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sylvain
JDD.fr

Citation
PSG: Un avion qui fait scandale?

Alors que le Paris Saint-Germain reconnaît n’avoir aucune marge financière cette saison, il y a de petites économies qui se perdent.


Prenez l’exemple de son match en retard de la 14e journée à Boulogne-sur- Mer, le 2 décembre. C’est l’un des déplacements les plus courts pour le club de la capitale: 253 km. En autocar, le trajet prend environ 2h45, selon les sites spécialisés. Coût de l’affrètement du car: 1450 euros. Mais l’entraîneur parisien Antoine Kombouaré, lui, préfère l’avion. Du Camp des Loges (Yvelines), les joueurs se rendront donc en car au Bourget (Seine-Saint-Denis), d’où ils s’envoleront pour le Touquet (Pas-de-Calais) sur un vol privé, avant de reprendre un car pour rejoindre Boulogne.

12 250 euros "gaspillés"

Durée estimée du voyage: 2h15 au mieux. Coût total: 14 000 euros environ. Soit un gain de temps d’une demi-heure, pour une différence de 12 550 euros! Sans parler de facture environnementale… "Le coach a fait un choix de récupération", justifie le club, qui a tout de même hésité avec la route. Le PSG avait déjà fait le même choix coûteux (avec un vol au départ de Pontoise) lorsqu’il avait affronté Boulogne en Coupe de la Ligue en septembre. Une paille pour un club dont le budget est estimé à 80 millions d'euros, mais qui risque de devoir surveiller ses dépenses dans les prochains mois.
Kiolm
Citation
Ligue 1 / PSG
Zoumana Camara : « On ne peut pas revenir en claquant des doigts »


Victime d’une phlébite au mollet droit et absent des terrains de Ligue 1 depuis le début du championnat, Zoumana Camara doit faire son retour avec le PSG après-demain, en amical, face à Braga. Hier, le défenseur central a joué une mi-temps avec la réserve parisienne. Il nous a livré ses impressions, en restant prudent sur sa participation face à Marseille, le 20 novembre.

Zoumana, vous venez d’enchaîner un troisième match avec la réserve. Avez-vous retrouvé la totalité de vos moyens physiques ?
Zoumana Camara. Physiquement, il n’y a pas de soucis ; ce sont les repères dans les matchs à 11 contre 11 qui me manquent. J’ai beau m’entraîner, il faut que je joue, même à un niveau inférieur, pour retrouver des sensations. J’ai surtout besoin du rythme des matchs.

Et au niveau des sensations avec le ballon ?
Mon rôle est surtout de défendre (rires), le reste c’est un état d’esprit. Et ça, je ne l’ai pas perdu.

Le coach a annoncé que vous jouerez samedi contre Braga. Eprouvez-vous de l’appréhension ?
Aucune. Au niveau de ma blessure, je n’ai pas eu de fractures ou de trucs comme ça. Quand je joue, je ne me pose pas de questions. Je vais au duel et je ne réfléchis pas.

Votre objectif est-il d’être prêt à jouer contre Marseille, la semaine prochaine ?
Je ne me fixe pas d’objectif de ce genre. A ce jour, je suis surtout content d’avoir repris. Vous savez, cela fait plus de trois mois que je n’ai pas joué (NDLR : avec l’équipe professionnelle), c’est énorme. Et encore, la dernière fois, il s’agissait de deux mi-temps face à Nantes et Pontivy lors de la préparation au mois de juillet. On ne peut pas revenir comme ça en claquant des doigts. Aussi je joue le plus de matchs possible quand le coach me le demande.

Mais si Antoine Kombouaré vous demande de jouer face à l’OM, serez-vous prêt ?
S’il me le demande, je suis à disposition pour jouer à Marseille, comme tous les autres joueurs. Après, il fera appel à moi quand il le jugera bon.

Après Antoine Kombouaré, c’est le président Robin Leproux qui a mis l’équipe en garde mardi matin. Vous attendiez-vous à cette sortie présidentielle ?
Jusqu’ici, Robin Leproux était plutôt mesuré et calme mais il a livré d’autres batailles. Il a senti que c’était le moment de dire quelques mots. Il nous a dit ce qu’il pensait et il n’a fait que tenir son rôle de président. Tout est fait pour que le groupe réagisse.

Le Parisien
sylvain
L'Equipe.fr

Citation
Reprise en douceur pour Ceara

Le Parisien Marcos Ceara, qui s'est fait une élongation au mollet la veille du match contre Nice (0-1), a repris la course aujourd'hui en compagnie de préparateur physique du club. Le latéral droit brésilien, qui retrouvera l'entraînement collectif ce week-end, ne devrait pas jouer le match amical contre Braga, samedi au Parc. - C. Mi.
Kiolm
Citation
Lucho apte pour OM-PSG

Le milieu de terrain argentin de l’OM s’est remis plus rapidement que prévu de son entorse de la cheville. Il devrait jouer face au Paris Saint-Germain le 20 novembre.

Lucho Gonzalez jouera le Clasico entre l’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain. Blessé à la cheville contre Toulouse le 31 octobre dernier (1-1), et initialement out pour trois semaines, l’Argentin a pris de l’avance. Il était présent à l’entraînement ce jeudi avec le reste du groupe. Lucho devrait être préservé pour le match amical ce vendredi face à Arles-Avignon, tout comme Benoît Cheyrou, blessé aux adducteurs. Bakary Koné, parti faire constater sa blessure à la cheville. Didier Deschamps espère le récupérer pour le match face au PSG.

RMC.FR
Kiolm
Citation
Foot - Discipline
Du sursis pour le PSG


En plus de la suspension confirmée d'un match ferme de Claude Makelele, qui manquera donc le déplacement à Marseille le 20 novembre, le Paris-SG s'est vu infligé jeudi un match de huis clos avec sursis suite au jet de projectiles de ses supporters, le 13 setpembre dernier à Monaco. Pour la même raison, Grenoble ne connait en revanche pas encore sa sanction. La décision a été mise en délibéré par la Commission de discipline de la Ligue.

Les décisions :

Un match ferme :
Emir Spahic (Montpellier Hérault SC), Mapou Yangambiwa (Montpellier Hérault SC), Claude Makelele (Paris Saint-Germain)

Incidents lors de la rencontre Grenoble Foot 38 - Stade Rennais FC 19.09.09 :
Usage d'engins pyrotechnique nécessitant l'interruption de la rencontre :
La Commission, lecture faite du rapport de l'instructeur désigné, et après audition de MM. Arnaud Blanco (Directeur de l'Organisation et de la Sécurité du Grenoble Foot 38) et de David Guichard (directeur des Services), met la décision en délibéré.

Incidents lors de la rencontre AS Monaco FC - Paris SG du 13.09.09
Usage d'engins pyrotechnique nécessitant l'interruption de la rencontre :
La Commission inflige un match à huis clos avec sursis assorti d'une amende de 35.000 euros au Paris Saint-Germain.

L'équipe.fr
Biz Markie
Citation
Sakho a déjà tout compris

Mamadou Sakho n'est pas tout à fait le même chez les Espoirs - où il est capitaine - qu'au Paris-SG, nous explique-t-il avant France-Tunisie.



Mamadou Sakho a volontairement évité de s'aventurer sur un terrain glissant. Attendu sur la situation délicate du Paris-SG en Championnat, le défenseur a rappelé cette semaine qu'il était «en sélection» et qu'il ne parlerait que d'elle. S'il n'a pas encore l'assurance d'un Thierry Henry face aux journalistes, le capitaine de l'équipe de France Espoirs a déjà tout compris du jeu médiatique et de ses conséquences. «Je fais la part des choses, explique-t-il. Ici, j'ai d'autres objectifs, d'autres ambitions. Il faut avoir la force et la faculté de se concentrer...». L'expérience qui vient petit à petit sans doute. Devant la presse, comme sur le terrain. Chez les Bleuets plus qu'à Paris.

«Un intermédiaire» avec le reste du groupe

«Avec les Espoirs, du fait que je joue au PSG, je suis un joueur très exposé, si ce n'est le plus». Ça ne le «gêne pas» spécialement. Ça ne lui fait «pas plaisir» non plus. Du haut de ses 19 ans, Sakho accorde davantage d'importance aux responsabilités que lui confère Erick Mombaerts : le brassard de capitaine, bien sûr, mais aussi le «rôle d'intermédiaire» qu'il joue entre le sélectionneur et le reste du groupe. Quand un de ses équipiers a un message à faire passer, c'est par lui qu'il transite. «Dans le groupe, l'entraîneur a deux ou trois joueurs cadres. J'en fais partie au même titre qu'Etienne Capoue, par exemple». A l'inverse, quand Mombaerts a «des choses à dire», c'est eux qu'il «prend de côté».

«Les Bleuets m'ont aidé à grandir»

A Paris aussi, le défenseur s'implique sur le terrain, n'hésite pas à recadrer ses partenaires quand les circonstances l'imposent. «Mais ça, c'est naturel, c'est mon caractère qui parle». Dans le vestiaire, en revanche, il reste «un jeune, un très jeune joueur» toujours «à l'écoute» des plus anciens comme Claude Makelele et Grégory Coupet. «Quand tu as en face de toi des joueurs qui ont gagné sept titres de champions de France..., se justifie-t-il. Maintenant, je ne suis plus non plus le joueur de mes débuts, les Bleuets m'ont aidé à grandir. Au bout d'un moment, peut-être que je vais m'imposer un peu plus, me lâcher aussi». C'est la prochaine étape. Il a juré de «ne pas les brûler». - Emery TAISNE, à Clairefontaine

«LA CULTURE DE LA GAGNE» Le match amical contre la Tunisie, vendredi à Tours, doit permettre aux Bleuets de bien préparer la venue de la Slovénie, quatre jours plus tard, pour une rencontre bien officielle, elle, comptant pour l'Euro 2011. «Tous les matches sont importants, prévient Mamadou Sakho. On veut vraiment cultiver la gagne dans le groupe». Les joueurs d'Erick Mombaerts occupent actuellement la tête de leur groupe de qualification devant la Belgique. - E.T.

lequipe.fr
Kiolm
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La Ligue clémente avec le PSG

La commission de discipline de la Ligue a rendu hier soir sa sanction pour les incidents (fumigènes) qui avaient obligé l’arbitre à interrompre Monaco - PSG le 13 septembre. Le club de la capitale écope d’un match à huis clos avec sursis et de 35 000 € d’amende. Un verdict plutôt clément compte tenu du passif du PSG. Les dirigeants ne devraient d’ailleurs pas faire appel de cette sanction.
Pour mémoire, le PSG a déjà été condamné à un match à huis clos partiel, dont la date n’est pas encore fixée. Il est désormais sous la menace de deux sursis pour des huis clos complets.

L.P.


Citation
PSG EXPRESS

Hier. Footing, tennis-ballon et soins pour les uns, travail devant le but pour les autres. Ceará (élongation au mollet) a effectué une séance spécifique.
Aujourd’hui. Entraînement à 10 heures au camp des Loges.
Infirmerie. Hoarau (genou).
Absents. Makelele (opération de promotion à Dubaï), Sakho, Sankharé (équipe de France Espoirs), Sessegnon (Bénin).
Suspendu. Makelele (Marseille).
Rendez-vous. PSG - Braga, match amical, demain à 14 h 30 au Parc (en direct sur Canal + Sport et sur les ondes de France Bleu, 107,1).
Les associations de supporteurs du PSG ont été reçues hier à la préfecture de police de Paris pour négocier l’ouverture de leurs locaux du Parc en semaine. Ce retour à la normale devrait être officialisé lundi. Les associations ont aussi demandé l’organisation d’un déplacement en bus pour le match à Marseille. Cette requête a peu de chances d’aboutir.

Le Parisien
joel_1978
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L.Robert avec la réserve


Pas payé par le club grec de Larissa, avec lequel il s'était engagé à l'été 2008, Laurent Robert est de retour à Paris. Le milieu gauche de 34 ans s'entraîne depuis trois mois avec la réserve. «Il est affûté et possède toujours ses qualités techniques. Mais il est moins rapide qu'avant, c'est normal pour son âge», explique Bertrand Reuzeau dans Le Parisien. «Je suis prêt à jouer gratuitement pour le PSG, et à ne demander une prime que si on termine dans les quatre premiers, avoue le joueur. J'en ai parlé avec le président.» Antoine Kombouaré, qui ne l'a jamais fait jouer avec les pros, ne semble pourtant pas intéressé.


L'Equipe.fr
11G
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Kombouaré veut du «caractère»

Antoine Kombouaré veut que son équipe montre plus de force mentale.(EQ)
Passée la colère après la défaite contre Nice (0-1), Antoine Kombouare a tiré un constat, sans appel, sur son équipe devant la presse vendredi. «Il faut plus de détermination à marquer, il faut prendre plus d'initiative, il faut jouer les coups à fond, il faut plus de caractère, il faut marquer, il faut avoir la rage !» Le coach du Paris-SG n'a pas voulu trop blâmer son équipe car «on est solide, on travaille, il y a du contenu», a-t-il dit. Mais le technicien kanak reconnaît ouvertement : «Il faut plus de niaque, il faut se faire plus mal en match».
Avec Camara contre Braga
Samedi, les Parisiens auront l'occasion lors du match amical contre Braga de faire changer d'avis leur entraîneur car ce dernier prévient : «J'attends une réaction de la part des joueurs contre Marseille et ce match amical est là pour garder le rythme de la compétition face à un adversaire de qualité. Les esprits ne sont pas encore à Marseille mais le match de demain est une bonne préparation».

"Papus" Camara devrait jouer contre Braga (après avoir effectué quatre matches avec la réserve) et Kombouare espère récupérer Caeara (élongation mollet droit). L'entraîneur parisien regrette-il sa grosse colère dans le vestiaire après la défaite au Parc ? «Je suis passé à autre chose, ils ont vu que j'étais mécontent». - Ch.M, au camp des Loges


lequipe.fr
Mathis
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Amical / PSG - Braga
Paris pense déjà à Marseille


Ce n'est pas encore le match à huis clos partiel auquel le PSG est condamné, mais ça y ressemble. Seulement 2 000 personnes sont attendues cet après-midi au Parc des Princes pour assister à la rencontre amicale entre le PSG et Braga, coleader du championnat portugais. Un rendez-vous qui doit permettre aux Parisiens de reprendre confiance six jours avant leur déplacement à Marseille.


Pourquoi ce match amical ? Kombouaré ne voulait pas jouer face à une équipe française et recherchait un adversaire de valeur. Coleader du championnat portugais, Braga a été contacté par l’intermédiaire de Pedro Pauleta et a tout de suite donné son accord. Les deux clubs se sont rencontrés en Coupe de l’UEFA l’an dernier et ont gardé de très bons contacts. Pour Kombouaré, l’intérêt sportif est évident. « Il faut garder le rythme de la compétition, explique-t-il. Tout le monde aura du temps de jeu. On aura un adversaire de qualité, ça va nous permettre de bosser et de rectifier certains points ». L’entraîneur parisien va aussi pouvoir relancer Ceará et surtout Camara. Victime d’une phlébite cet été, le défenseur central va disputer son premier match de la saison avec l’équipe pro. « Il est prêt, mais je ne me concentre pas que sur lui, précise son coach. Il peut revenir et se blesser ! Je travaille sur un effectif global car tout peut arriver. »

L’OM dans les têtes. Vendredi prochain, Paris jouera son match en retard face à Marseille. Tous les joueurs ont déjà ce rendez-vous dans un coin de leur tête. « On n’a pas encore évoqué l’OM, mais ça va venir, confie Kombouaré. On joue contre Braga avec la ferme intention de gagner à domicile et de bien préparer le déplacement à Marseille. » La grosse colère d’Antoine Kombouaré samedi dernier a marqué les esprits. « Mes joueurs ont vu que j’étais mécontent, dit-il. Ils savent que j’attends une réaction. Je ne suis pas le seul à avoir pris un coup sur la tête. On s’est remis à bosser pour panser les plaies. » Et rien ne vaut une victoire, même au terme d’un match qui n’intéresse personne.

Le PSG a décidé de faire appel de la sanction de la commission de discipline de la Ligue d’un match à huis clos avec sursis et 35 000 € d’amende à la suite des incidents de Monaco-PSG du 13 septembre.

Cet après-midi à 14 h 30, au Parc des Princes, en direct sur Canal + Sport.
Arbitre : M. Rouinsard.
PSG. Coupet - Ceara, Camara, Traoré, Armand (cap) - Luyindula, Chantôme, Clément, Jallet - Erding, Giuly.
Braga. Kieszek - João Pereira, André Leone, Moisés, Evaldo- Vandinho (cap), Mossoró, Hugo Viana, Alan - Paulo César, Matheus.

