Paris est magique : L'émission de football arrive le 31 août 2009 sur NRJ Paris !

A partir du 31 août 2009 puis tous les lundis à 18h30, Patrick Boisfer et Florian Gazan prendront les commandes de Paris est magique, la nouvelle émission d'NRJ Paris consacrée au PSG.

Tous les lundis à 18h30 à partir du 31 août 2009, NRJ Paris proposera Paris est magique, une nouvelle émission de football consacrée au PSG.
Les deux animateurs Patrice Boisfer et Florian Gazan (Le 12 infos d’NRJ 12) y reviendront en image sur l’actualité du club parisien.

Chaque semaine, ils s'entoureront d'invités prestigieux, de joueurs, d'entraineurs ou encore de people.
Ils évoqueront le match de la veille avec un résumé complet en image, et vous emmèneront dans les coulisses du match.
Premiere

Subvention revue à la baisse

Le Maire de Paris Bertrand Delanoë a confirmé ce mercredi que la subvention allouée au Paris-SG cette année sera revue à la baisse. « J'en ai parlé avec Sébastien (Bazin). On est dans une crise et tout le monde voit ses moyens un peu diminuer. Je suis un maire qui a 300 millions d'euros en moins dans ses caisses cette année. On va voir comment cette diminution de subvention que je confirme (ndlr : la somme de 600 000 euros est évoquée) peut être compensée par l'achat de places par exemple ». La subvention globale annuelle versée au PSG est de plus de 3 millions et demi d'euros. - Ch. Mi., au Camp des Loges.

Roche, projets contrariés

Le souhait d'Alain Roche, annoncé samedi dernier dans L'Equipe Mag de devenir directeur sportif du Paris-SG, ne devrait finalement pas être exaucé. D'après L'Equipe de jeudi, le futur président parisien Robin Leproux y serait opposé, non pas pour des raisons personnelles mais bien par conviction. Ce dernier ne verrait en effet pas la nécessité de créer ce type de poste et en aurait informé mardi le conseil d'administration.

Malgré tout, Leproux compte bel et bien sur le responsable de la cellule de recrutement. «J'apprécie beaucoup de travailler avec Alain Roche, a-t-il d'ailleurs déclaré mercredi matin au Camp des loges, en marge de la visite de Bertrand Delanoë. C'est quelqu'un de très honnête, très travailleur, dévoué au PSG et qui a une connaissance des joueurs.» Prévue dans la première quinzaine de septembre, la nouvelle assemblée générale devrait officialiser les nouveaux statuts du club, ainsi que préciser les nouvelles fonctions éventuelles d'Alain Roche.

Luyindula-Hoarau, un fauteuil pour deux


Auteur de trente et une minutes convaincantes samedi dernier à Valenciennes, Guillaume Hoarau postule à nouveau à une place au sein de l’attaque du PSG. Au vu de la mise en place effectuée hier lors de l’entraînement, le duo Luyindula et Erding, titulaires lors des trois premières journées, devrait être reconduit dimanche face à Lille.
Mais, dans les semaines à venir, la question va inévitablement se poser. Pour l’instant, Erding semble indéboulonnable. Son profil et ses deux dernières prestations (2 buts en 2 matchs) lui confèrent une longueur d’avance. Le deuxième poste — Kombouaré évolue rarement avec trois attaquants — va donc se jouer entre Luyindula et Hoarau. Comparatif entre ces deux attaquants.

Les points forts


Hoarau a prouvé tout au long de la saison dernière son talent de buteur et surtout de finisseur dans la surface. Il va amener sa taille (1,92 m) et son jeu de tête dans un domaine où Paris n’a toujours pas marqué un but sur les sept inscrits. Pour mémoire, le Réunionnais avait scoré six fois de la tête l’an dernier. Il ne rechigne pas à la tâche défensive, un atout pour une équipe qui encaisse trop de buts en ce début de championnat.


Peguy Luyindula possède un mental d’acier. Souvent donné partant à chaque début de saison, il revient toujours dans la boucle et parvient à s’imposer. Ce qui s’était passé la saison dernière se répète cette année. A 30 ans, il semble physiquement au top de sa forme. Disponible dans le jeu, il combine intelligemment avec Erding et les milieux excentrés. Son but à Valenciennes fait foi.

Les points faibles

L’attaquant réunionnais sort de quatre mois de quasi-inactivité et a besoin d’enchaîner les rencontres pour retrouver le niveau de la saison dernière. Il est donc à prévoir qu’il va connaître des hauts et des bas en ce début de saison. Les déboires rencontrés par le passé, quand Le Havre (L 2) avait choisi de le prêter à Gueugnon (L 2), vont sans doute l’aider. Mais il est encore difficile de prédire comment il va traverser cette période.


L’ancien Marseillais pèche dans la finition. Il a débloqué son compteur buts face à Valenciennes mais son rendement dans ce secteur laisse toujours à désirer. Son meilleur total remonte à la saison 2003-2004 et ses 16 buts inscrits avec Lyon. La saison dernière, il n’a inscit que cinq buts en championnat sous les couleurs parisiennes.

La complémentarité avec Erding

D’un point de vue technique, Hoarau et Luyindula présentent un profil similaire : un bon toucher de balle, ils sont capables de jouer dos au but en remise et de décrocher de leur poste. Mevlut Erding est un attaquant qui joue plus en pointe et aime la profondeur. Théoriquement, ce dernier est donc le complément idéal à l’un comme à l’autre. Hoarau a pour lui un jeu de déviation de la tête qui pourrait parfaire cette complémentarité. Sans compter que, une fois retrouvée, l’efficacité du Réunionnais associée à celle de l’international turc devrait en faire une des paires les plus redoutables de L 1.


Frédéric Gouaillard

Le retour de Sakho-Bourillon ?


Ce n'est qu’un entraînement du mercredi pour un match le dimanche. Mais il dessine déjà une tendance. Hier, lors de l’opposition mise en place par Antoine Kombouaré, l’entraîneur a testé la paire Luyindula-Erding devant, le couloir gauche Armand-Sessegnon, Ceará-Giuly à droite. Derrière, il a décidé de renouer avec la charnière Sakho-Bourillon, qu’il devrait aligner ce dimanche face à Lille.

Elle avait débuté à Montpellier (1-1) avant que Kombouaré ne choisisse Sakho-Traoré devant Le Mans (3-1) et Valenciennes (3-2). Depuis le début de saison, le PSG souffre défensivement sans que cette situation soit spécialement imputable à Traoré.

D.S.

PSG EXPRESS

Hier. Courses puis opposition.

Aujourd’hui. Entraînement à 10 heures au Parc des Princes à huis clos.

Absent. Kezman (problème administratif), de retour aujourd’hui.

Infirmerie. Camara (phlébite au mollet droit).

Rendez-vous. PSG - Lille, 4e j. de L 1, dimanche 30 août au Parc à 17 h(Foot +).

Clément, qui fêtait ses 25 ans, a invité hier tous ses coéquipiers à déjeuner.

Euro 2016 : Leproux confiant pour le Parc


En visite hier au camp des Loges pour saluer et encourager l’équipe, Bertrand Delanoë a tenu à réagir à notre article paru le matin sur le Parc des Princes.
« Nous travaillons avec l’équipe dirigeante du PSG sur la place du Parc des Princes dans la candidature de la France pour l’Euro 2016. Voilà encore un challenge important ! » a glissé le maire de Paris.
De son côté, Robin Leproux, le futur président, est allé plus loin : « Le Parc des Princes fera partie des stades qui seront proposés pour l’Euro 2016. Je ne peux pas imaginer que nous n’ayons pas envie que le Parc soit retenu. On sait que la mairie de Paris le souhaite, que le PSG et ses actionnaires également. Nous travaillons pour cela et nous allons présenter un dossier crédible. »
Selon nos informations, la Ville de Paris participera au financement de la rénovation du Parc, condition sine qua non à sa retenue pour le projet de l’Euro 2016.

D.S.

Bertrand Delanoë : « Ambitieux et exigeants »

Comme chaque année, le Maire de Paris est venu rencontrer les joueurs et le staff au Camp des Loges ce mercredi matin, les assurant de son soutien pour la saison qui débute.

Accueilli par le futur Président du PSG, Robin Leproux, avec un maillot floqué à son nom, Bertrand Delanoë a découvert les installations du centre d'entraînement, avant d’assister à la fin de la séance des Rouge et Bleu. Le Maire de Paris s’est ensuite entretenu quelques minutes avec Antoine Kombouaré qui lui a présenté ses joueurs. « Chaque année, je viens les voir à l’endroit où ils travaillent, explique-t’il. Cette année il y a une nouvelle équipe d’encadrement, des joueurs nouveaux et surtout un début de saison encourageant qui doit nous rendre ambitieux et exigeants avec nous même. »

Face aux journalistes présents au Camp des Loges, le Maire de Paris a notamment évoqué la candidature du Parc des Princes pour l’Euro 2016 : « Nous travaillons avec l’équipe dirigeante du PSG sur la place du Parc des Princes dans la candidature de la France pour l’Euro 2016. Voilà encore un challenge important ! J’ai eu aussi des contacts avec les dirigeants du football français. Notre présence et donc celle du Parc des Princes doit être un partenariat profond et solide dans le temps entre le PSG, locataire du Parc des Princes, et la Mairie de Paris, propriétaire du Stade. Il faut tenir compte de nos réalités économiques, mais nous serons au rendez-vous. » C’est sur cette note d’optimisme que Bertrand Delanoë a quitté ses hôtes, sans oublier de les assurer de sa présence dans les tribunes dès que son emploi du temps le lui permettra.

M. Sakho : « Une très bonne entame »

Mamadou Sakho revient sur le début de saison du PSG, et ses objectifs pour l’avenir, avant d’affronter Lille dimache au Parc des Princes (17h00).

Mamadou, le PSG est 3e après trois journées de championnat. Comment juges-tu le début de saison du club ?
« C’est une très bonne entame de saison. C’est simplement dommage de prendre des buts à chaque match. On a réalisé un bon match à Valenciennes, malgré ce deuxième but encaissé. Mais ce que l’on retient, c’est la victoire. Pour nous, ce sont les trois points qui sont importants. »

A quel type de match t’attends-tu face à Lille, dimanche au Parc des Princes (17h00) ?
« Lille reste sur deux défaites et un match nul. Ils vont venir au Parc avec l’ambition de remporter leur première victoire. On joue ce match à domicile, on est actuellement en confiance, l’objectif consiste donc à prendre les trois points. »

Le Ramadan a commencé. Le ressens-tu au niveau de ton organisme ?
« Non, ça va. Pour le moment je l’ai toujours fait, sauf les jours de match. J’en ai discuté avec le coach et je vais commencer à m’adapter par rapport aux séances et aux matches. Je comprends d’ailleurs la réaction du coach parce que ça influe sur les organismes puisqu’on effectue beaucoup d’efforts aux entraînements et en matches. Il faut donc savoir le faire au bon moment. »

Tu es régulièrement sélectionné avec les Espoirs. Penses-tu à l’Equipe de France A et à la Coupe du Monde 2010 ?
« Non, même si on en parle un peu dans les médias. J’ai déjà des objectifs avec le PSG. En ce qui concerne la sélection, je suis à la disposition des Espoirs et quand j’y vais, je donne le maximum. On verra ce que l’avenir me réserve. »

On connaît ton attachement au PSG. T’es-tu fixé un plan de carrière ?
« Très sincèrement, non. Je suis sous contrat jusqu’en 2012 et pour le moment je vais essayer de faire une saison pleine. On verra pour l’avenir. »

As-tu été déstabilisé par les rumeurs annonçant Heinze au PSG ?
« Cela ne m’a pas spécialement déstabilisé. Gabriel Heinze était une de mes idoles à mon poste lorsque j’évoluais au centre de formation du PSG. Je l’appréciais énormément. C’est quand même une marque de confiance de la part du club de ne pas le recruter. Je vais essayer de donner le maximum pour retourner au PSG et à ses supporters cette confiance. »

Le PSG en deuil

Ce mardi 25 août Jean Pierre Pericat nous a quittés. Bénévole au PSG durant plusieurs saisons, chez les pros puis auprès des jeunes pousses du club, JPP restera toujours dans nos cœurs.
Pour tous ceux qui désirent lui rendre un dernier hommage, les obsèques auront lieu le lundi 31 août à 15 heures, au cimetière de Pontoise (95) - 80 rue de Gisors. La famille souhaite que les gens présents ne portent pas de vêtements foncés.

Ludovic Giuly, qui a ressenti une douleur à un mollet, a écourté jeudi sa séance d'entraînement, préférant ainsi se ménager en vue de la réception de Lille, dimanche au Parc des Princes. Le joueur ne sait pas encore s'il pourra tenir sa place face au Losc.

Par ailleurs, selon L'Equipe de vendredi, Antoine Kombouaré pourrait opérer un changement en défense centrale. Grégory Bourillon pourrait en effet retrouver sa place en défense centrale, perdue après le premier match face à Montpellier (1-1), aux dépens de Sammy Traoré.

La passion du vin de Christophe Jallet

Ceux qui inviteront Christophe Jallet à déjeuner sont prévenus : ils devront choisir une bonne bouteille. Car pour l’ex-Lorientais, buteur décisif samedi à Valenciennes, le vin est plus qu’une passion. Ses parents sont viticulteurs à Nercillac, en Charente. C’est dans l’exploitation familiale de 25 ha que Jallet a vécu jusqu’à ses 14 ans.
« J’ai conduit les tracteurs très tôt dans les vignes, se souvient-il. Ça a bercé mon adolescence. Quand je revenais du centre de formation de Niort, alors que mes copains partaient danser, j’allais travailler sur les ceps. Tout ça m’a donné le goût du travail et de la terre. »
Après son bac obtenu en sport-études à Niort, Jallet s’est lancé dans une aventure inédite pour un footballeur. Tout en débutant en L 2 avec Niort, il a étudié par correspondance pendant deux ans pour obtenir… un BTS d’oenologie. « J’ai réussi le tronc commun, se souvient-il. Mais pour valider mon diplôme, il me fallait effectuer un stage de trois mois en entreprise. Avec les matchs de L 2, c’était impossible. C’est un regret, mais après ma carrière j’essaierai de le décrocher. Cela me sera très utile pour réussir, plus tard, à fabriquer mon propre cognac ou mon vin du pays. »
Chez les footballeurs, la passion du vin est beaucoup plus rare que celle des belles voitures. Jallet en convient. « C’est un peu atypique, reconnaît-il. A Lorient, il n’y a qu’avec mon coéquipier Ulrich Le Pen que je parlais de vin. Et il m’a dit qu’Yves Deroff, le défenseur de Guingamp, aimerait lui aussi passer un diplôme d’oenologie. Mais c’est sûr qu’on n’est pas des dizaines à partager cette passion. »

« Le PSG ? Ça sent le bon millésime »

En amateur averti, Christophe Jallet a déjà ses crus préférés. « J’aime les bordeaux, surtout les vins assez forts, note-t-il. Les margaux et les pauillac sont fabuleux. Les vins de Côtes-du-Rhône comme, par exemple, les saint-joseph et les côte-rôtie sont également excellents. » Récemment, Jallet s’est offert un petit plaisir lors d’un repas familial dans sa nouvelle maison des Yvelines, voisine de celles de Sylvain Armand et de Grégory Bourillon : « On a débouché un Pavillon rouge château-margaux 2005. Les initiés savent que c’est une très bonne bouteille… »
Au moment de comparer le PSG de cette saison à un vin, Jallet ne se démonte pas. « On est encore un peu jeunes et c’est dans un an qu’il faudra déboucher la bouteille PSG, s’amuse-t-il. Ça sent le bon millésime mais il faut encore un peu affiner l’arôme ! »

PSG EXPRESS


Hier. Entraînement à huis clos au Parc des Princes. Opposition au cours de laquelle Sakho et Bourillon ont été à
nouveau associés en défense centrale. Kezman, de retour, s’est entraîné.

