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Vaudou
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Saint-Etienne : Le club répond à L'Equipe

Suite à un article du quotidien sportif L'Equipe paru lundi mettant en cause Blaise Matuidi et l'AS Saint-Etienne, le club stéphanois a tenu à réagir en publiant un communiqué sur son site internet.

Réaction de l'ASSE après l'article de L'Equipe
Suite à l'article paru, ce lundi 23 janvier 2009, dans L'Equipe sous le titre « Sessegnon est-il une cible ?», l'AS Saint-Etienne tient à préciser les éléments suivants :

- A aucun moment Blaise Matuidi, milieu de terrain stéphanois, n'a tenu les propos rapportés par les journalistes comme étant ceux de l'entourage du club parisien dans cet article («Lève-toi, fils de pute !») à l'égard de Stéphane Sessegnon.
La seule chose que Blaise ait faite à l'issue du coup de tête donné par le joueur parisien est de faire constater sa blessure à l'arbitre de la rencontre et de lui faire remarquer qu'il saignait au visage. Toute personne, qui connaît un tant soit peu Blaise Matuidi, sait pertinemment qu'il est incapable de tenir de tels propos.

- Concernant l'allusion faite par les journalistes de L'Equipe quant à une éventuelle intention des Stéphanois de prendre le joueur parisien pour cible afin de lui nuire («En revanche si telle avait été l'intention des Stéphanois, la semaine précédente, l'opération aurait été réussie»), il est inadmissible que de telles accusations même éventuelles sur l'état d'esprit de l'équipe puissent être évoquées.

Les dirigeants stéphanois s'étonnent que les journalistes de L'Equipe se permettent une telle allusion sans avoir pris le soin ni de contacter au préalable le club, ni d'analyser dans le détail le déroulement de la rencontre.
La convocation du milieu de terrain parisien devant la Commission de Discipline le 5 mars n'est aucunement le fait d'une demande du club stéphanois, mais le résultat de son propre comportement.


foot365
Iaropolk14
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Quand Kezman rejouera-t-il ?

Mateja Kezman est rentré hier à Paris. Vingt jours après avoir jeté son maillot sur la pelouse du Parc des Princes lors de son remplacement contre Bordeaux (défaite 0-3) en Coupe de la Ligue, l’attaquant serbe renoue ce matin avec le camp des Loges. Sa première séance donnera une première indication sur les intentions de Paul Le Guen : réintégration immédiate ou progressive.

Tout plaide pour la première hypothèse.

Le Guen va trancher. Le jour de l’annonce de sa sanction, le PSG avait ainsi communiqué : « A l’issue de cette période, Mateja Kezman devra prouver aux dirigeants du club qu’il peut porter à nouveau le maillot de l’équipe première. » Une phrase assez obscure qui signifierait qu’il revient désormais à l’entraîneur parisien de déterminer s’il est apte ou non à revenir rapidement, d’un point de vue physique comme éthique. Après quinze jours d’arrêt, l’état de forme du joueur ne permet peut-être pas un retour à la compétition instantané, même si le PSG doit disputer deux rencontres cette semaine (Wolfsburg et Nancy). Kezman a passé les dix-huit jours de sa mise à pied à s’entretenir seul en Serbie avec un préparateur physique.

L’exemple de Pancrate. Choqué par le geste du Serbe, le technicien parisien peut aussi considérer qu’il est trop tôt « moralement » pour le revoir sur une pelouse. Mais dans le passé, Le Guen a prouvé qu’il n’était pas particulièrement rancunier. Dans une affaire sans commune mesure, mais touchant également au respect — retour tardif de vacances avec des kilos superflus à l’été 2007 — Le Guen a reproché à Fabrice Pancrate son attitude, puis l’a mis à l’écart avant de lui montrer une considération intacte cette saison après son retour de prêt de Sochaux. Bref, après l’avoir puni, le coach a remis les compteurs à zéro.

L’importance du calendrier. Une forme d’urgence pourrait obliger l’entraîneur à ne pas attendre pour s’attacher à nouveau les services de son avant-centre : le calendrier chargé du PSG ces prochains jours. Avec Wolfsburg jeudi, puis Nancy dimanche et enfin Rodez mercredi prochain, l’équipe enchaîne trois rendez-vous sans pitié pour la récupération. Selon les dernières indiscrétions, Le Guen a confié récemment qu’il allait réintégrer normalement Kezman. Il devrait ainsi figurer dans le groupe des 18 dès dimanche face à Nancy pour envisager un rôle de titulaire face à Rodez en Coupe de France quatre jours plus tard où il n’aura pas à subir une éventuelle bronca du public parisien. Sébastien Bazin, qui doit encore verser 3,71 M€ pour le transfert définitif du Serbe, tient également absolument à ce que la cote du joueur, qui n’entrait déjà pas dans les plans de Le Guen avant cette affaire, ne chute pas trop vite.


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« Il a déjà été assez puni pour cette faute »
FRANCIS GILLOT, entraîneur de Sochaux

« La sanction a été purgée. Il ne sert à rien de le poursuivre jusqu’à la fin de la saison. Il a déjà été assez puni pour cette faute. A partir du moment où il réintègre le groupe, il faut le traiter comme n’importe quel joueur et lui redonner sa place sur le terrain s’il est bon. Je pense qu’il vaut mieux le lancer à l’occasion d’un match à l’extérieur, comme à Wolfsburg par exemple.
Il aura moins de pression et le public sera moins sur son dos. S’il fait un bon match et marque, les supporteurs parisiens le siffleront peut-être moins quand il reviendra au Parc des Princes. Mais encore faut-il qu’il soit en forme après ses quinze jours de mise à pied. Ce sera à Paul Le Guen d’évaluer sa condition physique. »

leparisien.fr
NeiBaF
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Kezman a repris l'entraînement

L'attaquant serbe du Paris SG Mateja Kezman a effectué son retour à l'entraînement, mardi, quinze jours après sa mise à pied pour avoir jeté son maillot à terre contre Bordeaux en Coupe de la Ligue (défaite 3-0), le 4 février.

Kezman, qui a passé deux semaines en Serbie où il s'est entraîné seul avec un préparateur physique, a réintégré le groupe professionnel parisien en pleine préparation de son 16e de finale retour de la Coupe de l'UEFA à Wolfsburg, jeudi. Il ne devrait cependant pas figurer dans la liste des joueurs qui doivent s'envoler mercredi en Allemagne.

Le Serbe avait été mis à pied par la direction du club de la capitale deux jours après son coup de sang contre Bordeaux, en demi-finale de la Coupe de la Ligue. Conspué par le public du Parc des Princes après avoir manqué une occasion en or, Kezman avait jeté son maillot sur la pelouse au moment de céder sa place à Fabrice Pancrate à la 64e minute, rejoignant directement le vestiaire.

Le Parisien

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Le retour de Kezman

Mateja Kezman est de retour. L'attaquant serbe, mis à pied depuis le 4 février dernier après avoir jeté son maillot sur la pelouse du Parc face à Bordeaux en coupe de la Ligue (0-3), a rejoint ses coéquipiers à l'entraînement mardi matin.

Pendant ces deux semaines à l'écart, l'ancien joueur de Chelsea est retourné en Serbie où il a entretenu sa condition physique avec son coach personnel. De retour parmi les siens, Kezman s'est montré très en jambe lors de la petite opposition au menu du jour. «Physiquement je me sens très bien. Je suis en forme», a-t-il déclaré à l'issue de la séance.

Kezman a également commenté ses retrouvailles avec son entraîneur Paul Le Guen, avec qui il s'est entretenu mardi matin : «J'ai parlé avec Paul aujourd'hui. Le passé c'est du passé. J'ai fait une erreur et je me suis excusé. Je jouerais avec la CFA ce samedi (à domicile face à Quevilly, NDLR) et je retrouverais le groupe après Nancy». Il devrait donc être du déplacement à Rodez en coupe de France le 4 mars prochain.

Concernant les supporters du club, qu'il a choqué par son geste déplacé face à Bordeaux, l'attaquant du PSG parait serein quant à l'accueil que va lui réserver le Parc des Princes pour son retour prochainement : «Je suis confiant. Ils connaissent mon caractère. Ils savent qui je suis et ce que j'ai fait. Je n'ai pas peur», explique Kezman, avant de conclure fermement : «Mon avenir est au PSG».

L'Equipe
D'Alessandro
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Mateja Kezman de retour
Camp des Loges | 24/02/09 | 12:00

Paul Le Guen est revenu sur le retour de l'attaquant serbe, Mateja Kezman, à l'entraînement. L'entraîneur du PSG a également évoqué le programme que suivra l'ancien joueur de Chelsea.
Paul Le Guen
« Mateja Kezman a repris comme convenu aujourd'hui l'entraînement avec l'effectif professionnel du Paris Saint-Germain. Il suivra cette semaine au Camp des Loges le programme d'entraînement du groupe professionnel et sera susceptible d'évoluer ce samedi avec l'équipe réserve. A partir de lundi, il pourra postuler aux futures rencontres de l'équipe première du PSG. »

PSG.fr
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Ceará : « Toute l’équipe a progressé »
Entretien | 24/02/09 | 18:15

Après deux jours de repos, le groupe du PSG s’est entraîné ce matin au Camp des Loges en vue du prochain match face à Wolfsburg dans le cadre du 16e de finale retour de la Coupe UEFA. Marcos Ceará nous livre donc ses impressions avant ce déplacement difficile en Allemagne ce jeudi à 19h.
Marcos, comment s’est déroulée cette séance d’entraînement avant le départ pour l’Allemagne jeudi matin ?
« Tout s’est très bien passé. On est tous concentré sur cette rencontre de l’UEFA car on a besoin de se qualifier pour le prochain tour. Tout le monde est très motivé pour ce grand match. »

Lors de la dernière rencontre face à Grenoble, tu as réalisé une solide prestation. On t’a même vu tirer deux coups francs. L’un aurait même pu terminer au fond !
« Je me suis toujours entraîné mais je n’ai pas eu beaucoup d’opportunités de les frapper. Dans ce match, j’ai eu deux occasions, l’une a fui le cadre de peu, l’autre a été meilleure. J’espère marquer le plus rapidement possible mais je vais continuer de m’entraîner entre les matches. Cela va nous donner beaucoup de confiance, pour moi principalement, pour ce type d’exercice. »

Après une saison d’adaptation, découvre-t-on cette saison le vrai visage de Ceará ?

(Sourires) « Je suis meilleur que la saison dernière mais c’est normal, il faut toujours une période d’adaptation. Lors de ma première saison, j’ai réussi à surmonter quelques difficultés particulières, il fallait intégrer le groupe. Cette seconde saison se passe mieux, toute l’équipe a progressé, avec de meilleurs moments. Cela profite au club et tout le monde donne le meilleur possible sur le terrain. C’est pareil pour moi et j’espère continuer dans cette voie. »

Le PSG est second du championnat, présent en Coupe de France et en Coupe de l’UEFA. Quelle est votre priorité ?

« Je crois que c’est bien clair pour tout le monde. Les dirigeants et le staff technique ont été clairs, le championnat est le plus important pour le club aujourd’hui et nous avons favorisé cette compétition. Nous voulons montrer que nous sommes en forme en championnat et après, nous avons deux autres compétitions parallèles. C’est sûr qu’on veut aller le plus loin possible dans toutes les compétitions et nous devrons faire un match solide jeudi pour accéder aux huitièmes de finale en coupe UEFA. Le premier objectif reste tout de même le championnat et nous voulons nous accrocher à cette seconde place. »

Quelles sont tes impressions sur cette équipe de Wolfsburg ?

« C’est une bonne équipe ! Un groupe solide, compact, avec de bonnes qualités techniques, une équipe forte physiquement. Le match retour sera sans doute très difficile mais nous avons cet avantage de deux buts et nous espérons conserver cette avance sans concéder de but. Cela impliquerait notre qualification pour lr prochain tour. C’est notre objectif, nous devrons donc être très forts en Allemagne pour revenir avec la qualification. »

PSG.fr
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PSG : Kezman jouera en CFA samedi

L'attaquant serbe du Paris SG Mateja Kezman a effectué son retour à l'entraînement, mardi, quinze jours après sa mise à pied pour avoir jeté son maillot à terre contre Bordeaux en Coupe de la Ligue (défaite 3-0), le 4 février.

Kezman, qui a passé deux semaines en Serbie où il s'est entraîné seul avec un préparateur physique, a réintégré le groupe professionnel parisien en pleine préparation de son 16e de finale retour de la Coupe de l'UEFA à Wolfsburg, jeudi.

Il ne devrait cependant pas figurer dans la liste des joueurs qui doivent s'envoler mercredi en Allemagne.

Interrogé par les journalistes présents au Camp des Loges, il a cependant annoncé qu'il jouerait avec la réserve du PSG, en CFA, samedi après-midi, face à Quevilly. "J'estime ne pas avoir trop perdu physiquement, nous a-t-il déclaré. J'ai parlé avec les autres joueurs, ils sont derrière moi. Quant aux supporteurs, je leur ai déjà présenté mes excuses. J'espère maintenant marquer rapidement, cela irait mieux..."

Le Serbe avait été mis à pied par la direction du club de la capitale deux jours après son coup de sang contre Bordeaux, en demi-finale de la Coupe de la Ligue. Conspué par le public du Parc des Princes après avoir manqué une occasion en or, Kezman avait jeté son maillot sur la pelouse au moment de céder sa place à Fabrice Pancrate à la 64e minute, rejoignant directement le vestiaire.

Leparisien.fr

Dernier article avec quelques mots de Kezman en plus par rapport à l'article précédent.
fab1983
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Le Guen : encore trois mois et au revoir ?

Il ne s’agit pas d’une information mais d’une tendance : l’entraîneur parisien, en fin de contrat en juin, pourrait quitter le PSG à la fin de la saison. Décryptage de la méthode Le Guen à l’instant de décider de son avenir.

Il aime les cycles de trois ans. Pour sa première expérience d’entraîneur, Paul Le Guen avait signé un contrat de cinq ans avec Rennes en 1998.

Il avait été poussé dehors au bout de la troisième saison par le président de l’époque, René Ruello. Il s’en est mordu les doigts. Il décide alors de s’engager uniquement sur des contrats de trois ans. A Lyon, il signe pour deux années plus une autre automatique s’il est champion de France la première saison. Il ira au bout de son contrat avant d’enchaîner par une année sabbatique. En juin, cela fera deux ans et demi que Le Guen est à Paris, soit l’exacte durée de son contrat. Selon quelques proches, il n’ira pas plus loin avec le PSG. « Son idée première, c’est d’arrêter là, confie un de ses amis. Ce qui ne l’empêchera pas d’écouter la proposition du club. »

Il se décidera au dernier moment. Choisir dans les ultimes instants, c’est aussi l’une de ses habitudes. Au PSG, il ne dérogera pas à son principe. Il suivra avec attention l’évolution d’un club qui, ce n’est pas impossible, pourrait être vendu cet été. Il sera particulièrement attentif au nom du prochain président ou directeur général. Le Guen, très détendu ces temps-ci, ne compose pas avec n’importe qui. Il aimait bien Charles Villeneuve, il apprécie Sébastien Bazin, mais refuserait de travailler avec un Gérard Houllier au-dessus de lui, ce dernier possédant trop le profil d’un entraîneur capable de jouer les recours. « Paul est très pointilleux quant à ses prérogatives », explique un proche, qui ajoute : « Il resignera au PSG s’il sent un projet clair sur deux ou trois ans. S’il obtient également des garanties, comme celle de ne pas être menacé au premier résultat contraire. » En revanche, la fin de saison avec une qualification ou non en Ligue des champions et un trophée éventuel (Coupes de France ou de l’UEFA) n’aura pas d’incidence sur son choix.

Le PSG aimerait le garder. Si Charles Villeneuve était encore le président du PSG, il lui aurait proposé de prolonger. Le jour de sa nomination comme président, l’actionnaire principal a dit qu’il aurait une « discussion entre adultes » sur le sujet avec Le Guen, qu’il souhaite pour l’instant conserver.
Mais les prochains choix de Sébastien Bazin avec l’intronisation d’un ou deux nouveaux hommes forts pour le PSG affirmeront un peu plus son envie ou non de le garder comme entraîneur ces prochaines saisons.

Le Parisien.fr
Philo
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Kezman à nouveau parisien

MATEJA KEZMAN, mis à pied par le PSG le 6 février pour avoir jeté son maillot sur la pelouse du Parc des Princes lors de la demi-finale de la Coupe de la Ligue face à Bordeaux (0-3), a repris l’entraînement hier matin avec le reste de l’équipe. Mais il ne partira pas aujourd’hui avec le groupe à Wolfsburg pour le seizième de finale retour de la Coupe de l’UEFA (2-0 à l’aller). De même, il ne participera pas non plus au match contre Nancy dimanche en L 1. « Il suivra cette semaine au Camp des Loges le programme d’entraînement du groupe professionnel et sera susceptible d’évoluer ce samedi avec l’équipe réserve. Àpartir de lundi, il pourra postuler aux futures rencontres de l’équipe première du PSG », a expliqué hier Paul Le Guen via le site Internet du club. « L’entraîneur m’a exposé le programme, je lui ai dit que j’étais d’accord », a reconnu à la sortie du Camp des Loges l’intéressé, qui devrait donc jouer samedi avec la formation de CFA, qui reçoit Quevilly à 15 heures. « Avec Paul Le Guen, nous avons parlé : le passé, c’est le passé, on oublie. J’ai fait une erreur, je me suis excusé. Maintenant, on ne pense qu’à l’avenir et le mien est au PSG, où j’ai encore deux ans de contrat à la fin de la saison. » Mateja Kezman s’est astreint à un entraînement individuel avec coach particulier pendant sa mise à l’écart, passée en Serbie. Il a communiqué le détail du programme suivi au staff et notamment à Stéphane Wiertelak, le préparateur physique du PSG. « J’ai travaillé très dur et, physiquement, je me sens très bien, je suis en forme, assure l’attaquant. Les joueurs de l’équipe sont derrière moi. J’ai certainement commis des erreurs, mais cela peut arriver quand vous êtes dans une situation comme la mienne. Ils l’ont compris et m’ont bien accueilli. »
Les 200 à 300 supporters présents hier matin au centre d’entraînement parisien semblent lui avoir pardonné. L’attaquant serbe a signé, comme les autres, des dizaines d’autographes. Il pourrait réintégrer le groupe pour le huitième de finale de Coupe de France que Paris disputera à Rodez (National) le 4 mars. Soit un mois exactement après le geste de dépit qui a justifié sa mise à l’écart.
Aujourd’hui, en fin de matinée, le PSG décollera pour Wolfsburg sans Grégory Bourillon, toujours arrêté par une lombosciatique.
RÉGIS DUPONT


L’équipe probable : Landreau – Ceara, Traoré ou Camara, Sakho, Armand – Pancrate, Chantôme, Clément, Rothen – Luyindula, Hoarau.



WOLFSBURG

Magath compose avec les absents

DIX JOURS APRÈS s'être fait opérer du ménisque, Grafite a recommencé à courir hier matin. À la grande joie de Félix Magath : « Tout a l’air de bien aller pour Grafite. Il fait de gros progrès. À présent, nous devons voir comment son genou va réagir », a déclaré l'entraîneur de Wolfsburg. Le Brésilien pourrait rapidement reprendre l’entraînement collectif, mais il ne sera pas rétabli à temps pour affronter le PSG. Mis à
part le capitaine Josué, suspendu, et qui devrait être remplacé par Alexander Madlung et Peter Pekarik non qualifié, Magath devra encore se passer des services d’Ashkan Dejagah (hépatite A), qui a certes repris le chemin de l'entraînement mais s’avère encore trop juste pour figurer sur la feuille de match. Quant au gardien Diego Benaglio, auteur de deux bourdes au match aller, il tiendra sa place, malgré des douleurs persistantes à un genou. – A. Me.

L'équipe probable : Benaglio – Riether, Simunek, Barzagli, Karimov – Schindzielorz, Madlung – Gentner, Misimovic, Schäfer – Dzeko.


L'équipe
D'Alessandro
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Le PSG en Allemagne
UEFA | 25/02/09 | 13:52

C’est sans Makelele, resté sur Paris, mais avec Partouche et Makonda, fraîchement qualifiés pour les 8es de finale de la Coupe Gambardella, que l’avion du PSG a décollé ce mercredi matin de Roissy afin de rallier, une heure plus tard, l’aéroport de Braunschweig.

Paul Le Guen a ainsi souhaité ménager son capitaine dans l’optique du match de dimanche (PSG-Nancy à 17h00). Claude Makelele en profitera également pour se rendre demain, jeudi 26 février, à la Commission de Discipline de la LFP afin d’être entendu sur son cas et sur celui de Stéphane Sessegnon.

C’est donc à Braunschweig, ville historique située à une heure d’Hanovre et à 30 kilomètres du Wolfswagen Arena de Wolfsburg, que le PSG séjournera jusqu’au match (jeudi à 19h00).

En attendant, un entraînement et une conférence de presse sont prévus ce jour au Wolfswagen Arena, d’une capacité de 30 000 places. Paul Le Guen et ses joueurs découvriront alors cette enceinte moderne qui a accueilli des matches de la Coupe du Monde 2006.

Le groupe du PSG : ARMAND Sylvain, CAMARA Zoumana, CEARA Marcos, CHANTOME Clément, CLEMENT Jérémy, EDEL Apoula, GIULY Ludovic, HOARAU Guillaume, LANDREAU Mickaël, LUYINDULA Peguy, MABIALA Larrys, MAKONDA Tripy, PANCRATE Fabrice, PARTOUCHE Maxime, ROTHEN Jérôme, SAKHO Mamadou, SESSEGNON Stéphane, TRAORE Sammy

PSG.fr
ribob
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Chenut nouveau président du PSG ?

Selon nos informations, Christophe Chenut sera prochainement nommé président du PSG.

Administrateur du PSG depuis l’assemblée général du club qui a suivi la démission de Charles Villeneuve, Christophe Chenut sera prochainement nommé président du PSG. C'est en tout cas la tendance aujourd'hui, un retour de Charles Villeneuve étant totalement à exclure.

Proche d’Alain Cayzac, Christophe Chenut est aussi le directeur général du groupe Lacoste. Il faisait partie de la short-list évoquée dans la presse aux côtés de Jean-Claude Plessis, Pierre Dréossi, ou encore du journaliste Karl Olive.


rmc.fr
Hari
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Paris n’a pas de raison d’avoir peur

Vainqueurs 2-0 à l’aller au Parc face aux Allemands de Wolfsburg, les Parisiens ont toutes les cartes en main ce soir pour se qualifier pour les 8 e s de finale de la Coupe de l’UEFA.


Felix Magath, l’entraîneur de Wolfsburg, est un indécrottable optimiste. Hier, il a fait appel à ses plus lointains souvenirs de joueur pour souligner à quel point renverser le 2-0 de la semaine dernière subi au Parc relevait du possible, du plausible ou du probable. Ou de l’exploit. « C’était en 1980, en Coupe d’Europe des clubs champions (NDLR : l’ancêtre de la Ligue des champions), a-t-il dit.
Je jouais avec Hambourg et nous avions perdu 2-0 en demi-finale aller au Real Madrid. Au retour, nous leur avions mis 5-1 ! »

« Il faut avoir la volonté d’attaquer »

Les Allemands ont raison d’y croire. A lire les statistiques et en se penchant de plus près sur la saison du PSG, il ne leur reste plus que la foi pour espérer une qualification. Paris a d’ores et déjà disputé 38 matchs toutes compétitions confondues cette saison. Il en a perdu neuf. Six en championnat sur le score de 1-0. Une fois, il s’est fait laminer, 4-0 à Bordeaux en championnat début janvier. Le revers à Schalke (3-1) relevait davantage de la composition de l’équipe ce jour-là et celui une nouvelle fois face à Bordeaux (3-0) en Coupe de la Ligue ne reflète pas du tout le rapport de forces de cette demi-finale. Bref, sans être génial, Paris s’est acheté une tranquillité la semaine dernière en terminant en trombe sur ce score parfait de 2-0.

La clé, c’est l’entame de match d’un Wolfsburg intraitable à domicile et en pleine confiance puisqu’il vient de se débarrasser du leader du Championnat allemand, le Herta Berlin. « Encaisser un but tôt serait pénalisant, même très pénalisant, confirme Paul Le Guen. D’un autre côté, même si on en prend trois et que l’on en marque un, on est qualifié. On va essayer de ne pas en prendre et on a réussi un paquet de matchs sans en prendre. »
Pour plier l’affaire et s’éviter une prolongation qui ferait mauvais genre dans le décor à trois jours de recevoir Nancy, l’assurance tous risques du PSG passe par un but, qui calmerait tout le monde. « Je ne veux surtout pas que l’on se mette derrière sans aller les inquiéter. Il faut avoir la volonté d’attaquer », insiste l’entraîneur parisien.
L’entraînement à huis clos hier, au cours duquel ses joueurs se sont pliés à un huit contre huit, semble dessiner comme une envie de régler l’affaire au plus vite. Si Hoarau et Giuly ne devraient entrer qu’en cas de pépin, le technicien paraît vouloir associer Sessegnon aux attaquants. C’est actuellement son meilleur atout offensif, qui, s’il commence à énerver les défenseurs de la Ligue 1, reste encore méconnu sur la scène européenne. Un bon moyen de laisser Felix Magath à ses souvenirs des années 1980.

Dominique Sévérac


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Wolfsburg y croit Wolfsburg


Ils seront 20 000 supporteurs à espérer un miracle ce soir. Un stade plein aux deux tiers (il peut accueillir 35 000 personnes) qui compte sur son buteur vedette, le Bosniaque Dzeko. Dans cette ville tristounette de 122 000 habitants, où le constructeur automobile Volkswagen est le principal employeur (il est aussi le propriétaire du club de foot), ce match occupe tous les esprits.

Guillaume Hoarau, auteur de deux buts à l’aller et homme à surveiller s’il entre en jeu, a eu le droit à un portrait dans la presse locale. Un journal du coin a interrogé cinq joueurs de Wolfsburg pour connaître les recettes du futur miracle. La « foi », « l’espoir » ou encore « l’avantage de jouer à domicile », ont-ils répondu. Wolfsburg peut compter sur un public fidèle qui, selon la police allemande, n’a « rien de bien méchant ». Peu de craintes donc qu’il y ait des heurts avec les quelque 400 Parisiens qui ont effectué le déplacement.

S.D.M.


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LA STAT 87 %


Après sa victoire à l’aller au Parc des Princes (2-0), Paris a 87 % de chance de se qualifier pour les 8es de finale de la Coupe de l’UEFA selon les statistiques de ces vingt dernières années.


Leparisien.fr

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Paul Le Guen : « Marquer un but »


Avant de fouler la pelouse du Volkswagen Arena, Paul Le Guen et Fabrice Pancrate ont répondu aux questions des journalistes français et allemands.

Paul, ce score de 2-0 acquis au Parc des Princes, est-il idéal ?

« C’est un score favorable. Certainement aussi un peu flatteur. Cet avantage est intéressant, mais pas suffisant compte tenu de la qualité de cette équipe de Wolfsburg. Il faudra faire attention et avoir la volonté de se créer des occasions pour espérer marquer un but. »

Claude Makelele est donc resté à Paris dans l’optique du match de dimanche.

« J’ai l’habitude de laisser souffler Claude en Coupe UEFA, d’autant plus que nous rejouons dimanche contre Nancy à 17 heures. Il me semblait également utile que Claude Makelele se rende jeudi à la Commission de Discipline de la LFP. Cela fait donc deux bonnes raisons de la laisser à Paris. »

Son absence profite au jeune Makonda qui intègre une nouvelle fois le groupe pro !

« Tripy a réalisé un très bon match en Gambardella dimanche (victoire 3-0 contre Lens). Il a été au dessus des autres, dans un contexte différent, et cela est significatif à mes yeux. Mamadou Sakho est une locomotive pour cette génération talentueuse. Certes, il est en avance, mais les autres, à l’image de Makonda, arrivent ! »

Est-t-il important de ne pas encaisser de but lors des trente premières minutes ?

« Cette équipe possède d’excellentes statistiques à domicile. Encaisser un but assez tôt dans le match serait donc pénalisant, voir très pénalisant. Maintenant, si l’on encaisse trois buts et qu’on en marque un, nous serions encore qualifiés. Et cette saison, nous avons disputé pas mal de matches sans encaisser de but. »


Fabrice Pancrate

« Cette équipe s’appuie sur les qualités physiques et techniques de son avant centre. Il faudra rester concentré du début à la fin et l’avantage acquis au match aller devrait nous permettre de passer ce tour. La priorité reste le championnat même si les Coupes nous tiennent à cœur. Nous allons tout mettre en œuvre pour aller le plus loin possible en UEFA. On connaît l’ambiance des stades allemands. Nous allons subir une grosse pression, mais nous sommes prêts ! »


PSG.fr

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« Je ne suis pas là simplement pour dépanner »
CLEMENT CHANTÔME, milieu de terrain du PSG



Régulièrement utilisé la saison dernière dans des conditions délicates, Clément Chantôme ne fait plus partie du onze type aligné par Paul Le Guen. A 21 ans, le milieu de terrain parisien, qui devrait être titulaire ce soir, revient sur cette mauvaise passe et sur son avenir en pointillé.

Face à Wolfsburg au match aller (2-0), avez-vous le sentiment d’avoir livré votre meilleure prestation de la saison ?

Clément Chantôme. On va dire que oui.
C’est un des premiers matchs où j’ai joué quatre-vingt-dix minutes et j’ai évolué en tant que milieu défensif axial, le poste auquel je suis habitué. Enfin mes pépins physiques du début de saison sont oubliés et j’ai pu m’exprimer complètement.

Cette saison, vous avez évolué à quasiment tous les postes du milieu de terrain. Cette polyvalence ne vous dessert-elle pas ?

Quand il manque quelqu’un, on peut dépanner (sourire)… Après, je ne suis pas dans la tête du coach mais peut-être ne sait-il pas trop où me positionner.

