Aide - Recherche - Membres - Calendrier
Version complète : [Club] Revue de presse
Forum de Culture PSG > Les forums du Haut : L'actualité du PSG et du football > L'actualité du PSG
Pages : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 99, 100, 101, 102, 103, 104, 105, 106, 107, 108, 109, 110, 111, 112, 113, 114, 115, 116, 117, 118, 119, 120, 121, 122, 123, 124, 125, 126, 127, 128, 129, 130, 131
orel
L’Equipe du 09 août

Citation
« Leonardo a été très convaincant »

JAVIER PASTORE, officiellement présenté par le PSG hier au Parc des Princes, a expliqué les raisons de son arrivée en France.

HIER, A 15H30, la salle de conférences souterraine du Parc des Princes fourmille. Une centaine de médias sont représentés. Du jamais-vu au PSG depuis l’arrivée de Ronaldinho, en 2001. Leonardo, le directeur sportif du club, se fraie un passage. Javier Pastore, la nouvelle star parisienne, recrutée à Palerme (11 buts en 35 matchs de Serie A la saison dernière), lui emboite le pas. « C’est un jour important pour le club, commente Leonardo. Javier est un joueur de niveau mondial très important pour nous. C’est un joueur très talentueux comme Ménez, Matuidi, Sirigu ou Gameiro. La ligne suivie par le club est donc parfaitement claire ». Pastore se montre souriant. Le milieu filiforme (1,87 m, 75 kg) porte à merveille son surnom d’El Flaco (« le maigre »). « Leonardo a été très convaincant, poursuit l’international argentin (11 sélections, 1 but). Tout ce qui se construit au PSG, le projet du club, ses ambitions, les joueurs qui sont ici, ont fait pencher la balance. C’est un groupe compétitif. Il y a du beau monde techniquement, sur le plan offensif. Et défensivement, on est solides. On a tout pour jouer les premières places du Championnat. »
Désormais sous contrat avec Paris jusqu’en 2016, le milieu de vingt-deux ans a fait preuve d’une communication rodée, sous contrôle. Vaut-il 42 M€, le transfert le plus cher de l’histoire en France ? « Toutes ces considérations ne signifient rien pour moi, répond-il. C’est un accord entre clubs. Moi, je suis en quête de titre. Je suis venu ici pour ça. Je n’ai pas de pression avec ça. Je me consacre au jeu. » Son salaire annuel brut est estimé à 4,5 M€, mais Pastore préfère parler de jeu : « Jusqu’ici, j’étais plutôt habitué à jouer avec deux attaquants, explique-t-il, mais je peux n’en avoir qu’un seul devant moi et tourner autour. Les deux schémas me vont. » Il dit aimer « percuter et donner quelques bons ballons. » A 15h50, Pastore pose avec le nouveau maillot (n°27), au côté de Leonardo. Alors qu’il se fait mitrailler par les photographes, la boutique officielle du club se trouve déjà en rupture de maillots floqués à son nom. Pastore quittera le stade vers 16h10, accompagné par un proche. L’Argentin, qui rentre de quinze jours de vacances, ne devrait pas être prêt avant fin août-début septembre. Depuis dimanche, il suit un programme de reprise spécifique pour combler son retard de préparation. Un premier bilan de sa forme physique sera fait la semaine prochaine.

ALEXANDRE CHAMORET
Homer
Citation
Deux nouveaux préparateurs physiques au PSG

Le PSG muscle son staff technique. Alors que l’équipe professionnelle ne disposait la saison dernière que d’un seul préparateur physique, en la personne de Raphaël Fèvre, deux nouveaux spécialistes viennent d’être engagés par le club parisien. Il s’agit de Denis Lefebve, en charge jusqu’à présent de la section féminine du PSG, et de Simon Colinet, ex-préparateur physique de Troyes et de Châteauroux.

Ce double recrutement répond à un voeu formulé à l’intersaison par Antoine Kombouaré. L’entraîneur souhaitait notamment que les joueurs blessés ou en phase de reprise puissent disposer en permanence des services d’un préparateur, y compris lorsque l’équipe est en déplacement.

Le Parisien
Rothen22
Citation
Camara et Areola prolongent

Mardi après-midi, le défenseur Papus Camara et le jeune gardien de but Alphonse Areola ont tous deux prolongé leur bail au PSG.

Arrivé à Paris en 2007 en provenance de Saint-Étienne, Papus Camara a disputé 114 matches de Ligue 1 sous les couleurs du PSG. Le défenseur prolonge d'un an et se voit désormais lié au club de la capitale jusqu'en 2013.

De son côté, le jeune gardien de 18 ans Alphonse Areola a prolongé de quatre saisons, jusqu'en 2016. Formé au club, l'international U20 a vécu sa première titularisation avec les pros cet été face à Anderlecht en match de préparation au Portugal. Il gardera cette saison le but de l'équipe réserve en CFA.


PSG.FR
parano
Citation
Communiqué suite aux propos de Christian Gourcuff à l'issue de PSG / FCL.

Mardi 09 août 2011 Paul-Marie GOUZERH
Nous tenons à préciser que les propos tenus par Christian Gourcuff, Entraîneur Général du FC Lorient (On a des valeurs collectives. Ce n’est pas du tout de l’agressivité par rapport aux parisiens mais ça montre qu’il y a d’autres valeurs dans le foot auxquelles on croit et c’est aussi comme ça qu’on existe à Lorient. Maintenant, on n’a pas gagné le championnat, on a gagné un match, en toute humilité. Il y a des vérités qui ressortent de là mais c’est vous aussi les responsables parce qu’on empile des noms pour faire des favoris. Il y a d’autres valeurs comme le jeu collectif qui reste quand même l’essence du jeu) n’étaient en aucun cas destinés au Paris Saint Germain et sa nouvelle présidence, mais qu’il s’agissait simplement d’une réaction au battage médiatique auquel nous avons assisté autour de cette rencontre.

Site officiel du FCL
niramo
Citation
Ligue 1 Discipline: Un rapport rédigé sur Bisevac
Milan Bisevac pourrait être rattrapé par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel. Le nouveau défenseur central du Paris Saint-Germain, auteur selon un communiqué envoyé par la direction nationale de l'arbitrage d'un fait de jeu mettant en danger l'intégrité physique d'un joueur", a fait l'objet d'un rapport de la part de l'arbitre de la rencontre PSG-Lorient, Wilfried Bien, qui ne l'avait pas sanctionné sur le coup.


http://www.sports.fr/cmc/scanner/football/...vac_381841.html

Source en carton mais vu la puissance de la news.. ohmy.gif
Boulick
Le communiqué dont parle l'article :
Citation
Rapport complémentaire

Lors de la 1ère journée de Ligue 1, un fait de jeu mettant en danger l'intégrité physique d'un joueur a retenu l'attention du corps arbitral.

Après analyse des images et en concertation avec la Direction Nationale de l'Arbitrage, Wilfried Bien, arbitre de la rencontre Paris Saint-Germain - FC Lorient, a rédigé un rapport complémentaire à la commission de discipline de la LFP sur le joueur Milan Bisevac, du Paris Saint-Germain.

Ce rapport permettra d'apporter à ladite commission des éléments techniques et disciplinaires plus précis sur la situation de jeu rencontrée en l'absence de décision arbitrale sur le terrain.

http://www.fff.fr/arbitrage/actualite/5387...-complementaire
Ja!
Citation
L’étatde forme des recrues du PSG

Neuf. C’est le nombre de joueurs de l’effectif du PSG partis en sélection en ce début de semaine. A ce chiffre, il faut ajouter Armand et Douchez, convalescents,sans parler de Pastore et Sissoko,nettement en retard dans leur préparation estivale. Ce sont donc 13 joueurs (sur un effectif d’environ 25) qui font défaut à Antoine Kombouaré pour préparer le déplacement à Rennes samedi. Pas évident dans ces conditions de peaufiner les automatismes et le jeu collectif d’une équipe qui en manque cruellement ces temps-ci. En attendant le retour des absents, passage au banc d’essai physique des cinq recrues qui ont perdu contre Lorient (1-0) et qui pourraient être titulaires ce week-end.

Kevin Gameiro

L’attaquant a repris le 8 juillet avec les deux autres internationaux français du club, Sakho et Hoarau. L’ancien Lorientais
a montré, lors des matchs de préparation et samedi dernier pour le coup d’envoi de la L 1, qu’il était déjà bien en jambes. « Je ne suis pas encore à100%,dit Gameiro. Je dois continuer ma préparation et jepense que je serai vraiment au top à la mi-aoûtoù à la fin du mois.Le plus important,c’est que je suis bien dans ma tête ici à Paris. » Il est actuellement à 80% de ses moyens.

Jérémy Ménez

Parmi ceux qui ont joué samedi au Parc des Princes, c’est le plus en retard dans la préparation. A l’évidence, l’ex- Romain n’est qu’à 50% de ses moyens. Mais c’est bien normal puisqu’il a repris la saison avec son ancien club bien après ses nouveaux partenaires du PSG. Et son jeu fait de dribbles et de provocations demande un coffre important.

Blaise Matuidi

Le milieu de terrain n’est pas trop loin de son top de forme. Mais dans son rôle de milieu récupérateur, il doit répéter
les efforts pendant quatre vingt-dix minutes, ce qui nécessite d’être vraiment bien physiquement. Samedi,on l’a vu beaucoup courir et se démener. Mais il a aussi connu pas mal de déchets techniques en raison justement de sa préparation pas encore aboutie. Il est à 80%.

Milan Bisevac

L’international serbe n’a joué samedi que son troisième match depuis l’été. Avec Valenciennes, il n’avait pas participé à la moindre minute d’une rencontre mais avait suivi les entraînements régulièrement. Il est donc assez logique qu’il ne soit pas encore totalement prêt (80%de sesmoyens).Mais son rôle de défenseur ne nécessite pas une répétition des efforts.Plus que son état physique, il doit surtout effectuer les réglages indispensables à son entente avec Sakho.

Salvatore Sirigu

A son poste, son état de forme physique n’est pas aussi prépondérant que pour un joueur de champ. Le gardien doit être explosif etn’apas à répéter les efforts comme un milieu relayeur ou défensif par exemple. L’Italien a repris plus tard que ses nouveaux partenaires avec Palerme, son ancien club. C’est pour cela qu’il est aujourd’hui à environ 65 % de son potentiel mais tout de même apte à jouer.

ARNAUD HERMANT (AVEC D.S.)


Le Parisien
Varino
Citation
Un rapport sur Bisevac

Samedi, lors de la 1re journée de L 1 face à Lorient (0-1), le Parisien Milan Bisevac (27 ans) n’a reçu aucun avertissement. Après avoir visionné les images de la rencontre, M. Bien, l’arbitre du match, a pourtant rédigé un rapport complémentaire à la commission de discipline sur le défenseur serbe du PSG, qui se serait rendu coupable d’une semelle sur le Lorientais Kevin Monnet-Paquet à la 13e minute. Ce genre de gestes fait partie des fautes que la DNA (Direction nationale de l’arbitrage) souhaite sévèrement sanctionner cette saison. Le rapport doit permettre à la commission de discipline de se prononcer en l’absence de décision arbitrale sur le terrain. Le cas de Bisevac, qui s’expose donc à une sanction a posteriori, pourrait être examiné demain.

L'Equipe
ohvillelumière
Citation
Programme des internationaux



Pas moins de dix Parisiens sont actuellement retenus en sélection. Découvrez le programme des matches amicaux de ce mercredi.

France-Chili
Cinq joueurs du PSG sont concernés par ce match amical face au Chili : Mamadou Sakho, Blaise Matuidi, Jérémy Ménez, Guillaume Hoarau et Kevin Gameiro.

Italie-Espagne
Le portier Rouge et Bleu, Salvatore Sirigu a été sélectionné avec la Squadra Azzura et sera en concurrence avec Buffon (Juventus) et De Sanctis (Naples).

Russie-Serbie
Milan Bisevac fait partie du groupe serbe qui affrontera la Russie mercredi soir en match amical.

Côte-d'Ivoire - Israël
Mercredi soir à Genève, Siaka Tiéné affrontera Israël avec les Eléphants ivoiriens.

Gambie - RD Congo
Granddi Ngoyi a été sélectionné pour le match amical face à la Gambie.

Stage France Espoirs
Jean-Christophe Bahebeck a été retenu pour la première fois en Equipe de France Espoirs et participe au stage de préparation des Bleuets à Clairefontaine du 7 au 10 août.


PSG.FR
Heavinho
Citation
Foot - C3 - PSG

Direction le Luxembourg ?
La commission de discipline de l'UEFA, qui doit se réunir mercredi en fin d'après-midi, va faire connaître rapidement sa décision quant au sort des Grecs de l'Olympiakos Volos, que le tirage au sort du 5 août dernier a placés sur la route du Paris en barrages de la Ligue Europa (18 et 25 août). Cinquième du dernier championnat de Grèce, le club, qui a depuis fait appel, a en effet été rétrogradé en Deuxième Division par sa Fédération, suite à une affaire de matches arrangés qui a conduit son président Achilleos Beos en prison. L'UEFA pourrait annoncer l'exclusion de Volos de la compétition, et par la même occasion le repêchage des Luxembourgeois du FC Differdange 03, éliminés au tour précédent par les Grecs (0-3, 0-3).

Selon des sources proches du club grand-ducal, le Paris-SG se serait renseigné dès mardi sur les hôtels disponibles à Luxembourg. Et les dirigeants luxembourgeois, plutôt optimistes sur leurs chances d'accueillir le club français, ont pris des dispositions nécessaires afin de réserver le Stade Josy-Barthel sur place, le seul du pays à pouvoir accueillir cette éventuelle rencontre. La Fédération luxembourgeoise a été prévenue par l'UEFA de la tenue de la commission de discipline. Mais l'instance présidée par Michel Platini pourrait également choisir de qualifier le PSG sur tapis vert. Volos, en cas d'exclusion de la Ligue Europa, pourrait faire appel devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS). - A.Bi.


L'equipe.fr
succo
Citation
Volos exclu, le PSG qualifié ?

La Fédération grecque de football a décidé mercredi d'exclure de l'Europa League l'Olympiakos Volos, le prochain adversaire du Paris SG, pour son implication dans une affaire de matches arrangés.

La Fédération européenne devra désormais décider si le Paris SG a match gagné, ou lui désigner un nouvel adversaire, qui pourrait être le club luxembourgeois de Dudelange, éliminé par Volos au tour précédent.

eurosport.fr
Varino
Citation
Volos exclu, Paris dans l’attente

L’Olympiakos Volos, qui aurait dû affronter le Paris-SG en barrages de la Ligue Europa (aller le 18 août, retour le 25), a été exclu, hier, de la compétition européenne par la Fédération grecque pour son implication dans une affaire de matches arrangés. L’UEFA doit maintenant décider si le PSG a match gagné ou si elle lui désigne un nouvel adversaire, qui pourrait être le club luxembourgeois de Differdange, éliminé par l’équipe grecque lors du tour précédent (0-3, à l’aller, 0-3, au retour). Volos est maintenu en D 1 mais débutera le Championnat avec un handicap de 10 points.


Citation
PSG: NENE RÉCUPÈRE.

Victime d’un coup à la cheville droite face à Lorient (0-1), samedi, l’attaquant du PSG Nene a subi des examens dimanche qui n’ont rien révélé de grave. Hier matin, le Brésilien a effectué un entraînement à part, sans ballon. Après un footing, il a travaillé ses appuis. Sa participation au déplacement à Rennes, samedi, n’est pour l’instant pas remise en cause. Par ailleurs, Javier Pastore, en retard dans sa préparation, a poursuivi son travail foncier et a aussi participé à la séance en adressant des centres à ses partenaires. Une séance de musculation était prévue en après-midi pour Armand (genou) et Sissoko (genou). Douchez (cheville) a, lui, effectué sa première séance poussée. –A. C.

L'Equipe
ohvillelumière
Citation
Dans les pas de Pastore



Depuis son arrivée à Paris, jeudi dernier, la nouvelle star du PSG a élu domicile dans le même hôtel que Leonardo, un établissement quatre étoiles de la rive droite. De cette manière, le directeur sportif parisien veille personnellement sur Javier Pastore jour… et nuit. Comme un joyau qu’il voudrait protéger à tout prix.
Normal après tout : le joueur de 22 ans sur lequel le Brésilien vient d’investir 42 M€ mérite bien quelques égards.

Un client (presque) incognito
En attendant de s’installer dans un appartement ou une maison à sa convenance, Javier Pastore découvre donc Paris depuis sa chambre d’hôtel. « Je n’ai pas encore eu le temps de visiter la ville », nous explique l’Argentin en début de semaine. « Mes journées se résument pour l’instant à des allers-retours entre l’hôtel et l’entraînement. Et le soir, je suis tellement fatigué que je vais me coucher de bonne heure. »
Vers 19 heures, le voilà revenu du camp des Loges à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). Après avoir avalé un sandwich jambon-beurre au restaurant de l’hôtel, le grand Argentin (1,87 m), originaire de Cordoba, se faufile au milieu de la clientèle internationale et regagne effectivement sa chambre, quasi incognito.
En fait, seuls les employés reconnaissent l’ancien joueur de Palerme (Italie). « Il est vraiment très accessible, raconte l’un d’entre eux, visiblement sous le charme. Il a pris le temps de faire quelques photos avec nous. On a l’habitude d’accueillir des sportifs très connus et ils ne sont pas tous aussi sympas que lui… »

Communication sous contrôle

Lors de ses premiers pas sur le sol parisien, Javier Pastore vit entouré de son père, Juan Carlos, et de son frère, Ariel. Quant à la maman, Patricia, qui ne se déplace qu’en fauteuil roulant depuis une vingtaine d’années, et la grande sœur Lorena, elles sont restées en Argentine. C’est donc avec une cellule familiale resserrée qu’il partage le premier moment fort de sa nouvelle vie. Une minute et trente secondes d’acclamations avant le coup d’envoi de PSG - Lorient samedi dernier : ce soir-là, la nouvelle tête d’affiche du club ne dit pas un mot à son public. Quand la parole se fait rare, elle devient chère. Lundi, jour de la présentation aux médias au Parc des Princes, le plan de communication est sous contrôle. Javier Pastore a eu le temps d’anticiper les quelques questions embarrassantes. Pourtant, un détail cloche en ce début de matinée. Javier n’a pas de veste de costume à la hauteur de l’événement. Son père et son frère viennent de repartir en Argentine. Ce sont donc ses deux agents qui partent faire les courses. Ils reviennent deux heures plus tard avec sous le bras une veste Dolce & Gabbana qui se révélera un poil trop large. Les apparences sont sauves…

Côté football, une intégration à petits pas
Après deux semaines de détente en République dominicaine en compagnie de sa fiancée, la belle Chiara Picone, puis quelques jours à la maison en Argentine, Javi n’a repris le chemin de l’entraînement que dimanche dernier. Un premier footing en forêt suivi de séances de préparation physique : l’Argentin suit un programme de remise en forme individualisé qui devrait encore durer toute la semaine prochaine. Depuis mardi, toutefois, il se mêle au reste du groupe et touche ses premiers ballons. Très proche du gardien italien Salvatore Sirigu, coéquipier déjà à Palerme, il s’intègre dans la vie du groupe par petites touches. « Il a l’air timide, souffle Clément Chantôme. C’est sans doute la barrière de la langue. » Jonglant entre l’italien et l’espagnol, Pastore s’est rapproché de Zoumana Camara et de Nene. « Il est à l’aise, estime pour sa part Antoine Kombouaré. Je lui parle un peu en espagnol. Je lui ai dit à son arrivée : Bienvenue et maintenant au boulot ! » D’ici quelques semaines, fin août ou début septembre, l’homme le plus cher de l’histoire de la L1 aura l’occasion de s’exprimer sur le terrain, balle au pied.



Citation
Chiara Picone : « Javier ne se prend pas pour une star »
popcorn.gif


La nouvelle pourrait en décevoir certaines : Javier Pastore n’est pas célibataire. Il est fiancé avec Chiara Picone, une ravissante Sicilienne de 21 ans qui a tout pour devenir l’un des visages les plus séduisants du Parc des Princes. En attendant son arrivée à Paris, dès la semaine prochaine, Chiara s’est confiée en exclusivité au « Parisien ».

Elle raconte en toute simplicité son histoire d’amour avec la nouvelle star du PSG.

Que faites-vous dans la vie ?
Chiara Picone. Après avoir fait du mannequinat, j’ai travaillé la saison dernière à la télévision italienne sur Rai 2 lors des retransmissions des matchs de Serie A.

Comment êtes-vous devenue la fiancée de Javier Pastore ?
Notre histoire a débuté il y a un an et demi. Il venait d’arriver à Palerme. Cela n’a pas été le coup de foudre… On s’est d’abord vus régulièrement pendant quelques semaines avant que notre relation se transforme en histoire d’amour.

Comment avez-vous réagi lorsque Javier a signé au PSG ?
Je ne m’y attendais pas du tout. Depuis des mois, on entendait parler de tellement d’équipes, en Italie, en Espagne ou en Angleterre… C’est seulement lors des deux dernières semaines que nous avons commencé à penser à Paris. C’est génial. Paris est une ville magnifique, c’est la ville de l’amour, non ? Et cela va peut-être me donner l’occasion d’apprendre le français…

Un transfert à 42 M€, qu’est-ce que cela signifie pour vous ?
C’est une somme énorme, mais qui ne veut rien dire. Cela nous dépasse complètement. Ce sont des chiffres qui ont peut-être un sens dans le monde du football, mais c’est tout. Nous, nous sommes simplement des jeunes de 20 ans et nous sommes amoureux. C’est le plus important.

Redoutez-vous l’éloignement entre Paris et Palerme ?
Non. D’ailleurs, j’arrive dès la semaine prochaine à Paris. Par la suite, je ferai des allers-retours entre Palerme, qui est ma ville natale, et Paris. Je tiens à ce que notre histoire d’amour continue.

Avez-vous peur que l’argent lui tourne la tête ?
Non, je le connais suffisamment bien. Il est intelligent…

Son surnom, El Flaco, « le Maigre » en espagnol, correspond-il à la réalité ?
Oui, il est vraiment maigre. D’ailleurs, ça ne me dérangerait pas qu’il prenne un peu de muscle à Paris… (Rires.)

Comment pourriez-vous le décrire ?
Il est doux, modeste et extrêmement têtu. Tous ceux qui le connaissent apprécient son humilité. Il ne se prend pas pour une star. Sinon, ce que j’aime chez lui, ce sont ses grands yeux.

Le Parisien
Alchemist
Citation ("L'équipe")
Foot - C3 - PSG
Differdange bientôt officialisé

Le Paris-SG ne va pas se qualifier sur tapis vert pour la phase de poules malgré l'exclusion des Grecs de Volos. Le club luxembourgeois de Differdange va être repêché pour affronter les Parisiens.

L'UEFA a annoncé jeudi par le biais d'un communiqué que l'Olympiakos Volos, désigné lors du tirage au sort comme adversaire du Paris-SG pour les barrages de la Ligue Europa, était bel et bien exclu pour trois ans de toutes les compétitions européennes. Cependant, l'instance européenne a précisé que le club grec avait jusqu'à lundi minuit pour faire appel. Par ailleurs «l'administration désignera le club qui remplacera l'Olympiakos Volos en UEFA Europa League, où Volos devait affronter le Paris Saint-Germain FC en barrages les 18 et 25 août».