Aujourd’hui. Entraînement à 10 heures au camp des Loges.

Infirmerie. Camara (phlébite au mollet droit).

Rendez-vous. PSG - Lille, 4e journée de L 1, dimanche 30 août au Parc des Princes à 17 heures (Foot +).


Sakho, Sankharé et Ngoyi ont été appelés en équipe de France espoirs qui affrontera la Slovénie le 4 septembre et l’Ukraine le 8 septembre.


Loris Arnaud est sur les tablettes de Strasbourg (L 2) qui s’intéresse également au Lillois Pierre-Alain Frau et au
jeune Stéphanois Emmanuel Rivière

PARIS SG
PETITE ALERTE POUR GIULY...

Ludovic Giuly n'a pas pris part à l'ensemble de la séance à huit clos, hier matin, au Parc des Princes. L'attaquant parisien a ressenti une douleur à un mollet qu'il l'a contraint à ne pas participer à la seconde partie de l'opposition. A priori, rien de grave : Giuly a préféré se ménager afin d'être opérationnel, dimanche, contre Lille. Pour ce deuxième match au Parc des Princes, Antoine Kombouaré pourrait procéder à un changement en défense centrale et remplacer Traoré par Bourillon. Déjà, mercredi, il avait associé de nouveau Sakho à l'ancien rennais, comme pour la première journée, à Montpellier ( 1-1 ).
Hier, l'entraineur parisien a renouvelé l'expérience. Une défense Armand, Sakho, Bourillon, Céara semble donc se dessiner. En attaque, en revanche, pas d'indice. Hoarau et Luyindula, tous deux en balance pour une place, figuraient dans la même équipe. Le second, titulaire lors des trois premières journées, auteur de prestations de qualité, semble favori pour encore être dans le onze de départ.

S. Traoré : « Une ambiance magnifique »

Le défenseur parisien Sammy Traoré revient sur le début de saison du club de la capitale et sur la réception de Lille, ce dimanche à 17h00.

Sammy, comment juges-tu le début de saison du PSG ?

« Il est bon ! Maintenant, il y a un match très important dimanche face à Lille, une équipe européenne. A nous de bien le négocier. Nous abordons la rencontre sereinement, tout en restant prudents. Mais on est à la maison et on joue pour obtenir une victoire. J’ai vu le match de Lille jeudi (victoire 4-2 face à Genk en Europa League), et cette équipe a une nouvelle fois réalisé une très belle prestation. Les Lillois piétinent un peu en championnat, il faudra donc faire attention à ne pas les réveiller. Ils vont venir chercher des points. L’année dernière, ça a été un match difficile. Cela le sera encore cette année. »

Cette rencontre va-t-elle révéler le PSG version 2009-2010 ?

« Je ne pense pas. On a déjà démontré de belles choses, et on verra vraiment ce que vaut Paris en fin de saison. On a réalisé une bonne saison l’année dernière mais on n'a rien eu à l’arrivée. Le championnat va être long, et c’est à la fin qu’on jugera. »

Le PSG est-il à sa place sur le podium ?

« On est qu’au début de la saison ! Le jeu va commencer à être un peu plus fluide au fil des rencontres. On travaille beaucoup à l’entraînement. On va retrouver des automatismes et, avec les progrès qu’on fait tactiquement, ça ne peut qu’aller de mieux en mieux. L’ambiance est magnifique au sein du groupe et, même après une défaite, elle ne changera pas. On continuera à travailler. »

Quel premier bilan tires-tu de ton début de saison ?

« Il est correct. Deux matches, deux victoires, mais ça n’est pas une satisfaction personnelle de jouer. Je fais parti d’un collectif, on est tous amené à jouer, et ça tire tout le monde vers le haut. Dans un match, il y a toujours des hauts et des bas. Je pense que l’équipe est bien en place, même si on a pris des buts évitables, notamment contre Le Mans et Montpellier. Ce sont des erreurs qu’il ne faut pas renouveler. Face au Mans, on a eu la force de revenir. Contrairement à ce qu’on peut lire tous les jours dans la presse, je ne pense pas que la défense soit le point faible de Paris. On attaque à onze et on défend à onze. Quand on prend un but, on le prend tous, pas juste les quatre ou cinq défenseurs. L’équipe sait ce qu’elle a à faire. C’est simplement plus facile de taper sur les défenseurs quand on prend des buts. »

Kezman, c’est toujours flou

L’histoire entre Mateja Kezman et le PSG s’apparente de plus en plus à un rendez-vous manqué. Titulaire à six reprises la saison dernière en L 1 (3 buts), le Serbe n’est pas mieux loti cette année. Contrairement à Paul Le Guen, Antoine Kombouaré a décidé, à son arrivée, de le placer sur un pied d’égalité avec les autres attaquants.
Mais les premiers choix de l’entraîneur parisien semblent lui assigner un nouveau statut de remplaçant de luxe. En 3 rencontres, le natif de Belgrade a joué une minute à Montpellier, puis 24 autres contre Le Mans où il a quand même offert une passe décisive à Giuly. A Valenciennes, l’attaquant serbe n’a pas quitté le banc de touche. Logiquement, il se demande si son avenir est toujours à Paris et, en privé, se montre désireux de quitter la capitale.

Vers le Betis Séville ?

Son éventuel départ est pourtant très compliqué à boucler. Depuis cet été, Kezman appartient au PSG qui a versé 3,7 M€ à Fenerbahçe pour lever l’option d’achat. Mais ce sont les émoluments du joueur qui posent problème. Avec 250 000 € brut par mois, le Serbe a le troisième salaire de l’effectif. Difficile, pour d’éventuels clubs intéressés, de mettre autant d’argent pour un joueur de 30 ans. De son côté, le PSG exige une offre de prêt assortie d’une option d’achat. Et, surtout, que le club intéressé s’engage à prendre en charge l’intégralité du salaire du Serbe. Le Betis Séville (L 2 espagnole) serait prêt à le faire, à en croire certains médias espagnols. « C’est un grand club avec une grande histoire, a commenté Kezman, hier après l’entraînement où il s’est contenté d’un footing. Dans le football, tout peut aller très vite mais, pour l’instant, je suis à Paris. » Une façon de ne pas fermer la porte sans trop l’entrouvrir. Mais Paris n’a reçu aucune proposition des représentants du Betis. Et la situation s’est compliquée avec l’arrivée sur le dossier d’un intermédiaire franco-espagnol qui tente, en Espagne, de se faire passer pour le représentant officiel du joueur. Un vrai imbroglio.

Traore assure la défense

Sammy Traoré s’est invité, hier, à la conférence de presse hebdomadaire à la place de Ceará. Le grand défenseur n’a pas mis sa robe d’avocat mais il a plaidé avec vigueur la cause de la défense parisienne. « Contrairement à ce qu’on peut lire un peu tous les jours, je ne pense pas que la défense soit le point faible de Paris (NDLR : 4 buts en 3 matchs).
On attaque à 11, on défend à 11, donc il y a des efforts de repli à faire, des duels à gagner.
On ne prend pas un but à 4 ou à 5, a-t-il argumenté. C’est plus facile de taper sur les défenseurs et de dire que les attaquants sont forts. »

PSG EXPRESS


Hier. Tours de terrain, exercices devant le but, toros et tennis-ballon.

Aujourd’hui. Entraînement à huis clos, à 17 heures, au Parc des Princes.

Infirmerie. Camara (phlébite au mollet droit).

Absents. Boli (essai non concluant à Sheffield, L 2 anglaise) et Baning.

Rendez-vous. PSG - Lille, 4e journée de L 1, dimanche, à 17 heures (Foot +).

Monaco - PSG, 5e journée de L 1, et PSG - Lyon, 6e journée, auront lieu les dimanches 13 et 20 septembre à 21 heures (Canal +).

PARIS-SG – LILLE (demain)
PARIS-SG

Paris serein

LES ATELIERS à la carte ont permis à certains joueurs de récupérer (tennis ballon et toros) et à d’autres de peaufiner leur adresse devant le but. Ce fut notamment le cas d’Erding et de Giuly. Si ce dernier avait écourté la séance de la veille après avoir ressenti une douleur à un mollet, il apparaissait en pleine forme hier. Kombouaré dispose d’un groupe au complet. Sammy Traoré se montrait cependant prudent : « Les Lillois piétinent un peu en
Championnat, il faudra donc faire attention à ne pas les réveiller. Ils vont venir chercher des points. L’année
dernière, ça a été un match difficile. »

L’équipe probable : Coupet - Ceara, Bourillon, M. Sakho, Armand - Giuly, Makelele (cap.), Clément, Sessegnon
- Erding, Luyindula ou Hoarau.

LILLE
Debuchy et Plestan incertains

LE MATCH DE LIGUE EUROPA contre Genk (4-2), jeudi soir, a laissé des traces dans les rangs du LOSC. Debuchy, touché aux côtes dans un choc avec son coéquipier Chedjou, est incertain. Quant à Plestan, qui a ressenti une douleur aux adducteurs pendant l’échauffement, il est lui aussi resté aux soins, hier. Les deux défenseurs effectueront un dernier test aujourd’hui. Hier après-midi, les titulaires contre les Belges se sont contentés
d’un petit tour à vélo autour du Domaine de Luchin. Les autres ont travaillé devant le but.
Pour Rudi Garcia, dans une période où son équipe enchaîne les matches tous les trois jours, « le maître mot, c’est récupérer ».

L’équipe probable : Butelle - Béria, Rami, Plestan ou Chedjou, Emerson - Balmont, Mavuba (cap.), Cabaye - Obraniak, De Melo ou Vittek, Hazard.

Kezman et Rothen écartés
La rédaction - JS - RMC.fr, le 29/08/2009
Pour la réception de Lille demain (17h) au Parc des Princes, Antoine Kombouaré a décidé de se passer des services de Mateja Kezman et Jérôme Rothen, dont le futur au PSG reste incertain.

« Les gens qui pensent à leur avenir ailleurs qu'au PSG, je ne peux pas les prendre, c'est impossible, plaide l'entraîneur parisien. D'autres joueurs s'entraînent tous les jours avec l'envie de jouer au PSG. Ceux-là sont à 100% et je n'ai aucune certitude qu'ils soient bons en match. Alors imaginez quelqu'un qui est en train d'hésiter entre partir ou rester. Mieux veut le mettre de côté, qu'il gère sa situation et une fois qu'elle sera éclaircie et que le mercato sera terminé, à lui de se remobiliser. Moi je suis prêt à l'accueillir à condition qu'il s'investisse à 100 % pour l'équipe. » Antoine Kombouaré attend donc avec impatience la fin du mercato, lundi à minuit. « Ça me gonfle cette situation. Je pense que c'est le cas pour tous les entraîneurs, confie le technicien kanak. Il n'est pas normal que pendant un mois de compétition où vous travaillez pour faire gagner l'équipe, il y a des joueurs qui réfléchissent à partir parce que vous ne les avez pas fait jouer ou parce qu'ils sont en situation difficile. Un mois plus tard, ils peuvent se retrouver face à vous. C'est aberrant. Pour moi, l'idéal serait qu'on ne parle plus de transferts une fois que le championnat démarre. »

PSG-Lille : Le groupe du PSG
Groupe - samedi 29 août 2009 à 18:30

Voici la liste des joueurs retenus par l’entraîneur Antoine KOMBOUARE pour le match opposant le PSG à Lille, comptant pour la 4eme journée du championnat de France de Ligue 1, le dimanche 30 août 2009 :

APOULA Edel
ARMAND Sylvain
BOURILLON Grégory
CEARA Marcos
CHANTOME Clément
CLEMENT Jérémy
COUPET Grégory
ERDING Mevlut
GIULY Ludovic
HOARAU Guillaume
JALLET Christophe
LUYINDULA Peguy
MAKELELE Claude
NGOYI Granddi
SAKHO Mamadou
SANKHARE Younousse
SESSEGNON Stéphane
TRAORE Sammy

Le PSG va enfin savoir où il en est

Après un nul à Montpellier et deux succès contre Le Mans et Valenciennes, le club parisien va s’étalonner cet après-midi face à Lille, une équipe difficile à manoeuvrer.
Du côté du PSG, on ne se formalise pas de cette soudaine rivalité. Bien au contraire.

Hausser le niveau de jeu

Au gré des succès, la bonne humeur gagne même le camp des Loges. Des sourires laissent place aux regards fuyants de la fin de saison dernière. Jeudi, on a vu Claude Makelele mimer un torero plantant ses banderilles sous les rires de ses coéquipiers. « C’est magnifique, confirme Sammy Traoré. On rigole et on s’entend bien. On sent que même en cas de défaite ou de passage à vide, on tirera tous dans le même sens. » On demande à voir mais, pour l’instant, cette confraternité associée à une bonne dose de travail suffit à engranger les bons résultats.

Paris se retrouve au coude à coude avec les trois « grands » de L 1 avec un groupe stabilisé et une nouvelle méthode de travail. Ce soir, au terme de la rencontre face à Lille, Antoine Kombouaré, l’entraîneur parisien, tirera un premier bilan de l’été. A ce moment-là, le Kanak saura si son équipe a su contourner le fameux bloc lillois, bien mal en point en ce début de saison (un point en trois rencontres). Et même s’il se refuse à qualifier de test le match du jour, Kombouaré admet que Paris va devoir hausser son niveau de jeu. « Il va falloir un grand PSG car en face, c’est costaud et ça explose vite », analyse-t-il. Pour que Paris grandisse, il a demandé à ses joueurs de moins reculer et surtout de se montrer plus efficaces. Pour autant, il ne semble toujours pas décidé à faire débuter Guillaume Hoarau. « Il lui reste à bosser. Depuis trois mois, il n’a fait qu’une rencontre de CFA et quelques bouts de matchs avec nous », indique Kombouaré.

En revanche, ni Rothen une habitude ni Kezman ne figureront sur la feuille de match. Fidèle à sa ligne de conduite, Kombouaré ne convoque pas les joueurs qui souhaitent être transférés. L’attaquant serbe a peut-être joué ses vingt-quatre dernières minutes avec Paris face au Mans (3-1). S’il partait avant lundi soir ce qui est loin d’être fait , il laisserait un énorme mystère et un total famélique de six buts.

