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Iloved
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La Ligue 1 se met à la page Facebook

FOOTBALL - Et c'est le PSG qui caracole en tête des clubs les plus populaires sur Facebook...

A défaut d’illuminer la Ligue 1 par son jeu, le PSG survole un autre classement: celui des clubs français sur Facebook. Avec 211.000 fans, la page des Parisiens devance celle – non officielle – de Marseille (et ses 194.000 amis), Lyon complète le podium avec 107.000 fans.

Après un certain retard à l’allumage, les services médias des clubs ont compris que le 2.0 n’était pas un résultat de match mais un nouveau vecteur de communication. Les opérations de parrainage battent d’ailleurs leur plein depuis quelques semaines. «Les premières pages ou groupes sont l’œuvre de supporters et disposaient de plus de membres que les pages officielles, les clubs commencent tout juste à rattraper leur retard. A terme, Facebook va devenir un support marketing et commercial incontournable, notamment en matière de produits dérivés», détaille Boris Laffargue, en charge des nouveaux médias au Toulouse Football Club.

Etre sur Facebook, c’est bien, animer sa communauté c’est encore mieux et le secret de la réussite selon le directeur marketing du PSG, Michel Mimram: «Contrairement aux autres clubs, nous animons notre page, nous publions des articles, des interviews, nous faisons aussi gagner des cadeaux». Sur ce sujet aussi, Marseillais et Parisiens proposent deux approches différentes comme l’explique Laurent Orregia, responsable Internet à l’OM: «On n’a pas voulu créer une énième page sur l’OM. On a préféré créer une page OMTV. Les gens se déclarant fans de la chaîne ont ainsi droit à des exclusivités comme des photos inédites ou des chats avec les joueurs».

Après Facebook, Twitter

Pour son homologue lyonnais, Florent Poirier, le réseau social imaginé par Mark Zuckerberg présente l’avantage de toucher «des supporters qui ne sont pas forcément des visiteurs réguliers et assidus de notre site officiel.» Facebook a aussi le mérite de créer un lien entre les supporters «exilés» et leur équipe de cœur. «On a été surpris de constater que presque 20% des personnes qui nous suivent vivent en région parisienne», constate le Toulousain Boris Laffargue.

Ce dernier n’oublie pas de souligner l’avance prise par le TFC sur Twitter (dont le compte est suivi 2.500 personnes). Fier de son succès sur Facebook, le PSG prévoit aussi d’investir le site de microblogging. Pour annoncer des lendemains qui chantent en 140 signes?
A.P. et N.A. (avec les locales sport)


Le classement des clubs français sur Facebook

1) Paris: 211. 500 membres
2) Marseille : 189. 500
3) Lyon : 104. 000
4) Bordeaux : 67.500
5) Lens : 18.800
...
18) Montpellier : 3.400
19) Saint-Etienne : 2.300
20) Valenciennes : 2.200


20minutes.fr
A2V
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Foot - Coupe - PSG
Coupet manquera Quevilly

Grégory Coupet ne prendra pas part à la demi-finale de Coupe de France contre Quevilly à Caen, mercredi. Le portier s'est donné «une petite entorse» à la cheville droite, samedi, lors de son retour à la compétition avec la réserve du PSG en CFA (face à Luçon, 1-1). L'ancien Lyonnais passera d'autres examens mardi, mais il se donne «90% de chances» de reprendre la compétition à Saint-Etienne, dimanche. Coupet, 37 ans, avait été opéré de la cheville gauche fin novembre, après une grave entorse contractée face à Auxerre en Championnat. (Avec AFP)


Lequipe.fr
Schultzy
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Hoarau : «Je suis sous contrat»

L'attaquant parisien Guillaume Hoarau (Photo Presse-Sports), pressenti à Bordeaux l'an prochain pour remplacer Marouane Chamakh, a coupé court aux rumeurs en répondant qu'il avait encore «beaucoup à faire» au sein du club francilien. «Je suis sous contrat», a rappelé le buteur réunionnais, engagé avec le Paris-SG jusqu'en 2013. «Ma meilleure réponse, c'est ce que j'ai fait samedi», a-t-il ajouté en référence à son but contre les Girondins de Bordeaux, samedi, lors de la victoire (3-1) des Parisiens.

L'attaquant de 26 ans a tenu à mettre fin à des bruits l'envoyant à Bordeaux, une région où il vient d'investir dans l'immobilier. «Je ne vois pas pourquoi on parle de ça, poursuit Hoarau. Ma femme est Bordelaise. On voulait se rapprocher de sa famille. J'ai aussi acheté à la Réunion et personne n'a jamais dit que j'allais jouer là-bas. Il en faut plus pour me toucher. C'est rien de méchant. Je rigole.» Longtemps blessé cette saison, le Réunionnais, auteur de cinq buts en Ligue 1, semble retrouver sa meilleure forme avant la demi-finale de Coupe de France samedi, à Caen, contre Quevilly (CFA).

«On a l'opportunité de sauver notre saison, a-t-il encore expliqué. On ne peut qu'être admiratif quand un club amateur sort de grosses écuries de L1 mais on ne va pas leur faire de cadeau.» (Avec AFP)

France football.fr
Hari
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Quevilly compte sur ses Parisiens

Ils n’ont peur de rien. Même pas de traverser imprudemment une place de l’Etoile en ébullition avec le Marathon de Paris. Au point de se faire houspiller par la maréchaussée. En ce dimanche radieux, ces cinq garçons* ne jouent pas les touristes sur les Champs-Elysées. Et pour cause, ce sont des Parisiens pure souche !
Pour Romain Corbard (né à Aubergenville, Yvelines), Anthony Fidelin (Paris XIVe), Fodié Traoré (Bondy, Seine-Saint-Denis), Sébastien Vaugeois (Saint-Germain-en-Laye, Yvelines) et Frédéric Weis (Ermont, Val-d’Oise), ce match contre le PSG s’annonce évidemment particulier.
« Quand on les jouait en jeunes, on les jalousait un peu car ils avaient de beaux équipements, se souvient Fidelin, milieu de terrain ayant débuté à Montreuil. A l’époque, j’allais au Parc des Princes. Weah et Ginola me faisaient rêver. »
Frédéric Weis, lui, n’a jamais été un fan transi. Ce solide défenseur central, qui a évolué à Sannois-Saint-Gratien, est plutôt fada de… l’OM. Ce qui ne l’empêche pas de respecter son illustre adversaire : « Un club mythique qui représente quelque chose. Mais un jeune de la région parisienne a plus de chances de percer en province. » Sébastien Vaugeois et Fodié Traoré, deux ex-stagiaires du club parisien, ne regrettent pourtant pas leur passage au camp des Loges.
« On est tombé à la mauvaise période, estime Traoré, qui a notamment fait ses gammes à Bobigny et au Red Star où il a côtoyé Diaby (Arsenal) et Gouffran (Bordeaux). Peu de jeunes sortaient. Je ne suis pas là pour prendre une revanche. Je veux juste prouver que je n’ai jamais rien lâché. » Le milieu défensif de Quevilly conserve néanmoins quelques savoureux souvenirs comme cet entraînement en compagnie d’un certain Ronaldinho : « Avec le ballon, il faisait des trucs hallucinants. J’ai discuté avec lui. C’était un mec très gentil. » Membre de la génération 1981 entraînée par… Antoine Kombouaré, Vaugeois n’a pas non plus réussi à frapper à la porte des pros. Sans rancune. « Le PSG restera toujours le club de mon coeur, insiste ce Sangermanois pur jus. Même si cela n’a pas marché, Kombouaré a toujours été clean avec moi. »
Mais demain, contre le PSG, ce milieu offensif aura une petite idée derrière la tête : retrouver la pelouse du Stade de France déjà foulée en 1998 avec le PSG lors d’une finale de Gambardella perdue aux tirs au but contre Saint-Etienne : « J’étais entré en jeu et j’avais réussi mon tir au but. » Chez les petits Verts, il y avait Sylvain Armand. Pour les « Parigots » de Quevilly, le monde est vraiment petit…

* Florian Coquio, né à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et qui a évolué notamment au Racing 92, est le 6e joueur de Quevilly originaire de la région parisienne. Il était absent sur la photo. Quant à l’entraîneur Régis Brouard, il est natif d’Antony (Hauts-de-Seine).

FARID ZOUAOUI


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Ce fan du PSG a acheté sa place !

Alors que le match est interdit aux supporteurs parisiens, l’un d’eux, résidant près de Caen, s’est procuré hier sans difficulté deux précieux billets.

Le ministère de l’Intérieur s’est montré ferme. Après l’agression d’un supporteur parisien, roué de coups avant le clasico PSG - OM du 28 février, et décédé quelques semaines plus tard, la demi-finale Quevilly - PSG (demain soir au stade Michel-d’Ornano de Caen) a été interdite aux fans parisiens.

Hier, pourtant, David, 30 ans, un inconditionnel du club de la capitale, a acheté sa place en arborant le célèbre maillot bleu et rouge du PSG… Cela s’est passé dans un tabac-presse de Fleury-sur-Orne (Calvados), aux portes de Caen. David s’est présenté avec l’un de ses douze maillots du PSG, symboles de ses « années de fidélité au club ».
Il a donné son nom, son adresse dans une commune voisine, et le nom d’un ami qui l’accompagnera demain soir au stade. Il est reparti avec deux places dans la tribune populaire A, entrée Manche.
Il en restait quelques centaines, hier soir, réservées aux seuls habitants de Haute et Basse-Normandie. Le vendeur ne lui a même « pas demandé de pièce d’identité » pour les deux billets à 14 € pièce. En revanche, il devra présenter ses papiers en entrant dans la tribune. David glousse devant sa bière. Il a déjoué les pièges et démontré le plus facilement du monde que ces mesures de précaution n’étaient guère sérieuses… Domicilié à Mondeville, dans l’agglomération de Caen, ce jeune intérimaire est « un fan absolu ». « Le premier match que j’ai vu (NDLR : du PSG), c’était à l’âge de 12 ans. J’avais pris le train depuis Caen, avec un copain âgé de 14 ans, pour assister à un Paris - Sochaux », se souvient-il. Depuis, « au moins cinq fois par saison », il se déplace au Parc des Princes, avec une dizaine d’autres inconditionnels normands. Dans son appartement, il collectionne les maillots bleu et rouge mais aussi les écharpes et les drapeaux du club. Il a fréquenté les kops Boulogne et Auteuil « et crié dans le plus beau stade de France, un défouloir où les chants résonnent comme nulle part ».
Demain soir, avec Yann, 35 ans, un attaché commercial caennais, il assistera « à sa deuxième demi-finale de Coupe de France, après PSG - Bordeaux en 2003. » Il ne sera pas le seul à applaudir les Parisiens. Selon des chiffres cités en fin de semaine dernière par la préfecture de Basse-Normandie, il y a déjà 2 000 billets réservés pour les partenaires, les invités des joueurs du PSG dont 180 pour l’un d’entre eux.
Un dispositif de sécurité sans précédent va être mis en place demain autour du stade de Caen. Les 3 000 riverains devront montrer une pièce d’identité ou un justificatif de domicile pour rentrer chez eux. 700 policiers (dont 6 compagnies de CRS) et gendarmes seront mobilisés. Huit cavaliers de la brigade équestre de Paris sillonneront également les rues. Une dizaine de stadiers du PSG et des policiers physionomistes de la préfecture de police de Paris seront, eux, chargés d’identifier les hooligans. David, lui, passera « sans problème », prédit-il.
Un jeu d’enfant…

LAURENT LECLERC

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Affaire Edel : Nicolas Philibert entendu

Nicolas Philibert, celui par qui l’affaire Edel le gardien parisien suspecté d’avoir changé d’âge et d’identité a éclaté en décembre, a été entendu le 2 avril par la gendarmerie de Sorgues (Vaucluse), la ville où il réside.
Son audition en tant que témoin a été demandée par le tribunal de grande instance de Saint-Etienne à la suite d’une plainte déposée par le PSG pour « dénonciation calomnieuse ».

« J’attends la suite, nous a confié Philibert. J’ai constitué un dossier très solide avec les preuves de ce que j’avance. Je les présenterai à un juge dès que l’on me convoquera et je déposerai plainte pour diffamation prochainement contre Edel. » Ce dernier a déposé deux plaintes en début d’année contre son ex-entraîneur : l’une pour « diffamation » à Paris et la seconde pour « tentative de chantage et extorsion de fonds » à Montpellier. Cette dernière plainte est désormais l’affaire du tribunal de Versailles, dans les Yvelines, le département où réside Edel.

A.H.


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PSG Express

Hier. Séance légère en fin d’après-midi : tennis-ballon et toros. Erding, Kezman, Giuly et Grondin ont couru. Coupet est resté aux soins et passera des examens aujourd’hui pour juger de l’état de sa légère entorse à la cheville droite. Il pense toujours pouvoir figurer dans le groupe pour Saint-Etienne.
Aujourd’hui. Entraînement à 15 h 15 au camp des Loges à huis clos. Puis départ pour Caen.
Suspendu. Sankharé demain face à Quevilly.
Guillaume Hoarau a balayé hier les rumeurs l’envoyant à Bordeaux la saison prochaine. « Je suis encore sous contrat. Ma femme est bordelaise et on a juste acheté un appartement. J’en ai aussi acheté un à La Réunion et je n’ai pas lu pour autant que j’allais jouer là-bas. »


leparisien.fr
Schultzy
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Hoarau ne se voit pas au Mondial

Convoqué il y a un peu plus d'un an en équipe de France afin de pallier le forfait sur blessure de Nicolas Anelka contre la Lituanie (1-0), Guillaume Hoarau ne se voit pas revenir de suite en équipe de France. Pour lui, l'objectif d'aller à la Coupe du monde est quasiment utopique, comme il le dit dans L'Equipe : «Je suis à une période difficile de ma carrière. (...) Je reste mitigé quant à mon retour. C'est difficile de se dire que j'ai une place là-bas (à la Coupe du monde). J'ai été appelé en équipe de France l'an dernier parce que j'avais réalisé de belles performances. Aujourd'hui, le constat est totalement différent. Je suis loin du compte.» Avec le Paris Saint-Germain, il a retrouvé le chemin des filets samedi dernier face à Bordeaux (3-1).

L'Equipe.fr
11G
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Bernard Tapie : «Le PSG, j'adorerais»

La rumeur court. Et elle est montée jusqu'à Paris. Ainsi, Bernard Tapie (Photo Presse-Sports) avoue, dans l'édition du jour de France Football, qu'une arrivée au Paris Saint-Germain ne serait pas pour lui déplaire. «Par rapport à mon histoire, c'est un peu difficile pour moi de venir au PSG. J'adorerais, le projet me passionnerait, c'est un club avec un potentiel énorme dans lequel on pourrait réaliser de grandes choses, mais je ne suis pas sûrs que les spectateurs seraient très contents de me voir débarquer», explique-t-il.
La rumeur Paris FC...
Et de conclure en laissant la porte ouverte à un retour : «C'est sûr et certain que je reviendrai dans le monde du football et pas forcément en France. Il y a plein de dossiers très intéressants à l'étranger.» Actuellement, les derniers bruits font état d'un rapprochement entre l'ancien président de l'Olympique de Marseille et le Paris FC, actuellement en National.


France Football
Hari
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G. Hoarau : « Nous sommes prêts »

A quelques heures de la demi-finale de Coupe de France opposant Quevilly au PSG, l’attaquant parisien a une nouvelle fois son ambition d’atteindre le Stade de France.

Guillaume, comment abordez-vous cette demi-finale de Coupe de France face à Quevilly ?

« Nous sommes à 90 minutes du Stade de France. L’année dernière, contre Bordeaux en demi-finale de Coupe de la Ligue nous avions eu la même opportunité mais nous avions perdu. Nous préparons cette rencontre comme une demi-finale de Coupe de France. En face nous aurons Quevilly, club de CFA qui a déjà réalisé de nombreux exploits en Coupe. Nous ne regardons pas cette équipe, le plus important, c’est nous ! »

Dans cette formation, il y a un joueur que vous connaissez bien, Anthony Laup…
« J’ai joué avec son petit frère en CFA. Anthony et son frère sont passés par le HAC. Comme ils sont d’origine réunionnaise, j’allais souvent manger chez eux. C’était un bon moyen de ne pas oublier le créole. Je les connais donc bien et Anthony est un bon pote. »

La saison dernière vous aviez perdu contre Rodez, quelles leçons avez-vous tiré de cet échec ?
« Nous savons que toutes les équipes qui jouent le PSG sont super-motivées. Encore plus une équipe de division inférieure. A Rodez, nous savions que le match ne serait pas facile mais nous étions dans une position différente de cette année. Nous jouions encore notre carte sur plusieurs tableaux, nous avions plusieurs objectifs et je pense que ce match n’est pas tombé au bon moment. Il neigeait et c’était le traquenard parfait. Je pense qu’il n’y a pas eu de notre côté cette révolte pour passer ce tour car derrière, c’était une compétition en moins à disputer ce qui nous a permis de garder des jambes. Je ne pense donc pas que les deux rencontres soient comparables. Cette saison, nous avons besoin de cette Coupe pour sauver la saison, l’année dernière ce n’était pas le cas. Nous ne nous sommes pourtant pas laissés battre mais contrairement à Rodez nous n’avons pas pris ce match comme le plus important de la saison. Ce soir-là, nous avons commis une faute professionnelle. Les leçons que nous en avons tirés sont simples, nous savons que nous allons être très attendus par Quevilly qui n’a rien à perdre. Je pense que c’est une belle demi-finale en perspective et nous sommes prêts. »

Redoutes-tu l’ambiance du stade Michel D’Ornano ?

« Pardonnez-moi l’expression mais on s’en fout un peu (sic). Nous sommes passés par toutes les cases. Que le public nous siffle ou qu’il nous montre du doigt, aujourd’hui c’est le cadet de nos soucis. Tant qu’il y a du monde et un peu de bruit cela nous suffit. Nous ne pouvons pas dire que nous avons besoin de personne pour nous en sortir mais nous avons été livrés à nous-mêmes à un moment. Nous avons toujours essayé de tout faire pour garder le cap. Mercredi, on ne va sûrement pas nous caresser dans le sens du poil mais nous allons tout faire pour nous en sortir, comme des grands. Nous savons ce que nous avons à faire et malgré les moments difficiles nous avons un groupe qui a bien vécu. J’espère que les moments difficiles sont derrières nous et nous voulons maintenant garder le sourire jusqu’à la fin. »

JR


PSG.fr
NeiBaF
Citation
Kombouaré : «Archi-favori», mais...

«Tout est possible». Avant la confrontation contre Quevilly (CFA), mercredi soir, en demi finale de Coupe de France, Antoine Kombouaré n'a pas refusé le costume d'«archi-favori» endossé par le Paris-SG. Mais ça ne «donne pas la victoire à tout prix». Si «les voyants sont au vert» après un nul ramené d'Auxerre (1-1) et une victoire probante dimanche contre Bordeaux (3-1), «Quevilly a, comme nous, envie d'aller au Stade de France. Eux n'ont rien à perdre alors que pour nous ce serait une grosse désillusion de ne pas y aller».

Le jeu des Normands a été disséqué et il soulève quelques inquiétudes côté parisien. «Quevilly joue en contre, ça va vite devant avec les trois attaquants. Ils n'aiment pas trop faire le jeu, observe Kombouare. Dès que Quevilly récupère des ballons, ils font très mal comme contre Boulogne. Ce sont des amateurs mais ils ont été pour la plupart des professionnels. Ils font cinq voire six séances d'entraînement par semaine, il y a de très bons jeunes qui aspirent à revenir dans le circuit. Ce sera un match compliqué. Tout le monde attend de voir le Petit Poucet sortir le gros !».

Iloved
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Coupet : «Edel a pris les rênes»

Proche d'un retour après quatre mois et demi d'indisponibilité, le gardien de but du PSG Grégory Coupet, a évoqué son remplaçant Edel, mardi, dans une interview accordée à l'AFP. «Il a pris les rênes. Mon retour ne doit pas lui faire une pression supplémentaire. Très sincèrement, je ne me vois pas lui enlever sa place pour la finale de Coupe de France si on a la chance d'y aller».

«Envie de continuer ma carrière»

L'ex-Lyonnais a également réaffirmé son envie de poursuivre son aventure au PSG la saison prochaine. « L'an prochain, je suis là, c'est sûr ! Tout le monde pensait que c'était fini. Si dans ma carrière j'avais accepté tous les diagnostics... Sincèrement, j'en ai peur de cette retraite même si je ne suis pas là pour battre des records. Cette blessure m'a prouvé que j'avais encore vachement envie. Mais l'an prochain, j'aurai 38 ans et je vais vite prendre des coups de fouet à la moindre contre-performance (rires) !»

«Leproux, un travail exceptionnel»

Pour finir, Coupet a également rendu hommage à son président.«Quand on parle de recrues et d'argent, je sais que le PSG n'en a pas beaucoup. Le foot est un business et on a besoin d'argent mais pour que les partenaires se sentent aussi volontaires pour investir, l'image doit être un peu plus reluisante. Faire partie des faits divers, c'est saoulant. C'est un travail à long terme et il faut réclamer un peu de patience. La balle est dans notre camp. M. Leproux fait tout pour assainir la situation. Son travail est assez exceptionnel malgré une année plus que houleuse. Il a montré de la force de caractère et tient bien la barre. J'imagine que le club travaille déjà sur le recrutement et les prévisions pour la saison prochaine. Avec la tournée aux USA, le club va faire ce que pas mal de clubs font: essayer de prendre un peu d'argent, attaquer le marché américain».


Citation
Quevilly «C'est notre finale»

A la veille d'affronter le Paris Saint-Germain en demi-finale de la Coupe de France, Régis Brouard (Photo Presse-Sports), l'entraîneur de Quevilly (CFA) affirme à l'AFP : «Pour nous, le match, c'est notre finale.»


Le club normand, qui retrouve un tel niveau de la compétition plus de quarante ans après son épopée de 1968 (demi-finale perdue contre Bordeaux) aborde ce rendez-vous avec calme. «Le groupe est très serein. Il n'y a pas de prise de tête. C'est la force de ce groupe: ils savent d'où ils viennent.» Une sérénité confirmée par le milieu de terrain Sébastien Vaugeois : «On ne va pas trembler, a-t-il assuré à l'AFP. Nous, d'une certaine façon, nous avons déjà gagné. Eux (le PSG), par contre, ils jouent leur saison.»


Cette incroyable aventure, Fabrice Buchon, 36 ans, a failli la rater. Il devait en effet quitter l'USQ l'an dernier, se ravisant à la demande de son entraîneur. «Ca fait 11 ans que je joue à Quevilly et cette année, c'est ma dernière saison. (...) J'aurais vraiment été dégoûté de les suivre devant ma télé mais là, je peux fêter mon jubilé devant 80.000 personnes.» Ce serait en cas de victoire, au Stade de France.


Hari
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Face à Quevilly, Paris met aussi en jeu sa réputation

Les Parisiens, qui ont besoin d’un titre pour sauver leur saison, veulent aussi s’éviter un terrible camouflet face à des joueurs amateurs.


Dans la plupart des belles histoires, il y a un gentil et un méchant. Le gentil, c’est forcément Quevilly, modeste club du championnat amateur, 1,5 M€ de budget, représentant idéal de la France d’en bas. Le méchant, donc, c’est Paris ! « Le club le plus détesté de France », selon son propre entraîneur : 80 millions de budget, une équipe de nantis, et un quotidien qui n’a pourtant rien de reluisant.

