Aide - Recherche - Membres - Calendrier
Version complète : [Club] Revue de presse
Forum de Culture PSG > Les forums du Haut : L'actualité du PSG et du football > L'actualité du PSG
Pages : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 99, 100, 101, 102, 103, 104, 105, 106, 107, 108, 109, 110, 111, 112, 113, 114, 115, 116, 117, 118, 119, 120, 121, 122, 123, 124, 125, 126, 127, 128, 129, 130, 131
Alexinho
Citation
Leonardo président ?

Selon Le Parisien, Leonardo pourrait prendre la place de président en lieu et place de Robin Leproux.

Attendu dans les prochaines heures dans le nouvel organigramme du Paris SG, Leonardo pourrait même devenir le futur président du club parisien. Le Parisien annonce que Robin Leproux est actuellement à Doha pour discuter avec les nouveaux propriétaires du club.

Sport24.com
C'est le regard de l'autre
Citation
Le rôle de Leonardo se précise

Si l’arrivée de Leonardo à Paris ne fait désormais plus de doute, la nature exacte de son poste reste encore à définir. Il est acquis que l’ancien joueur du PSG disposera des pleins pouvoirs sportifs.



Le PSG tient son nouvel homme fort. Si l’annonce de l’arrivée de Leonardo ne doit pas être officialisée tout de suite, à en croire un proche du Brésilien (certaines sources évoquent malgré tout une annonce en fin de semaine), son prochain engagement avec Paris ne fait plus aucun doute.
Hier, les déclarations de Massimo Moratti, le président de l’Inter Milan où son contrat d’entraîneur court jusqu’en juin 2012, se veulent sans équivoque. Le dirigeant lombard recherche un successeur à Leonardo.
La seule interrogation, aujourd’hui, se rapporte à la nature exacte de la fonction dévolue à l’ancien milieu de terrain parisien (entre 1996 et 1997) dans l’organigramme du club. Quand les propriétaires qatariens l’ont reçu ce week-end à Doha, ils lui ont proposé de prendre la place de président. De fait, Robin Leproux aurait alors été poussé vers la sortie. De nature prudente, Leonardo, peu désireux de surcroît d’avoir à gérer les changements susceptibles d’intervenir dans les prochaines semaines, a refusé.
Bien que l’intitulé de son poste ne soit pas encore connu, il devrait être manageur sportif, en charge de toute la politique sportive du PSG version Qatar. Ses prérogatives élargies empiéteront inévitablement sur celles d’Antoine Kombouaré, de Robin Leproux et d’Alain Roche dans ce domaine.

D’autres surprises ne sont pas à écarter ces prochaines semaines

Un autre salarié pourrait, lui, être remercié à plus courte échéance. Il s’agit du directeur général, Philippe Boindrieux. En effet, les nouveaux patrons ont prévu, au quotidien, de confier la gestion financière et administrative du club à des hommes à eux.
Après avoir imaginé un remaniement en profondeur, les Qatariens ont donc décidé de se conformer à leur idée première. A savoir garder, dans un premier temps, le staff actuel. Le PSG, de son côté, a assuré que Robin Leproux, actuellement au Qatar, restait en poste après deux entretiens hier matin avec les décideurs qatariens. « Robin a été confirmé. Les Qatariens veulent affiner l’organigramme avec l’arrivée de Leonardo. Ils n’ont demandé la tête de personne », explique-t-on en substance dans les couloirs du Parc.
Leproux s’est sans doute vu remettre sa feuille de route pour les prochaines semaines. En matière de recrutement aussi. Les versions sur cet aspect crucial de l’été se contredisent. Quoi qu’il en soit, les Qatariens pourraient, dans un premier temps, ne pas consentir de folies financières. L’arrivée de Leonardo, au salaire conséquent (on parle de 5 M€ à 6 M€ annuels), démontre pourtant leur ambition et leur volonté d’investir à moyen terme. « Le prince Tamin bin Hamad al-Thani, le nouveau propriétaire, espère décrocher le titre dès 2012 et il regarde de près l’avancée des choses, même s’il le fait depuis Doha », confirme un proche du dossier. D’où les rendez-vous au Qatar de ces derniers jours avec Leonardo, Kombouaré et Leproux. Leonardo arrive, mais d’autres surprises ne sont pas à écarter d’ici à la reprise de la Ligue 1.



Citation
«C’est quelqu’un de très compétent»

RAÏ ami et ancien coéquipier de Leonardo à Paris

Présent au Parc des Princes hier matin, dans le cadre du Vitality Tour, une opération visant à sensibiliser les enfants à une bonne hygiène de vie, l’ancien capitaine du PSG s’est réjoui de l’arrivée imminente de son compatriote Leonardo.

Que pensez-vous de l’arrivée prochaine de Leonardo au PSG?
RAÏ. Le PSG, c’est mon club de cœur. Leonardo, c’est un grand ami. Evidemment que je serais content de les voir associés. Mais je ne sais pas où en sont les contacts. Je l’ai eu hier au téléphone, mais il est en famille au Brésil et on en a à peine parlé.

Que peut-il apporter au club?
Il a une très grande expérience, que ce soit comme joueur, comme dirigeant ou comme entraîneur. Il a une vision globale de ce milieu. C’est quelqu’un de très professionnel, avec un fort réseau. Il peut aider n’importe quel club. Il l’a prouvé au Milan AC où il a passé presque dix ans.

Sa venue permettra-t-elle au PSG d’entrer dans une nouvelle ère?
Déjà avec l’arrivée des nouveaux propriétaires, j’ai l’impression que beaucoup de choses vont changer. Ils semblent avoir envie d’investir pour recruter des joueurs de haut niveau et faire du PSG un grand club européen. Ils cherchent des gens qui puissent les y aider. Je ne sais si ce sera Leonardo, mais c’est quelqu’un de très compétent.

Le PSG est donc sur la bonne voie pour devenir enfin un grand club?
Le PSG avait déjà un très grand potentiel. C’est la capitale de la France. Le club possède une marque très forte, avec de nombreux supporteurs. Mais même si l’argent ne fait pas tout, pour devenir un grand club européen il faut des moyens financiers! Et de ce côté, ça a l’air bien parti. Paris a donc tout pour réussir.


succo
Citation
PSG: Platini sceptique

Michel Platini, président de l'UEFA, a indiqué qu'il n'était "pas fan" de l'arrivée des investisseurs qataris au Paris SG, se faisant le défenseur de "l'identité" des clubs plutôt que de la politique "d'acheter des gens à droite, à gauche".

"Je sais que je défends quelque chose qui n'est plus défendable, mais je ne suis pas fan. S'ils ont le droit de le faire, ils le feront. Moi, je suis pour l'identité d'un club plutôt que d'acheter des gens à droite, à gauche", a expliqué le dirigeant devant la presse.

"Je ne suis pas très fan des propriétaires étrangers, c'est ce que j'ai dit aux Anglais (dont certains clubs sont rachetés par des investisseurs non-anglais, comme Manchester City par exemple), mais les lois françaises et anglaises sont ainsi faites, je n'y peux rien, je ne peux rien faire là dessus", a-t-il souligné.

"On peut avoir un propriétaire du qatar, un directeur sportif brésilien, et pourquoi pas un entraîneur italien et des joueurs d'autres nationalités: je ne vois pas le rapport avec le PSG. Je vais peut-être passer pour un ringard, mais je préférerais que des gamins des villes concernées commencent à jouer dans leurs clubs plutôt que des joueurs venus d'ailleurs. Moi je suis parti jouer à l'étranger, mais j'ai commencé d'abord dans le club de ma région, à Nancy", a-t-il poursuivi.

Heiji-sama
Citation
Côté transferts, Paris en plein flou

Après avoir agité le début du mercato avec les signatures du gardien Nicolas Douchez, et surtout du prometteur attaquant Kevin Gameiro, le PSG traverse aujourd’hui une période de flottement. « Je cherche à les joindre depuis trois jours, mais personne ne rappelle! » explique cet agent de joueur. Depuis mardi dernier, et l’annonce de l’arrivée imminente de Leonardo comme manageur ou directeur sportif, le staff du Paris Saint-Germain navigue en plein brouillard

Les informations les plus contradictoires circulent et les différentes tractations ont été mises en stand-by. De fait, les dirigeants du club de la capitale se montrent très discrets. « On ne sait rien du tout. On attend l’arrivée de Leonardo. De toute façon, on ne connaît pas l’enveloppe et on ne sait pas ce qu’on peut faire : des grands ou des petits joueurs? » avance un salarié du club. Il se murmure que Leonardo travaillerait déjà sur d’autres pistes, comme celle de l’international Jérémy Ménez ou du milieu récupérateur brésilien Fernando, actuellement à Porto.
Si Antoine Kombouaré a bien appelé Milan Bisevac, dimanche dernier après son entrevue avec le prince héritier du Qatar, il s’agissait seulement de rassurer le défenseur central serbe. « Tu restes la priorité, mais il faut patienter. Ne signe pas ailleurs », lui aurait déclaré en substance l’entraîneur parisien. Les autres dossiers de recrutement n’ont pas plus avancé. Saint-Etienne affirme n’avoir reçu aucun appel du PSG pour discuter d’un transfert de ses deux joueurs, Blaise Matuidi et Dimitri Payet, visés par Paris. Dans le même ordre d’idées, les discussions pour les prolongations d’autres joueurs, comme Ludovic Giuly, en fin de contrat, ou de Sylvain Armand, n’ont pas avancé d’un pouce, voire n’ont même pas débuté. « On se demande à quoi ça sert de parler avec des gens qui ne seront peut-être plus en place dans quelques jours? » anticipe un autre agent. Au sein du Parc des Princes, siège du club, la fébrilité a semble-t-il gagné une partie du personnel. Certains, inquiets pour leur avenir, attendaient hier impatiemment le retour du président Leproux. Apprendre aujourd’hui que ce dernier pourrait décider de quitter ses fonctions ne sera sûrement pas fait pour les rassurer.


Citation
Leproux : rester le patron ou partir

Robin Leproux est rentré hier de Doha. Parti mardi soir au Qatar à la rencontre du nouveau propriétaire du PSG, le prince Tamim bin Hamad al-Thani, le président du club parisien a passé deux jours intensifs avec moult réunions au menu. Resté injoignable hier, Leproux refuse pour l’instant de s’exprimer sur l’avenir du PSG.
Mais de son voyage ressortent deux informations : Paris va changer très vite de périmètre et de dimension.

Malgré des échos parfois contradictoires, le nouvel actionnaire a maintenant arrêté une stratégie en matière des transferts : mettre le paquet absolu, recruter des stars internationales, ne plus vraiment s’intéresser aux joueurs de Ligue 1 un temps pistés et surtout gagner le Championnat de France le plus vite possible. C’est le sens de l’arrivée de Leonardo, qui pourrait signer son contrat ce week-end et ainsi officialiser sa venue. « C’est fait à 95% », dit un proche du dossier.

Il n’a jamais voulu être un président potiche

Le nouveau plan de bataille des Qatariens montre une certaine méconnaissance de la complexité du PSG et du Championnat de France où l’on arrive peut-être plus vite à ses fins en enrôlant des éléments rompus à la L1. Le PSG peut-il être seulement un jouet que l’on veut faire briller?
Mais désormais, l’interrogation majeure, côté Parc des Princes, concerne l’avenir de Robin Leproux. Le président n’a obtenu aucune assurance au terme de son périple qatarien. Tout va se jouer dans les dix jours qui viennent.
Soucieux de ses prérogatives, le dirigeant n’a jamais fait mystère de ses principes managériaux : ou il est le patron de plein exercice, ou il s’en va. « Le job de président du PSG ne m’appartient pas », aime-t-il à répéter depuis deux ans qu’il anime le club. Autrement dit, si Leonardo estime que Leproux empiète sur son terrain ou si Leproux considère qu’il ne peut effectuer son travail comme il l’entend, il partira. Il veut dire diriger le club avec les mêmes pouvoirs qu’aujourd’hui : mercato, gestion de l’entraîneur et de l’effectif et décisions économiques majeures avec la direction en place. Cette volonté est-elle compatible avec l’énorme pouvoir dont va disposer Leonardo? Rien n’est moins sûr. Surtout que les Qatariens ont proposé au Brésilien la présidence du PSG lors de leurs discussions en tête-à-tête le week-end dernier. Amoureux du club, Leproux ne se battra pas pour rester s’il ne commande plus. S’estimant depuis le début de sa fonction de passage, il n’a jamais voulu être un président potiche. Certains de ses prédécesseurs auraient accepté qu’on rogne sur leurs décisions, pas Leproux, dont les pleins pouvoirs sont le fil conducteur de RTL au PSG en passant par M 6.
S’il quitte le club, qu’il le décide ou qu’il soit mis devant le fait accompli, les Qatariens pousseront-ils Leonardo à sa place? Ou se mettront-ils à la recherche de l’homme idoine, capable d’accepter un rôle de dirigeant réduit à sa portion congrue? Le PSG vit un tsunami émotionnel mais traverse aussi un abysse d’incertitudes


Le Parisien
Caps
Citation
Nene joueur de la saison 2010/2011
Joueur de la saison | 16/06/11 | 18:30

Tout au long de la saison 2010/2011, les internautes de PSG.FR ont voté pour le Joueur du match. Le milieu de terrain du PSG Nene termine ainsi en tête du classement du Joueur de la saison.


Près de 450 000 clics et un total de 32% pour Nene, ce n’est pas un vote, c’est une plébiscite ! Auteur d’une belle saison 2009-2010 avec l’AS Monaco, ponctuée par 14 buts et 4 passes décisives et une participation à la finale de la Coupe de France perdue face au… PSG, le milieu de terrain s’engage à l’été 2010 avec le club de la capitale.



Le Brésilien fait rapidement son trou sur l’aile gauche et est décisif en Ligue 1 comme en Europa League. Le numéro 10 participe pleinement au beau parcours du club de la capitale en championnat (4e) et en Coupes (finale de Coupe de France, demi-finale de Coupe de la Ligue et 8e de finale d’Europa League).



Le Parisien termine une première saison accomplie au sein du PSG, avec un total de 14 buts pour 7 passes décisives et une nomination pour le Joueur de la saison aux Trophées UNFP. Il devance au classement Guillaume Hoarau, auteur de 20 buts toutes compétitions confondues, et Mamadou Sakho, sacré Meilleur Espoir aux Trophées UNFP et devenu international cette saison, tout comme le numéro 9 du PSG.



LES RESULTATS DE VOS VOTES SUR PSG.FR :
1. NENE (32%)
2. GUILLAUME HOARAU (13%)
3. MAMADOU SAKHO (8%)


PSG.fr
giovanni pontano
Citation
Paris SG : Vers une révolution en grande pompe


Les rumeurs les plus folles circulent depuis la prise de pouvoir des nouveaux dirigeants qatariens et les contours du PSG 2011-2012 sont encore flous. Alors que l'organigramme officiel devrait être dévoilé dans une dizaine de jours, Robin Leproux et Antoine Kombouaré sont sur la sellette.



Au départ, le rachat du Paris Saint Germain était un fantasme. Puis devenu officiel, les premières rumeurs de transfert, basées à coup de grands noms, prêtaient à sourire. Avec l'arrivée probable de Leonardo, entraîneur de l'Inter Milan, les noms farfelus évoqués dans la presse commencent à devenir crédibles.

Leonardo et le grand chambardement

Alors que l'arrivée de Leonardo au PSG se précise, que va-t-il advenir de Robin Leproux et Antoine Kombouaré ? C'est la question du moment, alors que l'avenir des deux hommes forts du club parisien ne semblent plus ne tenir qu'à un fil.Alors qu'il s'est rendu à Doha pour rencontrer le prince héritier du Qatar, Tamim bin Hamad al-Thani, Robin Leproux n'est pas sûr de conserver ses fonctions. En fait, les qatariens auraient même proposé le poste de président à Leonardo...qui aurait refusé. Selon L'Equipe, le club de la capitale s'apprêterait à nommer Benoît Rousseau, ancien directeur financier du PSG du temps ou Leonardo était joueur.

Quand un nouvel investisseur débarque, il n'est pas rare qu'il veuille placer ses hommes de confiance. Or, Robin Leproux n'aurait pour l'instant reçu aucune assurance de conserver ses fonctions. Ses prérogatives pourraient de toute manière être largement diminuées, étant donné que l'entière responsabilité sportive du Paris Saint-Germain devrait être dévolu à Leonardo. Autant dire que le Brésilien serait sous l'autorité directe des investisseurs qatariens, mais pas de l'ancien dirigeant de RTL. Dès lors, Leproux, qui s'est toujours décrit comme un véritable patron, peut-il se contenter d'un siège dans l'ombre ?

Bientôt la fin pour Kombouaré ?