CEARÁ ,défenseur latéral droit parisien
« Je n’ai pas peur de la concurrence »


Dans quelques jours, le Brésilien fêtera ses deux ans sous le maillot du PSG. Après avoir lutté pour le maintien, puis raté de peu une place européenne, il espère connaître cette saison les sommets avec Paris.

Jusqu’à présent, vous avez rencontré des équipes plus faibles. Lille est-il le premier vrai test ?
Ceará . Chaque match est un test.
Mais il est vrai que nos précédents adversaires étaient inférieurs à nous, du moins sur le papier. Les Lillois, c’est un autre calibre, même s’ils connaissent un début de saison difficile. Ce match va nous permettre de montrer si nous avons les moyens de nos objectifs. On va enfin savoir ce que l’on vaut vraiment.

Et quels sont les objectifs ?
Paris est un grand club. Nous devons être ambitieux. Terminer dans les cinq premiers est le minimum. Toutefois, le titre de champion est pour l’instant inaccessible. En termes d’effectif, Marseille, Bordeaux et Lyon sont supérieurs. Mais il n’est pas interdit d’espérer. Je rêve de gagner des titres avec Paris, de jouer la Ligue des champions.

Vous avez déjà encaissé quatre buts contre deux la saison dernière. La défense est-elle à la peine ?
Il y a peut-être une petite fragilité. Mais les défenseurs ne sont pas les seuls en cause. C’est toute l’équipe qui doit défendre. Comme nous sommes davantage portés vers l’avant, il est plus difficile de faire les efforts pour revenir. Nous devons aussi être plus attentifs lors des coups de pied arrêtés et des phases aériennes. Mais sur les quatre buts, deux étaient évitables, celui à Montpellier (1-1) et contre Le Mans (3-1). A Valenciennes (3-2), il s’agissait de deux exploits individuels.

Comment jugez-vous votre prestation depuis le début de saison ?
Je pèche peut-être un peu dans mon apport offensif. Il faut aussi que je m’adapte mieux au jeu de Ludovic (Giuly) qui a un style différent de celui de Stéphane (Sessegnon) avec qui j’avais mes habitudes (NDLR : sur le côté droit).

Christophe Jallet, votre concurrent, a déjà marqué un but contre Valenciennes. Craignez-vous qu’il ne prenne votre place ?
Je suis heureux qu’il ait marqué. Mais il jouait alors milieu droit. Ce n’est pas pareil… Je dois avouer que j’étais un peu inquiet quand Paris l’a recruté. Les discussions pour ma prolongation de contrat étaient au point mort. Je me disais que c’était peut-être une façon de me dire qu’on ne souhaitait plus me conserver. Mais, depuis, j’ai prolongé de deux ans (jusqu’en 2012). Je n’ai pas peur de la concurrence . Si Christophe devient titulaire, c’est qu’il l’aura mérité. A moi de tout faire pour conserver ma place.

Le PSG croque Lille et s'installe sur le podium

Une victoire concluante face à Lille offre au PSG une place de co-leader du championnat avant le match Marseille - Bordeaux.


Antoine Kombouaré attendait ce quatrième match de la saison pour « tirer un premier bilan ». La victoire du PSG devant Lille (3-0) donne des temps de passage que l'entraîneur parisien ne devaient même pas espérer. Un nul puis trois victoires d'affilée permettent au club de la capitale de grimper au deuxième rang du classement à égalité de points avec Bordeaux le leader et Lyon, troisième.

Et même si Paris n'a pas encore rencontré les cadors de la L1, il se place comme un sérieux outsider de la saison. Mieux, le PSG semble avoir trouvé une force mentale qui lui permet de passer les zones de turbulence sans trop tanguer. Car Lille ne s'est pas présenté au Parc des Princes en victime expiatoire et son classement actuel (un seul point en quatre matchs) ne reflète pas vraiment la qualité de la formation nordiste, qualifiée en Ligue Europa.Chahuté lors du premier quart d'heure, le PSG est tout heureux de voir la tête de Rami passer au dessus (3e) alors que les frappes de Cabaye (10e) et d'Aubameyang (11e) sont trop faibles pour inquiéter Coupet.

Clément très en forme

Le milieu très dense des Nordistes gêne considérablement le bloc parisien qui s'en remet alors à ses individualités. Au milieu de la surface, Giuly est contré par Emerson (20e) avant qu'Erding ne se heurte aux gants fermes de Butelle sur une puissante frappe croisée (26e). Sur le corner, la défense lilloise se dégage mal et le ballon revient sur Clément. Excentré côté gauche, le milieu défensif ne se pose pas de question et fait se lever le Parc en catapultant le ballon dans la lucarne opposée (1-0, 27e). Il inscrit ainsi le quatrième but de sa carrière. Et pas le moins beau.

Paris ne domine pourtant toujours pas les débats. Rami flirte une nouvelle fois la barre de la tête (33e) et après deux tentatives de Vittek hors cadre (38e, 44e), Cabaye trouve enfin la mire mais bute sur Coupet (48e).

La balle de break refusée

Les supporters du Parc croient enfin au break lorsque De Melo expédie le ballon dans son propre but sur un corner de Sessegnon mais l'arbitre refuse le but pour une faute préalable de Traoré sur l'attaquant lillois (59e).

Mais alors que Lille multiplie les offensives et bouscule de plus en plus les hommes de Makelele, le PSG se met enfin à l'abri. Côté droit, Armand centre vers Luyindula qui manque le ballon. Jallet surgit pour lui remettre et l'attaquant international trompe Butelle des six mètres (2-0, 77e).

Suffisant pour offrir au PSG un dernier quart d'heure tranquille ponctué dans les arrêts de jeu par une splendide volée gagnante de Jallet que Butelle laisse filer entre ses jambes (3-0, 90e+1). Son deuxième but en deux matchs. Avant la rencontre, Kombouaré reconnaissait que son équipe avait « encore beaucoup de progrès à faire ». Pour une équipe en rodage, ce PSG là est pourtant bien séduisant. Ça promet.

PSG - LILLE : 3-0 (1-0).

Spectateurs: 38 000

Arbitre: M. Thual

Buts. PSG: Clément (27e), Luyindula (77e), Jallet (90e+1)
Avertissement. Lille: Emerson (87e)

Paris SG: Coupet - Cearà, S. Traoré, Sakho, Armand - Giuly (Jallet, 71e), Makelele (cap), Clément, Sessègnon - Erding (Hoarau, 61e), Luyindula (Chantôme, 84e). Entr. Kombouaré.

Lille: Butelle - Debuchy, Rami, Chedjou, Emerson - Balmont, Mavuba (cap) (Obraniak, 70e), Cabaye - Aubameyang (Gervinho, 46e), Hazard - Vittek (De Melo, 58e). Entr.: Garcia.

Kombouaré : « Je suis un entraîneur comblé »


Les deux entraîneurs, Péguy Luyindula, Christophe Jallet et Stéphane Sessegnon reviennent sur la victoire du PSG face à Lille 3-0 dimanche au Parc des Princes.

Antoine Kombouaré (entraîneur du PSG)

« Je ne pensais pas être capable de gagner 3-0 parce que la 1ere péride a été difficile. On a été solidaire et bien mieux organisé défensivement en 2e mi-temps. On a bien joué, on s’est procuré beaucoup de situations et, à l’arrivée, on marque 2 superbes buts. C’est une énorme victoire, une belle satisfaction parce qu’on marque trois fois sans encaisser de but. On est content d’être leader, mais il y a encore beaucoup de chemin pour aller au bout. Je suis un entraîneur comblé et fier de ce que font les joueurs, car avoir 10 points après 4 journées, c’est fantastique. »

Rudi Garcia (entraîneur de Lille)

« C’était notre huitième match en août, ça a donc été compliqué pour nous en seconde période. On perd 3-0 mais dans l’esprit, je n’ai pas de reproche à faire à mes joueurs. »

Péguy Luyindula (attaquant du PSG)

« Il y a eu beaucoup de bonnes choses ce soir, on réalise un bon match avec un joli score à la clé. On voulait enchaîner, surtout qu’on jouait à domicile. On continue sur notre lancée et on espère que ça va continuer encore longtemps. A titre personnel, deux buts en deux matches, ça me fait plaisir ! C’est le moins beau des trois mais il est important car il nous permet de faire le break. »

Christophe Jallet (défenseur du PSG)

« On peut être satisfait car on prend dix points sur douze et on marque dix buts après quatre journées. On va pouvoir travailler dans la sérénité pendant quinze jours. On aura alors un match difficile à Monaco. Nous prenons les matches les uns après les autres, et je pense que, si nous continuons comme ça, nous allons finir à une place très honorable. On est sur une bonne lancée, mais il ne faut pas s’enflammer. Sur mon but, la chance me sourit. J’ai tenté, et j’ai eu de la réussite. »

Stéphane Sessegnon (milieu de terrain du PSG)

« C’est une victoire importante. Ca n’a pas été facile car on a été mis en difficulté. Le bilan est positif car on marque trois buts sans en prendre. Aujourd’hui, on est leader mais il faut garder la tête sur les épaules. On a été lucide offensivement et solide défensivement. C’est plaisant d’être leader avant ces quinze jours de repos. On va être attendu au tournant, et le plus dur commence maintenant. »

«Presque un départ idéal»


En dominant Lille (3-0), dimanche soir au Parc des Princes, le Paris-SG a signé sa troisième victoire consécutive en Championnat. La satisfaction était donc de mise pour Christophe Jallet et ses partenaires. «Dix points sur douze possibles, c'est presque un départ idéal, estime l'ancien Lorientais, auteur du dernier but parisien. On est sur une bonne lancée. (Dimanche) soir, tout le monde a lutté pour ne pas prendre de but. Le coach avait insisté sur le repli défensif. Tout le monde a envie de se battre pour son partenaire. C'est encourageant».

«Il ne faut pas s'enflammer. Le plus dur commence» (Stéphane Sessegnon)

Jallet, l'une des recrues de l'intersaison, a aussi affirmé que les Parisiens sentaient «une osmose, sur le terrain comme dans le vestiaire». Si leur entraîneur, Antoine Kombouaré, voit aussi du positif dans cette deuxième victoire en autant de matches à domicile, il constate que son équipe «a eu des soucis en première période. On a eu du mal à défendre, à attaquer. Il reste encore du boulot. On est perfectible». Des propos qui trouvent écho auprès de Stéphane Sessegnon, notamment. «La victoire n'a pas été facile. Lille nous a mis en difficulté, analyse le Béninois. Il ne faut pas s'enflammer. Le plus dur commence, on va maintenant être attendu au tournant».

Guillaume Hoarau, qui a disputé la dernière demi-heure du match contre le LOSC, veut profiter du nouveau statut du PSG, devenu co-leader de L1 à l'issue de cette 4e journée : «On savoure. C'est une belle récompense. L'équipe commence à prendre forme». L'attaquant garde toutefois à l'esprit que «la saison est longue. Il va falloir bosser pour conserver ce classement».«On en saura plus sur le vrai potentiel de Paris après dix matches», conclut Jallet. (avec AFP)

Ce PSG-là n’a pas fini de vous étonner

Victorieux de Lille (3-0) en offrant un spectacle de qualité au public du Parc des Princes, Paris aligne son troisième succès de rang et conserve son invincibilité.


Un jour, peut-être, le PSG aura des ambitions conformes à son standing. Mais, pour l’instant, le club de la capitale se contente de figurer dans le trio de tête du championnat sans fanfaronner. Hier soir, avant le choc entre l’OM et Bordeaux, son succès flatteur face à Lille (3-0) l’avait même propulsé provisoirement tout en haut du classement.


Pas de quoi perturber Antoine Kombouaré, qui est devenu un véritable émule de Laurent Blanc dans sa communication. En conférence de presse d’après-match, l’entraîneur parisien a commencé par lister les points négatifs qui sont apparus lors de ce troisième succès de rang. « Etre leader, c’est agréable, mais je note surtout que c’est une victoire acquise dans la difficulté. On a eu du mal à bien défendre, à ressortir les ballons, et on a eu des difficultés sur les coups de pied arrêtés. Pour Lille, c’est cher payé », a conclu le Kanak.
On lui souhaite bien du plaisir pour se montrer aussi critique quand son équipe gagnera 4-0 ou 5-0. Au final, pourtant, on ne peut lui donner totalement tort. Ce succès n’a pas encore levé le mystère sur le niveau réel du PSG en ce début de saison. Comme l’avait noté Kombouaré avant la rencontre, ce n’était pas un « test ». Pas même une épreuve. Ce Lille-là, sûrement usé par son match de jeudi en Ligue Europa, ne possédait pas les ressources pour inquiéter Paris au-delà de la première demi-heure de jeu.

Premier bilan cette semaine

Mais, sans un but digne de la Ligue des champions de Jérémy Clément dixit Rudi Garcia , on se demande dans quelle galère se seraient embarqués les Parisiens. Il faudra vraiment plus fort, et surtout plus constant, pour étalonner Paris. Cette semaine, Kombouaré doit effectuer un premier bilan. Au rayon passif, l’entraîneur parisien a déjà largement rempli sa colonne. Mais, en face, les motifs de satisfaction ne manquent pas : des résultats probants (trois victoires et un nul en quatre journées), une animation offensive de qualité (10 buts et 2e meilleure attaque provisoire) et une confiance en hausse.
Christophe Jallet, une des trois recrues de l’été, incarne en quelque sorte le symbole de cette alchimie réussie. Entré en jeu à la 71e minute, l’ancien Lorientais a offert une passe décisive et a inscrit son deuxième but de la saison.
Hier au Parc, il n’était pas le seul à se frotter les mains. Les dirigeants parisiens ont réussi à se débarrasser de Mateja Kezman, 3e salaire du club, prêté au Zénith Saint-Pétersbourg.

Frédéric Gouaillard

Peguy Luyindula confirme


Après avoir hésité quelques jours, Kombouaré a finalement reconduit hier après-midi l’équipe victorieuse à Valenciennes. D’abord étouffé, le milieu parisien a desserré l’étreinte au fil des minutes pour offrir les ballons en profondeur dont avaient besoin les attaquants pour s’exprimer.

Coupet (6). Des arrêts sans trembler sur des frappes de Cabaye (18e) et Debuchy (45e).
Encore plus rassurant après le repos, notamment sur un jaillissement devant Gervinho (83e).

Ceará (5,5). Plutôt propre dans son placement, ses automatismes avec Giuly dans le couloir droit sont encore en rodage. Son apport offensif a été généreux, à défaut d’être toujours efficace.

Traoré (5). Il a souffert devant la vitesse d’Hazard et la taille de Rami. Un match sans relief, mais pas sans trembler.
Ses relances n’ont pas non plus été des modèles de précision.

