participé à 22 matches de son équipe en Champ ionnat (13 titularisations).


Camara, vers une prolongation ?

SEUL JOUEUR parmi les « historiques » à se retrouver en fin de contrat cet été, Zoumana Camara se verrait bien, à trente-quatre ans, prolonger l’aventure parisienne. Même s’il joue peu (9 matches au total) et que cela nourrit une frustration évidente, il se plaît dans le vestiaire parisien, où il diffuse sa bonne humeur. Sa maîtrise de l’italien le rapproche aussi de nombreux joueurs comme Sirigu, Pastore et même Ibrahimovic, avec qui il s’entend bien. Même s’il n’apparaît pas comme un dossier prioritaire pour les dirigeants parisiens, des premiers contacts avec ses représentants ont été noués pour discuter d’une prolongation d’un an. Les discussions pourraient s’accélérer une fois le titre acquis. Mais l’été dernier, Camara avait été l’objet de sollicitations de la part de Montpellier, qui pourrait revenir à la charge.

244
Zouman a Camara n’a disputé que 244 minutes en Championnat cette saison, contre 1 256 la saison dernière à pareille époque.


Armand, jusqu’au bout de son contrat ?

LE JOUEUR le plus ancien de l’effectif professionnel du PSG est, à bientôt trente-trois ans (le 1er août), à un virage de sa carrière. Aller au terme de son contrat (juin 2014) à Paris, où son temps de jeu risque d’être encore moins élevé la saison prochaine, ou atterrir dans un bon club de L 1, où il jouera mais où son salaire sera moins élevé ? Pour le moment, Armand profite de cette expérience parisienne et savoure l’idée d’un deuxième titre de champion, douze ans après celui remporté avec Nantes. Il sera temps, ensuite, de se tourner vers l’avenir. Un retour en Loire-Atlantique, en cas de remontée en L 1 des Canaris, ne lui déplairait pas, mais Nantes ne dispose que d’une surface financière limitée. Rennes et Monaco apprécient aussi ce joueur capable de jouer à gauche ou dans l’axe.

2,4
C’est la moyenne de points pris par le PSG lorsque Sylvain Armand a été titulaire en Championnat, cette saison (contre 2 sans lui) : huit victoires, deux défaites. Le club parisien n’a encaissé que quatre buts lorsqu’il a débuté.



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Fan d’eux

À LA VEILLE de disputer son premier quart de finale de Coupe de France, l’Évian-TG ne fait pas de complexe face à l’ogre parisien, malgré la fessée reçue en L 1 (0-4 le 8 décembre). « Pour le moment, nous sommes toujours à 0-0 », remarquait dans un clin d’oeil l’entraîneur Pascal Dupraz, qui a retenu le même groupe que contre Rennes, samedi (4-2), à l’exception de Clarck Nsikulu, qui cède sa place sur le banc à Diogo Gomes.

Betao, lui, a déjà affronté les Parisiens à deux reprises cette saison, en Ligue des champions, avec le Dynamo Kiev (1-4, 0-2). Il ne cache pas son admiration. « C’est une équipe complémentaire, remarque le défenseur brésilien de l’ETG. Ce qui m’a le plus impressionné, c’est la vitesse de leurs attaquants avec Ménez, Lavezzi, Ibra. Difficile de leur trouver un point faible. Verratti est le vrai coeur de l’équipe, Matuidi est impressionnant. Et puis, ils ont le meilleur défenseur du monde avec Thiago Silva… »

Avec le club ukrainien, la tactique était la suivante : « Essayer de garder le ballon. Face à des gars de cette qualité, moins ils ont le ballon, mieux c’est. Si tu restes trop bas, ils finissent par te faire craquer. On doit être compacts, très près d’eux pour qu’ils ne trouvent pas facilement d’espaces. » La crainte de Betao ? « Maintenant qu’il n’est plus en Ligue des champions, Paris va vouloir à tout prix faire le doublé. » – J. Ba.


L'Equipe
Homer
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Paris vise le doublé

Leader du Championnat, le PSG est toujours en lice pour réaliser le premier doublé Coupe - Championnat de son histoire. Un objectif «très important» selon Carlo Ancelotti, dont l'équipe affronte mercredi (20h55) Evian-Thonon-Gaillard en quart de finale de la Coupe de France.

«C’est très important de réussir le doublé.» Carlo Ancelotti ne se cache pas. Alors que la plupart des entraîneurs ont l’habitude de la jouer profil bas, l’entraîneur du PSG a affirmé mardi, avant le quart de finale de Coupe de France contre Evian-TG, que l’objectif de son club était de réaliser le premier doublé Coupe - Championnat de son histoire. Un message reçu cinq sur cinq par Blaise Matuidi : «La Coupe de France est une compétition qui nous tient vraiment à cœur. Il faut maintenant tout faire pour aller au bout.» «Gagner un titre, c’est particulier, a repris Ancelotti. Ça veut dire que tu as fait du bon travail, que tu t’es donné à 100%. Mais je suis un peu inquiet que le PSG n’ait jamais fait le doublé». «Il n’y a que trois matches à gagner pour remporter la Coupe de France», a-t-il poursuivi. Il faudra commencer par éliminer les Haut-Savoyards mercredi au Parc des Sports d’Annecy.

«Toujours beaucoup de difficultés contre les petites équipes»

Un adversaire avec un effectif plus faible, bien sûr, que celui du club parisien, et qui se bat actuellement pour éviter la relégation. «Sur le papier, peut-être que le PSG est favori, mais seulement sur le papier», a néanmoins dit l’Italien, rappelant que ses joueurs ont «toujours beaucoup de difficultés contre les petites équipes, qui défendent beaucoup et jouent en contre». Ce fut le cas contre Troyes samedi dernier (0-1), mais aussi contre Nancy (2-1), Reims (0-1) ou encore Sochaux (2-3). D’autant que «la Coupe de France est toujours particulière. Les équipes sont toujours très motivées». Afin de démotiver les coéquipiers de Cédric Barbosa, l’Italien va aligner «la meilleure équipe possible».

Ménez et Gameiro ne seront pas titulaires

Une tactique différente de celle utilisée jusqu’à présent, puisqu’il avait l’habitude d’utiliser ses remplaçants, comme Nicolas Douchez, Mamadou Sakho, Jérémy Ménez ou Kevin Gameiro. «Douchez va commencer», a-t-il assuré. «En revanche, pour les autres, je ne sais pas encore. Le plus important pour moi, c’est de voir comment ceux qui ont joué à Troyes ont récupéré.» Il se privera pourtant de Sakho pour aligner Thiago Silva et Alex en défense centrale. Quant à Jérémy Ménez, «il ne sera pas titulaire. Ça fait longtemps qu’il ne s’est pas entraîné normalement. Il pourra peut-être aller sur le banc et disputer un bout de match». Un bout de match, c’est ce que peut espérer Kevin Gameiro, qui a présenté ses excuses à Carlo Ancoletti après son mouvement d’humeur contre Troyes. «Il ira sur le banc et il va peut-être rentrer.» Ménagé dans l’Aube, Zlatan Ibrahimovic sera, lui, aligné d’entrée. La preuve que Carlo Ancelotti ne prend pas la Coupe à la légère.

L'Equipe.fr
Homer
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Le PSG éliminé sans gloire

Promis au titre de champion de France, les Parisiens ne réaliseront pas le doublé...

Celle-là, elle fait mal. Autant l’élimination en Coupe de la Ligue contre Saint-Etienne, fin novembre, pouvait passer par pertes et profits. Autant cette sortie de route en Savoie est de celles qui rougissent longtemps les joues. Le doublé historique s’envole. Paris ne sera probablement « que » champion de France. C’est peut-être beaucoup mais, ce matin, cela ne suffit pas à consoler le groupe.
Evian, par son culot et son courage, a mérité sa qualification. Et le PSG s’est montré trop indigent. Fallait-il demander aux Haut-Savoyards d’enfiler le maillot du Barça pour motiver Paris ? Et, pour une fois, Carlo Ancelotti a sa part de responsabilité : la veille du match, il avait annoncé que Ménez n’était pas en état de débuter. Il avait raison. Le souci, c’est qu’il l’a titularisé et que l’ex-Romain a presque erré sur le terrain...

La Coupe de France ne se ramasse pas comme on cueille un fruit mûr. Paris avait cru, avec l’ouverture du score de Pastore (0-1, 8e), que le plus dur était fait. C’était sûr, l’échelle était posée sur l’arbre et la qualification allait tomber toute seule. Et Paris avait cru, aussi, que l’instant était déjà venu de s’intéresser à la prochaine victime en demi-finale.

Ibra touche du bois

Certes, les Parisiens ont ensuite pensé gérer leur avantage pendant presque toute le reste de la première période. Mais le destin a alors décidé de rajouter un peu de lest sur les épaules parisiennes, histoire de rééquilibrer le match et donner des forces à ce petit Savoyard qui refusait d’avoir peur du gros. C’est d’abord la tête à bout portant d’Alex qui a été sauvée sur sa ligne par la poitrine de Rabiu alors que Laquait était battu (42e). Dans la foulée, Sagbo ratait sa frappe qui se transformait en passe décisive pour Khlifa (1-1, 43e).

Voir Evian évoluer mieux qu’une formation luttant pour son maintien n’était, au fond, pas si surprenant, tant la Coupe de France sublime parfois. Le problème, c’était le PSG qui jouait beaucoup moins bien qu’un probable champion de France. Ibrahimovic, bien terne, frappait le poteau (56e). Et Laquait détournait la reprise à bout portant de Lavezzi (112e). Entre ces deux frissons et l’expulsion méritée de Thiago Motta (117e) ? Un match un peu monocorde entre le petit courageux et le grand endormi. Et scellé aux tirs au but.

« On a mal joué, lâche Javier Pastore. Ce n’est pas un échec. Juste une élimination. Il nous reste le championnat à gagner. » Plus lucide, Marco Verratti reconnaît : « Tout cela, c’est entièrement de notre faute... »


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Evian TG 1 - 1 Paris SG a.p. (4-1 t.a.cool.gif
Mi-temps : 1-1.
Spectateurs : 14 925.
Arbitre : M. Kalt.
Avertissements. Evian : Barbosa (82e) ; PSG : Ménez (16e).
Expulsion. PSG : Thiago Motta (117e ).
Evian : Laquait - Djedje, Mongongu, Betao, Wass -Khlifa , Rabiu (Lacour, 85e), Sorlin (cap.), Ninkovic (Barbosa, 68e)- Berigaud (Mbarki, 90e +3), Sagbo. Entr. : P. Dupraz.
PSG : Douchez - Jallet, Thiago Silva (cap.), Alex, Armand - Pastore (Verratti, 106e), Beckham (Lavezzi, 67e), Thiago Motta, Matuidi - Ménez (Gameiro, 98e), Ibrahimovic. Entr. : Ancelotti.

LES BUTS
8e : ouverture de Beckham à destination de Jallet qui centre dans la foulée. Pastore contrôle et reprend d'une volée du gauche. Laquait, le gardien savoyard, ne peut qu'effleurer le ballon. 0-1

43e : après une perte de balle de Jallet, Sagbo se présente à l'entrée de la surface de réparation. Sa frappe (ratée) trouve Khlifa qui reprend à bout portant. Douchez ne peut rien faire. 1-1

LE FAIT DU MATCH
112e : à la réception d'un centre de Gameiro, Lavezzi reprend de volée mais sa frappe est déviée sur le poteau par le pied de Laquait, le gardien savoyard.


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Carlo Ancelotti : « Un désastre total »

Le regard dur et les traits tirés, Carlo Ancelotti s'est présenté dans la minuscule salle de presse d'Annecy avec l'envie d’en dire le moins possible. A l'évidence, l'entraîneur parisien se sent trahi par ses hommes. Et il ne le digère pas.

Est-ce la plus grosse désillusion de la saison ?

Carlo Ancelotti. Oui. C'est une énorme déception. Surtout quand je vois l'attitude de l'équipe. De toute l'équipe ! Nous n'avons pas été bons. Mais alors pas du tout. L'équipe n'a montré aucune concentration. Il n'y avait aucun caractère. J'ai vu beaucoup de suffisance. Nous avons raté énormément de passes et perdu autant de ballons. Je ne peux me satisfaire de cela.

Qui vous a déçu en particulier ?

J’ai été déçu par toute l’équipe. Quand on ne se concentre pas, voila ce qui arrive. Alors oui, l'équipe a fait un grand match à Barcelone. Mais ensuite, cela ne va pas. Pas du tout. Mais la saison n'est pas finie. Il y a encore des matchs à jouer et à remporter si on veut être champions.

Est-ce le pire match de Paris cette année ?

Il y a un mot pour cela (Il cherche...). Désastre ! Voila, ce qu'on a fait est un désastre total. L'attitude de l'équipe a été incroyable. Comme c'est déjà arrivé plusieurs fois, on a vu que Paris est une formation qui, parfois, perd sa concentration.

Regrettez-vous d'avoir titularisé Ménez alors que la veille vous affirmiez qu'il n'était pas en état de commencer la rencontre ?

Il a beaucoup donné et essayé de faire correctement les choses. Mais ce n'est pas le problème d'un seul joueur. C'est toute l'équipe qui est responsable. La bonne attitude, c'est Evian qui l'a eue. Cette équipe a mérité sa qualification.

Est-ce exagéré de parler de honte pour décrire le comportement des joueurs sur la pelouse ?

(Petit silence). Je suis désolé de ce qui s'est passé. Énormément. Je suis aussi responsable de cette élimination. Si mes joueurs sont entrés sur le terrain avec ce comportement, c'est aussi de la faute de l'entraîneur.


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Pastore avait bien lancé la soirée

En ce mois d’avril décisif, il est l’homme en forme du PSG. Déjà buteur au Camp Nou à Barcelone, la semaine passée, Javier Pastore s’est à nouveau illustré de la plus belle des façons en marquant dès l’entame du match un but splendide d’une volée à l’entrée de la surface de réparation.

Comme à Barcelone, c’est du pied gauche que l’Argentin a frappé. Il s’agit de sa huitième réalisation de la saison, l’une des plus exquises d’un point de vue technique. Sur l’action de but, le centre de Jallet lui arrive fort à ras de terre. D’un contrôle du pied droit, il relève le ballon et le reprend d’une frappe limpide du gauche. Un enchaînement parfait, très difficile à exécuter. Il faut croire que le parc des sports d’Annecy lui réussit bien. En septembre 2011, alors qu’il entamait à peine sa carrière parisienne, Flaco avait déjà réussi, sur ce même terrain, un enchaînement de toute beauté pour inscrire le premier but du PSG.

Il n’aurait pas dû jouer ce match

Un an et demi plus tard, Pastore n’est plus tout à fait cette recrue aussi brillante qu’inconstante. Certes, il traverse toujours certains matchs avec cette nonchalance qui agace ses détracteurs. Mais les derniers mois de sa deuxième saison parisienne ont définitivement chassé l’idée du flop industriel qui lui collait un moment aux basques. Hier soir, en dehors de son but, Pastore a multiplié les bonnes inspirations. Positionné milieu droit en l’absence de Lucas, il a combiné entre les lignes avec Beckham ou Ibrahimovic.

Signe de sa bonne forme physique et de sa confiance, il s’est même retrouvé aux avant-postes sur une passe d’Ibra, mais sa frappe croisée n’a pas trompé le gardien savoyard Laquait (43e). Et dire qu’il n’aurait pas dû jouer ce match! Après sa légère blessure à une cuisse samedi dernier face à Troyes, une mise au repos était initialement prévue avant que Carlo Ancelotti ne change le programme. Une saine inspiration. Sans l’Argentin, la soirée des Parisiens aurait assurément été encore plus compliquée.

Le Parisien.fr
Varino
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Evian renverse la montagne!

Les tirs au but ratés d’Ibrahimovic et de Thiago Silva ont précipité l’élimination du PSG face à l’Evian-TG, dont la qualification pour les demi-finales entrera dans l’histoire de la Coupe.

C’est une équipe de L 1 qui a éliminé une autre équipe de L 1, mais c’est tellement plus que ça, au fond : en mettant à terre un PSG sans éclat ni impact, Évian-Thonon-Gaillard, 16e du Championnat, a accompli hier soir un exploit digne de la légende de la Coupe de France. Une semaine après son élimination en Ligue des champions à Barcelone, Paris a vécu un nouveau mercredi noir.


DANS SON CANAPÉ princier, il faut espérer que le cheikh Tamim avait oublié l’espace d’un instant la feuille de paie de Zlatan Ibrahimovic et de Thiago Silva. Les deux anciens Milanais, les deux hommes forts du PSG de QSI, ont manqué leur tir au but, hier soir. Le Suédois a buté sur un Bertrand Laquait extraordinaire de A à Z quand le Brésilien, lui, enverra sa frappe sur la barre du gardien haut-savoyard. Deux échecs qui dessineront un boulevard pour l’ETG, entré pour la première fois de son histoire dans le dernier carré de la Coupe de France, où il affrontera Lorient.

Déjà éliminé en quarts de finale de cette compétition la saison dernière par Lyon (1-3), le PSG a vu s’envoler, hier, son rêve de se rapprocher un peu plus du premier doublé de l’histoire du club. Alors qu’il court vers un probable troisième titre de champion après ceux de 1986 et 1994 Paris n’est plus ce qu’il a longtemps été, cette équipe de Coupes qui commet rarement des faux pas face à des rivaux plus petits.

Une semaine après son élimination presque lumineuse au Camp Nou, le PSG a quitté la Coupe au terme d’une soirée beaucoup moins flamboyante, qui ne l’aura jamais vu exprimer l’autorité implacable qu’il manifeste en Ligue 1 ces temps-ci. Au fond, du début à la fin, rien n’a vraiment tournée rond et Paris, qui avait ouvert le score, ne pouvait pas crier au scandale de se retrouver déjà rattrapé à la pause.

En une mi-temps, l’équipe de Carlo Ancelotti aura subi plus de maux de tête qu’en un match entier, le mercredi précédent, sur le territoire du FC Barcelone (1-1). Paris a d’abord montré son meilleur visage, celui d’une équipe au jeu direct efficace : ouverture de Beckham de l’axe vers le couloir droit, centre plus ou moins net de Jallet et frappe pure de Pastore sous la barre, après un contrôle à l’entrée de la surface (0-1, 8e).

Le nouveau but du gauche de l’Argentin est survenu trois minutes après un tir croisé de Ninkovic qui avait donné le ton d’une soirée, dont les traits principaux seraient les suivants : un ÉTG décomplexé dans les duels - comme Dja Djedje devant Ibra (34e) -, appliqué et fluide dans ses enchaînements, avec une petite tendance à presser le PSG sur le côté de Pastore et Jallet, mais aussi dans l’axe, où Ancelotti avait titularisé les jambes trentenaires de Thiago Motta et David Beckham.

Le 4-4-2 de l’Italien ressemblait à celui qui avait fini le torse bombé à Troyes (1-0), quatre jours plus tôt, avec Pastore en milieu droit et Matuidi à gauche. En-dehors de son début de match réaliste, le PSG ne s’est pas beaucoup laissé porter par l’élan de sa victoire dans l’Aube. Après le but du « Flaco » , ses grandes piques sont venues de deux corners de Becks, côté droit : sur le premier, la reprise de Thiago Silva au deuxième poteau s’est heurté à un réflexe du pied droit de Laquait (29e) ; sur le second, la tête fracassante d’Alex au premier poteau trouvera, sur la ligne, le dos de… Ménez (42e).

Barbosa, tireur victorieux

Réaliste pour ouvrir le score, mais pas assez pour l’alourdir, le PSG n’aura pas su contenir la vaillance d’Évian jusqu’au bout de cette première période. Le talent de Pastore sur son but contrastera avec d’autres facettes de sa prestation, notamment ces moments de relâchement technique qui offriront des opportunités à Sagbo (17e) et Bérigaud (18e). Une force d’Évian, hier, se sera située dans sa patience pour chercher les bons espaces, à exploiter autant la largeur que les failles apparues dans l’axe.

Le PSG est sorti indemne des premières secousses - des tirs de Rabiu (24e) et Khlifa (27e) détournés par Douchez - mais pas de la dernière, celle qui prit forme avant la pause, une égalisation de Khlifa sur un ballon de Sagbo au bout d’une action partie des maladresses conjuguées de Pastore et Jallet (1-1, 43e).

À l’exception d’un tir de Bérigaud, également servi par Sagbo (72e), les Haut-Savoyards verront leur volume se contracter en deuxième mi-temps. La fougue qui avait d’abord bousculé l’ogre parisien s’est muée, peu à peu, en une énergie de résistance destinée à pousser le PSG vers les incertitudes de la prolongation. Paris a-t-il vraiment tout fait pour éviter les affres de cette demi-heure supplémentaire ? Si le leader de la L 1 a globalement haussé le ton en seconde période, s’il a mieux ressorti le ballon et mieux resserré ses replis défensifs, il n’a pas non plus propagé une tonne de frayeurs dans les trente derniers mètres adverses. Il a surtout connu deux situations brûlantes, une reprise d’Ibra sur la base du poteau extérieur gauche de Laquait (56e) et un centre de Lavezzi qui aurait pu conduire Betao à marquer contre son camp sans la vigilance de Laquait (71e). Malgré son tir sur le poteau, Ibra n’a pas fait grand chose pour bouleverser le cours du match et ses connections avec Ménez n’ont pas toujours été synchronisées.

La prolongation n’aura pas accouché d’un spectacle vertigineux. Il y eut trop d’imprécision dans les frappes de Sagbo (100e) et Wass (104e), pas assez de tranchant dans celle de Gameiro (102e) ou le coup franc enroulé d’Ibra (120e + 3) pour repousser le spectre des tirs au but. Une fois, une seule, un autre épilogue aurait pu voir le jour avant la séance finale, quand une reprise de Lavezzi - sur un centre de Gameiro - alla mourir sur les gants d’un Laquait XXL (111e). Alors que Paris, à défaut de briller, semblait contrôler à peu près cette fin de match, Thiago Motta la rendit électrique en taclant la cuisse de Barbosa, ce qui lui vaudra un nouveau rouge, trois mois après son expulsion en L1 contre l’AC Ajaccio (0-0, le 11 janvier). L’international italien ne participera pas aux tirs au but. Barbosa, si : ce sera lui, au bout de la nuit, qui enverra Evian au paradis.

JEROME TOUBOUL



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Et Ibra échoua...

LORSQUE IBRA S’EST ÉLANCÉ, premier tireur parisien, avec trois pas d’élan, Bertrand Laquait avait compris que le meilleur buteur de la L 1 ne frapperait pas en force, comme cela lui est arrivé, parfois, en Championnat. Le gardien de l’ETG a alors choisi de partir sur sa gauche et a détourné le tir au but du Suédois. À ce moment-là, Évian menait d’un point, celui converti par Sorlin, qui avait trouvé le petit filet, tout comme Sagbo, deuxième tireur haut-savoyard, dont la frappe fut une réplique quasi parfaite de celle de son capitaine juste avant. Vint alors le moment de Thiago Silva. Et il connut le même sort qu’Ibra, sauf que sa frappe se fracassa sur la barre transversale.

Les deux plus grandes stars du PSG, qui devaient donner le ton de la séance pour leur équipe et marquer les esprits, venaient d’échouer dans leur tentative. Troisième tireur d’Évian, Khlifa, buteur un peu plus tôt dans la rencontre, conservait la même réussite que pendant le temps réglementaire et offrait à son équipe un double avantage : numérique, avec trois buts d’avance, mais aussi psychologique. Quand Lavezzi s’approcha, l’international argentin savait que l’écart était irrémédiable ou presque, mais il fit le boulot avec application et donna un sursis au PSG. Il fut vite éteint. Barbosa, l’homme qui avait pris un coup gratuit de Thiago Motta (118e), prit tout son temps. Il s’avança, claudiquant, déposa son ballon avec soin, recula, s’arrêta. Le parc des sports d’Annecy s’arrêta de respirer. Avant d’exploser de joie. – D. D.



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Non, Pastore n’a pas changé

LES JOUEURS PARISIENS. – Le milieu argentin, magnifique sur son but, a de nouveau fait preuve de nonchalance par séquences hier.

PASTORE (5)

Aussi génial sur son but qu’agaçant par son attitude. L’Argentin a une nouvelle fois traîné une forme de nonchalance, économe dans son repli et perdant plusieurs ballons. Jallet doit encore apprécier celui qu’il lui a expédié et qu’il n’a pas pu maîtriser...

DOUCHEZ (6) : avant l’égalisation (43e), il avait sorti quatre frappes. Après, il n’a rien eu à faire.
JALLET (4) : pas aidé par Pastore, il signe une prestation très moyenne défensivement, rehaussée par son centre décisif (8e).
ALEX (6) : pas de fioriture, pas de fantaisie, pas d’erreur.
THIAGO SILVA (6) : son sens de l’anticipation a été précieux et il aurait pu marquer d’une reprise du gauche. Mais son tir au but frappe la transversale…
ARMAND (5) : même s’il n’arrive pas à revenir sur Sagbo à la 43e, il n’a pas commis d’erreur et a bien bloqué son couloir.
BECKHAM (5) : des ouvertures et des corners précis mais aussi du déchet. Remplacé par LAVEZZI (67e) (note : 6) disponible, courageux et dangereux.
THIAGO MOTTA (4) : pas grandchose à voir avec le Motta du Camp Nou, qui était toujours bien placé. Expulsé logiquement pour un coup de pied sur Barbosa (117e).
MATUIDI (5) : une influence limitée quand il était à gauche, mieux ensuite. Un retour précieux à la 72e.
MÉNEZ (5) : a offert de la variété dans le jeu. Malheureux sur la tête d’Alex qu’il empêche de marquer ( 42e). Remplacé par GAMEIRO (98e), vite en action.
IBRAHIMOVIC (3) : un premier tir à la 49e, cadré, un deuxième à la 56e, qui touche le poteau, et c’est tout. Il manque même son tir au but. – D. D.



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Ancelotti : «En colère contre toute l’équipe»

Carlo ANCELOTTI (entraîneur du Paris-SG) : « C’est une grande déception, surtout pour l’attitude de l’équipe, qui n’était pas bonne. Tu peux perdre un match, mais pas comme ça. On n’avait pas de concentration, pas de caractère, beaucoup de suffisance. Est-ce que je suis en colère contre l’équipe ? Oui. Contre toute l’équipe. Est-ce que c’était notre pire match ? Oui. Notre attitude de ce soir était incroyable. Quand l’équipe est concentrée, on fait des grands matches, comme contre Barcelone. Après est arrivée la suffisance. On est une équipe qui, à chaque fois, va perdre sa concentration. On commence alors à jouer individuellement, à rater des passes, à chercher des choses difficiles. La saison n’est pas finie mais ce soir, c’était un désastre. Je suis désolé. C’est ma responsabilité. » – J. Ba.

Javier PASTORE (Paris-SG) : « On a mal joué et, en face de nous, on avait une équipe qui a bien défendu. En général, quand ça se passe comme ça, on perd le match, et c’est ce qui s’est passé ce soir. Cette défaite n’est pas un échec. Bien sûr qu’on aurait aimé faire le doublé, que c’était important. Mais on a juste perdu un match, comme cela arrive d’en perdre. On est déçus, forcément. Je n’ai pas vu le coach dans le vestiaire, mais je pense qu’il reparlera de cette rencontre demain (aujourd’hui), avant l’entraînement » . – D. D.

Olivier SORLIN (Évian-TG) : « Ce n’était pas le PSG de la Ligue des champions, mais on a fait ce qu’on avait dit. On s’est concentrés sur nous, en montrant le même visage que ces derniers temps en Championnat. On savait qu’en essayant de résister et de rester bien en place on aurait des chances de marquer à un moment ou à un autre. Et puis, derrière, il y a Bébert (Bertrand Laquait). Ça fait un moment qu’il est à ce niveau-là. Ce soir, c’était champagne dans le vestiaire parce que c’était Paris. Mais on espère qu’on n’a pas laissé trop de jus pour Nancy, dimanche. » – J. Ba.