Selon nos informations, celui-ci pourrait être désigné très rapidement. La Fédération luxembourgeoise (FLF) va en effet officialiser cet après-midi le repêchage du FC Differdange 03, éliminé au tour précédent par les Grecs. En vacances à l'étranger, son président Fabrizio Bei devrait du reste écourter son séjour pour rentrer s'occuper du dossier. - Avec A.Bi.
HHA
Citation
" Un moment important pour le PSG "



Leonardo, le Directeur sportif du club, a reçu des journalistes français et étrangers afin d'évoquer l'actualité du PSG. Extraits.

La défaite contre Lorient
« Il y avait beaucoup d’attente. Il était très difficile d’entrer dans ce match. C’est normal. Il arrive que l’envie de bien faire te bloque. L’adversaire était une équipe joueuse. Il y avait une ambiance magnifique, tout le monde attendait ce premier match. Nous sommes tombés sur une équipe qui a très bien joué. »

Antoine Kombouaré
« Il a réalisé une très belle saison dernière avec une quatrième place, une finale de Coupe de France, un beau parcours en Europa League. Antoine connaît le club. Il sait que nous sommes à un moment important pour le PSG. C’est le moment de faire un bon en avant. Cela passe par le club, l’entraîneur, les joueurs… tout le monde. »

Un effectif trop conséquent ?
« Nous avons recruté des joueurs importants, qui viennent de grands clubs. Nous avons aujourd’hui vingt-quatre joueurs dans l’effectif. On a cinq joueurs de plus de trente ans et quatre jeunes du centre de formation. C’est un effectif normal. Six joueurs sont arrivés en dix jours mais deux gardiens (Coupet et Edel), Makelele, Giuly, Clément, Makonda… sont partis. D’autres sont arrivés dans le but de renforcer l’équipe. Nous avons fait tout ça pour que l’équipe soit compétitive en France et en Europa League. C’est l’objectif. »

Un recrutement clos ?
« A priori, oui. Mais le marché est toujours ouvert, des propositions arrivent et des opportunités se présentent. Si un joueur part, nous sommes presque obligés d’en recruter un. Si nous avons une opportunité au niveau économique, alors nous chercherons à la réaliser car nous pensons aussi au futur, pas seulement à cette saison. C’est pour cela que l’on a recruté de jeunes joueurs. »

Les patrons du vestiaire
« Camara, Armand, Ceara, Douchez ou Nene sont des joueurs plus âgés. Ce sont des joueurs qui ont acquis de l’expérience et qui doivent montrer la voie. C’est une responsabilité très importante. »

L’objectif
« L’objectif est d’être en Champions League la saison prochaine. C’est important, mais pas vital. Le club ne va pas s’arrêter s’il n’y parvient pas. Si le PSG dispute la Champions League alors ses recettes vont augmenter. Les joueurs seront davantage intéressés par le club et c’est donc plus facile de convaincre de grands noms de venir. »


psg.fr
Ronan
Citation
Differdange remplace l'Olympiacos Volou

Publié: Jeudi, 11 août 2011, 18.05HEC

Les Luxembourgeois du FC Differdange 03 remplacent l'Olympiacos Volou FC en barrages de l'UEFA Europa League suite à l'exclusion des Grecs.

À la suite de la décision prise hier par l'Instance de contrôle et de discipline de l'UEFA d'exclure l'Olympiacos Volou FC de l'UEFA Europa League 2011/12, l'administration de l'UEFA a décidé aujourd'hui de remplacer le club grec par les Luxembourgeois du FC Differdange 03.

De par cette décision, et étant donné qu'il existe un intérêt sportif clair dans toutes les rencontres de compétitions de clubs, Differdange va désormais affronter le Paris Saint-Germain FC en barrages de l'UEFA Europa League. Les rencontres se disputeront les 18 et 25 août prochains. Aller au Luxembourg, retour au Parc


UEFA.com
Ronan
Citation
Foot - Discipline
Bisevac convoqué

Exclu (carton rouge direct) à la 82e minute de Nancy-Lille (1-1), samedi en ouverture du Championnat, pour un tacle les deux pieds en avant sur le Lillois Gueye, le milieu nancéien Pascal Bérenguer a été suspendu pour deux matches, dont un avec sursis, jeudi par la commission de discipline de la Ligue.

La commission a également convoqué le défenseur du Paris-SG Milan Bisevac. Non sanctionné lors de PSG-Lorient (0-1), le Serbe a toutefois été visé dans un rapport complémentaire de l'arbitre pour une semelle en début de match sur Kevin Monnet-Paquet. Il devra venir s'explique le 1er septembre.


L'equipe.fr
milan700
Citation
Leonardo : « S’il y a des opportunités… »
Le directeur sportif du PSG fait le point sur l’intersaison agitée de son nouveau club. Malgré les 83,2 millions déjà dépensés, il confirme que Paris reste à l’affût sur le marché des transferts. Et balaie tous les sujets autour du club de la capitale.

Propos recueillis par Loïc Briley | rmcsport.fr | 10/08/20113réactions



Leonardo, quels sont les objectifs du PSG cette saison ?

Être en Ligue des champions l’année prochaine. Ce n’est pas vital. Mais c’est vraiment important. Notamment au niveau des recettes. Avec la Ligue des champions, on gagne plus d’argent. Et puis les grands joueurs sont plus intéressés pour venir. Ça conditionne beaucoup de choses.

Combien de temps faudra-t-il pour que l’équipe soit compétitive ?

Le temps est obligatoire. La prudence aussi. Mais pas trop. On doit assumer nos responsabilités. On reste prudents parce qu’on sait qu’on a besoin de temps. Beaucoup de joueurs viennent d’arriver. Certains sont encore à l’hôtel. Mais ce n’est pas une excuse. Là, on va à Rennes (samedi, deuxième journée de L1, ndlr). Et comme pour tous les matches, on y va pour chercher la victoire.

Le recrutement du club est-il terminé pour cet été ?

Normalement, oui. Mais le marché est toujours ouvert. Il peut toujours y avoir des opportunités. Si c’est le cas, on peut faire quelque chose. On pense au futur du club, pas seulement à cette saison. C’est pour ça qu’on a pris principalement des jeunes. Il y a des joueurs qui peuvent aussi partir. Si c’est le cas, on sera presque obligé de prendre quelqu’un d’autre.

« Au moins 200 millions pour gagner la Ligue des champions »

Pensez-vous réellement que Paris peut gagner la Ligue des champions dans les prochaines années ?

Aujourd’hui, ça reste un rêve. Mais sincèrement, je ne crois pas que ça soit aussi difficile. Si on regarde toutes les équipes qui l’ont gagnée, elles ont toujours eu deux ou trois grands joueurs. Les autres avaient la mentalité de gagner. Il ne faut pas seulement avoir onze stars. Il faut avoir une équipe solide mentalement, être capables de gagner même quand on ne joue pas bien. Et cette mentalité, c’est le plus difficile à créer et à maintenir. Sans compter que pour gagner la Ligue des champions aujourd’hui, il faut avoir un budget d’au moins 200 millions d’euros. L’idée, c’est de créer une structure équilibrée afin de pérenniser le club parmi les meilleurs.

Javier Pastore vaut-il vraiment 43 millions d’euros ?

Sur ce dossier, on a eu la concurrence de sept ou huit grosses équipes européennes. Si on avait attendu, on ne l’aurait pas pris. Parce que certains attendaient la fin du mercato pour faire baisser le prix. On a payé parce qu’on s’imagine qu’il peut devenir une star. C’est quelque chose de difficile à mesurer. Ça vaut combien ? Aujourd’hui, il y a une nouvelle concurrence, notamment avec les Russes. Peut-être qu’Eto’o va les rejoindre. Ils étaient aussi sur Pastore. C’est un marché nouveau. On dit : « c’est trop cher ». Alors quoi, on ne le prend pas ? Il faut savoir prendre des risques pour faire quelque chose de qualité.

En cas de mauvais résultats, Antoine Kombouaré pourrait-il rapidement être remplacé ?

Antoine fait partie du projet. Il connaît le club, il a du vécu. Est-ce qu’on va le changer s’il perd ? C’est le monde entier qui fonctionne comme ça ! Mais on ne pense pas à ça. On pense à notre projet. Nasser (Al Khelaifi, le représentant de Qatar Sports Investments, ndlr) a tout de suite parlé de long terme. Pour faire des choses, on a besoin de temps. L’idéal, c’est de rendre le PSG vraiment compétitif en France et en Europe. Avec Antoine, on se parle presque tous les jours. On a une relation tout à fait normale.

Claude Makelele va-t-il prochainement intégrer l’organigramme du club ?

On va discuter. Même si avec Claude, on n’a pas besoin de trop parler parce qu’il vient de faire trois ans au club. C’est quelqu’un qui est content de faire quelque chose avec nous. Il faut voir ce qu’il veut exactement. On a déjà commencé à parler ensemble. Mais on n’a pas encore choisi quelque chose.


Rmc.fr
Ja!
Citation
Leonardo: «C’est le moment de faire un saut en avant »

LIGUE 1/PSG. Le directeur sportif brésilien a réaffirmé avec force les nouvelles ambitions parisiennes. Pour lui, le club ne doit pas se fixer de limites et pouvoir ainsi rivaliser avec lesmeilleures équipes d’Europe.

Leonardo parle enfin !Homme fort du PSG depuis le 17 juillet, le Brésilien répond sur la longueur aux interrogations
soulevées par ce nouveau PSG, dimensionné pour glaner tous les titres à moyen terme. Croulant sous les demandes d’entretien de médias de tous les pays, Leonardo a reçu pendant une heure et dix minutes, hier, au Parc des Princes, une trentaine de journalistes au cours d’un exercice inédit,mêlant la conférence de presse et les confessions intimes.
De cette conversation informelle et décousue, il ressort quelques clés pour comprendre ce PSG version Qatar, qui forcément intrigue à l’heure où le club vient de réaliser le plus gros transfert de l’histoire du Championnat de France en achetant Javier Pastore 42M€ à Palerme.
Chemise blanche sous un costume sombre, le Brésilien n’a évidemment pas répondu à toutes les attentes, éludant les questions qui le dérangeaient. Très habile communicant, usant de charme et cherchant la connivence, le directeur sportif a quand même livré quelques vérités extrêmement fortes.
Leonardo veut inculquer au PSG la culture du champion, celle qui a hissé Barcelone, le Real Madrid, le Bayern Munich ou Manchester United au sommet de la hiérarchie mondiale. C’est son ambition : changer la mentalité d’un club qui n’a
plus remporté le titre national depuis 1994. Pour y arriver, Leo a une méthode : repousser toutes les limites,financières, psychologiques et sportives. Voici sa profession de foi.

ARNAUD HERMANT ET DOMINIQUE SÉVÉRAC

Son fonctionnement

Leonardo aurait pu être le président du club s’il avait accepté la proposition du prince Tamim bin Hamad al-Thani il y a près dedeuxmois. « Je n’ai pas la formation pour cela. Je n’ai jamais rêvé de ce poste », avoue le Brésilien. Même s’il a décliné, Leo est le nouvel homme fort du club. Nommé directeur sportif, il est impliqué dans des discussions qui dépassent le simple cadre du terrain comme il l’évoque : « L’idée, c’est aussi d’utiliser la marque incroyable qu’est le PSG pour faire de l’argent. Il faut aussi augmenter les recettes. » Mais il prend aussi grand soin de ne pas se mettre trop en avant. « Nasser (NDLR : al-Khelaïfi) est le président du club, dit-il. Il décide de tout, il est présent, il s’investit complètement dans le club. Il est actif, sait tout ce qui s’y passe. Il donne la ligne et parle avec tout le monde. Mon rôle, c’est directeur sportif.La structure fonctionne très bien et elle est très claire pour tout le monde. »
Grand patron du secteur sportif, il s’est pour l’instant consacré au recrutement et n’a pas pu se pencher sur d’autres dossiers.Ainsi la première réunion avec les responsables du centre de formation n’a eu lieu qu’hier. Dans son management, Leo ne souhaite pas de « révolution ». «La première chosepour changer un système, ce ne sont pas seulement les personnes mais la manière de faire. Les mêmes personnes peuvent travailler de manière différente et arriver à des résultats. Si, après, tu ne réussis pas, alors il faut changer les personnes.C’est l’autre alternative. Le PSG est déjà bon, il doit maintenant aller vers l’excellence. » Afin de renforcer la cellule recrutement, Claude Makelele pourrait la rejoindre. Le Brésilien a confirmé les discussions avec le jeune retraité tout en reconnaissant que son futur rôle n’était pas défini. Enfin, il se dit ravi de collaborer avec Antoine Kombouaré : «On a travaillé de concert avec Antoine sur le recrutement même si on a dû faire vite. On se parle presque tous les jours, on se voit souvent. Il n’y a pas de division. On parle entre techniciens mais je ne veux pas marcher sur ses prérogatives. »

Les réelles ambitions

L’objectif est très clair : « Se qualifier pour la Ligue des champions la saison prochaine.» « On a cherché à renforcer
l’équipe pour la rendre compétitive en France et en Ligue Europa, poursuit-il. Mais ne soyons pas trop prudents. On se doit d’assumer la responsabilité de faire des choses. Prudents, oui, car on a besoin de temps avec des joueurs qui viennent d’arriver, dont certains vivent encore à l’hôtel. Mais ce n’est pas une excuse. On va à Rennes pour chercher la
victoire. Ce n’est pas vital et tout ne s’arrêtera pas si on n’est pas en Ligue des champions, mais c’est important. » Selon lui, Nasser al- Khelaïfi, le président du conseil de surveillance, leur a « donné du temps pour y parvenir ».
« Il n’a pas dit cela pour nous protéger des mauvais résultats. On est conscients que pour faire ce que l’on veut, on a besoin de temps.On doit créer les bases pour que le PSG devienne vraiment compétitif en France et en Europe
pour toujours », argumente le Brésilien.
Avec comme objectif suprême de décrocher la Ligue des champions et de rivaliser avec les plus grands clubs d’Europe. « Aujourd’hui, ça ressemble à un rêve, mais je ne crois pas que ce soit si difficile que cela. Toutes les équipes qui ont gagné cette compétition ont deux grands joueurs avec elles et les autres ont la mentalité pour gagner. Il ne faut pas avoir onze talents mais des joueurs avec une mentalité de gagnants car il y a des matchs que tu gagnes sans bien jouer. Et c’est le plus dur, c’est de maintenir cela sur la durée. »

La nouvelle mentalité

C’est peut-être son chantier le plus difficile.Apporter son professionnalisme et sa soif de succès à un club qui en a parfois un peu manqué. « Ce qui doit changer, c’est la mentalité. Le PSG n’a gagné que deux championnats en quarante
et un ans. Il n’y a pas d’autre capitale dans ce cas en Europe. On se doit de comprendre et de chercher des solutions pour changer ça. Chaque saison, le PSG dit qu’il veut gagner le championnat. C’est une tradition.Mais dans l’esprit, ce n’est peut-être pas le cas, regrette Leonardo. C’est ça le déclic que l’on doit amener et cela, ça ne se fait pas en deux jours. C’est le moment de faire un saut en avant. Le saut en avant, ce n’est pas seulement de gagner le prochain match. Le saut, c’est le changement de mentalité. Cela ne dépend pas que de l’entraîneur. Cela concerne aussi le club, les
joueurs. Il faut évoluer dans les têtes. »

L’avenir d’Antoine Kombouaré

A propos de l’entraîneur, Leonardo souffle le chaud et le froid. S’il défend son « très bon bilan », s’il se dit « très content de travailler avec lui », l’ex-joueur du Milan AC ne cache pas les réalités d’un club comme Paris. « On vit de résultats, dit
Leonardo. Même moi, je ne sais pas combien de temps il va rester ici. C’est la vie du football, c’est normal. Antoine le sait : il connaît la vie d’entraîneur. » On insiste : et Benitez et Ancelotti, annoncés à Paris à plus ou moins brève échéance ? « Il n’y a aucun projet futur avec un nouvel entraîneur. Le projet, c’est avec Antoine Kombouaré. Il a le vécu, connaît les joueurs et le club. »

La vraie valeur de Javier Pastore

«C’est un très grand joueur. Avant, la France ne se mêlait pas à ce marché-là. Aujourd’hui, il y a dix grands clubs
dans le monde. On est entrés en concurrence avec ces équipes-là. Il y a une limite à la prudence. On se doit de prendre des risques. On a aussi payé ce qu’on pense que Pastore peut devenir. Et ça, c’est combien ? Difficile à mesurer. On dit : Pastore, c’est trop cher. Alors, si c’est trop, on ne le fait pas ? C’est avec ce genre de transfert qu’on réalise un saut qualitatif. Si on regarde les derniers vainqueurs de la Ligue des champions, ils possèdent tous plus de 200 M€ de budget. Au PSG, on commence. On ne sait pas si on va y arriver. »

Le recrutement parisien

Le directeur sportif s’est montré extrêmement clair. « Normalement, le recrutement est terminé mais lemarché est toujours ouvert. Il y a toujours des propositions, des opportunités, des possibilités. Il y a aussi des joueurs qui veulent partir. Si c’est le cas, on sera obligés de compenser ces départs. S’il y a une opportunité économique et technique, on
la prend. » Les sommes engagées par le PSG ont fait jaser. Leo met les points sur les i : « On n’a jamais dépassé plus de 8M€. Sauf Gameiro qui vaut un peu plus et Pastore qui a coûté ce qu’il a coûté. Les autres, c’est le marché normal. Economiquement, ce que l’on a réalisé est très très bon. Ce sont de jeunes joueurs à un montant normal. »
Justement, la venue de ces jeunes soulève une question : il manque peut-être un ou des tauliers dans le vestiaire pour les encadrer. Le Brésilien se veut rassurant : «Qu’ils jouent ou ne jouent pas, ce n’est pas l’important, mais les patrons sont Camara, Armand, Ceará, Douchez, Nene. Ils sont plus âgés, ont de l’expérience et doivent se montrer responsables de l’esprit du groupe. On leur a demandé de tenir ce rôle. »


Citation
Le PSG opposé à Differdange

La campagne européenne du PSG débutera jeudi prochain au Luxembourg. A la suite de l’exclusion de l’Olympiakos Volos, impliqué dans une affaire de matchs arrangés dans le championnat grec, l’UEFA a désigné le club du FC Differdange 03 pour affronter le PSG en barrages de la Ligue Europa.Match aller le18 août à Differdange, match retour au Parc des Princes, le 25.L’instance européen ne se laisse cependant jusqu’au 15 août minuit pour étudier un éventuel recours du club grec. Battu au tour précédent par Volos, le FC Differdange a terminé 4e de son championnat la saison passée et a remporté la coupe nationale.


Le Parisien
Varino
Citation
Milan l’attend au tournant

Joueur, dirigeant, entraîneur : Leonardo a grandi en Lombardie, où son image s’est brouillée depuis son départ à Paris.


IL SUFFIT parfois d’un choix de carrière pour faire basculer une réputation. Au fil des années qu’il a passées à Milan, Leonardo s’est construit une image flatteuse, celle d’un homme élégant et cultivé, d’un philanthrope aux valeurs solides. Et puis, le mois dernier, il a choisi de quitter l’Inter pour le PSG version pétrodollars: pour les supporters milanais, le Brésilien n’est plus qu’un impitoyable mercenaire.

La vérité est moins tranchée, mais il était sans doute écrit que la fin serait brutale après quatorze ans d’une histoire riche entre Milan et l’ex-milieu de terrain. Leonardo débarque en Lombardie en 1997, après une saison remarquée au PSG. Si ses débuts à l’AC Milan sont délicats, « Leo » le joueur sera un artisan majeur de la conquête du titre, en 1999 (12 buts en Serie A). Après un bref séjour au Brésil, il revient chez les Rossoneri en octobre 2002 pour finir sa carrière et jeter les bases de sa reconversion, aidé par ses amitiés au club et celle, surtout, d’Adriano Galliani, le président délégué.

L’acte II s’ouvre en 2003 : à son initiative, l’AC Milan lance la Fondazione Milan, une organisation caritative dont il est nommé secrétaire général. Une main sur le coeur, un pied au Milan, voilà Leonardo le dirigeant, qui s’implique aussi dans le recrutement. Bilan ? S’il n’a jamais déniché une pépite ni pris de décisions seul sur un transfert, il se révèle utile quand il s’agit de convaincre un joueur. Comme pour Pato, tout proche de signer au Real Madrid avant une discussion avec le Brésilien, en 2007.

Ses détracteurs lui reprochent de fuir ses responsabilités

Une nouvelle page s’ouvre à l’été 2009 : le club cherche un entraîneur, Leonardo accepte de rendre service. Pour ses débuts dans le métier, il remplira l’objectif : une qualification directe pour la Ligue des champions. Mais il n’échappera pas à tous les écueils, parfois déroutant dans son coaching, et fera naître les premiers doutes à force d’insister sur un schéma risqué avec quatre joueurs offensifs. En C 1, le pari ne passe pas et le Milan est corrigé en huitièmes par Manchester United (2-3, 0-4). Après une année encourageante, Leo l’entraîneur choisit de partir, fatigué des critiques de Silvio Berlusconi, son président, à qui il fut l’un des rares à tenir tête.

« Je ne savais pas ce que c’était qu’entraîner, ç’a été une superbe expérience mais je ne sais pas si je le referai, et sûrement pas dans les années qui viennent », dit-il alors. Six mois plus tard, il estnommé entraîneur de l’Inter. Pour une demi-saison là aussi contrastée : réussie en Championnat, où il a réveillé l’équipe ; ratée en C 1, où l’Inter, tenante du titre, fut punie par Schalke en quarts de finale (2-5, 1-2). La rumeur ne tarde pas à bruisser : Massimo Moratti, le président de l’Inter, chercherait un nouvel entraîneur. Leonardo a-t-il senti le vent tourner et sauté sur l’occasion parisienne ? Ses détracteurs lui reprochent de fuir ses responsabilités alors que se profile une intersaison compliquée pour l’Inter, obligée de vendre. Mais il en trouvera d’autres au PSG, pour une nouvelle expérience qui en dira beaucoup sur ses capacités à gagner.


Citation
Nene titulaire ?

PARIS-SG. – Nene, victime d’un coup à la cheville droite face à Lorient (0-1, samedi), a suivi un programme spécifique de soins jusqu’à mercredi, mais s’est entraîné avec le reste de l’effectif hier. Un point définitif sera fait aujourd’hui, mais il devrait être titularisé. Kombouaré a récupéré ses dix internationaux au compte-gouttes, hier. Les Bleus (Gameiro, Hoarau, Matuidi, Sakho, Ménez) ont pu participer à la séance à huis clos hier matin, mais pas Sirigu (Italie), Bisevac (Serbie), Tiéné (Côte d’Ivoire), Bahebeck (Espoirs) et Ngoyi (RDC), qui ont rejoint leCamp des Loges dans l’après-midi. Armand (suspendu, en phase de reprise), Douchez (reprise), Sissoko (reprise) et Pastore (reprise) sont indisponibles. – A. C.
L’équipe probable : Sirigu – Jallet, Bisevac, Sakho (cap.), Tiéné (ou Ceara) – Ménez, Chantôme, Matuidi, Nene – Bodmer (ou Hoarau), Gameiro.