Sakho (5). Il sait toujours user de son physique pour remporter les duels. Mais, trop sûr de lui ou peu concentré, il perd des ballons précieux dans l’entrejeu. Il n’a toujours pas retrouvé son niveau de la saison passée.

Armand (6). L’arrière gauche a verrouillé avec efficacité et sobriété son couloir. Dans le coup du deuxième but.

Giuly (6). Les ballons arrivent rarement à lui. Soit parce qu’il est placé trop bas pour offrir une bonne solution. Soit parce que Sessegnon a tendance à l’oublier. Pour compenser, il a passé le temps à épauler efficacement ses milieux. Remplacé par Jallet (71e), qui réussit une passe décisive et un but en vingt minutes !

Makelele (6). Un début discret mais, après le premier but, son placement a permis de casser les remontées de balle lilloises.

Clément (7). Placé trop bas pendant vingt minutes, il s’est décomplexé et a offert de nombreux ballons en profondeur. Son but tout en puissance prouve qu’avec un peu de culot il est tout simplement indispensable à l’équilibre de l’équipe.

Sessegnon (6,5). Le jour où il saura enchaîner dribble lumineux et passe correcte à ses partenaires, il sera un grand. Hier, il aurait pu faire un très grand match. Il en a juste fait un bon.

Erding (5,5). Un beau numéro de soliste (11e) suivi d’une belle frappe stoppée par Butelle (26e) Touché dans un choc, il a moins pesé en seconde période. Remplacé par Hoarau (61e), qui s’est fondu dans le collectif.

Luyindula (7). Parfait quand il s’agit de lancer ses coéquipiers en profondeur. Giuly (11e) et Erding (26e) peuvent en attester. Sa générosité est belle à voir et son but (77 e ) récompense son altruisme. Remplacé par Chantôme (84e).

A Lille, l’activité de Balmont ne se dément toujours pas, alors qu’Hazard s’est éteint trop vite.

L’arbitre, M. Thual (6), a rendu une copie propre dans un match sans heurts.

Christophe Bérard

Sessegnon : « On va être attendus au tournant »

Il s'était fait discret depuis le début de saison. Hier soir, il a retrouvé son explosivité et régalé le Parc des Princes par ses dribbles. Toujours aussi prudent, il appelle ses coéquipiers à ne pas s’enflammer après cette belle victoire.

Ce large score n’est-il pas un peu trompeur ?

Stéphane Sessegnon. La victoire n’a pas été aussi facile que cela à obtenir.
Le score est en effet un peu trompeur car nous avons eu affaire à une équipe de Lille très bien regroupée. Les Lillois auraient pu mener dès le premier quart d’heure. Mais nous avons su les faire déjouer. On a les trois points, on a marqué trois buts, et on n’en a encaissé aucun. C’est une belle soirée !

Quels ont été les clés du succès ?

Nous avions à coeur de ne pas encaisser de but. Il nous fallait améliorer notre solidité défensive. A Valenciennes (3-2), nos adversaires auraient pu revenir au score. Nous avons donc tous fourni beaucoup d’efforts dans ce sens. C’est toute l’équipe qui a défendu, ce qui nous a permis d’être plus libérés dans les phases offensives.

Comment expliquez-vous cette réussite devant le but ?

La saison dernière, nous avions un seul homme qui pouvait faire la différence, Guillaume Hoarau. Cette année, c’est différent. Clément se met à marquer, Christophe (Jallet) en est à son deuxième but. Sans oublier évidemment Erding, Luyindula et Giuly. Nous avons désormais plusieurs joueurs à vocation offensive qui peuvent trouver le chemin des filets à n’importe quel moment. C’est notre grande force !

On vous a senti plus inspiré face à Lille que lors de vos trois précédents matchs…

Oui, je me sentais mieux, j’ai mieux joué. Mes débuts ont été un peu difficiles. Je n’étais pas très satisfait de mes prestations. J’avais du retard dans la préparation, je manquais encore d’un peu de rythme. Je suis heureux d’avoir retrouvé mon jeu.

Dix points en quatre matchs, êtes-vous satisfait du début de saison du PSG ?

C’est l’idéal. On ne pouvait rêver mieux ! Cela prouve que nous avons un groupe de qualité. Mais il ne faut pas s’enflammer. Nous gardons la tête sur les épaules, notre objectif terminer dans les cinq premiers n’a pas changé. Nous n’en sommes qu’à la quatrième journée. Le plus dur est à venir car, à présent, on va être attendus au tournant. Il ne sera pas aussi facile de rester dans le haut du tableau.

Propos recueillis par Sylvie De Macedo

LA QUESTION


Jallet est-il désormais indispensable ?

« C’est l’homme du match, dit de lui Guillaume Hoarau. Si, à chaque fois qu’il rentre, il marque, on ne va plus pouvoir se passer de lui. » L’ex-Lorientais, défenseur de formation, en est à son deuxième but en 59 minutes de jeu. A Valenciennes (3-2), il avait marqué dix minutes après son entrée.
Hier, il a mis vingt minutes pour trouver le chemin des filets. Il est le meilleur buteur du PSG à égalité avec Erding, Luyindula et Giuly, mais avec cinq fois moins de temps de jeu.

PSG EXPRESS

Hier. Victoire contre Lille (3-0).

Aujourd’hui. Repos. Reprise de l’entraînement mercredi à 16 h 30.

Infirmerie. Camara (phlébite mollet droit).

Rendez-vous. Monaco - PSG, dimanche 13 septembre (21 heures, Canal +).

Paris présente la note

Méritée, la victoire 3-0 du PSG, hier, est cependant cher payée par un LOSC de plus en plus inquiétant.

À LEUR SORTIE des vestiaires, dans l’attente du coup d’envoi de Marseille-Bordeaux, les Parisiens se trouvaient
dans la peau des leaders du Championnat, pour un petit but marqué de plus que Lyon (10 contre 9). Un but inattendu. Une reprise de volée signée Jallet, sur un centre de Sessegnon, que Butelle voyait filer entre ses jambes, incapable de maîtriser un ballon pourtant pas vicieux (90e + 1). Un but qui assied le PSG sur le podium de la L 1 et qui a creusé un écart au score que la qualité du jeu parisien ne justifiait pas hier.
Mais, une fois encore cette saison, si Paris n’a pas été brillant il a été sérieux dans son replacement, appliqué dans la construction de ses rares occasions et n’a jamais vraiment craint pour sa peau. Il convient de reconnaître que le jeu lillois était plus celui d’un relégable (le LOSC l’est ce matin) que d’un candidat à l’Europe, ambition répétée chaque année. Le premier quart d’heure nordiste aurait sans doute mérité meilleure récompense, mais il symbolise finalement le manque de puissance, de précision et d’efficacité qui poursuit les Lillois depuis le coup d’envoi du Championnat.

Clément éclaire le Parc et éteint le LOSC

La tête trop enlevée de Rami (3e) ou la frappe trop croisée d’Aubameyang (11e) ont bien jeté le trouble sur un
PSG qui, comme à Valenciennes (3-2), a observé son adversaire, encaissé des coups qui ne font pas vraiment mal avant d’accélérer et de décocher un direct foudroyant. Cette fois, l’éclair est venu d’une demi-volée lumineuse de Clément, à la réception d’un corner mal dégagé par Emerson (27e), qui a permis à Paris d’éteindre
les illusions nordistes. Parce qu’à aucun moment, ensuite, Lille n’a semblé en mesure d’égaliser et le remplacement de Vittek par De Melo (59e) n’y a rien changé. Ou plutôt, si, il a profité au PSG. Le Slovaque était brouillon, certes, pas très adroit dans ses tirs, c’est vrai, mais il bougeait la défense parisienne qui pour la première fois de la saison n’a pas encaissé de but, ce qui ne signifie pas pour autant qu’elle ait été rassurante.
L’avant-centre brésilien, lui, n’est que l’ombre du buteur qui sévissait au Mans. Hier, il ne savait pas conserver un ballon dos au but, ni décoller de plus de quinze centimètres. Les statistiques de cette rencontre pourront toujours consoler l’entraîneur du LOSC. Son équipe a plus tiré au but (17 tirs contre 10) ? Elle a surtout beaucoup plus mal tiré au but.

C’est vrai que Paris n’a pas donné le sentiment de dérouler comme Bordeaux ou Lyon peuvent le faire par moments. À défaut de se montrer génial, Paris est aussi réaliste que cynique. On pourrait même abonder dans le sens de Rudi Garcia et relever que le PSG n’a eu que deux occasions. Au bout du compte, il y a trois buts. Le deuxième est autant le résultat d’un travail collectif accompli que de la détermination de Jallet à se faufiler devant Emerson pour servir Luyindula (78e). Et le dernier, on l’a vu, sans une faute de main vulgaire de Butelle n’aurait jamais dû arriver. Avec dix points sur douze possibles, Paris a rentabilisé son mois d’août. Mais aucun de ses quatre matches ne permet encore de s’avancer sur son réel potentiel. En revanche, cette dernière rencontre est un sévère réquisitoire contre le LOSC. Qui peut toujours plaider que sa marge de progression est énorme.

PARIS-SG 3-0 (1-0) LILLE

Temps agréable. Pelouse en bon état. 35 439 spectateurs. Arbitre : M. Thual.
Remplacements :
61e : Erding par HOARAU. 71e : Giuly par JALLET. 84e : Luyindula par CHANTÔME.
Non utilisés : Edel (g.), Bourillon, Ngoyi, Sankharé.
Entraîneur : A. Kombouaré.
46e : Aubameyang par GERVINHO (note : 4). 59e : Vittek par DE MELO. 70e : Mavuba par OBRANIAK.
Non utilisés : Mouko (g.), Vandam, Souaré, Dumont.
Entraîneur : R. Garcia.
Le carton
Aucun carton.
1 avertissement : Emerson (87e, tiragede maillot sur Jallet).

LES BUTS
1-0 : CLÉMENT (27e). – Corner côté droit tiré par Sessegnon et renvoyé de la tête par Emerson. De 20 mètres, légèrement excentré sur la gauche, Clément décoche une puissante demi-volée du gauche qui se loge dans la lucarne gauche de Butelle.
2-0 : LUYINDULA (78e, passe de Jallet). – Centre d'Armand depuis l'aile gauche, que Chedjou ne parvient pas à dégager. Dans la surface, Jallet se jette pour devancer Emerson et transmettre à Luyindula, seul aux 6 mètres, qui marque de l'intérieur du droit.
3-0 : JALLET (90e + 1, passe de Sessegnon). – Sessegnon déborde côté gauche, efface trois défenseurs et renverse vers Jallet. Depuis le coin droit de la surface, le latéral droit tente une reprise de volée que Butelle laisse passer entre ses jambes en voulant se saisir du ballon.

LES JOUEURS

Clément, missile à domicile

 L’HOMME CLÉ : CLÉMENT, PARIS-SG (6) : parfois critiqué pour son manque d’impact offensif et sa timidité balle au pied, le milieu récupérateur parisien a débloqué le match hier, en décochant une splendide demi-volée du gauche et de 20 mètres dans la lucarne de Butelle. L’ancien Lyonnais marque peu en L 1 (3 buts au total sous le maillot du PSG), mais le Parc des Princes se souviendra longtemps de ce missile.

 ILS ONT FLAMBÉ
Même s’ils n’ont pas véritablement pris feu, plusieurs Parisiens sont à créditer d’un match très honnête. On pense à COUPET (6), sûr dans les airs, mais aussi à SESSEGNON (6), dont les perforations ont fait mal à Lille. LUYINDULA (6) a vu son travail récompensé d’un but (78e). ERDING(6) n’a pas non plus ménagé ses efforts, dans un style accrocheur qu’apprécie beaucoup le public parisien. Bonne entrée de JALLET (non noté). À Lille, RAMI (6) a été en vue, notamment dans le jeu aérien, et BALMONT (6) s’est montré combatif dans l’entrejeu.

 ILS SONT PASSÉS À CÔTÉ
En dépit de quelques bons arrêts, BUTELLE (3) voit son match terni par sa grosse faute de main sur le 3e but
parisien (90e + 1). EMERSON (3) a bien démarré, mais il s’est fait piéger sur le but de Luyindula. MAVUBA(4) a
été trop discret dans la transition défense - attaque, et le duo HAZARD (3) - AUBAMEYANG (3) s’est bien vite éteint après un premier quart d’heure intéressant. Ternes entrées de DE MELO (non noté) et GERVINHO (4).

COUPE DE LA LIGUE - Tirage au sort des 16emes de finale

Sedan (L2) - Auxerre
Lorient - Grenoble
Le Mans - Nîmes (L2)
Montpellier - Lens
Metz (L2) - Valenciennes
Saint-Etienne - Nice
Nancy - Monaco
Clermont (L2) - Vannes (L2)
Boulogne-sur-Mer - PSG
Rennes - Sochaux

NB : Les matchs auront lieu les mardi 22 et mercredi 23 septembre 2009

A.C (Rédaction Football365.fr)

Football – PSG : Luyindula va prolonger

La rédaction - MB - RMC.fr, le 30/08/2009

Le club parisien va prolonger son attaquant jusqu'en 2012.

C'est sans doute un effet de son bon début de saison, ponctué d'un nouveau but ce dimanche face à Lille (3-0) : les dirigeants parisiens ont trouvé un accord avec Peguy Luyindula pour la prolongation de son contrat. L'attaquant international, lié au PSG jusqu'en 2010, va s'engager jusqu'en 2012. Plusieurs clubs étrangers et français étaient intéressés par ses services. Mais Luyindula a toujours accordé sa préférénce à Paris.

Jallet : « Kombouaré nous transcende »

Christophe, on imagine votre satisfaction après le très bon début de saison du PSG…
Je ne pouvais pas espérer un meilleur début avec le PSG. On aimerait tous avoir plus de temps de jeu mais je profite des minutes qui me sont accordées pour prendre un maximum de plaisir. Je donne tout. Dans cette équipe, je ne ressens que du plaisir. Le groupe vit bien ensemble, il y a une excellente osmose. Par rapport à ce que j’avais entendu sur le club lorsque j’évoluais à Lorient, je suis agréablement surpris.

Comment jugez-vous le travail effectué par Antoine Kombouaré ?
Il apporte une grande rigueur sur et en dehors du terrain. C’est un meneur d’hommes. Il arrive à nous transcender. Comme les joueurs adhèrent à son discours, tout se passe bien. Humainement, c’est quelqu’un d’honnête et de droit. Pour faire avancer un groupe, c’est à mon avis la qualité première pour un entraîneur. Il n’y a pas de coups par derrière. Quand il a quelque chose à dire, il nous le dit en face.

Le PSG peut-il jouer le titre ?
On a l’objectif d’être européen à la fin de l’année. Après, bien évidemment, ce sont les trois premières places qui intéressent les joueurs. On a un groupe qui a les moyens de jouer les premiers rôles cette année, surtout que nous ne jouons pas la Coupe d’Europe.

