Paris est mal en pointe

Erding, Hoarau, Giuly, Luyindula, Sessegnon, Kezman.. Petit quiz : quel est le dernier de ces six joueurs offensifs à avoir marqué pour le PSG, en Championnat ? Guillaume Hoarau. Le Réunionnais a signé deux buts coup sur coup, à Sochaux d'abord (défaite 3-1, 4e journée), puis face à Arles-Avignon au Parc (victoire 4-0, 5e journée). Depuis, l'avant-centre du PSG est resté muet, choisissant de relativiser ce manque de réalisme -qui frappe aussi Mevlut Erding depuis la 1ère journée- en...saluant la réussite spectaculaire de Nenê. «C'est vrai que Nenê est en pleine bourre actuellement et qu'il nous fait du bien. On a besoin de ce genre de performance.»

Carlos Bianchi : «Nenê n'est pas un buteur»

De ce genre de performances oui, mais il serait bon d'éviter la Nenê-dépendance. Car entre un doublé contre Arles, un but à Lens, puis un autre en Ligue Europa, le Brésilien volant a pris les clés de la maison et presque toute la lumière aussi. Seulement voilà, comme nous le confiait Carlos Bianchi dimanche au Parc des Princes après le match nul concédé face à Nice, «Nenê n'est pas un buteur, ce n'est pas à lui qu'il faut demander de planter.» Entendez par là que Hoarau, Erding, Luyindula sont naturellement «programmés» pour le faire.
Sept matches en trois semaines, dont quatre déplacements...

Antoine Kombouaré cherche toujours la solution pour que son équipe tourne rond.

«J'ai des attaquants, a d'ailleurs souvent rappelé Antoine Kombouaré ces derniers temps. Leur rôle est de marquer des buts. Nenê est très bien dans son registre. C'est des autres que j'attends plus.» Dans cette trêve internationale, nul doute que l'entraîneur parisien aurait aimé avoir tous ses attaquants sous la main pour les mettre en confiance, mais Hoarau et Erding brillent par leur... absence au Camp des Loges. Les deux pointes parisiennes s'appliquent à retrouver de la confiance auprès de leurs sélections respectives. Deux matches les attendent, les temps de jeu seront sans doute différents, mais la bonne idée serait, pour tous les deux, de retrouver le chemin des filets.

Car le PSG ne pourra pas patienter longtemps : entre le déplacement à Toulouse lors de la prochaine journée et la réception de Marseille le 7 novembre, Paris devra jouer deux fois le Borussia Dortmund, Auxerre et Montpellier en Championnat, et Lyon en Coupe de la Ligue, là-bas. En moins d'un mois. Quatre déplacements sont au programme, et pour bien préparer l'hiver, il ne suffit pas de bien défendre. Pour bien voyager et continuer d'avancer, il faut aussi savoir marquer.

Ligue 1 : le PSG a-t-il redoré son blason ?
LEMONDE.FR | 07.10.10 | 15h50 • Mis à jour le 07.10.10 | 17h21

Le PSG fête ses 40 ans dans un contexte tendu. Après une saison dernière marquée par l'augmentation des violences en tribunes et la mort d'un supporteur en marge du match OM-PSG le 17 mars (lire notre article), le président du club, Robin Leproux, a mis en place un plan radical pour pacifier le Parc des princes : les abonnements dans les virages ont été temporairement supprimés, les places sont attribuées de manière aléatoire dans ces tribunes, les déplacements sont encadrés… Deux mois après le début de la saison 2010-2011 de Ligue 1, le club de la capitale, dont les résultat sportifs sont encourageants, semble sur la bonne voie, même si la frange la plus radicale de ses supporteurs n'a pas encore dit son dernier mot.


SPORTIF : DES RÉSULTATS ENCOURAGEANTS

Depuis son match nul contre Nice (0-0) le week-end dernier, le PSG est septième du classement, à deux points de la troisième place. Après tout juste deux mois de compétition, dans un championnat où les gros clubs n'impressionnent pas, ces résultats n'ont pas grand-chose de significatif mais offrent des perspectives plutôt encourageantes. Le club parisien prend peu de buts (6 depuis le début de la saison) et brille, par moment, comme face à Saint-Etienne (3-1) lors de la première journée.

Surtout, il y a Nenê. Le Brésilien, transféré de Monaco cet été, a inscrit sept buts et éclipse ses partenaires de l'attaque, dont la confiance et les performances sont fluctuantes. Mevlut Erding, pourtant titulaire à chaque match, n'a pas marqué depuis la première journée, et Guillaume Hoarau a été particulièrement inefficace lors des deux derniers matches de Ligue 1 (Lens et Nice). "Je serais inquiet si on n'avait pas d'occasion, a déclaré l'entraîneur Antoine Kombouaré samedi dernier. Il y a des joueurs qui se trouvent, qui se recherchent sur le terrain. Il y a beaucoup de complémentarité."

Si le début de saison est correct, l'hiver approche et, avec lui, l'ombre de la traditionnelle crise du club. Le PSG va-t-il y échapper cette année ? Il serait plus convenable d'attendre quelques mois avant de juger la situation sportive d'un club à l'instabilité récurrente.

FINANCES : UN DÉFICIT "STABLE"

Dans son édition de jeudi, Le Parisien révèle que le PSG est toujours en déficit, mais que celui-ci se stabilise. Selon le journal, après un déficit estimé à 27,5 millions d'euros le 30 juin dernier, "les décideurs tablent déjà sur un trou d'environ 20 millions d'euros en juin 2011." Le volume de la masse salariale est la principale explication de ces difficultés : incapable de vendre des joueurs aussi coûteux que Kezman ou Rothen cet été, le PSG n'a pas rempli un de ces objectifs estivaux.

Le quotidien avance qu'une autre explication à ce déficit serait le coût du plan Leproux et la baisse des recettes billetterie. Avec un budget sécurité estimé à 5 millions d'euros, le PSG est le club français qui consacre le plus d'argent dans ce domaine. Le club, très prudent en termes de communication, dément et balaie toute inquiétude : "Nous avons toujours connu un déficit, parfois bien plus élevé que celui-ci. Il y a une petite baisse de la fréquentation du stade mais de nouveaux sponsors sont arrivés et compensent le manque à gagner. Et, pour l'instant, nous connaissons les meilleurs chiffres de ventes de maillots depuis dix ans, en grande partie grâce à Nenê et au design du maillot des 40 ans."

Les difficultés financières du PSG s'inscrivent dans un contexte économique moribond pour les clubs européens. Mercredi, l'Olympique lyonnais a présenté son bilan comptable, en chute libre par rapport à la saison dernière (lire notre article).

VIOLENCE : UNE NETTE AMÉLIORATION MAIS LES CRAINTES SUBSISTENT

Au club, l'heure est à la satisfaction prudente. "Il n'y a pas eu de violence depuis le début de la saison. La priorité était de mettre en place un climat plus agréable et, pour le moment, c'est réussi. Mais nous savons à quel point tout ça est précaire. Il faut être très vigilant, on ne peut pas encore faire de bilan." Le plan Leproux s'était fixé pour but d'exclure la violence du Parc des princes : pour le moment, il porte ses fruits.

Pour autant, la guerre contre les supporteurs les plus radicaux n'est pas encore gagnée, et la crainte de nouvelles violences est permanente. Les anciens abonnés d'Auteuil et de Boulogne ont décidé de boycotter le Parc des princes, et expriment régulièrement leur grogne. Mardi, un collectif a publié un communiqué, expliquant que "la voie adoptée du boycott général des rencontres du PSG est un premier franc succès dans la longue reconquête de nos travées désertes."

Le communiqué invite les anciens pensionnaires d'Auteuil à se rendre à Dortmund le 21 octobre "dans le but de crier haut et fort leur refus du plan Leproux". Le déplacement du club parisien en Allemagne inquiète : en marge de ce match, considéré comme explosif, des affrontements entre supporteurs parisiens pourraient avoir lieu.

AFFLUENCE : LE PARC DES PRINCES DÉSAFFECTÉ

Conséquence de la lutte contre les supporteurs violents, le Parc des princes semble connaître une désaffection depuis le début de la saison. La fréquentation du stade est passée de 30 000 spectateurs en moyenne l'an dernier à 17 000 depuis cet été. La seule grosse affiche de la saison à domicile a été la venue de Bordeaux, le 22 août, qui a réuni 30 000 personnes. La pire affluence pour un PSG-Bordeaux depuis quinze ans.

Là encore le club refuse tout inquiétude, estimant qu'il est trop tôt pour tirer des conséquences de ces chiffres : "Le plan sécurité a entraîné une petite baisse de la fréquentation, qui n'est pas encore significative. Surtout qu'il y a d'autres explications : il y a eu peu d'affiches au Parc, et les matches de Ligue Europa contre des adversaires, comme le Carpates Lviv, attirent peu. Et puis, c'est une tendance propre à la Ligue 1."

Mercredi, sans doute préoccupé par ces problèmes d'affluence, Robin Leproux a tendu la main aux supporteurs parisiens, qu'il rencontrera la saison prochaine. "Le dialogue n'a jamais été rompu. Je souhaite un retour massif des supporteurs, et la question des abonnements pourrait être abordée." Mais le président parisien s'est bien gardé d'avancer une date pour un éventuel retour des abonnements dans les virages.

Imanol Corcostegui (avec AFP)

Bodmer a repris

Blessé au mollet droit à l'entraînement le mois dernier, lors de la précédente trève internationale, Mathieu Bodmer a débuté ce jeudi un programme de reprise. Le milieu de terrain parisien a travaillé à l'écart du groupe en compagnie d'un préparateur physique. En revanche, Marcos Ceara (hanche droite) et Jean-Eudes Maurice (adducteur droit) resteront en soins jusqu'à la fin de la semaine, a annoncé le club de la capitale.