Reçu lui aussi au Qatar, dimanche dernier, pour rencontrer les nouveaux actionnaires du PSG, le Kanak en serait ressorti lui aussi fragilisé. Là encore, le problème principal est la diminution du domaine d'intervention de l'ancien entraîneur de Valenciennes. Jusque là décisionnaire sur les mouvements du Paris Saint-Germain, Kombouaré, dans ce nouvel organigramme, ne serait plus qu'un simple coach. Avec une pression très forte sur ses épaules, vu qu'il sera dans l'obligation de devenir champion de France à l'issue de la prochaine saison. Il pourrait quand même se laisser convaincre, considérant qu'il s'agirait alors de l'opportunité de sa vie. Et donc, se satisfaire de ce rôle de pion, le jeu en valant nettement la chandelle.

Le problème, pour l'ancien joueur parisien, est qu'il pourrait tout bonnement ne pas avoir le choix. Selon l'Equipe, « Leonardo a demandé à venir avec un entraîneur qu'il aurait lui même choisi ». Actuellement au Brésil ou il commence à prospecter sa vision du futur PSG, l'ancien dirigeant du Milan AC devrait être tenté d'emporter dans ses bagages un nouveau coach, qui pourrait être Carlo Ancelotti. Actuellement libre après son départ de Chelsea, l'italien est très ami avec Leonardo et la folie des grandeurs des qatariens seraient de nature à satisfaire son appétit.

De l'argent à gogo

Selon L'Equipe, les nouveaux propriétaires du PSG s'apprêteraient à déverser la somme hallucinante de 150 millions d'euros sur le marché des transferts, dès cet été. C'est dans ce sens que le prince héritier du Qatar aurait signifié à Leonardo que le titre de champion de France serait visé dès l'année prochaine. A plus long terme, remporter la Ligue des Champions serait même un désir que les qatariens feraient tout pour obtenir, malgré la difficulté de la tâche.

Qui dit grand projet dit forcément grands joueurs. Alors que le Paris Saint-Germain vient de recruter Kévin Gameiro, les cibles visés par la direction actuelle (Payet, Bisevac, Matuidi, Martin) seraient mises à l'abandon. L'arrivée de Leonardo aurait fait changé les choses et des joueurs à dimension internationale seraient maintenant dans le viseur. Alors qu'on évoque des contacts au Brésil avec Ganso et surtout Lucas, qui vient du même club que l'entraîneur actuel de l'Inter Milan, les pistes japonaises sont à prendre au sérieux. On évoque un intérêt pour Nagatomo, l'arrière gauche de l'Inter, et Honda, le milieu offensif du CSKA Moscou qui avait été sacré meilleur joueur de la Coupe d'Asie des nations...au Qatar en début d'année.

Plus surréaliste, la Gazetta dello Sport évoque ce vendredi la possibilité d'un transfert du Brésilien Kaká vers le club de la capitale. Leonardo a un lien très fort avec le Ballon d'Or 2007. Il l'a régulièrement au téléphone et c'est lui qui l'avait fait venir au Milan AC quand il était responsable du recrutement milanais. Egalement brésilienne, la piste de Fernando intéresserait le probable futur directeur sportif du PSG. Selon le Diario de Noticias, Paris est venu aux renseignements pour le milieu défensif du FC Porto. Le club portugais a fixé la clause de départ du Brésilien à 30 millions d'euros, mais il devrait être accessible pour une somme moins élevée.

Le projet présenté dans une dizaine de jours

Quoi qu'il arrive, l'annonce de la signature de Leonardo ne pourra être effective qu'à la date de finalisation de la vente du club, d'ici à une dizaine de jours. Les dirigeants qatariens feront alors une présentation officielle et c'est Nasser al-Khelaifi qui devrait devenir le nouveau président du Conseil de Surveillance. Oeil avisé de Tamim bin Amad Al-Thani, il est notamment l'investigateur en chef du rachat des droits de la Ligue 1 à l'International par la chaîne de télévision qatarienne, Al Zazeera Sport. A ce sujet, le slogan de la chaîne est sans équivoque : we have no limits.

Source:France Soir
sylvain
RMC

Citation
Paris c’est f(l)ou !


Alors que l’arrivée de Leonardo se précise de jour en jour, l’avenir d’Antoine Kombouaré et surtout de Robin Leproux s’inscrit en pointillés, au gré des souhaits des nouveaux dirigeants qataris. Explications.


« Peut-être… » Alors qu’un journaliste transalpin le questionne sur une éventuelle officialisation du départ de Leonardo, ce commentaire du président de l’Inter Milan essaime le doute. Sauf que contrairement à ce qu’a pu avancer le boss de l’Inter, Leo n’est pas encore Parisien. Toujours lié au club lombard jusqu’en 2012, l’entraîneur brésilien n’a encore rien signé avec le PSG. Reste que le champion du monde 1994 est désormais tout proche de Paris. Selon nos informations, son arrivée dans la capitale n’est plus qu’une question d’heures. Sauf que ce renfort imminent va entraîner quelques dommages collatéraux. Robin Leproux mais aussi Antoine Kombouaré sont en première ligne. Le président et l’entraîneur parisiens, respectivement sous contrat jusqu’en 2012 et 2013, sont toujours en place, mais jusqu’à quand ?

Rai en renfort ?

Déjà, Leonardo aurait sondé certains de ses proches. L’ancien milieu de terrain carioca, Rai est l’un d’entre eux. Il pourrait, dans un futur proche, intégrer l’organigramme du PSG. Toutefois, aucun changement radical n'est à prévoir avant le 30 juin, date officielle et effective du changement de propriétaire. En revanche, des départs sont envisageables lors de cette période estivale alors que la nomination de nouvelles têtes, notamment dans le domaine administratif, reste d’actualité.

En interne, les salariés du PSG craignent une révolution de palais. Et l’inquiétude est palpable. Celle-ci s’explique surtout par le flou en coulisses, même si Sébastien Bazin avait assuré, il y a une quinzaine de jours, que Robin Leproux resterait à son poste. Problème : l’ancien de M6 et de RTL a l’habitude d’avoir les coudées franches. Il répète à qui veut bien l’entendre que si son pouvoir présidentiel diminuait, il ne resterait sans doute pas. L'hypothèse d'intégrer le comité exécutif de la FFF – il figure sur la liste de Fernand Duchaussoy – pourrait aiguiser son ambition au niveau fédéral.

Dans ce flou artistique où les rumeurs les plus folles circulent, Antoine Kombouaré reste injoignable. L’entraîneur parisien est en vacances à l’Ile Maurice. Accompagné de ses deux amis normands, Franck Dumas et Xavier Gravelaine, le coach du PSG profite des greens mauriciens et du soleil tropical. Bien loin de l’agitation parisienne et des actionnaires qataris.
parano
Citation
PSG: pourquoi les Qataris doivent tout dépenser cet été

Dans l’histoire du foot européen, le Paris Saint-Germain restera sans doute comme le dernier grand club arrosé à fonds perdus par un mécène aux poches pleines. La règle du fair-play financier mise en œuvre par le président de l’UEFA Michel Platini empêchera en effet toute folie au delà de la prochaine saison.

Vous n’y croyez pas? Rentrons dans le détail des textes adoptés par l’organisation continentale en septembre 2009. Selon ces derniers, en 2013, l’UEFA examinera les exercices comptables des saisons 2011-2012 (qui débute le 1er juillet prochain) et 2012-2013 de tous les clubs européens. Et la règle est draconienne : le déficit cumulé des clubs sur les deux exercices ne devra pas dépasser 45 millions d’euros. En cas de débord, ceux-ci ne pourront pas participer à la Champions League ou à l’Europa Cup en 2014-2015.

Si le quotidien l’Equipe dit vrai, et que le PSG engage 150 millions d’euros dans le prochain mercato, le déficit 2011-2012 du club sera abyssal. Et même si les Qataris s’assagissent en 2012-2013, l’amortissement comptable des transferts de la saison précédente pèsera encore très lourd sur les comptes. Bref, le PSG qui a déjà perdu 20 millions d’euros par an lors des deux dernières saisons sans particulièrement casser sa tirelire devrait exploser la limite de 45 millions et être interdit de Coupes d’Europe. Heureusement, l’UEFA a prévu une période transitoire. Si le PSG diminue son déficit en 2012-2013 par rapport à 2011-2012, il pourra échapper à la sanction.

Résumons-nous : le PSG peut dépenser autant qu’il le souhaite lors de la saison 2011-2012, c’est à dire lors des prochains mercatos d’été et d’hiver. Ensuite, il devra largement réduire la voilure pour rentrer dans le rang. Les saisons suivantes, l’UEFA sera même plus exigeante encore puisque les clubs ne pourront pas perdre plus de 30 millions d’euros sur 3 saisons, soit pas plus de 10 millions d’euros par saison. Avec de tels critères, l’OL n’aurait pas pu jouer en Champions League cette saison…

Un dernier point : de nombreux présidents français estiment qu’un Abramovitch ou un Moratti pourra toujours injecter des millions d’euros dans son club sous forme d’apport en capital pour compenser les pertes. Ils ont tort : l’UEFA observera le déficit d’exploitation, c’est-à-dire la différence entres les recettes réelles (stade, sponsoring…) et les dépenses (salaires…). Une injection en capitaux ne pourra donc pas annuler cette perte. Ce n’est pas fini : les actionnaires qataris ne pourront pas non plus contourner le règlement par un sponsoring bidon, par exemple en inscrivant «Vive le Qatar» sur le maillot du PSG contre un chèque de 100 millions par an versé au club. L’annexe X.B.j, page 73, du règlement stipule que l’UEFA vérifiera la «juste valeur» des contrats signés entre le club et ses actionnaires, qu’il s’agisse de sponsoring ou de loges.

Michel Platini avait laissé toute l’Europe du foot incrédule lorsqu’il avait présenté ce projet lors de son élection à la tête de l’UEFA. Sauf à ce que son texte soit décricoté, l’ère des mécènes, des pétrodollars et des troubles roubles sera pourtant bientôt révolue.

FootBiz
parano
Citation
Au club, plusieurs têtes pourraient tomber



C’est tout le paradoxe de ce PSG. Après avoir concrétisé les arrivées de Nicolas Douchez et de KevinGameiro, le club de la capitale vient de frapper un grand coup en formulant une offre pour le jeune Varane (voir ci-dessus). Les dirigeants parisiens continuent de travailler comme si de rien n’était. Pourtant, ces derniers jours, ils se demandent tous s’ils ont encore un avenir à Paris, le futur organigramme du club, version Qatar et Leonardo, étant encore bien flou.
Dernièrement , l’un d’entre eux aurait ainsi confié qu’il craignait que toutes l e s t ê t e s pensantes du PSG, de Leproux à Kombouaré, ne soient poussées vers la sortie d’ici à début juillet. Qu’en est-il vraiment ? De retour du Qatar jeudi soir, Robin Leproux était au Parc des Princes hier. Mais comme nous l’indiquions dans nos éditions d’hier, le président parisien n’exclurait pas un départ s’il ne conservait pas toutes ses prérogatives actuelles, y compris le domaine sportif. Or il semblerait que Leonardo, une fois aux commande s , aurait bel et bien les pleins pouvoirs dans ce secteur précis.
Philippe Boindrieux, le direct e u r g é n é r a l , paraît lui aussi menacé. Dès mercredi dans les couloirs du Parc d e s Princes, il se murmurait déjà qu’il était sur le départ. « Il a l’air très affecté », raconte un salarié. « De par son poste, il est très exposé », confirme une source proche du dossier. La logique voudrait en effet que les nouveaux propriétaires placent l’un des leurs à ce poste si stratégique.
Sa fonction a d’ailleurs été proposée à Benoît Rousseau, ancien directeur financier du club, qui a représenté les Qatariens dans les négociations concernant la vente.

Kombouaré sera-t-il là pour la reprise de l’entraînement ?

Un poste qu’il a refusé il y a quelques jours déjà. Mais, là aussi, le départ de Boindrieux n’est pas sûr à 100 %. « S’il fait l’affaire, il pourra rester », indique-t-on dans l’entourage du nouveau propriétaire.
Alain Roche, le patron de la cellule recrutement, semble lui aussi bien en peine ces derniers jours. Il continue de travailler, mais, en privé, il s’inquiète. Car avec l’arrivée de Leonardo, son champ d’action risque de se réduire considérablement. Là encore, son départ ne semble pas acquis. On voit mal d’ailleurs le futur manageur sportif du PSG demander sa tête. « Leonardo, c’est la classe internationale, affirme t-on dans l’entourage du Brésilien. Ce n’est pas un homme de conflit. Il ne veut surtout pas apparaître comme celui qui fera le ménage à Paris. » Une logique qui vaut aussi pour Kombouaré. Présent au Qatar samedi dernier, l’entraîneur parisien aurait reçu la confirmation qu’il serait là le jour de la reprise de l’entraînement, le 30 juin. Mais il n’est pas exclu que les nouveaux actionnaires changent d’avis d’ici la fin du mois en fonction des contacts pris ici ou là.

Le Parisien
HHA
Citation
PSG : pour Leproux, ça sent la fin

Cette semaine qui s’achève a été pénible pour Robin Leproux. Elle pourrait même conduire, dans les prochains jours, le président du PSG hors du football français, deux ans seulement après son arrivée. Hier, le président du club parisien a été battu avec la liste de Fernand Duchaussoy, sur laquelle il figurait, dans la course à la présidence de la Fédération française.

Mercredi, à Doha (Qatar), où il avait été prié de se rendre par les nouveaux propriétaires du PSG, il avait appris que Leonardo allait devenir le nouvel homme fort du club, en tant que manageur sportif avec des pouvoirs exhaustifs. L’arrivée du Brésilien va rogner considérablement les prérogatives sportives de Leproux, notamment en matière de recrutement, un domaine pour lequel l’ancien patron de RTL avait pris un goût certain et ne ménageait pas ses efforts.

Retour à un conseil d’administration ?

La nomination de Leo, le dirigeant, tout comme Sébastien Bazin, l’a apprise par la presse, peu avant son départ pour l’Emirat, mardi. Preuve aussi que les Qatariens n’imaginent pas l’avenir de leur club à long terme avec lui, ils ont proposé son poste à Leonardo. Si l’ex-milieu de terrain parisien (1996-1997) l’avait accepté, Leproux serait déjà fixé sur son sort. Mais Leonardo a refusé, préférant se concentrer sur le sportif et ne pas être celui qui va devoir couper des têtes dans les prochaines semaines, une fois le club véritablement passé sous contrôle qatarien, le 30 juin.
Face à ce qui ressemble à une mise à l’écart programmée, Robin Leproux pourrait anticiper et partir de lui-même. Cette façon de faire n’a pas trop plu aux Qatariens qui l’apparentent à du chantage. « Il peut partir, on ne le retiendra pas », confie un proche du dossier. Mais les deux parties devront s’entendre sur une indemnité. En effet, lié au PSG jusqu’en 2013, Robin Leproux a négocié l’été dernier une prime de plusieurs centaines de milliers d’euros en cas de départ.

Aujourd’hui, une forte probabilité existe : si Leproux partait de lui-même ou sur décision des nouveaux décideurs, le PSG pourrait simplifier son organisation décisionnelle afin d’établir un lien direct avec les responsables qatariens. La structure juridique du club pourrait aussi être modifiée et repasser en conseil d’administration dont le président serait Nasser Al-Khelaifi, le patron de la chaîne Al-Jazeera. Au départ cet ami proche du Prince hériter Tamin bin-Hamad Al-Thani, le nouveau propriétaire du PSG, était pressenti comme président du conseil de surveillance à la place de Sébastien Bazin, comme nous l’avons annoncé le11 juin dernier. Dans ce nouveau schéma et en raison de ses nombreuses activités, Al-Khelaifi ne serait pas au club au quotidien. Il laisserait la gestion à deux personnes. Il y aurait d’un côté, Leonardo pour le sportif et de l’autre, un directeur général pour traiter les volets financier et administratif.


leparisien.fr
parano
Citation
PSG : avec le Qatar, ça déménage
Dans les clubs de l’émirat ou à Malaga, les Qataris n’hésitent pas à être expéditifs. Au PSG, Leproux et Kombouaré sont prévenus.

Tout le monde attendait un passage de témoin en douceur, c’est une révolution de palais qui secoue le PSG. L’identité du repreneur, le prince Tamim bin Hamad bin al-Thani, n’est même pas officielle – elle devrait l’être d’ici le 30 juin – mais l’équipe en place, reçue au Qatar cette semaine, a déjà reçu un message limpide: le président Robin Leproux et son entraîneur Antoine Kombouaré devront faire avec Leonardo, dont l’arrivée comme directeur général chargé du sportif est acquise dans l’esprit des nouveaux propriétaires.

Au club, certains craignent que leur propre avenir ne tienne qu’à un fil et sont surpris par la tournure des événements : lors de la vente, il était convenu que le personnel administratif serait maintenu dans son ensemble. "Une ligne de conduite devait être tenue et elle est en train de changer, souffle un proche du dossier. Ça va peut-être foutre le bordel." Leproux l’admet à demimots : "On aura une équipe extraordinaire mais il est vrai que je me fais un peu de souci pour les personnes en place."