Citation
Il pense toujours à Ancelotti

ANTOINE KOMBOUARÉ joue-t-il sa tête à Rennes, demain soir ? La question se pose au regard des manoeuvres qui semblent s’opérer dans les coulisses du PSG. Hier, Leonardo a contacté Nasser al-Khelaïfi pour envisager le scénario d’une défaite en Bretagne. Dans cette hypothèse, qui placerait Paris sous une pression déjà énorme, le Brésilien a rappelé au président du conseil de surveillance que Carlo Ancelotti, libre depuis son limogeage de Chelsea, resterait une solution de premier choix pour remplacer le Kanak, comme L’Équipe l’avait révélé le 17 juin. Le message a été transmis à Doha. Les Qatariens s’interrogent depuis le début sur la capacité de Kombouaré à gérer un groupe de joueurs majeurs jusqu’aux sommets de la L 1, voire de l’Europe. Ces doutes ne concernent pas Ancelotti, vainqueur de deux Ligues des champions comme entraîneur (2003, 2007) avec l’AC Milan. En cas d’échec à Rennes, un changement d’entraîneur ne semble donc pas à exclure, même si Leonardo a assuré, hier, que la question ne se posait pas, même en cas de défaite au stade de la Route-deLorient. « Je ne pense pas à ça, je pense au projet que l’on a à long terme. Je ne suis pas inquiet. Le projet, c’est avec Antoine Kombouaré. Il n’y a pas d’autres projets ( avec un autre entraîneur)... Il connaît l’équipe, le club, les joueurs. Il a très bien fait avec beaucoup de difficultés, la saison dernière. » Puis il a ajouté : « Après, c’est le football. Même moi, je ne sais pas combien de temps je vais rester ici. Il sait qu’on doit faire un saut, et pas que sur le plan des victoires, mais aussi des mentalités. Ona besoin de temps et de patience, c’est obligé. La patience, on en a besoin, mais pas trop non plus. On joue pour gagner et on doit assumer. » Le message est clair. – A. C., D. D., J. T.


Citation
Leo tout-puissant

Le directeur sportif brésilien du PSG assure vouloir changer les mentalités au club. Pour l’instant, il décide seul, de tout.


Un mois après son arrivée à Paris, Leonardo, qui a réalisé la campagne de transferts la plus onéreuse de l’histoire de la L1, a tenté d’expliquer, hier, son action. L’homme qui détermine la politique sportive du club décide de tout ou presque : l’organisation dirigeante, les choix de joueurs et la façon de les recruter. Ce qui ne plaît pas toujours à tout le monde, au Qatar.

L’HISTOIRE ne dit pas encore si Leonardo (41 ans) sera celui qui contribuera au retour du PSG en Ligue des champions, ni même si le club de la capitale trônera, à nouveau, sur le Championnat de France. Elle dit, en revanche, que le directeur sportif brésilien est celui qui a investi le plus, en Ligue 1, sur le marché des transferts (81,2 M€), avec une somme record pour celui de l’Argentin Javier Pastore (42 M€). Un mois après son arrivée à Paris, l’ex-entraîneur de l’Inter Milan, qui déclarait hier vouloir « changer les mentalités », a imposé sa méthode et son style.

LEONARDO ET SES « COLLABORATEURS »

Avant d’officialiser son arrivée au PSG, Leonardo a tenu à ce que les nouveaux actionnaires qatariens fassent place nette. Le président Robin Leproux évincé, il pouvait débarquer avec les pleins pouvoirs. « Le président, aujourd’hui, c’est Nasser (Al-Khelaïfi), moi je suis directeur sportif », a rappelé le Brésilien hier. Président du conseil de surveillance en attendant les changements de statuts du club (en septembre), Al-Khelaïfi n’aime guère être exposé et a une connaissance parcellaire du foot européen. Aujourd’hui, la seule figure active du PSG est Leonardo. Il choisit, décide, négocie et, une fois tout réglé, présente les nouveaux joueurs le pouce levé. Bien sûr, il avertit l’entraîneur, Antoine Kombouaré, de l’état d’avancement des dossiers : « Avec Antoine, on se parle presque tous les jours. » Mais ces discussions relèvent davantage de l’information que de la consultation.

Le champion du monde 1994 est arrivé seul à Paris. Contre toute attente, il a maintenu la cellule de recrutement composée d’Alain Roche et Éric Pécout, deux hommes qui ne chercheront pas à détourner les projecteurs. « Je ne suis pas là pour faire la révolution, prévient-il. Il faut changer la manière de faire, mais on peut le faire avec les mêmes hommes. Ce n’est que si on n’y arrive pas avec les mêmes qu’on change les personnes. » Il a donc laissé de côté Jean-Michel Moutier, pourtant contacté début juillet, et tourné le dos à Franck Henouda, l’agent qui avait soufflé son nom à l’entourage du cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, prince héritier du Qatar. Il n’a pas non plus accéléré la reconversion de Claude Makelele (38 ans) au sein du club. « On s’est vus samedi avec Claude, pendant le match contre Lorient, explique Leonardo. Avec lui, il n’y a pas besoin de parler, il est déjà dans le club. » Sauf que l’ancien capitaine du PSG n’y occupe aucune fonction officielle, au point que son entourage pense que « Leo » voit en lui un concurrent potentiel.

LEONARDO ET LE RECRUTEMENT

Les réseaux de Leonardo sont surtout concentrés en Italie et au Brésil. « Mais au Brésil, ça devient de plus en plus difficile d’acheter des joueurs car les clubs ont les moyens de les garder » , explique-t-il. Alors, c’est de l’autre côté des Alpes qu’il est allé faire son marché : Pastore, Ménez, Sirigu, Sissoko. Il justifie :« En Angleterre et en Espagne, les clubs sont plus riches et les salaires plus élevés. » En privilégiant ses contacts italiens et sa relation avec Jean-Pierre Bernès, l’agent de Ménez et de Matuidi, Leonardo a cristallisé quelques rancoeurs au Qatar, où des proches du cheikh avaient impulsé certains dossiers, comme ceux du Marocain Adel Taarabt (Queens Park Rangers) ou du défenseur brésilien Luisao (Benfica), deux joueurs que le nouveau directeur sportif ne souhaitait pas recruter.

À Doha, la garde rapprochée du prince goûte peu de ne pas être consultée, et le fait savoir. Au point que l’avenir à moyen terme de Leo semble parfois s’écrire en pointillé, lui dont les atermoiements avaient déjà froissé les Qatariens dans la dernière ligne droite des négociations menant à son arrivée. Seulement, en lui confiant les clés du PSG et une liberté d’action totale, le cheikh ne peut pas lui demander des comptes à chaque transfert. Et puis l’arrivée de Pastore, un talent sud américain qu’il apprécie, aurait conforté le prince dans l’idée que Leonardo, même contesté en coulisses, pouvait oeuvrer efficacement. Comment a-t-il convaincu l’argentin de Palerme, courtisé également par des clubs russes ? Avant de répondre, le patron parisien sourit, réfléchit puis lance : « C’est le projet de faire quelque chose de spécial. » À côté de cette perspective, le salaire proposé (4,5 M€ brut par an) apparaît presque accessoire…

LEONARDO ET LES JOUEURS

Arrivé à Paris le 13 juillet, Leonardo a rencontré l’effectif professionnel dans la foulée. S’il se rend régulièrement au Camp des Loges, le centre d’entraînement de Saint-Germain-en-Laye, il n’y va pas non plus quotidiennement. « La dernière fois qu’il est venu, il a passé son temps au téléphone », glisse un joueur. Le directeur sportif veut maintenir une certaine distance, même s’il n’hésite pas à appeler les joueurs lorsqu’ils sont blessés, pour prendre des nouvelles. S’il ne discute pas des compositions d’équipe avec Kombouaré, il n’a pas hésité non plus à dire ce qu’il pensait de la prestation d’ensemble, après la défaite face à Lorient (0-1, samedi). « J’étais encore entraîneur la saison dernière, je ne peux pas sortir complètement de ce que je suis. »
ALEXANDRE CHAMORET, DAMIEN DEGORRE et JEROME TOUBOUL

L'Equipe
giovanni pontano
Citation
PSG : à Rennes sans pression, vraiment ?


À Rennes, où il ne s'est plus imposé depuis 2002 (sept défaites et deux nuls), le PSG aura d'autant plus la pression ce samedi après sa défaite au Parc (devant Lorient, 0-1) en ouverture de la saison. Mais, Leonardo n'a pas voulu dramatiser l'évènement.

La chute du Paris-SG devant Lorient (0-1), samedi dernier au Parc des princes, n'a évidemment pas laissé indifférent Leonardo. « Il y avait beaucoup d'attente, a confié jeudi le nouveau directeur du PSG. Il y avait une ambiance magnifique, tout le monde attendait ce premier match. Il était très difficile d'entrer dans cette rencontre. Nous sommes tombés sur une équipe qui a très bien joué. C'est normal. Il arrive que l'envie de bien faire te bloque. » Certains joueurs, comme Bisevac, avaient d'ailleurs avoué qu'ils avaient eu du mal à rentrer dans le match. D'où, cette première demi-heure calamiteuse, au terme de laquelle Lorient aurait pu mener 3-0. Même le coach, Antoine Kombouaré, a reconnu que ses joueurs avaient probablement été paralysés par l'enjeu et qu'ils avaient mis du temps à se libérer.

« Kombouaré fait partie du projet PSG »

Quel PSG verra-t-on à Rennes ce samedi ? Le timoré du début de match contre les Merlus ou bien l'audacieux qui a failli égaliser en fin de partie ? Et, surtout, que se passera-t-il en cas de nouvel échec ? « Et que se passera-t-il si le PSG gagne à Rennes ?, reprend Leonardo. Pourquoi pensez-vous négativement ? On va à Rennes pour gagner. Le reste, je n'y pense pas. » S'il est difficile d'imaginer Antoine Kombouaré remercié après seulement deux journées de Championnat alors qu'il ne dispose pas encore de tous les joueurs recrutés (Pastore, Momo Sissoko et Douchez ne sont pas encore opérationnels), on peut tout de même s'étonner que le Brésilien n'envisage pas une autre solution en cas d'échec au bout de quelques journées. Ne dit-on pas qu'il a contacté Carlo Ancelotti, son ancien collègue au Milan AC, libre de tout engagement depuis son départ de Chelsea ? Dans le contexte actuel, Leonardo ne peut évidemment pas faire autrement que de soutenir Kombouaré « qui fait partie du projet PSG » selon les propos qu'il a répétés hier. « On vit de résultats, a précisé le Brésilien. Même moi, je ne sais pas combien de temps je vais rester ici. C'est la vie du football. Antoine le sait : il connaît la vie d'entraîneur. » Sur la patience des actionnaires en cas de résultats décevants, Leonardo s'est refusé à toute spéculation. Mais, une deuxième défaite d'affilée en ouverture de la saison où le PSG entre dans une nouvelle dimension ferait assurément désordre...
Xavier Barret

Francefoot.fr
Ronan
Citation
Rennes-PSG : Le groupe du PSG

Groupe - vendredi 12 août 2011 à 17:20
Voici la liste des joueurs retenus par l’entraîneur Antoine Kombouaré pour la rencontre Rennes-PSG, le samedi 13 août 2011 :

AREOLA Alphonse
BAHEBECK Jean-Christophe
BISEVAC Milan
BODMER Mathieu
CAMARA Zoumana
CEARA Marcos
CHANTOME Clément
ERDING Mevlut
GAMEIRO Kevin
HOARAU Guillaume
JALLET Christophe
LANDRE Loïck
MATUIDI Blaise
MAURICE Jean-Eudes
MENEZ Jérémy
NENE
SAKHO Mamadou
SIRIGU Salvatore
TIENE Siaka

RENNES / PSG
Stade de la Route de Lorient
Samedi 13 août 2011 à 19h
Match diffusé en direct sur FOOT+


PSG.fr
Ja!
Citation
Voyage à risque pour le PSG

LIGUE 1/RENNES - PSG.Une semaine après le couac devant Lorient, Paris négocie un virage dangereux. L’équipe version Qatar va tenter de décrocher en Bretagne sa première victoire de la saison, dans un climat tendu.

En ce week-end d’Assomption, Antoine Kombouaré aimerait voir son équipe s’élever un peu. Elever son niveau de
jeu, bien sûr,mais aussi sa capacité à se révolter,deux atouts encore en vacances la semaine dernière face à Lorient (défaite1-0). « Les joueurs sont revanchards. J’attends de mon équipe un autre visage et des intentions différentes. On doit aussi se rassurer dans le jeu », avance l’entraîneur parisien. C’est comme si le Kanak demandait la lune, le côté pile après le côté face observé samedi dernier. Dix internationaux ont dépeuplé le camp des Loges cette semaine. Le groupe n’a donc travaillé vraiment ensemble qu’hier, au terme d’une « semaine perturbée », comme dit le technicien. Alors, mission impossible, la feuille de route fixée par Kombouaré ? Non. Ce PSG-là peut s’inspirer des débuts de Laurent Blanc en équipe de France, défaite contre la Biélorussie à domicile avant de s’imposer quatre jours plus tard contre la Bosnie, dans une rédemption mêlant le jeu et le mental.PourParis, il s’agirait d’un bon moyen d’éteindre l’incendie que déclencherait une deuxième défaite.

Sur un champ de mines

La tâche est immense pour ce nouveau PSG confronté à une donnée psychologique qu’il ne mesurait pas forcément en faisant valser les millions au-dessus de la tête de la Ligue 1: la star des équipes peut servir à rendre star n’importe quelle équipe. C’est Victor Hugo Montano, l’attaquant de Rennes, qui résume bien ce nouveau ressort qui anime les adversaires du club de la capitale : « Tout le monde parlera de nous la semaine prochaine si on bat Paris. » C’est
sympa de se savoir aussi chaleureusement accueilli…
Paris avance donc sur un champ de mines dont tout lemonde pense que Kombouaré sera la première victime (voir ci-contre). Lui devra compter (un peu) sur ses recrues, attendues à un meilleur niveau,mais d’abord sur ses forces passées. Or, Hoarau et surtout Sakho ont abandonné les leurs contre Lorient et l’actualité de la semaine n’est pas bonne pour le défenseur central. Chez les Bleus, il s’est fait doubler par Kaboul dans la hiérarchie des axiaux. «Cela remarche pas comme cela devrait pour lui, analyse Kombouaré. Je m’attendais à ce que ses premiers matchs en équipe de France soient une confirmation de ce qu’il réalise en club.Cela n’a pas été le cas. Il lui reste du travail mais c’est un guerrier au gros mental. A lui de sur monter pour la première fois un petit souci et de redevenir conquérant avec le PSG. » Le message vaut aussi pour tous les autres.

DOMINIQUE SÉVÉRAC


Citation
Kombouaré ne se focalise pas sur son avenir

La rumeur d’un possible départ d’Antoine Kombouaré en cas de défaite ce soir à Rennes circule depuis plusieurs jours. Hier, la direction du club assurait que cette perspective n’était pas d’actualité comme l’avait déclaré Leonardo la veille (voir notre édition d’hier). Hier encore, en conférence de presse, Antoine Kombouaré avait un message à faire passer sur ce sujet : « Je ne répondrai plus à la question relative à mon avenir. Ce sont les dirigeants et Leonardo qui sont concernés par cette question. Si on me la repose, je me lèverai et je quitterai la conférence de presse. » Cette déclaration pourrait laisser penser que le technicien parisien est tendu. Tout simplement, Kombouaré ne se focalise pas sur un aspect sur lequel il n’a que peu de moyens de peser. Il se concentre sur son travail afin de créer une osmose dans l’équipe alors que les recrues sont arrivées tardivement et qu’elles ne sont donc pas encore prêtes. Il connaît les règles du jeu pour un entraîneur : il gagne, il reste ; il perd, il s’en va. Il l’avait dit à Leonardo. A.H.


Citation
« Kombouaré ne m’a pas pris pour me faire plaisir » MILAN BISEVAC nouveau défenseur du PSG

Il n’a pas pris le temps de se raser. Peut-être pour garder de l’influx nerveux pour le déplacement à Rennes de ce soir. Préservé en amical mercredi avec la Serbie à cause d’une petite douleur au talon, Milan Bisevac (27 ans), néo-défenseur parisien, se confie sur son arrivée dans la capitale.

Comment se déroule votre intégration au PSG ?

MILAN BISEVAC. Très bien. J’ai été bien accueilli par mes partenaires, l’ambiance est bonne, c’est juste dommage que l’on ait perdu notre premier match contre Lorient. Sinon, je cherche toujours mon logement.

Vous êtes annoncé depuis plus d’un an. Avez-vous craint de ne jamais venir ?

Les contacts remontent à un an et demi environ. Mais je n’ai jamais douté dema venue. Cette attente n’a pas toujours été facile à vivre mais je suis resté optimiste.

Avec les nouveaux moyens financiers dont dispose Paris, votre recrutement a suscité quelques réserves. Avez-vous été
vexé par cette défiance ?

Pas du tout. Je suis conscient de ma valeur. Les commentaires ne me dérangent pas.

Antoine Kombouaré vous voulait absolument. Quelle est votre relation avec lui ?

Grâce à lui j’ai progressé en tant que joueur et en tant qu’homme. Il m’a fait venir àValenciennes,où j’ai réussi des grosses saisons. Il me parlait beaucoup, me disait comment me comporter, d’éviter de m’énerver trop vite.Le coach a vécu ça puisqu’il a été défenseur. Mais il ne m’a pas fait venir pour me faire plaisir. Il connaît mes qualités.

Dans son esprit, vous êtes le titulaire avec Sakho en défense centrale.Ou en êtes-vous de votre entente avec lui ?

On a discuté tous les deux pour apprendre à se connaître. C’est un très bon joueur, international et capitaine, il a un gros potentiel. Moi je suis peut-être plus relanceur, mais Mamadou n’est pas qu’un grand gabarit physique, il sait aussi jouer au foot.

Que représente le PSG pour vous ?

Je me souviens qu’en 2007-2008, quand il s’est sauvé à la dernière journée, le PSG faisait la une des journaux. Pour moi c’est un rêve d’avoir signé ici. En Serbie, quand vous parlez du foot français, c’est Paris, avant Marseille.

Le club semble déjà sous pression. La ressentez-vous ?

C’est normal qu’il y ait de la pression quand on est un club qui veut gagner des titres. Moi j’ai connu cela à l’Etoile Rouge Belgrade, où les supporteurs pouvaient entrer dans les vestiaires pour nous demander de gagner. Je n’ai pas peur de l la pression. Je préfère même qu’il y en ait, je suis plus concentré et je fais de meilleures performances.

Vous affrontez Rennes ce soir, une équipe qui ne réussit pas trop au PSG…

Ça va être très dur. Le club est sur une série négative là-bas.C’est le moment de la stopper. Il faut gagner. Si on est solides, on peut y parvenir.

PROPOS RECUEILLIS PAR ARNAUD HERMANT


Le Parisien
HHA
Citation
Kombouaré (déjà) sous pression

Une semaine après la défaite contre Lorient (0-1), la position d'Antoine Kombouaré est déjà fragilisée. Une défaite à Rennes (19h00), un adversaire qui ne réussit pas au PSG, l'affaiblirait davantage.

La saison vient à peine de débuter et Antoine Kombouaré est déjà sur la sellette. La faute à une défaite inaugurale contre Lorient (0-1) samedi dernier. Forcément, la rencontre à Rennes est déjà capitale pour le Kanak. Mais n'allez surtout pas lui demander. Interrogé sur son avenir vendredi, l'entraîneur a été clair : «Je vais répondre une bonne fois pour toutes. Je viens en conférence de presse pour répondre à toutes les questions concernant le jeu. Et le jeu, c'est le terrain, la tactique, les joueurs. Je ne répondrai plus jamais à cette question. A chaque fois qu'elle sera posée, je me lèverai et je m'en irai.»

Antoine Kombouaré n'a pas mis sa menace à exécution. Il a parlé jeu, et donc joueur, afin de revenir sur la piètre performance de Sakho au Parc des Princes : «Je n'ai pas de regret de le mettre sur le terrain, car c'est le meilleur défenseur du Championnat. Pendant deux, trois saisons, il a été énorme. C'est un compétiteur, il va relever la tête.» Comme l'ensemble de ses troupes, enfin l'espère-t-il : «J'attends de mon équipe un autre visage. Il faudra être solide, plus que face à Lorient, et être capable de proposer du jeu pour se créer des situations. Dans les intentions, j'espère un autre PSG. Les joueurs savent ce que j'attends d'eux.»

Afin de redonner confiance à ses joueurs, les deux ingrédients de Kombouaré sont «le temps» et «le travail». Il a d'abord évoqué un «groupe» qui n'est «pas au complet». Ce qui d'ailleurs a été le cas cette semaine, puisque Kombouaré a été privé de ses internationaux, dont les cinq Français (Sakho, Matuidi, Ménez, Hoarau, Gameiro). «Certains sont en retard [Sissoko, Pastore, ndrl], d'autres blessés [Douchez, Armand, ndrl]. J'ai un groupe qui a un potentiel énorme, qui est jeune, avec du talent. Mais il faut du temps, il faut que cela se mette en place.»

En ce qui concerne le deuxième ingrédient, Antoine Kombouaré a assuré que ses troupes «répétaient les séances, les situations de match...» «Après, il y a le discours que j'ai au quotidien. Cela fait plus de deux ans que je suis avec les joueurs. Concernant les nouveaux, il faut apprendre à se connaître. Travailler, parler, instaurer la confiance. Cela passe aussi forcément par les bons résultats.» Et donc une victoire contre Rennes, un adversaire qui ne sied guère aux Parisiens, puisqu'ils restent sur cinq défaites consécutives à la Route de Lorient en L1 et qu'ils n'ont plus gagné depuis neuf matches contre les Bretons. Pour retrouver trace de leur dernière victoire, il faut remonter au 28 octobre 2006. Les Parisiens s'étaient imposés (1-0). Un tel résultat ferait certainement le bonheur de Kombouaré. Et lui permettrait de gagner du temps.


lequipe.fr
HHA
Citation
Un bon point pour Paris

Défait lors de la première journée par Lorient (0-1), le Paris-SG a réagi ce samedi chez le leader Rennes (1-1). Gameiro a marqué son premier but.

Comme la semaine dernière au Parc des Princes, le ciel était bas et la pluie bien présente ce samedi au Stade de la Route de Lorient. Sauf que cette fois, le Paris-SG a évité un deuxième crash et s'est un peu éclairci l'avenir en ramenant de Rennes un bon match nul (1-1), son premier point cette saison. Le PSG s'est rassuré en même temps qu'il a établi une forme de répit pour son entraîneur, Antoine Kombouaré, escorté par une pression d'enfer. Kombouaré peut souffler jusqu'au prochain match et la venue de son ancien club Valenciennes. Face au leader du Championnat, Paris n'a pas démérité et a souvent soutenu la comparaison. Surtout, il est sorti indemne d'un début de match compliqué et étouffant. Et si par la suite il aurait facilement pu plier, il s'en est sorti grâce à la classe de son nouveau gardien, l'Italien Salvatore Sirigu.