Vous venez de marquer dix buts en quatre matchs. Offensivement, le PSG est très impressionnant.
Que ce soit à domicile ou à l’extérieur, on a prouvé qu’on pouvait marquer des buts. Maintenant, le coach nous avait bien répété hier qu’il fallait aussi s’appuyer sur un bloc défensif assez costaud. On ne marquera pas trois buts à l’extérieur comme la semaine dernière à Valenciennes (3-2). L’objectif a été atteint hier puisque nous n’avons pas encaissé de but. En plus, il n’y a pas eu énormément d’occasions pour Lille. Ce n’est pas un match parfait puisque Lille nous a bien bougé en début de match. Mais c’est bien. On gagne 3-0 sans réaliser un match complet. Je pense que ça annonce de belles choses pour la suite.

Paris tiendra-t-il le rythme ?

LES QUATRE PREMIÈRES journées de L 1 ont dessiné un Paris-SG solide et appliqué, opportuniste et sans pitié, mais l’esquisse n’est pas terminée. Aucun de ses quatre adversaires n’a jusqu’à présent poussé l’équipe d’Antoine Kombouaré dans ses derniers retranchements, aucun ne l’a forcée à puiser dans ses ressources mentales. Mais certains, comme Le Mans (3-1) ou Valenciennes (3-2), ont laissé entrevoir quelques failles sur lesquelles l’entraîneur parisien va devoir plancher pendant la trêve internationale.

Difficile de situer aujourd’hui le réel potentiel de cette équipe. Elle a au moins une certitude, celle d’être supérieure aux formations qui batailleront pour le maintien. Contre des équipes du calibre de Montpellier (1-1), Le Mans, Valenciennes ou Lille (3-0), Paris n’a jamais été mis en danger. Son bloc est compact, son replacement sérieux et ses quatre joueurs de devant (Giuly, Sessegnon, Erding et Luyindula) n’ont pas besoin de beaucoup d’occasions pour les mettre au fond. À Valenciennes, ils en ont eu cinq et en ont concrétisé trois. À Montpellier, une seule et c’est dedans. Et dimanche, contre le LOSC, c’est presque du 150 % de réussite... Lorsque Hoarau retrouvera sa meilleure forme, le potentiel offensif parisien sera encore plus effrayant pour l’adversaire.

Mais, pour que le PSG prétende à devenir le quatrième larron d’un Big Four à la française, il faudrait que son secteur défensif devienne aussi performant. Pour l’instant, ce n’est pas le cas. Après le succès à Valenciennes, Kombouaré déclarait : « On ne marquera pas à chaque fois trois buts à l’adversaire. » Certes, les faits ne lui donnent pas encore raison... Mais, dimanche, il insistait : « On a eu du mal à bien défendre, à ressortir les ballons. » Aucune attaque adverse n’a permis d’étalonner le niveau de la défense parisienne. Mais certains avants-centres, comme Helstad (Le Mans) ou Vittek (Lille), l’ont fait vaciller. Les matches à Monaco, le 13 septembre, puis contre Lyon, une semaine plus tard, en diront un peu plus sur sa solidité. Et sur les objectifs auxquels peut prétendre Paris. – D. D.

LEUR PROGRAMME PENDANT LA TRÊVE INTERNATIONALE. – Après deux jours et demi de repos, les Parisiens reprendront l’entraînement demain, à 16h30. Pas de match amical prévu, mais des séances d’entraînement sont programmées chaque jour jusqu’à dimanche prochain, dont celle de samedi à huis clos.

3
Comme le nombre de buts inscrits par le Paris-SG lors de chacun de ses trois derniers matches de L 1 (3-1 contre Le Mans, 3-2 contre Valenciennes, 3-0 contre Lille).

Paris a-t-il suffisamment recruté ?

A l'issue de la quatrième journée de L 1 et après sa large victoire face à Lille (3-0), le PSG partage la place de leader avec Bordeaux et Lyon. Les Parisiens dépassent même l’OL à la différence de buts. Pourtant, au terme de ce mercato estival, et malgré un recrutement intelligent, l’effectif parisien n’est pas à la hauteur de celui des trois autres cadors du championnat.

Des choix malins. A l’heure où se clôt le mercato estival, le PSG peut se féliciter d’avoir réalisé de bonnes opérations en dépensant (12 M€) deux à six fois moins que Bordeaux (28,5 M€), Marseille (40,5 M€) ou Lyon (72 M€). Sa plus chère recrue (8,5 M€), l’ex-Sochalien Mevlut Erding, a déjà trouvé à deux reprises le chemin des filets. Ses débuts sous le maillot parisien laissent entrevoir un avenir prometteur. Mais la surprise de ce début de championnat s’appelle Christophe Jallet. Défenseur de formation, recruté pour seconder Ceará au poste de latéral droit, il compte déjà deux buts et une passe décisive en cinquante-neuf minutes de jeu. Un « exploit » alors que ce jeune homme de 25 ans, acheté 2,4 M€ à Lorient, n’est même pas titulaire. Deux joueurs clés donc, sans oublier Grégory Coupet (800 000 € ), qui sont venus renforcer une équipe déjà dotée d’éléments de qualité comme Hoarau, Sessegnon, Makelele et Giuly pour ne citer qu’eux.

Des doublures trop « tendres ». Ce PSG-là a donc de l’allure mais peut-être pas assez pour disputer le titre aux autres grands de L 1. Ce n’est pas le onze type qui est en cause, mais plutôt les doublures. Paris a-t-il eu raison de se séparer de Mateja Kezman, ne serait-ce que pour quatre mois ? Antoine Kombouaré ne dispose plus que de trois attaquants de standing (Erding, Hoarau, Luyindula), Giuly occupant désormais le poste de milieu droit. En cas de méforme ou de pépin physique, ce trio risque d’être insuffisant. Le côté gauche interpelle aussi. Si Sylvain Armand se blesse, Kombouaré pourra toujours faire jouer Sakho, mais au risque de dépouiller sa défense centrale (surtout tant que Camara n’est pas revenu). Quid également de la doublure de Stéphane Sessegnon ? Rothen il était toujours joueur du PSG tard hier soir pourra le remplacer, mais son niveau de jeu n’est plus ce qu’il était. Des solutions de dépannage existent Loris Arnaud pour l’attaque, Makonda et Sankharé sur le flanc gauche , mais elles sont un peu trop « tendres » pour prétendre tenir le rythme sur le long terme. A moins que ces joueurs passent un cap.
Certes, le PSG ne joue pas la Ligue des champions, contrairement à ses concurrents. Mais des doublures de qualité pourraient faire cruellement défaut au fil de la saison.

Ligue 1 - Paris et les multiples inconnues

Trois achats pour compenses trois ventes : si le mercato du PSG ne fait aucun doute du point de vu qualitatif, la quantité en revanche, fait toujours défaut au club parisien qui a vendu, cet intersaison, autant qu'il a acheté.


Jallet + Erding + Coupet = Rothen + Kezman + Landreau. Paris a joué aux apothicaires cet été et le club y a indéniablement gagné en qualité avec les arrivées conjuguées d’Erding, de Jallet et de Gregory Coupet. Mais au bout du compte une évidence saute aux yeux : quantitativement le PSG s’est borné à conserver les mêmes au risque de souffrir le martyr en fin de saison si, comme le souhaitent ses dirigeants, il joue de front et les deux coupes, de France et de la Ligue ainsi que le championnat.

Un banc réduit à sa plus simple expression

Certes, Paris n’a ni l’Europe à disputer ni les mêmes exigences que ses trois compagnons du "Big Four" hexagonal, Bordeaux, Marseille et Lyon. Le club Francilien n’a d’ailleurs jamais osé évoquer le titre que se disputent les trois autres mais il jure toutefois nourrir de l’ambition dont celle de retrouver les joutes européennes soit le minimum syndical réclamé par les patrons de Colony Capital.

Le PSG sera-t-il suffisamment fourbi en munition pour tenir haut la main toutes les échéances ? C’est là toute la question après les départs précipités de Kezman et Rohten, deux jokers de luxe dans l’effectif parisien qui offraient un supplément d’âme et une profondeur manifeste au banc de touche. Les deux hommes se refusant catégoriquement à jouer les doublures, Paris les a donc vendu en se disant peut-être qu’en cas de pépin, les jeunes pousses du club seraient amènes de prendre la relève. Par le passé, Paul Le Guen s’était déjà fait la même réflexion. On voit aujourd’hui ce qu’il en a été…

Jallet, le « Supersub »

Arrivé cet été de Lorient pour doubler le poste de latéral droit, Christophe Jallet n'a dû se contenter que de trois fins de matchs en L1. Et au poste de milieu. Mais ses trois entrées ont été fracassantes.

Antoine Kombouaré a sur son banc le genre de joueur que tout entraîneur aimerait posséder dans son effectif. Une mentalité exceptionnelle, de l'altruisme, un zest d'ambition et une grande polyvalence… Censé rejoindre Paris pour devenir la doublure de Marcos Ceara, Christophe Jallet n'a pas encore eu les honneurs de la titularisation cette saison. Mais il a réussi la bravoure d'avoir déjà convaincu et satisfait les supporters parisiens. Trois entrées en jeu, deux buts, une passe décisive, des intentions, de l'impact, de la technique : rarement un remplaçant du PSG n'aura soulevé un tel enthousiasme du côté des habitués du Camp des Loges. Et pourtant, l'ancien pensionnaire de Niort na pas encore joué au poste où on l'attendait. Celui de latéral droit.

C'est en effet au milieu que le joueur a effectué ses trois bouts de matchs cette saison. Trois entrées convaincantes aux 73eme et 71eme minutes (deux fois). La première fois, Jallet a succédé à Luyindula contre Le Mans alors que le score était bloqué à 2-2 (sic). Très en jambes, il avait tenté de secouer le cocotier au Parc sur le flanc droit. Finalement, le PSG s'était imposé grâce à un but de Giuly. La semaine suivante, c'est ce même Giuly que Jallet va relayer à Valenciennes pour occuper le côté droit du milieu devant Ceara. Et là encore, pendant vingt minutes, la recrue a mis le feu avec à la clé un but splendide en contre. Après Nungesser, bis repetita pour « Saint-Christophe » face à Lille. Nouvelle entrée à la 71eme minute en lieu et place de Giuly et une nouvelle réalisation. Comme face à Valenciennes, c'est Sessegnon qui le met sur orbite pour son deuxième but sous ses nouvelles couleurs.

Avec de telles stats (un but toutes les demi-heures passées sur le pré), Jallet pourrait prétendre à plus de temps de jeu et réclamer une part plus grosse du gâteau. Mais ce n'est pas le genre de la maison. Si Kombouaré l'a fait venir, c'est qu'il connaissait le personnage, capable de jouer en défense (à droite mais aussi dans l'axe) comme au milieu. Avec un tel joueur pour le moment sur le banc, Kombouaré a un atout de plus dans sa poche, et pas seulement du fait de son efficacité. Voyant chaque samedi un joker comme celui-ci, les titulaires en puissance du PSG, Ludovic Giuly compris, savent que les remplaçants ont les dents longues et qu'ils sont capables de remuer la hiérarchie initiale. Car nul doute que Jallet (25 ans) n'entend pas rester un éternel « Supersub » (Super remplaçant) comme l'était le mythique Norvégien Ole-Gunnar Solskjaer à Manchester United.

Olivier DE LOS BUEIS

Luyindula prolonge (Officiel)

Sans surprise, Peguy Luyindula a prolongé son contrat de deux saisons avec le Paris-SG, soit jusqu'en juin 2012, annonce le club de la capitale sur son site internet. L'international français s'est dit «très heureux». «Le discours des dirigeants était sincère et cela faisait longtemps que nous étions en discussion. J'attendais donc avec impatience ce moment. Il est arrivé, et je savoure», a-t-il expliqué. Cette saison, Luyindula, 30 ans, a inscrit deux buts en quatre rencontres de Championnat.

Rothen veut des titres

Prêté un an aux Glasgow Rangers, Jérôme Rothen a refusé Blackburn pour avoir une chance d’évoluer dans un club qui joue les premiers rôles.

«Les Rangers sont un grand club. Je voulais aller dans un pays où j'aurais une chance de remporter le championnat. Ils sont également qualifiés en Champions League, ce qui n'est pas un élément négligeable. La Champions League est la compétition qui m'a laissé mes plus grands souvenirs de joueur. Ici, je vais avoir l'occasion de remporter des titres», a déclaré le milieu de terrain français.

Péguy Luyindula au PSG jusqu'en 2012

Péguy Luyindula a prolongé de deux saisons son contrat au PSG. Arrivé en janvier 2007, l'attaquant Rouge et Bleu est donc lié au club jusqu'en 2012.

Péguy Luyindula (attaquant du PSG)
« Je suis très heureux d’avoir prolongé au PSG. Le discours des dirigeants était sincère et cela faisait longtemps que nous étions en discussion. J’attendais donc avec impatience ce moment. Il est arrivé, et je savoure. »

Robin Leproux (Président du PSG)
« Je suis très heureux du renouvellement du contrat de Péguy. Nous étions unanimes et très déterminés et l’ensemble de l’équipe souhaitait le voir prolonger. Nous sommes en plus très heureux de ce début de saison.

Paris ne compte pas remplacer Rothen


Parisien depuis l’été 2004, Jérôme Rothen tourne la page. Hier, deux heures avant la clôture du mercato au Royaume-Uni, l’ex-Monégasque s’est engagé avec les Glasgow Rangers, champions d’Ecosse. Un transfert sous forme de prêt d’un an assorti d’une option d’achat (entre 1,5 M € et 2 M€) qui lui permettra ainsi de disputer la Ligue des champions.
Le PSG ne peut se sentir que soulagé après ce départ, même s’il n’est peut-être pas définitif.
En conflit avec sa direction depuis juin, Rothen, 31 ans, n’avait plus sa place à Paris. Les dirigeants attendaient donc une proposition de transfert concluante. En vain, notamment du côté de Blackburn (L 1 anglaise). Lundi, c’était au tour des Allemands de Schalke 04 de se désister. Le PSG a donc préféré accepter l’offre de prêt des Rangers plutôt que de conserver le joueur. « Si on l’a laissé partir en prêt, c’est pour son bien mais aussi pour le nôtre, indique-t-on dans l’entourage du club. Cela aurait pu être compliqué de le gérer alors qu’il n’allait pas jouer beaucoup. »

Une économie de 1,5 M€ à 1,7 M€ sur un an

En se séparant de Rothen, ne serait-ce que pour dix mois, le PSG voit aussi partir un des plus gros salaires de l’effectif. Pressés par le temps et désireux de trouver un accord, Paris et le joueur ont consenti à de petits efforts financiers afin que les Rangers n’aient pas la totalité du salaire à prendre en charge. « Mais le gain reste très significatif pour nous », précise-t-on au club. Rothen touchait 160 000 € brut par mois ainsi qu’une prime annuelle de 250 000 €. Sur un an, l’économie réalisée par le PSG serait ainsi de 1,5 M€ à 1,7 M€. Après le prêt de Mateja Kezman au Zénith samedi dernier (soit un salaire de 250 000 € brut par mois totalement pris en charge par les Russes), la masse salariale se trouve donc bien allégée.
Paris cherche-t-il désormais un remplaçant à Rothen ? Non, a priori. Malgré la clôture du mercato estival, le PSG peut toujours recruter un joker jusqu’au 31 décembre, à condition qu’il évolue en France. Cet été, le nom du Guingampais Richard Soumah a souvent été évoqué. Toutefois, le club n’a pas totalement été convaincu par son niveau de jeu d’autant plus que son prix (3 M€) a été jugé trop élevé. Surtout, le PSG estime ne pas avoir besoin de nouvelles recrues. Au poste de milieu gauche, Antoine Kombouaré assure avoir ce qu’il lui faut sous la main. En cas de blessure de Sessegnon, l’entraîneur parisien compte titulariser Luyindula ou Sankharé, Rothen n’ayant jamais fait partie de ses plans.