Arsène Wenger a refusé le poste
Initialement, l’entrée des Qataris dans le PSG devait être moins brutale : Sébastien Bazin devait rester en poste jusqu’en 2013. La présidence du conseil de surveillance sera pourtant bientôt assumée par un homme de Doha. Nasser Al-Khelaifi est annoncé. Mais le prince lui demanderait de choisir entre le PSG et Al Jazira Sport, dont il est le PDG (le JDD du 12 juin). Il devrait s’exprimer cette semaine. C’est lui qui aurait oeuvré à l’arrivée de Leonardo. Son premier choix se portait sur Arsène Wenger, mais le manager d’Arsenal a refusé.

Avec Leonardo, le PSG s’oriente vers un recrutement international plus onéreux que celui imaginé dans un premier temps, y compris par les Qataris eux-mêmes. Le Brésilien ne milite pas pour une révolution. Mais Robin Leproux et Antoine Kombouaré doivent accepter de voir leurs prérogatives rognées. Ils sont menacés à terme. Le premier songerait même à démissionner. Le second sera là le 30 juin pour la reprise de l’entraînement, mais sa marge de manoeuvre et son droit à l’erreur sont désormais très limités.

Qu’ils viennent du sport ou du monde des affaires, ceux qui ont travaillé avec les Qataris ne sont pas étonnés par le scénario qui se met en place à Paris. "C’est un mode de fonctionnement un peu spécial : ils n’hésitent pas à dégager les gens, peu importe leur nom ou leur fonction, s’ils ne leur plaisent pas", témoigne un entrepreneur français autrefois en affaires avec l’émirat. "Quand ils investissent, ils ont l’habitude qu’on leur obéisse, confie Alain Perrin, qui entraîne le club d’Al- Khor depuis un an. Comme ils sont majoritaires, ils vont vouloir mettre leur propre équipe en place. Tant qu’ils n’auront trouvé personne, ça ne bougera pas. Mais je ne vois pas Antoine Kombouaré et Robin Leproux rester très longtemps."

Le club espagnol de Malaga, racheté pour 50 millions d’euros en mai 2010 par le cheikh Abdullah bin Nasser al-Thani, cousin du nouveau propriétaire du PSG, illustre cette impatience. Il a observé pendant trois mois, le temps d’installer son homme de confiance, un spécialiste en marketing de 31 ans, dont le profil rappelle Nasser Al-Khelaifi. Il est le patron du club et le montre : il a renvoyé l’entraîneur au bout de neuf matches, l’a remplacé par une pointure, Manuel Pellegrini (ancien coach du Real), et a engagé un nouveau directeur sportif espagnol. Depuis, le budget de Malaga est passé de 25 à 70millions d’euros.

"Au Qatar, la durée de vie d’un entraîneur est très courte"
"C’est leur style et leur marque de fabrique de prendre d’emblée un grand nom, explique Bertrand Marchand qui a lui aussi entraîné Al-Khor (2008-2010). Ils aiment le foot, le connaissent très bien et ils délèguent beaucoup. Mais ils sont très exigeants sur le plan des résultats. Au Qatar, l’entraîneur est la star de l’équipe et il est très apprécié. En contrepartie, on ne lui fait pas de cadeau. Sa durée de vie est très courte, quatre ou cinq mois en moyenne. Une ou deux défaites peuvent être délicates, la troisième est fatale." Bruno Metsu a ainsi été relevé de ses fonctions de sélectionneur du Qatar après une élimination dans le temps additionnel du quart de finale de la Coupe d’Asie 2011. Mais comme le technicien français est dans les petits papiers de la famille royale, il a retrouvé un club (Al-Gharafa) dès le mois suivant. Kombouaré sait à quoi s’attendre.

Citation
Al-Jazira, au secours de la L1?
Les pétrodollars qataris ne font pas seulement saliver le PSG. C’est tout le football français qui pourrait en bénéficier, si Al-Jazira Sport se portait candidat aux droits de la Ligue 1 lundi.

Cette folle hypothèse arrangerait bien la Ligue de football professionnel (LFP), confrontée à un risque de diminution de ses droits. La menace est prise au sérieux par le diffuseur historique Canal +, qui a longtemps espéré concourir seul et faire ainsi plonger les prix. Le PDG d’Al-Jazira Sport, Nasser Al- Khelaifi, s’est rendu au siège de la LFP au moins trois fois cette année. Fin mai, il a raflé les droits de diffusion internationale de la L1 pour 2012-2018, contre 195M€. Il pourrait maintenant se positionner sur une partie des neuf lots des droits domestiques (matchs décalés, différés, magazines, droits mobiles).

Une telle opération pourrait s’expliquer par les visées internationales d’Al-Jazira, qui projette une déclinaison en langue française, après une version anglophone lancée en 2006. Des journalistes français réputés ont d’ailleurs été approchés. La chaîne qatarie pourrait aussi se porter acquéreur d’Orange Sport, en vente. Des contacts ont été établis. Autre option évoquée: un rapprochement avec CFoot. La chaîne de la TNT payante de la Ligue a vocation à accueillir les éventuels lots non vendus.

Motivations politiques
Selon de nombreux observateurs, l’éventuelle arrivée d’Al-Jazira aurait plutôt une explication politique. De gros contrats ont été signés ces dernières années entre la France et le Qatar. Les relations entre Nicolas Sarkozy et le prince héritier, Tamim Bin Hamad Al-Thani, inspirateur de l’offensive diplomatie par le sport de l’émirat, sont au beau fixe. Et la LFP ne cache pas que le chef de l’État, grand amateur de football et du PSG, aime s’enquérir des affaires courantes du ballon rond. Surtout quand son avenir économique est en jeu.

Le JDD.fr
Alexinho
Citation
Benitez ok pour le PSG ?

Selon La Gazzetta dello Sport, Rafael Benitez serait d'accord pour venir entraîner le PSG.

Antoine Kombouaré sera-t-il toujours sur le banc du PSG la saison prochaine ? Pas sûr. Alors que le nom de Carlo Ancelotti a été évoqué pour le remplacer, c'est maintenant Rafael Benitez qui serait en pole. Selon La Gazzetta dello Sport, L'ancien entraîneur de Liverpool et de l'Inter Milan aurait même donné son accord à Leonardo pour l'accompagner dans le grand projet des nouveaux propriétaires qataris.

Sport24
Heiji-sama
Citation
Kombouaré attendu pour la reprise

A Paris, les rumeurs se succèdent à vive allure. Elles se contredisent même d’un jour sur l’autre. Antoine Kombouaré sera-t-il toujours l’entraîneur du PSG le 30 juin, lors de la reprise de l’entraînement de l’équipe professionnelle ? « Oui, c’est prévu comme cela, assure un proche du dossier. Et, à ma connaissance, ça ne doit pas changer. »

La prudence reste toutefois de mise avec les nouveaux patrons parisiens. Depuis la signature d’une promesse de vente avec Colony Capital pour prendre 70% du capital du PSG le 31 mai, les Qatariens ont déjà modifié, il est vrai, leurs projets initiaux. « Kombouaré va rester s’il accepte que Leonardo soit son supérieur hiérarchique en matière de transferts et de politique sportive générale », précise un fin connaisseur des arcanes du club.

Ça tombe bien, car le technicien parisien est a priori enclin à travailler avec Leonardo. On en veut pour preuve son coup de fil à Milan Bisevac, le défenseur central de Valenciennes, le 12 juin. Reçu ce même week-end à Doha par les Qatariens, il a sans doute alors été prévenu de l’arrivée imminente du Brésilien en qualité de manageur sportif. Sachant cela, Kombouaré n’aurait pas appelé Bisevac s’il n’acceptait pas d’œuvrer sous l’autorité de l’ancien entraîneur du Milan AC.

Leonardo a proposé Ancelotti au PSG en 2004

Leonardo ne connaît pas spécialement Kombouaré. Les deux joueurs n’ont pas évolué ensemble à Paris, contrairement à Alain Roche, toujours au PSG lors du passage du milieu gauche en 1996-1997. Prudent et respectueux des gens, Leonardo devrait démarrer la saison avec Kombouaré. A terme, s’il devait faire venir un entraîneur, il pourrait se tourner vers un Brésilien où solliciter Carlo Ancelotti, à qui il a succédé sur le banc du Milan. Bien qu’il ne l’ait pas approché actuellement pour le PSG, les deux hommes sont intimes. En 2004, alors que le club parisien dirigé par Francis Graille rencontrait des problèmes sportifs, le président de l’époque avait déjeuné avec Leonardo et Alain Roche. Le Brésilien lui avait alors soumis le nom de… Ancelotti pour remplacer Halilhodzic.


Citation
Marcos Ceará : « Leonardo va aider le PSG à redevenir un grand club »

Actuellement en vacances au Brésil, Marcos Ceará, le latéral droit parisien, 31 ans depuis le 16 juin, suit attentivement l’actualité mouvementée de son club. Enchanté par la prochaine arrivée de son compatriote Leonardo, il s’attend à voir le PSG entrer dans une autre dimension la saison prochaine.

Leonardo doit devenir manageur sportif du PSG. S’agit-il d’une bonne nouvelle pour le club ?

Marcos Ceará. Je ne le connais pas personnellement, mais je pense que son arrivée serait une très bonne chose. C’est un homme très intelligent. S’il vient, il va aider le PSG à redevenir un grand club. On ne me dit que du bien de lui. Et il suffit de voir tout ce qu’il a fait en tant que joueur et comme dirigeant pour savoir que c’est quelqu’un de très compétent.

Sa prochaine arrivée à Paris suscite-t-elle beaucoup de commentaires au Brésil ?

Les médias avaient déjà beaucoup parlé de la vente. Depuis quelques jours, ils évoquent encore plus le PSG. Tout le monde s’y intéresse. Déjà parce que c’est un club très apprécié au Brésil, mais aussi et surtout en raison de l’estime portée ici à Leonardo. C’est vraiment quelqu’un de très classe, avec une très bonne réputation.

Pourrait-il réussir à convaincre de jeunes espoirs du football brésilien, comme Lucas ou Ganso, de rejoindre le PSG ?

Il a un important réseau au Brésil, mais pas seulement, d’ailleurs. Il connaît beaucoup d’autres grands joueurs. S’il signe à Paris, les contacts avec certains en seront facilités.

C’est toujours appréciable d’avoir un compatriote à la direction du club…

On parle la même langue, on vient du même pays. On a forcément des points communs. Mais je ne m’attends pas à bénéficier de privilèges. Je serai mis en concurrence comme les autres.

L’avenir d’Antoine Kombouaré et de Robin Leproux semble incertain. Cela vous inquiète ?

Il n’y a encore rien de concret. Je ne peux donc pas m’inquiéter de quelque chose qui n’existe pas encore. Il me reste un an de contrat. Tout le monde connaît mon envie de rester à Paris et de prolonger. Je n’ai d’ailleurs pas voulu écouter d’autres propositions. Antoine Kombouaré connaît mon travail. Mais, si c’est quelqu’un d’autre, ce sera à moi de lui montrer mes qualités.

Les nouveaux propriétaires seraient prêts à investir beaucoup d’argent. Est-ce une démarche appropriée ?

Bien sûr, même si l’argent ne fait pas tout. Dans le football moderne, il faut avoir des gros moyens pour attirer de grands joueurs et leur offrir de bons salaires. C’est évidemment très excitant de savoir que le club va avoir les moyens de grandir et de construire une très, très belle équipe.

Craignez-vous de ne plus faire partie des plans ?

Le plus important, c’est le club. Si d’autres joueurs arrivent et qu’ils nous permettent de très vite jouer la Ligue des champions, ça sera très bien. Peut-être que tous ces changements pèseront sur l’avenir de certains. Les nouveaux patrons vont peut-être aussi vouloir tout changer et revoir certains contrats. Il nous appartient de travailler très dur pour démontrer qu’on a notre place.


Le Parisien
Biz Markie
Citation
Douchez se sent fort

Si l'ensemble de l'effectif parisien semble remis en question avec l'arrivée des actionnaires qatariens, Nicolas Douchez assure lui ne pas être inquiet quant à la suite des événements.

A une semaine de la reprise de l'entraînement au PSG, Nicolas Douchez est confiant, et ce malgré les possibles perturbations à venir dans l'effectif parisien.(EQ)

Arrivé libre du Stade Rennais en début de mercato, Nicolas Douchez profite désormais de vacances bien méritées après une «saison longue et compliquée». Si le Paris Saint-Germain et ses nouveaux actionnaires se préparent à affoler le marché des transferts, le nouveau gardien de but du PSG ne semble pas préoccupé outre mesure, notamment par la possible éviction de celui qui l'a fait venir au club, Antoine Kombouaré. «Je ne veux pas y penser, je ne me prends pas la tête», a-t-il assuré à notre quotidien. Le néo-Parisien s'apprête en revanche à connaître une grosse pression dès le début du championnat. «Il y aura beaucoup d'argent investi. Je pense qu'un titre ou une place dans les trois premiers est indispensable. Les exigences seront très hautes».

Pas forcément habitué à la pression du côté de Toulouse ou de Rennes, le natif de Rosny-sous-Bois, avoue que sa «vie va changer. Je pense être prêt. Je suis un joueur expérimenté, j'ai vécu pas mal de choses. Je me sens fort».Pourtant Nicolas Douchez a connu une fin de saison compliquée avec le Stade Rennais. «C'est vrai que j'ai été moins décisif, un peu à l'image de l'équipe. J'étais juste moins bien», concède-t-il. Pas de quoi entamer cependant l'enthousiasme de celui qui compte, à terme, devenir un des leaders du groupe parisien. «Si ça doit se faire, ça viendra naturellement. A Rennes il a fallu du temps pour jouer ce rôle». Encore faudra-t-il que les nouveaux dirigeants lui laissent le temps de s'affirmer...-Rédaction

Une interview à lire en intégralité dans L'Equipe duLundi 20 juin 2011, en page 6.

lequipe.fr
Kiolm
Citation
Loick Landre signe pro

Loick Landre, 19 ans, a signé ce lundi après-midi son premier contrat professionnel au PSG pour une durée de 3 saisons.

Ce jeune défenseur a intégré le groupe professionnel d’Antoine Kombouaré cette saison. Le 10 mai dernier face à Nancy au Parc des Princes, Loick Landre est entré en jeu à la 32e minute à la place de Ludovic Giuly, fêtant ainsi sa première apparition en ligue 1. Quelques semaines plus tard avec les U19 Rouge et Bleu, l’international français, remportait un second titre de champion de France en deux ans. Capitaine lors de la demi-finale, une blessure à la cheville l'a cependant privé de la finale remportée face à Grenoble (2-0). Ce lundi 20 mai et la signature de ce premier contrat pro, marque pour ce jeune défenseur le début d’une nouvelle aventure avec les Rouge et Bleu.

PSG.FR
HHA
Citation
Le PSG reconvoqué demain par la DNCG

Après un premier passage le 31 mai, le jour de l’annonce de l’ouverture du capital aux investisseurs qatariens, les dirigeants du PSG sont à nouveau convoqués demain par la DNCG. La Direction nationale du contrôle de gestion souhaite davantage de précisions et de garanties sur le « nouveau PSG ». Lors de la première audience, les dirigeants n’avaient visiblement pas été capables de présenter toutes les pièces.

Et même si l’identité des nouveaux actionnaires ne laisse aucun doute sur leur solidité financière, l’instance de contrôle demande des preuves de leur engagement. Cette audition n’est visiblement pas du goût des Qatariens. Même s’ils ne seront officiellement propriétaires du club que le 30 juin, ils n’apprécient pas qu’on doute de leur investissement. Il leur faut néanmoins se plier aux exigences administratives de la Ligue. Cette convocation pourrait coïncider avec la prise de fonction de Leonardo, qui devrait être effective dans le courant de la semaine.

Chantal Jouanno, ministre des Sports, a apporté son soutien au président du PSG en affirmant sur RMC qu’elle verrait « d’un mauvais œil que Robin Leproux soit débarqué ».


leparisien.fr
tounsy
Citation
La DNCG convoque les Qatariens

Alors que les rumeurs sur les possibles arrivées au Paris-SG se multiplient depuis l'annonce de l'acquistion du club par les Qatariens, la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) voudrait, elle, en savoir plus sur les nouvelles capacités financières du club francilien. Selon L'Équipe, les représentants de nouveaux actionnaires du PSG sont convoqués ce mercredi à la DNCG.

Des précisions sur le nouvel organigramme du club ainsi que sur la taille réelle du budget seront demandées. Des détails sur «la société d'investissement» qatarienne mentionnée par Sébastien Bazin pourrait également être l'objet de questions. Le rachat du Paris-SG devrait être finalisé autour du 25 juin.