Les gardiens à l'honneur

Toujours en rodage, Paris a manqué d'automatismes et de précisions dans les passes pour inquiéter une formation rennaise au contraire parfaitement huilée. La première demi-heure a confirmé cette tendance avec trois occasions franches pour Rennes, signées Mandjeck (7e), Féret (15e) et Boukari sur deux tentatives (27e). Si Les hommes d'Antonetti ont péché dans la zone de vérité, c'est aussi en raison du talent de Sirigu, le portier italien ayant sorti deux belles parades sur la double occasion de Boukari. Et en début de seconde période, c'est encore lui qui a sauvé les siens d'une déroute. L'ancien de Palerme a sorti le grand jeu devant Boukari (56e) et l'artiste Pitroipa (57e). Autant dire que Douchez a du souci à se faire.

Sauf que dans les cinq dernières minutes, l'international n'a rien pu faire face à la tornade Pitroipa, auteur d'une égalisation mérité en contre-attaque (88e). C'était bien un match de gardiens. Si Sirigu fait ce qu'il faut pour doubler Douchez dans la hiérarchie, Costil, lui, est en train, à Rennes, de faire oublier le nouveau gardien parisien. Il est parfaitement intervenu devant Gameiro (34e), Bodmer (36e) et Hoarau (59e). Mais l'ancien Sanglier a été impuissant à la 73e minute. Sur un débordement de Ménez, il a cédé face à Gameiro, qui a marqué son premier but en Championnat avec Paris d'un tir au ras du poteau. Paris peut compter sur ses recrues. Sirigu, Ménez, Matuidi et Gameiro ont cette fois assuré. De bon augure avant que Pastore ne soit prêt.


lequipe.fr
Schultzy
Citation
Kombouaré : «On apprend de ses erreurs»


Antoine Kombouaré et Blaise Matuidi ont reconnu un «sentiment mitigé» après le nul ramené par le PSG de Rennes (1-1). De son côté, Frédéric Antonetti estime que son équipe «aurait mérité de gagner sur l'ensemble du match». (Photo Presse-Sports)
Rennes - Paris-SG : 1-1

Antoine Kombouaré (entraîneur du Paris-SG) : «C'est un sentiment mitigé. Le premier c'est une grosse déception, car quand on a la chance de mener et qu'il reste deux minutes, il faut être plus solides et moins naïfs que ça. On avait décidé de les empêcher de prendre de la vitesse. Mais là... On apprend de ses erreurs, j'espère que c'est la première et la dernière fois. Et puis, il y a une grosse satisfaction, avec une bonnne base. On a été solides et disciplinés, on a joué, il faut s'appuyer sur ça.»

Frédéric Antonetti (entraîneur de Rennes) :
«Ça aurait vraiment été immérité de perdre. On aurait mérité de gagner sur l'ensemble du match. On est tombé sur un gardien qui a fait des arrêts déterminants. C'était un beau match de L1 avec deux équipes qui se craignaient au départ puis un beau spectacle. Le fait de revenir dans le match, c'est très important. A chaque match on a des occasions, même face à des équipes comme Paris. Il faut prendre conscience de notre potentiel et aller jusqu'au bout. Nous, on va s'accrocher. On a une politique très différente de Paris, il faut le souligner. C'est bien qu'il y en ait comme Paris mais il faut des clubs comme nous qui donnent leurs chances aux jeunes, qui font de la formation ou qui vont chercher des joueurs. Notre politique mérite d'être reconnue. Paris est venu avec une option défensive, ce qui est une petite victoire pour nous. Il faut rester raisonnable, j'ai toujours dit que Paris avait toujours bien travaillé, ils n'ont pas fait n'importe quoi. C'est du bon boulot même si ça a été à retardement.»

Matuidi : «Ça va prendre forme»

Blaise Matuidi (milieu du Paris-SG) : «On est déçu car sur l'ensemble du match on a su répondre présent, on a eu des opportunités, on a joué en bloc, c'est dommage de prendre un but à la fin. Il ne faut pas dramatiser et il faut s'appuyer sur ce qu'il y a de bon. On est satisfait de notre match, Rennes est en pleine confiance. Ce soir, il y a eu du mieux. Ça va prendre forme, ça vient tout doucement, il n'y pas la victoire au bout, mais on peut espérer des jours meilleurs. Il faut continuer. Sirigu avait déjà prouvé à l'entraînement que c'était un grand gardien, on en a deux de bon, ça va faire monter l'équipe. On a su jouer en équipe, offensivement et défensivement. Il faut s'appuyer sur ça. On a l'effectif pour pallier aux absences, on peut s'appuyer sur tout le monde. A Paris, ça va vite, les points sont très importants à prendre. Cela faisait cinq ans que Paris perdait ici. Seul le résultat n'est pas positif.» (Avec AFP)

France Football.fr
HHA
Citation
Rennes-PSG : un bon nul qui lance la saison des Parisiens

Paris est passé tout près d'une première victoire cette saison. Le PSG, qui menait jusque dans les dernières minutes, a fini par craquer et repart de Rennes avec le point du match nul (1-1), dans un stade où le club de la capitale ne s'est plus imposé depuis la saison 2002-2003. Mais le collectif repart de Bretagne, un voyage loin d'être facile, rassuré sur ses aptitudes après un match plaisant d'un très bon niveau.

«C'est un bon point de gagné à l'extérieur, s'est satisfait le buteur parisien au micro de Foot+. On venait pour trouver un collectif. Si on continue comme ça, on est sur la bonne voie.»

Les Parisiens, sans Nene, ont très vite pris le match à leur compte, en jouant plus vite et plus collectif que la semaine dernière contre Lorient (défaite 1 à 0 au Parc des Princes), à l'image d'un Jérémy Ménez, mieux physiquement, qui a pressé, couru et mieux distribué le jeu, auteur de sa première passe décisive pour Kevin Gameiro, l'unique buteur parisien ce soir.

En première mi-temps, comme en deuxième, Gameiro aura donc été le Parisien le plus dangereux. Rapide, altruiste, intelligent dans ses appels, l'ancien Lorientais a été un poison pour la défense rouge et noir, mettant en danger le gardien rennais sur une frappe croisée dès la 34e minute.

Sirigu déterminant

Mais Paris a aussi beaucoup tremblé. En première mi-temps, Féret, délaissé dans la surface par la charnière Sakho-Bisevac, a tout le temps de trop croiser sa frappe du droit. Quelques instants plus tard, l'Italien Sirigu sauve son club à deux reprises, face à Kan-Biyik, puis face à Féret de nouveau alors que Sakho est en train de se faire soigner sur le bord du terrain. Période sombre, d'ailleurs, pour le capitaine du PSG, auteur d'une mauvaise prestation la semaine dernière et contraint d'abandonner sur blessure son équipe dès la première demi-heure.

Conséquence ou non, au retour des vestiaires : la furie sur le but parisien ! Et il faut toute le talent de Sirigu pour préserver inviolés les filets du PSG. Dix minutes folles qui verront l'Italien réaliser une claquette réflexe sur une tête piquée, puis une parade sur un tir de Pitroipa. Dans la foulée, Hoarau, lancé intelligemment par Gameiro se présente seul face à Costil. Echec.

Mais une dizaine de minutes plus tard, Kevin Gameiro ouvre la marque sur une belle action parisienne (73e). Servi par Jérémy Ménez sur un centre en retrait à une touche de balle, le nouvel attaquant du PSG trompe, sans contrôle le gardien Rennais.

Antoine Kombouaré saute de son banc, hurle sa joie. Sous pression, l'entraîneur parisien croit s'offrir un peu de répit. Mais Paris encaisse un but dans les dernière minutes, après une percée du Rennais Pitroipa (88e) qui s'affirme comme des futures révélations de la Ligue 1. Le club de la capitale, qui n'est plus tout à fait le même que la semaine dernière contre Lorient, n'est pas encore celui qu'il devrait être. Une dernière occasion de Chantôme n'y changera rien.


leparisien.fr
Biz Markie
Citation
Foot - L1
Kombouaré : «Je voulais des hommes»

L'entraîneur du Paris-SG n'a pas caché sa satisfaction après le match nul de son équipe samedi à Rennes (1-1). Même s'il reconnaît que tout n'a pas été parfait, loin de là.


«Antoine Kombouaré, quels sentiments vous animent après ce match nul ?
C'est mitigé. Le premier sentiment, c'est une grosse déception. Quant on a la chance de mener 1-0 et qu'il reste deux minutes de jeu, il faut être plus solide que ça. Il ne faut pas être naïf comme on l'a été sur le but. On avait mis en place une stratégie, qui était de les empêcher de jouer, et de prendre de la vitesse, avec un bloc bas. Et sur une touche, je ne sais pas ce qui nous a pris. J'espère que c'est la première et la dernière fois que je vois ça. Après, c'est une grosse satisfaction. Il y a une bonne base de travail. Il faut s'appuyer sur les 88 premières minutes. On a été solide, discipliné, et on a bien défendu. Et surtout, on a joué. Et s'il y avait eu plus d'efficacité, on aurait été heureux.

Mettre autant d'intensité, c'était une de vos consignes prioritaires ?
On vient de faire un match de très haut niveau, contre le leader de la Ligue 1, qui est Rennes. Sur leurs trois matches précédents, ils ont marqué douze buts. Et ils n'en ont encaissé que trois. Il y avait de très bons joueurs en face, des attaquants rapides, qui percutent. Si vous les laissez jouer, c'est compliqué. Il fallait donc être très costaud dans les duels.

«J'AI VU DES JOUEURS AVEC DU CARACTÈRE, DE LA DISPONIBILITÉ ET DU MOUVEMENT.»

Votre satisfaction, c'est le jeu de votre équipe ou son état d'esprit ?
Les deux. On a montré du caractère. Je voulais des hommes ce soir. Des hommes capables de répondre présent, sans peur de jouer. C'est ce qu'on a montré. J'ai vu des joueurs avec du caractère, de la disponibilité et du mouvement. Il fallait demander le ballon dans le pieds, jouer. C'est ce qui nous a permis d'anesthésier cette équipe de Rennes. Et après, techniquement, il fallait pouvoir assurer la bonne passe, le bon contrôle. Dans l'ensemble, il y a beaucoup de satisfaction. Mais nous avons encore besoin de travailler.

La sortie de Jallet a-t-elle destabilisé l'équipe côté droit ?
Pas vraiment. J'ai opté pour deux solutions. Je voulais d'abord profiter de la vitesse avec Gameiro et Jérémy (Ménez) sur les côtés. Mais quand j'ai vu que Théophile-Catherine prenait le côté gauche, j'ai replacé Clément Chantôme sur le côté droit et j'ai remis Kevin devant. Le choix était de passer par les côtés pour utiliser la vitesse des joueurs de couloir. Il fallait bien défendre et Chantôme en est capable.»
Recueilli par David MICHEL, à Rennes

Sakho et Jallet blessés
S'il a ramené un bon point de Rennes (1-1), le Paris-SG a perdu deux joueurs sur blessure. Mamadou Sakho a été touché derrière une cuisse en première période et a été remplacé par Z. Camara après une demi-heure de jeu. «On a perdu Sakho, et je ne sais pas pour combien de temps, a soupiré Antoine Kombouaré. C'est musculaire. Ce sont les ischios apparemment. On verra après les radios.» Même souci pour Christophe Jallet, qui souffre lui aussi des ischios. Leur indisponibilité devrait être connu lundi. - D. Mi., à Rennes


lequipe.fr
Jose Caster
Citation
Paris a craqué

Le PSG pensait tenir ses trois premiers points après l’ouverture du score de Gameiro à la 73e minute. C’était sans compter sur ce fou furieux de Pitroipa...

Rennes – PSG : 1-1
Buts : Pitroipa (88e) pour Rennes. Gameiro (73e) pour le PSG.

Les garçons, aussi costauds soient-ils, n’aiment pas qu’on les voie pleurer. Mais les images parlent. 33e minute de jeu entre Rennes et le PSG, Mamadou Sakho replie son maillot sur son visage pour cacher ses larmes. Retour en arrière : quelques secondes auparavant, le défenseur parisien laisse sa place à Zoumana Camara et s’effondre sur le banc de touche, aux côtés de Guillaume Hoarau et Nenê, la faute à une chienne de douleur aux muscles ischio-jambiers. Dommage pour celui qu’on appelle Tigrou, lui qui avait à cœur de se racheter de sa prestation franchement passable face à Lorient le week-end dernier et qui venait de réaliser une première demi-heure plus en phase avec son niveau face aux hommes de Frédéric Antonetti. Et le résultat décroché ce soir ne le consolera pas nécessairement. Pourtant, le PSG a ébauché le début de quelque chose d’intéressant sous la pluie rennaise.
Salvateur Sirigu

Salvateur Sirigu

La première période accouche d’un classique du football contemporain. Une équipe, le PSG, domine. L’autre, le Stade Rennais, se procure les occasions. C’est simple, pendant un petit quart d’heure, le ballon transite essentiellement entre les crampons franciliens. Un monopole vain, puisque les visiteurs ne se créent qu’une occasion sur un coup franc lointain de Jallet. Du coup, c’est Rennes qui se montre plus tranchant et presque meurtrier. A la 14e, Danzé affole le milieu parisien, décale Féret qui se retrouve dans l’axe à l’entrée de la surface, mais sa frappe est légèrement trop croisée. Le fameux avertissement sans frais… Puis rebelote, avec dix nouvelles minutes de règne du PSG, notamment dans l’entre-jeu.

Trop tendres dans la dernière transmission, les joueurs de la Capitale sont à deux gants de se faire cueillir sur un contre éclair mené par l’intenable Pitroipa suite à un corner mal négocié (26e). Au bout de la passe du Burkinabé, c’est d’abord Kana Biyik qui butte sur Salvatore Sirigu. L’ancien gardien de Palerme qui récidive dans la minute sur une nouvelle tentative de Boukari, dont il détourne la frappe légèrement déviée. Paris transpire sous le crachin, et met un peu de folie dans son jeu dans le dernier quart d’heure. Via Gameiro, d’abord, à la 34e minute, qui, parfaitement décalé par Bodmer, ne surprend pas Costil. Le portier breton qui ne peut par contre rien faire, à quelques encablures de la pause, sur le centre-tir de Menez. Malheureusement pour l’ancien sochalo-monégo-romain, Gameiro ne dépasse pas les 172 centimètres.
Les recrues en piste

Les recrues en piste

A la sortie du tunnel, ce sont les Bretons qui s’accaparent le cuir. Le match gagne en intensité physique comme en vitesse. Reste que c’est bien Rennes qui manque d’ouvrir la marque sur une tête à bout portant consécutive à un coup-franc. L’occasion surtout pour Sirigu de sortir un nouveau réflexe impressionnant sur sa ligne (55e). Pas de quoi décoiffer l’Italien : dans la foulée, il boxe une frappe de Pitroipa, qui venait d’apprendre deux-trois pas de coupé-décalé à Ceara et Gameiro côté gauche. Le match s’emballe, et à la 58e, Costil son homologue parisien en un contre un avec Hoarau, entré à la place de Jallet, rapidement blessé. Le match se calme. Jusqu’à la 73e minute et une action scolaire orchestrée par trois recrues estivales : Blaise Matuidi récupère assez haut, sert parfaitement Jérémy Ménez côté gauche dans la surface qui dépose la balle en retrait sur le plat du pied de Kevin Gameiro. Costil ne peut rien faire, le tableau affiche 0-1. Rennes pousse, Paris se relâche mais ne rompt pas... Puis Stéphane Dalmat entre en jeu. A la 88e, ce dernier lance parfaitement Pitroipa, le meilleur rennais sur le pré et peut-être déjà le joueur le plus funky de cette Ligue 1, qui s’échappe. La défense parisienne ne reverra plus le Burkinabé, parti crucifier, enfin, Sirigu. 1-1. Score final, malgré la bourde de Camara, à quelques centimètres de tromper son propre goal.

Au-delà du résultat, plutôt positif au regard de l’adversaire proposé, le PSG a montré ce samedi une allure bien plus volontaire, parfois séduisante, et plus enjouée qu’au soir de la première journée face aux Merlus. Les Parisiens se satisferont sans doute du rendement des derniers venus. Matuidi a pris de l’ampleur au fil du match, Gameiro a ouvert son compteur, Menez a simplifié son jeu qui n’en devient que plus efficace. Il pesteront sans doute aussi des largesses défensives qui auraient pu leur coûter cher. "Auraient" parce que, n’en déplaise à Nicolas Douchez, le Paris Saint-Germain, s’est trouvé un gardien, un vrai, en la personne de Salvatore Sirigu. Et, forcément, ça change d’Apoula Edel. Voilà qui devrait aider Mamadou Sakho à sécher ses larmes.

Pierre Maturana


sofoot.com
Homer
Citation
Le PSG n’est pas encore une machine à gagner

Sous pression après la défaite inaugurale contre Lorient, les Parisiens, rejoints au score en fin de match, ont montré un visage plus séduisant hier soir. Mais le bilan comptable reste faible…

Ce n’est qu’un point. Mais il permet ce matin au PSG de respirer. L’équipe la plus attendue de France, la plus observée, la plus scrutée, jalousée, moquée, s’est remise dans le bon sens. Les 80 M€ déboursés en trois semaines par le club de la capitale ne lui donnent plus d’excuses.

Mais en football, l’argent ne suffit pas, ce serait trop facile. D’autres, avant le PSG, ont essayé de bâtir des empires aux mêmes volontés d’hégémonie. Ils se sont cassé les dents.
La défaite inaugurale face à Lorient (1-0) la semaine dernière donnait des allures de corrida à ce second acte. Dire que l’examen est réussi pour Paris serait exagéré mais il esquisse quelques promesses. Le PSG peut d’ores et déjà se targuer de posséder un très bon gardien, loin des standards du ridicule proposé par Edel la saison passée.

Kombouaré : «C'est d'abord une grosse déception»

Hier, l’Italien Salavatore Sirigu a évité une défaite à son équipe. Elle aurait paru logique, Rennes s’annonçant comme le tube de cet été. Kevin Gameiro, de son côté, a confirmé qu’il était ce buteur tant recherché par les recruteurs parisiens après les semi-échecs Erding et Hoarau. Enfin, même à court de forme, Jérémy Ménez a montré sur quelques actions de classe qu’il deviendra bientôt un élément important de cette équipe. Pourtant, il y a comme une frustration au PSG. « C’est d’abord une grosse déception, souligne Antoine Kombouaré. Quand on a la chance de mener 1-0 à deux minutes de la fin, on doit être plus solides. Il ne faut pas être naïfs. On dit que l’on apprend de ses erreurs. Comme j’ai dit aux joueurs, j’espère que c’est la première et la dernière fois que je vois ça. »

Mais si Paris et son entraîneur respirent mieux ce matin, c’est que cette équipe-là a retrouvé un état d’esprit. Sous la pression du résultat, diminué avant et après le match par une hécatombe de blessures (Nene, Sakho, Jallet), elle a fait le dos rond et montré ses premiers crocs. « Il y a une bonne base de travail, se réjouit ainsi le technicien parisien. On a été disciplinés, on a joué et j’ai vu des joueurs de caractère. Je voulais des hommes ce soir (hier). On vient faire un match de très haut niveau. » Ce n’est que le début. La semaine prochaine, passé le match de Coupe d’Europe contre de faibles Luxembourgeois, Paris devra continuer à avancer vers la lumière. Ce sera contre Valenciennes dimanche au Parc des Princes. Il y aura toujours autant d’attente. Ainsi va la vie d’un club qui a basculé dans le hors norme depuis son rachat par les richissimes Qatariens.


Citation
Antoine Kombouaré respire un peu mieux

Le match nul hier à Rennes (1-1) donne du crédit au technicien parisien, même si son avenir reste incertain.

Antoine Kombouaré a-t-il gagné du temps à la tête du PSG ?
OUI. Ce nul lui donne du crédit. La preuve, aucune question sur son avenir ne lui a été posée en conférence de presse d'après-match. Certes, l'entraîneur avait prévenu la veille qu'il quitterait son siège si tel était le cas mais cette question n'aurait pas eu de sens. Quel club peut trancher la tête de son stratège après un nul prometteur contre le leader au coup d'envoi ? Kombouaré va donc revenir en troisième semaine pour diriger les matchs de Ligue Europa et de championnat. Il devrait même rester tout le mois d'août et plus si affinités. « Un entraîneur vit de résultats », a rappelé froidement Leonardo, le directeur sportif, jeudi devant des médias. Si l'espérance de vie de Kombouaré n'est pas plus précise que cela, c'est que les Qatariens ne lui ont pas donné un blanc-seing. Il le sait. Les nouveaux propriétaires du PSG et Leonardo (qui a suivi la rencontre au côté de Sébastien Bazin, l’ancien président du club), ont comme des doutes sur la capacité du Kanak à diriger ce groupe renforcé par huit joueurs, dont Pastore à 42 millions d'€. Ils attendent de voir.

L'entraîneur a-t-il fait les bons choix contre Rennes ?

OUI. Il avait déjà remplacé Hoarau par Bodmer à la pause contre Lorient la semaine dernière. Il a maintenu cette idée en laissant le Réunionnais sur le banc de touche. Nene forfait, il est revenu à un classique observé la saison dernière : Cearã derrière Jallet à droite et la polyvalence de Ménez lui a permis de combler son couloir gauche. En cours de match, les blessures de Sakho et Jallet ont bien été compensées, à la fois par les entrants (Camara et Hoarau) et par l'entraîneur, qui a su réorganiser avec justesse la tactique de sa formation.

Les blessures vont-elles obliger le PSG à recruter rapidement ?

PEUT-ÊTRE. Ce n'est pas l'envie immédiate de Kombouaré, qui doit déjà intégrer huit nouveaux joueurs dont trois ne sont pas aptes (Pastore, Sissoko et Douchez). « On a surtout besoin que les joueurs montent en puissance, dit le coach parisien et comblent leur déficit de préparation. Ménez, aussi bon qu'il a été, ne peut pas tenir 90 minutes ». Il ne poussera donc pas pour engager encore des joueurs. Mais Leonardo peut en décider autrement. Reste que le PSG a étalé sa profondeur de banc hier soir, une nouveauté pour ce club habitué aux effectifs limités ces dernières saisons. Kombouaré est ravi : « Tout le monde est concerné. Aujourd'hui, c'est peut-être nouveau pour certains de connaître autant de concurrence. Qu'ils mesurent la chance d'être au départ d'un super projet. Si on a envie de rester le petit PSG où on est sûrs de jouer, on aura moins de chances de gagner des titres ».


Citation
Clément Chantôme : « On a pris conscience qu'il y a de l’attente »

Comme à son habitude, il est sorti dans les premiers du vestiaire. Clément Chantôme, auteur d'un match correct, a livré une analyse assez juste de la soirée. Il regrette le but encaissé dans les dernières minutes mais relève les nombreux progrès réalisés par le PSG face à un concurrent pour les premières places.

Quel est votre sentiment après ce match nul (1-1) concédé dans les dernières minutes ?

Clément Chantôme. On est déçus. On avait bien bloqué Rennes et on se met en difficulté sur une touche. C'est rageant car on ne doit jamais prendre un but de cette manière. Mais il y a eu beaucoup de bonnes choses par rapport à la semaine dernière contre Lorient. C'est encourageant.

Après le match de Lorient (défaite 1-0) vous avez su bien réagir...

On a pris conscience qu'il y a de l’attente autour de nous, et on se devait de réagir. On l'a fait. Après il est dommage de prendre un but à deux minutes de la fin. On a montré beaucoup d'envie, de la qualité de jeu. Il faut continuer comme ça, car tous les week-ends, on sera attendu.