On imagine que cela ne peut pas vous convenir…

C’est une évidence. Je ne suis pas là simplement pour dépanner. C’est la raison pour laquelle je ne me sentais pas très bien. Je suis un compétiteur et se retrouver sur le banc, c’est assez frustrant. Quand j’étais malade (NDLR : il a attrapé un virus qui l’a éloigné des terrains en début de saison), j’ai dû retourner en CFA et voir les gars partir en mise au vert, ce n’est pas facile. J’ai essayé de parler et, après une petite explication, tout est reparti.

L’altercation avec Yves Colleu, l’adjoint de Le Guen, était donc salutaire ?

Ce n’était pas une altercation. J’ai juste dit ce que je ressentais et, dans n’importe quel métier, il faut savoir dire les choses. Aujourd’hui, tout va bien entre nous. Il fallait que ça sorte.

Comment a réagi le staff ?

Je n’ai pas eu un discours insultant. J’ai juste dit ce que je sentais. Ils ont vu que j’avais simplement envie de jouer. D’ailleurs aujourd’hui, je commence à retrouver des sensations.

Néanmoins, cette saison ne marque-t-elle pas un coup d’arrêt dans votre progression linéaire ?

C’est sûr. D’où ma déception. Mais il faut savoir faire la part des choses. Je m’y attache en ce moment afin de me concentrer sur l’essentiel : gagner ma place.

Le fait de ne pas être titulaire à part entière peut-il aussi vous inciter à quitter le club cet été ?

Oui. Si je ne joue pas jusqu’à la fin de saison, je serai amené à faire un choix de carrière. Reste à savoir lequel ? Je serais certainement un peu déçu de partir, mais, quand tu es professionnel, s’entraîner toute la semaine et ne pas jouer le week-end, ça n’a aucun intérêt.

Dominique Séverac et Frédéric Gouaillard


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Makonda mérite d’être revu


Tripy Makonda joue au football mais il ne parle pas. La dernière trouvaille du PSG, titularisé pour la première fois de la saison face à Wolfsburg mercredi dernier, est inaccessible aux médias. En accord avec le staff, la direction de la communication du club a décidé de refuser toutes les demandes d’interview afin de « protéger » son joueur de 19 ans.
Dommage, car Tripy aurait pu évoquer avec un peu de recul sa « première » au Parc des Princes. Un stade dont il apercevait les formes généreuses depuis l’appartement de la porte de Saint-Cloud où il a passé son enfance. « Il attendait ce moment avec impatience et après la rencontre il était super content. En plus, son père et ses deux petits frères (NDLR : footballeurs à l’ACBB où Tripy a été repéré) étaient dans les travées du Parc », témoigne pour lui Maxime Partouche, son ami depuis sept ans au centre de préformation puis de formation du PSG. La prestation de Makonda semble avoir convaincu Paul Le Guen qui pourrait derechef lui faire confiance ce soir pour le retour face à Wolfsburg.
« Il a fait un bon match en Gambardella le week-end dernier (victoire 3-0 du PSG face à Lens.) Il était au-dessus des autres. Psychologiquement, il a été capable d’enchaîner quelque chose de bien. C’est un élément favorable, a commenté hier l’entraîneur parisien. Et puis ça lui ferait du bien car, pour sa première au Parc, il était un peu stressé. » Makonda occuperait donc le couloir gauche, comme à l’aller, même si ce stagiaire pro joue régulièrement arrière gauche. « Depuis deux ans, on l’a replacé à ce poste après une discussion avec le staff de l’équipe professionnelle, raconte Bertrand Reuzeau, l’entraîneur de la réserve parisienne. Après une journée de réflexion, il a donné son accord. »

Le bac à passer

Un choix judicieux qui lui a permis depuis d’intégrer la sélection nationale (moins de 18 ans et moins de 19 ans) et le groupe pro du PSG. Mais, contrairement à Partouche ou à Sakho (deux autres éléments de la génération 1990), Makonda n’avait jamais joué avec l’équipe fanion jusqu’à la semaine dernière. Ses 64 premières minutes ne devraient pas être les dernières car le natif d’Ivry entend s’inscrire dans la durée avec Paris. « Il y a deux ans, on s’est dit que notre premier contrat professionnel sera pour le PSG », explique Maxime Partouche qui parle d’un ami « déconneur » et qui « ne se prend pas la tête ». « On s’est aussi promis d’avoir le bac STG, poursuit le jeune attaquant parisien. Même si je dois avouer que Tripy n’est pas un féru des cours. » Quand un « chambreur » s’en prend à un « déconneur »…

F.G.


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Les cas Makelele et Sessegnon étudiés aujourd’hui par la commission de discipline

Claude Makelele resté à Paris, se rendra aujourd’hui à partir de 18 heures à la commission de discipline accompagné de l’avocat du club (mais également du joueur et de Colony Capital), Pascal Wilhem. En cause : un tacle appuyé sur Benalouane lors de PSG-Saint-Etienne du 14 février (2-1). Wilhem représentera également Stéphane Sessegnon pour son coup de tête sur Matuidi le même soir.
Les deux Parisiens n’avaient écopé que d’un carton jaune, mais avaient ensuite fait l’objet d’un rapport complémentaire de l’arbitre du match, Laurent Duhamel.
En parvenant à avancer d’une semaine la convocation de ses deux joueurs (ils devaient normalement passer devant la commission le 5 mars), le PSG fait tout son possible afin de pouvoir compter sur eux pour la réception de Marseille le 15 mars. Si Makelele et Sessegnon devaient écoper d’une sanction d’un ou deux matchs et si la décision est bien prise ce soir, ils manqueraient alors les déplacements à Rodez (Coupe de France) et/ou Lorient (27e journée de L 1). A moins que Sessegnon, déjà sous la menace d’une suspension (trois avertissements), ne paie encore plus cher son geste. « J’espère que ces affaires seront traitées de façon efficace, juste et équitable », indique Paul Le Guen.

S.D.M


Leparisien.fr
D'Alessandro
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Paris a-t-il peur du loup ?

L’avantage acquis à l’aller (2-0), la semaine dernière, offre une marge à l’équipe parisienne, même remaniée.

« ATTENTION, loups en liberté ». Le slogan, qui surmonte la gueule du spécimen aux yeux verts, est placardé à divers endroits de la Volkswagen Arena. Et il exagère à peine. Le rendement de Wolfsburg à domicile (voir par ailleurs) peut tourmenter le PSG, qui s’est incliné lors de ses trois derniers voyages en Allemagne. L’ultime défaite a d’ailleurs été enregistrée trois cent vingt kilomètres plus à l’ouest, sur la pelouse de Schalke 04, au début de la phase de poules (1-3). Mais c’est pour l’instant le seul revers européen de Paris cette saison. Et, surtout, le PSG peut se permettre de doubler la mise. La victoire tardive de l’aller (2-0) donne de la marge à cette équipe qui ressemble par ailleurs de très loin à celle qui s’était inclinée dans la Ruhr le 23 octobre.
Deuxième de L 1, invaincu depuis bientôt trois mois face à ses adversaires autres que girondins (*), Paris élève, semaine après semaine, le niveau de ses ambitions. La rotation imposée par Paul Le Guen n’érode pas sa constance. Même à l’aller, quand un PSG largement remanié s’était imposé en fin de rencontre, grâce à un doublé d’Hoarau et à l’aide de Benaglio, le gardien adverse…

Sans Makelele
Ce dénouement favorable ne doit pas occulter le reste. Et l’entraîneur parisien s’y est évidemment employé, devant ses joueurs comme devant les médias. « Notre position est favorable mais pas suffisante compte tenu de la valeur de l’effectif, a expliqué hier soir Le Guen. Encaisser un but assez tôt serait pénalisant, peut-être très pénalisant. Donc on va procéder comme le plus souvent, en respectant les fondamentaux et je pense que ça peut être très utile de marquer un but. »
Même sans l’ancien Manceau Grafite, déjà très important dans le jeu de Wolfsburg, les loups ont des arguments mordants, largement entrevus au Parc des Princes. Paris s’y opposera dans son dispositif UEFA : Makelele, qui plaidera aujourd’hui sa cause et celle de Stéphane Sessegnon devant la commission de discipline de la Ligue, ne figure pas dans le groupe.
Traoré, Chantôme et Pancrate, eux, devraient profiter de la C 3 pour s’offrir du temps de jeu. Ils portaient hier la chasuble blanche habituellement dévolue aux titulaires lors du huit contre huit qui s’est déroulé à huis clos à la Volkswagen Arena. Paris se présentera remanié mais pas chamboulé, contrairement à l’expédition de Gelsenkirchen. Alors, la presse allemande a presque raison quand elle parle de miracle pour évoquer une éventuelle qualification de Wolfsburg.
RÉGIS DUPONT

(*) Depuis sa défaite à Rennes (0-1) le 30 novembre dernier, le PSG n’a été battu que par Bordeaux en Championnat (0-4) et en demi-finales de la Coupe de la Ligue (0-3).

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Sakho chef de rang

Le jeune Parisien s’est imposé en défense centrale. Il symbolise l’avenir d’un PSG plus tourné vers la formation.


À FORCE D’AVOIR la tête qui dépasse, Mamadou Sakho devient en général un symbole partout où il passe. La saison dernière, il était celui d’une jeunesse instable au sein d’un PSG malade, bombardé capitaine à dix-sept ans, un soir d’octobre à Valenciennes (0-0). Il était alors le leader juvénile d’une génération (avec Sankharé, Ngoyi, Ngog et Arnaud) exposée à la L 1 d’un bloc, l’espace de deux matches. Puis remisée.
Cette saison, il incarne un club parisien apaisé, qui pioche à nouveau dans les murs de son centre de formation des espoirs qui grandissent. Titulaire cet été, il a attendu l’année 2009 pour exploser vraiment. Entre-temps, seule une opération aux adducteurs l’a freiné. « C’est le leader de cette génération, affirme Paul Le Guen. Mamadou est en avance, et d’autres arrivent… »
Pourquoi Sakho est-il toujours en avance sur son temps, justement ? Le joueur, soucieux de discrétion, ne souhaite pas actuellement s’exprimer sur le sujet. « Il présente un niveau de confiance qui lui permet d’assumer son statut, il ne craint pas la pression de la Ligue 1, explique volontiers Érik Mombaerts, son sélectionneur chez les Espoirs. Une telle sérénité, à son âge et à son poste, c’est rare. » L’ascension de Mamadou Sakho, c’est d’abord une histoire de tête. « Son gros point fort, c’est le mental, tranche Bertrand Reuzeau, qui l’a vu grandir au centre de formation et avec l’équipe de CFA. C’est un leader, sûr de lui dans le bon sens du terme. Ce n’est pas un surdoué technique. S’il est surdoué, c’est parce qu’il a une grande capacité à gérer les duels, car il est malin et intelligent. »

Mombaerts : « Il a fait le saut du haut niveau »

Depuis son retour, son impact physique saute aux yeux. L’intéressé dément mollement une prise de muscles dans le haut du corps. Vu des tribunes, pourtant… « Il fait plus puissant parce qu’il est plus engagé en termes d’intensité, explique Mombaerts. Cette année, il a élevé son niveau d’engagement, d’agressivité dans les duels. Il est beaucoup plus fort dans les duels au sol, dans le contrôle de l’attaquant. Il a progressé sur le plan tactique, pour être bien placé dans le jeu, à bonne distance pour ne pas lui laisser le temps de prendre de la vitesse. Il a fait le saut du haut niveau. »
Il a récemment prolongé jusqu’en 2012, à des conditions qui traduisent combien le club compte sur lui. Ce nouveau contrat renforce son statut de modèle aux yeux des conscrits. « Pour tous les jeunes, c’est l’exemple à suivre, assure Abdel Barrada, joueur de CFA du PSG. Même si je suis plus âgé d’un an, je le considère comme un modèle. Quand on parle avec lui, on a l’impression qu’il a vingt-trois ans. »
« Déjà, chez les 16 ans nationaux, il venait revendiquer de temps en temps certaines doléances dans mon bureau, au nom du groupe, rappelle Reuzeau. Il n’avait pas peur de venir, c’est rare à cet âge. Il doit devenir une locomotive pour le centre et pour le PSG. »
Le week-end dernier, Paris s’est qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe Gambardella aux dépens de Lens (3-0), une première depuis 2001. Sakho était évidemment au bord du terrain, en bon leader d’une génération qui s’affirme (Makonda et Partouche, également nés en 1990, sont aussi à Wolfsburg). « J’en parlais récemment avec Gérard Houllier et, au cours de la conversation, la comparaison avec Lilian Thuram a été faite, glisse Mombaerts. Il doit y avoir une raison. Il a dix-neuf ans, il joue dans un grand club. Au PSG, beaucoup de joueurs d’expérience perdent leurs moyens, pas lui. » Cet été, venu saluer ses ex-futurs coéquipiers à l’entraînement, Lilian Thuram s’était d’ailleurs offert un aparté avec Mamadou Sakho. Forcément un symbole. – R. D. (avec D. Fi.)

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MAKELELE À LA LIGUE. – Le capitaine parisien n’a pas fait le voyage jusqu’à Wolfsburg. « J’ai l’habitude de le laisser souffler sur cette compétition, a expliqué Paul Le Guen. En plus, il me semble utile qu’il aille devant la commission de discipline. » Initialement, les cas de Makelele et Sessegnon, cités respectivement pour un tacle dangereux sur Benalouane et un coup de tête sur Matuidi lors de PSG - Saint-Étienne (2-1) le 14 février, devaient être traités dans une semaine. Mais Paris a demandé à ce qu’ils soient examinés plus tôt. « Il n’y a pas de raison que ce soit décalé, il faut que ce soit traité de façon juste et efficace », a déclaré l’entraîneur parisien. Ce passage anticipé pourrait avoir un avantage : le premier match de la suspension éventuelle s’appliquerait pour le huitième de finale de Coupe de France à Rodez, le 4 mars. Et le PSG se prémunit contre une absence de ses deux joueurs le 15 mars pour la réception de Marseille en L 1. – R. D.

L'Equipe
Dagoberto
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Makonda, génération 90

Né en 1990, Tripy Makonda incarne avec Mamadou Sakho la nouvelle génération du PSG, qui se déplace ce soir à Wolfsburg en 16e de finale retour de la Coupe de l'UEFA. Déjà titulaire à l'aller, le gaucher parisien pourrait saisir une nouvelle occasion de progresser au sein de l'équipe première.

Le PSG a bien changé. Dans les années 90, le club de la capitale était peu enclin à miser sur les jeunes issus de son centre de formation. A l'époque, des joueurs comme Francis Llacer ou Pascal Nouma faisaient figure d'exception. Et encore, ils n'ont jamais réussi à s'imposer en équipe première. Tôt ou tard, ils devaient faire leur valise pour tenter de percer ailleurs. Paris misait alors sur des stars étrangères et des éléments expérimentés du championnat de France. Tripy Makonda n'avait pas dix ans à ce moment-là. Mais il suivait déjà l'équipe de son coeur. "Quand je n'allais pas au Parc, j'ouvrais ma fenêtre pour entendre les supporters chanter. Sans regarder le match à la télé, je savais ce qu'il se passait en écoutant le public, je pouvais dire quand il y avait un but, une erreur de l'arbitre, une occasion manquée…", raconte-t-il.

Une décennie plus tard, Makonda a évolué. Le PSG aussi. Paul Le Guen, qui incarne pourtant l'image du club dans les années 90, a radicalement modifié son visage depuis sa nomination au poste d'entraineur en janvier 2007. Désormais, le onze de départ change régulièrement et les jeunes ont leur mot à dire. Notamment la "génération 90" de Paris, emmenée par Mamadou Sakho, Maxime Partouche et donc Makonda. Si les deux premiers avaient déjà eu l'honneur de jouer en équipe première l'an dernier, le natif d'Ivry-sur-Seine a dû attendre la semaine passée et le match de Coupe d'Europe face à Wolfsburg (2-0) pour connaitre cette joie. L'expérience a été concluante. Sur son côté gauche, Makonda a montré ses qualités techniques et adressé de bons centres. Avant de sortir sous les applaudissements du public à l'heure de jeu. "Pour mon premier match avec les pros, j'ai commencé par jouer simple sur mes premiers ballons. Puis j'ai pris confiance en moi et j'ai tenté des choses comme je sais le faire", racontait-il après la rencontre.

"C'est à Paris qu'il veut progresser"

Le contexte semble favorable à son éclosion. La réussite actuelle de Sakho prouve qu'un jeune de 19 ans peut s'imposer comme un titulaire à Paris. Et cette saison, le PSG n'a que deux véritables joueurs de couloirs pour occuper le flanc gauche, Sylvain Armand et Jérôme Rothen. Face à Wolfsburg, Makonda a montré qu'il pouvait constituer une option supplémentaire pour Paul Le Guen. D'autant plus que le technicien breton est disposé à favoriser la progression de ce joueur arrivée au centre de préformation parisien à l'âge de 12 ans. Sept ans plus tard, celui-ci vit son rêve d'enfance. "Il aime le PSG. L'année dernière, à la fin de son contrat, les discussions ont été faciles. Il a signé pour deux saisons comme stagiaire pro car il ne se voyait pas aller dans un autre club. C'est à Paris qu'il veut progresser. Il doit encore devenir plus régulier dans ses performances mais je n'ai pas d'inquiétudes là-dessus", confiait Bertrand Reuzeau, l'entraineur de la réserve du PSG, dans les colonnes du Parisien.

A Wolfsburg, Makonda pourrait trouver une nouvelle occasion de montrer ses qualités. Comme à son habitude, Le Guen a en effet décidé de faire tourner son effectif. Et Tripy, prénommé ainsi sur une idée de son... grand frère, devrait être l'un des bénéficiaires de cette rotation. "Tripy a réalisé un très bon match en Gambardella dimanche (victoire 3-0 contre Lens). Il a été au dessus des autres, dans un contexte différent, et cela est significatif à mes yeux. Mamadou Sakho est une locomotive pour cette génération talentueuse. Certes, il est en avance, mais les autres, à l'image de Makonda, arrivent !", a notamment annoncé l'entraineur parisien en conférence de presse. Avec un tel discours, le gaucher de 19 ans peut voir l'avenir avec optimisme. Et envisager une carrière à laquelle il n'aurait pas rêvé à l'époque où il écoutait les clameurs du Parc à sa fenêtre. Une époque qui semble désormais bien lointaine au PSG.

Eurosport
Varino
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Commission de Discipline - 26/02/2009 | | |
Les décisions du 26 février 2009


Réunie le 26 février 2009, la Commission de Discipline de la LFP a pris les décisions suivantes :

LIGUE 1 :

Un match ferme :
Alonso (AS Monaco FC), Bostjan Cesar (Grenoble Foot 38), Massamba Lo Sambou (Havre AC), Carlao (FC Sochaux-Montbéliard), Grégory Cerdan (Le Mans UC 72), Jérémy Toulalan (Olympique Lyonnais), Carlos Bocanegra (Stade Rennais FC), Pantxi Sirieix (Toulouse FC).

Paris Saint-Germain – AS Saint-Etienne du 14.02.09
Comportement de Stéphane Sessegnon (Paris Saint-Germain) vis-à-vis du joueur Blaise
Matuidi (AS Saint-Etienne) : 3 matches ferme. La sanction prend effet à partir du lundi 3 mars 2009.
Comportement de Claude Makelele (Paris Saint-Germain) vis-à-vis du joueur Yohan Benalouane (AS Saint-Etienne) : 2 matches ferme. La sanction prend effet à partir du lundi 3 mars 2009.


Paris Saint-Germain – FC Girondins de Bordeaux du 04.02.09
Comportement du joueur Fernando Menegazzo (FC Girondins de Bordeaux) envers l'arbitre à l'issue de la rencontre : 4 matches ferme. La sanction prend effet à partir du lundi 3 mars.

Grenoble Foot 38 – Paris Saint-Germain du 21.02.09
La Commission de Discipline a pris connaissance de la saisine par la Commission de Visionnage à propos des faits concernant le joueur Milivoje Vitakic. Elle a décidé, conformément à l'article 156 du Règlement Administratif de la LFP et de l'article 11 bis des Règlements Généraux de la FFF, de recevoir la saisine. Après lecture du rapport de l'arbitre et visionnage des images, elle a convoqué le joueur Milivoje Vitakic pour la séance du 12 mars 2009.

AS Saint-Etienne – FC Girondins de Bordeaux du 22.02.09
La Commission de Discipline a pris connaissance de la saisine par la Commission de Visionnage à propos des faits concernant le joueur Marouane Chamakh. Elle a décidé de ne pas recevoir la saisine de la Commission de Visionnage, aucun élément ne permettant d'affirmer sans doute que le crachat était destiné à l'arbitre.


LIGUE 2 :

Deux matches ferme :
Thomas Mienniel (Clermont Foot)

Un match ferme + un match avec sursis :
Carl Medjani (AC Ajaccio), Brahim Ferradj (Stade Brestois)

Un match ferme :
Auriol Guillaume (ESTAC), Yannick Cahuzac (SC Bastia), Ghislain Gimbert (Vannes OC), David Vandenbossche (US Boulogne CO), Habib Baldé (Stade de Reims), Alexis Zywiecki (Dijon FCO), Auriol Guillaume (ESTAC)

LFP
NewYorkSup
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Les Loups de Wolfsburg sont tombés jeudi soir sur des renards parisiens aussi intelligents qu'opportunistes en seizièmes de finale retour sur la pelouse de la Volkswagen Arena (1-3, 0-2 au match aller). Mickaël Landreau, décisif, Jérôme Rothen (Photo L'Equipe), qui a obtenu un penalty et mis un superbe but (60e), et Peggy Luyindula (buteur au 38e et 73e) ont été les Parisiens les plus en vue au sein d'un effectif remanié : Pancrate et Chantôme étaient titularisés, Giuly était sur le banc tandis que ni Kezman ni Makelele n'ont été retenus. En huitièmes de finale, le Paris Saint-Germain rencontrera soit le Standard de Liège, soit le Sporting Braga.

D'abord faire le dos rond...
Si les hommes de la capitale n'ont pas su jouer vers l'avant et prendre le jeu à leur compte dès le coup d'envoi comme l'avait souhaité Paul Le Guen, ils ont en revanche su faire preuve de patience et de résistance face à une équipe allemande littéralement déchaînée pendant la première demi-heure. Mais derrière une défense fébrile, à l'image de la relance catastrophique de Sylvain Armand qui a offert un caviar (4e) au Bosniaque Edin Dzeko (qui reste sur 5 réalisations en 3 matches en Bundesliga), Mickaël Landreau, en forme olympique, a veillé au grain. Le gardien s'est montré concentré et intraitable sur pas moins de neuf occasions franches à l'image de cette rafale de tirs à la 14e minute lors de la même action (Misimovic, Caïuby puis Dzeko) !

Puis profiter de la fatigue adverse
D'abord dominés dans le jeu aérien sur les coups de pieds arrêtés (têtes de Zaccardo, 19e et 20e) et dans l'entre-jeu, les Parisiens ont su laisser passer l'orage pour ensuite poser le pied sur le ballon, et profiter de la fatigue adverse pour assassiner le suspense dans la foulée : à la 37e minute, sur la première incursion dangereuse, Rothen, fauché dans la surface par Simunek, obtient un penalty transformé par Peggy Luyindula (1-0, 38e). Les 416 supporters parisiens qui ont fait le déplacement exultent avant d'assister à une seconde période plus équilibrée et plus agréable à regarder, le ballon se projetant rapidement d'un but à l'autre. Jérôme Rothen a été le premier à profiter des espaces ainsi libérés : à la réception d'un centre de Ceara, l'ailier gauche, déborde Hasebe, et trouve la lucarne opposée de Lenz d'une superbe frappe croisée (2-0, 60e).

Comme un symbole, le remplacement de l'homme du match par Tripy Makonda (62e) réveille immédiatement les ardeurs allemandes : Hasebe enrhume toute la défense parisienne et trompe Landreau de près (2-1, 63e). Mais une nouvelle fois, le jeu débridé qui se poursuit, et sa cohorte d'occasions, profitent aux Parisiens qui aggravent la marque sur un coup-franc de Chantôme bien négocié de la tête par Luyindula (3-1, 74e). Le score aurait pu être bien plus lourd mais ni Okubo pour Wolfsburg (82e), auteur d'un audacieux retourné acrobatique, ni Pancrate, pourtant deux fois seul face à Lenz (86e et 88e), n'ont eu de réussite. Mais qu'importe : la qualification est logique et méritée et comme en 2007, Paris retrouve les huitièmes de finale de la compétition. - Ga. N.

Citation
Paul Le Guen, entraîneur du Paris SG :
«Ils ont joué leur va-tout et on n'y était pas vraiment (en début de match), on a concédé pas mal d'occasions mais on a un bon gardien, on a eu un peu de chance et puis on est bien revenu dans le match (...) C'est vrai qu'ils ont pris beaucoup de risques, ils se sont créé des situations mais ils se sont beaucoup exposés aussi. Je suis évidemment satisfait (...) Les circonstances expliquent un peu le résultat (victoire du PSG 3 à 1, Ndlr), ils étaient obligés de se livrer et je pense que ça joue beaucoup. Ils ont été très, très offensifs, ça nous a libéré beaucoup d'espaces mais c'est vrai que c'est une vraie performance avec un peu de réussite au départ mais aussi avec du talent de notre côté, notamment pendant la dernière heure.»

Lequipe.fr
Hari
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Un Paris réaliste et sans pitié

Contrat rempli pour les Parisiens qui se sont imposés 3-1 à Wolfsburg, hier, en 16 e s de finale retour de la Coupe de l’UEFA. En 8es , ils seront opposés aux Portugais de Braga.


Les allemands avaient raison de croire au miracle. Il a bien eu lieu mais pas celui auquel ils s’attendaient. L’incroyable, c’est que le PSG ait survécu à vingt premières minutes apocalyptiques au cours desquelles Wolfsburg aurait pu refaire son retard du match aller (2-0). L’extraordinaire porte également un nom : Landreau, auteur d’arrêts décisifs.
« On n’y était pas trop au début, confirme Le Guen. On n’a pas trop bien défendu mais on a un bon gardien. On est revenus dans le match après en marquant le but qui change tout ».

Canidés français

En gardant mieux le ballon, en jouant plus haut, le PSG a réussi là où tous les clubs allemands et étrangers s’étaient cassé les dents depuis avril 2008 : gagner à la Volkswagen Arena, l’antre de Wolfsburg, littéralement la ville des loups. Hier, les canidés étaient français et leur festin ressemble à un carnage, avec ce 5-1 sur les deux rencontres même s’il est un peu flatteur. La seule mauvaise nouvelle de la soirée est venue de Paris, avec le lourd bilan de la commission de discipline.

Qualifié pour les 8es de finale de la Coupe de l’UEFA comme de la Coupe de France, deuxième en championnat, le PSG traverse une merveilleuse saison. « On va finir par avoir un projet de jeu », rigole Paul Le Guen que l’on a parfois critiqué pour ses idées et sa tactique. « Je suis fier de la façon dont cela se passe, ajoute-t-il. J’ai l’impression que l’on fait le maximum. » Paris se prépare une fin de parcours excitante et chargée, avec peut-être un happy end à la clé. « On n’a pas attendu aujourd’hui pour avoir des idées dans cette épreuve, détaille l’entraîneur parisien. On a joué 8 matchs et on en a perdu un seul (NDLR : contre Schalke 04) ». Comme il y a deux ans, le peuple d’Ile-de-France va saliver à l’idée d’une confrontation franco-portugaise en Coupe d’Europe. Point de Benfica cette fois-ci mais Braga. « Cette équipe est sortie d’une poule difficile qui comptait Wolfsburg, conclut Le Guen. On aura la chance de jouer dans un stade magnifique (NDLR : construit sur un rocher) et on restera très ambitieux. »

Dominique Sévérac



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Lourde suspension pour Sessegnon et Makelele

Stéphane Sessegnon et Claude Makelele ont écopé hier respectivement de 3 et 2 matchs de suspension ferme pour leur mauvais geste (coup de tête et tacle dangereux) lors du match contre Saint-Etienne (2-1) le 14 février. Sessegnon ne jouera pas à Rodez en Coupe de France et contre Lorient et Marseille en L 1. Makelele, lui, pourra effectuer son retour contre l’OM.
Le PSG a la possibilité de faire appel.


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LE MATCH


Wolfsburg - PSG 1-3 (0-1)

Spectateurs : 20 205.

Arbitre : M. Hrinak (Slo).

Buts. Wolfsburg : Hasebe (63e) ; PSG : Luyindula (38e s.p., 73e), Rothen (60e).

Avertissements. Wolfsburg : Schindzielorz (29e), Simunek (37e).

Wolfsburg : Lenz - Zaccardo, Barzagli (cap.), Simunek, Schäfer - Hasebe, Schindzielorz (Dejagah, 46e), Gentner - Misimovic - Dzeko, Caiuby (Okubo, 46e).

PSG : Landreau - Ceará (Mabiala, 78e), Camara, Traoré, Armand (cap.) - Chantôme, Clément - Pancrate, Sessegnon (Sakho, 72e), Rothen (Makonda, 62e) - Luyindula.

LES BUTS

38e: Rothen est fauché dans la surface par Simunek. Penalty. Luyindula transforme d’un plat du pied droit. 0-1.
60e : centre de Ceará côté droit. Le ballon, dévié par la défense allemande, est récupéré par Rothen. Le Parisien s’enfonce dans la surface, frappe du gauche et envoie la balle sous la barre de Lenz. 0-2.
63e : Hasebe dribble Camara dans la surface de réparation. A la lutte avec Ceará, il frappe et trompe Landreau. 1-2.
73e : côté gauche, à 18 mètres des buts de Lenz, coup franc de Chantôme pour Luyindula au premier poteau. D’une tête décroisée, l’attaquant parisien marque une nouvelle fois. 1-3.

LE FAIT DU MATCH

14e : dans le coin droit de la surface de réparation, Misimovic efface Clément d’un coup du sombrero puis frappe. Landreau repousse le ballon une première fois. Le ballon revient sur Caiuby dont le tir est à nouveau stoppé par le portier parisien. Dzeko retente sa chance mais sans succès. Sans son gardien, le PSG aurait pu se retrouver mené au score au bout d’un quart d’heure de jeu.

LE CHIFFRE

6 Peguy Luyindula aime l’Europe. Cette saison, il a déjà inscrit six buts en Coupe de l’UEFA (dont deux doublés), ce qui fait de lui le meilleur buteur parisien dans cette épreuve. Toutes compétitions confondues, l’attaquant a trouvé à 13 reprises le chemin des filets contre 15 pour Guillaume Hoarau.