Citation
Pejcinovic : «Ibrahimovic n’est pas toujours bon esprit»

LE DÉFENSEUR central de Nice Nemanja Pejcinovic a évoqué, hier, ses retrouvailles avec Zlatan Ibrahimovic, dimanche, pour le déplacement des Niçois au Parc des Princes. Le Serbe de vingt-cinq ans s’est souvenu du match aller, remporté par le Gym (2-1, le 1er décembre) dans une fin de rencontre tendue, avec un Ibrahimovic nerveux et sanctionné d’un avertissement dans le temps additionnel : « Après son carton jaune, on avait commencé à se disputer, mais bon, c’était normal, c’était dans le feu de l’action. Il avait commencé à mal me parler en serbe, mais bon, il y avait vraiment eu faute sur moi, je n’étais pas tombé juste comme ça. On sait qu’il est un peu provocateur, à la limite. Cette saison, parfois, on a vu qu’il n’était pas toujours bon esprit. » Pour Pejcinovic, de retour le week-end dernier contre Sochaux (3-0) après une lésion musculaire, le Suédois reste un adversaire particulier : « Il est puissant mais je trouve qu’il ne donne pas son maximum. Il ne bouge pas beaucoup, il ne court pas comme avant. À trente et un ans, il joue plus à l’expérience. Mais quand il se met à accélérer, il va vite et, techniquement, il est exceptionnel. Donc, il est difficile à prendre, il faut être parfait pour le cerner. » Le Niçois espère que son équipe pourra rivaliser, malgré les absences dans le secteur offensif de Bauthéac, Bosetti, Eysseric (suspendus), Maupay et Pentecôte (genou) : « On est sur une bonne série, on aimerait la prolonger face à une grande équipe qui, pour moi, est déjà championne. » – J. Ri.

L'Equipe
Homer
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Un échec qui pose question

L’élimination en Coupe de France a fait des dégâts. Si le titre de champion tend toujours les bras aux Parisiens, Ancelotti a demandé à ses joueurs de se ressaisir.

On dirait que la saison parisienne bascule dans le vide. Alors qu’il pouvait encore rêver, dix jours plus tôt, d’un fabuleux triplé, le PSG voit s’échapper un à un ses objectifs de fin de saison. Il reste, bien sûr, la quête du titre de champion de France à finaliser, l’objectif principal, mais à une semaine d’intervalle, voilà le club de la capitale mis hors course en Ligue des champions et en Coupe de France. A Barcelone, les hommes de Carlo Ancelotti étaient sortis grandis, éliminés sans perdre face à un géant du football européen.

Avant-hier, c’est une tout autre histoire qui s’est jouée face à Evian Thonon-Gaillard, un représentant de la L1 d’en bas. Même dans un mauvais jour, avec une réussite offensive en berne, le PSG aurait dû se sortir du piège tendu par les Savoyards, au forceps si besoin. Encore fallait-il en avoir envie. « L’attitude de l’équipe n’était pas bonne, a stigmatisé Ancelotti à l’issue de la rencontre. On peut toujours perdre un match, mais l’équipe n’a pas montré de caractère… Beaucoup de suffisance, de pertes de ballons, des passes ratées… »

L’attitude d’un joueur aussi influent que Zlatan interpelle

L’entraîneur parisien aurait pu poursuivre la liste des reproches, mais il a préféré s’arrêter là. La peur de trop en dire sans doute. Comment expliquer alors la faillite constatée face à Evian ? La thèse de la décompression post-Ligue des champions se défend. Tendus jusqu’à la semaine dernière vers cet objectif incertain et exaltant, les grands fauves du PSG ont le sentiment d’être passés à côté d’une fin de saison passionnante. En comparaison, le titre de champion de France leur tend tellement les bras qu’il ne suffit plus à susciter le désir. Quant à la Coupe de France, certains ont peut-être pensé qu’il s’agissait d’une conquête très secondaire.

C’est à ce titre que l’attitude d’un joueur aussi influent que Zlatan Ibrahimovic, sur le terrain comme en dehors, interpelle. Pendant cent vingt minutes, le Suédois a donné le sentiment que l’événement ne le concernait que modérément. Est-il usé physiquement? A-t-il déjà la tête ailleurs? Son bain dans les eaux du lac d’Annecy, un peu plus tôt dans la journée, l’avait-il refroidi? L’Italie bruisse de contacts entre Ibra et plusieurs clubs transalpins, à commencer par la Juventus Turin et le Napoli. Rien de très concret à ce jour pour accréditer l’idée d’un retour en Serie A l’été prochain. Rien sauf un détail immobilier : Helena Seger, la compagne d’Ibrahimovic, est bien à la recherche d’une grande maison à vendre, non loin de Milan. A Paris, la famille n’est que locataire…

Enfin, cet échec en Coupe de France, le cinquième pour Ancelotti depuis son arrivée au PSG début 2012, s’inscrit dans un contexte très particulier. Une incertitude pèse toujours sur l’avenir parisien de l’entraîneur et de Leonardo, directeur sportif et grand artisan du « projet PSG ». Resteront-ils? Quitteront-ils le navire? Dans le doute, les joueurs, aussi, naviguent à vue.


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Carlo Ancelotti : « Ne gâchez pas ce qui a été fait »

L’entraînement avait été programmé à 15 heures, hier, au camp des Loges. Les visages fermés, les Parisiens sont arrivés sous un ciel voilé où le soleil tentait de réchauffer l’atmosphère douchée par l’élimination aux tirs au but en quart de finale de Coupe de France contre Evian. Si les joueurs semblaient déçus, Carlo Ancelotti, lui, était encore très énervé et marqué par ce qu’il a qualifié de « désastre total » après la rencontre.

Avant la séance, il a réuni ses joueurs sur l’un des terrains d’entraînement pour leur parler. Le discours du Mister a été court : « Ne gâchez pas ce qui a été fait », leur a-t-il demandé. Si hier le propos d’Ancelotti a été mesuré, la veille, il avait laissé éclater sa colère. En italien, il avait hurlé sur son groupe, lui reprochant son attitude. Dans son esprit, personne ne mérite d’être épargné par ses critiques. Surtout pas les cadres, défaillants à Annecy.

Leonardo, habituellement si prompt à endosser l’habit de pompier de service pour faire diversion après une contre-performance, a rejoint le bus sans un mot. La mine déconfite, le directeur sportif a décliné les sollicitations médiatiques en levant son pouce droit timidement. Hier, le Brésilien n’est pas passé au camp des Loges, pas plus que Nasser al-Khelaifi, le président, profondément déçu par cette contre-performance qu’il a suivie à la télévision.

48 heures de mise au vert avant d’affronter Nice

Le mécontentement d’Ancelotti s’explique bien sûr par la prestation sportive décevante de ses joueurs. Mais aussi par le manque de professionnalisme de quelques-uns. Dernier exemple en date, un petit groupe de Parisiens auraient fumé la chicha (une pipe orientale) lors de leur séjour à l’hôtel Impérial Palace d’Annecy. « C’est vraiment dommage quand on voit les équipes qui restent en lice, confirme un Parisien, dépité après ce revers. On va être champions. Et il ne faut pas banaliser ce titre, mais après ce qui s’est passé mercredi, il y aura toujours un mais à notre saison. On avait une chance unique de faire le doublé. Si certains ne voulaient pas jouer ce match, ils devaient le dire et laisser leur place. » Dimanche, le PSG reçoit Nice en championnat. Pour préparer ce rendez-vous, le club a convoqué tous les joueurs dès aujourd’hui pour une mise au vert de 48 heures. Une réaction est attendue pour ne vraiment pas tout gâcher.


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Le PSG s’étonne du nombre de contrôles antidopage

Une nouvelle fois, un match du PSG a fait l’objet d’un contrôle antidopage. A la mi-temps du quart de finale de Coupe de France mercredi, le staff a ainsi appris que des joueurs parisiens devaient, à l’issue de la rencontre, se soumettre à un contrôle. Les heureux élus du jour : Beckham et Pastore. A Troyes, quatre jours plus tôt, ils étaient trois, dont Lucas et Lavezzi.

L’Argentin a tellement tardé à s’exécuter qu’il n’a pas pu rentrer en bus avec ses partenaires. A Barcelone, la semaine passée, c’est l’UEFA cette fois qui avait diligenté un contrôle urinaire. Les dirigeants parisiens ne souhaitent évidemment pas se soustraire aux contrôles antidopage, mais ils s’étonnent de leur récurrence, d’autant que, selon eux, ils retardent souvent les départs de la délégation et perturbent la récupération des joueurs. Contactée, l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) dément l’existence d’une stratégie de ciblage du PSG. Dans le cadre des compétitions françaises, les contrôles sont en effet diligentés par des correspondants régionaux de l’AFLD qui peuvent de leur propre chef organiser de telles opérations.


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PSG EXPRESS

Hier. Décrassage au camp des Loges dans l’après-midi.
Aujourd’hui. Entraînement à huis clos à 11 heures au camp des Loges.
Infirmerie. Chantôme (muscle fessier), Lucas.
Suspendu. Thiago Motta pour Nice.
Rendez-vous. PSG - Nice, 33e j. de L1, dimanche 21 avril à 21 heures au Parc des Princes (en direct sur Canal +).


Le Parisien.fr
Varino
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Et maintenant, la sanction

Furieux, mercredi, de voir le doublé s’échapper, Carlo Ancelotti, l’entraîneur du PSG, a décidé hier d’avancer de vingt-quatre heures la mise au vert avant la réception de Nice, dimanche.


SA COLÈRE A ÉTÉ PLUS LENTE à retomber que l’élimination du PSG en Coupe de France à se dessiner. Hier encore, Carlo Ancelotti fulminait contre l’attitude de son équipe, la veille à Annecy face à l’Évian-Thonon-Gaillard (1-1, 1-4 aux t.a.b.), et le manque patent d’investissement de la plupart de ses joueurs. Il maugréait face à cette sortie de route en Haute-Savoie qui prive Paris d’un doublé Coupe-Championnat dont il aurait été le premier entraîneur de l’histoire du club à pouvoir se targuer. L’Italien y tenait, vraiment, et la colère qui l’escortait à sa sortie du vestiaire mercredi soir n’avait rien de factice.

Avant de parler de « désastre » et de « pire match de la saison » devant la presse, Ancelotti avait déjà poussé un coup de gueule devant son groupe. D’habitude, il s’exprime en français mais cette fois, emporté par son courroux, c’est dans sa langue maternelle qu’il s’est élevé. « C’est impossible de perdre un match comme ça, a-t-il lancé en substance à ses joueurs. Vous avez fait preuve de suffisance. » L’état d’esprit de certains – même s’il n’a souhaité nommer personne – n’a pas été digéré par l’entraîneur parisien. Il contrastait avec sa propre motivation et la façon dont il s’affairait devant son banc lors de ce quart de finale. De Javier Pastore, qu’il a recadré pendant le match, à Zlatan Ibrahimovic, qui a rarement autant donné le sentiment de s’ennuyer sur un terrain français, en passant par Thiago Motta et son expulsion absurde ou Marco Verratti et son manque de self-control, le technicien italien avait plusieurs noms à associer à son énervement. Ces quatre-là, au moins, ont tout compris des flèches acérées de leur entraîneur.

Pour Ancelotti, plus qu’un titre en jeu

Au moment de regagner le car du PSG, sur le parking du parc des sports d’Annecy, ce dernier avait les yeux rougis par la colère et le besoin de s’isoler. Après avoir discuté quelques secondes avec Paul Clement, son adjoint anglais, il s’est assis sur le bord de la soute, juste à côté des sacs des joueurs, une cigarette dans une main, le portable dans l’autre. Encore groggy et interdit par cette élimination, il avait besoin de s’épancher auprès de proches. En revanche, il ne s’est pas entretenu avec Leonardo, assis à sa place dans le bus depuis une demi-heure et dont le visage fermé n’était pas une invitation à la causerie. En tout cas, pas encore...

Le directeur sportif brésilien n’a d’ailleurs rien dit à l’équipe non plus à l’issue de l’élimination. Hier après-midi, juste avant le décrassage, Ancelotti, lui, n’avait plus grand-chose à ajouter à ses propos de la veille. Le regard toujours noir, il a présenté le contenu de la séance du jour de façon assez laconique et, juste avant que les Parisiens ne prennent la direction des pelouses du Camp des Loges, il a ajouté : « La mise au vert à l’hôtel (de Versailles) avant Nice, prévue samedi soir, est avancée à demain soir. »

Pour Ancelotti, qui préfère laisser ses joueurs profiter de leur famille autant que possible, il s’agit sans doute du meilleur moyen de les piquer. Mais à six journées de la fin du Championnat, alors que le sacre n’a jamais été aussi proche (1), le technicien italien ne veut plus que son équipe renvoie l’image négligente du quart de finale de Coupe de France. À l’heure où il apparaît comme l’une des pistes les plus sérieuses pour succéder à José Mourinho au Real Madrid et se trouve en position de force pour renouveler son contrat avec le PSG (2), Ancelotti a, lui aussi, un peu plus qu’un titre à gagner.

DAMIEN DEGORRE

(1) Le PSG a 9 points d’avance sur Marseille (2e).
(2) Lié jusqu’en juin, il dispose d’une année en option si le PSG termine dans les trois premiers à l’issue de la saison et se qualifie pour la Ligue des champions.



Citation
Grand mais pas géant

Parce qu’il sera sans doute champion, le PSG s’apprête à asseoir son pouvoir sur le football français. Mais un débat s’ouvre sur la dimension imparfaite de cette équipe.


À L’HEURE OÙ UN SACRE EN L 1 lui tend les bras, quelle trace le PSG 2012-2013 risque-t-il de laisser ? Celle d’un Paris enfin champion, dix-neuf ans après son précédent couronnement national ? Ou celle d’un Paris qui n’aura été « que » champion de France une année où l’envergure de son effectif l’autorisait à viser plus haut, c’est-à-dire au moins un doublé inédit Championnat-Coupe de France ?

Dans le sillage des tirs au but manqués par Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva, mercredi soir face à l’Évian-TG (1-1, 1-4 aux t.a.b.), c’est l’ombre d’un paradoxe qui enveloppe désormais la fin de saison parisienne. Assurément, le PSG méritera de défiler sur les Champs-Élysées lorsqu’il succédera à Montpellier au palmarès de la L 1. Mais le club de la capitale se rapproche d’un bilan terni par son triple échec dans les Coupes, à chaque fois au stade des quarts de finale.

Avant sa mésaventure à Annecy, Paris avait été sorti de la Coupe de la Ligue par Saint-Étienne (0-0, 3-5 aux t.a.b., le 27 novembre) et avait quitté la Ligue des champions avec l’amertume de ceux qui s’étaient aperçus que ce Barça, finalement, était prenable (2-2 à l’aller au Parc, 1-1 au retour). Au bout de ces éliminations sans perdre, un constat : Paris forme plus une bonne équipe qu’une grande équipe. Avec un peu plus d’application et un peu plus d’envie d’y croire, le PSG pouvait repousser un peu plus haut, dès cette saison, le plafond de ses ambitions. Au final, il ressemble à un souverain à l’esprit de conquête inégal.

L’échec du PSG, désormais, sera de ne plus être champion

Ainsi va Paris, abonné aux triomphes imparfaits. En 1996, l’année où le PSG remporte la Coupe des Coupes, il perd le titre de champion au profit d’Auxerre après avoir compté dix points sur les Bourguignons à la trêve. Résultat : un trophée européen mais cette idée, déjà, que Paris n’avait pas tiré, du fait d’un relâchement coupable, le maximum de sa toute-puissance de l’époque.

Le principal reproche adressé au PSG depuis mercredi soir n’est pas d’avoir « perdu » un match de Coupe de France ; il est de ne pas s’être sorti les tripes pour essayer de le gagner, au contraire d’un Bayern Munich, la veille, contre Wolfsburg, en demi-finales de la Coupe d’Allemagne (6-1). Mais cette élimination face à l’ETG montre aussi ce qu’est devenu le PSG depuis l’arrivée de Qatar Sports Investments, en juin 2011 : au cours des quinze années précédentes, Paris misait sur les Coupes pour colorer ses saisons ; désormais, son actionnaire a fait du Championnat et de la Ligue des champions le nouveau territoire naturel de ses objectifs.

Cette saison préfigure peut-être ce que sera le PSG de cette décennie. Un club obsédé par la grande Europe, parfois un peu moins par la L 1 – à écouter les Parisiens eux- mêmes – et encore moins, visiblement, par ces Coupes nationales qui garnissent déjà largement son palmarès (1).

Parce que le titre de champion était son objectif absolu cette année, le PSG aura bientôt atteint l’essentiel, sauf cataclysme dans la dernière ligne droite. Pendant longtemps, personne n’en a voulu à Lyon de ne gagner « que » le Championnat et de fréquenter régulièrement les quarts de finale de la C 1 (2). Ses supporters doivent sans doute se faire à l’idée que ce PSG, désormais formaté pour des joueurs de classe mondiale, n’abordera plus les Coupes françaises avec le même appétit que les précédentes générations de joueurs.

L’échec du PSG, désormais, sera de ne plus être champion dans un pays où il peut mettre la concurrence à des années-lumière. Ce sera, aussi, de ne pas renverser les montagnes à sa portée en C 1. Mais l’échec, pour ce club dont le slogan appelle ouvertement à « rêver plus grand », ne peut plus se lire à l’aune d’une défaite en Coupe.

JÉRÔME TOUBOUL

(1) Le PSG a remporté huit Coupes de France (1982, 1983, 1993, 1995, 1998, 2004, 2006 et 2010) et trois Coupes de la Ligue (1995, 1998 et 2008).
(2) En 2007-2008, après sept titres de champion de France d’affilée, l’OL a signé son seul doublé Championnat-Coupe de France.

L'Equipe
Alex177
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Lucas : «Être champion»
Le Brésilien du PSG, Lucas Moura, s'est dit concentré ce vendredi sur l'obtention du titre de champion, surtout après les échecs en Ligue des champions et en Coupe de France.

« Comment le PSG a-t-il vécu l’élimination en Coupe de France contre Evian-TG (1-1, 1-4 tab) ?
Nous sommes tous tristes et très déçus. Notre objectif était de gagner ce match. L’équipe avait les qualités pour se qualifier. Mais nous n’avons pas eu cette chance. C’était un match compliqué. Il faut maintenant se concentrer sur la fin du Championnat.

Avez-vous compris la colère de Carlo Ancelotti ?
Oui, car on comptait beaucoup sur ce doublé. Le coach était très énervé, je comprends cette colère. Pour ma part, j’étais frustré de ne pas pouvoir jouer. J’aurais voulu apporter ma contribution.

«Au Camp Nou, c'était un beau moment, on méritait la qualification.» Pensez-vous que l’élimination à Barcelone a cassé votre dynamique ?
Nous avons fait deux grands matches contre le Barça et nous n’avons d’ailleurs perdu aucune des deux parties (2-2, 1-1). Au Camp Nou, c’était un beau moment, on méritait la qualification. Nous sommes fiers de ce que nous avons accompli. Et pour répondre à votre question, je ne pense pas que cela ait cassé notre motivation. Il faut désormais penser à l’année prochaine. Nous aurons beaucoup de chances de réussir en Ligue des champions.

Que pensez-vous de vos quatre premiers mois en France ?
Je suis très content d’être ici. Je suis arrivé dans une équipe et une ville merveilleuses. Mon adaptation a du coup été plus rapide que prévu. Mais il me reste beaucoup de choses à faire.

«Je veux entrer dans l'histoire du club»

Vous n’avez pas encore marqué. Cela vous trotte-t-il dans la tête ?
Marquer, c’est un objectif que tous les joueurs ont. Mais pour moi, le plus important c’est le jeu, le groupe et le projet du club. Je suis concentré pour faire le maximum. Je m’investis et je dois courir vite... Mon premier but va venir naturellement.

Votre transfert (45 millions) ne pèse-t-il pas trop sur vos épaules ?
L’argent, ce n’est pas très important pour moi. On a certes beaucoup parlé du prix de mon transfert parce qu’au Brésil comme en France ce sont des montants très élevés et rarement atteints. Je vois plutôt ça comme la reconnaissance de mon travail. Mon principal objectif est de bien jouer avec le PSG, de contribuer au succès de l’équipe et d’être champion. Cela fait longtemps que le PSG ne l’a pas été. Je veux entrer dans l’histoire du club. »
Rédaction l'Equipe.fr
Varino
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Juste une étincelle ?

Deux jours après l'élimination en Coupe de France, le climat n'est pas encore revenu au beau fixe au PSG. Une brève altercation a même opposé, hier, Blaise Matuidi à Thiago Motta.


Au moment où trois des quatre enfants de David Beckham s'affrontent sur les terrains du Camp des Loges en compagnie de Paul Clement, l'un des entraineurs adjoints, Carlo Ancelotti, le technicien parisien, et Leonardo, le directeur sportif, pénètrent sur la pelouse, bras dessus, bras dessous, comme pour mieux diffuser la sensation d'une sérénité retrouvée à Paris, juste avant le début de l'unique entrainement ouvert aux médias de la semaine. L'image fait le bonheur des photographes, sauf celui des cinq ou six paparazzis présents au centre d'entrainement qui n'auront comme objectif que les progénitures du Spice Boy pendant plus d'une heure. Du coup, ils ne s'apercevront pas de la brève altercation qui opposera Blaise Matuidi à Thiago Motta en milieu de séance.

Lucas incertain face à Nice

Lors du petit match, l'international francais se retrouve au duel avec Javier Pastore. Ce dernier se plaint de recevoir un coup. Matuidi lui signifie qu'il ne l'a pas touché. Cela énerve Thiago Motta, qui vient à la rescousse de l'Argentin et provoque Matuidi du regard. Il faudra l'intervention de Sylvain Armand pour calmer le jeu. Cet épisode témoigne du petit malaise né de l'élimination en quarts de finale de la Coupe de France, contre l'Evian-Thonon-Gaillard (1-1, 1-4 aux t.a.b.), mercredi, et pas complètement résorbé.

Lorsqu'il déclarait, après la victoire à Troyes (1-0, samedi), qu'il espérait voir son équipe sacrée « le plus rapidement possible », Ancelotti devinait qu'elle n'était pas à l'abri d'un relachement. Bien sur, l'entraineur parisien se doute que le titre ne peut plus lui échapper (huit points d'avance sur l'OL ce matin) mais il veut conclure la saison en beauté, sans autre fausse note. C'est aussi le cas de Lucas, qui a remplacé Thiago Motta en conférence de presse, avant l'entrainement. Le milieu international italien était annoncé en début de semaine, mais son incroyable coup de sang à l'origine de son expulsion, mercredi, a contraint le service de presse du club à revoir son programme. Thiago Motta, suspendu contre Nice, demain, a donc été remplacé par l'international brésilien qui n'est cependant pas certain de pouvoir jouer non plus. Touché aux cotes, il s'est contenté de courir, hier matin, avec un préparateur physique, avant d'aller travailler en salle. « J'espère que d'ici à dimanche (demain) ca ira mieux », déclarait Lucas, hier. Ancelotti, qui a avancé la mise au vert de vingt-quatre heures, doit penser la même chose, à une échelle un peu plus large.

DAMIEN DEGORRE


L'Equipe
Panenka
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PSG : pourquoi Ibra envisage un départ

Ronan Folgoas | Publié le 20.04.2013, 07h00

L’avenir de Zlatan Ibrahimovic au PSG n’a jamais paru aussi incertain. Alors que sa première saison parisienne n’est pas encore achevée et que son contrat se termine en juin 2015, l’idée d’un nouveau transfert fait déjà son chemin. Rien n’est acté pour l’instant mais tout est prêt… si besoin. Son entourage a ainsi exploré plusieurs pistes en Italie et en Angleterre, un pays et un championnat que le Suédois ne connaît pas encore.
Un contrat de quatre ans accompagné d’un plan de reconversion l’attend notamment à la Juventus Turin. Le salaire serait moins attractif qu’au PSG, mais le projet de la Juve a le mérite de s’inscrire dans la durée. A bientôt 32 ans, c’est un argument de poids pour séduire Ibrahimovic. « Nous envisageons toutes les hypothèses, nous a indiqué hier son agent, Mino Raiola. Normalement, Zlatan reste à Paris la saison prochaine, mais un transfert est possible si la situation au PSG change, c’est-à-dire si l’entraîneur change ou si le projet des propriétaires du club évolue. »

Le premier point est assez clair. Le numéro 10 du PSG, meilleur buteur du club (26 réalisations en L1, 31 toutes compétitions confondues), apprécie beaucoup l’attitude de Carlo Ancelotti à son égard. Il se sent respecté et considéré à sa juste valeur par un entraîneur qui appartient au même monde que lui, celui des très grands clubs européens.

Il aurait beaucoup à perdre si Ancelotti s’en allait

Dans ce contexte, l’ancien Milanais peut penser, sans forcément avoir tort, qu’il aurait beaucoup à perdre en cas de départ d’Ancelotti en fin de saison. Or cette hypothèse est loin d’être farfelue. Le coach parisien, un an et demi après son arrivée à Paris, se sait désiré par le Real Madrid (nos éditions du 20 février). Pour succéder à José Mourinho, son nom figure même en tête de liste, juste devant celui de Michael Laudrup, un ancien joueur du Real aujourd’hui entraîneur de Swansea (actuel 9e du Championnat d’Angleterre). En liant l’avenir de son plus célèbre protégé à celui de Carlo Ancelotti, Mino Raiola joue ainsi sur du velours. D’un côté, il met, à sa manière, la pression aux dirigeants du PSG en leur demandant indirectement de tout faire pour conserver Carletto. De l’autre, il justifie par avance un éventuel futur transfert d’Ibrahimovic…

Le second point est plus confus. Comment le projet des propriétaires qatariens pourrait-il évoluer au point de pousser Ibra à quitter le navire ?

« Il faut être sûr que les dirigeants du club soient toujours décidés à investir sur le marché des transferts pour renforcer l’équipe dans les années à venir », soutient Mino Raiola, sans livrer le fond de sa pensée.

En fait, le clan Ibrahimovic sera attentif au profil des futures recrues, notamment aux postes offensifs. La perspective d’une cohabitation la saison prochaine avec un attaquant de très haut niveau, type Cavani (Naples), Falcao (Atletico Madrid), Rooney (Manchester United), voire Cristiano Ronaldo (Real Madrid), bien loin de l’effrayer, pourrait au contraire le stimuler et le pousser à rester.

A l’inverse, si le PSG ne parvient pas à recruter l’oiseau rare et si a fortiori Ancelotti n’est plus là, plus grand-chose ne le retiendra à Paris.

Le Parisien


leparisien.fr
Homer
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Ancelotti : «Impossible de ne pas gagner le titre si on a la bonne attitude»

Après l’élimination en Coupe de France, les hommes de Carlo Ancelotti doivent montrer un autre visage face à des Niçois ambitieux.

Merci Nice ! A quelques journées de fêter ce titre de champion de France qui lui tend les bras, les Parisiens peuvent remercier les Aiglons et leur victoire sur Paris pour ce qu’elle a fait de bien… au club de la capitale.

En s’inclinant au stade du Ray le 1er décembre (2-1), provoquant la plus grosse crise de l’ère qatarienne, le PSG s’est profondément remis en cause jusqu’à entrapercevoir enfin le sacre : « On attend ce titre.
Il est très proche. C’est impossible de ne pas le gagner si on a la bonne attitude », souffle Carlo Ancelotti.

Au soir de son humiliant revers, il comptait respectivement 5 et 3 points de retard sur Lyon et Marseille pour en compter ce matin 6 et 8 d’avance sur l’OM et l’OL, qui ont tous deux gagné lors de cette 33e journée. Depuis, le PSG est aussi passé au 4-4-2, lui donnant fière allure et meilleur équilibre. Bref, Nice a changé le décor de la saison parisienne et à l’instant de cueillir normalement son 3e titre de champion de France, Paris devra s’en souvenir, sachant que le meilleur moyen de congratuler les hommes de Claude Puel est encore de les battre. « Ce match aller a été la clé pour sortir d’un moment difficile et montrer de très bonnes qualités », confirme Ancelotti.

Première étape de l’opération reconquête

Mais Nice n’est pas allé au bout de la transformation espérée. Cette semaine, Evian est venu rappeler que le mastodonte parisien n’avait pas encore éliminé ses grands airs d’équipe suffisante et fainéante. « C’est une mauvaise performance et tout le monde le sait, les joueurs y compris, reprend le Mister. Maintenant, je suis confiant car je connais très bien mon équipe. Elle a toujours eu une bonne réaction après une défaite. »

Paris est facétieux mais également orgueilleux. « Cette saison, nous avons fait des matchs fantastiques contre les grandes équipes, analyse encore le coach italien. Notre problème, c’est quand le match sur le papier paraissait facile. » Et Ancelotti de rassurer : « Nice est un match difficile face à l’une des surprises de la saison. Donc nous sommes tranquilles pour le préparer. »

Ce soir, Nice, cinquième au classement, doit constituer la première étape de l’opération rachat et reconquête avant que le PSG n’aille directement régler son compte à Evian la semaine prochaine pour une revanche qui promet. A 23 heures, Paris dira peut-être : merci Evian.