Depuis seize ans, Paris entretient sa légende en soulevant, en moyenne, une coupe nationale tous les deux ans. Cette saison encore, il mise sur la Coupe de France pour sauver les apparences. Le hasard lui a donné un bon coup de pouce en lui proposant au fil des tours quatre clubs amateurs. Après Aubervilliers (CFA 2), Evian-Thonon (National) et Vesoul (CFA), le PSG va donc se mesurer à Quevilly (CFA), redouté depuis ses exploits face à Angers (L 2, 1-0), Rennes (1-0) et Boulogne (3-1). Depuis le début de leur aventure, les Normands n’ont même encaissé qu’un seul but ! Ce soir, à Caen, ils pourront encore s’appuyer sur un soutien populaire sans faille. Les Canaris ont derrière eux toute une région, voire tout un pays, qui rêve de retrouver dix ans après l’épopée de Calais des amateurs au Stade de France. « Nous sommes très sereins, confie Régis Brouard, l’entraîneur de l’US Quevilly. Il n’y a pas de prise de tête. Ce groupe sait d’où il vient. Pour nous, ce match, c’est notre finale. »

La peur du ridicule

Côté parisien, on reste prudent et on assure qu’on ne se laissera pas surprendre. « Nous sommes archi-favoris mais ce statut ne donne pas une victoire systématique, résume Antoine Kombouaré. On prend Quevilly très au sérieux. Ses joueurs sont capables de se surpasser. Nous sommes méfiants et humbles. »
La peur du ridicule est probablement la meilleure alliée des Parisiens. Face aux représentants de Petit-Quevilly, où Franck Dubosc a grandi, ils ne veulent pas être la risée de la France. Un véritable sentiment de revanche les anime. Habitués à lutter contre des vents contraires depuis plusieurs mois, Makelele et ses partenaires savent que seule une victoire en Coupe de France agrémenterait une saison triste à mourir. Alors, même si le méchant gagne, ce sera une belle histoire.

LAURENT PERRIN


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CHIFFRE : 20 équipes amateurs

Depuis 2000-2001, le PSG a rencontré vingt équipes amateurs en coupe. Bilan : 19 qualifications et une élimination, l’an dernier contre Rodez (Nat.) en 8es (3-1 a.p.). Le PSG pourrait, en cas de qualification, entrer dans l’histoire en atteignant la finale sans avoir marqué un but à une équipe pro !

Citation


« Ne pas se croire déjà en finale »
LUDOVIC GIULY milieu de terrain du PSG


La Coupe de France est le seul trophée qui manque au palmarès de Ludovic Giuly, 33 ans. Il espère combler ce manque le 1er mai.

Cette demi-finale contre Quevilly est-elle le rendez-vous le plus important de toute la saison ?
LUDOVIC GIULY. C’est évident que cela peut nous permettre de sauver une saison extrêmement difficile et frustrante.
Mais si on pense que nous sommes déjà en finale, nous avons tout faux. Quevilly a déjà sorti Rennes et Boulogne. Il ne faut pas se croire déjà en finale mais préparer cette rencontre comme une finale. Si on commence à se dire qu’on va affronter des amateurs, ça n’ira pas.

Pourquoi Paris réussit-il mieux en coupe qu’en championnat ?
Déjà, nous avons eu une part de chance avec des tirages abordables. Ensuite, il y a moins de matchs et nous avons su, à chaque fois, rester sérieux. Mais il n’y a pas de recette.

Avez-vous déjà été éliminé par des équipes amateurs ?
Oui, avec Monaco. Dans ces cas-là, on se sent tout petit. Parfois, il suffit de pas grand-chose.

Si le PSG gagnait la Coupe de France, comment jugeriez-vous la saison ?
Une équipe qui gagne un des trois trophées de l’année a-t-elle raté sa saison ? Franchement, si on soulève cette coupe, on n’aura pas fait une saison aussi mauvaise que certains veulent bien le dire.

Qu’évoque cette compétition pour vous ?
C’est la plus belle épreuve du foot français. Nettement plus que la Coupe de la Ligue. Depuis que je suis pro, je rêve de la soulever. Cette compétition a l’odeur des merguez frites de mon enfance. A 7 ans, j’avais accompagné mon père, Dominique, qui était le gardien de but de Chasselay (NDLR : alors en PHR, l’équivalent de la 6e division).
Il avait affronté l’OM (0-1) en 1983 au 7e tour. Je voyais bien que c’était un match plus excitant que les autres. La coupe a une histoire et un esprit à part avec des amateurs qui battent des pros. C’est toujours beau.

Seriez-vous tenté d’arrêter votre carrière sur un titre ?
Pourquoi est-ce que j’arrêterais ? Je me sens très bien à Paris et j’ai encore un an de contrat. En plus, j’ai toujours envie de jouer.

CHRISTOPHE BÉRARD


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Laup et Hoarau : dialogue entre amis

Même s’ils n’ont jamais joué ensemble, le Parisien Guillaume Hoarau et le Quevillais Anthony Laup, tous deux originaires de la Réunion et formés au Havre, ont plusieurs points communs. Nous leur avons donc proposé de jouer au petit jeu de l’interview en se posant mutuellement cinq questions.

GUILLAUME HOARAU. As-tu encore l’ambition d’être pro ?
ANTHONY LAUP. A 27 ans en CFA, je ne me fais pas trop d’illusions. Mais si ça doit venir, j’irai les yeux fermés !

ANTHONY LAUP. Comment supportes-tu la pression entourant le PSG ?

GUILLAUME HOARAU. Je ne me prends pas la tête. A Paris, on exagère beaucoup, mais c’est plus dur cette saison.
J’essaie de faire abstraction des louanges et des critiques. Quand j’achète le journal le matin, je lis les faits divers avant les sports.

GUILLAUME HOARAU. Tu es né au Havre. Comptes-tu quitter un jour la Normandie ?

ANTHONY LAUP. (Il rit.) Je savais que tu allais me poser cette question. Je suis très attaché à cette région. Mais s’il faut partir, je partirai.

ANTHONY LAUP. Arriver au top a été dur pour toi. Quel conseil as-tu à me donner ?
GUILLAUME HOARAU. J’ai eu la chance de passer pro à 19 ans. Mais j’ai dû cravacher. Toi, tu n’as pas été conservé au Havre, car tu appartenais à une génération où il y avait une grosse concurrence. Mais les qualités, tu les as. Tu vas peut-être taper dans l’oeil d’un recruteur.

GUILLAUME HOARAU. Quand tu as marqué contre Boulogne, tu avais un tee-shirt où était écrit le prénom de ton fils. Contre nous, auras-tu le courage d’inscrire le mien ?
ANTHONY LAUP. (Il rit encore.) Ma soeur m’a dit que tu l’avais eue au téléphone vendredi et que tu lui en avais parlé. Non, je ne pense pas. Contre vous, je vais essayer de trouver un autre tee-shirt.

ANTHONY LAUP. Penses-tu finir ta carrière à la Réunion ?

GUILLAUME HOARAU. C’est ce que j’ai toujours dit, mais je suis devenu papa et tout dépendra de ma famille. Je n’exclus pas de faire une saison ou, au moins, mon jubilé à Saint-Pierre.

GUILLAUME HOARAU. Je sais que ta soeur retourne souvent à la Réunion. Et toi ?
ANTHONY LAUP. Non. Je n’y suis allé que deux fois. Mais j’aimerais bien y retourner avec mon fils qui va avoir 6 ans. Je compte m’y rendre en décembre avec mes parents.

ANTHONY LAUP. Dans quel championnat étranger aimerais-tu jouer ?
GUILLAUME HOARAU. On me parle beaucoup de l’Angleterre en raison de mon gabarit, mais l’Espagne, très technique, retiendrait mes faveurs.

GUILLAUME HOARAU. Si vous perdez, échangeras-tu quand même ton maillot avec moi ?
ANTHONY LAUP. Je ne sais pas ce que tu feras avec, mais ce sera avec plaisir. C’est plutôt moi qui récupérerai le tien. D’ailleurs, tu m’as promis de m’apporter un maillot de championnat. Mais toi, tu auras tout le temps d’aller au Stade de France. Alors, laisse-nous y aller cette fois !

ANTHONY LAUP. De nous deux, qui vois-tu jouer la finale au Stade de France ?
GUILLAUME HOARAU. Je n’ai qu’un titre de champion de L 2 et j’ai très envie de gagner cette coupe. Pour les 40 ans du club, on veut tous vivre quelque chose de fort. Ce serait cool qu’un Réunionnais marque un but, mais je préférerais que ce soit ma famille qui fasse la fête !

PAR FARID ZOUAOUI ET FRÉDÉRIC GOUAILLARD



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Trois associations de supporteurs parisiens convoquées

Les trois associations du virage Auteuil (Supras Auteuil et Grinta) et de la tribune G (Authentiks), menacées de dissolution, ont reçu hier une convocation. Tout comme la Butte Paillade de Montpellier et la Brigade sud de Nice.
Elles seront reçues le 27 avril au ministère de l’Intérieur, par la Commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives.
C’est la première étape dans le processus de dissolution qui les vise et qui semble inéluctable aujourd’hui. Les trois groupes ont jusqu’au 23 avril pour apporter les réponses qu’ils souhaitent aux griefs qui figurent dans le document reçu hier. Il leur est reproché notamment d’avoir attaqué un bus de supporteurs marseillais se rendant au Mans, porte d’Orléans, le 12 septembre 2009, d’avoir abîmé les grilles entourant le terrain de Vesoul le 9 février en 8 e de finale de la Coupe de France, d’avoir frappé un supporteur de la tribune Boulogne lors de Bordeaux - PSG le 5 décembre et de s’être battus avec des CRS lors de PSG - OM le 28 février. Il n’est pas mentionné l’agression subie par Yann Lorence le soir même et qui est décédé le 17 mars des suites de ses blessures.
A ce stade de l’enquête, elle est pourtant imputée notamment à des membres de ces trois associations.
Leur dissolution ne sera prononcée définitivement qu’après publication d’un décret du ministère de l’Intérieur.

A.H.



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Quevilly-PSG : Luyindula dans le groupe

Le groupe parisien convoqué pour la demi-finale de la Coupe de France contre Quevilly par Antoine Kombouaré ne comporte aucune surprise, si ce n'est l'absence de Marcos Ceara. Le latéral brésilien, qui avait effectué son retour dans les 18 contre Bordeaux après une élongation aux adducteurs, est visiblement encore un peu juste. Après presque six semaines d'absence, Luyindula, qui a joué samedi dernier 90 minutes avec la CFA, est en revanche du voyage à Caen.

Le groupe parisien:
Edel, Grondin - Armand, Camara, Jallet, Sakho, Traoré - Chantôme, Clément, Makelele, Ngoyi, Sessegnon, Giuly - Erding, Hoarau, Kezman, Luyindula, Maurice.


leparisien.fr

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Quevilly : Le groupe face au PSG

Régis Brouard, l'entraîneur de Quevilly, a convoqué 20 joueurs pour la réception du PSG au Stade Michel d'Ornano. L'ancien milieu de terrain du Red Star n'a aucun blessé à déplorer pour cette demi-finale de Coupe de France.

Le groupe quevillais :

Rhoufir, Leclerc – Vanoukia, Fidelin, Weis, Beaugrard, Pallois – Fédèle, M.Mendy, Corbard, Deux, Lebourg, Colinet, F.Traoré, Vaugeois – Laup, Coquio, Ouahbi, Passape, Buchon

Blessés : Aucun
Suspendu : Aucun
Choix de l'entraîneur : Tacalfred, Bocquet, Bazin, Kisamba


Football365.fr
Socio
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Cayzac : « Un "salary cap" global par club »

Publicitaire-humaniste ou président de gauche d’un club de foot, Alain Cayzac n’en finit plus de cultiver les paradoxes et de s’attirer les sympathies les plus diverses. Dans un livre qui vient de paraître, tout ce qu’on ne m’a pas appris à l’école, il dispense trente-huit conseils, fruit d’innombrables expériences professionnelles et d’une honnêteté intellectuelle rare.

Dans le bouquin, vous parlez beaucoup des États-Unis. Le sport professionnel européen ne gagnerait-il pas à s’inspirer des ligues majeures US (NBA, NHL, etc.) avec son système de garde-fous (salary cap, draft) ?
Moi qui ne suis pas un libéral, cela ne me choquerait pas. Après c’est toujours pareil, il faut que les règles du jeu soient les mêmes pour tout le monde. C’est le fameux « fair-play financier » cher à Michel Platini qui, soit-dit en passant, est une très belle formule. Un salary cap global par club, et non pas pour chaque joueur, partout en Europe, moi je serais complètement d’accord. C’est un aspect de l’approche américaine on ne peut plus intéressant.

Ce serait une manière de contrebalancer l’arrêt Bosman et de rééquilibrer un peu les choses ?
C’est une évidence. L’arrêt Bosman a changé les règles du jeu. Avant, on pouvait avoir de grands joueurs à Paris. Depuis, ce n’est plus envisageable. Acheter Raï aujourd’hui, le capitaine du Brésil, vainqueur de la Coupe Intercontinentale avec Sao Paulo, on n’y penserait même pas…

Philippe Seguin dans les colonnes de So Foot et Daniel Cohn-Bendit dans celles de L’Equipe-Mag’ souhaitaient presque que la bulle spéculative dans laquelle vit le football explose… Serait-ce la solution ?
Il ne faut pas le souhaiter, mais pourquoi pas. Je crois qu’il y a quand même d’autres solutions. L’idée de Platini, d’avoir une partie de l’effectif formée au club, ça me paraît plutôt intelligent. Tout ce qui peut faire qu’il y ait plus de justice, et que l’aspect sportif reste prioritaire par rapport à l’aspect financier, ça me va bien, à condition que ce soit pareil pour tout le monde. Or aujourd’hui ce n’est pas le cas. On est les seuls à avoir une DNCG (avec les Allemands Ndlr)... Qu’est-ce que vous voulez faire ? On ne peut pas lutter. Mais encore une fois, je ne suis pas un grand libéral. Si vous posez la question à De Tavernost, Triaud, ou Aulas, ils vont vous dire le contraire. Maintenant, là où je les rejoins, c’est qu’il faut que la règle soit commune à tous. Car, actuellement, on est vraiment en état de concurrence déloyale. On dit que le foot est aléatoire, mais ce n’est pas vrai. On retrouve toujours les mêmes équipes en quarts de finale de la Champion’s.

Le championnat d’Angleterre semble devenir un gigantesque concours de bites pour milliardaires en mal de sensations. Ils viennent s’y mesurer, au détriment du patrimoine, de l’Histoire, et des valeurs des clubs...
Deux remarques ; d’abord, pourquoi achètent-ils ? Pour trois choses essentiellement. Ils y viennent soit pour l’argent, soit pour le pouvoir, soit pour la passion. L’argent, parce qu’on peut quand même faire de très bonnes affaires. Le foot reste quand même le sport le plus universel qui soit. Si je reprends mon langage marketing, je dirais que c’est un marché extraordinaire, encore en développement. Donc il faut investir dans le foot, Colony a eu raison. Il faut néanmoins être conscient qu’il faut de la patience, que ce n’est pas forcément demain qu’on va gagner de l’argent, et qu’il faut nécessairement investir beaucoup pour gagner beaucoup ensuite.
Deuxièmement, le pouvoir : déjà en France, quand vous êtes président d’un club de foot, vous avez l’image, l’aura d’un ministre. Tout le monde s’intéresse à vous, on vous appelle, vous êtes reçu partout. Alors imaginez au Real Madrid ou à Manchester, vous êtes Premier ministre.
Enfin, il s’agit parfois aussi un peu de passion. Abramovitch, par exemple, me semble s’être pris au jeu... Le foot donne un pouvoir absolu au niveau économique, en termes de notoriété et de présence. Et c’est là où c’est dangereux, s’il n’y a que ça, il y a le risque que ces mecs-là viennent et repartent.

Les clubs aujourd’hui tendent à être gérés comme des entreprises. Or, ils ont une variable très aléatoire à gérer, le terrain.
Oui, c’est un peu ce qu’on m’a reproché. Pour moi, un club de foot, c’est à la fois une entreprise “capitalistique” et un service public. Vous êtes obligés de tenir compte de l’environnement, des supporters, des sympathisants. Je ne dis pas qu’il faut faire tout pour eux, parce que là vous devenez faible mais vous ne pouvez pas occulter le fait qu’une victoire ou une défaite du PSG ne posent pas seulement des complications économiques, ça peut devenir un problème social. Comme je le disais tout à l’heure, c’est le bonheur ou le malheur de quatre millions de personnes. C’est dur à gérer, et Manchester en est un très bon exemple. Ils ont tout, le pognon et les résultats, et pourtant leurs fans sont dans la rue en train de manifester.

Vous avez toujours été très populaire auprès des supporters, et c’est peut-être un peu aussi ce qui vous a perdu. Considérez-vous avec le recul que votre nomination constituait une façon de s’acheter la paix sociale de la part de Colony Capital ?
Non je ne crois pas. C’est vrai que moi j’aime bien communiquer et je parlais beaucoup avec les représentants des supporters, que je considère comme des gens tout à fait fréquentables et acceptables. Même s’il peut leur arriver d’être débordés par leurs membres. Quand il y eu le drame ( Ndlr : la mort de Julien Quemener), on ne peut pas me reprocher de ne pas avoir pris des mesures. Les contrôles renforcés des accès, les photos sur les cartes des abonnés, j’ai quand même vécu la fermeture d’une tribune, ce n’est pas rien. Après c’est vrai que c’est peut-être mieux passé parce que c’était moi. Un autre aurait eu plus de mal. Francis Graille par exemple, il a fait de bonnes choses, mais il était moins légitime que moi.

Dans votre livre, il y a cette phrase terrible : « Dorénavant si le PSG perd, je me sentirai coupable. S’il gagne, je n’y serai pour rien ». Vous éprouvez tant de regrets quant à votre action ?
Coupable, disons que c’est ce que je ressentais six mois après. Maintenant, ce n’est plus trop le cas, car avec le recul, j’estime que je me suis bagarré. En fait, j’aurais eu un vrai sentiment de culpabilité si le club était descendu. Je ne crois pas du tout à cette théorie selon laquelle c’était la meilleure chose qui pouvait arriver à ce club. Mais j’étais obligé d’envisager cette possibilité. Je m’étais dit que si on restait en L1, je m’en allais. Et si on descendait, je restais au club. J’avais demandé la même chose à Paul le Guen. J’estime avoir bien fait mon boulot, mais je suis conscient –et bien placé pour en parler de par mon expérience du monde des affaires– que l’on ne peut pas dire ça lorsque les résultats ne sont pas bons. C’est un peu comme un patron d’entreprise qui dirait « je suis vachement fort, mais mon bilan est pourri ». Mais je suis Gémeaux, c’est pour ça que je suis compliqué.

Des “présidents-délégués” comme vous, Pape Diouf ou Jean-Louis Triaud ne sont-ils pas un peu frustrés d’être aux commandes sans vraiment avoir le pouvoir ? De finalement devoir toujours en référer à un actionnaire lointain et pas toujours compétent ?
Le vrai bon modèle, c’est le propriétaire/président. C’est ce que je dis dans le livre à propos de Tapie. Quand j’arrive il a dit : « Cayzac, c’est un mec vachement bien, ce sera un grand président sauf qu’il n’est pas propriétaire du club ». Il avait raison. C’est très difficile. Soit vous êtes un flambeur et vous vous dites : « J’y vais, ce n’est pas mon pognon ». Mais moi, j’étais un bon élève, et lorsque vous êtes un bon élève, ça vous fait chier de dépenser un pognon qui n’est pas le vôtre. Je pense qu’il aurait mieux fallu que je sois plus flambeur, on m’aurait un peu plus pris au sérieux.
En conclusion de ça, si vous voulez tout changer au PSG, il ne faut pas le faire avec des Cayzac. Pour moi le club a un ADN, donc si vous voulez tout bouleverser, il ne faut pas m’écouter. Par exemple, si le PSG ne joue plus au Parc, ce n’est plus le PSG. Si on change le nom ou les couleurs du PSG, je suis mal. Je me trompe peut-être. Je ne pense pas être borné ni passéiste, mais j’ai une telle culture des marques, que si on touche aux chevrons Citroën ou au Crocodile de Lacoste, je ne m’y retrouve plus et je n’achète plus Lacoste. Donc soit on pense qu’il faut évoluer, et là il faut m’écouter. Soit on pense qu’il faut tout bouleverser comme le propose tout un tas de gens qui n’y connaissent rien au foot, eh bien là, je dis « Sans moi ».


So Foot
Shakaboom
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Des jeunes parisiens arrêtés

17 jeunes de la région parisienne ont été interpellés, mercredi matin, pour avoir dégradé un hôtel de l'agglomération caennaise, d'après la police. «On suppose» que ces jeunes voulaient aller au match Quevilly-Paris SG car l'un d'entre eux avait une carte de supporter du PSG, a indiqué une source policière. Mais «ce ne sont pas des ultras», a-t-elle précisé à l'AFP. A quelques heures du match PSG-Quevilly qui se joue dans la soirée à Caen, les jeunes parisiens ont été placés en garde à vue pour «dégradations» et «vols aggravés».

D'après un réceptionniste de l'hôtel en question interrogé par l'AFP, les jeunes ont dit qu'ils venaient voir la demi-finale de la coupe de France. Au contraire, ceux-ci, qui n'étaient pas en possession de billets pour la rencontre, ne l'ont pas confirmé à la police. Selon le réceptionniste, ils ont commis de «petites» dégradations, même si les quelques portes de buffet (contenant des aliments) fracturées auront un coût non négligeable. D'après la police, des distributeurs de boissons, de nourritures et des portes de buffets ont été cassées. Des tags qui font référence à un blog de Grigny (Essonne) ont également été relevés.

Près de 800 policiers et gendarmes seront présents à l'occasion du dispositif mis en place pour cette demi-finale de coupe de France. Du jamais vu à Caen pour un match de football.


lequipe.fr popcorn.gif
Titi'
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PSG : quand les joueurs chambrent Kombouaré
14 avril 2010

Les joueurs du PSG ont chambré leur entraîneur lors de l’avant-première du film sur les 40 ans du club, la semaine dernière. Ambiance.

Une avant-première sans strass ni paillettes... Juste entre footeux. La semaine dernière, les joueurs du Paris-SG ont été les premiers à visionner le film des 40 ans du club qui doit être diffusé prochainement sur Canal +. Et entraîneur ou pas, Antoine Kombouaré en a pris pour son grade.

Le film est déjà bien entamé quand intervient l’épisode PSG-Real 1993. Probablement le plus beau et le plus intense de l’histoire du club parisien.

91e minute, le PSG mène 3-0 et file vers les demi-finales. Mais décalé sur le côté gauche, Michel décoche un coup-franc. Remise de la tête et but de Zamorano. Tout est à refaire pour le PSG (défait 3-1 à l’aller).

« Qui était au marquage, là ? », lance un joueur, sourire en coin. Fou rire général. Car le fautif n’est autre qu’Antoine Kombouaré. Mais le Kanak tient sa revanche quelques secondes plus tard quand tous le voient propulser le cuir au fond des filets et le PSG en demi-finale de la Coupe d’Europe (la défunte coupe de l’UEFA).