L'equipe.fr
Ronan
Citation
Programme de la reprise


Les Parisiens retrouveront le Camp des Loges le 30 juin, puis partiront en stage le 14 juillet au Portugal.

Reprise le jeudi 30 juin au Camp des Loges à 16h

Stage du jeudi 14 au jeudi 21 juillet à Faro (Portugal)

Matches amicaux
Samedi 9 juillet -. PSG – Sion à Fribourg (17 heures)
Vendredi 15 Juillet -. PSG – Benfica (20h45) (à confirmer)
Samedi 16 Juillet -. PSG – Getafe (20h45) (à confirmer)
Mercredi 20 Juillet -. PSG - Brighton (20h)
Mardi 26 juillet -. à Innsbruck (Autriche), le PSG disputera un tournoi triangulaire. Les Rouge et Bleu disputeront donc deux matches de 45 minutes contre Innsbruck et l’AS Roma.

Emirates Cup
Samedi 30 juillet -. New York Red Bulls – PSG (15h)
Dimanche 31 juillet -. Boca Juniors – PSG (15h)

Premier match officiel
Samedi 6 août -. PSG-Lorient, 1ère journée de L1

Les dates et horaires sont susceptibles de modifications


PSG.fr
Julian 83
Citation
Le football français, tremplin pour les ambitions du Qatar

Par Cyrille Haddouche
21/06/2011 | Mise à jour : 10:21

Le Qatar, qui s'impose comme la future grande puissance du football mondial, a jeté son dévolu sur la France pour faire étalage de son savoir-faire et affermir sa légitimité.

Avec l'arrivée en grande pompe des investisseurs du Qatar, le football français s'apprête à faire sa révolution. L'émirat a lancé une fusée à trois étages: prise de contrôle de 70% du capital du Paris-Saint-Germain pour un montant estimé à 50 millions d'euros; rachat par al-Jezira Sports des droits de diffusion internationale de la Ligue 1 pour la période 2012-2018 contre 195 millions d'euros; et dépôt, lundi, d'une offre dans le cadre de l'appel à candidatures pour la commercialisation des droits domestiques de la L1 pour 2012-2016 par cette même chaîne. Une bouffée d'oxygène pour les clubs français dont les déficits (130 millions d'euros de pertes cumulées la saison dernière) menaçaient de se creuser avec la baisse redoutée des droits du foot.
Pays organisateur du Mondial de 2022

Le triptyque qatarien éclaire la stratégie échafaudée dans le palais princier de Doha. Le Qatar, qui s'impose comme la future grande puissance du football mondial depuis qu'il a obtenu l'organisation de la Coupe de monde 2022, en décembre dernier, a jeté son dévolu sur la France pour faire étalage de son savoir-faire et affermir sa légitimité en la matière. «C'est une bonne nouvelle à tous points de vue. Le marché français offre une certaine attractivité avec un ticket d'entrée assez bas. La construction de stades pour l'Euro 2016 lui assure une dynamique. Le groupe al-Jezira a l'ambition de développer le produit Ligue 1», analyse Philippe Diallo, le directeur général des clubs professionnels.

Et le PSG, qui deviendra le 30 juin la propriété de Tamim bin Hamad al-Thani, le prince héritier du Qatar, servira de vitrine à ses ambitions sur la planète football. Du coup, les rumeurs les plus folles circulent. «L'arrivée de Leonardo a alimenté la boîte à fantasmes. Les Qatariens, qui ont travaillé en amont, ne se prononceront pas sur la nouvelle gouvernance du club ni sur l'enveloppe allouée au recrutement avant que la reprise du PSG soit officielle», tempère Philippe Diallo.

L'émirat du Golfe dispose certes de fonds illimités -Zinédine Zidane aurait porté sa candidature contre 11 millions d'euros- mais ses investissements servent d'abord de véhicule à une vision entrepreneuriale. «Dans la perspective du Mondial 2022, dont l'enjeu en terme de rayonnement international est crucial pour le régime, il est important de développer des compétences au niveau du management du football. Et le meilleur moyen, pour les Qatariens, est de se rôder en étant maître d'œuvre sur des projets moteurs comme le développement du PSG ou la valorisation de la Ligue 1. Le Qatar confirme son appétence pour la France. Ils ne sont pas payés une danseuse en venant à Paris mais ils veulent se positionner comme acteur majeur du football mondial», explique un homme d'affaires français installé dans le Golfe.


Le Figaro
paseric
Citation
Bazin et ses petites contrariétés
L’Assemblée générale de Carrefour devait donner lieu, mardi 21juin, à un bras de fer entre Sébastien Bazin et des petits
actionnaires, qui accusent le président pour l’Europe du fonds Colony Capital de vouloir «démanteler» le premier employeur privé de France

C’était il y a quelques années. Sébastien Bazin, alors actionnaire très en vue du Paris-Saint-Germain(PSG), en quasi-déconfiture, englué dans les problèmes de violence des supporteurs et de contre-performances sportives, répétait en plaisantant à moitié que le club de foot qu’il «adore» représentait «5% de [ses] investissements et 95% de [ses] emmerdements». Depuis, le financier au physique de gendre idéal «en a connu d’autres».
En cette fin juin, le plus gros «emmerdement» de M. Bazin, patron pour l’Europe du fonds d’investissement américain Colony Capital, s’appelle Carrefour, le groupe de grande distribution. L’inventeur de l’hypermarché a fait perdre virtuellement (tant qu’il n’a pas cédé ses titres) à Colony des dizaines et des dizaines de millions d’euros. Le fonds a en effet investi en 2007, lorsque l’action valait environ 50 euros, contre 27 aujourd’hui. Dure déconvenue pour ce spécialiste des culbutes financières, dont le meilleur fait d’armes reste un investissement dans la société foncière Lucia, rachetée 12 euros l’action en 1999 et revendue 70 euros en 2007…
La communauté financière commence d’ailleurs à jaser sur ce « type super sympa » toujours prêt à vous faire une place à la tribune du PSG mais finalement moins doué en affaires qu’on ne le disait. Il n’y connaissait rien en foot, «il ne connaît rien à la grande distribution», «son truc c’est l’immobilier», «qu’est-il allé faire chez Carrefour ?», entend-on dans les déjeuners parisiens, où on ne manque toutefois pas de saluer son «courage».
Affecté, sans doute, ce fils d’administrateur de biens n’en laisse rien paraître, affichant une décontraction intacte et une politesse sans faille envers ses interlocuteurs. S’il a fait une erreur, il le reconnaît, c’est d’avoir pensé que le dossier Carrefour était simple et de s’être embarqué juste avant que n’éclate la grave crise de 2008. Pour le reste, il plaide non coupable. Ce grand blond aux yeux bleu piscine n’est pas du genre à flancher ni à perdre son sang-froid.
Capable de raconter d’un air détaché qu’il a fait la connaissance de Nicolas Sarkozy «à la maternelle» de Neuilly… lorsque sa fille a été prise en otage avec d’autres bambins par «Human Bomb» en 1993, il semble prêt à tout affronter avec une confiance proche de la foi, persuadé que «tout finira par s’arranger». Aussi, le presque quinquagénaire s’apprêtait à affronter dans la sérénité la colère des petits actionnaires et des syndicats, qui ont promis de manifester en bloc place du Palais-Royal, à Paris, en face du Carrousel du Louvre, contre le «démantèlement du groupe», lors de l’assemblée générale du distributeur, mardi 21 juin.
Celui qui s’est allié avec le multimilliardaire Bernard Arnault au sein d’une entité baptisée Blue Capital pour prendre 14% du groupe Carrefour (et 20% des droits de vote) représente aux yeux d’une partie des salariés l’ennemi absolu, le financier vorace dont l’unique objectif est de parvenir tant bien que mal à s’enrichir, quitte à mettre en péril le premier employeur privé (avec 123934 salariés) en France. «Je ne connais pas la personne, mais les effets de son action. Et, depuis que Blue Capital est chez Carrefour, c’est un désastre», résume Michel Enguelz, délégué national Carrefour pour FO. «Ils se sont approprié l’entreprise alors qu’elle ne leur appartient pas», se désole-t-il. Même colère du côté des actionnaires familiaux, où Hervé Defforey, fils de Denis Defforey, le cofondateur de Carrefour, affolé de voir des financiers prêts à saucissonner le groupe pour empocher des superdividendes, devait s’opposer à la scission et à la cotation des activités de discount du groupe Dia (incluant la marque Ed en France), soumise au vote des actionnaires le 21 juin.
Financier sans vergogne, Sébastien Bazin? L’homme, qui possède son rond de serviette au Fouquet’s, sur les Champs-Elysées, assume le rôle d’«enquiquineur», pas plus. «Il est de la race des investisseurs professionnels », insiste Nicolas Bazire, bras droitde M.Arnault, qui le voit trois fois par semaine pour parler de Carrefour, un sujet qui les agace et les angoisse autant l’un que l’autre. Ensemble, ils font des « virées » dans les hypermarchés du groupe et parlent de la martingale que représentent les produits à marque de distributeurs, les MDD. Pour Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet d’Edouard Balladur, comme pour Sébastien Bazin, qui se disent sincèrement dopés, «intoxiqués» même, par Carrefour, l’étiquette de requins de la finance est profondément injuste. A leurs yeux, les déboires du distributeur ne sont pas de leur fait. Le ver était dans le fruit bien avant qu’ils n’arrivent, assurent-ils.
La fusion entre Carrefour et Promodès, en 1999, n’a jamais fonctionné. Carrefour est un groupe trop grand, trop lourd, qui a fait des erreurs comme celle de vendre ses pépites: les surgelés Picard en 2001, ou les murs des galeries commerciales en 2000, sans que l’on sache exactement comment tout cet argent a été utilisé…
On les accuse de vouloir dépecer le groupe ? Le projet de vente de Dia, l’entité maxidisconte, était déjà sur la table depuis de longues années et l’activité, dont le siège est en Espagne, était devenue un Etat dans l’Etat, qui n’a rien à voir avec le reste du groupe, explique posément M.Bazin. La scission qu’il souhaite serait donc bénéfique à tous.
Quant à l’immobilier, le spécialiste cherche depuis des années à le valoriser en faisant coter en Bourse une partie de Carrefour Property, l’entité qui regroupe les murs des magasins du groupe. Objectif : informer les patrons des hypermarchés du montant du loyer de leur établissement et les responsabiliser,argue-t-il. Lorsqu’il est arrivé dans le groupe, personne ne savait combien de mètres carrés Carrefour possédait exactement, rappelle-t-il aussi.
«Sébastien Bazin se présente souvent comme une victime», explique un ancien grand patron qui a eu affaire à lui il y a quelques années. «Il sait bien faire les choses, il est très habile. Au final, il est difficile de lui résister», poursuit-il.
Chez Carrefour, ce garçon bien né, issu du triangle parisien Auteuil-Neuilly-Passy, veut réussir là où d’autres ont échoué. Pour lui comme pour Bernard Arnault, pas question de partir perdant. Gare aux obstacles. Coupeur de têtes, le financier a contribué à faire valser José Luis Duran chez Carrefour, comme Charles Villeneuve au PSG ou Jean-Marc Espalioux chez Accor, tout en parvenant à se rabibocher avec la plupart de ces ex-patrons qu’il appelle toujours par leur prénom. A tel point que le magazine Capital parle de «l’amicale des remerciés» par Sébastien Bazin. «Dans le business, parfois, il faut tuer. J’ai l’impression qu’il le fait proprement», résume un de ses proches. «C’est la vie des affaires», signale aussi son ami Patrick Sayer, patron de la société d’investissement Eurazeo, qui a réalisé avec lui plusieurs affaires. M.Bazin, qui ne guillotine pas pour le plaisir, assure ainsi qu’en dépit des méchantes rumeurs sur le départ de Lars Olofsson, l’actuel patron de Carrefour, celui-ci est l’homme de la situation et qu’il faut lui laisser du temps.
Dans le cercle privé, tout le monde est, de fait, assez d’accord pour dire que Sébastien Bazin est un garçon sympathique. «Un gars loyal», à en croire son cercle de fidèles. Son copain Emmanuel Chain, journaliste et producteur de télévision, qui le connaît depuis de nombreuses années, le décrit comme quelqu’un sur qui on peut compter, un chef de tribu pas vraiment du style d’un golden boy de Wall Street suffisant, vulgaire et léger.
Sébastien Bazin fait plutôt dans l’élégance, à sa manière. Par bonne conscience ou souci du confort visuel ? A Saint-Lunaire (Ille-et-Vilaine), la station balnéaire bretonne bon chic bon genre où il possède une belle maison sur la pointe du Décollé, il a pris la vice-présidence du club de tennis local où ses parents, décédés depuis, se sont rencontrés. Il a aussi racheté la boulangerie et le magasin de fleurs et de décoration, car il «déteste les endroits morts». Chez Carrefour, l’idée serait presque de la même veine bienveillante, visant à «redonner de la fierté» aux dirigeants et aux salariés.
M.Bazin serait-il un bienfaiteur du CAC 40 ? Aux côtés de Bernard Arnault, dont la réputation n’est plus à faire, ce père de quatre enfants, catholique convaincu, passerait presque pour un «gentil ». Mais l’homme a beau être un peu à part dans le monde des financiers, il reste davantage préoccupé par la tendance de la Bourse et la rentabilité de ses propres affaires que du sort des salariés. «Il est libéral, il n’y a pas de doute, et n’est pas rongé par la culpabilité », confirme son ami l’architecte Roland Castro, ex-maoiste, qui l’a rencontré lors d’un projet immobilier de Colony dans le quartier de la Défense. «Je voudrais que le système dans lequel il navigue [la finance] se casse la figure, mais lui, je l’aime bien», plaisante-t-il.
S’il n’est pas aussi carnassier que certains de ses homologues, M.Bazin n’en est pas moins habile. A la tête de la division Europe de Colony Capital depuis 1997, en grande partie par admiration pour Tom Barrack, le patron californien du fonds,
qu’il appelle «Tommy», il a su se rendre indéboulonnable en prenant part au capital du groupe américain – le montant de cet investissement n’a pas été révélé. Autrement dit, M.Bazin sait assurer ses arrières pour parvenir à ses fins. Assez pour redresser Carrefour?
Le Monde
HHA
Je me permets de le reposter ici pour plus de visibilité :

Citation
Leproux vers la sortie

Info L'Equipe. Robin Leproux ne semble plus entrer dans le projet actuel des nouveaux actionnaires du PSG. Selon des sources proches des Qatariens, l'ancien patron de RTL ne survivra pas à l'arrivée de Leonardo, prévue en début de semaine prochaine. Le sort de Robin Leproux devrait être évoqué lors du conseil de surveillance prévu entre le 27 et le 29 juin, qui entérinera la cession de 70% des actions du club à un fond du Qatar.

En parallèle, il subsiste une énorme incertitude autour de Kombouaré. Les Qatariens s'interrogent sur sa capacité à diriger un groupe de stars internationales. Selon nos informations, les représentants de l'émirat doutent de l'adhésion du groupe aux méthodes de l'entraîneur...


lequipe.fr
PasTousPSG
Citation
Exclusif. PSG : la vente effective lundi prochain

Alors que les dirigeants du PSG sont entendus aujourd’hui par la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG), on apprend qu’un conseil de surveillance du club se tiendra lundi 27 juin pour valider l’entrée dans le capital des nouveaux actionnaires majoritaires qatariens. A compter de ce jour, les dirigeants du Qatar seront officiellement propriétaires du club parisien.


LeParisien.fr
Kiolm
Citation
Foot - L1 - PSG
Les Qataris confirment Leproux !


Au sortir d'une réunion avec la DNCG, le prochain président du conseil de surveillance du PSG Nasser Al-Khelaifi a confirmé Robin Leproux dans ses fonctions de président.

Comme prévu, une délégation qatarie, représentant le nouvel actionnaire majoritaire du Paris Saint-Germain, a été auditionnée pendant près d'une heure par la DNCG (direction nationale de contrôle et de gestion), ce mercredi après-midi au siège de la LFP. Au sortir de cette réunion, le prochain président du conseil de surveillance du club de la capitale Nasser Al-Khelaifi a déclaré que cette audition s'était «très bien passée». «Qatar Sport Investment est bien le nouvel actionnaire majoritaire du Paris-SG».

Après avoir très sérieusement envisagé le départ de Robin Leproux, au point d'avoir proposé le poste de président à Leonardo, les nouveaux propriétaires du PSG ont fait volte-face. Leproux devrait finalement conserver ses fonctions. «Il restera le président, a assuré Al-Khelaifi Et l'entraîneur (Antoine Kombouaré) sera également le même». Lundi prochain, un conseil de surveillance entérinera la vente de 70% du PSG à QSI.

