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sylvain
France Football

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Leproux défend son plan


Le président du PSG Robin Leproux confirme, ce mardi dans L'Equipe, les mesures phares du plan antiviolence au Parc des Princes. Avec la fin des abonnements et l'instauration de «tribunes familiales» dans les virages Auteuil et Boulogne. (Photo Presse-Sports)

«Si on ne fait rien, ça se passera mal.» A l'heure d'officialiser son plan antiviolence pour le Parc des Princes, Robin Leproux reste ferme, et a expliqué à L'Equipe pourquoi il en était arrivé à supprimer les abonnements dans les tribunes Auteuil et Boulogne, qui s'affrontent depuis de longs mois sur fond d'idées politiques opposées. «Si on gardait l'antagonisme géographique Auteuil-Boulogne, on aurait un nouveau drame, assure le président du PSG. Et le club risquerait de mourir... Il fallait arriver au mélange des gens et à une mixité des tribunes. La solution, c'est que les gens acceptent de cohabiter, d'être assis les uns à côté des autres.» En clair, vu que les places en virages seront vendues de façon aléatoire (sans distinction entre Auteuil et Boulogne), «ceux qui ne veulent pas se mélanger, il vaudra mieux qu'ils restent chez eux».

«C'est le prix d'une paix à retrouver.»

Obligé par les récents événements à réfléchir à «un plan novateur et fondateur», Robin Leproux entend bien en finir avec ces affrontements verbaux et physiques incessants entre les deux virages mythiques de l'enceinte de la Porte de Saint-Cloud : «Cette guerre des deux tribunes, c'est une tare. Certains de nos meilleurs joueurs s'interrogent, ceux qu'on veut attirer se posent aussi des questions, sans parler des investisseurs potentiels. On ne peut pas faire progresser le club si on ne résout pas le problème de la violence. Ces mesures, c'est le prix d'une paix à retrouver.»
«Il nous faut une équipe avec un autre état d'esprit»

Pour retrouver une ambiance plus saine au Parc des Princes, le patron du club de la capitale compte également sur des résultats sportifs plus en accord avec le standing du PSG. Il ne cache pas que sans résultats, ces mesures drastiques passeront encore plus difficilement. «Les résultats de l'équipe nous aideront ou nous freineront dans cette démarche, lâche-t-il. On a fait un Championnat désastreux. Il nous faut une équipe avec un autre état d'esprit. On ne doit plus avoir une équipe qui finisse 13e du Championnat...» Il faudra donc d'autres moyens financiers injectés par l'actionnaire majoritaire, Colony Capital, qui va déjà devoir payer 22 millions d'euros pour rétablir l'équilibre dans les comptes du club.
Les principales mesures

- Suspension de la commercialisation des abonnements et réabonnements pour le début de saison 2010-2011 (tribunes Auteuil, Boulogne, G et K).

- Dans la partie basse d'Auteuil et de Boulogne, vente de 5 000 billets nominatifs et numérotés. Le spectateur sera placé de façon aléatoire dans une des deux tribunes, sans pouvoir choisir.

- Dans la partie haute des deux virages, invitation de 4 000 jeunes footballeurs d'Ile-de-France par la Fondation PSG.

- Dans la partie médiane de chaque tribune, instauration de «tribunes famille», avec 4 000 places réservées à un adulte accompagné d'au moins un enfant de moins de 16 ans ou d'une femme.

- Le prix des places à Auteuil et Boulogne sera fixé à 12 euros pour les rencontres de Ligue 1. Il sera de 6 euros pour les enfants de moins de 16 ans et gratuit pour les femmes.

- Pour les matches à l'extérieur, le PSG vendra un pack «billet + voyage» au coût de revient. Ces packs seront vendus aux supporters sans distinction de tribune, et tous les supporters seront mélangés dans les cars et la tribune visiteurs.
11G
Citation
« Le prix de la paix »

ROBIN LEPROUX espère enrayer la violence autour du PSG en donnant un nouveau visage aux virages du Parc des Princes.

Depuis hier, le président du PSG est entré dans une semaine clé. Une semaine au cours de laquelle il va expliquer, comme il l’a fait pour L’Équipe, pourquoi et comment il a fait le pari de briser l’antagonisme mortel entre le virage Auteuil et le kop de Boulogne en adoptant un principe phare : un nouveau système de vente des billets qui forcera les supporters à se mélanger… ou à tourner le dos au Parc des Princes.

« POURQUOI PRÉSENTER ce plan aujourd’hui ?

– Parce qu’il est nécessaire pour le club. Si on ne fait rien, ça se passera mal. Les deux tribunes – elles nous l’ont confirmé – ne s’entendront plus jamais. Or la situation ne peut rester figée. On ne va pas attendre un ou deux morts de plus. Il est donc temps d’appliquer un plan novateur et fondateur.

– Quelle a été votre ligne directrice ?

– On veut que les gens puissent venir en sécurité au Parc, et attirer aussi un nouveau public. Si on gardait l’antagonisme géographique Auteuil-Boulogne, on aurait un nouveau drame. Et le club risquerait de mourir… Il fallait arriver au mélange des gens et à une mixité des tribunes. La solution, c’est que les gens acceptent de cohabiter, d’être assis les uns à côté des autres.

« Cette guerre Auteuil-Boulogne, c’est une tare »



–Ramener la paix au Parc, c’est devenu votre mission principale ?

– Un club, c’est d’abord une dimension sportive. Mais, oui, cette guerre des deux tribunes, c’est une tare. Certains de nos meilleurs joueurs s’interrogent, ceux qu’on veut attirer se posent aussi des questions, sans parler des investisseurs potentiels. On ne pourra pas faire progresser le club si on ne résout pas le problème de la violence. Ces mesures, c’est le prix d’une paix à retrouver.

– Quelle est, à vos yeux, la mesure phare ?

– On va suspendre les abonnements dans les tribunes Auteuil, Boulogne, G et K, et on va vendre des places sèches. Ce seront des billets nominatifs et numérotés. Surtout, le supporter ne saura pas s’il achète à Auteuil ou à Boulogne. Il sera placé dans une de ces tribunes de façon aléatoire. On a spécialement adapté un logiciel à la billetterie pour arriver à ce système. Ce sera valable aussi à l’extérieur.

– Boulogne ne sera donc plus une “tribune blanche” ?

– Côté Boulogne, il y aura des gens de toutes origines et de toutes couleurs. Et côté Auteuil, il y aura des gens avec des idées politiques diverses, parfois opposées, et chacun devra l’accepter. Un même traitement s’applique aux deux tribunes, avec une idée force : tous les supporters de bonne volonté peuvent revenir au Parc. Ce plan n’est ni contre Auteuil ni contre Boulogne. C’est uniquement pour le PSG. Si certains ne veulent pas se mélanger, il vaudra mieux qu’ils restent chez eux.

– Des ultras considèrent que c’est la fin d’un football populaire à Paris…

– Pas du tout ! Il y a ici une volonté de réunir les gens, et à des prix très abordables. Augmenter le prix des places, c’est un procès d’intention qu’on nous a fait. Au vu de nos simulations, on risque même un manque à gagner, et on peut d’ailleurs y voir un investissement de l’actionnaire (Colony Capital) pour pacifier le Parc. Ensuite, les résultats de l’équipe nous aideront ou nous freineront dans cette démarche. On a fait un Championnat désastreux. Il nous faut une équipe beaucoup plus forte et avec un autre d’état d’esprit. On ne doit plus avoir une équipe qui finisse 13e du Championnat… »

JÉRÔME TOUBOUL


Les principales mesures

o Suspension de la commercialisation des abonnements et réabonnements pour le début de la saison 2010-2011.

o Dans la partie basse d’Auteuil et de Boulogne, vente de 5 000 billets nominatifs et numérotés. L’acheteur pourra se procurer jusqu’à trois autres places. Son nom figurera sur tous les tickets. Le spectateur sera placé à Auteuil ou à Boulogne de façon aléatoire et ne pourra plus choisir sa tribune.

o Dans la partie haute d’Auteuil et de Boulogne, invitation de 4 000 jeunes footballeurs d’Île-de-France par la Fondation PSG.

o Dans la partie médiane de chaque tribune, ainsi qu’en tribune G, 4 000 places deviendront des « tribunes familles » réservées à un adulte accompagné d’au moins un enfant de moins de 16 ans ou d’une femme.

o En tribunes Auteuil et Boulogne, le prix des places en L 1 a été fixé à 12 € par adulte et à 6 € pour les moins de 16 ans. Pour les femmes, les billets seront gratuits. En 2009-2010, selon le PSG, un abonné avec moins de cinq ans d’ancienneté payait en moyenne 12,50 € par match dans les virages. Et 9,30 € s’il avait plus de cinq ans d’ancienneté.

o À l’extérieur, instauration d’un pack « billet + voyage » vendu par le PSG au coût de revient. Là encore, toutes les tendances du supportérisme parisien se retrouveront mélangées dans les cars et la tribune « visiteurs ».

o Lancement sur le site du club d’un manifeste « Tous PSG » appelant les supporters à soutenir le PSG et à lui exprimer leurs attentes.



Il déplace la pression

HIER, L’AGENDA DE TOM BARRACK prévoyait un passage express à Paris pour y recevoir la Légion d’honneur. Le PDG de Colony Capital laisse toujours à Sébastien Bazin, son patron pour l’Europe, le soin de gérer le turbulent club parisien, qui lui a déjà coûté plus de 80 M€ en quatre ans. Depuis deux semaines, Bazin a validé le plan « Tous PSG » que lui a présenté Robin Leproux.

L’idée du président parisien de mélanger les ultras des deux tribunes ennemies – Auteuil et Boulogne – peut apparaître risquée. Mais elle semble esquisser l’unique moyen de faire bouger les lignes d’un Parc des Princes devenu un temple de haine. Jamais, depuis Francis Graille (2003-2005), un président du PSG n’avait affiché autant de détermination à vouloir étouffer une violence qui gangrène le club depuis plus de vingt ans. Et qui a causé deux décès de supporters en trois ans.

Ce faisant, Leproux fait preuve d’un courage certain. Au passage, l’ancien patron de RTL peut trouver ici une occasion d’affermir sa légitimité, voire de marquer l’histoire du club. Il tourne le dos à une politique du club où l’irresponsabilité l’a trop souvent disputé à l’inconscience, et la lâcheté au cynisme.

Il est trop tôt pour affirmer que ce plan porte un coup fatal au hooliganisme parisien. Même sans billets, les radicaux des virages pourraient chercher à cultiver leur réputation autour du Parc ou lors des déplacements en L 1 ou en Ligue Europa. Un risque qui déplace la pression sur les pouvoirs publics. Mais c’est aussi vers Colony que la pression s’étend. Un PSG pacifié passe aussi par un PSG plus puissant sur le terrain. Dans l’idéal, il faudrait 50 M€ pour reconstruire une équipe de premier plan. Pour l’heure, c’est surtout un trou de 22 M€ que l’actionnaire américain va devoir boucher, fin juin. – J. T.


L'Equipe
sylvain
Football365

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PSG : Delanoë soutient Lepoux

Dans un communiqué, Bertrand Delanoë, le maire de Paris, a soutenu Robin Lepoux qui présente ce mardi son plan anti-violence pour le PSG.

Bertrand Delanoë soutient totalement Robin Lepoux dans son plan anti-violence pour le PSG et l'a fait savoir dans un communiqué. « J'apporte sans réserve mon soutien aux décisions annoncées par la direction du Paris Saint-Germain sur les nouvelles modalités de vente des places dans les tribunes Auteuil et Boulogne pour la prochaine saison, a affirmé le maire de Paris. Par ce Plan «Tous PSG», le club se donne les moyens de casser la culture de haine et violence qui a trop longtemps opposé les tribunes et les groupes de supporters entre eux. Le Parc doit redevenir une enceinte où tous les publics ont leur place, et cohabitent indistinctement et paisiblement, sans considération d'origine, de race ou de couleur de peau. Fondé sur des principes sains, ce plan a l'intelligence et le courage de rendre les tribunes Auteuil et Boulogne aux amoureux du football. »
11G
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Le Paris SG présente son plan antiviolence "évolutif et transitoire"

PARIS — Le plan antiviolence mis au point par le Paris SG, avec notamment le "placement aléatoire" en tribunes Auteuil et Boulogne, a été révélé mardi matin et sera "évolutif et transitoire", a annoncé le président Robin Lepoux qui espère que "le prix à payer" n'excèdera pas un an.

"On a atteint le point de non retour entre les deux tribunes," a déclaré le président, marqué par les violences du 28 février suivies de la mort d'un homme le 17 mars. "Le but n'est pas de tomber dans le tout sécuritaire mais que tous acceptent de cohabiter. On ne doit plus détester l'autre. Si on ne fait rien pour sauver le club, on aura un nouveau drame".

Le club a donc pris notamment les mesures suivantes, applicables dès le début de la saison 2010/2011: suspension "évolutive et transitoire" des abonnements dans les deux virages visés ainsi que les tribunes qui les jouxtent, puis vente de billets limitée à quatre par individu et placement aléatoire.
Via la Fondation PSG, le club multipliera également les invitations pour des enfants, il créera une "tribune famille" dans les parties basses, mettra en place une "politique tarifaire extrêmement séduisante" et prendra la main sur les déplacements pour les matches à l'extérieur, a également annoncé M. Lepoux.
"On va passer par un goulot d'étranglement désagréable pendant quelques mois au niveau du public, n'a pas éludé le président. C'est le prix à payer. C'est un tournant historique. On ne remplacera pas tout de suite ces tribunes. J'espère que cela n'excèdera pas un an. Quand le Parc aura été pacifié, on recommencera un système normal d'abonnements".
"C'est un investissement de l'actionnaire pour permettre d'attirer un public qui ne vient pas assez. Financièrement, ce sera beaucoup moins douloureux si ça se passe vite et bien. Ca n'occulte pas le travail que nous faisons pour construire une équipe plus compétitive", a-t-il encore ajouté.
En revanche, le club n'a pas souhaité débaptiser les deux tribunes afin que cela n'apparaisse pas "comme une provocation".


(AFP)
Schultzy
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Les supporters contre l'Euro 2016

«Pas d'impôts pour l'Euro». C'est par ce slogan qu'une cinquantaine de supporters de la tribune Auteuil du Parc des Princes a interrompu, ce mardi après-midi à la « Conférence Stades » à Paris, la conférence de presse sur la candidature française à l'organisation de l'Euro 2016, tenue conjointement par Jean-Pierre Escalettes (président de la Fédération Française de Football), Jacques Lambert (directeur général de la FFF) et Frédéric Thiriez (président la Ligue de Football Professionnel).