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Lucas reste très incertain

Les têtes ne tomberont pas — en tout cas pas celles des cadres — et la sanction infligée aux joueurs parisiens n’ira pas au-delà d’une journée supplémentaire de mise au vert. Carlo Ancelotti a laissé entendre hier qu’il alignera son équipe de titulaires habituels ce soir pour le retour du PSG au Parc depuis le 2 avril et le match aller face au Barça (2-2). « On ne va pas changer beaucoup de joueurs contre Nice », a souligné l’entraîneur parisien.

Ménez ou Chantôme ?

Il y a donc fort à parier que Sirigu, Maxwell, Verratti et Lavezzi seront lancés au coup d’envoi après avoir été ménagés lors du quart de finale de Coupe de France mercredi dernier. Verratti viendra suppléer l’absence de Thiago Motta, suspendu après son coup de pied sur Barbosa et son expulsion lors des prolongations face à Evian. La seule véritable incertitude du onze parisien réside dans la participation (ou non) de Lucas à cette rencontre. Victime d’un problème aux côtes et déjà absent en Haute-Savoie, le jeune Brésilien est très incertain mais pas forfait.

« Lucas a quelques problèmes. Il ne s’est pas entraîné aujourd’hui (NDLR : hier) et je ne pense pas qu’il sera disponible à 100% », a souligné Ancelotti. Pour le remplacer, le coach italien a le choix entre Ménez, qui tient la corde, et Chantôme. Cela dépendra s’il souhaite évoluer avec un milieu de terrain à dominante offensive ou dans une version plus prudente. Quoi qu’il en soit, Paris, ce soir, a besoin de points, mais aussi de marquer les esprits après son élimination face à Evian.


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Digard a encore le PSG dans la peau

Didier Digard, Parisien de 2007 à 2008, « une belle étape de ma carrière », dit-il, va retrouver quelques « rescapés » ce soir sur la pelouse du Parc des Princes. Cinq ans après son passage sous le maillot du PSG, seuls Camara, Armand et Chantôme sont encore là. L’actuel capitaine niçois, grand artisan de la bonne saison du Gym, porte un regard attentif sur l’évolution du club de la capitale, auquel il a toujours été très attaché.

« Un passage important de ma vie. » Encore aujourd’hui, affronter le PSG lui procure toujours un petit pincement. « Ça me fait quelque chose, avoue-t-il. Cela a été un passage important de ma vie. Paris, c’est vraiment particulier. Je n’ai pas hésité une seconde au moment de signer dans ce club, alors que c’était sans doute la période où j’avais le plus de contacts. » Le papa, grand fan du PSG, y est sans doute pour quelque chose. « J’ai commencé le football lorsque Marseille et Paris étaient au sommet de l’Europe. A la maison, mon père supportait le PSG. Je regardais donc les matchs avec lui. J’ai un grand souvenir de la finale de Coupe d’Europe de 1996 avec le fameux coup franc de N’Gotty. Je n’avais pas une idole mais un petit faible pour George Weah. »

« Ici, c’est Paris, je trouve ça grandiose. » Intarissable, Didier Digard a les yeux qui brillent quand il évoque le jardin de la Porte de Saint-Cloud. « On peut m’emmener partout, mais rien ne vaut le Parc, dit-il. C’est exceptionnel comme endroit. Quand on rentre et qu’on aperçoit les banderoles Ici, c’est Paris, je trouve ça grandiose. Quand on pense à un stade en France, on est obligé de dire le Parc. Il a un truc en plus. » Son avis sur les performances des joueurs de Carlo Ancelotti n’est pas tranché, mais il leur trouverait presque des circonstances atténuantes : « Ils doivent être déçus d’avoir laissé filer la Coupe de la Ligue et la Coupe de France. Mais Paris est une équipe attendue chaque week-end en Ligue 1. Ça fait toute la différence. Le PSG a déjà prouvé qu’il n’était pas qu’un assemblage de grands joueurs. Lors de la double confrontation contre Barcelone en Ligue des champions et même en phase de poules, on a vu qu’on pouvait compter sur eux. Leur prestation à Barcelone a impressionné tout le monde. Dans le football, d’une semaine à l’autre, tout est remis en cause. »

« On veut réussir un truc. » Autant de respect pour le PSG pourrait prêter à confusion. Il n’en est rien. Digard n’a donc rien oublié du match aller et de cette victoire niçoise qui a servi d’électrochoc… aux deux équipes. « Ce succès nous avait vraiment fait du bien à nous, se rappelle-t-il en souriant. Mais c’est vrai, avec le recul, c’est une rencontre qui a finalement compté dans la saison des deux formations. J’ai beaucoup de respect pour le PSG mais on a la chance d’être libérés, de croire en nous. Nice ne vient pas au Parc en victime. On veut réussir un truc. On y va pour gagner. » Paroles de capitaine.


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Ancelotti voit Ibrahimovic rester

Carlo Ancelotti a réagi hier aux propos de Mino Raiola. L’agent de Zlatan Ibrahimovic affirmait hier dans nos colonnes que le Suédois pourrait quitter le PSG à la fin de la saison, en cas de départ de l’entraîneur italien. « Raiola est l’agent d’Ibrahimovic, pas le mien, a soufflé Carlo. Les personnes qui parlent du PSG ne connaissent pas très bien le projet de ce club. C’est la première année et c’est un projet qui va s’améliorer. Après, chacun peut dire ce qu’il veut. J’ai une très bonne relation avec Ibrahimovic, c’est un joueur qui a beaucoup aidé l’équipe cette saison pour faire quelque chose d’important. Je pense qu’Ibrahimovic sera sûrement ici l’année prochaine. »

Visiblement lassé par les questions sur les rumeurs de son transfert à Madrid, le coach transalpin a une nouvelle fois assuré qu’il s’imagine un avenir à Paris. « Ma situation est très claire et je me sens très bien. Nous sommes focalisés sur le championnat et après nous aurons le temps nécessaire pour faire toutes les choses, a-t-il affirmé. Entraîner une équipe ici (NDLR : en France), en Angleterre ou en Italie, ce sont les mêmes problèmes. Tu dois gérer les moments difficiles ou les bons moments, mais le travail est le même. »


Le Parisien.fr
Schultzy
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«Si on ne veut pas me dégager, oui je reste», assure Salvatore Sirigu, le gardien du PSG

Après la victoire de son équipe contre Nice (3-0), le gardien du PSG se penche sur l’avenir, à court et moyen terme…
Au PSG, Salvatore Sirigu est un cas à part. Le gardien parisien est en effet un des rares joueurs étrangers de l’équipe à venir s’exprimer en Français. Une langue qu’il maitrise toujours à la perfection, au moment où le titre de champion se rapproche pour Paris, ainsi que les rumeurs de transferts.

Est-ce que les joueurs du PSG choisissent leurs matchs?
Je ne crois pas. Je crois que dans le foot, des fois ça arrive de mal jouer. Des fois, ça arrive de bien jouer et de perdre, des fois, ça arrive de mal jouer et de gagner aussi. On ne peut pas savoir ce qui va nous arriver, surtout dans notre sport. Mais on met toujours de l’envie, parfois un peu moins, mais ça ne veut pas dire qu’on choisit nos matchs. C’est banal de dire ça.

Carlo Ancelotti a rallongé la mise au vert de 24h après l’élimination à Evian. Ca vous a fait du bien cette punition?
Non. Franchement, je pense que s’il n’y avait pas eu cette mise au vert, l’état d’esprit du match de ce soir aurait été pareil. C’est pas ce genre de punition qui nous fait bien jouer. C’était un moment délicat, les coachs ont décidé ça, il n’y a pas de problème, ça arrive.

Avec neuf points d’avance, ça commence à sentir bon…
C’est bien parti. Mais il ne faut pas pensé qu’on l’a gagné aujourd’hui. Il reste encore six points à prendre pour que ce soit mathématique. Il y a encore cinq matchs à jouer, il ne faut rien lâcher, c’est notre boulot ça. De ne pas se sentir "arrivé", de continuer notre parcours.

Vous penser vraiment que le titre peut encore vous échapper, avec toute l’expérience de l’équipe?
Ça ne veut rien dire, l’expérience. Moi je ne pense pas négatif c’est vrai. Mais je ne pense pas que tout est dû au PSG. Les choses, il faut les attraper. Il y a encore un championnat à gagner, il faut les prendre les points. Tant qu’on n’est pas champion je continuerai à penser de la même façon.

Est-ce que la rumeur annonçant Carlo Ancelotti au Real Madrid vous perturbe?
Non, absolument pas. C’est normal. Ce monde là est comme ça, on parle beaucoup du mercato, des joueurs qui peuvent partir, des joueurs qui peuvent arriver, des entraîneurs qui peuvent arriver... C’est normal, le PSG doit avoir l’habitude de ce genre de choses. Si tu veux être une grosse équipe, on doit vivre avec ces problèmes là. Quand tu as un grand entraîneur et des grands joueurs, c’est normal qu’on parle de l’intérêt des autres équipes.

Et vous, vous allez rester au PSG?
Si on ne veut pas me chasser, me dégager, oui je pense. Moi je n’ai aucun problème, ce n’est pas dans mes intentions de partir. Après, le foot, c’est le foot…

Au Parc des Princes, Antoine Maes
20minutes.fr
Varino
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Paris sur du velours

Deux erreurs du gardien niçois, David Ospina, auront rendu confortable la soirée du PSG. Les Parisiens gardent une avance de neuf points sur L’OM et entrevoient le titre.


A la facon dont le PSG imposa une pression intense à Nice dès les premières minutes, il fut évident que le message de Carlo Ancelotti, cette fois, était mieux passé que quatre jours plus tôt, à Annecy, face à l'Evian-TG (1-1, 1-4 aux t.a.b.), en quarts de finale de la Coupe de France. Face à un Nice qui a réduit, hier, son pourcentage de chances de finir à une place européenne, l'équipe de la capitale, elle, s'est rapprochée un peu plus de son troisième titre de champion.

Rien n'est encore acquis, mathématiquement, et rien ne pourra l'être définitivement dès la prochaine journée, où le Paris-SG retournera se frotter à l'Evian-TG, dimanche. Mais le scénario qui prend forme est celui d'un Paris qui pourrait se voir sacré, le 5 mai prochain, face à Valenciennes, sous les yeux d'un Parc des Princes qui attend un tel bonheur depuis 1994. En attendant le grand soir, le PSG a déjà su chasser les ombres de son fiasco d'Annecy et calmer un peu la contrariété de son entraineur, qui rêvait du doublé.

Ibra était de ceux qui avaient le plus décu Ancelotti mercredi et il est tentant de souligner son implication retrouvée, hier, entre une frappe lourde sur le poteau (5e), une passe à l’origine de l’ouverture du score (10e), un but, son 27e en L 1, sur un penalty qui plongea Nice dans une situation quasi inextricable (2-0, 65e), et une passe décisive pour Chantôme, celle d’un 3-0 qui enfoncera un peu plus un adversaire en perdition (88e). Son bilan statistique dans l’élite aurait même pu s’épaissir de trois passes supplémentaires si Ménez avait gardé son impact initial dans la surface (27e, 52e) et si l’incroyable tir à effet de Thiago Silva avait été déclenché quelques centimètres avant de s’échapper du terrain (71e).

Nice, le grand perdant de la première moitié de tableau

Mais, plus qu’Ibrahimovic, l’homme qui aura finalement fait le plus bouger le score aura été David Ospina. Sur le premier but, sa sortie trop courte a permis à Pastore de le bluffer tranquillement d’un contrôle orienté avant de servir en retrait Ménez, hors jeu au départ de cette séquence, mais sans faire action de jeu (10e). Sur le deuxième, en voulant se mettre en position de dégager, le gardien colombien a poussé maladroitement le ballon dans les pieds de Lavezzi, qu’il ira faucher pour tenter d’éteindre l’incendie qu’il venait d’allumer dans la surface (63e)…

Sur le penalty qui en découla, Ibra n’a pas pris beaucoup plus d’élan que face à l’ETG (*). Mais il se dégagea de son tir un peu plus de conviction et le ballon fut hors de portée de Joris Delle, entré à la place de Pied pour compenser l’expulsion d’Ospina (65e). À cet instant du match, réduit à dix, Nice avait compris qu’il serait le grand perdant de cette 33e journée dans la première moitié de tableau. Tandis que Delle détournera des tentatives de Maxwell (74e) et Van der Wiel (85e), les Aiglons n’auront pas fait grand-chose pour s’arracher à leur sort, hier soir. Ils ont peiné à dynamiser leurs mouvements, à placer, entre les lignes du PSG, des joueurs qui viendraient varier les solutions pour le porteur du ballon et ils n’ont jamais trouvé de connexions dignes de ce nom avec un Cvitanich très discret.

Les Niçois n’ont rien développé d’incisif en seconde période ; avant cela, leur réaction s’était limitée à un tir trop croisé de Kolodziejczak (12e), à une frappe lointaine de Digard captée en deux temps par Sirigu (25e) et à quelques petits frissons sur des corners, dont l’un vit Sirigu se trouer sans conséquence (31e). On avait connu Nice plus mordant lors d'un match aller qui avait dévasté le PSG (2-1, le 1er décembre). Près de six mois plus tard, Paris a largement relevé la tête. Et il ne croise plus grand monde en mesure de contester sa marche vers le titre.

JEROME TOUBOUL

(*) Ibrahimovic a manqué le premier tir au but mercredi.



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Ancelotti : « Le titre est proche »

Carlo ANCELOTTI
(entraîneur du Paris-SG) : « Mon équipe est parfois bizarre, elle peut se faire éliminer en Coupe de France à Évian (1-1 a.p., 1-4 aux t.a.b, en quarts de finale, mercredi) et faire un très bon match comme ce soir (hier). Elle a compris qu’elle ne pouvait plus faire des matches comme à Évian. Les joueurs ont eu une très bonne réaction, ils ont mis de l’intensité tout de suite. On a neuf points d’avance, le titre est proche. Il nous manque six points sur les cinq derniers matches. L’attitude de Ménez me dérange un peu, il risque un carton rouge en parlant à l’arbitre. Je ne sais pas exactement ce qu’ils se sont dit mais Jérémy doit faire son travail, sans parler. » – Ba. C. et M. Go

Blaise MATUIDI (Paris-SG) : « On a eu une très bonne réaction ce soir (hier). On était vraiment frustrés de notre match et de notre élimination à Évian. Il y a eu une remise en question individuelle et collective, avec cette mise au vert inhabituelle. Mais on n’a pas fait que parler, on a agi aussi. Maintenant, ça sent bon pour le titre. » – Ba. C.

Claude PUEL (entraîneur de Nice) : « On est entrés dans le match après avoir concédé le but. On a fait des choses intéressantes ensuite mais il nous a manqué un peu de percussion. J’aurais aimé pouvoir insuffler un peu de forces offensives et quand j’allais le faire, on a pris ce penalty et l’expulsion. À onze, il y avait des possibilités, à dix c’était presque impossible. L’Europe ? Je n’en sais rien, ce n’est pas une bonne journée pour nous, et on arrive assez démunis. On va peut-être perdre Traoré. Il a senti une douleur aux ischios, on verra demain. » – M. Go.



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Champion dans deux semaines ?

Le PSG pourrait être sacré lors de la 35e journée, soit à l'occasion de son prochain match à domicile contre Valenciennes, le dimanche 5 mai (21 heures). Le week-end prochain (34e journée), s'il gagne, que l'OM perd et que Lyon ne gagne pas, Paris comptera douze points d'avance sur ses poursuivants, alors qu'il ne restera plus que douze points en jeu.



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Les hommes clés

IBRAHIMOVIC (8)
Son duel avec la charnière centrale nicoise a parfois été électrique, à l'image d'un duel torse contre torse avec Civelli (45e). Mais le Suédois n'a pas seulement joué à l'esbroufe. Il a été à l'origine du but de Ménez (1-0, 10e) en décalant Pastore d'un ballon en cloche subtil, et a été passeur décisif pour Chantome (3-0, 88e). Après une frappe sur le poteau (5e), il a fini par marquer sur penalty (2-0, 65e).

MENEZ (7) Titularisé en attaque, il a quasiment été dans tous les coups. Buteur de près, à la suite d'une passe de Pastore (10e), il a ensuite buté sur Ospina, après une remise d'Ibrahimovic (27e). Il s'est aussi distingué en récoltant un carton jaune (voir par ailleurs). Une reprise ratée à la réception d'un bon centre d'Ibrahimovic (52e).

SAKHO (6) Titularisé pour la troisième fois d'affilée en Championnat, le défenseur central s'est acquitté de sa tache avec sérieux. Il a bien contenu Cvitanich, qui a eu du mal à résister à son impact dans les duels.



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Ménez, un but et des insultes

Remuant et rapidement buteur, l’attaquant parisien s’est aussi fait remarquer pour son comportement limite envers M. Chapron.


CE N’EST PAS le scoop de l’année, parce qu’on le savait déjà, mais on a encore pu le vérifier hier soir : Jérémy Ménez a beaucoup de talent et pas mal de caractère. Depuis le début de sa carrière, il alterne l’un et l’autre avec une certaine régularité, mais, cette fois, on a eu droit au deux en même temps. Il a commencé par ouvrir le score en étant à la réception d’un service de Pastore, qui avait devancé Ospina (10e). Puis il a frôlé le doublé, après une belle remise d’Ibrahimovic, mais sa reprise du gauche a buté sur le genou du gardien niçois (27e).

Entre ces deux éclats, il avait trouvé le temps de prendre un carton jaune (24e, pour s’être un peu trop mêlé aux discussions, alors que M. Chapron avait sifflé une faute de Mamadou Sakho. L’avertissement ne lui a pas plu et il l’a vertement fait savoir à l’arbitre, lui lançant un cinglant « fils de pute » , capté par les caméras de télévision. M. Chapron n’a pas bronché, mais l’échange s’est poursuivi à la mi-temps, sur le chemin des vestiaires. Ménez s’est plaint du ton employé par l’arbitre, M. Chapron a nié avoir mal parlé et répondu : « M. Ménez, commencez par me vouvoyer, après on verra. »

L’incident ne fit pas d’autres étincelles, en seconde période, mais il a réveillé des souvenirs, et surtout ce « vaffanculo » lancé par Ménez à M. Rizzoli, l’arbitre italien d’Espagne-France, en quarts de finale de l’Euro (2-0, le 23 juin). Là aussi, l’ancien Sochalien s’en était sorti avec un carton jaune et avait avancé un petit mea culpa, fin juillet, dans une interview à L’Équipe : « C’est vrai que ce n’est pas beau. Dans un match, beaucoup de joueurs peuvent insulter l’arbitre. Je tiens à m’en excuser sincèrement. »

Ce comportement vient ternir un peu le bilan d’un match réussi du Parisien, auteur de son quatrième but en L 1, cette saison, et remuant d’un bout à l’autre. Mais il faudra maîtriser davantage ses nerfs pour soigner l’image en même temps que les statistiques. – M. Go.


L'Equipe
Varino
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« Je dois être la caution historique »

SYLVAIN ARMAND Au PSG depuis 2004, le défenseur a tout connu. Il raconte


On ne dirait pas, mais cet homme est une légende. Sylvain Armand, 32 ans, va clore sa neuvième saison au PSG. Une prouesse dans le football d’aujourd’hui, surtout dans un club qui dévore les hommes. Mercredi à Évian, il a joué son 378e match sous le maillot parisien. Peu de chances, toutefois, qu’il dépasse la longévité record de Jean- Marc Pilorget (435) : il joue moins depuis l’arrivée du Qatar et n’exclut pas un départ (Monaco, Nantes, Rennes) à un an de la fin de son contrat. Un titre de champion, douze ans après celui décroché avec Nantes, serait une manière de boucler la boucle après quelques hauts (Coupe de France 2006 et 2010, Coupe de la Ligue 2008) et beaucoup de bas.

Si on vous avait dit en 2004 que vous seriez toujours au PSG neuf ans plus tard…
Je n’y aurais pas cru. Les premiers mois, je me suis dit que je ne tiendrais pas. C’était moins familial qu’à Nantes, où je vivais dans un cocon. Je me suis retrouvé livré à moi-même avec une notoriété et une pression nouvelles à gérer.

Zlatan Ibrahimovic dit qu’il a vieilli de dix ans depuis qu’il est à Paris. Vous, ça va ?
Qu’il dise ça me rassure, après tous les clubs qu’il a connus. J’ai toujours pensé que le PSG était un club à part. Le quotidien y est usant, il faut toujours être à fond. À Nantes, j’étais peinard la semaine. Le week-end, j’arrivais en rigolant sur le terrain et ça se passait bien. Et quand ça se passait mal, il n’y avait pas vraiment de conséquences. L’après-match était calé : dîner à tel endroit avec telles personnes. À Paris, quand des amis me demandent si on sort manger après le match, je réponds que ça dépendra du résultat. Pas par culpabilité, mais parce que tu as moins envie, tu cogites.

Repensez-vous au 17 mai 2008 et à ce but d’amara Diané à Sochaux (2-1) qui vous sauve de la relégation ?
Bien sûr. J’étais doublement content car je me mariais la semaine suivante. C’était inadmissible d’en être là pour un club comme le PSG. On prenait des tôles tout le temps. Difficile à expliquer avec l’équipe qu’on avait. Peut-être que pour certaines recrues, Paris était l’aboutissement. C’est une ville qui peut vite te dévergonder, surtout quand tu es célibataire. On profite de la vie, on traîne dans les mauvais endroits… Ce n’est pas mon genre, mais on m’avait prévenu avant de signer.

Avez-vous vu des joueurs se liquéfier à leur arrivée ?
L’exemple de Sergueï Semak m’a marqué. Il nous avait planté trois buts en Ligue des champions [en décembre 2004 avec le CSKA Moscou]. Un mois plus tard, on le recrutait et je me disais qu’il allait nous faire du bien. Il est resté six mois. Ce n’était plus le même joueur. Il a eu du mal à s’adapter et a perdu ses moyens. C’est Paris !

Et les Brésiliens Williamis Souza et Everton Santos, six mois transparents en 2008 ?
Ils étaient arrivés en costard pour se présenter au Camp des loges. Quand on les a vus, sapés comme ça, on s’est dit : « Wouah ! Le mec il se prend pour Robinho en plus (Everton avait déclaré que son style se rapprochait de son compatriote, alors au Real), il ne doit pas être mal. » Après le premier entraînement, on s’est dit : « Merde, on ne doit pas parler du même Robinho ! » Mais c’était deux bonnes personnes. On en revient à l’adaptation au contexte parisien.

Entre 2006 et 2008, il y a eu la mort d’un supporter, un joueur licencié (Dhorasoo), un autre agressé (Mendy)…
À cette époque, j’en étais arrivé à un certain ras-le-bol parce que ça dépassait le cadre du foot. J’ai songé à partir. Mais je ne voulais pas le faire sur un échec. Je voulais gagner le titre avec le PSG. J’espère que ça va enfin arriver. Je croise les doigts tous les jours. Comme ça, si je dois m’en aller en juin, ça sera la tête haute.

Il faut être maso pour prolonger trois fois dans ce contexte ?
On s’y habitue. Sinon, je ne serais plus là. J’ai signé parce que j’ai toujours aimé ce club. En 2007, j’avais une meilleure proposition de l’OL, mais Alain Cayzac m’a retenu. Sa confiance m’a plu. On a resigné dans ma chambre, à Montreuil-sur-Mer, où on était en stage. On s’était mis d’accord au téléphone la veille et il est arrivé en avion au petit matin. Il a frappé, sorti les papiers de sa mallette et m’a demandé si on attendait mon agent. Pas besoin, c’était cool.

Vous pouvez le dire aujourd’hui : qui était la taupe du Camp des loges ?
Vahid [Halilhodzic, entraîneur de 2003 à 2005] psychotait avec cette histoire. Il suspectait tout le monde. Un matin, je lui tends la main et lui me sort, avec son accent : « Non, je ne serre pas la main des traîtres ! » À un moment donné, il s’intéressait plus à ça qu’au terrain. Il croyait qu’il y avait des micros partout. Mais il ne l’a jamais trouvée, sa taupe, et on ne la trouvera jamais. Encore aujourd’hui, beaucoup de choses sortent. Je ne pense pas qu’un joueur soit en cause, plutôt un agent qui parle à un autre agent, etc.

Ce que vous vivez depuis l’arrivée de QSI en 2011, c’est une vraie rupture ?
Non, c’est la suite de l’aventure. Voir une icône comme Beckham en chair et en os, c’est une expérience supplémentaire. J’ai la chance de vivre ça. Avec des stages à Doha et à New York, mais aussi des installations, qui ne sont peut- être pas au niveau de ce que certains de mes coéquipiers ont connu, mais qui s’améliorent. Avant, au Camp des loges, on se changeait de l’autre côté de la route et on prenait la camionnette pour aller au terrain d’entraînement. Quand on raconte ça aux mecs, ça les fait sourire. Je ne regrette pas d’avoir vécu tout ça. J’ai kiffé. Ça fait partie de ma carrière et c’est à l’image de la Ligue 1 finalement.

Mais vous jouez quand même beaucoup moins…
Le plus dur a été de se faire une raison. Il y a des grands joueurs, tous les postes sont doublés, c’est donc normal. Finalement, je joue plus que ce que je pensais [ 18 matches cette saison, dont dix titularisations]. Mon nom est scandé au Parc. Cette reconnaissance fait chaud au coeur alors que je n’ai jamais été une star. Mais je n’ai jamais triché, me suis toujours accroché et j’ai tout vécu. Quelque part, je dois être un peu la caution historique.

le JDD
Homer
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Le PSG se fait plaisir face à Nice (3-0)

Si le PSG n’aime pas l’Evian, il semble beaucoup plus apprécier le champagne. Les bouteilles ne sont pas encore débouchées mais, plus que jamais, il les garde au frais et il a bien raison. Le compte à rebours s’égrène semaine après semaine, journée après journée, et le constat demeure le même : en maintenant neuf points d’avance sur Marseille et onze sur Lyon à seulement cinq étapes du terme de la saison de Ligue 1, le PSG sera bien le nouveau champion de France.

Il faudrait désormais le faire exprès pour connaître une autre issue ou perdre plus de trois rencontres en cinq matchs pour un club qui jusque-là a connu cinq défaites en 33 journées. On peut prendre le problème sous n’importe quel angle, il apporte toujours la même conclusion, savoureuse pour les supporteurs du PSG.

C’est une victoire sur Nice qui le rapproche ce matin plus sûrement du troisième titre de champion de sa courte existence. Ce n’est ni la plus moche ni la plus belle. Une entame canon et un but précoce de Ménez (10e) ont scellé l’affaire malgré quelques sorties de piste au cœur de la première période. L’épaisseur du second acte, abouti, rythmé et riche en occasions, donnera à sa prestation des allures très convaincantes, faisant écho au vœu de Carlo Ancelotti : gagner le titre et le plus vite possible.

Finir en jouant bien donnera plus d’éclat au titre

Désormais, les bouchons ne peuvent sauter au plus tôt que lors d’un PSG - Valenciennes programmé le 5 mai. Quatre jours après son élimination assez scandaleuse à Evian en quart de finale de la Coupe de France, Paris a joué sur son orgueil de futur champion pour remettre sa saison sur des rails plus conquérants et conformes aux attentes. Un grand classique. Mais il ne s’est pas contenté de cela. Il a également produit beaucoup de jeu, un soir où il s’est montré généreux de ses mouvements et de ses efforts. Finir la saison en jouant bien donnera encore plus d’éclat à ce titre.

Le PSG aura eu le mérite essentiel de créer toujours le danger même lors des temps forts adverses, Ibrahimovic désespérant de chercher Ménez, peu en réussite malgré son quatrième but de la saison en Ligue 1, le deuxième en trois journées. Nice, au passage, a confirmé qu’en 2013 les gros le mettent au supplice après ses revers devant Marseille, Saint-Etienne, Bordeaux et donc Paris depuis la phase retour. Claude Puel sait où son équipe, surprise de cet exercice 2012-2013, tient une marge de progression. Paris, quant à lui, est déjà quasiment à son maximum. Il ne lui reste plus beaucoup de travail à fournir, juste à cueillir les fruits de sa juste récompense, attendue ici depuis dix-neuf ans.