Le Parisien
Kiolm
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Foot - Amical
Le PSG se rassure comme il peut


Même si la manière a parfois laissé à désirer, le Paris-SG s'est quelque peu rassuré avant le déplacement à Marseille, vendredi prochain. Face au Sporting Braga, co-leader du Championnat portugais ex aequo avec Benfica, les Parisiens ont attendus les dernières minutes pour faire la différence (3-1). Même si la rencontre n'était qu'amicale, ils empochent tout de même leur premier succès au Parc des princes depuis le 30 août dernier. Une belle bouffée d'air pour Antoine Kombouaré et ses hommes, qui restaient sur une défaite frustrante contre Nice (0-1).
Chantôme en forme, Camara aussi

Parmi les points positifs à retenir de cette opposition figure la belle prestation de Clément Chantôme. Auteur de deux buts (23e et 87e) et d'une passe décisive, pour Yannick Boli (88e), le milieu parisien a marqué des points. A nouveau aligné seul en pointe, Mevlut Erding s'est lui montré plus brouillon tandis que Zoumana Camara a fait son retour à la compétition avec l'équipe première, non sans un certain aplomb.

L'équipe.fr
Kiolm
Citation
Foot - L1 - PSG
Kombouaré : «Encore du boulot»


Après la victoire du PSG, samedi en amical contre Braga (3-1), Antoine Kombouaré s'est montré satisfait du résultat et de l'état d'esprit affiché par ses joueurs. «C'était important de retrouver la victoire. Encore plus avec trois buts à la clé, s'est-il félicité après la partie. On a construit cette victoire avec trois buts marqués dans le jeu. Nous avons été solides et avons retrouvé notre réalisme. Sur les matches amicaux, c'est l'état d'esprit qui fait la différence, la capacité des joueurs à aborder le match avec le plus grand sérieux. Nous avons agi en professionnels même s'il y a encore beaucoup de boulot.»

Cette pointe de regret est là pour rappeler que tout n'a pas été parfait dans les rangs parisiens. «Le but encaissé entache un peu le travail effectué, a estimé Kombouaré, mais c'est positif parce qu'il y avait une belle équipe en face. Il fallait répondre présent, nous avons donc travaillé physiquement. Il y a eu de bonnes choses défensivement même si il y a encore des petits détails à régler. On a une belle semaine de travail qui nous attend avec ce match face à Marseille à la clé.»

L'équipe.fr

Citation
Yannick Boli (attaquant du PSG)
« J’ai essayé de montrer mes qualités au coach. J’ai eu de la réussite sur la passe de Clem (Chantôme). C’est un bon résultat pour l’équipe. Ca nous donne de la confiance. Je travaille énormément pour essayer d’être dans le groupe et faire partie de cette équipe. C’est bénéfique pour moi et ça ne peut que m’encourager à travailler. »

Clément Chantôme (milieu de terrain du PSG)
« On restait sur une défaite au Parc, on voulait donc absolument gagner ce match pour engranger un maximum de confiance avant Marseille parce nous savons que nous sommes dans une situation un peu délicate en championnat. C’était important pour nous de faire un bon match. On est content. En ce moment je me sens bien. C’était important de confirmer sur ce genre de match avec une belle opposition en face. J’ai la chance de marquer, ce qui m’arrive rarement. Ca fait plaisir et j’engrange ainsi un maximum de confiance. »

Zoumana Camara (défenseur du PSG)

« J’ai déjà joué des matches avec la CFA avant et ça faisait un petit moment que j’avais repris l’entraînement. Rejouer au Parc est un plaisir. C’était un bon match avec de l’engagement. C’était une bonne séance de travail et ça s’est soldé par une victoire. Ca fait plaisir de retrouver mes coéquipiers et le terrain. »

PSG.FR
Kiolm
Citation
Football, amical / PSG - Braga 3-1
Paris se rassure avant Marseille


A l’exception de Makelele (de retour de Dubaï) et de Coupet sur le banc, Kombouaré a aligné hier face à Braga (victoire 3-1) l’équipe la plus compétitive à sa disposition. A deux ou trois exceptions près que nous détaillons ci-dessous, c’est la formation qui devrait débuter vendredi à Marseille. Avec un milieu renforcé puisque l’entraîneur a de nouveau privilégié son système en 4-2-3-1.

Chantôme, le grand gagnant.
Double buteur et passeur décisif pour Boli, Clément Chantôme est celui qui a marqué le plus de points. Milieu axial, en lieu et place de Sessegnon retenu avec le Bénin, le joueur a montré beaucoup de disponibilité et une efficacité qu’on ne lui connaissait pas. « Ce n’est pas habituel pour moi, mais je continue sur ma lancée de Sochaux où j’ai inscrit mon premier but en Ligue 1 », souligne ce pur produit parisien. Au regard de sa forme actuelle, on voit mal comment Kombouaré pourrait l’écarter à Marseille. Mais il pourrait redescendre d’un cran et évoluer comme milieu récupérateur en remplacement de Makelele, suspendu.

Camara, le retour. Revenu après quatre mois d’absence et une phlébite au mollet droit, Zoumana Camara postule à une place de titulaire. Hier, pour son match de reprise, il s’est amélioré au fil des minutes même si, en première période, Kombouaré a dû le recadrer. « Au début, je cherchais un peu le rythme, mais je me suis senti mieux au fur et à mesure, admet le défenseur central. Je ne vais pas cacher que, lorsque le match face à l’OM a été remis, j’ai été un des premiers contents. Si le coach me demande de jouer, ce sera avec plaisir. Après, c’est lui qui décide. »

Giuly, le coup d’arrêt ? La prestation de Ludovic Giuly laisse planer quelques doutes quant à sa titularisation face à l’OM. Le milieu droit est passé à côté de ce match amical, disputé il est vrai dans un Parc quasi vide. Giuly se retrouve sous la menace de Jallet qui avait rendu une copie convaincante à ce poste à Sochaux. Une thèse crédible d’autant que l’amélioration de l’état de santé de Ceará devrait pousser Jallet sur le banc. Mais Kombouaré prendra-t-il le risque de se passer de l’expérience de l’ancien Romain pour un match aussi capital ?

PSG - BRAGA 3-1 (1-1)

Spectateurs : 4 234.
Arbitre : M. Rouinsard
Buts. PSG : Chantôme (24 e , 88 e ), Boli (89 e ). Braga : Rodriguez (28 e )
PSG : Edel - Jallet (Ceará, 62 e ), Camara, Traoré (Bourillon, 62 e ), Armand (cap.) (Makonda, 77 e ) - Ngoyi (Makelele, 62 e ), Clément (Baning, 77 e ) - Giuly (Maurice, 62 e ), Chantôme, Luyindula (Arnaud, 77 e ) - Erding (Boli, 86 e ).
Braga : Kieszek - Joao Pereira, Moisés (Paulao, 46 e ), Rodriguez (Andre Leone, 46 e ), Evaldo (Possebon, 70 e ) - Hugo Viana (Ney, 70 e ), Vandinho (cap.) (Madrid, 46 e ) - Alan (Osvaldo, 62 e ), Mossoro (Pena, 62 e ), Paulo Cesar (Adriano, 46 e ) - Matheus (Diogo Valente, 46 e ).

Frédéric Gouaillard

Le Parisien
Kiolm
Citation
Football, Ligue 1 / PSG
Chantôme : « Je n’ai pas le droit à l’erreur »

Auteur d’une prestation convaincante samedi face à Braga (NDLR : deux buts et une passe décisive), Clément Chantôme est en train de gagner ses galons de titulaire après avoir failli quitter le club cet été. Il s’en explique.

Pensez-vous avoir livré votre meilleur match avec le PSG face à Braga ?
Clément Chantôme. Il y a eu des matchs plus aboutis, mais j’ai été plus efficace qu’à l’habitude.
Comme on retient souvent les buteurs, les gens en parleront peut-être comme de mon meilleur match.
Remplaçant en début de saison, titulaire depuis trois rencontres.

A quoi attribuez- vous ce changement ?
Depuis cet été, je parle beaucoup avec le coach. Il m’a dit de ne pas lâcher, qu’il me faisait confiance. De fait, je n’ai jamais renoncé quand j’étais remplaçant. Mon tour est venu à Sochaux et j’ai su saisir ma chance.

Souhaitiez-vous réellement quitter Paris cet été ?
Je suis resté sur un sentiment d’échec la saison dernière. Je ne me voyais pas continuer ainsi. A 22 ans, il faut jouer. J’ai envisagé de partir mais le coach n’a pas voulu. On s’est mis d’accord, il m’a dit que j’aurais l’occasion de montrer ma valeur.

Ce dialogue avec le coach, est-ce ce qui vous manquait la saison dernière ?
Oui, il n’y avait pas de discussion. Il y avait une équipe et ceux qui ne jouaient pas devaient prendre leur mal en patience. Même quand on montrait qu’on méritait sa place, ça ne payait pas. Je ne l’ai pas bien vécu.

Va-t-on assister à un passage de témoin entre Makelele et vous cette saison ?
C’est un peu le discours qu’on m’a tenu. Sinon, je ne vois pas pourquoi on m’aurait retenu. Claude fait sa dernière saison et on ne peut pas se passer d’un tel joueur.

Après PSG - Nice, Antoine Kombouaré a reproché aux joueurs d’avoir « le melon ». A-t-il raison ?
On connaît le coach ; des fois, il s’emporte… Mais c’est surtout pour faire réagir le groupe. Il était dégoûté, comme nous, après cette défaite. Maintenant, on a envie de montrer qu’on est là, et le prochain match, on va le jouer pour le gagner.

Comment abordez-vous ce déplacement à Marseille ?
Ce sera compliqué. On n’est pas en pleine confiance. Eux, ils restent sur un très gros match contre Lyon (5-5). C’est une rencontre qui va se jouer au milieu de terrain. Si on tient le choc, il y aura de bons coups à jouer car leur défense, ce n’est pas l’assurance tous risques.

A titre personnel, avez-vous conscience de jouer gros contre l’OM ?
Je n’ai pas le droit à l’erreur. Sur le terrain, je dois apporter quelque chose de différent. Je ne ressens pas de pression particulière. A moi de répondre présent.

Propos recueillis par Laurent Perrin (avec Frédéric Gouaillard)

Le Parisien
girlinlove
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Foot - L1 - OM-PSG

Heinze ne peut pas comparer


Gaby Heinze va croiser son ancien club de coeur vendredi. (L'Equipe)

Cette semaine, notre site vous propose un éclairage particulier du clasico entre l'Olympique de Marseille et le Paris-SG, vendredi (21h00). Premier volet : Heinze tiraillé entre l'OM et le PSG, et les interrogations de Kombouaré.


Gaby Heinze était à peine arrivé de son voyage en Espagne avec l'Argentine quand il a été convié à rencontrer la presse ce lundi matin pour évoquer le match contre le PSG, après un entraînement assez physique et une petite opposition. Très souriant, il a répondu pour la première fois aux questions en français, en s'excusant même de laisser s'installer une certaine distance avec les supporters et les médias. « Je suis comme ça depuis toujours. Je pense et je vis football, je reste concentré sur mon métier tout le temps. » C'est ainsi qu'il explique que le report du match ne l'ait pas vraiment affecté. « C'était même normal à cause de la grippe de reporter le match mais je ne comprends pas pourquoi cela n'a pas été annoncé plus tôt, car cela a entraîné bien des désagréments pour beaucoup de supporters. Pour nous, une préparation de match reste classique mais pour eux, c'est le match le plus important de l'année. »

De 2001 à 2004, l'international argentin en a emmagasiné des souvenirs de clasico : « des bons, des très bons mais ne comptez pas sur moi pour vous en parler maintenant... » Dans son opération séduction auprès des supporters marseillais, il ne peut trancher entre les deux clubs : « J'ai passé trois ans formidables au PSG et il n'y a que quelques mois que je suis à Marseille, ce n'est pas assez pour comparer. Je ne sais pas s'il y a vraiment une différence. Pour moi, ce sont les deux plus grands clubs du Championnat de France. » Le défenseur argentin pense beaucoup de bien de l'un et de l'autre mais Gaby, aujourd'hui marseillais, sera « professionnel et concentré » jusqu'au bout sur la victoire. La moindre des choses... (H. F. à Marseille)

Les maux de tête de Kombouare

Antoine Kombouaré va se livrer à un vrai brainstorming pour le fameux "clasico" contre l'OM vendredi. Ce ne sont pas les interrogations qui planent sur un effectif déboussolé après la défaite contre Nice (0-1) et qui dégringole au classement (12e). Dans ses notes, Kombouaré a constaté la bonne forme de Clément Chantôme, double buteur contre Braga (et passeur) en amical samedi dernier et buteur à Sochaux (4-1). "Archavine", son surnom, ne demande qu'à jouer pour prouver qu'il a sa place. Il devrait remplacer au milieu Claude Makelele, suspendu. S'il est un joueur qui plonge, c'est bien Ludovic Giuly. Le lutin n'est pas dans le coup en ce moment et a même livré une prestation moyenne contre Braga. Giuly est sous la menace direct de Christophe Jallet. L'ex-Lorientais ne déçoit pas même si contre Nice, Mounier lui a posé des problèmes à droite. Mais Kombouaré apprécie la combativité de l'ancien Merlu, qui ne s'économise pas. (Ch. M. au Camp des Loges)

LEQUIPE.FR
Kiolm
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Antoine Kombouaré : « Ramener un résultat »
Point du coach | 16/11/09 | 19:39

Antoine Kombouaré revient en exclusivité pour PSG.FR sur la victoire face à Braga (3-1) avant d’aborder le Classico de vendredi prochain.


Coach, le match face à Braga a-t-il répondu à vos attentes ?

« En partie. On a retrouvé la victoire et c’était important. Nous avons également à nouveau fait preuve d’efficacité offensive. Le but encaissé représente cependant le petit point noir, mais c’est primordial pour la confiance de renouer avec le succès. C’est la meilleure façon d’aborder le match face à Marseille. »

Ce match amical était l’occasion de voir évoluer certains joueurs sur un match complet…
« C’était important de relancer certains joueurs. L’objectif premier était de conserver le rythme de la compétition. Il fallait aussi s’adapter au jeu d’une équipe portugaise, travailler les automatismes et faire participer des éléments qui n’avaient pas beaucoup joué. Tout ça rassemblé, avec une victoire à la clé, c’est positif pour le groupe. »

Vous fêtez votre anniversaire aujourd’hui (lundi). Une victoire à Marseille serait-elle un beau cadeau ?
« Ce serait un cadeau magnifique ! On joue avant tout pour prendre trois points parce que ça nous permettrait de remonter au classement et de préparer la venue d’Auxerre dans les meilleures conditions. »

Comment abordez-vous cette rencontre face à l’OM ?
« Ca va être un match chaud, disputé et, je l’espère, équilibré. On va affronter un adversaire motivé. Les Marseillais ont quelques points faibles, à nous de les exploiter. Nous allons en tout cas prendre cette équipe très au sérieux. On a vu leur dernier match face à Lyon (5-5). C’était un beau match durant lequel ils ont montré des forces mais aussi quelques lacunes. Il faudra de toute façon un grand PSG pour ramener un résultat de ce déplacement. »

PSG.FR
Kiolm
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Ligue 1 / OM - PSG J-3
Les supporteurs parisiens sous haute surveillance


Les supporteurs parisiens qui feront le déplacement à Marseille, vendredi, pour le choc OM - PSG, seront bien gardés. Selon nos informations, entre 500 et 1 000 policiers seront réquisitionnés pour ce clasico sous très haute surveillance après les graves incidents liés au report du match du 25 octobre. Ce jour-là, la Ligue avait annulé la rencontre à la dernière minute, après l’apparition de trois cas de grippe A dans l’effectif parisien.
La réunion préparatoire de sécurité qui s’est déroulée hier à Marseille a donc duré longtemps. Deux heures ont été nécessaires aux représentants des forces de l’ordre, de la Ligue de football et des deux clubs pour détailler le dispositif qui sera mis en place. Si l’on considère qu’à ce jour environ 700 fans du PSG ont décidé de se rendre à Marseille, cela équivaut peu ou prou à un policier par supporteur parisien !