D'autres slogans ont été scandés, notamment «Pour un foot populaire». Jacques Lambert a tenu à répondre à ce dernier message : «Je vous invite à venir à la Fédération pour voir les programmes que nous mettons en place pour renforcer le travail social et le travail formidable des bénévoles en ce sens.» Puis la discussion est revenue sur le dossier de la candidature française à l'organisation de l'Euro 2016 : «Comment voulez-vous organiser l'Euro alors que vous n'êtes pas capables d'empêcher 150 fachos de venir provoquer le désordre à Auteuil?», ont interrogé les supporters d'Auteuil. Mais le trio Lambert-Escalettes-Thiriez a quitté la salle... X.B.




Bazin à fond derrière Lepoux

Présent ce mardi à Paris pour le 2e édition de «Conférence Stades», Sébastien Bazin a apporté son soutien à Robin Lepoux, qui a présenté dans la matinée son plan anti-violence au Parc des Princes. «Je ne supportais plus que des gens viennent me voir pour me dire qu'ils ne venaient plus au Parc des Princes car ils ne se sentaient plus en sécurité, a expliqué le représentant de l'actionnaire majoritaire (Colony Capital) du Paris Saint-Germain. Et puis on a eu trop de moments dramatiques. Il faut que cela change. Le plan de Lepoux va dans le bon sens. L'objectif n'est pas de mettre dehors les supporters actuels du PSG. Ils seront toujours les bienvenus demain. Mais il est temps de faire revenir ce qui ne viennent plus, notamment les femmes et les enfants.» X.B.

France football.fr
sylvain
RMC.FR

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Pereira : « Lepoux va vider le Parc »


Philippe Peireira, porte-parole de la tribune Boulogne, réagit aux mesures anti-violence décidées par Robin Lepoux le président du PSG comme la suppression des abonnements et le placement aléatoire dans les virages. Pour Pereira, ces mesures sont démesurées : « L’image était négative et il fallait faire quelque chose. Ces mesures sont complètement démesurées par rapport à la réalité. D’imposer aux gens d’aller dans une tribune plutôt que dans une autre. Alors il faut le faire dans tout le stade. Patrick Bruel qui a l’habitude d’aller en tribune C et D, un jour on va lui dire d’aller à Boulogne ou à Auteuil. Lepoux essaye de dire que le ministère de l’Intérieur et la police ne prennent pas leurs responsabilités alors lui prend ses responsabilités. Il va vider le Parc tout simplement. On arrête les coupables qui ont tué Yann, on se donné les moyens de recruter la saison prochaine et là on aurait sauvé une partie du club » indique Pereira.
Kaionedirection
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R. Yade soutient Lepoux

La secrétaire d'Etat chargée des Sports, Rama Yade, soutient «pleinement les mesures courageuses» du président du Paris-SG, Robin Lepoux, dans son plan pour enrayer la violence au Parc des Princes. Dans un communiqué de presse, elle explique que «depuis trop longtemps, les rancoeurs et les hostilités s'étaient accumulées, atteignant un point de non-retour».

«Lorsque j'avais reçu le 5 mars dernier, suite aux violences qui ont eu lieu en marge du match PSG-OM, Sébastien Bazin et Robin Lepoux, je leur avais dit que la survie économique du club était en jeu et je leur avais demandé de prendre sans tarder des mesures drastiques, avoue-t-elle. C'est ce qu'ils ont fait et je salue leur lucidité et leur détermination. Le plan annoncé est sans précédent et témoigne de la volonté des dirigeants du PSG de lutter contre la violence, d'enrayer le cycle de la haine et d'encourager la mixité et le retour d'un public familial (...) Il est temps de rendre le Parc des Princes au football et le PSG à ses vrais supporters».


France Football
Cocote
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Des supporteurs du PSG perturbent une réunion sur l'Euro-2016



Remontés après la dissolution de trois groupes de supporteurs du virage Auteuil du Parc des Princes, quelque 200 supporteurs du Paris SG ont joué les perturbateurs lors d'une réunion importante pour l'accueil de l'Euro-2016 en France organisée par la Fédération française de football (FFF) et la Ligue de football professionnel (LFP) à l'hôtel Pullman de Bercy.

«Pour nous, Auteuil (NDLR : un des groupes supporteurs du club parisien) c'est fini, a expliqué à l'AFP l'un des manifestants qui souhaite garder l'anonymat. On n'a plus envie de continuer et on est dégoûté d'avoir été mis à la même enseigne que Boulogne (NDLR : autre groupe de supporteur)». Trois groupes de la tribune Auteuil ont été dissoutes fin avril à cause notamment du décès de Yann Lorence, un supporteur de Boulogne, tabassé avant un match OM-PSG au Parc des princes le 28 février.

Après avoir distribué un tract contre l'Euro-2016 que la France espère accueillir, les supporteurs ont accusé les instances de privilégier le règne de l'argent dans le foot ainsi que de ne pas lutter efficacement contre le racisme, et notamment celui «des fachos de Boulogne», la tribune rivale de celle d'Auteuil.

«Vous ne nous faites pas peur»


«Nos impôts, pas pour l'Euro» ou «Pour un foot populaire», ont scandé les manifestants qui n'arboraient aucun signe distinctif du PSG alors que Jean-Pierre Escalettes, le président de la fédération (FFF), et Frédéric Thiriez, celui de la Ligue (LFP), étaient à la tribune.

«Vous ne nous faites pas peur», leur a répondu de manière solennelle M. Thiriez. «Nous aussi nous sommes bénévoles. Vous n'avez pas le monopole du bénévolat, ni le monopole du coeur».

Après cinq minutes d'échanges et quelques éclats de voix, les dirigeants du football français ont quitté la salle sous les sarcasmes et les applaudissements ironiques du public parisien qui s'est ensuite dispersé dans un calme relatif.

Plan antiviolences

Cette 2e édition de la conférence organisée mardi et mercredi est l'occasion de faire le point en matière d'aménagement, de rénovation et de construction des stades à quelques jours de la désignation le 28 mai du pays hôte de l'Euro-2016 pour lequel la France est candidate.

Plus tôt dans la matinée, le PSG avait dévoilé le plan antiviolences sur lequel il planche depuis plusieurs semaines et qui vise notamment les supporteurs les plus extrémistes des virages Auteuil et Boulogne.


leparisien.fr
Cocote
Citation
Un supporteur parisien a été agressé par d'autres fans du PSG, mardi après-midi, en marge de la 2e conférence des stades, qui avait lieu à l'hôtel Pullman Bercy, à Paris, indique le club. L'état de santé de la personne agressée, qui serait membre de la tribune Boulogne, n'est pas encore connu. La victime aurait été conduite dans un hôpital parisien.

Ce coloque a été perturbé par une centaine de supporteurs du PSG habitués du virage Auteuil.

Robin Lepoux, le président du club parisien, a présenté officiellement mardi matin son plan antiviolence, révélé dans "Le Parisen"/"Aujourd'hui en France". Baptisé "Tous PSG", ce dispositif vise à mettre un terme aux violences entre les supporteurs des tribunes Auteuil et Boulogne, qui ont déjà fait un mort en mars dernier.


leparisien.Fr
A2V
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Nicolas Hourcade sur le PSG: «On a laissé pourrir l'arbre, maintenant il faut couper les branches»

INTERVIEW - Le sociologue spécialiste des supporters estime que les mesures prises par le PSG étaient nécessaires...

Le PSG n’avait plus le choix. Lors d’une précédente interview, Nicolas Hourcade prévenait que la situation dans les tribunes parisiennes prenait un tour irréversible. Désormais, les sanctions sont tombées. Le sociologue ne voit pas d’autre solution pour crever l’abcès mais émet quelques propositions pour que ce plan soit réellement efficace.


Le PSG lance son plan antiviolence démembrant les tribunes Auteuil et Boulogne. Est-ce la bonne solution?

L’esprit du plan est adapté à la situation. On est dans un conflit ouvert et gravissime entre deux tribunes. Le plan veut faire table rase et, dans l’état actuel des choses, je ne vois pas comment le PSG pourrait faire autrement. Cela dit, je m’interroge sur la mise en application. Le placement aléatoire risque de ne pas être évident à appliquer. Une personne de couleur qui se retrouve à Boulogne doit être certaine que sa sécurité est assurée. Il va falloir que le club prévoie un dispositif adapté pour rassurer les supporters.


Il y a quelques mois, vous nous aviez dit qu’il fallait éviter de tirer dans le tas. Là, c’est un peu le cas?

Oui, mais le club n’avait plus le choix. Je regrette qu’on ait laissé pourrir la situation pendant des années et qu’on soit obligé aujourd’hui d’en arriver à des solutions radicales qui font des victimes collatérales. Tous les abonnés des virages qui n’étaient pas violents sont eux aussi sanctionnés. On a laissé pourrir l’arbre, maintenant il faut couper les branches. Mon autre regret est qu'il ne soit apparemment pas prévu de remettre sur pied des associations de supporters. Le plan favorise les personnes isolées ou les familles, mais certains supporters ont envie d'aller au stade de manière collective ou de mener une activité associative sans causer de troubles. Il faudrait songer à reconstruire quelque chose avec les victimes collatérales de ce plan qui n’ont rien à voir avec la violence. Des associations de supporters, ça peut aussi être positif et le club devrait contribuer à leur renouveau.


Mais n’était-il pas possible de s’en prendre uniquement aux têtes des groupes violents?

La plupart des têtes sont déjà coupées. Le problème c'est que le conflit entre les deux tribunes est tellement profond qu'il faut écarter les plus dangereux tout en cassant complètement cette opposition, ce qui suppose de remettre en cause l'organisation des deux tribunes.


La politique tarifaire avantageuse du club [places à 12 euros à Auteuil et Boulogne] vous semble-t-elle viable?

Les tribunes risquent de se vider. Au début, beaucoup d'habitués ne vont sans doute pas se retrouver dans le nouveau Parc des Princes. Et il faudra du temps au club pour trouver un nouveau public. C’est donc un pari sur l’avenir. Il faut reconnaître à Lepoux qu’il a compris l'ampleur de la situation et qu'il prend des mesures fortes pour la changer.


Y a-t-il un risque que le PSG devienne un club sans supporters?

Il y a un risque, c’est sûr. Certains vont déserter et ceux qui ne venaient pas au stade auparavant vont probablement attendre d'être certains que la situation soit assainie avant de venir.


Mais est-ce si important l’argent perdu par la billetterie? Il reste les droits télé, le merchandising…

C’est sûr que les droits télé sont plus importants que les recettes de la billetterie. Mais pour que l’économie d’un club soit saine il faut que ses revenus soient bien répartis. Là, le PSG prend un vrai risque.


On parle beaucoup du modèle anglais. Est-ce que ce plan nous en rapproche?

Le modèle anglais, au sens où on individualise les supporters, est appliqué dans le plan du PSG. Mais le modèle anglais, ce n’est pas que la répression et l'individualisation. Il suppose aussi un accueil amélioré des supporters et la transformation du football en modèle économique garantissant un spectacle de qualité. Donc transposer ce modèle en France n’est pas évident. Et il faudrait penser aussi à regarder d'autres pays, comme l'Allemagne qui associe répression et dialogue avec les supporters.

Finalement, le football a-t-il toujours vocation à être un sport populaire?


Question complexe. Si le football populaire, c’est se taper dessus, ça n'intéresse que les hooligans. Si le football populaire, c’est de l’ambiance dans les stades, sans débordement excessif, et des supporters acteurs du football, beaucoup de gens y sont favorables. Quelques clubs ont certainement la volonté d’attirer un public plus argenté, mais tous ne sont pas dans cette optique-là. Le risque des mesures de sécurité actuelles est qu'elles cassent aussi l'ambiance des stades.
Propos recueillis par Matthieu Payen


20minutes.fr
sylvain
So Foot

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PSG, 40 ans toujours puceau

19 mai 2010

Voilà, le Paris-SG nouveau est arrivé. Des enfants, des femmes, des amoureux du club, de la mixité, du mélange. Ou comment en une journée, les dirigeants du Paris-SG ont changé l’identité d’un club l’année de ses quarante ans. Pour le meilleur... ou pour le pire ?

Les nouvelles recrues du PSG ont de la gueule : Nicolas Anelka, Sinik, Thomas Hughes. Voilà pour les noms. Seulement les nouveaux joueurs du PSG payeront leur place au stade et rien d’autre. Les contours du nouveau public parisien sont tracés : riche et dépensier. Il s’agit, entre autres, des noms des signataires du manifeste "Tous PSG" (www.touspsg.fr). Le slogan est simple et larmoyant : "Nous voulons de l’amour autour du club". Grosso modo, les signataires s’engagent dans un soutien harmonieux autour du club. ("Nous voulons un Parc sans tension, sans violence, sans idéologie" ; "Nous ne voulons plus de supporters qui s’invectivent, s’insultent et se battent"). La cause est noble, belle, trop même...

Le club francilien préparait son coup depuis le 28 février et les violents affrontements entre la tribune Boulogne et le virage Auteuil. Des rixes qui ont laissé un bonhomme sur le carreau et deux tribunes sur le banc des accusés. Trop c’est trop. Deux morts en trois ans, le club se devait de réagir. Trois mois plus tard, Robin Lepoux a balancé son plan "anti-violence". Le Parc des Princes version 2010/2011 n’aura plus rien à voir avec celui de ses 40 premières saisons. Car voilà, le PSG a décidé de tout plaquer. Fini les petits sauvageons craqueurs de torches. Le PSG tend à devenir un club familial. Les mesures dictées par le Président Robin Lepoux en conférence de presse sont de nature à changer la physionomie complète de l’enceinte parisienne. Le Parc des Princes que l’on connaît s’est éteint au coup de sifflet final du dernier PSG-Montpellier.