Citation
Luyindula un ton au-dessus

Positionné dans un 4-2-3-1 déjà utilisé en début de saison, Paris s’est appuyé sur Luyindula comme seul attaquant soutenu par Sessegnon. En défense, Traoré a été titularisé à la place de Sakho alors qu’au milieu de terrain Chantôme s’est substitué à Makelele, ménagé.


Landreau (8). Il a tenu la baraque en début de match, avec notamment un face-à-face gagné face à Dzeko (4e) et une double parade (14e). Il ne s’est pas relâché après la pause sur une tête de Zaccardo (53e). Impeccable jusqu’au but d’Hasebe, sur lequel il ne peut pas grand-chose.

Ceará (5). Peu en vue, il est surtout venu prêter main-forte à Camara quand Dzeko lui faisait des misères. Coupable d’un double oubli sur deux têtes de Zaccardo (19e et 20e) après un coup franc et un corner. Mabiala lui a succédé (78e).

Camara (5,5). Mis en difficulté par Dzeko pendant les vingt premières minutes, il a ensuite sorti la tête de l’eau.

Traoré (6). Au marquage de Caiuby, il a tiré son épingle du jeu dans un match mal engagé. Il effectue un sauvetage face à Dzeko (20e) et il sort bien sur Misimovic (28e). Une erreur technique à la reprise qui aurait pu coûter cher.

Armand (5,5) Comme ses compères de la défense, il a éprouvé des difficultés au début, notamment dans ses relances. Il s’est ensuite montré entreprenant en prêtant main-forte à ses attaquants.

Sessegon (5). Dans une position axiale qu’il affectionne, le milieu béninois n’a pas vraiment pesé sur le jeu. Un manque de justesse a trop souvent eu raison de ses bonnes intentions. Remplacé par Sakho (72e)

Chantôme (6). Des ballons ratissés, quelques mauvaises relances et des fautes évitables. Mais dans l’ensemble, il ne s’en sort pas trop mal pour son retour comme titulaire. Comme il le dit lui-même, il retrouve ses sensations.

Clément (6). Une entame difficile avec une remise involontaire pour Dzeko et un coup du sombrero de Misimovic pour la meilleure action de Wolfsburg. Il se reprend ensuite, même s’il aurait dû frapper au but (23e) après un bon décalage.

Rothen (7). Il provoque le penalty après un bon appel et inscrit le deuxième but d’une frappe splendide du gauche. En prime, il a été précieux dans son replacement défensif. Remplacé par Makonda (62e), auteur d’un beau débordement et d’un centre qui aurait mérité de trouver preneur.

Pancrate (5). Du déchet technique, comme sur cette frappe écrasée (49e) et ses deux face-à-face perdus en fin de match. Mais il n’a pas rechigné pas à la tâche.

Luyindula (8). Du grand Peguy. Isolé en attaque, il a su jouer avec sa tête et sa technique pour se défaire du marquage. Belle ouverture pour Rothen sur le penalty, qu’il transforme lui-même (38e). Une tête décroisée (73e) pour inscrire ses 5e et 6e buts en Coupe de l’UEFA.

A Wolfsburg, les deux Bosniaques Misimovic et Dzeko se sont montrés à la hauteur.

L’arbitre slovaque M. Hrinak (6) a su contenir le jeu dangereux de l’Allemand Schindzielorz, averti, et c’est déjà pas mal.

Frédéric Gouaillard


Citation
« C’est bien de jouer sur plusieurs tableaux »
SYLVAIN ARMAND, défenseur parisien



Ils n’ont pas boudé leur plaisir. Au sortir des vestiaires hier soir, les Parisiens affichaient de larges sourires. A croire que cette Coupe de l’UEFA les motive au plus haut point. « Le championnat est la priorité. Mais cela ne signifie pas qu’on sacrifie les autres épreuves, précise Sammy Traoré. Au contraire, nous avons à coeur de remporter chaque match, notamment sur la scène européenne. C’est une compétition qui nous apporte beaucoup de bonheur. »

Au delà de l’envie d’aller le plus loin possible, jouer l’Europe possède aussi d’autres avantages. Celui par exemple de remettre le PSG dans une dynamique de victoire après son nul concédé à Grenoble (0-0). « Cette qualification nous fait beaucoup de bien avant de recevoir Nancy, poursuit le défenseur central. Nous avons su faire le dos rond quand Wolfsburg attaquait de tous les côtés. C’est ce visage et cette mentalité qu’il faudra adopter dimanche. » « Ce soir, en étant dominés, on reste solidaires et ça c’est important », appuie Clément Chantôme.

« Cela permet à tout le monde de participer »

D’autres, à l’image de Sylvain Armand, voient dans la Coupe de l’UEFA la possibilité de maintenir « encore plus de cohésion dans le groupe. C’est bien de jouer sur plusieurs tableaux, tout le monde est concerné. » Même constat du côté de l’un des héros de la soirée, Mickaël Landreau : « Cela permet à tout le monde de participer même si la Coupe d’Europe pompe beaucoup d’énergie. » L’enchaînement des matchs qui se profilent ne leur offrira guère de répit. Avec cette qualification, le PSG aura en mars un calendrier bien chargé. En trois semaines (entre le 1 e r mars et le 21), l’équipe de Paul Le Guen disputera sept matchs : deux en Coupe d’Europe (face aux Portugais de Braga), quatre en championnat (Nancy, Lorient, Marseille et Toulouse), un voire deux en Coupe de France si elle se qualifie mercredi à Rodez en huitième de finale. Avec, en prime, le match retour de Coupe de l’UEFA et le quart de finale de la Coupe de France qui tombent quasiment à la même date (entre le 17 et 19 mars).

S.D.M. et F.G.


Leparisien.fr
Ja!
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Paris est béni

Secoué en début de match, le PSG a su réagir et profiter des largesses défensives allemandes.

WOLFSBURG – (ALL) de notre envoyé spécial

LE RETOUR DU PSG au plus haut niveau ne se limite plus à notre modeste Ligue 1. Hier, Paris a gagné à Wolfsburg, où tout le monde avait perdu cette saison, mis à part Francfort, qui y avait glané un nul pendant l’été (2-2). La performance est de taille, et elle offre en plus à Paris un huitième de finale théoriquement à sa portée : Braga, son prochain adversaire, avait fini troisième de la phase de poules dans un groupe dominé par Wolfsburg. Les Portugais s’étaient ainsi inclinés (2-3) à domicile contre des Allemands que le PSG a donc écartés 5-1 en score cumulé.
Pour les Parisiens, donc, tout allait pour le mieux jusqu’au moment où ils ont grimpé dans le bus les emmenant
à l’aéroport. Ils ont alors été accueillis par la seule mauvaise nouvelle de la soirée, très mauvaise : la suspension pour respectivement deux et trois matches de Makelele et Sessegnon par la commission de discipline de la LFP (voir
page 12). Un vrai souci, car l’effectif n’est pas immense (hier, par exemple, Sakho n’a pas été titularisé par crainte d’une blessure) et le calendrier est surbooké.
Paris court toujours après trois lièvres (Championnat, Coupe de France, Coupe de l’UEFA), et sa capacité à déjouer les pièges les mieux ficelés peut inquiéter ses concurrents. Car la Volkswagen Arena était bien l’enfer annoncé.
Heureusement pour le PSG, cela n’alla pas au-delà d’une vingtaine de minutes, durant lesquelles il a connu le même sort que les précédents visiteurs des lieux. Sous une pluie battante, l’équipe de Paul Le Guen a tremblé encore plus fort
que le toit suspendu du stade de Wolfsburg. Sans Landreau et sans la maladresse infinie des attaquants allemands, elle ne s’en serait sans doute pas remise. Mais Dzeko (3e) et Zaccardo (19e) ont manqué le cadre, puis Dzeko (4e, 13e), Misimovic (14e) et Caiuby (14e) ont trouvé le gardien international sur leur chemin. Cinq occasions très nettes, ça aurait dû largement suffire pour remonter le handicap concédé à l’aller (0-2).

Rothen punit les Loups

Cela aurait aussi sanctionné le début de match très mièvre de Parisiens dépassés par le rythme local. Heureusement pour eux, les actuels dauphins de Lyon en L 1 ont fini par retrouver un peu de mobilité et de justesse technique. Et alors, l’étau allemand s’est desserré, laissant apparaître des lacunes défensives éliminatoires. Wolfsburg, qui avait
déjà failli craquer sur le premier mouvement parisien construit (23e), s’est presque éliminé tout seul via Simunek, qui tenta un tacle grossier sur Rothen en pleine surface (37e). Le penalty, transformé par Luyindula (38e), régla pour de
bon le sort de ce 16e de finale. Grâce aux entrées dès la pause de Dejagah et Okubo, Wolfsburg trouva encore des espaces, mais avec la même inefficacité (Misimovic, 46e, Zaccardo, 54e, Dzeko, 56e), jusqu’à la punition signée Rothen, d’un tir soudain du gauche (0-2, 60e). Dès lors, malgré la réduction rapide du score par Hasebe (1-2, 63e), le public allemand l’avait compris : Paris, passé à trois défenseurs centraux avec l’entrée de Sakho (72e), n’allait pas se faire croquer par les Loups du coin. Lesquels devront apprendre qu’avant d’attaquer, il faut parfois penser à défendre :
l’inattention allemande sur le troisième but, inscrit par Luyindula sur coup franc (1-3, 73e), est indigne d’une équipe ayant une quelconque prétention européenne.

RÉGIS DUPONT

Citation

Landreau, le niveau international


LES JOUEURS. – Le gardien a préservé à lui tout seul les chances parisiennes en début de match.
L’HOMME CLÉ : LANDREAU (Paris-SG), 8
Ses quatre parades décisives ont permis à Paris de ne pas exploser en début de match. Il a fini par encaisser un but, mais, vu le nombre d’occasions adverses, ça tient de l’exceptionnel. Parfois aidé par la maladresse allemande, il a su soulager sa défense sur quelques sorties aériennes. En ce moment, Lloris n’est pas le seul à mettre la pression sur Raymond Domenech.
CEARA (7) : solide, comme d’habitude. Il a bien compensé les hésitations initiales de Pancrate dans son couloir. MABIALA l’a suppléé(78e).
Z. CAMARA (6) : comme les autres, il a souffert au départ. Ensuite, il a été saignant dans les duels, notamment contre l’imposant Dzeko. Sur le but allemand, il se fait éliminer trop facilement par Hasebe, à unmoment où il semblait
piocher physiquement. Plus serein quand Paris est passé à trois défenseurs centraux pour les vingt dernières minutes.
S. TRAORÉ (6) : son retour en défense centrale, mais axe gauche, a d’abord été pataud. Il aurait même pu provoquer un penalty en laissant traîner son bras sur l’épaule de Dzeko. Du déchet technique.
ARMAND (7) : à part un tir du droit mollasson, on ne peut rien reprocher au capitaine parisien, qui a complètement maîtrisé son sujet.
CHANTÔME (6) : il a eu besoin de dix minutes pour entrer dans le match, mais ce n’était pas le seul.
Ensuite, il a été vraiment intéressant. Et il a des jambes.
CLÉMENT (6) : du très classique. Il a bien harcelé, été propre techniquement. Simplement, cette fois, c’était Chantôme et non Makelele à ses côtés. Du coup, on l’a moins vuoffensivement.
PANCRATE (5) : il a énormément flotté dans un couloir où il a tardé à se situer correctement sur le plan défensif. Techniquement, il a été deux tons en dessous de ses partenaires offensifs, à l’image de ses deux occasions manquées en fin de match.
SESSEGNON (7) : dans un rôle essentiel, en soutien de Luyindula, il n’a pas toujours choisi les bonnes solutions. Mais, comme Rothen, sa facilité technique a bien soulagé. Relayé par SAKHO (72e).
ROTHEN (8) : il a provoqué le penalty synonyme de premier but et marqué le deuxième d’une frappe qui a soufflé la Volkswagen Arena. Remplacé par MAKONDA (63e).
LUYINDULA (8) : son aisance technique a été un plus formidable sur quelques actions. Il a su sortir de son isolement pour se montrer disponible, et a inscrit sur penalty puis de la tête ses cinquième et sixième buts en Coupe de l’UEFA, qui est devenue sa compétition. Seul défaut hier : il a été trop souvent signalé hors jeu.
Côté allemand, c’est encore la faiblesse défensive qui a marqué les esprits. HASEBE, couloir droit, ou le gardien LENZ, qui remplaçait Benaglio, ont affiché des faiblesses rédhibitoires à ce niveau. De même, DZEKO, empoisonnant dos au but, a condamné les siens en se montrant excessivement maladroit devant Landreau. – R. D.


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Le Guen : « Je suis fier »

L’entraîneur parisien a insisté sur la valeur de la victoire de son équipe chez un adversaire jusque-là invaincu à domicile.
WOLFSBURG – de notre envoyé spécial
QUAND ILS SE SONT APPROCHÉS des micros tendus, joueurs et entraîneur parisiens ignoraient la sanction qui allait frapper Makelele et Sessegnon (voir page 12). Ils ne pensaient encore qu’au magnifique coup réalisé en Allemagne. Paris a fait tomber l’invincibilité de Wolfsburg à la Volkswagen Arena. Avec de la réussite, de réelles difficultés parfois. Mais il y est parvenu, et c’est à peu près tout ce qui compte.
« Au début, on n’était pas très bien en place, on a beaucoup souffert, a reconnu Clément Chantôme.On a eu du mal, maison a fait les efforts, et ensuite on a su être plus compacts et mieux ressortir les ballons. Cette saison, même dominés, nous restons solidaires. » Le milieu de terrain est surtout titulaire en Coupe de l’UEFA. Cette épreuve lui a permis de reprendre pied dans une saison mal embarquée sur le plan personnel. Même modifié (hier, Paris alignait
Traoré, Chantôme et Pancrate, habituellement remplaçants), le PSG demeure performant. La preuve, Hoarau et Giuly ne sont même pas entrés en jeu, tandis que Makelele était resté à Paris. « C’est une vraie performance, avec un peu de réussite mais aussi du talent de la part de notre équipe dans la dernière heure, s’est réjoui Paul Le Guen. Les Allemands ont pris beaucoup de risques, il se sont beaucoup exposés, ils ont joué leur va-tout d’entrée, et nous n’avons pas très bien défendu au départ. On n’est pas les seuls à avoir été secoués ici. Vraiment, je n’ai pas été surpris par leur début de match. Mais les joueurs ont trouvé la solution. Eton a réussi àmarquer le but qui changeait tout, finalement. »
Après l’ouverture du score, Wolfsburg devait marquer quatre fois pour se qualifier. Trop compliqué face à ce Paris-là. « Ça s’est joué au match aller », rappelait Mickaël Landreau. Arrivé avec deux buts d’avance sans avoir rien encaissé au Parc des Princes, le PSG a pu garder la tête tiède sous la bourrasque. Grâce à un gardien de niveau international ? « C’est bien, a répondu l’ancien Nantais dans un sourire. On a parlé d’Hugo (Lloris) après sa performance avec Lyon, Steve (Mandanda) a dû être pour beaucoup dans la qualification de Marseille… Il n’y a pas de souci, je continue à faire le maximum pour mon club et je sais que dimanche, contre Nancy, on remet les compteurs à zéro. »
Enfin, pas tout à fait : alors que mars débute, Paris présente des temps de parcours remarquables dans les trois
compétitions où il sévit encore. Le placide entraîneur du PSG en convient luimême: « Je suis fier de la façon dont ça
se passe. J’ai l’impression, tout simplement, qu’on fait le maximum. »–R.D


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Sessegnon ratera l’OM

Hier, la commission de discipline a sanctionné le milieu parisien de trois matches ferme et Makelele de deux.

TROIS MATCHES FERME de suspension pour Stéphane Sessegnon et deux pour Claude Makelele. Applicables à compter de lundi minuit, cette sanction pour Sessegnon signifie qu’il ne disputera probablement pas le choc PSG-Marseille du 15 mars au Parc des Princes. Le milieu parisien a la possibilité de faire appel mais celui-ci ne sera pas suspensif. Hier soir, juste après la victoire en Coupe de l’UEFA, Paul Le Guen se contentait de déclarer : « J’ai pris acte de la décision. On va voir. »
Réunie à 18 heures, hier soir, à la Ligue, la commission de discipline a auditionné et délibéré jusqu’à 21 h 15. Sessegnon a écopé pour son coup de tête sur Blaise Matuidi (10e) et Makelele pour un tacle dangereux sur Yohan Benalouane (71e)
lors de PSG - Saint-Étienne le 14 février (2-1). Convoqué à 18 h 30, « Make » est arrivé, l’air détendu et très « fashion » en jean, blouson de cuir beige, écharpe et casquette assorties. Il était accompagné de Pascal Wilhem, l’avocat de Colony
Capital, actionnaire majoritaire du PSG, qui a aussi plaidé la cause de
Sessegnon, titulaire à Wolfsburg, hier soir .

Vitakic convoqué à son tour

Makelele est sorti de la Ligue vers 19 h 50. « Ça s’est bien passé, expliquait- il. Je me suis défendu, j’avais besoin de donner mon appréciation. J’espère qu’ils ne seront pas trop sévères. » Une heure trente plus tard, la décision le concernant est tombée. L’avocat du PSG, d’après nos informations, s’est néanmoins étonné des propos de Marc Batta, le patron des arbitres, dès le lendemain du PSG - SaintÉtienne, qui auraient « mis la pression » en déclarant que M. Laurent Duhamel, l’arbitre du match, avait commis deux erreurs manifestes.
Dans ces conditions, l’avocat a encore souligné que le rapport complémentaire de M. Duhamel concernant Makelele est intervenu dix jours après le match. Le camp parisien a laissé au final entendre à la commission de discipline qu’elle se
réservait le droit, le cas échéant, de porter l’affaire devant une juridiction civile.
Concernant Sessegnon qui, lui, avait bien fait l’objet d’un rapport complémentaire de M. Duhamel en temps et en heure, son coup de tête sur Matuidi méritait d’après le règlement six matches de suspension. Mais un moyen terme a été trouvé. La commission a en effet été sensible aux arguments du camp parisien. Au moyen d’un DVD, M. Wilhem a démontré que juste avant son dérapage Sessegnon avait subi quatre fautes non sifflées. Après relecture des images, la commission a aussi estimé que le geste de Sessegnon ne méritait pas un tel plongeon de Matuidi et que son
geste, pour répréhensible qu’il soit, n’était pas si violent. Pascal Garibian, le président de la commission
de discipline, a néanmoins qualifié les deux gestes parisiens de « fait caractérisé de brutalité » pour Sessegnon
et de « faute grossière » pour Makelele.
Saisie par la commission de visionnage, la commission de discipline a par ailleurs décidé de convoquer, pour le jeudi 12 mars, Milivoje Vitakic, à la suite de sa gifle sur Sessegnon qui avait fait l’objet d’un rapport de l’arbitre Stéphane Lannoy
samedi dernier à Grenoble (0-0). En revanche, elle a jugé qu’elle n’avait pas d’« éléments assez probants »
au vu des images concernant le prétendu crachat du Bordelais Marouane Chamakh, en direction de M. Auriac, averti par un carton jaune pour contestation dans les arrêts de jeu de Saint-Étienne - Bordeaux (1-1) dimanche, et abandonne
le dossier.

ALEXANDRE CHAMORET et RAPHAËL RAYMOND


L'equipe
Peyton
Citation
Communiqué du club

Communiqué | 27/02/09 | 17:16

La Direction du Paris Saint-Germain a pris connaissance des sanctions particulièrement sévères, compte tenu du contexte dans lequel les fautes ont été commises, infligées hier par la commission de discipline de la LFP à Claude Makelele et Stéphane Sessegnon.
Le Paris Saint-Germain attend de disposer de la notification de ces décisions afin de décider des suites qu'il convient d'y apporter.

Le Paris Saint-Germain sera par ailleurs extrèmement vigilant sur les décisions futures de la commission de discipline de la LFP afin de s'assurer que cette "nouvelle sévérité" sera la même pour tous.

PSG.fr
Golazo
Citation
Camara : « besoin de tout le monde »

Au lendemain de la victoire du PSG à Wolfsburg et de la qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe de l'UEFA, Zoumana Camara revient sur le parcours du club. Braga, condition physique, objectifs de fin de saison : l'ancien Stéphanois livre ses impressions.

Zoumana Camara, connaissez-vous Braga, votre prochain adversaire en Coupe de l'UEFA ?
S'ils ont sorti le Standard de Liège, c'est que c'est une bonne équipe. A priori, ils pratiquent l'un des plus beaux football du Portugal. On s'est qualifié et c'est important. Maintenant, on se replonge dans le championnat et on aura tout le temps de penser à cette équipe.

Braga est une équipe qui paraît à votre portée. Est-ce que cela fait naître de nouvelles ambitions dans cette compétition ?
Wolfsburg, c'était une équipe compliquée. Braga, ce sera la même chose. On nous annonce favori mais ça se passera sur le terrain. Sur le papier, c'est peut être plus favorable que d'autres équipes. Mais ça reste à prouver sur le terrain.

Félix Magath, l'entraîneur de Wolfsburg, vous annonçait l'enfer. Finalement, ils prennent trois buts à domicile…
On a su être solide, surtout dans le premier quart d'heure où ils ont beaucoup attaqué et eu pas mal d'occasions. Cette année, on a beaucoup plus de sang-froid, beaucoup plus d'expérience. Et on sentait qu'à tout moment, on pouvait être dangereux. Ça a été le cas juste avant la mi-temps. On a été secoué, on a laissé passer l'orage puis on a pu dérouler et être dangereux.

Avec les matchs qui s'enchaînent, comment va le PSG physiquement ?

Le fait de gagner, ça motive. On laisse des forces à Wolfsburg mais le fait de gagner, de se qualifier et de mettre trois buts, ça redonne des forces. On est bien placé en championnat aussi donc la récupération se fait facilement. Et puis, il y a un groupe assez élargi et on a besoin de tout le monde.

Contrairement à d'autres joueurs, vous vous reposez moins. Est-ce une demande de votre part ou de celle de Paul Le Guen ?
Le coach me met sur le terrain et je joue avec plaisir. Tant que je me sens bien physiquement, il n'y a aucun problème. C'est une preuve de confiance et j'essaye de lui rendre en essayant d'être bon sur le terrain. J'ai la chance de jouer donc j'en profite.

« Trois matchs pour Sessegnon, c'est sévère »

Pour vous, quel est le match le plus important de la semaine ?
Quand on est dans le haut du classement et qu'on fait un bon parcours comme ça en Coupe, on se rend compte que tous les matchs sont importants. Il y a trois jours, c'était Wolfsburg le match le plus important de la semaine. On l'a à peine fini que maintenant, c'est Nancy. Et après Nancy, aller obtenir une qualification en Coupe de France à Rodez sera également important.

Dans la course au titre, les six points d'avance que compte Lyon vous ont-ils enlevé un peu de pression ?
On n'en avait pas tant que ça. On est des compétiteurs. Si à deux journées de la fin du championnat on n'en est pas loin, évidemment on va y penser.

Vous venez de perdre deux joueurs importants (ndlr : Claude Makelele et Stéphane Sessegnon seront suspendus à partir de lundi pour deux et trois matchs). Leur absence va-t-elle être préjudiciable au groupe ?
Ce sont des joueurs importants pour nous. Claude n'était pas là à Wolfsburg mais on a quand même gagné. Il y a des joueurs qui se tiennent prêts et qui sont capables de les remplacer. On est dans une bonne dynamique donc il faut que ceux qui les remplacent ne se posent pas de questions.

Ces sanctions, les trouvez-vous sévères ?
C'est difficile à dire. Pour Claude, le tacle est un peu appuyé mais il se protège aussi. Il était beaucoup dans le collimateur des arbitres. Deux matchs de suspension, ça semble assez correct. Pour Stéphane, c'est sévère. Il est beaucoup provoqué et ce qu'on ne dit pas, c'est qu'il a été insulté. C'est un joueur qui a du caractère. Le coup de tête est léger. Trois matchs, c'est sévère.

N'est-ce pas une faille de ne pas savoir encaisser les insultes ?
Ça fait partie du jeu. Si je joue contre un adversaire qui est très fort et que je sais qu'en l'insultant ça va le déstabiliser, pourquoi je ne le ferais pas ? Il faut aussi regarder ceux qui lui mettent des coups et qui l'insultent et ne pas se focaliser que sur lui. C'est un détail dans notre parcours mais je pense qu'avec cette sanction, il n'y aura pas de problème par la suite.

Propos recueillis par Paul Davy et Nicolas Eberswiller

Football365.fr
Homer
Citation
Football, Ligue 1/PSG
Paris ne digère pas les sanctions

SI CE N’EST de l’indignation, cela y ressemble fortement. Dans un communiqué publié hier, le PSG a jugé très « sévères » les sanctions de la commission de discipline de la Ligue à l’encontre de Stéphane Sessegnon (3 matchs de suspension pour un coup de tête sur Blaise Matuidi) et Claude Makelele (2 matchs pour un tacle dangereux sur Yohan Benalouane). Paris, privé de Sessegnon pour le choc face à Marseille le 15 mars au Parc des Princes, décidera jeudi prochain s’il fait appel. Un appel qui n’est pas suspensif et qui offre peu de chances de récupérer le Béninois pour le clasico.

Conforme au barème des sanctions

Mais dans cette affaire, le club de la capitale ne veut pas passer pour « le dindon de la farce », affirme-t-on dans son entourage. En clair, le PSG se prononcera en fonction des décisions de la commission de discipline confrontée, la semaine prochaine, à deux cas quasiment similaires : la gifle du Grenoblois Vitakic sur… Sessegnon et le tacle du Lyonnais Keita sur le Havrais Nestor. Comme le précise son communiqué, le PSG « sera extrêmement vigilant sur les décisions futures (…) afin de s’assurer que cette nouvelle sévérité sera la même pour tous ».

En clair, les Parisiens réclament la même intransigeance vis-à-vis de joueurs moins huppés que leurs deux milieux de terrain. Le PSG est pourtant logé à la même enseigne que d’autres clubs. En septembre, le Bordelais Wendel (pour une semelle sur le Grenoblois Baning) ou encore le Niçois Sablé, début février (pour un tacle sur le Lyonnais Ederson), ont été condamnés à des peines quasi similaires (3 et 2 matchs de suspension).

Dans le vestiaire parisien, les joueurs ne s’émeuvent guère. « J’ai vu les images.Claude se protège,mais c’est vrai que son tacle est assez appuyé. La sanction me paraît correcte », indique Camara. Elle est conforme au barème des sanctions de la Fédération. Quant à Sessegnon, même si ses coéquipiers jugent la sanction plus « sévère », son coup de tête aurait pu lui coûter jusqu’à 6 matchs de suspension. La Ligue a finalement coupé la poire en deux.

Parisien ce jour.

Citation
PSG EXPRESS
 Hier. Footing pour les titulaires de Wolfsburg - PSG (1-3), mini-opposition et exercices devant le but pour les autres. Chantôme est resté en salle, Sessegnon et Bourillon aux soins.
 Aujourd’hui. Entraînement à 17 h 30 au Parc à huis clos.
 Infirmerie. Arnaud (genou), Bourillon (lombosciatique).
 Suspendus. Sessegnon (Rodez en 8e de finale de la Coupe de France, Lorient, 27e journée de L 1, et Marseille, 28e journée de L 1) ; Makelele (Rodez et Lorient).
 Rendez-vous. PSG - Nancy, 26e journée de L1, demain à 17 heures au Parc des Princes (Foot +)


Citation
PARIS-SG - NANCY (demain)
PARIS-SG - Bourillon toujours à l’arrêt

BOURILLON, victime d’une lombosciatique, est encore resté aux soins hier. Il ne figurera pas dans le groupe face à Nancy, comme Kezman, qui doit jouer en CFA, à 15heures au camp des Loges contre Quevilly, aujourd’hui. Pour Makelele et Sessegnon, cette rencontre est la dernière avant le début de leur suspension pour, respectivement,
deux et trois matches. – R. D.

L’équipe probable : Landreau – Ceara, Camara, Sakho, Armand – Sessegnon, Makelele, Clément,
Rothen – Giuly, Hoarau

L'Equipe
CL
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Le PSG semble armé pour éviter le match piège

Après une qualification en Coupe de l’UEFA et avant un tour de Coupe de France, Paris reçoit Nancy au Parc des Princes. La victoire est nécessaire pour rester sur le podium de L 1.

En revenant aux affaires domestiques, après une jolie qualification européenne à Wolfsburg (3-1) jeudi, le PSG défendra cet après-midi sa deuxième place au classement avec une double préoccupation. La première tient à l’adversaire du jour, ce Nancy à la saison peu reluisante et au nom peu excitant. Le Parc devrait connaître l’une de ses plus faibles affluences de la saison autour de 35 000 personnes et la fin des vacances scolaires n’explique pas tout.

« Ne pas perdre la confiance, l’ambition »


Surtout qu’avec Nancy on ne sait plus sur quel pied danser. C’est une équipe capable de gagner 3-0 contre Marseille au Vélodrome puis de s’incliner sur le même score à Toulouse. « Nancy est un peu en dessous par rapport à la saison dernière, cette équipe est moins régulière mais elle vient de faire un bon match nul à Rennes (1-1), en étant bien organisée. A l’extérieur, elle semble avoir plus de possibilités. Son potentiel reste là », témoigne Paul Le Guen.
Pour éviter le match piège, l’entraîneur en appelle au peuple. « Le soutien du public peut nous aider. Il peut être très précieux dans ces moments-là. Je me souviens de coups de moins bien au Parc des Princes surmontés par l’apport du public. » Les chants peuvent réveiller d’une torpeur compréhensible.
C’est le deuxième écueil du jour. Avec Nancy, le PSG entre dans une période inédite avec un calendrier à faire grève si les footballeurs le pouvaient, les cadences représentant la principale menace de joueurs à qui les organisateurs de spectacle demandent toujours plus. De Nancy à Marseille, pour ne prendre que cette tranche de quatorze jours, Paris va aligner cinq matchs : Nancy, Rodez, Lorient, Braga, Marseille. Entre championnat, Coupe de France et Coupe de l’UEFA, le club de la capitale s’exposera partout.