Retour dans la nuit

Ces derniers voyageront uniquement dans les deux rames du TGV affrété par le club de la capitale. Il arrivera à la gare Saint-Charles vendredi après-midi et repartira quelques heures après la rencontre pour rallier Paris au milieu de la nuit. A leur arrivée à Marseille, les supporteurs seront conduits, directement et sous bonne escorte, au Stade-Vélodrome, où ils seront contraints de patienter jusqu’au début de la rencontre à 21 heures. Hier, le PSG a refusé de prendre en charge le coût de la vingtaine de bus qui doit transporter les supporteurs de la gare au stade. « Entre le train, la sécurité et les dédommagements liés au premier match, cette rencontre nous aura coûté 500 000 €. C’est le déplacement le plus cher de l’histoire du football pour un club », glisse un responsable parisien. L’ensemble de ces mesures doit être définitivement arrêté aujourd’hui, à 17 heures, au cours d’une réunion au ministère de l’Intérieur présidée par Brice Hortefeux en personne. D’autre part, les associations de supporteurs parisiens, qui boycottent toujours ce déplacement, doivent arrêter une position définitive aujourd’hui, après une ultime rencontre avec le préfet de police de Paris, Michel Gaudin.

Frédéric Gouaillard


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Prison ferme pour les casseurs marseillais

Trois jeunes Marseillais, âgés de 19 ans, ont été condamnés hier, par le tribunal correctionnel de Marseille, à des peines de trois et quatre mois de prison ferme. Ils étaient jugés pour avoir jeté différents projectiles sur les policiers lors des échauffourées du 25 octobre, entre supporteurs parisiens et marseillais, après l’annulation du match OM - PSG.
Leurs peines devraient être aménagées et ces trois jeunes ne seront donc probablement pas incarcérés.
Un quatrième supporteur, jugé pour avoir jeté un gobelet en plastique, a écopé de trois mois avec sursis. Enfin, une cinquième personne comparaissait en tant que détenu, au vu de son casier judiciaire déjà chargé. Accusé d’avoir endommagé la portière d’une voiture de police et d’avoir menacé de mort un fonctionnaire, ce Lyonnais de 26 ans a été condamné à dix-huit mois de prison ferme. Il devra également verser des dommages et intérêts aux policiers.

M.L.

Le Parisien
Kiolm
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Jérémy Clément : « Croire en nos chances »

A quelques jours du Classico, Jérémy Clément évoque cette rencontre forcément particulière.

Jérémy, l’équipe a semblé retrouvé de bonnes sensations face à Braga (3-1)…
« L'objectif était de garder le rythme en réalisant une bonne opposition, face au leader du championnat portugais. Il était important de renouer avec le succès pour préparer au mieux le match de vendredi. »

Les rencontres face à Marseille sont-elles particulières pour toi ?
« Pas uniquement pour moi. C’est un gros match, il faudra répondre présent et tout faire pour prendre les trois points. En tout cas, repartir avec un bon résultat. C’est un contexte particulier, mais ça ne sert à rien de trop en faire. On prépare ce match de la même manière que les autres. C’est une rencontre où il y a davantage d’engagement et qui représente beaucoup de choses dans le camp marseillais et parisien. Il faudra être prêt dans nos têtes. »

Vous appuyez-vous sur la belle victoire de l’année dernière (4-2, le 26/10/08) pour préparer la rencontre de cette saison ?
« Nous avions réalisé un très bon match. Cette année, on a l’impression que les gens pensent que si on gagne là-bas, ce sera vraiment une surprise. Il faut croire en nos chances. On avait gagné 4-2 il y a un an. Nous devons tenter de réaliser la même performance en allant à Marseille sans complexe, car je pense qu’on peut battre l’OM. »

Claude Makelele étant suspendu, tu pourrais débuter le match avec Clément Chantôme dans l’axe du milieu. Joues-tu différemment avec l’un et l’autre ?
« Maké joue un peu plus derrière et moi légèrement plus haut. Clem est davantage attiré vers l’avant, ça sera donc à moi de rester devant la défense. Mais nous ne sommes pas assurés de jouer tous les deux. On ne sait pas encore qui va débuter. Les joueurs importent peu, il faudra simplement répondre présent. »

Tu as été formé à Lyon, tout comme Hatem Ben Arfa. Avez-vous parlé de ce match ensemble ?
« Non. En tout cas, ça me fera plaisir de le revoir. Je ne pense pas qu’il débutera la rencontre. Ce n’est pas plus mal parce que c’est un joueur qui peut nous faire mal. »

PSG.FR
Homer
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La fin des privilèges à Paris ?

Antoine Kombouaré a toujours été clair sur le sujet. Avec lui, pas de passe-droit, pas de statut particulier : les meilleurs jouent. Derrière ce discours officiel se cache une réalité plus complexe. Difficile de bouger des cadres sans prendre le risque de déstabiliser le vestiaire. Pourtant, contrairement au début de saison, certains vacillent sur leur piédestal.

Makelele n’est plus incontournable. Depuis le match à Lorient le 26 septembre, Claude Makelele a perdu de sa superbe. Suspendu à Sochaux, décevant contre Nice, il est une nouvelle fois suspendu pour le choc à Marseille vendredi. Peu à peu, le PSG apprend à se passer de lui. Sa dernière saison ressemble à un lent passage de témoin avec Clément Chantôme. Dans le vestiaire, quel que soit le niveau de ses prestations, le capitaine parisien reste unanimement respecté. Sur le terrain en revanche, il n’est plus l’incontournable leader de ces derniers mois.

Giuly marque le pas. Meilleur joueur du début de saison, Ludovic Giuly traverse une période critique. Ses prestations mitigées se mêlent à des choix parfois déconcertants de son entraîneur. Transparent en première période face à Nice, il s’est bien repris, mais a été remplacé au moment où il devenait dangereux. Le 3 octobre face à Nancy, il s’était déjà agacé de sortir alors qu’il se sentait « bien en jambes ». Son entraîneur lui reproche son manque de disponibilité. En concurrence directe avec Jallet, l’ancien Barcelonais n’a aucune certitude d’être titulaire à Marseille.

Sessegnon se cherche encore. Ses deux dernières prestations dans l’axe n’ont pas été concluantes. Qu’il joue côté gauche ou en soutien de Mevlut Erding, le rendement du meneur béninois reste médiocre. En début de saison, se passer du joueur le plus talentueux techniquement était impensable. Aujourd’hui, l’hypothèse est plausible. Côté gauche, Peguy Luyindula fait aussi bien que lui. Et, dans l’axe, Clément Chantôme a clairement gagné des points après sa bonne prestation et ses deux buts contre Braga. Sessegnon est-il encore indispensable ?

Armand fait débat. Impliqué directement sur trois buts depuis le début de la saison, Sylvain Armand est montré du doigt. Ses erreurs individuelles ternissent des prestations souvent intenses. Mais, contrairement aux autres cadres, le latéral gauche n’a pas de souci à se faire car il garde plus d’une longueur d’avance sur sa doublure, Tripy Makonda.


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ECHOS

Une réunion s’est tenue hier, au ministère de l’Intérieur, afin d’entériner les mesures de sécurité pour OM - PSG, vendredi. Les détenteurs de billets du match du 5 octobre ne pourront, bien sûr, pas accéder au stade. Les associations de supporteurs du PSG, basées dans le sud de la France, n’auront pas le droit de rejoindre les 600 à 700 fans parisiens qui se déplaceront en TGV, depuis Paris, et ne seront pas autorisées à assister à la rencontre.


Direct 8, nouveau partenaire maillot ! Direct 8 a signé, hier, un accord avec le PSG pour devenir son partenaire maillot pour trois rencontres de gala en L 1 cette saison. Pour OM - PSG, la chaîne du groupe Bolloré figurera, pour la première fois, au dos du maillot. Deux autres affiches sont programmées en 2010.


Le Parisien
Homer
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L'incertitude Zoumana Camara

La défense parisienne est un chantier en reconstruction. Lors des douze dernières journées, elle a craqué cinq fois dans les cinq dernières minutes. Ce qui rend furax un Antoine Kombouaré en manque de solution. Celui qui devait être le pilier de sa défense, Zoumana Camara, a été écarté des terrains pendant quatre mois à cause d'une phlébite au mollet. Il a repris la compétition avec la réserve et a disputé l'intégralité du match amical contre Braga samedi dernier.

Camara, qui se dit prêt physiquement, postule donc pour évoluer aux côtés de Mamadou Sakho. Sauf que l'entraîneur du PSG répète à l'envie que son défenseur manque de rythme. Le technicien de la capitale dit-il cela pour créer une émulation entre un Sammy Traoré en difficulté et un Zoumana Camara impatient ? Pour faire face au potentiel offensif de l'OM, l'entraîneur du Paris-SG va devoir trancher.

Camara n'a pas oublié le 15 mars dernier où il fut expulsé lors du match retour contre Marseille. Son expulsion avait amené le deuxième but phocéen (défaite 1-3 au Parc). Cet OM-PSG aurait donc un goût particulier pour le défenseur s'il devait jouer au Vélodrome. Camara n'a pas été mécontent d'apprendre le report du match. Pour mieux avoir la «rage» le moment venu. Ça tombe bien, c'est ce que veut Kombouaré. Alors..


L'Equipe


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Des supporters parisiens en cars et sans escorte ?

Refusant toujours de se rendre vendredi à Marseille par le train, des associations de supporters du PSG envisagent de s’y rendre en cars, escortés ou non…

Les associations de supporteurs parisiens ont eu rendez-vous ce mardi à 20h avec le préfet de police de Paris, Michel Gaudin. Lors de cette réunion, la plupart d'entre elles devraient à nouveau annoncé le boycott du déplacement à Marseille via les trains affrétés par le club. En revanche, certaines associations ont la ferme intention de faire le déplacement à Marseille en car. Ils l'ont déjà fait savoir aux autorités et ils vont le redire à nouveau ce soir.

Leur requête est claire : ils veulent faire le déplacement comme ils le font tous les ans, c'est à dire en car, en étant pris en charge par la police sur une aire de repos avant Marseille et escortés jusqu'au stade. D'après eux, Michel Gaudin n'y voit pas d'inconvénient. Seulement c'est au préfet de Marseille de décider. Et, toujours selon eux, ce dernier serait contre tout déplacement en cars. Le club parisien également. Ce soir, ils s'attendent donc à une réponse négative. Dans ce cas là, ils envisagent tout de même de se déplacer en car, sans escorte. Une situation qui entrainerait certainement de nouveaux incidents...

A l'heure actuelle, environ 600 personnes ont réservé leur place dans les trains affrétés par le club (sur 1000 possible). Il s'agit pour majorité de supporteurs non affiliés aux associations. Même si certains « membres moins actifs » se sont probablement glissés parmi eux.


RMC.fr
Kiolm
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Foot - L1 - PSG
Hoarau de retour après la trêve


Victime le 18 octobre d'une rupture du ligament latéral interne du genou droit, l'attaquant du Paris SG, Guillaume Hoarau, a confirmé mercredi qu'il ne pensait pas rejouer avant la fin de la trêve hivernale, en janvier 2010. Auteur de 17 buts en L1 l'an passé, le joueur a assuré qu'il devrait prolonger ses soins pendant une durée de quatre semaines avant de pouvoir faire son retour progressif à l'entraînement.

L'équipe.fr
NeiBaF
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Leproux est calmé

Le président du Paris-SG, Robin Leproux, s'est rendu au Camp des Loges mercredi matin. La dernière visite présidentielle au centre d'entraînement parisien remonte à la semaine dernière suite à la défaite contre Nice (0-1). Leproux, furieux, avait alors rappelé vertement aux joueurs les objectifs du club. « Il nous a croisés, il nous salués ce matin», a témoigné Christophe Jallet. Pas de «speech» collectif donc avant Marseille mais selon l'ancien Lorientais la visite après Nice était utile. «A un moment donné au PSG quand on est 13e ou 14e, a le droit de prendre des coups de pied au cul par le coach ou le président».

L'Equipe.fr
Kiolm
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C. Jallet : « Recoller au peloton de tête »

A l’issue de la séance d’entraînement de mercredi, Christophe Jallet a évoqué en conférence de presse le Classico de vendredi au Vélodrome.

Christophe, le report de Marseille-PSG a-t-il été bénéfique pour l’une des deux équipes ?
« Je crois que nous aurions tous aimé jouer il y a un mois. Les circonstances ont fait que le match a été repoussé. A la fin du match, cela aura été bénéfique à l’équipe qui aura pris les trois points. C’est sûr, nous avions plus d’absents il y a un mois. Aujourd’hui, nous sommes quasiment au complet à l’exception de Claude (Makelele) qui est suspendu et Guillaume (Hoarau) blessé. Cependant, ce match reste toujours aussi difficile. Nous savons que nous n’avons plus le droit à l’erreur. Si nous voulons recoller au peloton de tête, il va falloir prendre des points très rapidement. »

Comment abordes-tu ton premier Classico ?
« Ce match particulier m’évoque forcément toutes les confrontations que j’ai pu voir à la télévision. J’ai hâte d’y prendre part et de découvrir l’ambiance qui règne autour ce match, cette ferveur populaire. Ce sera un très bon souvenir pour moi si nous prenons les trois points là-bas. »

Avec Lorient, le Vélodrome t’as plutôt bien réussi…
« Je n’ai que de bons souvenirs à Marseille, puisque j’ai obtenu deux victoires et un nul en 3 ans. J’espère garder cette dynamique et la transmettre à mes coéquipiers pour réaliser la même performance qu’avec Lorient. »

Vendredi, tu retrouveras Fabrice Abriel, un autre ancien Merlu…
« Je suis très content de ce qui lui arrive. Il réalise de très bons matches avec l’OM, avec notamment trois passes décisives face à Lyon. Ça prouve qu’il y a de très bons joueurs même dans les clubs moins cotés. »

Depuis le début de saison tu évolues plus souvent au milieu qu’à ton poste de latéral droit. Comment te sens-tu dans l’entrejeu ?
« Ce qui me plait c’est de jouer, peu importe où. Je n’ai pas forcément de préférence. J’essaye de donner le maximum là où le coach me met sur terrain. Dans ma carrière, j’ai déjà joué arrière gauche, arrière droit, milieu droit… Et je prends toujours autant de plaisir sur le terrain. On a tous une mission sur le terrain : c’est d’essayer de faire au mieux. Je suis content d’avoir cette polyvalence qui me permet d’engranger des minutes, que je n’aurais peut-être pas eues si j’étais fixé à un poste. »

PSG.FR
Kiolm
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Football, Ligue 1
A qui a profité le report ?


Moins d’un mois après le report du clasico, Parisiens et Marseillais se retrouvent demain dans des compositions et dans des dispositions d’esprit différentes. Le PSG n’a pas forcément gagné au change.

Les forces en présence
Au lendemain de l’annulation du match par la Ligue, Mamadou Niang avait clamé ce que les Marseillais ruminaient en silence.
« Le PSG avait beaucoup d’absents. Le report du match, c’est tout bénef pour eux », avait lancé le capitaine olympien. Un sentiment partagé en interne par certains dirigeants parisiens. Il est vrai qu’à l’époque, Marseille se présentait quasi au complet (seul Rool manquait) alors que Paris déplorait les absences de Giuly, Sakho, Clément (grippe A), Hoarau (genou) et Camara (phlébite). « C’est sûr qu’on est plus armé, convenait hier Christophe Jallet.
Mais, cette fois-ci, Claude est suspendu et Guillaume toujours blessé. Ça va être un match aussi difficile qu’il l’aurait été il y a un mois. » Mais cette fois-ci, Paris aura des solutions de rechange. Avantage : Paris

La motivation
L’impression d’avoir été floué est un sentiment partagé à Marseille. Et les joueurs phocéens veulent puiser, dans cette prétendue blessure, un surcroît de motivation. « La décision du report nous a faits du mal, confiait hier Mamadou Niang. Nous étions un peu énervés mais, depuis, nous avons tous hâte d’y être. » « Le jour du match, lorsque nous avions appris que nous ne jouerions pas, c’était particulier. Mais c’est comme ça, nous n’avions pas notre mot à dire. Nous serons d’autant plus motivés vendredi (demain) », abondait Benoît Cheyrou. Paris, quant à lui, préfère évacuer les péripéties liées à ce fameux dimanche. « C’est complètement oublié, élude Jérémy Clément. Ce qui compte, c’est le match de vendredi. » Avantage : Marseille

La situation sportive

A l’époque, Paris sortait d’une défaite à Toulouse (0-1) et pointait déjà à la 9e place le matin du match (12e aujourd’hui). Mais le dernier échec face à Nice (0-1) le premier à domicile a changé la donne. Paris a pris conscience de ses carences actuelles. En moins d’un mois, le PSG est passé d’une situation apaisée à un climat de précrise. « On est dans le même état d’esprit revanchard, avec l’envie de prouver qu’on mérite d’être plus haut au classement », analyse Christophe Jallet. De son côté, Marseille cultive le mystère. L’OM ne gagne plus en championnat (2 nuls face à Toulouse et Lyon) et reste sur un match irrationnel à Gerland (5-5). Surtout, les Olympiens se sont refait une santé en Ligue des champions sur le dos de Zürich. « Nous avons à coeur de nous racheter, car nous ne perdons pas, mais nous n’avançons pas non plus », constate Mamadou Niang. Avantage : Marseille

Frédéric Gouaillard


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Bientôt une émission quotidienne pour le PSG

Pour trouver des revenus supplémentaires, Robin Leproux, le président parisien, s’attache à augmenter l’exposition médiatique de son club. Si le PSG dispose déjà de deux émissions hebdomadaires sur la chaîne de la TNT francilienne NRJ Paris, le lundi et le vendredi, il ambitionne désormais une émission quotidienne de 52 minutes.
Et ce, dès janvier ou au plus tard février 2010. Début novembre, Robin Leproux a reçu les représentants des trois chaînes intéressées : NRJ Paris, Cap 24 et IDF 1. « Notre envie reste de prolonger ce partenariat avec le PSG, confirme Christophe Pinguet, le directeur de NRJ Paris. Produire une quotidienne de 52 minutes suppose une économie différente, mais notre maison mère nous soutient. » Bruno Skropeta, directeur de la communication du club, prendra une décision mi-décembre.