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La fiche du match

Paris SG 3 - 0 Nice
Spectateurs : 42 000 environ. Arbitre : M. Chapron
Buts. PSG : Ménez (10e), Ibrahimovic (65e s.p.), Chantôme (87e)
Avertissements. PSG : Ménez (24e), Ibrahimovic (45e) ; Nice : Digard (43e), Civelli (45e)
Expulsion. Nice : Ospina (63e)
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Thiago Silva (cap.), Sakho, Maxwell - Pastore (Gameiro, 86e), Verratti, Matuidi, Lavezzi - Ménez (Chantôme, 81e), Ibrahimovic. Entr. : Ancelotti.
Nice : Ospina - Genevois, Civelli, Pejcinovic, Kolodziejczak - Anin, Digard (cap.) - Pied, Traoré (Abriel, 55e), Bruins (Bahoken, 75e)- Cvitanich. Entr. : Puel


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Quand Ibra régale, ça change tout

Le PSG a battu Nice, et Zlatan Ibrahimovic est sorti grand vainqueur de ce match avec un but et une passe décisive à son crédit. D’entrée de jeu, on a senti que quelque chose avait changé. Sa déviation rageuse de la tête sur l’engagement a donné le ton d’un Ibra retrouvé et déterminé à gommer son match caricatural à Evian. «Celui qui est le plus énervé par le match d’Ibrahimovic à Evian, c’est Ibrahimovic lui-même», avait confié Ancelotti avant-hier.

On serait tenté d’affirmer que le Suédois a fait bon usage de son ire. Là où il avait trimballé son je-m’en-foutisme, mercredi dernier sur la pelouse d’Annecy, l’attaquant parisien est apparu concerné et a pesé de tout son poids. Comme au Camp Nou, face à Barcelone, Ibra a avalé les kilomètres pour se démarquer, appeler les ballons ou procéder à des replacements défensifs. Et comme face au Barça, il s’est automatiquement retrouvé dans tous les bons coup.

C’est lui qui frappe le poteau d’Ospina (5e) invitant le Parc à scander son nom, c’est lui qui alerte Pastore dans la surface sur le but de Ménez (10e) et c’est encore lui qui offre le dernier but à Chantôme (87e). «J’aimerais avoir une excuse après mon match à Evian mais je n’en ai pas, ni de bonnes ni de mauvaises, a confié hier le buteur parisien. Le titre ? On y est presque. C’est fantastique après tant de sacrifices de se dire qu’on va le gagner.»

Bien sûr, Ibra n’a pas tout réussi. L’homme aux désormais 32 buts avec le PSG a perdu des ballons et des duels. En revanche il n’a pas perdu son mauvais caractère. Le public l’a retrouvé dans toute son impétuosité. Pour preuve, ses frictions fréquentes avec Renato Civelli. Les deux hommes ont commencé à se toiser après un contact. Et puis il y a eu cette scène cocasse où, après un accrochage, le défenseur argentin embrasse Ibra dans le cou. Le Suédois, averti comme Civelli sur l’action, a préféré en sourire. C’était pour mieux fourbir ses armes et adresser le baiser de la mort aux Niçois peu après l’heure de jeu. Quand Ospina a provoqué un penalty idiot sur Lavezzi, Ibra ne s’est pas dégonflé. L’international suédois a transformé l’occasion, sans coup férir, après sa tentative ratée mercredi lors de la séance de tirs aux buts.


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« Un honneur que la Juve s’intéresse à moi ». Invité à réagir à l’intérêt que lui porte la Juventus Turin, Ibra a déclaré :« C’est un honneur que la Juve s’intéresse a moi. C’est un super club, une équipe fantastique et un grand projet. Mais j’appartiens à Paris, j’attends le titre, et après je vais prendre des vacances car j’en ai réellement besoin.»


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Sarkozy et Nasser ont apprécié le match

Nicolas Sarkozy, venu en famille avec son fils Jean et son petit-fils, a échangé avant la rencontre avec le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps. Il s’est ensuite installé en tribune présidentielle aux côtés Nasser al-Khelaifi.

« Je suis très heureux, a déclaré à l’issue de la rencontre le président du PSG. Encore deux victoires et on pourra être champions ici, contre Valenciennes (le dimanche 4 mai). Remporter la coupe de France était aussi notre objectif, ce ne sera pas pour cette année. Il nous reste le championnat .»


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Le bisou de Civelli à Ibrahimovic

Zlatan Ibrahimovic a été de tous les bons coups dimanche soir au Parc des Princes pour la réception de Nice (3-0). Auteur d'un but (sur pénalty) et d'une passe décisive, l'attaquant suédois a aussi été impliqué malgré lui dans une scène un peu cocasse.

On joue la 45e minute de jeu quand le buteur parisien fait face au défenseur argentin Renato Civelli. L'arbitre Tony Chapron vient de siffler une faute dans la surface en faveur du défenseur niçois mais Zlatan ne se recule pas. Civelli s'approche alors, quasiment tête contre tête. On craint le geste irréparable de part et d'autre mais l'ex-Marseillais rompu aux matchs chauds du championnat argentin préfère glisser un bisou dans le cou du géant suédois.


Le Parisien.fr
Homer
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Un départ d’Ancelotti mettrait le PSG dans l’embarras

Alors que Paris file vers le titre, l’avenir de son entraîneur reste incertain. En cas de départ, les dirigeants se retrouveraient dans une impasse.

C’est l’interrogation majeure de cette fin de saison, qui conditionne la suivante. Carlo Ancelotti va-t-il quitter le PSG? Aujourd’hui, personne ne possède d’informations certaines sur le sujet et autant de sources annoncent son maintien dans le club de la capitale où il lui reste un an de contrat que son départ au Real Madrid, la tendance la plus souvent évoquée dans sa sphère privée.

L’entraîneur italien a les cartes en main. Mais un éventuel faux bond préoccupe les plus hautes sphères au PSG où ce dossier est prioritaire et urgent.

Si jamais le Mister devait quitter la capitale, le propriétaire serait en quelque sorte face à un blocage. Il a beaucoup désiré José Mourinho, qui devrait filer à Chelsea pour un come-back flamboyant sur les bords de la Tamise.

Hormis Wenger, aucun entraîneur français n’a le profil

Au fil des mois et de sa gestion volcanique du vestiaire du Real, le Portugais a fini par semer le doute dans l’esprit des décideurs qatariens, en particulier Nasser al-Khelaifi, le président du PSG, qui préfère en général le calme à la tempête.

Le Qatar aime depuis longtemps, bien avant d’acheter le club de la capitale, Arsène Wenger. Le manageur d’Arsenal, à Londres depuis dix-sept ans, sans titre depuis huit ans (la Cup en 2005), joue les consultants de longue date pour Al-Jazira, l’une des chaînes de la galaxie qatarienne.

Les propriétaires du PSG l’ont rencontré en 2011 quand ils ont finalisé avec Colony Capital la cession du club. Il se dit que le Français travaillera un jour pour Paris mais il se dit aussi qu’il aime aller au terme de ses contrats et le sien finit en 2014, un an trop tard pourrait-on dire si Ancelotti s’en va. Pep Guardiola, autre star des bancs, s’est engagé avec le Bayern Munich. A City, Roberto Mancini, grâce à une fin de saison plus éclatante que son début, est le favori pour se succéder à lui-même. Aucun entraîneur français, autre que Wenger, n’a aux yeux des Qatariens les reins assez solides pour coacher une équipe aussi ambitieuse. Restent des pistes étrangères qui écorneraient la volonté de construire un club pharaonique au comportement d’ogre sur la scène européenne, comme celles menant à Manuel Pelligrini (Malaga), Claudio Ranieri (Monaco) ou Frank Rijkaard . Raphaël Benitez passe dans le milieu des entraîneurs pour le spécialiste des intérims, qui par définition ne durent pas longtemps.

Bref, si Carlo Ancelotti décidait de refermer la page de son expérience parisienne, le PSG version Qatar n’aurait peut-être pas de choix correspondants à sa nouvelle dimension. Il va donc tout faire pour convaincre Carlo Ancelotti d’aller au moins jusqu’au bout de son contrat. La réponse semble imminente.


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Un club dans le grand flou

C’est le paradoxe le plus saisissant du moment. Alors que le PSG s’apprête à embrasser le titre de champion de France, le club navigue à vue. Une situation inédite depuis l’arrivée des propriétaires qatariens à Paris. Resteront, resteront pas? Face à l’incertitude qui pèse sur l’avenir des deux principaux responsables du secteur sportif, Ancelotti et Leonardo, c’est toute la machine parisienne qui se retrouve sinon paralysée du moins grippée.

Qui travaille vraiment sur le prochain mercato? Qui prépare l’avenir de l’équipe? Les réponses, actuellement, ne coulent pas de source. Leonardo, directeur sportif et principal artisan du projet PSG depuis la mi-juillet 2011, aime rappeler qu’il n’appartient à personne, ni au PSG, ni au Qatar ; C’est autant une posture qu’une manière de rappeler que sa vie s’écrit aussi et surtout de l’autre côté des Alpes. A Milan en particulier où vivent sa compagne, Anna Billo, journaliste et présentatrice sur la chaîne italienne Sky Sport, et son fils Tiago, né à Paris en novembre 2011.

Au-delà de cette dimension personnelle, Leonardo l’Italo-Brésilien n’a jamais rompu les liens avec l’Inter Milan et son président Massimo Moratti, dont il est resté un intime après son passage comme entraîneur (2010-2011). Moratti, qui vient de renouveller sa confiance à son entraîneur Andrea Stramaccioni pour la saison prochaine, voit même en Leonardo un dirigeant capable de gérer des dossiers sportifs et politiques, rompu grâce à son expérience parisienne aux environnements internationaux. Par ailleurs, le directeur sportif parisien sait à quel point son avenir est lié au choix d’ Ancelotti. En cas de départ de Carletto pour le Real Madrid, son successeur aurait-il forcément envie de travailler en binôme avec Leo?

En attendant, le directeur sportif gère les affaires courantes comme si de rien n’était. « Leo ne donne pas l’impression d’être sur le départ, témoigne un agent de joueur qui l’a rencontré récemment. Ce n’est peut-être que par professionnalisme mais en tout cas, dans les discussions, il se projette sur la saison prochaine. » Quant aux négociations autour des signatures des premiers contrats professionnels des jeunes du centre de formation, elles sont gérées par Olivier Létang, l’adjoint de Leonardo. Pour le reste, la préparation de la prochaine saison avance à tâtons. Comment d’ailleurs pourrait-il en aller autrement alors que l’identité de l’entraîneur pour la saison prochaine pose encore question? Le cas d’Ibrahimovic est à ce titre emblématique. Mino Raiola, l’agent du Suédois, expliquait ainsi dans ces colonnes (voir nos éditions du 20 avril) que l’avenir d’Ibra au PSG était lié à un éventuel départ d’Ancelotti. Il n’est peut-être par le seul dans ce cas de figure. Les dossiers de Verratti et de Matuidi, tous deux courtisés par les plus grands d’Europe, pourraient eux aussi en dépendre.


Le Parisien.fr
Varino
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Ménez, l’insulte à trois matches ?

Les propos de l’attaquant international du PSG envers M. Chapron, lors de la victoire contre Nice, pourraient lui valoir une suspension de trois rencontres.


FACE À NICE, DIMANCHE (3-0), quatre jours après une piteuse élimination contre l’Évian-TG en quarts de finale de la Coupe de France (1-1, 1-4 aux t.a.b.), Jérémy Ménez a amplement contribué à remettre le PSG à l’endroit. L’attaquant international (26 ans le 7 mai) a ouvert le score (1-0, 10e) et fut dans la plupart des bons coups. Mais l'ancien Romain (2008-2011) a insulté Tony Chapron, l’arbitre de la rencontre, ce qui aurait dû lui valoir de quitter la pelouse bien avant son remplacement par Clément Chantôme (82e).

Après avoir été averti pour un acte d’antijeu ( 24e), Ménez, mécontent, a craqué. L’échange n’a pas été enregistré mais les images filmées par Canal + sont explicites. Ses mots ? « Fils de pute, la putain de ta grand-mère la pute, fils de pute, ta mère. »

Chapron n’a pas entendu et ne l’a donc pas expulsé, mais le Parisien n’est pas encore sorti d’affaire. Il s’expose même à trois matches de suspension. Tony Chapron pourrait en effet rédiger un rapport complémentaire après avoir revu les images de la rencontre. Même s’il ne le fait pas, la commission de visionnage pourrait encore saisir la commission de discipline de la Ligue, jeudi.

Il devrait encore être recadré par son club

Ménez n’est pas le seul joueur à insulter un arbitre pendant un match. Mais il n’en est pas à son coup d’essai non plus. Pour son « Vaffanculo ! » en direction de M. Rizzoli, qui officiait lors du match des Bleus contre l’Espagne en quarts de finale de l’Euro (0-2, le 23 juin), il avait écopé d’une suspension d’un match par la commission de discipline de la FFF, en juillet dernier. Cet écart de conduite n’est pas son premier au PSG non plus et pose la question de son comportement. Après le huitième de finale aller de C 1 contre le Valence CF (2-1, le 12 février), il avait fait savoir son mécontentement de ne pas avoir été titulaire et avait été recadré par Leonardo, le directeur sportif du PSG.

« L’attitude de Ménez me dérange un peu. (...) Je ne sais pas exactement ce qu’ils se sont dit mais Jérémy doit faire son travail, sans parler » , avait commenté Ancelotti, dimanche. Quelques minutes auparavant, l’entraîneur du PSG aurait même confié au corps arbitral son dépit. « Je lui ai dit de se calmer mais, même avec nous, c’est parfois compliqué » , aurait ainsi souri Carletto, en forme d’excuses, dans les couloirs du Parc des Princes.

Sollicité hier, Ménez n’a pas souhaité réagir, s’expliquer ou se défendre. Il devrait une nouvelle fois être recadré par son club. Cette discussion pourrait d’ailleurs rendre plus incertain son avenir à Paris. Encore lié jusqu’en juin 2014, mais moins utilisé par Ancelotti depuis janvier et l’arrivée de Lucas, Ménez a des envies de départ.

ALEXANDRE CHAMORET



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« Si Ibra accepte de baisser son salaire... »

COMME ÉVOQUÉ DANS L’ÉQUIPE, dimanche, l’idée d’un éventuel retour de l’attaquant parisien Zlatan Ibrahimovic (31 ans) à la Juventus, où il a déjà évolué (2004-2006), se heurte pour l’instant au salaire du Suédois (14 M€ net d’impôts par an). « Aujourd’hui, aucun club italien ne peut se permettre Ibrahimovic en raison de son salaire trop élevé, a déclaré Guiseppe Marotta, l’administrateur délégué du club turinois, à la chaîne de télé italienne Sky Sport dimanche soir. Évidemment, s’il accepte de baisser ses émoluments, beaucoup de clubs essaieront de le prendre. Mais je suis assez sceptique quant à la possibilité qu’il les réduise… » Dimanche, après la victoire face à Nice (3-0), Ibra (sous contrat jusqu’en 2015) avait expliqué : « Si l’intérêt de la Juve est réel, cela serait un honneur d’être courtisé par ce club. Nous parlons d’un super club, avec une équipe fantastique et un grand projet. Mais j’appartiens au PSG. Je veux gagner le titre et ensuite prendre des vacances car j’en ai vraiment besoin. » – B. Gh.


L'Equipe
Homer
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Tout ce qui va changer au Parc des Princes

Les travaux pour rénover l’enceinte vont démarrer en mai.

Le coup d’envoi est proche. Les premiers travaux débuteront après le dernier match de championnat du PSG à domicile, contre Brest le 18 mai. La rénovation du Parc en vue de l’Euro 2016 sera alors lancée pour s’achever au début de la saison 2015-2016. L’objectif est de mettre le stade aux normes imposées par l’UEFA pour accueillir des matchs du Championnat d’Europe.

«Après 2016, faire passer la capacité de 45 000 à 60 000 places»

« Il s’agit d’améliorer qualitativement une grande partie des zones du stade en privilégiant le design et l’esthétisme », explique Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du PSG. La structure actuelle de l’enceinte ne sera pas modifiée. Le club parisien se fait aider par le cabinet ATSP architecture. Roger Taillibert, le concepteur du stade, sera également consulté.

Le siège sera à Boulogne

La première tranche de travaux s’étalera jusqu’à début août. Elle va concerner les bureaux actuels et la tribune présidentielle. Dans le courant de l’été, le siège du club sera déménagé de manière définitive à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Les salariés s’installeront dans l’immeuble de BeIN Sport, appelé la Factory. Une fois la prochaine saison lancée, toutes les tribunes doivent être accessibles au public.

La direction parisienne pourrait d’ailleurs demander à la Ligue de football de disputer son premier match de la saison 2013-2014 à l’extérieur afin de gagner une semaine. « Nous allons jouer et rester au Parc pendant toute la durée des travaux. Nous ne fermerons aucune tribune et aucun match ne sera délocalisé », assure le DG délégué du club. Le PSG va ainsi profiter des périodes d’été 2013 et 2014 pour procéder aux travaux les plus importants.


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1 - Un salon panoramique pour attirer les familles

La direction parisienne projette de créer un grand espace panoramique au 6e et dernier étage de la tribune Borelli. Ce salon, qui pourrait atteindre les 500 m2, sera aménagé à l’endroit même où étaient installées les anciennes cabines des commentateurs télé et radio. « L’idée est de faire venir au stade plus de familles, décrypte Jean-Claude Blanc.

Elles pourront voir le match en hauteur, dans un espace de détente fermé et peut-être un peu plus féminin. Il s’agira d’un salon assez moderne avec une ambiance lounge. » Dans le projet actuel du futur Parc, la boutique du club sera aussi réaménagée et agrandie pour accompagner le développement du merchandising. Son emplacement exact au sein du nouveau Parc n’a pas été définitivement arrêté.


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2 - Des vestiaires agrandis

Afin de soigner l’accueil des footballeurs, la surface des deux vestiaires va être doublée. « Il faut se comparer à ce qui se fait de mieux en Europe. Actuellement, la superficie des vestiaires du Parc des Princes représente le tiers de ceux de la Juventus Turin, avance Jean-Claude Blanc. Les équipes se déplacent avec de plus en plus de matériel, les staffs sont de plus en plus importants et ont besoin de plus d’espace pour la partie médicale.

Nous sommes dans une optimisation de tous les mètres carrés existants. » Dans le même esprit, la zone mixte où se déroulent les interviews sera réorganisée pour fluidifier le parcours des joueurs et permettre aux médias de travailler dans de meilleures conditions. Une salle de presse plus grande et plus fonctionnelle sera également construite.


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3 - Le nombre de places VIP doublé

Aujourd’hui au nombre de 2 000, les places avec prestations vont être portées à 3 000 pour la prochaine saison, puis 4 000 la suivante, et 4 500 pour l’Euro 2016. A la fin, cette catégorie de sièges représentera 10% de la capacité totale du stade. Au travers de ce doublement de sa capacité VIP, le PSG compte multiplier de manière significative ses recettes.

« Tous les stades modernes ont 10% de leur capacité totale en sièges d’hospitalité, explique Jean-Claude Blanc. L’Allianz Arena à Munich compte 60 000 sièges, dont plus de 6000 dédiés aux salons d’hospitalité. Mais, jusqu’ici, le Parc était très loin de ces standards. » Le club souhaite ainsi transformer les tribunes C et D, les mieux situées car en face de la ligne médiane, et y installer des places avec prestations. Il s’agirait de carrés de 4 sièges avec télé. Les prestations comporteront l’accès à un salon, un dîner, un open bar. Certains abonnés de longue date de ces 2 tribunes se sont vu proposer un nouveau bail d’un an à un tarif quatre fois supérieur à celui de cette saison, de 2 000 à 8500 € environ.

« Parmi ces abonnés, il y a beaucoup d’entreprises, et nous en avons un grand nombre qui ont décidé de garder leurs sièges », souligne Jean-Claude Blanc. Des loges individuelles vont être créées, et le club va multiplier les salons de réception. Ainsi, le siège actuel du club va être réhabilité en salles de réception et (comme à Roland-Garros) des coursives du Parc vont être couvertes pour devenir des salons. Le club vient aussi de lancer un appel d’offres pour les services de restauration.


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4 - Deux rangées de gradins en plus

C’est l’un des enjeux phares de cette rénovation : maintenir la capacité actuelle du stade, soit environ 45000 places. Ce sera chose faite après tous ces réaménagements. Pour pouvoir atteindre cet objectif, la fosse qui entoure la pelouse va être recouverte et des sièges seront posés dessus. « Cela va nous permettre de créer deux rangs de gradins supplémentaires, précise Jean-Claude Blanc.

Nous allons également faire disparaître les grilles autour du terrain et installer des balustrades de 1,50 m, comme cela se fait en Angleterre, pour rapprocher le public des stars sur le terrain. » Tous les sièges du Parc seront remplacés. Les nouveaux seront plus confortables et un peu plus spacieux que ceux d’aujourd’hui, pour répondre là aussi au cahier des charges de l’UEFA. Le club veut soigner l’accueil du public et améliorer la qualité des services proposés, notamment les bars et buvettes. Un soin particulier sera aussi mis sur la signalétique afin de faciliter les déplacements dans le stade et en dehors.


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Jean-Claude Blanc : « Après 2016, faire passer la capacité de 45 000 à 60 000 places »

Jean-Claude Blanc nous a livré quelques indices sur le projet du futur Parc programmé pour l’après 2016. Deux idées-forces se dégagent : un agrandissement et une volonté d’aménagement des alentours du stade. « Nous souhaitons trouver des solutions (que nous n’avons pas encore commencé à chercher) pour faire passer la capacité de 45 000 à 60 000 places », explique le directeur général du PSG.

Pour l’architecte Roger Taillibert, le père du Parc des Princes, atteindre 60 000 places est un doux rêve. « Je ne vois pas comment c’est possible avec le tunnel du périphérique juste en dessous, nous a-t-il confié. C’est comme si on voulait 200 000 places au Stade de France. » Des études laissent à penser que la capacité peut atteindre 55 000 sièges mais pas plus. L’autre partie du projet réside dans une « ouverture » sur l’extérieur. « La deuxième phase vise à intégrer le stade dans la ville avec un projet urbain qui doit prendre en compte le stade Jean-Bouin et le Roland-Garros de demain, précise Jean-Claude Blanc. Le Parc doit arriver à s’ouvrir un peu plus sur la ville. »

Un vrai projet urbain

Le PSG convoite les différentes concessions autour de l’enceinte comme le stade Géo-André où réside le Stade Français ou le magasin Go Sport de la Porte de Saint-Cloud. Le club songerait à y installer un musée du sport ou un « s upermarché » du club. « Un stade ouvert sur la ville, cela signifie des zones mixtes, dédiées aux supporteurs les jours de match et au sport scolaire ou amateur les autres jours, ajoute Jean-Claude Blanc. Il y a un projet commun à trouver. C’est pourquoi nous souhaitons avoir une vraie concertation. C’est notre ambition et nous souhaitons être leader dans cette réflexion. En tout cas, c’est un vrai projet urbain car cela permettra de relier Paris à Boulogne. »


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Matuidi-Bernès, les dessous d’une séparation

Entre Blaise Matuidi et son agent Jean-Pierre Bernès, le divorce est consommé. Voici quelques semaines, la rumeur d’une séparation des deux parties avait commencé à bruisser. Lié à la société Foot Conseil jusqu’au 30 juin 2013, le joueur du PSG a signifié par courrier, le 16 mars, la rupture anticipée de cet engagement.
« Je conteste la légalité et la légitimité de cette résiliation. Elle est abusive, explique Me Carlo Brusa, l’avocat de Bernès. Cette lettre, c’est du grand n’importe quoi. Aucun reproche n’est d’ailleurs adressé à M. Bernès concernant l’exercice de son métier. » Me Brusa pointe également l’attitude et la précipitation du joueur. « Au 30 juin 2013, il aurait été libre de s’engager avec la personne de son choix. »

Des recours auprès de la Ligue et de la Fifa

Depuis plusieurs mois, Matuidi, dont Paris entend absolument prolonger le contrat qui expire au 30 juin 2014, était courtisé par Mino Raiola, le conseiller des Parisiens Ibrahimovic, Maxwell et Van der Wiel. Cet agent influent et très en cour auprès notamment des dirigeants du PSG a fait de nombreux appels du pied pour inciter Matuidi à le rejoindre (nos éditions du 8 mars).

« Une assignation va être délivrée dans les prochains jours à l’encontre de messieurs Matuidi et Raiola. Ce dernier, de nationalité italienne, titulaire d’une licence néerlandaise et dont la société Sportman est domiciliée à Monaco, est complice de la rupture, annonce Me Brusa. En violation de toutes les règles régissant la profession d’agent, il a même proposé le joueur à de grandes équipes européennes, et notamment anglaises, pour le faire partir du PSG. Bien évidemment, les dirigeants de ces clubs n’ont pas manqué alors de prévenir M. Bernès. »

Me Brusa entend saisir la Ligue de football professionnel pour dénoncer le comportement du joueur. La question disciplinaire est toutefois indépendante de la décision de justice susceptible d’intervenir. Me Brusa a également l’intention de se tourner vers la Fifa « au regard des agissements de M. Raiola ». Ce dernier n’a pu être joint hier.

Le Parisien.fr

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PSG EXPRESS

Hier. Repos.
Aujourd’hui. Reprise à huis clos dans l’après-midi au camp des Loges.
Infirmerie. Lucas (côtes).
Rendez-vous. Evian - PSG, 34e journée de L1, dimanche 28 avril à 21 heures au parc des sports d’Annecy à 21 heures (Canal +).
Plus d’une centaine de places, achetées par des supporteurs du PSG indésirables, pour le match contre Evian, ont été annulées par les pouvoirs publics. La police redoute des incidents et craint que des fans du PSG se déplacent en nombre à Annecy en marge du voyage officiel.
Alex177
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Ce que Dortmund, le Barça, le Real et le Bayern ont, et pas le PSG
Le PSG n'est pas passé loin des demi-finales, mais il n'y est pas. C'est que Dortmund, le Barça, le Real et le Bayern ont quelque chose en plus. Au moins six atouts.

Sorti en quart de finale de la Ligue des champions par le FC Barcelone sans perdre (2-2, 1-1), le Paris Saint-Germain n’est pas passé loin du dernier carré européen. Ce sommet de l'Europe que QSI convoite, c'est le Bayern Munich, le FC Barcelone, le Borussia Dortmund ou le Real Madrid qui vont l'atteindre d'ici un mois à Wembley. Quelles armes ont-ils que le PSG ne possède pas (encore) ? Quelques-unes, comme le PSG pourra le méditer en regardant la télé. Bien sûr, le PSG a entamé le travail dont il avait besoin pour exister en C1 : il s'est offert des individualités (Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic au premier plan), un coach à l’expérience indiscutable (Carlo Ancelotti, 17 ans de métier, deux Ligue des champions au palmarès), et il aura le budget pour continuer à se renforcer. Mais le Barça, le Bayern, le Real et Dortmund ont des atouts en plus. Voici lesquels.

DE VIEUX BRISCARDS DE LA LIGUE DES CHAMPIONS

A part Dortmund, les trois demi-finalistes affichent à chaque ligne une grande expérience sur la scène européenne. A Paris, ce constat n’est que partiel. Quand l’équipe type du Barça approche les 800 matchs de C1 et celle du Real les 700, le PSG vient de dépasser les 350. Et ceux-là sont surtout répartis chez ses cadres Zlatan Ibrahimovic (99), Thiago Silva, Alex, Maxwell et Thiago Motta. Plusieurs joueurs souvent titulaires viennent de découvrir la Ligue des champions en 2012/2013 : Salvatore Sirigu, Christophe Jallet, Mamadou Sakho, Marco Verratti, Blaise Matuidi, Javier Pastore ou Lucas. Une certaine stabilité lors des prochains mercatos devrait être profitable aux Franciliens pour faire fructifier cette première expérience.

--> Les exemples : Barcelone, Real Madrid, Bayern Munich

UNE EQUIPE MÛRE, PATIEMMENT CONSTRUITE


Les quatre demi-finalistes possèdent un collectif rôdé, construit sur plusieurs saisons. Les recrues récentes ne représentent que quelques retouches effectuées dans l’effectif pour le bonifier. Dans la capitale française, l’équipe type a au maximum deux ans de vécu. Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva, Ezequiel Lavezzi, Marco Verratti n’en sont même qu’à leur première saison à Paris. Lucas joue depuis quatre mois. A Dortmund, Klopp construit son équipe depuis 2008. Au Barça, l'héritage de l'oeuvre construite par Guardiola depuis 2008 est entretenu avec soin. Au Real, Mourinho tire sur la même corde depuis 2010. A Munich, l'épine dorsale de l'équipe finaliste de C1 en 2010 est toujours aux manettes. Encore deux à quatre ans de patience pour le PSG...