La justesse de l’effectif à plusieurs postes les latéraux, la défense centrale, les récupérateurs risque de pénaliser le PSG, frappé cette semaine par les suspensions à venir de Sessegnon (trois matchs) et de Makelele (deux matchs).
« On essaie d’anticiper, en accordant des breaks pour laisser les joueurs se ressourcer, comme ces deux jours de repos après Grenoble, explique Le Guen. Mon regret est de ne pas pouvoir compter sur tout le monde, comme Grégory Bourillon que l’on a perdu pour des semaines. On entre dans une période différente avec un effectif amoindri. C’est nouveau. Il faut être attentif. »
Mais que peut-il arriver à ce PSG cette saison ? Il gagne à Wolfsburg où tout le monde perd, s’incline lourdement à Bordeaux (4-0) pour mieux rebondir il est invaincu depuis. Alors Nancy ou pas, surcharge de travail ou non, Paris se construit patiemment, en évitant tous les obstacles. La sérénité de Paul Le Guen colle bien à la situation : « Cela marche bien parce que les joueurs font beaucoup d’efforts, ils sont concentrés et, justement, il ne faut pas perdre ce qui fait notre force : la confiance, l’envie, l’ambition. »


Citation
Giuly et Hoarau en pointe ?

En attaque, c’est toujours le même casse-tête qui se pose à Paul Le Guen. Une fois encore, il devra laisser l’un de ses trois attaquants Giuly, Luyindula ou Hoarau sur le banc. « Il me faut choisir entre trois bons joueurs. Ce n’est pas simple mais pourvu que ça dure », sourit l’entraîneur.

Selon toute vraisemblance cependant, le duo Giuly-Hoarau, déjà aligné samedi dernier à Grenoble (0-0), devrait débuter.
Les deux attaquants ont été préservés dans ce sens cette semaine et n’ont ainsi pas été titularisés jeudi à Wolfsburg. Malgré un doublé ce soir-là, Peguy Luyindula devrait rester sur le banc.
Le onze titulaire devrait être le même qu’à Grenoble, avec Camara et Sakho en défense centrale, Clément et Makelele à la récupération. Le capitaine disputera cet après-midi son dernier match avant au moins douze jours. Celui-ci a été suspendu pour deux rencontres pour son tacle sur le Stéphanois Benalouane. Il ratera ainsi le 8 e de finale de la Coupe de France et le déplacement à Lorient en championnat.

Citation
LA STAT

0 Depuis trois saisons, Paris n’a pas encaissé un but au Parc face à Nancy. Les Parisiens ont concédé un nul à deux reprises (en 2006-2007 et en 2007-2008) et ont remporté deux matchs (1-0 en championnat en 2005-2006 et 2-0 en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue cette saison). Au cours des dix derniers matchs, toutes compétitions confondues, les deux équipes sont quasi à égalité : cinq nuls, trois victoires pour Paris, deux pour Nancy.


Citation
« Ce n’est pas aux joueurs de décider du timing »

PAUL LE GUEN, entraîneur parisien

L’incertitude planant sur le sort de Paul Le Guen paralyse-t-elle le club ? En fin de contrat en juin prochain, l’entraîneur, il l’a répété hier, se décidera « fin mai ». Mais après Peguy Luyindula qui a publiquement dit qu’il souhaitait prolonger, c’est Mickaël Landreau qui s’interroge désormais. Il est convoité par le Real Madrid et essaie de susciter l’intérêt de Barcelone.

Des transferts en attente

« Il (Landreau) lui reste un an de contrat, réagit Le Guen. Comme pour Peguy, je dis que ce serait bien qu’il reste. Il n’y a aucune urgence. Il n’y a pas de nécessité absolue de décider aujourd’hui. Si moi comme lui, et de manière séparée, on voit ça fin mai, je ne pense pas que ce soit pénalisant pour le club. On est fin février. Ce n’est pas une date butoir. On peut avoir des envies mais il y a un contrat. Ce n’est pas une règle de se déterminer fin février pour la saison prochaine. Mickael sait très bien qu’il est sous contrat. Je comprends très bien d’éventuelles aspirations, mais aujourd’hui ce ne sont que des aspirations. On n’est pas obligés de lui dire aujourd’hui quelle décision sera prise fin mai ou début juin. Ce n’est pas forcément aux joueurs de décider du timing. Aux clubs qui convoitent, on peut attendre pour donner notre réponse. Et eux peuvent attendre pour la recevoir ! »

Faire le métier jusqu’au bout

Le Breton, malgré une tendance qui le porte au départ en fin de saison, explique qu’il fait comme si de rien n’était. Ou plutôt qu’il continue de s’impliquer à fond. Il y a d’abord la situation sportive qui s’y prête : « On est en situation de réaliser une saison pleine. Il ne faut surtout pas la gâcher. Quand on est deuxième du classement à un tiers de la fin du championnat, je trouve logique qu’on ambitionne de finir dans les trois, voire les cinq premiers.» Il y a ensuite son éthique personnelle qui l’exige. « Je ne vais pas vous donner mon programme de la semaine mais, par exemple, hier après-midi (vendredi), j’ai reçu un papa dont le fils, né en 1995, va peut-être signer chez nous. J’ai essayé d’être convaincant parce que j’aimerais bien qu’il nous rejoigne. C’est mon devoir de me projeter au-delà de la fin de saison. Il ne faut pas arrêter toute activité sous prétexte que je suis en fin de contrat. Je travaille normalement et, le jour venu, on verra si c’était aussi utile pour moi. Je veux être utile pour le club. »


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Sessegnon va bientôt manquer aux Parisiens

Cet après-midi, Stéphane Sessegnon jouera sa dernière rencontre de Ligue 1 avant trois semaines*.

Suspendu pour trois matchs, à la suite de son coup de tête sur le Stéphanois Blaise Matuidi, l’international béninois manquera le déplacement à Lorient samedi prochain et surtout la réception de Marseille, le 15 mars. Il ne retrouvera les pelouses de Ligue 1 que lors de Toulouse - PSG, le 21 ou 22 mars.
« Son absence est un inconvénient, même si ce qui est positif c’est que je pourrai l’aligner en Coupe d’Europe contre Braga », indique Paul Le Guen. « C’est un joueur qui, de par ses qualités techniques, nous manquera beaucoup », confirme Zoumana Camara. Transféré cet été du Mans pour un montant de 9,5 millions d’euros, Sessegnon est l’un des principaux acteurs du renouveau parisien.

C’est un créateur.

Si, cette saison, Paris possède un fond de jeu, c’est surtout grâce à la présence de son milieu de terrain. L’ancien Manceau, qui n’a raté jusqu’à présent qu’un match de L 1 (Monaco - PSG, 1 r e journée), est en effet capable d’éliminer son adversaire rapidement et de trouver la profondeur. L’une des initiatives préférées du milieu droit : repiquer dans l’axe, ce qui a pour effet de déstabiliser ses adversaires. « C’est un joueur très dynamique qui fait des choses que peu sont capables de faire, comme des orientations, des accélérations, précise Le Guen. Il a un bagage complet. » C’est aussi un marqueur de buts, et de jolis buts en outre. Il en compte quatre en L 1 cette saison.

Une intégration express.

Souvent, les joueurs issus de clubs modestes comme Le Mans ont bien du mal à s’intégrer à Paris. Pas Sessegnon. Il n’a jamais plié sous la pression inhérente au club de la capitale. « Il s’est vite montré à l’aise, confirme l’entraîneur parisien. Même s’il a connu un coup de moins bien au bout de la cinquième ou sixième journée, il est revenu ensuite encore plus fort. » Sans être un cadre de l’équipe, il est devenu un élément important du groupe, apprécié à la fois pour son talent et sa modestie. Couloir droit, sa complémentarité avec Marcos Ceara s’est améliorée au fil des matchs. Le Brésilien apprécie particulièrement les possibilités de dédoublement que son milieu droit lui propose. Guillaume Hoarau est également l’un de ceux qui profitent des qualités de Sessegnon. Sur les quatre passes décisives de l’ancien Manceau, deux l’ont été pour l’ex-Havrais.

Son jeu provoque ses adversaires.

Sessegnon monopolise aussi l’attention de ses adversaires. A chaque match, au moins deux joueurs le surveillent, ce qui laisse un peu plus de liberté aux attaquants parisiens. Si le Béninois n’est pas (encore) devenu une cible, il est parfois victime de quelques tacles ou gestes méchants, comme la gifle du Grenoblois Milivoje Vitakic la semaine dernière. Il n’est également pas exempt de tout reproche, comme en témoignent ses trois matchs de suspension. Il est surtout devenu le symbole de ce nouveau PSG, un PSG qui rêve désormais de grandeur.

* Le PSG se réserve encore la possibilité de faire appel.


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« Il faut qu’on se réveille »

YOUSSOUF HADJI, meilleur buteur nancéien

Meilleur buteur du club lorrain (6 buts), Youssouf Hadji est le seul joueur offensif de l’ASNL qui répond vraiment aux attentes nées après l’étonnante quatrième place de son club, pour la saison 2007-2008. Aujourd’hui au Parc des Princes, il sera donc l’homme à surveiller pour la défense parisienne.

Les deux défaites subies la semaine dernière à domicile, face à Nice puis Lyon, ont-elles laissé des traces ?
Youssouf Hadji. Oui. Il ne faut pas le cacher. On espérait prendre des points pour se rapprocher du maintien et pour s’éviter des frayeurs. Mais on n’a pas réussi à le faire. Du coup, l’écart entre nous et le premier relégable s’est réduit.

Avez-vous peur de descendre en L 2 ?
Disons qu’on est conscients du danger. Mais il ne faut pas avoir peur, ça ne va pas faire avancer les choses. Je pense qu’on doit être prêts pour batailler jusqu’au bout. Il faut qu’on se réveille avant qu’il ne soit trop tard.

Comment voyez-vous le rendez-vous à Paris ?
Le PSG en a terminé avec ses galères. A mon avis, les Parisiens seront sur le podium à la fin du championnat. Ils le mériteraient pour leur régularité. Il n’empêche qu’on espère bien réussir un coup au Parc. On en est capables, on a déjà gagné à Marseille (3-0), on a aussi fait nul à Rennes (1-1). On est très motivés. Le Parc des Princes, c’est mon stade préféré en France. C’est là qu’il y a le plus d’ambiance.


Le Parisien
Baghib!
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Foot - L1 - PSG - Le Guen se mouille pour Landreau

En réaction à la rumeur, relayée ces derniers jours et qui enverrait la saison prochaine Mickaël Landreau au Real Madrid, comme gardien remplaçant, Paul Le Guen s'est d'abord félicité que ses joueurs soient convoités. «Tant mieux», a-t-il déclaré samedi, l'air de dire : "c'est qu'ils sont bons !" L'entraîneur parisien a toutefois précisé ensuite le fond de sa pensée. «Mickaël est un joueur que j'apprécie et un très bon gardien. Il réalise une saison très consistante. Ce serait bien pour le club qu'il reste.»

En ce qui concerne l'autre membre de l'effectif parisien très surveillé en ce moment, Peguy Luyindula, Le Guen s'est montré plus évasif. «Il lui reste un an de contrat, a expliqué le technicien breton, et je ne pense pas qu'il y ait urgence de décider aujourd'hui. On peut très bien voir ça d'ici à la fin mai. Les clubs intéressés peuvent aussi se montrer patients.» (Avec AFP)

lequipe.fr
GL@D
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Mamadou Sakho s'est blessé à la cheville droite suite à un tacle de Gaston Curbelo. Le défenseur central parisien a été remplacé à la 81eme minutes par Sammy Traoré.

Victime d'un tacle de Gaston Curbelo, Mamadou Sakho est sorti à la 81eme minute du match entre le PSG et Nancy, remplacé par Sammy Traoré. Le défenseur central, qui souffrait de la cheville droite, boitait bas quand il a rejoint le vestiaire. Les premières nouvelles ont été rassurantes puisqu'il s'agirait d'un coup et non d'une entorse comme le staff l'avait craint dans un premier temps.

foot365
Schultzy
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Entorse pour Sakho

Paul Le Guen est inquiet au sujet de Mamadou Sakho, sorti sur blessure dix minutes avant la fin du match contre Nancy (4-1), dimanche. «Mamadou n'est pas du genre à se plaindre. Sa cheville a bougé, il était inquiet dans le vestiaire, a expliqué l'entraîneur parisien. C'est une petite entorse mais on espère le récupérer pour mercredi».

Un autre point médical sera fait, par ailleurs, concernant Grégory Bourillon qui souffre d'un lumbago persistant. Une opération pourrait être envisagée mais Paul Le Guen se veut prudent. «Il a un lumbago qui ne passe pas. Il se plaint, il a mal mais de toutes les façons on ne va le récupérer que début mai». -
C. MICHEL, au Parc des Princes.

L'Equipe.fr


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Réactions:
Paris-SG - Nancy : 4-1


Pablo Correa (entraîneur de Nancy): «On a eu des défaillances dans les zones clés mais le match n'était pas terminé à 2-0. Les matches se suivent et se ressemblent pour nous. Le maintien passera par autre chose que de bien jouer et d'être courageux et pour l'instant on n'y est pas. Je ne suis pas abattu. On va rentrer dans un cycle de matches où on va rencontrer les dix équipes qui sont dans le même paquet que nous et c'est celui qui est le plus fort mentalement qui ira jusqu'au bout. Donc en ce moment, je travaille pour reconstruire mon équipe mentalement. On a donné à Paris la possibilité de mener facilement. On a donné un 3e but, mais on a un tir sur la barre qui est le ballon du 3-2. Mais je voyais venir le 4e but parisien grand comme une maison. Il y a des détails bêtes qui nous mettent en difficulté. Paris a un très bon coup à jouer dans ce championnat et il a des joueurs qui ont du talent et qui sont rares dans ce championnat comme Hoarau et Sessegnon. Mais je pense que Lyon est la seule équipe qui peut poursuivre sur le même rythme jusqu'au bout.»

Paul Le Guen (entraîneur du Paris SG): «Je suis ravi du déroulement du match. On a eu une période difficile en première mi-temps, mais dans l'ensemble on a fait un bon match. On a marqué et on a eu des situations favorables. On a fait des matches moins flamboyants mais mieux maîtrisés. On a parfois manqué de rigueur et de concentration. Mais je ne fais pas la fine bouche, je suis très content. On a marqué quatre buts, fait de beaux mouvements. On a de la ressource, la fraîcheur profite bien aussi à certains. Mais je continue à être soucieux parce qu'il y a des suspendus, des bobos et le programme va s'accélérer. (A propos de la suspension de Sessègnon) On va se passer de lui pour trois matches, mais on l'a déjà fait en Coupe d'Europe. Je n'ai pas attendu cette semaine pour savoir qu'il était important.»

France Football.fr
Vodka
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01/03/2009 21:38
Foot - Discipline - Le Paris-SG ne fera pas appel

Le Paris-SG ne fera pas appel des suspensions pour deux et trois rencontres de Claude Makelele et Stéphane Sessegnon. «On reste là-dessus», a indiqué Paul Le Guen après la large victoire du club de la capitale contre Nancy (4-1), dimanche. Les deux joueurs ont été sanctionnés jeudi par la commission de discipline pour des faits remontant au PSG-Saint-Etienne (2-1), disputé lors de la 24e journée de Ligue 1.

Claude Makelele a estimé pour sa part que cette sanction était «méritée», même s'il a regretté la «semaine de polémique» qui a entouré cette décision. «Je suis arrivé en retard (...) j'ai vu que mon adversaire remontait le pied, je me suis dit "il va y aller franchement, alors autant y aller franchement", a-t-il raconté au micro de Canal +. Je m'en excuse. Les deux matches (de suspension) sont mérités. L'arbitre avait jugé sur le terrain, revenir là-dessus, ça met de la polémique pour rien. Ils auraient pu me mettre une suspension directe». Avec C. Mi au Parc des Princes et AFP
JeanGabin
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Le PSG trop fort pour Nancy (4-1)

Large vainqueur de Nancy au Parc des Princes (4-1), lors de la 26e journée de Ligue 1, le PSG reste deuxième au classement. Les Parisiens comptent trois points de retard sur le leader Lyonnais, qui joue ce soir contre Rennes, et un d'avance sur Marseille, victorieux à Caen (0-1).

Pour continuer à rêver de la Ligue des Champions, la venue de Nancy au Parc faisait partie de ces « petits » matchs qu'il fallait gagner.
Et face à des Nancéens, 12e de Ligue 1 et mal en point, ce PSG là a une nouvelle fois fait preuve du sérieux qui le caractérise cette saison

Afin d'éviter le fameux « match piège », Paris exploite rapidement les carences d'une équipe de Nancy qui devra repasser pour retrouver un semblant de confiance. Ces temps-ci, le Parc des Princes ne s'y prête guère. Après une première alerte sur le but de Bracigliano -Hoarau à deux crampons de reprendre un centre de Sessegnon (7e)-, Paris ouvre le score. Comme contre Wolfsburg en Coupe de l'UEFA, le coup-franc de Rothen trouve la tête d'Hoarau. Le Réunionnais saute, contrairement à Ouaddou préposé au marquage de l'avant-centre parisien, et, de la tête, débloque le tableau d'affichage (11e). Assommé, Nancy encaisse un deuxième but dans la foulée. Sessegnon bénéficie d'un contre favorable et enrhume le duo Biancalani-Gavanon pour servir Giuly. Le tir croisé de l'ancien joueur de la Roma est parfait et termine sa course dans le petit filet de Bracigliano (13e).

Inconsciemment, le PSG relâche alors sa domination et, timidement, Nancy parvient à s'approcher un peu plus de la cage de Mickaël Landreau. Féret exploite à merveille un une-deux trop long dans la surface de réparation parisienne. Le milieu Nancéen, à angle fermé, lobe Landreau qui s'est aventuré un peu loin de sa ligne (29e).

Le sens du but d'Hoarau, la classe de Sessegnon.

Cette réduction du score a le mérite de redonner un coup de fouet aux Parisiens. Idéalement lancé par Hoarau, Giuly devance la sortie de Gennaro Bracigliano mais trouve le poteau (36e). Moins de cinq minutes plus tard, Paris ressort sa recette maison. Un nouveau coup-franc de Rothen produit les mêmes effets. La défense de Nancy monte comme un seul homme pour mettre les Parisiens hors-jeu. Raté. Hoarau récupère le ballon et, en deux temps, redonne deux buts d'écart aux Parisiens (40e). Accessoirement, l'ancien Havrais rejoint André-Pierre Gignac en tête du classement des buteurs (15 réalisations).

A la reprise, le PSG laisse le monopole du ballon à Nancy qui est tout près d'en profiter mais Landreau est sauvé par sa balle transversale sur une frappe lourde de N'Guemo (47e). Nancy va un peu mieux mais s'incline sur une action de grande classe de Stéphane Sessegnon. A l'entrée de la surface nancéenne, l'ancien manceau contrôle de la poitrine, efface, en se retournant, son vis à vis d'un crochet court et décale Hoarau. Le centre du buteur parisien est dévié et arrive dans les pieds de Sessegnon qui trompe Bracigliano (63e). Le stratège parisien confirme une fois de plus qu'il est indispensable à son équipe. Alors qu'il s'apprête à purger trois matchs de supension...

Autre ombre au tableau pour Paul Le Guen, la sortie sur blessure de Sakho, touché dans un choc avec Curbelo (80e). Pour le reste, Paris va bien. Très bien même. Depuis la déculottée bordelaise (4-0), le PSG a en effet pris 16 points sur 18 possibles. De quoi continuer à rêver...

La composition des équipes.

PSG: Landreau- Ceara, Camara, Sakho, Armand- Sessegnon, Makelele (cap.), Clément, Rothen, Hoarau, Giuly.

Nancy: Bracigliano (cap.)- Berenguer, Ouaddou, Andre Luiz, Biancalani- Brison, N'Diaye, Gavanon, N'Guemo, Feret- Hadji.


leparisien.fr
D'Alessandro
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Sakho : ” Plus de peur que de mal ! “
Actualités - 01.03.2009

Mamadou : ” On à fait un match solide, c’était important pour nous de gagner ce soir pour continuer sur notre lancée. Suite au tacle musclé du Nancéen, il y a eu plus de peur que de mal, je m’en sors qu’avec une petite entorse… “

www.mamadousakho.fr
Lagoaparaiso
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Eclatant, Paris prouve qu’il n’est pas là par hasard
Des buts, du spectacle et des sourires : les Parisiens ont ravi leurs supporteurs en réussissant hier un festival contre Nancy (4-1). Les voilà deuxièmes à seulement quatre points de Lyon.


On peut désormais le dire aux Lorrains : eux aussi, un jour, ils seront peut-être deuxièmes de la Ligue 1 à douze journées de la fin. Hier, ils nous ont rappelé comme deux gouttes d’eau les Parisiens que l’on fréquentait la saison dernière, ceux-là même qui nous régalent aujourd’hui, un an après le traumatisme d’une saison en enfer, sauvée de la relégation à la dernière journée. A cette époque, on parlait de syndrome du Parc des Princes.
Tout ça, c’est bel et bien fini. En balayant Nancy (4-1), le PSG confirme son statut de meilleure équipe à domicile dans cet exercice 2008-2009. Depuis la reprise, il reste sur quatre succès (Sochaux, Caen, Saint-Etienne, Nancy) dans l’enceinte de la porte d’Auteuil, avec dix buts inscrits, trois encaissés. C’est contre l’équipe de Pablo Correa que Paris a offert son plus beau spectacle de la saison ici, avec de jolis buts, celui de Giuly est une merveille, et des enchaînements parfois sublimes.

Oscar d’honneur pour Sessegnon


« Je suis ravi, glisse Paul Le Guen, qui trouve là un beau cadeau d’anniversaire le jour de ses 45 ans. Même si on a fait des matchs moins flamboyants mais mieux maîtrisés. On a parfois manqué d’un peu de rigueur et de concentration. » Sans doute le revers d’une formidable semaine avec une qualification également pour les 8es de finale de la Coupe de l’UEFA. Sept joueurs ont disputé les matchs contre Wolfsburg (3-1) et contre Nancy. C’est donc une excuse recevable. Mais l’entraîneur ne boude pas son plaisir : « On a fait des choses spectaculaires. On enchaîne des périodes de qualité. Le public se rend compte que l’on donne. »
Il faut s’arrêter quelques instants sur ce nouveau PSG-là qui a repris hier deux points à Lyon et dont plus personne ne peut dire qu’il est deuxième par hasard. Son jeu — Le Guen s’est moqué des formules journalistiques cette semaine en disant avec un clin d’oeil « on produit du jeu » — est l’un des meilleurs de France. On parle souvent de Bordeaux, des volontés offensives de Laurent Blanc, mais Paris semble plus régulier, plus équilibré. C’est bien simple, quand Rothen, excellent hier, se met à jouer avec les trois autres de devant, Hoarau, Giuly, Sessegnon, le club de la capitale offre un quatuor mêlant technicité, puissance, harcèlement défensif, justesse dans les petits espaces et une variété dans le choix des appels : en profondeur, dans les pieds ou aériens.
A l’heure où les professionnels se récompensent dans la musique ou le cinéma, une mention spéciale, un Oscar d’honneur est décerné à Sessegnon. Comme nous le disions hier, le Béninois va manquer aux siens. Il est dans une forme éblouissante, propose son tempérament le plus joueur de la saison, il donne comme il marque (une passe décisive, un but hier) : Lorient et Marseille peuvent se réjouir d’avance. En raison de sa suspension, ces deux formations s’éviteront le problème Sessegnon, l’un des meilleurs joueurs du championnat avec Benzema et Gourcuff. Elles voient ce qu’elles ratent. « C’est un joueur différent qui crée beaucoup », affirme Paul Le Guen. Dans sa bouche, cela signifie qu’il est exceptionnel.

Dominique Sévérac


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Hoarau toujours plus haut


Dans un 4-4-2 classique avec Giuly préféré à Luyindula, Paris n’a pas mis longtemps pour trouver la faille dans la défense à cinq de Nancy et inscrire quatre buts pour la troisième fois de la saison après les victoires à Nantes (4-1) et à Marseille (4-2).

Landreau (6). Peu sollicité jusqu’au but nancéien où il réalise une sortie aventureuse.
Ensuite, il a passé une fin d’après-midi relativement tranquille, sauf sur une frappe de N’Guemo sur sa barre qu’il lui était impossible d’aller chercher.
Ceará (6,5). Opposé à Féret, le meilleur Lorrain, le Brésilien n’a pas fléchi à l’exception du but encaissé où on l’a vu un peu en retard. Très en jambes, sa blessure à une cheville n’est qu’un lointain souvenir. Toujours aussi intéressant sur les combinaisons dans son couloir.
Camara (7,5). Intraitable face à Hadji, il ne peut intervenir sur le une-deux qui amène le but de Nancy. Il rattrape un loupé de Sakho avec autorité (28 e ). Très costaud et très sûr.
Sakho (6,5). Pris en défaut sur une passe de Féret (28 e ), il dévisse ensuite un dégagement dans la surface après la pause. Pour le reste, il livre une copie sans tache. Victime d’un vilain tacle de Curbelo (79 e ), il cède sa place à Traoré.
Armand (7,5). Brison s’est souvent cassé les dents sur l’ancien Nantais qui a prêté main-forte à ses attaquants quand il le fallait. Beaucoup de volume de jeu comme depuis le début de saison.
Sessegnon (8,5). Il marque, il provoque la faute qui amène le 1-0 et élimine deux adversaires pour délivrer sa cinquième passe décisive sur le but de Giuly. Indispensable. Que le temps va sembler long sans lui !
Makelele (7). Très bien placé (comme souvent), il a récupéré un nombre important de ballons pour les rendre proprement… avant d’abandonner ses coéquipiers pour les deux prochains matchs.
Clément (7). Il épouse de mieux en mieux les contours du rôle de milieu relayeur même si, parfois, ses dernières passes manquent encore de justesse. Précieux en défense.
Rothen (7,5). Deux coups francs frappés et deux buts parisiens. Comme à Wolfsburg, jeudi, il a bonifié les ballons arrêtés et semble plus à l’aise sur les phases offensives maintenant que Giuly décroche pour venir l’aider dans son couloir.
Giuly (8). Superbe frappe en rupture sur son but. Il aurait pu inscrire son deuxième doublé de la saison si sa frappe de l’extérieur du gauche n’avait échoué sur le poteau de Bracigliano (36 e ). Il a aussi combiné à la perfection avec Rothen et Armand sur le flanc gauche. Remplacé par Chantôme (70 e ) qui aurait pu faire mouche dès son entrée en jeu.
Hoarau (8,5). Marquer semble être pour lui un jeu d’enfant. Il inscrit ses 14 e et 15 e buts de la tête et du pied après deux coups francs. Et, surtout, il réalise des gestes de classe internationale comme le centre en retrait sur le but de Sessegnon, une ouverture géniale pour Giuly (36 e ) et cette roulette à la Zidane au milieu de trois joueurs de Nancy (45 e ). Le public du Parc l’a acclamé lors de son remplacement par Luyindula (70 e ).

A Nancy, seul Julien Féret par sa vitesse et ses prises de balle a causé quelques soucis à la défense parisienne.

L’arbitre M. Malige (7) a bien géré cette partie et surtout n’a pas signalé de hors-jeu sur le deuxième but de Hoarau puisqu’il n’y en avait pas.

Frédéric Gouaillard


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PSG - NANCY 4-1 (3-1)
Spectateurs : 38 302.
Arbitre : M. Malige.
Buts. PSG : Hoarau (11e, 40e), Giuly (13e), Sessegnon (63e). Nancy : Féret (30e).
Avertissement. Curbelo (79e).
PSG : Landreau - Ceará, Camara, Sakho (Traoré, 81e), Armand - Sessegnon, Makelele (cap.
), Clément, Rothen - Giuly (Chantôme, 70e), Hoarau (Luyindula, 70e).
Nancy : Bracigliano (cap.) - Berenguer, Ouaddou, André Luiz, Biancalani (Adjet, 80e) - Gavanon - Brison, Ndiaye (Helder, 61e), N’Guemo, Féret - Hadji (Curbelo, 71e).

LES BUTS
11e : sur un coup franc côté gauche, Rothen délivre un bon ballon au point de penalty pour Hoarau. L’attaquant parisien s’élève au-dessus de tout le monde et marque de la tête. (1-0)
13e : côté droit, Sessegnon se défait facilement du marquage de Gavanon et Biancalani et centre pour Giuly. Ce dernier, à l’entrée de la surface, contrôle et enchaîne d’une frappe du droit qui va se loger dans le petit filet opposé. (2-0)
30e : sur un ballon fuyant côté gauche, Féret, poussé par la sortie de Landreau, stoppe sa course près de la ligne, se retourne et tente un lob d’une frappe brossée. Le gardien parisien est piégé. (2-1)
40e : coup franc de Rothen à plus de 30 m. La défense nancéienne veut jouer le hors-jeu mais monte trop tard. Hoarau se retrouve seul face à Bracigliano qu’il bat en deux temps. (3-1)
63e : Sessegnon efface un adversaire et prend appui sur Hoarau à gauche de la surface. Le centre en retrait (légèrement dévié) de ce dernier est repris sans difficulté par le Béninois qui marque de l’intérieur du droit. (4-1)

LE FAIT DU MATCH
48e : centre de Hadji, Sakho dégage le ballon sur N’Guemo, situé à l’entrée de la surface. Le Nancéien décoche une frappe sèche qui va heurter le haut de la transversale de Landreau, bien parti mais battu. Les hommes de Correa ratent une occasion de réduire le score et de remettre sous pression les Parisiens.

LE CHIFFRE 15
C’est le nouveau total de buts de Guillaume Hoarau en Ligue 1. Grâce à son doublé (son troisième cette saison en L 1), il rejoint, en tête du classement des buteurs, le Toulousain André-Pierre Gignac, qui n’a pas marqué samedi à Auxerre (1-1).


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« Cette deuxième place nous permet de rêver »
JEROME ROTHEN, milieu de terrain du PSG


Le parisien a certainement livré hier l’un de ses meilleurs matchs de la saison. Il revient avec un plaisir non dissimulé sur la victoire de son équipe et les objectifs que le PSG peut désormais viser.