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LA PHRASE
« Quand on est au PSG et qu’on est douzième, on a le droit de prendre un coup de pied au cul, ça remet tout le monde dans le droit chemin. »
Christophe Jallet, à propos de la colère de Kombouaré après PSG-Nice.


Le Parisien
Kiolm
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Foot - OM-PSG

Le supporter à l'ancre condamné

Il faut toujours se méfier des flashs qui crépitent. Après s'être retrouvé en photos dans Paris-Match, un Marseillais, qui affirme n'être supporter d'aucun club, a été condamné mercredi à six mois de prison avec sursis, suite aux incidents survenus en marge du match OM-Paris SG, le 25 octobre. La photo du jeune homme, un marginal âgé de 24 ans, brandissant une ancre au beau milieu des incidents avait été publiée dans le célèbre hebdomadaire. Reconnu par hasard par des policiers, le jeune homme avait été interpellé mardi et passait mercredi en comparution immédiate, devant le tribunal correctionnel de Marseille. Devant le tribunal, il s'est défini comme «un antifasciste pacifiste». Il a expliqué avoir ramassé l'ancre par terre sur le Vieux-Port «parce qu'il risquait d'y avoir des fascistes dans la foule». (Avec AFP)


L'équipe.fr
NewYorkSup
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Kombouaré : «Arrêter l'hypocrisie»

Interrogé sur la qualification des Bleus à la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud face à l'Irlande mercredi soir (2-1) et sur la main de Thierry Henry, Antoine Kombouare a pris son temps avant de répondre aux journalistes. «Il faut arrêter d'être hypocrite parce que on est tous très contents de voir l'équipe de France se qualifier. Moi, je suis très content, je pense que c'est très important pour nous. J'entends dire que ce n'est pas bien ce qu'a fait Thierry Henry, ça c'est un problème d'arbitrage. Si on veut que ça s'arrête il faut mettre la vidéo.»
L'entraîneur du Paris-SG a néamoins émis quelques réserves sur la réaction des Bleus en fin de match : «Thierry Henry a fait un truc qui n'est pas bien, je suis d'accord. Je suis triste pour les Irlandais et triste parce qu'on s'est qualifiés mais on n'a pas gagné le match. On a fait un très mauvais match et les Irlandais auraient mérité de passer. Il y a une main, l'arbitre ne l'a pas vue, point barre, il faut arrêter d'être hypocrite ». Avant de conclure «Quand je vois Thierry Henry manifester sa joie comme ça, je suis un peu embêté». - Christophe Michel au camp des Loges

Lequipe.fr
Hari
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OM - PSG, le match que tout le monde avait oublié

Au coeur d’une semaine agitée pour le football français, le duel entre Marseille et Paris s’est préparé dans la discrétion. L’enjeu n’en reste pas moins décisif pour les deux clubs et leurs supporteurs.

Jamais un clasico ne se sera préparé dans une telle indifférence. Cette semaine, des Champs-Elysées au Vieux-Port, tous les esprits étaient tournés vers Saint-Denis et Khartoum, tous les coeurs volaient déjà vers l’Afrique du Sud. Le retour au train-train du championnat paraît aujourd’hui bien fade, même avec l’une des affiches les plus attendues de l’année.

Pourtant, du point de vue de Marseille et de Paris, ce match en retard de la 10e journée reporté pour cause de grippe A revêt une importance considérable. Comme toujours, l’honneur des deux clubs est en jeu. Mais surtout, vu leur classement actuel (l’OM est 8e ; le PSG, 12e ), une victoire est quasiment impérative pour se donner de l’air et recoller au peloton de tête. Le défi est grand, et Antoine Kombouaré en vient presque à regretter l’ambiance légère qui précède la rencontre. « C’est bien de temps en temps qu’il y ait de la pression de la part des supporteurs et des médias pour que les joueurs sentent qu’il est temps de se bouger le cul », lance-t-il.

Deschamps : « Forcément, ça va être électrique »

L’entraîneur parisien attend une réaction de son équipe après sa défaite à domicile face à Nice (1-0). Il est persuadé de pouvoir faire un coup : « Ce n’est pas un secret, les Marseillais ont des soucis comme nous, poursuit Kombouaré. Lors de leurs deux derniers matchs, ils ont marqué onze buts et en ont encaissé six… Nous, on ne passe jamais à côté, mais on ne marque pas. C’est le constat depuis le début de la saison. »
Paris n’a perdu que deux fois lors de ses sept derniers déplacements au Vélodrome et reste sur un superbe succès (4-2). Kombouaré dit que « l’exploit » est encore possible. Mais son groupe ne doit pas compter sur l’effet de surprise, encore moins sur un relâchement quelconque des Olympiens sommés par Didier Deschamps de réagir après les cinq buts encaissés à Lyon (5-5). « Sur la concentration, la détermination, je sais que les joueurs y seront, assure le coach phocéen. Forcément, ça va être un peu électrique, le public va pousser. L’important, c’est de ne pas perdre le contrôle et de garder la lucidité. C’est toujours un match particulier pour les joueurs et les supporteurs. Avec l’annulation, les incidents, ça n’a pas calmé la rivalité voire la violence qu’il y a eu autour du stade. J’espère que tout se passera bien. » Le dispositif de sécurité semble beaucoup mieux élaboré que le 25 octobre, date du match initial, et les risques d’incidents sont limités. Alors place au jeu et que le meilleur gagne ! Sans tricher.

Laurent Perrin



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Les supporteurs sous haute protection

Sept-cent-deux supporteurs parisiens font le déplacement aujourd’hui à Marseille. Comme prévu, ils monteront tous dans le TGV affrété spécialement par le PSG et seront accompagnés par un service de sécurité d’une centaine de personnes (stewards et policiers). « Les personnes, nominativement connues, seront filtrées, palpées au départ à la gare de Lyon, repalpées et refiltrées à l’arrivée »,précise Philippe Klayman, préfet délégué pour la sécurité et la défense dans les Bouches-du-Rhône.
A son arrivée à Marseille, ce convoi sera encadré par les forces de l’ordre jusqu’au Vélodrome.
Au total, plus d’un millier de policiers et de gendarmes sont mobilisés pour éviter tout débordement aux abords du stade. Après le match, cette délégation parisienne reprendra le train et sera de retour demain à l’aube.

L.P.



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Les anciens Parisiens sont partagés

Le PSG ne part pas favori ce soir. Pourtant, avec cette équipe, tout est possible. D’anciens joueurs parisiens nous livrent leur pronostic. Ils n’excluent pas un bon coup du PSG.

José Pierre-Fanfan, ancien capitaine du PSG. « Je vois une réaction des Parisiens car le Vélodrome leur réussit plutôt bien. Marseille se cherche, il y a eu des changements en défense qui ont donné plus de sérénité.
La cohésion au sein du groupe parisien me semble plus solide. Par rapport à la première date de ce choc, Erding sera là avec plus de temps de jeu. Il y a plus de ressources à Paris. Le contexte est délicat pour les deux clubs, mais si l’OM perd, ce sera terrible. »

Laurent Fournier
, ancien joueur et entraîneur du PSG. « Si Paris réédite la même performance que face à Lyon (1-1), ils peuvent gagner. En revanche, s’ils jouent comme contre Nice, ça ne passera pas. L’OM n’est pas très bien et le PSG peut se montrer très bon dans l’animation. Lors des PSG-OM de ces dernières années, on constate que l’équipe qui joue à la maison a plus de pression et qu’elle a du mal à se libérer. Je vois un match nul, plutôt 0-0 que 5-5… Ce n’est pas tous les jours portes ouvertes. »

Bernard Mendy, ancien défenseur du PSG. « L’OM est favori car Cheyrou est de retour. Deschamps va pouvoir aligner son équipe type. Les Parisiens ont plus de soucis avec la blessure d’Hoarau, la suspension de Makelele et la question du retour ou non de Camara comme titulaire en défense centrale. Mais Paris est capable de faire un truc là-bas. »

Lorik Cana, ancien joueur du PSG et capitaine de l’OM. « Cette rencontre m’inspire un sentiment particulier car j’ai joué pour les deux clubs. Je suis pour l’OM, ils m’ont impressionné face à Lyon. Sur ce que j’ai vu, Marseille me paraît supérieur. Je souhaite néanmoins que le PSG fasse une bonne saison. Je l’espère aussi pour Antoine Kombouaré, un entraîneur pour qui j’ai une énorme admiration. C’est l’homme de la situation pour Paris si les gens du club l’aident. »

Arnaud Hermant (avec L.P.)



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LA STAT

16 % Au regard des statistiques des trente OM - PSG joués en L 1, Paris a seulement 16 % de chance de s’imposer au Vélodrome. En effet, le club de la capitale n’a remporté que 5 de ces 30 matchs (soit 16,6 % de victoires). Les Phocéens ont enregistré 19 succès (63 %). A six reprises, il n’y a pas eu de vainqueur.


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« La motivation vient d’elle-même ! »
JÉRÉMY CLÉMENT, milieu du PSG


Pour beaucoup de Marseillais, il est l’homme par qui le report est arrivé. Mais Jérémy Clément ne veut plus entendre parler de la grippe A qui l’a contaminé. Seul le clasico et la situation du PSG l’intéressent.

Vous avez été le personnage central et involontaire du report d’OM - PSG, le 25 octobre. Avec le recul, quel regard portez-vous sur cet incident ?

Ça faisait bizarre d’être ainsi sous les feux des projecteurs.
Je trouvais tout ça ridicule. Mais je ne pense plus à cette histoire. J’étais malade, et la Ligue a décidé d’annuler le match. Il n’y a rien d’autre à dire.

La Ligue a-t-elle trop tardé à annuler ?

Non, je m’en fiche (il s’agace). Moi, je voulais jouer. Après, ce sont les personnes qui ont le pouvoir de prendre des décisions qui décident. Mais je n’ai vraiment pas envie de parler de ça.

Est-ce un si mauvais souvenir ?

(Il s’agace encore plus.) On en a assez parlé. C’est derrière nous. (Enervé.) Ça me gonfle !

Contre Nice, vous n’étiez pas titulaire pour la première fois cette saison. Comment l’avez-vous vécu ?


On s’est expliqués avec le coach. Ce n’était pas une sanction. Toute l’équipe avait bien joué à Sochaux (victoire 4-1). Je risquais d’être suspendu à Marseille. Et il fallait aussi donner du temps de jeu à Clément Chantome.

Vous êtes titulaire depuis bientôt trois ans. Avez-vous l’impression d’avoir plus de responsabilités ?


Je n’aime pas trop parler. Je le fais un peu mais je dois me forcer car je sais que j’occupe un poste stratégique. Les joueurs, le coach me le reprochent, Makelele notamment. Mais prendre plus de responsabilités, ça ne me dit rien.

OM - PSG a-t-il toujours la même saveur pour les joueurs ?

Oui. Vendredi (ce soir), ça va être une ambiance de fous. Les gens se rendent malades pour cette rencontre. Et pour la motivation, on n’a pas besoin de se forcer. Ça vient tout seul.

Quels Marseillais appréciez-vous ?

Niang, je le trouve très fort. J’aime beaucoup Cheyrou, un joueur complet. Mais mon préféré, c’est Heinze. Il ne lâche jamais rien, c’est un guerrier. J’aurais bien aimé évoluer à ses côtés.

En cas de défaite à Marseille ce soir, la crise s’installera-t-elle à Paris ?

Si on perd, on sera assez mal au classement… Déjà, là, ce n’est pas le top. Mais nous ne sommes pas dans cette optique de défaite.


Propos recueillis par Sylvie De Macedo et Frédéric Gouaillard



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Sakho va encadrer son maillot !

Mamadou Sakho est peut-être le Parisien qui attendait avec le plus d’impatience ce déplacement à Marseille. Pas à cause du virus de la grippe A, qui l’avait empêché de postuler à une place dans le groupe le 25 octobre dernier. Mais parce qu’un OM-PSG est un match qui compte pour lui. Et même s’il a joué les six dernières minutes d’OM-PSG (2-4) l’an passé, il estime ne pas avoir encore disputé un « vrai » clasico au Vélodrome.
« Cela reste un match particulier pour les supporteurs, estime-t-il. Et j’ai été supporteur avant d’être joueur. Avec mes copains, on se retrouvait tous dans un salon pour les regarder à la télé. Ce qui m’a marqué, c’est la série de huit victoires d’affilée contre l’OM (NDLR : du 26 novembre 2002 au 10 novembre 2004). Mais il faut bien se rappeler que la victoire ne vaut pas double. L’atmosphère dans le stade sera pleine de pression mais cela ne me perturbera pas. »
Le défenseur sait déjà qu’il n’échangera pas son maillot avec un Marseillais à la fin de la rencontre. « Ce maillot, je vais l’encadrer chez moi ! J’en garde très peu, mais celui-là il est spécial. J’en ai conservé deux : celui de mon premier match en pro (à Athènes en février 2007) et celui de mon premier match en L 1 (contre Valenciennes), que j’ai offert à ma mère. »

Christophe Bérard


leparisien.fr



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A. Kombouaré : « Nous sommes d’attaque »

Conf' | 19/11/09 | 16:45

L'entraîneur du PSG Antoine Kombouaré évoque la rencontre tant attendue de vendredi prochain face à l’OM.
Coach, souhaitez-vous que votre équipe montre un autre visage à Marseille que face à Nice ?


« Quand on perd des points à domicile, il faut être capable de les récupérer quelque part. Cela passe par des victoires à l’extérieur et le prochain match, c’est Marseille. Il faut tout faire pour s’imposer. Il faut aller là-bas avec l’envie de réaliser quelque chose, de créer l'exploit et de revenir avec les trois points de la victoire. »

Estimez-vous que l’équipe est mieux armée par rapport au jour du report du match (le 25/10) ?

« Guillaume Hoarau est toujours absent et on a perdu Claude Makelele (suspendu). Je fais avec l’effectif qui est à ma disposition. On était prêt à jouer il y a un mois. C’est de l’histoire ancienne. Nous sommes d’attaque aujourd’hui et nous n’avons pas le choix, il faut faire un grand match à Marseille. Je crois énormément en mon équipe. »


Après sa longue blessure, est-ce le bon match pour relancer Zoumana Camara ?


« On a en tout cas travaillé pour qu’il soit opérationnel. Il a joué quatre matches et est maintenant à ma disposition. Il est dans le groupe mais je ne sais pas s’il jouera demain. Je n’ai pas encore pris ma décision. »

Selon vous, où en est la progression de Mamadou Sakho ?

« Mamadou est à l’image de l’équipe. Il fait de très grands matches mais peut faire des erreurs qui coûtent chères. Il réalise un très grand match contre Nice, mais fait un mauvais contrôle à deux minutes de la fin sur un ballon qu’il doit mettre dans le camp adverse. On a discuté et travaillé même si c’est un peu compliqué car il est avec les Espoirs. Depuis le début, il est à l’écoute. Il joue parce qu’il travaille et fait des efforts. Je crois énormément en Mamadou Sakho. Je pense qu’il va continuer de progresser et faire une belle carrière. »

Certains joueurs ont-ils marqué des points face à Braga ?