J.T.

lequipe.fr
HHA
Citation
Al-Khelaifi : « On va garder le même management au PSG »

Le nouveau PSG a un visage. Il a même une voix. Hier, à l’issue de la convocation du PSG devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), Nasser al-Khelaifi a lâché quelques mots aux médias. Lors de cette très courte intervention, l’ami intime du prince héritier du Qatar et président d’Al-Jazira Sport a confirmé Robin Leproux et Antoine Kombouaré à leurs postes.

Que s’est-il dit devant la DNCG ?
Une impressionnante délégation s’est présentée hier à 14 heures au siège de la Ligue nationale pour rassurer la DNCG sur les contours du futur PSG. Aux côtés de Sébastien Bazin, patron de Colony Capital Europe, et de Robin Leproux, le président du club parisien, la présence de Nasser al-Khelaifi, représentant des futurs propriétaires, a fait sensation. Après une présentation de Leproux et quelques mots de Bazin, Al-Khelaifi a présenté aux membres de la DNCG les garanties financières qui leur manquaient et le futur organigramme du club, dans lequel la seule modification concerne l’arrivée du Brésilien Leonardo au poste de manageur sportif.

Quel sera le rôle de Nasser al-Khelaifi ?
Lors de sa prise de parole, le patron d’Al-Jazira Sport a été assez clair sur son futur rôle. « Je suis le président de Qatar Sport Investment. Nous sommes les nouveaux actionnaires, mais je ne suis pas le nouveau patron du club. On va garder le même management au PSG, et Robin sera le président. On va travailler de façon très proche. » Selon la structure mise en place, Al-Khelaifi sera président du conseil de surveillance ou du conseil d’administration du club. Sur ce point, on devrait y voir plus clair entre le 27 et le 30 juin, quand le PSG deviendra officiellement la propriété des Qatariens. Au-delà de l’aspect juridique, l’implication d’Al-Khelaifi dans le club de la capitale reste encore floue. Sera-t-elle quotidienne ou ponctuelle? De la réponse à cette question dépend aussi l’avenir de Robin Leproux.

Robin Leproux va-t-il conserver les pleins pouvoirs ?
Initialement, les Qatariens envisageaient de ne pas s’appuyer sur Robin Leproux. Et ils ont même proposé le poste à Leonardo. Cependant, le vent a tourné depuis trois jours. Le président du PSG a multiplié les échanges avec Al-Khelaifi, et celui-ci, suivant aussi les conseils de Sébastien Bazin, a compris qu’il était déterminant de s’appuyer sur son expérience. En confirmant publiquement Leproux dans ses fonctions, Al-Khelaifi a temporairement dissipé le brouillard. Pour autant, avec l’arrivée de Leonardo ainsi que celle d’un nouveau directeur financier, dont le nom n’a pas été dévoilé, et l’influence forcément grandissante d’Al-Khelaifi, Leproux pourrait voir ses prérogatives se réduire.

Quel avenir pour Antoine Kombouaré ?
A la question « Allez-vous garder le même entraîneur ? », Nasser al-Khelaifi n’a pas hésité : « Of course! » (« Bien sûr! »). Antoine Kombouaré peut (tranquillement) préparer la nouvelle saison et poursuivre sa campagne de recrutement. Néanmoins, dans ce secteur, il doit désormais composer avec Leonardo, dont le retour à Paris sera confirmé dès que l’Inter Milan aura trouvé un nouvel entraîneur. Pour préparer le terrain et rassurer son monde, le Brésilien aurait passé un coup de fil à Alain Roche. Les nouveaux propriétaires maintiennent leur confiance au Kanak. Mais le crédit n’est pas illimité. Cette dernière remarque vaut pour tous les salariés du PSG.


leparisien.fr
Tycoon
Citation
Jean-Christophe Bahebeck signe pro



Le jeune attaquant parisien Jean-Christophe Bahebeck s’est engagé ce jeudi matin avec le club de la capitale pour une durée de trois saisons.

Natif de Saint-Denis, Jean-Christophe Bahebeck réalise ses premiers pas de footballeur avec le Persan CSML (2000-2003) puis l’US Persan (2003-2007). Il rejoint ensuite le PSG et participe notamment au beau parcours des U17, finalistes du championnat de France en 2010.

Après avoir participé à son premier match avec les pros face au WAC Casablanca, l’attaquant fait sa première apparition en match officiel en quart de finale de la Coupe de France. Au Parc des Princes face au Mans, il fait basculer la rencontre en ouvrant la marque lors de la prolongation. S’en suit plusieurs apparitions en Ligue 1, des sélections avec l’Equipe de France U18 (6 sélections, 3 buts) et un titre de champion de France avec les U19.



A dix-huit ans, le jeune parisien s’engage donc pour trois saisons avec le club de son cœur. « C’est une très grande fierté pour moi de signer dans le club que j’aime depuis tout petit, a précisé l’attaquant. C’est un rêve qui se réalise. Cela me fait vraiment plaisir d’avoir signé professionnel. Cette saison, j’ai été champion de France avec les U19 et j’ai fait quelques apparitions dans le groupe pro. C’est une très belle saison ! »


Psg.fr
milan700
Citation
Leproux: «Leonardo saura s'intégrer dans le dispositif du PSG»

Robin Leproux confirme l'arrivée de Leonardo comme directeur sportif du PSG.


Après avoir été publiquement confirmé dans ses fonctions par Nasser al-Khelaïfi, représentant des futurs propriétaires du PSG, Robin Leproux nous a reçu jeudi dans son bureau du Parc des Princes pour éclaircir sa situation.


Selon lui, aucun doute, les Qatariens lui font confiance et il restera président: «Pour moi, c'est une évidence. Quand on a un futur actionnaire aussi éminent que QSI qui dit devant l'organisme de régulation du football français (ndlr: la DNCG) qu'il veut continuer à travailler avec le même management, on a face à nous des gens sérieux, donc on ne se pose même pas la question, glisse Leproux. Depuis le premier jour, Monsieur Nasser al-Khelaifi a salué le travail des équipes de ces dernières années et il a toujours dit qu'il souhaitait travailler avec ces équipes. Aujourd'hui, il y a un désir commun, une confiance entre l'actionnaire et son management».


Robin Leproux confirme par ailleurs l'arrivée imminente de Leonardo. «Il sera directeur sportif, comme il y en a dans pas mal de club. Leonardo, tout le monde le connaît, il a une dimension et une carrière significative. Je suis convaincu qu'il saura s'intégrer dans le dispositif du PSG pour accélérer le développement et la stratégie sportive du club».


Enfin, en terme de recrutement, le président reste très avare de noms et de chiffres mais dévoile les nouvelles ambitions du PSG. «Les Qatariens veulent un club de très haut niveau européen à Paris. Pour cela, ils sont prêts à investir des sommes significatives. Il y aura d'autres arrivées de très bons joueurs au PSG».

Le parisien.fr
Kiolm
L'interview complète qui parait demain:

Citation
"Qui décide du recrutement? C'est moi"

Robin Leproux n’entend pas abandonner ses prérogatives de président du club malgré l’arrivée de Leonardo.

Les Qatariens comptent-ils réellement sur vous ?
ROBIN LEPROUX. Pour moi, c’est une évidence ! Quand on a un futur actionnaire aussi éminent que QSI (NDLR : Qatar Sports Investments) qui dit devant l’organisme de régulation du football français (la DNCG) qu’il veut continuer à travailler avec le même management, on ne se pose pas la question. Depuis le premier jour, M. Nasser al-Khelaifi a salué le travail des équipes en place et il a toujours dit qu’il souhaitait travailler avec nous. Aujourd’hui, il y a un désir commun, une confiance entre l’actionnaire et son management.

Comment pouvez-vous leur faire confiance alors qu’ils ont proposé le poste de président à Leonardo ?
Cela ne m’a jamais été confirmé par QSI. Et je ne pense pas du tout que ce poste corresponde au profil de Leonardo ni à son souhait. Je ne vois pas comment des gens aussi expérimentés que des grands actionnaires qatariens auraient pu songer à placer Leonardo dans une dimension commerciale, dans un rôle de représentation sociale, de discussion tarifaire de la billetterie… Personne n’y croit une seule seconde.

Si vos pouvoirs se réduisent , quitterez-vous le PSG ?
Ce sont des questions qui se posent en amont. Quand on choisit un manageur, il doit travailler dans une stratégie et un budget définis. S’ils avaient souhaité un président qatarien, ils l’auraient annoncé à la DNCG et au personnel du PSG. Ce n’est pas le cas.

Qui prend les décisions aujourd’hui ?
Tout remonte immédiatement à notre futur président Nasser al-Khelaifi, c’est très clair. Il est le chairman de QSI, il sera le chairman (président du conseil de surveillance) du PSG. On se parle une dizaine de fois par jour. Moi, je dirige l’entreprise. Qui décide du recrutement des joueurs ? C’est moi, c’est toujours ma signature, je suis toujours le président.

Et les Qatariens vous ont donné les assurances que ça se passera toujours comme ça ?
Évidemment !

On évoque les arrivées de Berbatov, Hazard, Ménez. Vous, ce matin (hier), vous avez fait signer au jeune Bahebeck son premier contrat pro…
On a fait signer Gameiro comme Bahebeck… Ce n’est pas un paradoxe. On a d’excellents résultats en équipes de jeunes, la formation est un long travail avec, pour aboutissement, un contrat pro. On est entre deux eaux, il faut avoir une forme de cohérence. A côté de ça, on s’intéresse à de nombreux joueurs de haut niveau européen, on n’en prendra pas une demi-douzaine, mais notre nouvel actionnaire nous en donne les moyens et c’est une chance incroyable.

Avez-vous rencontré Leonardo ?
Non. Leonardo n’a rien signé avec QSI, il ne va pas travailler pour le PSG alors qu’aujourd’hui il travaille pour l’Inter Milan.

Quel sera son rôle à Paris ?
Directeur sportif, comme il y en a dans pas mal de club. Leonardo, tout le monde le connaît . Je suis convaincu qu’il saura s’intégrer dans le dispositif du PSG pour accélérer le développement et la stratégie sportive du club.

Quelles sont les ambitions sportives des Qatariens ?
Ils veulent un club de très haut niveau européen. Ils sont prêts à investir des sommes significatives. Clairement, l’ambition est de gagner assez rapidement le titre et d’être un acteur significatif en Europe.

Assez rapidement, c’est deux ou trois ans ?
Ce n’est pas quantifié sur un nombre d’années. Cela ne fait que quinze jours qu’on travaille ensemble.

Qui sera la prochaine recrue ?
Je ne donne pas de nom. En tout cas, on ne fera pas de bêtise, les Qatariens ne vont pas jeter l’argent par les fenêtres. Mais il y aura d’autres arrivées de très bons joueurs car le PSG fait envie.

On entend ça depuis dix ans !
Oui mais là, vous pouvez me croire.


Le Parisien
ZéroQuatorze
Citation
Leproux défend sa place

Deux jours après avoir été confirmé dans ses fonctions, Robin Leproux est ferme. Dans Le Parisien, il s'affirme comme le patron du nouveau PSG et assure que ses prérogatives ne seront pas rognées.


« Je suis toujours le président. » Par ces mots, Robin Leproux tient à réaffirmer sa position de patron du Paris Saint-Germain. Remis en cause par l'arrivée de nouveaux propriétaires qataris à la tête du club avant d'être confirmé dans ses fonctions mercredi (au même titre qu'Antoine Kombouaré), le président parisien s'est confié dans un entretien accordé au Parisien vendredi. Dans les colonnes du quotidien, l'ancien boss de RTL clarifie les choses, notamment sur le nouveau fonctionnement du club, et en profite pour faire comprendre qu'il reste le patron. « Tout remonte immédiatement à notre futur président Nasser al-Khelaifi, c'est très clair, assure Robin Leproux. Il est le chairman de QSI (Qatar Sports Investsments et il sera le chairman (président du conseil de surveillance) du PSG. On se parle une dizaine de fois par jour. Moi, je dirige l'entreprise. Qui décide du recrutement des joueurs? C'est moi, c'est toujours ma signature. »

Alors que de nombreuses rumeurs évoquaient sa possible éviction ces dernières semaines, l'homme à l'origine du plan de sécurité ayant pacifié les alentours du Parc des Princes n'a jamais eu le moindre doute sur sa reconduction à son poste. Selon lui, le nouvel actionnaire principal du PSG, satisfait de son bilan global après deux saisons à la tête du club, n'a pas envisagé de le mettre sur la touche. « Quand on a un futur actionnaire aussi éminent que QSI (Qatar Sports Investments) qui dit devant l'organisme de régulation du football français (la Direction Nationale de Contrôle de Gestion) qu'il veut continuer à travailler avec le même management, on ne se pose pas la question. Depuis le premier jour, Nasser al-Khelaifi a salué le travail des équipes en place et il a toujours dit qu'il souhaitait travailler avec nous. Aujourd'hui, il y a un désir commun, une confiance entre l'actionnaire et son management. »

Robin Leproux s'amuse d'ailleurs de la rumeur selon laquelle son poste aurait été proposé à Leonardo. « Je ne vois pas comment des gens aussi expérimentés que des grands actionnaires qataris auraient pu songer à placer Leonardo dans une dimension commerciale, dans un rôle de représentation sociale et de discussion tarifaire de la billetterie… Personne n'y croit une seule seconde. » Finalement, l'ancien entraîneur du Milan AC, pas forcément à l'aise dans un rôle de coach à plein temps, débarquera dans un rôle de directeur sportif, ce que Robin Leproux confirme. Une arrivée dont il ne s'inquiète pas, sûr que celui qui a régalé les supporters parisiens pendant une saison (1996-97) saura trouver sa place au sein de l'organigramme. « Je suis convaincu qu'il saura s'intégrer dans le dispositif du PSG pour accélérer le développement et la stratégie sportive du club. » Un projet à long terme dont Robin Leproux compte bien faire partie.

Foot365
paseric
Citation
Le PSG a un nouveau sponsor.
Il s’agit d’Indesit, qui remplacera Poweo sur la manche du maillot du club parisien. La marque d’électroménager a signé un contrat de deux ans avec Paris et versera jusqu’à 600 000 € par an en cas de bonne saison réalisé par l’équipe de la capitale.
Le Parisien
Kiolm
Citation
Foot - L1 - PSG
Leonardo «en avait déjà parlé»

L'arrivée - ou du moins le retour - de Leonardo à Paris n'est pas une surprise pour tout le monde. A en croire Paolo Maldini, ancien coéquipier du Brésilien à Milan, le futur directeur sportif du PSG avait ce projet en tête depuis longtemps. «Leonardo à Paris? Il m'en avait déjà parlé, c'était un choix auquel il pensait depuis longtemps», a déclaré l'ancien capitaine des Rossoneri sur SkySport. Les choses se concrétiseront donc la semaine prochaine pour Leonardo, qui avait joué sous les couleurs parisiennes lors de la saison 1996-1997. (Avec AFP)

lequipe.fr
HHA
Citation
Intronisé cette semaine

Selon nos informations, la vente du PSG ne devrait pas être officialisée aujourd’hui. Sébastien Bazin évoquera certes ce dossier aujourd’hui lors du conseil de surveillance mais il devrait se contenter de rester dans les grandes lignes. Les négociations entre le patron de Colony Capital et les futurs nouveaux propriétaires du PSG étaient en effet toujours en cours hier soir, avec des petits détails à finaliser.

Une fois la vente effective (avant jeudi), les nouveaux patrons qatariens décideront de la nouvelle structure à donner au club (ils devraient conserver le modèle du conseil surveillance mais en réduisant le nombre de ses membres) et nommeront Nasser al-Khelaifi président du conseil de surveillance à la place de Sébastien Bazin.


leparisien.fr
xo157
Citation
PSG. Le mystérieux Nasser al-Khelaifi


Aussi à son aise en costume-cravate qu’en thawb et ghutra (l’habit traditionnel au Qatar), Nasser al-Khelaifi s’apprête à devenir le nouvel homme fort du PSG. Dans les prochains jours, cet intime de l’héritier du trône, le prince Tamim Bin Hamad al-Thani, deviendra le président du conseil de surveillance du club de la capitale.Âgé de 37 ans, ce musulman pratiquant, qui est allé à l’école avec des membres de la famille royale, est décrit par ses proches comme un homme « européanisé » et « humain ».

« Il parle anglais et comprend bien le Français même s’il a encore un peu peur de se lancer », raconte un de ses anciens collaborateurs. « Il aime la France. Il est souvent à Paris et sur la Côte d’Azur, ajoute Luc Dayan, candidat au rachat du PSG en 2006. Et c’est surtout quelqu’un d’humain et de gentil. Lorsque mon projet de reprise du PSG a échoué (NDLR : il était associé à un autre membre de la famille royale du Qatar), on m’avait accusé d’être fautif. Mais Nasser n’a pas hésité à m’appeler pour me rassurer. Son geste m’a beaucoup touché. »

Fin négociateur

Derrière cette gentillesse se cache pourtant un homme d’affaires des plus redoutables. Al-Khelaifi est connu dans les milieux sportifs comme étant « dur en affaires ».