Quel regard portez-vous sur cette victoire ?
Jérôme Rothen. Je suis très satisfait car ce n’est pas évident d’enchaîner les matchs.
On a su rendre cette rencontre plus facile en marquant à deux reprises dès le premier quart d’heure. Quatre buts, c’est bien. Pour nous, pour les supporteurs à qui on offre du spectacle et pour le goal-average.

Est-ce l’un des matchs les plus accomplis de la saison ?

On s’est un peu relâchés après nos deux premiers buts. Mais globalement, nous sommes restés sérieux. Désormais, on maîtrise mieux notre jeu, on se trouve plus facilement. Nous sommes tous montés en régime au fil de la saison. J’espère que cela va continuer même si, en mars, notre calendrier est un peu compliqué. D’autant plus que nous allons perdre Claude Makelele et Stéphane Sessegnon. Mais nous sommes des professionnels, nous voulons aller jusqu’au bout.

Que voulez-vous dire par là ?
Quand on est dans une bonne dynamique, on a soif de victoires, on a envie de rêver aussi. Nous n’avons nullement l’intention de laisser de côté l’une des trois compétitions. Le championnat est la priorité. Mais maintenant que nous sommes en huitièmes de finale de la Coupe de France et de celle de l’UEFA, on va les jouer à fond pour essayer de remporter un titre.

Rêvez-vous aussi de celui de champion de France ?

Pour l’instant, Lyon reste inaccessible. Mais on disait ça aussi pour Bordeaux, qui finalement a connu un petit coup de mou. Tout est possible, il y a douze journées à disputer. Si Lyon laissait échapper encore quelques points, ce serait bien. Mais il faut y aller doucement. Etre dans les trois premiers, ce serait déjà extraordinaire.

Vous visez donc la Ligue des champions ?
Oui, bien sûr. Mais c’est encore serré. Il y a deux championnats. Un avec dix équipes qui luttent pour le maintien. L’autre, composé de six équipes dont Paris, qui jouent pour les places européennes. Pour l’instant, cette deuxième place nous permet de rêver. Mais tout peut s’écrouler en trois semaines. Donc, gardons les pieds sur terre.

Que savez-vous de Rodez que vous affronterez mercredi en Coupe de France ?
Pas grand-chose, à part qu’ils ont gagné 4-1 ce week-end. Ce que je sais, c’est que j’ai vraiment très envie qu’on passe ce tour.


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Les joueurs se plaignent de la pelouse


Les parisiens ont certes savouré leur belle victoire hier. Mais ils ont aussi pesté contre la pelouse du Parc. Jérôme Rothen est monté au créneau pour dénoncer l’état du terrain, qui a bien souffert cet hiver du froid. « C’est à la limite du praticable, affirme le milieu. Il n’y a pratiquement plus d’herbe.
Ce n’est que du sable. Même à Monaco, la pelouse est dans un meilleur état. » Et le jeu s’en ressent : « Si on a envie de jouer à une touche de balle, c’est plus compliqué, reprend Rothen. C’est dommage même si cela nous porte peut-être chance. Mais bon, il ne faut pas dire cela aux dirigeants, sinon ils ne vont jamais la changer. »


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Ça va se corser pour le PSG !


Mars sera donc le mois de tous les dangers pour un PSG qui est plus que jamais en piste pour une place en Ligue des champions. Passage en revue des grains de sable qui pourraient gripper la belle machine parisienne.

Des blessures
Le camp parisien a eu des sueurs froides hier quand il a vu Mamadou Sakho quitter le terrain après un tacle de Curbelo en fin de match. Victime d’une légère entorse à la cheville gauche, le défenseur devrait rater le match de Rodez mercredi et faire son retour samedi à Lorient. Le cas de Bourillon (lombosciatique), à propos duquel Le Guen nourrit beaucoup d’inquiétudes, est plus sérieux. Cette semaine, une décision sera prise quant à une éventuelle opération du milieu de terrain. Si elle devait intervenir, il pourrait être absent jusqu’à début mai. Une tuile puisque l’ex-Rennais était appelé à beaucoup jouer dans la période qui s’ouvre. Paris, qui s’est montré très prêteur pendant l’hiver Sankharé, Ngoyi, Mulumbu , va donc se tourner vers l’équipe de CFA. « Un ou deux autres jeunes vont venir nous épauler dans cette quinzaine », confirme Le Guen.

Des suspensions
Les suspensions de Makelele pour deux matchs et de Sessegnon pour trois rencontres risquent d’être préjudiciables au PSG dans les jours à venir. Le Béninois a encore prouvé contre Nancy qu’il est bien le détonateur de l’attaque parisienne. Quant au capitaine, qui a reconnu hier sur Canal + que la décision à son encontre était « méritée », il est l’incontestable stabilisateur du milieu. Paul Le Guen a expliqué que le club ne devrait pas faire appel de ces sanctions « on en restera sûrement là » ce qui implique que Sessegnon sera absent face à Marseille, le 15 mars.

Des gros au menu
Depuis sa déconvenue à Bordeaux (0-4) le 11 janvier, Paris a engrangé 16 points sur 18 possibles, ne concédant qu’un demi-faux pas (0-0) à Grenoble la semaine dernière. Cette série s’est produite face à des équipes de la deuxième partie du classement, voire du bas de tableau. Le programme à venir est plus difficile avec des oppositions face à Marseille (3 e ), Toulouse (5 e ) et Lille (6 e ). Le tout dans un délai réduit avec les deux coupes intercalées. « On appréhende car des gros matchs arrivent et physiquement c’est dur », confie Sylvain Armand.


Le Parisien
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Paris est un beau dauphin

Paris a frappé un grand coup face à Nancy (4-1) et confirmé son statut de dauphin de Lyon, en dominant largement un adversaire qui gardera un très mauvais souvenir de Guillaume Hoarau.

par Vincent Armillon, le 01-03-2009

Compte rendu du match
Freinés en championnat à Grenoble, où ils avaient concédé un nul (0-0) après quatre victoires consécutives, les Parisiens entendaient bien reprendre leur marche en avant, à l’occasion de la venue de Nancy au Parc des Princes, et ainsi récupérer leur fauteuil de dauphin de Lyon. Une mission a priori dans leurs cordes face à des Lorrains bien moins fringants que les saisons passées et qui avaient plus en tête le maintien que les places d’honneur.

Paris accélère en deux temps
Nancy faisait illusion durant les premières minutes, mais ce n’est pas la frappe largement hors du cadre de Bérenguer (6e) qui risquait d’inquiéter Landreau. Les visiteurs se mettaient alors à reculer et, si Hoarau était un peu juste pour reprendre un excellent centre de Sessegnon (7e), ils allaient totalement assommer leurs adversaires en deux temps. C’est tout d’abord Hoarau qui s’élevait plus haut que tout le monde pour reprendre de la tête un coup-franc de Rothen et fusiller un Bracigliano pas irréprochable (1-0, 11e). Quasiment dans la foulée, Landreau adressait un long ballon vers Sessegnon qui réalisait un petit festival, éliminait deux défenseurs avant de centrer pour Giuly qui plaçait une frappe dont il a le secret dans le petit filet (2-0, 13e). Le public du Parc des Princes pouvait chanter à plein poumons après cette entame de rêve, mais son équipe avait tendance à trop reculer. Il fallait ainsi un superbe geste défensif de Camara dans la surface pour priver Hadji d’une balle de but (28e). La seconde tentative lorraine était finalement la bonne, avec un placement suspect de la défense parisienne et une mauvaise sortie de Landreau qui profitait à Féret. Ce dernier ajustait un centre-lob exceptionnel pour marquer dans un angle impossible et relancer le match (2-1, 31e). Il n’en fallait pas plus pour réveiller les Parisiens et survolter un Hoarau qui adressait deux caviars coup sur coup à Giuly, mais celui-ci touchait le poteau avant de voir sa frappe s’envoler dans les tribunes (36e, 38e). Dès lors, Hoarau se chargeait de finir lui-même le travail sur un coup-franc de Rothen et il profitait d’une énorme erreur de la défense pour signer un doublé en deux temps (3-1, 41e), la belle parade de Bracigliano lui revenant dans les pieds.

Sessegnon plie l’affaire
Nancy aurait pu abdiquer et rendre les armes, mais N’Guemo démontrait le contraire en décochant une frappe aussi soudaine que terrible qui faisait trembler la barre d’un Landreau battu sur ce coup (48e). Une chaude alerte pour des Parisiens qui avaient tendance à trop reculer au goût de Paul le Guen. Heureusement pour le PSG, Nancy manquait de précision, à l’image de cette frappe de N’Diaye (58e) ou de ce coup-franc de Bérenguer qui filaient hors du cadre. Face à un PSG des grands jours, c’était beaucoup trop et Sessegnon se chargeait de plier l’affaire après un superbe une-deux avec Hoarau qui se muait en passeur décisif (4-1, 63e). Le Parc était aux anges et ne tremblait même pas sur des frappes trop croisées d’Helder et de Curbelo (73e). Ce dernier s’illustrait ensuite d’une bien moins belle manière en cisaillant Sakho et obligeait le défenseur parisien à sortir, sans doute touché à la cheville (80e). Cela ne changeait pas la physionomie du match et Sessegnon tentait même d’inscrire le plus beau but de la soirée, mais son retourné acrobatique était capté par Bracigliano (90e+1). Le score en restait donc là. Paris conserve son fauteuil de dauphin et s’impose encore un peu plus comme un candidat crédible au titre. Pour Nancy en revanche, la lutte pour le maintien est plus que jamais d’actualité.

Le jeu et les joueurs
Sorti sous un déluge d’applaudissements, Hoarau a de nouveau régalé le Parc. Double buteur, passeur décisif, toujours bien placé et toujours juste dans ses choix, l’attaquant est bien le Monsieur plus du PSG et il en profite pour rejoindre Gignac en tête du classement des buteurs (15 réalisations) ! Comme, dans le même temps, Giuly retrouve son adresse devant le but, que Sessegnon se montre toujours aussi virevoltant et que Rothen est de nouveau précis dans ses centres et coup-francs (deux ballons de but pour Hoarau), le PSG peut nourrir de sérieuses ambitions dans ce championnat. Certes, Landreau a commis une erreur sur le but lorrain, mais il a par ailleurs été irréprochable, à l’instar de sa défense. Seule vraie mauvaise nouvelle pour le club de la capitale, la sortie de Sakho sur blessure après un gros tacle de Curbelo. Il faudra attendre de voir si cet élément essentiel sera écarté longtemps des terrains ou non, ce qui aura son importance.

A Nancy, les satisfactions sont évidemment beaucoup plus rares. On retiendra tout de même la belle prestation de Féret qui s’est montré disponible aux quatre coins du terrain et a marqué un superbe but dans un angle impossible. Il était malheureusement un peu seul à évoluer à ce niveau. Hadji n’a ainsi jamais pu peser sur la défense adverse, tandis que Ouaddou et André-Luiz ont pris le bouillon face aux attaquants parisiens ! Quant à Bracigliano, s’il est sans doute coupable sur le premier but, il ne pouvait pas grand-chose sur les autres réalisations parisiennes.



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Baghib!
L'Equipe du 2 mars

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L'HOMME DU JOUR (page 2)

Le phénomène Hoarau
Auteur d’un doublé et d’une passe décisive contre Nancy (4-1), le grand attaquant du Paris-SG est très sévère envers lui-même.


À L’ISSUE de la rencontre, Guillaume Hoarau a été invité par l’attaché de presse du Paris-SG à rencontrer les journalistes, impatients de recueillir les premières impressions de l’homme de cette fin d’après-midi, auteur d’un doublé, son quatrième en Ligue 1, et d’une passe décisive face à Nancy (4-1). Poliment, l’attaquant du Paris- SG a décliné la proposition. Il faudra donc se satisfaire des quelques mots offerts à Canal +à la fin du match.« Je progresse tous les jours. Tant que je garderai cette ligne de conduite, j’espère que j’avancerais. Le PSG a encore plein de choses à faire. Avoir marqué quinze buts, c’est bien. Je suis content de ce qui m’arrive. On fournit beaucoup d’efforts. Les performances de chacun montrent qu’on est au top. » Desmots prononcés calmement et sérieusement, sans effusion de joie.Certains téléspectateurs décelèrent même une once de mécontentement. Peut-être aurait-il souhaité rester un peu plus longtemps sur la pelouse, qu’il quitta à la 70e, remplacé par Peguy Luyindula. Ou alors se remémorait- il encore ses deux passes manquées en début de match, ou cet enchaînement en seconde période, amorti de la poitrine-volée, exécuté avec trop de lenteur. Cette exigence envers lui-même le caractérise. Le 18 février dernier, il offrait la victoire aux siens contre Wolfsburg (2-0) en inscrivant un doublé. Un de ses proches raconte la suite. « II a passé une sale soirée parce qu’il a raté des occasions. Il estimait qu’avec quelques buts de plus, Paris aurait été plus tranquille pour le match retour. Il est très sévère avec lui-même. Il n’a pas changé. C’est un garçon très réservé, simple, il n’aime pas la lumière. »

Armand : « Il continue de m’impressionner »

Pedro Miguel Pauleta, lui, avait l’habitude de venir contenter micros et stylos. Le Portugais n’est plus là. Il coule des jours heureux aux Açores. Son départ était craint. Il a été finalement compensé parun grand typede bientôt vingt-cinq ans (il les fêtera jeudi), à la démarche incertaine et nonchalante, qui ne savait pas, au mois d’août, à quoi ressemblait une rencontre de L 1. « ll continue de m’impressionner, jure Sylvain Armand. Il ne se prend pas la tête. Il est toujours le même. Franchement, c’est la saison idéale pour découvrir le haut niveau. Son insouciance l’aide. Et le plus fort, c’est qu’il arrive et réussit après Pauleta… » Après vingt-six journées de Championnat, Guillaume Hoarau a déjà frappé quinze fois, comme André-Pierre Gignac, buteur exclusif. Hoarau, c’est un peu plus. En début de saison, Mickaël Landreau avait refusé de placer l’ancien Havrais, auteur de 28 réalisations en Ligue 2, dans cette catégorie des finisseur s . « Il sera certainement un peu prisonnier de ça, avait analysé le gardien. Guillaume, c’est surtout quelqu’un qui joue pour les autres, qui essaye de les mettre en valeur. » Hier, en fin d’après-midi, Hoarau délivra un ballon de but à Sessegnon, et beaucoup de bonnes passes à Giuly. Il soulagea comme d’habitude sa défense sur les coups de pied arrêtés adverses. Ses qualités athlétiques exceptionnelles aideraient peut-être une autre équipe qui évolue en bleu et qui n’est pas Chelsea…

GUILLAUME DUFY


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Paris, la foudre aux yeux

En imposant d’entrée une pression implacable, le PSG s’est construit une victoire qui préserve sa deuxième place et son ambition.


IL FAUT, PEUT-ÊTRE, remonter au début de l’ère Halilhodzic, en 2003-2004, pour retrouver la trace d’un PSG aux contours de machine. Mais si l’équipe coachée par l’entraîneur bosniaque s’appuyait d’abord sur une infernale organisation défensive, le Paris de Paul Le Guen, hier, a surtout frappé les esprits par l’étendue de ses ressorts offensifs. Marseille (4-2), Twente (4-0) et Nantes (4-1) avaient été des témoins de l’humeur foudroyante dont peut faire preuve le PSG cette saison. Nancy, désormais, pourra être entendu sur ce dossier.

Dans le sillage des trois buts inscrits à Wolfsburg (3-1) jeudi en C 3, cette claque en quatre temps infligée à l’ASNL est même venue relancer, hier, la dynamique du PSG en L 1 après son léger coup d’arrêt à Grenoble (0-0). Du haut de ses trente-huit buts, l’équipe de la capitale s’avance désormais nantie du troisième meilleur bilan offensif du Championnat, derrière Bordeaux et Marseille. Plus important encore, le PSG a su maintenir d’unemain de fer son emprise sur la deuxième place, aux deux tiers de la compétition. Un message fort à treize jours de la venue au Parc de l’OM pour ce qui sera, à n’en pas douter, l’un des clasicos les plus volcaniques de l’histoire. De Paris, deuxième, à Toulouse, cinquième, en passant par Marseille et Bordeaux, quatre rivaux se tiennent en trois points pour les deuxième et troisième places. Et la première ? Après son nul contre Rennes (1-1), un peu plus tard dans la soirée, l’Olympique Lyonnais ne possédait plus que quatre points d’avance sur le club de la capitale...

Féret, un lob à la Pauleta

Nancy, hier, a été un adversaire sans épaisseur, décidément loin de la mécanique hargneuse qui le labellisait encore la saison dernière. D’une façon un peu miraculeuse, alors qu’elle tanguait au bord du gouffre, l’ASNL s’est arrachée à la demiheure de jeu lorsque Julien Féret loba Landreau dans une position excentrée, sur le côté gauche, presque sur la ligne de but. Un tir déclenché en se retournant et dont la trajectoire dessina une courbe similaire à celle du ballon de Pedro Miguel Pauleta face à Barthez, le 25 avril 2004, lors d’un PSG-OM (2-1). Un chef-d’oeuvre que le score du jour réduira cruellement à une dimension d’anecdote.

D’un bout à l’autre du match, hormis en début de seconde période quand Nguemo frappa sur la barre (48e), Nancy aura perdu beaucoup trop de duels et affiché un peu trop de déchet pour espérer un autre destin. Les Lorrains ont perdu le match pour ne pas avoir su résister à l’influence colossale de Sessegnon et de Hoarau. Le Réunionnais a marqué deux fois, deux buts sur deux coups francs de Rothen (11e, 40e), un de la tête et un du droit. Personne n’a vraiment contrôlé Hoarau lors de ses décrochages, qui lui permirent de lancer plus d’une fois Giuly dans la profondeur, comme sur ce mouvement qui verra l’ancien Monégasque envoyer une frappe de l’extérieur du gauche sur le poteau droit de Bracigliano (36e). À quelques centimètres près, Giuly aurait signé son doublé à lui : à la 13e minute, décalé par un intenable Sessegnon, il avait déjà porté l’avance du PSG à 2-0…

Sessegnon passeur décisif, donc, mais pas seulement. Il a provoqué la faute qui a conduit au premier but et il a marqué le quatrième, celui qui assura la mainmise définitive de Paris (63e). La qualité de ses appels, de ses déplacements et de sa gestuelle a confirmé hier à quel point Sessegnon éclairait le jeu parisien. Et à quel point il manquera lors de sa suspension de trois matches – pour laquelle Paris ne fera pas appel –, qui débute aujourd’hui et qui s’achèvera… après la réception de Marseille. En attendant, Paris poursuit sur sa ligne directrice de 2009. Quand il n’a pas eu le malheur de croiser Bordeaux, le PSG a accumulé cet hiver dix victoires et un nul, toutes compétitions confondues. Son chemin le mène désormais à Rodez, mercredi, en huitièmes de finale de la Coupe de France, sa compétition fétiche, puis à Lorient samedi, en L 1, là où il s’agira d’entretenir les rêves de Ligue des champions. Le Guen a beau répéter que le PSG a peu de marge sur la concurrence, le match d’hier laisse penser que Pa ris défendra cette marge avec autorité.

JÉRÔME TOUBOUL


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SUSPENSIONS DE SESSEGNON ET MAKELELE : PARIS NE FERA PAS APPEL. – Le Paris-SG a décidé de ne pas faire appel des sanctions de la commission de discipline, qui a infligé, jeudi, trois matches de suspension à Stéphane Sessegnon (pour un coup de tête sur Blaise Matuidi), et deux à Claude Makelele (pour un tacle dangereux sur Yohan Benalouane). En compétition nationale, le apitaine du Paris-Saint-Germain manquera le huitième de finale de Coupe de France à Rodez et le déplacement à Lorient (L 1). Il sera de retour pour la réception de Marseille (L 1), dimanche 15 mars, au contraire du Béninois, qui devra patienter jusqu’à la réception de Toulouse (L 1), dans trois semaines.

BOURILLON OPÉRÉ DU DOS ? – Àl’issue du match, Paul Le Guen s’est montré assez inquiet quant à la blessure au dos de Grégory Bourillon. « Il avait un peu forcé à l’entraînement alors qu’il ressentait des douleurs, pensant qu’elles passeraient, a expliqué l’entraîneur parisien. Mais il a fini par se bloquer le dos. Il n’y a pas encore de certitude mais il est possible qu’il finisse par se faire opérer. » Concernant le défenseur central Mamadou Sakho, sorti en boitant à dix minutes de la fin, Le Guen se veut plus optimiste. « Il s’est donné une petite entorse à la cheville droite mais j’espère le récupérer pour notre déplacement mercredi, à Rodez. » – J. T.


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PAUL LE GUEN, l’entraîneur parisien, a insisté sur les erreurs et le manque de maîtrise de son équipe malgré une nette victoire.

« Beaucoup trop de déchet »


LES ENTRAÎNEURS sont parfois étonnants. Hier soir, en salle de presse, Pablo Correa, le technicien deNancy, battu 4-1, a tenu un discours très positif, presque optimiste. Il amême répété à plusieurs reprises qu’il avait vu de belles choses, des phases encourageantes. Il semblait sincère. Il a sans doute compris, lui qui n’a jamais eu peur desmots, qu’il était inutile d’accabler un groupe en souffrance. « On a juste été défaillants dans les zones clés. Cela nous ressemble. Je ne suis pas abattu. Maintenant, on va commencer notre vrai Championnat, avec les dix équipes qui sont dans le même paquet que nous. »Quelques minutes plus tard, Paul Le Guen lui succéda. Il fut sobre. Très sobre, ravi « d’avoir vu le PSG réussir un bon match », mais aussi très dur… Il refusa les superlatifs, s’attardant sur les défauts de ses joueurs qu’il craint de voir se prendre pour d’autres.

« On a eu beaucoup trop de déchet, on a concédé beaucoup trop d’occasions. On a moins maîtrisé cette rencontre que certaines au Parc. Mais je ne fais pas la fine bouche… » Un peu, quand même ! On l’a même senti très inquiet. Le Guen appréhende effectivement les prochains matches où il sera privé de Sessegnon et Makelele, suspendus, et de Bourillon, blessé. Paul Le Guen concéda même qu’il regrettait d’avoir prêté Ngoyi à Clermont. Cette exigence fit sourire Sylvain Armand, qui accepta toutefois la critique de son entraîneur. « À 2-0, on s’est effectivement un peu relâchés. Mais j’ai pris beaucoup de plaisir, comme souvent cette saison. » Ludovic Giuly et Jérôme Rothen se sont aussi régalés, même si le second a fustigé l’état de la pelouse. « Celle de Louis-II, elle est mieux. » Cette surface bosselée n’empêcha pas les Parisiens d’être parfois éblouissants dans la circulation du ballon. « On s’est bien trouvés devant, analysa Giuly. On a produit du beau jeu, marqué quatre buts. » Le Paris-SG vole et s’accroche à cette deuxième place. Les joueurs l’adorent. Ils commencent même à parler de Ligue des champions. « On a le droit de rêver », lâche Rothen. « Moi, rappelle Armand, j’ai signé ici pour la jouer. Je l’ai jouée (en 2004-2005), et depuis, plus rien. Jene sais pas si la Ligue des champions est l’objectif du club, mais c’est le mien… » Ce n’est évidemment pas celui de Gennaro Bracigliano, le gardien et capitaine lorrain. « On va tout faire pour lutter contre l’échec. On a pris une gifle, mais on n’est pas abattus. Bien au contraire. On est prêts pour le sprint final. » Apparemment, le discours de Correa a déjà été parfaitement assimilé.

GUILLAUME DUFY


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Hoarau rejoint Gignac

L’HOMME CLÉ : HOARAU (PARIS-SG), 9

En marquant à deux reprises, Guillaume Hoarau a rejoint André-Pierre Gignac en tête du classement des buteurs de L 1 (15 buts). Pourtant, il avait commencé par deux passes ratées. Sa tête le relança. Sur un coup franc de Rothen, il s’éleva plus haut que Ouaddou et Bracigliano (11e). À cinq minutes de la pause, il récidiva, du pied droit cette fois. Mais Hoarau a aussi créé, offrant des ballons superbes à Giuly (36e, 38e) et à Sessegnon (63e), buteur sur l’action.

PARIS-SG
LANDREAU (4) : il commit une erreur d’appréciation à la 30e. Une sortie inutile et inaboutie dont profita Féret.
CEARA (5) : il n’était pas dans un grand jour. Correct défensivement, il fut maladroit.
Z.CAMARA(8) : c’est simple, il a tout réussi. Fort devant Hadji, il s’est appliqué à jouer simplement et proprement.
M. SAKHO (5) : quelques relances hasardeuses et placements incertains. Sorti sur blessure (81e).
ARMAND (6) : devant, c’était bouché. Il est resté dans son camp, appliqué et tranquille.
SESSEGNON(8) : durant les trois prochains matches, le PSG va devoir se passer d’un joueur explosif, dribbleur, passeur et buteur.
MAKELELE (7) : des petits pas, des petites passes, des petites interceptions pour un grand match.
CLÉMENT (6) : cela ne doit pas être très agréable de le rencontrer. Il colle, accroche et joue de plus en plus juste.
ROTHEN (7) : surveillé de près, son pied gauche fut décisif sur phases arrêtées et a permis à Hoarau d’inscrire un doublé.
GIULY (7) : un but splendide, une action remarquable (36e) gâchée par un poteau, et un travail défensif capital.
HOARAU (9) : voir ci-dessus.

NANCY
BRACIGLIANO (3) : quatre buts le jour de son anniversaire... Trop hésitant, notamment sur le coup francmenant à l’ouverture du score.
BÉRENGUER (3) : latéral droit n’est pas son vrai poste, certes. Mais quelle copie insignifiante...
OUADDOU (2) : incapable d’imposer son marquage à Hoarau, il a été surclassé dans les airs.
ANDRÉ LUIZ (2) : sans impact sur les actions clés. Le deuxième but parisien, il l’a fait mettre sur sa note...
BIANCALANI (3) : dépassé par Sessegnon avant le but deGiuly, il a livré un match sans relief.
BRISON (2) : d’une discrétion effrayante, il a eu un mal fou à faire la différence.
Al. N’DIAYE (4) : il aperçoit Féret sur la seule lueur lorraine. Très brouillon par ailleurs.
B. GAVANON (3) : désorienté et noyé dans la bataille du milieu.
NGUEMO (6) : intéressant dans les duels et par sa persévérance à jouer vers l’avant. Un gros tir sur la barre (48e).
FÉRET (7) : un but magnifique. Techniquement à la hauteur, une rareté, hier, côté ASNL.
HADJI (4) : la seule fois où il aurait pu marquer, Camara l’a rattrapé.
– G. D. et J. T.


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Ça ne vous rappelle rien ? (NDB! : avec une photo pour chaque but)
PARIS, PARC DES PRINCES, 25 AVRIL 2004. – Cet après-midi-là (ci-contre), les rôles étaient inversés. C’est le PSG qui avaitmarqué. Le buteur était Pauleta (au second plan) et non le Nancéien Julien Féret (hier, ci-dessus), le gardien était Fabien Barthez (en rouge) et non Mickaël Landreau. Le Marseillais était, lui aussi, sorti de son but et avait excentré l’attaquant adverse. Mais il s’était aussi exposé en se retrouvant dans un entre-deux, ni sur sa ligne, ni assez près de Pauleta pour l’empêcher de tirer. La punition n’avait pas tardé : une frappe enroulée dont la trajectoire rentrante avait fini près du second poteau, au-dessus de Brahim Hemdani. Mais ce but-là avait été décisif pour le PSG (2-1), contrairement à son jumeau signé Féret hier. (Photo Panoramic et Images Canal +)

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TROPHÉE UNFP – « L’ÉQUIPE » - RTL DU MEILLEUR JOUEUR DU MOIS
Luyindula à l’honneur
AVANT LE MATCH contre Nancy, hier à Paris au Parc des Princes, Peguy Luyindula (à droite) a reçu des mains de Sébastien Tarrago, journaliste à la rubrique football de L’Équipe, le trophée de meilleur joueur du mois de janvier. Le Parisien, qui succède au palmarès à son coéquipier Stéphane Sessegnon, a devancé avec 55 % des voix le Toulousain André-Pierre Gignac, 28 % ; et le BordelaisYoann Gourcuff, 17 %. (Photo Bernard Papon)


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LES ADVERSAIRES EUROPEENS EN COUPE DE L'UEFA
(...)
BRAGA (POR, adversaire du Paris-SG en 8es de finale de la C 3, aller le 12 mars à Paris, retour le 18 ou le 19 mars à Braga). – Le défenseur international Frechaut n’a pas été retenu par l’entraîneur Jorge Jesus pour le match qui aura lieu aujourd’hui face au voisin Guimaraes (20e journée). Pour la première fois de la saison, le défenseur central Paulo Jorge figure dans le groupe mais il ne devrait pas être titularisé, malgré les nombreuses indisponibilités (les défenseurs Moisés, Frechaut et Rodriguez, l’attaquant Meyong).
L’équipe au coup d’envoi pourrait être la suivante : Eduardo – Joao Pereira, Stélvio, André Leone, Evaldo – Vandinho – Alan, Luis Aguiar, César Peixoto – Renteria, Paulo César. – M. Q.


L'Equipe.
Schultzy
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Sévère entorse pour Sakho

Les examens pratiqués cet après-midi sur Mamadou Sakho ont confirmé une entorse sévère à la cheville droite.
Cela va dans un premier temps nécessiter 48 heures de soins intensifs à l’issue desquels on pourra établir un pronostic quant à sa participation au match contre Lorient.
PSG.fr
giovanni pontano
Citation
Bruce Toussaint, supporter du PSG.


Vous êtes un grand fan du PSG qui effectue une excellente saison...
C'est l'équipe que j'ai toujours soutenue. J'ai eu mes années noires. Là, c'est la crise à l'envers au PSG! C'est génial, inattendu. Je suis très fan de Paul Le Guen.