« Je fais des choix. Le seul boulot des joueurs est de travailler à l’entraînement pour être dans le meilleur état de forme possible. Après, les choix m’appartiennent. Mais plus il y a de joueurs compétitifs, mieux c’est. Il y a onze places sur le terrain et dix-huit joueurs vont se battre pour les gagner. J’ai besoin de tout le monde. A eux de répondre présent. »


PSG.fr
sylvain
L'Equipe.fr

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Foot - L1 - OM-PSG

Deux 4-3-3 face à face


Marseille - Paris-SG, ce soir à 21 heures, pourrait voir le Paris-SG faire évoluer son organisation de jeu et adopter le même 4-3-3 que Marseille. Comme l'écrivait L'Equipe dès jeudi, Antoine Kombouaré envisage un milieu à trois comme alternative à son habituel 4-4-2 ou son occasionnel 4-2-3-1, bâtis autour du duo Makelele - Clément. Makelele suspendu ce soir, il associerait Clément en pointe basse avec Chantôme et Sessègnon comme relayeurs. Aux postes offensifs, Jallet devrait coiffer Giuy côté droit, comme une prime aux performances récentes, tandis que Luyindula jouera à gauche, derrière Erding seul en pointe.
Taiwo met Diawara sur le banc

A Marseille, Didier Deschamps a varié les systèmes de jeu cette saison, mais avec tous ses titulaires sous la main, son 4-3-3 de début de saison devrait être reconduit, avec Mbia devant la défense, puis Lucho Gonzalez et Benoît Cheyrou comme relayeurs. Pas de grande surprise à attendre aux postes offensifs. Brandao sera l'attaquant de pointe et Niang, capitaine, son soutien à gauche. Le poste d'offensif droit est en balance entre Abriel et Valbuena.

Des deux côtés, on maintient le suspense autour de la composition de la défense. Deschamps a le choix entre la reconstruction de son duo recruté au mercato, Heinze-Diawara, et le maintien d'Hilton dans l'axe. Selon les informations de L'Equipe, le Brésilien conservera sa place et sera associé à l'Argentin. Taiwo redeviendrait titulaire à gauche et Diawara découvrirait le banc. A Paris, c'est le retour à la compétition de Zoumana Camara qui fait débat. Remis d'une phlébite, il n'a pas joué en L1 cette saison mais postule pour remplacer Sammy Traoré dans la charnière aux côtés de Mamadou Sakho.

LES ÉQUIPES PROBABLES

MARSEILLE : Mandanda - Bonnart, Hilton, Heinze, Taiwo - Lucho, Mbia, Be. Cheyrou - Valbuena ou Abriel, Niang - Brandao.
PARIS-SG : Coupet - Ceara, Z. Camara ou S. Traoré, Armand - Chantôme, Clément, Sessègnon - Jallet, Luyindula - Erding.
Biz Markie
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Supporteur du PSG renversé : le chauffard présumé arrêté

Le conducteur présumé de la voiture ayant percuté un supporteur parisien, lors des violents incidents du 25 octobre dernier à Marseille, a été arrêté.

La scène avait fait craindre le pire. Ce dimanche là, quelques heures après l'annonce du report du match entre Marseille et le PSG, de violents incidents éclatent dans Marseille.
Thomas Lherm, 24 ans, supporteur du PSG, est violemment fauché par une voiture qui prend la fuite. Hospitalisé, il est finalement opéré d'une jambe cassée.

Thomas Lherm avait été reçu mardi dernier par Robin Leproux, le président du PSG, et s'était vu remettre un maillot dédicacé par les joueurs parisiens.

leparisien.fr
Kiolm
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Foot - L1 - PSG

Kombouaré : «Enorme déception»

Il s'est passé beaucoup de temps avant qu'Antoine Kombouaré ne vienne donner sa version des faits en salle de presse. Il était alors facile d'imaginer la soufflante envoyée à ses joueurs après la défaite subie au Vélodrome (0-1). Il n'en a rien été. « Je ne les ai pas encore vu, s'est-il défendu. Ils ont filé au contrôle antidopage et je n'ai pas encore pu leur parler. » Dans l'avion qui les ramènera tous à Paris, ou plus vraisemblablement ce samedi au Camp des Loges, le débriefing promet d'être houleux entre le coach et ses protégés. Car le Kanak était passablement énervé par cette nouvelle défaite. « C'est une énorme déception, a-t-il confié. Je suis en colère car notre première période a été très décevante, surtout les vingt cinq premières minutes. Ça nous plombe le match. »

Kombouaré n'a pas apprécié que ses joueurs soient si amorphes dès l'entame. Face à un OM conquérant, le PSG a souvent refusé le combat. « On a été mangé dans les duels, incapable de bien défendre et perdu beaucoup trop de ballons. On n'a pas voulu joué, pas osé prendre nos responsabilités dans le jeu. J'ai apporté des corrections à la pause et l'équipe a été bien meilleure. Mais on n'a pas été capable de gagner. Il aurait fallu se projeter vers l'avant pour peser offensivement. Il aurait fallu être incisif. » Même si les hommes d'Antoine Kombouaré ont à nouveau encaissé un but, pour la huitième fois d'affilée, Christophe Jallet a trouvé qu'il y avait «du mieux défensivement». «Je ne pense pas que ce soit notre plus mauvais match, a-t-il estimé avant de lancer un appel à ses partenaires. Il faut que chacun balaie devant sa porte. Individuellement, on peut tous faire mieux. Il faut remettre les choses à plat».

Sessegnon : «Une mauvaise passe»

Semble-t-il moins touché moralement que ses coéquipiers, Stéphane Sessegnon a lui insisté sur la nécessité de «ne pas s'arrêter» de travailler. «On peut se poser des questions mais la chose la plus importante c'est de ne surtout pas douter, a-t-il martelé. On baisse la tête et il faut se remettre en question. J'espère qu'il n'y a pas de crise. Il ne faut pas y penser et ne pas faire croire que nous sommes en crise. Mais c'est vrai qu'on traverse une mauvaise passe». Au classement, ce n'est pas la franche rigolade avec une 12e place avant les matches de ce week-end. La zone rouge se rapproche. « Quand tu perds des matches, estime Kombouaré, c'est logique tu dégringoles au classement. Mais il faut d'abord nous concentrer sur les points à rectifier et gagner contre Auxerre. On n'a pas le choix. » - D. Mi., à Marseille

L'équipe.fr
[CiTiZeN]
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PSG : Giuly pourrait partir

Selon RMC, Ludovic Giuly, pas satisfait de son actuel statut de remplaçant au PSG, envisagerait de quitter le club de la capitale.

Mécontent de son statut de remplaçant depuis quelques semaines, et notamment vendredi à Marseille, le Parisien Ludovic Giuly envisagerait de quitter le PSG selon RMC.

FOOT365
sylvain
Le Parisien

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Paris est vraiment sur la mauvaise pente


Amorphe et sans imagination, Paris a concédé sa quatrième défaite de la saison. Au classement, le PSG glisse à la treizième place. Il est urgent de réagir.


Tel un boxeur groggy, Antoine Kombouaré se présente face aux médias une demi-heure après le coup de sifflet final. Son équipe vient de produire le plus mauvais match de sa saison et s’est logiquement inclinée face à Marseille (1-0). L’entraîneur parisien parle gentiment, il évoque « la première mi-temps très décevante », et la seconde, « bien meilleure ».

Il regrette le manque d’impact offensif. Le ton est posé, beaucoup plus calme qu’il y a deux semaines après la défaite au Parc devant Nice. Mais cette placidité n’est qu’une façade. « Oui, je suis en colère. Il y a plusieurs façons d’être en colère. On n’est pas obligé de brailler », lâche-t-il avant de quitter l’assistance.

La victoire à Sochaux était un leurre

Dès lundi au camp des Loges, ses joueurs peuvent encore s’attendre à une belle explication de texte. L’heure est grave. Treizième de L 1, le PSG ne sait pas où s’arrêtera sa lente glissade vers le fond du classement. Cette saison, Paris a souvent manqué de réussite ou plombé de belles prestations par de stupides erreurs individuelles. Cette fois, l’entraîneur parisien n’a pas besoin de se creuser la tête pour trouver les raisons de ce quatrième revers en championnat. Marseille, loin d’être étincelant, était pourtant trop fort. De ce constat découle une évidence : l’équipe de la capitale n’est pas armée pour jouer les premiers rôles.
Le déplacement au Vélodrome était le match idéal pour se relancer. Il restera comme un révélateur des réelles carences des joueurs parisiens, dominés dans tous les secteurs, incapables de venir chatouiller Mandanda, hormis sur un bel enchaînement d’Erding en fin de première période. Paris ne s’est procuré qu’une seule occasion en quatre-vingt-dix minutes… « On n’a pas joué, on subit, on donne le ballon à l’adversaire et, dans les duels, on a mangé, résume Kombouaré. J’avais insisté sur le fait de bien défendre, mais ce n’est pas une raison pour ne pas jouer. » Le point de vue de Didier Deschamps, le coach de l’OM, n’est pas réellement différent : « Le potentiel offensif de Paris n’a pas été impressionnant, mais je pense qu’on y est pour quelque chose. »
Hier, entre Sakho et Erding, les seuls à surnager, il y avait un désert. Avec une organisation approximative, les Parisiens ont semblé perdus, sans ressources morales ou physiques. La pelouse du Vélodrome a paru gigantesque. La victoire à Sochaux était un leurre, et l’une des solutions serait sans doute de revenir au classique 4-4-2 qui a fait le bonheur de l’équipe en début de saison.
Tant pis pour Sessegnon, inexistant de toute façon. Avec quatre défaites pour autant de matchs nuls et de victoires, le bilan parisien devient critique. L’automne sera long. Et la saison du PSG pénible.


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LE MATCH


OM - PSG : 1-0 (1-0).
Spectateurs : 55 623.
Arbitre : L. Duhamel.
But : Heinze (25e).
Avertissements. OM : Valbuena (68e), Cissé (89e). PSG : Sessegnon (71e).
OM : Mandanda - Bonnart, Diawara, Heinze, Taiwo - Abriel, Mbia (Cissé, 19e), Cheyrou - Valbuena (Lucho Gonzalez, 76e), Brandao, Niang (cap.
) (Koné, 84e). Entr. : Deschamps.
PSG : Coupet - Ceará, Camara, Sakho, Armand (cap.) - Chantôme (Maurice, 79e), Clément - Jallet (Giuly, 70e), Sessegnon, Luyindula - Erding. Entr. : Kombouaré.

LE BUT
25e : Coup franc lointain de Benoît Cheyrou. Le ballon arrive au deuxième poteau, Armand se retrouve à la lutte avec Diawara et Heinze. Dans une position acrobatique et dans la confusion, l’Argentin expédie la balle de la tête hors de portée de Coupet. Au départ de l’action, un Marseillais était hors jeu.

LE FAIT DU MATCH
41e : Niang, libre de toute pression, s’avance et décoche une frappe en dehors de la surface parisienne. Coupet se détend et, main inversée, parvient à détourner le ballon sur son poteau et évite le 2-0.

LE CHIFFRE
4 C’est le bilan équilibré que pré- sente le PSG après 12 journées, avec 4 victoires, 4 nuls et désormais 4 défaites. Un bilan inquiétant si l’on considère que Paris reste sur 3 défaites (Toulouse, Nice et Marseille) pour 1 seule victoire (Sochaux) lors des 4 derniers matchs.


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Sakho trop seul



Coupet (5). Une superbe claquette sur un tir de Niang pour dévier le ballon sur son poteau (41e). Surpris et lobé sur sa ligne sur le but de Heinze. Repousse une frappe de Cheyrou (57e).

Cear á(5). Le latéral droit n’a pas été trop gêné par Niang. Son rendement offensif a été limité.


Camara (5). De retour comme titulaire en L 1 après sa phlébite au mollet gauche, le défenseur central a livré une prestation correcte. Des relances imprécises et il a parfois semblé chercher ses repères.

Sakho (6,5). Axe gauche de la défense, il a été bon. Peut-être un peu spectateur sur le but. Costaud dans les duels et vigilant.

Armand (3,5). Le capitaine a peiné en début de match face à Valbuena. Il est battu sur le but même s’il s’est retrouvé à deux contre un. Des absences étonnantes comme devant Brandao (66e).

Clément (4). Milieu récupérateur, il a peiné à exister face à l’entrejeu adversaire compact et agressif. Des choix contestables et du déchet sur ses coups de pied arrêtés.

Chantôme (4,5). Milieu récupérateur également, il avait pour consigne de sortir davantage que Clément. A tenté d’apporter le surnombre devant mais sans succès. Passif sur le but. Remplacé par Maurice (79e).

Jallet (3,5). Milieu droit, il a loupé pas mal de passes. Chargé des coups de pieds arrêtés, il n’a pas vraiment été efficace. Remplacé par Giuly (70e).

Sessegnon (3,5). Une nouvelle fois milieu offensif axial, il a été décevant. Comme face à Nice, il n’a jamais pu ou su se défaire du marquage individuel de Mbia puis Cissé. Averti (71e)

Luyindula (3). Milieu couloir gauche, il a été trop peu présent. Quelques décrochages mais si l’intention était bonne, la réalisation bien moins.

Erding (5). Aligné en pointe, il s’est souvent retrouvé tout isolé. Quand il fait un appel, il n’y a plus personne dans la surface… Discret car trop seul mais une belle frappe en pivot (38e) superbement sortie par Mandanda.


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Christophe Jallet : « Un signal d’alarme »



Titularisé à la place de Ludovic Giuly, Christophe Jallet a rendu une copie médiocre, comme l’ensemble des Parisiens. L’ex-Lorientais en convient et émet des craintes sur la situation du PSG.

Comment expliquez-vous ce mauvais match du PSG ?
Christophe Jallet. On a fait une non-1ere mi-temps. Dès le début, on les a regardés jouer et ils ont pu mettre tranquillement leur jeu en place.
Ça s’est concrétisé rapidement avec une tête de Brandao, et ensuite il y a ce coup de pied arrêté qui nous fait très mal. C’est peu dire qu’on ne s’est pas mis dans les meilleures conditions.

On a le sentiment que le PSG a manqué de motivation et d’envie...
Je ne crois pas vraiment que ce soit une question d’envie. Non, je le répète : on a vraiment eu du mal à rentrer dans ce match et cela nous a plombés le reste de la partie. C’est dommage, il y avait la place en 2 e mi-temps car Marseille n’a pas montré grand-chose.

Les mauvais résultats récents du PSG commencent-ilsàvous inhiber ?
Non, il n’y avait pas réellement de pression avant la rencontre. D’habitude, on se crée pas mal d’occasions, mais, ce soir, (hier) on n’y est pas parvenu. Il y avait trop d’imprécisions dans les passes, trop de déchet à la conclusion. On ne peut vraiment s’en prendre qu’à nous-mêmes.

Cette défaite face à l’OM est-elle plus dure à avaler que les trois autres (Monaco, Toulouse, Nice) ?
Non. On a besoin de points, donc une défaite ici ou face à Nice, ça fait ch…

S’agit-il du plus mauvais match du PSG depuis le début de la saison ?
Le plus mauvais, je ne crois pas, car il y avait une bonne équipe de Marseille en face. Il est toujours difficile de faire une analyse à chaud juste après la rencontre. En tout cas, ce n’est pas le meilleur.

Cette défaite fait-elle du mal sur le plan psychologique ?
C’est dur car on n’avance pas et on se rapproche du bas, ce qui n’est pas notre objectif. Il faut juste espérer que cette défaite servira de signal d’alarme pour nous faire réagir.

Antoine Kombouaré s’est-il exprimé après la rencontre ?
Non, le coach ne nous a pas trop parlé car il y avait des gars au contrôle antidopage, donc tous les joueurs n’étaient pas présents dans le vestiaire.


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La « tolérance zéro » a fait son effet


Des hélicoptères patrouillent dans le ciel azur d’Aubagne. La ville est en état de siège. Elle attend l’arrivée du TGV spécial transportant les quelque 700 supporteurs parisiens partis de Paris vers midi. Avant 16 heures, le quartier de la gare est bouclé. Une cinquantaine de jeunes d’un quartier de la cité de Marcel Pagnol s’y risquent, mais ils sont repoussés par les forces de l’ordre.
« Nous avons eu une quinzaine de voitures dégradées et du matériel urbain brisé par des loubards locaux », constatait un syndicaliste policier.