“Casque d’or” se lève et harangue ses joueurs. « Et là ? Qui c’est qui a marqué ? », lance-t-il en substance. De quoi arracher quelques sourires à son groupe.

Et le film dans tout ça ? Réalisé par Eléphant et Cie, la société d’Emmanuel Chain, il sera prochainement commercialisé en DVD et pourrait être diffusé dans des salles de cinéma parisiennes.

Mais qu’en pensent les joueurs ?

« Il n’est vraiment pas terrible, tranche l’un d’eux. Les gars n’étaient pas très intéressés. Durant toute la fin du film, donc les dernières années de l’histoire du club, il n’est quasiment question que de la guerre entre supporters. Pff... ».

SoFoot.com
Homer
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Paris calme Quevillycool.gif

Paris a battu un Quevilly combatif (1-0, Erding) pour s'offrir une finale de Coupe de France à Saint-Denis face à Monaco le 1er mai.

Il y a deux ans, Paris s'était rendu deux fois au Stade de France : d'abord pour gagner la Coupe de la Ligue (2-1 contre Lens) puis pour perdre la Coupe de France (0-1, ap, contre Lyon). Cette dernière compétition, le PSG tentera de l'emporter pour la huitièmes fois le 1er mai prochain contre Monaco, toujours à St-Denis. Un match qui a déjà fait beaucoup parler de lui, la police ayant du mal à s'organiser pour assurer la sécurité des manifestations de la fête du travail en même temps qu'une finale de Coupe jouée par Paris. Mais ça, le PSG n'en a cure !

Le club de la capitale n'est pas tombé dans le piège à Caen face à Quevilly (1-0). Contre une équipe qui évolue en CFA mais a tout d'une équipe pro (cinq à six entraînements par semaine, joueurs qui sortent tous de centres de formation et ne travaillent pas tous à côté...), Paris a souffert. Surtout durant les vingt premières minutes, les joueurs de Régis Brouard étant très bien entrés dans leur match. Comptant sur leur dynamiteur Laup, les Normands ont fait douter les Parisiens... comme sur cette frappe lointaine de Vaugeois (42e). L'ancien du centre de formation du PSG a permis à Edel de briller sur un arrêt vraiment pas facile. Peut-être en surrégime, Quevilly n'a pas tenu ce rythme toute la première mi-temps d'un match qui s'est durcit en fin de première période (accrochages entre joueurs à la 43e puis 44e minute).

Erding manque tout puis marque !

Un joueur a traîné sa peine toute la première période : c'est Mevlut Erding. L'attaquant turc a manqué trois ou quatre grosses occasions devant le but de Rhoufir (31e, 34e et 38e). Malchanceux, il s'est finalement montré en réussite à la sortie des vestiaires (51e). Suite à un centre d'Armand, Giuly a dévié presque involontairement sur le crâne de l'ancien Sochalien ! Tombeur de trois clubs pros (Angers, Rennes, Boulogne) pour atteindre le dernier carré, Quevilly n'a pas encaissé de deuxième but. Cela lui a permis d'espérer jusqu'au bout : Laup a oublié un partenaire très bien placé dans l'axe à quatre minutes de la fin avant de trouver le poteau sur coup-franc à la 90e. Mais Paris a tenu et peut toujours espérer sauver sa saison en remportant un trophée. - Cyril OLIVES

L'EQUIPE . FR
Homer
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Le PSG se qualifie pour la finale dans la douleur

Le PSG a brisé le rêve de Quevilly. Face aux amateurs de CFA, les Parisiens se sont qualifiés pour la finale de la Coupe de France (1-0). Battu en 2008 par Lyon (0-1 a.p), les hommes d'Antoine Kombouaré tenteront de prendre leur revanche le 1er mai contre Monaco dans l'enceinte de Saint-Denis. Pour Quevilly, l'épilogue de l'aventure est cruel. Les pensionnaires de la quatrième division française ont tenu tête jusqu'au bout à des Parisiens empruntés.
Le PSG peut désormais rêver à un huitième sacre qui lui ouvrirait les portes de l'Europa League et sauverait sa sombre saison en championnat.

Dans un stade Michel d'Ornano bondé jusqu'aux cintres, les joueurs de Quevilly démarrent le match comme il se doit. Agressifs et inspirés, les amateurs font plus que tenir tête aux professionnels du PSG. Sessegnon d'une frappe piquée claquée par Rhoufir (7e) puis Clément juste à côté, allument les premières mèches mais Paris a toute les peines du monde à construire son jeu. Colinet fait passer un premier frisson dans les travées du stade caennais en frappant à côté (12e) avant que Clément ne contre du pied une tentative cadrée de Laup (13e).

Sous les insultes du public, Paris allonge le jeu en cherchant les déviations de la tête d'Hoarau. Mais face au but, Erding multiplie les échecs. Seul à l'angle des six mètres, le Turc dévisse totalement sa reprise (34e) avant d'expédier le ballon au dessus sur un centre en retrait parfait d'Hoarau.

Nervosité du PSG

Les ratés parisiens donnent de plus en plus confiance aux supporteurs jaune-et-noir qui portent littéralement leurs favoris. La frappe de Vaugeois sortie du bout des gants par Edel fait même se lever tout le stade (42e). Sur le banc, Antoine Kombouaré se ronge les sangs et sur le terrain, les hommes de Claude Makelele sont de plus en plus nerveux à l'image de l'échauffourée qui éclate entre les deux équipes juste avant la pause.

La délivrance vient finalement juste après la pause. Armand centre côté gauche, Giuly dévie du crane vers Erding qui trompe Rhoufir de la tête (0-1, 51e).

Ce petit but de retard, le deuxième seulement encaissé lors des dix matchs disputés par Quevilly cette saison, ne coupe en rien l'élan des Normands. Portés par leur fougue, les amateurs continuent de bousculer le PSG loin d'afficher la sérénité qu'on pourrait attendre d'une formation de L1 qui évolue trois divisions au dessus de son adversaire. A chaque contre de Quevilly, c'est une clameur qui accompagne les joueurs toujours persuadés que la route du stade de France peut encore se dégager.

Au bout de derniers efforts désordonnés dans l'incroyable ambiance de l'arène caennaise, Laup expédie un long coup franc sur le poteau d'Edel (88e). Un coup du sort qui scelle la fin de la belle aventure de Quevilly.


Fiche technique :

Quevilly - PSG 0-1 (0-0)
Arbitre: M. Fautrel
20 522 spectateurs
But. Erding (51e).
Avertissements. Quevilly: Pallois (43e), Weis (45e), F. Traoré (85e), Passapé (90e+3). PSG: Erding (15e), Edel (43e), Makelele (45e), Kezman (82e), Camara (90e).
Quevilly: Rhoufir - Vanoukia, Weis, Beaugrard (cap), Pallois - Colinet, F. Traoré (Buchon, 88e), Vaugeois (Fédele, 68e)- Laup, Coquio (Passapé, 77e), Ouahbi. Entr: M. Brouard.
PSG: Edel - Jallet, Camara, Sakho, Armand - Giuly (Ngoyi, 75e), Makelele (cap), Clément, Sessegnon - Hoarau, Erding (Kezman, 57e). Entr: M. Kombouaré.

Le Parisien . fr
Biz Markie
Citation
Erding blessé
Mevlut Erding s'est blessé lors de la qualification du PSG pour la finale de la Coupe de France face à Quevilly (1-0). L'attaquant turc est touché aux adducteurs, a expliqué son entraîneur Antoine Kombouaré. L'ancien Sochalien doit passer des examens complémentaires afin de déterminer la gravité de sa blessure. (Avec Ch.M, à Caen)

lequipe.fr
EduSuperGoleador
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Paris mate les amateurs


Metro.fr


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Coupe de France : le PSG brise le rêve de l'US Quevilly (1-0)



Lemonde.fr

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CdF: Quevilly s'arrête devant Paris


OUEST FRANCE.FR
Hari
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Paris a tremblé jusqu’au bout mais tient sa finale

L’enthousiasme des amateurs normands n’a pas suffi. Paris, longtemps fébrile, rejoint Monaco en finale.
Ce n’est pas un exploit. Juste une bonne habitude. Tous les deux ans, le PSG fait un crochet par le Stade de France. Il sera de retour dans l’antre de Saint-Denis le 1er mai pour affronter Monaco en finale de la Coupe de France. Cette belle affiche ne consolera pas les nombreux partisans du football amateur qui rêvaient de voir Quevilly succéder à Calais, finaliste en 2000.

Car grâce aux exploits des sans-grades, la Coupe de France offre des émotions inégalables. Hier soir, pendant cinquante minutes, les amateurs de Quevilly se sont comportés comme des pros, combinant leur fougue à une réelle rigueur défensive.

Si le rêve est presque devenu réalité, c’est aussi grâce à la ferveur populaire qu’a suscitée l’aventure de l’USQ. Le stade d’Ornano de Caen a vibré comme jamais grâce à l’enthousiasme rafraîchissant des 20 000 spectateurs. Seul regret : ce merveilleux public s’est, par moments, senti obligé d’être insultant envers l’adversaire, se mettant ainsi au niveau des plus insupportables fans de L 1. Le public normand avait pourtant toutes les raisons de n’exprimer que son bonheur. Car son équipe l’a régalé, faisant jeu égal avec un PSG parfois désemparé. Après avoir raté trois grosses occasions en première période, Mevlut Erding a libéré Paris en marquant de la tête. « Il a réparé ses erreurs en nous envoyant au Stade de France », résume Sylvain Armand.

Tir sur le poteau à la 90e minute


Cette qualification pour la finale de la Coupe de France, la 11e pour le club (7 victoires), ne suscite aucun excès d’enthousiasme dans les rangs parisiens. Avec le poteau d’Anthony Laup, juste avant le coup de sifflet final, ils ont senti le souffle du couperet. « Je suis heureux, soulagé et super fier de mes joueurs, confie Antoine Kombouaré. Ils ont fait un match solide. Dans un stade hostile et face à des joueurs survoltés, il a fallu un grand PSG. » Sur le rendez-vous du 1er mai au Stade de France, l’entraîneur parisien dit simplement : « Une finale, c’est toujours du 50-50.
D’ailleurs, une demi-finale aussi… » Après un tour d’honneur mérité, les Quevillais sortent la tête haute. « On a fait ce qu’on a pu avec nos moyens mais la victoire du PSG est méritée, estime Régis Brouard, l’entraîneur de l’USQ. Je félicite mes joueurs, je n’ai aucun regret. » La belle aventure des amateurs s’arrête donc là. Mais les joueurs de Quevilly peuvent être fiers d’eux. Ils ont marqué l’histoire de la Coupe de France, comme ceux de Calais, Libourne, Carquefou ou Montceau-les-Mines. Et si la France adore sa Coupe, c’est grâce à eux !

LAURENT PERRIN


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Christophe Jallet : « J’espère que ce sera une fête »

Le latéral droit parisien a vécu une soirée délicate sur la pelouse de Caen. A l’image de son équipe. Mais comme le dit Christophe Jallet, le PSG a assuré l’essentiel. Et le 1er mai, l’ancien Lorientais compte bien décrocher son premier trophée avec son nouveau club.

Quelle est votre analyse ?

Christophe Jallet. On a surtout su se montrer réalistes sur ce match, c’est ce qu’il fallait faire.
Mais ça n’a pas été facile. Après, si on avait été plus lucides en concrétisant nos occasions, le score aurait été plus large en notre faveur.

Vous attendiez-vous à rencontrer autant de difficultés ?
On savait que ce serait délicat mais que si on ouvrait la marque ce serait plus compliqué pour eux. Après, il faut tirer un grand coup de chapeau à Quevilly. Tous les pros ne peuvent pas se vanter d’avoir joué une demi-finale de Coupe de France.

Malgré cette qualification, il n’y a pas d’exubérance du côté parisien…
C’est une fierté, on attendait ça depuis notre succès à Auxerre. C’est bien d’aller au Stade de France, mais si on ne soulève pas le trophée, il n’y aura que plus de frustration.

Cette Coupe de France représente-t-elle une bouffée d’oxygène dans votre saison ?
Bien sûr. Mais si on la perd, la déception sera terrible. Ce serait une immense frustration à gérer après avoir fait une saison médiocre en L 1.

Comment expliquez-vous que le PSG réussisse aussi bien en Coupe de France ?
Je suis nouveau au club. Il y a des équipes qui gèrent bien ce genre de matchs à élimination directe, c’est le cas du PSG. L’expérience aide.

Vous allez retrouver Monaco en finale…
On a une revanche à prendre sur Monaco qui nous a battus deux fois en championnat sans que ce soit vraiment mérité. On aura à coeur de montrer sur ce match qu’on peut être meilleurs qu’eux.

A Saint-Denis, vous jouerez dans un stade plein, avec vos supporteurs.

J’espère que ce sera une fête pour les deux camps. Cette qualification est aussi une victoire pour nos supporteurs qui pourront venir nous encourager. Contre Quevilly, ce n’était pas simple, d’autant que le public était chaud. Parfois, on aurait besoin de ce soutien.

PROPOS RECUEILLIS PAR A.H.



Citation
« On sortira avec la coupe »
SYLVAIN ARMAND. défenseur parisien


Hier soir à Caen, il y avait ceux qui avaient déjà la tête au Stade de France et les autres. « On vient tout juste de se qualifier, pour l’instant je ne pense pas du tout à Monaco, souffle Zoumana Camara, le défenseur parisien. Je peux simplement vous dire que c’est une finale ; donc ça n’aura rien à voir avec le championnat (NDLR : le PSG s’est incliné deux fois cette saison en Ligue 1, 2-0 en Principauté et 1-0 au Parc).
Ce sera du 50-50.»

Certains parlent de revanche contre Monaco, d’autres non

Mardi soir, les joueurs parisiens ont quand même pris soin de regarder la demi-finale entre Monaco et Lens (1-0). Au cas où… « C’était un match fermé, on sentait que les deux équipes avaient peur de perdre, a noté Sylvain Armand. Malgré tout, Monaco mérite sa victoire. Pour moi, il n’y aura pas de revanche. On a perdu deux fois contre eux cette saison en Ligue 1 mais ça n’était pas toujours mérité. Lors du match retour, on est tombés sur un Ruffier énorme. Et puis je vais retrouver Guy Lacombe, c’est un entraîneur de coupe, un gros travailleur que j’apprécie. Mais quel que soit l’adversaire, il va falloir gagner. On sortira avec la coupe. » La revanche, certains y pensent quand même. « Il y aura incontestablement un petit esprit de revanche. On les craint autant qu’ils nous craignent », explique Mevlut Erding, qui va découvrir le Stade de France pour la première fois. « La dernière fois avec Sochaux (NDLR : lors de la finale gagnée en 2007 face à Marseille aux tirs au but), j’étais dans les tribunes. Pour moi, c’est énorme et j’ai hâte d’y être. » Autre néophyte, Stéphane Sessegnon est lui aussi déjà tourné vers l’enceinte de Saint-Denis. « Ce sera ma première finale, je suis donc content, mais ça ne sera une grande satisfaction que si on la gagne », anticipe le milieu parisien.
Des finales, Ludovic Giuly en a joué et notamment la plus prestigieuse, celle de la Ligue des champions à deux reprises, perdue avec Monaco en 2004 et gagnée avec Barcelone en 2006 au… Stade de France. Quand on lui demande s’il aura un léger pincement au coeur sur la pelouse, le Parisien a cette drôle de réponse. « Si on gagne la Coupe de France, sûrement, sinon… »

F.G.


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Lacombe et les Monégasques veulent aussi sauver leur saison

N’allez surtout pas dire à Guy Lacombe qu’il est un entraîneur de Coupes, il ne le supporte pas. Or, une fois encore, l’entraîneur de Monaco a réussi son coup et ira défier, le 1er mai prochain, le PSG, son ancien club, au Stade de France. Un stade qu’il affectionne puisqu’il y jouera une troisième finale en cinq ans. « Ce sera compliqué, estime Lacombe, qui s’est dit prêt à raser sa moustache en cas de victoire.
Paris a cette faculté à se transcender dans ces moments-là. »

Redorer l’image de l’ASM

L’ASM aussi. En témoigne son parcours au cours duquel elle a éliminé Lyon (2-1) et Bordeaux (2-0), avant de renverser Sochaux en quart de finale (4-3 a.p.) et Lens (1-0 a.p.). Cinquante ans après son premier sacre en Coupe de France, les Monégasques ont donc la possibilité de redorer l’image du club. Une image écornée après cinq saisons galères. « On a tout loupé ces dernières années, confirme Jean Petit, conseiller sportif de l’ASM. Là, il nous reste une marche à franchir. Il faudra être libéré face à une équipe parisienne qui jouera sa saison sur ce match. » En habitué des finales de Coupe, Djimi Traoré (NDLR : il en a disputé six depuis le début de sa carrière) s’attend lui à un « gros match ». Le Malien, vainqueur de la Ligue des champions en 2005 sous le maillot de Liverpool, en décrit les grandes lignes : « On a battu les Parisiens à chaque fois en championnat (NDLR : 2-0 et 1-0). Ils seront donc revanchards. Sur cette finale, les deux équipes joueront quelque part leur saison. »

VINCENT MENICHINI


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Les places de notre témoin confisquées

David, ce supporteur du PSG résidant près de Caen, qui s’était procuré deux billets pour le match en se présentant avec le maillot du PSG, a reçu la visite de la police à son domicile de Mondeville hier.
Ses deux billets auraient été « confisqués ». Il a dû pointer au commissariat de Caen au coup d’envoi. En acceptant de poser avec le maillot du PSG lorsqu’il a acheté ses places, il « n’a malgré tout commis aucune infraction », indique une source judiciaire. Il s’agit d’une mesure administrative prise par le préfet du Calvados.

Dix-sept personnes originaires de la région parisienne, dont deux mineurs, ont été interpellées dans la nuit de mardi à mercredi dans l’agglomération de Caen. Ils venaient de dégrader deux hôtels. « Rien ne permet d’établir qu’ils étaient venus pour le match », estime un magistrat. L’un d’eux a été trouvé en possession d’une carte de supporteur du PSG. Aucun autre incident n’était à déplorer hier soir à Caen.

L.L.



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PSG Express

Hier. Victoire en demi-finale de Coupe de France contre Quevilly (1-0) et retour à Paris.
Aujourd’hui. Entraînement à 10 h 30 au camp des Loges.
Infirmerie. Erding (adducteur).
Suspendu. Makelele contre Grenoble le mercredi 28 avril.
Rendez-vous. Saint-Etienne - PSG, 33e journée de L 1, dimanche 18 avril à 21 heures, au stade Geoffroy-Guichard (Canal +).


leparisien.fr

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A. Kombouaré : « Finir en apothéose »

Robin Leproux (Président du PSG)
« C’est une satisfaction et une récompense. Nous abordons la fin de saison avec un état d’esprit conquérant. On voulait aller au bout et décrocher notre billet pour la finale. Maintenant, il faut la gagner. Quevilly jouait très regroupé, avec un public derrière lui. Nous sommes très heureux, c’est une belle victoire. »

Antoine Kombouaré (Entraîneur du PSG)
« Il faut rendre hommage à cette équipe de Quevilly et à son entraîneur, Régis Brouard. Nous n’avons pas joué ce soir contre des amateurs, et avons eu de terribles difficultés pour nous qualifier. Ils nous ont bougé comme jamais ! Un grand bravo à eux. Ca a été très dur de se qualifier pour la finale. On avait tout à perdre. Je tiens également à féliciter mes joueurs car cette saison est très difficile. J’espère la finir en apothéose avec cette finale. »

Régis Brouard (Entraîneur de Quevilly)
« C’est dommage car nous avons manqué les cinq premières minutes de la seconde période. On a fait ce qu’il fallait pour revenir au score. Le PSG a du mérite. Je félicite mes joueurs pour tout ce qu’ils ont fait jusqu’à présent. Bravo à eux. »

Mevlut Erding (Attaquant du PSG)
« Je ne retiens que la qualification pour la finale. Mon but, je m’en fous ! Le plus important était de passer ce tour. Je n’ai jamais gagné la Coupe de France (lors de la victoire de Sochaux, il était en tribune). J’espère jouer la finale et la gagner avec Paris. »

Ludovic Giuly (Attaquant du PSG)
« Une finale, c’est ce qu’il y a de plus beau. Il n’y aura donc pas de pression. C’était un match piège et on a un peu de chance à la fin, mais on a bien géré. C’était l’essentiel. Je suis déjà allé au Stade de France pour y disputer la Coupe de la Ligue, la Champions League et la Coupe des Confédérations. C’est mon jardin ! Mais ce sera la première fois que j’y vais pour y disputer la finale de la Coupe de France. »

Sylvain Armand (défenseur du PSG)
« C'était difficile mais on s'y attendait. L'important, c'était la qualification, pas la manière. On savait qu'ils avaient de bons joueurs en face et l'objectif est atteint. A nous maintenant d'aller chercher une place européenne et de sauver la saison. C'est toujours une fierté, un grand moment d'aller au stade de France. Surtout qu'avec Paris on a la chance d'y aller tous les deux ans ! »


PSG.fr
11G
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L’imbroglio des écharpes

Il y avait au moins un signe visible du club parisien, hier, dans les tribunes. Sur les 20 000 écharpes distribuées gratuitement aux spectateurs par le club de Quevilly figurait le logo du PSG. La préfecture du Calvados, qui avait interdit dans la zone du stade toute personne se réclamant supporter parisien, a envisagé de les interdire. Ces écharpes avaient coûté 39 400 euros au club amateur. Après des discussions animées, elles ont finalement été distribuées.


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Le PSG n’était pas le bienvenu

Les supporters de Quevilly n’ont pas seulement fait la fête. Ils ont aussi déstabilisé l’adversaire.

MARDI APRÈS-MIDI, en conférence de presse, Antoine Kombouaré avait refusé de considérer que les joueurs de Quevilly étaient des amateurs. L’entraîneur du Paris-SG s’est certainement fait une réflexion assez identique en découvrant le public de Quevilly, qui fut tout sauf champêtre et bon enfant. Il mérite sa place en Ligue 1, en tout cas dans un monde plus professionnel. Les 20 523 spectateurs qui ont rempli les tribunes, dont 4 900 arrivés en car du Petit-Quevilly, ont vraiment hissé leur niveau. Ils ont transformé le stade d’Ornano en une enceinte chaude, presque hostile, d’autant qu’aucun supporter du Paris-SG n’avait été autorisé à y pénétrer. Une enceinte que Paris n’avait pas revue depuis deux ans et une défaite 0-3 en Championnat.

Les fans du club haut-normand ont d’abord fait comme les grands en conspuant l’entrée sur le terrain des gardiens parisiens, les premiers à venir s’échauffer. Puis en entamant ce refrain aussi célèbre que stupide, Paris, Paris, on t’enc… Une chanson rarement interprétée sur les pelouses de Championnat de France amateur. Hier soir, elle fut reprise régulièrement par des chœurs en folie. Les supporters se sont aussi illustrés en lançant plusieurs fois des objets sur la pelouse du stade d’Ornano. En première période, les stadiers de la tribune Borrelli furent même contraints d’intervenir pour calmer quelques excités. La seconde fut bien calme, surtout après l’ouverture du score du PSG (51e). Mais, à la fin du match, profitant du feu d’artifice, la foule n’oublia pas d’offrir une standing ovation aux joueurs de Quevilly, réunis pour un tour d’honneur.