Communiqué - 07/10/2010
PSG-OM et OM-PSG : Fermeture de la tribune visiteur
Réunie le 7 octobre, la Commission des Compétitions de la LFP a pris la mesure suivante concernant les rencontres PSG-OM et OM-PSG :

La Commission des Compétitions a décidé ce jeudi 7 octobre la fermeture de la tribune visiteur aux supporters marseillais pour la rencontre PSG-OM (12e journée - fixée le 7 novembre à 21h00) et de la tribune visiteur aux supporters parisiens pour la rencontre OM-PSG (28e journée).

Cette mesure, dont les pouvoirs publics ont été naturellement informés au préalable, a pour objectif d'assurer la meilleure sécurité de tous après les graves incidents survenus au cours des dernières saisons.

Cette décision s'inscrit dans la politique de lutte contre la violence menée conjointement par l'Etat, la LFP et les clubs.

Ligue 1
07/10/2010 - 19:28
Anigo répond à Leproux

Le directeur sportif de l'OM José Anigo a réagi sur le site de l'OM aux propos de Robin Leproux, président du PSG, dans l'Equipe ce matin.

"Leproux perd ses nerfs pour tenir de tels propos. Si Robin Leproux a eu le courage de virer les hooligans de son stade, cela ne lui donne pas le droit de donner des leçons aux autres. Nous n’avons pas de problèmes avec nos supporters et nous sommes venus à 2000 au Parc des Princes pendant des années sans provoquer d’incidents. Les supporters olympiens se déplacent toujours très nombreux à travers la France et l’Europe pour encourager leur équipe, et je souhaite qu’ils puissent continuer à le faire, même au Parc de Princes."

Robin Leproux avait répondu aux attaques de José Anigo, qui s'était plaint de l'horaire du match, avancé à 17h ou 19h, et de la réduction du quota de places pour les supporters marseillais. "S'il a bien tenu ces propos, Anigo a, une fois de plus, raté l'occasion de se taire", avait dit le président du PSG.

Leproux : «Pas une décision du PSG»

Le président du PSG Robin Leproux a accueilli avec philosophie la décision de la LFP de fermer la tribune visiteurs pour les matches PSG-OM (12e j.) et OM-PSG (28e j.) cette saison. Il «prend acte» de cette mesure, tout en précisant qu'elle n'est aucunement «une décision du Paris Saint-Germain». «Vendredi dernier, il y avait eu une réunion au ministère de l'Intérieur et on travaillait sur un nombre de supporters marseillais situé entre 500 et 1000, a expliqué Leproux jeudi soir. Une décision a été prise pour avoir un risque zéro en la matière. Mais il y avait aussi la question de l'horaire. Je dis les choses très simplement, le Parc sera plein et quand les 45 000 personnes entreront, je souhaiterais qu'il fasse jour. Mais ça, ce sera une décision de la Préfecture et du ministère de l'Intérieur. On prend acte, mais ni sur l'horaire ni sur la fermeture des tribunes visiteurs, ce n'est une décision du Paris Saint-Germain.»

«On se dit qu'on doit être capable de s'accueillir les uns les autres, sinon, c'est une victoire des éléments violents.»

Robin Leproux assure qu'il «peut comprendre» la décision de la LFP, mais espère vivement que supporters parisiens et marseillais pourront rapidement se rendre en terrain adverse en toute sécurité : «L'aspect qu'on ne peut regretter, c'est de vouloir mettre le public en sécurité et éviter des incidents au Parc. Mais on se dit qu'on doit être capable de s'accueillir les uns les autres, sinon, c'est une victoire des éléments violents. Mais il y a des circonstances extrêmes, inquiétantes. On peut comprendre que ce soit la décision qui a été prise.» Concernant le comportement de ses propres supporters en marge de la rencontre, le président parisien s'est montré optimiste. «On reste très vigilant, a-t-il assuré. On a beaucoup évolué. Il y a des mesures qui ont été prises pour réunir des bonnes conditions autour et dans le Parc.»

Hoarau, pas l'ombre d'un doute



Décevant contre la Biélorussie (0-1), puis forfait en Bosnie (2-0), Guillaume Hoarau sait que la confiance que lui confère Laurent Blanc «ne sera pas éternelle». Mais il «ne doute pas».

C'est un fait reconnu par Laurent Blanc : La victoire en Bosnie-Herzégovine (2-0), le mois dernier, a d'une certaine manière désigné ses gagnants et ses perdants. Rien de définitif, mais quelques sueurs froides pour les absents. Guillaume Hoarau en faisait partie, sans que cela ne lui porte à préjudice. Touché à une épaule, l'attaquant parisien avait été contraint de quitter le groupe Bleu au coeur de la tempête, au lendemain de la défaite concédée contre la Biélorussie (0-1), au Stade de France. Evidemment, ce n'était «pas le scénario» envisagé par le Réunionnais, d'autant qu'il sortait, il l'avoue, «d'un match moyen».

Faire partie de la liste «a été un soulagement. Le sélectionneur a assez d'expérience et de recul pour ne pas s'arrêter à un match et pour voir plus loin que ça.»

«Mais des moments difficiles, j'en ai connus et je m'en suis toujours relevé, souligne-t-il. Un de plus... Partir m'a fait mal au coeur, mais honnêtement, je ne me suis pas posé de questions. Même si le coach a des choix à faire, je savais qu'il n'avait pas une liste de 20 joueurs arrêtée. J'étais sûr que j'aurais du temps de jeu à un moment ou à un autre...» Compte tenu de sa panne d'efficacité sous maillot parisien, le timing de l'annonce de la liste des 23 joueurs retenus pour France-Roumanie et France-Luxembourg ne jouait pas franchement en sa faveur. Blanc ne lui en a pas tenu rigueur. «Ça a été un soulagement, admet-il. Le sélectionneur a assez d'expérience et de recul pour ne pas s'arrêter à un match et pour voir plus loin que ça». Hoarau sait cependant que «la carte confiance» dont il jouit actuellement ne sera «pas éternelle».

Titulaire en Norvège, puis contre la Biélorussie, l'ancien Havrais a, a priori, peu de chances de fêter une troisième titularisation d'affilée samedi soir. S'il est là, il le doit autant à ses qualités qu'à son profil atypique, qui n'est pas sans rappeler celui de Marouane Chamakh. «Je le connais bien. Lui-même me chambre là-dessus, rigole le Parisien. Il joue à Arsenal, donc quelque part, tant mieux si on me compare à lui...». Dans l'espoir d'une ascension similaire, il profite de sa présence à Clairefontaine pour «emmagasiner un maximum de choses pour avancer». «Lors d'une opposition, j'ai marqué mon premier but à Hugo Lloris, dit-il fièrement. Ça fait du bien, même si ce n'était qu'un entraînement». C'est sa manière de fonctionner : «Dès que ça ne va pas le week-end, je sais que j'ai toute la semaine pour me remettre dedans.» Une manière comme une autre de se préserver du «doute».

Echange de coups et de plaintes : Makelele en conflit avec une ex



Claude Makelele et une ex-petite amie britannique ont porté plainte l'un contre l'autre à la suite d'une dispute survenue mercredi à la Celle-Saint-Cloud (Yvelines).

Le capitaine du PSG est venu déposer plainte dans la soirée au commissariat de la commune, accusant cette jeune femme de 35 ans de s’être introduite à son domicile, vers 20 h 30, par une porte, laissée ouverte, avant de lui sauter à la gorge.
Il assure qu'elle l'aurait griffé au visage avant qu’il ne parvienne à la maîtriser.

L'ex-petite amie a affirmé de son côté que des coups et des claques ont été échangés alors qu'elle était venue rechercher des affaires lui appartenant. Selon des sources policières, au cours de la bagarre, elle a été blessée à la mâchoire et transportée à l'hôpital André-Mignot du Chesnay (Yvelines). Elle a été traitée pour un hématome et s'est vu reconnaître quatre jours d'incapacité totale de travail, avant de porter plainte de son côté.

L'Intérieur soutient la LFP

Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur a apporté son soutien à la LFP quant à sa décision de fermer les tribunes visiteurs pour les rencontres de Ligue 1 entre le PSG et l'Olympique de Marseille cette saison. Cette décision «s'inscrit dans le cadre des mesures de sécurité mises en oeuvre ces derniers mois pour assurer la sécurité dans et aux abords des stades», mesures qui «ont permis d'éviter tout incident majeur ces derniers mois. Le ministère de l'Interieur et la préfecture de police (de Paris) prendront naturellement toutes les mesures nécessaires pour accompagner la décision et éviter des incidents durant les confrontations entre les deux clubs», a donc fait valoir l'Intérieur. (Avec AFP)

Makelele : «Dur pour les supporters»


A l'issue de l'entraînement vendredi, Claude Makelele a réagi à la décision de la LFP d'interdire la tribune visiteurs du Parc des Princes lors de PSG-OM, le 7 novembre prochain, ainsi que celle du Vélodrome pour OM-PSG, le 20 mars 2011. Une mesure qui selon la Ligue «s'inscrit dans la politique de lutte contre la violence menée conjointement par l'Etat, la LFP et les clubs».

«C'est dur pour les supporters, nous a confié le capitaine du PSG, mais il ne faudrait pas que cela pénalise les clubs. Si c'est pour éviter des incidents, des bagarres, c'est sûr que c'est normal d'interdire mais ça pénalise les vrais supporters». Makelele estime que cette décision va «au bout de la logique sécuritaire» et qu'il y aura «moins d'ambiance». - Ch. MI. au camp des Loges

Questions autour d’une interdiction

Qu’est-ce qui a poussé la Ligue de football professionnel (LFP), en moins d’une semaine, à réduire puis annuler le contingent de supporteurs visiteurs pour les deux matchs entre Paris et Marseille cette saison ?
Le vendredi 1er octobre, lors d’une réunion au ministère de l’Intérieur, Jean-Pierre Hugues, le DG de la LFP, annonce vouloir limiter le nombre de Marseillais (entre 500 et 1000) au Parc pour le match du 7 novembre.
Jeudi soir, par un communiqué, la Ligue surprend tout le monde en annulant les déplacements pour les deux clasicos.
Pourquoi en est-elle arrivée à une mesure si radicale ?