Sources: Les Inrockuptibles du 24 février 2009.
Dagoberto
Citation
Coupe - Paris-SG - Sans Sakho contre Rodez

Mamadou Sakho, touché à la cheville droite contre Nancy (4-1), dimanche, a passé des examens médicaux qui ont confirmé le premier diagnostic du club. Le défenseur parisien souffre d'une sévère entorse de la cheville droite. Il va dans un premier temps pratiquer 48 heures de soins intensifs à l'issue desquels un pronostic sera établi quant à sa participation au déplacement du PSG à Lorient, samedi (19h00). Son forfait pour le huitième de finale de la Coupe de France, mercredi (18h00), à Rodez est acquis.


equipe.fr
Hari
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Les anciens sont conquis par le nouveau PSG

Fort de sa deuxième place et de son succès probant face à Nancy dimanche (4-1), le PSG impressionne. L’équipe de la capitale allie confiance, talent et réussite. Deuxième en L 1, en course en Coupes de France et de l’UEFA, elle peut espérer boucler l’une des plus belles saisons de son histoire. Les anciens de la maison sont sous le charme et tous expliquent l’accumulation de bons résultats par un recrutement judicieux et des paris enfin réussis lors du mercato.

« Ils ne se sont pas trompés, se réjouit Safet Susic. Il y a quelques joueurs en forme, comme Hoarau et Sessegnon et l’équipe joue de mieux en mieux. La raison pour laquelle ça fonctionne, c’est qu’ils ont trouvé les joueurs dont ils avaient besoin, comme Makelele et Giuly. »
Spectateur attentif et avisé, Laurent Fournier (entraîneur du PSG en 2005), partage cet avis : « Tout vient du recrutement, ceux qui sont partis ont été bien remplacés. Aujourd’hui, les joueurs pensent plus au collectif qu’à l’individuel. Ils savent marquer, tenir un résultat et trouvent toujours le bon moment pour plier une partie. » Bonaventure Kalou, qui évolue aujourd’hui à Heerenveen (Pays-Bas), garde un oeil attentif sur son ancien club et loue lui aussi l’apport des nouveaux joueurs, à commencer par Claude Makelele. « Il a tout changé, assure l’attaquant ivoirien. Il a stabilisé l’équipe, il se sacrifie pour elle, récupère beaucoup de ballons et sait faire des fautes utiles. Ça change beaucoup de choses. Aujourd’hui, le PSG ne se fait plus jamais contrer. Il fallait que la mauvaise passe s’arrête un jour. »

« Ils peuvent gagner la Coupe de l’UEFA »

De Grèce, Laurent Robert ne rate pas un match du PSG. « Le début de saison était médiocre, il fallait le temps pour que la machine se mette en route, estime le joueur de Larissa. Pour une fois à Paris, l’hiver s’est super bien passé, les nouveaux ont apporté une vraie stabilité. Hoarau fait une super première saison. Les Parisiens jouent bien, les adversaires les craignent, ils se font respecter. Il y a de la valeur individuelle et si ça continue comme ça, ils retrouveront la Ligue des champions. Ils peuvent gagner la Coupe de l’UEFA car les matchs de coupe, ça ne tient à rien. » Autre expatrié, Amara Diané, nouvelle idole du championnat qatarien, a regardé une partie de PSG - Nancy à la télévision. « C’était un bon match, très intense. Ça ne m’étonne pas. Au Parc, le PSG est soit tout bon, soit tout mauvais. Quand ça marche, ça marche fort ! »

Laurent Perrin (avec A.H. et Ch.B.)


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Coupe : Rodez n’a pas peur de Paris

Rodez, qui affrontera demain l’équipe du Paris Saint-Germain en huitièmes de finale de la Coupe de France, refuse de se faire une montagne des hommes de Paul Le Guen. L’entraîneur ruthénois, Franck Rizzetto, l’ancien professionnel de Montpellier, est pourtant conscient de la valeur parisienne. « C’est une équipe qui dégage vraiment beaucoup de force, quelle que soit la compétition qu’elle dispute, analyse-t-il.
Sa confiance est également très élevée. Mais, sincèrement, je refuse d’avoir peur d’elle. Ce sera du onze contre onze. Et on a quelques atouts à faire valoir. »

Ch.B.


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VESTIAIRES

Le porte-bonheur de Hoarau

Et si c’était le secret de l’efficacité de l’attaquant du PSG, encore auteur d’un doublé dimanche contre Nancy et meilleur réalisateur de L 1 (15 buts) ? Fin septembre, à la naissance de son premier enfant, l’attaquant parisien s’est vu offrir un cadeau original par un ex-coéquipier du Havre : des bandes élastiques rouges maintenant ses protège-tibias sur lesquelles est inscrit le prénom de son fils, Andrea.
A l’image du Lyonnais Mathieu Bodmer, qui a lancé cette mode, le Réunionnais, un brin superstitieux, les porte désormais à chaque match. Avec une franche réussite.


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PSG EXPRESS

Hier. Décrassage léger pour l’effectif. Makelele et Sessegnon ont été autorisés à rester chez eux quelques jours.
Aujourd’hui. Entraînement vers 14 h 30 à huis clos au camp des Loges, puis départ pour Rodez.
Infirmerie. Sakho (cheville droite), Pancrate (gastro), Bourillon (lombosciatique), Arnaud (réhabilitation).
Suspendus. Makelele (Rodez, Lorient), Sessegnon (Rodez, Lorient et Marseille).
Rendez-vous. Rodez (Nat.) - PSG, 8 e de finale de la Coupe de France, demain à 18 heures au stade Paul-Lignon (Eurosport).
Mamadou Sakho souffre d’une « sévère entorse » de la cheville droite, selon les termes du staff médical parisien. Forfait pour le match à Rodez, il a peu de chances d’être rétabli pour le déplacement à Lorient samedi en Ligue 1.


Leparisien


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J. Rothen : « Je me sens de mieux en mieux »


Au lendemain de la victoire face à Nancy (4-1), Jérôme Rothen est revenu sur cette rencontre avant d’aborder les futures échéances des Rouge et Bleu.

Jérôme, comment vas-tu au lendemain de la rencontre face à Nancy (4-1) ?

« Ca va bien. J’ai passé une bonne nuit après une belle victoire. Tous les feux sont au vert. En plus, il fait beau donc c’est bon pour le moral. Même si on gagne, c’est toujours plus agréable de s’entraîner sous le soleil que sous la pluie. Tout roule et nous continuons notre petit bonhomme de chemin. »

La victoire obtenue face à Nancy permet au PSG de poursuivre sa marche en avant et de soigner son goal-average ?

« Oui c’est vrai que c’est intéressant pour le goal-average, mais le plus important était de prendre les trois points. Nancy est une équipe qui n’est pas évidente à affronter. Nous avons réalisé un gros match avec un peu de réussite, facilitée par les deux buts marqués rapidement. Il ne faut pas s’enflammer, cette seconde place reste anecdotique car le championnat est très serré. Nous n’avons que trois points d’avance sur Toulouse, qui est 5e. Ca ne se joue à rien et le moindre faux pas peut permettre aux autres équipes de repasser devant. Nous serons plus sereins quand il y aura un petit écart de réalisé. Nous avons cependant toujours un œil sur Lyon, qui a perdu deux points face à Rennes, mais ils sont toujours premiers. »

Le programme du mois de mars est chargé avec notamment des rencontres face à Marseille et Toulouse, des concurrents directs…

« Durant cette période, il faudra faire appel à tout le monde. Le mois de février était difficile mais nous nous en sommes bien sortis. Jusqu’à la trêve internationale, le mois de mars va être compliqué. Nous allons enchaîner les rencontres, en jouant tous les trois ou quatre jours. Nous avons également des suspendus et des blessés, les joueurs vont donc être énormément sollicités. La récupération sera très importante. Nous sommes des compétiteurs, nous avons envie de jouer tout le temps, en ce moment nous sommes servis ! »

Tu as inscrit un but à Wolfsburg, réalisé deux passes décisives face à Nancy, comment te sens-tu en ce moment ?

« Je me sens de mieux en mieux. Les premiers mois ont été difficiles pour moi. Je me suis mis à la disposition de l’équipe pour que nous trouvions un certain équilibre. Il y a eu beaucoup de changements mais aujourd’hui, tout le monde a trouvé sa place. Quand l’équipe a plus de maîtrise, ce qui est le cas en ce moment, les joueurs de mon style s’en sortent mieux. Je pense qu’on voit le vrai visage de Jérôme Rothen. Je suis épanoui, le club gagne, tout va bien, pourvu que ça dure ! »

Comment vis-tu la concurrence avec l’arrivée de jeunes comme Tripy Makonda dans l’effectif ?

« C’est bien pour l’équipe ! C’est important que les jeunes titillent les plus vieux car c’est la relève. Tripy ne pourra cependant pas jouer avant cinq ans car il doit attendre que je prenne ma retraite (rires). Il a des qualités et profite des entraînements pour monter en régime. Les jeunes doivent cependant aller doucement car le plus dur pour eux commence. Ils ont la tête sur les épaules et c’est important. Ils continuent de bosser et le coach leur fait confiance, donc c’est bien pour eux. »


PSG.fr
Serum
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Le bleu lui irait si bien



Sa performance contre Nancy renforce l’évidence : le temps de l’équipe de France est venu pour le Parisien Guillaume Hoarau.

Après Ribéry en 2006, Benzema en 2007 et Gourcuff en 2008, Guillaume Hoarau, à nouveau brillant avant-hier face à Nancy (4-1) – deux buts, une passe, un impact incessant dans les airs –, frappe plus que jamais à la porte des Bleus. Si fort qu’il semble devenu impossible pour Raymond Domenech de ne pas l’entendre alors que se profile la double confrontation contre la Lituanie.

RAYMOND DOMENECH est un sélectionneur à l’ouïe sélective, qui répète qu’il n’entend jamais les sifflets. Mais il sera difficile de croire qu’il ne perçoit pas les clameurs qui accompagnent la saison parisienne de Guillaume Hoarau. D’ailleurs, cela fait un moment que remonte vers le sélectionneur l’écho bruyant des performances du Réunionnais avec le PSG, dont l’envergure dépasse sensiblement le simple constat statistique de ses quinze buts en L 1 et du statut qui en découle. Celui de co-meilleur buteur de la compétition, avec André-Pierre Gignac, l’attaquant toulousain. Le responsable technique des Bleus s’est trouvé à deux doigts de convoquer Hoarau pour le match amical face à l’Argentine (0-2), le 11 février, à Marseille. Mais Domenech a fait machine arrière. Pourquoi? Parce que le rendez-vous avec Maradona et les siens se déroulait… à Marseille. Et parce qu’il a craint que les réflexes antiparisiens du Vélodrome ne perturbent l’éventuel baptême d’Hoarau. La Lituanie constitue la prochaine étape dans le calendrier de l’équipe de France et, à notre connaissance, l’impopularité du PSG à Kaunas est à un niveau supportable pour envisager, cette fois, d’emmener un joueur sous contrat à Paris. Par son profil particulier d’attaquant longiligne, puissant et précis, Guillaume Hoarau est un atout dont il serait difficile de se priver, à l’horizon d’une double confrontation avec la Lituanie – le 28mars et le 1er avril –, qui va peser d’un poids sensible dans la lutte pour la qualification à la Coupe du monde 2010. Le sentiment ne date pas d’hier : quand Domenech a choisi d’essayer Steve Savidan, en novembre, contre l’Uruguay (0-0), il n’aurait pas été incongru, déjà, qu’il offre une chance à Hoarau. L’hiver n’a pas enrayé la montée en puissance automnale du Parisien. Ses derniers matches auront même fait enfler l’impression que l’heure bleue d’Hoarau a sonné. En prenant l’ancien Havrais, le sélectionneur se doterait d’une carte inédite dans l’histoire de l’équipe de France. Car si Gignac présente un bilan comptable similaire à celui du Parisien, il ne présente pas une réelle solution de remplacement aux forces existantes. Hoarau, si. C’est un joueur de 1,92 m, un « vrai » grand, en comparaison avec les attaquants internationaux qui ont compté ces dernières années : d’Henry (1,88 m) à Cissé (1,82 m), en passant par Trezeguet (1,87 m), Anelka (1,84 m) et Benzema (1,83 m). Hoarau est grand, et c’est un grand qui, à l’image d’un Zlatan Ibrahimovic (1,92mégalement), sait conserver un ballon et le transmettre propr eme nt , même s i c ’ e s t probablement dans les airs que le PSG mesure avant tout son apport. Sur tous les duels, offensifs comme défensifs. Pour les Bleus, continuer à se passer plus longtemps de ce type de joueur confinerait au luxe. Pour s’en tenir à ses sept matches disputés cette saison, la sélection présente le bilan équilibré – pas forcément rassurant – de onze buts inscrits pour onze buts encaissés. Sans prendre en compte les penalties, la France n’a inscrit aucun but sur coup de pied arrêté et elle en a concédé quatre sur ces phases de jeu…



Un cas de migraine qu’il est temps d’avoir Alors que la Lituanie promet d’abord un combat physique, tout invite à prendre en considération le gabarit d’Hoarau, et surtout la façon dont il s’en sert. Contre Nancy, dimanche, ses deux buts, dont l’un de la tête, sont issus de deux coups francs de Jérôme Rothen. « Vu sa taille, je peux me permettre de viser plus facilement le deuxième poteau, dit le milieu gauche du PSG. On sent que les adversaires ont peur de lui sur les coups de pied arrêtés. » Hoarau en bleu après 25 matches de L1 dans sa carrière, c’est une idée qui ne choque pas Rothen : « Il y a quelques années, il fallait disputer beaucoup de matches de L 1 avant de prétendre à l’équipe de France. Les temps ont un peu changé. On ne met pas quinze buts en Championnat par hasard, donc ça prouve déjà quelque chose. Face à Henry, Anelka et Benzema, il est difficile de se faire une place. Mais il est vraiment logique que Guillaume ait l’ambition de rejoindre les Bleus. » Dans l’hypothèse où le sélectionneur conserverait le système en 4-2-3-1 utilisé lors des cinq derniers matches des Bleus, le Parisien trouverait- il facilement sa place ? Jusqu’à présent, il s’est surtout montré épanoui dans des formules en 4-4-2, avec Le Havre la saison dernière comme avec le PSG cette année. Faudrait-il changer le système pour lui ? C’est une possibilité, du moins en cours de match (lire ci-dessous). C’est une perspective, aussi, qui obligerait, selon les choix, à se passer de Gourcuff, Benzema, Anelka voire… d’Henry. C’est un cas de migraine. Mais une migraine qu’il est temps d’avoir. JÉRÔME TOUBOUL (avec D. D.)



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Comment jouer avec lui ?

L’utilisation de Guillaume Hoarau en équipe de France pourrait supposer un passage au 4-4-2.


MÊME S’IL ÉTAIT convoqué, à la fin du mois, pour les deux matches des Bleus face à la Lituanie, il resterait encore une marge considérable avant d’envisager l’hypothèse d’un Hoarau titulaire face aux Baltes. Dans un premier temps, son intégration à l’équipe de France passerait probablement par une condition de remplaçant, Domenech n’ayant pas aujourd’hui de raison majeure de « punir » les joueurs en place, y compris Anelka. En balance avec Benzema, l’attaquant de Chelsea amanqué son match face à l’Argentine (0-2), le 11 février, mais il s’est bien repris en club depuis et le souvenir de son but à Kaunas il y a deux ans, sur le chemin de l’Euro 2008, peut compter à l’heure du choix. Dans le 4-2-3-1 privilégié par le sélectionneur depuis la victoire sur la Serbie (2-1)en septembre, Ribéry, Gourcuff et Henry peuplent la ligne des milieux offensifs, derrière le poste d’avantcentre, qui devrait donc être occupé par Anelka ou Benzema, deux joueurs qui prennent plus la profondeur qu’Hoarau. Parce que sa taille permet à une équipe « d’allonger » son jeu et de miser, entre autres, sur ses déviations de la tête vers l’attaquant qui l’entoure, le Réunionnais semble posséder des qualités plus en adéquation avec un 4-4-2. Un système auquel Domenech peut toujours recourir en cours de match, surtout si l’équipe de France devait prendre plus de risques. Se poseraient alors d’autres questions. Passer en 4-4-2 amènerait à décaler Gourcuff sur le côté, alors qu’il a déjà prouvé son influence dans l’axe quand sa condition physique s’y prête. Puis, dans cette configuration, que faire de Thierry Henry ? Difficile de l’imaginer rester côté gauche, dans un rôle à la Malouda qui requiert un volume défensif important. Ribéry, dont c’est le poste au Bayern Munich, serait mieux placé pour l’occuper et Henry, alors, passerait devant. Car, s’il ne devait pas jouer en pointe, il rejoindrait le banc. Un cas de figure encore improbable au regard du poids historique du Barcelonais (109 sélections, 48 buts). Mais Hoarau, assurément, ferait encore monter d’un cran la concurrence en attaque... – J. T.



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« « Il ne pense pas qu’à sa gueule »

Just FONTAINE. 75 ans. 21 sélections de 1953 à 1960. 30 buts.

« Il a beaucoup de qualités pour réussir au plus haut niveau. Il y a évidemment son jeu de tête, mais cela ne suffirait pas. Il est intelligent, il joue juste. Il ne fait pas que marquer. Il fait marquer les autres, il défend aussi. J’ai l’impression qu’il continue de progresser. Chez les buteurs, ceux qui ne pensent “ qu’à leur gueule ” ne font pas carrière. Il est altruiste, il donne de bons ballons. Je le crois donc capable de s’imposer en équipe de France, s’il est associé à un joueur complémentaire, commepeuvent l’être Giuly ou Luyindula au PSG. » – D. Br.




« L’attaquant français de demain »


Jean-Pierre PAPIN. 45 ans. 54 sélections de 1986 à 1995. 30 buts.


« Je l’ai rencontré avec GervaisMartel pour le faire venir à Lens la saison dernière. Mais dans sa tête, il avait un rêve, c’était Paris. Il atoute la panopliedel’attaquantmoderne. Il est grand, collectif, excellent de la tête, il possède les deux pieds. Il est aussi très intelligent dos au but dans son jeu en remise. On pourrait peut-être lui reprocher de ne pas aller très vite mais c’est un faux lent. Il est peut-être plus complet que Gignac. D’ailleurs, je les verrais bien évoluer ensemble. Pour moi, Hoarau est l’attaquant français de demain et sera celui de l’équipe de France pendant très longtemps. Je ne suis pas sélectionneur,mais si tu ne l’essayes pas, c’est une grosse erreur. » – V. G.



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L'oeil de Christophe Dugarry

« L’équipe de France serait bête de s’en passer »

« COMME DIDIER DROGBA ou Franck Ribéry avant lui, Guillaume Hoarau est parti de très, très loin. Comme eux, il arrive de nulle part ou presque. Et,commeeux, à leurs débuts au plus haut niveau, il possède encore une marge de progression. C’est une bonne chose pour tout le monde de voir ce mec être passé entre les mailles du filet de la formation à la française. Arriver comme un cheveu sur la soupe fait sa force. Son parcours cahotant lui permet de savourer et de prendre du plaisir à chaque instant sur le terrain. C’est d’ailleurs peut-être pour cela qu’il n’exulte pas à chacun de ses buts. Ils ne constituent même plus un ouf de soulagement d’avoir finalement atteint le haut niveau. À moins que cette attitude ne reflète sa souffrance ou sa frustration de ne pas avoir suivi un cursus classique. En tout cas, tu le sens très sûr de lui et assez serein. C’est un garçon lucide, possédant le sens du collectif et la tête sur les épaules. En un mot, il est, pour l’instant, parfait. Son talent et son détachement sur les événements lui ont permis de réussir une sacrée performance depuis son arrivée à Paris. Il est parvenu à remplacer Pauleta dans un Parc des Princes et un club au contexte toujours particulier. Ce n’est pas rien. Son profil offre unearme offensive dont l’équipe de France se trouve dépourvue. On reproche parfois à ce type de grand joueur d’être trop frustre. On leur préfère souvent des joueurs plus petits, rapides et puissants. Or Hoarau a démontré le contraire. Il est adroit techniquement. L’Angleterre a Peter Crouch ; la République tchèque, Jan Koller ; l’Italie, Luca Toni… Pourquoi l’équipe de France n’aurait pas Hoarau ? Pour moi, il mérite sa place dans le groupe France, voire même dans les dix-huit. Si on met de côté Henry, qui évolue désormaisà gauche, on peut considérer que Benzema et Anelka lui sont légèrement supérieurs en qualité technique et en expérience. Mais, par son registre de jeu, Hoarau devance désormais Cissé, Savidan et Gignac. Il peut jouer dans un 4-4-2, comme au Paris-SG, ou seul en pointe. Son style autorise son équipe à jouer plus long, à peser dans le domaine aérien. Il permet également aux milieux de terrain de plonger dans son dos. Son profil atypique est si rare que l’équipe de France serait bien bête de s’en passer. »



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Lucarne de Didier Braun

Héros ou haro ?


GUILLAUME HOARAU vit la découverte de la notoriété. Le processus est connu : les médias, flairant le phénomène, s’entichent d’un joueur nouveau. La mayonnaise prend, surtout si la révélation du jour est un attaquant – une espèce rare – et si, ayant signé dans un club à forte visibilité médiatique, elle n’en est pas morte. Paris est idéal, aussi bien pour un lancement de star que pour un enterrement de première classe. L’espoir espéré marque et fait gagner son club. Les éloges enflent. Bientôt, on rêve pour lui de l’équipe de France. On s’étonne qu’il n’y soit pas déjà. D’autres, avant le géant réunionnais, ont connu semblable ascension. Tous ne sont pas devenus Papin ou Ribéry. Gravelaine, Pouget, Fargeon, jadis, se sont arrêtés sur le chemin hasardeux de la gloire bleue. Gomis, récente étoile filante, semble les avoir suivis sur ces bas-côtés dédaignés. Nul ne sait, ce matin, si on pourra de nouveau titrer demain « Hoarau, ce héros » ou crier « Hoarau sur le baudet ». D’ici cinq ans, il sera plus facile d’être sûr de son destin. – D. Br.




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COUPE DE FRANCE (huitièmes de finale)

RODEZ (N) - PARIS-SG (demain)


Sakho forfait à Rodez


MAMADOU SAKHO a passé hier des examens qui ont révélé une sévère entorse à la cheville droite. Le défenseur central est forfait pour le déplacement à Rodez et sa participation au match de L 1 à Lorient, samedi, est incertaine. Pancrate (gastro-entérite) ne s’est pas entraîné, mais il pourrait figurer dans le groupe. Tout comme Kezman, de retour après sa mise à pied. Les suspendus, Makelele (deux matches) et Sessegnon ( trois matches), sont au repos jusqu’à demain. Aujourd’hui, les Parisiens s’entraîneront à huis clos, en début d’après-midi. Les Ruthénois, eux, se sont entraînés hier en fin d’après-midi sans leur capitaine Ursule, qui passe son diplôme d’entraîneur. Diawara (entorse genou) est forfait, tout comme Deplanche (pubalgie). En revanche, Pacios (élongation cuisse) a fait son retour. Gace(cheville), restéen sal l e hier, devrait reprendre aujourd’hui lors du dernier entraînement prévu à 16 h 30. – E. Bj., J. T.


Les équipes probables

RODEZ : Sopalski – Badin ou Lisembart, Lescure, Gace, Ramond – Ursule (cap.), Choplin ou Castanier – Cassan, Bélaud, Lorthioir – Dupuis.


PARIS-SG : Landreau – Ceara ou Mabiala, Camara, Traoré, Armand – Pancrate ou Giuly, Chantôme, Clément, Rothen ou Makonda – Kezman, Luyindula.



L'équipe du Mardi 03 mars 2009

Hari
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Rodez-PSG : Le groupe parisien

Groupe - mardi 03 mars 2009 à 15:10

Voici la liste des joueurs retenus par l’entraîneur Paul LE GUEN pour le match opposant le PSG à Rodez, comptant pour les 8es de finale de la Coupe de France, le mercredi 4 mars 2009 :
ARMAND Sylvain
BARRADA Abdelaziz
CAMARA Zoumana
CEARA Marcos
CHANTOME Clément
CLEMENT Jérémy
EDEL Apoula
GIULY Ludovic
HOARAU Guillaume
KEZMAN Mateja
LANDREAU Mickaël
LUYINDULA Peguy
MABIALA Larrys
MAKONDA Tripy
PANCRATE Fabrice
PARTOUCHE Maxime
ROTHEN Jérôme
TRAORE Sammy


PSG.fr
Panenka
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Foot - Coupe - Rodez - Rizzetto y croit

Franck Rizetto, l'entraîneur de Rodez, pense que son équipe « peut faire quelque chose » mercredi en 8e de finale contre le PSG. Les résultats en Championnat (trois victoires consécutives) ont placé les Ruthénois sur une bonne dynamique et ces derniers ne manquent pas de motivation au moment d'affronter un ténor de l'élite : « Il n'y a pas de pression particulière sur ce match. Les joueurs sont simplement impatients d'y être. Cette compétition leur appartient, j'espère qu'ils vont prendre du plaisir et donner une bonne image. Cette rencontre contre une des meilleures équipes françaises va leur permettre de voir le très haut niveau et de se montrer. Elle va leur servir pour la suite, car c'est une formidable expérience à vivre. »

Rizzetto ne voit en tout cas que du positif dans ce match de gala, qui a « été un stimulateur pour le groupe, chacun voulant prouver qu'il a sa place pour disputer cette rencontre, qui pour certains sera le sommet de leur carrière. » Un sommet qui n'est pas une fin en soi, la qualification étant ouvertement envisagée en Aveyron : « L'exploit est réalisable pourvu que l'on joue en équipe. Il ne faut pas que chacun essaye de faire sa salade. En Coupe de France, il n'y a pas de logique.(...) Face à cet adversaire, on pourra rivaliser sur l'envie, car pour le reste ils sont supérieurs. Avec notre public, on peut faire quelque chose, pourvu que l'on soit déterminé dans tout ce que l'on entreprend. On aura des occasions, peut-être moins que d'habitude, mais il y en aura. A nous d'en profiter face à un adversaire qui va jouer le coup à fond. » (avec AFP)


lequipe.fr
Vodka
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03/03/2009 17:58 12 commentaires
Foot - Coupe - PSG - Le Guen est «très méfiant»

Comme à son habitude, l'entraîneur du Paris-SG est venu s'exprimer la veille d'un match. Et Paul Le Guen n'a pas caché une certaine inquiétude quant à la confrontation qui attend ses troupes face à Rodez (National) mercredi en huitième de finale de la Coupe de France « Ce ne sera pas facile, indique le technicien parisien. On sait que c'est une équipe séduisante, je pense que ça va être un match compliqué, un match vraiment très difficile. On a supervisé cette équipe et le discours qui a été rapporté par notre superviseur était pour la première fois différent des autres fois. Je suis très méfiant car on mésestime Rodez et on exagère notre qualité. C'est plus risqué par exemple que Clermont ou Montluçon ».

Le groupe parisien comprend un petit nouveau, Abdelaziz Barrada. « Il est de 1989, il s'est déjà entraîné avec nous avant mais il a été blessé (pubalgie et genou). Il aurait même pu jouer avec nous s'il n'avait pas eu ces pépins. C'est un milieu défensif, un vrai relayeur, il a une très bonne technique », a expliqué Le Guen. C'est Edel Apoula qui gardera les buts parisiens. Suspendus, Makelele et Sessegnon reprendront eux l'entraînement mercredi après-midi après deux jours de repos. Quant à Mateja Kezman, qui retrouve le groupe après sa mise à pied de 15 jours, Paul Le Guen a été très clair. « Les compteurs sont remis à zéro. Il a joué avec la CFA, je le réintègre vraiment et pas seulement pour des matches à l'extérieur ». - Ch. MICHEL au Camp des Loges.

Le groupe parisien : Armand, Barrada, Camara, Ceara, Chantôme, Clément, Edel, Giuly, Hoarau, Kezman, Landreau, Luyindula, Mabiala, Makonda, Pancrate, Partouche, Rothen, Traoré.
Hari
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Landreau titulaire

CdF - mardi 03 mars 2009 à 18:55

Mickaël Landreau disputera la rencontre Rodez-PSG en tant que titulaire.
Paul Le Guen a indiqué lors de la conférence de presse que le portier parisien Mickaël Landreau fera parti du onze de départ face à Rodez pour le 8e de finale de la Coupe de France.



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Paul Le Guen : « On est en alerte »

La conf' du coach | 03/03/09 | 18:50

Paul Le Guen fait part de sa méfiance à la veille du 8e de finale de la Coupe de France face à Rodez, disputé mercredi à 18h00.

Paul, que savez-vous sur cette équipe de Rodez ?

« Pierre Reynaud, notre superviseur sur les Coupes, est allé les voir jouer à deux reprises. Il a été très clair : Rodez peut être très dangereux. Ils sont sur une bonne dynamique et développent un jeu séduisant. On est en alerte et je pense que c’est très justifié parce que je crois qu’on mésestime un peu l’équipe de Rodez dans les discours. Peut-être que l’on exagère aussi nos qualités du moment. Les deux éléments conjugués peuvent être dangereux. La valeur que l’on m’a exposée me préoccupe et on a eu un temps de récupération inférieur à eux. De plus, il me manque trois cadres, Sessegnon, Makelele et Sakho, qui pénalisent l’équipe à mon sens. »

Le PSG est pourtant dans une bonne phase en ce moment…

« Pour moi, on obtient ce qu’on mérite d’obtenir mais dans cette période-là, il faut rester très vigilant. On nous voit très forts. Je pense qu’on est bien meilleurs qu’il y a quelques semaines et quelques mois mais attention, je mets en garde aujourd’hui. Pour maintenir cette dynamique, il faut rester très concentré. »

Vous avez complété le groupe avec des jeunes. Pouvez-vous présenter Abdelaziz Barrada ?