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Erding pile et face

L’HOMME CLÉ

ERDING, PARIS-SG (5). – Si le Paris-SG ne s’était pas qualifié, Erding aurait été montré du doigt. En première période, l’attaquant a beaucoup raté. Presque tout, même les choses les plus simples, à l’image de ce ballon qu’il a envoyé au-dessus du but de Rhoufir alors qu’il se trouvait à deux mètres (34e). Quatre minutes plus tard, l’attaquant parisien a gâché encore un excellent travail de Hoarau. Touché, l’international turc ne s’est pas découragé. Avant de sortir sur blessure, il a offert au PSG son ticket pour la finale.

Les Parisiens n’ont pas fait un grand match mais ils ont été solides, sérieux et rudes, à l’image de SAKHO (7). Le jeune défenseur central a réalisé un match parfait dans l’engagement. Sa relation avec ARMAND (7), de mieux en mieux en cette fin de saison, s’est révélée efficace. Le duo a empêché LAUP (5), le centreur impénitent, d’utiliser son arme favorite. Il a failli égaliser, toutefois, à la 90e. Son coup franc a heurté le poteau d’EDEL (6), auteur d’une parade décisive (42e) sur VEAUGEOIS (6), milieu de terrain précieux, comme COLINET (7). Habituellement avant-centre, il a tenu le choc physiquement face à MAKELELE (6) et CLÉMENT (6). Il a orienté parfaitement le jeu, avec ce souci permanent de l’aérer. Il a joué, en priorité, sur le côté de JALLET (4), le plus en difficulté des Parisiens. Il a beaucoup souffert face à Ouahbi, peu aidé il est vrai par GIULY (5) qui avait moins de jambes hier soir. Sur son aile, il a peiné à faire la différence, souvent contré par PALLOIS (6). Il la fit une fois, de la tête… Sa déviation fut prolongée par Erding (51e, 1-0). La défense centrale de Quevilly, composée par WEIS (5) et BEAUGRARD (5), a écarté de nombreuses situations chaudes mais sa générosité lui a aussi joué quelques mauvais tours, et a offert des espaces aux attaquants parisiens, plutôt maladroits hier soir.




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Paris éteint leur rêve
Avec du réalisme et de la chance, le Paris-SG a éliminé les amateurs de Quevilly, qui ont montré de belles choses.

LA COUPE DE FRANCE n’est pas redevenue folle. Dix ans après Calais, l’unique cas pour un club de niveau 4 en quatre-vingt-treize ans, Quevilly n’atteindra pas la finale de l’épreuve. Le club avait réussi cet exploit en 1927 (face à Marseille, 0-3), un autre temps, celui du foot ouvrier d’avant le professionnalisme. Les amateurs d’aujourd’hui se sont arrêtés en demi-finales, comme leurs glorieux aînés de 1968. Ils ont buté sur l’obstacle parisien, qui n’a jamais impressionné les joueurs du Championnat de France amateur (CFA).

La prestation des Parisiens, sérieux, durs sur l’homme mais au talent en berne, y est pour beaucoup. Le Paris-SG a souvent été prévisible. Il a été aussi maladroit. Pendant un moment, les incroyables ratés d’Erding n’ont pas eu de quoi faire peur. Par trois fois, l’attaquant turc s’est retrouvé en position idéale. Par trois fois, il a manqué de réalisme face à une solide défense normande, battue, jusqu’à hier, à une seule reprise depuis le début de l’épreuve, frappant à côté (31e), ou au-dessus (34e, 38e) alors qu’il était proche du but. Et c’est juste avant de sortir sur blessure que l’ancien Sochalien a marqué, déviant de la tête un centre d’Armand, déjà effleuré par le crâne de Giuly, passeur chanceux (0-1, 51e). De la chance, le PSG en a déjà eue beaucoup au tirage dans cette Coupe de France. Les Parisiens vont atteindre la finale en n’ayant affronté jusqu’à maintenant qu’un seul club professionnel, Auxerre, en quarts (0-0, 6-5 aux tirs au but). Ils seront obligés d’en battre un autre, Monaco, dans un remake de la finale de 1985 (0-1), pour remporter un trophée qui ne sauvera pas tout à fait leur saison, gâchée par leurs prestations en Ligue 1 et surtout par le comportement violent de leurs supporters, interdits de déplacement.

Quevilly trouve le poteau

Les manières des spectateurs normands n’ont pas été, non plus, toujours exemplaires, surtout quand les Parisiens tiraient des corners. Mais l’équipe de CFA, qui voulait jouer à Robert-Diochon, au Petit-Quevilly, théâtre de leurs précédents exploits contre Rennes, en 8es (1-0, 9 février) et Boulogne, en quarts (3-1, 23 mars), a bien fait de venir à Caen, même si le ministère de l’Intérieur ne lui a pas vraiment laissé le choix. Elle y a trouvé une ambiance électrique et assourdissante qui, au fil de la partie, a désinhibé les joueurs amateurs, souvent au même niveau que leur adversaire. Dans l’engagement, comme avec cette semelle de Beaugrard sur Sakho (66e) ou ce coup de coude de Colinet également sur le défenseur parisien, sonné (80e). Dans le vice, aussi, en témoigne cette échauffourée entre Weis et Makelele (45e) alors que le capitaine parisien voulait jouer rapidement un coup franc dangereux et que Beaugrard l’en avait empêché.

Dans le jeu, où ils ont joué la zone en défense et le passage par les ailes en situation offensive, les Quevillais ont respecté les consignes de l’entraîneur, Régis Brouard, autre héros malheureux de cette soirée. De temps en temps, ils ont frappé de loin, à l’instar de Vaugeois, dont le missile tendu a été sorti en corner par Edel (42e), désigné à juste titre par les Normands comme un des maillons faibles de l’équipe professionnelle. Hésitant devant deux coups francs lointains de Laup (74e, 90e), il a été sauvé du second par son poteau gauche, au début des arrêts de jeu. Plus tôt, Quevilly avait eu la chance de donner un autre visage à cette demi-finale. Mais la tête de Weis est passée au-dessus (28e) et Armand s’est interposé devant un tir de Laup (13e). Enfin, surtout, dans une fin de match brûlante, le petit ailier droit a préféré frapper alors que Passape était seul (87e).

Voilà le PSG en finale de la Coupe de France, deux ans après son échec face à Lyon (0-1 après prolongation) et quatre ans après sa victoire contre Marseille (2-1), le dernier de ses sept succès dans l’épreuve. Pour la Fédération et les autorités, qui auront à gérer 80 000 spectateurs au Stade de France le 1er mai prochain, on ne sait pas si c’est une bonne nouvelle. Pour le club, c’est un énorme soulagement au bout d’une saison si compliquée.

VINCENT GARCIA


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Erding en sauveur

Après avoir tout raté ou presque, l’attaquant parisien a sorti le Paris-SG d’un mauvais pas. Une fois de plus.

IL S’EST TENU le haut de la cuisse et a fait un signe discret. Sur son banc, Antoine Kombouaré a tout de suite compris. Deux minutes plus tard, alors qu’on jouait l’heure de jeu, Mevlut Erding quittait le terrain, les adducteurs en feu (il passera des examens aujourd’hui), en recevant une tape amicale de son entraîneur. En se faisant bander sur le banc, l’attaquant parisien ne savait pas encore que son petit coup de tête, à la 51e minute, allait être décisif. Ou peut-être que si. Car la saison en demi-teinte du Paris-SG et la première mi-temps rugueuse face à ces représentants du Championnat de France amateur qui jouaient crânement leur chance n’engageaient pas à un optimisme démesuré.

Il aura donc fallu un coup de tête d’Erding à la réception d’un centre d’Armand dévié au premier poteau par Giuly pour qualifier le PSG en finale de la Coupe de France. « Je ne veux pas la mettre là mais je sais où est le but, admettait-il après coup. Ce n’est pas complètement fait exprès mais elle va au fond, c’est l’essentiel. »

Avant ça, Erding avait à peu près tout raté. Un débordement dangereux étouffé par un tacle rageur de Weis (15e), une frappe à bout portant perdue dans les étoiles (34e), un centre de Giuly transformé en tête plongeante, directement dans les gants du gardien de Quevilly (42e). Et, surtout, surtout, ces combinaisons avortées avec Hoarau. Le longiligne Réunionnais n’eut de cesse de mettre son allié sur orbite. Mais son débordement côté gauche terminait en reprise à côté (31e), son centre en retrait, après avoir effacé deux Quevillais, était botté au-dessus (38e), l’appel du Turc dans le dos de la défense adverse était justement sifflé hors jeu (40e).

Leur association, tellement attendue pendant la première partie de la saison, où Hoarau se morfondait à l’infirmerie, n’a pas eu la réussite escomptée depuis janvier. Mais il y a une forme de logique pourtant à ce que ce soit Erding qui rapproche le PSG d’un trophée aux vertus apaisantes dans le contexte haché d’une saison sportive en demi-teinte, qui plus est pourrie par des affaires extrasportives.

L’ancien joueur de Sochaux est l’un des meilleurs Parisiens de la saison, si ce n’est le meilleur. Incontournable. Aligné 26 fois en Ligue 1, il a signé 13 buts et deux passes décisives. En Coupe de France, il est aussi efficace. Son quatrième but lui ouvre les portes de la finale de la Coupe de France. En 2007, pour celle qu’il avait atteinte avec Sochaux, il était dans les tribunes du Stade de France. Cette fois, il ne voudra manquer ça pour rien au monde.

JOSÉ BARROSO





L'Equipe
11G
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Les coulisses agitées du PSG

Pour ses 40 ans, le PSG s’est offert un film. Réalisé par Pierre Hurel, ce documentaire sur l’histoire du club de la capitale a été fabriqué avec l’aide de Canal +, son ancien propriétaire. Le film, qui dure un peu plus de 90 min, est découpé en une dizaine de chapitres qui collent aux périodes clés du PSG ou aux années marquantes de ses joueurs et dirigeants majeurs comme Daniel Hechter, Francis Borelli, David Ginola, George Weah ou Raï.

Et rien n’est occulté : ni l’affaire de la double billetterie, qui coûta son poste à Hechter, ni les problèmes de violence et de racisme liés aux supporteurs (agression d’un CRS en 1993, deux décès ces dernières années), ni les difficultés sportives du club…


« On ne voulait pas d’un film complaisant vis-à-vis du PSG ou trop axé sur les problèmes des supporteurs, qui ont été au coeur de l’actualité récemment, explique Cyril Linette, le patron des sports de Canal +. Le résultat final me semble équilibré. » Au gré de nombreux témoignages (Bernard Lama, Michel Denisot, Thierry Roland, Luis Fernandez, Pedro Miguel Pauleta…) et d’images d’archives, on plonge dans les coulisses parfois polémiques du club. Luis Fernandez, notamment, en prend pour son grade. Sur son premier passage comme coach, Youri Djorkaeff, Daniel Bravo et Bernard Lama lui imputent la perte du titre de champion de France 1996 alors que le PSG comptait 12 points d’avance sur ses concurrents à la trêve. Pas mieux lors de son second passage à la tête du club. Là, c’est sa gestion du cas Ronaldinho y compris hors du terrain qui est critiquée, en particulier par un Laurent Perpère très sévère.


On apprend aussi que, lors de chaque déplacement, George Weah récupérait les plateaux-repas non consommés pour les distribuer aux démunis de Saint-Germain-en-Laye. « Il était en mission », dit Bernard Lama. Michel Denisot raconte, lui, comment il est allé chercher Yannick Noah avant la finale de la Coupe des coupes 1996 pour remobiliser un groupe en perdition.


Séduit par le concept de ce documentaire qui sera diffusé le 9 mai prochain à 20 h 55, Canal + envisage de se pencher sur d’autres clubs à l’avenir.


Le Parisien
Jool
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Lyon-Monaco décalé au 12 mai, Monaco-Le Mans et Grenoble-PSG avancés au 27 avril

Le Bureau de la LFP et la Commission des Compétitions ont aménagé le calendrier de la 34e journée et de la 35e journée de Ligue 1.

Le Bureau de la LFP s'est réuni ce jeudi 15 avril pour étudier la demande de l'Olympique Lyonnais de décaler la rencontre Lyon-Monaco comptant pour la 34e journée de Ligue 1. Les membres du bureau ont décidé de reporter la rencontre au mercredi 12 mai à 19h afin de placer l'Olympique Lyonnais dans les meilleures conditions avant la demi-finale retour de Ligue des Champions face au Bayern Munich du mardi 27 avril à 20h45. Comme pour les reports concernant des matches de l'OM et des Girondins de Bordeaux, cette décision a été prise dans l'intérêt du football français et tous les membres du bureau ont apporté leur soutien à l'OL pour ces demi-finales de la Ligue des Champions.

Conformément au souhait de l'AS Monaco FC, qui a donné son accord pour décaler la rencontre Lyon-Monaco, le bureau a avancé de 24 heures la rencontre Monaco-Le Mans (35e journée de Ligue 1) au mardi 27 avril à 19h00. Monaco bénéficiera ainsi de quatre jours pour préparer la finale de la Coupe de France prévu le samedi 1er mai face au Paris Saint-Germain.

Enfin par souci d'équité, la rencontre Grenoble-PSG (35e journée de Ligue 1) a également été avancée de 24 heures et se déroulera le mardi 27 avril à 19h00, afin de placer les deux finalistes de la Coupe de France dans les mêmes conditions.

LFP.fr
Titi'
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Sébastien Thoen: «On a joué les supporters PSG prêts à tout pour voir le match»
Créé le 15.04.10 à 15h59

MEDIAS – Action Discrète a tenté de se faire passer pour des supporters du PSG…
Le 14 avril à Caen la demi-finale de Coupe de France opposait Quevilly et le PSG . Mais sans supporters du PSG. Enfin officiellement, puisqu’ils ne sont plus invités, les autorités craignant des incidents. Mais Action Discrète était là. Les membres de l’émission satirique de Canal + se sont immiscés dans le stade.

Pourquoi cette action?
Le but, c’était de montrer que tout le dispositif sécuritaire mis en place n’a pas beaucoup de sens, on voulait s’en moquer et se faire griller. On s’amusait aussi de nous-mêmes. Du coup on n’a pas été très discrets.

Comment vous avez procédé?

On a joué les supporters PSG prêts à tout pour voir le match. Les mecs pas méchants, les beaufs supporters, comme d’hab, mais pas méchants, ceux qui veulent trouver tous les moyens d’aller à Caen. On s’est donc grimés en supporters adverses, on a pris une voiture peinte en vache, pour faire voiture normande. On a rencontré la police aux péages, elle a vraiment cru qu’on était normands… Et ensuite on les a vus au stade.

Donc vous avez réussi à rentrer sans difficultés?
C’est le mystère de l’émission de samedi prochain. Tout ce que je peux vous dire c’est qu’on a vu un bout du match…mais pas le but.

C’était évident que vous alliez vous faire prendre?
On a tout fait pour. On était vraiment pas discrets; avec notre voiture vache on ne voyait que nous.

La police vous a donc mis en garde à vue?
C’était pas vraiment une garde à vue, plutôt une audition. On est arrivés à 21h et on est repartis à 22H30.

Comment la police a réagi?
Les policiers étaient sympas; ils l’ont pas mal pris. Il y a juste le chef de la division anti-hooligans qui nous a accusé d’être responsables du hooliganisme en France mais c’était à chaud. Il ne savait pas ce qu’il disait. (J’embrasse l’officier Sébastien, je lui ai promis une dédicace. En plus il était très beau.)

Votre prochaine action?
Montrer que les gens des différents partis politiques se rencontrent tous en sous-mains. Ségolène Royal discute avec des gens du FN. On sait qu’ils se voient. Et Frédéric Lefebvre voit aussi des gens du FN. Il y a des dissidents dans tous les partis; ils se voient notamment dans un restaurant italien. Je ne vous dirai pas lequel, mais on les y a piégés, et on a les images. (Vous pourrez marquer à la fin de l’interview qu’on vient de sortir un DVD de nos actions, et que les gens peuvent gagner des cagoules?)

Varino
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« Revenir était mon combat »

Grégory Coupet, blessé à la cheville le 28 novembre dernier, fera son retour dans le groupe parisien qui ira à Saint-Etienne dimanche. L’ancien gardien des Bleus raconte cette parenthèse.

Pendant près de cinq mois, Grégory Coupet, victime d’une fracture-luxation de la cheville gauche lors du match PSG - Auxerre, a vécu entre douleurs physique et morales. Le gardien du PSG se raccrochait alors à une échéance : son retour dans le groupe parisien. Ce sera chose faite ce week-end avec un déplacement à Saint-Etienne, son club formateur.

Voici son carnet de bord.

La blessure. « Je n’ai pas le souvenir d’une douleur. Juste d’un instant de panique en pensant à une fracture ouverte. Mais le docteur Eric Rolland est arrivé tout de suite. J’ai entendu deux craquements. J’ai attrapé le bras du docteur. Et je me souviendrais toujours de son regard calme et serein. Il m’a dit avec douceur : c’est fini, ça va aller . D’un coup, j’étais comme apaisé. Avec le recul, je dis que c’est à cet instant que j’ai été sauvé. Car je n’ai pas emmagasiné de traumatisme de douleur. »

La sortie de l’hôpital. « J’en suis sorti au bout de deux jours. Je déteste ces endroits. J’avais refusé de prendre les produits antidouleur et ça allait à peu près. Par principe, je prends un minimum de médicaments, par crainte d’utiliser un produit dopant. Cette sortie prématurée pour aller au camp des Loges, je l’ai payée. Le soir, j’avais mon coeur dans la cheville tant je souffrais ! Je suis resté chez moi pendant une semaine pour reposer mon corps. »

L’achat d’un nouvel équipement. « Quand je suis revenu vers le 15 décembre, ma priorité, c’est de travailler les bras et le rythme cardiaque. Pour cela, il faut un appareil de cardio-training qui s’appelle le Winch. Le club en a acheté un immédiatement. A Lyon, ça c’était déjà passé comme ça avec ma blessure au genou. Partout où je passe, je laisse un Winch derrière moi (Rires.) ! Quand on m’a enlevé le plâtre, j’ai souffert énormément. J’avais l’impression qu’on me frappait le pied avec une batte de base-ball. L’horreur. »

Noël sans montagne. « J’avais prévu de passer les fêtes en montagne mais il y avait trop de risque de glissade. Je suis donc resté en famille à Lyon puis j’ai passé trois jours à Montpellier. Dans ma tête, j’ai complètement zappé l’actualité du PSG. Et chez presque tous les gens qui me parlent, je sens de la gêne et de la compassion. Beaucoup étaient persuadés que je ne rejouerais plus. Et c’est moi qui passe mon temps à rassurer tout le monde. »

En stage en janvier à La Baule. « Le coach a voulu que je parte avec le groupe. Cela m’a touché et ému.
J’ai eu des soins du matin jusqu’au soir. Résultat, je suis parti là-bas en boitant et j’en suis revenu en marchant presque sans béquilles. »

La rééducation permanente. « Je n’ai pas arrêté de me tester. Chez moi, avec un ballon plastique lancé par mon fils ou en descendant les escaliers. A la maison, j’ai même mis des poids sur mon pied pour renforcer la cheville. Il n’y a que sur l’actualité sportive du club que j’ai lâché : mon papa était malade et, dès que j’avais du temps, je partais à Lyon le voir. Le coach a été très humain en me laissant donner la priorité aux derniers moments avec mon père. »

La crise du PSG. « Ma seule force était de discuter avec les mecs. L’inacceptable, c’était de descendre au classement sans se rebeller. Mais la prise de conscience est enfin là. C’est important de refuser la défaite jusqu’à la fin de saison. »

L’objectif de revenir à Saint-Etienne. « En janvier, un journaliste m’a parlé de ce match contre les Verts. C’est devenu un point fixe. Le symbole était fort de retrouver le groupe là où j’ai été formé. J’avais besoin d’une lumière au bout du tunnel. Revenir était mon combat. Mais, à mon sens, Edel doit jouer à Saint-Etienne et la finale de la Coupe de France. Il nous a qualifiés contre Auxerre (en quart de finale) . Il ne serait pas logique de le sortir maintenant alors qu’il y a cette échéance. »

PROPOS RECUEILLIS PAR CHRISTOPHE BÉRARD





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Hortefeux a réclamé l’arrestation de notre témoin vahid.gif


CAEN (CALVADOS)

Lundi, David s’était procuré deux billets pour la demi-finale Quevilly - PSG en se présentant avec le maillot du club de la capitale sur le dos. Depuis, ce fan normand du club parisien, est devenu le symbole de la « chasse » aux supporteurs du PSG. Mercredi, jour du match, « sur ordre du préfet », un officier de police judiciaire l’a appelé sur son portable pour lui signifier qu’un arrêté lui interdisait de se rendre au stade de Caen.

Il a été convoqué à 18 heures afin de remettre ses tickets et au moment du coup d’envoi, il a dû pointer au commissariat. Des photos de lui avaient également été diffusées aux différents points de contrôle où l’identité de chaque supporteur normand était vérifiée.
Cette « traque » était une demande du ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux qui, à la suite de l’article paru dans nos colonnes mardi où David témoignait de la façon dont il s’était procuré des places, avait exigé de sévères mesures.
L’arrêté du préfet de région Basse-Normandie, signé le jour du match, l’obligeait à se « présenter à 20 h 45 au commissariat » sous peine « de 3750 euros d’amende et d’un an d’emprisonnement ». Dans le bar du centre-ville de Mondeville (Calvados), où il réside, son portrait a été encadré. Les clients criaient hier au « scandale », demandant à ce que l’État lui « rembourse » le prix des places. David, 30 ans, se dit, pour sa part « sonné et apeuré ». Ce supporteur ne comprend pas ce qui lui arrive et n’a pas « les moyens de se payer un avocat ». En achetant ses billets, « il n’a commis aucune infraction », répètent de multiples sources judiciaires. Sans antécédent de violences, David, « un garçon adorable » selon les habitants de son quartier, voulait juste voir un match de foot « calmement » et applaudir son équipe préférée.

LAURENT LECLERC



Hari
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Billetterie Finale Coupe de France

La billetterie de la Finale de Coupe de France, samedi 1er mai au Stade de France, est réservée dans un premier temps aux abonnés du Club et aux détenteurs de la carte "Passion PSG".
La vente des billets pour assister à la 92e finale de Coupe de France opposant l'AS Monaco au PSG, le samedi 1er mai prochain, à 20h45 au Stade de France, est exclusivement réservée dans un premier temps aux abonnés du Club et aux détenteurs de la carte "Passion PSG" dans la limite des places disponibles selon les modalités et le calendrier ci-dessous.

Les modalités de vente :
Chaque abonné désirant assister à cette finale aura la possibilité d'acheter deux places aux tarifs définis par la FFF. Pour ce faire, l'abonné devra se présenter en personne à l'Espace Service muni de sa carte d'abonné (à laquelle correspondra le 1er billet), ainsi que de la pièce d'identité en cours de validité (ou de sa photocopie lisible) de la personne qui l'accompagnera pour obtenir le second billet.