Ce n'était pas forcément évident. Vous aviez la pression et votre semaine de travail a été tronquée par l'absence des internationaux. Avez-vous eu peur ?

On nous a mis la pression mais nous on était serein. On a de bons joueurs, on le sait, après il faut assembler leurs qualités pour créer un collectif. On est conscient de nos forces. On s'est procuré des occasions. Les trois points nous auraient fait du bien.

Les rumeurs sur l'avenir de votre entraîneur vous ont-elles tracassé et vous en a-t-il parlé dans sa causerie ?

Non pas du tout. Le discours du coach a été le même que d'habitude. Il nous a demandé d'être ambitieux et prévenu que, contre Rennes, il y aurait de l'engagement.

Est-ce le début de votre saison ?

Le match au Parc des Princes le week-end dernier était dur car on avait beaucoup de pression, il y avait de l'attente et on n'avait pas pu se lâcher. Ce soir (hier) c'est différent, il fallait se remobiliser. On a montré ce qu’on était capable de faire. Nos joueurs sont de qualité et on va mettre pas mal d'équipes en difficulté.

Qu'avez-vous pensé du match de votre gardien Salvatore Sirigu ?

Il a été bien. En première période, sur le seul mouvement de Rennes il nous a sauvés. C'est important d’avoir un gardien qui fait des arrêts décisifs.


Citation
Les supporteurs se montrent patients

Au PSG plus qu’ailleurs, l’urgence et la discontinuité sont d’ordinaire de mise. Pourtant, malgré le match nul du club à Rennes (1-1) et le maigre point récolté en deux matchs, les supporteurs veulent laisser du temps au temps. A la sortie du bar Aux Trois Obus, où certains fidèles s’étaient retrouvés, nulle colère à l’horizon.

« C’est au bout de dix journées seulement qu’on pourra faire le bilan, explique calmement Antoine, maillot parisien sur le dos. Pour l’instant, ils ne sont pas prêts. » Pour les fidèles, pas question de tirer un trait sur les ambitions nées d’une intersaison prometteuse. « Même si on s’est un peu enflammés, le PSG peut toujours être champion. D’ici trois semaines ou un mois, ils devraient être au niveau », jure Ludovic, 27 ans. Avant de compléter : « Mais c’est vrai que c’est inquiétant pour l’instant. On ne joue pas bien. »
Deux heures plus tôt, c’est souriants que tous les aficionados avaient pris place. Situé non loin du Parc des Princes, le café avait affiché complet pour l’ouverture du championnat contre Lorient. Le périple rennais des troupes de Kombouaré n’a pas suscité pareil engouement, mais les fans ont quand même investi les lieux, surprenants de décontraction. On n’hésite pas à se gausser des interventions musclées de Tiéné ou de Ceará et à rire d’un centre de Gameiro au troisième poteau. On a connu supporteurs parisiens plus préoccupés.

Pitroipa casse l’ambiance

Mais l’ambiance se tend au fur et à mesure que les minutes sans but s’égrènent. Les gestes d’humeur se font plus nombreux et plus virulents, de même que les invectives envers l’arbitre pullulent. Parfois, quelques applaudissements interrompent la grogne continue. Mais c’est pour acclamer à tout rompre Salvatore Sirigu, l’un des héros de la soirée, auteur de plusieurs parades lumineuses. « Douchez, on le reverra pas », assène-t-on, un demi à la main, tandis que Ménez en prend pour son grade. Et pourtant… Alors que les slogans anti-PSG d’un illuminé ivre servent de bruit de fond, le si décrié Ménez offre un but à Kevin Gameiro. Le bar explose. On applaudit, on se lève, on jubile. Jusqu’à ce que Pitroipa réduise au silence l’assistance déchaînée.
En sortant, Christophe, abonné de longue date et sourire aux lèvres, se fait prophète : « Ne changeons rien et on sera champions. Parce que Pastore va faire très mal. » L’espoir porte désormais un nom.

Le Parisien
Varino
Citation
« Je sais juste que j’ai fait un bon match »

Le gardien italien recruté cet été par le PSG, reste mesuré après sa sortie remarquée, samedi.


Salvatore Sirigu, recruté en juillet par le PSG à Palerme, pour quatre ans et 3,5M€, a livré une très bonne prestation à Rennes, samedi (1-1). Pour son deuxième match en L 1, le gardien sarde (24 ans), qui concurrence Nicolas Douchez dans le but parisien, a sauvé son équipe grâce à plusieurs parades superbes. Joint hier après-midi, l’international italien (2 sélections) est revenu sur ses débuts en France.

« QUEL REGARD portez-vous sur votre match à Rennes ?
– C’est beau de faire une belle prestation quand au bout il y a les trois points. Là, avec ce but encaissé à deux minutes de la fin, il y a des regrets et de l’amertume. J’espère que ça nous servira de leçon. Sur l’action amenant l’égalisation, il aurait fallu plus d’attention de tout le monde. Mais c’est un point important. Il y a eu de l’amélioration par rapport au match contre Lorient ( 0-1, le 6 août).

– Racontez-nous vos deux parades de la 27e minute, devant Kana-Biyik et Boukari, puis celle de la 55e, encore devant Boukari ?
– En première mi-temps, j’ai eu de la chance parce que l’un des deux tirs n’était pas très croisé. Et l’arrêt de la seconde période, je ne m’en souviens pas bien. Si ! C’était un geste d’instinct… Il n’y a pas beaucoup à raconter. Je suis humble. Je ne me couvre jamais d’éloges dans les interviews. Je sais juste que j’ai fait un bon match. L’important, c’est que je le sache et que l’équipe le sache.

– L’an passé, vous aviez pris beaucoup de buts en Serie A avec Palerme (19e défense avec 63 buts concédés)…
– Sincèrement, je m’en fiche, des statistiques. On avait pris beaucoup de buts, mais on en avait marqué aussi beaucoup (58 buts, 6e attaque la plus prolifique). On pensait plus à marquer qu’à ne pas prendre de buts. Je préfère un 2-2 qu’un 0-0.
– Comment communiquez-vous avec vos nouveaux co-équipiers ?
– Je sais les mots principaux que dois dire en français à mes coéquipiers : “ attention”, “ seul”, “ sortez”, “ vieni allo poteau ” (viens au poteau) (sourire)… Il n’y a pas besoin de beaucoup parler. Et puis je suis beaucoup aidé par mes partenaires. Je tiens à les remercier. Ils me mettent à l’aise. On a un groupe de très bons garçons.

– Comment vivez-vous la concurrence avec Nicolas Douchez ?
– Je n’ai pas la présomption de penser et de dire que je serai titulaire. J’ai beaucoup de respect pour Douchez, pour l’homme et le joueur. Personne n’est assuré d’être titulaire ici. Chacun devra mériter sa place.

– N’y a-t-il pas trop de pression autour de ce PSG ?
– Cette pression est normale. Le club a beaucoup d’ambition. L’enthousiasme crée des choses positives. C’est le groupe, son unité, qui fera la différence. Il y a aussi Javier Pastore. Je me suis rendu compte en jouant avec lui à Palerme qu’il a quelque chose en plus que les autres.

– Vous êtes considéré comme le deuxième ou troisième gardien de l’équipe d’Italie, derrière Gianluigi Buffon. Quelles sont vos ambitions pour la Nazionale ?
– L’équipe d’Italie est très importante pour moi. Personne ne peut atteindre Buffon et, tant qu’il est là, ça me va de faire partie des convoqués. Participer à l’Euro 2012, ce serait un rêve. »
YOANN RIOU


Citation
Douchez a pris du retard

Arrivé à Paris en position de gardien n° 1, Nicolas Douchez paie son entorse à une cheville et les prestations de Salvatore Sirigu.


SALVATORE SIRIGU est le gardien n° 1 du PSG, et la hiérarchie ne devrait pas changer dans les prochains jours. D’abord, parce que l’Italien vient de réaliser une performance correcte contre Lorient (0-1, le 6 août) et une autre excellente à Rennes ( 1-1). Ensuite, parce que Nicolas Douchez n’a repris l’entraînement spécifique que depuis hier matin, même si la cicatrisation de sa cheville droite n’est pas complètement terminée.

Ce n’est pas forcément ce scénario qu’imaginait l’ancien gardien rennais lorsqu’il avait signé, libre, en mai dernier, un contrat de trois ans. Le staff technique parisien lui avait donné sa parole qu’il serait le gardien n° 1, et lui ne voyait pas l’avenir autrement. Seulement, une entorse à la cheville droite lors d’un entraînement le 25 juillet et l’arrivée de Sirigu, qui a signé pour quatre ans, trois jours plus tard, a modifié la donne. En recrutant le joueur de Palerme, n° 3 de la sélection italienne, Paris a voulu jouer la carte de la sécurité. En cas de pépin physique d’envergure de l’un des deux gardiens, le club de la capitale en disposerait d’un autre de qualité équivalente.

Si Douchez (31 ans) ne s’était pas blessé, ce 25 juillet, il aurait commencé la saison dans la peau du titulaire du poste. En signant au PSG, Sirigu (24 ans) était conscient de la situation. Mais, aujourd’hui, elle a radicalement changé, c’est ce que Kombouaré a expliqué à l’ancien Rennais, lorsqu’il l’a reçu au Camp des Loges avant le coup d’envoi du Championnat. Il ne peut plus désormais lui garantir un statut de titulaire une fois rétabli. Douchez l’a compris, même si ces mots ne lui ont pas fait plaisir sur le coup. S’il assure être prêt à jouer le jeu de la concurrence, il voit que l’international italien, discret et apprécié dans le vestiaire, prend de l’avance. Sûr sur sa ligne, à l’aise dans le jeu au pied, il n’a plus qu’à progresser en français pour mieux dialoguer avec ses coéquipiers. Mais ces derniers sont confiants : ils pensent que, dans trois mois, Sirigu parlera déjà la langue. – D. D.


Citation
Trois semaines pour Sakho

Touché aux ischio-jambiers, le capitaine du PSG ne devrait plus jouer en août.


IL EST SORTI à la 33e minute, les larmes aux yeux, conscient que la blessure était sérieuse. Si le communiqué médical du PSG, hier, évitait de verser dans le pessimisme et assurait que Mamadou Sakho devait « observer quarante-huit heures de soins pour des douleurs aux ischiojambiers » , le capitaine du PSG a eu la confirmation de la gravité de la lésion à la cuisse droite contractée contre Rennes samedi soir (1-1). Il devrait être éloigné des terrains au moins trois semaines, manquera donc les deux matches de barrage en Ligue Europa contre Differdange (les 18 et 25 août) et, plus dommageable, les deux prochaines journées de Ligue 1, contre Valenciennes (dimanche prochain) et à Toulouse (le 28 août). Son indisponibilité devrait s’étendre également aux prochains rendez-vous internationaux des Bleus, en Albanie (le 2 septembre) et en Roumanie (le 6 septembre).

Cette absence n’intervient pas au meilleur moment pour Antoine Kombouaré, qui doit également se priver des services de Sylvain Armand (genou). Ce dernier a repris la course mais il a ressenti une petite douleur hier matin. Surtout, il n’a toujours pas retouché le ballon, ce qu’il devrait faire néanmoins cette semaine. Du coup, l’entraîneur parisien n’aura pas d’autres choix que d’aligner une charnière centrale composée de deux droitiers, Milan Bisevac et Zoumana Camara, sans doute jusqu’à la fin août. À moins que, d’ici là, Leonardo décide de reprendre ses prospections pour un défenseur central d’envergure.

Les nouvelles concernant l’infirmerie ne sont pas meilleures au sujet de Christophe Jallet, remplacé peu après la pause, à Rennes, pour des symptômes identiques à ceux de Sakho : douleurs aux ischio-jambiers. Comme son jeune coéquipier, il observera quarante-huit heures de soins ; comme pour son jeune coéquipier, un point sera fait demain ; et comme pour son jeune coéquipier, une indisponibilité de trois semaines est à redouter. – D. D.

L'Equipe
HHA
Citation
Paris y voit plus clair

Réconforté par son bon match à Rennes (-1), le Paris-SG assure qu'il est sur la bonne voie, porté en cela par une concurrence très féroce.

Malgré ce que se borne à répéter diplomatiquement Leonardo, Antoine Kombouaré n'a que très peu de temps pour faire turbiner le rutilant bolide parisien. Après une première faillite au Parc contre Lorient, le PSG a redressé la tête à Rennes (1-1). Dans le jeu, beaucoup plus fluide, comme dans l'état d'esprit, les joueurs parisiens ont affiché des vertus intéressantes. «Ça va venir, ce n'est que le début», assure Kevin Gameiro. «Ça va prendre forme», prédit à son tour l'autre recrue Blaise Matuidi, qui sait que le temps n'a pas toujours été le meilleur allié du PSG. En Bretagne, Paris avait de l'orgueil à revendre après le camouflet de la semaine passée : «On a senti un vrai collectif, on a bien défendu ensemble», a précisé le buteur parisien. Pour Chantôme, cette montée en puissance coïncide avec une «meilleure forme physique». Kombouaré parie sur «le travail» pour, dit-il, «créer des automatismes, les liens et de la complicité dans le jeu.» Pour Gameiro, la semaine qui vient s'annonce déterminante : «Il faut continuer, ce n'est pas facile. On a un match de Coupe d'Europe et celui contre Valenciennes pour se mettre en confiance.» Paris doit enfin décoller, aidé par ses premières certitudes.

La concurrence à fond

Rassuré dans le jeu, Antoine Kombouaré commence à y voir plus clair sur son effectif et ses schémas tactiques. Par rapport au premier match face à Lorient, le Kanak a modifié ses plans à Rennes. Si Nene était sur le banc en raison d'un coup reçu à une cheville, il n'en était pas de même pour Hoarau, immédiatement puni après sa piètre prestation face aux Merlus. Dans un rôle de soutien à Gameiro, Bodmer semble être une meilleure alternative. Car avec lui, c'est l'assurance d'un jeu au sol davantage respecté. Et Erding, qui cire le banc, est le joker de luxe de Gameiro. Camara, lui, doit se tenir prêt à suppléer Bisevac ou Sakho au moindre pépin. Et quand Sissoko et Pastore seront prêts, Chantôme et Bodmer pourraient se retrouver dans l'ombre. «Il faut du monde si on veut jouer sur tous les tableaux», a répété Antoine Kombouaré, qui ne goûte guère les allusions des médias quant au départ éventuel d'Erding (courtisé par Lille, Bordeaux et Rennes...) avant la fin du mercato.

Sa sortie sur le sujet samedi soir au Stade de la Route de Lorient valait le détour. "AK" a une pression énorme sur les épaules et il n'hésite pas à son tour à la transposer sur son groupe. Camara, Hoarau et surtout Erding sont clairement visés. «Il faut qu'ils se tiennent prêts, a commencé par répondre le technicien. Peut-être qu'aujourd'hui, c'est nouveau pour eux, le fait de connaître autant de concurrence. C'est une expérience qu'il (Erding) est en train de vivre. Mais qu'il mesure la chance d'être au départ d'un superbe projet. On peut rester le petit PSG, où on est sûr de jouer mais où on a moins de chance de gagner des titres. Les joueurs sont toujours les premiers, avant de re-signer, à demander si le club a envie de se renforcer, s'il a les moyens de monter une grosse équipe... Quand vous le faites, il ne faut pas se plaindre de la concurrence ! C'est elle qui a permis notre résultat à Rennes.» Pour Kombouaré, CQFD.



Citation
Nene a piqué sa crise

Surpris de se retrouver sur le banc samedi à Rennes, Nene a eu une explication virulente avec Antoine Kombouaré dans les vestiaires à l'issue du match.

La gestion de la (nouvelle) concurrence au PSG a connu son premier accroc samedi soir dans les vestiaires du stade de la Route-de-Lorient. Et (presque) sans surprise, c'est Nene qui a fait savoir son mécontentement après avoir passé 90 minutes sur le banc de touche. Déçu de ne pas être titularisé, le Brésilien a encore moins accepté de ne pas entrer en cours de partie. Après avoir donné un coup de pied dans une table, le joueur n'a cessé de se plaindre, ce qui lui a valu un rappel à l'ordre de Kombouaré (qui, officiellement, dit préserver son attaquant après sa blessure à la cheville contre Lorient une semaine plus tôt).

S'en est suivie une vive explication entre les deux hommes, qui ont finalement retrouvé leur calme dans le bus. Le meilleur buteur parisien la saison passée (14 buts) a présenté ses excuses dimanche, mais nul doute que son (nouveau) petit caprice montre que le technicien parisien va devoir, en plus de mettre en place une équipe, gérer certains égos.


lequipe.fr


Citation
Kombouaré : « Mon avenir ? C’est le cadet de mes soucis »

Invité hier de l’émission télévisée « Stade 2 », l’entraîneur parisien est revenu sur l’actualité brûlante de son club. Sans éluder la question de son avenir. Bombardé à chaque conférence de presse d’interrogations sur la menace qui pèserait sur ses épaules, le Kanak a décidé de ne plus répondre.

« Quand vous me poserez cette question, je me lèverai et je m’en irai », avait lancé le technicien de la capitale à la veille de Rennes - PSG. Certains ont traduit cet avertissement par de la tension, c’est juste de la lassitude.
Hier, sur France 2, il a quand même fait l’effort : « Savoir si, demain, je vais être encore là, si mes jours sont comptés, c’est le cadet de mes soucis. Moi, je connais la règle (NDLR : en cas de mauvais résultats). J’aimerais qu’on parle enfin du jeu, de l’équipe, de tactique, mais ça n’intéresse pas beaucoup. »
Glissant ses mots dans une communication très intelligente, Kombouaré ne cesse de dire son enthousiasme de faire partie de la nouvelle aventure du PSG version Qatar, opposant son entrain à la répétition des demandes sur son avenir. « Si, aujourd’hui, ils (mes nouveaux propriétaires) m’ont donné la possibilité de travailler, c’est qu’ils ont confiance en moi. On a un fantastique projet. Imaginez le chantier qui m’attend. On a beaucoup de talents, mais il faut faire de ces individualités une équipe. »
On dirait que Paris en prend le chemin. L’entraîneur en a ainsi profité pour saluer les progrès observés à Rennes : « Enfin une équipe! Cela commence à prendre forme. » La confirmation est attendue ce dimanche, au Parc, contre Valenciennes, pour la première victoire du nouveau PSG dans cette saison.



Citation
Paris privé de Sakho pour trois semaines

C’est une donnée à laquelle personne n’imaginait être confronté après la campagne massive de recrutement du PSG : il manque du monde derrière! Les blessures de Mamadou Sakho et Christophe Jallet samedi lors du nul (1-1) à Rennes (ils ont été remplacés respectivement à la 33e et à la 50e minute), tous les deux touchés aux ischio-jambiers, amoindrissent considérablement les forces parisiennes en défense.

Les deux joueurs ne passeront des examens que demain. Ils restent aux soins d’ici là. La crainte se porte principalement sur Sakho, convaincant lors de sa première demi-heure en Bretagne après un match raté la semaine précédente contre Lorient. « Ça paraît plus long que prévu », s’est inquiété Antoine Kombouaré, hier sur France 2, au sujet du défenseur tricolore, doublé par Younes Kaboul dans l’esprit de Laurent Blanc. Selon nos informations, l’indisponibilité du capitaine parisien, victime d’une élongation, serait d’environ trois semaines.

Un recrutement n’est pas à exclure

Dans l’immédiat, les doublures vont pouvoir trouver du temps de jeu. Marcos Ceará va suppléer Jallet, et Zoumana Camara, Sakho. Vu leur match à Rennes, plein de jus et de combativité, il n’y a pas de souci à se faire pour le PSG. Mais à l’instant où le club de la capitale va entrer dans un rythme de marathonien — quatre matchs en dix jours, deux en Coupe d’Europe, deux en Ligue 1 —, l’entraîneur parisien ne possède plus vraiment de solutions de turnover.
Le quatrième défenseur central, Sylvain Armand, est en effet sur la touche depuis la fin de la préparation. Atteint au ménisque à l’échauffement d’un match amical au Portugal fin juillet, l’ancien Nantais ne doit reprendre les entraînements collectifs que cette semaine, si tout va bien. Trop juste pour disputer la moindre rencontre dans les jours qui viennent. Bref, à moins de bricoler une défense expérimentale (Landre?, Ngoyi?), le PSG risque de devoir user jusqu’à la corde la paire axiale Bisevac-Camara, très prometteuse samedi en Bretagne. En croisant donc les doigts pour qu’il ne lui arrive rien.
Ressurgit alors l’idée de recruter. Si Antoine Kombouaré ne paraissait pas très chaud à cette idée samedi soir dans les couloirs du stade de la Route-de-Lorient, son discours a évolué hier. Lors de l’émission télévisée « Stade 2 », il a ainsi soufflé : « Les transferts finissent le 31 août, donc tout est possible. » Peut-être le signe que les décideurs parisiens ont évoqué cette possibilité hier matin au camp des Loges. Le profil recherché conduirait à un défenseur prêt à jouer immédiatement, qui a donc digéré sa préparation estivale. Une neuvième recrue n’est peut-être plus très loin du camp des Loges.


leparisien.fr
HHA
Citation
Leonardo recadre les troupes

Selon le PSG, sa venue au camp des Loges était prévue. Sans doute pour évoquer avec Kombouaré la possibilité de recruter un défenseur après les blessures à la cuisse de Sakho et de Jallet, qui devraient les tenir éloignés des terrains trois semaines environ. Leonardo, le directeur sportif, s’est donc rendu hier à Saint-Germain.

Mais sa visite, en ce jour férié, a peut-être aussi été motivée par l’altercation, révélée dans « l’Equipe », entre Nene et Kombouaré samedi à Rennes.
Arrivé vers 11 heures, Leonardo a pris la parole dans le vestiaire juste avant le début de la séance. A sa manière, sans hausser le ton, il a dit en substance que le genre d’incident du stade de la Route-de-Lorient ne devait plus se reproduire. Il a également demandé aux Parisiens de penser collectif plutôt qu’à leur cas personnel. Condition sine qua non pour réussir la saison. Diplomate, Leonardo n’a pas non plus voulu accabler, devant ses partenaires, son compatriote Nene. Samedi, après le match, Kombouaré aurait, selon un témoin, reproché à ses joueurs l’égalisation et à Nene « de faire la tête » parce qu’il n’avait pas joué. Une remarque mal vécue par le joueur. « Nene veut toujours jouer et, quand il n’est pas content, il ronchonne, glisse un connaisseur du club. Il était d’autant plus déçu de ne pas avoir joué que l’équipe s’était fait rejoindre sur le fil. C’est pour cela qu’il a réagi aussi vivement. Et quand il y a Kombouaré en face, il peut y avoir des étincelles. Je suis sûr que c’est déjà réglé entre les deux. »

Nene pourrait être sanctionné

Sa non-titularisation de samedi n’était en aucun cas une sanction. Kombouaré, conscient de l’importance du Brésilien, a voulu le ménager car, après la séance de vendredi, le joueur s’est plaint de sa blessure à la cheville droite, contractée contre Lorient. Même si pour le staff médical il était apte à jouer, il n’était pas à 100% et, face aux puissants Rennais, Nene aurait pu risquer une rechute plus grave. S’il ne faut pas tirer de conclusions hâtives de cette dispute entre deux forts caractères, le comportement de l’ancien Monégasque doit être mis en perspective avec la nouvelle dimension du club.
Star de l’équipe la saison dernière et titulaire indiscuté, le Brésilien a conscience que la concurrence sera beaucoup plus relevée cette année avec les arrivées de Pastore, Gameiro et Ménez. Au travers de son recadrage, Leonardo a laissé filtrer un message fort, ce que Kombouaré avait aussi fait la veille : seuls les meilleurs joueront et les états d’âme ne seront pas tolérés. « Il est normal que l’entraîneur ait réagi ainsi, confie un coéquipier de Nene. On est une équipe et tout le monde est sur un pied d’égalité. » Les dirigeants parisiens pourraient sanctionner le Brésilien.


leparisien.fr


Citation
Leonardo recadre le vestiaire

La bouderie de Nene, qui s'est pris le bec avec Kombouaré après Rennes (1-1), a valu au groupe une mise au point du directeur sportif.


