Citation
Leproux défend son plan
Le président du PSG Robin Leproux confirme, ce mardi dans L'Equipe, les mesures phares du plan antiviolence au Parc des Princes. Avec la fin des abonnements et l'instauration de «tribunes familiales» dans les virages Auteuil et Boulogne. (Photo Presse-Sports)
«Si on ne fait rien, ça se passera mal.» A l'heure d'officialiser son plan antiviolence pour le Parc des Princes, Robin Leproux reste ferme, et a expliqué à L'Equipe pourquoi il en était arrivé à supprimer les abonnements dans les tribunes Auteuil et Boulogne, qui s'affrontent depuis de longs mois sur fond d'idées politiques opposées. «Si on gardait l'antagonisme géographique Auteuil-Boulogne, on aurait un nouveau drame, assure le président du PSG. Et le club risquerait de mourir... Il fallait arriver au mélange des gens et à une mixité des tribunes. La solution, c'est que les gens acceptent de cohabiter, d'être assis les uns à côté des autres.» En clair, vu que les places en virages seront vendues de façon aléatoire (sans distinction entre Auteuil et Boulogne), «ceux qui ne veulent pas se mélanger, il vaudra mieux qu'ils restent chez eux».
«C'est le prix d'une paix à retrouver.»
Obligé par les récents événements à réfléchir à «un plan novateur et fondateur», Robin Leproux entend bien en finir avec ces affrontements verbaux et physiques incessants entre les deux virages mythiques de l'enceinte de la Porte de Saint-Cloud : «Cette guerre des deux tribunes, c'est une tare. Certains de nos meilleurs joueurs s'interrogent, ceux qu'on veut attirer se posent aussi des questions, sans parler des investisseurs potentiels. On ne peut pas faire progresser le club si on ne résout pas le problème de la violence. Ces mesures, c'est le prix d'une paix à retrouver.»
«Il nous faut une équipe avec un autre état d'esprit»
Pour retrouver une ambiance plus saine au Parc des Princes, le patron du club de la capitale compte également sur des résultats sportifs plus en accord avec le standing du PSG. Il ne cache pas que sans résultats, ces mesures drastiques passeront encore plus difficilement. «Les résultats de l'équipe nous aideront ou nous freineront dans cette démarche, lâche-t-il. On a fait un Championnat désastreux. Il nous faut une équipe avec un autre état d'esprit. On ne doit plus avoir une équipe qui finisse 13e du Championnat...» Il faudra donc d'autres moyens financiers injectés par l'actionnaire majoritaire, Colony Capital, qui va déjà devoir payer 22 millions d'euros pour rétablir l'équilibre dans les comptes du club.
Les principales mesures
- Suspension de la commercialisation des abonnements et réabonnements pour le début de saison 2010-2011 (tribunes Auteuil, Boulogne, G et K).
- Dans la partie basse d'Auteuil et de Boulogne, vente de 5 000 billets nominatifs et numérotés. Le spectateur sera placé de façon aléatoire dans une des deux tribunes, sans pouvoir choisir.
- Dans la partie haute des deux virages, invitation de 4 000 jeunes footballeurs d'Ile-de-France par la Fondation PSG.
- Dans la partie médiane de chaque tribune, instauration de «tribunes famille», avec 4 000 places réservées à un adulte accompagné d'au moins un enfant de moins de 16 ans ou d'une femme.
- Le prix des places à Auteuil et Boulogne sera fixé à 12 euros pour les rencontres de Ligue 1. Il sera de 6 euros pour les enfants de moins de 16 ans et gratuit pour les femmes.
- Pour les matches à l'extérieur, le PSG vendra un pack «billet + voyage» au coût de revient. Ces packs seront vendus aux supporters sans distinction de tribune, et tous les supporters seront mélangés dans les cars et la tribune visiteurs.
Le président du PSG Robin Leproux confirme, ce mardi dans L'Equipe, les mesures phares du plan antiviolence au Parc des Princes. Avec la fin des abonnements et l'instauration de «tribunes familiales» dans les virages Auteuil et Boulogne. (Photo Presse-Sports)
«Si on ne fait rien, ça se passera mal.» A l'heure d'officialiser son plan antiviolence pour le Parc des Princes, Robin Leproux reste ferme, et a expliqué à L'Equipe pourquoi il en était arrivé à supprimer les abonnements dans les tribunes Auteuil et Boulogne, qui s'affrontent depuis de longs mois sur fond d'idées politiques opposées. «Si on gardait l'antagonisme géographique Auteuil-Boulogne, on aurait un nouveau drame, assure le président du PSG. Et le club risquerait de mourir... Il fallait arriver au mélange des gens et à une mixité des tribunes. La solution, c'est que les gens acceptent de cohabiter, d'être assis les uns à côté des autres.» En clair, vu que les places en virages seront vendues de façon aléatoire (sans distinction entre Auteuil et Boulogne), «ceux qui ne veulent pas se mélanger, il vaudra mieux qu'ils restent chez eux».
«C'est le prix d'une paix à retrouver.»
Obligé par les récents événements à réfléchir à «un plan novateur et fondateur», Robin Leproux entend bien en finir avec ces affrontements verbaux et physiques incessants entre les deux virages mythiques de l'enceinte de la Porte de Saint-Cloud : «Cette guerre des deux tribunes, c'est une tare. Certains de nos meilleurs joueurs s'interrogent, ceux qu'on veut attirer se posent aussi des questions, sans parler des investisseurs potentiels. On ne peut pas faire progresser le club si on ne résout pas le problème de la violence. Ces mesures, c'est le prix d'une paix à retrouver.»
«Il nous faut une équipe avec un autre état d'esprit»
Pour retrouver une ambiance plus saine au Parc des Princes, le patron du club de la capitale compte également sur des résultats sportifs plus en accord avec le standing du PSG. Il ne cache pas que sans résultats, ces mesures drastiques passeront encore plus difficilement. «Les résultats de l'équipe nous aideront ou nous freineront dans cette démarche, lâche-t-il. On a fait un Championnat désastreux. Il nous faut une équipe avec un autre état d'esprit. On ne doit plus avoir une équipe qui finisse 13e du Championnat...» Il faudra donc d'autres moyens financiers injectés par l'actionnaire majoritaire, Colony Capital, qui va déjà devoir payer 22 millions d'euros pour rétablir l'équilibre dans les comptes du club.
Les principales mesures
- Suspension de la commercialisation des abonnements et réabonnements pour le début de saison 2010-2011 (tribunes Auteuil, Boulogne, G et K).
- Dans la partie basse d'Auteuil et de Boulogne, vente de 5 000 billets nominatifs et numérotés. Le spectateur sera placé de façon aléatoire dans une des deux tribunes, sans pouvoir choisir.
- Dans la partie haute des deux virages, invitation de 4 000 jeunes footballeurs d'Ile-de-France par la Fondation PSG.
- Dans la partie médiane de chaque tribune, instauration de «tribunes famille», avec 4 000 places réservées à un adulte accompagné d'au moins un enfant de moins de 16 ans ou d'une femme.
- Le prix des places à Auteuil et Boulogne sera fixé à 12 euros pour les rencontres de Ligue 1. Il sera de 6 euros pour les enfants de moins de 16 ans et gratuit pour les femmes.
- Pour les matches à l'extérieur, le PSG vendra un pack «billet + voyage» au coût de revient. Ces packs seront vendus aux supporters sans distinction de tribune, et tous les supporters seront mélangés dans les cars et la tribune visiteurs.