C’est simple, le plan s’organise sur six axes :

- 1. Fin des abonnements

- 2. Distribution aléatoire des places

- 3. Nouvelle politique tarifaire

- 4. Gratuité pour les femmes

- 5. Création d’espaces famille et invitation

- 6. Les déplacements encadrés

On ne va pas se mentir, les premières critiques ont été élogieuses. De Rama Yade qui souligne « un plan sans précédent et témoigne la volonté des dirigeants (du PSG) de lutter contre la violence, d’enrayer le cycle de la haine et d’encourager la mixité et le retour d’un public familial », à la Licra qui se « félicite également du fait que la direction du PSG ait su préserver dans ce plan le caractère populaire du football en maintenant une politique tarifaire accessible au plus grand nombre », en passant par Bertrand Delanoé, lequel estime que « ce plan est fondé sur des principes sains et a l’intelligence et le courage de rendre les tribunes Auteuil et Boulogne aux amoureux du football ». Voilà, les fleurs sont lancées. Robin Lepoux est devenu LE président qui a tout changé au club. Une épreuve de force qui renforce son influence au sein de l’Institution PSG. Le postulat est simple : le Parc des Princes a été vidé de ses associations. Toutes, sans exception. Les deux virages mélangés, enfin. Sur le papier, le plan est limpide, efficace tant sur la communication que dans les intentions. On ne voulait plus de voyous au Parc, c’est chose faite. Ils se retrouvent dehors. En gros, à portée de la justice en cas de dérapage. Quoi qu’il en soit, ce n’est plus l’affaire du club.

Quelle ambiance ?

De populaire, le Parc des Princes n’aura plus grand chose. Un public mixé, un peu à la loterie. Eh oui, en achetant une place pour l’un des deux virages, le client (car c’est de ça dont il s’agit) ne saura pas à l’avance où il passera son match. Mystère et suspense. C’est là où le bat blesse. En invitant femmes, enfants et jeunes licenciés de l’Ile-de-France, le club ne s’est-il pas coupé de sa base ? Le PSG n’a-t-il pas tout simplement signé la fin de son identité populaire ? En œuvrant pour un public de famille, les dirigeants franciliens ont fait le choix de ne pas choisir. En gros, pour 200 bordéliques (toutes tribunes confondues), le club a décidé de pénaliser 12.000 abonnés... Certains abonnés depuis plus de 20 ans. Comme quoi la fidélité. Plus préoccupant, la future ambiance d’une telle configuration (aucune association, aucun soutien organisé) reste incertaine. D’ailleurs le président Lepoux ne cache pas ses craintes : « C’est la grande question. Avec un tel plan, cela risque d’arriver, dans un premier temps. C’est le prix à payer. Si on ne fait pas ça, le club va en mourir, d’autres gens vont mourir. Ce travail risque d’entraîner une baisse de l’ambiance mais ce que je souhaite, c’est que la transition se fasse le plus vite possible. La carte d’abonné a vocation à revivre, une fois que le Parc des Princes sera pacifié, une fois qu’on aura exclu tous ceux qui ont de mauvaises intentions et qui nuisent au PSG ». Voilà, on y est. Les mesures sont "transitoires". Il faut comprendre que l’aspect financier reprendra vite le dessus. Car à l’heure actuelle, avec les nouvelles mesures, un couple avec enfant pourra assister à un PSG-Marseille en virage pour... 18 euros à trois (place gratuite pour Madame et fixée à 6€ pour le chérubin de moins de 16 ans). A ce tarif, difficile de tenir la comparaison avec les autres clubs de Ligue 1.

Show me the money

Alors que le PSG accuse encore 22 millions d’euros de déficit en cette fin d’exercice, le plan des dirigeants coûtera de l’argent et en ramènera surtout beaucoup moins. Le risque est grand, très grand. Sans une équipe compétitive, pas de public. Pas de public, pas de rentrées d’argent. Pas de rentrées d’argent, pas de revenus. Pas de revenus, pas de revenus. Le plan "anti-violence" est donc doublement risqué : d’une, la réaction des fans franciliens est incertaine (désamour ? Augmentation de la fréquentation ? Public aphone ? Incidents en marge des matches à domicile ou à l’extérieur). De deux, il peut creuser un peu plus le gouffre financier du club en cas de plantage sportif. Or, la seule certitude actuelle concerne l’équipe. Elle ne vaut pas un clou. Alors forcément, un investissement massif cet été est nécessaire. Comme cadeau d’anniversaire, on a connu mieux...

Mathieu Faure
sylvain
Le Parisien

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Bazin au stade des promesses

Après la présentation du plan antiviolence du club, Sébastien Bazin, le propriétaire du PSG, se dit prêt à investir pour renforcer l’équipe parisienne. Combien ? Mystère.



Robin Lepoux, le président du PSG, a rendu public hier son plan sécurité, que nous dévoilions dans nos éditions du jour. En préambule et en conclusion de sa conférence de presse, le dirigeant parisien a rappelé que le sportif était « tout aussi prioritaire ». « Je ne veux pas revivre un championnat aussi calamiteux et on travaille en parallèle au recrutement de la saison prochaine afin de constituer une équipe compétitive », a-t-il déclaré.
Mais pour renforcer Paris, il faut des moyens. Et, pour l’instant, l’enveloppe allouée par l’actionnaire du club pour les transferts est virtuelle. Interrogé sur cet aspect financier, Robin Lepoux a répondu qu’il n’était pas le bon interlocuteur pour répondre à cette question. Implicitement, il a donc renvoyé la balle vers Sébastien Bazin, le propriétaire du club. Celui-ci n’a pas goûté la méthode ainsi que certains propos présidentiels.
Quelques heures après la conférence de Lepoux, le patron de Colony Capital Europe participait à une table ronde sur « la stratégie d’un actionnaire de club professionnel dans la réalisation d’un projet de stade » avec Jean-Michel Aulas (Lyon) et Nicolas de Tavernost (Bordeaux), dans le cadre de la 2e édition de la Conférence Stades. Sébastien Bazin a eu des mots forts et évoqué, lui aussi, la nécessité de constituer une équipe compétitive. « Tout le monde pense que si on a investi dans le stade, on n’investira pas dans l’équipe, ce n’est pas vrai. On veut une équipe performante. Les gens ne viendront jamais pour admirer le stade, mais pour les joueurs, a-t-il dit. Il n’est pas question de ne pas investir dans l’équipe. Je sais bien que c’est ce que les gens attendent. Avant d’être l’actionnaire du PSG, j’étais supporteur et, quand Canal + perdait de l’argent, je n’en avais rien à faire. » Ce discours de Bazin laisse à penser qu’il y aura des moyens pour renforcer l’équipe. Combien ? Quand ? Grâce à l’apport d’un nouvel investisseur ? Pour l’instant, rien n’est clair.
Enfin, l’actionnaire a profité de cette tribune pour glisser un tacle à ses joueurs, qui l’ont particulièrement déçu en fin de saison, malgré le succès en Coupe de France. « Quand ils gagnent, c’est grâce à eux, quand ils perdent, c’est à cause de moi », a-t-il affirmé en substance.

Le stage d’avant-saison du PSG aura lieu à Aix-les-Bains (Savoie), à partir du 3 juillet et pour huit jours. La date de reprise de l’équipe parisienne est fixée au 1er juillet.


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Un supporteur parisien agressé


Un supporteur parisien a été agressé par d’autres fans du PSG, hier en début de soirée, en marge de la 2e Conférence Stades, qui avait lieu à l’hôtel Pullman Bercy (Paris XIIe ), a-t-on appris de source sûre. L’état de santé de la personne agressée, qui serait un habitué de la tribune Boulogne, n’est pas connu.
Elle aurait été conduite dans un hôpital parisien.
Auparavant, ce colloque avait été perturbé par une centaine de supporteurs du PSG habitués d’Auteuil. Ce groupe a fait irruption en scandant « Nos impôts, pas pour l’Euro » ou « Pour un foot populaire ». Jean-Pierre Escalettes, le président de la fédération, et Frédéric Thiriez, celui de la Ligue, étaient à la tribune. Après cinq minutes d’échanges et des éclats de voix, mais aucun autre incident, les dirigeants ont quitté les lieux.
Cette descente ne doit rien au hasard. Ils reprochent à la FFF et la LFP d’avoir laissé les pouvoirs publics dissoudre des associations d’Auteuil (Supras, Grinta et Authentiks), avant la finale de la Coupe de France.
En représailles, ils veulent, à les entendre, « plomber » la candidature de la France à l’Euro 2016 en démontrant qu’il y a des violences dans les stades. Le pays hôte sera désigné le 28 mai. Ces individus comptent diffuser sur Internet des vidéos de bagarres et d’incidents.


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ILS ONT DIT
Aulas : « Un plan courageux »



Jean-Michel Aulas, président de Lyon : « C’est un plan courageux qui, c’est sûr, va choquer. Mais, à moyen terme, c’est probablement une solution pour changer les choses. On n’a pas la certitude que ce soit efficace, mais ce plan va dans le bon sens. Lors du dernier match de l’OL au Parc, notre arrivée s’est faite sous les projectiles.
A l’ancienne ! A l’intérieur, je ne me suis jamais senti en danger. J’ai même toujours bénéficié d’un très bon accueil. Une fois, il y a longtemps, j’ai eu un peu peur en me rendant à un PSG - OM. J’étais avec Gérard Bourgoin, qui était alors président de la Ligue de football. Autour du Parc, on aurait dit un camp retranché ! »

Francis Graille (ancien président du PSG de 2003 à 2005) : «Il faut saluer le courage de Robin Lepoux de vouloir aller au bout du problème. Aujourd’hui, il a fait tout ce qui était en son pouvoir. Le PSG a fait son boulot, il fait ce qu’il a dit et s’en donne les moyens sur le papier. Maintenant c’est aux différents pouvoirs publics de faire en sorte qu’il n’y ait pas de problèmes autour du Parc des Princes. Avec ce plan, le PSG se réapproprie les tribunes. C’est une très bonne initiative et en plus il ne se coupe pas de ses fans populaires en n’augmentant pas les tarifs. J’espère que les gens redeviendront supporteurs du club et pas seulement d’une tribune. »

Bertrand Delanoë, maire de Paris : « J’apporte sans réserve mon soutien aux décisions annoncées par la direction du PSG sur les nouvelles modalités de vente des places dans les tribunes Auteuil et Boulogne pour la prochaine saison. Par ce plan Tous PSG, le club se donne les moyens de casser la culture de haine et de violence qui a trop longtemps opposé les tribunes et les groupes de supporteurs entre eux. Le Parc doit redevenir une enceinte où tous les publics jeunes, familles, passionnés trouvent leur place, et cohabitent indistinctement et paisiblement, sans considération d’origine, de race ou de couleur de peau. »


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La piste Bodmer réactivée
LYON (RHÔNE)


Après plusieurs approches lors des précédentes saisons, Mathieu Bodmer pourrait enfin rejoindre le PSG cet été, comme nous l’annoncions dans nos éditions du 14 avril. Le club parisien pourrait formuler une offre auprès de l’OL dans les jours à venir pour recruter le milieu de terrain, âgé de 27 ans. Bodmer, qui a refusé une prolongation de contrat il y a un an, ne sera pas retenu par le club rhodanien, qui ne lui a rien proposé depuis l’échec des précédentes négociations.
L’ancien Lillois, qui sort d’une saison compliquée par plusieurs blessures, a évolué en défense centrale à Lyon mais ne s’est jamais senti à l’aise à ce poste. Dans la capitale, il retrouverait sa position préférée, au milieu de terrain. Un accord pourrait être trouvé assez rapidement pour un montant compris entre 3 et 4 M € .
A Lyon, Bodmer est sous contrat jusqu’en 2011. Le joueur n’a jamais caché que le PSG était « (son) club de coeur ».


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« L’étranger, ce n’est plus pour moi »
LUDOVIC GIULY attaquant du PSG


Après une escale de 48 heures à New York, Giuly et les Parisiens devaient s’envoler la nuit dernière vers Chicago pour y participer à un tournoi international.

Comment s’est passé votre séjour à New York ?
LUDOVIC GIULY. Super bien. J’étais déjà venu avec Barcelone il y a quelques années.
Donc, je connais un peu. Mais beaucoup d’entre nous n’avaient jamais mis les pieds ici. On fait les touristes, du shopping. On sort un peu.

Après la victoire en finale de la Coupe de France, vous avez affirmé que la première soirée à New York serait à vos frais…
Je tiens toujours mes promesses. J’ai donc payé ma tournée. Ça m’a coûté un peu cher mais j’étais surtout très heureux d’offrir ce verre à mes coéquipiers.

Comprenez-vous l’objectif de cette tournée américaine ?
Des clubs comme le nôtre ont besoin de se faire connaître, de se développer un peu à l’étranger. Et nous, les joueurs, on est très heureux d’être aux Etats-Unis. Ça fait du bien de souffler, loin de la France, et de se retrouver entre nous. Cela faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu une telle ambiance dans le groupe.

Quel est votre coin préféré à New York ?
(Il hésite.) L’avenue avec toutes les boutiques, la 5e Avenue, c’est ça ? Le 11 Septembre nous a tous beaucoup marqués. Je voulais voir de mes propres yeux comment ils veulent reconstruire le site (Ground Zero).

Thierry Henry pourrait finir sa carrière aux Etats-Unis (aux Red Bulls de New York).
Pourriez-vous faire de même ?

Non. Je suis bien en France. Je suis revenu justement parce que j’aime le football français et que j’aime mon pays. Aujourd’hui, l’aventure à l’étranger, ce n’est plus pour moi. J’ai des enfants.


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Ils ont adoré New York

TIMES SQUARE (NEW YORK), LUNDI MATIN. Christophe Jallet (à gauche) et Clément Chantôme flânent dans Times Square, le quartier idéal pour faire du shopping, principale occupation des Parisiens à New York. Lundi matin, l’ensemble du groupe s’est réveillé très tôt pour faire quelques emplettes dans des magasins de sport et dans les boutiques de luxe de la 5e Avenue.


RANDALL’S ISLAND (NEW YORK) LUNDI APRÈS-MIDI. Lors de leur entraînement, les Parisiens se sont trouvé un nouveau gardien de but : Ludovic Giuly ! Environ 200 personnes des membres de PSG Club New York et des licenciés de Manhattan Soccer Club avec qui le PSG s’apprête à signer un partenariat ont assisté à cette séance. Le groupe a signé de nombreux autographes (ici Sylvain Armand). Philippe Boindrieux, le directeur général du club, et Alain Roche se sont ensuite rendus au consulat de France pour présenter la Coupe de France aux expatriés français.
Buscape
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Nos impôts, pas pour l’Euro.» Les conférenciers qui assistaient à la conférence de presse de Jean-Pierre Escalettes et Frédéric Thiriez ont peut-être d’abord cru à une intrusion des contribuables en colère. Impression rapidement balayée. «Avec toi, Thiriez, c’en est fini du foot populaire», «Tu veux que le parc s’appelle Danone ou Mir couleurs?…». «Tu veux organiser l’Euro mais tu n’es pas capable de maîtriser 150 hooligans à Boulogne.» Sans violence mais avec conviction, une centaine de supporters d’Auteuil, un virage du Parc des Princes, sont venus perturber la conférence sur les stades organisée par la Ligue de Football Professionnel (LFP).
Des actionnaires qui tourneraint le dos à un foot populaire

Une façon de remettre en cause la candidature à l'Euro 2016 mais surtout plus globalement le foot business. Une action organisée le jour-même où le PSG annonce des mesures qui vont bouleverser les virages du Parc des Princes. «En tant que spectateurs réguliers, nous regrettons encore une fois que les principaux usagers des stades – les spectateurs – soient totalement écartés de tout processus de concertation autour de l’aménagement, la rénovation ou la construction des enceintes sportives», peut-on lire dans un communiqué distribué à l’assistance. Autre motif de leur colère: les 150 millions d’euros de subventions promise par l’Etat pour préparer l’Euro 2016 «alors que les conditions de vie de la population ne cessent de se dégrader». Des subventions qui, selon eux, vont profiter à des actionnaires qui tournent le dos au foot populaire.