Les pouvoirs publics ont-ils poussé dans ce sens ?
Le 1er octobre lors du rendez-vous au ministère, Michel Bart, le directeur de cabinet, répond à la proposition de Jean-Pierre Hugues en lui disant en substance : « On fera une réunion spécifique pour PSG - OM quand vous aurez décidé du nombre de supporteurs marseillais à Paris. C’est à vous de trancher, comme vous le permettent vos règlements. » Cette intervention ministérielle a-t-elle influencé la Ligue, qui a préféré se protéger ?
« On a suivi les avis que l’on nous a transmis après ce rendez-vous. Les pouvoirs publics nous ont fait des recommandations dans ce sens », signale André Préaud, le président de la commission des compétitions (COC). Pourtant, si cette décision semble être justifiée après les graves incidents qui ont émaillé ces clasicos la saison dernière, elle n’émane pas du ministère, même si ce dernier a soutenu ce choix hier via un communiqué.
La Ligue a également voulu mettre fin aux polémiques naissantes entre les dirigeants des deux clubs. « Notre décision a pour but d’éviter toutes ces réactions irrationnelles », dit la LFP.

La Ligue a-t-elle voulu satisfaire Canal + ?
En empêchant le déplacement des fans marseillais, la Ligue peut maintenir le match à 21 heures. Il n’y a plus de raison de l’avancer à 17 heures, une solution évoquée lors de la réunion au ministère.
La chaîne cryptée avait d’ailleurs envoyé un courrier à la Ligue pour lui demander de maintenir le match en soirée.
Alors que se pose la question cruciale de la renégociation des droits télé pour 2012-2016 et son lot d’inquiétudes quant à leur possible baisse (ils sont de 668 M€ par an actuellement), plusieurs acteurs de ce PSG - OM pensent que la LFP a voulu « faire plaisir » à son partenaire. « On n’a pas tenu compte de cette lettre », se défend André Préaud, le patron de la COC. Canal + n’a pas désiré commenter cette décision, qui arrange pourtant les deux parties. A cette heure un dimanche, la Ligue valorise mieux la L 1 et Canal + est assuré d’une meilleure audience.

Dépêche
Marseille : Les Dodger's en colère


Les Dodger's, groupe de supporters marseillais, ont réagi avec véhémence à la décision prise par la LFP, qui a interdit le déplacement des supporters de l'OM à Paris le 7 novembre pour le Clasico.

Christian Cataldo, président des Dodger's, n'a pas apprécié la décision de la LFP, qui a interdit le déplacement des supporters de l'OM à Paris le 7 novembre pour le Clasico, est outré et l'a fait savoir dans les colonnes de La Provence. « Je suis dégoûté. Encore une fois, ce sont les Marseillais qui en subissent les conséquences, a-t-il déclaré. Cela prouve la mentalité de la LFP qui est xénophobe et raciste envers les Marseillais. On ne peut rien nous reprocher, on l'a encore vu la saison dernière. On n'est pas monté et on a évité le carnage. Vu que les supporters parisiens sont violents, il faudrait interdire le Parc des Princes à tous les fans adverses. Mais si on veut monter à Paris, on le fera, en prenant des billets grâce à la famille ou des amis qui habitent la capitale. Vous croyez qu'il n'y aura pas de Marseillais au Parc? Mais ils rêvent. »

C.L (Rédaction Football365.fr)

Edel au siège de l'UEFA lundi

Edel Apoula se rendra en Suisse, lundi, au siège de l'UEFA à Nyon, accompagné de son avocat et de celui du Paris-SG afin de s'expliquer au sujet du récent recours du FC Séville, devant l'instance du football européen, concernant son âge et son identité. Ce nouvel épisode, évoqué samedi par Le Parisien, fait suite au différend qui oppose Edel à Nicolas Philibert, son ancien entraîneur, depuis près d'un an. Le club espagnol, battu (0-1) à domicile par le PSG en Ligue Europa, avait posé une réclamation, retoquée par l'UEFA, avant de faire appel.

Veyrat charge Leproux
09/10/2010 15:34

Après José Anigo (voir lien), c'est au tour d'Antoine Veyrat (Photo Presse-Sports) de s'en prendre directement à Robin Leproux. Selon lui, son homologue parisien est le premier responsable de l'interdiction pour les supporters marseillais de se rendre à Paris pour PSG-OM. «Dans cette histoire, j'en veux beaucoup au président du PSG, Robin Leproux. Il dit que ce n'est pas sa décision, mais c'est lui qui a placé ce sujet à l'ordre du jour alors que ce n'était pas nécessaire ! Ce PSG-OM aurait dû être traité comme un match normal. Il n'a pas fait tant d'histoires quand Bordeaux ou Nice sont venus au Parc des Princes. Il a instrumentalisé cette rencontre pour des raisons qui ne sont absolument pas liées aux supporters de l'OM. Il est hors de question qu'on se laisse faire», a déclaré le secrétaire général du club phocéen dans les colonnes de La Provence.

Rothen - PSG : un match de juristes

L’avocat de Jérôme Rothen, Me Alexis Rutman, a reçu jeudi le rapport de l’huissier que le joueur a fait envoyer au camp des Loges le 1er octobre (nos éditions du 2 octobre). L’officier de justice a fourni un document détaillé dans lequel on peut lire par exemple que la fontaine à eau ou le sauna des locaux où séjournent Rothen et l’équipe réserve parisienne ne fonctionnent pas.

Ses conclusions sont sans équivoque : le joueur ne jouit pas des mêmes conditions d’entraînement que ses coéquipiers professionnels, comme l’exige pourtant la charte du football pro. Aujourd’hui, Rothen et le PSG campent chacun sur leurs positions.

Que veut le joueur ? Il souhaite retrouver le groupe pro pour atteindre le niveau de forme qui lui permettra de trouver un nouveau club. Le joueur, qui sort d’une saison délicate passée dans des équipes à l’étranger (Glasgow Rangers en Ecosse puis Ankaraguçu en Turquie), veut aller vite. « Jérôme trouve sa situation dégradante, explique Me Rutman. On aimerait que le club le réintègre spontanément. Et s’il lui formule une proposition financière acceptable, mon client s’en ira. »

Quelle est la position du club ? « On ne le réintégrera pas, c’est une décision sportive. S’il faut aller devant la commission juridique de la Ligue de football professionnel (LFP), on ira, nous confie Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement. Après, Jérôme a le droit de faire venir un huissier. Nous, on estime être en adéquation avec la charte. » Avant de laisser Rothen avec l’équipe réserve après le 31 août, date de clôture du marché estival des transferts, le PSG a fait valider sa décision par des juristes pour qui le club respecte les conditions exigées par les règlements du foot pro.

Comment cette affaire peut-elle se régler ? « Le texte de la charte peut prêter à débat et tout le monde peut penser être dans son droit », analyse un délégué syndical de l’UNFP, le syndicat des joueurs. En fait, soit le PSG et Rothen renouent le contact pour trouver un accord financier amiable, soit c’est la commission juridique de la Ligue qui tranchera le litige. Parallèlement, les deux parties travaillent aujourd’hui pour trouver un nouveau point de chute au joueur, âgé de 32 ans. Actuellement, rien ne va dans le sens de l’ancien Monégasque. Jeudi, la 3e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris l’a débouté de toutes ses demandes à l’encontre de son ancien agent, Axel Lablatinière, et la société IMG, à laquelle appartenait ce dernier à l’époque des faits. Rothen avait attaqué au pénal ses anciens conseillers sportifs pour faux en écriture.

Coupet, un remplaçant irréprochable

Il n’a rien changé à ses habitudes. Toujours le même sérieux pendant les séances d’entraînement, toujours le même sourire en dehors. A priori, Grégory Coupet, qui fêtera ses 38 ans le 31 décembre, est toujours le même. A un détail près : il ne joue plus. Sa dernière apparition remonte au 29 août à Sochaux.
Dans le Doubs, l’ancien international a réalisé l’un des plus mauvais matchs de sa carrière. Il n’avait déjà pas été très brillant une semaine plus tôt face à Bordeaux (1-2). En début de saison, Kombouaré avait prévenu ses deux gardiens que la concurrence était ouverte. Il n’a donc pas hésité à trancher. Et, depuis le mois de septembre, Coupet cire le banc. Sans broncher. Définitivement remis de sa fracture de la cheville gauche contractée en novembre 2009, il imaginait sa dernière saison chez les professionnels comme un ultime tour de piste. Il n’en est pour l’heure qu’un simple spectateur. « Il n’a pas le blues et ne montre pas le moindre signe de lassitude, affirme pourtant l’un de ses proches. Il ne subit pas la situation et reste positif. Il aime toujours ce qu’il fait et il est content de ce que réalise l’équipe. »

Titulaire à Lyon en Coupe de la Ligue?