--> Les exemples : les quatre

UN EFFECTIF PLUS DENSE

Si l’effectif parisien est suffisant pour remporter la Ligue 1, cela devrait bientôt être acquis, il s’est avéré encore un peu juste sur la scène européenne. Lorsque Carlo Ancelotti a dû déplorer quelques absences, il a parfois manqué de recharges. En quart de finale, il a aligné deux paires différentes de milieux défensifs à l’aller et au retour. A Barcelone, à Madrid ou à Munich, même si on aime évidemment avoir son onze-type sous la main, ce problème se pose moins. La limite vient du Barça, obligé de gratter pour construire une défense. Mais son collectif exceptionnel lui avait permis de compenser l'absence de 75% de ses titulaires derrière lors de la finale de 2009...

--> Les exemples : Bayern Munich, Real Madrid

PLUSIEURS GRANDS BUTEURS

Paris affiche aussi une Ibra-dépendance qui peut en devenir problématique. Avec cinq réalisations en C1 cette saison, Ezequiel Lavezzi l’a relativisée en Coupe d’Europe, mais les statistiques en Ligue 1 sont frappantes. Après les 27 buts du Suédois, c’est Kévin Gameiro qui en affiche 6 alors qu’il est un remplaçant au temps de jeu réduit. Sans Zlatan, le bilan est de deux victoires (dont une contre Arras en Coupe de France), trois nuls et une défaite toutes compétitions confondues. Soit 33% de succès. Sur la globalité de la saison, ce ratio est de 63%. Le Bayern peut lui se payer le luxe de placer Mario Gomez sur le banc avec la présence de Mario Mandzukic, tout en comptant aussi sur Claudio Pizarrro. En plus de sa star Cristiano Ronaldo, le Real Madrid possède Karim Benzema et Gonzalo Higuain, même si ces deux joueurs sont moins prolifiques cette saison. A Dortmund et à Barcelone, Robert Lewandowski et Lionel Messi cristallisent une bonne partie du scoring.

--> Les exemples : Bayern Munich, Real Madrid

UN PATRON AU MILIEU

Le profil de joueur manquant au PSG pourrait être un milieu de terrain capable de prendre le jeu à son compte, le véritable playmaker. Blaise Matuidi et Thiago Motta, titulaires potentiels, sont des purs récupérateurs qui n’ont pas l’âme d’un organisateur. Le rôle que symbolise dans toute son essence Xavi au Barça, sans oublier Andres Iniesta. Le Madrilène Xabi Alonso en a aussi toutes les qualités et peut même être secondé par Luka Modric. Le Bayern Munich n’est pas en reste avec Bastian Schweinsteiger et a aussi un Toni Kroos comme alternative viable, tout comme le Borussia Dortmund avec la révélation Ilkay Gündogan et Nuri Sahin sur le banc.

--> Les exemples : Les quatre

UNE HISTOIRE, UNE VITRINE, UNE CULTURE

Le projet parisien ne peut être qu'une éloge de la patience. Sur le plan européen, le PSG d’aujourd’hui reste quasiment un novice. Et il faut du temps pour gagner une Ligue des champions. C'est une culture et une somme d'échecs qui permettent bien souvent de regarder le Graal dans les yeux. Chelsea a décroché sa première Ligue des champions en 2012, après neuf ans d’obsession d’Abramovitch. Si on pose l'introduction d'une phase de poules en C1 comme base de notre réflexion, les dernières générations qui sont allées au bout dès leur début de leur cycle, sans avoir remporté la trophée plus tôt dans leur histoire, sont le Borussia Dortmund en 1997, l'Olympique de Marseille en 1993 et le FC Barcelone de 1992. Les racines de la gloire du Real remontent aux années 50 et celles du grand Bayern aux années 70.

--> Les exemples : Borussia Dortmund, FC Barcelone

Eurosport - Nicolas SBARRA et Cédric ROUQUETTE
ZéroQuatorze
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Leonardo : «Je reste, Ibrahimovic aussi. Carlo décidera»

Leonardo l'affirme : il sera toujours au Paris-SG l'an prochain. Le directeur sportif brésilien a également indiqué qu'Ibrahimovic resterait. L'avenir d'Ancelotti, lui, n'est pas encore tranché.


C'est un point final aux spéculations que Leonardo semble décidé à mettre en intervenant de façon tranchée sur les dossiers chauds du moment, tout en laissant une pointe d'incertitude sur la situation de Carlo Ancelotti. «Je reste au PSG, je n'ai jamais eu l'intention d'en partir», assure le directeur sportif du PSG, joint par L'Equipe, ce mercredi après-midi. Le Brésilien se montre également très affirmatif au sujet du dossier Zlatan Ibrahimovic, annoncé avec insistance du côté de la Juventus par la presse italienne. «Ibra restera à Paris la saison prochaine, c'est clair et net», poursuit l'ancien entraîneur de l'Inter Milan, qui classe dans un même tiroir les dossiers Ezequiel Lavezzi et Marco Verratti, eux aussi cités parmi des possibles partants à l'intersaison: «Lavezzi et Verratti resteront à Paris.»

«On veut que Carlo reste. (...) Mais ça sera à lui de décider.»Leonardo maintient, en revanche, un suspense autour de l'avenir de Carlo Ancelotti, dont le contrat s'apprête à être prolongé d'un an - jusqu'au 30 juin 2014 - dès que le PSG aura mathématiquement garanti son classement final parmi les trois premiers de la L1, ce qui pourrait se produire dès dimanche prochain, après son déplacement à Annecy face à l'Evian-TG. «On veut que Carlo reste, déclare le dirigeant parisien. Mais on doit d'abord gagner le Championnat, c'est la priorité absolue. Ensuite, ce sera à Carlo de se décider, de voir s'il veut continuer ou pas sur le banc du PSG.» L'entraîneur italien est notamment en contacts réguliers avec le Real Madrid.

L'équipe.fr
Varino
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Ancelotti, la tentation madrilène

Leonardo a affirmé, hier, qu’il resterait au PSG, ainsi que Zlatan Ibrahimovic. Il s’est dit dans l’incertitude au sujet de son entraîneur, qui cultive ses contacts avec le Real…


« JE RESTE AU CLUB, je n’ai jamais eu l’intention de partir. Ibra restera aussi au PSG la saison prochaine, c’est clair et net. Verratti et Lavezzi joueront également à Paris. Carlo Ancelotti ? Il a un an de contrat. On veut qu’il reste. Mais on doit d’abord gagner le Championnat, c’est la priorité absolue. Ensuite, ce sera à Carlo de se décider. » En quelques phrases, hier après-midi, sur lequipe.fr, Leonardo a multiplié les affirmations et cherché à éteindre les spéculations qui gravitent autour du club parisien. Alors que le PSG se rapproche à grands pas de son troisième titre de champion de France, les déclarations du directeur sportif suffiront-elles à dissiper les interrogations actuelles ? À commencer par celle, la plus brûlante du moment, qui touche à la situation de Carlo Ancelotti.

Ancelotti avance avec le Real, Wenger dans la ligne de mire

L'idée d'un départ le travaille de plus en plus, même si son contrat parisien sera automatiquement prolongé d'un an dès que le club aura garanti sa place sur le podium final de la L1. Dimanche soir, à Paris, après la victoire du PSG contre Nice (3-0), l'entraineur italien s'est entretenu à nouveau avec un émissaire du Real Madrid. Les discussions avancent, au point que « Carletto » aurait déjà dressé une liste de joueurs susceptibles de le rejoindre en Espagne. « Carlo ne semble pas dans l'état d'esprit de continuer à Paris », affirme un proche du dossier. « C'est avancé à 90% avec le Real », souffle un autre.

Très flou sur son avenir personnel, samedi dernier, en conférence de presse, l'ancien entraineur de l'AC Milan et de Chelsea semble lassé des mouvements d’humeur de sa hiérarchie qatarienne. Il a peu aimé le courroux de Doha, la semaine dernière, après l’élimination en quarts de finale de la Coupe de France contre l’ETG (1-1, 1-4 t.a.b.). Cette colère princière lui a rappelé les menaces de licenciement formulées, début décembre, par Qatar Sports Investments. Un épisode qu’Ancelotti garde en travers de la gorge, de même qu’il a modérément goûté les contacts noués à cette époque par le propriétaire du club avec José Mourinho et Arsène Wenger.

Parfois vexé par l’actionnaire – et pas forcément si proche de Leonardo –, l’Italien pourrait saisir l’opportunité qui s’offre désormais à lui de succéder à José Mourinho sur le prestigieux banc du Real. Dans ce contexte, le PSG semble pris de vertige. Six mois après avoir envisagé de pousser Ancelotti vers la sortie, il en viendrait presque à prier désormais pour qu’il reste…

En cas de départ, la piste Mourinho s’étant refroidie, il ne resterait qu’un manager d’envergure qui aurait le profil rêvé par Doha : Arsène Wenger, sous contrat à Arsenal jusqu’en 2014. Le PSG garde l’Alsacien dans sa ligne de mire. Pour QSI, Wenger peut aider le club à ouvrir un nouveau cycle, en termes de style de jeu mais aussi pour refaçonner une politique sportive globale, des jeunes jusqu’aux pros, sur le modèle de ce qu’il accomplit à Arsenal depuis 1996. Dans le Corriere dello Sport en date d’aujourd’hui, Massimo Moratti, le président de l’Inter Milan, explique qu’il n’y a « aucune chance que Leonardo revienne au club », notamment parce que « l’Inter n’a pas le même impact financier que le PSG sur le marché ». Dans le même temps, le Brésilien annonce qu’il reste à Paris. Mais son poste de directeur sportif serait forcément menacé dans l’hypothèse où Wenger finirait par dire oui aux sollicitations de QSI.

Raiola: « Ibrahimovic appartient au PSG... »

Leonardo, donc, entend ne plus laisser planer le moindre doute au sujet de la situation de Zlatan Ibrahimovic, transféré l’été dernier de l’AC Milan pour 20 M€. L’Italie ne cesse pourtant de bruisser des contacts apparus entre la Juventus et Mino Raiola, l’agent du Suédois. Invité à réagir, hier, aux affirmations de Leonardo au sujet d’Ibra, Raiola nous a répondu : « C’est le PSG, le propriétaire de Zlatan, pas moi ! Il a deux ans de contrat. Donc je ne vais pas passer mon temps à répondre aux rumeurs. La question de son départ est stupide puisqu’il est sous contrat. »

Une réponse qui vaut ce qu’elle vaut, à un mois et demi de l’ouverture du marché, surtout venant d’un agent peu réputé pour s’embarrasser avec les barrières contractuelles. À l’un de ses proches en Suède, Ibra a confié qu’il voulait d’abord finir la saison et décompresser en vacances avant de réfléchir sérieusement à sa situation. Qu’il reste ou pas, le PSG cherchera à recruter un autre buteur de classe mondiale, l’été prochain.

Tandis que Leonardo dément s’intéresser à Edinson Cavani (26 ans), l’attaquant uruguayen de Naples aurait pourtant reçu du PSG une offre de contrat avec un salaire annuel proche de 9 M€ nets d’impôts par an. Sous contrat jusqu’en 2017, Cavani dispose d’une clause libératoire à 63 M€. Il pencherait aujourd’hui pour l’intérêt parisien, apparu la saison dernière, même si le Real Madrid et Manchester City le courtisent également.

JÉRÔME TOUBOUL

L'Equipe
Homer
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Leonardo reste à Paris, Ancelotti toujours dans le flou

Leonardo a assuré qu’il serait parisien la saison prochaine, tout comme Ibrahimovic, Lavezzi et Verratti. Des doutes entourent l’avenir d’Ancelotti.

Le discours est calibré, presque mécanique. Contacté hier, Leonardo a souhaité couper court aux rumeurs de transferts, à tous les étages, qui parasitent le quotidien du club de la capitale depuis plusieurs jours. « Je reste à 100%, je n’ai jamais eu l’intention de partir, Ibra sera parisien à 100 % la saison prochaine, Lavezzi et Verratti aussi.

Quant à Carlo Ancelotti, on veut qu’il reste mais il a encore un an de contrat et ce sera à lui de décider ou pas de son avenir au PSG. Ce sont les cinq choses que j’ai à dire. » Le directeur sportif du club parisien n’a pas voulu commenter ses déclarations ou apporter la moindre précision. « Je vous laisse faire les décryptages », a-t-il ajouté malicieusement.

Effectivement, cette sortie du dirigeant parisien mérite explication. En affirmant pour la première fois sa volonté de poursuivre l’aventure avec Paris, Leo semble agir après concertation. C’est une hypothèse à ne pas négliger, d’autant que le Brésilien et son président Nasser al-Khelaifi ont eu une entrevue avant-hier. Ces assertions ont clairement pour objet de ramener un peu de sérénité autour du club et de son équipe, en pleine conquête d’un troisième titre de champion de France.

L’entraîneur et les dirigeants réunis hier matin

Depuis quelques semaines, les interrogations relatives à l’avenir de Leonardo, Ibrahimovic et Ancelotti ont régulièrement supplanté le récit de ce sacre hexagonal. La pression médiatique en France, et surtout en Italie où Leo est régulièrement annoncé de retour à l’Inter Milan, était devenue tellement pesante que le patron du secteur sportif parisien a décidé de sortir du bois pour jouer le pompier de service. Mais a-t-il complètement éteint l’incendie? Pas sûr. Car le flou le plus complet enveloppe toujours l’avenir de Carlo Ancelotti à la tête de l’équipe parisienne. Le 9 mars dernier, le président Nasser al-Khelaifi nous avait confié : « S’il (NDLR : Carlo Ancelotti) le souhaite, il sera encore là.»

Hier, Leonardo est allé un peu plus loin en précisant à propos de l’entraîneur : « On veut qu’il reste. » Le timing de cette intervention ne doit rien au hasard. Une première réunion entre Carlo Ancelotti et les dirigeants parisiens s’est tenue hier matin dans la capitale. L’ordre du jour visait à étudier la situation du technicien transalpin au PSG. Si les responsables du club parisien lui ont réaffirmé leur souhait de le voir honorer sa dernière année de contrat, il apparaît qu’Ancelotti n’a pour l’instant pas répondu favorablement.

Pour la première fois, le club de la capitale a admis hier que la présence du technicien italien la saison prochaine n’est pas acquise. Rien ne permet de préjuger de la décision finale d’Ancelotti, courtisé par le Real Madrid (voir nos éditions du 12 février). Mais Paris est aujourd’hui suspendu à la décision de l’ancien entraîneur de l’AC Milan et de Chelsea.


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Leonardo : « Ibra sera parisien à 100% la saison prochaine »

Les supporteurs parisiens doivent-ils se sentir définitivement rassurés ? Leonardo, le directeur sportif du PSG, nous a avoué hier qu’« Ibra sera parisien à 100% la saison prochaine ». Le meilleur joueur et buteur du club (27 en championnat) dispose encore de deux années de contrat dans le club de la capitale.

Malgré les termes de son engagement parisien, depuis quelques jours, des rumeurs insistantes, venues surtout d’Italie, évoquent son retour dans la Botte la saison prochaine.

Son agent Mino Raiola ne se prive pas non plus d’entretenir le flou sur l’avenir de son attaquant vedette. Contacté hier pour réagir aux propos de Leonardo, l’Italo-Néerlandais n’a pas contredit le dirigeant parisien. Mais, comme il aime le faire, il a manié le chaud et le froid. « C’est vrai, Ibra a encore deux ans de contrat au PSG, donc dire qu’il sera encore à Paris à 100% la saison prochaine, c’est comme annoncer qu’il fera jour demain », nous a-t-il confié avec humour.

Et comme pour enfoncer le clou, dans son édition d’hier « La Gazzetta dello Sport » a relancé la piste Ibrahimovic à la Juventus Turin. Le club apprécie l’ancien Milanais et la réciproque est vraie. Seul écueil, comme l’a reconnu hier le directeur général de la Juve : les exigences financières d’Ibra, qui perçoit entre 9 et 10 M€ net de charges et d’impôts au PSG.

Le dirigeant transalpin a décrypté la tactique de Raiola consistant, selon lui, à faire circuler ces informations pour servir ses intérêts. Sous-entendu faire jouer la concurrence pour offrir à son poulain une prolongation et une revalorisation de son traitement.

Si le cas Ibrahimovic est réglé, ce n’est pas forcément le cas d’autres joueurs parisiens annoncés sur le départ ces dernières heures, là encore par des médias italiens. Dans le collimateur des clubs de la péninsule, deux anciens pensionnaires du Calcio : le jeune Marco Verratti, à qui la Juventus fait aussi les yeux doux, et Ezequiel Lavezzi, qui a séjourné lundi et mardi à Milan.

Sur ces deux cas précis, Leonardo nous a martelé que l’Italien et l’Argentin seraient encore au PSG la saison prochaine. Difficile en effet d’imaginer ces deux garçons sur le départ, un an seulement après leur arrivée. Verratti est peut-être la future perle recherchée par les propriétaires qatariens. Quant à Lavezzi, acheté 27 M€ à Naples et qui perçoit près de 500000 € mensuels, on voit mal l’AC Milan s’aligner aujourd’hui sur ces tarifs…

Le Parisien.fr
Oyé Sapapaya
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Le PSG fait le forcing pour garder Ancelotti
Les dirigeants parisiens s’activent pour prolonger le contrat de Carlo Ancelotti, courtisé par le Real Madrid. Une offre de deux ans supplémentaires assortie d’une revalorisation salariale et de pouvoirs élargis en matière de recrutement devrait lui être formulée.

Mohamed Bouhafsi avec Loïc Briley | rmcsport.fr | 25/04/2013

Le PSG est bien décidé à conserver Carlo Ancelotti dans ses rangs la saison prochaine. Arrivé dans la capitale française en janvier 2012, l’Italien bénéficie d’une année en option en cas de qualification pour la prochaine Ligue des champions. Si le PSG va finir sur le podium, la présence de l’Italien sur le banc parisien la saison prochaine n’est pas encore assurée. La raison ? Le fort intérêt du Real Madrid qui voit en Ancelotti le successeur de José Mourinho.
Le technicien italien sait qu’il est la priorité du président des Merengue, Florentino Perez, avec qui il s’est entretenu au téléphone. Selon une source proche de l’homme fort du Real, « Madrid ne bougera pas tant que l’équipe ne sera pas éliminée officiellement de la Ligue des champions. Dès que ce sera le cas, le Real va sans doute contacter officiellement Carlo Ancelotti. Même si les contacts officieux existent depuis quelques temps ».

Bientôt une prolongation de contrat
Face à la menace espagnole, plusieurs réunions de travail vont avoir lieu dans les prochains jours entre Carlo Ancelotti, Leonardo et Nasser Al-Khelaïfi. S’il sera beaucoup question du mercato, le but sera également de convaincre l’ancien entraîneur de la Juventus Turin de poursuivre l’aventure.

Selon nos informations, le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi pourrait proposer une prolongation de contrat de deux ans assortie d’une année en bonus et d’une importante revalorisation salariale. Al-Khelaïfi s’entretient quotidiennement avec son entraîneur et serait même prêt à lui offrir plus d’influence dans le futur mercato d’été. Carlo Ancelotti ne souhaite plus se voir imposer des joueurs dans le futur comme c’est arrivé une fois depuis son arrivée à Paris. Il pourrait, dès lors, décider seul des recrues qu’il vise pour que le PSG et Leonardo entament les négociations.

Ancelotti n’a pas digéré l’élimination en Coupe de France
Des sources « optimistes » proches du dossier estiment qu’avec tous ces éléments Carlo Ancelotti pourrait annoncer qu’il poursuit l’aventure à Paris. Mais rien n’est sûr pour le moment. Selon nos informations, l’entraîneur du PSG a très mal vécu l’élimination de son équipe en quarts de finale de Coupe de France face à Evian. Dans le vestiaire, il avait clairement signifié sa déception aux joueurs. Un discours avec beaucoup de sous-entendus évinçant l’implication des joueurs et appuyant sur le fait que son avenir pouvait s’inscrire loin de Paris à cause de ce genre de comportement.


http://www.rmcsport.fr/editorial/373286/le...rder-ancelotti/
Schultzy
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PSG : Carlo Ancelotti prépare ses valises pour quitter Paris

Le très probable titre de champion de France du PSG, le premier depuis 19 ans, pourrait avoir un goût amer pour le club parisien. D'après nos informations, l'entraîneur italien arrivé dans la capitale en janvier 2012 pour succéder à Antoine Kombouaré serait sur le départ.
La décision du technicien transalpin serait mûrement réfléchie et n'aurait rien du coup de tête. Elle aurait été signifiée mercredi par l'intéressé lui-même au cours d'une réunion avec le président du club en personne, le Qatarien Nasser Al-Khelaïfi. Tout sera officialisé après le titre de champion de France de Ligue 1 en poche.

Cette décision confirmerait les incertitudes exprimées par Leonardo lui même dans nos colonnes jeudi. « On veut qu'il reste, avait confié le directeur sportif du PSG au sujet du "Mister. Mais il a encore un an de contrat et ce sera à lui de décider de son avenir au PSG». Toujours d'après nos informations, Ancelotti a trois pistes parmi lesquelles le Real Madrid où exerce un certain José Mourinho...

Le départ d'Ancelotti, très apprécié des joueurs parisiens et non des moindres, est un coup dur pour les propriétaires du PSG. Ils comptaient sur l'aura du double vainqueur de la Ligue des Champions avec l'AC Milan pour conduire le club parisien au sommet de l'Europe. Après l'échec d'un rien face au FC Barcelone en quart de finale de la Ligue des Champions, beaucoup d'espoirs sont nés. Leonardo et les Qatariens comptaient bien sur l'Italien pour mener à bien tous les chantiers déjà en cours.

Reste désormais à trouver un successeur de la pointure d'Ancelotti.

Le Parisien.fr
keyzer söze
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Ancelotti prépare ses valises

L’entraîneur italien l’aannoncé mercredi à ses dirigeants : il souhaite quitter Paris enfin de saison. Destination le Real Madrid ou ManchesterCity.

Carlo Ancelotti a donc choisi. Selon des membres de son proche entourage, l’entraîneuritalien a décidé de quitter le PSG à l’issue de la saison. Il a signifié son départ au président Nasser Al-Khelaifi, au cours d’un entretien qui s’est déroulé mercredi. Cette rupture, qui doit être officialisée juste après l’acquisition du titre de champion de France par le PSG, constitue d’ores et déjà un séisme à l’échelle de l’univers parisien dont Ancelotti, 53 ans, est devenu au fil des mois la figure centrale et tutélaire. Il s’agit aussi d’un authentique coup de massue pour les propriétaires du club qui voyaient en lui l’homme idoine pour accompagner la progression du PSG vers les sommets européens. Tout a pourtant été fait pour retenir l’Italien à Paris, y compris une proposition de prolongation de son contrat. En vain. Il n’est d’ailleurs pas exclu que les plus hautes autorités du club reviennent une dernière fois à la charge dans les prochains jours.

Un match Real Madrid -Manchester City

Contacté hier soir, Carlo Ancelotti a fourni un démenti ambigü à nos informations. « Je n’ai encore pris aucune décision. J’attends la fin du championnat », nous a-t-il indiqué. Au-delà de la réponse de circonstance, c’est une manière de souligner que la nouvelle de son départ ne sera pas officialisée avant que le titre de champion de France ne soit vraiment dans la poche. A partir de cet instant, l’Italien pourra alors sortir par la grande porte, la tête haute. Recruté fin décembre 2011 pour succéder à Antoine Kombouaré, Carlo Ancelotti s’était engagé avec le PSG jusqu’en juin prochain et disposait d’une année supplémentaire en option si le club parisien termine à l’une des trois premières places de la Ligue 1, qualificatives pour la Ligue des champions 2013- 2014. Or, cette condition n’en est plus vraiment une. Leader du championnat avec neuf points d’avance sur l’OM, onze sur Lyon et treize sur Saint-Etienne, le tout à cinq journées de la fin de l’exercice, le PSG a toutes les chances de remporter le titre de champion de France et a fortiori de se qualifier
pour la prochaine Ligue des champions. Maintenant, son avenir s’écrit probablement de l’autre côté des Pyrénées. Sollicité par le Real Madrid depuis l’automne dernier, Ancelotti est tout proche d’un accord avec le géant espagnol. il fait aussi l’objet d’offres très concrètes de Manchester City et d’Arsenal. S’il a déjà écarté l’offre des Londoniens, il étudie encore attentivement le projet des Citizens, qui cherchent un successeur à Roberto Mancini. On se dirige donc vers un match Real Madrid-Manchester City avec un avantage pour les Madrilènes. Si ce scénario se confirme, Carlo Ancelotti prendrait la suite de José Mourinho sur le banc des Merengue à partir du 1er juillet prochain. Le technicien transalpin croiserait alors ses futurs ex-joueurs dès le 27 juillet à Göteborg (Suède) dans le cadre d’un match amical de pré--saison entre le Real Madrid...et le PSG. Reste désormais à mesurer l’impact du départ d’Ancelotti surl’avenir immédiat du club. Partirat-il avec l’ensemble de son staff,voire quelques joueurs majeurs de son effectif tel que Thiago Silva ?
Pour lui succéder, Arsène Wenger fait figure de favori. Un rendezvous entre le manager d’Arsenal et les propriétaires du PSG serait déjà programmé dans la semaine du 6 mai. RONAN FOLGOAS



Ce qui le pousse à partir


Le départ programmé d’Ancelotti pour le RealMadrid n’a rien d’un coup de tête. L’entraîneur italien a mûrement réfléchi sa décision avant de répondre à la proposition du président madrilène Florentino Perez. Entre le PSG et la Maison Blanche, le futur ex-entraîneur du PSG a fini par trancher pour l’aventure à l’espagnole. Explications.

Le train madrilènene passe pas trois fois

En 2009, le Real avait déjà approché Carlo Ancelotti,mais le double vainqueur de la Ligue des champions avec l’ACMilan avait finalement décidé de s’engager avec Chelsea, où il avait passé deux saisons avant d’être viré par Roman Abramovich. Quatre ans plus tard, le président madrilène est donc revenu à la charge, et leMister se dit qu’on ne refuse pas deux fois une offre du club le plus titré de l’histoire mais aussi le plus riche du monde (un budget de 517 M€ pour la saison 2012-2013). Bien que le Real n’ait plus gagné la Ligue des champions depuis 2002, sa puissance financière et son prestige offrent un outil de travail incroyable pour tout entraîneur.

Lassé par les sautes d’humeur des Qatariens

Carlo Ancelotti n’est pas un nouveau venu dans le milieu du football et il connaît la fragilité inhérente à
la fonction d’entraîneur. Il avait d’ailleurs essuyé l’affront d’un limogeage sans ménagement à Chelsea
en 2011. Cependant, à Paris, l’Italien a dû apprendre à supporter les sautes d’humeur des propriétaires qatariens
basés à Doha. Cela a pu le lasser. Après la défaite à Nice (1-2) le 1er décembre et avant la réception de Porto en Ligue des champions, il n’a pas du tout apprécié les menaces d’éviction que Doha a laissé filtrer. Le manque de sérénité affiché par sa hiérarchie a joué comme un catalyseur dans sa décision radicale de changer d’air.

Marqué par le décès de Nick Broad

Ce n’est pas la raison principale, mais le décès de Nick Broad, le 18 janvier, a profondément affecté Carlo Ancelotti et a fini par générer une forme de cassure chez l’entraîneur italien. Celui-ci ne s’est jamais vraiment pardonné d’avoir recruté
l’Anglais à Paris et il a dû supporter le poids de la culpabilité (même indirecte) de la mort de son chef du projet performance. Psychologiquement, Ancelotti est ressorti affaibli de cette douloureuse expérience, et le départ pour Madrid constitue la possibilité de tourner cette terrible page.
FRÉDÉRIC GOUAILLARD



Quatre successeurs au banc d’essai


La succession d’Ancelotti ouverte, nous avons passé au crible trois candidatures naturelles (Wenger, Mourinho et Rijkaard) et une plus surprenante (Heynckes), en pointant les avantages et les inconvénients de chaque solution. Des pistes internes et courtes (pour une saison), menant à Leonardo, le directeur sportif, ou Paul Clement (le principal adjoint de l’Italien), ne sont pas à exclure. DOMINIQUE SÉVÉRAC

José Mourinho, 50 ans
Entraîneur du Real Madrid (fin de contrat : juin 2016)

Le Portugais a été approché à l’automne dernier, avant la défaite du PSG à Nice qui a mis le feu. L’homme qui a réussi partout où il a coaché est la plus grande star parmi les entraîneurs et dans leur volonté de grandeur qui se
veut sans limite, les Qatariens adorent tout ce qui brille. Mourinho est un formidable compétiteur mais aussi un incorrigible destructeur.Homme de conflit, il part souvent en guerre contre tout (souvent en interne) et tout le monde (surtout la presse). Alors qu’il quitte le Real à la fin de saison, il a brouillé son image après des fâcheries homériques avec Sergio Ramos ou Casillas, deux piliers de la maison blanche. Jusqu’à déplaire au propriétaire du PSG, plus circonspect désormais. Selon les médias anglais, son retour à Chelsea ne fait aucun doute. Mais l’idée de remporter un titre de champion dans un cinquième pays différent ne le laisse pas insensible.