«Vous ne me faite pas peur, vous n’avez pas le monopole du cœur», leur a alors lancé le président de la LFP, Frédéric Thiriez. Huées, chants: «Supporters, nous serons toujours là…» Quelques minutes après le départ de Frédéric Thiriez et Jean-Pierre Escalettes par l’arrière de la scène, Selim, un supporter du PSG, a expliqué l’action. «Nous ne voyons pas le foot moderne comme un foot marchand mais comme un foot populaire qui doit servir la base et les gens. Je ne vois pas pourquoi je serai moins légitime que tous ces pontes du football qui ne réfléchissent qu’en terme de chiffre d’affaire et non en terme de lien social», a-t-il lâché avant de sonner le repli. A la sortie de l’hôtel de luxe, quelques policiers ont observé les jeunes sans en interpeller aucun. «A bientôt», ont-ils précisé avant de s'éparpiller.



20 Minutes
sylvain
France Football

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Un «Boulogne» agressé par «Auteuil»


« Auteuil » vs « Boulogne », suite. Mardi, après leur intrusion à la conférence de presse sur la candidature française à l'organisation de l'Euro 2016, tenue par le trio Escalettes-Thiriez-Lambert lors de la « Conférence Stades » à Paris, la cinquantaine de supporters parisiens de la tribune Auteuil a quitté les lieux. Sur sa route, la bande a croisé un supporter parisien de la tribune Boulogne. Résultat, ce dernier s'est fait agressé et a été conduit à l'hôpital. Mais ses jours ne sont pas en danger et il devrait sortir prochainement.

Lepoux : « La direction (du PSG) doit prendre ses responsabilités »

De cet incident, Robin Lepoux en a eu écho. «Hier (mardi) encore, il y a eu une bagarre qui a mal fini avec un blessé qui a terminé à l'hôpital dans cette rivalité continue, nous a confié le président du Paris-SG au lendemain de l'annonce de son plan anti-violence au Parc des Princes. La direction (du PSG) doit absolument prendre ses responsabilités et faire que le Parc soit un lieu où les gens peuvent venir voir du foot de manière sereine.» - B. C.
Buscape
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PSG : la sécurité du Parc selon l'actionnaire Colony Capital
Par Sami Battikh



Autant vous le dire d'entrée de jeu, je suis abonné au PSG depuis douze ans et, pour confesser complètement mon vice, je suis un habitué du virage Auteuil. A défaut d'être impartiale, cette tribune se veut un éclairage supplémentaire apporté au débat sur l'avenir du Parc des Princes.

Depuis plusieurs semaines, lorsqu'il s'agit de discuter des mesures à prendre pour lutter contre la violence au Parc, qui entend-on ? La direction du PSG, des politiques et des journalistes « spécialistes » du foot.

Les rares fois où un journaliste donne la parole à un supporter d'Auteuil ou de Boulogne, c'est pour garder une phrase qui se résume souvent à :

« La direction du PSG, c'est des enculés ! »

Phrase parfois augmentée de :

« On va tout niquer ! »

Il y a mieux pour élever un débat. Mais en a-t-on seulement envie ?

Le président du PSG Robin Lepoux a donc annoncé à quoi ressemblerait son nouveau PSG : plus d'abonnement dans les virages, un placement nominatif et aléatoire, des places gratuites pour les femmes, une tribune pour les familles…

L'objectif ? La lutte contre la violence bien sûr. Mais, pour moi, il est évident que Colony Capital, l'actionnaire majoritaire du club, a utilisé la mort du supporter de Boulogne (en marge du match PSG-OM du 28 février) pour appliquer une politique qu'il n'osait même pas imaginer dans ses plus beaux rêves !
Un doux rêve enfin devenu réalité

Ce fond d'investissement américain a acquis le PSG dans un seul but : tirer un maximum de profit de ce lieu unique qu'est le Parc des Princes.

Mais voilà, pour l'instant, le Parc n'appartient pas au PSG mais à la Ville de Paris. En attendant une opportunité d'acquisition, Colony rêvait donc de faire du PSG une entreprise de spectacle. Mais les résultats sportifs pathétiques et les supporters « historiques » empêchaient ce doux rêve de se réaliser.

Le drame de PSG-OM a réglé la question des supporters. Puisque cinq abonnés du PSG ont sauvagement lynché un autre abonné du PSG, il paraît légitime de dissoudre toutes les associations qui ont eu un rapport de près ou de loin avec ces supporters. Et puis, pour être sûr de bien nettoyer, de bien « karcheriser » le Parc, quoi de mieux que de supprimer les abonnements ?

Mais que s'est-il vraiment passé le jour du drame ? On a parfois tendance à l'oublier, mais ce sont 200 à 300 supporters de Boulogne qui sont arrivés devant Auteuil, chantant des paroles racistes. Leur objectif : cogner un maximum de membres de la tribune Auteuil, si possible Noirs ou Arabes. Je caricature ? Même pas : j'étais présent.

Quand les CRS se sont enfin réveillés -de longues minutes trop tard-, les membres de Boulogne les ont accueillis à coups de « Les CRS à Barbès, les CRS à Barbès… »

Pour ceux qui ne connaissent pas le PSG, il faut rappeler que deux tribunes de supporters co-existent :

1. Boulogne, l'historique, à la mentalité plus anglaise, quasiment sans Arabes ou Noirs. La tribune comporte une frange clairement nationaliste -bien que minoritaire.
2. Auteuil, où des groupes se sont développés dans les années 1990 sous l'impulsion de Canal+, alors propriétaire du club. Des groupes ultras à la mentalité plus italienne.

Depuis quelques années, le fossé entre ces deux tribunes s'est clairement creusé et les différences de mentalité sont devenues petit à petit les motifs d'affrontements qui se cristallisent autour du racisme.

En lisant ces lignes, vous allez vous dire que la direction du PSG a bien fait de prendre ces mesures. Sauf que, les individus les plus violents et les plus dangereux des deux tribunes ne font pas partie des associations officielles. Ils ont compris depuis longtemps que pour vivre heureux, mieux valait vivre caché.

Non, ceux qui vont être victimes de cette politique, ce sont les membres et sympathisants des associations officielles dissoutes. Des milliers d'abonnés, pas tous des enfants de chœur, pas tous des représentants de la finesse ou du fair-play, mais dont la plupart est totalement étrangère à toute violence ou haine raciale.

Ce sont eux d'ailleurs qui subissent les dérives violentes et haineuses de la frange extrême. Premières victimes de ce climat malsain, ils sont mis sur le banc des accusés, et on les condamne à ne plus pouvoir supporter le PSG comme ils aiment le faire : avec ferveur et passion, avec des assos officielles, avec des fumigènes et des drapeaux. Un Paris sans sa banlieue
Le PSG veut se débarrasser de ses supporters des banlieues

Derrière ce plan anti-violence du PSG se cache une politique nauséabonde. La direction veut clairement se débarrasser de ses supporters les plus banlieusards, les plus « casquettes à l'envers ».

Les Tigris Mystic (d'Auteuil) furent les premiers à s'opposer frontalement aux supporters de Boulogne. Et ce n'est pas un hasard : les Tigris étaient, à l'époque, le groupe d'Auteuil qui accueillait le plus de jeunes issus de la « génération Black-Blanc-Beur », comme aiment à les décrire les médias. Comment s'est fini le conflit ? Par la dissolution des Tigris. Aujourd'hui, ce sont les trois associations d'Auteuil les plus cosmopolites, celles qui se sont opposées le plus ouvertement -et physiquement- aux dérives racistes de Boulogne, qui ont été dissoutes.

Vous me direz : « Oui, mais entre-temps, les Boulognes Boys, eux aussi, ont été dissous. » C'est tout à fait vrai. Mais pour quelle raison ? Pour une banderole anti-ch'tis !

Pour en revenir à la direction du PSG, soyons clairs, je ne l'accuse pas de racisme. Elle est juste opportuniste et cynique comme peut l'être n'importe quelle multinationale.

Elle sait qu'il vaut mieux pour elle concentrer ses efforts pour exclure les banlieusards d'Auteuil plutôt que les bons Français de Boulogne, même si certains sont un peu turbulents !

Car, depuis des années, les différentes directions du PSG ont choisi de dialoguer avec Boulogne, d'acheter une paix sociale. Le Kop, si violent soit-il, observe une discipline assez bluffante. Le PSG avait donc tout intérêt à s'entendre, en coulisse, avec les leaders des différentes composantes de la tribune, plutôt que de risquer un conflit ouvert.

Tout le monde le sait, depuis des années, que la billetterie du PSG déconseille aux Noirs et aux Arabes d'acheter des places à Boulogne. En tribune, il n'y a aucun stadier de couleur. Si ça, ce n'est pas de la connivence.

Samedi, pour la première fois dans l'histoire du PSG, des membres de la tribune Auteuil ont chanté « PSG collabo ». Accusation grossière et simpliste, mais assez révélatrice.

Aussi, il est assez étrange de constater à quel point, depuis la mort du supporter de Boulogne, les médias, les politiques, et le PSG, se concentrent sur la violence et oublient totalement le racisme.

Pourtant, la violence de certains membres de la tribune Auteuil découle clairement des provocations racistes. Cela ne les excuse en rien, ni n'excuse le lynchage de PSG-OM, mais il est suspect de ne pas le préciser.
Plus de supporters, place aux spectateurs

Aujourd'hui donc, Colony va pouvoir faire du PSG une entreprise de spectacle. Fini les supporters, place aux spectateurs. On pourra aller au Parc comme on va voir une comédie musicale, ou, selon la prestation des joueurs, comme on assiste au dernier spectacle comique à la mode.

Supprimer les abonnements et attribuer un placement aléatoire, voilà deux mesures qui ont comme objectif évident d'en finir complètement avec la notion de « supporterisme » au profit de celle de spectateur.

C'est nier la passion de milliers d'amoureux du PSG. Des abonnés qui aiment ce club pour son passé glorieux, mais surtout pour ses ambiances. On peut trouver ça ridicule, il n'empêche, des milliers de supporters vibrent pour ce club, parfois à en pleurer. Leur enlever leur tribune, leur association, c'est tout simplement les priver de leur passion.

C'est aussi balayer d'un revers de main leur fidélité et leur soutien, notamment dans les moments les plus difficiles. C'est à eux que le PSG a fait appel pour une « Union sacrée » il y a quelques années, lorsque le PSG luttait pour sauver sa place en Ligue 1.

Ces milliers de supporters, dont je fais partie, dépensent à chaque nouvelle saison 150 euros pour encourager leur club, pour espérer le voir retrouver son lustre d'antan. Et ce, malgré les résultats pathétiques, malgré la politique de hausse des tarifs, malgré le racisme dont ils sont victimes, malgré les moqueries de leur entourage….

Le plus triste dans l'histoire, c'est que ces mesures risquent d'être inefficaces en termes de sécurité, ce nouveau maître mot du PSG. Quelques exemples très concrets :

1. Les billets nominatifs, une grosse blague, ou plutôt de la poudre aux yeux sécuritaire. N'importe qui peut acheter une place en billetterie avec sa carte d'identité, puis la refiler (ou la revendre) à un autre. Il n'y a pas de contrôle d'identité à l'entrée du Parc, et ça paraît quasi-impossible de mettre en place en termes de gestion des foules.
2. Le placement aléatoire, c'est Colony qui joue aux apprentis sorciers. Il est évident que la frange la plus violente continuera de venir au Parc. Depuis des années, on appelle ces supporters des « indépendants ». Le terme reflète bien le côté autonome de ces petits groupes de quelques dizaines de personnes. Par le jeu du troc et de la revente de billets, ils arriveront toujours à se regrouper. Et cette politique risque justement de développer ce mouvement de petits groupes non officiels, autonomes. Pas dit qu'ils décident de troquer la bière et la violence pour du pop-corn et de la guimauve.
3. La fin des abonnements, en plus d'être un affront pour les plus fidèles supporters du PSG, représente un gros risque : réunir dans les mêmes tribunes des supporters du PSG et du club adverse. Car à Paris, bien plus que n'importe où ailleurs en France, les expatriés sont très nombreux. Le club risque donc d'avoir souvent une bonne partie du public contre lui. Là ou ça va se gâter, c'est lorsque le PSG recevra des clubs comme Marseille ou Saint-Étienne. Pas dit que l'ambiance soit si « familiale » et bon enfant que ça.

Il n'y a qu'à Paris qu'un tel déni des supporters pouvait avoir lieu. Ce club est le plus détesté de France : il y a peu de chances que l'opinion s'émeuve des décisions affectant les supporters -surtout quand les médias s'attachent à les faire passer pour des sauvages écervelés.

C'est aussi le seul club qui peut se passer de supporters, pour peu que les résultats soient corrects. Pas besoin d'abonnés. Pas besoin de séduire la banlieue. Le potentiel de clients dans Paris intra-muros est largement suffisant.

Le pari de Colony n'est donc pas stupide. Il est juste indigne et offensant pour toute une partie des supporters. L'ensemble de la classe politique et des médias semble pourtant apporter sa bénédiction à cette politique. Je préfère y voir de la méconnaissance et de l'incompétence, toute autre hypothèse étant bien trop nauséabonde. Mon moral étant déjà au plus bas.

En attendant, je vais faire comme de nombreux abonnés : ne plus mettre les pieds au Parc des Princes en espérant un changement de politique -et même mieux, de direction. Ce PSG n'a ni besoin, ni envie de moi. C'est triste à dire, mais aujourd'hui, c'est réciproque.