Il a ainsi su développer Al-Jazeera Sport, dont il est le directeur général depuis 2006, en créant en quelques mois 14 chaînes et en obtenant les droits de diffusion pour le Moyen-Orient et l’Afrique d’une cinquantaine de grandes compétitions sportives. « C’est un gros travailleur et un fin négociateur. Il n’hésite pas à faire des heures d’avion et à se rendre aux quatre coins de la planète pour négocier. Mais ce n’est pas un tyran, précise un salarié d’Al-Jazeera Sport. Au contraire, il est très respectueux de ses subordonnés. Il s’entoure de collaborateurs qui connaissent très bien les dossiers. Il s’appuie sur eux, il les écoute. » La semaine dernière, Al-Khelaifi s’est encore illustré en obtenant une partie des droits de retransmission de la Ligue 1 en France. Il s’apprête ainsi à créer dans l’Hexagone une chaîne sportive dont le patron sera Charles Biétry, ex-président du PSG. « Je le connaissais déjà un peu, raconte ce dernier. Mais, il y a à peu près un mois, je dînais au restaurant lorsque je reçois un appel d’un de ses collaborateurs, qui me demande s’il peut venir me voir tout de suite. Nasser arrive et me dit : On veut monter une chaîne de sport en France mais ce sera avec vous ou on ne la fait pas. »

Chasse au faucon et tennis
Malgré ses responsabilités et ses succès, Al-Khelaifi apparaît comme un homme bien mystérieux, préférant l’ombre à la lumière des projecteurs. « C’est la mentalité qatarienne. On n’aime pas vraiment se mettre en avant là-bas », précise cet ancien collaborateur« C’est un personnage tout à fait normal. Il possède une vivacité d’esprit remarquable. Mais il n’a pas envie de paillettes, ajoute Charles Biétry. Il ne voulait pas, par exemple, apparaître dans la conférence de presse après l’acquisition des droits de la Ligue 1. » Grand amateur de chasse au faucon, le futur grand patron parisien est également un passionné de tennis. On murmure d’ailleurs que les négociations pour la reprise du club auraient été menées dans les travées de Roland-Garros. Président de la fédération qatarienne de tennis, il a également pratiqué ce sport au plus haut niveau de 1992 à 2002 (32 victoires pour 84 défaites). Il a ainsi défendu les couleurs de son pays en Coupe Davis, participé à des tournois en Bulgarie ou en Turquie ou encore aux qualifications du tournoi de Doha. A cette occasion, en janvier 1993, il a joué en double avec le Russe Andréi Cherkasov.


Leparisien.fr
niramo
Citation
PSG: fin du dernier conseil de surveillance

Le dernier conseil de surveillance de l’ère Colony Capital s’est tenu lundi après-midi au siège du fonds d’investissement, dans le VIIIe arrondissement de Paris. Sébastien Bazin a présenté aux administrateurs les grandes lignes de l’entrée dans le capital du club des investisseurs qatariens. La vente du club devrait être effective dans les quatre jours à venir. Personne ne connaît , à ce jour, la future structure organisationnelle du club. Les administrateurs ne savent d'ailleurs pas s’ils seront reconduits dans leurs fonctions.

Leparisien.fr

Citation
Le dernier Conseil de Colony

C'est sans doute le dernier conseil de surveillance de l'ère Colony Capital qui s'est tenu ce lundi après-midi au siège du fonds d'investissement américain, dans le VIIIe arrondissement de Paris. Aucune présence qatarie donc, pour le moment. Sébastien Bazin a présenté aux administrateurs les grandes lignes de l'entrée dans le capital de QSI, le fonds d'investissement qatarien.


«Une reconstruction s'est opérée. Et il y a, aujourd'hui, avec les Qataris, un grand espoir pour l'avenir». (Alain Cayzac)

L'ordre du jour a duré un peu plus d'une heure. Robin Leproux, Philippe Boindrieux, Alain Roche ou encore Simon Tahar n'ont pas souhaité s'exprimer sur le sujet. C'est Alain Cayzac, l'ex-président du PSG (juin 2006-21 avril 2008), au club depuis 1987, qui s'en est ''chargé''. «On nous a informés officiellement de l'opération qui est en cours et on nous a demandé de l'agréer, a rapporté Alain Cayzac à la sortie du conseil. C'est une bonne opération pour le club. Le conseil a souhaité qu'il y ait une certaine stabilité dans le club -ça ce n'est pas à nous de le décider, mais c'est en tout cas le souhait de ceux qui étaient là - et on a salué le travail de Colony, qui rend le club en meilleur état qu'il ne l'a trouvé en arrivant. Ça a été douloureux au début, je suis bien placé pour le savoir. Mais il y a une reconstruction qui s'est opérée. Et il y a, aujourd'hui, avec les Qataris, un grand espoir pour l'avenir».

Le projet de «reprise» du PSG par QSI a été officiellement présenté aux administrateurs et approuvé par le Conseil de surveillance du club parisien, réuni ce lundi après-midi, au siège de Colony Capital.

Une vente «avant la fin du mois»
Alain Cayzac a également précisé qu'aucun membre n'avait présenté sa démission. Mais l'ancien dirigeant du PSG a reconnu à demi-mots qu'il s'agissait sans doute du dernier Conseil de surveillance de l'ère Colony. Une fois la vente effective («avant la fin du mois», dixit Cayzac), les nouveaux patrons qatariens décideront de la nouvelle structure à donner au club, avec, cela va de soi, un nouveau Conseil de surveillance, et à sa tête Nasser al-Khelaifi.

Olivier SCHWOB

L'Equipe.fr
Kiolm
Citation
Le PSG tourne la page Colony Capital

Alors que la vente aux Qatariens devrait être officialisée demain ou jeudi — l’accord est toujours en cours de finalisation —, le PSG a tenu hier après-midi un conseil de surveillance. Probablement le tout dernier de l’ère Colony Capital. Présidée par Sébastien Bazin, le patron du fonds d’investissement qui s’est d’ailleurs éclipsé avant le terme du conseil, cette réunion de quarante-cinq minutes s’est déroulée en présence de la quinzaine de membres habituels (Simon Tahar, Charles Talar, Walter Butler, Alain Cayzac…) et également de Robin Leproux, Philippe Boindrieux et Alain Roche. Aucun représentant qatarien n’était présent. « Colony nous a demandé d’approuver le projet et nous avons officiellement été informés de l’opération qui est en cours et qui sera réalisée dans les jours qui viennent, explique Alain Cayzac. La vente devrait être effective d’ici jeudi, je pense. Tout le monde s’est déclaré satisfait d’avoir les Qatariens avec nous. » Walter Butler, actionnaire minoritaire, a salué le travail effectué par Philippe Boindrieux et Robin Leproux. Une marque d’attention qui a ému le président parisien.

L’ambiance n’était pas joyeuse


En revanche, aucun des membres n’a cherché à en savoir davantage sur le processus de vente, pas un chiffre n’a été cité. Simon Tahar a regretté, en tant que président de l’association PSG, de ne pas avoir été présenté aux futurs propriétaires. Le représentant des salariés du club a également formulé le souhait de les rencontrer avant que la vente ne soit effective. L’ambiance n’était pas joyeuse, Sébastien Bazin semblait sur la réserve. Un brin de nostalgie et de tristesse a envahi les participants. Une fois la vente officielle, tous les membres du conseil devront en effet démissionner sans avoir la certitude que les Qatariens feront appel à eux. « Lorsqu’ils arriveront, ils décideront du mode de gouvernance, confirme Cayzac. Ils mettront en place soit un conseil de surveillance avec directoire, soit un conseil d’administration. Et ils auront les mains libres pour prendre toutes les décisions qu’ils jugeront opportunes pour la bonne marche du club. » Or les Qatariens envisagent pour l’instant de mettre en place un conseil de surveillance dont le nombre de membres serait restreint. Aujourd’hui, seul Simon Tahar (en tant que président de l’association) aurait la certitude de conserver son siège dans cette nouvelle structure. La grande majorité des administrateurs actuels ne s’attend pas à être appelée. « On aime tous suffisamment le club pour ne pas faire passer nos petits ego en premier », affirme Cayzac. L’espoir est encore permis. En 2006, lorsque Colony Capital, Walter Butler et Morgan Stanley étaient devenus actionnaires du club, ils avaient réfléchi à mettre en place un conseil d’administration resserré. Et ils avaient alors essuyé des pressions politiques pour que certains administrateurs conservent leur poste. Un tel scénario n’est pas à exclure.

Le Parisien
HHA
Citation
Le club sera vendu demain

Enfin! Demain, le PSG change de propriétaire. Dès la signature du contrat de vente, les investisseurs qatariens prendront officiellement le pouvoir. Le 30 juin était la date qui avait été cochée dans leur plan de reprise : elle coïncide avec la clôture des comptes de la saison 2010-2011 et la reprise de l’équipe professionnelle pour l’exercice suivant.

Signer le 30 juin permet surtout aux négociateurs qatariens de finir l’audit du club et de prendre la pleine mesure de l’état de santé du PSG. Le prince héritier Tamin bin Hamad al-Thani, qui a acheté 70% du club à Colony Capital avec son argent personnel, pourrait même faire le déplacement à Paris pour signer



Citation
Les joueurs veulent y voir plus clair

Alors qu’Antoine Kombouaré et son staff technique ont effectué leur rentrée hier, les joueurs retrouveront le camp des Loges demain après-midi. Et, si la saison s’annonce des plus excitantes avec l’arrivée des propriétaires qatariens et de Leonardo, futur directeur sportif, elle suscite aussi bien des interrogations dans le vestiaire.
De leur lieu de vacances, les joueurs ont tous suivi l’actualité mouvementée de leur club.

Beaucoup se sont régulièrement renseignés auprès de leur agent. D’autres sont restés connectés aux différents sites d’information pour connaître les dernières nouvelles. Et toutes les rumeurs, avérées ou pas, de l’arrivée de telle ou telle star ou des départs éventuels de Robin Leproux et Antoine Kombouaré en ont inquiété plus d’un. « Il y a forcément beaucoup d’incertitudes, et donc quelques craintes, reconnaît un joueur. On ne sait pas encore quels sont les plans des nouveaux patrons, s’ils vont vouloir de nous ou non. »

Aucun dirigeant ne se risque à signer une transaction

Les plus attentifs sont ceux à qui il ne reste qu’un an de contrat, comme Zoumana Camara, Marcos Ceará et Sylvain Armand. Ces trois joueurs ne cachent pas leur envie de prolonger. Cependant, le moment n’est pas propice aux négociations. « On les appelle, on leur laisse des messages, mais personne ne rappelle, raconte un agent. Ils attendent certainement tous l’arrivée de Leonardo pour nous donner des réponses. Mais ils pourraient au moins nous prendre au téléphone! »

Armand attend ainsi toujours un signe des dirigeants parisiens. Antoine Kombouaré lui avait dit qu’il comptait sur lui cette saison et qu’il soutiendrait sa demande de prolongation. Néanmoins, que vaut cet engagement aujourd’hui? Camara et Ceará, eux, espèrent pouvoir obtenir des entretiens en juillet afin d’éclaircir leur situation. Même sans prolongation, le Brésilien envisage d’aller au terme de son contrat. Ce n’est pas le cas de Camara. Le discours du défenseur central est clair : s’il ne prolonge pas, il espère pouvoir trouver un bail plus long ailleurs. Il est notamment pisté par Stuttgart et Montpellier.

Ces incertitudes qui règnent autour du club bloquent également toutes les velléités de départ. Younousse Sankharé sera présent demain pour la reprise. Pourtant, depuis plusieurs semaines, le milieu de terrain de 21 ans possède une proposition de contrat de trois ans à Dijon (L1). Le PSG aurait déjà donné son accord verbal pour un transfert d’un peu moins de 1 M€. Toutefois, aujourd’hui, à Paris, personne ne veut prendre le risque de signer une quelconque transaction. La vente officielle du club devrait dissiper l’épais brouillard qui accompagne l’arrivée des Qatariens. Les joueurs parisiens ont hâte d’y voir plus clair.


leparisien.fr
Cocote
Citation
Le PSG est à nouveau convoqué aujourd'hui devant la DNCG. Le gendarme financier du foot français souhaite avoir des précisions sur ce qui avait été présenté lors du dernier passage du club en présence des dirigeants qataris jeudi dernier. Cela ne remet pas en cause la vente officielle toujours prévue demain.


rmc.fr
Varino
Citation
Paris reprend dans le brouillard

À l’heure du premier entraînement de la saison, le PSG vit dans flou, en attendant l’arrivée de Leonardo.

HIER MATIN, devant les représentants du comité d’entreprise du PSG, Nasser al-Khelaïfi, le futur président du directoire, a une nouvelle fois confirmé Robin Leproux dans ses fonctions de président du club, tout en promettant un bel avenir à Paris. Il n’empêche, au moment où les joueurs retrouvent le Camp des Loges, aujourd’hui, à 16 heures, et où l’actionnariat passe officiellement sous contrôle qatarien, un immense flou entoure le club et suscite des interrogations chez ses acteurs. La prochaine nomination de Leonardo au poste de directeur sportif devrait permettre d’y voir plus clair.

LES JOUEURS QUI NE SAVENT RIEN

Des deux recrues, seul Nicolas Douchez, arrivé libre de Rennes, sera présent cet après-midi. Kevin Gameiro, acheté 11 M (+ 2M de bonus) à Lorient, retenu avec les Bleus en juin, ne retrouvera les terrains que le 8 juillet, tout comme Mamadou Sakho et Guillaume Hoarau, ses partenaires en équipe de France, alors que Nene est attendu en début de semaine. Ces quatre-là ne se posent pas trop de questions sur leur avenir. C’est moins le cas pour d’autres. Certains espéraient prolonger, comme Sylvain Armand, Zoumana Camara ou Marcos Ceara, et doivent désormais attendre pour savoir s’ils entrent dans les plans du club. Ils ne sont pas les seuls. Même Douchez n’a pas la certitude d’être titulaire alors qu’il se dit que les Qatariens souhaitent recruter un gardien d’envergure internationale.

LE STAFF SOUS PRESSION

Comme son président, Antoine Kombouaré a été confirmé. Mais l’entraîneur sait que l’organigramme va changer – ne serait-ce qu’avec l’arrivée de Leonardo – et il attend de s’asseoir autour d’une table avec le Brésilien. Il sait aussi que sa marge de manoeuvre sera réduite à sa portion congrue en début de saison et que les résultats devront vite être au rendez-vous. Les membres de son staff ne savent pas non plus dans quel bain ils s’apprêtent à plonger ni s’ils y resteront longtemps. Pendant les vacances, ils n’ont pas reçu de nouvelles de la direction.

LE PRÉSIDENT DANS L’ATTENTE

Robin Lépreux sera présent aujourd’hui au centre d’entraînement de Saint-Germain-en-Laye. Lui aussi attend l’officialisation de l’arrivée de Leonardo pour savoir comment fonctionner et quelle latitude a été offerte au Brésilien. Mais l’ancien PDG de RTL a toujours dit qu’il était au club par passion, pour diriger et pas pour se contenter d’apposer sa signature sur des contrats qu’il n’aurait pas discutés. Du futur mode de management imposé par le nouvel actionnaire dépendra sans doute la volonté de Lépreux de poursuivre l’aventure. En tout cas, il doit apprécier modérément le nombre toujours plus élevé d’intermédiaires se revendiquant proches des Qatariens et agissant sur le marché des transferts au nom du PSG.

LEONARDO EN ÉCLAIREUR

L’ancien entraîneur de l’Inter, qui était à Rio de Janeiro mardi et devait transiter par Milan pour régler sa situation avec le club italien, est espéré avant la fin de semaine. Le futur directeur sportif du PSG devrait a priori être le principal décideur en matière de recrutement. Mais, homme de dialogue, il n’a pas la réputation d’un despote qui décide de tout, tout seul. Seulement, avec qui souhaitera-t-il décider ? Les hommes en place ou d’autres qui ont déjà sa confiance ? Son arrivée aura au moins le mérite d’éclaircir la situation. Parce que, cette fois, les listes de renforts du PSG auront clairement été marquées de son sceau.
DAMIEN DEGORRE


Citation
Troisième passage devant la DNCG

Pour la troisième fois en un mois, les dirigeants du PSG ont été recus, hier, par la Direction nationale de controle de gestion. Déjà convoqué le 31 mai et le 22 juin, Sebastien Bazin, le patron de Colony Capital Europe, s'est présenté en début d'après-midi au siège de la Ligue aux cotés de Nasser Al-Khelaifi, le représentant de Qatar Sports Investments (QSI) au sein du club. Leur audition a duré un peu plus de trois quarts d'heure. Les deux hommes ont détaillé l'accord de vente de 70% des actions du club qui doit être définitivement acté aujourd'hui. Alors que la DNCG s'interrogeait sur les montants des transferts évoqués dans la presse, assez éloignés du budget de 80M€ présenté le 31 mai, elle a recu des garanties écrites des plus hautes autorités du Qatar que les comptes du club parisien seraient à l'équilibre, quels que soient les investissements réalisés au cours des prochaines semaines. Par ailleurs, deux autres membres du PSG ont rendez-vous, aujourd'hui, à la LFP. Il s'agit d'Antoine Kombouaré et de Sylvain Armand, convoqués par la comission de discipline à la suite de leur comportement lors de PSG-Lille (2-2), le 21 mai dernier. -J.T.