Sylvie De Macedo (avec L.P.)

Le PSG en toute discrétion

2 septembre 2009

Les points pris ne sont plus à prendre. Paris, qu’on attendait pas à pareille fête en début de saison, semble avoir compris l’adage et truste la deuxième place du classement sans faire de bruit. Grâce (la faute ?) à un calendrier favorable diront certains. Oui, mais pas que.

En haut du tableau, on a beaucoup parlé de Bordeaux et de sa formidable moyenne de buts inscrits. On se paluche déjà sur le potentiel de l’association Lisandro-Gomis. On en fait des tonnes sur la densité physique de l’Olympique de Marseille, ou encore sur l’étonnant début de saison du promu Montpellier. On a en revanche, une fois n’est pas coutume, peu évoqué le parcours du PSG. On s’est même plutôt moqué de lui lorsqu’il a pris ce but sur coup de pied arrêté à la 94ème minute de la première journée de championnat. Sauf que, mine de rien, sans cette égalisation du Montpelliérain Spahic dans le money time, les Parisiens seraient à l’heure actuelle sur la plus haute marche du classement, avec grand chelem à la clef.

« Je suis un entraîneur comblé », a déclaré Kombouaré après la gifle infligée au LOSC dimanche après-midi. Avec trois victoires consécutives, et surtout trois buts inscrits à chaque fois, le PSG a au moins le mérite de rassurer ses supporters tout comme ses dirigeants, désormais convaincus qu’ils ne se sont pas trompés en engageant Mevlut Erding cet été. Le jeune Turc, indispensable dans le système mis en place par Kombouaré, a apporté non seulement son sens du but, mais surtout la vivacité qui manque terriblement aux lymphatiques Luyindula et Hoarau. Plus besoin de bricoler avec du Giuly en pointe pour obtenir une attaque complémentaire. Christophe Jallet, lui, continue de surprendre, de jouer où on lui dit, et de marquer, le tout sans faire de vagues malgré un statut assumé de remplaçant. Ce qu’on appelle une bonne pioche.

Autre enseignement, le club de la capitale a l’air enfin disposé à gagner- et à convaincre- chez lui. Après deux rencontres parfaitement maîtrisées à la maison, le fameux syndrome du Parc semble bien loin. Peut-être est-il lui aussi parti à Yaoundé ? Alors oui, le PSG n’a pour l’instant rencontré que des équipes supposées se battre pour la descente, à part Lille, tout au long de la saison, mais une qualification européenne se joue davantage sur la régularité face aux petits que sur les confrontations directes.

Faut-il pour autant s’enflammer ? Évidemment que oui, c’est le moment ou jamais, Kombouaré l’a compris. « On est contents d’être leader, mais il y a encore beaucoup de chemin pour aller au bout. Je suis un entraîneur comblé et fier de ce que font les joueurs, car avoir 10 points après 4 journées, c’est fantastique », a lâché le coach Kanak. Aller au bout, cela paraît a priori présomptueux. Impossible, même. Non, le PSG ne sera pas champion, ni même deuxième. L’effectif global est bien trop court -qui pour suppléer Sessegnon ?-, et trop inférieur aux trois autres grosses écuries en termes de qualité, notamment défensive. En attendant la blessure ou la méforme du Beninois, Paris poursuit son chemin, qu’on imagine se terminer entre la troisième et la sixième place. Suffisant pour sortir un DVD à la fin de la saison.

Marc Hervez

Smith explique le choix Rothen

Quelques instants après le prêt de Jérôme Rothen, Walter Smith, l'entraîneur des Glasgow Rangers, a expliqué la raison de sa venue. «Il va nous apporter beaucoup à gauche, où l'équipe a été défaillante l'an dernier, a-t-il confié au site de son équipe. On a essayé beaucoup de joueurs de ce côté, mais ce n'était pas forcément leur position naturelle. Avec Jérôme, on a un vrai joueur de couloir qui va équilibrer l'équipe.» Le manager a également reconnu qu'il suivait son nouveau poulain depuis plusieurs années : «C'est un joueur que le staff connaît très bien et qui l'a vu jouer, aussi bien à Monaco qu'au PSG. On connaît donc sa valeur. J'espère que l'équipe lui fera bon accueil.»

Kombouaré : « Un nouveau challenge »

En cette trêve internationale, Antoine Kombouaré fait le point sur le début de saison du PSG avant d’évoquer le mercato qui vient de s’achever.

Antoine, après un mois de compétition, comment jugez-vous les performances de votre équipe ?
« N’ayons pas peur des mots, je trouve les performances de l’équipe très bonnes. Ce que j’ai vu sur les quatre premières rencontres est très encourageant, très satisfaisant même. Ce n’est que le début mais il faut s’appuyer dessus pour la suite. Le plus dur commence désormais pour nous. Nous étions déjà très attendus avant car nous sommes le PSG, et nous le serons encore plus maintenant puisque nous sommes en haut du classement. Nous sommes l'équipe à battre et cela me plait bien. »

Avez-vous une idée plus précise de la valeur de votre groupe ?
« Il se dégage de ce groupe une énorme solidarité, du talent et des joueurs qui veulent travailler. La difficulté de notre sport est de devoir confirmer à chaque instant. Il faut constamment se remettre en questions. Tout n’est pas parfait dans ce que nous réalisons, mais nous devons nous appuyer sur les points positifs pour continuer à avancer. Les bons résultats nous permettent ainsi d’avoir confiance et de travailler dans la sérénité. Il faut maintenant être capable de rééditer ce genre de performances sur la durée. C’est un nouveau challenge pour nous. »

Etes-vous satisfait du mercato parisien ?
« Je suis satisfait du groupe que j’avais. Mateja (Kezman) et Jérôme (Rothen) désiraient cependant quitter le club. Nous avons peu de moyens financiers, il ne faut pas avoir peur de le dire, donc nous n’avions pas l’intention de renforcer l’effectif pour palier leurs départs. De plus, mes joueurs répondent présents et tout porte à croire que nous sommes sur la bonne voie. Il faut ensuite espérer ne pas avoir de suspendus ou d’absences de longue durée, ce qui pourrait perturber l’excellent début de saison réalisé.»

Les jeunes auront-ils un temps de jeu plus important ?
« Quand on perd deux éléments importants dans un groupe, deux choses doivent se produire. Les cadres doivent tout d’abord confirmer leurs performances et élever leur niveau de jeu afin de confirmer les bons résultats. Dans un second temps, il faut également que les jeunes se révèlent et soient capables de prouver les espoirs fondés en eux car ils auront un temps de jeu plus important. »

Comment allez-vous gérer cette trêve internationale ?
« Tout d’abord, il faut faire avec car c’est dans le calendrier, c’est comme ça ! Cette trêve va nous permettre de récupérer des efforts fournis. Il ne faut cependant pas trop se relâcher car nous avons de gros matches à la reprise. Un déplacement à Monaco puis la réception de Lyon. C’est une coupure qui va faire du bien à tout le monde car nous avons vécu un mois d’août difficile avec énormément de pression sur le groupe. Après la trêve, un nouveau cycle va s’engager et j’espère que nous serons toujours aussi performants. »

Le PSG compte trois de ses joueurs en Equipe de France Espoirs, cela récompense le bon début de saison des jeunes...
« En effet, cela récompense le bon début de saison de Mamadou Sakho, Granddi Ngoyi et Younousse Sankharé. Ce sont des jeunes joueurs de qualité et ils doivent le prouver tous les week-ends. J’espère qu’ils ont compris que ce n’est qu’un départ dans leur carrière qui je l’espère sera réussie. »

Erding de retour à Paris

Après avoir fait constater sa blessure à l'épaule par le médecin de la sélection turque à Kayseri, Mevlut Erding était de retour mercredi au Camp des Loges.

Au cours de la rencontre PSG-Lille, Mevlut Erding a subi un traumatisme à l'épaule gauche avec écrasement de l'avant bras. Compte tenu de l'absence de signes de gravité immédiats et du bilan réalisé à la fin du match, le joueur a été autorisé à rejoindre la sélection turque pour faire constater ses traumatismes. Erding présente à ce jour une épaule douloureuse qui va nécessiter un minimum de trois jours de soins, avant de fixer la durée de son indisponibilité.

Rothen de passage au Camp

Prêté jusqu'à la fin de la saison aux Glasgow Rangers, Jérôme Rothen est passé dire aurevoir à ses coéquipiers au Camp des Loges.

Transféré la veille sous forme de prêt avec option d'achat dans la capitale écossaise, le gaucher a tenu à saluer ses coéquipiers et les salariés du club une dernière fois, avant de s'envoler pour les joutes du championnat d'Ecosse.

Foot - L1 : Erding soigne son épaule

Touché à l'épaule dimanche contre Lille (3-0), Mevlut Erding a fait un aller-retour en Turquie pour faire constater sa blessure par le staff médical de sa sélection. L'attaquant international du Paris-SG est forfait pour Turquie - Estonie, rencontre de qualification pour le Mondial 2010, samedi. Le joueur de 22 ans souffre d'un traumatisme à l'épaule gauche avec écrasement de l'avant bras. Le site internet du club parisien précisie qu'il doit observer trois jours de soins avant d'être fixé sur la durée de son indisponibilité.

"La folle histoire du PSG", 39 ans d'une vie agitée

"La folle histoire du PSG", paru aujourd'hui aux éditions Prolongations, revient sur les 39 années mouvementées du club parisien à travers des révélations et anecdotes croustillantes. Ce livre de 722 pages écrit par les deux journalistes de L'Equipe Damien Degorre et Jérôme Touboul révèle quelques "scoops" : des transferts prestigieux non aboutis (Ronaldo, Stoïchkov, Blanc), les dessous du limogeage de Charles Villeneuve, l'épisode Michel Moulin ou le rêve avorté de Francis Borelli de faire signer Michel Platini en 1982.
Les luttes intestines de l'ère Canal + (1991-2006) tiennent aussi une large place dans le livre avec notamment la rivalité entre Michel Denisot et Charles Biétry pour le contrôle du club.


LE LIVRE DU JOUR
La folle histoire du PSG

Damien Degorre et Jérôme Touboul, deux journalistes de « L’Equipe », viennent de publier un livre sur le PSG.

La phrase à retenir. « L’histoire du PSG a toujours suivi un scénario magnifique, époustouflant, plein de rebondissements. On peut l’aimer comme ne pas l’aimer ; mais la réalité, c’est que ce club respire la vie ! » Jean-Paul Belmondo (préface).

Pourquoi il faut le lire. Il paraît que le PSG rend fou ! On comprend pourquoi en se plongeant dans « la Folle Histoire du PSG », qui raconte vingt-neuf ans de la vie tumultueuse du club de la capitale. Petites trahisons, querelles de gros sous, bruits de vestiaires, cet ouvrage parfaitement documenté, enrichi par de nombreux témoignages (Denisot, Lescure, Bazin), se lit comme un roman. On y parle aussi de sport, de grandes victoires et de grosses défaites.
Le PSG, c’est Dallas !

Le PSG recherche son plus ancien abonné

Afin de lui rendre hommage lors de PSG-Lyon., le PSG recherche son plus ancien abonné !

Un proche, un ami, vous-même peut-être ? Le PSG recherche son plus ancien abonné (preuve à l’appui) qui serait également encore abonné cette saison, afin de lui rendre hommage lors de PSG-Lyon.

France Espoirs : Sakho, l'assurance tout risque du PSG, sort de l'ombre


A la fois distant et incontournable, Mamadou Sakho est à 19 ans un cadre de la sélection Espoirs, qui débute vendredi ses éliminatoires de l'Euro-2011, mais également du PSG, qui tient là un joueur si habitué à dominer qu'il tombe encore parfois dans la facilité. Profilé pour imposer sa masse musculaire en défense, le jeune homme a comme fait d'arme d'être le plus jeune capitaine de L1 depuis que son entraîneur d'alors, Paul Le Guen, convaincu de tenir une pépite, lui avait confié le brassard un soir de Valenciennes-PSG. A 17 ans. Depuis, le brassard a disparu mais Sakho n'a plus quitté l'équipe. Etonnant destin pour ce pur produit d'une formation parisienne souvent décriée, et systématiquement surclassé capitaine des différentes sélections depuis son adolescence. "Etre pro, ce n'était pas un objectif mais une obligation. Je ne suis pas né avec une cuillère en argent dans la bouche", témoigne Sakho. Dernier fils d'une fratrie de sept frères et soeurs d'origine sénégalaise, orphelin de père à 14 ans, Sakho a grandi dans le dur quartier parisien de la Goutte d'Or.

"Tête dure"

"Petit, j'étais la tête dure de la famille, se souvient-il. Je n'aimais pas qu'on m'impose les choses. A l'école, je chantais pendant les contrôles". Avec ce caractère turbulent, il évite de peu le renvoi du centre de formation du PSG. Mutique, il compense cependant par son abattage et sa maturité, et le phénomène n'échappe pas aux grands clubs européens. "On m'a beaucoup mis en avant à mes débuts. Je suis quelqu'un de réservé et je n'aime pas trop m'exprimer", explique Sakho, qui fuit systématiquement les sollicitations et se réfugie derrière son site internet officiel, une rareté pour un joueur aussi jeune. "Grâce aux aléas de la vie, j'ai pris conscience que j'étais costaud mentalement, prévient-il. De l'extérieur on peut penser que je frime, mais ça ne me touche pas. Au PSG, peu nombreux sont ceux qui pensent à leur quartier. Moi, j'achète une quarantaine de places à chaque match". C'est également lui qui, à 13 ans, a financé le voyage à la Mecque de ses parents avec ses première primes.