Duff
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Le supporteur blessé est sorti de l’hôpital


Le supporteur du kop de Boulogne agressé en marge de la manifestation mardi devant l’hôtel Pullman Bercy est sorti de l’hôpital, souffrant de blessures au visage. Agé de 28 ans, et surnommé Crash, il est bien connu dans la tribune Boulogne pour avoir été l’un des leaders du Commando Loubard. Ce groupe d’ultras, proches de la Casual Firm, a été dissous, ainsi que quatre autres associations parisiennes (trois du virage Auteuil et une autre de Boulogne) et deux groupes lyonnais et niçois.

« Il n’était pas venu pour la manifestation, puisqu’elle était organisée par Auteuil, assure un ultra du kop de Boulogne, mais il était dans le quartier pour des raisons personnelles. Les autres ont dû le reconnaître et l’ont agressé. » Quelques jours après la divulgation du plan antiviolence du PSG, ce nouvel épisode montre que la tension reste vive de part et d’autre.



Biz Markie
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Le PSG en finale à Chicago
Le PSG disputera, samedi, la finale de la Coupe Internationale de Chicago. En demi-finale, les hommes d'Antoine Kombouaré sont venus à bout dans la nuit de mercredi à jeudi du Chicago Fire (1-0), grâce à une tête victorieuse de Clément Chantôme sur un centre de Ludovic Giuly (14e).

Le club de la capitale affrontera dans la nuit de samedi à dimanche (4h30 heure française) l'Etoile rouge de Belgrade. Les Serbes ont, de leur côté, disposé du Legia Varsovie (1-0), avec une réalisation de Milos Trifunovic.

lequipe.fr
Quasi-modo
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Foot - L1 - PSG

Bazin «prêt à investir»

Sébastien Bazin, patron Europe de Colony Capital, a assuré jeudi que l'actionnaire majoritaire du PSG était «prêt à investir» jusqu'à 40 millions d'euros pour renforcer l'effectif du club de la capitale. Bazin n'a toutefois pas préciser quand aurait lieu cet investissement. «A terme nous sommes prêts à investir 25, 30 ou 40 millions d'euros», assure-t-il.

Il semble très peu probable qu'une telle enveloppe soit alouée aux transferts avant la saison 2010-2011, Bazin précisant que «pour cet été, il faut prendre une décision avant fin août». (Avec AFP)


lequipe.fr
11G
Article un peu plus complet
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PSG : Bazin et Colony prêts à mettre la main à la poche


Dans le collimateur des supporteurs pour son manque d'investissement, l'actionnaire principal du PSG, Colony Capital Europe, s'est dit prêt «à terme» à investir «25, 30 ou 40 millions d'euros» pour renforcer sportivement l'équipe. Le président du fonds d'investissement Sébastien Bazin en a fait l'annonce jeudi à l'AFP.

Le responsable du fonds d'investissement avait déjà évoqué ce possible investissement sans pour autant donner de chiffre.
En marge d'un colloque, il avait déclaré : «Tout le monde pense que si on a investi dans le stade (NDLR : pour la rénovation du Parc des Princes), on n’investira pas dans l’équipe, ce n’est pas vrai. On veut une équipe performante. Les gens ne viendront jamais pour admirer le stade, mais pour les joueurs. Il n’est pas question de ne pas investir dans l’équipe. Je sais bien que c’est ce que les gens attendent.»

Interrogé mardi sur la nécessité d'investir, Robin Lepoux, le président du PSG, aurait renvoyé la balle dans le camp de l'actionnaire déclarant qu'il ne pouvait pas «prendre des décisions d'actionnaire».

Coûteux plan antiviolence

Cette manne financière serait destinée à renforcer l'équipe et recruter des joueurs, mais elle ne devrait cependant pas être débloquée cet été. «Pour cet été, il faut prendre une décision avant fin août», a ajouté Sébastien Bazin alors que Colony a prévu d'investir plusieurs dizaines de millions d'euros à l'intersaison pour rééquilibrer le budget du club qui a dévoilé mardi un coûteux plan antiviolences élaboré fait en concertation avec son actionnaire.

«Ce plan est un investissement de l'actionnaire pour permettre d'attirer un public qui ne vient pas assez. Financièrement, ce sera beaucoup moins douloureux si ça se passe vite et bien», avait expliqué mardi le président du PSG Robin Lepoux qui a budgété les pertes liés à l'absence du public pour la saison prochaine.

Interrogé sur le projet de Socios qui vise à laisser aux supporteurs une partie très limitée du capital du club, M. Bazin a estimé que c'était «un modèle qui ne marchera pas en France».


Le Parisien
MoMoZeRo
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PSG: Ginola critique le plan antiviolence de Robin Lepoux.

Interview exclusive. Ailier star du PSG, David Ginola suit toujours avec intérêt le club de son cœur. Pour Chronofoot, il évoque les récentes mesures prises par la direction du club pour lutter contre la violence des supporteurs. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est sceptique sur l'efficacité du plan présenté par Robin Lepoux, le président du PSG. Pour lui, il faut avant tout aller à la rencontre des associations et pourquoi pas les intégrer dans l'organigramme du club.

L'ancien joueur du PSG était présent ce jeudi à Paris pour assurer la promotion de rememberkingston.com, le nouveau site internet d'une société spécialisée dans les produits informatiques. En exclusivité pour Chronofoot, El Magnifico a répondu à quelques questions sur le plan antiviolence.

Quelle est votre réaction au plan proposé par Robin Lepoux pour lutter contre la violence au Parc des Princes?
Je pense que c'est l'arbre qui cache la forêt. C'est toujours bien d'essayer de faire bouger les choses. J'espère juste qu'il y a eu une réelle communication entre les dirigeants et les supporteurs, un échange d'idées. Mais prendre des sanctions comme ça... Ce n'est pas parce qu'il y a eu un accident à tel endroit, qu'il faut mettre un feu rouge ou un passage clouté.

Craignez-vous qu'à terme, l'ambiance au Parc ne finisse par ressembler à celle du Stade de France?
S'ils pensent qu'ils font bien, tant mieux... La chose positive c'est qu'ils gardent Antoine Kombouaré à la tête de l'équipe. Il faut le laisser travailler, laisser les résultats arriver. Par contre, je pense qu'il y a des réformes à faire à l'intérieur même du club. Par exemple, quand on voit les dirigeants de clubs comme le Milan AC ou le Bayern Munich, ils vont rencontrer les clubs de supporteurs. Moi, je suis allé rencontrer les gens d'Auteuil, chez eux, dans leur tribune. Ils étaient surpris de me voir, ils me disaient "on ne vient jamais nous voir". J'ai trouvé ça aberrant!

Vous trouvez qu'il y a un manque de reconnaissance pour les supporteurs en France?
Bien sûr. Si tu veux que tes supporteurs se battent pour toi, comme dans une saison tu en as forcément besoin, il faut leur montrer une envie de se rapprocher. Leur demander s'ils ont besoin de quelque chose. Si vous allez vers eux, ils ne se retourneront pas contre vous. Le supporteur, il faut lui montrer de l'intérêt. Qu'est-ce qui est le malheur en France? Pourquoi les gens sont frustrés? Parce qu'on ne leur montre pas assez d'intérêt.

Vous pensez que les dirigeants du PSG, en ne s'intéressant pas au public, ont laissé dégénérer la situation?
C'est tout à fait ça. C'est une dérive graduelle...

Que feriez-vous à la place du président?
Il faut mettre les gens face à leurs responsabilités. Pour ça, je réunis tout le monde, les présidents d'Auteuil et Boulogne, pour les prendre entre quatre yeux. Et je leur propose de changer les attitudes. Et premièrement la mienne. Je leur dis: "le club va avoir une attitude différente vis-à-vis de vous. Si vous êtes prêts à me suivre, je vous demanderez une chose, c'est tous de vous prendre en charge afin que l'on puisse se fixer un objectif commun, vous intégrer dans l'organigramme du club". A un moment donné, il faut savoir où tu veux aller, sans tomber dans l'excès, d'un côté comme de l'autre. Mais il faut se mouiller, sans avoir peur de rencontrer les gens. Si tu veux que le public soit vraiment ton douzième homme, il faut savoir l'intégrer.


El Mangifico wub.gif

Chronofoot.com
Iloved
Citation
Erding opéré avec succès

Mevlut Erding, dispensé de tournée américaine suite à une douleur au poignet, a subi une opération qui s'est bien passée. C'est que ce révèle le quotidien Le Parisien, dans son édition du jour. Rappelons que cette douleur, contractée pendant son passage à Sochaux, le gênait plus qu'autre chose, mais elle n'avait jamais été
traitée. L'attaquant Franco-Turc du PSG va désormais devoir porter un plâtre pendant un mois environ. Il sera donc parfaitement opérationnel pour la reprise, prévue pour le 1er juillet 2010.


football.fr
sylvain
Le Parisien

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Paris en finale à Chicago



De Chigago, Antoine Kombouaré ne connaissait que Michael Jordan et Joakim Noah. Désormais, il pourra se vanter d’avoir admiré l’immensité du lac Michigan ou encore d’avoir vu le gratte-ciel le plus haut du continent américain, la Willis Tower (402 m, 108 étages). Après leur escale de deux jours à New York, les Parisiens ont rejoint la capitale de l’Illinois dans la nuit de mardi à mercredi.
Et le programme varie légèrement de celui de New York : shopping pour les uns, visites touristiques pour les autres… et match pour tous ! Après l’effervescence new-yorkaise, beaucoup apprécient la sérénité dégagée par cette ville de Chicago.

Kombouaré n’exclut pas de recruter américain

Seul Mateja Kezman était inquiet. En cause : ses retrouvailles avec ses anciens « ennemis » de l’Etoile rouge de Belgrade, une des trois autres équipes à participer au Tournoi international de Chicago. L’attaquant serbe a en effet commencé sa carrière au Partizan, le club rival.« A côté, la rivalité entre Paris et Marseille, ce n’est rien », estime-t-il.
Mercredi soir, au Toyota Park, lors du match d’ouverture du tournoi qui opposait Paris à Chicago Fire, et auquel des centaines de fans de l’Etoile rouge assistaient, l’attaquant a ainsi essuyé de nombreux sifflets. Devant 9 000 spectateurs, dont une poignée de Français, et dans une ambiance à l’américaine avec feux d’artifice et hymnes nationaux, les Parisiens se sont imposés 1-0. Samedi soir, ils affronteront en finale le club serbe, lui aussi vainqueur face aux Polonais de Legia Varsovie (1-0). « On avait les jambes lourdes », raconte Clément Chantôme, qui a inscrit de la tête le but parisien, bien aidé par la maladresse du gardien de Chicago.
« Cette victoire est importante, car nous voulons donner une bonne image du foot français, et pourquoi ne pas faire la passerelle en recrutant des joueurs américains, indique Antoine Kombouaré. A condition, bien sûr, qu’ils soient bons. » A la demande des médias locaux, le technicien a également évoqué la difficile saison de son équipe : « Beaucoup trop de blessures, un banc trop juste et parfois des faillites mentales de notre part. Nous travaillons très fort pour que la saison prochaine soit bien meilleure. Cette tournée sert aussi à ça. »



Sébastien Bazin, l’actionnaire du PSG, s’est dit prêt, hier dans une déclaration à l’AFP, à investir, « à terme », une somme de « 25, 30 ou 40 millions d’euros » pour renforcer sportivement le club. Le président de Colony Capital Europe n’a pas précisé en combien de temps il compte investir un tel montant.
Nemeto
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La tribune Boulogne attaque le PSG !

Nicolas Vilas 21/05/10 à 06h53

Les récentes mesures annoncées par le PSG pour mettre fin aux violences dans les tribunes du Parc des Princes provoquent la fureur des supporteurs parisiens. La tribune Boulogne s’apprête à attaquer le club en justice…


A peine la saison est-elle terminée que le Paris-SG s’apprête à disputer une nouvelle confrontation. En justice, cette fois-ci, et face à ses propres supporteurs. Quelques jours après avoir lancé leur « Manifeste PSG » – mettant notamment fin à la vente d’abonnements au Parc des Princes pour la saison prochaine –, les dirigeants franciliens pourraient être assignés en justice par la tribune Boulogne pour « discrimination ». Jeudi, le dossier était déjà à l’étude et entre les mains d’un membre du barreau parisien. Avec ce nouveau manifeste, les encartés des virages Boulogne et Auteuil sont interdits de renouveler leur abonnement l’année prochaine. Ce qui n’est pas le cas pour les autres abonnés… Une décision incomprise par bon nombre d’entre eux. Interrogé voilà quelques jours sur les nouvelles mesures annoncées par le président Lepoux, Philippe Pereira, le porte-parole de la tribune Boulogne, s’est dit scandalisé : « Depuis l’annonce des mesures prises par le président Lepoux, on entend toute une brochette de people dire bravo et taper dans les mains. C’est indécent de leur part de l’ouvrir. Ils viennent en loges, avec petits-fours et champagne… Nous, nous sommes clients du Paris-SG. »

Règlement de comptes

Et question service après-vente, les dirigeants parisiens vont devoir assurer. Car un autre problème se pose à eux : le match à huis clos contre Boulogne-sur-Mer devait donner droit à une réduction lors du prochain exercice pour tous les abonnés du Parc. Mais alors comment rembourser les supporteurs des deux virages ?

Le mal-être est partagé par les deux tribunes. Mardi, lors d’une conférence sur l’organisation de l’Euro 2016 – pour lequel la France est candidate –, des supporteurs parisiens ont fait irruption place de Bercy. Frédéric Thiriez, le patron de la Ligue (LFP), et Jean-Pierre Escalettes, son homologue de la Fédération (FFF), ont été pris à partie par la bonne centaine d’individus présents. Nombre d’entre eux seraient d’anciens des Supras Auteuil, un groupe de supporteurs du PSG dissous il y a peu. Et ça ne pourrait être que le début d’un long règlement de comptes entre une partie des spectateurs parisiens et les instances du football français.

http://www.francesoir.fr/football-ligue-1/...-attaque-le-psg
sylvain
Football365

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TdC : PSG-Marseille sur M6

Le trophée des Champions qui se jouera le mercredi 28 juillet prochain à Tunis entre le PSG et l'OM sera diffusé sur M6.