L'Equipe
Homer
Citation
Pour le nouveau PSG, tout commence aujourd’hui

Ce matin, dans un cabinet d’avocats parisien, Qatar Sports Investments (QSI) va officiellement racheter 70% des parts du capital du PSG. Hier soir, les différentes parties finalisaient les derniers détails de l’accord.
Le prince héritier Tamim bin Hamad al-Thani, véritable propriétaire du club qu’il va acheter avec ses fonds propres, devrait même se déplacer en personne pour parapher l’acte de vente.

Le futur émir devait arriver vers 2 heures cette nuit au Bourget (Seine-Saint-Denis) dans un avion privé. Mais au dernier moment le vol a été annulé.
Il aura fallu un mois de plus, depuis l’annonce le 31 mai par Sébastien Bazin d’une promesse de vente, pour que la transaction se concrétise. Si les différents protagonistes n’ont jamais douté de l’issue des négociations, les discussions ont été « âpres et très dures », selon un témoin des débats.
Des divergences sont apparues entre Colony Capital et les Qatariens. Ces derniers ont cherché à faire baisser le prix de la transaction. L’accord devrait finalement être conclu sur les mêmes bases qu’il y a un mois, soit environ 40 M€. Ce prix inclut les 20 M€ de créances que Colony doit rembourser à la banque Natixis.

50 M€ pour le recrutement !

Hier, le PSG est de nouveau passé devant la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion). A cette occasion, les futurs patrons ont dévoilé leurs intentions. Et elles sont élevées! Le budget initial de 80 M€ a été très sensiblement réévalué et dépasse maintenant les 100 M€. Surtout une enveloppe de recrutement d’au moins 50 M€ a été budgétisée par les Qatariens. Cette somme permettra au nouveau PSG d’être l’acteur numéro un du marché des transferts français cet été et de viser des joueurs qu’il ne pouvait espérer il y a encore peu de temps.
Dès hier, la prise de pouvoir qatarienne est entrée dans une phase concrète. Nasser al-Khelaifi, le patron de QSI et, à ce titre, futur président du conseil de surveillance du PSG, s’est présenté devant le comité d’entreprise du club. C’était le souhait émis lundi par les représentants des salariés lors du dernier conseil de surveillance.
Le nouveau patron a fait très bonne impression et a rassuré le personnel. Ce premier acte fort de la direction qatarienne en appelle bien d’autres. Le prochain rendez-vous, très attendu, concerne l’arrivée imminente de Leonardo, futur directeur sportif. Mais dès aujourd’hui, avec la vente du club et la reprise de l’entraînement, le PSG écrit une nouvelle page de son histoire. Celle-ci s’annonce passionnante.

Le Parisien

Citation
Douchez, seul nouveau visage au camp des Loges

Après un mois de congés, les Parisiens reprennent cet après-midi le chemin du camp des Loges. Un léger footing en forêt est programmé à l’issue duquel Antoine Kombouaré s’exprimera devant la presse. Le président du PSG, Robin Leproux, sera là. Au total, 19 joueurs (dont Kebano qui signe aujourd’hui un contrat professionnel de 3 ans) devraient être présents.

Nicolas Douchez, l’ex-portier de Rennes, sera le seul nouveau visage. L’autre recrue parisienne de ce début de mercato, Kevin Gameiro, rejoindra ses nouveaux coéquipiers seulement le 8 juillet.
En raison de la tournée en Europe de l’Est de l’équipe de France, début juin, l’ex-Lorientais mais également Mamadou Sakho et Guillaume Hoarau ont obtenu une semaine de repos supplémentaire. Le PSG retrouvera en revanche deux joueurs de retour de prêt (Granddi Ngoyi et Loris Arnaud) mais pas Younousse Sankharé. Le milieu de terrain a été prié de ne se présenter au camp des Loges que demain. Le joueur, en partance vers Dijon, pourrait être mis à l’écart du groupe professionnel, comme l’été dernier. Claude Makelele, Grégory Coupet, Sammy Traoré, Apoula Edel et Ludovic Giuly, tous en fin de contrat ce 30 juin, seront absents. A 18 heures, Kombouaré et Armand devront ensuite se rendre à la commission de discipline de la Ligue. Ils ont été convoqués après leur comportement lors de PSG - Lille (2-2, 37e journée). L’entraîneur s’était fait expulser du banc pour contestation, le défenseur s’était, lui, rendu coupable d’un tacle dangereux sur Eden Hazard.


Citation
Ludovic Giuly patiente... avec le prince Albert

Ludovic Giuly ne sera pas au camp des Loges cet après-midi mais à Monaco… Son ami le prince Albert l’a convié à assister ce soir à un concert privé du groupe Eagles dans le salon d’honneur du stade Louis-II. Cet événement a lieu dans le cadre des cérémonies du mariage du prince. Reverra-t-on Giuly avec le maillot parisien? Rien n’est moins sûr.

Son contrat avec le PSG, où il est arrivé en 2008, s’achève aujourd’hui. L’ancien international, qui aura 35 ans le 10 juillet, veut rester à Paris. Antoine Kombouaré lui avait dit qu’il comptait sur lui et il ne restait plus qu’à trouver un accord financier. Mais pendant ses vacances à Las Vegas (Etats-Unis) et en Turquie, Giuly n’a constaté aucune avancée de son dossier. Au PSG, personne n’est en mesure de lui dire si une prolongation reste, ou non, d’actualité. Désormais sans club et afin de s’entretenir physiquement, il va se rendre à Camp 8, le centre de rééducation sportive à Saint-Raphaël (Var) dont il possède des parts. Là-bas, il attendra patiemment que le téléphone sonne.


Le Parisien
alex94130
Citation
C’est une journée historique pour le PSG ! A midi, Colony Capital a officiellement cédé 70% des parts du capital du club à QSI (Qatar Sport Investments) en échange d’un chèque de 40 M€. Grâce à son nouvel actionnaire, le club de la capitale va entrer dans une nouvelle ère.

Avec une enveloppe de recrutement de 50 M€, tous les rêves ne sont pas permis mais les supporteurs ont la certitude de voir cette saison de grands joueurs au Parc des Princes.

Depuis un mois, au fil des rumeurs, un épais brouillard enveloppait la prise de pouvoir des Qatariens. On devrait y voir plus clair aujourd’hui car les nouveaux propriétaires entrent dans le vif du sujet.

Après la signature de l’acte de vente, Sébastien Bazin et Robin Leproux se rendent au Ministère des Sports pour déjeuner avec Chantal Jouanno et évoquer le projet de rénovation du Parc des Princes.

A 16 heures, les joueurs ont rendez-vous au camp des Loges pour la reprise de l’entraînement. A l’issue de cette séance, Antoine Kombouaré tiendra une conférence de presse très attendue.
L’entraîneur ne devrait pas perdre de temps. Il est convoqué à 18 heures au siège de la Ligue nationale pour passer, avec Sylvain Armand, devant la Commission de discipline après leur comportement lors de Lille-PSG (2-2, 37e journée).


leparisien.fr
Homer
Citation
Premier contrat pro pour Kebano.

Neeskens Kebano est le troisième joueur formé au club à signer son premier contrat pro. Pur produit du centre de formation du PSG, le Seine-et-Marnais rejoint ses copains Jean-Christophe Bahebeck et Loïck Landre qui ont eux-mêmes signé il y a quelques semaines.
Le duo gagnant Kebano et Bahebeck avaient brillé lors du quart de finale de Coupe de France contre le Mans en inscrivant deux buts.

Le Parisien
HHA
Citation
La vente enfin officielle

Selon nos informations, Colony Capital a, ce jeudi en fin de matinée, officiellement cédé 70% des parts du capital du Paris-SG à Qatar Sport Investments. Le montant de la transaction globale est estimée à environ 50 millions d'euros. Cette somme inclus la reprise de la dette, estimée entre 15 et 20 millions d'euros, et les pertes de la saison en cours, soit environ 19 millions d'euros.

Si QSI possède désormais 70 % du capital du PSG, Colony Capital conserve dorénavent 29 %, Butler Capital Partners 1% alors que l'Association PSG, présidée par Simon Tahar, détient une action. A noter que cette vente est le fruit de longues négociations entamées au printemps 2010.

Ce jeudi à 16h00, les joueurs du groupe pro sont attendus au Camp des Loges pour la reprise de l'entraînement. L'entraîneur parisien Antoine Kombouaré s'exprimera après cetet première d'entraînement.


lequipe.fr
colt
Citation ("lequipe.fr")
10 millions pour la rénovation du Parc

La ministre des Sports, Chantal Jouanno, a annoncé jeudi le déblocage de 10 millions d'euros pour aider à la rénovation du Parc des Princes. Cette somme ne sera pas prise sur l'enveloppe des 158 millions prévus pour la rénovation des onze stades français en vue de l'Euro 2016, mais vient s'y ajouter. «Quand on aime, on ne compte pas», a-t-elle expliqué tout en ajoutant que le projet n'aurait, sans cet apport, jamais vu le jour, la mairie de Paris se refusant à y injecter un seul euro.


Lequipe.fr
Beuzech
Citation
Reprise perturbée

Alors que la majorité des joueurs de l'effectif du PSG s'est présentée au Camp des Loges pour la reprise de l'entraînement fixée ce jeudi à 16h00 (seul Ceara est arrivé en retard), un groupe de supporters est décidé à perturber la sortie en forêt des joueurs. Ils sont en effet une centaine à attendre devant la grille la sortie des joueurs, banderoles déployées, décidés à se faire entendre par la direction du club. Leur slogans : "Sans ses historiques, le Parc est mort" et "Leproux démission". Le PSG fans (du nom de ce groupe) manifeste surtout pour "récupérer" ses abonnements. Le club a finalement décidé de fermer l'entraînement au public. - O.S., au Camp des Loges


succo
Citation
PSG: QSI sur le long terme

Nasser Al-Khelaifi, président de Qatar Sports Investments (QSI), s'est dit "heureux d’entrer au capital du Paris SG à hauteur de 70%" et "fier" de s'engager "avec le PSG sur le long terme".

"Nous sommes heureux d'entrer au capital du Paris Saint-Germain à hauteur de 70% et sommes fiers de nous engager avec le PSG sur le long terme. Nous travaillerons au fil des ans à faire du PSG une grande équipe ainsi qu'une marque forte sur la scène internationale, dont tous les supporters pourront être fiers", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Le Président de QSI ajoute : "Je suis impatient de voir les Parisiens venir en famille profiter des matchs et supporter leur équipe. Je sais que le PSG enregistre une forte augmentation du nombre d'abonnements, signe que nous avons pris la bonne décision".

eurosport.fr
Beuzech
Citation
Clap de fin pour Giuly ?

Interrogé sur sa position concernant le "dossier" Giuly (arrivé en fin de contrat au 30 juin) qu'il souhaitait conserver dans son effectif, Antoine Kombouaré s'est montré très clair sur le sujet : «C'est lui (Giuly) qui a interrompu les discussions. Ce qui lui était proposé ne correspondait pas à ses attentes, apparemment...» a expliqué le Kanak, qui en a aussi profité pour envoyer un message à Grégory Coupet qui lui aussi attend des nouvelles du club, pour un poste d'entraîneur de gardiens en équipe de jeunes. «Greg ? Il est parti pour s'installer à Madrid, non ?, s'est étonné Kombouaré. Donc je n'ai pas de nouvelles. Après s'il vient me voir, pas de souci, on discute.» - O.S.


lequipe.fr
ZéroQuatorze
Citation
PSG/Bazin: «QSI va donner les moyens d'être champion de France»

C’est une journée historique pour le PSG ! A midi, Colony Capital a officiellement cédé 70% des parts du capital du club à QSI (Qatar Sport Investments) en échange d’un chèque de 40 M€. Grâce à son nouvel actionnaire, le club de la capitale entre dans une nouvelle ère.

«La vie au club continue, la saison commence aujourd'hui», a commenté le président Robin Leproux.

Avec une enveloppe de recrutement de 50 M€, tous les rêves ne sont pas permis mais les supporteurs ont la certitude de voir cette saison de grands joueurs au Parc des Princes. A la question «quel joueur rêveriez-vous de faire venir ?», Robin Leproux a lâché dans un grand sourire «Lionel Messi !», avant de redevenir plus sérieux: «Sans plaisanter, ce n'est pas parce que les Qataris sont là qu'il faut nous prendre pour la poule aux oeufs d'or».

Les joueurs du PSG sont partis faire leur jogging. Premier entraînement mouvementé pour les joueurs du PSG qui vers 16h50 ont pris la direction du Bois de Saint-Germain pour leur traditionnel footing avec trois quarts d'heures de retard. Les footballeurs étaient bloqués dans le Camp des Loges par une cinquantaine de supporteurs mécontents de la politique de placement aléatoire pour les abonnés. «Rendez-nous nos abonnements», scandent-ils.

Certains supporteurs du PSG ont manifesté contre la politique de placement aléatoire dans les tribunes

La police a pris position au Camp des Loges. Par précaution, des policiers ont pris position au Camp des Loges. La télévision qatarienne Al-Jazeera est présente au centre d'entraînement.

Manifestation de supporteurs au camp des Loges. Une cinquantaine de supporteurs sont massés devant le parking du camp des Loges pour réclamer la démission de Robin Leproux. Ils s’opposent à la politique de placement aléatoire pour les abonnés. L’entraînement devait commencer à 16 heures mais compte-tenu des événements, personne n’a été autorisé à entrer dans le centre. La séance devrait se résumer à un léger footing. Antoine Kombouaré tiendra une conférence de presse vers 17h15.

L’accord avec Leonardo n’est pas finalisé. Selon Robin Leproux, président du PSG, l’accord avec Leonardo «n’est pas encore finalisé». Le futur directeur sportif est attendu dans les prochains jours à Paris. Il doit au préalable passer à Milan pour résilier son contrat avec l’Inter.

«QSI va donner au PSG les moyens d’être champion». En marge de la conférence de presse qu’il a tenue aux côtés de Chantal Jouanno, Sébastien Bazin, patron de Colony Capital, est revenu sur la vente du club.
«La vente s’est faite dans un très bon climat. QSI a bel et bien acheté 70% du capital, exactement comme prévu, en temps prévu et selon les modalités prévues. C’est un grand jour pour le PSG. J’ai ressenti un petit pincement au coeur, un peu de nostalgie, mais pas de soulagement. Pour moi, c’est un moment beaucoup plus fort que ce qu’on peut croire. J’ai passé cinq années difficiles mais merveilleuses. Ma seule fierté, c’est d’avoir cédé le club à la bonne personne. QSI va donner les moyens d’être champion de France et plus encore».

Le Parisien.fr
sylvain
L'Equipe.fr

Citation
Paris attend Leonardo


En attendant la prise de fonction et de pouvoir de Leonardo, le PSG tourne encore au ralenti. Pour le moment.


Des supporters qui manifestent et veulent se faire entendre. Des joueurs qui ne sont pas fixés sur leur statut ou leur avenir. Un entraîneur qui ne sait pas encore de quels moyens et de quels joueurs (pointures) il va pouvoir disposer. Malgré le soleil, le PSG "version Qatari" a repris le chemin de l'entraînement dans le brouillard ce jeudi après-midi, au Camp des Loges. Après la remise des équipements et un long footing de 45 minutes en forêt, suivi d'étirements, Antoine Kombouaré ne s'est pas attardé sur le changement d'ère qui s'opère au club. «Il n'a pas évoqué l'arrivé des Qatariens, nous a confié Jérémie Clément, encore sous contrat (jusqu'en juin 2012) mais sans doute sur le départ (on parle de Saint-Etienne pour lui). Le coach nous a simplement souhaité une bonne saison, sans parler d'objectifs.»

«Une chance fantastique de rivaliser avec l'OM et Lyon...»