"Kirikou"

Supporteur de Paris avant d'être joueur, Sakho assistait aux matches "tout en haut du Parc", l'oeil rivé sur Gabriel Heinze. De l'Argentin, il a conservé l'âpreté et la haine de la défaite, lui qui n'a pu retenir ses larmes au lendemain d'un revers humiliant à Caen. "Il est puissant et a un potentiel exceptionnel, décrypte son sélectionneur Erick Mombaerts. Il peut encore développer son sens tactique, et son jeu aérien. Malgré son bon pied gauche, il sait aussi qu'il doit sécuriser sa relance". En effet, Sakho est tellement habitué à avoir le dessus qu'il donne parfois l'impression de verser dans l'excès de confiance et commet des erreurs évitables, comme cette malheureuse passe en retrait dimanche contre Lille. "C'est un problème de concentration. Je suis conscient que j'ai un jeu à risque et je dois travailler là-dessus", explique-t-il. "En identifiant ses axes de progression, il a déjà fait la moitié du chemin, tempère Mombaerts. Il est sur la voie royale. C'est forcément un défenseur d'avenir". Vraisemblablement, le sien finira par rejoindre celui de la grande Equipe de France, où on verra alors cette crète capillaire qui lui vaut le surnom de "Kirikou".

Camara : « Envie d’être sur le terrain »

Forfait depuis le début de saison, Zoumana Camara, le défenseur central du PSG - qui soigne une phlébite au mollet droit - espère retrouver les terrains d’ici un mois et demi. En attendant, il assiste avec envie aux bonnes performances de ses partenaires.

« Pour l’instant, l’équipe tourne bien. On a de bons résultats. Ca me donne envie d’être sur le terrain avec eux pour partager ces moments. Je prends mon mal en patience. J’ai commencé à refaire des footings, ça avance doucement. Je suis à la moitié du chemin. J’espère revenir d’ici un mois et demi. Maintenant, je sais que ça ne sera pas facile pour moi. Je vais devoir refaire une préparation et me battre pour réintégrer cette équipe. C’est la loi du sport. L’important, c’est déjà que je puisse revenir comme il faut. Après, on verra. »

Ludovic Giuly : « Gagner pour notre public »

Vous avez été nombreux à solliciter Ludovic Giuly sur le forum de PSG.FR. Vos questions, ses réponses…

Irenou2 : Contrairement à l’année dernière, tu as pu réaliser la préparation dans son intégralité. Comment celle-ci s’est-elle déroulée ? As-tu noté des différences avec celles de tes précédents clubs ?

« J’ai réalisé une préparation personnelle dans mon centre, à Camp 8. J’avais donc anticipé le stage d’avant saison, ce qui m’a permis de me renforcer. Ensuite, la préparation s’est bien passée. C’est plus agréable de bosser en groupe que tout seul, comme cela avait été le cas l’année dernière. Sinon, la préparation parisienne n’a rien à voir avec celle du Barça ou de la Roma. A Barcelone, c’était uniquement des matches amicaux, avec beaucoup de technique et très peu de physique. On touchait beaucoup le ballon. En Italie, c’est l’extrême. Il n’y a que du physique et de la musculation. En France, ça se situe entre les deux. »

Cyril : Que souhaites-tu faire à la fin de ta carrière ?

« Profiter de mes enfants, de la vie de famille et bien décompresser. Ca fait vingt ans que j’évolue au niveau professionnel, avec deux entraînements par jour, et le corps a besoin de souffler. »

LaRumba : Que penses-tu de cette nouvelle mode du « clash » pour quitter un club ? Est-ce révélateur de l’état d’esprit de la nouvelle génération ?

« Chacun pense comme il le veut. Si tu es bien conseillé, tu arrives à bien gérer ta carrière. Après, cela dépend de chaque cas. Ca ne m’est jamais arrivé, et j’ai toujours respecté le club où j’évoluais. J’ai à chaque fois trouvé un accord avec mon club de départ et celui qui désirait me recruter. A partir du moment où tu es respectueux, ton club te doit bien la réciproque. »

Man5on : Que penses-tu de la longue absence de Papus Camara ?

« Il nous manque. Normalement, il devrait recommencer à courir la semaine prochaine. C’est une blessure un peu bizarre, donc il faut faire attention. Il travaille dur pour bien revenir et être performant. On attend son retour avec impatience. »

Parisolivier : Que penses-tu du recrutement du PSG ?

« C’est au coach qu’il faut le demander. Les trois joueurs arrivés sont d’un très bon niveau. On a besoin d’eux, ce sont des bonnes recrues. Il y a aussi des jeunes joueurs qui sont là pour progresser. Pour ne jouer que le championnat, ça va très bien. »

Dharma2 : Penses-tu que le PSG possède les moyens pour rivaliser avec les autres grosses écuries du championnat ?

« On verra à la fin de la saison. Pour l’instant, on est bien parti, nous sommes dans le bon wagon. Maintenant, on ne fait pas de bruit, on travaille et le plus dur commence. Il faut toujours travailler et se remettre en question. On a réalisé un bon début de saison, mais ça ne veut rien dire. L’important est de bien finir. »


Caze66 : T’es-tu fixé des objectifs cette saison ?

« Faire mieux que l’année dernière. A titre personnel, mais surtout collectif. Il faut progresser chaque saison et améliorer nos performances. »

Kiki9303 : Comment trouves-tu l’ambiance au Parc des Princes ? Est-ce la meilleure en France ?

« Ce stade est magnifique, avec des supporters qui y mettent une grosse ambiance. On a tous envie de gagner pour notre public. On se sent vraiment bien au Parc. »

Dr. Destin : Comment vis-tu la concurrence au sein du PSG ?

« Il y en a dans tous les clubs. C’est la loi du foot. Si elle est seine, il n’y a aucun problème. Il y a un entraîneur qui fait des choix. Il faut se remettre en question quand ça ne va pas et travailler. Ca fait parti d’une carrière, et il faut l’accepter. »

PSG et Nantes en amical


L'UNFP met en place deux matches amicaux avec un groupe de joueurs professionnels en fin de contrat samedi face au PSG à huis clos au Camp des Loges (16h) puis à Nantes, au stade de la Beaujoire, mardi à 17h également à huis clos.

«Afin de pouvoir superviser les joueurs libres, nous proposons aux clubs et à leurs éventuels représentants de contacter Philippe Lafon à l'UNFP (06 62 67 29 04) pour la réservation d'un accès privilégié.» a précisé l'UNFP dans un communiqué.

La Fédération inquiète pour le Parc


Le dossier euro 2016 avance bien et vite. Le 15 septembre, un premier instantané permettra d’en savoir plus sur les 17 sites en course pour l’organisation de l’événement. L’UEFA, qui désignera en mai 2010 le pays hôte, exige neuf stades de plus de 30 000 places et trois de repli. Le Stade de France, qui accueillerait la finale, est sûr de figurer parmi les neuf. En revanche, le Parc des Princes ne possède aucune assurance.

Pour être retenue, l’enceinte de la porte d’Auteuil doit subir un sérieux lifting. La mairie de Paris ne financera pas ces travaux. Colony Capital, qui loue le Parc jusqu’en 2014 pour y faire jouer le PSG, veut bien en assurer le coût si la Ville transforme sa concession en bail de longue durée. L’argent est au cœur de la candidature parisienne, comme le souligne Jean-Pierre Escalettes : « Techniquement, le dossier existe mais s’il y avait des sous, ce serait rapide. »
Le président de la Fédération française (FFF), qui doit rencontrer ce mois-ci avec Frédéric Thiriez son homologue de la Ligue (LFP), Bertrand Delanoë, le maire de Paris, regarde avec une certaine inquiétude les négociations entre la Ville et l’actionnaire du PSG.

« Un dossier plus politique qu’autre chose »

Interrogé vendredi dernier sur le dossier du Parc, Escalettes nous a répondu sur un mode mélangeant optimisme et crainte. « Oui, on peut imaginer un Euro sans Paris et sans le Parc. On peut l’imaginer mais ce serait regrettable, souffle le natif de Béziers. L’un des atouts parmi d’autres, c’est la renommée des villes. Quand on met dans la bascule Paris, Nice, Lyon, Marseille, Bordeaux, cela a de la gueule ! Mais on peut l’imaginer parce qu’on ne sait pas où on en est quant au Parc des Princes. C’est un dossier qui avance mais c’est un dossier plus politique qu’autre chose. »

Le 15 juillet, Bertrand Delanoë s’est fendu d’un courrier au président de la FFF où il écrit que « le Parc est un acteur majeur de cette candidature » à l’Euro 2016. Escalettes n’a pas encore répondu à l’édile. « J’ai reçu une lettre qui était une prise de position : N’oublions pas le Parc des Princes. Nous sommes partants. La balle est désormais dans le camp du PSG et de la Ville pour savoir s’ils se mettent d’accord sur le montage technique et financier du bail. Nous attendons. Nous ne sommes pas là pour leur donner la solution. Ils la trouveront eux mêmes. »

Le président ne nie pas l’urgence : « La question, c’est quelle sera la position exacte de la Ville de Paris par rapport à Colony Capital ? Ils se sont manifestés de manière très positive mais un peu tardivement. Nous, on a toujours gardé en tête que le Parc faisait partie des possibles. On n’a jamais tiré un trait dessus. »

Monaco : Haruna suspendu contre Paris

Averti samedi contre Lorient, le milieu de terrain monégasque Lukman Haruna a fait tomber le sursis dont il avait écopé en fin de saison dernière. Il sera donc suspendu pour la réception du PSG le 12 ou 13 septembre.
A l'occasion de l'avant-dernière journée de Ligue 1 la saison passée, le milieu de terrain monégasque Lukman Haruna avait été expulsé lors de la défaite de son équipe à Bordeaux (1-0). En plus du match de suspension automatique, il avait écopé d'un match avec sursis en cas de nouveau carton jaune. Ayant été averti par Sébastien Moreira samedi contre Lorient, le Nigérian sera donc suspendu pour la réception du PSG, le 12 ou 13 septembre.

Les décisions du 3 septembre 2009
Réunie le 3 décembre 2009, la Commission de Discipline de la LFP a pris les décisions suivantes :

LIGUE 1

Deux matches ferme :
Marco Ramos (RC Lens, photo)

Un match ferme + un match avec sursis :
Yann M'Vila (Stade Rennais FC), Onyekachi Apam (OGC Nice)

Un match ferme :
Mathieu Chalmé (FC Girondins de Bordeaux), Diego Perez (AS Monaco FC), Etienne Capoue (Toulouse FC)

Christophe Jallet : « Prendre du plaisir »

Le défenseur parisien Christophe Jallet revient sur ses débuts sous ses nouvelles couleurs, et sur les futures échéances du PSG.

Christophe, comment s’est passée la séance d’entraînement du jour ?
« On a travaillé tactiquement, avec des exercices attaque-défense, puis on a réalisé des enchaînements offensifs. On a terminé par des face-à-face avec les gardiens, c’était donc assez sympa. Les joueurs ont bien rigolé, les gardiens un peu moins ! La trêve nous permet de décompresser, mais nous gardons à l’esprit que des futures échéances vont vite arriver. »

Quel bilan tires-tu de ce début de saison ?
« Ca démarre plutôt bien. Dix points, dix buts marqués, nous sommes très satisfaits. J’espère que nous allons continuer comme ça parce que nous n’avons disputé que quatre matches, et que nous rééditerons ces performances pendant le reste de la saison. »



Tu possèdes un ratio "temps de jeu/but" impressionnant !
« C’est même surprenant. Comme quoi, tout arrive dans la vie ! Parfois, tout vous sourit donc j’en profite et j'essaye surtout de prendre du plaisir sur le terrain, et d’apporter le maximum de ce que je peux lorsqu'on fait appel à moi. »

Dimanche 13 septembre, le PSG se déplace à Monaco (21h00)…
« Ca n’est jamais évident d’aller jouer là-bas. Cela donnera certainement un beau match. Les Monégasques ont un peu de mal à l’extérieur, donc ils vont vouloir prendre des points à domicile. A nous de leur montrer que nous ne viendrons pas en touristes. On va essayer de prendre trois points là-bas. »

Grégory Coupet attend sûrement avec impatience le prochain match au Parc, face à Lyon, dimanche 20 septembre à 21h00. Toi aussi ?
« On a toujours envie de jouer contre son ancien club. Ca arrive à Greg dans quinze jours et on espère lui faire un beau cadeau en prenant trois points à domicile. Avec trois buts, ça serait bien pour parfaire le parcours à domicile. »

Kombouaré a passé ses troupes en revue PSG


Sous les yeux de son futur président, Robin Leproux, et de l’actionnaire principal, Sébastien Bazin, le PSG s’est largement imposé (6-1), hier après-midi, face à une modeste équipe de chômeurs de l’UNFP (Union nationale des footballeurs professionnels). Jean-Christophe Devaux, ex-défenseur de Reims, Luigi Glombard et Michael Citony, anciens attaquants de Niort et de Créteil composaient notamment cette formation disparate.

En face, Antoine Kombouaré a procédé à une large revue d’effectif. Seuls Grégory Coupet, présent mais en tenue civile, et le troisième gardien Willy Grondin n’ont pas participé à cette rencontre. Les joueurs peu utilisés depuis le début du championnat ont disposé de temps de jeu. Christophe Jallet, d’abord arrière droit puis milieu droit, et Clément Chantôme ont joué pendant l’ensemble de la rencontre. Guillaume Hoarau, buteur de la tête, a lui évolué durant soixante-quinze minutes. Quatre des six buts parisiens ont d’ailleurs été inscrits par des joueurs qui n’ont jamais joué en Ligue 1 cette saison (Maurice, Baning et Arnaud).

Les buteurs parisiens : Maurice (2), Luyindula, Hoarau, Baning, Arnaud (s.p.).

A Paris, on ne parle pas du titre


Est-ce la solitude du gardien de but telle que la fredonnait naguère Joël Bats ? Un mois après la reprise du championnat, Grégory Coupet reste le seul joueur à parler de titre au PSG. Alors même que le club de la capitale figure en position de coleader avec Lyon et Bordeaux, les Parisiens ne se voient pas champions.

Un Graal inatteignable. Le titre, c’est pour les grands, ne nous mêlons pas de leurs affaires ! C’est en quelque sorte la philosophie du vestiaire parisien.
« Je laisse les gros devant ! Les Lyon, Bordeaux, Marseille. Vous pouvez même nous ranger avec les Saint-Etienne, Auxerre, ça ne me dérange pas », déclarait Sammy Traoré voilà quelques jours.
Dans la même veine, Stéphane Sessegnon ne se faisait guère d’illusions après la victoire face à Lille (3-0). « Je ne pense pas qu’on pourra tenir ce classement sur la durée, anticipait le meneur de jeu. Maintenant, les équipes vont nous attendre au tournant. » Le Béninois fait sûrement référence à la saison dernière où le PSG avait « surpris » Bordeaux, Marseille et Lyon lors de la première phase, avant de concéder deux défaites et un nul face à ces mêmes équipes lors des matchs retour.

Un problème d’effectif. « Marseille, Bordeaux et Lyon sont au-dessus en termes d’effectif », analyse Ceará. « Personne ne nous voyait en haut du tableau (en début de saison) parce que nous avions moins recruté que Marseille, Bordeaux ou Lyon », abonde Mevlut Erding. Paris qui a misé sur la stabilité pendant l’intersaison n’a pas résolu son principal problème de la saison dernière. Son banc limité en qualité et en quantité n’a pas, selon les joueurs du PSG, la consistance de ceux de ses principaux adversaires.