Chaque détenteur de la Carte "Passion PSG" désirant assister à cette finale aura la possibilité d'acheter deux places aux tarifs définis par la FFF dans la limite des places disponibles. Pour ce faire le détenteur devra se présenter en personne à l'Espace Service du Parc des Princes, muni de sa carte "Passion PSG" (à laquelle correspondra le 1er billet), ainsi que de la pièce d'identité en cours de validité (ou de sa photocopie lisible) de la personne qui l'accompagnera au match pour obtenir le second billet.


Le positionnement au Stade de France :

Chaque billet sera édité de façon nominative et portera le nom de son propriétaire, ainsi que les portes d'accès du stade qu'il devra impérativement utiliser pour accéder dans l'enceinte.

Les abonnés "Latérales" (hors abonnés en Tribune G) seront situés en tribune Sud Basse ou Est du Stade de France. Ils devront utiliser uniquement la porte Z en suivant les itinéraires conseillés via le RER D et B.

Les abonnés "Auteuil" et abonnés "Tribune G" seront situés en Tribune Sud Intermédiaire du SDF. Ils devront utiliser uniquement les portes Y en empruntant l'itinéraire conseillé par la Police via le RER D en suivant l'avenue François Mitterrand, l'avenue du Président Wilson, le souterrain de l'autoroute A1 et la rampe d'accès Sud Ouest du maille des Aiguilles.

Les abonnés "Boulogne" et les abonnés des "PSG Club"
seront situés en Tribune Sud Haute du SDF. Ils devront utiliser les portes A et B et emprunter l'itinéraire conseillé par la Police via le RER B en suivant l'avenue du stade de France avec une arrivée au maille des Aiguilles sur la rampe Sud Est.


Le calendrier de la location :
La location débutera le samedi 17 avril selon le planning ci-dessous et s'effectuera uniquement à l'espace service du Club, au Parc des Princes.

Le samedi 17 de 10H00 à 19H00 , vente uniquement réservée aux abonnés "Latérales" hors abonnés Tribune G (Rouge et Bleu) .

Le dimanche 18 de 10H00 à 19H00 et le lundi 19 avril de 10H00 à 21H00, vente uniquement réservée aux abonnés "Latérales" hors abonnés Tribune G (Rouge et Bleu), aux "abonnés Boulogne et PSG Club" .

Le mardi 20 de 10H00 à 19H00 et le mercredi 21 avril de 10H00 à 21H00, vente uniquement réservée aux abonnés de la Tribune Auteuil et Tribune G (Rouge et Bleu).

Le jeudi 22 avril de 10h00 à 19H00, vente réservée exclusivement aux détenteurs de la Carte "Passion PSG".

Le vendredi 23 avril, pas de vente

Pas de vente le samedi 24 (PSG-Rennes) et le dimanche 25 avril.

A partir du lundi 26 avril, dans la limite des places disponibles, le Club procédera à la vente des billets restants, à raison de deux places aux personnes désirant assister à la finale et qui ne sont ni abonnées au Club ni détentrices de la Carte "Passion PSG". Pour ce faire la personne devra se présenter elle-même à l'Espace Service du Parc des Princes munie de sa pièce d'identité et de celle de la personne qui l'accompagnera au match.


Les tarifs définis par la FFF :
Tribune EST : 1ère Catégorie : 115 euros / 2ème Catégorie : 85 euros
Tribune SUD : 3ème Catégorie : 55 euros / 4ème Catégorie : 25 euros


Aucune place ne sera envoyée par correspondance. Aucune place ne sera vendue par Internet.


PSG.fr
whynot
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M. Jaffredo arbitrera la finale

Lionel Jaffredo a été désigné, jeudi soir, pour arbitrer la finale de la Coupe de France opposant l'AS Monaco au Paris Saint-Germain, le samedi 1er mai au Stade de France. Il sera assisté de Frédéric Cano et Christophe Capelli. Le quatrième officiel sera Clément Turpin.
ff.fr
ZéroQuatorze
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L'Intérieur charge Auteuil

28 février, Parc des princes. Affrontements entre supporters des tribunes Boulogne et Auteuil. (AFP)
Un rapport «émanant du ministère de l'intérieur» cité samedi par le Parisien pourrait peser lourd au moment de la délibération de la Commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives, laquelle doit rendre fin avril un avis sur le projet de dissolution de trois groupes de supporters du Paris-SG. Ce rapport reprend un par un les incidents - une demi-douzaine cette saison - imputés aux Supras, Authentiks et Grinta, trois composantes du virage Auteuil.

Exemple, le rapport rappelle que certains des membres de ces associations «ont organisé une opération commando à l'encontre des supporters marseillais (...) qui s'apprêtaient à embarquer dans un car, porte d'Orléans, pour se rendre au Mans» le 12 septembre 2009. «Lors de cette agression, quatre personnes ont été blessées, dont une mineure de 12 ans», précise le document.

Le rapport souligne aussi l'implication de cinq membres d'Auteuil dans l'agression mortelle de Yann Lorence en marge du match PSG-OM le 28 février : «l'un des leaders de Supras-Auteuil», «deux membres de Paris 1970-la Grinta» et «deux membres de l'association les Authentiks.» Le rapport rappelle que «l'un d'entre eux (...) a avoué les faits et a été incarcéré le 19 mars 2010.» Après avis de la Commission, c'est le... ministère de l'Intérieur qui prendra la décision finale de dissoudre ou pas.

L'équipe.fr
Baghib!
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LIGUE 1/SAINT-ÉTIENNE - PSG, J - 1

Erding ne prendra aucun risque


Mevlut Erding, l’attaquant franco-turc du PSG, ne devrait pas fouler la pelouse de Geoffroy-Guichard demain soir à 21 heures. Il souffre d’une très légère élongation à l’adducteur droit. Si le déplacement chez les Verts avait une vraie importance pour Paris, Erding aurait pu, avec des soins appropriés, disputer la rencontre.
Mais cette fois le principe de précaution devrait prévaloir. Car le match le plus important pour le PSG est bien évidemment la finale de la Coupe de France contre Monaco, le 1er mai. Dans cette optique, le staff parisien n’a pas l’intention de prendre le risque d’aggraver la blessure d’Erding.

Luyindula pour le remplacer ?

L’attaque parisienne ne sera pas démunie pour autant. Deux joueurs postulent clairement à une place au côté de Guillaume Hoarau. D’abord Mateja Kezman, qui a regagné du crédit aux yeux d’Antoine Kombouaré depuis quelques semaines. En effet, le Serbe travaille sans rechigner à l’entraînement et aligne les prestations correctes à chaque fois qu’on lui donne sa chance. Mais l’entraîneur parisien pourrait être tenté de lui préférer Peguy Luyindula. Remis de sa blessure au genou qui lui a fait manquer neuf matchs consécutifs depuis le 20 février, Luyindula a disputé un match entier avec l’équipe réserve de CFA samedi dernier contre Luçon (1-1) avant de réintégrer le groupe professionnel contre Quevilly. Il a plus que jamais besoin de retrouver la compétition. En revanche, le jeune Jean-Eudes Maurice semble, lui, plus en retrait dans la hiérarchie des attaquants parisiens.
leparisien.fr

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DISSOLUTION DES ASSOCIATIONS

Ce qui est reproché aux supporteurs du PSG


Dans les prochaines semaines, voire avant la finale de la Coupe de France, le 1 e r mai, trois associations de supporteurs du kop d’Auteuil, la Grinta, les Supras et les Authentiks, devraient être dissoutes. Deux autres « groupements de fait » situés en tribune Boulogne, Milice Paris et Commando Loubard, pourraient également être contraints de suspendre leur activité.

La décision n’interviendra qu’après le 27 avril, jour où la Commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives rendra son avis. D’ici là, les associations visées tenteront de se défendre à tout prix. Que leur reproche-t-on ? « Le Parisien » - « Aujourd’hui en France » s’est procuré le rapport émanant du ministère de l’Intérieur qui énumère les actes de violence imputés à certains de leurs membres.

Une demi-douzaine d’incidents répertoriés. Selon ce rapport, des membres de la Grinta, des Supras et des Authentiks ont provoqué une demi-douzaine d’incidents cette saison. Ainsi, certains d’entre eux « ont organisé une opération commando à l’encontre des supporteurs marseillais (…) qui s’apprêtaient à embarquer dans un car, porte d’Orléans, pour se rendre au Mans » le 12 septembre 2009. « Lors de cette agression, quatre personnes ont été blessées, dont une mineure de 12 ans », précise le document. Il leur est aussi reproché de s’en être pris « violemment en tribune à un supporteur du PSG Club d’Angers, porteur d’une croix celtique » à Bordeaux le 5 décembre, d’avoir « joué un rôle prépondérant dans les tensions en tribune », à Vesoul le 9 février, « en tentant de dégrader des grilles séparatives », ou encore de s’être « déplacés dans les Bouches-du-Rhône » pour « tenter d’en découdre avec des supporteurs marseillais » le 25 février lors de la rencontre de OM - FC Copenhague. Ce jour-là, « 13 supporteurs de la tribune Auteuil ont été contrôlés », parmi lesquels « 2 membres ou proches des Supras-Auteuil », « 7 membres ou proches de l’association les Authentiks », « quatre membres ou proches de Paris 1970-Grinta ».

Cinq membres d’Auteuil impliqués dans l’agression de Yann Lorence. Concernant les incidents devant le Parc avant PSG - OM le 28 février, il est précisé que des membres de ces trois associations ont « lancé sur les forces de l’ordre de nombreux projectiles, constituant des armes par destination ». L’identité de ceux qui ont participé à ces incidents est communiquée, soit 3 noms du côté des Authentiks, 11 pour la Grinta, 16 pour les Supras. Le document indique que des membres de ces trois groupes sont « impliqués dans l’agression mortelle de Yann Lorence, supporteur du kop Boulogne ». Il s’agit de « l’un des leaders de Supras-Auteuil », de « deux membres de Paris 1970-la Grinta » et de « deux membres de l’association les Authentiks.
L’un d’entre eux (…) a avoué les faits et a été incarcéré le 19 mars 2010 ». Enfin, le ministère de l’Intérieur a répertorié les incidents auxquels « des membres du groupement de fait Commando Loubard » et certains de « Milice Paris », appartenant au kop de Boulogne « ont régulièrement participé ». Il leur est notamment reproché d’avoir « provoqué des supporteurs de la tribune Auteuil » le 13 décembre avant PSG - Saint-Etienne, le 16 janvier à Lille ou encore le 28 février lors de PSG - OM, « entraînant la rixe qui a causé la mort de Yann Lorence ».
leparisien.fr
Titi'
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Comment aller à Saint-Etienne ? Le PSG dans le brouillard...
A.H. | 17.04.2010, 12h51 | Mise à jour : 12h51

Comme Lyon et Marseille, obligés de faire preuve d'ingéniosité pour aller jouer ce samedi respectivement à Bordeaux et Boulogne-sur-Mer, le Paris Saint-Germain est contraint de revoir ses plans à cause du nuage de cendres qui bloque le trafic aérien.

Les Parisiens, qui jouent dimanche à Saint-Etienne, devaient initialement partir en avion samedi après-midi. Une solution abandonnée à cause de la fermeture des aéroports de Roissy, Orly et du Bourget, au moins jusqu'à samedi 20 heures.

La direction du club a cherché d'autres moyens de locomotion, mais aucune solution satisfaisante n'a été trouvée jusqu'à présent. Des places de TGV ont été bloquées, mais pas en nombre suffisant pour transporter toute la délégation parisienne. A l'heure actuelle, les Parisiens ne savent donc toujours pas comment ils se rendront à Saint-Etienne. Cela ne remet toutefois pas en cause la tenue du match, prévu dimanche à 21 heures.

11G
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Privé d'avion, le PSG opte pour le train et le bus


Nuage de cendres oblige, le Paris-Saint-Germain a dû revoir ses plans pour se rendre à Saint-Etienne. Initialement, les Parisiens devaient se rendre dans le Forez en avion mais la fermeture des aéroports de Roissy, d'Orly et du Bourget en a décidé autrement.
Le PSG a cru pendant un moment pouvoir partir d'Auxerre et d'Orléans avant d'apprendre en début d'après-midi que ce ne serait pas possible. Résultat, les joueurs d'Antoine Kombouaré devaient prendre le train en fin d'après-midi pour Lyon, avant de monter dans un bus direction Saint-Etienne.

Même s'il restait un petit problème... « On a que quinze places (NDLR dans le train) mais on tente le coup parce que c'est la solution la plus valable. Celle qui reste, c'est de prendre le bus mais c'est la dernière que j'envisage », a commenté l'entraîneur parisien lors de son traditionnel point presse d'avant-match, samedi en début d'après-midi. «C'est compliqué mais on ne va pas se plaindre. Ce sont des mesures exceptionnelles et c'est la sécurité qui compte avant tout », a également convenu Antoine Kombouaré. Dommage collatéral à ces petites péripéties, l'entraînement prévu cet après-midi au Camp des Loges a été annulé et les joueurs se contenteront d'un réveil musculaire dimanche matin.

Erding, Giuly et Makelele laissés au repos

Erding, Makelele, Giuly et Grondin vont eux échapper à ce déplacement. Le premier se remet d'une très légère élongation à l'adducteur, Makelele et Giuly ont eux été laissés délibérément au repos. Enfin Willy Grondin fait les frais du retour de Grégory Coupet. L'ancien Lyonnais, blessé il y a cinq mois contre Auxerre, a donc réussi son pari : revenir dans le groupe pour faire le déplacement à Saint-Etienne. De là à être titulaire, dimanche soir, dans les cages parisiennes à Geoffroy-Guichard ? Samedi après-midi, Antoine Kombouaré affirmait qu'il n'avait pas encore fait son choix. Mais il est difficile d'imaginer Edel sur le banc alors que Grégory Coupet lui-même l'imagine jouer la finale de la Coupe de France le 1er mai prochain.

Le groupe parisien:
Edel, Coupet- Armand, Camara, Ceara, Jallet, Sakho, Traoré, Makonda- Chantôme, Clément, Ngoyi, Sankharé, Sessegnon- Hoarau, Kezman, Luyindula, Maurice.


sylvain
Le Parisien

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Le PSG compte poursuivre sa bonne série


Les Parisiens, libérés par leur qualification pour la finale de la Coupe de France, se déplacent sans pression chez les Verts. Ils rêvent toutefois de prolonger leur dynamique de victoire.


C’est la soirée idéale pour se rappeler que le football est aussi un jeu et pas seulement un puissant anxiogène. Saint-Etienne et Paris n’ont plus cette peur au ventre qui les tenaillait depuis des mois. D’un côté, les Verts sont quasiment sauvés de la relégation et peuvent enfin songer à offrir un peu de spectacle à leurs nombreux supporteurs.
De l’autre côté, en battant Quevilly (1-0) mercredi dernier à Caen, sans forcément y avoir ajouté la manière, le PSG a renvoyé au 1er mai au Stade de France le verdict sur le réel bilan de sa saison.
En attendant le résultat de cette finale de la Coupe de France (contre Monaco), les Parisiens savourent leur bonheur tranquille même si leur voyage dans le Forez n’a pas été de tout repos . Mais la grande nouveauté du printemps, c’est que les hommes de Kombouaré ne sont pas en roue libre pour cette fin de championnat.
Depuis quelques semaines, ils se sont donné en interne un autre défi que celui de soulever la Coupe de France : finir la saison invaincus. « Ce n’est pas quelque chose de neutre, confiait cette semaine Grégory Coupet, enfin de retour dans le groupe parisien. A Lyon, c’est comme cela que nos grands succès se sont construits. Pierre par pierre, petit challenge par petit challenge. Quand une équipe se donne de tels objectifs, ça veut dire qu’elle ressent le besoin de toujours progresser. C’est très bon signe. »
Un tel état d’esprit ne peut que plaire à Antoine Kombouaré. « On retrouve la culture de la gagne, se félicite l’entraîneur parisien. Ce qui est important, c’est que cela soit devenu l’objectif des joueurs et pas seulement le mien. En ce moment, j’ai l’impression que l’équipe est devenue plus régulière. C’est ce qui nous a longtemps manqué : la plus grande force des compétiteurs, c’est d’être capables d’enchaîner les bons résultats. »
Même si le jeu de mots semble facile quand on se déplace à Geoffroy-Guichard, un constat s’impose : les signaux parisiens sont tous au vert. Le PSG se paie ainsi le luxe de laisser Makelele, Giuly et Erding au repos. Et le retour de Coupet, qui refuse de fragiliser Edel, va apporter encore un peu plus de force tranquille au groupe. Oui, c’est vraiment la soirée idéale pour s’amuser sans trembler.


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LE SONDAGE DE LA SEMAINE
Coupet doit-il être titulaire contre Saint-Etienne ?


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18.04.2010, 07h00

OUI : 62,7 %
NON : 37,3 %
3 025 internautes ont voté.


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Edel ne lâche pas son poste

Apoula Edel sera titulaire, sauf improbable retournement de situation, dans le but parisien ce soir à Saint-Etienne. Alors que cette question agite l’environnement du club de la capitale depuis l’officialisation du retour de Grégory Coupet dans le groupe pour ce voyage dans le Forez, Antoine Kombouaré a expédié le sujet, hier, en conférence de presse.

« Avez-vous décidé qui sera dans le but ? » a demandé un journaliste. « Non et si c’était le cas, ils seraient les premiers au courant », a répondu l’entraîneur du PSG. Fin du débat.

Il s’interroge sur son avenir

La question mérite pourtant d’être soulevée. Edel est en effet apparu contrarié, mercredi, en quittant le stade Michel-d’Ornano de Caen. Pensait-il alors avoir joué face à Quevilly son dernier match de la saison comme titulaire ? Sa déception procédait davantage des reproches formulés par Antoine Kombouaré, le soir même, sur certains de ses choix pendant la rencontre. Le lendemain, les deux hommes ont rediscuté sur le terrain du camp des Loges. De quoi relancer les supputations.
Même si Edel n’a, aux yeux du staff parisien, pas pleinement convaincu durant son intérim, son bilan reste globalement positif. Avant de suppléer Coupet, il n’avait jamais joué en championnat. Dans un contexte rendu de surcroît délicat par l’affaire de son changement présumé d’identité et d’âge, il a su répondre présent.
A 23 ans, dans un club comme le PSG, ce n’était pas gagné d’avance. Par ailleurs, Coupet est en manque de compétition. Blessé à la cheville gauche le 28 novembre dernier, il ne totalise qu’un seul match avec la réserve samedi dernier. Et l’ex-gardien des Bleus, tout en élégance et en bon sens, répète à l’envi que c’est à Edel de jouer jusqu’à la finale de la Coupe de France, le 1er mai. Sortir Edel ce soir, alors qu’il a contribué à qualifier Paris pour cette finale, notamment à Auxerre en quart de finale, reviendrait à lui envoyer un message négatif. D’autant qu’à un an du terme de son contrat, il s’interroge pour prolonger son bail parisien. Maintenant qu’il a goûté à la Ligue 1, le Camerounais souhaite logiquement obtenir une place de titulaire. A Paris ou ailleurs. Après la finale de la Coupe de France, à condition qu’Edel n’ait pas commis d’erreur dans l’intervalle, ce sera l’heure de Coupet. Il serait logique alors que Kombouaré le titularise pour les trois derniers matchs de la saison en L 1.


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CHIFFRE
9


En 28 déplacements, toutes compétitions confondues, le PSG s’est imposé 9 fois à Geoffroy-Guichard.
Le club parisien a concédé 9 matchs nuls et perdu 10 fois. Sa dernière victoire chez les Verts remonte au 23 décembre 2007. Mal en point en championnat, il s’était imposé 1-0 grâce à un but de Peguy Luyindula.


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Un périmètre de sécurité autour du stade Geoffroy-Guichard


Après Lens, Auxerre et Quevilly (à Caen), c’est au tour de Saint-Etienne de découvrir les contraintes imposées par la réception du PSG. Irrités par l’ampleur des mesures de sécurité exigées par la préfecture de la Loire, les dirigeants stéphanois ont néanmoins dû s’incliner. Il n’y aura donc aucune vente de billets autour du stade ce soir.
Et chaque supporteur stéphanois devra présenter son billet, ainsi qu’une pièce d’identité attestant qu’il habite dans la région Rhône-Alpes, pour pénétrer à l’intérieur du périmètre de sécurité. Toute personne arborant un signe distinctif aux couleurs du PSG sera immédiatement placée en garde à vue.


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La galère du déplacement à Saint-Etienne


Après la grippe A en octobre et ses problèmes récurrents de supporteurs, voilà maintenant le PSG obligé de bouleverser ses plans en raison du chaos aérien lié à l’éruption du volcan islandais. Initialement, la délégation parisienne était censée rejoindre, hier après-midi, le Forez en avion.
Confrontés à l’impossibilité de décoller des aéroports parisiens, pas plus que ceux d’Auxerre ou d’Orléans deux solutions de repli envisagées dans la matinée , Antoine Kombouaré et ses hommes sont partis en train vers 17 heures.

Un bus les attendait ensuite à Lyon pour les conduire à leur hôtel stéphanois. En conséquence, des billets de TGV ont dû être réservés, à la hâte, hier matin.

Retour en autocar

Mais compte tenu de ce nuage de cendres et d’un trafic SNCF perturbé par des grèves, seulement 15 places avaient pu être bloquées. Finalement, tous les Parisiens ont voyagé assis. Seuls les intendants ont rejoint Saint-Etienne par la route. En revanche, « cette situation exceptionnelle », selon Kombouaré, a provoqué l’annulation de l’entraînement d’hier après-midi. « On fera un réveil musculaire demain matin (NDLR : ce matin) . C’est très compliqué mais le train est la solution la plus valable, explique le coach parisien. C’est un cas de force majeur, mais on ne va pas se plaindre. »
Si l’aller des Parisiens s’est révélé quelque peu difficile, le retour ne s’annonce pas plus simple. La possibilité de dormir sur place, après le match, a été évoquée. Mais le PSG a décidé de rentrer en bus directement à l’issue de la rencontre.
Titi'
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PSG: Confession d'un ultra
Solen Cherrier | Dimanche 18 Avril 2010

Les Supras d'Auteuil sont menacés de dissolution depuis la mort d'un supporter rival. Christophe Uldry, un de leurs leaders, sort du silence.

Christophe Uldry, 34 ans et habitant du Pré-Saint-Gervais (93), est porte-parole des Supras Auteuil, la plus grosse association de supporters du Paris SG de la tribune Auteuil. Une des trois (avec les Authentiks et la Grinta) menacées de dissolution depuis la mort de Yann Lorence, membre de la tribune rivale Boulogne, suite à un affrontement entre supporters des deux camps en marge de PSG-OM du 28 février. Leurs cas seront étudiés le 27 avril. Aujourd’hui, Uldry rompt le silence et se présente à visage découvert pour rétablir sa vérité. Ses Supras préparent une série de plaintes, en collaboration avec SOS Racisme. Le but? "Forcer les pouvoirs publics à ouvrir une enquête sur la ratonnade autour du Parc le jour de PSG-OM, mais aussi sur ce qui s’est passé lors des déplacements à Lille et à Lyon." Une rupture, selon lui: "Dans le milieu supporter, on ne porte pas plainte. On veut rompre avec le passé."