ArsèneWenger, 63 ans
Manageur d’Arsenal(fin de contrat : juin 2014)

La rumeur en fait en le choix n° 1 auprès des Qatariens. Il l’était déjà en 2011 quand ils ont racheté le club.
Parce qu’il est français, parce qu’Arsenal joue (presque) tou- jours bien, parce qu’il s’est forgé une réputation non usurpée de bâtisseur, capable de poser un regard sur l’ensemble d’un club, de la préformation jusqu’àl’équipe première. Wenger rejette le conflit, ayant pris l’habitude de ne pas défier ses actionnaires à Londres. Il connaît parfaitement la Ligue 1, où il puise souvent ses recrues. Elégant et polyglotte, son gros point noir vient d’un palmarès vierge depuis la Coupe d’Angleterre en 2005.


Frank Rijkaard, 50 ans

Libre

Il a un peu disparu des radars européens après ses cinq saisons à Barcelone (2003-2008), une courte expérience à Galatasaray et en Arabie saoudite.Mais son passage à Barcelone a marqué les esprits. Après une première saison pour prendre ses marques, il a mis en place un jeu flamboyant. Il a remporté la Ligue des champions en 2006, deux fois le championnat espagnol et laissé une bonne image. Cool, proche des joueurs, loin du stress que dégagent
parfois certains sur le banc. Son principal défaut renvoie aux derniers clubs qu’il a fréquentés, loin du standing recherché par le PSG.

Jupp Heynckes, 67 ans
Entraîneur du Bayern Munich (fin de contrat : juin 2013)

Son nom n’a jamais alimenté la chronique d’une possible arrivée au PSG. Il doit selon toutes vraisemblances prendre sa retraite à la fin de cette saison en laissant au firmament le Bayern Munich avec une seconde finale de Ligue des champions. Il serait étonnant qu’une telle réussite laisse insensible des clubs à la recherche d’une pointure. Mais à 67 ans, on ne sait encore rien de ses motivations profondes ni de sa volonté de repartir sur un projet étranger.


Le Parisien
Le Cyclone
Citation
Van der Wiel s'est enfin adapté

Grégory van der Wiel a mis plusieurs mois à se faire au jeu de la L1 mais le latéral droit du PSG estime qu'il a retrouvé son meilleur niveau.

Grégory van der Wiel est arrivé au PSG l'été dernier avec une flatteuse réputation, lui qui avait notamment joué la finale du Mondial 2010 avec les Pays-Bas contre l'Espagne (0-1, ap). Mais l'ancien joueur de l'Ajax a mis du temps à s'adapter à la Ligue 1 et Christophe Jallet lui a le plus souvent été préféré par Carlo Ancelotti. «J'ai eu besoin d'ajuster mon jeu au football français. Je venais des Pays-Bas où la philosophie de jeu est différente et plus portée sur le jeu. En France, on appuie plus sur le coté physique. J'ai donc eu besoin d'un peu de temps. Mais aujourd'hui, je suis à mon meilleur niveau. Ce que je peux dire, c'est que j'ai beaucoup appris et que j'ai grandi au PSG. Maintenant, j'espère retrouver la sélection des Pays-Bas où je n'ai pas évolué depuis un an», a-t-il expliqué en conférence de presse.

Van der Wiel devrait être là en 2013-2014

Il a ensuite tenu à démentir les rumeurs de départ que l'on entend depuis quelques jours sur son compte: «Je n'ai aucune raison de quitter le PSG. Je vais rester à Paris. J'ai signé pour quatre ans et cela n'a aucun sens de partir après une seule saison. Le PSG est un super club, l'équipe est très bonne et je prend beaucoup de plaisir à jouer ici.»

Homer
Citation
Van der Wiel : «Je vais rester à Paris»

Grégory Van der Wiel, le latéral droit neerlandais du PSG, était en conférence de presse vendredi matin au Camp des Loges. S'il se dit satisfait d'être enfin à son meilleur niveau après plusieurs mois de tâtonnement, Van Der Wiel a refusé de commenter la décision de Carlo Ancelotti de quitter le club à la fin de la saison.

Certains bruits en provenance d'Italie vous annoncent en contacts avec l'Inter Milan pour la saison prochaine. Est-ce vrai ?

Grégory Van der Wiel : «Je ne sais rien de cela. Je n'ai aucune raison de quitter le PSG. Je vais rester à Paris. J'ai signé pour quatre ans et cela n'a aucun sens de partir après une seule saison. Le PSG est un super club, l'équipe est très bonne et je prend beaucoup de plaisir à jouer ici.

Comment expliquez-vous vos difficultés d'adaptation au PSG cette saison ?

J'ai eu besoin d'ajuster mon jeu au football français. Je venais des Pays-Bas où la philosophie de jeu est différente et plus portée sur le jeu. En France, on appuie plus sur le coté physique. J'ai donc eu besoin d'un peu de temps. Mais aujourd'hui, je suis à mon meilleur niveau. Ce que je peux dire, c'est que j'ai beaucoup appris et que j'ai grandi au PSG. Maintenant, j'espère retrouver la sélection des Pays-Bas où je n'ai pas évolué depuis un an. Comme j'ai plus de temps de jeu qu'avant, c'est une ambition normale.

Que pensez-vous des rumeurs de départ d'Ancelotti?

Ce serait triste mais ce n'est pas à moi de commenter ces rumeurs. Je n'ai rien à dire là-dessus.


Citation
Thiago Motta suspendu trois matchs

Thiago Motta le milieu de terrain du PSG a écopé de trois matchs fermes de suspension infligés par la commission de discipline de la Fédération française de football. Le joueur italo-brésilien paye au prix cher le coup de pied donné à Cédric Barbosa lors du quart de finale de Coupe de France face à Evian (défaite parisienne aux tirs aux buts). Les membres de la FFF ont considéré qu'il s'agissait d'un acte de violence caractérisé.

Thiago Motta, qui n'était pas présent mercredi à l'audition, a déjà purgé un match face à Nice et sera donc absent lors des deux prochaines rencontres de championnat du PSG à Evian et face à Valenciennes au Parc des Princes. Il sera disponible face à Lyon le 12 mai. C'est un nouveau coup d'arrêt pour celui qui avait fait son retour face à Barcelone, lors du quart de finale retour de Ligue des Champions, après une longue indisponibilité liée à une série de blessures. Le Paris Saint-Germain n'a pas encore indiqué s'il entend faire appel de cette décision.

Le Parisien.fr
Jonath
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Arsène Wenger, cible numéro un


Les dirigeants parisiens vont multiplier les rendez-vous pour trouver un successeur à Ancelotti. Le manageur d’Arsenal tient la corde.


La préparation de l’ère post-Ancelotti a déjà commencé. Prenant acte de la décision de l’Italien de ne pas poursuivre son aventure au PSG au-delà de cette saison (voir nos éditions d’hier), les dirigeants du club sont désormais rentrés dans la phase active de leur recrutement. Le profil de l’emploi? Un entraîneur d’expérience, rompu à la Ligue des champions et à la gestion des effectifs de stars, bénéficiant si possible d’une notoriété internationale.
Dans les prochains jours, le président du PSG, Nasser al-Khelaifi, et ses équipes vont rencontrer les candidats les plus sérieux ou leurs représentants. Pour eux, il ne s’agit pas d’une démarche complètement nouvelle. Le contact est ainsi établi depuis des mois avec le Portugais José Mourinho, en passant par son super-agent, Jorge Mendes. Les rendez-vous se succèdent depuis l’automne dernier.

Leonardo, ultime recours

Au menu des discussions, l’avenir de José Mourinho bien sûr mais aussi celui d’une kyrielle de joueurs majeurs appartenant à l’écurie Mendes : Cristiano Ronaldo (Real Madrid), Falcao (Atletico Madrid) ou encore Nani (Manchester United). Selon la chaîne Infosport +, une nouvelle rencontre serait prévue dimanche entre Jorge Mendes et Nasser al-Khelaifi. Est-ce vraiment pour relancer le dossier Mourinho? Le doute est permis. L’actuel entraîneur du Real est selon toute vraisemblance en route pour Chelsea, un club qu’il a conduit à deux reprises jusqu’au titre de champion d’Angleterre (2005 et 2006).
L’hypothèse selon laquelle le Special One installera son bureau au camp des Loges dès le mois de juillet n’a en fait jamais semblé aussi improbable. On ne peut pas dire exactement la même chose d’Arsène Wenger, 63 ans, l’actuel manageur d’Arsenal. Le Français focalise l’attention des propriétaires qatariens depuis des années. Il était même la cible numéro un dès le rachat du club parisien par QSI en juin 2011. Consultant de la chaîne qatarienne Al-Jazira Sport depuis la Coupe du monde 2006, Wenger entretient une relation personnelle avec Nasser Al-Khelaifi, président du PSG et du groupe Al-Jazira Sport. Est-ce la raison pour laquelle les deux hommes doivent très vite se rencontrer? Selon nos informations, un rendez-vous est fixé au lundi 6 mai. Il pourrait être décalé en cas d’attribution du titre la veille face à Valenciennes. Dans l’entourage du technicien français, on dément toutefois qu’une telle réunion soit planifiée. « Il n’y a aucune rencontre prévue entre Arsène et les dirigeants du PSG, nous dit-on. Arsène est sous contrat avec Arsenal jusqu’en juin 2014 et il faudrait vraiment qu’il se fasse virer d’Arsenal en fin de saison pour qu’il étudie une proposition du PSG. Dans un an, en revanche, pourquoi pas? »
Difficile pourtant d’imaginer le PSG patienter un an, le temps que Wenger soit libre de tout contrat, et entamer alors la prochaine saison avec un entraîneur intérimaire. L’art du forcing est plutôt l’une des marques de fabrique des propriétaires qatariens. En cas d’échec des divers projets de recrutement, une solution interne pourrait toutefois s’imposer : celle de Leonardo. Le directeur sportif du PSG avait déjà failli rejoindre le banc de touche parisien en décembre dernier alors que le sort de Carlo Ancelotti était suspendu au résultat du match PSG-FC Porto. De l’histoire ancienne.


Le Parisien
manovitch
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Le départ d’Ancelotti va faire réfléchir certains joueurs

Frédéric Gouaillard | Publié le 27.04.2013, 06h20

La fin du bail de Carlo Ancelotti va-t-elle entraîner une vague de départs au PSG? C’est un risque quand un club perd un entraîneur de cette envergure, qui a pesé de tout son poids dans le recrutement d’une bonne partie de l’effectif. Sans dramatiser la situation, il s’agit donc d’une hypothèse à ne pas écarter. D’autant que les autres mastodontes européens seront à l’affût des moindres turbulences qui vont accompagner le changement d’entraîneur au Paris Saint-Germain.

Ces perspectives de mouvement touchent en premier lieu les grandes stars parisiennes. A commencer par Zlatan Ibrahimovic, même si ce dernier est encore lié pour deux saisons avec le club de la capitale. « Normalement, Zlatan reste au PSG la saison prochaine, mais un transfert est possible si la situation change, c’est-à-dire si l’entraîneur change ou si le projet des propriétaires du club évolue », nous avait déclaré son agent, Mino Raiola, la semaine dernière. Depuis, Leonardo s’est voulu rassurant en assénant que le Suédois ferait partie de l’effectif parisien la saison prochaine « à 100% ». Mais on sait, par exemple, que Manchester City a déjà avancé des pions sur ce dossier.

Makelele en route vers Madrid?

Pour Thiago Silva, c’est un peu différent. Le capitaine parisien n’a pas manifesté de volonté d’aller voir ailleurs. Mais le Brésilien, qui avait reçu une offre du Real Madrid à l’été 2010 et du Barça en 2012, pourrait une nouvelle fois subir les avances des deux grands clubs espagnols. Le nom du successeur d’Ancelotti sera donc, pour lui aussi, primordial dans sa volonté de poursuivre l’aventure parisienne.
Enfin, selon la presse italienne, le Real Madrid serait prêt à formuler une offre de 25 M€ pour recruter Marco Verratti (20 ans). Il s’agirait là d’une demande expresse du coach parisien. Une information difficilement vérifiable, mais Ancelotti est le principal artisan de la venue de l’espoir italien dans la capitale française. Claude Makelele pourrait lui aussi accompagner Carlo Ancelotti dans la capitale espagnole. Son départ est d’autant plus envisageable que l’ancien milieu de terrain arrive au terme de son contrat à Paris. A Madrid, il pourrait jouer les poissons-pilotes de Carletto puisqu’il a joué au Real pendant trois saisons, entre 2000 et 2003. Et surtout, Makelele retrouverait là-bas l’un de ses meilleurs amis. Un certain Zinedine Zidane.


Le Parisien.fr
Varino
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Paris peut-il le retenir ?

Carlo Ancelotti est à un pas du Real Madrid. Mais le PSG espère encore pouvoir convaincre l’italien de rester. Des discussions entre les deux clubs devraient s’engager.


« Il n'a encore rien décidé. » Dans l’entourage de Carlo Ancelotti, hier, c’est une phrase qui revenait en boucle en réponse aux rumeurs de plus en plus insistantes qui envoient l’Italien sur le banc du Real Madrid. Ancelotti n’aurait rien décidé ? Ce n’est pas vraiment la tendance qui circule dans les hautes sphères du PSG, où le message reçu cette semaine est celui d’un entraîneur « qui veut partir ».

Dimanche dernier, après PSG-Nice (3-0), Ancelotti s’est à nouveau entretenu avec un émissaire du Real Madrid et ce rendez-vous a un peu plus rapproché « Carletto » du club madrilène, où il est désormais à deux doigts de s’engager officiellement (voir L’Équipe du 24 avril). Et ce probable départ place aujourd’hui le leader de la L 1 face à un grand flottement : si Ancelotti devait partir, quel successeur lui trouver alors que José Mourinho préfère retourner à Londres, cette ville qu’Arsène Wenger n’est pas sûr de vouloir quitter (lire par ailleurs) ?

Outre ces deux managers rêvés par le propriétaire du PSG, les noms d’Éric Gerets – qui dirige désormais Lekhwiya, un club de Doha cher au cheikh Tamim – et de Manuel Pelligrini, l’entraîneur chilien de Malaga, figurent sur les tablettes qatariennes. Mais, avec l’actionnaire venu du Golfe, la lecture des événements s’avère rarement linéaire. Alors même qu’Ancelotti n’a pas toujours bénéficié d’une cote immense à Doha, notamment en raison d’un fonds de jeu jugé insuffisant, Nasser al- Khelaïfi n’a pas entièrement renoncé à le conserver. Le président du PSG dispose d’une carte qui ne lui a pas échappé : le contrat qui lie Ancelotti au club parisien.

Pour le Real, « ce qui bloque encore, c’est ce contrat de un an »

Mathématiquement, une victoire du PSG demain soir sur le terrain de l’Évian-TG ne lui garantirait pas le titre à 100 %. Mais elle assurerait définitivement la place de Paris sur le podium final et entérinerait alors le renouvellement automatique d’un an du contrat de l’Italien, jusqu’au 30 juin 2014. « Ce qui bloque encore, ce n’est pas une histoire d’argent, c’est cette histoire de contrat de un an », soufflait, hier, un proche des négociations avec le Real.

À l’image d’un club qui retient parfois un joueur contre son gré, le PSG peut-il durcir sa position s’il estime que le départ d’Ancelotti le confronterait à un vide vertigineux ? Peut-il exiger, pour le principe, une indemnité de transfert, dont le montant éventuel ne dépasserait pas a priori le total des salaires d’Ancelotti sur sa dernière année de contrat, à savoir 7,2 M€? Nasser al-Khelaïfi devrait s’entretenir prochainement avec Florentino Pérez, son homologue madrilène, pour aborder cet épineux dossier.

Dans un premier temps, le PSG cherche déjà à retenir son entraîneur en lui soumettant une prolongation de deux ans avec un salaire sensiblement revalorisé. Mais cette tentative un peu désespérée se heurte aux sentiments du moment du technicien italien. Un homme à la fois vexé par la défiance qu’il a parfois ressentie au sommet du club et également attiré par la perspective d’entraîner un Real souvent décrit comme l’un des plus grands clubs du monde. Sur le terrain, le PSG reste rarement endormi tout un match. En coulisses, il semble qu’il se réveille aujourd’hui trop tard.

JÉRÔME TOUBOUL



Citation
L’insondable Wenger

ARSÈNE WENGER n’ignore rien du rêve du PSG de le voir devenir, le plus tôt possible, le nouvel homme fort de la politique sportive du club, du centre de formation au banc des pros. Manager au savoir-faire éprouvé dans un grand club européen, technicien réputé pour détecter des talents et donner un style offensif à son équipe, Wenger présente toujours le profil le plus séduisant auprès de Qatar Sports Investments, malgré l’absence de titres d’Arsenal depuis 2005 et sa victoire en Cup.

Face à cette cour récurrente, le manager des Gunners ne s’est pas encore positionné clairement et préfère même une posture silencieuse. Aux approches du président parisien Nasser al-Khelaïfi, il ne laisse filtrer qu’une réponse : sa volonté prioritaire de se concentrer sur la fin de la saison d’Arsenal, qu’il souhaite qualifier à nouveau pour la Ligue des champions. Sauf changement de planning, aucun rendez-vous entre les deux hommes n’aura lieu avant la fin de la Premier League, le 19 mai.

La seule certitude, avec l’Alsacien (63 ans), concerne la durée de son contrat. Il est lié à Arsenal jusqu’en juin 2014 et il est réputé être enclin à aller au bout de ses contrats. Cette saison, certains fans d’Arsenal ont réclamé pour la première fois le départ de celui qui dirige les Gunners depuis 1996. Immédiatement, le Board du club londonien lui a exprimé sa confiance absolue. Une forme de gratitude : depuis l’arrivée du Français, la valeur de l’action d’Arsenal a été multipliée par vingt. « Personne ne le virera, lui seul peut partir de son propre gré », glisse un familier du club anglais. Pour Nasser al-Khelaïfi, qui connaît Arsène Wenger depuis 2006, le convaincre de venir à Paris s’annonce très difficile. Il lui faut, déjà, patienter au moins trois semaines. – J. T.



Citation
THIAGO MOTTA SUSPENDU TROIS MATCHES. – Expulsé en quarts de finale de la Coupe de France, à Annecy, face à l’Évian-TG (1-1, 1-4 aux t.a.b., le 17 avril), pour un coup de pied sur Cédric Barbosa à la fin de la prolongation (117e), Thiago Motta s’est vu infliger, hier, trois matches de suspension par la commission de discipline de la Fédération française. Le milieu international italien du PSG, qui en a déjà purgé un contre Nice (3-0, dimanche dernier), manquera donc la rencontre face à l’ETG, demain soir, puis la réception de Valenciennes, le 5 mai. Il sera de nouveau disponible pour le déplacement à Lyon, le 12 mai.

IBRA ET LUCAS ATTENDUS AUJOURD’HUI. – Zlatan Ibrahimovic et Lucas étaient absents hier de la séance d’entraînement du PSG au Camp des Loges. L’attaquant suédois (virus) a regagné son domicile parisien, après être passé consulter le staff médical. Forfait contre Nice (3-0), dimanche dernier, Lucas (côtes) a seulement effectué des exercices en salle. Selon le club, les deux joueurs devraient pouvoir s’entraîner normalement cet après-midi, avant le départ des Parisiens pour leur mise au vert dans un palace situé au bord du lac d’Annecy. – J. T.

LE BARÇA EN CONTACT AVEC THIAGO SILVA ? – Alors que le FC Barcelone recrutera probablement un défenseur central d’envergure l’été prochain, Tito Vilanova et Andoni Zubizarreta, l’entraîneur et le directeur sportif du club, auraient demandé à leur président Sandro Rosell d’envisager la piste Thiago Silva, selon le quotidien catalan Sport, qui indiquait, dans son édition d’hier qu’un contact aurait été noué avec l’entourage du défenseur du PSG, sous contrat jusqu’en 2017. Une piste qui avait déjà été envisagée l’été dernier, comme nous l’expliquait Thiago Silva le 2 avril : « Le Barça était entré en contact avec mon agent. C’est un club où tous les joueurs rêvent un jour d’évoluer. Quand j’étais enfant, j’en rêvais aussi, mais ça ne s’est jamais réalisé. »

VERRATTI N’A PAS REJOINT RAIOLA. – Alors que Blaise Matuidi a quitté récemment Jean-Pierre Bernès pour confier ses intérêts à Mino Raiola, des médias italiens suggéraient cette semaine que Marco Verratti venait également de rejoindre l’écurie de l’agent d’Ibrahimovic, Maxwell et Van der Wiel. « Je démens catégoriquement travailler pour M. Mino Raiola, a affirmé le milieu défensif italien sur sa page Facebook. Mes intérêts sont toujours gérés par mon agent, Donato Di Campli, en qui je manifeste une confiance absolue. » – J. T.


L'Equipe
Homer
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Paris doit réagir en champion

Football,Ligue1/EvianTG-PSG. Les Parisiens doivent s’imposer pour faire un peu oublier leur élimination en Coupe de France face aux Haut-Savoyards et garder l’OM à distance.

Il y a encore onze jours, Carlo Ancelotti, furieux de l’élimination de son équipe en quart de finale de la Coupe de France contre Evian, quittait Annecy en se posant beaucoup de questions sur ses troupes. Le PSG revient ce dimanche en Haute-Savoie, mais, cette fois, ce sont les joueurs qui s’interrogent sur leur entraîneur… L’avenir d’Ancelotti (voir page suivante) occupe les esprits, alimente les conversations, faisant presque oublier l’essentiel : il y a un titre de champion à s’offrir d’une semaine à l’autre.
Le succès marseillais hier à Lorient au tarif habituel (1-0) interdit tout relâchement et demande une réponse du tac au tac pour tuer l’once de suspense planant encore sur le nom du prochain champion de France.

Retrouver l’attitude du match contre Nice


Afin de motiver ses troupes, Ancelotti n’a même pas besoin de parler de titre, d’une 22e victoire en Ligue 1 à aller chercher ce soir au parc des sports d’Annecy. Il pourrait presque se taire, tabler sur l’orgueil de ses joueurs et se contenter de leur repasser le DVD du sinistre match de Coupe de France à Evian. Ce jour-là, il n’y avait pas grand-chose à sauver : une motivation douteuse à l’image de l’absence de joie après le but de Pastore, un jeu sans âme et un Zlatan Ibrahimovic complètement absent.

« Je ne demande pas une revanche, explique Ancelotti. Mais j’espère que nous aurons la même attitude que face à Nice (3-0) lors du match suivant. Là, c’était une belle chose à voir. Et, en cas de victoire, le titre serait vraiment tout proche. »

Pas question de snober Evian une seconde fois. « Notre adversaire aura encore plus de force cette fois car il est dans la bataille pour le maintien, prévient l’entraîneur parisien. Il faudra de l’engagement et de la concentration. Le match sera différent du premier et probablement plus costaud. De toute façon, le but est de gagner nos deux prochains matchs (NDLR : Evian puis Valenciennes dimanche prochain) pour être sûr d’être sacrés. »

Même pour Ancelotti, un titre de champion n’est jamais anodin. Dans toute sa carrière d’entraîneur, il n’en compte que deux (en 2004 avec l’AC Milan et en 2010 avec Chelsea). « Un titre serait vraiment une très belle chose, s’enthousiasme-t-il. Le travail d’un entraîneur est d’améliorer l’histoire d’un club. Et ce serait un point de départ important pour ouvrir une période positive au PSG. » Ou la fermer en beauté le concernant…


Le Parisien.fr
Varino
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Ancelotti, in et out

Alors que l’entraîneur italien a admis pour la première fois hier qu’il pourrait quitter le PSG en juin, première esquisse de son bilan.


IL EST PLUS DIFFICILE de prédire si Carlo Ancelotti restera à Paris que de mesurer, déjà, ce qu’il restera de son expérience sur le banc de la capitale, où il a pris place le 1er janvier 2012. De la conquête probable du titre de champion à un style de jeu souvent controversé, petit tour d’horizon de l’ère « Carletto », qui pourrait – c’est la tendance – s’achever en fin de saison.


SES RÉUSSITES

MANAGEMENT DES STARS ET PRAGMATISME TACTIQUE


Même si rien ne sera mathématiquement acquis à l’issue du déplacement à Annecy, ni même dimanche prochain après la réception de Valenciennes, Carlo Ancelotti s’apprête à devenir le troisième entraîneur champion de France sur le banc du PSG, après Gérard Houllier en 1986 et Artur Jorge en 1994. À Paris, un couronnement en L 1 est trop rare pour ne pas faire entrer dans l’histoire du club l’entraîneur du sacre (1).

La part de mérite d’Ancelotti dans la conquête de ce probable titre se situe au moins à trois niveaux. En amont, son nom a contribué – outre les millions du Qatar – à attirer plusieurs recrues majeures depuis un an et demi, d’Ibrahimovic à Thiago Silva, en passant par Lavezzi, Alex ou encore Thiago Motta. Ancelotti a rendu sportivement crédible, aux yeux de l’Europe du football, un projet qui pouvait sembler encore difficile à décrypter au moment de l’arrivée de Qatar Sports Investments, en juin 2011.

Réputé pour être un expert dans la relation entraîneur-entraîné, Ancelotti a montré jusqu’à présent toute son habileté dans le management des hommes, du moins ceux qu’il perçoit comme des joueurs clés. Il a sauvé Pastore de la noyade, transformé Matuidi, révélé Verratti, mis Lucas en confiance rapidement… Au cours d’un automne compliqué, Ancelotti aura évité l’implosion de son groupe en responsabilisant encore plus des cadres comme Thiago Silva et Ibra, mais aussi par la sérénité qu’il dégage, ce sentiment de maîtrise qui a souvent été la trame de son équipe cette saison.

Côté jeu, son PSG n’a pas toujours ébloui. Mais Ancelotti a montré un pragmatisme décisif en abandonnant en cours de saison son schéma de base 4-3-3 pour un 4-4-2 qui s’est révélé plus adapté aux caractéristiques d’Ibra et de Pastore. En restant fidèle à son nouveau cadre de jeu, il a failli renverser le FC Barcelone (2-2, 1-1) en quarts de finale de la Ligue des champions, ce qui lui vaudra, sur le moment, les éloges téléphoniques du cheikh Tamim, ce prince héritier du Qatar qui n’a pas toujours été son premier fan.


SES ÉCHECS

COUPES NATIONALES ET IDENTITÉ DE JEU PAS ASSEZ PÉTILLANTE


Sur sept titres possibles (2), Ancelotti est parti pour n’en décrocher qu’un, même si ce n’est pas le moindre. Les éliminations successives du PSG dans les Coupes nationales ont pu révéler sa difficulté à transmettre en permanence sa motivation à ses joueurs, notamment lors du quart de finale de Coupe de France face à l’ETG (1-1, 1-4 aux t.a.b.), il y a onze jours. Un match pour lequel son choix de recourir à des cadres d’habitude ménagés en Coupe n’a pas été payant. Plus tôt dans la saison, sa gestion du cas Nene avait comporté sa part d’énigme, avant le départ du Brésilien au Qatar lors du mercato hivernal.

La perte du titre de champion, la saison passée, au bout d’un duel avec Montpellier, avait été partiellement attribuée à certains coachings d’Ancelotti en cours de match, notamment à Auxerre (1-1, le 15 avril 2012), lorsqu’il avait fait entrer Diego Lugano pour décaler Milan Bisevac sur la droite, ce qui avait eu pour effet de perturber l’organisation défensive du PSG. Plus récemment, son « coup » consistant à titulariser David Beckham lors du quart de finale aller de C1 contre Barcelone n’a pas fait l’unanimité. Si le jeu long de l’Anglais s’est avéré intéressant, son manque prévisible de tonicité n’a pas aidé à déséquilibrer un Barça prenable. Depuis son arrivée, Ancelotti n’a pas su imprimer véritablement l’« identité » de jeu qu’il appelait de ses voeux l’été dernier. Si leur force de caractère a permis aux Parisiens de contrôler leur parcours en Championnat, ce ressort a été inconstant. Surtout, en un an et demi, l’ex-manager de Chelsea n’a pas su installer un style offensif pétillant, un critère important aux yeux de sa hiérarchie, comme l’avait rappelé Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, au soir de la victoire contre Porto (2-1, le 4 décembre), en C1. L’ADN du PSG d’Ancelotti, c’est le contre, y compris contre des adversaires plus faibles. Un mode de jeu efficace, mais qui manque de relief et de couleur au regard du potentiel technique de l’effectif à sa disposition.