Aucun incident grave

A peine descendus sur le quai, les fans parisiens accompagnés par le président du PSG, Robin Leproux et le directeur général, Philippe Boindrieux, rejoignent directement la quinzaine de bus chargés de les emmener au Stade-Vélodrome. Par convoi, les cars prennent la direction de Marseille encadrés de motards et de fourgons de CRS.
Sur chacun des ponts surplombant l’autoroute A 50, qui relie Aubagne à la cité phocéenne, des policiers veillent. Le dispositif est efficace. Aucun incident grave n’est à déplorer. Quatre bus sont quand même endommagés et quelques vitres brisées.
Arrivés au parc Chanot, collé au Vélodrome, les supporteurs sont fouillés avant de filer dans leur tribune. A Marseille, un millier de CRS et gendarmes, et plus 200 policiers, ont été réquisitionnés avec pour consigne : « tolérance zéro ». Deux heures avant le début du match, premiers contacts entre Parisiens et Marseillais. Insultes et intimidations. En souvenir du match initialement programmé le 25 octobre et reporté pour cause de grippe A, des spectateurs portent des masques. Lors de ce rendez-vous manqué, Thomas Lherm, un supporteur du PSG, avait été renversé volontairement par une voiture et gravement blessé. Le chauffard a été interpellé quelques heures avant ce clasico. Hier soir, onze Marseillais avaient été interpellés pour outrages et jets de projectiles ; trois Parisiens pour ivresse et outrages. Le retour des Parisiens vers la gare d’Aubagne s’est déroulé sans trop de soucis.
Quelques projectiles ont été lancés sur le convoi parisien. Vers 1 heure, le train parisien est reparti pour arriver dans la capitale ce matin au lever du jour.
Kiolm
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Foot - L1 - PSG

Marche pour Julien Quemener

Trois ans après la mort de Julien Quemener aux abords du Parc des Princes, l'association des supporters indépendants du KOP Boulogne du Paris-SG va organiser lundi, à partir de 19 heures, une marche silencieuse jusqu'à la porte de Saint-Cloud pour rendre hommage au supporter qui avait perdu la vie à 25 ans. Julien Quemener avait été tué le 23 novembre 2006 par un policier qui tentait de protéger un supporter de l'Hapoël Tev-Aviv, après la victoire du club israélen contre le PSG (4-2). L'an dernier, entre 200 et 250 supporters parisiens (selon la police) avaient défilé en silence sur le même itinéraire pour lui rendre hommage.

L'équipe.fr
sylvain
Le Parisien


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Les solutions pour relancer Paris



Après la piètre prestation à Marseille (défaite 1-0), Antoine Kombouaré a donné deux jours de repos à ses joueurs. Chacun pourra, dans son coin, faire son examen de conscience. Paris va mal. Treizième de L 1, il voit (définitivement ?) s’envoler ses espoirs d’Europe. Il faut vite réagir. Voici cinq solutions pour éviter la fameuse crise automnale.


1 Revenir au 4-4-2. Le 1er novembre à Sochaux, Antoine Kombouaré a testé une nouvelle organisation. Pour permettre à Stéphane Sessegnon, dont c’était la demande, d’évoluer dans l’axe et de donner enfin sa pleine mesure, l’entraîneur a opté pour un 4-2-3-1. Paris a gagné 4-1 et pensait avoir trouvé la formule magique. Les deux matchs suivants, face à Nice et à Marseille, ont vite montré les limites de ce système et de Sessegnon, inexistant. A vingt minutes de la fin face à l’OM, le PSG est repassé en 4-4-2 et a retrouvé des couleurs. Dans ce schéma, les joueurs se trouvent mieux et Paris est meilleur.

2 Redonner confiance aux joueurs. Les Parisiens ont quitté le Vélodrome tête basse. L’échec du clasico démontre leurs faiblesses mentales. Pas d’engagement, de prises d’initiative et, surtout, pas de réaction après le but de Heinze. Cette équipe manque de caractère. Et elle est en train de perdre confiance… Après Nice, la colère d’Antoine Kombouaré n’a servi à rien. Pas plus que l’intervention de Robin Leproux. Un bon entraîneur et un bon président doivent aussi être de fins psychologues. A eux de trouver le discours adéquat pour remobiliser le groupe.

3 Remobiliser les cadres. A Marseille, le PSG a manqué de leaders. Certes, les prestations de Makelele ne sont pas toujours convaincantes. Mais c’est quand il ne joue pas qu’on se rend compte à quel point il manque à l’équipe… En cette période trouble, il doit assumer pleinement son rôle de capitaine. Ce qu’il semble moins faire ces derniers temps. Les deux autres poids lourds du groupe, Coupet et Giuly, doivent aussi apporter davantage. L’heure est à la mobilisation générale autour des patrons du vestiaire.

4 Recruter un milieu gauche. Si Paris est si mal en point, c’est en grande partie à cause de son effectif trop limité. La concurrence au sein du groupe est trop faible pour permettre à Antoine Kombouaré d’instaurer une réelle émulation. D’autant que pas mal de pépins physiques ont encore réduit les solutions du coach. En outre, pour équilibrer l’équipe, il est urgent de recruter un vrai milieu gauche offensif. En ces temps difficiles, l’actionnaire doit prendre ses responsabilités en débloquant les fonds nécessaires pour transférer un joueur qui apportera une réelle plus-value.

5 Oublier les objectifs. Il faut remiser les rêves de début de saison. L’équipe n’est pas à la hauteur de ses objectifs initiaux : terminer dans les cinq premiers. La course à l’Europe se transforme peu à peu en lutte pour le maintien.
Paris n’a pris que six points lors de ses huit derniers matchs… Pour contourner la crise, le PSG doit remporter ses deux prochains matchs contre Auxerre, leader de L 1, et Boulogne. Pour cela, il faut revenir aux fondamentaux : l’engagement et l’application. A Marseille, rares sont les joueurs qui se sont montrés dignes de leurs couleurs. Un mal récurrent au PSG. Et qui finit par lasser.


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Un clasico à plus de 400 000 €


Marseille - Paris (1-0), disputé vendredi soir, ne restera pas dans les annales des clasicos. Le jeu proposé a été trop faible et décevant pour marquer les esprits. En revanche, ce choc de la 10e journée de la saison 2009-2010 va trouver une place de choix dans l’histoire. En termes de sécurité, il s’agit vraisemblablement du match de L 1 le plus cher !
Après le report de la rencontre initialement, prévue le 25 octobre, après des cas de grippe A au PSG, de nombreux et graves incidents avaient eu lieu dans le centre-ville de Marseille en marge de ce rendez-vous sportif manqué.
Pour éviter tout nouveau problème, les pouvoirs publics, en accord avec les deux clubs, avaient mis sur pied un dispositif de sécurité imposant et plutôt efficace. Mais ces moyens déployés ont un prix. Selon nos informations, la facture devrait dépasser les 400 000 €. Le PSG a déboursé environ 200 000 € pour l’affrètement du TGV spécial convoyant ses supporteurs et les 80 stewards chargés de les encadrer. L’OM devrait payer une addition encore supérieure. Le club phocéen doit financer les nombreux stadiers qui ont été employés pour ce match, ce qui devrait coûter plus de 50 000 €. La note la plus élevée à régler pour les Marseillais est celle relative aux forces de police. Environ 1 200 policiers et gendarmes ont été mobilisés vendredi, et cela coûterait près de 150 000 € à l’OM.
Enfin, les 15 bus de la Régie des transports de Marseille (RTM) réquisitionnés pour transporter les 700 supporteurs parisiens entre la gare d’Aubagne et le Stade-Vélodrome sont à la charge de la Ligue de football professionnel (LFP) qui aurait déboursé 20 000 €.


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ECHOS
Quatre supporteurs interdits de stade


Seize personnes, dont 11 mineurs, placées en garde à vue pour jets de projectiles, outrages et dégradations avant le match OM - PSG, ont été relâchées hier et seront convoquées devant la justice à partir du 22 décembre. Parmi les cinq majeurs (deux sont supporteurs du PSG), quatre ont été interdits de stade dans le cadre d’un contrôle judiciaire d’ici à leur comparution devant le tribunal.
Par ailleurs, la Régie des transports de Marseille va porter plainte pour des dégradations commises dans les 15 bus qu’elle avait affrétés pour acheminer les supporteurs parisiens de la gare d’Aubagne au Stade-Vélodrome.

Fabrice Pancrate, 29 ans, libre de tout contrat après son départ du PSG en juin dernier, s’est engagé hier pour deux ans et demi avec Newcastle (L 2 anglaise), bien placé pour retrouver l’élite. « Je suis très content, indique l’ancien Manceau.
Newcastle est un très grand club avec de superbes installations et un public magnifique. Je remercie le PSG de m’avoir permis de m’entretenir avec l’équipe réserve pendant ces quatre derniers mois. »

Brandao et Mbia, auteurs de gestes dangereux sur Chantôme, Armand et Sessegnon lors de la première période, étaient au coeur des discussions entre dirigeants parisiens après le match. Surpris que les deux Olympiens n’aient pas été avertis, ils espèrent que leur cas sera étudié par le comité de visionnage.

Grégory Coupet et Christophe Jallet, de retour de Marseille au petit matin, ont assisté hier après-midi au derby francilien entre le Racing-Métro et le Stade Français. Tous deux sont fans de rugby. PSG - Saint-Etienne, (17e journée) a été décalé au dimanche 13 décembre à 17 heures. PSG - Lens, (11e journée), prévu le 28 octobre, aura lieu le mercredi 16 décembre à 21 heures (Orange Sport).
Hari
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Colony Capital face à ses responsabilités


Si on ne parle pas encore de crise au PSG, c’est juste par habitude des mauvais résultats. Paris est une équipe moyenne, incapable de sortir du ventre mou du championnat. A qui la faute ? On peut évoquer les joueurs, indignes des espoirs placés en eux, on peut douter d’Antoine Kombouaré, incapable de transmettre à son groupe sa haine de la défaite.
Mais au premier rang des responsabilités, on trouve Colony Capital, actionnaire trop frileux qui n’a pas donné au club les moyens de ses ambitions.

Comment en est-on arrivé là ?

Le silence de Sébastien Bazin, volontairement en retrait depuis la nomination de Robin Leproux, ne doit pas se traduire comme de l’indifférence. Le patron Europe de Colony Capital est préoccupé par les mauvais résultats de son club. Son objectif était de revoir Paris en Ligue des champions. Il comprend aujourd’hui qu’il existe un gouffre entre ses rêves et la réalité. Une nouvelle fois, les mauvais résultats risquent de plomber les finances du club.
En début de saison, les dirigeants ont établi leur budget prévisionnel (environ 80 M€) en misant sur une 4e place en L 1. Si Paris ne remonte pas au classement, le manque à gagner est estimé entre 6 et 7 M€. Depuis sa prise de contrôle en 2006, Colony a comblé les déficits provoqués par les échecs sportifs (environ 20 M€ pour les deux premières saisons). Initialement, ces sommes devaient être affectés au recrutement. L’été dernier, grâce à un exercice financier presque à l’équilibre, le PSG a dépensé 12 M€ pour faire signer Erding, Coupet et Jallet. 8 M€ provenaient directement de Colony. Un effort substantiel, mais ridicule comparé aux investissements de Lyon (72,5 M€), Marseille (41,3 M€) et Bordeaux (30 M€). Le fossé avec les trois grands de province ne cesse de s’accroître. « Dans ce club, on a une difficulté à voir la réalité », résume un dirigeant.

Que faire ?

Les supporteurs ont souvent un avis tranché : l’actionnaire doit injecter de l’argent ou partir. Ce n’est bien sûr pas aussi simple. La semaine dernière, une réunion financière s’est tenue au club. A aucun moment, l’éventuel recrutement de joueurs lors du mercato d’hiver n’a été évoqué. Il va encore falloir bricoler : prêter deux ou trois jeunes (Boli, Arnaud, Maurice ou Baning) pour recruter un joueur. Et vu les sommes en jeu, ce ne sera pas une vedette.
Malgré l’urgence de la situation, Colony ne devrait pas bouger. Pour le fonds d’investissement américain, le PSG n’est pas rentable et, vu la conjoncture économique, il n’est plus question de dilapider l’argent. La marge de manoeuvre de Sébastien Bazin, déjà réduite, va se restreindre si les mauvais résultats perdurent. Et le club pourrait se retrouver dans une impasse. La bonne ambiance du début de saison se détériore. Les choix sportifs commencent à être commentés par les sphères dirigeantes. L’inquiétude gagne tous les niveaux de l’entreprise PSG. En 2010, le club espère célébrer son quarantième anniversaire en grande pompe. Les résultats médiocres, s’ils se confirment, pourraient vite gâcher la fête.

Arnaud Hermant et Laurent Perrin



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Le Parc, dossier prioritaire de l’actionnaire


Propriétaire du PSG à hauteur de 95 %, Colony Capital n’a officiellement mandaté aucune banque d’affaires dans l’espoir de trouver un éventuel repreneur. Pourtant, selon certaines informations, une proposition de 80 millions d’euros, soit l’ensemble des investissements de Colony au PSG depuis 2006, pourrait faire réfléchir l’actionnaire.
« Faux, indique l’entourage de Sébastien Bazin. Colony capital s’est engagé pour une durée de six ans au PSG. Il reste donc encore deux ans et demi pour atteindre nos objectifs. Les résultats sportifs ne sont pas une question de budget. Auxerre et Valenciennes sont dans les premiers. C’est une question de temps, de motivation et de travail. Il y a de la qualité dans l’effectif du PSG. »
Le fonds d’investissement américain ne semble pas vouloir vendre avant d’avoir bouclé le dossier Parc des Princes. Colony espère, en effet, hériter du prochain bail emphytéotique administratif (BEA) qui lui permettra d’exploiter le stade pendant cinquante ou soixante ans. Le Conseil de Paris doit d’ailleurs ouvrir l’appel d’offres aujourd’hui. Plusieurs candidats sont sur les rangs. Pour Colony, l’enjeu est de taille. Il s’agit soit de s’assurer une rente sur plusieurs dizaines d’années, soit de valoriser le PSG afin d’assurer un réel retour sur investissement le jour de sa revente. Le fait d’être, aujourd’hui, propriétaire du club, est un avantage concurrentiel énorme.

A.H. (avec L.P.)


leparisien.fr
Kiolm
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PSG-Giuly: "Pas de crise à Paris"

Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, Ludovic Giuly se refuse à parler de crise après la défaite du PSG à Marseille vendredi (1-0), malgré le modeste classement du club en Ligue 1 (13e). "Il n'y a pas de crise à Paris. Depuis des années, j'en entends parler mais, franchement, ça ne nous atteint pas. On doit tous prendre nos responsabilités, moi le premier, et avancer ensemble." L'attaquant du PSG n'est pas inquiet pour la suite de la saison. "Non, parce que je sens que le groupe est bon. Ceci dit, il faut arrêter de décréter qu'on peut faire des belles choses: on doit surtout le ressentir sur le terrain. On veut jouer les premiers rôles et ce n'est pas comme ça qu'on va y arriver. C'est aussi une question d'envie. Si on n'a pas envie, on perdra encore des matches comme celui de Marseille."

Beuzech
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Foot - L1 - PSG
Les joueurs pris pour cible

Ils étaient à peine une vingtaine de supporters lundi matin pour la reprise de l'entraînement du Paris-SG. Mais ils ont donné de la voix. Quelques uns ont rapidement fait savoir aux Parisiens leur colère après la défaite à Marseille 1-0 et plus généralement face aux mauvais résultats du club. «Qu'est-ce que vous foutez ? Bougez-vous le c... ». Yves Bertucci, l'adjoint de Kombouaré, a fait comprendre aux intéressés de cesser leurs invectives. Peine perdue. «Vous êtes zéro, vous n'avez pas honte, on se fait marcher dessus !» ont-ils lancé aux joueurs qui effectuaient un footing.

Des supporters qui ne s'en sont toutefois pas pris à Antoine Kombouaré. Au contraire. « Ne lâche pas l'affaire Antoine, on compte sur toi ! ». Le technicien kanak leur a fait un signe, discret, du poignet en guise de remerciement. La fronde commence... - Ch. MICHEL, au camp des Loges.


léquipe.fr
Nouma4ever
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Quemener : plainte du PSG ?

Plusieurs centaines de fans du Paris-SG ont défilé lundi aux abords du Parc de princes pour rendre hommage à Julien Quemener, le jeune supporter (25 ans) tué par un policier le 23 novembre 2006, après la victoire de l'Hapoël Tev-Aviv contre le PSG (2-4). La marche silencieuse a réuni entre 500 et 300 personnes, selon les chiffres des organisateurs et de la police.