Le mercredi 28 juillet, M6 diffusera le match entre le PSG et l'OM, qui s'affronteront à Tunis pour le Trophée des Champions. Pour rappel, celui-ci oppose le Champion de France au vainqueur de la Coupe de France.
Schultzy
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Paris SG : l'entraîneur des gardiens va rejoindre Mandanda à l'OM

L'entraîneur de gardiens du Paris SG Nicolas Dehon, libre depuis janvier, doit s'engager pour une durée de deux ans avec Marseille, où il retrouvera l'international Steve Mandanda qu'il a formé au Havre. Depuis son départ à l'OM, le gardien des Bleus est régulièrement resté en contact avec son ex-formateur. L'entraîneur des gardiens de l'OM depuis 2004, Laurent Spinosi, a déjà fait part de son souhait de prendre du recul.

Le Parisien.fr
Baghib!
Interview d'Erding dans le journal gratuit "Direct Sport" :
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MEVLÜT ERDING

PARIS JE T’AIME

Le jeune attaquant franco-turc, meilleur buteur du PSG cette saison avec 15 buts, n’a jamais caché son amour pour le club de la capitale. Heureux d’avoir remporté la Coupe de France après une saison noire en L1, Mevlüt Erding revient également sur les événements qui ont secoué le club cette année. Interview-bilan d’un vrai fan parisien !


La victoire en Coupe de France a-t-elle fait oublier l’année noire du PSG en Championnat ?
Oui, même s’il faut bien avouer que notre saison a été médiocre. Ce succès contre Monaco a prouvé que le PSG reste un grand club. L’essentiel a été fait.

Et si vous ne deviez retenir qu’une seule image de la saison du PSG…
La victoire en Coupe de France ! Gagner un titre, c’est le plus important dans le football. Paris a remporté sa 8e Coupe de France en 11 fi nales jouées. Pour un club qui n’a que 40 ans d’existence, je trouve ça énorme.

Quand vous avez signé, l’été dernier, imaginiez-vous déjà le pire ?
(Catégorique) Je vais vous étonner, mais je m’attendais à ça. Je savais que le contexte était délicat. En même temps, le PSG, c’était un challenge qui me tenait à coeur. J’ai une envie folle de réussir ici, car c’est un grand club.

Un club à part aussi, non ?
En 40 ans, il a remporté autant de titres si ce n’est plus que pas mal de clubs français en 100 ans. Le passé du club est énorme. Quand le coach (Antoine Kombouaré) jouait au PSG, c’était un grand PSG. Et ce n’est pas terminé. Ça va revenir. J’en suis sûr.

En arrivant au PSG, c’est donc cette image-là qui vous a motivé ?
Dans ma tête, j’ai quitté Sochaux pour rejoindre un grand club. Je ne me suis pas trompé.

Vous êtes-vous dit, à un moment, que vous aviez peut-être fait une erreur ?
Jamais de la vie. À Paris, je suis le plus heureux des hommes. Je n’ai jamais eu le moindre regret durant toute la saison.

Êtes-vous effrayé à l’idée de revivre la même chose l’an prochain ?
Pas du tout. J’ai l’expérience de cette saison. Je suis prêt à en revivre une deuxième. Mais je suis certain qu’on va s’améliorer. Les dirigeants vont mettre le paquet pour faire une grande équipe.

Pourquoi aimez-vous autant le Paris Saint-Germain ?
Chaque gamin est fan d’une équipe. Les garçons de ma génération, c’est soit le PSG, soit l’OM. Moi, c’est Paris. Même quand j’étais au centre de formation de Sochaux. D’ailleurs, dans n’importe quel centre de formation de France, tous les jeunes vous diront qu’ils sont pour le PSG ou pour l’OM. C’est comme ça.

Avez-vous un souvenir marquant de cette époque-là ?
À Sochaux, quand les matchs PSG-OM étaient retransmis à la télévision, la salle était séparée en deux par des tables. D’un côté, les proparisiens, de l’autre les promarseillais. À l’époque, c’était du 50-50. Je me souviens d’une victoire du PSG à Marseille (3-0, 9 mars 2003) avec un très grand Ronaldinho… Je suis certain que cette tradition se perpétue encore aujourd’hui à Sochaux. C’est la seule fois dans l’année où la salle de télévision est séparée physiquement.

Grégory Coupet a souvent répété, cette saison, qu’il y avait toujours une bonne ambiance au sein du groupe, mais qu’il manquait de « méchants » sur le terrain…
On est peut-être trop gentils, c’est vrai. Mais les joueurs d’expérience essaient de nous rendre plus méchants. Les cadres nous font avancer mentalement. On a besoin d’eux pour avancer. Mais je ’ai pas de souvenir de grandes engueulades. Je sais que les cadres de l’équipe nous disent toujours la vérité. Si on est mauvais, on en prend plein la gueule. En fait, le plus important, c’est de ne pas tricher. Et puis, si on se donne à fond, les spectateurs du Parc vous adoptent.

Antoine Kombouaré a laissé entendre que vous étiez le club le plus détesté de France. Vous êtes de son avis ?
Hélas, oui. J’ai ressenti de la haine lors de certains déplacements. Mais il y a plus de gens qui aiment ce club que de gens qui le détestent. Pour moi, ce qui est important, c’est d’avoir autant de personnes autour de nous pour nous supporter. Cela me donne une motivation supplémentaire. C’est énorme de jouer avec un public comme ça. J’ai besoin d’eux pour avancer. Et puis, le Parc, c’est un endroit magique. J’aimerais jouer dans ce stade toutes les semaines et non pas une fois sur deux. C’est un stade qui transforme un joueur.

Vous parlez de haine lors de vos déplacements. Comment se traduit-elle ?
Par des insultes. Contre Quevilly, en demi-finale de la Coupe de France, à Caen, il y avait 22 000 personnes qui nous insultaient. Un club amateur ! Ils avaient peut-être autre chose à faire que de nous insulter, non ? Là, j’ai halluciné. Je comprends qu’on nous insulte quand on se déplace à Marseille, mais pas contre Quevilly. Incroyable. Cela me blesse, mais… ça remotive aussi.

Aux yeux des Français, l’équipe du PSG est-elle indissociable de ses supporters ?
Malheureusement. Mais on ne fait ici allusion qu’à 200 personnes qui font les cons. Le Parc des Princes, c’est 40 000 personnes mais on n’évoque que ceux qui se marginalisent. Cela me fait de la peine. Je préfère ne pas oublier ceux qui nous supportent, qui viennent au Camp des Loges, qui nous aident…

Comment faut-il régler le problème des supporters au PSG ?
Tout se réglera par nos résultats sur le terrain. Il n’y a pas d’autre choix. Nous, les joueurs, on est vraiment malheureux de ce qui arrive. On en parle dans le vestiaire entre nous. On est peinés. Quand on rentre chez nous, on y pense aussi. On aimerait tous que cela s’arrête. Définitivement.

PROPOS RECUEILLIS PAR LIONEL VELLA

CV
MEVLÜT ERDING
23 ans - Né le 25 février 1987, à Saint-Claude (Jura).
CLUBS SUCCESSIFS : Paris-SG, depuis 09 ; FC Sochaux (05-09).
PALMARÈS : Coupe de France 10, 07.
15 buts pour 31 matchs (saison 09-10).
11 sélections A (Turquie), 1 but.
BON À SAVOIR : entre 04 et 05, il a porté à huit reprises le maillot de l’équipe de France des moins de 17 ans (3 buts inscrits).
Direct Sport
sylvain
Le Parisien

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PSG : l'entraîneur des gardiens file à l'OM


Le staff du PSG va bouger. Arrivé l'été dernier, l'entraîneur des gardiens Nicolas Dehon doit rejoindre l'Olympique de Marseille où il retrouvera Steve Mandanda qu'il a formé au Havre. Il devrait signer un contrat de deux ans.

Depuis son départ à l'OM, le gardien des Bleus est régulièrement resté en contact avec son ex-formateur.
L'entraîneur des gardiens de l'OM depuis 2004, Laurent Spinosi, a déjà fait part de son souhait de prendre du recul.

Tous les membres du staff parisien, qui n'avaient signé qu'un an et se retrouvent donc libres de s'engager où ils souhaitent depuis cet hiver, devaient prochainement prolonger avec le PSG qui leur avait oralement fait part de sa volonté mais n'était pas entré dans la phase active des discussions.
keyzer söze
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Nouvel incident Boulogne-Auteuil

Un incident violent a opposé certains membres des groupes de supporters parisiens des tribunes Boulogne et Auteuil. Selon nos informations, six supporters d’Auteuil accusés d’avoir molesté une personne, en marge de la conférence de presse sur le plan antiviolence du PSG, étaient entendus ce samedi au tribunal de Paris. Présent aux alentours du Palais de justice, une bonne trentaine de supporters de Boulogne, pour certains très alcoolisés, auraient attendu depuis ce matin la sortie des supporters d’Auteuil. Ces indépendantistes de Boulogne ne voyant personne auraient décidé de forcer le passage dans le tribunal. S’en est suivi des affrontements avec la gendarmerie. Des renforts de police seraient sur place pour tenter de canaliser les supporters de Boulogne.


RMC
NeiBaF
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Paris s'incline aux tirs au but

Cette nuit, le PSG disputait la finale de Tournoi International de Chicago. Face à l'Etoile Rouge de Belgrade, les hommes d'Antoine Kombouaré ont fini par s'incliner aux tirs au but (1-1, 6-7 t.a.b.). Malgré l'expulsion de Zoumana Camara (55e) puis l'ouverture du score des Serbes (Cadu, 73e), les Parisiens ont arraché l'égalisation grâce à une belle frappe de Marcos Ceara dans les dernières secondes (90e + 1).

Lors de la séance de tirs au but, Jallet, Ceara, Makelele, Kezman, Traoré et Armand ont fait trembler les filets, avant que Jean-Eudes Maurice ne manque sa tentative et n'offre le trophée à l'Etoile Rouge. Le club de la capitale termine donc ce tournoi amical à la deuxième place.

sylvain
L'Equipe

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Paris drague l'Amérique

Invité à Chicago, le PSG tente d'en profiter pour accroitre sa notoriété et faire émerger sa marque aux Etats-Unis.

Tout Chicago retient son souffle. Aujourd'hui, les Blackhawks viseront une quatrième victoire de suite face aux San José Sharks afin de remporter la finale de la conférence ouest de la NHL. Dans la troisième ville des Etats-Unis, les "Go Hawks" s'affichent aux fenêtres. Et face à l'horizon si lumineux de la Stanley Cup, le soccer et sa Sister Cities Cup respirent dans l'anonymat, en dépit du relatif attrait sur le papier, d'une finale qui opposait la nuit dernière l'Etoile Rouge de Belgrade au PSG.

A l'inverse des passages estivaux du FC Barcelone, la présence du PSG sur le sol Américain n'aimante pas, ici, l'attention des fans de foot. Manque de coups d'éclats, manque de stars... Sur les trottoirs de la très commerçante North Michigan Avenue ou dans le steakhouse où les joueurs on diné vendredi soir, seuls Claude Makélélé et Mateja Kezman ont parfois été sollicités pour des photos souvenirs.

Partenariat amorçé avec le FC Manhattan.


Même dans l'indifférence, Paris tente d'exploiter l'opportunité. opportunité, parce que cette deuxième tournée américaine* découle d'une invitation d'un club local, le Chicago Fire, qui a pris en charge le frais de transport et d'hébergement. Alors, autant profiter d'un séjour offert sur les bords du lac Michigan, pour surfer sur l'image d'une capitale au prestige intact.

Présent aux Etats-Unis, Philippe Boindrieux, confirme "cette volonté de développer à l'étranger la notoriété et la marque PSG". L'an passé, le club a embauché un chargé de développement international. "Aux Etats-Unis, le nombre de joueurs de football est devenu important (près de 25 millions selon la FIFA), poursuite le directeur général du PSG. Surtout, c'est un sport souvent pratiqué par des gens qui ont un pouvoir d'achat important"

Outre-Atlantique, paris lorgne les jeunes. Des partenariats sont amorcés avec des clubs comme le FC Manhattan. Pour leur faire porter le maillot du PSG. Et pour y organiser des summer camps, des camps d'été dans lesquels le club devine une source de revenus non négligeables. "En parallèle, nous comptons créer ici une fondation pour des actions sociales dans les quartiers défavorisés", ajoute Boindrieux.

"Une fois la marque mieux connue", Paris espère s'appuyer sur le réseau local de Nike pour vendre des produits labellisés PSG. Une stratégie qui dépendra à priori de résultats sportifs plus clinquants. Ou du recrutement d'un joueur américain de premier plan, comme Landon Donovan (28 ans), pisté l'été dernier. Au pays de Colony Capital, son actionnaire principal, c'est un investissement à (très) long terme que le PSG vient de miser. Discrètement.

Jérôme Touboul.

(*) En janvier 1992, le PSG avait effectué un stage de reprise en Floride. Antoine Kombouaré figurait dans l'effectif emmené par Arthur Jorge qui avait affronté la sélection olympique américaine à Tampa Bay (11, but de Ricardo).
Baghib!
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PSG, TOURNÉE AMÉRICAINE

« Ça nous a permis de renforcer les liens »

CHRISTOPHE JALLET latéral droit parisien


Après une défaite aux tirs aux buts (1-1, t.a.b. 6 à 7) contre les Serbes de l’Etoile rouge de Belgrade en finale du Tournoi international de Chicago et une dernière soirée dans un club de jazz de la ville, les Parisiens ont quitté les Etats-Unis hier. Ils devaient arriver ce matin à Paris. Avant de partir en vacances (la reprise a lieu le 1er juillet), Christophe Jallet dresse un bilan de cette tournée américaine.

C’était votre première fois aux Etats-Unis. Quelles sont vos impressions ?
CHRISTOPHE JALLET. C’est un pays qui a la folie des grandeurs. Ils construisent tout en grand, les immeubles, les aéroports, les magasins. A New York, j’ai été très impressionné, certains quartiers sont vraiment surpeuplés. J’ai aussi visité le lieu où les tours sont tombées (NDLR : Ground Zero). C’est marquant quand même.

On a l’impression que vous avez été déçu par New York…
Déçu, non. Mais il y a vraiment énormément de monde… Dans Times Square, on voit à peine le soleil tant les immeubles sont hauts. Et moi, j’aime la lumière et les espaces. Chicago est plus aéré que New York. Je ne me vois vivre dans aucune de ces deux villes, mais à choisir, je préfère Chicago. On a visité la ville, fait un peu de shopping. On est allés aussi voir les stades des Chicago Bulls (basket), des Bears (football américain) et des Blackhawks (hockey). J’ai particulièrement aimé le lac Michigan. Il y a une plage là-bas où on a passé une super après-midi.