JÉRÔME TOUBOUL

(1) Comme entraîneur, Ancelotti a déjà gagné, entre autres, deux Ligues des champions (2003 et 2007), un titre de champion d’Italie (2004) avec l’AC Milan et le doublé Coupe-Championnat (2010) avec Chelsea en Angleterre.
(2) Le PSG était déjà éliminé de la Coupe de la Ligue quand Ancelotti a succédé à Antoine Kombouaré, en décembre 2011.



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« Non, je ne peux pas dire que je reste »

CARLO ANCELOTTI, l’entraîneur du PSG, a annoncé hier qu’il dévoilera son avenir une fois le titre acquis.


EN UNE PHRASE, il a admis que l’atmosphère avait changé : « Non, je ne peux pas dire à cent pour cent que je reste. » Au début du mois, Carlo Ancelotti tenait encore le discours d’un entraîneur parti pour rester. Depuis hier, sous le vernis de l’humour et d’une voix toujours sereine, le ton a changé. À l’origine de ce scénario du départ, le manque de respect qu’il a parfois ressenti venant d’une hiérarchie prête à le limoger en décembre, mais aussi les sollicitations appuyées de clubs comme Manchester City et, surtout, le Real Madrid. Pourquoi ce changement de ton, en moins d’un mois ? « Il ne s’est rien passé de particulier. Mais bon, parfois, il y a des choses personnelles qui surviennent… On en parlera en temps voulu. » Ancelotti a une raison très personnelle de suivre le derby, en début d’après-midi : si Lyon bat Saint-Étienne, le PSG sera assuré de finir parmi les trois premiers de la L 1, même s’il perdait le soir même chez l’ETG ; son contrat sera alors automatiquement prolongé jusqu’au 30 juin 2014. Il a déjà anticipé cette conséquence : « Il y a ce contrat donc je ne suis pas libre de mon choix. » Ce lien n’a d’ailleurs pas échappé à Qatar Sports Investments, qui n’a pas renoncé à conserver son entraîneur… tout en caressant toujours le rêve d’attirer Arsène Wenger, voire un José Mourinho pourtant très proche de Chelsea (voir L’Équipe d’hier).

« Quand le titre sera acquis, je parlerai avec le club, a glissé Ancelotti, hier. Ce n’est pas vrai que j’ai annoncé à mes dirigeants que je voulais partir. » Eux ne l’ont pas ressenti ainsi, en tout cas. Et il faut être indulgent avec le sympathique « Carletto » lorsqu’il affirme sans plaisanter : « Je n’ai parlé avec aucun club. » Il ne cache pas avoir parlé à ses joueurs, vendredi, avant l’entraînement : « Je leur ai dit de ne pas prêter attention aux rumeurs me concernant. » Diplomate, l’Italien a assuré ne pas en vouloir au club de ne pas s’être manifesté plus tôt pour lui proposer une « vraie » prolongation de contrat, en mars par exemple. « On avait beaucoup de matches à jouer, il fallait attendre que les choses se décantent. » Puis il a
soufflé, au sujet de son avenir : « Il va falloir choisir. Et ce n’est jamais facile. » – J. T.

L'Equipe
Varino
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Sans Lucas, avec Ibra

Lucas, qui souffre toujours d’une côte douloureuse, ne s’est pas entraîné de la semaine. Il est donc logiquement absent. Il s’agit du second forfait d’importance après celui de Thiago Motta, qui purge ce soir le deuxième de ses trois matchs de suspension. Pour compenser l’absence de Lucas, Pastore devrait s’installer sur le flanc droit et laisser Lavezzi opérer comme milieu gauche. Devant eux, le duo Ibrahimovic- Ménez sera chargé de mener la vie dure aux défenseurs savoyards. Le Suédois, remis de son virus à l’estomac, est apte. Ménez devra offrir une meilleure image après les insultes proférées contre M. Chapron, l’arbitre de PSG - Nice. « J’ai dit à Ménez que ce n’était pas possible de prendre un carton en parlant à l’arbitre, note Ancelotti. Il n’a sûrement pas eu un bon comportement. L’arbitre est un juge et il faut lui montrer du respect. »



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Ancelotti ne se cache presque plus

Carlo Ancelotti est bien sûr un très grand entraîneur mais aussi un acrobate chevronné. Hier, en conférence de presse, il était soumis à un exercice délicat : annoncer qu’il quitte le PSG sans le dire officiellement tout en le faisant comprendre mais sans froisser personne. Il s’en est sorti à merveille. Il est allé le plus loin possible dans ce qu’il est possible d’admettre, le tout mâtiné d’une diplomatie de circonstances, qui tient autant à son éducation qu’à sa volonté de ne jamais attaquer de front ses employeurs.

Bref, il tourne la page de sa séquence parisienne, comme nous le révélions vendredi, et il l’a expliqué entre les lignes avec son humour habituel. Le ton était donné quand il s’est assis devant l’assistance en lâchant avec son air mutin : « Vous voulez parler de quoi ? »

Après avoir expédié en premier les affaires courantes — ce match à Evian qui doit rapprocher son équipe du titre de champion 2013 —, il s’est livré pendant un gros quart d’heure. Il avait commencé la saison en disant que « Mourinho devra attendre » parce qu’il entendait rester plusieurs années au PSG. Ces derniers mois, face à l’insistance des rumeurs de départ, il disait encore que, si tout le monde était content, il resterait dans la capitale. Hier, tout a changé. « Non je ne peux pas dire que je reste à 100 %. » Ou encore : « Je ne suis pas sûr de rester. Je suis honnête. » Cette évolution sémantique résonne évidemment comme un aveu. « C’est un choix que je dois faire. Ce n’est jamais facile mais je suis serein. »

Il en a profité également pour rappeler son timing. « Je suis d’accord avec le club et Leonardo. On parlera quand le titre sera gagné. J’essaie d’être clair avec vous, avec tout le monde. Vous devez attendre quinze jours, ce n’est pas beaucoup. » Quand Hexagoal sera enfin entre les mains du club. Mais avant, a priori, le Real Madrid, il s’est exercé à un peu de realpolitik. « Il n’est pas vrai que j’ai dit au club que je voulais lâcher le PSG. » C’est mercredi dernier, face à Nasser al- Khelaifi, le président parisien, que l’entraîneur italien a pourtant révélé sa décision. Et de livrer la raison de ces cachotteries qui ne trompent personne : « Je n’ai parlé avec aucun autre club parce que je veux d’abord être clair avec celui où je travaille. Il faut prendre en considération que j’ai un contrat qui finit le 30 juin 2014. Ce n’est pas un choix libre. »

Ancelotti, qui déteste le conflit, entend surtout se séparer en bons termes et à l’amiable avec les Qatariens. Il a préféré éluder les causes profondes qui le motivent. Elles renvoient à la défiance de ses dirigeants au moment de la crise de novembre lorsqu’il sauva sa tête en battant Porto ( 2- 1). L’évocation de ce souvenir le fera sourire dans une nouvelle forme d’aveu. « Parfois, il y a des choses personnelles qui arrivent et que je ne veux pas exposer en public. Quand la saison sera finie, on pourra parler de tout. »

Il dit avoir évoqué vendredi le sujet avec les joueurs. Qu’ils en ont rigolé. Mais peut- être jaune. « Ma relation avec eux a toujours été bonne. J’ai rencontré quelques problèmes avec certains, c’est normal. Mais il y a toujours eu du respect entre nous. » Et de conclure : « J’aime le PSG, le club, la ville, la vie ici. Je n’ai aucun problème dans le travail, l’ambiance est bonne, mais ça ne veut rien dire quant à mon avenir. Je suis heureux que les supporteurs m’aient apprécié. C’est une belle récompense pour moi. J’espère faire une belle fête avec eux quand on aura gagné le championnat. » C’est dingue, on aurait cru qu’il dressait un bilan.



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La reprise de la saison se fera à Marcoussis

Lorsqu’ils reprendront l’entraînement pour la prochaine saison, vraisemblablement le 1er juillet, les Parisiens prendront la direction de Marcoussis (Essonne), le Clairefontaine du rugby, et non du camp des Loges. Le centre d’entraînement habituel du PSG fera l’objet d’une rénovation. Les deux terrains vont être intégralement refaits, avec un nouveau système de chauffage. De même, les locaux vont être agrandis et repensés. Thiago Silva et ses partenaires, que ce soit avant et après le stage en Autriche ( du 4 au 13 juillet) puis en Suède ( du 19 au 27 juillet), passeront donc par la case Marcoussis. Le retour au camp des Loges devrait intervenir courant août.

Le Parisien

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Comment te dire adieu ?

Carlo Ancelotti n’a pas voulu confirmer son départ mais il a pour la première fois indiqué qu’il n’était « pas sûr de rester »


PSG Il restera un peu de suspense tant que rien ne sera officialisé, mais Carlo Ancelotti en a finalement dit beaucoup. « Je ne suis pas sûr de rester » , a avoué l’entraîneur italien du PSG au milieu d’une conférence de presse où il fut plus question de son avenir que du match d’Evian ce soir. C’était de l’honnêteté. Il a aussi assuré qu’il n’avait pas encore pris sa décision, qu’il la prendrait une fois le titre acquis et qu’il n’avait discuté avec « aucun club » . Cela ressemblait aux petits mensonges qu’il reconnaît parfois utiliser pour se protéger. Tout porte à croire qu’il ne laissera pas passer l’opportunité de rejoindre le Real Madrid.

Pour la première fois, Ancelotti a ouvert l’hypothèse d’un départ. Il a « besoin de voir ce qui arrive de l’extérieur » alors qu’il avait « décidé de rester » il y a deux semaines. Comment justifier l’évolution de son discours ? Par « des choses personnelles dont [il n’a] pas envie de parler avec tout le monde » . Il a aussi livré une clé du dossier : « J’ai un contrat. Ce n’est pas un choix libre. » Une fois que le PSG sera officiellement qualifié pour la Ligue des champions _ ce devrait être le cas dès ce soir_, son contrat sera automatiquement prolongé d’un an, jusqu’en juin 2014. Il lui faudra donc négocier un départ anticipé.

Leonardo sur le banc ou à l’inter ?

Ce scénario replonge le club de la capitale dans une période d’incertitude alors qu’il commence à peine à monter en puissance. Car dans le sillage de l’Italien, certains joueurs risquent de réclamer un bon de sortie. Paris n’aura alors qu’un bouclier : le montant des contrats sur lesquels très peu de clubs peuvent s’aligner. Si c’est déjà fait, les dirigeants parisiens soumettront une offre de prolongation à Ancelotti, avec une augmentation salariale et des pouvoirs élargis. Mais cette réaction paraît tardive. Ils sont piégés.

Les trois cadors que QSI lorgne depuis toujours ne sont pas disponibles: Pep Guardiola s’est engagé avec le Bayern Munich. José Mourinho penche pour un retour à Chelsea (néanmoins lié à une qualification en Ligue des champions) malgré des contacts réguliers avec le PSG. Arsène Wenger est sous contrat jusqu’en 2014 à Arsenal et ne compte pas précipiter son départ. Le timing n’est pas bon. Un forcing parisien pourrait même le rebuter. Dans l’idéal, il succédait à Ancelotti dans un an et ouvrait une nouvelle page. Selon son entourage, il n’a pas eu le moindre contact avec Nasser al- Khelaïfi depuis l’automne dernier.

Deux options se profilent désormais. Soit le PSG se tourne vers un technicien qui a une belle carte de visite sans avoir l’aura rêvée (Manuel Pellegrini, Rafael Benitez). Soit QSI demande à Leonardo de prendre le relais sur le banc en attendant que Wenger se libère. En début d’année, le Brésilien avait fait part de son envie d’entraîner à nouveau. Cette semaine, il a assuré qu’il serait « à 100 % » parisien la saison prochaine. Hier en Italie, Sport Mediaset, le site du groupe de médias appartenant à Silvio Berlusconi, assurait pourtant que le retour de Leo à l’Inter Milan en tant que directeur général était acté.



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C’est le dernier des Parisiens

Joueur puis formateur, Thierry Morin est le seul à avoir vécu les deux et bientôt trois titres de champion du PSG


Le fil conducteur de la courte mais chaotique histoire du PSG a un nom : Thierry Morin, 55 ans. Hormis une parenthèse de trois ans au Red Star (1986- 1989), l’actuel responsable de la scolarité du centre de formation parisien est au club depuis sa création, en 1970. Il a vécu le premier titre de champion de France (1986) en tant que joueur et le second comme salarié (1994) alors que Paris fonce vers son troisième sacre. L’ancien défenseur résume ce voyage à travers les époques : « En 1986, on était un club franco- français. En 1994, franco-brésilien. On est passé à l’ère de la mondialisation. »

1986 « LA FIN DU CLUB FANTASQUE »

Le 25 avril 1986, le PSG fête son titre au Parc après une ultime victoire contre Bastia (3-1). « C’était une belle fête, mais moins grandiose que la Coupe de France 1982 avec la descente des Champs- Élysées, juge Thierry Morin qui, blessé, n’avait disputé que deux matches cette saison- là. Ce sacre, conquis à la surprise générale, c’était la confirmation que ce club existait. Jusqu’ici, on avait l’étiquette du club fantasque avec l’image de Francis Borelli qui embrassait la pelouse. » Le PSG s’incruste parmi les grands mais reste un club à visage humain. « Le Parc était déjà bien chaud, toujours plein. Il y avait une communion avec le public dans une atmosphère bon enfant. Il n’y avait pas de stewards dans les tribunes, on discutait avec les supporters sur le parking. On voyageait avec les journalistes, sur des vols réguliers à Orly. La plupart des joueurs n’avaient pas d’agent. On signait les contrats directement au domicile de Borelli, rue Bergère. Une autre époque… »

1994 « LE BAZAR ORGANISÉ DE CANAL+ »

En 1994, trois ans après son rachat par Canal +, le PSG prend « une dimension supérieure tout en gardant ses valeurs » . Morin, qui a intégré la formation cinq ans plus tôt, se souvient d’ « une super- aventure » même pour les salariés. « Le personnel était impliqué, c’était encore une petite structure. Le siège se situait côté virage Boulogne. On tenait dans un périmètre qui ne faisait pas un dixième de la surface actuelle. Il n’y avait pas de départements spécialisés (communication, marketing, etc.) comme aujourd’hui, mais un service qui s’occupait de tout. C’était un bazar organisé. » Comment expliquer ces huit saisons écoulées entre les deux titres, puis encore 19 ans et l’argent du Qatar pour envisager une suite ? « Le club n’a jamais investi dans des outils pour grandir. Il y a eu des erreurs stratégiques à des moments clés. Quand Canal est parti [en 2006], cela a été très dur. On savait qu’on ne s’en sortirait pas sans aide financière extérieure. »

2013 « LA GROSSE MACHINE »

Depuis l’arrivée de QSI, le PSG vit « sur une autre planète » et pourrait « tourner une page » de son histoire s’il quittait Saint-Germain-en-Laye (le site du futur centre d’entraînement n’a pas encore été annoncé, Saint- Germain et Poissy restent en lice). « Avant, on montait les marches. Là, on a un sauté un étage d’un coup. Dans deux ou trois ans, on sera dans les quatre meilleures équipes européennes » , assure Thierry Morin. Et celle de cette année qui, « sauf catastrophe » , sera sacrée d’ici peu ? « Une grosse machine. Même dans les périodes de moins bien, ça avance toujours. C’est le propre des grandes équipes. » Il se réjouit des liens qu’Ancelotti a tissés avec la formation et des projets ambitieux des dirigeants dans ce domaine. Il espère en faire partie. Regrette d’ailleurs le manque de culture club : « L’idée de transmission est importante. Ce qu’a dit Zlatan [« Avant, il n’y avait rien »] , c’était plus de la provocation qu’autre chose. Il y a eu des grands joueurs : Susic, Rai, Weah, Pauleta… Il ne faut pas oublier le passé. »

le JDD
Golazo
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Foot - Ligue 1 - PSG : Verratti souhaite qu'Ancelotti reste

Alors que Carlo Ancelotti a affirmé samedi qu'il ne savait pas s'il serait encore entraîneur du Paris-SG la saison prochaine, le milieu de terrain Marco Verratti a exprimé ce dimanche son souhait de le voir rester dans la capitale française. «Moi j'espère qu'il ne partira pas, a expliqué le joueur dans l'émission Téléfoot. On veut continuer avec lui.» Verratti a par ailleurs assuré vouloir rester au Paris-SG. «Je suis bien ici, je n'ai pas l'intention d'aller dans une autre équipe.»

Homer
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Le PSG perd ses nerfs mais garde le cap

Réduits à neuf à l’issue d’une fin de match houleuse, les Parisiens ont assuré l’essentiel. Ils conservent neuf points d’avance sur Marseille.

Chaque semaine, un gros village gaulois résiste à l'ascension programmée du PSG et il faut ce matin féliciter Marseille, ce rival qu'on reconnaît bien là et qui s'échine à reporter journée après journée le sacre parisien. Il est désormais possible qu'il intervienne officiellement à la 36e étape du championnat, le 12 mai, un soir où les hommes de Carlo Ancelotti se déplaceront à Lyon.

Si bien sûr les deux amis historiques de la Ligue 1 continuent de tout gagner jusque-là. Imaginer le PSG triompher sur les terres de Jean-Michel Aulas ne manquera pas de sel pour les supporteurs qui n'ont jamais porté très haut dans leur coeur le président des septuples champions de France.
Paris, qui a assuré hier soir au passage sa qualification à la prochaine Ligue des champions, même si dans ce domaine, le suspense n'avait étouffé personne, applique donc le programme à la lettre. L'OM gagne, il gagne, histoire de maintenir ses neuf points d'avance, qui en font un champion en puissance depuis sa victoire la semaine passée sur Nice (3-0).

Colère d’Ancelotti envers Verratti

Dans une ambiance souvent électrique, avec un arbitrage confus qui n'aura pas aidé à calmer les esprits, le PSG n'aura pas souvent affiché à Annecy la stature supposée qui va avec ce titre tant promis et pris son 4e rouge en deux matchs à Evian. Trop de déchets techniques, d'occasions «faciles» incroyablement ratées (spéciale dédicace à Lavezzi et son face à face avorté de la 63e minute devant Mongongu), de largesses dans le combat, la vertu principale d'Evian déjà observée en Coupe de France onze jours plus tôt. On dirait que Paris sait aussi gagner à la marseillaise, ce 1-0 marque de fabrique sur la Canebière.

C'est une rencontre de plus qui rapproche donc encore un peu Paris de son seul trophée de la saison mais ce n'est pas forcément celle qu'on retiendra à l'heure du bilan. Mentalement, la difficulté existe pour le club de la capitale: il doit faire le boulot, assurer le coup, sachant qu'il ne risque plus grand chose et qu'un nouveau revers ne le plongerait pas forcément dans des tourments infernaux. Mais il continue à produire les efforts nécessaires même si c'est l'ensemble a paru brouillon et beaucoup moins abouti que la semaine passée devant les Aiglons.
Après une saison longue et mouvementée, il est possible que certains en aient marre et pensent à leurs vacances ou leurs transferts. Et on ne parle pas ici de Verratti, qui même en pleine forme conteste tout et toujours tout, ce qui lui a valu la première exclusion de sa courte carrière française et une colère absolument sublime de rage d'Ancelotti. C'était la 81e minute et c'est bien simple: c'est à ce moment-là que le PSG a montré hier le plus d'intensité dans son match.


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Pastore, le buteur providentiel

En l'absence de Lucas, blessé, Carlo Ancelotti a composé un onze de départ ultra-classique avec Pastore sur le côté droit, Lavezzi à gauche et le duo Ibrahimovic-Ménez en pointe. Seule curiosité, la titularisation de Christophe Jallet, au poste d'arrière droit : une première en L1 pour l'ancien Lorientais depuis deux mois et un certain PSG-OM.

6,5 Sirigu. Les Savoyards n'ont cadré aucune de leurs tentatives en première période. Le gardien italien a dû attendre la 65e minute pour se déployer et sortir un coup-franc de Wass. Une nouvelle fois mis à l'épreuve sur une reprise de Khlifa. Expulsé après la fin du match.

6 Jallet. Rarement pris à défaut dans son travail défensif mais une imprécision chronique au moment de centrer. A son crédit, une passe décisive parfaitement dosée pour Pastore.

6 Alex. Un match mitigé pour le Brésilien. Dominateur dans les duels mais parfois pris de vitesse dans son dos.

6,5 Thiago Silva. Sa montée aurait pu faire mouche mais sa tête est déviée par un Savoyard (17e). Quelques interventions classieuses et une sérénité à toute épreuve, bref du Thiago Silva.

6 Maxwell. Plus précis dans son apport offensif, il délivre notamment un coup-franc parfait à destination d'Ibrahimovic. Averti peu avant la pause pour contestation (45e+1).

4 Verratti. Le jeune Italien s'est encore montré très utile dans la construction du jeu parisien et la destruction du jeu adverse. Aurait même pu inscrire le premier but de sa carrière au PSG si sa reprise n'avait pas heurté la barre transversale (62e). Une nouvelle fois averti (27e) puis expulsé. Sorti du terrain sous les insultes d'Ancelotti (81e).

5,5 Matuidi. Beaucoup plus de déchet que d'habitude dans la transmission et globalement moins en vue. Très utile toutefois en fin de rencontre quand le PSG a subi.

7 Pastore. Inspiré et combatif, il inscrit son 3e but du mois d'avril. Ses combinaisons avec Jallet ont régulièrement déstabilisé la défense savoyarde en seconde période. Remplacé par Van der Wiel (88e).

4 Lavezzi. L'Argentin est à la peine en fin de saison. Beaucoup moins explosif ces derniers temps, il n'a encore que trop peu pesé sur le jeu parisien en dépit de déplacements intéressants. Sur l'un d'entre eux, il se retrouve face à Laquait, gagne son duel, puis rate l'immanquable (63e). Remplacé par Chantôme (69e).

5,5 Ménez. Il a donné l'impression d'être peu concerné par l'évènement. C'est en tout cas l'ombre du Ménez version automne 2012. Jusqu'à cette ouverture géniale pour Jallet (50e), qui conduit à l'ouverture du score du PSG. Remplacé par Beckham (83e), qui sera expulsé dans le temps additionnel.

5 Ibrahimovic. Une frappe de demi-volée de 25m à signaler dès l'entame du match, une superbe passe pour Lavezzi puis plus grand-chose jusqu'à une occasion ratée tout près du but de Laquait (61e). A Evian, l'attaquant Saber Khlifa s'est une nouvelle fois illustré, comme une dizaine de jours plus tôt en Coupe de France. Wass s'est distingué par sa vista sur coup de pied arrêtés.

L'arbitre. M. Thual (3). Ses appréciations ont souvent suscité l'incompréhesion en première période. Il distribue 4 cartons rouges, deux pendant le match et deux à son issue.


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CHIFFRE : 22

Pour la 22e fois de la saison, Paris a fini un match sans concéder de but. Il égale le record codétenu jusque-là en Ligue 1 par Monaco et Bordeaux.


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Un final électrique

L’étincelle qui met le feu aux poudres intervient au coup de sifflet final. A deux mètres du banc de touche d’Evian, Blaise Matuidi chambre ses adversaires. Ces derniers réagissent : insultes, jet de bouteille d’eau et en une seconde, une vingtaine de joueurs s’empoigne avec virulence. « Je ne saurai probablement jamais ce que représente un titre de champion, mais ce qui est sûr, c’est que Blaise Matuidi semblait très heureux et l’a manifesté devant notre banc, raconte Pascal Dupraz, l’entraîneur d’Evian. C’est un international, pas la peine d’exciter tout le monde.»

Soudain, Salvatore Sirigu se précipite sur Saber Khlifa, qui aurait plaqué sa main sur le visage de Matuidi. Sylvain Armand tente en vain d’éloigner son gardien. Peine perdue. L’échauffourée reprend. Khlifa tente un premier coup de poing. Sirigu lui répond avant d’être enfin sorti de la pelouse l’entraîneur des gardiens du PSG. Averti de l’incident, l’arbitre rappelle l’attaquant d’Evian sur le terrain pour lui brandir un carton rouge. Sirigu, aussi convoqué, ne se présente pas. Il aurait expliqué que son club ne voulait pas qu’il sorte des vestiaires. « Il était tout nu sous la douche », ose Leonardo.

Sirigu a peut-être fini sa saison

L’attitude du gardien italien devrait lui valoir un rapport salé de la part de l’arbitre et une lourde sanction. N’ayant pas reçu physiquement son carton rouge, il ne serait pas encore suspendu contre Valenciennes (sauf mesure conservatoire)... « Ce genre d’incident peut arriver, explique Christophe Jallet. Il y avait des tensions sur le terrain. On jouait le titre et eux le maintien. » Olivier Sorlin, le capitaine d’Evian, explique cette tension par l’attitude de Verratti et Matuidi. « Il y a eu beaucoup d’insultes en italien. Et moi qui aime l’équipe de France, je ne comprends pas l’attitude de certains internationaux. »

Ancelotti va vite devoir revoir ses plans. Beckham et Verratti seront suspendus pour au moins un match dès dimanche contre Valenciennes. Comme Thiago Motta, exclu à Evian en coupe de France. Ménez est lui convoqué par la commission de discipline pour ses insultes à l’arbitre de PSG - Nice. Et Sirigu a peut-être déjà fini sa saison. Javier Pastore a parfaitement résumé cette vilaine fin de match : « C’est un triste spectacle pour les enfants au stade. » Ibrahimovic, lui, se montre pragmatique : « Cela ne compte pas. On a gagné le match et on est champions. N’oubliez pas cela. »


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Ibrahimovic a montré un autre visage

Il paraît qu’un Ibrahimovic vexé est aussi dangereux qu’un fauve blessé. Les supporteurs savoyards pouvaient logiquement craindre le retour du Suédois sur une pelouse où, onze jours plus tôt, il avait sombré en Coupe de France. Ce jour-là, la star parisienne avait montré sa part d’ombre et n’avait rien réussi pendant cent vingt minutes, allant même jusqu’à rater son tir au but.

« Je n’ai pas compris ma prestation, dira-t-il par la suite. J’aimerais trouver une explication mais je n’en ai pas. »
Hier avant le match, Carlo Ancelotti avait fait visionner à ses hommes les premières minutes du match contre Evian puis celles face à Nice (3-0) en leur demandant de choisir leur entame. A l’évidence, Ibra avait décidé de briller. Pendant l’échauffement, il avait pourtant ressenti une petite douleur derrière la cuisse qui lui avait fait craindre un forfait de dernière minute.

Finalement titulaire, le Suédois n’attend pas deux mais… cinq minutes pour se montrer. Sa jolie reprise en demi-volée de 25 m oblige Laquait à sortir le ballon du bout des gants (5e). Alors que la rencontre tourne lentement au brouet insipide et s’enlise dans un vilain faux rythme, Ibrahimovic tente à nouveau de faire la différence. A la réception d’un coup franc de son copain Maxwell, il s’excentre mais voit sa frappe du plat du pied finir sur les crampons de Laquait (17e). Sur le corner qui suit, il se place au second poteau, mais frappe à côté (18e).

Seul à 2 m du but, il tire au-dessus


A cet instant du match, il peut déjà se dire qu’il en fait dix fois plus que lors du match de Coupe de France. Bien aidé par une superbe talonnade de Pastore, le buteur parisien se présente ensuite devant le gardien d’Evian mais, au moment de frapper, Mongongu lui ôte le ballon (31e).

Délaissant momentanément sa panoplie de buteur, il tente de se transformer en passeur décisif. Hélas, sa jolie offrande pour Lavezzi aboutit seulement à une frappe croisée complètement manquée de ce dernier (40e).
Après l’ouverture du score de Pastore (50e), Ibrahimovic pense ensuite obtenir un penalty en tombant devant Mongongu. L’arbitre juge au contraire que c’est plutôt lui qui a percuté le défenseur. Cette désillusion n’est rien à côté de la suivante : alors que la reprise de Verratti percute la barre, il trouve le moyen, seul à 2 m du but, de tirer au-dessus (62e)! Paris a gagné, mais le Suédois n’a pas marqué. Pas forcément la soirée dont il rêvait…


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«La pression est très forte depuis des mois» - Leonardo

Considérez-vous le titre de champion de France comme acquis ?