Nicolas Dehon, son ancien entraîneur aujourd’hui à l’OM, n’a aucun doute sur son état d’esprit. « Par rapport à sa blessure de la saison dernière, il relativise et prend bien tout ça. Parce que, quelque part, ce n’est que du bonus pour lui. »
Avec Edel, les relations restent confraternelles. « Greg n’est pas un tordu, c’est un grand monsieur et il a toujours été clean avec Edel, souligne Dehon. Je suis sûr qu’il continue à l’aider comme il l’a toujours fait. » En vrai passionné de rugby, Coupet œuvre à sa manière pour le collectif. Le 26 septembre, dans le vestiaire du stade Bollaert, il a crié plus fort que les autres pour célébrer la victoire face à Lens (2-0).
Lucide, il sait que plus le temps passe, plus il sera délicat de déloger Edel. Mais l’ancien gardien des Bleus ne baisse pas les bras. Ce n’est pas dans son tempérament. Comme avant, il arrive chaque matin une demi-heure avant les autres au camp des Loges. Il fait alors le tour de tous les bureaux pour saluer le personnel et s’astreint à de sérieuses séances de musculation.
Après 19 saisons au plus haut niveau, il sait que, tôt ou tard, Kombouaré refera appel à lui. Ce pourrait être le 27 octobre, à Gerland, pour le choc en Coupe de la Ligue face à Lyon. Mais son véritable rêve est de disputer le dernier match de championnat contre Saint-Etienne le 29 mai 2011 à Geoffroy-Guichard. Là où tout a commencé le 26 mars 1994.

PSG - OM bien à 21h00

Alors que la Ligue avait un temps envisagé d'organiser la rencontre entre le Paris-SG et l'Olympique de Marseille en journée pour limiter les risques de débordements, la fermeture de la tribune visiteurs au Parc des Princes a clos le débat : le match aller entre les deux rivaux historiques aura bien lieu à 21h00, le dimanche 7 novembre, selon le calendrier publié lundi par la LFP.

Affaire Edel : l'appel du FC Séville rejeté

L'UEFA a rejeté lundi l'appel du FC Séville dans le cadre de l'affaire Edel, confirmant la décision prise en première instance. Après sa rencontre face au PSG en Europa Ligue le 16 septembre dernier (victoire 1-0 de Paris en Espagne), le FC Séville, informé de l'imbroglio sur la véritable identité et l'âge réel d'Apoula Edel, avait déposé une réclamation devant l'UEFA.

Encore un recours possible pour Séville

L'instance européenne avait déjà rejeté la première réclamation de la formation ibérique mais cette dernière avait décidé de faire appel. Ce lundi, le joueur est allé plaider sa cause devant les responsables de l'UEFA, à Nyon (Suisse). Edel a été entendu pendant quatre-vingt dix minutes et a présenté ses papiers officiels. La démonstration a convaincu les responsables de l'UEFA, qui ont estimé que le gardien et le club parisien étaient de bonne foi. Le FC Séville a désormais encore un recours possible : porter l'affaire devant le tribunal arbitral du sport.

Plusieurs plaintes, déposées à la fois par Apoula Edel et par Nicolas Philibert, son ancien entraîneur et agent, sont toujours en cours d'instruction. Philibert accuse Edel d'avoir fait changer son âge et son identité à l'occasion d'un passage en Arménie.

Foot - L1 - PSG

Nenê et Makelele absents

C'est un groupe composé d'une quinzaine de joueurs qu'Antoine Kombouaré a dirigé lundi après-midi au Camp des Loges. Une séance débutée à 16h00 sous le soleil avec au programme un long footing et des petits jeux pour conclure. Si Mathieu Bodmer et Ceara ont pris part à la séance collective, Claude Makelele a, lui, brillé par son... absence sur le terrain. Comme Nenê (lui aussi dispensé de l'entraînement), le capitaine du PSG était «excusé» par le club. - O.S., au Camp des Loges

Tribunes fermées/PSG-OM: un boycott ?
AFP
11/10/2010 | Mise à jour : 22:03 Réagir

L'Olympique de Marseille et ses groupes de supporteurs ont brandi aujourd'hui la menace d'un boycott de la rencontre PSG-OM du 7 novembre, pour protester contre la décision de la ligue de fermer les tribunes visiteurs pour les matches entre les deux équipes. La direction de l'OM et ses groupes supporteurs ont également confirmé, après une réunion commune au siège du club, qu'ils allaient faire appel de cette décision de la Ligue de football professionnel (LFP).

Dans un communiqué commun, le club et les 9 groupes évoquent la possibilité que l'OM ne se déplace pas au Parc des Princes le 7 novembre: "Si les conditions de sécurité ne sont pas réunies pour nos supporteurs, alors le club estime qu'elles ne le sont pas aujourd'hui pour le staff, les joueurs, et les dirigeants".

Comme l'avait annoncé vendredi son président Jean-Claude Dassier, l'OM va saisir mardi la commission d'appel de la LFP. Les 9 groupes de supporteurs vont de leur côté saisir le tribunal administratif.

Jeudi, la Ligue avait décidé de fermer les tribunes visiteurs lors des matches entre le PSG et l'OM cette saison, afin "d'assurer la meilleure sécurité de tous après les graves incidents survenus au cours des dernières saisons".

"Il nous semble injuste de stigmatiser le comportement des supporteurs marseillais, qui sont les seuls en France à subir ce type d'ostracisme", expliquent le club et ses supporteurs dans leur communiqué. Soutenue par le ministère de l'Intérieur, la décision de la LFP s'applique aux rencontres PSG-OM du 7 novembre et OM-PSG du 19 mars.

Clasico : vers un boycott de l'OM ?



Dans un communiqué commun, le club et neuf groupes de supporters évoquent la possibilité que l'OM ne se déplace pas au Parc le 7 novembre.

Suite à la décision prise par la Ligue professionnelle (LFP), soutenue par le ministère de l'Intérieur, d'interdire les supporters marseillais de déplacement à Paris le 7 novembre, l'OM a annoncé lundi soir qu'il pourrait boycotter la rencontre. «Si les conditions de sécurité ne sont pas réunies pour nos supporteurs, alors le club estime qu'elles ne le sont pas aujourd'hui pour le staff, les joueurs, et les dirigeants, a expliqué le club olympien dans un communiqué. Il nous semble injuste de stigmatiser le comportement des supporteurs marseillais, qui sont les seuls en France à subir ce type d'ostracisme».

Après avoir longuement réfléchi aux différentes possibilités qui s'offraient à l'OM, la direction du club a finalement opté pour une solution radicale, en accord avec ses neuf associations de supporters. Comme l'avait annoncé vendredi son président Jean-Claude Dassier, l'OM va d'abord saisir mardi la commission d'appel de la LFP, tandis que les groupes en question vont de leur côté saisir le tribunal administratif. Et si d'aventure aucun compromis n'est trouvé, le Clasico pourrait bien ne jamais avoir lieu.

En 2006, les Minots avaient assuré

En 2006, les dirigeants phocéens s'étaient déjà distingués en envoyant les jeunes Minots réservistes au Parc des Princes, qui avaient d'ailleurs étonné tout le monde en tenant la dragée haute au PSG (0-0). Une décision qui faisait suite à la même décision de la part de la Ligue. Cette fois, l'Etat-Major veut encore frapper plus fort. Reste maintenant à savoir si le menace prendra un jour effet. Et si oui, quelques conséquences elle aura.

« Edel m’a dit : Vous allez finir en prison »
NICOLAS PHILIBERT L’ex-entraîneur d’Edel


Il n’y a pas eu de surprise, hier après-midi, au siège de l’UEFA à Nyon (Suisse). L’appel du FC Séville, défait en Ligue Europa par le PSG (1-0) le mois dernier, a été rejeté. Le club espagnol contestait l’âge et l’identité réels d’Edel, le portier parisien. Ce dernier, assisté de son avocat personnel, de celui de son club et de Philippe Boindrieux, le directeur général du PSG, s’est déplacé en Suisse devant la commission d’appel de l’UEFA.
Pendant près de deux heures, Edel et ses conseillers ont expliqué qu’il avait bien 24 ans et non 30. En face, le FC Séville a présenté comme témoin… Nicolas Philibert, l’ex-entraîneur d’Edel, à l’origine de l’affaire.

Le FC Séville peut encore saisir le Tribunal arbitral du sport

Les deux hommes, qui ne s’étaient pas revus depuis plus d’un an et une entrevue houleuse à Montpellier, ne se sont pas salués. « Il m’a simplement dit devant une porte : Ne vous inquiétez pas, vous allez finir en prison ! », relate Philibert. A l’audience, le gardien du PSG a présenté ses documents d’identité déjà validés par la Fédération française et a répondu pendant dix minutes aux questions. Il a conclu son intervention par un monologue sur le thème : « Laissez-moi jouer au football en paix ! »
Philibert a, lui, affirmé aux douze membres de la commission d’appel qu’Edel s’appelait en réalité Ambroise Beyamena et avait six ans de plus. « Maintenant, ce n’est plus une simple affaire d’honneur, estime Philibert. Edel a porté plainte contre moi pour tentative de chantage et d’extorsion de fonds. Je risque vraiment sept ans de prison alors que je suis innocent. L’UEFA n’a pas les moyens d’enquêter. La police, elle, peut lancer une enquête au Cameroun. Si elle le fait, la vérité apparaîtra. Je suis au pied du mur. Je n’ai plus rien à perdre. »
Le verdict est tombé après moins de quinze minutes de délibération : l’UEFA ne voit aucune raison de douter de l’âge d’Edel et a donc débouté Séville. « La légèreté des Espagnols a été sanctionnée, se satisfait Philippe Boindrieux. J’espère maintenant qu’ils ne feront pas appel devant le Tribunal arbitral du sport comme ils l’ont menacé. Il faut savoir stopper une mauvaise action. »

Christophe Bérard

Jérôme Rothen, en conflit avec le PSG et cantonné à la réserve, espère trouver un accord à l’amiable « dans les prochains jours » pour résilier son contrat mais n’exclut pas sinon « d’aller plus loin dans les procédures », a-t-il indiqué hier sur France Bleu.