Révélée par L'Equipe, l'altercation entre Nene et Antoine Kombouaré au soir du nul (1-1) du Paris-SG à Rennes, samedi, a été suivie par une mise au point de Leonardo, lundi au Camp des Loges. Selon le Parisien, qui relate l'épisode, mardi, le directeur sportif du PSG a pris la parole dans le vestiaire et asséné aux joueurs, sans hausser le ton, que ce genre d'incident ne devait plus se reproduire et que les joueurs devaient penser collectif plutôt qu'à leur cas personnel.

Leonardo n'aurait pas accablé son compatriote Nene devant ses coéquipiers mais le joueur brésilien pourrait être sanctionné, malgré des excuses présentées dimanche, ajoute le journal. Samedi, après le match, Kombouaré avait reproché à Nene de faire la tête. Une prise de bec entre les deux hommes s'en était suivie.
Rendez-vous au Luxembourg

Le PSG prépare son déplacement au Luxembourg contre le FC Differdange en barrage aller de la Ligue Europa, jeudi à Luxembourg (20h45). Les Parisiens, qui accueilleront Valenciennes dimanche pour la 3e journée de L1 (17h00 au Parc des Princes), s'entraînent ce mardi à huis clos à partir de 10h45 au Camp des Loges, sans Sakho ni Jallet, blessés en Bretagne (ischio-jambiers) et indisponibles trois semaines environ.


lequipe.fr
succo
Citation
Pastore est déjà prêt

Javier Pastore pourrait faire ses débuts avec le PSG dès jeudi face aux Luxembourgeois de Differdange. L'Argentin, qui attendait le feu vert du club, figure dans le groupe retenu par Antoine Kombouaré. Sakho, Jallet et Hoarau sont forfait.

Ceux qui se languissaient de voir la première sortie de Javier Pastore sous le maillot du PSG pourrait être satisfaits plus rapidement que prévu. L'Argentin, débauché à Palerme pour 43 millions d'euros, figure dans le groupe retenu par Antoine Kombouaré affronter les Luxembourgeois de Differdange, jeudi. Plus tôt sur son compte Twiterr, le joueur avait lui-même laissé entendre que son retour était imminent. "Il se peut que je joue jeudi en Ligue Europa, mais ce n'est pas confirmé", annonçait-il. Finalement, il a reçu le feu vert du staff médical parisien. Une belle surprise alors qu'il ne devait être opérationnel qu'au début du mois de septembre. Il faut dire que, après la Copa America, il a pris plusieurs semaines de vacances et n'a repris l'entraînement que le 7 août dernier.

Mais on sentait déjà lors de sa présentation que Pastore avait hâte d'en découdre. "Mon programme, maintenant, c'est de m'entraîner physiquement, disait-il alors. Je vais faire d'abord du travail physique, ensuite le ballon viendra. Cette semaine, je vais poursuivre un entraînement physique assez poussé. On fera un premier bilan la semaine prochaine pour voir si je peux répondre présent." Visiblement, ce sera le cas. Et les prestations actuelles de Sergio Agüero, Lionel Messi et Luis Suarez, qui brillent après avoir eux aussi participé à la Copa America, lui ont peut-être donné des fourmis dans les jambes.

Sans Sakho, Jallet ni Hoarau


Pour l'instant, même s'il sera présent, rien ne dit s'il jouera. La semaine dernière, Antoine Kombouaré insistait bien sur le fait de "ne pas faire n’importe quoi avec Pastore pour ne pas le voir se blesser ". C'est déjà le principe qu'il avait observé pour Nene au risque de déclencher une vive altercation avec le joueur. Contrairement à ses brillants coéquipiers de sélection Agüero ou Messi, la nouvelle pépite du PSG n'a pratiquement pas joué lors de la Copa America du 1er au 16 juillet. Et le président de Palerme lui avait ensuite accordé plus de deux semaines de vacances. Pastore part donc de loin. Mais il semble aujourd'hui prêt.

Nicolas Douchez sera lui aussi du voyage. En revanche, Mamadou Sakho, Christophe Jallet et Guillaume Hoarau sont forfait. S'il ne s'agit pas d'une surprise pour les deux défenseurs, l'attaquant souffre d'une contusion de la crête iliaque gauche. "Il observa des soins ces jours-ci", précise le club. Quant à Jallet, pour lequel une indisponibilité de trois semaines a été évoquée, il est jugé pour le moment "incertain pour recevoir Valenciennes, ce dimanche". De leur côté, Sylvain Armand et Mohamed Sissoko poursuivent un travail spécifique de reprise.

Eurosport.fr
HHA
Citation
Première pour Pastore ?

La recrue argentine du PSG pourrait faire sa première apparition avec son nouveau club jeudi. Il est dans le groupe pour le barrage aller de C3.

Javier Pastore, la recrue star du Paris-SG, figure dans le groupe retenu par Antoine Kombouaré pour le barrage aller de la Ligue Europa, jeudi contre le FC Differdange à Luxembourg. Nene, en revanche, est absent de la liste des dix-huit annoncée mardi à la mi-journée, peut-être la conséquence de son clash avec l'entraîneur après Rennes-PSG (1-1), une rencontre à laquelle le Brésilien n'avait pas pris part, à son grand mécontentement.

Autre absent, Guillaume Hoarau est forfait sur blessure. Depuis le match en Bretagne, l'attaquant souffre d'une contusion de la crête iliaque gauche et doit observer quelques jours de soins. Il rejoint à l'infirmerie Christophe Jallet et Mamadou Sakho (ischio-jambiers). A noter encore l'apparition dans le groupe de Nicolas Douchez, qui a participé à l'entraînement, lundi. A suivre qui de l'ex-Rennais ou de l'Italien Salvatore Sirigu, titulaire en Championnat, gardera le but parisien jeudi.

Arrivé officiellement au Paris-SG le 6 août, Pastore, qui a coûté quelque 42 millions au club (record de L1), ne devait pas être opérationnel avant fin août-début septembre. Sa présence dans le groupe pour un match dès le 18, est donc une petite surprise, bien qu'il ne soit pas certain que le nouveau numéro 27 parisien soit titulaire ou entre en jeu contre les amateurs luxembourgeois.

Le groupe du PSG
Douchez, Sirigu - Bisevac, Z. Camara, Ceara, Tiéné, Landre - Bodmer, Chantôme, Kebano, Matuidi, Ménez, Maurice, N'Goyi, Pastore - Bahebeck, Erding, Gameiro.


lequipe.fr
Varino
Citation
Leonardo a parlé à Ancelotti

Le directeur sportif du PSG s’est entretenu hier avec l’entraîneur italien, libre de tout contrat.


SAMEDI SOIR, en quittant le stade de la Route-de-Lorient, à Rennes, Leonardo avait l’oeil noir, contrarié par le résultat nul (1-1) concédé par lePSG en toute fin de rencontre. Lundi matin, le directeur sportif parisien s’est présenté au Camp des Loges, où il ne met pourtant pas souvent les pieds, pour prévenir les joueurs : « Maintenant, il va falloir penser à gagner, leur a-t-il suggéré, d’une voix calme. Vous devez réaliser la chance que vous avez de porter les couleurs du PSG. Ce club n’a remporté que deux titres de champion en quarante ans. Ce n’est pas possible. J’attends de vous une victoire dès le week-end prochain. » Et hier, le Brésilien s’est activé en coulisses et a contacté Carlo Ancelotti, l’entraîneur italien, pour savoir s’il serait, éventuellement, intéressé pour diriger le PSG en cas de nouvelle contre-performance, dimanche prochain, contre Valenciennes.

De sources proches de l’actionnaire qatarien, Ancelotti (51 ans) ne serait pas contre l’idée de débarquer à Paris, même si les deux parties ne sont pas encore d’accord. Limogé de Chelsea en fin de saison dernière, où il a terminé la saison à neuf points de Manchester United, il désire toujours entraîner à l’étranger et la France, même si elle ne constituait pas sa priorité cet été et qu’il avait évoqué le projet d’une année sabbatique, pourrait le tenter. Surtout à Paris. Leonardo le connaît bien pour avoir longtemps travaillé à ses côtés à l’AC Milan (de 2001 à 2009). Toujours à Londres, où il réside, l’Italien est donc bien la priorité du Brésilien, comme L’Équipe l’avait annoncé le 17 juin.

Les Qatariens pas opposés à l’arrivée de l’Italien

Avant de prendre contact avec lui, Leonardo s’était entretenu, jeudi dernier, avec Nasser al-Khelaïfi, le président du conseil de surveillance du PSG, pour évoquer l’hypothèse d’un changement d’entraîneur dans les prochaines semaines. Le nom d’Ancelotti avait alors été soufflé et les Qatariens ne semblaient pas forcément opposés à son arrivée. Cette façon de s’activer donne davantage de perspective aux propos du Brésilien lors de sa conférence de presse de jeudi. Il assurait alors : « Je suis très content de travailler avec lui (Kombouaré)(…) Le projet, c’est avec Antoine Kombouaré. Maintenant, on vit de résultats. Antoine le sait. » Cette menace sur l’avenir de l’entraîneur parisien intervient à un moment où l’équipe prend forme, tout doucement, et où un fonds de jeu s’esquisse. Le Kanak, qui a amené Paris à la quatrième place du Championnat la saison dernière, a dû recomposer avec un effectif modifié en profondeur et des recrues qu’il n’a pas toutes choisies, arrivées tardivement à cause de la nomination elle-même tardive de Leonardo. Placer Kombouaré, qui a encore deux ans de contrat, devant le fait accompli apparaît assez brutal et, sans doute, injuste. Surtout quand l’équipe est en progrès. Mais à Paris, c’est Leonardo, l’homme qui a dépensé soixante-dix millions sur le marché des transferts (Gameiro, acheté 11 M€, étant finalisé bien avant sa nomination), qui décide. Et ne rend des comptes qu’à l’actionnaire.
DAMIEN DEGORRE


Citation
La première de Pastore ?

LUNDI, JAVIER PASTORE l’avait annoncé sur son compte Twitter : « Il est possible que je joue jeudi(…) mais ce n’est pas confirmé. » La star argentine a bien été convoquée par Antoine Kombouaré dans le groupe qui affrontera Differdange demain (20 h 45). Si l’ancien meneur de Palerme jouait, ce serait une première et plutôt une surprise. Kombouaré avait annoncé qu’il ne comptait pas sur lui avant fin août, voire début septembre. Le milieu de terrain, acheté à prix d’or (42 M€, sous contrat jusqu’en 2016), n’a pas effectué un match complet depuis le 22 mai (Palerme-Chievo, 1-3). Pastore a bien participé à la Copa America avec l’Argentine, en juillet, mais a peu joué (*), et il a débarqué à Paris le 4 août, après une quinzaine de jours de vacances. Depuis le 7 août, date de son retour à l’entraînement, il s’est surtout concentré sur le travail physique. Pourquoi alors avoir avancé la date de son intégration dans l’équipe ? Même s’il n’est pas à 100%, le milieu âgé de vingt-deux ans a bossé dur et Differdange, a priori, se présente plus comme un match de préparation que comme un gros combat européen. Autre élément : quand il le peut, Kombouaré prend toujours soin de faire commencer ses recrues à l’extérieur, pour leur éviter une première à domicile, sous pression. Le technicien s’est aussi adapté au contexte. Car le match à Rennes (1-1) a laissé des traces. Sorti en cours de jeu, Sakho souffre d’une lésion musculaire à la cuisse droite, qui va l’éloigner des terrains trois semaines. Hoarau et Jallet sont également forfait. Hier, l’attaquant (hanche gauche) et le défenseur (cuisse droite) ont passé la séance d’entraînement à huis clos aux soins. Si Douchez réintègre le groupe, Armand (genou) et Mo. Sissoko (genou) restent toujours indisponibles. Quant à Nene, qui n’a pas joué à Rennes et n’a pas apprécié (lire L’Équipe de lundi), il ne sera pas du voyage lui non plus. Kombouaré n’a voulu prendre aucun risque avec sa cheville droite douloureuse. Le groupe parisien décollera aujourd’hui pour le Luxembourg. Une séance d’entraînement à huis clos est prévue à 18 h 30, au stade Josy-Barthel. – A. C.

L’équipe probable : Sirigu – Ceara, Bisevac, Camara, S. Tiéné – Ménez, Chantôme, Matuidi, Bahebeck – Bodmer, Erding (ou Gameiro)

(*) Il est entré en jeu à la place d’Higuain (79e) face au Costa Rica (3-1), et à la place de Di Maria (72e) face à l’Uruguay (1-1, 4-5 aux t.a.b.).

L'Equipe
HHA
Citation
Premier match pour Pastore ?

Le compte à rebours, soudain, s’accélère. Dix jours après avoir découvert le camp des Loges et rencontré ses nouveaux coéquipiers, Javier Pastore s’apprête à effectuer sa première sortie officielle sous les couleurs du PSG. Qu’importe si elle a lieu dans le cadre bucolique d’un stade luxembourgeois, un soir de match de barrage aller de Ligue Europa, face à Differdange, un adversaire de niveau amateur.

Qu’importe en effet. En soi, c’est déjà un événement. Jamais une recrue parisienne n’avait suscité autant d’attente et d’espoir. Escorté par le ramdam de son transfert astronomique (42 M€), Pastore s’est imposé comme la tête de gondole du PSG made in Qatar. Cependant, derrière son nom, on n’accole pour l’instant qu’une étiquette, celle du joueur « le plus cher de l’histoire du Championnat de France ».
A partir de demain soir, s’il entre en cours de seconde période, le scénario le plus probable, l’international argentin tentera donc de redevenir lui-même : un joueur de grande classe, un « fuoriclasse » comme on dit en Italie, un meneur de jeu qui alliait la saison passée esthétisme et efficacité sous les couleurs de Palerme. « Il est un plaisir pour les yeux », promet Walter Perosino du journal italien « Tuttosport ».
Initialement, l’entrée en piste du numéro vingt-sept n’était prévue que pour la fin août. « On ne verra pas Javier Pastore avant début septembre », déclarait même Antoine Kombouaré dans nos colonnes avant la reprise du championnat. Quelles sont les raisons qui ont poussé l’entraîneur à anticiper d’environ deux semaines la date de la grande première?

Les explications tiennent autant aux prestations du joueur à l’entraînement qu’au faible calibre de l’adversaire. « Sa première semaine de préparation a été difficile, explique-t-on dans l’entourage du joueur. Il a souffert sur le plan physique. Mais il a maintenant digéré les efforts. Javi est beaucoup plus à l’aise ces derniers jours. »
Après avoir enchaîné les séances en solitaire, à l’écart du groupe, le joueur participe désormais pleinement aux entraînements et laisse apercevoir, par moments, une certaine idée de son style : port de tête altier, conduite de balle soyeuse, jeu à une touche, deux au maximum… Pour autant, l’Argentin est encore loin d’être compétitif. Pas question de se jeter dès dimanche dans l’arène du Parc des Princes, face à Valenciennes, sauf circonstances exceptionnelles.
Pastore et les décideurs parisiens y auraient trop à perdre. D’où l’idée de lui donner du temps de jeu face à un adversaire modeste, l’équivalent d’une équipe de 4e ou 5e Division française. « Ce match n’est qu’une étape de plus dans son programme de reprise », dit-on au camp des Loges. Toutefois, comme il s’agit de Javier Pastore, l’homme qui a fait basculer le PSG dans une autre dimension, ce sera évidemment bien autre chose.

Réunion de travail pour Leonardo
. Pour la première fois depuis son arrivée au club il y a un mois, le directeur sportif brésilien du PSG a rencontré hier au camp des Loges les responsables du centre de formation.



Citation
Primes au PSG : 7,5 M€ en cas de titre de champion !

Près de 7,5 M€ à se partager, soit un peu plus de 300 000 € par joueur. Voilà la récompense que les Parisiens pourraient se partager s’ils décrochent le titre au terme de cette saison 2011-2012. Les représentants des joueurs et Leonardo, le directeur sportif, sont presque tombés d’accord sur le montant des primes, en négociations depuis plusieurs jours.

Un dernier rendez-vous doit avoir lieu prochainement pour entériner ces chiffres que nous vous dévoilons. Le déplacement au Luxembourg pourrait fournir l’occasion de cette finalisation si Leonardo s’y rend, ce qui est très vraisemblable. Et ce, même si Mamadou Sakho, le capitaine, n’est pas du voyage en raison de sa blessure à la cuisse droite.
Contrairement à l’an dernier, où seul Peguy Luyindula discutait avec Robin Leproux, plusieurs joueurs participent aux discussions avec Leonardo. En plus de Sakho, il s’agit des éléments les plus expérimentés du vestiaire : Sylvain Armand, Marcos Ceará, Zoumana Camara et Mathieu Bodmer.

4 000 € chaque victoire en Ligue 1

A titre de comparaison, 5 M€ étaient promis aux partenaires de Makelele l’an passé en cas de titre. Si le PSG termine deuxième du championnat, c’est 6,5 M€ qui seront distribués à l’effectif. Un montant qui descend à 6 M€ pour une troisième place, synonyme de tour préliminaire de Ligue des champions, l’objectif minimal du club cette saison. Ces primes sont, comme pour le titre, supérieures de 2,5 M€ à celles de l’an passé (6,5 contre 4 pour la deuxième place et 6 contre 3,5 pour la troisième). D’autres carottes financières sont prévues. Tout match gagné en L1 devrait rapporter 4 000 €, contre 3 000 € en 2010-2011. Cette saison, le système incitatif — qui permet de gonfler les gains si les succès s’enchaînent —a été abandonné. Idem pour la prime relative à un match nul à l’extérieur (1 000 € la saison passée).
Si cette dotation proposée par la nouvelle direction est alléchante, elle n’est pas non plus extravagante au regard des nouveaux moyens dont dispose le PSG version Qatar. Mais il n’est pas interdit d’imaginer une rallonge substantielle dans l’euphorie d’un titre de champion…



Citation
Sanctionné, Nene n’ira pas à Differdange

Nene ne sera pas du voyage, aujourd’hui et demain, au Luxembourg pour le match contre Differdange. Le Brésilien a été laissé à Paris par Antoine Kombouaré. L’entraîneur parisien, en opérant ce choix, sanctionne son milieu gauche, comme nous le laissions entendre dans notre édition d’hier, après leur petite altercation de samedi à la fin du match contre Rennes.

Une sanction financière pourrait suivre…L’ancien Monégasque a pris cette nouvelle avec flegme. Selon son entourage, il a conscience d’avoir franchi la ligne jaune le week-end dernier et donc de mériter une punition. En outre, on en sait davantage aujourd’hui sur les circonstances de la dispute de samedi soir. Après le match, dans les vestiaires, c’est Antoine Kombouaré qui a parlé le premier, reprochant aux joueurs l’égalisation rennaise à deux minutes de la fin du temps réglementaire sur une erreur d’inattention. Très mécontent de son équipe, le technicien s’en est également pris à Nene, coupable, selon lui, de faire la tête parce qu’il n’avait pas joué. Le Brésilien lui a alors répondu en substance : « Ah, c’est de ma faute si on a fait match nul… » Cette réponse ironique a eu le don d’agacer profondément Kombouaré, qui a alors tapé dans la table située devant lui.
Depuis, les choses sont rentrées dans l’ordre. Et l’on peut supposer qu’en fin de semaine Kombouaré devrait de nouveau faire confiance à Nene pour la réception de Valenciennes, dimanche après-midi au Parc des Princes. Pour oublier cette affaire, le milieu gauche est allé se détendre hier après-midi avec des proches du côté de Disneyland Paris.


leparisien.fr
Ronan
Citation
Antoine Kombouaré : « Pastore ? J’y pense ! »
Europa League | 17/08/11 | 18:39

L’entraîneur parisien et Marcos Cearà se sont présentés face à la presse afin d’évoquer ce match de barrage aller face à Differdange.

Coach, abordez-vous ce match comme une rencontre de Coupe de France ou de Coupe d’Europe ?
« C’est un match de Coupe d’Europe que j’assimile à un match de Coupe de France. J’ai le plus grand respect pour cette équipe composée d’amateurs. Le petit Poucet voudra croquer le grand PSG. »

Cette rencontre coïncidera-t-elle avec les grands débuts de Pastore ?
« S’il est dans le groupe, c’est effectivement que j’y pense. Pastore a besoin de jouer, de disputer des matches. Mais à vrai dire, l’important, c’est de gagner ce tour aller. Il travaille bien depuis deux semaines. Tous les tests effectués montrent qu’il est apte à disputer un match, même s’il n’est pas encore totalement prêt physiquement. Je le sens calme. C’est un joueur offensif qui peut évoluer à différents postes. »

Pour ce match, vous devez vous passer de nombreux joueurs…
« Ces blessures sont embêtantes, d’autant qu’elles touchent beaucoup de joueurs dans le secteur défensif (Sakho, Jallet, Armand, Sissoko). A cela s’ajoute le forfait de Hoarau. »

Autre absence, celle de Nene.
« Nene a été préservé et sanctionné. De bonnes séances de travail l’attendent au Camp des Loges afin de renforcer sa cheville douloureuse. J’espère maintenant le retrouver très vite. Nous avons une fin de mois d’aout très chargée avec pas moins de quatre matches. Il convient donc de donner du temps à tous les joueurs. »

Que vous inspire cette formation ?
« C’est une bonne formation, certes composée de joueurs amateurs, mais il faudra malgré tout etre sérieux. Je compare cette rencontre au match de l’équipe de France contre l’équipe nationale du Luxembourg. Nous allons affronter une équipe athlétique avec de l’impact dans le jeu… et surtout très motivée ! »

Marcos Cearà (Défenseur du PSG)
« Ce n’est jamais facile de préparer ces matches contre des clubs amateurs. Nous sommes logiquement favoris et attendus. Lorsqu’on défend les couleurs du PSG, on a l’obligation d'y faire honneur et donc de gagner.
Concernant Javier Pastore, c’est un bon joueur, il démontre de belles choses à l’entraînement même s’il n’est pas à 100% de ses moyens. Au coach de décider s’il jouera demain soir.

On espère aller le plus loin possible dans cette compétition, sans occulter nos ambitions dans le championnat de France. Dans un club comme le PSG, la pression est permanente. Il faut savoir gérer cette pression et atteindre les objectifs fixés par nos nouveaux actionnaires. »


PSG.fr
HHA
Citation
Pastore pourrait jouer

Antoine Kombouaré est séduit à l'idée d'offrir du temps de jeu jeudi face à Differdange à son nouveau meneur de jeu Javier Pastore.