En marge de cette manifestation de soutien, le club parisien a par ailleurs fait savoir qu'il condamnait les banderoles déployées vendredi à Marseille lors du Clasico, «un acte inadmissible» selon lui. En cause, deux messages sur lesquels ont pouvait lire «Trois ans sans Julien, trois ans qu'on est bien» et «Auteuil, c'est renversant» (en souvenir de Quemener et du jeune Parisien volontairement renversé par une voiture le 25 octobre dans la cité phocéenne). Le PSG étudie la possibilité de porter officiellement plainte contre les Winners, un groupe de supporteurs marseillais. (Avec AFP)


L'Equipe.fr
11G
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Un hommage à Julien Quemener trois ans après sa mort

Il y a trois ans jour pour jour, Julien Quemener, supporteur du PSG, avait trouvé la mort, tué par un policier; après la victoire de l'Hapoël Tev-Aviv contre le PSG (4-2). Ce lundi soir, plusieurs centaines de Parisiens lui ont rendu hommage dans le calme.

Les supporteurs, 500 selon les organisateurs de la tribune Boulogne, 300 selon la police, étaient plus nombreux que l'an passé et se sont rendus du Parc des Princes à la Porte de Saint-Cloud, dans le XVIe arrondissement parisien, là même où le jeune homme de 25 ans avait été tué en 2006,

Derrière des membres de la famille en pleurs, qui portaient des gerbes de fleurs, plusieurs centaines de personnes marchaient, tenant une banderole à fond noir sur laquelle on pouvait lire «Justice pour Julien». Sous la pluie, le cortège a ensuite déposé les fleurs au sol avant de se recueillir.

Les Winners présentent leurs excuses

Vendredi à Marseille, la mort de Julien Quemener a, en effet, été douloureusement évoquée avec des banderoles que le PSG a jugé «inadmissibles». On pouvait y lire : «Trois ans sans Julien, trois ans qu'on est bien» et «Auteuil, c'est renversant» (en souvenir de Julien Quemener et du jeune Parisien volontairement renversé par une voiture le 25 octobre dans la cité phocéenne), ainsi qu'un autre représentant une croix celtique.

Lundi, le PSG a fait savoir qu'il avait demandé à ses juristes d'étudier la possibilité de porter officiellement plainte contre les Winners, un groupe de supporteurs marseillais. Dans ce cas, les supporteurs parisiens, après avoir consulté la famille de Julien Quemener, pourraient décider de se porter partie civile, a-t-on appris de source proche de la tribune Boulogne.

Sur leur site, les South Winners ont tenu ce lundi à présenter des «excuses aux proches de Julien Q. »«Nous ne nous reconnaissons pas dans la teneur de ce message, sorti dans le virage» ont-ils ajouté. «Nous n'acceptons pas cette excuse et nous la rejetons. Il est trop tard», a réagi lundi le porte-parole de la tribune Boulogne...


Le Parisien
Hari
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Les banderoles de la haine

Si aucun grave n’a été à déplorer lors de Marseille - PSG vendredi dernier, ce match va attiser la haine entre supporteurs des deux camps. Des banderoles déployées dans le virage Sud du Vélodrome font en effet scandale. L’une montrait un supporteur du PSG, arborant une croix celtique, courir devant une voiture. Sur une autre, on pouvait lire : « Auteuil, c’est renversant ».
Les Ultras marseillais faisaient référence au supporteur parisien renversé par une voiture, lors des affrontements du 25 octobre dans les rues de Marseille. Le troisième message est encore plus insupportable : « Trois ans sans Julien, trois ans qu’on est bien ». La cible ? Julien Quemener, supporteur tué le 23 novembre 2006 après PSG - Hapoël Tel - Aviv. Les photos des trois banderoles circulent sur de nombreux sites depuis ce week-end et la tension est extrêmement vive.

PSG - OM, le 28 février, s’annonce tendu


Les Kops Auteuil et Boulogne appellent déjà à la vengeance et certains envisagaient de se déplacer dans le Nord samedi prochain, en marge du match Lens - Marseille. Mais hier soir, après avoir rendu hommage à Julien Quemener trois ans après sa mort au cours d’une marche qui a rassemblé environ 400 personnes entre le Parc des Princes et la Porte de Saint-Cloud , il a été décidé d’attendre avant d’en découdre.
Le match retour entre Paris et Marseille, le 28 février, s’annonce déjà d’une dangerosité extrême. Hier, dans un communiqué, le groupe des South Winners, association du virage Sud, a officiellement présenté « ses excuses ». « Ces excuses ne sont pas acceptables, estime Philippe Pereira, porte-parole de la tribune Boulogne. Car, pendant le match, il y a eu des chants contre Julien, qui se sont élevés de leur tribune. Nous sommes très en colère et choqués. Les pouvoirs publics peuvent s’attendre à un PSG - OM chaud-bouillant. » Les dirigeants du PSG envisagent de porter plainte et attendent une réaction de la Ligue nationale et de l’OM. Celle du club marseillais ne s’est pas fait attendre. « Nous condamnons ces banderoles avec la plus grande fermeté, nous a déclaré Jean-Claude Dassier, le président de l’OM. C’est honteux et lamentable. Avec les South Winners, qui se sont désolidarisés de cette action, on va essayer de savoir qui sont les brillants auteurs de cette sottise innommable. » Cela suffira-t-il à éteindre l’incendie ?

Laurent Perrin et Sylvie De Macedo (avec M.G. à Marseille) |

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Ambiance crispée au camp des Loges

Des joueurs crispés, un entraîneur au regard noir, des supporteurs mécontents : la crise couve bel et bien au PSG. Hier, après deux jours de repos, les Parisiens ont repris le chemin du camp des Loges. Au menu de cette morne journée : une franche explication de texte de la part d’Antoine Kombouaré.
Pour cause de contrôle antidopage vendredi soir, l’entraîneur du PSG n’avait pas pu débriefer la prestation de ses hommes.
Il les a réunis hier pendant plus d’une demi-heure. Pas de grosse colère cette fois-ci. Mais le Kanak a tenté de piquer leur orgueil. Il a évoqué le non-match de son équipe, une prestation qualifiée de honteuse et d’indigne au regard du standing du club. Il a également demandé à chacun de procéder à son autocritique. Les mots utilisés n’ont pas été tendres.
L’heure n’est pas encore à la désunion. Mais la bonne ambiance du début de saison a bel et bien volé en éclats. En privé, certains joueurs cherchent les coupables. Les piètres prestations de quelques cadres sont pointées du doigt.
La fronde gronde aussi chez les supporteurs. Hier matin, pendant l’entraînement, trois d’entre eux ont interpellé les joueurs. Des « Bougez vos c… ! », « Vous n’avez pas honte ! » et autres insultes ont volé. A tel point qu’Yves Bertucci, l’entraîneur adjoint, a dû intervenir pour calmer les esprits.

S.D.M.


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PSG EXPRESS

Hier. Exercices physiques, courses, toros, opposition. Clément Chantôme s’est contenté de courir. Claude Makelele a ressenti une douleur au mollet droit et a écourté la séance.

Aujourd’hui. Entraînement à 10 h 15 au camp des Loges.

Infirmerie. Hoarau (genou), Chantôme (cheville droite), Makelele (mollet droit).

Suspendu. Sessegnon (Boulogne).

Rendez-vous. PSG - Auxerre, 15e journée de L 1, samedi, à 19 heures, (Foot +).


leparisien.fr
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Mevlut Erding : « Aller de l’avant »

Touché par la défaite à Marseille (0-1), l’attaquant parisien Mevlut Erding ne se laisse pas abattre et nous parle de la réception du leader auxerrois samedi au Parc des Princes.

Mevlut, on imagine le groupe déçu après la défaite de vendredi à Marseille (0-1)…

« Bien sûr. On est déçu après cette défaite à Marseille parce que c’était un gros match. C’était un match qui nous tenait à cœur. Nous avons très mal entamé la rencontre. Je suis aussi déçu personnellement parce que j’avais bien préparé ce match dans ma tête. Maintenant, il faut aller de l’avant. On joue samedi contre Auxerre et on va tout faire pour prendre les trois points. Nous allons travailler dur cette semaine parce que nous sommes obligés de gagner. »

Auxerre est leader du championnat et reste sur sept victoires consécutives. Comment faut-il aborder ce match ?

« Si Auxerre est premier, c’est parce que l'AJA est une bonne équipe. Il n’y a pas de chance ni de hasard dans le football. Les Auxerrois sont en tête du classement et ce sera à nous, à domicile et avec l’aide de notre public, de remporter ce match. On est le Paris Saint-Germain et on doit montrer sur le terrain toute l’envie qu’on a de gagner cette rencontre. »


As-tu suivi le parcours d’Auxerre ?


« Je connais bien leur défense. Leur attaque aussi, notamment Jelen. Il n’y a rien à dire, c’est une très bonne équipe, avec Pedretti au milieu qui est lui aussi un très bon joueur. Auxerre mérite sa première place. »

Que faudra-t-il mettre en place pour redevenir maîtres au Parc des Princes ?

« Il faudra montrer qu’on veut marquer des buts et tout faire pour ne pas en prendre. Sur ce match, la différence se fera à l’envie. L’équipe qui désirera le plus remporter cette rencontre s’imposera. Il faudra montrer dans les duels que nous sommes supérieurs à eux. »


PSG.fr
Ballack Odrama
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Colony en pole pour le bail

Une fois titulaire d'un nouveau bail, Colony Capital, l'actionnaire principal du Paris-SG, pourrait débaptiser le Parc des Princes.

Le Conseil de Paris doit lancer ce mardi la consultation devant aboutir à la conclusion d'un bail emphytéotique administratif (BEA) pour la rénovation et l'exploitation du Parc des Princes, propriété de la Ville de Paris. Ce BEA, dont la durée devrait s'étirer sur cinquante ans, viendrait se substituer à l'actuelle concession, conclue en 1999 et accordée par la Mairie jusqu'en 2014 à la Société d'exploitation sports-Événements (SESE), propriété de Colony Capital, l'actionnaire principal du PSG (95,8 %).

Le fonds d'investissements basé à Los Angeles est largement favori pour remporter cet appel d'offres et piloter ainsi les travaux de modernisation du Parc. Estimé à 70 millions d'euros (et financé quasi exclusivement par des fonds privés), ce lifting est envisagé même si la France n'obtient pas l'organisation de l'Euro 2016. En attendant, l'actionnaire américain explore plusieurs pistes pour rendre l'enceinte plus rentable. Parmi ces options, le naming. Autrement dit, la commercialisation du nom du stade.

«La fin du Parc des Princes ?» A lire mardi dans L'Equipe, page 9

lequipe.fr
Kiolm
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La fin du Parc des Princes ?

Colony Capital, l’actionnaire majoritaire, envisage de commercialiser le nom du stade parisien pour accroître les ressources du PSG.



LE CONSEIL DE PARIS doit lancer aujourd'hui la consultation devant aboutir à la conclusion d'un bail emphytéotique administratif (BEA) pour la rénovation et l'exploitation du Parc des Princes, propriété de la Ville de Paris. Ce BEA, dont la durée devrait s'étirer sur cinquante ans, viendrait se substituer à l'actuelle concession, conclue en 1999 et accordée par la Mairie jusqu'en 2014 à la Société d'exploitation sports-Événements (SESE), propriété de Colony Capital, l'actionnaire principal du PSG (95,8 %). Le fonds d'investissements basé à Los Angeles est largement favori pour remporter cet appel d'offres et piloter ainsi les travaux de modernisation du Parc. Estimé à 70 M€ (et financé quasi exclusivement par des fonds privés), ce lifting est envisagé même si la France n'obtient pas l'organisation de l'Euro 2016. En attendant, l'actionnaire américain explore plusieurs pistes pour rendre l'enceinte plus rentable. Parmi ces options, le naming. Autrement dit, la commercialisation du nom du stade.

Le nom du Parc est à vendre

Samedi 7 novembre. En marge du match contre Nice (0-1), Sébastien Bazin inaugure au Parc des Princes l'auditorium Lionel-Dreksler, du nom de l'ancien directeur général adjoint du PSG, décédé en mai 2008. Devant une centaine d'invités, le patron de Colony Europe se lance dans un discours dans lequel il évoque le naming, un concept apparu dans les stades américains et importé, ces dernières années, par des clubs anglais et allemands. Louer le nom du Parc sur une durée de dix ou quinze ans ? Dans sa quête de nouvelles ressources, le PSG de Colony ne néglige aucune piste, lui qui aspire à dégager à moyen terme 10 à 15 M€ de recettes annuelles supplémentaires, même sans participer à la Ligue des champions. Alors, bientôt un autre Emirates Stadium ou un Nike Arena à deux pas de la porte de Saint-Cloud ? Dans les coulisses du club, l'idée n'est plus taboue. Seule certitude, si le PSG devait se convertir au naming, la Ville de Paris aurait un droit de regard sur l'identité du « parrain » du Parc. Comme en 2006, lors de la vente du club par Canal +, l'Hôtel de Ville reste soucieux de ne pas accoler l'image de la capitale à des compagnies aux ressources troubles.
Combien le naming pourrait-il rapporter au PSG ? Selon des spécialistes, le standing actuel du club ne lui permettrait pas forcément d'en tirer plus de 2 M€ par an. Ce serait plus que les 10 M€ sur dix ans que percevra le MUC avec sa future MMArena, qui doit être inaugurée l'an prochain. Mais Paris se situerait encore à des années-lumière d'Arsenal : son contrat avec Fly Emirates lui rapportera 147 M€, entre le sponsoring maillot (jusqu'en 2014) et la « location » du nom du stade (jusqu'en 2021). Le naming a souvent accompagné l'édification de nouveaux stades. Y recourir pour une enceinte historique recèle un plus grand risque d'oppositions parmi les supporters. Mais le PSG ne craint pas de changer le nom du Parc, fort d'un exemple récent : boycotté par des groupes ultras, le nouveau maillot enregistre des ventes en hausse de 30 % sur un an, comparé à la précédente tunique, pourtant jugée plus « symboliquement correcte »...

Colony songe à céder le club


Même ses proches estiment parfois les intentions de Bazin indéchiffrables. Mais une question circule désormais : et si le propriétaire du PSG vendait le club, une fois assuré le renouvellement de son bail sur le Parc des Princes ? Colony réfléchirait même à l'idée de garder la SESE - donc la gestion du Parc - et de céder uniquement la SASP PSG, soit la vitrine sportive du club. S'occuper uniquement de la dimension immobilière du club renverrait aux intentions initiales de Colony, attiré par le PSG en 2006 pour y exposer son savoir-faire en matière de stades, et non pour y gérer un club de foot. D'ailleurs, selon un document confidentiel révélé cette année, Colony n'avait investi dans le PSG qu'avec l'idée d'y rester deux ans et d'y empocher avec ses partenaires initiaux (Butler Capital Par¬tners et Morgan Stanley) une plus-value de 75 M€ en 2008... Pour la firme présidée par Tom Barrack, l'idéal a été revu à la baisse : il s'agit désormais de récupérer les 80 M€ investis depuis trois ans et demi. L'effondrement du standing sportif du PSG complique cet objectif. La vente globale du club - cédé pour 26 M€ en 2006 - semble devoir plutôt se négocier entre 40 et 50 M€. À l'étranger, l'image de Paris attire encore. Mais personne n'ignore le marasme local depuis la deuxième place en L1 glanée en 2004. Redonner au PSG une équipe compétitive pourrait nécessiter l'injection de 100 à 150 M€ supplémentaires lors des trois premières saisons. Une « addition » qui fait réfléchir les investisseurs potentiels.

JÉRÔME TOUBOUL


L'équipe (papier)
sylvain
L'Equipe

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Hoarau, reprise lundi

Il sera, peut-être, la première recrue du mercato hivernal pour le Paris-SG. Guillaume Hoarau va reprendre dès lundi prochain «un jeu progressif», selon une information recueillie mardi auprès du staff médical du club. Après les adducteurs au mois de mai et les ischio-jambiers en août, Guillaume Hoarau a été victime d'une rupture du ligament latéral interne du genou droit le 18 octobre dernier contre Toulouse (défaite 1-0). «Pour l'instant, il peut plier la jambe à 60%, il n'a plus de béquilles depuis hier (mardi). Il va reprendre la semaine prochaine, le protocole est en place, développe le médecin du PSG, Eric Rolland. On prévoit qu'il soit à la reprise du stage d'entraînement début janvier». - Ch. M. Camp des Loges


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Banderole: un signe de la LFP?

Le Paris SG va-t-il porter plainte suite aux banderoles déployées au Vélodrome vendredi dernier à l'occasion de OM-PSG ? Le club de la capitale attend, dans un premier temps, un signe de la Ligue, a fait savoir mardi le club de la capitale. «L'OM s'est excusé, a déclaré Bruno Skropeta, le directeur de la communication du club, mais nous attendons que la Ligue de football se manifeste. On a prévenu la Ligue avant le match que ces banderoles existaient et qu'elles étaient dans le stade, on a protesté auprès du délégué de la Ligue et de l'OM. Maintenant, on attend une réaction de la Ligue, on ne sait pas si elle va se saisir de ça. On verra si on porte plainte mais on ne peut se porter que partie civile».