"Pour nous, c’est fini"

"La décision de dissoudre nos associations est prise, elle est purement politique. Tous les gouvernements ont pondu des lois qui n’ont pas fait avancer le problème. Les pouvoirs publics ne font pas la différence entre hooligans et groupes de supporters. A chaque fois que l’on en dissout un, on se prive d’un relais structuré. Bien sûr, il y a des problèmes, mais il serait plus courageux de mieux encadrer les groupes. La dissolution des Boulogne Boys en 2008 n’a rien réglé. Je crains que ces nouvelles dissolutions aggravent les choses. Pour nous, c’est fini. Mais nous allons nous défendre. Pour sauver nos associations, mais surtout pour que Paris ait un club qui lui ressemble: populaire et cosmopolite. Quand Robin Leproux (le président du PSG) dit qu’il va falloir accepter des blancs à Auteuil, je ne comprends pas."

"Je me suis couché sur un supporter de Boulogne"

"Sur les 6.000 abonnés d’Auteuil, il y a certainement des indésirables. Mais ils ne sont pas forcément membres de nos associations, qui ne représentent que 1.000 à 1.200 personnes. On fait ce qu’on peut mais c’est difficile de tout gérer. Lors de la finale de la Coupe de France 2003 contre Auxerre au Stade de France, un mec de Boulogne s’est retrouvé au milieu de nous. Il se faisait lyncher et je me suis couché sur lui pour le protéger. Sinon, il était mort… Oui, il y avait des Supras impliqués dans les incidents avant PSG-OM. Mais pas seize comme l’affirme un rapport du ministère de l’Intérieur. Plutôt quatre ou cinq, qu’on a remis en place en interne. On se trompe aussi en disant qu''un des leaders des Supras est impliqué' dans la mort de Yann Lorence. C’est un membre lambda qui n’est que témoin assisté. Pour mémoire, il y avait 2.250 policiers autour du Parc ce soir-là, aucun n’est intervenu… Les vrais responsables de la mort de Yann Lorence sont ceux qui l’ont lynché et ses potes qui l’ont emmené au casse-pipe. Les seuls que je plains, ce sont ses parents. La mère de Julien Quemener (mort fin 2006) a raison: la mort de son fils n’a servi à rien."

"Le seul rassemblement de fachos à Paris"

"L’histoire du PSG fait que ce climat malsain s’est développé. Ce club s’est construit avec Boulogne et sa réputation sulfureuse. L’essor d’Auteuil a été favorisé par Canal+ afin de contrebalancer cette image négative. Dans le même temps, les dirigeants ont pratiqué la politique de la main tendue avec Boulogne. Des leaders ont ainsi été mis à la tête de services importants du PSG. Aujourd’hui encore, sur cinq personnes du département supporters, quatre sont issues, ou ont des liens forts avec Boulogne. C’est un des problèmes à régler. Leproux veut rompre avec le passé alors que ce passé est physiquement incarné au sein de son club. Le seul rassemblement régulier de fachos à Paris a lieu au Parc. La police a aussi un intérêt à voir ces gens en tribunes: ça leur permet de les surveiller, voire de les noyauter. Mais il ne faut pas tout voir en noir. Avant ce pic de violence, je suis allé au Parc avec mon fils, cela s’est très bien passé. C’est vrai, je ne l’emmènerai pas à tous les matches. Mais beaucoup viennent avec leurs enfants à Auteuil. Il y a aussi des femmes."

"J’ai reçu des menaces"

"L’activité au sein d’une association de supporters, c’est un travail à temps plein. Quand on tombe dans l’excès, cela a des conséquences. Plein de gars ont divorcé, moi compris. Je ne vais plus au Parc depuis quatre mois parce que j’ai reçu des menaces. J’y ai aussi pris des coups quand j’avais eu le tort de venir seul : je me suis retrouvé face à cinquante mecs de Boulogne. Heureusement, un de leurs leaders s’est interposé. Quand on a deux enfants, on n’a pas envie d’exposer sa vie à ce genre de choses. Les membres de ma famille sont stressés. Comme moi, ils font attention quand ils sortent de chez eux. Cela donne envie d’arrêter. Mais je ne me vois pas quitter le navire maintenant alors que mon association a été créée pour permettre à tout le monde de supporter le PSG, quelle que soit sa couleur, ce qui n’est pas le cas à Boulogne. Je ne suis pas là par plaisir, mais parce qu’il faut finir ce qu’on a commencé. Mais plus le temps passe, plus ça me dégoûte. Je n’oublie pas qu’un homme est mort."

LEJDD.FR
Iloved
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Un vrai match nul

L'ultime rencontre de la 33e journée de Ligue 1 entre des Verts timorés à l'idée de perdre un match important dans la course au maintien et un PSG remanié qui ne joue plus rien, a logiquement débouché sur un nul vierge et insipide.

Canal + appelle ça «le grand match» du dimanche soir. Après ce qu'ont offert Stéphanois et Parisiens à Geoffroy-Guichard (0-0), la chaîne cryptée peut se poser des questions sur sa stratégie de communication. Mais elle n'est pas la seule. Christophe Galtier, l'entraîneur de Saint-Etienne, peut très bien s'interroger sur la capacité de son équipe à assurer son maintien au plus vite. Une victoire pouvait pourtant lui assurer une fin de saison tranquille. Les Verts le savaient mais cela n'a pas suffi à leur donner la détermination et l'allant, mais aussi l'étincelle, nécessaires pour faire la différence face au club de la capitale et se mettre à l'abri d'un éventuel retour du Mans (18e, à 8 points). S'il peut se satisfaire de voir sa formation poursuivre sa série d'invincibilité (6 matches sans défaite toutes compétitions confondues), Antoine Kombouaré, le coach du PSG, doit tout de même s'interroger sur le poids offensif de son collectif lorsque Hoarau, Erding, Giuly et Sessegnon (entré à la 87e) ne sont pas là.

Coupet attire l'attention... sur le banc

Que dire d'une rencontre où il ne s'est pratiquement rien passé ? Que dire d'une partie où le seul tir cadré est intervenu à la 39e minute, une frappe de Guirane N'Daw contrée par son partenaire Gonzalo Bergessio, et où les seuls frissons qui ont parcouru la défense de l'ASSE sont venus d'une frappe trop enlevée de Peguy Luyindula en toute fin de match (87e). Puisqu'il ne se passait pas grand-chose sur rectangle vert, il fallait chercher un peu d'animation du côté du banc de touche parisien. De retour après sa grave blessure survenue le 28 novembre dernier, Grégory Coupet, tout sourire, se déclarait assez «bien» pour «couper les citrons sur le banc». Une fraîcheur et une spontanéité bienvenues de l'ancien gardien international, au moment où plusieurs spectateurs, sachant déjà le score final, quittaient les travées du Chaudron. Rien ne pouvait les retenir. Ça se comprend. T.S.




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ASSE-PSG, un nul bien nommé


A l'issue d'une rencontre médiocre, Stéphanois et Parisiens n'ont pu se départager (0-0). L'ASSE prend huit points d'avance sur Le Mans. Le PSG est invaincu depuis six matches.

A les voir évoluer dimanche pour le soi-disant grand match de la 33e journée, on a deviné que Stéphanois et Parisiens avaient l'esprit tourné ailleurs. Au 15 mai et aux vacances pour les premiers, après avoir vécu une saison au moins aussi éprouvante pour les nerfs que la précédente. Et à la finale de la Coupe de France (le 1er mai face à Monaco) pour les seconds. Pour le PSG, auteur d'un 0-0 dans le Chaudron, seule cette finale donnera un peu de relief à un exercice plombé par des résultats décevants en L1 et les graves événements périphériques.

Kombouaré concerne tout le monde

En laissant au repos Makelele et Giuly et en ne titularisant finalement pas Coupet, ni Hoarau, ni Sessègnon, Antoine Kombouaré a donné quelques indications précises sur son management pour les prochaines semaines. Il s'agit de concerner tout le monde. Ainsi Kezman, Luyindula, Sankharé, Ngoyi, Chantôme et même Maurice en fin de match ont eu du temps de jeu. Le PSG a nettement mieux géré son affaire que Monaco (0-4 à Lille), malgré une première mi-temps passée à subir les quelques assauts stéphanois, en dehors d'un tir de Kezman repoussé par Janot (34e). Mais Edel n'a pas eu beaucoup de travail non plus, malgré les efforts intensifs de Payet. Le Réunionnais à quatre reprises, a offert des ballons exploitables à Varrault (11e), Bergessio (22e, 26e) et Rivière (42e), qui se sont tous achevés plus ou moins loin du cadre parisien.

Contre-publicité pour le football

On aurait pourtant apprécié que ces deux équipes, dont l'avenir en Ligue 1 est assuré, proposent autre chose que cette contre-publicité pour le football au public stéphanois. La première mi-temps, bien que farcie d'approximations et d'erreurs techniques, avait au moins eu le mérite de tenir les spectateurs éveillés. Ensuite, une bouillie fade et indigeste, avec deux petites occasions de Luyindula (86e) et Payet (87e). Avec ce triste match nul, Saint-Etienne a pris le point qui devrait mathématiquement suffire à son bonheur. Huit longueurs d'avance sur Le Mans à cinq journées de la fin, cela pourrait suffire. Et le PSG, lui, n'a plus perdu depuis six matches, L1 et Coupe de France confondus. A chacun ses satisfactions. - Alexis BILLEBAULT, à Saint-Etienne

sylvain
Le Parisien

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Le PSG ne perd plus, c’est déjà ça


Cela fait désormais un mois que les Parisiens n’ont plus été battus en championnat. Hier, à Geoffroy-Guichard, ils se sont montrés solides, à défaut d’être inspirés.


Voilà un match nul (0-0) qui contente à peu près tout le monde. Saint-Etienne devrait encore jouer en L 1 l’an prochain. Et le PSG peut continuer à croire qu’il ne perdra plus un match d’ici à la fin de saison. Mais au-delà de la sécheresse du résultat, il y a cette certitude commune. Dans le Forez comme à Paris, il y aura beaucoup de choses à changer pour ne pas revivre une saison aussi grise.

Dans son analyse, Antoine Kombouaré fait pourtant ce que personne n’a réussi à faire pendant quatre-vingt-dix minutes : il s’enflamme : « Nous avons superbement maîtrisé la deuxième période, assène-t-il. Il nous a simplement manqué un peu de justesse dans la dernière frappe. Nous avons littéralement privé les Stéphanois de ballons. Je suis extrêmement satisfait de notre dynamique positive et de ne pas avoir pris de but. »
Plus mesuré, Christophe Galtier, son homologue vert, ramène vite l’éloge de l’entraîneur parisien à une plus juste proportion. Il rappelle que c’est surtout une faible équipe sans cervelle que le PSG se vante d’avoir ainsi muselée : « Même si nous avons quelques regrets après une première période réussie, il faut reconnaître qu’après le repos nous avons eu tout le temps le cul entre deux chaises. On n’a jamais su s’il fallait se livrer ou non. Je comprends la déception de ceux qui étaient dans les tribunes ou devant leur télé. »
Galtier a l’élégance de ne pas s’appesantir sur les curieuses décisions de l’arbitre, M. Malige, mais ce dernier a changé la face du match. Notamment à la 28e minute, quand l’Argentin Bergessio, tout en puissance, se prépare, seul dans la surface, à frapper quand Armand lui bloque la cheville (28e). L’arbitre est probablement le seul à ne pas avoir compris qu’un penalty s’imposait… Entre ce coup de pouce et le non-match qui a suivi en seconde période, Paris ne pouvait plus trembler. Surtout que le vicieux coup de coude d’un Kezman trop nerveux en plein dans le visage de Diakhaté échappa également à la vigilance arbitrale (50e).
On ne sait pas si c’est la température printanière de Geoffroy-Guichard ou l’absence de peur en seconde période, mais Kombouaré avait le commentaire léger et le compliment bien facile. Il se disait même très satisfait du rendement de ceux qui jouent peu habituellement (Ngoyi, Sankharé, Chantôme, Kezman ou Traoré). « L’émulation apportée par ceux qui ont joué là va nous permettre de hausser notre niveau pour la fin de saison, analyse-t-il sans sourire. Quand j’accorde ma confiance, je veux un retour. Dans l’esprit, c’était très bien. »

AINT-ETIENNE - PSG 0-0
Spectateurs : 26 493.
Arbitre : M. Malige.
Avertissements. Saint-Etienne : Benalouane (48e), Sako (67e). PSG : Kezman (54e), Chantôme (56e)
Saint-Etienne : Janot - Varrault, Diakhaté, Benalouane, Dabo - Gelson, N’Daw, Matuidi (cap.) - Rivière (Sanogo, 81e), Bergessio (Sako, 55e), Payet. Entr. : Galtier.
PSG : Edel - Ceará, Traoré, Camara, Armand (cap.) - Chantôme (Jallet, 75e), Ngoyi, Clément, Sankharé - Luyindula (Sessegnon, 88e), Kezman (Maurice, 69e). Entr. : Kombouaré

LE FAIT DU MATCH
87e : sur un centre en retrait de Maurice qui se joue de Diakhaté, Luyindula, à l’intérieur de la surface et seul devant Janot, envoie le ballon largement au-dessus. Le PSG manque ainsi une occasion en or de prendre l’avantage à quelques minutes de la fin.


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LA QUESTION
Y avait-il penalty sur l’intervention d’Armand devant Bergessio ?


Oui. Alors que l’Argentin de l’ASSE venait de pénétrer dans la surface pour défier Edel, Armand, en retard, lui prend l’arrière de la cheville gauche en taclant. Bergessio s’écroule et manque sa frappe. Mais M. Malige signale simplement une sortie de but…


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CHIFFRE
9 DÉPLACEMENTS


Le PSG ne sait plus gagner en déplacement. L’équipe parisienne vient de concéder son neuvième match consécutif sans victoire à l’extérieur en L 1 (4 nuls, 5 défaites). Son dernier succès hors du Parc remonte au 2 décembre 2009 à Boulogne (5-2).


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LES JOUEURS
Traoré et Camara faisaient bonne garde


Avec un onze de départ très remanié, le PSG livre une première période apathique. En place derrière, il ne réussit alors pas à construire une action digne de ce nom. Sûrement recadré à la mi-temps, Paris réalise une meilleure seconde période et aurait même pu s’imposer avec plus de conviction.

5,5 EDEL. Une première période calme.
Bien concentré en seconde et de bonnes sorties aréiennes (62e, 84e). Un match tranquille.

4,5 CEARÁ. De retour au poste de latéral droit, le Brésilien rend une copie moyenne. Des difficultés face à Payet, il oublie Bergessio au marquage devant Edel et peu précis sur ses actions offensives.

6 CAMARA. Auteur de bonnes performances depuis quelques matchs, l’ancien Vert confirme son regain de forme. Solide défensivement même si ses relances ne sont pas toujours bien senties.

6 TRAORÉ. Défenseur axe gauche, il est à créditer d’un match correct aussi bien dans les duels au sol que dans les airs. A su anticiper la vitesse de Rivière.

4,5 ARMAND. Le capitaine a été pris deux fois dans son dos par Rivière en première période. Sur la seconde action, il fait faute dans la surface et aurait dû être sanctionné d’un penalty. Plus attentif après la pause.

4 CHANTÔME. Milieu droit. Discret en première période. Mieux après le repos, sans être décisif. Averti (56e). Suppléé par Jallet (75e).

5 NGOYI. Milieu récupérateur à la place de Makelele, il a surtout été présent dans les duels défensifs. Un apport offensif limité.

5,5 CLÉMENT. Milieu récupérateur, il a fait le boulot. Il a souvent été le premier relanceur parisien. Pas toujours avec la justesse nécessaire.

4,5 SANKHARÉ. La prestation du jeune Parisien, aligné milieu gauche, laisse une nouvelle fois une sensation bizarre. De la bonne volonté et des qualités techniques que l’on sent prêtes à s’exprimer mais trop de déchets. Meilleur en seconde.

4 LUYINDULA. Pour son retour en attaque depuis le 20 février, il a eu du mal à se mettre en jambes. Peu présent en première période, il a été plus percutant en seconde. Loupe la balle de match (87e) avant d’être remplacé par Sessegnon une minute plus tard.

3,5 KEZMAN. Une soirée délicate. Une bonne situation mais il tire sur Janot (34e). Pour le reste, beaucoup d’approximations même si le Serbe n’a pas reçu beaucoup de ballons exploitables. Averti (54e) peu de temps après avoir mis un coup de coude à Diakhaté qui aurait dû lui valoir un rouge. Remplacé par Maurice (69e).

A SAINT-ETIENNE, Dimitri Payet a été le plus présent et le plus dangereux par ses dribbles et ses centres.

4 L’ARBITRE, M. Malige a notamment oublié un penalty pour Saint-Etienne.


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Peguy Luyindula : « Il y avait de la place pour faire mieux»


Absent des terrains depuis le 20 février pour une blessure au genou, Peguy Luyindula a retrouvé hier soir une place de titulaire. Il commente le match des siens et son retour.

On vous imagine heureux d’avoir retrouvé les terrains...
Peguy Luyindula. Oui, en effet. C’est un grand plaisir. Cela faisait un petit bout de temps que je n’avais pas joué.
Courir tout seul dans son coin, c’est sympa. Mais rejouer avec mes coéquipiers, c’est mieux.

Comment vous êtes-vous senti ?
Au début, j’avais un peu d’appréhension. Je testais mon genou pour voir s’il me faisait mal. C’est pour cette raison qu’en première mi-temps, j’étais peut-être un peu en retrait. Je n’étais pas à 100 %. Mais une fois que j’ai pris le rythme et que je me suis rendu compte que mon genou tenait, j’ai accéléré. J’ai réussi à tenir les quatre-vingt-dix minutes. Malheureusement, j’ai une occasion en or en toute fin de match et je la rate. J’ouvre mon pied, mais je suis trop en arrière et le ballon s’envole.

Votre genou est-il encore douloureux ?
Il est un peu gonflé. Après mon match avec la réserve du PSG (NDLR : le week-end précédent contre Luçon, 1-1), j’avais ressenti une petite gêne. Je dois continuer à faire attention.

Ce nul laisse-t-il des regrets ?
Oui, un peu. Il y avait de la place pour faire mieux. Mais nous n’avons pas su nous procurer beaucoup d’occasions, ni Saint-Etienne d’ailleurs. Si nous avions mis un peu plus d’élan et d’entrain, on aurait pu gagner ce match. Mais le coach avait aligné une équipe un peu remaniée. Du coup, les automatismes étaient plus difficiles.

Quel regard portez-vous sur les dernières prestations de votre équipe ?
J’ai connu des hauts avec cette équipe, en début de saison, des bas aussi, en début d’année. Là, ils ont réussi depuis deux ou trois semaines à remonter la pente. J’en suis évidemment heureux même si cela s’est fait pendant mon absence.

Votre objectif est-il d’obtenir une place de titulaire le 1er mai pour la finale de la Coupe de France et de perturber la hiérarchie actuelle des attaquants ?
Mon seul objectif en cette fin de saison, c’est de remporter cette finale de Coupe de France afin d’ajouter une ligne à mon palmarès. Que je rentre en cours de jeu ou que je sois titulaire m’importe peu, à vrai dire. Ce que je ne veux pas, c’est voir Monaco soulever la coupe.


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Les Parisiens préfèrent positiver


Etait-ce l’appréhension du long voyage en bus qui les attendait pour les ramener vers Paris juste après le match ? Toujours est-il que les Parisiens étaient d’une humeur positive en quittant Geoffroy-Guichard. Malgré le morne spectacle et surtout l’apathique première période livrée par les deux équipes, les discours parisiens se sont voulus résolument optimistes en zone mixte.
La délégation parisienne nourrissait même des regrets.
Si, à la vue de la seconde période, il est difficile de lui donner tort, le résultat nul est équitable. « On pouvait faire mieux, reconnaît Ceará, de nouveau titulaire après sa blessure à Nice le 20 mars. On a eu du mal à démarrer. On a été plus solides en seconde période en nous créant quelques situations. » « C’est un bon point de pris car on reste sur notre série (NDLR : sans défaite) et on n’a pas encaissé de but, relance Zoumana Camara. Mais c’est vrai qu’on a des regrets. On aurait pu leur faire mal car on a eu plusieurs opportunités. Mais il nous a manqué quelque chose devant. »

Six rencontres sans défaite

« On pouvait viser la victoire, poursuit Younousse Sankharé, titularisé au poste de milieu gauche. On avait pour mission de bien défendre pour ne pas se faire contrer. » « Sur la fin, on peut être déçus, confirme Sammy Traoré, aligné dans l’axe de la défense avec Camara. En première période, on a essayé de jouer sans nous faire contrer. C’est ce que cherchait Saint-Etienne. On a souffert en fin de première période. A la fin de la rencontre, on a eu des occasions qu’on aurait pu concrétiser. Malgré tout, on continue notre série. »
Le PSG est en effet invaincu depuis six rencontres toutes compétitions confondues. « C’est bien de poursuivre sur notre lancée, conclut Zoumana Camara, qui est resté dans le Forez pour passer la soirée avec son ami Jérémie Janot. Le championnat nous aide à préparer la finale de la Coupe de France. » Le 1er mai, sur les coups de minuit, il ne faudra pas avoir de regrets…


France Football

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«C'est très positif»


L'entraîneur du PSG, Antoine Kombouaré, s'est dit «satisfait» du «bon point de pris» à Saint-Etienne (0-0) dimanche et de la dynamique dans laquelle se maintient le PSG à deux semaines de la finale de la coupe de France. (Photo Presse-Sports)

«Antoine Kombouaré, quel est votre sentiment après ce résultat nul ?
Je suis satisfait de garder cette dynamique positive car l'équipe engrange des points. Nous ne prenons pas de but. La seconde période a été très bien maîtrisée. Il a manqué un peu de justesse, de précision et de lucidité devant les buts, dans le dernier geste. Nous avons eu du mal en fin de première période sur des situations sur lesquelles l'ASSE excelle avec notamment des attaques rapides. Dans l'état d'esprit c'était bien et dans l'animation, c'était bien aussi. C'est très positif. C'est un bon point de pris.

Vous avez laissé quelques joueurs au repos. Qu'avez-vous pensé de votre équipe ?

Il fallait soulager ceux qui ont beaucoup joué. Nous avons une grosse période devant nous. Certains ont montré le bout de leur nez mais c'est avant tout une grosse performance collective. Il y a un effectif avec des joueurs qui veulent montrer leurs qualités. Ce n'est pas évident car certains ne jouaient plus ces derniers temps. Il était important de montrer que l'on peut faire bloc contre une équipe difficile qui restait sur deux victoires. Nous avons été très solides défensivement et nous nous sommes procurés beaucoup de situations.