PSG Express

Hier. Ateliers pendant 90 minutes. Ceará et Maurice ont couru.
Aujourd’hui. Entraînements à 10 h 15 et 16 heures au camp des Loges.
Infirmerie. Ceará et Areola (hanche), Maurice (adducteurs).
Absents. Sakho et Hoarau (équipe de France), Erding (Turquie), Makonda (équipe de France espoirs), Sessegnon (Bénin), Tiéné (Côte d’Ivoire), Edel (Commission d’appel de l’UEFA), Nenê et Makelele (raisons personnelles).
Suspendu. Makelele face à Toulouse.
Rendez-vous. Toulouse - PSG, 9e journée de L 1, samedi 16 octobre, à 21 heures, en direct sur Orange.

R. Fèvre : « Un état d'esprit extraordinaire »

Le préparateur physique du PSG Raphaël Fèvre évoque son travail au quotidien au sein du groupe pro, et se penche sur les façons de gérer une trêve internationale.

Raphaël, les joueurs du PSG reprennent l’entraînement après deux jours de repos. Quel a été le programme de la séance de lundi ?
« Nous avons axé la reprise autour d’un travail de technique et de conservation du ballon. Après deux jours de repos, l’organisme est toujours un peu plus long à se mettre en route. Nous avons donc démarré tranquillement. »

Comment gère-t-on une trêve internationale ?
« C’est compliqué. Déjà,quelques joueurs sont absents en raison des sélections. Ils ne reviendront que mercredi ou jeudi. Lors de la première semaine, on a insisté sur un travail de régénération. Nous avons également essayé de réaliser des travaux un peu plus ludiques, comme une sortie en VTT, qui était très sympa. Durant cette deuxième semaine, on va travailler de nouveau la puissance et cibler le travail sur la force et la vitesse. »

La sortie en VTT aurait-elle pu être réalisée en plein cœur de la saison ?
« C’est plus compliqué. Les joueurs n’ont pas l’habitude de faire du vélo. Les efforts n’ont rien à voir avec ceux réalisés dans le football. De plus, les petits groupes sont plus faciles à gérer. Il y avait peu de joueurs, ce qui nous a permis de faire une bonne séance à vélo. »

Après plus de trois mois de compétition, comment juges-tu la forme des joueurs ?
« C’est bien ! Ils ne sont pas tous au maximum de leurs possibilités. Certains mettent un peu plus de temps à trouver leur rythme mais, dans l’ensemble, c’est positif. Ils ont les jambes et réalisent les efforts. Cette année, l’état d’esprit du groupe est vraiment extraordinaire. Pour travailler, c’est l’idéal. »

Interviens-tu sur le plan mental ?
« C’est une grosse partie du travail. Il ne faut pas croire que le préparateur physique sert uniquement à mettre en place des séances de vitesse. Les programmes sont réalisés pour que les joueurs se sentent bien mentalement. On sait que le mental fait la différence sur le long terme. »

Le PSG va évoluer sur des pelouses synthétiques cette saison, à Lorient et Nancy. La préparation sera-t-elle différente ?
« Nous sommes en train de réfléchir à la question. Quelques joueurs ne sont pas adeptes de cette surface, notamment ceux qui ont des soucis de genou ou de dos. Néanmoins, nous avions réalisé un match l’an dernier en plein hiver sur synthétique, à Vesoul. Nous n’avions quasiment rien changé lors de la préparation et le match s’était bien passé (victoire 1-0 en Coupe de France). Nous ne passerons donc pas une semaine de travail sur synthétique, mais peut-être un entraînement pour travailler les coups de pied arrêtés et certaines phases de jeu. »
JR/VG

Philibert ira jusqu'au bout

Alors que l'UEFA a rejeté la réclamation en appel du FC Séville concernant l'identité d'Apoula Edel, Nicolas Philibert a encore répété dans les colonnes du Parisien, mardi, ses accusations envers son ancien poulain, qu'il accuse de vivre sous une fausse identité. Témoin du FC Séville devant l'instance européenne lundi, l'ancien entraîneur d'Edel au Cameroun a donc recroisé son ancien joueur pour la première fois depuis plus d'un an. «Il m'a simplement dit devant une porte : ''Ne vous inquiétez pas, vous allez finir en prison !''», déclare Philibert.

Pas de quoi faire reculer ce dernier, désormais embarqué dans un conflit juridique avec son ancien joueur. Il confirme ses accusations, tout en sachant qu'il risque gros : «Ce n'est plus une question d'honneur. Edel a porté plainte contre moi pour tentative de chantage et d'extorsion de fonds. Je risque sept ans de prison alors que je suis innocent. L'UEFA n'a pas les moyens d'enquêter. La police, elle, peut lancer une enquête au Cameroun. Si elle le fait, la vérité apparaîtra. Je n'ai plus rien à perdre.»

Foot - L1 - PSG
Rothen bientôt libre ?

Sur les ondes de France Bleu, Jérôme Rothen a laissé entendre que sa situation pourrait être clarifiée. Le milieu de terrain de 32 ans évolue avec la réserve depuis le début de saison, Antoine Kombouaré ne comptant plus sur lui. «Un accord va être trouvé dans les prochains jours», a affirmé Rothen, qui serait en discussion avec un club de Ligue 1, Valenciennes, et un autre de National, Strasbourg.

Foot - L1 - PSG
Reprise pour Nenê

Alors que ses camarades ont repris l'entraînement lundi après deux jours de repos, Nenê a repris mardi matin par un footing. Le Brésilien, qui a passé le week-end au pays, a rejoint directement le Camp des Loges depuis l'aéroport.
Nenê avait obtenu le droit d'aller voir sa famille.
A noter que Claude Makelele, suspendu contre Toulouse samedi, est resté en salle pour faire du vélo.
- C. MICHEL, au camp des Loges

Le PSG ne croit pas au boycott de l'OM

La menace agitée lundi soir par Marseille et ses supporteurs de boycotter le PSG-OM du 7 novembre se dégonfle aussi vite qu'elle a été lancée. Par solidarité avec ses supporteurs interdits de déplacement dans la capitale pour raisons de sécurité (mesure également valable pour les fans parisiens lors du match retour), les dirigeants marseillais ont en effet cosigné un communiqué qui a créé beaucoup d'agitation.

Pourtant, il était difficile de trouver hier un responsable olympien prêt à affirmer que l'équipe-type de l'OM ne se présentera pas au Parc des Princes le dimanche 7 novembre à 21 heures. Seul José Anigo, le directeur sportif du club, n'exclut pas - et encore du bout des lèvres - cette hypothèse. « Nous comprenons la déception des supporteurs mais nous, nous sommes des compétiteurs, explique Guy Stéphan, l'adjoint de Didier Deschamps. Notre rôle est de disputer des matchs et de les gagner. » Le club marseillais va faire appel, auprès de la Ligue, de la fermeture de la tribune visiteurs du Parc. De leur coté, les associations de supporteurs de l'OM vont saisir, pour les mêmes motifs, le tribunal administratif. Et c'est l'OM qui paiera les honoraires de Me Olivier Grimaldi, l'avocat des supporteurs dans cette affaire !

La démarche du club phocéen se veut surtout symbolique car, réglementairement, la Ligue de football professionnel (LFP) est parfaitement en droit de fermer une tribune visiteurs pour raisons de sécurité. Du coté du PSG, on se refuse à commenter les derniers évenements afin de ne pas être accusé de mettre de l'huile sur le feu de la colère marseillaise. Mais au club, personne n'imagine l'OM boycotter le clasico. « Si à la fin de la saison, il manquait trois points à l'OM pour conserver son titre ou disputer la Ligue des champions parce que le club n'a pas voulu venir au Parc, le gâchis serait énorme, explique un dirigeant. Ce serait une folie inimaginable. »

Mathieu Bodmer revoit la lumière

Est-ce enfin le bout du tunnel pour Mathieu Bodmer ? L'ex-Lyonnais, blessé au mollet gauche depuis le 29 août à Sochaux (1-3), a repris l'entraînement collectif en début de semaine. Manifestement ravi d'enfiler une chasuble et de disputer des oppositions avec ses partenaires, il savoure la fin de ses problèmes physiques : « Le plus dur depuis un mois, c'était de rester chez moi le week-end.
Toute la semaine, même si je ne m'entraînais pas avec les autres, je les croisais au Camp des Loges. Mais en fin de semaine, quand ils partaient pour la mise au vert, c'était plus compliqué à accepter. J'ai quand même raté six matchs...» S'il est difficile, pour une simple question de rythme, d'imaginer Mathieu Bodmer débuter la rencontre à Toulouse samedi, ce dernier est moins définitif.

Au milieu avec Makelele

« Je me sens complètement apte si on me demande de jouer, sourit-il. Ce sera au coach de trancher. En tout cas, je suis en pleine forme. Le staff médical a préféré différer mon retour pour ne pas risquer la rechute. Au début, je pensais que j'étais apte à intégrer le groupe pour les matchs contre Karpaty Lviv et Nice. Et finalement, en accord avec le docteur Rolland, j'ai prolongé ma remise en forme d'une dizaine de jours. Et c'était le bon choix. »
Après un mois d'août plutôt probant avec quatre matchs et 279 minutes disputées, Bodmer sait qu'il n'a plus beaucoup de temps à perdre. Sur le papier, son association avec Makelele en milieu de terrain semble pertinente. Et sa capacité à trouver ses attaquants grâce à un jeu long et précis est un vrai plus pour le PSG. Mais en son absence, Clément Chantôme a livré quelques bonnes prestations. « Je ne doute absolument pas de mes qualités, avoue Bodmer. J'ai un super moral et je sais que si on me fait confiance, je me donnerai à fond pour Paris. »

Arsène Wenger au PSG? "Pas impossible"


Selon le Républicain Lorrain, le technicien alsacien d'Arsenal pourrait s'investir dans le club de la capitale mais "pas dans la peau d'un entraîneur".

Arsène Wenger pourrait venir apporter son expérience au PSG (AFP)

Une arrivée prochaine d'Arsene Wenger au Paris SG n'est "pas impossible", indique mercredi 13 octobre dans le Républicain Lorrain le manageur d'Arsenal qui ne se voit toutefois "pas dans la peau d'un entraîneur".