Et pourtant… Les bons résultats aidant, les partenaires de Makelele louent néanmoins la confiance qui s’est installée dans le groupe. « Tout le monde a envie de se battre pour son partenaire. Sur le terrain comme dans le vestiaire, on sent une osmose », déclare le nouveau venu Christophe Jallet.
« L’équipe commence à prendre forme mais il va falloir bosser pour conserver ce classement », renchérit Guillaume Hoarau. « La saison dernière, nous étions encore traumatisés par notre saison d’avant. Cette année, nous affichons nos ambitions de finir dans les cinq premiers. Et puis, dans le foot tout est possible », résume Ceará. Le gardien Grégory Coupet fixe, lui, la feuille de route de son équipe. « Contre Lille ( NDLR : 3-0) , nous n’avons pas encaissé de but mais on a aussi souffert défensivement. Il faudra encore faire des efforts dans ce sens si on veut prétendre jouer les premiers rôles. » Le retour de Camara, prévu pour la mi-octobre, devrait leur permettre de consolider ce secteur de jeu.

Frédéric Gouaillard et Sylvie de Macedo

Foot-L1-PSG
Leproux: «Je serai très vigilant»

Robin Leproux sera officiellement nommé président du PSG mercredi. A deux jours de l'échéance, le nouvel homme fort du club parisien lève le voile sur sa vision du PSG dans L'Equipe.


«Officieusement opérationnel depuis la fin du mois de juillet», Robin Leproux sera nommé officiellement président du PSG en milieu de semaine. Dans un entretien accordé à L'Equipe ce lundi, le nouvel homme fort du PSG a exposé ses ambitions à court terme pour son club. Dans un premier temps, l'ancien patron de RTL compte augmenter le budget pour lui assurer une présence régulière en Ligue des champions. «Nous, on veut faire progresser le PSG de façon constante. On doit être capables, à moyen terme, de pérenniser de 15 à 20 millions d'euros de recettes supplémentaires par rapport à notre chiffre d'affaires actuel. Avec un budget de 100 à 110 millions d'euros, on pourrait posséder une équipe capable de jouer durablement la Ligue des champions.»

«Il faudra se qualifier pour une Coupe d'Europe»

Est-ce une compétition que les joueurs d'Antoine Kombouaré peuvent viser dès cette saison ? C'est en tout cas l'objectif fixé par Sébastien Bazin, le représentant de l'actionnaire principal du club, en début d'exercice. De son côté, Leproux tempère: «Cette saison, il faudra se qualifier pour une Coupe d'Europe, pas forcément la C1. L'actionnaire a toujours raison de placer des objectifs encore plus élevés. Comme le dit Laurent Blanc, quand on vise l'Europe, on n'est pas à l'abri de se qualifier pour la C1...»


Alain Roche ne sera pas nommé directeur sportif

Il a également tenu à clore l'épisode Alain Roche. Ce dernier ne sera pas nommé directeur sportif : «Appartenir à un directoire, c'est le poste de responsabilité suprême dans une entreprise. Si le conseil de surveillance accepte de nommer Alain au directoire, cela montrera une bonne fois pour toute qu'il a des responsabilités étendues. Ce qui est embêtant, c'est un schéma où le directeur sportif a un rapport hiérarchique avec l'entraîneur. Or, la relation d'Antoine (Kombouaré) avec Alain est historiquement si étroite que nous n'avons pas voulu mettre de hiérarchie entre eux. Ce serait maladroit.»


«Paris doit être plus influent»

Dernier sujet évoqué: les ralations entre le PSG et la Ligue. «J'ai un rapport de confiance avec Frédéric Thiriez, explique Leproux. Il sait que je serai très vigilant sur le traitement du PSG. On ne peut pas avoir un PSG plus sanctionné que les autres clubs sur les même choses. Paris doit être plus influent».

Erding, vers un forfait à Monaco

Mevlut Erding, l’attaquant du PSG, pourrait rater le déplacement à Monaco dimanche soir. A la suite d’un choc avec Mathieu Debuchy lors de PSG - Lille (3-0) le 30 août, le joueur souffre d’une luxation de l’épaule gauche. L’ancien Sochalien a ainsi renoncé à un rendez-vous crucial avec la sélection turque samedi dernier face à l’Estonie et a dû rester aux soins tout au long de la semaine.
Plus inquiétant encore : son indisponibilité pourrait se prolonger.
Le buteur parisien (déjà deux réalisations) a passé des examens hier en fin d’après-midi. Ces derniers ont montré qu’il n’avait pas retrouvé toutes ses sensations. Une décision doit être prise aujourd’hui par le staff parisien. Trois hypothèses existent : soit le joueur passe outre la douleur et reprend l’entraînement, soit il reste encore quelques jours en soins, soit il se fait opérer.
Erding effectuera ce matin un nouvel essai sur le terrain pour déterminer si une opération est nécessaire. En cas d’intervention chirurgicale, son indisponibilité durerait au mininum trois semaines. L’international turc n’est pas épargné par les blessures depuis son arrivée à Paris. Une douleur aux adducteurs avait déjà perturbé sa préparation estivale.
La probable absence d’Erding devrait permettre à l’entraîneur parisien de relancer Guillaume Hoarau comme titulaire ce dimanche. Gêné lui aussi par une blessure aux adducteurs depuis fin avril, le Réunionnais n’a joué que deux bouts de match (soixante et une minutes) depuis le début du championnat (à Valenciennes, 3-2, et contre Lille, 3-0). Le joueur trépignait d’impatience depuis quelques semaines. Mais, face au succès du duo Erding-Luyindula responsables de 40 % des buts du PSG depuis le début de la saison , Kombouaré n’avait aucune raison de changer une équipe qui marque.

« Aujourd’hui ,Hoarau est prêt »

« Si on avait perdu le premier match à Montpellier ou si on avait été accroché face au Mans, Hoarau aurait peut-être joué tout de suite à Valenciennes. Mais le fait de gagner, d’avoir des points, ça m’a permis de ne pas être sous pression par rapport à Guillaume, indique l’entraîneur parisien. Aujourd’hui, il fait des gros entraînements, il est prêt. Même s’il n’a pas beaucoup joué, il a tellement bien bossé. » Toujours est-il que, si Erding est absent des terrains pendant plusieurs semaines, le PSG ne disposera plus que deux attaquants de métier, Hoarau et Luyindula, voire trois avec Giuly, même si ce dernier joue milieu droit. Quelques semaines seulement après la reprise du championnat, le manque de profondeur du banc parisien pourrait déjà se faire ressentir.

Mevlut Erding opéré mercredi

Mevlut Erding sera opéré mercredi matin de l’épaule gauche. La durée de son indisponibilité dépendra du bilan et du traitement effectué lors de cette arthroscopie.
Depuis la rencontre PSG-Lille du 30 août dernier, Mevlut Erding souffre d'une instabilité douloureuse de l'épaule gauche persistante, malgré des soins quotidiens.

Un nouveau bilan complet a été effectué hier, lundi 7 septembre. Compte tenu de ce bilan et de l'évolution, il a été décidé en accord avec le joueur et le staff technique et médical d'un traitement immédiat de cette instabilité par arthroscopie. Mevlut Erding sera opéré mercredi matin.

La durée d'immobilisation de l'épaule et d'indisponibilité dépendra du bilan et du traitement effectué lors de cette arthroscopie.

A. Kombouaré : « Un déplacement délicat »

Après deux jours de repos, les Rouge et Bleu retrouvaient le chemin du Camp des Loges ce mardi après-midi, l’occasion d’effectuer le traditionnel « point du coach » avec Antoine Kombouaré.

Antoine, après deux jours de repos comment allez-vous préparer le déplacement à Monaco ?
« Nous avons un programme chargé cette semaine, un programme qu’il va cependant falloir suivre avec précaution. Nous avons une longue semaine, avec une reprise aujourd’hui mardi. Mercredi deux séances sont au programme, puis un entraînement par jour, jeudi, vendredi et samedi. Nous rejoindrons Monaco samedi avec l’espoir de revenir de ce difficile déplacement avec les trois points. »

Monaco s’est montré actif dans les dernières heures du mercato en faisant signer Mathieu Coutadeur, en provenance du Mans et Eidur Gudjohnsen, de Barcelone. L’arrivée de ces deux joueurs peut-elle modifier le visage de cette formation ?
« Cela va incontestablement changer le visage de cette équipe. L’ AS Monaco disposait déjà de bons joueurs et d’une formation compétitive. L’apport de Coutadeur et Gudjohnsen va apporter une touche technique à cette équipe, avec certainement une qualité de jeu supérieure. Ce sont des joueurs qui vont également être amenés à finir les occasions en espérant qu’ils ne le fassent pas face à nous. Quoi qu’il arrive, nous savons que nous aurons un match compliqué à disputer. C’est un déplacement délicat. Nous savons à quoi nous attendre et j’espère que nous serons capables d’y répondre. »

Comment évolue la blessure à l’épaule de Mevlut Erding ?
« Il y a eu plusieurs étapes. Il a tout d’abord fallu qu’il observe une période de repos. Durant sa reprise progressive, nous nous sommes rendu compte qu’il souffrait toujours. Dès mercredi matin, il va donc subir une arthroscopie. Nous sommes obligés d’en arriver là. Nous allons faire en sorte que son absence ne soit pas trop difficile à gérer et que l’équipe continue de gagner. »

Mevlut Erding est blessé, mais Guillaume Hoarau semble être en forme et prêt à reprendre la compétition…
« A moi maintenant de faire ma tambouille et mon travail du mieux possible afin que son absence soit palliée, par l’investissement de tous. Nous devons conserver cette efficacité aussi bien défensive qu’offensive afin de continuer à remporter nos rencontres. »

Younousse Sankharé, Mamadou Sakho et Granddi Ngoyi sont actuellement en équipe de France Espoirs. Avez-vous eu des commentaires suite à leur victoire en Slovénie (1-3) ?
« Je n’ai pas vu la rencontre, car nous disputions dans le même temps notre match d’entraînement face à l’UNFP mais j’ai effectivement eu des retours. C’est important pour eux, car ils accumulent ainsi de l’expérience, celle du haut niveau. Ce genre de match permet à ces garçons de s’enrichir. Ils pourront ensuite apporter leur contribution au groupe et permettre au PSG de réaliser une bonne saison. »

Espérez-vous voir dans un avenir proche un joueur du PSG intégrer ou réintégrer l’Equipe de France A ?
« Cela passera forcément par de grosses performances du PSG. Si nous nous positionnons dans le haut du classement, les joueurs seront plus en vue et nous parlerons d’eux. J’espère que certains d’entre eux auront leur chance en Equipe de France, mais ça, c’est le travail du sélectionneur. C’est à lui et ses adjoints d’observer nos matches et de sélectionner ou non nos joueurs. Une chose est sûre, leur sélection dépend obligatoirement d’un bon parcours du PSG en championnat. »

Foot - Espoirs

Sakho touché à une cheville

Sorti en deuxième période lors du nul concédé par la France face à l'Ukraine , mardi soir à Gueugnon en qualifications pour l'Euro 2011, le défenseur du Paris-SG Mamadou Sakho souffre d'une cheville. «C'est toujours sa cheville gauche qui lui pose problème», a expliqué Erick Mombaerts, le sélectionneur des Espoirs. «Je ne sais pas s'il a pris un coup, mais il avait vraiment mal». -A.B.

Patrice Clerc entre au conseil de surveillance

Ce soir, Robin Leproux deviendra officiellement le nouveau président du PSG, le sixième en quatre ans… L’intérim de Sébastien Bazin n’aura duré que sept mois. Le directeur Europe de Colony Capital reste actionnaire majoritaire (95,8 % des parts) mais il va pouvoir prendre du recul. L’assemblée générale du jour va permettre d’entériner le nouvel organigramme du club.

Sébastien Bazin sera président du conseil de surveillance, une entité composée de douze membres où l’on retrouvera tous les actuels administrateurs (Butler, Cayzac, Talar, Chenut, etc.) ainsi que Patrice Clerc. Un temps pressenti pour prendre la présidence, l’ancien président d’Amaury Sport Organisation a préféré se consacrer à sa société de conseils en stratégie et gestion de projets dans le sport (PCA) qui devrait d’ailleurs très vite collaborer avec le club parisien.
Un directoire sera chargé de diriger le PSG au quotidien. Extrêmement resserré, il sera composé de Robin Leproux (président), Philippe Boindrieux (vice-président) et Alain Roche (responsable du recrutement).

Erding : « Je suis dégoûté »

La décision a été prise hier matin. Mevlut Erding, Eric Rolland, le médecin du PSG, et Antoine Kombouaré ont décidé, d’un commun accord, qu’il était préférable que l’attaquant parisien, blessé à l’épaule gauche depuis PSG - Lille (3-0), le 30 août dernier, se fasse opérer.

Il le sera ce matin par arthroscopie à l’hôpital Ambroise-Paré. En fonction du bilan et du traitement effectué, lors de cette intervention chirurgicale, l’indisponibilité de l’international turc, auteur déjà de deux buts depuis le début de saison, devrait osciller entre trois et quatre semaines.

« Je m’y attendais un peu, mais je suis vraiment déçu et dégoûté, nous a confié Mevlut Erding hier soir. J’avais deux possibilités : soit l’opération, soit attendre avec des soins que la douleur de ma luxation disparaisse. Mais après une semaine, j’ai toujours mal et c’est l’opération qui m’offre le plus de garanties de rétablissement. » Si le néo-Parisien est déçu, son entraîneur, Antoine Kombouaré, l’est tout autant. Le technicien était inquiet, ces derniers jours, pour son buteur et les résultats des examens pratiqués lundi dernier n’ont pas dû le rassurer. Malgré une semaine de repos, aucune amélioration n’était notable et Erding souffrait toujours.
D’où la décision d’opérer l’ancien Sochalien dès aujourd’hui. « Je vais attendre et me soigner pour ensuite revenir et essayer de faire aussi bien qu’en début de saison. Le médecin m’a dit que ce n’était pas grave et que cette blessure était assez commune chez les sportifs », poursuit Erding.

Hoarau va retrouver une place de titulaire

Le forfait d’un des Parisiens les plus performants de ce début d’exercice 2009-2010 pourrait handicaper le club, même si cela va permettre à Guillaume Hoarau de retrouver une place de titulaire en attaque dimanche à Monaco. Le meilleur buteur du PSG l’an passé, victime d’une nouvelle blessure à un adducteur cet été, avait été ménagé par Kombouaré jusque-là afin qu’il ne rechute pas. Du sur-mesure rendu possible en raison des excellents résultats du mois d’août. Difficile en effet, pour un entraîneur, de changer son duo d’attaque (Erding-Luyindula), alors que l’équipe compte dix points sur douze et a inscrit dix buts, ce qui en fait la deuxième meilleure attaque de L 1 derrière Bordeaux.