Comment voyez-vous la suite ?
J'espère que nous allons valider ce point avec une bonne performance et un gros match contre Rennes le week-end prochain. Ensuite, nous aurons à nous déplacer à Grenoble pour être fins prêts pour la finale. Nous sommes sur une dynamique avec une équipe qui engrange de la confiance». (AFP)
Mathis
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La jeune génération n’a pas saisi sa chance

Dimanche soir à Saint-Etienne (0-0), Antoine Kombouaré a laissé souffler une partie de ses titulaires habituels (Makelele, Giuly ou encore Sessegnon) pour donner une nouvelle chance à ses remplaçants, notamment aux plus jeunes, comme Granddi Ngoyi, Younousse Sankharé et Clément Chantôme. « J’ai aimé le comportement des garçons qui n’ont pas l’habitude de jouer », s’est réjoui à chaud l’entraîneur parisien.
Ces « coiffeurs », qui incarnent la jeune génération prometteuse du PSG, sont pourtant loin d’avoir donné satisfaction. Pas plus dimanche dans le Forez que précédemment dans la saison. C’est en effet la cinquième fois que Kombouaré aligne une équipe remaniée pour un bilan bien médiocre. Il l’avait fait à Rennes en décembre, à Guingamp en Coupe de la Ligue en janvier et dans une moindre mesure contre Monaco au Parc des Princes et à Nice en mars : soit quatre matchs pour autant de défaites (1-0).
Ngoyi, Chantôme et Sankharé, tous trois formés au club, n’ont jamais vraiment su s’imposer au point d’être confinés dans un rôle de doublure. A qui la faute ? C’est l’éternel débat. A leur prestation moyenne, répond-on au PSG. Un constat que ces jeunes préfèrent nuancer, avançant le manque de rythme. Ils regrettent ainsi de ne pas s’exprimer davantage. Dans le détail, Ngoyi a ainsi joué cette saison 897 min (9 titularisations), Sankharé 859 min (7 titularisations), Chantôme 1 265 min (13 titularisations), toutes compétitions confondues.

Des départs au mercato ?


« Ce n’est pas très facile pour nous car nous n’avons pas beaucoup de temps de jeu, confie Sankharé. Alors forcément, on ne peut pas être excellents tout de suite. » « Pour moi, c’était important de rejouer, ajoute Clément Chantôme, dont la dernière titularisation remontait au 13 février à Nancy (0-0). Mais comme je n’ai pas joué beaucoup dernièrement, cela a été un peu difficile. D’autant plus que je n’évolue pas à mon poste de prédilection (NDLR : il joue souvent à droite alors qu’il préfère la récupération). J’essaie de donner mon maximum. » Ce maximum, ces trois-là pourraient bien être amenés à le faire sous d’autres cieux la saison prochaine.

Le Parisien
11G
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PSG: des supporteurs veulent entrer au capital du club

Deux abonnés historiques du Paris SG (L1) ont transmis à la direction un projet visant au rachat d'une partie du capital du club par ses propres supporters de façon à s'organiser en "Socios", sur le modèle du Barça ou du Real.
Sur la base de la négociation qui avait permis à l'actionnaire Walter Butler de revendre une partie de son investissement, les deux hommes, financiers dans le civil et qui ne veulent pas être identifiés, se disent soutenus actuellement par plus de 21. 000 supporters. Ils ambitionnent de prendre environ 2,3% du capital du club avec 10.000 Socios, et d'augmenter leur participation ensuite avec 75.000 membres dans les cinq ans à venir.
"Ce n'est pas réaliste de vouloir devenir propriétaire du club comme en Espagne, explique Baptiste, expatrié à Madrid. On s'est donc dit: +essayons d'apporter une contribution financière de façon à entrer faiblement dans le capital du club+. On ne cherche pas à avoir une minorité de blocage. On veut juste contribuer chaque année à la vie du club par une subvention".
Mus par la même idée, les deux hommes ont fusionné leurs projets respectifs cet hiver sur le réseau social Facebook et sont passés à une phase plus visible en dénombrant maintenant les supporters intéressés par leur initiative via le site internet (www.sociospsg.org).
Robin Leproux, le président du club, "est au courant", assure Stéphane. "On lui a d'abord transmis le projet en envoyant un mail au directeur général, puis en remettant le dossier au président via le buraliste chez qui il achète son journal. Le président lui a dit qu'il connaissait le projet et allait l'étudier".
Les deux hommes ont également sérieusement peaufiné leur "business plan" et attendant maintenant un signe du club qui se fait désirer.
Pour un droit d'entrée de 200 euros et une cotisation mensuelle comprise entre 60 et 120 euros, tout supporter pourrait en effet "s'offrir" une partie du club de son coeur, selon un modèle inédit dans le foot pro en France, mais pas dans le rugby (Biarritz).
La phase de lancement permettrait même de devenir "Socios à vie" pour 2.500 euros!
Avec de 10.000 membres, ceux-ci prévoient de verser annuellement 500.000 euros au club. Avec 75.000 Socios, leur écot dépasserait même la subvention municipale ou le sponsor maillot!
"Faire évoluer l'entité supporter passe par un pouvoir d'actionnariat, reprend Stéphane. Ca peut permettre d'augmenter les ressources structurelles du PSG, ce ne sera pas ridicule".
En période de grand trouble dans les relations avec les supporters et d'affaiblissement économique de l'actionnaire qui cherche depuis plusieurs mois de nouveaux partenaires, le moment peut se révéler idéal.
"Le projet ne nécessite pas d'appel public à l'épargne ou d'introduction en bourse. Il y a juste une association loi 1901 à créer. Si Colony dit oui, on pense que ça suffira pour que cela se fasse", encourage encore Baptiste.
Les deux initiateurs ont commencé à sonder les associations de supporters pour voir quel écho ils recevraient et assurent que les retours sont particulièrement "positifs".
Au rayon "revendications", les futurs Socios demandent notamment "deux représentants au conseil de surveillance mais pas forcément de droit de vote"... ainsi qu'un abonnement à PSG TV et des réductions en boutique!
"Pour tout ce qui concerne le capital du club, il faut voir avec Colony et rien ne lui a été remis", botte en touche le directeur de la communication du PSG Bruno Skropeta alors que le président, sollicité par l'AFP, a fait savoir qu'il se refusait "à tout commentaire".


Le Parisien
sylvain
L'Equipe.fr

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Auteuil va s'expliquer jeudi

Les différents groupes de supporters du PSG, abonnés à la tribune Auteuil et qui sont menacés de dissolution, vont organiser une conférence de presse, jeudi à 15h00 dans le 9e arrondissement de Paris, afin de s'expliquer «sur le côté infondé de certains griefs qui (leur) sont reprochés». Ils seront accompagnés de leurs avocats, ont-ils indiqué à l'AFP, mercredi après-midi.

«Le but du jeu, c'est de forcer les autorités à enquêter sur les faits de racisme de (la tribune) Boulogne», explique Christophe Uldry, porte-parole des Supras, le groupe de supporters qui est à l'initiative de l'événement. Jeudi, les représentants des Supras et des Authentiks diffuseront un film vidéo sur lequel on verrait distinctement des centaines de membres de la tribune Boulogne arriver à Auteuil et attaquer les membres. Les CRS et officiers des RG resteraient passifs, selon eux.

Enfin, les Supras et les Authentiks vont préciser leurs intentions pour la finale de Coupe de France qui verra affronter le PSG à Monaco le 1er mai prochain. Ils diront s'ils appellent à continuer ou non de boycotter les encouragements de leur équipe. (Avec AFP)
corto-news
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PARIS (AFP) - Les groupes de supporteurs de la tribune Auteuil du PSG, menacés de dissolution, ont décidé d'organiser une conférence de presse jeudi à Paris pour s'expliquer sur les griefs reprochés et apporter de nouveaux éléments en compagnie de leurs avocats, ont-ils indiqué mercredi à l'AFP.

"Le but du jeu, c'est de forcer les autorités à enquêter sur les faits de racisme de (la tribune, ndlr) Boulogne", explique Christophe Uldry, le porte-parole des Supras, groupe de supporteurs à l'initiative de l'évènement jeudi à 15h00 dans une salle du 9e arrondissement. "On amènera aussi des éléments qui prouvent le côté infondé de certains griefs qui nous sont reprochés".

Après un exposé des faits du 28 février, lors des violents affrontements en marge de PSG-OM, les représentants présents des Supras et des Authentiks diffuseront ainsi un film vidéo sur lequel, selon eux, on voit distinctement plusieurs centaines de membres de la tribune Boulogne arriver à Auteuil et en attaquer les membres avec en toile de fond des CRS et officiers des RG qui restent passifs.

En revanche, ce document, filmé depuis les coursives du Parc des Princes, ne montre pas le lynchage dont a été victime le supporteur de Boulogne ensuite décédé.

Les avocats des deux groupes expliqueront ensuite la nature précise des griefs que les pouvoirs publics reprochent aux deux associations.

"Les griefs notifiés portent sur une série de faits depuis un an qui sont encore plus vides" que ceux du 28 février, critique l'un des avocats.

Ensuite, les représentants des groupes souhaitent apporter quelques mises au point concernant différentes "rumeurs" dont ils s'estiment victimes depuis le drame.

Si aucune plainte n'a été officiellement déposée contre les agressions et propos racistes de Boulogne par les membres d'Auteuil, ceux-ci assurent collaborer avec SOS Racisme, dont ils espèrent la venue d'un représentant jeudi et qui a actuellement ouvert une procédure pour constituer ensuite des recours juridiques contre ces agissements.

Enfin, les Supras et Authentiks préciseront leurs intentions pour la finale de Coupe de France du PSG contre Monaco le 1er mai et diront s'ils appellent ou non à poursuivre le boycott des encouragements de leur équipe.

© 2010 AFP


Libération
sylvain
Le Parisien

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FINALE DE LA COUPE DE FRANCE
Les supporteurs du PSG seront séparés




C’était sans aucun doute la solution la plus raisonnable. Lors d’une réunion préparatoire qui s’est tenue avant-hier à la préfecture de police de Paris, les pouvoirs publics ont décidé de séparer les supporteurs parisiens d’Auteuil et de Boulogne lors de la finale de la Coupe de France. Cette rencontre à hauts risques opposera le PSG à Monaco le samedi 1er mai.
Afin d’éviter tout risque de confrontation dans l’enceinte du Stade de France, les abonnés du virage Auteuil (soit entre 5 000 et 6 000 personnes) occuperont la tribune nord. Dans cette dernière se trouveront également les 5 000 supporteurs monégasques qui seront bien isolés de leurs homologues parisiens. Les membres du kop de Boulogne prendront, eux, place en tribune sud avec ceux des abonnés « latéraux ». Les autorités ont donc estimé que le risque d’affrontement avec les Monégasques était moindre qu’entre supporteurs du PSG. Eu égard aux derniers événements, notamment le décès d’un membre de Boulogne tabassé par des fans d’Auteuil, on ne peut pas vraiment leur donner tort. Dans un premier temps, il avait pourtant été décidé que les membres des deux virages occuperaient la même tribune sud, avec les abonnés de Boulogne placés juste au-dessus de ceux d’Auteuil. On imagine les dégâts (jets de projectiles entre autres) qu’une telle configuration aurait pu occasionner.
Dans le nouveau dispositif, les deux camps rivaux sont censés ne jamais se croiser. Ils emprunteront des portes distinctes d’accès au stade et sont priés d’utiliser, chacun, une ligne de RER différente. Ironie du sort, ce dispositif de sécurité pourrait au final ne concerner aucune association d’envergure. La procédure de dissolution qui vise les principaux groupes d’Auteuil (Authentiks, Supras Auteuil, Grinta) pourrait être menée à terme dès la fin du mois d’avril. Le ministère de l’Intérieur prévoirait de publier leur décret de dissolution ou de suspension juste avant la finale, ce qui aurait le don de conférer un écho certain à cette nouvelle. « La décision politique est prise, elle a même été annoncée, estime François Gilbert, avocat de l’association Authentiks. Pourtant, les griefs reprochés à mes clients tiennent en une page et sont des affirmations dénuées de toutes preuves. C’est ce que nous allons essayer de démontrer le 27 avril devant la commission consultative. » Hier, les responsables des trois associations incriminées devaient se réunir à Paris pour arrêter leur position au sujet de la finale. Lors de l’ouverture de la location consacrée spécifiquement à Auteuil, le PSG avait déjà vendu 3 000 billets. Soit la moitié des places disponibles pour ce virage.
Titi'
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Incidents au Parc à la vente de billets pour la Coupe de France
A.H | 22.04.2010, 12h15 | Mise à jour : 12h34

Des incidents ont eu lieu mercredi soir au Parc-des-Princes où avait lieu la vente aux abonnés de billets pour la finale de la Coupe de France qui a lieu le 1er mai. La vente des précieux sésames avait débuté dans le matin et devait se clôturer à 21 heures. Les formalités pour obtenir son billet ont été rendues assez longues du fait de la nécessité de demander son identité à chaque supporteur.

Mais dans l'après-midi les supporteurs dans la queue, qui en avaient en moyenne pour deux à trois heures d'attente, ont découvert que certains des membres des associations Grinta, Supras et Authentics étaient passés devant eux pour acheter les billets.

Une version confirmée par un témoin. «Je suis arrivé vers 18heures et on m'a tout de suite indiqué qu'il y aurait 3 heures d'attente, raconte Nicolas abonné à Auteuil de longue date. J'ai donc attendu mais des responsables de supporteurs nous sont passés devant. A 21h, j'étais sur le point d'arriver quand les guichets ont fermé. Moi je travaillais jeudi et je ne voyais pas revenir.»

Comme prévu à 21 heures, les dix guichets ont baissé leur rideaux laissant des centaines de supporteurs sans billets. C'est alors que le ton est monté avec les responsables de la billetterie et certains mécontents ont forcé les portes du Parc, provoquant l'intervention de la police. C'est sous la pression des forces de l'ordre que les guichets ont rouvert jusqu'à 23 heures afin de contenter tout le monde.

Ce matin des responsables des associations d'Auteuil citées plus haut (Grinta, Supras et Authentics), sous le coup d'une dissolution avant la finale du 1er mai, était présents dans leurs locaux du Parc pour vider leurs locaux.

sylvain
L'Equipe.fr

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Luyindula et le gâchis



Peguy Luyindula, qui revient de blessure, ne comprend pas pourquoi le PSG est encore passé au travers cette saison.(EQ)

Malgré les deux prochaines échéances en Championnat, Rennes samedi et Grenoble le 27 avril, c'est bien la la finale de la Coupe de France contre Monaco qui est occupe les esprits au PSG. Et pour Peguy Luyindula, les jeux sont faits concernant ceux qui joueront le match. «On a eu une saison pour se montrer et ce n'est pas à une semaine de la fin qu'on change quoique ce soit, a-t-il indiqué jeudi. Cela va aussi avec la forme physique et technique du moment. Ce n'est pas à la fin qu'on prépare une chose comme cela, c'est comme pour un examen, on ne le prépare pas à la fin».

« Notre bas est intervenu au mauvais moment »

Même s'il ne joue pas d'entrée, pas question pour lui de faire la fine bouche. «Il faut voir les choses en face, cette coupe, c'est un titre et un titre, ça ne se refuse pas, a-t-il assuré. Si on gagne cette finale, ça sauvera en tout cas notre sentiment d'avoir gâché les choses, c'est déjà ça». Car jusque-là les motifs de satisfaction cette saison ne sont pas nombreux. Bien au contraîre. «A la trêve, on n'était pas si loin des premières places et quand on voit que les mauvais résulats s'enchaînent, on est forcément déçu, a-t-il regretté. Le vrai problème d'une saison, c'est qu'il y a eu des hauts et des bas et notre bas à nous est intervenu au mauvais moment et il a duré trop de temps. J'aimerais bien en expliquer les raisons mais je ne pense pas en avoir de valables. On n'a pas su redresser la barre. Dans le Championnat, il faut de la constance...»

«J'ai longtemps joué avec cette blessure et à un moment donné, il fallait que ça s'arrête.»

Opéré il y a un mois et demi du genou, l'attaquant est aussi revenu sur sa blessure, survenue en fin de de saison dernière. «C'est compliqué parce qu'en fait je ne me suis pas blessé d'un coup, j'ai longtemps joué avec cette blessure et à un moment donné, il fallait que ça s'arrête car je ne pouvais plus, a t-il expliqué. Je n'arrivais plus à rien, plus à courir. Je me suis dit : "ça suffit de jouer sur une jambe", il fallait faire quelque chose.» Titulaire dimanche dernier à Saint-Etienne (0-0), Luyindula semble désormais sur la bonne pente. Revenu juste à temps, pour soulever un trophée ?
Christophe MICHEL, au Camp des Loges.
sylvain
Football 365

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PSG : Auteuil ira au Stade de France

Les groupes de supporters du Paris Saint-Germain des Supras et des Authentiks, du virage Auteuil, ont annoncé jeudi lors d’une conférence de presse qu’ils se rendraient au Stade de France pour la finale de la Coupe de France le 1er mai.

Les Supras et les Authentiks, deux groupes de supporters du Paris Saint-Germain faisant partie de la tribune Auteuil du Parc des Princes, ont annoncé jeudi lors d’une conférence de presse qu’ils se rendraient au Stade de France pour la finale de la Coupe de France le 1er mai contre Monaco. Mais ils ont fait part de leurs craintes de voir des membres de la tribune Boulogne essayer de se venger de la mort de Yann Lorence, décédé au mois de mars après des affrontements en marge de PSG-OM.

L.P. (Rédaction Football365.fr)
Panenka
Un peu pareil que le précédent mais avec compléments:

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Foot - L1 - PSG
Auteuil ira au Stade de France

Réunies jeudi en assemblée extraordinaire, les trois associations parisiennes de supporters du Virage Auteuil (Supras, Grinta et Authentiks), qui sont sous le coup d'une dissolution, ont annoncé leur intention de se rendre au Stade de France, le 1er mai, pour la finale de la Coupe de France contre Monaco. «On ne nous a pas entendus pendant un mois, c'est suffisant, a expliqué Christophe Uldry, le responsable des Supras. Nous irons pour supporter l'équipe, pas dans une logique de confrontation, a-t-il précisé, en mode revendication».
« Cette finale s'annonce très chaude »

Car si les trois associations sont aujourd'hui en sommeil, suite aux graves incidents survenus en marge de PSG-OM, le 28 février, elles veulent aussi dénoncer des pratiques qui n'ont que trop duré à leurs yeux. Celles de leurs homologues du virage Boulogne, avec qui elles sont en conflit ouvert. Ainsi trente plaintes contre X et contre des personnes nommées de Boulogne ont été déposées, a annoncé Uldry. Toutes pour insultes racistes et violences. C'est pourquoi «cette finale s'annonce très chaude, a-t-il prévenu. On nous l'annonce comme ça de la part de Boulogne.» - Avec Ch.M.


www.lequipe.fr
karatekid
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Le 22/04/2010 à 19:28 Par William-Alexandre PROUST
De Football.fr pour Sports.fr

PSG: Auteuil contre-attaque

Près de deux mois après les incidents en marge du dernier PSG-OM qui ont coûté la vie à Yann Lorence, membre du Kop de Boulogne, le Virage Auteuil, par la voie des Supras et des Authentiks, a livré sa version des faits lors d'une conférence de presse. Une version édifiante, qui revient notamment sur des années de tensions entre les deux tribunes et les rapports ambigus entre le club et ses supporters, alors qu'une vidéo exclusive a également été diffusée.

"Le PSG fait partie intégrante de notre vie. Mais, on se rend compte aussi que le PSG représente tout ce que l'on déteste." En chef de troupes las, Christophe Uldry a rompu le silence des Supras, l'association dont il est le porte-parole, jeudi, au cours d'une conférence de presse organisée dans le 9e arrondissement de Paris, à un endroit tenu secret jusqu'au dernier moment. Par "crainte" de voir débarquer des membres violents du Kop de Boulogne.

Les Authentiks ont également été de l'intervention face aux médias. Les deux groupes de supporters, ainsi que leurs représentants et avocats, ont diffusé une vidéo (disponible ci-dessous) prise lors de la charge des supporters du Kop de Boulogne sur ceux du virage Auteuil, le 28 février dernier, en marge de PSG-OM. Cette attaque en masse, qui a eu lieu alors que "les trois quarts des membres d'Auteuil étaient entrés dans le stade" selon Christophe Uldry, est à l'origine de la rixe qui a entraîné la mort de Yann Lorence. Le porte-parole des Supras dénonce surtout l'attitude attentiste des 250 CRS présents. "Ils n'ont strictement rien fait. C'est hallucinant !"

A l'heure actuelle, les Supras comptent porter plainte. "Soit contre X, soit contre des supporters nommés." Pourquoi avoir attendu si longtemps, alors que ces mêmes maux rongeaient déjà le PSG en 2006, date d'un premier communiqué diffusé pour dire non à la violence et au racisme? "On a été naïf, on ne pensait pas que c'était aux associations de traiter le problème", répond Christophe Uldry. Lequel explique que "dans le milieu ultra, on ne porte pourtant pas plainte. Ce n'est pas quelque chose qui se fait. Mais là, un homme est mort! Il faut sortir de tout ça."

"On est dans l'annonce politique"

Les avocats, Me Rollin (pour les Supras) et Me Gilbert (pour les Authentiks), sont quant à eux intervenus pour faire valoir la défense de leurs clients alors que le gouvernement a entamé une procédure qui, à terme, pourrait provoquer la dissolution de différentes associations de supporters (voir par ailleurs). "Ce dossier est vide", ont-il assuré, avant de démontrer pourquoi les griefs sont bancals. "On reproche des faits à des associations alors même qu'on sait qu'ils sont erronés, s'est exclamé Me Gilbert. On est dans de l'annonce politique."

Et quand les griefs ne sont pas construits sur des bases "inventées", ils ne reflètent pas la réalité. L'exemple de l'affaire des Authentiks présents à Marseille le jour d'OM-Copenhague (le 25 février dernier) se veut criant. La première version qui a filtré voulait qu'un groupe de plusieurs supporters affiliés à l'association Authentiks soient descendus sur le Vieux-Port pour en "découdre" avec les Phocéens, quelques heures avant l'opposition entre l'OM et le FC Copenhague, en Ligue Europa. Le son de cloche de Christophe Uldry est radicalement différent. A l'image des Supras et de la WH96 de Cologne, les Authentiks entretiennent des liens d'amitié étroits avec un groupe de supporters du club danois. "Ils étaient simplement venus soutenir Copenhague, comme ils sont déjà allé le faire au Danemark d'ailleurs, mais ont été interpellés par les forces de l'ordre car des supporters parisiens dans un groupe de supporters danois, ça faisait suspect, commente-t-il. Et tout le reste des griefs est du même tonneau!"

"Il faut que ça change"


Mais Christophe Uldry a également tancé le club. Et ses prétendus rapports très proches entretenus avec le Kop de Boulogne. "Comment être rassuré quand tu sais que, quand tu files ton nom et ton adresse au PSG, les mecs de Boulogne l'ont dans la seconde?" s'est-il plaint. A en croire le porte-parole des Supras, "le PSG a tout intérêt à faire disparaître [les associations d'Auteuil]. Comme cela, les dirigeants auront la possibilité de changer le maillot, le nom du club ou les prix des abonnements sans être emmerdés." Forcément, les propos du président Robin Leproux, qui souhaitait récemment dans les colonnes de So Foot que le virage Auteuil accepte des gens "tout à fait blancs" dans ses tribunes, n'ont fait qu'alimenter la colère des associations visées. "Ce qu'a dit Leproux est inadmissible, honteux."

Une colère qui explose ce jeudi après avoir passé "un mois à faire le dos rond, à se taire." La question d'un journaliste présent dans l'assemblée a rapidement douché cette belle démonstration. "Vous dressez un portrait dans lequel Auteuil est irréprochable. Pensez-vous que c'est la vérité?" demande-t-il. Christophe Uldry hésite, marque un temps, puis lâche: "Non, évidemment. On a tous une part de responsabilité". Le porte-parole des Supras voulait simplement dire que, "aujourd'hui, le seul rassemblement de fachos à Paris, c'est au Parc des Princes." Mais que le PSG se rend, en quelque sorte, complice de ces agissements en détournant le regard de la véritable origine des problèmes qui pourrissent l'image du club depuis des années. Il conclut: "Il faut que ça change."