"Ce n'est pas impossible, mais ce ne serait pas dans la peau d'un entraîneur", répond l'Alsacien, interrogé sur une rumeur persistante qui l'envoie à Paris dans un futur proche.

"Le PSG est le seul club au monde à évoluer dans un bassin de dix millions d'habitants sans connaître de concurrence. (...) Ce qu'il faut, c'est asseoir des investisseurs à une table et doter le club de moyens financiers", développe-t-il dans le quotidien Lorrain.

Blanc : «On reverra Hoarau»

Peu influent dans le jeu, maladroit devant les buts, Guillaume Hoarau a été à la peine mardi contre le Luxembourg (2-0). Déjà titulaire contre la Norvège et la Biélorussie, l'attaquant du Paris-SG n'a toujours pas inscrit de but chez les Bleus. Interrogé mercredi, Laurent Blanc a tenu à défendre le joueur au profil qu'il affectionne. A la question : "Pensez-vous que Guillaume Hoarau puisse être utile à l'équipe de France?", le sélectionneur a tenté de couper court en répondant : «Oui et je n'irai pas plus loin.» Le sélectionneur a néanmoins tenu à s'expliquer : «Quand on joue à deux attaquants, il peut être très complémentaire avec son coéquipier. (...) Hier, on a très mal animé les côtés. On le reverra.»

L'émirat du Qatar s'invite au PSG


Après des mois de discussions, la famille royale du Qatar et le fonds Colony Capital, propriétaire du PSG, sont tombés d'accord sur la cession d'environ 30% du capital du club de football parisien.


Selon nos informations, Sébastien Bazin, représentant du fonds Colony Capital, actionnaire principal du Paris-Saint-Germain, aurait signé un protocole d'accord visant à céder une partie du capital du club de football parisien à la famille royale du Qatar Al-Thani. Ce protocole est conditionné à l'attribution au PSG début 2011 par la Mairie de Paris d'un bail emphytéotique pour exploiter le Parc des Princes. La transaction porterait sur environ 30% du capital, soit une trentaine de millions d'euros. Valorisé 41 millions d'euros lors de son rachat par Colony Capital en mai 2006, le club en vaudrait aujourd'hui au moins le double selon son actionnaire.

L'accord aurait été signé début octobre, quelques jours avant le Prix de l'Arc de Triomphe, sponsorisé par l'émirat du Qatar, où était présent un de ses représentants Abdullah Bin Khalifa Al Thani. Contacté par l'Expansion, Colony Capital dément formellement « avoir signé un protocole d'accord avec quelque investisseur que ce soit pour tout ou partie du capital du PSG ».

En juin dernier, un autre prince de la famille royale du Qatar, le Cheikh Abdullah Bin Nasser Al-Thani, a racheté pour 36 millions d'euros le club espagnol de foot de Malaga.

Le Qatar investit-il à Paris ?

Selon le site de L'Expansion, la famille royale du Qatar Al-Thani aurait signé un protocole d'accord avec Sébastien Bazin, actionnaire principal du PSG, pour acquérir une partie du capital du club parisien. Ce protocole serait conditionné à l'attribution au PSG début 2011 par la Mairie de Paris d'un bail emphytéotique pour exploiter le Parc des Princes. La transaction, signée début octobre, concernerait environ 30% du capital, soit une trentaine de millions d'euros. Sur ce même site, Colony Capital dément formellement «avoir signé un protocole d'accord avec quelque investisseur que ce soit pour tout ou partie du capital du PSG».

Le PSG retrouve ses internationaux

Ils sont de retour. Les derniers internationaux parisiens encore en sélection cette semaine ont retrouvé leur club hier. Erding, en déplacement en Azerbaïdjan avec la Turquie, est arrivé le dernier dans l’après-midi. Antoine Kombouaré récupère aujourd’hui tout son groupe, excepté les blessés (Areola) et les convalescents (Ceará et Maurice).

Ces derniers jours, l’effectif parisien était clairsemé et les nombreuses oppositions ou jeux qui ont agrémenté les séances pendant cette trêve se sont déroulés le plus souvent à six contre six. Voici l’état de forme des internationaux.

Guillaume Hoarau. Remplaçant contre la Roumanie, le grand attaquant a joué soixante-treize minutes contre le Luxembourg (2-0) au côté de Benzema. S’il s’est montré combatif et a tenté de combiner avec le Madrilène, sa prestation d’ensemble s’est révélée moyenne. Le niveau international semble être encore un cran au-dessus de ses possibilités du moment. Lui-même a regretté son inefficacité mardi soir : « J’aurai dû marquer », a-t-il lâché après le match. A sa décharge, Blanc considère qu’Hoarau n’a pas toujours été bien servi par ses partenaires.

Mamadou Sakho. Depuis que Laurent Blanc le retient (la première fois contre la Norvège le 12 août), le défenseur central est resté sur le banc. Il continue son apprentissage du très haut niveau. Sa première cape n’est pas forcément pour tout de suite, puisque Blanc répète que le joueur n’est pas encore prêt.

Tripy Makonda. Le latéral gauche a joué quatre-vingt-dix minutes avec les Espoirs français contre la Turquie (2-0) puis contre le Danemark (3-1). Il a ainsi pu bénéficier d’un précieux temps de jeu qu’il n’a pas à Paris.

Mevlut Erding. Non retenu au mois de septembre par Guus Hiddink, le sélectionneur de l’équipe turque, l’ex-Sochalien a cette fois été de l’aventure. Mais il n’a figuré sur la feuille de match ni contre l’Allemagne (défaite 3-0) ni en Azerbaïdjan, où son équipe a été pitoyablement battue 1-0. Il a pu au moins se changer les idées alors qu’il traverse une passe délicate au PSG depuis plusieurs semaines.

Stéphane Sessegnon. Dans les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2012, le Béninois a marqué contre le Rwanda pour un large succès (3-0) des Ecureuils. Le milieu de terrain affrontera lors de la prochaine trêve internationale la Côte d’Ivoire de son coéquipier de club, Siaka Tiéné, qui a dominé le Burundi (1-0).

La valeur du club ferait débat

Sébastien Bazin et la famille royale du Qatar Al-Thani ne seraient pas d'accord sur la valeur du PSG.(EQ)
Alors que le site Internet de L'Expansion affirmait mercredi qu'un protocole d'accord avait été trouvé entre Sébastien Bazin et la famille royale du Qatar Al-Thani pour le rachat de 30% du capital du PSG, le quotidien Le Figaro explique de son côté que les négociations buteraient toujours. Alors que Colony Capital valoriserait le club de la capitale entre 50 et 80 millions d'euros, ses interlocuteurs estimeraient de leur côté la valeur du PSG à 30 millions d'euros. Sans accord sur le prix total du club parisien, aucun accord ne peut intervenir, et on comprendrait donc mieux les démentis formels de Sébastien Bazin et Colony Capital après l'information parue mercredi soir.

Ligue 1: le PSG veut "s'accrocher rapidement au wagon de tête", dit Jallet


PARIS — L'arrière droit du PSG Christophe Jallet a avancé jeudi que son équipe aimerait "s'accrocher rapidement au wagon de tête pour rester durablement dans les cinq premiers" de Ligue 1, à deux jours du déplacement à Toulouse pour la 9e journée.

"Même s'il reste encore quelques polémiques en dehors du stade, ça fait du bien de sentir le club plus serein sur le plan sportif, a-t-il estimé. Ça nous permet de travailler plus tranquillement au quotidien. A nous maintenant d'en profiter. On aimerait pouvoir s'accrocher rapidement au wagon de tête pour rester durablement dans les cinq premiers".

"On ira à Toulouse pour gagner et prendre les trois points qu'on n'a pas su décrocher face à Nice lors de la dernière journée, a-t-il noté. Mais c'est loin d'être gagné car les Toulousains, même s'ils vont être diminués par l'absence de quelques joueurs, forment une équipe très solide. A nous d'être plus costauds sur le plan technique car ce n'est pas en balançant des grands ballons devant qu'on risque de les déstabiliser. Ce sont des matches plus compliqués pour nous généralement mais on y va avec envie et détermination".

Le PSG demeure sur une série d'invincibilité de six matches, toutes compétitions confondues. "Ça devient un vrai objectif pour nous tous, on a à coeur de la prolonger au maximum, avance Jallet. C'est un défi qu'on s'est tous imposé. Ça fait plaisir car ce sont des moments qu'on n'a pas trop connus l'an passé. On parle de la défense mais c'est toute l'équipe qui effectue un gros boulot dans le replacement et qui permet au bloc de bien rester compact. Les attaquants les premiers, c'est peut-être aussi pour ça qu'ils manquent un peu de gaz quand ils sont devant le but".

Le défenseur a aussi loué la "concurrence": "Souvent, quand un joueur manque, un autre prend la place et on ne voit pas la différence. C'est la concurrence qui a créé cette émulation; cela tire tout le groupe vers le haut".

Copyright © 2010 AFP.

Capitaux du Qatar au PSG: ça chauffe !


L’actionnaire principal du club de la capitale, Sébastien Bazin s‘active pour céder 30% de ses parts. Une famille royale du Qatar serait très intéressée par ce rachat qui permettrait à Colony de réaliser une opération financière des plus lucratives.