« C’est un jeune qui est au PSG depuis un peu plus d’an et demi. Il est de 1989. Il s’entraînait souvent avec nous l’an passé mais cette saison, c’était un peu plus difficile car il a eu des problèmes de pubalgie en début de saison, puis un problème de genou durant l’automne qui l’a vraiment retardé. Je pense qu’il aurait pu faire partie du groupe plus tôt s’il n’avait pas eu ces blessures. Il revient bien, il joue en CFA. Je l’intègre mais je pense vraiment qu’il rattrape un retard qui le pénalise un peu. Certains peuvent compléter notre équipe. Makonda, maintenant Barrada. Face à Nancy, j’ai ainsi failli faire entrer Makonda mais Sakho s’est blessé. Par rapport à notre banc de touche et nos milieux du moment, je pense qu’on a davantage besoin de Barrada, milieu relayeur plutôt technique. »

Kezman réintègre également le groupe…

« C’est très clair, il a été puni. Les compteurs sont remis à zéro et on repart comme avant. C’est-à-dire que la concurrence joue. Je le fais jouer quand j’en ai envie, quand j’estime qu’il le mérite. Il a réintégré le groupe, il a fait un match de CFA. Je le réintègre vraiment en compétition avec les autres, je ne m’empêche rien et, progressivement, je vais le juger. Je raisonne par rapport à lui mais aussi par rapport aux autres comme Luyindula ou Charbonnier. C’est le terrain qui compte avant tout et c’est à travers les matches qu’on jugera. »


PSG.fr
Lagoaparaiso
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Paris se méfie de Rodez

Irrésistibles en championnat, les Parisiens font profil bas avant d’affronter Rodez, club de National, aujourd’hui en Coupe de France. Le Guen a mis ses joueurs en alerte.


A la manière de Météo France lorsqu’une tempête menace notre territoire, Paul Le Guen a adressé hier un message de vigilance à ses joueurs. L’entraîneur parisien leur a fait part de ses craintes dans les minutes qui ont précédé le dernier entraînement à huis clos. Il leur a dit que l’opposition face à Rodez, club évoluant en National (3e Division), en fin d’après-midi aujourd’hui n’aurait rien d’une excursion touristique dans l’Aveyron. Le Guen, alerté par Pierre Reynaud, superviseur du club pour les coupes, a été sensibilisé à la menace ruthénoise. « Pierre a supervisé deux fois Rodez et nous a prévenus que cette rencontre serait dangereuse, rappelle-t-il. Cette équipe est sur une bonne dynamique (NDLR : victoire 4-0 sur Pacy/Eure ce week-end en championnat) , avec un effectif constitué de joueurs de L 1 prêtés. Il faudra être très méfiant, ce sera un match compliqué, très dur. »

Une élimination ferait désordre

Les inquiétudes du patron technique parisien ne sont pas feintes. Il n’y a pas dans son discours une quelconque fausse modestie, lui qui dirige le deuxième du classement de L 1, dont les performances sont louées semaine après semaine, au point d’en faire un possible rival de Lyon dans la course au titre. Comme à son habitude, Le Guen tempère : « Je suis content de ce que les joueurs réalisent actuellement mais il ne faut pas être euphorique, ni penser que tout est bien. Les gens autour de nous ont tendance à mésestimer l’équipe de Rodez et à exagérer nos qualités du moment. On doit être en alerte. »
Même si le championnat demeure la priorité, ce match ne peut pas être pris à la légère. Outre les intentions de son adversaire du jour, Paul Le Guen redoute les absences de trois de ses cadres : Sakho (blessé), Makelele et Sessegnon (suspendus). Mais aussi, même si cet argument peut surprendre et il en convient lui-même, l’entraîneur parisien s’attend à une plus grande fraîcheur physique du côté de Rodez qui a joué vendredi contre dimanche pour le PSG. Une élimination face à une équipe amateurs ferait à coup sûr désordre dans la saison parisienne. Et ce même si le club de la capitale parvenait à décrocher un billet pour la Ligue des champions. « Ce serait dommageable », confirme Paul Le Guen, avec sa mesure habituelle.

Arnaud Hermant


LES EQUIPES
RODEZ (NAT) - PSG (L 1) Ce soir, 18 heures, au stade Paul-Lignon de Rodez. Arbitre : M. Le Dentu.
Rodez : Sopalski - Badin, Lescure, Choplin, Ramond - Ursule (cap.), Castanier - Cassan, Pacios, Lorthioir - Dupuy.
PSG : Landreau - Ceará, Camara, Traoré, Armand (cap.) - Pancrate, Chantôme, Rothen, Makonda (ou Clément) - Hoarau (ou Kezman), Luyindula.


Le Parisien
Ja!
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Tel père, tel fils

PIERRE HOARAU - À l’image de Guillaume, papa Hoarau n’a pas envie que son fils ne se laisse emporter par le tourbillon médiatique même s’il jubile de voir sa progéniture enflammer les surfaces de la Ligue 1.

Pierre, c’est fou ce que Guillaume réalise en ce moment. Meilleur buteur ex aequo avec déjà quinze buts au compteur pour sa première saison en L1, cela dépasse incontestablement toutes les espérances...

“Évidemment, on est tous surpris, même lui (rires). C’est vraiment bien ce qu’il fait en si peu de temps en L1, surtout à Paris quand on connaît le contexte. On avait un peu peur au départ mais il a su faire rapidement abstraction de tout ce qui se passait autour du club, pour se concentrer uniquement sur son football. Du coup, vu son état d’esprit, ses qualités et le fait d’évoluer en compagnie de grands joueurs, il apprend très vite. Et comme il garde les pieds sur terre et la tête sur les épaules, -ce n’est pas facile pour lui avec son mètre quatre-vingt-douze (rires)-, il ne cesse de franchir les paliers. Je ne peux qu’être fier.

Pensez-vous qu’il est aujourd’hui au sommet de son art ?


Non, je crois qu’il a encore à apprendre. Après, comme tout le monde le sait, il y a le facteur chance qui entre en ligne de compte. Pour le moment, ça se passe bien pour lui, il faut en profiter. Ça fait plaisir que tout le monde soit derrière lui, aussi bien sur la scène nationale que chez nous où comme bon nombre de ses amis, que ce soit Payet, Abriel ou consorts, il fait la noblesse du football réunionnais. Il n’a pas envie de décevoir, surtout son île qu’il porte dans son cœur.

Justement, la Réunion attend d’avoir un porte-drapeau en équipe de France, est-ce que l’heure de Guillaume est enfin venue ?


Beaucoup d’experts le pensent, l’avenir nous le dira. L’objectif de Guillaume lorsqu’il jouait à la Réunion, était de décrocher un essai dans un club métropolitain dans l’espoir de devenir pro. Il l’a atteint et aujourd’hui, je dirais que l’équipe de France, ce serait la cerise sur le gâteau. Ce serait une fierté et un honneur pour lui de revêtir le maillot bleu. Maintenant, même s’il n’y a pas la cerise au bout, on se contentera du gâteau (rires). Sincèrement, Guillaume n’en fait pas une fixation. C’est peut-être sa façon à lui de ne pas être déçu et de rester dans une bonne dynamique. Et puis, c’est un garçon qui n’oublie pas d’où il vient et vit pleinement au jour le jour.”

Citation
Guillaume Hoarau suit son tempo

ÉQUIPE DE FRANCE - Alors que nombreux le plébiscitent en Bleu, Guillaume Hoarau reste dans la plus grande discrétion, fidèle à sa réputation.

Tout bouge autour. C’est un tourbillon médiatique qui emporterait n’importe quelle nouvelle vedette aux pieds d’argile, à la boîte crânienne bien creuse. Guillaume Hoarau n’est pas fait de ce bois. En dépit d’un parcours peu académique avant de gravir un à un les échelons de la hiérarchie des meilleurs attaquants français, le “Papangue” de la Réunion reste lui même. Modeste par nature, par éducation. “Il est complètement dans la simplicité, explique son entraîneur à l’époque du HAC, Jean-Marc Nobilo. C’est un modèle d’humilité. Il sait d’où il vient. Il y a trois ans, il jouait en CFA2, cinq ans en DH à la Saint-Pierroise. Tant qu’il n’aura pas oublié d’où il vient, il restera toujours dans la recherche du progrès pour être encore meilleur.” Ce grand échalas a beau être perché au-dessus de la mêlée lorsqu’il s’agit d’orienter le jeu, de frapper au fond des filets, il garde les crampons sur terre, la tête sur ses larges et de moins en moins frêles épaules. Co-leader au classement des buteurs avec 15 réalisations, Guillaume ne célèbre pas par des mimiques aussi infantiles que mercantiles. Il sourit, savoure et avance. Pas étonnant que tout le monde l’adore. Jeune ou vieux en général, nouvelle ou ancienne icône tricolore, tous sont tombés sous la polyvalence étincelante. “Chez les buteurs, ceux qui ne pensent “qu’à leur gueule” ne font pas carrière, lui, il est altruiste, a rendu hommage dans L’Équipe la légende du football français Just Fontaine. Il donne de bons ballons. Je le crois donc capable de s’imposer en équipe de France, s’il est associé à un joueur complémentaire, comme peuvent l’être Giuly ou Luyindula au PSG.” Successeur de “Justo” à la pointe des Bleus plusieurs années après, Jean-Pierre Papin est plus catégorique toujours dans les colonnes de l’Équipe. “Pour moi, Hoarau est l’attaquant français de demain et sera celui de l’équipe de France pendant très longtemps, lance JPP d’un clin d’œil affectif, lui qui a porté le maillot de la Saint-Pierroise en 1997. Je ne suis pas sélectionneur, mais si tu ne l’essayes pas, c’est une grosse erreur.”

JPP : “C’est l’attaquant de demain”

Si Guillaume fait l’unanimité, c’est que sa palette de jeu n’a pas d’égal dans l’Hexagone. À l’extérieur, Thierry Henry est totalement indiscutable. Nicolas Anelka l’est tout autant. Et Karim Benzema joue dans un certain registre. Contrairement à Bafé Gomis, Jimmy Briand ou Steve Savidan, le Saint-Pierrois permet des alternatives tactiques. Il ne s’agit pas de supplanter l’un ou l’autre, mais d’offrir à l’équipe de France, ce qu’elle n’a pas à l’heure actuelle. À savoir un joueur ultramoderne, très grand, capable de jouer partout et même de défendre. Une bénédiction pour un collectif. Ces critères, Raymond Domenech les prendra probablement en considération en préparant sa liste pour la double confrontation contre la Lituanie, le 28 mars à Kaunas et le 1er avril au Stade de France dans le cadre des éliminatoires de la coupe du Monde. En attendant, Guillaume, haut de son mètre quatre-vingt-douze, se garde le droit légitime d’avancer à son rythme infernal. La fulgurance de sa montée en puissance devra forcément passer un jour ou l’autre dans une rencontre de très haut niveau. Là ou certains attaquants français, brillants et parfois décevants, sont passés. Guillaume, tout beau tout flamme, flambe actuellement sur les terrains de L1 mais lui-même le dira : “Chaque chose en son temps. Pour le moment, j’essaie de donner le meilleur quand je joue chaque week-end. Beaucoup de joueurs talentueux prétendent à l’équipe de France. Moi, je suis tout nouveau, donc me faire un nom au PSG serait déjà pas mal”, nous avait-il confié il y a quelques semaines. Le voilà sur la bonne voie. Le “Papangue” de la Réunion vit sa nouvelle notoriété à son tempo. Fortissimo sur les terrains de Ligue 1 et d’Europe, sans gonfler son ego sur les plateaux


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“Guillaume est prêt” Patrice Ségura : “Oui mais il ne faudrait peut-être pas le griller trop vite car ce qui me fait peur, c’est que les prestations de l’équipe de France ne sont pas mirobolantes en ce moment. Il ne faudrait pas l’envoyer au feu. Maintenant, un mec qui marque 28 buts en L2 et 15 en L1 dans un club réputé difficile pour s’y adapter, vu que c’est un attaquant atypique, que nous n’avons pas en France, ni chez les Bleus. Il a sa place. Je crois que Guillaume est prêt à relever le défi.”

“Les qualités pour” Fabrice Abriel : “Il a les qualités pour. Il est co-meilleur buteur du championnat mais ce qui m’inquiète, c’est que Gignac qui empilait les buts il y a quelques semaines, n’avait pas été pris. Il ne faut pas oublier non plus qu’il y a du beau monde en attaque avec les Henry, Anelka, Benzema... Si c’est pour y aller et regarder seulement, ce n’est pas intéressant. Si c’était moi qui décidais (rires), allez admettons, j’aurais eu comme critère de sélection : la forme du moment, en clair mettre des joueurs en confiance, et qui savent gérer la pression pour avoir disputé régulièrement des grands matches comme la Coupe d’Europe. Guillaume présente tout cela.”

“Il sait tout faire” Didier Agathe : “Pour l’avoir vu contre Saint-Etienne et Wolfsburg, je peux vous dire qu’il est en confiance. Il est à l’aise dans ses enchaînements. C’est un excellent point d’appui, très intelligent dans son déplacement, rapide et qui sait provoquer. Il peut aussi décrocher et organiser le jeu comme c’était le cas contre Wolfsburg. Il amène aussi des espaces pour les joueurs de couloir et à côté de cela, il est très précieux sur coup de pied arrêté aussi bien sur le plan offensif que défensif. Il ne peut qu’être un plus pour les Bleus. S’il a réussi à s’exprimer à Paris dans un environnement difficile, à faire oublier un Monsieur en la personne de Pauleta, je crois qu’il peut jouer en équipe de France. Mais c’est seulement en lui donnant sa chance qu’on saura.”

“La Coupe du Monde 2010” Jean-Marc Nobilo : “Je pense qu’il ne faut pas complètement se polariser sur l’équipe de France. Aujourd’hui, je crois beaucoup à l’atteinte d’objectifs par étapes. Guillaume jouait en L2 l’an dernier et il a fait une très belle saison. Aujourd’hui, il est en train d’en faire autant en terme d’efficacité au PSG. Si je me rappelle ce que disait Raymond Domenech il n’y a pas si longtemps, il juge les joueurs sur leurs matches de haut niveau en France mais aussi sur leurs matches en Coupe d’Europe. Le PSG est en huitième de finale en UEFA et c’est tout bénef pour lui. Il ne faut pas être impatient. Il faut attendre le bon moment. S’il y est pour le prochain match, tant mieux pour lui. S’il n’y est pas, il sait qu’il a en ligne de mire d’être dans les 23 pour la Coupe du Monde 2010. C’est un réel objectif qui lui permettra d’atteindre d’autres étapes. Il faut qu’il continue à progresser dans son club. Un sélectionneur, ça suit les performances de ses joueurs et je pense que Guillaume est aujourd’hui sur la bonne voie.”


Source:Clicanoo.com(C'est le site internet d'un quotidien réunionnais "Le Journal de l'île")
Article un peu repris de l'equipe mais avec de nouveaux éléments, si les modos pensent que l'article fait redondant vous pouvez l'enlever.
Hari
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LA QUESTION

Depuis quand le PSG n’a-t-il pas été éliminé, par une équipe amateur, en Coupe de France ?
Son dernier (et unique) revers contre une formation de niveau amateur remonte au 28 février 1997, lors d’un 8 e de finale. Ce jour-là, les Parisiens avaient été sortis par Clermont, alors en CFA.
Menant 4-1, les Parisiens s’étaient fait remonter (4-4), avant de perdre aux tirs au but (4-3). Paul Le Guen, encore joueur, avait participé à cette rencontre.


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Kezman réintègre le groupe


Un mois jour pour jour après son jet de maillot lors de PSG - Bordeaux (0-3) en Coupe de la Ligue, Mateja Kezman réintègre le groupe parisien. Il est tentant d’imaginer que pour faire souffler Hoarau et Giuly en vue du déplacement à Lorient, le Serbe pourrait être titularisé ce soir aux côtés de Luyindula. Mais les mots lâchés hier par Paul Le Guen au sujet de Kezman incitent à plus de prudence.
« Il a été puni (NDLR : une mise à pied de quinze jours) et les compteurs sont remis à zéro, indique l’entraîneur parisien. Je suppose qu’il veut une certaine revanche par rapport à ce qu’il a fait. Il réintègre le groupe et c’est déjà une étape. »

De nombreux changements

Même si Kezman a disputé un match avec l’équipe réserve (CFA) samedi contre Quevilly (1-0), il est logiquement en manque de rythme et il semble risqué de l’aligner d’entrée. Hoarau pourrait donc être amené à débuter la rencontre ce soir. Mais les changements ne manqueront pas. L’entorse de Sakho (remplacé par Traoré dans l’axe) et les suspensions de Makelele et de Sessegnon obligent Le Guen à faire tourner son effectif.
Pancrate, remis de sa gastro-entérite, devrait remplacer Sessegnon côté droit. Le jeune Tripy Makonda, auteur de débuts intéressants lors du match aller contre Wolfsburg (2-0), pourrait se voir offrir une nouvelle chance. « Je comptais lui faire jouer le dernier quart d’heure contre Nancy (4-1) avant la blessure de Sakho », souligne Le Guen.
Makonda prendrait le poste de Rothen. Ce dernier pouvant alors glisser en milieu récupérateur. Ce qui aurait l’avantage de faire souffler Jérémy Clément. Et si le match se déroule sans problème, le jeune milieu Abdelaziz Barrada, 19 ans, pourrait apparaître pour la première fois dans le groupe en fin de rencontre.

Christophe Bérard


leparisien
Serum
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Le Guen en a presque peur


L’entraîneur du PSG s’est dit très méfiant, hier, en évoquant son adversaire de National. Kezman pourrait rejouer aujourd’hui.

PERSONNE n’est inarrêtable. Sauf Paul Le Guen, peut-être, lorsqu’il s’agit d’expliquer que le PSG, justement, n’est pas inarrêtable. Paris a beau débarquer à Rodez avec ses airs irrésistibles du moment, il a beau aborder ce huitième de finale de Coupe de France assis sur une série de cinq victoires et un nul, toutes compétitions confondues, il n’est pas à l’abri de tomber à la renverse. Non, même là-bas, chez cet adversaire qui vit plus pour survivre en National que pour grimper en L 2, il convient d’être « très méfiant », pour reprendre certains des mots prononcés par le coach hier au Camp des Loges. L’ancien milieu de terrain parisien Pierre Reynaud, devenu superviseur pour le club, a observé l’adversaire à deux reprises. Il a livré son débriefing lundi devant l’entraîneur du PSG et son staff. « Pierre nous a dit que ce déplacement serait dangereux, que Rodez était sur une bonne dynamique. » Avant de résumer l’affaire : « On nous a prévenus que ce match serait plus risqué que ceux qu’on a disputés aux tours précédents face à Montluçon (0-4) et au GFCO Ajaccio (0-3) », deux équipes de CFA. « Risqué », « dangereux », « compliqué »…Si un tableau ne souhaitait pas être noirci hier, il lui fallait éviter de croiser Paul Le Guen. « On mésestime Rodez et on exagère peut-être notre qualité du moment, a poursuivi le coach. Les deux éléments conjugués, ça peut présenter un risque… Je n’aime pas ce sentiment que le PSG n’a pas grand-chose à craindre.» Instiller l’inquiétude pour cultiver l’humilité du groupe et ses effets si positifs cette saison ? Possible. Chez le coach, la prudence relève d’un réflexe naturel. Et un peu de la conjoncture, aussi. « Nos adversaires ont joué vendredi alors qu’on a affronté Nancy (4-1) dimanche. Ça crée un décalage dans la récupération entre les deux équipes. »

Kezman est de retour

Cet écart possible de forme et la perspective du déplacement à Lorient samedi vont conduire à une rotation dont l’amplitude découle déjà des suspensions de Sessegnon et de Makelele, ainsi que de l’entorse à la cheville droite de Sakho. Si Le Guen a confirmé le maintien de Landreau dans le but, s’il a indiqué que Pancrate était remis de sa gastro- entérite, il ne ménagera pas forcément des joueurs très sollicités commeCeara et Rothen. « Ils aiment et ils peuvent enchaîner les matches, a indiqué Le Guen. J’en tiens compte dans ma réflexion. » Inévitablement, la « réflexion » touche aussi au cas Kezman, convoqué pour la première fois depuis son coup de sang contre Bordeaux (0-3), le 4 février au Parc, et la mise à pied de quinze jours qui lui avait été infligée. « Les compteurs sont remis à zéro », a répété l’entraîneur hier. Le Serbe avec un maillot rouge et bleu sur les épaules, l’image serait plus qu’anecdotique, même sur un lointain terrain d’Aveyron. Le Guen, d’ailleurs, assure que le Serbe n’est pas promis à un destin provincial : « S’il est de retour dans le groupe, c’est que je ne m’interdis pas de le faire jouer au Parc. » Il lui reste un peu de temps pour soupeser cette option. Huit jours précisément, jusqu’au huitième de finale aller de C 3, face à Braga. JÉRÔME TOUBOUL


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RODEZ - PARIS-SG (18h)

Stade Paul-Lignon, en direct sur Eurosport. Arbitre : M. Ledentu.

RODEZ: Sopalski – Badin, Choplin ou Lescure,Gace, Ramond – Ursule (cap.), Castanier
ou Choplin – Cassan, Bélaud, Lorthioir – Dupuis. Remplaçants : Beuve (g.), Lisembart,
Lescure ou Castanier, Laneau, Commeyras, Alet, Pacios. Entraîneur : F. Rizzetto.
PARIS-SG : Landreau – Ceara, Z. Camara, S. Traoré, Armand (cap.) – Pancrate, Chantôme,
Clément, Rothen – Kezman, Luyindula. Remplaçants : Edel (g.), Mabiala, Barrada,
Partouche, Makonda, Giuly, Hoarau. Entraîneur : P. Le Guen.


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PARIS NE LES LAISSE PAS INDIFFÉRENTS.

– Né à Saint-Germain-en-Laye, Ismaël Gace, le défenseur central prêté par Nice, s’apprête à retrouver son clubformateur. Tout comme Anthony Beuve, doublure au poste de gardien de JérémySopalski, qui ne manquera pas d’aller saluer Christian Mas, l’entraîneur deMickaël Landreau auParis-SG.Mais, si Miguel Pacios a hâte de « se frotter à ce quise fait de mieux en Ligue 1 actuellement », l’élégant milieu droit Olivier Cassanvoit lui dans son amour de l’OM « une raison de plus pour taper le PSG ». – E. Bj.


L'équipe du mercredi 04 mars 2009
Golazo
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L1 / PSG : Sessegnon passe son tour.

Pendant trois matchs, le PSG devra jouer sans Stéphane Sessegnon, suspendu. Privé de son organisateur et de son accélérateur de jeu, Paris doit trouver la façon de continuer à gagner sans lui. En Coupe mais surtout en championnat.

Hoarau par ci, Hoarau par là… On en oublierait presque la performance de haute volée de Stéphane Sessegnon contre Nancy. La réussite du recrutement de l'ère Villeneuve. Ceux qui rigolaient au moment du transfert du Béninois pour dix millions d'Euros ont ravalé depuis un moment leurs papiers estivaux. On comprend mieux pourquoi les dirigeants franciliens ne voulaient pas seulement du joueur en complément de Marko Basa : le numéro 10 parisien s'est non seulement être révélé capable de porter avec brio les couleurs parisiennes, peu importe son poste d'ailleurs, mais en plus, il le fait avec régularité. Sa suspension à compter de mercredi va amener le PSG à jouer différemment, forcément.

25 fois titulaire en championnat, sur 26 journées, il n'a en fait raté que le premier rendez-vous de la saison contre Monaco, pour une suspension déjà. Paris avait perdu une rencontre lors de laquelle le Béninois était remplacé numériquement par Clément Chantôme. En Coupe de la Ligue, Sessegnon a joué les quatre matchs du PSG, deux fois en rentrant en cours de jeu. En Coupe de France, il a débuté les deux rencontres. En Coupe de l'UEFA, par contre Le Guen l'a plus ménagé à Kayserispor (mais pas au retour), à Gelsenkirchen face à Schalke 04, devant Santander (il est entré en jeu), à Manchester City. Il n'était que remplaçant à l'aller face à Wolfsburg, mais a joué le retour comme il avait été titulaire contre Twente. Le plus souvent, Le Guen ne l'a pas laissé finir un match de C3. Et le PSG est toujours en course dans cette épreuve, comme quoi, il y a une vie sans Sessegnon.

Pour les matchs plus importants aux yeux de Le Guen que les autres (la Ligue 1 surtout), Sessegnon est demeuré un homme de base de son onze. Le plus souvent à droite. Son absence contre Lorient et Marseille va amener le PSG à opérer différemment. Le duo de pointe Giuly-Hoarau pourrait être décomposé, pour permettre à Giuly d'occuper le flanc droit. A moins que Chantôme, plutôt bon à Wolfsburg dans l'axe, ou plus sûrement, Pancrate ne parviennent à remplacer poste pour poste le Béninois. Face à Rodez, le PSG mettra-t-il en place l'équipe, privée de Makelele et Sessegnon, qui affrontera Lorient et/ou l'OM en championnat ? Seul Le Guen le sait. Mais à l'heure où il est privé de son numéro 10, les rotations opérées toute la saison prennent un autre sens. Elles ont sans doute permis au coach parisien de vivre plus sereinement l'absence de son accélérateur de jeu.

Football365.fr
touny
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La première réaction de Paul Le Guen a été de dire «bravo à Rodez, à son entraîneur», suite à l'élimination surprise du Paris-SG contre une équipe de National en huitième de finale de la Coupe de France (1-3 a.p.). «Je savais que nous courions des risques, a-t-il immédiatement enchaîné, lui dont le discours prudent de la veille avait paru excessif. C'était une bonne équipe et même si nous avons pris l'avantage, ils ont réussi à tenir. Il y avait tout pour que ce soit un piège. Ils jouaient chez eux. Ils ont eu plus de récupération que nous. Cela peut ressembler à des excuses mais je vous assure que je n'en cherche pas. Tout cela réuni faisait que c'était un piège et on est tombé dedans. »

«Il y a un côté vexant, il y a aussi un côté inquiétant, parce qu'on a laissé beaucoup de forces, a ajouté le coach parisien, qui a senti son équipe émoussée. Je suis vexé et un peu inquiet pour la suite car il va falloir faire face. On enchaîne les matches depuis un moment. Vous avez beau vouloir, essayer, parfois ça répond moins. C'est ce que j'ai ressenti. Les joueurs ont fait des efforts, mais de façon désordonnée.»

Pas de suffisance possible
Interrogé sur une éventuelle «suffisance» Le Guen a répondu par la négative en détournant un peu sa réponse. «Il y a eu des tourments la saison dernière, pas en Coupes mais en Championnat. Ce serait ridicule d'être suffisant. On a pêché dans certains domaines mais ce n'était pas de la suffisance.» (Avec AFP)


l'equipe.fr
Serum
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Rodez était en feu !

Porté par une grinta de tous les instants, le Rodez Aveyron Football a sorti le PSG. Un coup d’éclat comme la Coupe en raffole.

En ouvrant la marque très tôt, le Paris-SG avait pensé se rendre la soirée facile. C’était oublier la volonté d’Aveyronnais qui n’ont jamais semblé avoir le moindre doute sur leur destinée. Euphorique en prolongation, Rodez aura donc réussi là où de nombreux clubs de France et d’Europe ont échoué : déstabiliser l’équipe de Paul Le Guen, deuxième de la Ligue 1.

RODEZ – de notre envoyé spécial
MÊME LES SUPPORTERS parisiens les applaudissent pendant leur tour d’honneur. Il est environ 20 h 30 et cela fait un moment, déjà, que le stade Paul-Lignon n’est plus qu’un petit chaudron en ébullition. Du rouge et du jaune qui s’agitent de partout, des mains qui claquent à n’en plus finir, des gradins qui grondent de bonheur et ces joueurs qui dégustent leur condition nouvelle de héros. La magie de la Coupe était déjà passée par Rodez, en 1991, année d’une demi-finale au Vélodrome contre l’OM. La voilà de retour, dix-huit ans plus tard, pour un exploit face à ce Paris-Saint-Germain que seul Bordeaux, depuis le début de l’année, était parvenu à faire chuter. Jérémy Sopalski, le gardien, n’a toujours pas rejoint le vestiaire lorsqu’il lâche ses premiers mots devant les micros qui se tendent. « On a été extraordinaires, dit-il. Quand on attaque un match de foot, c’est pour y croire. C’est pour ça qu’on a trouvé ce brin de folie qui nous a permis de faire la différence. » Mais tout ne semble pas descriptible dans les sentiments de ce joueur formé à Auxerre. Ni même, peut-être, simplement perceptible. « Je dois dire qu’on est un peu sous le choc… » La montagne parisienne face à un volcan Dans son genre, la victoire du RAF est un petit chef-d’oeuvre. L’énergie avec laquelle les joueurs aveyronnais ont mordu dans le match, la conviction qui les a escortés de la 1re à la 120e minute donnent à ce résultat un caractère décoiffant, bien sûr, mais aussi profondément logique. Parler d’exploit convient et ne convient pas à la fois. Parce que, d’un bout à l’autre de ce huitième de finale, le « grand », hier, c’était Rodez plus que Paris. Si les exploits sont toujours faits d’une matière un peu irrationnelle, celui d’hier a relevé d’une forme d’évidence. Franck Rizzetto, d’ailleurs, avait un plan précis, que ses joueurs ont fougueusement mis en application. À écouter l’entraîneur de Rodez, Paris a même apporté sa pierre à l’édifice envisagé… « Je savais qu’on pouvait prendre le PSG en défaut entre leurs lignes, racontait-il dans les couloirs exigus du stade. Que les Parisiens aient marqué dès la 10e minute s’est finalement avéré une très bonne chose pour nous. Parce que, ensuite, ils nous ont mis moins de pression et on a pu développer notre jeu. Ils avaient Chantôme et Clément dans l’axe. Nous, dans la même zone, on avait trois joueurs et ça a permis de faire des différences. » C’est une satisfaction paisible qui enveloppe le discours de l’ancien joueur montpelliérain. « Je suis très serein parce que j’ai toujours senti qu’on pouvait gagner ce match. » Il le sentait avant le match, et il le sentait aussi à la mi-temps, quand Paris menait 1-0. Dans le vestiaire, il a alors insisté devant ses joueurs sur l’idée que, tant qu’il n’y aurait qu’un but de retard, la montagne parisienne pouvait toujours être renversée. Et quand Jérémy Choplin a égalisé, la montagne parisienne avait désormais face à elle un volcan. « Ici, c’est un peu un stade à l’anglaise, témoigne Rizzetto. L’un de nos joueurs fait un tacle et notre public se lève pour l’applaudir ! » « Quand on a égalisé, on y a cru à fond, raconte Olivier Cassan, le très actif milieu offensif du RAF. Au début, le PSG essayait de nous imposer son jeu, notamment en jouant à une touche. Mais plus ça allait, plus on sentait qu’ils étaient moins bien. » Avant la prolongation, Rizzetto a martelé un message simple aux joueurs : « On a eu des occasions en première mi-temps, on en a eu en deuxième et on en aura pendant la prolongation. Simplement, ne partez pas à l’abordage. Ça viendra. » Et puis Choplin a remis ça, marquant sur une frappe déviée par Makonda. Les Ruthénois y ont vu le signe que le match, désormais, leur appartenait complètement . Rizzetto : « Après ce deuxième but, on s’est vite aperçus que les Parisiens n’avaient plus de ressources. » Les ressources, le RAF va devoir en trouver pour gérer ces quelques jours particuliers qui suivent un exploit. Samedi, le retour sur terre passera par ici, stade Paul-Lignon, pour un match de National important dans la lutte pour le maintien.Un match face aux Pingouins de Libourne-Saint- Seurin, d’anciens héros de la Coupe. Présent, hier, à Rodez, où il a vécu de 1964 à 1974, Bertrand Delanoë n’a pas prévu de revenir. Mais le maire de Paris a savouré son déplacement dans l’Aveyron : « Je suis triste pour le PSG mais j’ai apprécié le talent et la volonté des Ruthénois. C’est formidable pour cette ville de 24 000 habitants d’avoir rassemblé 7 500 personnes autour de cet événement. Ce qui a payé ce soir, c’est l’insolence de la jeunesse, dans le bon sens du terme. » Dans la soirée, à Rodez, il se peut que certains aient fait rimer « insolence » et « Stade de France ». Il reste deux marches à franchir pour cette équipe qui, hier, donnait l’impression que rien ne lui semblait impossible. JÉRÔME TOUBOUL


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Amplement mérité

Le score final ne relève pas d’un concours de circonstances mais bien du sang-froid des Ruthénois.