Intégré dans le groupe pour affronter Differdange, Javier Pastore devrait faire ses débuts officiels sous ses nouvelles couleurs jeudi en Ligue Europa. « Il est temps qu'on le fasse jouer. Va-t-il débuter ? Je dois encore en parler avec lui », a déclaré Antoine Kombouaré ce mercredi en conférence de presse. « Si je l'ai repris dans le groupe, c'est que je pense le faire jouer. Certes, il n'est pas prêt mais il a besoin de jouer des matches. Il manque de temps de jeu », a ajouté le technicien.

Le milieu de terrain argentin n'était pourtant attendu que fin août ou début septembre. Mais ce match semble être une bonne occasion pour Kombouaré, pressé de lui donner du temps de jeu. « Javier est arrivé avec un retard de condition. Je vais discuter avec lui, voir s'il digère les séances d'entraînement. Il travaille fort pour revenir au haut niveau. Il ne faut pas faire n'importe quoi. Il aurait pu débuter en CFA avec la réserve, mais ce match au Luxembourg pourrait être intéressant », a argumenté le Kanak.


lequipe.fr
Varino
Citation
Avec Pastore, Paris lance sa campagne européenne

LIGUE EUROPA, BARRAGE ALLER/ DIFFERDANGE - PSG. On va enfin voir à l’oeuvre l’argentin Javier Pastore. La nouvelle star parisienne devrait même être alignée d’entrée ce soir au Luxembourg.

Antoine Kombouaré aime les paradoxes. C’est donc sur le terrain du stade Josy-Barthel, modeste pelouse de la scène européenne, face aux amateurs de Differdange, que Javier Pastore, la recrue la plus chère de l’histoire du Championnat de France, va débuter avec son nouveau club ce soir. Les spectateurs présents diront peut être un jour qu’ils ont assisté aux premiers pas du « nouveau Messi ». Cette formule émane des nouveaux propriétaires qatariens du PSG, mastodonte à la puissance financière illimitée.

L’attaquant, acheté 42 M€ à Palerme cet été, devrait être aligné dès le coup d’envoi même si Kombouaré n’a pas voulu lâcher le morceau hier en conférence de presse. Mais à bien écouter le technicien parisien, c’est presque une évidence.

Kombouaré protège son diamant

« A l’entraînement, il enchaîne bien, il progresse dans le travail, dit-il. Il est temps de jouer pour lui, même s’il ne sera pas au top avant quelques semaines. J’estime que c’est mieux pour lui de démarrer ici qu’à domicile. » Sentant qu’il en avait peut-être un peu trop dit, l’ancien coach de Valenciennes ajoute aussitôt : « S’il démarre bien sûr. Il faut d’abord que j’en discute avec lui car on ne fera pas n’importe quoi. »

Le Kanak, réputé parfois volcanique dans son management, parle de Pastore comme on protège le diamant du Nil. Il y a de la douceur, de l’attention. C’est un père qui regarde son fils marcher pour la première fois. C’est un entraîneur qui sait que cet instant — les débuts de l’homme aux 42 millions — donne son unique intérêt à une partie complètement déséquilibrée. « Tous les joueurs sont importants, souffle Kombouaré. Mais comme il est étranger, qu’il ne comprend pas tout, il faut tout expliquer. »

Lors du dernier entraînement hier soir, c’est un Pastore tout sourire qui a entamé les exercices physiques au côté de Zoumana Camara. Facétieux, il avait même commencé la séance… dans les buts, bombardé par ses coéquipiers, Sirigu en tête. Lesquels n’ont pas arrêté, plus tard, de se vanner, de pouffer, provoquant par contagion des rires chez l’Argentin même s’il ne comprend pas toute la subtilité de ces moqueries à la sauce française.

« Je le sens calme. Et prêt, reprend l’entraîneur parisien. Il est apte. » Plus tôt que prévu. A l’arrivée du joueur à Paris le 4 août, Kombouaré s’était donné un mois avant de coucher le nom de sa nouvelle pépite sur une feuille de match. « Il fait de très bonnes séances depuis deux semaines, assure l’entraîneur. On a réalisé tous les tests. Il est prêt à disputer une rencontre même s’il n’est pas prêt physiquement. »

C’est donc un coup pour voir. Rien ne dit qu’après cette première au Luxembourg, Pastore reviendra dans l e groupe pour affronter dès dimanche Valenciennes au Parc. « Differdange, c’est un match intéressant pour lui, confie Kombouaré. Après, on verra. »


Citation
Erding titulaire ce soir ?

Heureusement que l'entraînement du PSG, hier en fin d'après-midi au stade Josy-Barthel, était à huis clos... Un membre du staff du club luxembourgeois, maillot sur le dos et assis tranquillement sur un petit muret au bord du terrain, n'a rien perdu de la petite heure de jeu de Pastore et ses partenaires sans que personne ne lui dise quoi que ce soit. Il a donc vu les Parisiens débuter par des exercices physiques, puis se faire des passes avant de travailler les coups de pied défensifs et offensifs et de finir par une opposition à neuf contre neuf.

Jouer le plus simple possible

Dans ses grandes lignes, l’équipe parisienne devrait être composée ce soir de Sirigu dans les buts ; en défense, Antoine Kombouaré pourrait aligner Ceara, Camara, Bisevac et Landre, de gauche à droite. En attaque, Erding devrait fêter sa première titularisation, soutenu par Pastore qui, lors de l’opposition, a cherché à jouer le plus simple possible. Sur les côtés, Antoine Kombouaré a choisi d'aligner Ménez à droite et le jeune Kebano à gauche. En manque de temps de jeu, Matuidi devrait trouver sa place à la récupération, peut-être bien aux côtés de N'Goyi, ce qui permettrait à Chantôme de souffler avant la réception de Valenciennes dimanche au Parc des Princes.

Vers 20 heures, la délégation parisienne est remontée dans le bus, direction le Sofitel de Luxembourg ville où elle loge depuis hier midi. Auparavant, Antoine Kombouaré et ses joueurs n'ont pas manqué de se laisser photographier et de signer des autographes à la dizaine de supporteurs venus les saluer. Cet ultime mise en jambes avait un air de stage d'avant-saison à la veille d'un match amical, même si pour le coach parisien il s'apparente davantage « à une rencontre de Coupe de France entre un Petit Poucet et un grand », selon ses propos.


Citation
« Le plus beau joueur que j’aie jamais vu »

MAURIZIO ZAMPARINI - président de Palerme, l’ex-club de Pastore


Après avoir fait fortune dans la grande distribution, Maurizio Zamparini, 70 ans, a pris la présidence du club de Palerme en 2002. Cet été, il a vendu pour 69 millions d’euros de joueurs, dont environ 42 pour le seul Javier Pastore. Un record mondial cette saison. En bon commerçant qu’il est, il assure aussi le service après-vente. Interview exclusive.

Racontez-nous les dessous du transfert de Javier Pastore...
MAURIZIO ZAMPARINI. Tout a commencé par un coup de téléphone de Leonardo le 18 juillet dernier. Il m’a d’abord demandé si Javier Pastore était bien à vendre. J’ai compris qu’il voulait aller vite. Un rendez-vous à Londres a été fixé rapidement avec Nasser Al-Khelaifi pour discuter de ce transfert. J’y suis allé avec le représentant du joueur, Marcelo Simonian. Leonardo proposait 35 millions d’euros, je demandais 45. On a trouvé un accord en deux jours. Mon club va toucher 39,8 millions et ses agents environ 3 millions (ndlr : soit un transfert compris entre 42 et 43 millions d’euros selon le président italien).

Que répondez-vous à ceux qui estiment que Javier Pastore ne vaut pas 43 millions d’euros ?
On me dit qu’il n’a jamais joué la Ligue des champions, c’est vrai. Mais c’est aussi le cas d’Alexis Sanchez qui a été transféré au Barça en provenance de l’Udinese pour 40 millions (NDLR: 26 millions d’euros, en fait). Quant à Aguero, il a coûté 45 millions. Dans ces conditions, le montant du transfert n’est pas disproportionné.

Fabregas, un joueur de 24 ans qui a déjà beaucoup d’expérience, a été transféré d’Arsenal au Barça pour moins de 30 millions d’euros...
Pastore est beaucoup plus fort que Fabregas, pas de discussions là-dessus.

Avez-vous eu l’impression de gagner au loto en vendant Javier Pastore à ce prix-là ?
Non, d’un point de vue technique et footballistique, ce fut d’abord un sacrifice de se priver d’un tel joueur. Ensuite, quand on regarde le problème sous un angle économique, cela ouvre des perspectives nouvelles pour le club. Reste à bien réinvestir cet argent.

Avez-vous déjà touché tout ou partie de l’argent du transfert ?
Non, pas encore. D’ailleurs, il faut que je prépare la facture (rires...). Le paiement sera échelonné sur deux ans. La moitié, soit 20 millions, sera payée très prochainement, 10 millions l’an prochain et 10 autres millions en 2013.

Comment décririez-vous Javier Pastore ?
Il est né pour jouer au football. Il invente des choses que les autres sont incapables d’imiter. Comme Zidane ou Platini... Il est capable de s’adapter à tous les système offensifs. Depuis que je suis dans le football, c’est le plus beau joueur que j’aie jamais vu...

A-t-il un défaut tout de même ?
Il doit encore comprendre ce qu’est le football européen au plus haut niveau. C’est-à-dire trouver l’équilibre entre les tâches défensives et la créativité offensive. Surtout qu’il ne se prive pas de faire des talonnades s’il en a envie et s’il pense que c’est utile pour le jeu...

On le dit timide voire introverti. Qu’en est-il vraiment ?
Il est assez timide, effectivement. C’est assez normal vu son jeune âge. Sur le terrain comme en dehors, Javier Pastore n’est pas un leader. Mais il est destiné à le devenir. C’est seulement une question de temps.

Le Parisien
Varino
Citation
Une ombre derrière Kombouaré

L’entraîneur du Paris-sg doit remporter les deux prochains matches de L 1 s’il veut conserver une chance de sauver sa place.


Les actionnaires qatariens du PSG, en liaison permanente avec Leonardo, se sont fixé une échéance au-dela de laquelle ils procéderont à un changement d'entraineur. Antoine Kombouaré a deux matchs de Championnat devant lui (contre Valenciennes et Toulouse). Si son équipe ne les gagne pas, son avenir ne s'écrira plus à Paris.

Le détour au Luxembourg, parenthèse en barrage aller de la Ligue Europa, soulage à peine la pression qui pèse sur les épaules d'Antoine Kombouaré. Contre Differdange, une équipe de niveau CFA2, ce soir, le PSG ne devrait pas rencontrer de problème majeur. En revanche, une fois de retour à l'intérieur des frontières, dimanche contre Valenciennes, puis à Toulouse une semaine plus tard, l'issue parait moins évidente. Et ce sont ces 2 rencontres qui dicteront l'avenir à court terme de l'entraineur parisien. Selon des sources proches de Qatar Sports Investments (QSI), actionnaire majoritaire du club de la capitale, Nasser al-Khelaifi, le président du conseil de surveillance, a confié en privé que, si Paris ne remportait pas ses deux prochains matches de Championnat, il changerait d’entraîneur. Fidèle à sa ligne de conduite, Kombouaré refuse d’évoquer son avenir et l’a une nouvelle fois fait dire hier juste avant son point presse au Grand-Duché. Ambitieux mais lucide, motivé mais réaliste, il sait que le bilan comptable des deux premières journées de L 1 – un point en deux matches – ne plaide pas en sa faveur en dépit d’une nette amélioration dans le jeu de l’équipe.

Ancelotti n’est pas encore convaincu

À Nasser al-Khelaïfi, Leonardo, le directeur sportif du PSG, aurait ainsi déclaré : « On ne peut pas continuer comme ça. » Au cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, Nasser al-Khelaïfi aurait répété : « On ne peut pas continuer comme ça. » Il y a donc de grandes chances que Paris ne continue pas comme ça, surtout que le prince héritier ne verrait pas d’un mauvais oeil l’arrivée d’un technicien du standing de Carlo Ancelotti (51 ans), la priorité de Leonardo. D’ailleurs, le Brésilien a sondé l’Italien (voir L’Équipe d’hier) cette semaine sur ses envies de rejoindre Paris dans les prochaines semaines. Dans son désir de changement évoqué jeudi dernier en conférence de presse, le directeur sportif parisien ne semble pas souhaiter se cantonner aux « mentalités ». En oeuvrant en coulisses, il cherche à attirer un technicien de renommée, doté d’un palmarès, qu’il connaît bien. C’est le cas d’Ancelotti, avec qui il a collaboré à l’AC Milan entre 2001 et 2009. Leonardo a déjà convaincu son actionnaire que l’ex-entraîneur de Chelsea, libre de tout contrat depuis son licenciement à la fin de la saison dernière, est la solution idoine pour un effectif composé majoritairement d’internationaux. Mais il n’a pas encore persuadé l’Italien, qui repousse l’idée de rentrer en Italie mais qui préférerait, pour le moment, un projet en Premier League plutôt qu’en France. Antoine Kombouaré, qui sort d’une saison réussie avec des moyens inférieurs, peut profiter de cette période d’indécision pour trouver un équilibre, une cohésion, une osmose avec son équipe. Cet été, l’entraîneur parisien a été tributaire des choix de Leonardo, des arrivées tardives des recrues et d’une cascade de blessures. Il a dû adapter son programme, individualiser les séances, ménager certains organismes, en secouer d’autres. Après deux journées, Paris n’a qu’un point, peut-être, mais c’est aussi le cas de Lille, et l’OM n’en compte qu’un de plus. Le match à Rennes (1-1, samedi), malgré un scénario cruel, a révélé des progrès individuels et collectifs. Le technicien kanak sait pourtant qu’une victoire contre Valenciennes, dimanche, ne lui garantira rien, sinon une semaine de travail supplémentaire.
DAMIEN DEGORRE


Citation
Différents mais amis

Leonardo et Carlo Ancelotti, que le directeur sportif du PSG aimerait attirer à Paris, n’ont pas le même mode de fonctionnement. Ce qui ne les empêche pas de s’apprécier.


«UN RAPPORT D’AMITIÉ existe entre Ancelotti et Leonardo. Quand tu dis ça de deux personnes, ça suffit, parce que tu as tout dit. Cela implique qu’ils se respectent. Ils sont complémentaires. » Joint hier, Ariedo Braida, le directeur sportif de l’AC Milan, insistait sur la qualité de la relation entre les deux hommes. Leonardo a eu Carlo Ancelotti comme entraîneur lors des derniers mois de sa carrière de joueur, d’octobre 2002 (date du retour du Brésilien à Milan, où il avait déjà évolué de 1997 à 2001) à 2003. Ensuite, « Leo » est devenu dirigeant du club lombard alors que « Carletto » demeurait le coach. « Quand il y avait un souci avec des joueurs brésiliens, Leonardo était précieux pour Carlo. Parce qu’il allait leur parler. Il les connaissait mieux que tout le monde » , nous expliquait hier Mauro Tassotti, adjoint d’Ancelotti chez les Rossoneri de 2002 à 2009. En 2009, justement, le Brésilien a remplacé sur le banc l’Italien, en route pour Chelsea. L’actuel directeur sportif du PSG n’a pour autant jamais savonné la planche d’Ancelotti. « Il y avait de la loyauté entre eux », assure Filippo Galli, responsable de la formation du club milanais.

« Ils sont amis. Et pourtant, ils sont très différents, explique Tassotti, adjoint de Leonardo pendant la saison 2009-2010. Je vois tout de même que Carlo est en train de devenir citoyen du monde, comme Leonardo. Il se plaît à Londres. » Quand le champion du monde 1994 a pris la place d’Ancelotti, il a changé le mode de fonctionnement. « Avec Carlo, les entraînements étaient l’après-midi. Leo a décidé de les placer le matin afin que les joueurs rentrent tôt le soir précédent », sourit Tassotti. Contrairement à Ancelotti, il n’annonçait l’équipe de départ à son groupe que deux heures avant le match, ce qui agaçait des joueurs cadres du Milan. « Ancelotti était apprécié par tout le monde, alors que Leo a eu des différends avec certains joueurs (Gattuso notamment). Parce qu’il avait imposé des changements importants, prit des décisions fortes », continue Tassotti. En fait, Ancelotti et Leo n’ont jamais perdu le contact. Ce n’est pas près de changer.


Citation
On va voir Pastore

Le milieu argentin, vedette du mercato d’été, va signer ses débuts sous le maillot du PSG au Luxembourg.


JAVIER PASTORE, vingt-deux ans, portera, ce soir, le maillot du Paris-Saint-Germain pour la première fois en compétition. L’attente est à la hauteur du montant de son transfert (42 M€ pour un contrat de cinq ans), l’envie de voir la star du mercato français, intense. Tous ses gestes, ses dribbles, ses passes seront scrutés, décortiqués, applaudis, encensés. Même s’il conviendra de relativiser: en face, ce n’est que Differdange, modeste équipe luxembourgeoise, repêchée par l’UEFA après l’exclusion de l’Olympiakos Volos pour corruption (voir ci-dessous). Mais c’est justement l’occasion de lancer le jeune Argentin, onze jours après sa reprise de l’entraînement avec Paris. « Il travaille bien, il a fait de bonnes séances, a estimé hier Antoine Kombouaré. On a fait tous les tests et on estime qu’il est prêt à jouer un match. » Il n’y a finalement rien d’illogique à ce que Pastore rejoue, contre un adversaire assez faible, une grosse semaine après ses premiers footings.

Ses coéquipiers avaient effectué leur premier match amical à Sion (2-3), le 9 juillet, dix jours après leur rentrée. « Il aurait pu aller avec la CFA, mais qu’il joue en réserve ou qu’il joue demain (ce soir), c’est pareil pour moi », a précisé l’entraîneur du PSG. Hier soir, après la séance à huis clos, Kombouaré s’est entretenu quelques instants avec Pastore pour savoir s’il était prêt à commencer la rencontre. A priori, à la lecture du dernier entraînement, ce devrait être le cas. L’ancien milieu de Palerme serait positionné en milieu offensif axial, en soutien de Mevlut Erding. « Je le sens en confiance », a déclaré son entraîneur. Même s’il n’a pas marqué hier, Pastore a montré un toucher de balle et une lecture du jeu intéressante. « Il n’est pas forcément prêt physiquement, mais il fait déjà bonne impression », souligne le défenseur Marcos Ceara. Éliminé de la Copa America en quarts de finale par l’Uruguay (1-1, 4-5 aux t.a.b.), le 17 juillet, match au cours duquel il n’a joué qu’une vingtaine de minutes, le nouveau numéro 27 du PSG ne sera pas le premier joueur sud-américain à retrouver les terrains européens après la compétition.

En Espagne, Messi (Barcelone) et Higuain (Real Madrid) ont joué en Supercoupe ; en Angleterre, Suarez (Liverpool) et Agüero (Manchester City) ont retrouvé la Premier League. « Mais c’étaient des joueurs qui appartenaient déjà à leur club, a précisé Kombouaré. Pastore est parisien depuis le 6 août. Avant, c’était un joueur de Palerme et il a profité de jours de vacances que le président de Palerme lui a accordés. Maintenant, je pense qu’il est temps qu’on le fasse jouer. » – D. D.


Citation
DOUCHEZ SE CONFIE À L’ÉQUIPE.FR. – Comme Javier Pastore, Nicolas Douchez (31 ans) fait partie du groupe parisien pour la première fois de la saison. Remis de son entorse à la cheville droite, l’ancien gardien rennais, qui a signé libre à Paris en juin, a vu entre-temps l’Italien Salvatore Sirigu signer à son tour au PSG et surtout réalisé une grande performance à Rennes samedi dernier (1-1). « Je me doutais bien que le club prendrait un bon gardien, concède Douchez dans un entretien à L’Équipe.fr. (...) La concurrence n’a de toute façon jamais été un souci pour moi et cela ne le sera pas. Ça fait partie du métier. Ce n’est pas parce qu’il (Sirigu) a fait un bon match que ça va changer ma façon de voir les choses. »


Citation
Pour Differdange, c’est un rêve

LE TEMPS OÙ LES CLUBS luxembourgeois s’offraient une tranche de bonheur lors de confrontations inégales avec quelques pointures est révolu. L’Europe du football empêche aujourd’hui Barcelone, Manchester United ou l’Inter Milan de passer par le Grand-Duché. « Lors des premiers tours, on joue entre équipes de petits pays. Pour nous, disputer un barrage de Ligue Europa (*), en plus face à une grosse écurie comme le Paris-SG, c’est fabuleux. Ce n’est pas près de se représenter pour un club d’ici », s’enthousiasme Stéphane Léoni (ancien de Metz, Sedan, Cannes…), le défenseur français de Differdange.

La venue du Paris-SG suscite donc une réelle effervescence au Luxembourg. « Je pense que le stade Josy Barthel de Luxembourg (celui de Differdange n’est pas homologué par l’UEFA) sera plein (la capacité est de 8 000 places), reprend Léoni (35 ans). Nous savons que notre parcours risque de s’arrêter face au PSG, on va tout faire pour bien figurer, mais pour nos jeunes joueurs, dont certains ont un vrai potentiel, se mesurer à un tel adversaire, c’est une belle occasion de progresser. » Né en 2003 de la fusion entre les Red Boys et l’ASD, le FC Differdange 03, où cohabitent internationaux luxembourgeois (Bettmer, Kintzinger, Bukvic, Jänisch) et joueurs français (Weber, Léoni, Caron, Gollette, Piskor), tous amateurs, dispose d’un budget de 850 000 … – A. Bi.

(*) Differdange a éliminé les Estoniens de Levadia Tallinn (0-0, 1-0) au deuxième tour. L’équipe luxembourgeoise avait été battue (3-0, 3–0) par l’Olympiakos Volos avant d’être repêchée par l’UEFA à la suite de l’exclusion des Grecs de la compétition.

L'Equipe
HHA
Citation
Kombouaré, l'ultimatum

Info L'Equipe. L'entraîneur du PSG doit remporter les deux prochains matches de Ligue 1 s'il veut conserver une chance de sauver sa place.

Les jours d'Antoine Kombouaré à la tête du PSG sont comptés. Selon nos informations, Nasser al-Khelaïfi, le président du conseil de surveillance, a confié en prive que, si Paris ne remportait pas les deux prochaines matches de Championnat, contre Valenciennes et à Toulouse, il changerait d'entraîneur. Une décision qui fait écho à une déclaration de Leonardo, qui lui aurait déclaré : «On ne peut pas continuer comme ça.»

Les actionnaires qatariens ne verraient pas d'un mauvais oeil l'arrivée d'un technicien du standing de Carlo Ancelotti (51 ans), la priorité de Leonardo. Ce dernier a déjà convaincu son actionnaire que l'ex-entraîneur de l'AC Milan et de Chelsea, libre de tout contrat, serait la solution idoine. Mais il n'a pas encore séduit totalement l'Italien.


lequipe.fr
Befa
Citation
Ceara : « Pastore n'est pas n'importe qui »

A 31 ans, Marcos Ceara entame sa cinquième saison sous le maillot parisien. Ce soir, pour l’entrée en lice du PSG en Europa League face aux Luxembourgeois de Differdange, le Brésilien observera davantage les premiers pas de l’homme qui valait 42 millions que les amateurs qui se trouveront en face de lui.