Les discussions entre Sébastien Bazin et la famille royale du Qatar (Qatar Investments Authority, QIA) sont très avancées mais aucun accord définitif n'aurait été trouvé, même si un protocole a été récemment signé entre les deux parties, selon nos informations. La volonté de l'actionnaire majoritaire du PSG reste de céder environ 30 % de ses parts et de dégager ainsi près de 30 millions d'euros, vu qu'il valorise le PSG à près de 100 millions d'euros. L'information selon laquelle l'accord définitif des Qataris dépendrait de l'attribution du bail emphytéotique à Colony pour l'exploitation du Parc des Princes prête à confusion selon les sources. Cette information serait fausse, selon une source très proche du dossier. Elle serait au contraire étroitement liée à la venue des Qataris, selon une source du Golfe persique, qui indique également que la Mairie de Paris, voire l'Elysée, suivraient de près l'évolution du dossier. Dès qu'elle a eu connaissance de cette information mercredi soir, la Mairie de Paris a appelé Sébastien Bazin pour savoir ce qu'il en était exactement. Il lui a répondu que rien n'était signé. L'éventuelle arrivée de capitaux qataris au sein du Paris-Saint-Germain ne dérange pas la Mairie de Paris « tant que leur participation ne dépasse pas 51%. Au-delà, on se poserait des questions. » En plus de la famille Al-Thani, une piste asiatique sérieuse serait également étudiée. En tous cas, c'est un dossier qui est géré personnellement par Sébastien Bazin et d'après plusieurs collaborateurs, « il est très peu prolixe sur le sujet ». Colony Capital refuse de communiquer avant l'officialisation de l'affaire.

Paris à 100% aux mains qataries ?

14/10/2010 | Mise à jour : 23:10 Réagir

30%, 100%, rien du tout ? La cession de tout ou partie du capital du PSG à la famille royale du Qatar fait couler beaucoup d'encre depuis quelques heures… Pierre Salviac affirme ce jeudi sur l'antenne de L'Equipe TV, que, selon ses sources, Colony Capital aurait déjà cédé l'intégralité de ses parts dans le capital du PSG tout en gardant la gestion du Parc des Princes. Les précédentes informations sur le sujet faisaient état d'une cession de 30% du capital parisien seulement aux Qataris. Le PSG n'a confirmé aucune des deux hypothèses.

Coupet, «un Monsieur»


Professionnel jusqu'au bout des gants, Grégory Coupet n'est plus que le numéro 2 au sein du Paris Saint-Germain. Pourtant, il «a le moral» et travaille en silence pour récupérer sa place de titulaire. Ses proches témoignent.


Désormais remplaçant, Grégory Coupet travaille en silence. Tel un véritable professionnel, il ne bronche pas. Son statut d'international français, de septuple champion avec Lyon pourrait pourtant lui permettre d'espérer un meilleur sort au Paris Saint-Germain, mais l'ancien portier de l'Atletico Madrid ne s'offusque pas de n'être que le numéro 2. Il sait pertinemment que sur ses dernières saisons, il n'a pas été irréprochable, la faute sans doute à deux graves blessures (rupture du ligament interne du genou gauche en 2007, fracture de la cheville gauche en 2009) qui l'ont fragilisé. Donc depuis qu'il est sur la touche, il bosse dans son coin, sans rien dire à la presse.

«C'est aussi grâce à lui qu'Edel a progressé»

«Quand il s'exprime, on lui reproche parfois d'en faire trop, il il ne dit rien et on voudrait qu'il parle. Maisj e vous rassure, tout va bien, il a le moral», assure sa soeur et conseillère, Anne-Sophie Roche, dans L'Equipe de ce vendredi. Nicolas Dehon, son entraîneur la saison dernière au PSG (parti depuis à Marseille), pousse également dans ce sens : «Il doit être affecté par sa situation, mais il possède un gros mental. Mais c'est un Monsieur, toujours de bonne humeur. Il est là avant tout le monde et repart après les autres. C'est aussi grâce à lui qu'Edel a progressé.» «Il pousse les autres à être plus forts», renchérit Philippe Violeau un de ses amis de longue date. S'il peut permettre à Apoula Edel de ne pas encaisser de but, samedi, face à Toulouse, ce sera déjà ça de gagné.

Bodmer, le retour

Absent depuis fin août en raison d'une blessure au mollet droit, Mathieu Bodmer devrait effectuer son retour dans le groupe du PSG qui affronte Toulouse samedi (21h00). En revanche, Ceara (hanche droite), Maurice (adducteur droit) et Makelele (suspendu) seront absents pour cette rencontre comptant pour la 9e journée de Ligue 1.

Cayzac : « J’aime le PSG avec des supporteurs »

Président du PSG de juin 2006 à avril 2008, Alain Cayzac conserve un œil attentif sur la vie du PSG, son club de toujours.

Le 7 novembre, PSG - OM devrait se dérouler sans supporteurs marseillais… Pouvait-on faire autrement ?
Alain Cayzac. En tant que supporteur du PSG, je regrette forcément cette décision. C’est extrêmement triste qu’on interdise à des supporteurs de se déplacer. Mais je n’ai pas toutes les données. Peut-être que la Ligue et les pouvoirs publics ont des informations sur les risques encourus.

Comment réagissez-vous à la menace de boycott de l’OM pour ce match ?
Je n’y crois pas, mais ça fait partie du jeu. Ça ne me choque pas. Ce qui me choque, ce sont les appels à la violence, pas à l’absentéisme. Mais je reste persuadé que l’OM n’ira pas jusqu’au boycott. L’enjeu sportif est trop important. Ils avaient réussi une fois à faire match nul avec leur réserve (NDLR : 0-0, le 5 mars 2006), mais cela ne se reproduira pas à chaque fois.

Canal + a refusé d’avancer le match à 17 heures, contre l’avis de Robin Leproux. Qui a raison ?
Les télévisions donnent beaucoup d’argent. Je comprends donc qu’elles réclament le meilleur horaire. Mais, puisqu’on a décidé de prendre zéro risque, il fallait accéder à la demande de Robin Leproux de jouer plus tôt. On ne peut pas avoir plusieurs stratégies. Ce n’est pas comme ça que j’aime le football et le PSG. J’aime le PSG avec des supporteurs.

Justement, les supporteurs des virages ont déserté le Parc depuis que Robin Leproux a mis fin aux abonnements dans ces tribunes. Auriez-vous pu prendre une telle mesure ?
Je comprends le plan de Robin Leproux dans la mesure où il fallait probablement passer par quelque chose de drastique. Mais il a bien précisé que ce n’était qu’un passage. Je souhaite que ça aille vite. Moi, je n’aurais pas pu être l’homme de la situation. Pour prendre ce genre de décision, il fallait un homme nouveau. Je suis trop lié au passé et aux supporteurs. Je n’aurais pas su, pas pu ou pas voulu. Mais ce n’est pas pour ça que je dis que ce n’est pas bien. Il y a un espoir de revoir un jour le Parc avec des banderoles et un côté festif. Ce qui me heurte toujours, c’est l’amalgame qu’on fait entre quelques supporteurs violents et les 12 000 bons supporteurs des virages qui sont des gens bien.

Vous sentiez-vous muselé à l’époque ?
(Ferme.) Non, mais je considérais que la meilleure façon d’éviter le pire avec les supporteurs, c’était de communiquer avec eux et de travailler avec leurs représentants. Le plus difficile pour Robin Leproux, c’est que les associations ont été dissoutes. Il n’a pas d’interlocuteurs. Et le fait qu’il se fasse insulter n’arrange rien.

Les finances du PSG sont encore dans le rouge cette saison. Est-ce possible de regagner de l’argent avec ce club ?
De l’argent, le PSG en regagnera. Il y a deux façons pour ça : les transferts et une qualification pour la Ligue des champions. Le club a bien recruté au fil du temps. Il a des jeunes joueurs qui ont une bonne valeur marchande. Et la Ligue des champions, je suis peut-être un grand optimiste mais, moi, j’y crois. On a une très bonne équipe. Maintenant, il faut de la confiance.

L’actionnaire principal donne-t-il vraiment au club les moyens de cette ambition ?
Le PSG a les moyens d’être dans les trois premiers de L 1. L’ambition n’est pas d’être champion de France ou de gagner la Ligue des champions. J’espère que cela viendra un jour. Colony Capital a dépensé 100 M€ depuis son arrivée. On peut toujours dépenser plus, comme l’a fait Louis-Dreyfus à Marseille, mais il ne s’agit pas simplement de dépenser.

Avec le recul, quel est votre principal regret à la tête du PSG ?
Si c’était à refaire, j’aurais demandé à l’actionnaire de dépenser 50 M€ dès mon arrivée au lieu d’étaler les apports dans le temps. Honnêtement, je n’ai pas eu beaucoup de moyens. Le seul recrutement important que j’ai fait, c’est Zoumana Camara !

Les mesures de sécurité seront renforcées pour empêcher les supporteurs parisiens sans billet d’accéder aux abords du Stadium de Toulouse demain à l’occasion du match Toulouse - PSG de la 9e journée de L 1. Un arrêté préfectoral a été pris à la demande du ministère de l’Intérieur, la rencontre étant considérée comme un « match à risque ».

Bodmer dans le groupe

Touché au mollet droit depuis cinq semaines, Mathieu Bodmer fait son retour dans le groupe parisien à l'occasion du déplacement à Toulouse, samedi (21h00). L'ancien Lyonnais remplace numériquement Claude Makelele, suspendu pour cette rencontre. Marcos Ceara (hanche) et Jean-Eudes Maurice (adducteurs) sont eux toujours à l'infirmerie. Tous les internationaux revenus en milieu de semaine à Paris (Hoarau, Sakho, Erding, Makonda, Sessègnon, Tiéné) font partie du groupe.
Le groupe parisien
Edel, Coupet - Armand, Z. Camara, Sakho, S. Traoré, Jallet, Tiéné, Makonda - Bodmer, Chantôme, Clément, Giuly, Sessègnon, Nenê - Erding, Hoarau, Kezman, Luyindula.

Foot - L1 - 9e j. Paris fier de sa défense

Invaincu depuis quatre matches en Championnat, Paris va à Toulouse samedi avec des certitudes...défensives. L'équipe de Kombouaré n'a plus pris de buts depuis six matches.