Une banderole visant notamment Julien Quemener a fait scandale vendredi lors du Clasico rejoué (1-0) : «3 ans sans Julien, 3 ans qu'on est bien». Julien Quemener est ce supporter de la capitale tué le 23 novembre 2006 après PSG-Hapoël Tel-Aviv (2-4). Les dirigeants parisiens n'ont pas oublié le tollé qu'avait provoqué les banderoles anti-ch'tis déployées par des supporters parisiens lors de la finale de la coupe de la Ligue le 30 mars 2008 et la réaction rapide la Ligue dans cette affaire. - Ch. M. (au camp des Loges)
Slip
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Hortefeux veut que les clubs de foot "supportent le coût réel" de la sécurité lors des matchs


Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a souhaité mardi que les clubs de foot "supportent le coût réel des moyens publics mobilisés" pour assurer la sécurité lors des matchs.

"J'estime qu'il serait légitime que les clubs supportent le coût réel des moyens publics mobilisés", a déclaré le ministre, interrogé sur les violences commises à l'occasion de matches de foot, lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

"Avec Roselyne Bachelot (ministre des Sports, NDLR), nous saisirons très prochainement le président de la Ligue de football pour mettre au point des modalités de tarification mieux adaptées à la réalité des coûts".

"C'est en moyenne onze forces mobiles qui sont mobilisées par journée de championnat", a précisé le ministre, ajoutant que ce chiffre peut être supérieur, comme lors du match OM-PSG qui a nécessité "17 unités".

"Il ne faut pas confondre deux types d'événements", a expliqué M. Hortefeux. "Il y a d'une part les violences urbaines pour lesquelles les rencontre sportives ne sont en réalité qu'un prétexte aux exactions. Je pense à des matchs (...) entre équipes étrangères qui se sont déroulés en dehors du territoire national", a-t-il souligné, faisant notamment référence au match Algérie-Egypte, qualificatif pour la Coupe du monde, organisé le 18 novembre dernier à Khartoum (Soudan). "Vingt-quatre (unités) mobiles ont été consacrées" aux suites du match de Khartoum et "217 personnes ont été interpellées", a-t-il indiqué.

"Il y a à côté de ça les violences qui sont commises par les supporters de football dans et aux abords des stades", a-t-il poursuivi, rappelant la création d'une "Division nationale de lutte contre le hooliganisme pour mieux identifier les supporters violents et leur interdire l'accès aux stades". Le ministre a indiqué à ce sujet que "216 interdiction sont en cours d'exécution".

latribune.fr
Biz Markie
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Banderole : jeudi, dit la LFP

La Ligue de football professionnel, interpellée ce mardi par le Paris-SG au sujet de la banderole déployée à Marseille en atteinte à la mémoire de Julien Quéméner, a publié un communiqué exortant tous les acteurs du dossier à patienter jusqu'à jeudi soir. «La Ligue de football professionnel précise que la commission de discipline qui se réunira le jeudi 26 novembre à 18 heures, étudiera les incidents de la rencontre Olympique de Marseille-Paris Saint-Germain avec le déploiement de banderoles injurieuses.»

Bruno Skropeta, patron de la communication parisienne, a demandé mardi un signe de la rue Leo-Delibes. «Nous attendons que la Ligue de football se manifeste. On a prévenu la Ligue avant le match que ces banderoles existaient et qu'elles étaient dans le stade, on a protesté auprès du délégué de la Ligue et de l'OM. Maintenant, on attend une réaction de la Ligue, on ne sait pas si elle va se saisir de ça. On verra si on porte plainte mais on ne peut se porter que partie civile».

lequipe.fr
Hari
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Cinq clés pour réveiller les joueurs

Après la défaite à Marseille, où ses joueurs se sont montrés d’une consternante apathie, et avant la réception du leader, Auxerre, samedi, Antoine Kombouaré doit trouver la méthode adaptée pour rebooster son équipe. Et ce n’est pas simple. « 80 % du travail d’un entraîneur est psychologique », estime Luis Fernandez.


1- Pousser un coup de gueule C’est en général la première solution et la plus simple pour secouer un groupe. « Je me souviens d’avoir traité des joueurs de lâches, raconte Vahid Halilhodzic. Ils m’en voulaient, mais après ils cherchaient à me prouver le contraire. » Une méthode à double tranchant. « Rabaisser les joueurs est souvent contre-productif et de nature à les enfoncer encore plus », estime Christine Le Scanff, psychologue du sport. Le coup de gueule de Kombouaré après Nice n’a pas porté ses fruits. « Pour éviter la rupture, il faut positiver et mettre les formes », explique Frédéric Hantz.

2- Partager les responsabilités « L’entraîneur doit faire son mea culpa, admettre qu’il a aussi une part de responsabilité. Les joueurs seront ainsi plus réceptifs à son discours », explique Halilhodzic. Le coach doit aussi se reposer sur les cadres. C’est ce que fait Kombouaré actuellement, en demandant à Makelele de reprendre le vestiaire en main. « Les leaders arrivent à cerner ce qui se passe à l’intérieur du vestiaire », poursuit Hantz.

3- Organiser des entretiens individuels « Devant tout le monde, il ne faut jamais stigmatiser la performance de l’un ou l’autre, explique Luis Fernandez. On peut faire des entretiens individuels avec ceux qui sont les plus friables. » « On peut redéfinir avec chacun des joueurs ce qu’il peut apporter, ce qu’il doit améliorer, mais toujours en lui tenant un discours positif », précise Christine Le Scanff.

4- S’unir contre l’extérieur « La théorie du tous contre nous marche très souvent, raconte Frédéric Hantz. Surligner les interviews des adversaires ou afficher un article critique, on le fait tous. » La pression médiatique, ou celle des supporteurs, peut donc servir de ciment. « Mais c’est comme les coups de gueule, ça n’a qu’un temps », corrige Elie Baup.

5- Oublier les objectifs
« Leur répéter sans cesse qu’ils doivent absolument terminer dans les cinq premiers ne sert à rien, sinon à les bloquer davantage, analyse Christine Le Scanff. Il faut se détacher de l’objectif pour se sentir plus libéré. » Ce qu’Elie Baup résume ainsi : « Mieux vaut parler du jeu que de l’enjeu. »

Laurent Perrin et Sylvie De Macedo

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Un stage début janvier ?

Les Parisiens pourraient passer le début de l’année 2010 au soleil. Le club étudie en ce moment le projet de partir en stage du 3 au 8 janvier, la compétition reprenant, pour le PSG, le 9 ou le 10 janvier avec les 32es de finale de la Coupe de France. Deux choix de destination sont possibles : un séjour en Tunisie ou au Cap-d’Agde (Hérault).
Pendant ce stage, le PSG a prévu de disputer un match amical. Le choix de l’adversaire pourrait influer sur le lieu de séjour des Parisiens. Pour l’instant, rien n’est encore arrêté.

Ch.B. et A.H.



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PSG EXPRESS

Hier. Travail foncier de 80 minutes puis oppositions à cinq contre cinq. Chantôme et Makelele ont couru.

Aujourd’hui. Entraînement (10h15).

Infirmerie. Hoarau (genou).

Suspendu. Sessegnon à Boulogne.

Rendez-vous. PSG - Auxerre, L 1 (15e journée), samedi, à 19 heures.

Le Conseil de Paris a voté hier une délibération pour lancer la consultation sur un bail emphytéotique administratif pour rénover et exploiter le Parc des Princes, en vue de l’homologuer pour l’Euro 2016.


leparisien.fr



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Antoine Kombouaré : « Ça a du mal à passer »


Avant la réception d’Auxerre leader de Ligue 1, Antoine Kombouaré s’est livré en exclusivité pour PSG.FR. Le coach parisien, qui attend une réaction de ses joueurs, évoque notamment l’échéance de same
di.

Coach, comment va s’articuler cette semaine d’entraînement avant la réception d’Auxerre ?

« Nous avons démarré la semaine un peu plu tôt que d’habitude car nous avons joué vendredi à Marseille. Nous avons donc programmé trois grosses séances en début de semaine (lundi, mardi et mercredi), puis nous allons ensuite entrer dans une phase de récupération, de soins et de régénération afin d’être fin prêts pour samedi. »

Avez-vous revu la rencontre face à Marseille et avec le recul, avez-vous toujours la même opinion qu’à l’issue de la rencontre ?

« C’est une semaine difficile pour moi car je ne suis pas content de ce que mes joueurs ont montré à Marseille. Au-delà de la défaite, je ne suis pas satisfait car nous nous sommes fait rentrer dedans et nous n’avons pas été capables de répondre. Nous pouvons perdre en commettant des erreurs, nous pouvons perdre en tombant sur un bon gardien, mais perdre avec le sentiment de s’être fait marcher dessus, je ne peux pas l’accepter. Ça a du mal à passer. J’espère que c’est la dernière fois que j’assisterai à ce genre de match. »

Recevoir Auxerre, nouveau leader de Ligue 1, n’est peut-être pas l’idéal pour se refaire une santé…


« Etant donné la place que nous occupons, beaucoup d’équipes sont devant nous.... Tous les matches qui viennent seront donc difficiles et compliqués. Maintenant, comme on dit quand ça ne va pas, et c’est le cas en ce moment, on ferme sa gueule (sic), on bosse et on répond présent le week-end. J’attends donc une énorme réaction de mes joueurs. »

Que pensez-vous de cette formation bourguignonne ?

« Pour l’avoir vue jouer plusieurs fois, je trouve que c’est une équipe compacte, rigoureuse et homogène. Son principal souci est de ne pas prendre de but et de bien défendre. Devant, Jelen est capable à tous moments de partir dans le dos et faire la différence. Il joue la « carotte », est patient et peut faire très mal quand il part dans la profondeur. C’est une formation avant tout bien organisée et disciplinée. On ne les bouge pas comme ça. De plus, ils marquent souvent en fin de match, il faudra donc être très vigilent. »

Les joueurs blessés en début de semaine, Clément Chantôme et Claude Makélélé seront-ils remis pour samedi ?

« Concernant Clem (Chantôme), c’est un peu compliqué. Le tacle de Brandao qu’il a subi vendredi le fait souffrir. Il n’a toujours pas repris avec le groupe. On verra donc pour samedi. Concernant Claude (Makélélé), ça va mieux, il enchaîne séances et soins donc j’espère qu’il sera disponible samedi. »


PSG.FR
Kiolm
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La Ligue va étudier les banderoles d'OM-PSG


Lors du match OM-PSG, cette banderole est apparue dans une tribune. Elle fait allusion au supporter parisien renversé par une voiture lors des incidents survenus dans le centre-ville de Marseille, le 25 octobre, après le report du match pour cause de Grippe A.

LORS DE SA RÉUNION de demain, à Paris, la commission de discipline de la Ligue (LFP) examinera « les incidents de la rencontre OM-PSG (1-0) avec le déploiement de banderoles injurieuses ». Vendredi dernier, lors du match en retard de la 10* journée, des banderoles nauséabondes avaient été déployées dans le virage sud du Stade-Vélodrome, à l'insu des associations officielles de supporters. Sur l'une d'elles, on pouvait lire : « Auteuil, c'est renversant », en référence au supporter parisien renversé par une voiture, lors des incidents dans les rues de Marseille, le 25 octobre. Sur une autre, il était fait référence a Julien Quemener, le supporter parisien tué par un policier le 23 novembre 2006 : « Trois ans sans Julien, trois ans qu'on est bien. » Hier, les dirigeants parisiens ont confirmé qu'ils étudiaient la possibilité de déposer plainte contre X. La Ligue a donc décidé de prendre les devants pour éviter que cette affaire ne prenne plus d'ampleur.
Dans un premier temps, la commission de discipline va demander un rapport complémentaire. Elle ne devrait pas prononcer d'éventuelles sanctions - amende, huis clos, voire retrait de points -avant plusieurs semaines. Les sanctions concernant des banderoles outrancières ont régulièrement été contredites par la justice civile. En août 2008, le tribunal administratif de Paris avait ainsi demandé la réintégration du PSG en Coupe de la Ligue, exclu pour le tristement fameux « Pédophiles, chômeurs, consanguins, bienvenue chez les Ch'tis », lors de la finale de l'épreuve face à Lens (2-1). Hier, à l'Assemblée nationale, Brice Hortefeux, le ministre de l'Intérieur, a rappelé que dix-sept unités mobiles (CRS et gendarmes) avaient été réquisitionnées pour cet OM-PSG. Plus généralement, il a expliqué vouloir faire payer aux clubs « le coût réel des moyens publics » mis en œuvre pour assurer la sécurité hors des stades. Il va saisir « très prochainement » Frédéric Thiriez, le président de la Ligue, « pour mettre au point des modalités de tarification mieux adaptées à la réalité des coûts ». - E. C.


L'équipe
11G
Citation
L'appel d'offres pour le Parc des Princes est lancé
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Par ailleurs Luc Dayan a réagi à un passage de l'article intiulé "la fin du Parc des Princes?" (voir l'Equipe d'hier). En 2006, l'ancien président de Lille avait piloté un projet de rachat du PSG avec des fonds quatariens dans son tour de table .
« Il est faux de laisser entendre que la Mairie de Paris s'est opposée à ce projet parce que ces fonds auraient été jugés troubles. Ils ne le sont pas du tout. Si le projet n'a pas abouti, c'est à cause d'une communication intempestive et parce que ces investisseurs du Qatar se sont sentis à un moment persona non grata »


L'Equipe du jour
Kiolm
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Sankharé : « Avoir la confiance du coach »

A l'issue de la séance d'entraînement de mercredi matin, Younousse Sankharé évoque son but avec l'Equipe de France Espoirs et les retrouvailles du PSG avec le public du Parc, samedi face à Auxerre.

Younousse, comment se déroule la semaine d’entraînement ?
« Il nous manque les résultats pour que ce soit parfait mais dans l’esprit tout le monde y est. Les terrains commencent également à se dégrader avec la météo en ce moment, mais on s’adapte et on bosse. »

Comment abordez-vous la réception d’Auxerre, le leader du championnat ?
« La défaite à Marseille doit nous servir de leçon pour la réception d’Auxerre. Il faudra rectifier les erreurs commises au Vélodrome et aborder ce match avec une grande concentration. La victoire est impérative, j’ai envie de dire peu importe la manière. On se doit de gagner contre Auxerre pour aborder au mieux le déplacement à Boulogne-sur-Mer et basculer dans la première partie de tableau. »

Est-ce également important de retrouver votre public au Parc des Princes ?
« Les supporters étaient nombreux à Marseille et j’étais très déçu pour eux à la fin du match. Ils ont fait leur boulot, mais sur le terrain ça n’a pas été. J’espère qu’on va rectifier le tir et qu’ils seront là pour nous soutenir face à Auxerre avec la même envie démontrée à Marseille. Avec cet apport-là, on essaiera de donner le maximum pour gagner et enfin leur faire plaisir. »

La semaine dernière tu étais retenu en Equipe de France Espoirs et tu as marqué un but décisif contre la Slovénie (1-0)…
« C’était un match compliqué. L’entraîneur a fait jouer les joueurs qui ont le plus de temps de jeu dans leur club, donc j’ai démarré sur le banc. Les Slovènes étaient bien en place et ont bien joué au ballon. J’ai la chance d’entrer en cours de match et de marquer le but de la victoire. C’était positif pour l’équipe et pour moi. »

Quelques jours plus tôt tu étais même titulaire et capitaine contre la Tunisie en amical. Une belle marque de confiance ?
« Lorsque je suis en sélection, le contexte est différent. Être capitaine est très valorisant et c’est une grande marque de confiance qui m’a fait énormément plaisir. J’ai la chance d’avoir la confiance du coach en sélection et maintenant je vais me battre pour avoir la confiance du coach, ici à Paris. »

PSG.FR
Raptor39
Citation
Jelen forfait à Paris

Ireneusz Jelen, l'attaquant et homme-clef de l'AJ Auxerre, s'est blessé mercredi matin à l'entraînement lors d'un choc avec un partenaire. Première conséquence : il sera absent contre le Paris SG samedi, lors de la 15e journée de L1. Les examens passés par le Polonais à la clinique des Lilas ont révélé une petite déchirure du biceps fémoral droit. La durée de son indisponibilité n'est pas encore connue. Jelen subira d'autres examens la semaine prochaine pour surveiller l'évolution de cette blessure. Jean Fernandez, lui, réfléchit à la meilleure façon de se réorganiser.


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