Il est évidemment bien trop tôt pour se projeter aussi... loin. «La saison dernière on a fait ce qu'on a pu avec les moyens du bord, a rappelé Antoine Kombouaré en conférence de presse. Cette année, en fonction des joueurs qu'on aura, j'espère qu'on pourra jouer les premiers rôles en Championnat.» Et le Kanak de préciser un peu plus sa pensée. «Pour le PSG, l'arrivée du nouvel actionnaire c'est un gros plus. Les Qataris sont très ambitieux et cela doit permettre au club de franchir un palier supérieur. Pour le PSG ce sont d'énormes moyens qui arrivent. Et qui dit moyens... On espère voir arriver de très grands joueurs pour faire une très bonne équipe et un très bon Championnat.» A la question de savoir à quels grands joueurs Kombouaré pensait, le Kanak a systématiquement botté en touche. Sur Leonardo, l'entraîneur parisien a d'abord plaisanté («Ah bon, il est déjà arrivé ?») avant de jurer qu'il ne s'était jamais entretenu avec lui durant ses dernières semaines, consentant juste à dite qu'il s'agit «d'un copain, que je connais oui.»

Plus locace sur Nasser Al-Khelaïfi qu'il a «rencontré à plusieurs reprises» et qui l'a «conforté dans (sa) position», Antoine Kombouaré s'est montré enthousiaste à l'idée de travailler sous sa gouvernance. «Il sera le président du conseil de surveillance. Je serai donc amener à travailler en étroite collaboration avec lui. Les Qataris sont très ambitieux. Avec mon staff, c'est une chance fantastique qui nous est donnée de pouvoir diriger une équipe capable d'aller rivaliser avec Marseille, avec Lyon...» Reste maintenant à s'attaquer au chantier du mercato,que le PSG devrait agiter très prochainement. Une fois l'arrivée de Leonardo officialisée.
Olivier SCHWOB, au Camp des Loges
Schultzy
Citation
Kombouaré : «Je suis le patron»

S'il assure qu'il ne voit pas d'un mauvais oeil l'arrivée d'un directeur sportif comme Leonardo, l'entraîneur du PSG Antoine Kombouaré a également réaffirmé jeudi lors de la reprise qu'il était «le patron de l'équipe» et qu'il avait été «conforté» par l'actionnaire. (Photo Presse-Sports)

«Vos vacances n'ont pas été plus agitées que d'habitude?
Avec l'arrivée d'un nouvel actionnaire, c'est forcément différent. Il faut tenir compte de ça. Je prends acte. Moi, je suis entraîneur. Tout simplement. Pour le PSG ce sont d'énormes moyens qui arrivent, et des gens très ambitieux qui veulent apporter un plus. On espère l'arrivée de très bons joueurs pour pouvoir constituer une grande équipe.

Avez-vous peur de la suite?
Des craintes, j'en ai quand ma famille a des problèmes de santé. Le reste, ce n'est que du foot. Je connais la règle. Pour être honnête, normalement ce nouvel actionneur prend un entraîneur à ma place mais il m'a conforté dans ma position. Donc je travaille. Tout simplement. Je ressens beaucoup d'excitation au contraire. J'ai attendu beaucoup de temps pour en arriver là. On attend.

Avez-vous rencontré M. Khelaïfi, comment cela s'est-il passé?
A plusieurs reprises. Il fait partie des gens qui sont aujourd'hui à la tête du club. Il sera président du conseil de surveillance et je serai forcément amené à travailler avec lui en étroite collaboration. Mais il ne faut pas oublier le cheikh qui amène les fonds.

Que pensez-vous de l'idée de travailler avec un directeur sportif?
C'est un plus. J'en ai besoin pour faire le lien entre le staff, le sportif et les actionnaires. Il sera un élément important. Si demain une personne arrive, on se mettra autour d'une table et on mettra en place un fonctionnement pour le bien du PSG.

«L'objectif à court terme, c'est de participer à la Ligue des champions»

Connaissez-vous Leonardo?
Un peu. On ne s'est pas du tout parlé. Je n'ai pas joué avec mais contre lui. Si c'est lui qui est nommé, on sera dans le travail tous les deux.

Avec cette organisation, aurez-vous votre mot à dire sur les arrivées de joueurs dans le futur?
Bien sûr que si je suis en place, moi, je suis le patron de l'équipe. J'ai toujours bossé comme ça, pour recruter les joueurs que je veux. Si la personne qui arrive vient pour que l'on travaille ensemble, on recrutera les meilleurs joueurs possibles.

Quel est l'objectif sportif pour la saison à venir?
A court terme, c'est de participer à la Ligue des champions. Il y a les moyens, l'envie. En fonction des joueurs que l'on aura, on pourra déterminer les objectifs. C'est une chance fantastique qui est donnée aujourd'hui d'avoir une équipe capable de rivaliser avec Marseille, Lyon. Pour le PSG, c'est un gros plus. La saison dernière, on a fait ce qu'on a pu, avec les moyens du bord. Alors forcément si on a des moyens plus importants je serai très content.

Avez-vous senti les joueurs inquiets?
S'ils ont lu la presse pendant les vacances, ils doivent l'être car tout et n'importe quoi a été dit. Pendant l'été, vous vous êtes bien fait plaisir, non? On revient avec l'idée de travailler dans le calme, la sérénité». (AFP)

France Football.fr
Jool
Citation
Réunie le jeudi 30 juin 2011, la Commission de Discipline de la LFP a pris les décisions suivantes :

LIGUE 1

38e journée – AS Monaco FC – Olympique Lyonnais du dimanche 29 mai 2011
La Commission, saisie par la Commission de visionnage et après visionnage des images, avait convoqué le joueur Nicolas Nkoulou (AS Monaco FC) pour son geste sur le joueur Ederson (Olympique Lyonnais) à la 22e minute. Le joueur avait été convoqué pour la séance du jeudi 30 juin 2011 dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum.
Après audition du joueur assisté de Me Schileo, avocat, et M. Alexandre Mialhe, responsable juridique de l'OM, et visionnage des images, la Commission sanctionne Nicolas Nkoulou de deux matches ferme de suspension pour "comportement violent". La sanction prend effet à partir du lundi 4 juillet.

37e journée – Paris Saint-Germain – LOSC du samedi 21 mai 2011
La Commission, saisie par la Commission de visionnage et après visionnage des images, avait convoqué le joueur Sylvain Armand (Paris Saint-Germain) pour son geste sur le joueur Eden Hazard (LOSC) à la 59e minute. Le joueur avait été convoqué pour la séance du jeudi 23 juin 2011 dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum. A la demande du PSG, la Commission avait accepté de reporter cette convocation au jeudi 30 juin 2011.
Après audition de Me Bloch et M. Michaël Bigorie, conseiller juridique du PSG, en l'absence du joueur, et visionnage des images, la Commission sanctionne Sylvain Armand de deux matches ferme de suspension pour "faute grossière". La sanction prend effet à partir du lundi 4 juillet.

37e journée – Paris Saint-Germain – LOSC du samedi 21 mai 2011

Exclusion de M. Antoine Kombouaré, entraîneur du PSG, pour contestations répétées en geste et paroles des décisions de l'arbitre :
Dans le respect des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum, la Commission avait convoqué l'entraîneur Antoine Kombouaré (PSG) pour sa séance du jeudi 23 juin 2011. A la demande du PSG, la Commission avait accepté de reporter cette convocation au jeudi 30 juin 2011.
Après audition de Me Bloch et M. Michaël Bigorie, responsable juridique du PSG, en l'absence de l'entraîneur du PSG, la Commission sanctionne Antoine Kombouaré d'un match avec sursis d'interdiction de banc de touche et de vestiaire d'arbitres. La sanction prend effet à partir du lundi 4 juillet.

LFP.fr
parano
Citation
Al-Khelaifi : « Tout faire pour que le rêve devienne réalité »
Le PSG est officiellement passé sous contrôle qatarien hier. Le nouveau patron du club affiche des ambitions élevées pour la formation d’Antoine Kombouaré sans jamais entrer dans les détails.

Hier après-midi, quelques minutes seulement après avoir signé l’acte de vente officiel faisant de QSI (Qatar Sports Investments) le nouveau propriétaire du PSG, Nasser al-Khelaifi nous a accordé une interview dans un salon privé du Royal Monceau, avenue Hoche à Paris (VIIIe). Détendu, le nouveau président du conseil de surveillance du club parisien a répondu en anglais à nos questions.
Il espère à nouveau faire rêver les supporteurs du PSG, mais ne livre que peu de détails sur la stratégie qu’il souhaite adopter et les joueurs qu’il espère recruter.

Quel sera votre rôle exact au PSG et aurez-vous le temps pour être présent au quotidien au club ?

Nasser Al-Khelaifi. Je suis le président du conseil de surveillance à la place de Sébastien Bazin. J’ai beaucoup d’activités en France et à Paris. Mais je ne vais pas venir y vivre. Même si j’aime beaucoup cette ville, je n’aurai pas un rôle au quotidien au club.

Pourquoi avez-vous investi dans le PSG ?

On a voulu acquérir le PSG car c’est le seul club de la capitale de la France. C’est un grand club, avec une histoire, des fans super. On souhaite le développer et le faire devenir meilleur qu’il n’est déjà.

Votre arrivée suscite beaucoup d’espoirs et de rêves chez les supporteurs…

Acquérir le PSG était un rêve. Nous sommes très fiers. Tous ensemble, nous, le management, les fans, les joueurs, on va tout faire pour que le rêve devienne réalité.

Leonardo est annoncé comme directeur sportif. Quand doit-il arriver ?

(Il coupe.) Leonardo appartient toujours à l’Inter Milan, où il a encore une année de contrat. Et c’est le genre de personne qui respecte ses contrats.

Pour la troisième fois, le PSG est passé jeudi devant la Direction nationale du contrôle de gestion. Quel budget et quelle enveloppe de recrutement avez-vous présentés ?

Ce genre d’informations reste confidentiel, cela regarde le staff, les dirigeants, pas le public.

Vous avez confirmé Robin Leproux à son poste de président. Sera-t-il réellement décideur en matière de recrutement ?

Robin est le président et Kombouaré l’entraîneur comme je l’ai dit la semaine passée. Ils sont au club. On a racheté le club depuis dix minutes, on va avoir le temps de discuter avec tout le monde. Ce sont eux les dirigeants.

Avez-vous réellement songé à les remplacer ?

C’était des rumeurs des médias. On vient d’acheter le club, on part avec ce management. On aura des discussions avec tout le monde pour développer le club dans tous ses secteurs.

Quelles sont vos ambitions ?

L’objectif premier est de nous qualifier pour la Ligue des champions. On fera ce qu’il faut pour être les meilleurs en France et un exemple en Europe.

Quels joueurs visez-vous cet été. Peut-on s’attendre à voir débarquer des stars ?

Nous avons besoin de bons joueurs, c’est certain. Notre stratégie est d’avoir des jeunes joueurs, nous cherchons le nouveau Messi. Je rêve de le découvrir. Nous avons des cibles bien précises que nous aimerions faire venir.

Quelle est l’implication du prince héritier Tamim bin Hamad al-Thani dans le dossier du PSG ?

En tant que président de Qatar Investment Authority, il est chargé de tous les investissements du pays à l’étranger. Sur ce dossier, on fait ce qu’on doit faire, mais il suit de près. Cela lui tient à cœur. Il adore Paris et le PSG.

Vous avez acheté un lot des futurs droits télé de la L1 il y a une dizaine de jours. Cet investissement est-il lié à celui du PSG ?

Non. Ce sont deux sujets différents. On discute pour le rachat du PSG depuis plus d’un an. L’acquisition des droits télé a eu lieu la semaine dernière. C’est le hasard si on a concrétisé ces dossiers dans un laps de temps assez proche.

Quel est votre projet pour le PSG ? Peut-on le comparer à celui de Manchester City qui est détenu par des gens d’Abu Dhabi ?

Nous n’aimons pas nous comparer à d’autres clubs. Chacun fait ce qu’il veut. Nous avons notre stratégie pour mener ce club. Nous sommes là pour longtemps, pas pour trois ans. Notre stratégie est basée sur un plan d’au moins cinq ans.

Le plan sécurité mis en œuvre il y a un an a-t-il compté dans votre investissement ?

Pour nous, le passé est le passé. Maintenant, nous sommes là pour le futur.

Citation
La vente n’a rapporté que 10 M€ à Colony Capital…

Il était 13h16. C’est l’heure à laquelle, hier, dans un bureau du cabinet d’avocats Mayer Brown, avenue Hoche, à Paris (VIIIe), le PSG est officiellement passé sous contrôle qatarien. Le registre des titres de l’entreprise en atteste. Ce document cartonné de couleur bleue référencie les différents propriétaires de l’histoire du club.
Qatar Sports Investments (QSI), représenté par son patron Nasser al-Khelaifi, un intime du prince Tamim bin Hamad al-Thani — le vrai propriétaire —, a acquis 70% des parts de Colony Capital en présence de Sébastien Bazin, Walter Butler et Simon Tahar, le président de l’Association PSG. Le prix de vente n’a pas été communiqué. Il est en fait de 40 M€, desquels il faut soustraire près de 30 M€ (dont 20 M€ de traites à rembourser à la banque Natixis) pour obtenir le montant des bénéfices nets de la vente touchés par Colony Capital. Soit environ 10 M€! Colony Capital (28%) et Butler Capital Partners (2%) restent actionnaires minoritaires. « Ma seule fierté est d’avoir cédé le club à la bonne personne, explique Sébastien Bazin. QSI va donner les moyens au PSG d’être champion de France et plus encore. »
Désormais propriétaire majoritaire du club, QSI va pouvoir mettre en œuvre son projet. Et il est ambitieux! Le budget de la nouvelle saison, qui débute aujourd’hui, va largement dépasser le montant des 100 M€. Il pourrait même atteindre les 160 M€ si, comme on le murmurait ces dernières heures, l’enveloppe de recrutement gonfle à hauteur de 80 M€. La veille on évoquait une somme d’au moins 50 M€. Malgré ces chiffres colossaux, les nouveaux patrons n’ont pas encore clairement dévoilé leur politique sportive. Tout devrait s’éclaircir avec l’arrivée de Leonardo. Le futur directeur sportif, qui n’a toujours pas résilié son contrat avec l’Inter Milan, était toujours au Brésil mercredi soir.

Un conseil de surveillance réduit

Dans la gestion quotidienne, les Qatariens ont déjà pris quelques décisions plus anecdotiques pour le grand public. Ils conservent la structure juridique actuelle, conseil de surveillance-directoire, même si un passage en conseil d’administration n’est pas à exclure. Le conseil de surveillance, présidé par Nasser al-Khelaifi, a été réduit à cinq personnes au lieu d’une quinzaine aujourd’hui. Outre Al-Khelaifi, on trouve Sophie Jordan, l’avocate de la chaîne Al-Jazira, qui a aussi mené les négociations de l’achat du PSG, et un certain Abdel Mohd Mustafawi. Simon Tahar, le président de l’Association PSG, garde une petite chance d’y figurer. Avec les départs forcés de Sébastien Bazin, de Walter Butler et d’Alain Cayzac, il serait l’unique lien entre le passé et l’avenir du club.

Citation
Leproux reste la cible des supporteurs

Au camp des Loges, la rentrée a été riche en émotions. Le traditionnel footing de reprise a en effet été retardé d’une petite demi-heure en raison de la présence d’une bonne centaine de supporteurs au centre d’entraînement. Une cinquantaine d’entre eux sont venus clamer haut et fort leur hostilité au plan de sécurité et aux abonnements avec placement aléatoire au Parc des Princes.
Quelques banderoles avaient été confectionnées. La démission de Robin Leproux, présent au camp des Loges après un déjeuner au ministère des Sports avec Chantal Jouanno et Sébastien Bazin, a été réclamée à plusieurs reprises. En revanche, les noms Leonardo et Antoine Kombouaré ont été scandés. L’entraîneur parisien a d’ailleurs échangé quelques mots avec eux.
Antoine Kombouaré avait donné rendez-vous à ses joueurs à 16 heures. Ceará et Makonda sont arrivés avec un peu de retard. Personne ne manquait à l’appel hormis Younousse Sankharé, en partance pour Dijon, les internationaux (Gameiro, Hoarau, Sakho) qui reprendront avec le groupe le 9 juillet et Nene (autorisé à profiter de quelques jours de vacances supplémentaires jusqu’à mardi).
Avant le footing, l’entraîneur parisien s’est adressé à son groupe. Dans ce contexte particulier, où de nombreux joueurs de talent sont annoncés au PSG, il a demandé aux siens de se concentrer sur le terrain et ne pas prêter attention à toutes les rumeurs. Sous prétexte de vouloir offrir à son vestiaire un semblant de sérénité, les entraînements se dérouleront à huis clos jusqu’à lundi. Aujourd’hui et demain, les joueurs passeront également toute la journée ensemble : entre les deux séances prévues à 10 heures et 17 heures au cours desquelles des tests médicaux seront organisés, ils se retrouveront en effet pour déjeuner et faire une sieste dans un hôtel des Yvelines.

Le Parisien
Ceci est une version "bas débit" de notre forum. Pour voir la version complète avec plus d'informations, la mise en page et les images, veuillez cliquer ici.
Invision Power Board © 2001-2025 Invision Power Services, Inc.