Cette tournée a-t-elle été bénéfique pour le groupe ?
Oui, énormément. Beaucoup ont appris à se connaître seulement maintenant. C’est dommage. Avant, on n’avait pas trop d’intimité. Désormais, nous sommes plus unis. Etre éloignés de chez nous, être ensemble pendant une semaine, vivre de nouvelles expériences, ça nous a permis de renforcer les liens. Cette tournée ne peut être que positive en vue de la saison prochaine.

Etes-vous heureux d’être enfin en vacances ?
Je suis surtout content de retrouver ma femme et ma fille et de pouvoir me reposer. Aux Etats-Unis, c’était super. C’était un peu des vacances puisqu’au niveau foot ce n’était pas très intense. Mais ça ne remplace pas la vie de famille.
leparisien.fr
sylvain
Le Parisien

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Dehon veut rester au PSG


Nicolas Dehon, entraîneur des gardiens au PSG et en fin de contrat, indique : « J’ai vu qu’on m’envoyait à Marseille. Mais il n’y a rien du tout. Je n’ai aucun contact et je n’ai pas de rendez-vous prévu avec les dirigeants de l’OM. Peut-être qu’on va négocier une prolongation avec Paris. Mon envie c’est de rester au PSG.
»
Duff
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Kombouaré ne veut plus de Giuly !

Ludovic Giuly est revenu le coeur lourd de la tournée américaine du PSG. A Chicago, il a eu, comme ses partenaires, un entretien individuel avec Antoine Kombouaré, son entraîneur, afin de dresser le bilan de la saison. La discussion a été assez brutale. En substance, Kombouaré a lâché à Giuly : « Je ne compte plus sur toi comme titulaire la saison prochaine.


Si tu restes, tu ne seras pas dans mon onze de départ. » Le joueur a accusé le coup sans pour autant tomber des nues. Malgré un discours de façade convenu, il sait que Kombouaré ne l’apprécie pas et qu’il n’a jamais su comment lui parler. L’exigence du discours du coach parisien s’est heurtée toute la saison au besoin d’affect de Giuly. Les deux hommes n’ont jamais su se comprendre. Kombouaré estime que Giuly ne s’entraîne pas à fond. Il juge son rendement à l’extérieur insuffisant au regard de ses prestations au Parc des Princes. De son côté, Giuly estime qu’il connaît suffisamment son corps. Pour conserver son tonus, il ne doit pas être à fond deux jours avant les matchs.

Le joueur se dit prêt à rester pour regagner sa place

Mais la vraie fracture remonte à la fin 2009. Giuly a alors été convoqué lors d’une mise au vert. Kombouaré et son adjoint Yves Bertucci lui ont fait visionner un montage vidéo de plusieurs minutes destiné à lui prouver à quel point ses appels de balle étaient insatisfaisants. Giuly a vécu cette convocation comme un traquenard. Psychologiquement, il a eu du mal à digérer cette histoire. En clair, il a besoin de se sentir aimé par son entraîneur pour se livrer à fond. Là, il s’est surtout senti trahi. Le problème ne résiderait, selon lui, peut-être pas dans l’appel de balle, mais davantage dans la qualité technique du passeur. Même s’il est passé, comme tous les Parisiens, au travers de certains matchs, Giuly n’a pas été le joueur le plus décevant.
Voilà en tout cas un nouveau problème à gérer pour les dirigeants du PSG. Giuly est encore lié pour une saison et touche un salaire de près de 3 millions d’euros brut. Il n’a évidemment aucune intention de le résilier sans contrepartie. Il se dit prêt à rester au club pour tenter de regagner sa place. Car il n’a eu, pour l’heure, qu’une proposition indirecte : celle du club américain des Chicago Fire, adversaire du PSG lors de la tournée. Un dirigeant américain a sondé Philippe Boindrieux à ce sujet. Dans la foulée, Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement, est allé voir Giuly pour lui dire qu’il pouvait lui organiser un rendez-vous avec le club américain. Selon un membre du club, Giuly a trouvé la démarche de Roche au minimum maladroite, voire indécente…



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Lepoux a vu Hoarau

A peine rentré des Etats-Unis, Guillaume Hoarau a évoqué, hier après-midi avec Robin Lepoux, son avenir. Lors de ce rendez-vous d’une demi-heure, fixé au Parc des Princes, le président parisien a redit à son attaquant la volonté du club de ne pas le laisser partir au mercato estival. Il a aussi insisté sur le fait qu’Antoine Kombouaré compte de nouveau l’associer la saison prochaine à Mevlut Erding.



Lepoux a ainsi voulu couper court aux rumeurs rapportant un intérêt de Schalke 04, le vice-champion d’Allemagne, pour l’attaquant réunionnais. Comme nous le confiait hier Alain Roche, responsable de la cellule recrutement, le PSG n’est pas disposé à délivrer de bon de sortie à l’ancien Havrais sous contrat jusqu’en 2013. Paris va toutefois enregistrer, cette saison, entre 26 et 29 M€ de déficit et ne connaît toujours pas le montant de son enveloppe de recrutement. Dans ce contexte, le club de la capitale pourra-t-il refuser une offre conséquente (environ 10 M€) pour son attaquant, si celle-ci venait à se présenter ?



Titi'
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[Supporters] Tous PSG ou tous abonnés ?
jeudi 20 mai 2010

Mardi, la direction du Paris SG a lancé un manifeste intitulé Tous PSG, en marge de l’annonce des nouvelles dispositions d’accès au Parc des Princes la saison prochaine — notamment la suppression des abonnements en virages et en quarts de virages.

Malgré une abondante communication — conférence de presse, espaces publicitaires dans L’Équipe et le Parisien, mailing envoyé aux supporters, mise en avant sur le site officiel et la page Facebook du club, qui compte plus de 225 000 « fans » —, le manifeste a été signé par moins de 18 000 personnes ce jeudi soir. Le compteur à six chiffres rappelle que l’ambition était vraisemblablement tout autre…

En réponse à ce « recensement » des personnes favorables aux mesures annoncées par Robin Lepoux, un supporter parisien a créé le site Tous abonnés ( http://www.tousabonnes.com/index.php ) :

"Nous, supporters du PSG et abonnés au Parc des Princes depuis tant d’années, allons être mis à la porte de notre seconde maison à cause d’une minorité de fauteurs de troubles"

Mise en ligne jeudi matin, cette contre-attaque avait déjà recueilli près de 8 000 signatures en moins d'une semaine.

http://www.tousabonnes.com/index.php

PSGMAG.NET
EduSuperGoleador
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«Le PSG, c'est mon club»





De retour de prêt à Ankaragüçü, Jérôme Rothen (photo Presse-Sports) assure ce mercredi matin dans les colonnes de L'Equipe qu'il sera bel et bien à la reprise du Paris-SG, le 1er juillet, et «affûté». «Le PSG, c'est mon club, lance-t-il. On s'est séparés l'espace d'une saison parce que j'étais usé mentalement. Ces cinq mois en Turquie m'ont fait le plus grand bien». Mais le club parisien compte-t-il sur lui ? «Ils ne m'ont pas dit qu'ils comptaient sur moi, ni le contraire, répond Rothen. Je n'ai reçu qu'un coup de fil du responsable de la cellule recrutement (Alain Roche) pour me demander ce que je comptais faire. Moi, j'ai un contrat d'un an encore à Paris. J'ai envie d'aider le PSG. Je peux avoir des opportunités ailleurs, mais pour l'instant je suis ici. Maintenant, si le club ne veut pas de moi, on verra... Mais il faut le dire».

Le milieu gaucher revient également sur cette saison assez spéciale pour lui, qui l'a vu être prêté à deux clubs différents. Il reconnaît avoir passé «une saison pénible au début». «Les Rangers, au départ, ça allait bien, c'était top. Puis c'est devenu un cauchemar de trois mois qui a pris fin en janvier». Direction, alors, Ankaragüçü, un club qu'il ne «connaissait même pas avant». «Mais avec mon niveau de salaire, les solutions n'étaient pas nombreuses. Et moi je voulais jouer» jure-t-il. Ces cinq mois, qu'il a passés sous les ordres de Roger Lemerre, lui ont fait «le plus grand bien». Et c'est avec «l'envie de réussir une grande saison» qu'il va retrouver Paris.

Rothen22
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PSG : BOURGES ENTRAÎNEUR DES GARDIENS

Gilles Bourges, ancien gardien de Rennes, Avignon, du Red Star et de Mulhouse, sera l'entraîneur des gardiens du PSG la saison prochaine. Après avoir donné son accord au club parisien, il devrait signer un contrat d'un an et demi et succéder ainsi à Nicolas Dehon.

Que Nicolas Dehon parte à Marseille ou pas (il a démenti récemment son départ à l'OM), comme c'est pressenti, l'ancien goal de Troyes ne sera plus en tout cas au PSG à la reprise.

Il fallait donc un nouvel entraîneur des gardiens à Paris, et ce devrait être sauf surprise Gilles Bourges. L'ancien gardien de L1, passé par Rennes, Avignon, le Red Star et Mulhouse, a donné son accord et devrait signer dans les heures à venir un contrat d'un an et demi.


Football 365
sylvain
So Foot

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PSG : Ginola contre Lepoux


Alors que Robin Lepoux est parti en guerre contre les hooligans parisiens, il semble qu’un nouvel adversaire se présente à lui.

Cet opposant c’est David Ginola, idole du Parc pendant de longues années. L’ancien chouchou du PSG est contre le plan du président parisien et estime que tout le monde ne doit pas payer pour une minorité.

« Le plan de Robin Lepoux, ce n’est pas une bonne chose. C’est comme lorsqu’après un accident de la route on place un feu ou un rond-point sur une route, on veut prendre des décisions radicales. Et moi je ne suis pas pour la radicalisation dans le football. Aujourd’hui c’est une minorité qui fout le bordel. Pourquoi se concentrer sur cette minorité qui fait du tort aux trois-quarts du Parc des Princes. Il y a des gens en Tribune Auteuil qui vont au stade depuis des années de père en fils, qui dans leur garage préparent des banderoles. C’est leur endroit et je ne vois pas pourquoi demain on veut les mettre ailleurs », a scandé Ginola lors de l’émission "C à Vous" sur France 5.

« El Magnifico » est et restera un éternel utopiste.

SM
Schultzy
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Dehon à l'OM, c'est officiel

Le site officiel de l'OM a annoncé jeudi que Nicolas Dehon (42 ans) sera le nouvel entraîneur des gardiens de buts de l'équipe olympienne. Celui qui était précédemment en poste au PSG s'est engagé pour une saison avec le club phocéen.

Nicolas Dehon, qui est également passé par Troyes et le Havre (où il a bien connu Steve Mandanda) succède à Laurent Spinosi, en poste depuis 2004. Ce dernier va préparer les gardiens de la sélection ivoirienne pour le Mondial, puis il devrait prendre du recul.

France Football.fr
Titi'
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Le staff, c’est flou
ARNAUD HERMANT | 28.05.2010, 07h00

Au moment où le PSG prépare son recrutement pour la saison prochaine, un certain flou règne autour de son staff technique. Si Antoine Kombouaré dispose encore de deux années de contrat (plus une troisième en option), ses trois adjoints arrivent en fin de contrat au 30 juin. L’un d’eux, Nicolas Dehon, l’entraîneur des gardiens, rejoindra l’OM pour une saison à la demande de Steve Mandanda.
Contrairement à ce qu’il nous a déclaré dans nos éditions du 23 mai, Dehon était bel et bien en négociations avec Marseille et avant même la fin du championnat. Il devrait être remplacé par Gilles Bourges (47 ans), déjà pisté la saison dernière, comme l’a indiqué « l’Equipe » d’hier. Pour les deux autres adjoints, Yves Bertucci et Raphaël Fèvre, un accord pourrait intervenir la semaine prochaine.
Par ailleurs, Paris souhaite prolonger le contrat d’ Edel (23 ans), à qui il reste une année. Kombouaré lui a dit qu’il voulait le conserver et qu’il n’avait pas décidé qui de Coupet ou lui serait le numéro un. Edel souhaite une place de titulaire, quitte à partir pour l’obtenir. Enfin, Clément Chantôme (22 ans) est suivi de près par Auxerre. En froid avec son club formateur, le milieu parisien, également suivi par Monaco, veut partir et la piste auxerroise ne le laisse pas insensible.

Mathis
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La Juventus de Turin, qui devait participer les 31 juillet et 1er août au tournoi de Paris, ne viendra finalement pas. Le club turinois disputera le 30 juillet son tour préliminaire de Ligue Europa et devrait être remplacé par l’AS Roma.

Le Parisien
Sekor_92
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Tiéné au PSG, ça brûle

La première recrue du Paris Saint-Germain devrait être une vieille connaissance d'Antoine Kombouaré. En effet, Siaka Tiéné, dirigé entre 2008 et 2009 par le Kanak à Valenciennes, est tombé d'accord avec le club de la capitale sur ses conditions salariales, rapporte Le Parisien. Un contrat de trois ans pourrait l'attendre du côté du Parc des Princes. Toutefois, les deux clubs ont encore quelques détails à régler même si l'affaire semble bien engagée puisque la direction parisienne attend simplement l'ouverture officielle du mercato - le 8 juin - pour formuler une offre. Un peu plus de 2 millions d'euros devrait être nécessaire au PSG pour recruter ce latéral gauche, qui peut également dépanner au milieu de terrain.


L'équipe
Julio94
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Lepoux: «Notre public doit être ''un''»

Près d'un an après son arrivée à la présidence du PSG, Robin Lepoux est revenu dans L'Equipe Mag un premier exercice plutôt difficile. «Ce que je vis est très intense, mais très compliqué», ne cache-t-il pas. En point d'orgue de cette première année, une victoire en Coupe de France, mais aussi une mesure drastique prise contre la violence à l'intérieur et autour du Parc des Princes. Désormais, les places dans les virages Auteuil et Boulogne seront délivrées au hasard. Avec pour objectif d'en finir avec faits divers. «Le PSG doit être ancré sur des valeurs, explique Lepoux. Paris, c'est la Ville-lumière, le spectacle, sur le terrain et dans la corbeille. Les joueurs, comme les acteurs, les chanteurs, viennent de tous les horizons. Je veux revivre ça.»