LEONARDO. Non, pas tout à fait. Il Nous manque encore 3 points, disons plutôt 3 points et demi, enfin 4 pour être vraiment tranquille.

Comment expliquez-vous les tensions de la fin de match ?

D'abord, l'arbitre a manqué de lucidité, il a enchaîné les erreurs. Le carton rouge infligé à Beckham, par exemple, est vraiment injuste. Ensuite, ce match était forcément très tendu. Personne ne voulait le perdre. Et surtout pas Evian, qui lutte pour le maintien. Je crois aussi que notre équipe est vraiment fatiguée en cette fin de saison.

Est-ce une excuse ?

La pression est très forte depuis des mois. En championnat, nous avons l'obligation de gagner et à Paris, le poids de l'histoire est considérable. Ça fait 19 ans que le club n'a pas gagné le titre ! Il nous a fallu également gérer un quart de finale de Ligue des champions. C'est déjà énorme de disputer soixante matchs avec tous ces objectifs pour une équipe construite en moins de deux ans.

L'agitation autour de l'avenir de Carlo Ancelotti a-t-elle eu un impact négatif sur l'équipe ?

Absolument pas. Nos joueurs sont suffisamment expérimentés pour ne pas se laisser perturber par cela.

Le Parisien .fr

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Paris s'est sorti du piège

Malgré deux cartons rouges (Verratti et Beckham) et une fin de match houleuse, le PSG est allé s'imposer contre Evian-TG (1-0) et reprend ses neufs points d'avance sur l'OM.

Animé par un sentiment de revanche, né de son élimination en Coupe de France à Annecy il y a dix jours, le PSG n'a pas manqué l'occasion de la prendre sur Evian Thonon-Gaillard, dimanche en allant cette fois s'imposer en Haute-Savoie (1-0). Vexé par la perte d'un doublé qui lui semblait promis, le club parisien a rappelé à son adversaire qu'il était bien le patron, en échaînant un cinquième succès d'affilée en Ligue 1, sans encaisser le moindre but en prime. Grâce à ce succès plus autoritaire que flamboyant, les Parisiens reprennent leur neuf points d'avance sur Marseille et éteignent immédiatement le doute qui aurait pu s'installer en cas de nouvelle contre-performance. A quatre journées de la fin, Paris n'a jamais été aussi proche de son troisième titre. Il pourrait même le célébrer dès dimanche prochain au Parc des Princes s'il obtient un meilleur résultat face à Valenciennes que Marseille contre Bastia.
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Ancelotti : « Le titre est très proche »

En attendant les réjouissances, les hommes de Carlo Ancelotti ont su se faire violence pour dominer enfin un adversaire qui lui résistait depuis trop longtemps. Un nouveau but de Pastore, décidément très à l'aise contre Evian (ndlr, l'Argentin avait déjà inscrit le but parisien en quarts de finale de la Coupe), a suffi à son équipe pour s'imposer. Après une première période laborieuse, marquée par des essais sans grande conviction (5e, 17e et 40e), le leader du Championnat est revenu sur la pelouse après la pause avec de bien meilleures intentions. Et ça a payé.

Verratti et Beckham exclus

Sur un décalage de Ménez et suite une passe de transition de Jallet, Pastore a trouvé la lucarne de Laquait (50e). Dans son élan, le PSG aurait aussitôt pu se mettre à l'abri mais coup sur coup, Verratti, Ibrahimovic (62e) et surtout Lavezzi (63e) ont manqué la balle du 2-0. Dès lors fébriles et moins sûrs de leur sujet, les joueurs de la capitale se sont exposés au retour de l'ETG. A trois reprises, Sirigu a dû s'employer (64e, 68 et 75e), mais jamais le gardien parisien n'a cédé. Grâce à lui, Paris égale les records de Monaco (1989-1990) et Bordeaux (2005-2006), avec 22 matches sans prendre de but cette saison. Le tableau n'est pas forcément tout rose pour autant. En atteste cette fin de match complètement surréaliste avec deux cartons rouges reçus (Verratti et Beckham) et une bagarre générale mémorable. La revanche a coûté cher mais elle fait un bien fou.


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Paris assuré d'être 2e, Ancelotti prolongé

En allant s'imposer dimanche soir à Annecy contre Evian Thonon-Gaillard (1-0), le PSG a fait d'une pierre deux coups. Avec treize points d'avance sur Lyon (3e), il est non seulement assuré désormais de finir au moins deuxième du Championnat et donc de participer à la prochaine Ligue des champions. Mais en plus son entraîneur Carlo Ancelotti va automatiquement voir son contrat prolongé d'une saison. En effet, selon une clause de son engagement signé lors de son arrivée en janvier 2012, le technicien italien devait finir parmi les trois premiers pour espérer être lié au PSG jusqu'en 2014. C'est aujourd'hui chose faite ! Mais cela ne va pas forcément dire qu'il va rester... Courtisé par le Real Madrid, il a refusé vendredi de son prononcer sur son avenir.


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«Le foot, ce n'est pas ça»

Plus que la victoire du PSG, acquise dimanche soir à Annecy contre Evian Thonon-Gaillard (1-0), qui le rapproche de son troisième titre, ce sont surtout les incidents survenus après le coup de sifflet final qui ont largement été commentés après la rencontre.

L’effectif parisien est étoffé, et cette réalité tombe plutôt bien pour Carlo Ancelotti. Dimanche prochain face à Valenciennes (21h00), l’entraîneur du très probable champion de France 2012-2013 devra se passer de Marco Verratti (80e), dont l’expulsion a prodigieusement agacé le technicien transalpin – «Je lui avais demandé à la mi-temps de ne pas parler (NDLR : Verratti avait été averti à la 24e), et il a parlé» - et de David Beckham (90e + 2), expulsés en Haute-Savoie. Salvatore Sirigu aurait dû recevoir un carton rouge après la rencontre (comme Saber Khlifa, officiellement expulsé à la 90e+10...) mais il ne s'est pas présenté devant l'arbitre, qui en avait pourtant fait la demande. Le délégué a ainsi rédigé un rapport pour relater les faits, alors que la commission de discipline de la Ligue prendra très prochainement en charge ce dossier.

Dupraz : «Un peu de mesure tout de même»

Mais plus que ces expulsions, en plus de celle de Giovanni Mauri, un des adjoints d’Ancelotti (90e+3), c’est la bagarre (quasi) générale intervenue juste après le coup de sifflet final d’Olivier Thual qui a alimenté les conversations. Blaise Matuidi, qui est venu célébrer la victoire parisienne d’une manière un peu trop ostentatoire et provocante au goût des Haut-Savoyards, a été l’élément déclencheur des hostilités. «Il n’a pas dit grand-chose, en effet. Mais vous n’avez qu’à regarder les images», a confirmé Cédric Barbosa.

«Pour moi, le foot, ce n’est pas ça. Je ne veux pas jeter de l’huile sur le feu, mais la sécurité du Parc des Sports d’Annecy était assurée essentiellement par des Parisiens, certains en tenue de footballeur, d’autres en costume, s’est agacé Pascal Dupraz. Blaise Matuidi est international, c’est normal qu’il soit content d’avoir gagné, mais ce n’était pas la peine de venir exciter tout le monde. Un peu de mesure, tout de même... En plus, on perd Khlifa, qui a reçu un carton rouge après la bagarre…»

«Nous sommes des hommes, il y a des sentiments.» (C. Jallet)

La perception des évènements est évidemment légèrement différente dans le camp d’en face. Carlo Ancelotti a assuré ne pas savoir si son milieu de terrain avait effectivement chambré le banc d’ETG. «J’ai juste vu les joueurs s’attaquer. Il y avait un peu d’énervement à la fin», s’est contenté d’expliquer l’Italien. Un peu plus loin, Leonardo a évoqué «la pression» qui pèse sur le PSG.

«Il y a de la tension, de la fatigue. On demande beaucoup à cette équipe depuis plusieurs mois», a insisté le directeur sportif parisien. Christophe Jallet, un des rares joueurs à s’exprimer après la vingt-deuxième victoire du PSG cette saison, a lui aussi mis ces incidents sur le compte «de l’émotion. Nous sommes des hommes, il y a des sentiments, et avec la tension, cela peut vite monter. Il y a eu aussi des décisions arbitrales litigieuses…»


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Leonardo : «Il ne faut pas exagérer»

Le Directeur sportif du PSG, Leonardo, a souhaité calmé les esprits après la bagarre générale qui a éclaté en fin de rencontre, dimanche après le succès parisien contre Evian-TG (1-0).

Leonardo (directeur sportif du Paris SG): «C'était un match important pour tous les deux, les uns pour le maintien, les autres pour le titre. C'était un match tendu, mais il ne faut pas exagérer. (sur l'exclusion de Beckham) L'arbitre a perdu sa lucidité. (sur la bagarre) Je n'ai pas vu grand-chose. Le titre est à portée, vu qu'il reste quatre matches et neuf points d'avance. Il faut encore confirmer. On avance calmement. On en a déjà beaucoup fait, certains trouvent ça normal mais ça n'est pas normal: cela fait dix-neuf ans que le PSG attend un titre».


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Sirigu pas encore averti

Officiellement, il y a eu trois joueurs expulsés dimanche soir à Annecy lors de la rencontre de Championnat entre Evian-TG et le PSG (0-1). Les Parisiens Marco Verratti et David Beckahm (sans compter l'adjoint d'Ancelotti Giovanni Amauri) ont récolté un carton rouge de la part de M. Thual, qui a également convonqué Saber Khlifa et Salvatore Sirigu après la rencontre, suite aux échauffourées. Le premier nommé s'est bien présenté devant l'arbitre et s'est donc vu infliger la sanction à la 90e+10... Le second est, lui, resté dans le vestiaire, à la demande de ses dirigeants. Son nom n'apparaît donc pas dans la case des joueurs avertis. Le délégué du match a aussitôt rédigé un rapport pour relater ces faits, alors que la commission de discipline de la Ligue prendra très prochainement en charge ce dossier.

Compte-tenu des délais, le gardien italien devrait pouvoir participer au prochain match du PSG, dimanche prochain contre Valenciennes. Mais rien n'est moins sûr, car le président de l'ETG, Patrick Trotignon, a demandé au délégué que Sirigu soit suspendu à titre conservatoire, au nom de l'équité entre les deux joueurs. Affaire à suivre...

L'Equipe.fr
ribob
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La saison de Salvatore Sirigu est certainement d'ores et déjà terminée. Le gardien du PSG, qui n'est pas revenu sur la pelouse dimanche à Evian pour recevoir un carton rouge, risque jusqu'à huit matchs de suspension, s'il est reconnu coupable de «conduite violente en dehors de la rencontre», selon des sources proches du dossier.


Ces mêmes sources expliquent aussi que le portier italien encourt une suspension à titre conservatoire si son dossier est mis à l'instruction, comme cela fut le cas dans un récent précédent en L2 entre Lens et Sedan. Le 5 avril, une «altercation entre joueurs dans le couloir des vestiaires à l'issue de la rencontre» a ainsi éclaté. La commission de discipline, réunie le 11 avril, avait, «au vu de la gravité des faits, suspendu à titre conservatoire MM. Alaeddine Yahia (Lens) et Mamadou Diallo (Sedan) et placé le dossier en instruction».

Un match houleux

Des faits qui se rapprochent de ceux commis par le portier parisien qui, à l'issue de la victoire 1-0 à Evian conclue par une bagarre générale, n'a pu être sanctionné par M. Thual qui semblait pourtant en avoir l'intention. L'Italien, exfiltré par ses partenaires, n'était plus sur la pelouse et n'a pas eu la permission de son club pour y revenir.

Le «casier» de Sirigu étant vierge, la commission de discipline pourrait ne pas prononcer la sanction maximale. C'est ce qui s'était produit pour le Niçois Valentin Eysseric, coupable d'avoir fracturé la jambe du Stéphanois Jérémy Clément. Le barême pour ce genre d'agression était de douze matchs. Toutefois, l'auteur du tacle n'étant pas connu pour pratiquer un jeu dangereux, sa suspension avait été réduite à onze matchs.

Quoi qu'il en soit, le gardien italien devrait payer les pots cassés du match houleux entre Evian et le PSG. Quelques minutes avant la bagarre générale, David Beckham avait reçu un carton rouge dans une rencontre que les Parisiens ont finie à 9 puisque Verratti avait lui aussi été expulsé.


Le torchon.fr
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Homer
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Le PSG, une équipe qui cartonne

Deux expulsions, des débordements… Le match contre Evian scelle une évidence : les Parisiens ont souvent été rattrapés par des problèmes de discipline.

C’est d’abord un constat, ni logique ni paradoxal : le PSG, leader incontesté de L 1, est l’une des équipes les plus sanctionnées du championnat (voir infographie). Et ce n’est pas le match à Evian, ponctué par deux avertissements et deux expulsions dans le camp parisien, qui inversera cette tendance. En trente-quatre journées, les hommes de Carlo Ancelotti ont écopé de 64 cartons jaunes et 7 rouges.
Analyse du phénomène.

Le phénomène Ibrahimovic. Le caractère sanguin et explosif d’Ibrahimovic est l’une de ses marques de fabrique. Ce n’est donc pas une surprise de constater que le Suédois est le 2e joueur le plus averti au PSG avec 8 cartons jaunes et une expulsion, juste derrière Verratti. Au-delà du total, c’est le timing de ces avertissements, en fin de mi-temps, qui interpelle. Ibra a ainsi reçu 6 de ses 8 cartons jaunes dans les trois minutes qui précèdent le retour au vestiaire.

Les milieux de terrain dans le collimateur. Au PSG, aucun milieu de terrain récupérateur n’échappe à la règle. Quatre des huit joueurs les plus sanctionnés de l’effectif parisien jouent ainsi à ce poste : Verratti (11 jaunes, 1 rouge), Matuidi (4 jaunes, 1 rouge), Thiago Motta (3 jaunes, 1 rouge) et Chantôme (5 jaunes). A eux quatre, les « aboyeurs » du milieu sont la cible de 39% des sanctions arbitrales infligées au PSG. Ce fort tropisme n’est pas seulement lié aux caractéristiques physiques et psychologiques des joueurs concernés. Il tient aussi à la nature de leur poste, où la récurrence des duels défensifs augmente mécaniquement la probabilité de commettre des fautes. Au PSG, cette tendance naturelle est renforcée par l’organisation tactique,qui passe souvent au cours d’un match de L1 d’un 4-4-2 à un 4-2-4. Dans cette configuration, le travail des milieux défensifs devient plus compliqué.

La thèse de l’excès de zèle arbitral. Il est très compliqué d’avoir un avis tranché sur la question. Les anti-PSG partiront toujours du principe que les arbitres protègent les puissants, donc Paris. Quant aux sympathisants du club, ils soupçonneront les arbitres de L1 de vouloir se payer l’une des stars parisiennes. « Je ne crois pas du tout à cette théorie, conteste Bruno Derrien, ancien sifflet international. Les arbitres ne cherchent pas à constituer des tableaux de chasse. »

La pression du résultat. La période la plus noire de la saison parisienne, au mois de novembre, a aussi été la plus fertile en sanctions arbitrales. Entre la défaite à domicile face à Saint-Etienne (1-2), le match nul à Montpellier la semaine suivante, puis le revers à Nice (1-2), le PSG a accumulé 10 avertissements et 3 expulsions. Est-ce l’effet de la pression du résultat qui escorte les Parisiens? Cette explication était en tout cas avancée, dimanche soir, par Leonardo. Hasard ou pas, dès que le sort d’un match semble leur échapper, les cartons pleuvent sur les troupes d’Ancelotti…


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« C’est toujours la même chose. Imbécile! »
Carlo Ancelotti, s’adressant à Marco Verratti après son exclusion

« Ce n’est pas la première fois, je te l’avais déjà dit. C’est toujours la même chose. Imbécile! » Ce sont les premiers mots de la colère éruptive de Carlo Ancelotti qui a accompagné l’expulsion de Marco Verratti, dimanche à Annecy. Les autres propos sont moins amènes et nous les passerons sous silence.

Mais cette fulmination de l’entraîneur traduit bien le sentiment qui prévaut au sujet du jeune milieu de terrain parisien aussi talentueux qu’incorrigible. Avec 11 cartons jaunes et désormais 1 rouge en L1, auxquels il faut ajouter 3 cartons jaunes en Ligue des champions, le jeune Italien a coûté trop cher au PSG cette saison en termes de suspensions (4 matchs au total à ce jour). Mais l’ancien joueur de Pescara (Serie B ), habitué à contester les décisions arbitrables, avait toujours su éviter les fourches caudines de l’exclusion jusqu’à ce dimanche. Il y a fort à parier qu’au regard de son pedigree (2e joueur le plus averti derrière le Bastiais Yatabaré, 13 cartons jaunes), la commission de discipline décide de lui infliger au moins deux matchs de suspension.

10 jaunes et 1 rouge à Pescara l’année dernière

« Il ne faut pourtant pas criminaliser Marco, plaide son agent, l’avocat Donato Di Campli. Il a 20 ans et commet des erreurs. Je l’ai vu dimanche soir après le match, il était très en colère contre lui-même. En ce moment, on ne parle que de ses fautes mais il ne faut pas oublier que face à Evian, jusqu’à son carton rouge, c’était le meilleur joueur sur le terrain. » Dont acte, mais la jeunesse est faite d’apprentissage. Et dans ce domaine, Verratti n’a pas beaucoup appris de ses erreurs.

L’année dernière à Pescara, pour sa première saison pleine en Serie B (31 matchs dont 26 titularisations), il avait déjà écopé de… 10 cartons jaunes et 1 rouge. De là à brouiller les discussions entamées avec le club autour de son avenir et d’une revalorisation salariale? « Ça ne change rien, avance son agent. J’ai un rapport très clair avec Leonardo. Marco est devenu un joueur important du PSG et le club doit le comprendre. Dès que le PSG aura atteint ses objectifs, on s’assoira autour de la table. »


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Sirigu risque huit matchs de suspension

Salvatore Sirigu a peut-être, d’ores et déjà, fini sa saison. Selon le règlement, il encourt une sanction de huit matchs s’il est reconnu coupable sur la personne de Saber Khlifa de « brutalité ou coups n’entraînant pas de blessure ». Cette suspension est susceptible d’être pondérée ou majorée au regard du casier disciplinaire du fautif.

Le Transalpin étant jusqu’alors un joueur sans problème, il pourrait voir sa peine adoucie. Khlifa devrait d’ailleurs écoper d’un traitement comparable. Olivier Thual et Dominique Federico, l’arbitre et le délégué du match, ont chacun adressé par e-mail un rapport circonstancié des incidents à la commission de discipline de la LFP qui se réunira jeudi. Sirigu sera alors convoqué, après un délai de quinze jours, pour s’expliquer le 17 mai. Même s’il n’a pas reçu directement le carton rouge de la part de l’arbitre dimanche soir, l’Italien devrait être suspendu, dès jeudi, à titre conservatoire. La commission de discipline agit souvent ainsi. Elle l’a encore fait, le 11 avril, en suspendant à titre conservatoire le Lensois Yahia et le Sedanais Diallo, coupables de s’être battus six jours plus tôt à l’issue de Lens-Sedan.

Une seule incertitude plane au-dessus du portier italien : son refus de suivre le délégué du match pour retourner sur la pelouse et recevoir son carton rouge sera-t-il considéré comme une circonstance aggravante? Pour sa défense, Sirigu expliquera qu’il n’a pas eu la permission de son club pour y revenir.


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Carlo Ancelotti ne craint pas le blocus

La nouvelle serait presque passée inaperçue. Grâce à une courte mais précieuse victoire aux dépens d’Evian dimanche soir, le PSG s’est officiellement qualifié pour la prochaine Ligue des champions. Dans le pire des cas, déjà très improbable, les Parisiens termineront l’exercice à la 2e place derrière l’OM.
Carlo Ancelotti est donc déjà allé au-delà de l’objectif fixé dans son contrat de travail.

L’accord initial, signé en décembre 2011 entre le technicien italien et le PSG, portait jusqu’en juin 2013. Il était accompagné d’une saison supplémentaire automatique sous réserve que l’équipe parisienne termine l’exercice 2012-2013 à l’une des trois premières places de Ligue 1. Depuis hier matin, les deux parties sont donc liées contractuellement jusqu’en juin 2014. Or cette prolongation intervient alors qu’Ancelotti a signifié à ses dirigeants sa volonté de quitter le PSG dans quelques semaines, à l’issue de cette saison (nos éditions du 26 avril).

Techniquement et juridiquement, le club de la capitale peut s’opposer au départ de son entraîneur. Mais les dégâts en termes d’image pour le PSG et les conséquences sur la préparation de la prochaine saison seraient tels que personne ne pense à ce scénario. Dans l’entourage de Carlo Ancelotti, la menace d’un blocus de la part des propriétaires qatariens n’est absolument pas envisagée.

Des négociations à venir entre le club et le Real

Courtisé depuis l’automne dernier par le Real Madrid, Carletto est déjà tombé d’accord, de manière non écrite, avec les champions d’Espagne en titre (voir nos éditions du 20 février). Avant de prendre une tournure officielle, vraisemblablement début juin, cet accord sera soumis toutefois à une négociation préalable entre le PSG et le Real Madrid. A titre d’exemple, l’Inter Milan avait obtenu de la part du Real, en juin 2010, une somme estimée à 8 M€ en échange d’une libération de la dernière année de contrat de José Mourinho. A toutes fins utiles, Ancelotti dispose d’une seconde proposition sous le coude, celle de Manchester City.


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Sirigu risque jusqu'à 8 matchs de suspension

La saison de Salvatore Sirigu est certainement d'ores et déjà terminée. Le gardien du PSG, qui n'est pas revenu sur la pelouse dimanche à Evian pour recevoir un carton rouge, risque jusqu'à huit matchs de suspension, s'il est reconnu coupable de «conduite violente en dehors de la rencontre», selon des sources proches du dossier.
Les faits seront logiquement étudiés jeudi par la commission de discipline.

Ces mêmes sources expliquent aussi que le portier italien encourt une suspension à titre conservatoire si son dossier est mis à l'instruction, comme cela fut le cas dans un récent précédent en L2 entre Lens et Sedan. Le 5 avril, une «altercation entre joueurs dans le couloir des vestiaires à l'issue de la rencontre» a ainsi éclaté. La commission de discipline, réunie le 11 avril, avait, «au vu de la gravité des faits, suspendu à titre conservatoire MM. Alaeddine Yahia (Lens) et Mamadou Diallo (Sedan) et placé le dossier en instruction».

Un match houleux

Des faits qui se rapprochent de ceux commis par le portier parisien qui, à l'issue de la victoire 1-0 à Evian conclue par une bagarre générale, n'a pu être sanctionné par M. Thual qui semblait pourtant en avoir l'intention. L'Italien, exfiltré par ses partenaires, n'était plus sur la pelouse et n'a pas eu la permission de son club pour y revenir.

Le «casier» de Sirigu étant vierge, la commission de discipline pourrait ne pas prononcer la sanction maximale. C'est ce qui s'était produit pour le Niçois Valentin Eysseric, coupable d'avoir fracturé la jambe du Stéphanois Jérémy Clément. Le barême pour ce genre d'agression était de douze matchs. Toutefois, l'auteur du tacle n'étant pas connu pour pratiquer un jeu dangereux, sa suspension avait été réduite à onze matchs.

Quoi qu'il en soit, le gardien italien devrait payer les pots cassés du match houleux entre Evian et le PSG. Quelques minutes avant la bagarre générale, David Beckham avait reçu un carton rouge dans une rencontre que les Parisiens ont finie à 9 puisque Verratti avait lui aussi été expulsé

Le Parisien.fr
Homer
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Une plainte pour homophobie contre des supporters parisiens

Le commissaire Boutonnet a déposé plainte contre des supporteurs du PSG. En marge de la conférence de presse du Paris Foot Gay à la mairie de Paris, mardi, au sujet d'une enquête sur l'homophobie dans le foot professionnel réalisée au sein de 13 clubs pros et de 250 joueurs, nous avons appris que le commissaire Boutonnet, patron de la division de lutte contre le hooliganisme, a déposé plainte hier contre des supporteurs du PSG, issus du groupe Liberté pour les abonnés (LPA).


Une cinquantaine d'entre eux étaient présents à Annecy dimanche dernier, pour Evian-PSG, et auraient proféré des propos homophobe à l'encontre du commissaire Boutonnet. Ce dernier a donc déposé plainte hier.


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Après Evian-PSG, le FN s'invite dans la bagarre

Le Front national s'est curieusement invité dans la polémique qui a suivi la bagarre générale à l'issue du match de Ligue 1 Evian – PSG (0-1) dimanche soir. Le parti d'extrême-droite a commenté le refus du joueur parisien Salvatore Sirigu de revenir sur la pelouse, après la rencontre et à la demande de l'arbitre, Olivier Thual, pour y recevoir un carton rouge.

« Ne touchez pas aux arbitres ! » clame Eric Domard, le conseiller aux Sports de Marine Le Pen dans un communiqué. «Le gardien de but parisien Salvatore Sirigu a commis un acte inqualifiable à double titre », est-il notamment écrit. « Il a défié et contesté ouvertement l’autorité du directeur de jeu devant des caméras de télévision, bafouant la première des règles d’un sport : le respect en toutes circonstances de ses lois. Cette attitude est inacceptable de la part d’un joueur professionnel dont on ne répètera jamais assez qu’il est plus que tout autre, soumis à un devoir d’exemplarité. (...) Le Front national apporte tout son soutien aux arbitres français (…) Il appelle les autorités du football à prendre des sanctions exemplaires contre ces joueurs remettant en cause l’application des règles et l’autorité de l’arbitre.»

Frédéric Thiriez (LFP) : «Chacun doit balayer devant sa porte»

Cette intrusion politique sur le terrain sportif a fortement irrité Frédéric Thiriez, le président de la Ligue de football professionnel (LFP). « De quoi je me mêle ! Merci pour la leçon mais je crois qu’en matière d’exemplarité, chacun doit d’abord balayer devant sa porte, affirme-t-il. Le Front national pourrait par exemple apprendre qu’en France le mouvement sportif est autonome par rapport aux pouvoirs publics et qu’il n’a surtout pas vocation à être instrumentalisé par quelque parti politique que ce soit. (...) Dans l’affaire Sirigu, comme dans tous les autres cas, la commission de discipline de la LFP rendra son verdict en conscience et en toute indépendance. »


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Les supporters parisiens navrés par les incidents

Ce mardi après-midi au Camp des Loges (Yvelines) les supporteurs parisiens n'étaient, pour une fois, pas complètement fiers de leurs joueurs. La bagarre générale dimanche soir à la fin d'Evian -PSG (0-1) n'est pas une image qu'il veulent retenir.

« C'est déplorable, explique Michèle, 63 ans. Le sport, ce n'est pas ça. Mon petit-fils aime ce club mais je suis navrée qu'il puisse voir ce type de comportement. Les joueurs doivent aussi être des exemples pour les enfants. » Raphaël est plutôt d'accord. « Ce n'est pas très beau, reconnait-il. Les torts sont partagés entre les deux équipes. J'ai lu que Sirigu risquait huit matchs de suspension. C'est excessif mais comme le PSG est un club médiatisé, j'ai peur qu'on veuille faire un exemple avec lui. » Sa copine, Alice, 17 ans, est peu plus vindicative : « Il y a eu beaucoup de provocation des joueurs d'Evian, estime-t-elle. Huit matchs pour Sirigu ? C'est abuser ! Ce n'est pas le méchant qu'on nous décrit. Il est plutôt calme.»

«Cela fera peut-être réfléchir les autres... »

La thèse de la provocation savoyarde est aussi retenue par Muriel, 19 ans. « Il y a eu plein de fautes commises sur les Parisiens qui auraient dû être sanctionnées, peste-t-elle. Matuidi a montré sa joie à la fin du match. Il n'a pas cherché à énerver ses adversaires ». Plus posé, Marcos reconnaît : « En tant que père de famille, je trouve très choquant de se comporter ainsi. S'il y avait un contentieux, il fallait le régler dans les vestiaires mais pas en public, devant des gosses. Et si j'aime beaucoup Sirigu, je crois qu'il est pourtant bon qu'il soit sanctionné. Il n'avait pas à agir ainsi. Cela fera peut-être réfléchir les autres... »

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