Cette vidéo a été fournie par les organisateurs de la conférence de presse sur une clé USB. L'auteur de la vidéo n'est pas connu.
http://www.youtube.com/watch?v=oQL5nUgOWKc
keyzer söze
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PSG : Luyindula défend Govou

Peguy Luyindula a pris la défense de Sidney Govou jeudi au Camp des Loges. « Je persiste à croire qu'il est innocent et je le soutiendrai » a indiqué l'attaquant parisien, un ami du Lyonnais.

Sidney Govou a le soutien de Peguy Luyindula, son ancien coéquipier à Lyon. Interrogé jeudi au Camp des Loges, l'attaquant parisien a pris la défense du Lyonnais, mêlé à l'affaire de mœurs qui touche certains joueurs de l'équipe de France. « Je suis l'affaire d'assez loin, mais apparemment c'est le seul à avoir fait des trucs avec la fille alors qu'elle était majeure, a indiqué Peguy Luyindula. Il a quand même le droit de faire ce qu'il veut avec qui il veut à partir du moment où la personne est majeure, surtout si ce n'est pas tarifé. Je persiste à croire qu'il est innocent et je le soutiendrai. En tant qu'ami, forcément je le crois. Je n'ai pas besoin qu'il me prouve quoi que ce soit. »


Foot365
Panenka
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Foot - L1 - PSG
Auteuil tente la négocation


Muettes depuis un mois, les trois associations de suppoters parisiens abonnés au virage Auteuil, ont retrouvé de la voix, jeudi, pour faire entendre leur opinion concernant leur avenir. Menacées de dissolution suite aux graves incidents qui ont émaillé PSG-OM, le 28 février dernier, et entraîné la mort de Yann Lorence, un membre de la Tribune Boulogne, elles se sont opposées à cette extrêmité. «Une suspension inférieure à un an serait une bonne porte de sortie, a expliqué Frédéric Rolin, l'avocat des Supras, mis en cause au même titre que les Authentiks et les Grinta. On pourrait vraiment avoir une position de compromis pour ne pas désavouer le gouvernement.»

Les trois groupes, qui doivent être entendus par la commission ad hoc au ministère de l'Intérieur, tentent par cet intermédiaire de négocier la peine qui devrait prochainement leur être infligée. «Le gouvernement a pris sa décision pour des raisons politiques sans examiner les motifs juridiques, a de son côté estimé François Gilbert, l'avocat des Authentiks, plutôt confiant. Les séries de faits sont vides et ça ne tiendra pas devant la justice». (Avec AFP)


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Hari
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Auteuil va porter plainte contre Boulogne

Cela ressemble à une fracture définitive entre Auteuil et Boulogne, les deux tribunes ennemies du Parc des Princes. Hier, lors d’une conférence de presse, Christophe Uldry, porte-parole de l’association Supras Auteuil, a annoncé qu’une trentaine de plaintes visant des actes racistes et violents étaient en cours de constitution et allait être déposées prochainement.

« Il y a des plaintes contre X mais aussi certaines qui visent nommément des membres de Boulogne, dévoile l’intéressé. C’est une rupture par rapport à ce qui se faisait auparavant dans le milieu. On n’a jamais porté plainte, car on réglait les choses entre nous ou on se taisait. »

Procédure de dissolution


Uldry a précisé que trois groupes du virage Auteuil (Supras Auteuil, Authentiks et Grinta) se sont rapprochés de SOS Racisme. Ces trois associations sont actuellement dans le collimateur du ministère de l’Intérieur, qui a enclenché une procédure de dissolution à leur encontre. Celle-ci doit intervenir à la fin du mois d’avril et fait suite notamment au décès de Yann Lorence, un supporteur de la tribune Boulogne frappé à mort par des membres d’Auteuil le 28 février dernier. Hier, les responsables des trois groupes d’Auteuil ont diffusé une vidéo non datée qui prétend montrer les prémices de cette soirée. On y aperçoit des fans de Boulogne venir provoquer leurs homologues d’Auteuil, dans ce qui semble précéder l’agression de Yann Lorence.

F.G.



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Paris - Rennes, l’échec croisé

Chaque saison, ils déçoivent, et le présent exercice n’a pas échappé à la règle. Si Paris peut encore se consoler avec une Coupe de France, en championnat, le PSG et Rennes seront les grands absents de la distribution des prix. Les manques qui ont conduit à ce double raté sont propres à chaque équipe mais il existe aussi des points communs.

Si le dernier titre de Rennes (champion de France de Ligue 2) remonte à 1983 , le PSG n’est plus sacré en Ligue 1 depuis 1994. Il y a comme une habitude qui s’installe dans ces deux clubs, chaque saison annoncés favoris et chaque saison hors du coup à l’arrivée. Au moins Rennes fait-il mieux sportivement que ne le suppose son argent. Avec ses 48 millions d’euros, il se classe 9e budget de France mais trône à la 5e place sur les cinq dernières saisons. Avec le 4e magot de la L 1, Paris n’a pas intégré le top 5 depuis sept exercices en comptant celui en cours. Si l’on dit que les victoires appellent les victoires, c’est sûrement parce que les ventres mous appellent les ventres mous.

Des entraîneurs entiers et passionnés


Au camp des Loges, Antoine Kombouaré n’a jamais eu sous la main son effectif complet. Hoarau a vécu une demi-saison quasi blanche quand le projet d’équipe était de l’assembler à Erding pour une association très prometteuse sur le papier. L’absence de Hoarau a pénalisé le club et la progression personnelle de l’ex-Havrais. Cumulé aux blessures d’Erding et à la longue indisponibilité de Coupet, Paris n’a pu faire jouer la concurrence. Même déveine à Rennes où l’équipe a dû composer sans son meilleur joueur, Jimmy Briand, pendant trois mois et attendre qu’il retrouve ses sensations début 2010.
Enfin, Antoine Kombouaré et Frédéric Antonetti sont tous deux des entraîneurs volcaniques, entiers et passionnés. Leur personnalité à part, plus que pour d’autres entraîneurs, rend leur adaptation plus difficile qu’ailleurs quand ils débarquent dans une nouvelle place. La première saison d’un technicien est souvent une saison pour voir, s’acclimater, prendre la température. Leurs résultats n’ont pour l’heure pas été à la hauteur. Un deuxième exercice du même tonneau les mettrait sous une pression infernale.

D.S.


leparisien.Fr
Kaionedirection
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Coupet titulaire ?

Absent depuis la fin novembre en raison d'une entorse à la cheville gauche, Grégory Coupet devrait retrouver sa place de titulaire dans le but du PSG samedi, à l'occasion de la réception de rennes (21h00), 34e journée de L1. Blessé aux ischio-jambiers, Mevlut Erding est remis et devrait également débuter la partie aux côtés de Guillaume Hoarau. Suspendu, Claude Makelele sera le seul absent côté parisien.

En face, Frédérc Antonetti ne sait pas encore s'il disposera d'Asamoah Gyan et Alexander Tettey, et décidera au dernier moment si ces deux là font le voyage à Paris. Fabien Lemoine, lui, devrait en être. Il est rétabli de sa gêne à la cuisse


L'equipe.fr
sylvain
L'ITW de Luyindula en plus complet.

Footbll365

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PSG / PEGUY LUYINDULA :
« C'est forcément trop tard »



vendredi 23 avril 2010 - 11h11

Le fait que le Paris Saint-Germain se porte mieux en fin de saison avec sa série de six matchs sans défaite ne suffit pas dans l'esprit de Peguy Luyindula. L'attaquant parisien, qui a par ailleurs défendu Sidney Govou, espère que la Coupe de France effacera une partie des regrets.

Peguy Luyindula, à une semaine de la finale de la Coupe de France, ce match contre Rennes samedi est-il une bonne occasion de se montrer ?
On a tous eu une saison pour se montrer donc ce n'est pas à une semaine de la fin qu'on change ou qu'on décidé quoi que ce soit. Je pense que le coach a déjà fait ses choix. Ça va avec la forme du moment, physique et technique. Ce n'est pas à une semaine de la fin qu'on prépare un match comme ça. C'est comme réviser un examen la veille pour le lendemain.

Arrivez-vous à trouver de la motivation pour jouer contre Rennes alors que le match contre Monaco sera bien plus important ?
La motivation est là. Ça fait quelques matchs que l'on ne perd plus donc on essaye de rester sur cette bonne dynamique. Ça donne de la confiance pour bien aborder cette finale de Coupe de France.

Sur le plan personnel, n'êtes-vous pas déçu d'avoir eu cette blessure à un genou à ce moment de la saison, à la fin de l'hiver ?
C'est compliqué parce que je ne me suis pas blessé d'un coup. J'ai longtemps joué avec cette blessure. A un moment donné, il fallait que ça s'arrête. Et à ce moment-là, je ne pouvais plus. Je n'arrivais plus à courir, à accélérer… Je me suis dit que ça suffisait de jouer sur une jambe. Il fallait faire quelque chose.

« Jouer à l'économie ne préserve pas de tout »

Le Paris Saint-Germain reste sur six matchs sans défaite. Avez-vous des regrets par rapport à cette saison ?
Ça fait longtemps que ce sentiment s'est installé. A la trêve, on n'était pas si loin des premières places en termes de points. Quand on a vu que les mauvais résultats s'enchaînaient et qu'on n'arrivait pas à redresser la barre, c'est plutôt à ce moment-là qu'on a été déçu. Même s'il y a un regain de forme à la fin, si ça repart de l'avant, c'est forcément trop tard parce que les autres ont pris de l'avance.

Comment expliquez-vous cette période délicate ?
Dans une saison, il y a des hauts et des bas. Le problème, c'est que notre bas est intervenu au mauvais moment et qu'il a duré un peu trop. J'aimerais bien savoir l'expliquer mais je n'ai pas de raisons valables.

Allez-vous chercher à vous économiser contre Rennes et Grenoble dans l'optique de la finale contre Monaco ?
Jouer à l'économie ne préserve pas de tout. On peut s'économiser et prendre un tacle qui nous blessera pour la semaine suivante. Après, c'est humain. Ça dépend des caractères mais il y en a qui peuvent essayer de se préserver. C'est important de gagner cette finale mais c'est aussi important de bien se préparer.

« Monaco est une équipe à notre portée »

Cette finale sauvera-t-elle la saison du PSG ?
En tout cas, ça sauvera sûrement notre sentiment d'avoir un peu gâché des choses. Ce serait déjà énorme pour nous. Et puis c'est un titre, ça ne se refuse pas.

Qu'avez-vous retenu des deux matchs de championnat contre Monaco, perdus 2-0 à l'aller et 1-0 au Parc des Princes ?
Un bon match aller, où on perd sur deux fulgurances de leur part et où on est déstabilisé sur un premier contre en fin de match qui nous met dans l'embarras. Et un deuxième match où on doit logiquement les écraser. Mais on tombe sur ce jour-là sur un gardien en excellente forme. Je dirais que sur l'ensemble des deux matchs, c'est une équipe à notre portée vu ce qu'on a produit contre eux. Mais ça ne veut pas dire qu'on va la battre facilement et même qu'on va la battre tout court.

Votre entraîneur parle de la huitième place à aller chercher en Ligue 1. Est-ce aussi dans cet état d'esprit que se trouve le vestiaire ?
Dans le vestiaire, l'état d'esprit, c'est de gagner ce match contre Rennes pour bien se préparer pour la finale. Si on le gagne, ça va nous faire remonter. Et après la finale, on ira chercher ce qu'on doit chercher.

Pourriez-vous vivre deux saisons sans Coupe d'Europe ?
Si je n'ai pas le choix, je dirais oui (Rires). Mais c'est vrai qu'une saison avec une Coupe d'Europe, c'est mieux. Il y a plus de matchs et comme je préfère toujours les matchs aux entraînements, c'est mieux quand il y en a plus.

« Sidney a le droit de faire ce qu'il veut »

Jean-Michel Aulas a soutenu Sidney Govou avant le match contre le Bayern mercredi. Que pensez-vous vous de cette affaire de mœurs qui touche les Bleus ?

Sidney, c'est un ami, quelqu'un que j'apprécie beaucoup. Je comprends qu'il soit affecté. Surtout que d'après ce que j'ai entendu et ce qu'on m'a rapporté, il ne sent pas du tout concerné par cette affaire. Il le clame haut et fort. En tant qu'ami, je le crois. Je n'ai pas besoin qu'il me prouve quoi que ce soit. Après, je suis l'affaire d'assez loin. Mais apparemment, c'est le seul à avoir fait des trucs avec la fille alors qu'elle était majeure. Donc je ne comprends pas trop ce qu'on lui reprocherait. Il a quand même le droit de faire ce qu'il veut avec qui il veut à partir du moment où la personne est majeure et surtout si ce n'est pas tarifé. Je persiste à croire qu'il est innocent et en tant qu'ami, je le soutiendrai quoi qu'il arrive.

Avez-vous des contacts avec lui ?
Non. Je pense qu'on ne doit pas forcément se sentir bien dans une situation comme ça et qu'on n'a pas forcément envie d'en parler. Je pense qu'il y a assez de gens qui l'appellent. Ce n'est pas à moi d'en rajouter et de lui poser des questions sur un truc où je suis persuadé qu'il n'a rien fait.

Est-ce qu'on est en train de tomber en France sur un scandale comme on peut en voir en Angleterre ou en Allemagne ?
C'est sûr que ça relève quand même du scandale. Après, je ne sais pas dans quoi on est en train de tomber. Je pense que ça aurait pu se régler d'une autre façon. Les gens qui l'ont sorti ont pensé que c'était bien pour vendre du papier ou alimenter une certaine presse.

Vous êtes des personnages publics. Le fait que votre vie privée puisse être exposée est-il lourd à porter ?
Ce sont plus les répercussions que ça peut avoir. C'est surtout par rapport à ça qu'il faut faire attention. Il faut toujours essayer de se protéger. Mais comme je le disais pour Sidney, s'il a envie de passer du bon temps avec qui que ce soit de majeur et vacciné, il a droit de le faire.
sylvain
L'Equipe.fr

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Kombouaré veut sa «revanche»

Contre Rennes, samedi au Parc des Princes (21h00), Antoine Kombouaré voudra sa «revanche» du match aller, une défaite (0-1, 18e journée) que l'entraîneur du Paris-SG n'a toujours pas digéré. Il a expliqué vendredi les raisons de sa frustration. «Je veux gagner demain et les joueurs aussi ! La défaite contre Rennes à l'aller nous reste en travers de la gorge. On n'a pas fait un mauvais match, (mais) ça part (le but, ndlr) d'une touche offensive qui est contrée et Bangoura part seul. Ce serait super de prendre une revanche.»

Pour le technicien kanak, ce PSG-Rennes a valeur de «test» puisque deux points seulement séparent Rennes de Monaco, le futur adversaire de Paris en finale de la Coupe de France, le 1er mai. Un rendez-vous que Kombouaré rechigne à évoquer. «Il y a une série de cinq matches à jouer et 15 points en jeu, plus la finale. La meilleure façon de bien la préparer, c'est déjà de bien aborder les matches qui précèdent avec des points, de la sérénité.» Après la réception de Rennes, les Parisiens iront à Grenoble, mardi 27 avril (35e journée).

Coupet de retour ?

Quant au retour de Grégory Coupet, intégré au groupe contre Saint-Étienne dimanche dernier (0-0), il ne semble pas d'actualité dès samedi soir. Le coach parisien n'a pas voulu répondre directement mais il à lâché sur l'ancien lyonnais : «Je souhaite qu'il travaille fort pour qu'il revienne au maximum de ses possibilités. Il n'est pas tout à fait au meilleur de ses possibilités.»
- Christophe MICHEL, au Parc des Princes.


L'Equipe.fr

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Foot - L1 - GF38
Mesures restrictives face au PSG

La rencontre entre Grenoble et le Paris-SG, programmée mardi 27 avril dans le cadre de la 35e journée de Ligue 1, verra des mesures restrictives d'accès au stade des Alpes (19h) avec contrôle de pièce d'identité ou de justificatif de domicile et interdiction de tout signe distinctif du PSG, a annoncé vendredi le GF38. «Selon les mesures prises par la préfecture, en relais du ministère de l'Intérieur, chacun des spectateurs devra bien se munir d'une pièce d'identité ou d'un justificatif de domicile assurant que la personne habite dans l'un des départements suivants: l'Ardèche, la Drôme, l'Isère, la Savoie et la Haute-Savoie», fait savoir un communiqué du club grenoblois.

«Des contrôles aléatoires seront effectués lors de l'accès au stade», précise-t-on de même source tout en précisant que «tout signe distinctif d'appartenance au PSG, dans, et aux abords du stade seront interdits». Les billets pour ce match ne sont vendus que sur présentation d'une pièce d'identité, d'un justificatif de domicile, avec une limitation du nombre de places à deux par acte d'achat. Grenoble-PSG a été décalé au mardi 27 avril en raison de la finale de la Coupe de France disputée par le club de la capitale contre Monaco, le samedi 1er mai. (Avec AFP)
sylvain
Le Parisien

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A Paris, l’émulation est de retour
A une semaine de la finale de la Coupe de France, la confrontation face aux Rennais sonne comme une répétition générale pour des Parisiens invaincus depuis six matchs.


Antoine Kombouaré aimerait bien ne parler que du match face à Rennes, disputé ce soir au Parc, voire de celui contre Grenoble, programmé dès mardi. Mais finale de Coupe de France dans une semaine oblige, tout ramène l’entraîneur parisien à cet événement.

Grégory Coupet encore trop juste ?

Hier, le technicien a éludé la question du gardien présent ce soir au coup d’envoi dans les buts du PSG.
Coupet, qui a fait son retour dans le groupe la semaine dernière, ou Edel ? « Ils seront informés les premiers », coupe Kombouaré. L’ancien international désire-t-il voir son remplaçant disputer la finale face à Monaco ? « C’est son avis, ses propos à lui. Je souhaite avant tout qu’il travaille fort pour qu’il revienne au maxi de ses possibilités. Quand il sera en pleine bourre, comme on dit, je serai alors amené à faire un choix. » A-t-il atteint ce « maxi » ? « Non, pas tout à fait, répond alors le Kanak. Il travaille pour retrouver son niveau. »

Rennes, répétition générale
Les Bretons comptent deux points d’avance au classement sur Monaco. Leur niveau paraît donc similaire à celui des joueurs du Rocher. Il y a tout dans ce PSG - Rennes, hormis un Makelele suspendu, pour en faire la répétition générale avant la finale. Ce que ne sera pas en revanche Grenoble - PSG, match pour doublures. « C’est un match-test », convient Kombouaré. A priori, le onze de ce soir ressemblera à un ou deux éléments près (moins Makelele) à l’équipe de départ au Stade de France. « Le meilleur moyen de préparer la finale est de bien aborder les matchs qui précèdent en rapportant des points et en montrant de la confiance », insiste Kombouaré.

Un nouvel état d’esprit
« On a envie de poursuivre notre série de six matchs sans défaite » (toutes compétitions confondues), complète-t-il. Dans le vestiaire, les joueurs se sont promis après la défaite contre Nice (1-0) de ne plus perdre. Ce « pacte » émerveille l’entraîneur : « Parfois, un joueur lance ça pour rigoler. Certains l’ont pris au sérieux. Ce serait fantastique : cela voudrait dire douze matchs sans défaite jusqu’à la fin de la saison. » Ce PSG - Rennes devient donc une occasion de plus de s’y coller tout en songeant au nouvel objectif en championnat : la 8e place. Au camp des Loges, l’émulation est de retour. « Je sens que tout le monde est concentré et se prépare à finir en boulet de canon la saison. Les bons résultats ont amené ce groupe à se sentir mieux », sourit Kombouaré.

PSG - RENNES 21 HEURES, AU PARC DES PRINCES
Arbitre : M. Ledentu.
PSG : Edel - Jallet ou Ceará, Camara, Sakho, Armand (cap.) - Giuly, Ngoyi, Clément, Sessegnon - Erding, Hoarau. Entr. : Kombouaré.
Rennes : Douchez - Fanni, Mangane, Hansson (cap.), Bocanegra - Ya. Mvila, Lemoine - Bangoura, J. Leroy, S. Marveaux - Briand. Entr. : F. Antonetti.



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Le match Ceará - Jallet


Il est arrivé cet été avec l’étiquette de doublure. Neuf mois après, Christophe Jallet, auteur de trois buts et six passes décisives, s’est imposé avec brio dans l’effectif parisien. Au point de pousser Ceará sur le banc ? En cette fin de saison, le Brésilien, de retour de blessure, conservera-t-il son poste de latéral droit ? Etat des lieux des forces et faiblesses des deux joueurs.


Des prestations similaires.
Cette saison, en Ligue 1, Christophe Jallet a été titularisé à 20 reprises dont 11 en tant que latéral droit (trois fois pour cause de forfait de Ceará, trois fois parce que le Brésilien évoluait à gauche de la défense, cinq fois par choix de l’entraîneur). A ce poste, il est l’auteur d’une passe décisive, le 13 mars face à Sochaux (4-1) tandis que la moyenne de ses notes s’élève à 4,8 dans le journal « le Parisien ». En L 1, Ceará compte, lui, 24 titularisations dont 21 à droite. A son actif : une seule passe décisive contre Auxerre, le 28 novembre (1-0). Sa moyenne des notes est de 4,7. Cette saison, l’un et l’autre ont donc offert des prestations assez proches au poste de latéral.

Ceará, à court de forme.
« Ils sont tous les deux en concurrence, affirme Antoine Kombouaré. Après, c’est la forme du moment, les prestations qu’ils sont amenés à faire qui permettront de trancher. » Or, de retour sur les pelouses de Ligue 1 la semaine dernière à Saint-Etienne (0-0) après quatre semaines d’absence pour une douleur aux adducteurs, le Brésilien souffre logiquement d’un manque de rythme. Sa prestation à Geoffroy-Guichard a d’ailleurs été moyenne. A l’inverse, Christophe Jallet est en pleine ascension. Pour preuve, son match contre Bordeaux (1-0) le 10 avril. Son intérim, lors de l’indisponibilité de Ceará, soit deux matchs de L 1 et deux de Coupe de France, s’est révélé convaincant : le PSG n’a perdu aucune de ces rencontres.

Jallet, victime de sa polyvalence ?
Les deux hommes sont tous deux spécialistes du poste de latéral droit. Mais cette saison, Christophe Jallet s’est surtout illustré en tant que milieu droit. En neuf titularisations, il a trouvé une fois le chemin des filets et délivré quatre passes décisives. En tant que remplaçant, il a inscrit deux buts et offert une passe décisive. L’ex-Lorientais a d’ailleurs pris goût à ce rôle où il peut mieux exprimer ses talents offensifs. Paradoxalement, cette polyvalence pourrait lui coûter une place de titulaire puisqu’elle fait de lui un joker de luxe à tout moment dans un match s’il faut remplacer Ceará ou Giuly.


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CHIFFRE
6 DÉFAITES


Le PSG reste sur une série de six défaites face à Rennes, quatre en déplacement et deux à domicile (1-0 la saison dernière, 3-1 en 2007-2008). Sa dernière victoire remonte au 28 octobre 2006 (1-0). Mais sur les dix dernières confrontations au Parc, le bilan reste positif pour le PSG : six victoires, trois défaites, un nul.
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