«Pacifier, c'est vital pour le PSG»

Le président du PSG l'assure, faire cohabiter ses supporters est le seul moyen de redonner une vie pacifique à l'enceint parisienne, et redonner une image positive au PSG. «Il faut que les gens qui aujourd'hui s'entretuent arrivent à cohabiter demain, espère Robin Lepoux. On peut dire que c'est le monde des Bisounours. Mais, partout dans le monde, il y a eu des pays, des communautés, des gens qui se sont battus et qui, finalement, ont réussi à vivre ensemble. Pacifier, c'est vital pour le PSG. Si on n'y arrive pas, on aura du mal à garder et à attirer des joueurs, pareil pour les partenaires commerciaux et les investisseurs.» Le slogan de l'ancien patron de RTL est donc clair : «Notre public doit être "un".»


Francefootball.fr
Quentoun
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Traoré quitte le PSG

Le PSG s’est trainé Sammy Traoré toute la saison, pour le plus grand malheur des supporters parisiens.

Heureusement pour le public, le grand Sammy, 34 ans au compteur malgré ses jambes et son bide de retraité, ne sera pas reconduit par le Paris Saint-Germain.

En effet, les dirigeants franciliens ne lèveront pas l’option d’une année supplémentaire de l’ancien international malien.

Sammy pourra donc continuer à enchainer les kebabs en toute quiétude.


sofoot.com

sylvain
Le Parisien

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Colony Capital, actionnaire majoritaire du PSG, et Jacky Lorenzetti, propriétaire du Racing-Métro 92 doivent déposer leur première proposition mardi pour l'appel d'offres relatif au bail emphytéotique du Parc des Princes. la désignation du gagnant doit avoir lieu en février 2011.
Titi'
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Tr. des champions : A Radès, le 28 juillet
Le 30/05/2010 à 20:10

Le Trophée des champions, qui oppose le vainqueur de la Coupe de France (Paris-SG) et le champion de France (Marseille), aura lieu le 28 juillet au Stade du 7 novembre de Radès, près de Tunis, a confirmé dimanche la LFP. C'est dans ce stade que l'équipe de France affronter la Tunisie dimanche soir en match de préparation à la Coupe du monde (coup d'envoi à 21h00). «C'est le premier match officiel de la nouvelle saison, nous voulons profiter de ce match pour promouvoir l'image du football français à l'international», a expliqué Jean-Pierre Hugues, directeur général de la Ligue, présent à Radès. L'an dernier, le trophée des champions avait été organisé à Montréal. La Ligue avait déjà annoncé que M6 serait le diffuceur du match. La chaîne a décroché l'appel d'offres pour les trois prochaines éditions du Trophée. Guillaume Hoarau (PSG) et Mamadou Niang (OM), tous deux suspendus, seront les deux grands absents de ce Clasico inédit. (Avec AFP)

LEQUIPE.FR
HHA
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Programme de reprise

Les Parisiens retrouveront le Camp des Loges le 1er juillet, puis partiront en stage le 6 à Aix-les-Bains. Quatre matches amicaux sont ensuite prévus avant le Trophée des Champions et le Tournoi de Paris.
Reprise le jeudi 1er juillet au Camp des Loges à 9 h 30

Stage du mardi 6 au jeudi 15 juillet à Aix-les-Bains (73)

Matches amicaux
Samedi 10 juillet -. PSG - Evian à Genève (19 heures)
Mercredi 14 Juillet -. PSG - Sporting Portugal à Annecy (19 heures)
Samedi 17 Juillet -. PSG - Malines à Cambrai (19 heures)
Samedi 24 Juillet -. PSG - Legia Varsovie (lieu et horaire à déterminer)

Trophée des Champions
Mercredi 28 Juillet -. OM - PSG à Tunis (20 h 45)

Tournoi de Paris
Samedi 31 juillet et dimanche 1er Août au Parc des Princes

Les dates et horaires sont susceptibles de modifications

psg.fr
Slip
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Supporter du PSG tué: 3 gardes à vue

Trois hommes ont été placés en garde à vue hier dans le cadre de l'enquête sur l'agression d'un supporteur battu à mort lors d'une rixe entre supporteurs parisiens fin février, a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire, confirmant une information du Parisien.

Leur garde à vue a été prolongée ce matin et le juge d'instruction Patrick Ramaël, chargé de l'enquête, devrait décider dans la journée de leur éventuel déferement, a-t-on précisé. Par ailleurs, des perquisitions ont été effectuées chez une dizaine de personnes, responsables d'associations de supporteurs du PSG.


Quatre hommes ont déjà été mis en examen en mars pour tentative d'homicide involontaire dans le cadre de cette enquête. L'un d'eux a été placé en détention provisoire. Ils sont soupçonnés d'avoir participé au tabassage mortel avant le match PSG-Marseille le 28 février d'un supporteur parisien, Yann Lorence.

lefigaro.fr
Schultzy
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Makelele devrait resigner un an

Toujours très évasif sur son avenir, Claude Makelele pourrait prolonger d?un an son contrat avec le Paris Saint-Germain. «Nous sommes dans le délai normal de notre discussion sur la base d'une prolongation d'un an et un accord avec le club pourrait être trouvé d'ici une dizaine de jours», a assuré un proche du capitaine du PSG, mercredi à l?AFP. «Cette initiative vient de l'entraîneur et il y a une très grosse envie aussi du club et du joueur. Le coach veut un joueur à plein-temps et compte tenu de sa fin de saison et de son état physique, Claude pense pouvoir le faire», a poursuivi l?entourage, réfutant ainsi l'idée que Makelele souhaite un emploi du temps aménagé.

France Football.fr
Hari
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Guillaume Hoarau : « Rien n’est décidé »


Pour la deuxième année d’affilée, le Parisien participait hier au tournoi de beach-soccer de la mission locale sud, un organisme qui aide les jeunes déscolarisés. L’épreuve est parrainée par un autre Réunionnais, Florent Sinama-Pongolle, l’avant-centre du Sporting Lisbonne. En compagnie de son épouse et de leur fils, Andrea, 2 ans, Guillaume Hoarau parle de son avenir.

Pas sûr qu’il s’inscrive au PSG…


Serez-vous toujours Parisien au mois d’août ?
Guillaume Hoarau. Pour l’heure, il n’y a rien de décidé. J’ai un agent qui s’occupe de cela. Moi, je suis en vacances, je coupe. La seule chose que je peux dire, c’est que, dans le football, ça va vite. Je suis sous contrat jusqu’en 2013 mais je le répète : rien n’est décidé.

Quand vous déciderez-vous ?
Réponse en juillet. Pour l’instant, après cette saison difficile, je ne me pose pas la question. Je me remettrai dedans une semaine avant la reprise pour voir où on en est. Peu importe l’issue, je serai content.

Les sollicitations des autres clubs vous font-elles plaisir ?
J’ai connu ça lors de ma dernière saison avec Le Havre. Depuis, je suis entré, comme on dit, dans la cour des grands. Il faut prendre du recul et ne pas oublier le chemin que l’on a fait pour arriver là. Je sais que la route est encore longue par rapport à ce que je veux.

Le PSG peut-il être le club où vous réaliserez vos ambitions ?

Bien sûr ! C’est un grand club. Il faut le retour de l’Europe (NDLR : la Ligue des champions). Un projet va être mis en place pour que le club redevienne ce qu’il était. On verra si je fais partie de ce projet. Ça, c’est le destin !

Avez-vous visité les Bleus ?

Je suis passé faire un petit coucou mercredi soir. Comme je l’ai dit à Steve (Mandanda) : on se connaît depuis longtemps, ce serait quand même le comble de ne pas se voir à la Réunion ! Ils sont super contents d’être là. J’avais peur que cela passe pour une corvée. Ce n’est pas le cas.

PROPOS RECUEILLIS PAR DOMINIQUE SÉVÉRAC



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Plan antiviolence du PSG : le virage Boulogne contre-attaque

Les supporteurs issus du virage Boulogne, visés directement par le plan antiviolence du PSG, ont décidé de contre-attaquer dans un manifeste proclamant que «ce n'est pas un crime de supporter le PSG» et reprochant au club de «sacrifier» son public.

«Le dispositif mis en place par le club n'a de populaire que le nom et privilégie les plus aisés. Nous refusons que l'ensemble des supporteurs inconditionnels du PSG soit systématiquement assimilé au rang de voyous».

La tribune Boulogne, qui n'exclut pas d'initier un recours juridique contre le PSG pour «mise en danger d'autrui», appelle également à une manifestation le samedi 12 juin, à midi, devant le siège du club, au Parc des Princes.

Une rencontre lundi avec Leproux ?


«Il faut faire le ménage et il y a 400 personnes maximum à virer pour régler le problème, a justifié un porte-parole de Boulogne. C'est criminel de vouloir imposer à des gens de s'asseoir à côté de gens dont ils n'ont pas envie. Si jamais il y a un drame, le seul et unique responsable, ce sera M. (Robin) Leproux», le président du club. De même source, ce dernier pourrait rencontrer lundi des représentants de la tribune Boulogne lors d'un rendez-vous déjà reporté à de nombreuses reprises.

Le président parisien, qui avait présenté le plan le 18 mai, aurait été ému par les témoignages de certains supporteurs historiques s'indignant contre certaines mesures. Le plan antiviolence prévoit notamment un placement aléatoire des supporteurs dans les deux kops.

Après avoir initialement envisagé d'attendre entre six mois et un an avant de reprendre la commercialisation des abonnements, Robin Leproux serait aujourd'hui décidé à le faire après trois mois si le début de saison ne connaît aucun incident. «Soit Robin Leproux est naïf, soit il ne veut plus qu'on vienne, conclut-on à Boulogne. Mais d'ores et déjà nous lui avons dit que nous continuerions à venir.»


leparisien.fr
Testos
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LE PARC DES PRINCES : UN STADE INSCRIT DANS L'URBANITE



Construit entre 1968 et 1972, en même temps que le boulevard périphérique parisien, juste au-dessus des voies, le parc des Princes semble organiquement attaché à cette infrastructure.



Aux yeux des usagers du périphérique parisien, la grosse coquille de béton fait juste partie du paysage. Le parc des Princes surgit à la sortie d'un tunnel et disparaît à nouveau alors que l'on plonge dans ses entrailles. Pourtant, ce stade inauguré en 1972 est unique à plus d'un titre. Par son emplacement : construit à la place d'un ancien équipement sportif, il est planté en plein XVIe arrondissement. Même contraste entre sa structure de béton brut, moderne dans sa forme, et les matériaux qui font la couleur de la porte d'Auteuil, la brique et la pierre de taille. Son échelle, enfin, aurait pu déséquilibrer tout son environnement. Mais non ! Car le parc des Princes n'a justement jamais rien eu à voir avec cet environnement. Construit entre 1968 et 1972, en même temps que le boulevard périphérique, juste au-dessus des voies, il semble organiquement attaché à cette infrastructure. La courbe même du "Chaudron", comme le surnomme son architecte, renvoie comme un miroir au ceinturage de Paris. "Le tracé du périphérique passait au milieu de l'ancien parc des Princes qui datait de 1897, explique Roger Taillibert, le concepteur du projet. Je venais de finir les équipements sportifs de Font-Romeu ; ce défi urbain m'a tout de suite plu."

Une architecture dictée par la technique
Sur quatre petits hectares, le programme prévoit un équipement de 50.000 places assises et couvertes. Cette étroitesse du terrain ainsi que les contraintes techniques liées à son emplacement en pleine ville ont dicté à l'architecte une forme refermée sur elle-même qui satisfait par ailleurs sa conception du spectacle sportif. Pour gagner de la place, il imagine une structure sans étais qui soutiendra les 17.000 m2 de couverture. Ce système rend inutiles les poteaux porteurs et assure une visibilité parfaite aux caméras comme aux spectateurs, où qu'ils se trouvent. L'ossature est constituée de 50 portiques de 25 tonnes chacun, en porte-à-faux, reliés entre eux par un bandeau horizontal à 28 mètres de hauteur. Les éléments qui les composent (1.800 voussoirs, piliers et consoles) sont préfabriqués puis assemblés au fur et à mesure de l'avancement des travaux : d'abord collés à la résine, puis solidifiés définitivement par précontrainte.
Pour la première fois, l'invention de Freyssinet passe du génie civil à l'architecture. "Je me souviens que nous avons rencontré les pires difficultés pour réaliser en grandeur nature cette maquette que tout le monde trouvait fantastique et simplissime, raconte Roger Taillibert. Les assurances ne garantissaient pas le porte-à-faux au-delà de 20 mètres, alors que nos portiques en mesuraient 48. Il a fallu mener le combat jusqu'au Conseil de Paris pour l'emporter. Mais je ne voulais pas de poteaux ni de grands candélabres, et il fallait abriter toutes les places et éclairer la pelouse." D'autres contraintes techniques ont guidé sa création architecturale : la double ondulation qui imprime un si joli mouvement à la toiture sert d'abord à évacuer les eaux pluviales via les portiques qui sont tous creux. Le choix des escaliers plutôt que des escaliers mécaniques tient au manque de place. L'ellipse du stade sert avant tout les angles de prise de vue des caméras de télévision. Enfin, les emplacements des portiques plantés tous les 12 mètres sont dictés par les contraintes des caissons vides installés entre le périphérique et le stade.

Une rénovation dictée par l'économie
Jusqu'en 1998, le parc a vieilli tranquillement, sans heurt ni intervention extérieure. Très vite, il ouvre ses portes à d'autres événements que les matchs, et accueille, dans les vestiaires, des mannequins (défilé Yves Saint Laurent en 1980) ou des chanteurs (Michael Jackson en 1988, et, à nouveau en 1997) et dans les coursives, des brocantes... Pour préparer le grand événement de la Coupe du monde 1998, la société d'exploitation du Parc, la Sese (filiale de Canal+ à 100 %), a rajeuni l'éclairage, remplacé tous les sièges, rénové les salles de presse et installé des écrans géants. Le projet de rénovation, dessiné par Taillibert au début des années 2000 et réalisé depuis, a changé un peu plus radicalement l'architecture de l'ensemble. A l'intérieur, les coursives sont vitrées, et de nouveaux salons aménagés. A l'extérieur, adieu le béton, une sorte de soucoupe volante transparente vient s'installer à l'entrée du stade, ajoutant comme un auvent ou une visière. Abritant à la fois le siège social du club de foot résident, le PSG, une boutique de produits dérivés et des restaurants, cet espace, physiquement détaché du stade pour des raisons de sécurité, y est relié par plusieurs passerelles. "Nous avons donné une entrée au stade qui n'en avait pas. Elle est en verre et ne vient donc pas perturber la vision du stade", justifie Roger Taillibert. A l'inverse de son désormais concurrent installé à Saint-Denis, le parc des Princes demeure pour l'instant un "petit stade" urbain.


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