Entre la 1re journée de Ligue 1 (défaite 0-1 face à Lorient) et la 2e (2-2 à Rennes), tout le monde a admis que Paris montait en puissance. À quoi doit-on s’attendre ce soir pour votre entrée en lice en Europa League ?
Nous, en tout cas, on s’attend à une progression. Étant donné qu’on a un certain nombre de nouveaux joueurs, il faut un certain temps pour que ça prenne. Après quelques entraînements et quelques matches, les automatismes commencent à venir. L’idée, c’est de devenir plus fort chaque jour. Chaque match doit nous servir à progresser, y compris celui qui nous attend contre cette équipe de... Je ne me souviens plus du nom...

Differdange.
Voilà. Je suis vraiment désolé. Ce n’est pas que je prends cette équipe de haut, mais à la base, on s’est préparé à jouer contre les Grecs (l’Olympiakos Volou, ndlr). Alors, pour être honnête, en tant que joueur, je n’ai pas d’information sur cette équipe luxembourgeoise. Le coach va nous donner des instructions juste avant le match, c’est comme ça qu’on procède.

Se prépare-t-on de la même manière si l’on joue contre une équipe d’amateurs ou contre une équipe pro ?
Ça varie de joueur en joueur. Certains abordent peut-être le match en se disant qu’il n’y aura pas à forcer pour passer, que ce sera plus simple qu’en championnat. Quand tu joues un clasico contre Marseille, dans la tête, c’est forcément différent. Pour ma part, je prépare les matches exactement de la même manière. Si nous sommes bien payés, c’est pour bien faire les choses. Dans un match comme celui qui nous attend, la responsabilité d’un joueur du Paris Saint-Germain, c’est de livrer un bon match.

Un bon match, ce serait quoi ?
Une victoire, forcément. Et au-delà de ça, créer de nouveaux automatismes. Si je le répète, c’est parce que c’est notre réalité. En plus, on doit composer sans plusieurs joueurs importants comme Sakho, Jallet, Nenê, Hoarau. L’avantage, c’est qu’on n’a pas que onze joueurs dans l’effectif. C’était déjà vrai les autres saisons, mais ça l’est encore plus cette année. À part les joueurs arrivés un peu tard, tout le monde est prêt.

Javier Pastore devrait disputer son premier match avec le PSG ce soir. Tout le monde a hâte de le voir à l’œuvre. En tant que coéquipier, vous êtes aussi impatient de le voir sur le terrain ?
C’est un grand joueur. Les chiffres de son transfert (42 gros millions d’euros) montrent que ce n’est pas n’importe qui. On ne dépense jamais ces sommes pour des gens "normaux". Il n’est pas quelqu’un comme moi ni comme vous. Après, même s’il est très talentueux techniquement, on ne peut pas jouer quand on n’est pas prêt physiquement. Il ne fera pas 90 minutes, c’est sûr. Ça le démange de jouer, d’autant qu’il n’a pas fait la préparation ni les matches amicaux avec nous. Contre Differdange, tous les joueurs du Paris Saint-Germain disputeront un match de compétition, sauf lui, pour qui ça ressemblera plus à un match de préparation. Dans deux mois, il sera en pleine forme.

Comment gérez-vous le fait que Paris soit devenu en quelque sorte l’équipe à abattre depuis votre spectaculaire mercato ?
C’est stimulant. Depuis que je suis arrivé au club il y a quatre ans, au début de chaque saison, on se dit qu’on est là pour jouer les premiers rôles. Malheureusement, on n’a jamais réussi à obtenir ce qu’on voulait. Là, il y a un nouveau projet, de nouvelles ambitions, de nouveaux moyens. Ce que j’espère, c’est qu’on terminera dans les trois premiers de Ligue 1. Se qualifier pour la Ligue des champions, c’est notre objectif. Après, la pression, il faut savoir la gérer. Ça fait aussi partie de notre métier.

Et l’Europa League dans tout ça ?

L’an passé, on s’est arrêté en 8e de finale. Cette saison, il faut aller le plus loin possible. Dans le dernier carré, pourquoi pas en finale, on verra.

So Foot
eezer
Citation
Patrice Loko: "le recrutement est impressionnant"

Que penses-tu du recrutement du PSG de cette saison?

Dans l'éffectif de cette nouvelle saison, je pense que PASTORE va apporter toute sa classe international pour guider l'équipe vers un bon esprit, un jeu collectif et efficace, avec NENE que j'apprécie, je pense qu'ils seront très complémentaires. GAMEIRO est un joueur nouveau qui saura se fondre dans l'éffectif et apporter la vista et les buts dont le Paris SG à besoin pour rester au sommet de cette nouvelle saison, il pourra être associé à HOARAU que j'apprécie aussi avec sa technique et son sens du but. MENEZ aussi apportera de la sérénité et de l'expérience au sein du milieu de terrain. En tout cas le recrutement est impressionnant et pourra grâce à ces joueurs complémentaires viser la Champions-League dès la saison prochaine, je pense que LEONARDO a su apporter ce qui manquait au PSG.

Un petit mot pour les supporters du club?

Je suis très content pour tous les supporters du PSG car ils vont voir tous les week end une équipe compétitive et qui je l'espère produira du beau jeu! Dès que tous les joueurs de l'effectif seront au même point physiquement, le potentiel de l'équipe sera au plus haut et ne pourra que progresser!! Allez Paris, Allez le PSG!!



Par moi en exclu pour Culture. cool.gif

Encore merci à lui.
NeiBaF
Citation
Douchez : «Je suis venu pour jouer»



«Dans ma tête, je savais que je serais prêt pour ce match.» Rétabli après sa blessure à la cheville droite, Nicolas Douchez est du voyage au Luxembourg pour le barrage aller de Ligue Europa face à Differdange (20h45). Avant de s'envoler pour le Grand-Duché, le gardien a évoqué sa situation au PSG et la concurrence avec Salvatore Sirigu.

Un PSG en progrès : «A Rennes (1-1, 2e j.), on a vu une équipe, contrairement au match contre Lorient (0-1, 1re j.). Il y a eu du travail de fait. Et aussi une prise de conscience après le premier match où j'ai senti l'équipe un peu timorée par rapport à l'évènement, le stade plein, l'attente qu'il pouvait y avoir. Le coach nous a dit ce qu'il avait ressenti. Il est là pour mettre le doigt sur les choses qui ne vont pas. Il a une équipe avec des joueurs qui ont évolué dans de grands clubs, qui connaissent les exigences du haut niveau et qui ont une capacité à analyser leurs erreurs. Cet ensemble fait qu'il y a du mieux.»

Son état d'esprit : «La blessure a été un coup d'arrêt parce qu'elle est arrivée à un moment où je montais en puissance, parce qu'on se rapprochait du Championnat et que j'étais parti pour le commencer. Je savais très bien que le club allait prendre quelqu'un et je me doutais bien que ce serait un bon gardien. J'ai été recruté pour jouer et je ne me suis pas posé la question de savoir qui allait arriver. (...) Aujourd'hui, je ne suis plus blessé, je suis à 100% opérationnel. (...) Le seul handicap que j'ai est de revenir alors que lui (Sirigu) a déjà pu jouer. (...) Je suis venu à Paris pour jouer. C'est mon objectif. Après, qu'il y ait une concurrence plus ou moins dure, qu'il y ait des handicaps plus ou moins difficiles à surmonter, peu importe.»

«La concurrence n'a jamais été un souci pour moi»

Numéro un ou deux : «Pour l'instant, la question ne se pose pas comme ça. Mon objectif était de me remettre de ma blessure et de revenir à 100%, en pleine possession de mes moyens. Maintenant, c'est d'être le plus performant possible à l'entraînement pour essayer d'être titulaire. La concurrence n'a jamais été un souci pour moi, ça fait partie du métier. Si c'est moi qui joue, il (Sirigu) me mettra la pression. Si c'est lui, c'est moi qui lui mettrai la pression. J'ai l'impression que ça fait toute une histoire alors que ça reste assez simple. Le plus important dans cette situation, c'est qu'il y ait une concurrence saine. Après, ce sera le meilleur qui jouera. (...) A Rennes, Sirigu a fait un très bon match. C'est bien pour l'équipe. C'est pas parce qu'il a fait un bon match ou un mauvais match que ça va changer ma façon de voir les choses. Mon but est de jouer. Après, on peut rentrer dans des polémiques mais ce n'est pas ce que je compte faire.»

La découverte de Javier Pastore : «Il faut être encore patient. C'est un joueur qui a besoin de se sentir bien physiquement pour être à l'aise. Il est encore en préparation mais on sent que techniquement il est déjà très bien. (Au Luxembourg) Ce sera pour lui l'occasion de vivre son premier déplacement avec le groupe, son premier match avec Paris, de ne pas rester à l'hôtel et au Camp des Loges. Le fait d'être dans le groupe c'est déjà important.»

FranceFootball.fr
Biz Markie
Citation
Paris et Pastore assurent
Dans le sillage d'un très bon Pastore, qui a joué tout le match, le PSG l'a facilement emporté contre Differdange (4-0).Paris et Pastore ont fait le boulot au Luxembourg (4-0).(EQ)Antoine Kombouaré avait laissé entendre qu'il allait titulariser Javier Pastore, onze jours seulement après sa reprise avec sa nouvelle équipe du PSG. Il l'a fait et n'a pas été déçu ! Contre Differdange (4-0), le meneur de jeu argentin a effectué deux passes décisives (pour Ceara à la 90 et Ménez à la 91e). Mais surtout, au cours des 90 minutes qu'il a jouées, l'ancienne star de Palerme a montré toute l'étendue de son talent. Friand des petits ponts, il en a réalisé deux (7e, 68e). Possédant toujours une marge de sécurité sur son premier vis-à-vis, il a joué juste et simple, accélérant le jeu par ses passes vives, précises et souvent en une touche de balle. Ses équipiers se sont régalés, surtout Gameiro (auteur de l'ouverture du score à la 17e mais très maladroit par la suite) avec lequel il a beaucoup combiné.

Pastore s'est aussi beaucoup trouvé avec Ménez, qu'il a constamment cherché. Mais l'ancien Romain a souffert de la comparaison avec l'Argentin. Brouillon, agaçant, n'arrivant jamais à éliminer sauf sur l'action qui a amené le but de Bahebeck (71e), il a sauvé son honneur en marquant en fin de match. Son but et sa passe décisive ne doivent pas cacher le reste... Au petit trot, Paris a donc quasiment validé son billet pour la phase de poules. Il s'est aussi parfois mis en danger face à une équipe de niveau CFA 2 qui avait tout de même un bon gardien. Mais un solide portier, Paris en possède aussi un. Sirigu a été impérial à la 37e et à la 46e, dans la lignée de sa démonstration à Rennes. Douchez, lui, a vu tout ça du banc. Encore une fois. - C.O.



lequipe.fr
girlinlove
Citation
Ligue Europa
18/08/2011 - 23:36


Leonardo rassure Kombouaré

Leonardo, directeur sportif du PSG, a assuré jeudi à Luxembourg qu'Antoine Kombouaré "fait partie du projet qu'est en train de bâtir le club", repoussant implicitement l'idée d'un limogeage imminent du technicien kanak.

"Il n'y a rien à changer dans la situation actuelle. Le projet mis en place par le club grandit. Il faut être patient. Cette saison est particulière", a expliqué Leonardo, assurant "être très optimiste" à propos des prochains matches. Il n'y a pas d'ultimatum (posé à Kombouaré) en terme de résultats".

A la question de savoir ce qu'il se passerait avec Kombouaré si le PSG devait perdre ses deux prochains matches de Ligue 1, le Brésilien a déclaré "ne jamais envisager l'avenir avec pessimisme. On a du temps. Le projet progresse lentement et je constate que ça avance plutôt dans le bon sens", a-t-il ajouté.

Concernant les contacts noués avec l'entraîneur italien Carlo Ancelotti, une information de L'Equipe ces derniers jours, Leonardo n'a toutefois pas démenti, déclarant avoir "beaucoup d'amis dans le monde du football, Ancelotti notamment. On parle beaucoup du PSG pour le moment, et par conséquent on parle beaucoup du football français. Ce qu'il se passe ces dernières semaines avec Paris est très intéressant et positif pour tout le football français. Mais je demande aux médias de rapporter des informations et non de véhiculer des rumeurs".


EUROSPORT.FR
scourmy
Citation
Leonardo : « Kombouaré a la confiance de tout le monde »

Sa présence devant les médias n’est pas fréquente. Leonardo n’a pas envie de s’exprimer après chaque match. Mais l’actualité des derniers jours, centrée autour du sort d’Antoine Kombouaré, l’a obligé à sortir de sa réserve. Après la démonstration face à Differdange, le directeur sportif s’est présenté en zone mixte avec le sourire.
Le Brésilien avait un message à délivrer : « Je ne peux pas démentir chaque jour ce qui se dit. Le football, c’est du spectacle. Tout le monde parle. Cela fait du bien. On savait que les gens parleraient. On en était conscients. Ce qui se passe à l’extérieur n’est pas important. »
Concrètement, le nom de Carlo Ancelotti revient ici ou là pour remplacer le Kanak au poste d’entraîneur. « J’ai beaucoup d’amis dans le football », rigole l’ancien milieu de terrain.
Avant de balayer cette hypothèse : « On est très contents d’Antoine Kombouaré. Il a la confiance de tout le monde, des joueurs notamment. Le projet est avec lui. Il est supporté par tout le club. On a du temps, on n’est pas pressés. La saison a démarré plus tard pour nous. Des joueurs sont arrivés il y a peu de temps, il y a eu un changement important dans le club (NDLR : l’arrivée des Qatariens). Tout ce qui se passe est normal. Il n’y a rien qui va changer dans notre projet, en particulier la situation de l’entraîneur. »
La mise au point est très claire. Beaucoup plus que la semaine dernière, quand le nouvel homme fort du PSG avait rencontré la presse française et internationale. On voit mal désormais Leonardo se séparer à court terme de Kombouaré, même en cas de contre-performances face à Valenciennes au Parc et à Toulouse dans dix jours.
« Aujourd’hui, on commence un projet, enchaîne Leo, acclamé à sa sortie du stade, plus que n’importe quel autre joueur. On est très contents de ce que l’on a réalisé. On va le poursuivre et je suis sûr qu’on va réussir. Je le redis : Antoine est dans le projet. Il n’y a aucun problème avec lui. En tout cas, il n’y a pas d’ultimatum posé à Kombouaré en termes de résultats. Rien n’a changé depuis le début de saison. On a besoin de temps et je suis optimiste. »


Schultzy
Citation
Paris, du Coach au Mister ?

Cet été, le PSG s’est offert un nouveau directeur sportif, une nouvelle star, un nouveau public et une nouvelle ambition. Et bientôt, un nouvel entraineur ?

Carlo Ancelotti, malgré un timide démenti, va prochainement remplacer Antoine Kombouaré au PSG. Les temps changent. L’argent n’a plus d’odeur au pays des droits de l’homme. L’argent peut venir d’un pays bafouant le droit des femmes, d’un pays homophobe et faisant travailler des Indiens ou des Sri Lankais payés au lance-pierre. Et ce, dans l’indifférence la plus totale, avec le soutien du président Sarkozy. Évènement assez rare mais significatif, au même moment, un Italien va débarquer dans la capitale, attiré évidemment par le projet sportif… c’est-à-dire gagner la Coupe de la Ligue ou peut-être la Coupe de France ! Une vraie révolution, donc. Changement de planète. Bienvenue dans le football mondialisé.

C’est donc “Casque d’Or” qui va le premier faire les frais en pliant ses bagages d’ici deux matchs. Ou deux matchs plus tard, au mieux. Reculer pour mieux sauter… ou pour mieux se faire niquer en prenant quand même ses indemnités de licenciement au passage. De toute façon, Kombouaré, amoureux du club et joueur historique, connaît le programme. Au vrai, il ne pensait même pas démarrer la saison. Démagogie évidente car l’avenir de Kombouaré n’est, bien entendu, pas lié à une victoire ou à une défaite mais aux ambitions de ce nouveau Paris Saint-Germain où le Kanak n’entre pas vraiment dans les plans à long terme.

Fusible

Certes, le destin d’un club ne devrait jamais être lié à une victoire ou à une défaite. Celui de ce PSG au “Cheikh” en blanc en provenance des Émirats devrait l’être encore moins. On connaît l’épilogue. Le PSG version pétrodollars sans âme, sans projet social, sans identité, sans supporter, sera champion, un jour, demain ou après-demain. Mais sans Kombouaré. Alors, pourquoi l’avoir conservé ? Certainement pour être le premier fusible à sauter en cas de mauvais résultats. Une hypothèse prévisible en ce début de saison, protégeant ainsi Leonardo, nouvelle face propre du club de la Capitale. Un nouveau PSG jeune, inexpérimenté, et qui attend Javier Pastore, sa star. “L’équipe a besoin de temps, la pression est forte, l’attente est grande”… Bullshit !

Le problème ou la solution serait ainsi de choisir, rapidement, entre un Coach ou un Mister (du classieux sobriquet attribué aux entraineurs italiens) pour faire gagner le PSG ? Le coach français est un gars qui s’énerve, menace du poing, met en piste, remet en place le rebelle ou le remplaçant déçu... Il est sanguin, impulsif, sur le terrain comme dans le vestiaire. Parfois même en conférence de presse, il critique les arbitres et finit dans la tribune le match suivant. Il faudrait lui mettre un coach du coach dans les baskets pour calmer tout ça. Ou alors changer pour prendre le gars qui est tout simplement le coach du coach. Vous suivez ? C’est là que le Mister entre en jeu, façon Harvey Keitel en The Wolf dans le "Pulp Fiction" de Tarantino. Le Mister, lui, est calme, parce que le calme du Mister se propage dans tout le club. Surtout quand le club n’est pas calme, comme le PSG. Il garde son sang-froid, sur le terrain comme dans le vestiaire et même en conférence de presse. Le Mister n’a pas besoin du Mister du Mister car il est lui-même capable d’être le Mister du Mister. Le Mister ne finit jamais dans la tribune pour le match suivant. Il aime ses joueurs qui l’aiment aussi à leur tour.

Les indignés

Le Mister est capable de gérer un effectif de vingt-quatre joueurs de qualité élevés au rang de stars, bien payés, égoïstes, individualistes, capricieux et carriéristes. Oui, en 2011, le métier d’entraîneur a changé. On ne lui demande plus d’entraîner, mais de manager. En 2011, il doit canaliser les ego, les caractères, les humiliés, “los indignados”. Parce que la tactique, choisir le onze de départ, mettre des types sur le banc ou en tribune, faire un changement en cours de jeu, même Guy “stache-mou” Lacombe pouvait le faire - et encore, hein...

« Le joueur de football est un animal très spécial. Et l’une des caractéristiques de cet animal c’est que s’il ne joue pas, il n’est pas heureux », synthétisait José Mourinho*. Le “Mou” est devenu “The Spécial One” car il a compris depuis bien longtemps ce que bien des entraîneurs français n’ont toujours pas capté en 2011. Quand il y a beaucoup d’argent en jeu, la pression de la victoire est forte. L’équilibre du vestiaire tient à un fil. Parce que le plus compliqué à gérer dans le foot, ce ne sont ni les pétrodollars, ni les actionnaires, ni les supporters - quand il y en a -, mais bien ceux qui ne jouent pas tous les dimanches…

Vikash Dhorasoo et le WFC
* Lire SoFoot n°79, Septembre 2010
Sofoot.com
Varino
Citation
Sissoko, c’est pour septembre

HIER MATIN, sous le soleil du Camp des Loges, il s’est contenté d’enchaîner les tours de terrain au côté du préparateur physique, en variant les rythmes, la démarche pas encore assurée. Mais il y avait du mieux sur l’état de forme de Mohamed Sissoko, recrue parisienne transférée de la Juventus Turin pour 7 M€ (+ 1 M€ de bonus). Son genou gauche, opéré début mars, ne le fait plus souffrir et le milieu défensif malien pourrait être en mesure de participer à ses premières séances collectives en fin de semaine prochaine, si les tests physiques auxquels il se soumettra dans les prochains jours sont satisfaisants.

À vingt-six ans, l’ancien champion d’Europe avec Liverpool (2005) a un appétit féroce pour retrouver les terrains. Son dernier match officiel remonte au 13 février 2011, dix-sept minutes avec la Juve face à l’Inter Milan (1-0) de… Leonardo. Mais en dépit de son intervention chirurgicale et de sa rééducation de neuf semaines à Capbreton (Landes), Sissoko avait toujours des douleurs, cet été, au moment de reprendre l’entraînement avec la Juventus.

La compétition lui manque

Une fois son transfert à Paris officialisé, le corps médical du PSG a alors aménagé un programme de remise en forme physique (renforcement musculaire, cardio, endurance) qu’il suit depuis trois semaines arrive bientôt à son terme.

« Il affiche un super état d’esprit et se montre hyper motivé, assure un membre du staff parisien. Momo a vraiment très envie de rejouer. » Ce ne devrait pas être le cas avant la trêve internationale, qui débute le 29 août. Entre le moment où Sissoko va retoucher le ballon et celui où il sera à la disposition réelle de l’entraîneur, un délai d’une dizaine de jours semble incompressible. Si tout va bien, si son genou le laisse tranquille, le joueur formé à Auxerre – mais qui n’a jamais goûté à la Ligue 1 – a de grandes chances de figurer dans le groupe qui recevra Brest, le 10 septembre. Antoine Kombouaré pourrait, d’ici là, profiter de cette période pour le lancer avec l’équipe réserve en CFA.

Selon certains de ses proches, la compétition manque à Momo Sissoko. La saison dernière, avec la Juventus, il n’avait été titularisé qu’à quatre reprises en Serie A, pour dix-huit apparitions. À Paris, il débarque avec un statut de joueur confirmé et l’un des deux salaires annuels les plus élevés de l’effectif (2,7 M€ net d’impôt) avec Javier Pastore. Mais cela ne lui offrira pas la garantie d’une place dans le onze de départ. Une fois sur pied, il devra ensuite prouver qu’il est supérieur à Clément Chantôme ou Blaise Matuidi.
DAMIEN DEGORRE


Citation
Jallet et Hoarau très incertains

Chrisophe Jallet (ischio-jambiers) et Guillaume Hoarau (hanche) ont couru, hier matin, en compagnie d'un préparateur physique. Les deux joueurs feront un point aujourd'hui sur leur état de santé, mais leur participation au match de demain, contre Valenciennes, est très incertaine. Aucun risque ne sera pris. Milan Bisevac, qui a ressenti une douleur à la cuisse droite jeudi, contre Differdange en barrage aller de la Ligue Europa (4-0), est resté aux soins. Mais il devrait être en mesure de tenir sa place en défense centrale aux cotés de Zoumana Camara. Nene (cheville) devrait aussi être aligné. Sylvain Armand (ménisque) n'a toujours pas repris l'entrainement collectif.

L'équipe probabale: Sirigu - Ceara (cap.), Bisevac, Z. Camara, Tiéné - Matuidi, Chantôme - Ménez, Bodmer, Nene - Gameiro.

L'Equipe
Ceci est une version "bas débit" de notre forum. Pour voir la version complète avec plus d'informations, la mise en page et les images, veuillez cliquer ici.
Invision Power Board © 2001-2024 Invision Power Services, Inc.