Temps froid. Pelouse grasse. 7 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Ledentu.
Buts. – Rodez : Choplin (66e, 115e), Pacios (119e) ; Paris-SG : S. Traoré (10e). Avertissements. – Paris-SG : Rothen (31e, jeu dur sur Badin), Kezman (103e, tacle irrégulier sur Cassan), Armand (110e, tacle irrégulier sur Cassan).
RODEZ : Sopalski – Badin, Lescure, Gace, Ramond – Cassan, Ursule (cap.) (Castanier, 71e), Choplin, Lorthioir (Pacios, 74e) – Dupuis (Alet, 91e), Belaud. Entraîneur : F. Rizzetto.
PARIS-SG : Landreau – Ceara, Z. Camara, S. Traoré, Armand (cap.) – Pancrate (Giuly, 66e), Chantôme, Clément (Kezman, 99e), Rothen (Makonda, 80e) – Hoarau, Luyindula. Entraîneur : P. Le Guen.

RODEZ – de notre envoyé spécial

IL Y A TOUT EU dans ce match. De la pluie, de la grêle, de la neige fondue. Et même des rires lorsque Mateja Kezman entra sur le terrain à la place de Jérémy Clément. Un chant, alors, s’éleva malicieusement des tribunes du stade Paul-Lignon : « Le maillot ! Le maillot ! » Leur maillot, les joueurs de Rodez l’ont mouillé pendant 120 minutes passionnantes, hier. Traoré avait ouvert le score de l’épaule, un peu étrangement donc, au bout d’un long coup franc de Rothen. Cette action donnera au PSG le contrôle du score pendant 55 minutes. Elle ne lui donnera jamais le contrôle du match. À l’exception de son déplacement à Bordeaux (0-4), le 11 janvier, Paris n’avait même jamais dégagé cette impression depuis la fin de la trêve. Celle d’une équipe incapable de trouver son souffle et dévorée par la grinta adverse. Dans une certaine mesure, Wolfsburg, à l’aller (2-0) comme au retour (3-1), avait aussi laissé entrevoir ces séquences où le PSG apparaît sans autorité et sans idée directrice claire. Les idées claires, hier, étaient ruthénoises. Les Aveyronnais ont tout entrepris pour gagner la bataille du milieu, empêcher les attaquants parisiens de jouer dans la profondeur et ils ont, surtout, tenté leur chance de façon continue en variant l’origine de leurs offensives. À un moment, on s’est même demandé si Landreau ne touchait pas plus de ballons qu’Hoarau… Rodez finira par égaliser à la 66eminute. Au départ, il y avait eu un coup franc. Puis, Cassan avait lancé Choplin dans le dos de Traoré. Et le milieu ruthénois avait trompé Landreau d’un tir croisé. Un peu plus tôt, Paris avait raté le break sur un nouveau long coup franc de Rothen, que Sopalski détourna difficilement en corner (51e) et sur une frappe de gauche que Pancrate envoya légèrement au-dessus du but du RAF (59e). La prolongation maîtrisée des Ruthénois Le paradoxe, donc, fut que Rodez revint au score peu après, dans une période du match où il subissait un peu plus et ne parvenait plus à mener ses mouvements dans les trente derniers mètres du PSG. À 1-1, Paris versa dans des flottements qui laissaient imaginer toutes les issues, surtout la pire. Il y eut, par exemple, cette action de la 88e minute avec Camara et Traoré unis dans le brouillon face à une accélération de Dupuis finalement neutralisée par Landreau. Pourtant, le hold-up avait sa place, hier, si les Parisiens y avaient mis un peu plus d’application. Dans le temps additionnel, Hoarau et Chantôme eurent même deux occasions brûlantes, les dernières du PSG. Car la prolongation fut maîtrisée par les Ruthénois qui, de façon assez fascinante, n’ont jamais paru affectés par une sensible baisse de régime. Ni après l’ouverture du score parisienne, donc, ni même dans ces trentes minutes de prolongation qui auraient pu être celles de leur effondrement après une tonne d’efforts. A force de pousser, à force d’y croire, ils sont arrivés à leurs fins. Tout s’est dénoué dans les cinq dernières minutes et la chance a un peu joué son rôle quand Makonda dévia au dessus de Landreau une frappe de Choplin, plein axe, aux vingt mètres (115e)… Paris était K.-O. Ce n’était même plus qu’une ombre lorsque Belaud « mangea » Ceara sur le côté gauche de la surface parisienne avant de centrer en retrait vers Miguel Pacios, qui marqua le troisième but du RAF au milieu d’un stade dans tous ses états (3-1). Rodez prit alors des allures de grand vainqueur. Conquérant. Et jamais spéculateur : hier, il n’a jamais semblé miser sur la loterie des tirs au but. – J. T.


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Ils n’en font pas un drame

Les Parisiens ne semblaient pas catastrophés en quittant Rodez, persuadés qu’un calendrier allégé leur ferait le plus grand bien.

RODEZ – de notre envoyé spécial
CETTE ÉQUIPE aveyronnaise aura donc justifié toutes les appréhensions d’avant match de Paul Le Guen. « Il y avait tout pour que ce soit un piège », a-t-il encore répété, hier soir, quelques minutes après l’élimination. Un piège dont il redoute un deuxième effet, dès samedi soir, à Lorient, en Championnat. « C’est un peu inquiétant car on a laissé beaucoup de forces ici. » Pour le coach, la défaite du PSG à Rodez n’est pas liée à une quelconque suffisance. Il estime, en gros, que « les joueurs ont fait des efforts, mais de façon désordonnée ». Rien, dans le PSG d’hier, n’a rappelé le collectif vorace qui n’avait fait qu’une bouchée de Nancy, dimanche dernier (4-1). Rien, hormis le scénario comparable du premier but : un coup franc profond et précis de Rothen et un grand qui surgit. Pas Hoarau cette fois, plutôt effacé hier, mais Traoré, buteur de l’épaule. Après le match, le défenseur central est le seul dont les mots ont laissé transpirer l’idée qu’une défaite à Rodez relevait quand même plus d’un fiasco que de l’ordre des choses. « Quand on est aux portes des quarts de finale et qu’on joue une équipe de National, on se doit de passer, a lâché l’ancien Niçois. À 1-0, on a reculé. On a eu le tort de leur laisser le monopole du ballon. » Et cette dérive a coûté cher à Paris, tombé de haut hier soir, lui qui trônait sur une série de cinq victoires et un nul, toutes compétitions confondues. Tous les Parisiens, pourtant, ne semblaient pas adhérer à l’idée d’un coup d’arrêt après le choc de cette gifle à Rodez. Encore moins à celle d’un désastre. Le Guen a parlé d’une « défaite vexante et douloureuse », sans en rajouter trois tonnes après ce match qui marque la première élimination du PSG en Coupe de France par une équipe hiérarchiquement inférieure depuis l’historique Clermont-PSG (4-4, 4-3 aux t.a.b.) de 1997 (voir par ailleurs). Kezman : « C’est peut-être une bonne chose » Pancrate : « C’est une petite piqûre de rappel » « On n’est pas traumatisés, résumait Sylvain Armand. Il ne faut pas balayer tout ce qu’on fait cette saison à cause de ce match. Ce n’est pas comme l’an passé, lorsqu’on jouait le maintien et qu’on ne pouvait miser que sur les Coupes nationales pour égayer notre saison. Après le match, dans le vestiaire, tout le monde parlait déjà de Lorient. C’est bon signe. Il reste de beaux jours devant nous. » Fabrice Pancrate allait dans le même sens.« Ce n’est pas un coup d’arrêt, assurait l’attaquant. Au contraire. C’est une petite piqûre de rappel avant les échéances importantes qui nous attendent. » Après Lorient viendront Braga, en huitièmes de finale aller de C 3, puis l’OM. Si l’enchaînement des matches a nui à l’engagement physique des Parisiens, hier, c’est ce même enchaînement qui les éloignait déjà du souvenir de cette soirée à Rodez, sitôt sorti de leur vestiaire. Même Mateja Kezman, le revenant, entré en jeu pendant la prolongation, un mois jour pour jour après son coup de sang contre Bordeaux (0-3) en Coupe de la Ligue, même lui paraissait au diapason de ce PSG pas si mécontent que ça d’alléger un peu son calendrier alors que sa profile le dernier tiers du Championnat. « C’est une honte de perdre ici mais on est tombés contre une équipe fantastique, très bien préparée physiquement. Mais c’est peut-être une bonne chose d’avoir perdu par rapport à ce qui nous attend en Championnat. » Et lui, perso, ça va ? « Oui, ça va. Je me sens prêt à jouer. J’ai beaucoup d’expérience. Ça m’aide à gérer cette mauvaise passe. Mais les bonnes périodes reviendront. » – J. T.


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Clermont, le précédent
L’ÉLIMINATION DU PSG hier par une équipe de National (niveau 3) est inédite. Dans les deux Coupes nationales, les Parisiens ont été éliminés à neuf reprises par des équipes de L 2 (ou D 2). Contre une équipe de division inférieure à la D 2, Paris n’avait raté qu’une seule fois la qualification : contre Clermont (National 2, équivalent du CFA aujourd’hui, niveau 4). Après avoir mené 4-1, le PSG, en route pour sa deuxième finale de Coupe des Coupes d’affilée, avait été rejoint puis éliminé aux tirs au but.

LES PRÉCÉDENTES ÉLIMINATIONS DU PSG CONTRE UN ADVERSAIRE DE NIVEAU INFÉRIEUR EN COUPE DE FRANCE...

1996-1997 (8es de finale) : Clermont (N 2) - Paris-SG , 4-4, 4-3 aux t.a.b.
1989-1990 (32es de finale) : Valenciennes (D 2) - Paris-SG, 1-0.
1988-1989 (8es de finale) : Paris-SG - Orléans (D 2) (*), 0-4, 3-3.
1987-1988 (16es de finale) : Paris-SG - Sochaux (D 2) (*), 1-3, 0-3.
1986-1987 (16es de finale) : Paris-SG - Strasbourg (D 2) (*), 0-0, 0-1.
1983-1984 (32es de finale) : Mulhouse (D 2) - Paris-SG, 1-0.

... ET EN COUPE DE LA LIGUE
2004-2005 (8es de finale) : Montpellier (D 2) - Paris-SG, 2-1.
2003-2004 (16es de finale) : Gueugnon (D 2) - Paris-SG, 1-1, 3-2 aux t.a.b.
2000-2001 (16es de finale) : Nancy (D 2) - Paris-SG, 3-1.
1999-2000 (finale) : Gueugnon (D 2) - Paris-SG, 2-0.
(*) Au terme des matches aller et retour. _


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IL N’Y A PLUS DE FINALISTES 2008. –Avec l’élimination du PSG hier après midi, puis celle de Lyon dans la soirée, ce sont les deux finalistes de la dernière édition qui disparaissent dès les huitièmes de finale. Exactement comme l’année passée où Sochaux, le tenant, avait perdu à Lyon (1-2) et Marseille, à Nantes, contre Carquefou (CFA 2) (0-1). Depuis dix ans, c’est la cinquième fois qu’aucun des finalistes de la précédente édition ne parvient en quarts de finale.


L'équipe du jeudi 05 mars 2009
Hari
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Le Guen: «On est tombé dans le piège»

L'entraîneur du Paris SG Paul Le Guen a estimé mercredi que le club parisien était «tombé dans le piège» en perdant son 8e de finale face à Rodez (3-1 a.p), avouant également être «inquiet» des conséquences de cette défaite pour la suite du championnat.


Comment analysez-vous cette défaite?

Paul Le Guen. D'abord, bravo à l'équipe de Rodez, à son entraîneur.
Ils ont fait un très bon match. Je savais que nous courions des risques, c'était vraiment le cas. C'était une bonne équipe et même si nous avons pris l'avantage, ils ont réussi à tenir. Bonne chance à eux pour la suite.


Vous aviez pourtant mis en garde vos joueurs sur ce match, mais cela n'a pas suffi...

Il y avait tout pour que ce soit un piège. C'est une bonne équipe, ils jouaient chez eux. Ils ont eu plus de récupération que nous. Cela peut ressembler à des excuses mais je vous assure que je n'en cherche pas. Tout cela réuni faisait que c'était un piège et on est tombé dedans.


Comment expliquez-vous cette déroute?

Parfois la bonne volonté ne suffit pas. On enchaîne les matches depuis un moment. Vous avez beau vouloir, essayer, parfois ça répond moins. C'est ce que j'ai ressenti. Les joueurs ont fait des efforts, mais de façon désordonnée. Il fallait être en alerte, dans de bonnes dispositions, et on l'était moins que les dernières fois. On a échoué en demi-finale de la Coupe de la Ligue. Là, on sort un peu plus tôt en Coupe de France face à Rodez, c'est un peu vexant. Il faut féliciter le vainqueur, c'est douloureux mais c'est comme ça. Il y a le côté vexant, mais aussi le côté inquiétant parce qu'on a laissé beaucoup de forces. On rejoue samedi soir. Je suis vexé et un peu inquiet pour la suite car il va falloir faire face.


Estimez-vous que vos joueurs ont fait preuve de suffisance?

Vous savez, il y a eu des tourments la saison dernière, pas en Coupes mais en championnat. Ce serait ridicule d'être suffisant. On a péché dans certains domaines mais ce n'était pas de la suffisance.


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Les joueurs parisiens ne dramatisent pas Rodez

Embêtant mais pas traumatisant. Les Parisiens qui ont démontré beaucoup de suffisance sur la pelouse n’ont pas affiché non plus beaucoup d’amour-propre pour commenter leur élimination. Ils ont donné l’impression d’être presque soulagés d’alléger un peu leur calendrier. « Nous avons de quoi nous reprendre en Coupe de l’UEFA (contre Braga) et en Ligue 1 », explique Mateja Kezman, que le public ruthénois n’a cessé de provoquer en chantant « le maillot, le maillot » dès qu’il touchait le ballon.
« Les joueurs de Rodez ont livré un match exceptionnel. Peut-être le meilleur de leur vie. Nous, on aura d’autres matchs importants. »
Sylvain Armand est tout aussi fataliste : « C’est une surprise comme il y en a en Coupe de France, admet-il. Nous ne sommes quand même pas traumatisés. Cela n’a rien à voir avec ce qu’on avait vécu la saison dernière. Dans le vestiaire, on s’est tous dit que le match le plus important, c’est celui contre Lorient samedi. » Sammy Traoré parle de « coup d’arrêt mais seulement dans cette compétition ». Le grand défenseur central se reprend ensuite : « Quand on est devant la porte des quarts de finale face à une équipe de troisième division, on se doit de passer. C’est navrant. »
Mickaël Landreau n’oublie pas de rendre hommage aux Ruthénois : « On ne cherche pas d’excuses et bravo à Rodez, lance-t-il. Cette équipe est allée chercher la qualification et a été conforme à ce qu’on nous avait prédit. Maintenant, la pression est sur nos épaules. Et je sais très bien que si on perd à Lorient, tout le monde parlera de crise. C’est toujours comme ça à Paris… »

Ch.B. et A.H.


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Rodez fait tomber le PSG

Paris, dauphin de Lyon en championnat, a lourdement chuté (3-1 a.p.) hier sur le terrain de Rodez. Le club de National a créé la sensation des huitièmes de finale de la Coupe.


Football Coupe de France Huitièmes de finale Rodez (Nat.) - PSG (L 1) 3-1 a.p. MAX MARTY, actionnaire majoritaire de Rodez, avait un plan secret pour battre le PSG. L’ancien dirigeant de Grenoble avait confié à des proches souhaiter qu’il neige pour permettre à son ce club de triompher lors de ce 8 e de finale de coupe.
Même s’il a été en partie entendu puisque des flocons sont bien tombés sur le stade Paul-Lignon hier soir avant le coup d’envoi et en seconde période, les Ruthénois n’ont pas eu besoin de ce coup de pouce météorologique pour triompher (3-1 a.
p.) de Parisiens bien ternes. Les hôtes étaient tout simplement supérieurs hier soir.

« Je suis triste pour Paris »

Un constat confirmé par Paul Le Guen : « Bravo à Rodez et à son entraîneur. On savait que cette équipe était bonne, on savait que c’était un match piège et on est tombés dedans. Je leur souhaite bonne chance pour la suite », reconnaît, fair-play, le coach parisien. « C’est un grand moment pour la ville, une grande fête pour nos supporteurs », lâche Christian Teyssèdre, le maire de cette cité de l’Aveyron, devant le vestiaire de son club en compagnie de Bertrand Delanoë, l’édile parisien qui a vécu dix ans à Rodez de 14 à 24 ans. « Je suis triste pour Paris, dit ce dernier, mais très heureux pour les Ruthénois. C’est la victoire de l’ardeur et de la volonté. »
Ce bonheur, si palpable chez les spectateurs comme à chaque succès d’un « petit » dans ce genre de compétition, était partagé par les héros, mais de façon tout à fait mesurée. Si le gardien Jérémy Sopalski parlait de « choc » pour justifier l’exploit des siens, Freddy Castanier tempérait le propos : « On va profiter et se lâcher un peu mais sans alcool car on a un match important samedi contre Libourne. »
Cette saison, le PSG a grandi si on compare à son exercice précédent. En championnat, il vise la Ligue des champions, voire le titre. Mais la défaite d’hier, la prestation d’ensemble du collectif, la fatigue accumulée par l’enchaînement des matchs tous les trois jours et l’absence de joueurs majeurs (Makelele et Sessegnon) pour le voyage de samedi à Lorient suscitent des interrogations.

« Cette élimination est vexante »

Paul Le Guen ne le cache pas : « Cette élimination est vexante et inquiétante vu l’état de nos forces. » La force du PSG 2008-2009 sera jugée à sa capacité à rebondir après ce qui représente malgré tout une claque. Afin qu’elle ne demeure qu’une simple ligne sans importance dans les statistiques parisiennes.

LA FICHE

RODEZ (Nat) - PSG 3-1 a.p. (0-1) (1-1)

Spectateurs : 7 000.

Arbitre : M. Ledentu.

Buts. PSG : Traoré (10e). Rodez : Choplin (66e, 115e), Pacos (118e).

Avertissements. PSG : Rothen (31e), Kezman (103e), Armand (110e).

Rodez : Sopalski - Badin, Ramond, Lescure, Gace - Ursule (Castanier, 71e), Belaud, Choplin, Cassan, Lorthioir (Pacios, 79e) - Dupuis (Alet, 91e).

PSG : Landreau - Ceará, Traoré, Camara, Armand (cap.) - Pancrate (Giuly, 66e), Clément (Kezman, 99e), Chantôme, Rothen (Makonda, 80e) - Luyindula, Hoarau.

Arnaud Hermant


Leparisien
Biz Markie
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Foot - L1 - Paris-SG - Sakho va mieux
Mamadou Sakho pourrait être opérationnel contre Lorient samedi. C'est du moins la tendance qui se dégage avant une ultime décision vendredi par le staff médical. «L'évolution est favorable, ça ne va pas trop mal» a confié le médecin du club, Eric Rolland. Remplacé contre Nancy suite à une entorse à la cheville droite, le défenseur du PSG a trottiné normalement ce jeudi. De son côté, Peguy Luyindula reprendra l'entraînement vendredi. Il souffre d'un traumatisme au gros orteil droit, mais il devrait être présent contre les Merlus. - C. MICHEL au camp des Loges.
Befa
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LA SAISON DE TOUS LES CONTRASTES

Habitué depuis trois ans à batailler pour le maintien en championnat mais à rayonner dans les deux coupes, le PSG vit l'inverse cette saison. Un paradoxe qui n'est pas pour déplaire aux joueurs de Paul Le Guen.
Le PSG ne vit vraiment pas une saison comme les autres. Les années précédentes, les Parisiens, moribonds en championnat, se régalaient dans les deux coupes nationales. Une tendance à bien se comporter en Coupe de France comme en Coupe de la Ligue qui avait même frisé l'apothéose en 2008. Tandis que le PSG se battait contre la relégation en L1, il avait ainsi réussi paradoxalement à remporter la Coupe de la Ligue quelques semaines seulement avant d'être battu en finale de l'autre coupe, par Lyon. Un exploit que Paul Le Guen et ses hommes sont sûrs de ne pas réitérer cette année. La saison de coupes à peine entamée que les Parisien ne sont ainsi déjà plus de la partie. Ni dans un coupe ni dans l'autre.

Humilié à domicile par Bordeaux en demi-finales de la Coupe de la Ligue en février dernier, le club parisien a connu mercredi soir un nouveau revers navrant en Coupe de France. Battu à l'issue de la prolongation par Rodez, pensionnaire du National, le PSG, qui n'en sort pas grandi, n'est donc plus en lice que sur deux tableaux : championnat et Coupe de l'UEFA. Et si cette élimination prématurée face à un « petit » ne faisait évidemment pas le bonheur des Parisiens au sortir du stade Paul-Lignon, elle n'avait pas forcément l'air de les perturber plus que ça. Pour Mateja Kezman, entré en jeu durant la prolongation, c'est même « peut-être une bonne chose d'avoir perdu par rapport au championnat. »

Même sentiment chez Sylvain Armand, tellement ravi de pouvoir jouer les premiers rôles en championnat cette saison qu'il en regretterait à peine cette élimination lui aussi. « On n'est pas traumatisés. Ce n'est pas comme l'an passé, lorsque l'on jouait le maintien et qu'on ne pouvait miser que sur les coupes nationales pour égayer notre saison. Après le match, tout le monde parlait même déjà de Lorient dans le vestiaire. C'est bon signe, il reste de bons jours devant nous. » N'être plus en lice dès ce mois de mars dans aucune des deux compétitions phares de l'ancien PSG ne devrait donc pas empêcher de dormir les troupes de Paul Le Guen, uniquement rivées désormais sur le titre et la victoire finale en UEFA. « Des échéances importantes nous attendent, rappelait Fabrice Pancrate mercredi. Cette élimination n'est donc pas un coup d'arrêt mais une piqûre de rappel. »

football365.fr
sylvain
France Football

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Sans guide, sans artiste... 05/03/2009 14:20
4 commentairesNotez:
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Privé de Makelele et de Sessegnon, le Paris Saint-Germain manque d'impact et d'imagination, comme lors de la défaite à Rodez. De quelles solutions Paul Le Guen dispose-t-il pour le déplacement à Lorient, samedi (19 h), en l'absence de son guide et de son artiste suspendus ? (Photo Presse-Sports)

Sans Claude Makelele et Stéphane Sessegnon, le Paris Saint-Germain n'est plus le même. Mercredi en 8ème de finale de la Coupe de France, le Rodez Aveyron Football a poussé le PSG vers la sortie (3-1, a.p.). Cette rencontre a mis en lumière le manque d'impact et d'imagination du club de la capitale, privés de son guide et de son artiste. Véritable sentinelle du PSG, Claude Makelele a réussi son retour dans l'Hexagone. Il forme avec Jérémy Clément l'un des meilleurs duos de milieux défensifs du Championnat de France. L'ancien Blues récupère en moyenne 17 ballons par match (le Parisien, le plus efficace dans ce domaine) et réussit 66 tacles (il est devancé par Clément, 71). Claude Makelele est aussi la première rampe de lancement des offensives parisiennes. Stéphane Sessègnon est, lui, l'artiste du club de la capitale. Depuis le début de saison, le Béninois affole les statistiques. En 25 rencontres de Championnat - il n'a pas joué lors de la 1ère journée à Monaco (0-1) -, l'ancien Manceau a réussi 72 dribbles (un record), 485 passes en phase offensive et créé 45 occasions (dont cinq passes décisives). Son influence est indéniable, puisque lorsqu'il n'était pas là en Championnat (189 minutes), le PSG n'a pas marqué.

Chantôme et Giuly en pôle position

Samedi à Lorient, les deux hommes manqueront à l'appel. La marge de manoeuvre de l'entraîneur parisien semble limitée pour compenser cette perte en talent et en expérience. Pour suppléer Claude Makelele, Clément Chantôme, apparu à quatorze reprises en L1 et cinq en Coupe de l'UEFA cette saison, est en pôle position. Les prestations du milieu de terrain de vingt-et-un ans sont certes intéressantes, mais l'international Espoirs tricolore, blessé plusieurs semaines cet hiver, n'a pas encore retrouvé le niveau (et la confiance ?) qui était le sien la saison dernière. Malgré tout, il devrait être reconduit face aux Merlus lors de la 27e journée de Ligue 1.

Pour pallier la suspension de Stéphane Sessègnon, Paul Le Guen a plus de cartouches. Mercredi en Coupe de France contre les Ruthénois, l'entraîneur parisien a fait confiance à Fabrice Pancrate. Mais l'attaquant de vingt-huit ans n'a que très rarement fait la différence. Il a été remplacé par Ludovic Giuly à la 66e minute. L'ancien Romain, utilisé à ce poste en début de saison, avait du mal à tenir le rythme et a donc été replacé, avec une certaine réussite, dans l'axe aux côtés de Guillaume Hoarau. Pour dépanner, Ludovic Giuly devrait retrouver le flanc droit de l'attaque parisienne. Clément Chantôme et Ludovic Giuly devraient donc être les remplaçants de Claude Makelele et Stéphane Sessègnon, samedi (19h00), à Lorient. Réussiront-ils à faire oublier le guide et l'artiste du Paris Saint-Germain ?

Guillaume Chassaing

(statistiques Opta Sportsdata)
A2V
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Foot - L1 - PSG - Chantôme : «Ça nous fait mal»


Le 4 février dernier, le club de la capitale était privé au Parc des Princes d'une finale de coupe de la Ligue par Bordeaux (3-0). Tout juste un mois après, c'est Rodez, club de National, qui a sorti l'équipe de Paul Le Guen de la coupe de France. Les Parisiens sont-ils fatigués, usés psychologiquement alors que tout reste à faire et que se profilent des matches importants ? Clément Chantôme jette un regard lucide sur la situation.

«On n'a pas un gros effectif et quand ça devient plus difficile, on a moins de marge de manoeuvre, nous a-t-il confié. On l'a vu hier. On est déçu car on a été battu à la loyale. Notre banc est de qualité mais on n'a pas un effectif assez étoffé en cas de coup dur comme en ce moment avec nos suspensions et les blessés. Le coach fait tourner l'effectif, ce qui nous a servi notamment contre Twente. Il faut continuer de le faire car avec des matches tous les 3- 4 jours, il y a de la fatigue. Ce revers nous fait mal. On a l'ambition de jouer les coups à fond...».

Remplaçant en Championnat, titulaire dans les coupes, Chantôme espérait mieux cette saison et s'explique. «C'est sûr, j'envisageais plus de temps de jeu par rapport à ma fin de saison dernière et à ma prolongation. J'ai mal commencé, j'ai eu pas mal de pépins physiques. Maintenant ça va mieux (...) Peut-être que je n'ai pas fait tous les efforts qu'il fallait. Ma polyvalence a aussi pu jouer contre moi. Un coup à droite, un coup à gauche...disons que je n'ai pas envie de ça». Le milieu du PSG songerait t-il à partir si la tendance ne s'inversait pas ? «On verra ça plus tard. On verra déjà qui est à la tête du PSG !»

Propos recueillis par Christophe MICHEL, au camp des Loges.

L'équipe.fr
Biz Markie
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Foot - L1 - Paris-SG - Villeneuve est «rancunier»
Invité jeudi soir sur L'Equipe TV, l'ancien président du Paris-SG, Charles Villeneuve, est brièvement revenu sur les circonstances qui l'ont amené à démissionner de son poste, le 3 février dernier. L'ancien patron des Sports de TF1, qui au passage s'est dit «rancunier», a confié qu'il cherchait toujours le nom de «l'étrangleur ottoman», l'homme qui selon lui l'aurait trahi en envoyant sa lettre de doléances, destinée à l'origine aux seuls membres du Conseil d'admistration, mais qui s'est retrouvée le lendemain étalée dans tous les médias. Une fois retrouvé, «je le livrerai en pâture en public», a-t-il annoncé.

L'ex-journaliste, qui «a récupéré (sa) carte de presse», a également évoqué son avenir, et pourquoi pas un retour éventuel au sein de la direction du club parisien. «Ça dépend comment, a-t-il laissé entendre, mais ce n'est pas nécessairement non», a-t-il conclu. Jusque-là pourtant, il s'était toujours refusé à envisager cette possibilité. Mais après un mois semble-t-il, Paris lui manque déjà.

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