C'est une stat' et un classement qui les rendent fiers et leur donnent plus de confiance à l'heure d'entamer une longue série de matches délicats, qui commence samedi à Toulouse. Avec six buts encaissés en huit journées, Paris est plus solide que Saint-Etienne, Toulouse, Sochaux, Marseille, Bordeaux, Auxerre et Lyon, forcément. Toutes compétitions confondues, le PSG vient même de disputer six rencontres sans prendre de but. «C'est une bonne chose de s'y tenir, ça devient un vrai objectif pour nous», avance Christophe Jallet, rappelant au passage qu'il se souvient aussi avoir pris neuf buts en trois matches dans la dernière semaine du mois d'août...

Très vite intégré sur le flanc gauche de la défense, Siaka Tiéné ne cesse de répéter lui aussi que la défense est le chantier prioritaire de Kombouaré. Avec une charnière composée d'Armand (qui a glissé dans l'axe) et de Sakho, le chantier semble «sécurisé» et Paris commence à avoir de belles certitudes.
Si Jallet ne manque pas de souligner le travail défensif des attaquants, qui font beaucoup d'efforts au risque de perdre toute leur adresse et leur lucidité devant les buts adverses (Erding n'a plus marqué depuis la 1ère journée, Hoarau a bloqué son compteur à la 5e journée), force est de reconnaître que la meilleure attaque du PSG, cette saison, semble être sa défense.

L'attaque pose problème

S'il veut aller loin avec son équipe, Kombouaré sait qu'il doit ménager sa monture. A l'arrière, au dernier contrôle technique, tout était OK. Jusqu'ici. Pour le train avant, le technicien kanak aimerait pouvoir juger sur pièces. Le plus vite possible. Si Nenê a présenté quelques garanties, Giuly, Sessegnon, Luyindula, Hoarau et Erding savent ce qu'il leur reste à faire pour mettre tous les voyants au vert. - Olivier SCHWOB

Paris veut continuer à voir la vie en rose à Toulouse

Il y a tout juste un mois, Paris sortait de la première trêve internationale sans se douter à quel point son bilan sur les six rencontres suivantes serait bon : quatre succès, deux nuls et zéro but encaissé. Un rythme de cador. Ce soir à Toulouse, un nouveau challenge s’offre à des Parisiens dont le moral n’a jamais été aussi haut (lire ci-dessous).
Mais face au TFC, plus que la tête, ce sont les jambes qui devront s’exprimer et offrir des gages de solidité.
En deux semaines, Paris va en apprendre beaucoup sur ses qualités physiques. Car c’est un marathon de quinze jours qui commence ce soir. Le menu d’ici à la fin octobre frise l’indigeste : quatre déplacements délicats (Toulouse, Dortmund en Ligue Europa, Lyon en Coupe de la Ligue et Montpellier), agrémentés de la réception d’Auxerre. A la sortie de ce tunnel, on saura si Paris possède un effectif aussi dense qu’escompté.

Kombouaré n’a pas digéré la défaite de la saison dernière

Et si les rêves de saison enfin réussie, qui s’ébauchent en silence depuis quelques semaines dans le vestiaire du camp des Loges, sont toujours d’actualité. Il sera alors vraiment temps de se focaliser sur la venue de Marseille dans un mois, qui fait déjà parler beaucoup de monde au club, sauf Antoine Kombouaré. « C’est quand l’OM? interroge ce dernier. Le dimanche 7 novembre? OK. J’en parlerai le samedi 6… »

L’entraîneur parisien ne veut pour l’instant pas voir plus loin que le voyage en Haute-Garonne. Il aime titiller l’orgueil de ses hommes et leur rappeler les vexations du passé pour les faire avancer. « Rappelez-vous notre défaite injuste de l’an dernier (0-1), note-t-il. J’étais sorti du match extrêmement frustré. On avait produit beaucoup plus de jeu que les Toulousains, nous ne méritions pas de nous incliner. Le terrain était plein de sable. On se serait cru à Copacabana! » A en croire Kombouaré, le match de ce soir n’aura pourtant qu’un lointain rapport avec une partie entre copains sur la plage, sous le regard des jolies filles. « Toulouse, c’est un gros impact athlétique, poursuit-il. C’est costaud, ça défend fort. Je connais bien Alain Casanova (l’entraîneur de du TFC). C’est un copain. Et je sais que son premier objectif sera de ne pas encaisser de but. Nous, on essayera d’offrir plus de jeu offensif. »
Kombouaré connaît les qualités de son groupe. Il sait qu’elles tiennent plus, à une ou deux exceptions près, à un mental solide qu’au pur talent. Face à des Toulousains accrocheurs et actuellement 4es de la L 1, la clé est connue. Kombouaré la résume en une simple phrase : « Après cette trêve, j’ai besoin de savoir si l’équipe est, ou non, prête à repartir au combat. »

Paris joue l’union sacrée

Des rires, des blagues… Les séances d’entraînement du PSG ont quelque peu changé cette saison. "C’est entre autres parce qu’il y a de bons résultats que l’ambiance est bonne. Elle le serait moins en cas de spirale sportive négative, reconnaît Antoine Kombouaré. Après, c’est vrai que l’on sent les joueurs heureux de se retrouver pour bosser ensemble."

Les joueurs semblent s’éclater

« Il y a une bonne ambiance entre nous, confirme Clément Chantôme. On s’est toujours bien entendus mais, à la différence du passé, cette année on se dit les choses. » Comme au lendemain de PSG - Bordeaux — perdu 2-1 après un match pourtant largement dominé — où Makelele et Giuly, entre autres, avaient demandé à Erding de se montrer plus collectif pour le bien du groupe. « Les rivalités internes de la saison dernière sont en sommeil et les critiques sur les uns et les autres ont cessé », confie un Parisien. A la faveur d’une concurrence renforcée et donc d’une plus grande émulation, les entraînements sont plus intensifs. Et les joueurs semblent s’éclater dans les petits jeux et oppositions qui se multiplient et qu’ils ne manquent pas d’agrémenter de paris. « Il y a un vrai esprit de compétition, continue l’entraîneur parisien. C’est bien mais moi, ce que je veux, c’est que les joueurs aient cet esprit en match car il n’y a que ça qui compte. » Autre signe d’unité : Depuis le début de saison, les coéquipiers de Makelele ont déjà organisé plusieurs dîners avec leurs épouses, notamment pour fêter les anniversaires de Chantôme ou du fils de Hoarau.

Mickaël Llodra, le tennisman français, donnera ce soir le coup d’envoi du match. Son père, Michel, a joué trois matchs avec le PSG lors de la saison 1973-74..

La menace Chantôme


Sur la touche en début de saison et donné partant cet été, Clément Chantôme a retrouvé une place de titulaire avec le PSG. Et c'est avec grand plaisir qu'il foule à nouveau les pelouses de Ligue 1. Le milieu récupérateur, préféré à Makelele, Clément et Bodmer, a d'ailleurs confié son soulagement au Parisien. «J'ai profité des récentes absences de mes partenaires. La saison dernière, je me prenais la tête, a-t-il avoué. J'ai discuté avec des proches et cette année je ne pose plus de questions.»

Nouvelle année, nouvelles résolutions pour Chantôme qui a «retrouvé le rythme» alors que les saisons précédentes, il avait «lâché moralement». «Je n'étais plus assez combatif» a-t-il expliqué. «En 2008, quand j'ai prolongé mon contrat, on m'a dit que l'on comptait sur moi. Mais finalement je n'ai joué que la Coupe d'Europe. J'ai trouvé cela injuste. Et l'année dernière, je sentais que je n'avais pas la confiance du coach, je ne jouais pas à mon poste. Je ne prenais plus de plaisir.» Tout est dit. De retour sur le devant de la scène, le Parisien compte aujourd'hui faire taire les critiques et poursuivre sur sa lancée. Et si en juin prochain il ne lui restera plus qu'une année de contrat, Chantôme n'envisagera qu'une seule chose : «Rester».

Jérôme Rothen, mis à l'écart du groupe professionnel du PSG depuis le début de saison, a annoncé sur Orange Sport qu'il devrait prochainement résilier son contrat avec le club.

L'histoire entre Jérôme Rothen et le PSG devrait bientôt prendre fin. Le milieu parisien, mis à l'écart du groupe professionnel depuis le début de la saison, va prochainement résilier son contrat avec le club. « C'est fini. Il y un contrat qui nous lie aujourd'hui. On va essayer de trouver un accord prochainement, a déclaré le milieu parisien sur Orange Sport. Ils m'ont fait sentir que c'était terminé en me faisant jouer en CFA. Il faut que ça s'arrête. Ça risque d'être fait bientôt. On n'a pas voulu - le club et moi - aller au clash. On est en discussions, ça se passe assez bien. Ils ont vu mon état d'esprit depuis le début de la saison. Je suis irréprochable puisque je m'entraîne avec la CFA. C'est difficile de jouer trois mois en CFA. Je ne désespère pas qu'on trouve bientôt un accord pour que je puisse rejouer, pas à Paris, mais ailleurs. J'ai faim de ballons. »

Interrogé sur ses pistes d'avenir, l'international français a indiqué qu'il fermait la porte à la piste menant à Strasbourg. « J'ai eu des contacts avec Valenciennes il y a un mois et demi, pourquoi ne pas les renouer. » Le joueur s'est aussi dit prêt à attendre le prochain Mercato hivernal.

Paris fort comme un Turc

Avec une défense encore hermétique et un but d'Erding, le Paris-SG s'est imposé à Toulouse (2-0), son cinquième match de rang sans défaite en L1.

Avec des buts signés Sakho (11e) puis Erding (56e), Paris s'impose au Stadium de Toulouse.(EQ)
Oubliée, l'impression du verre à moitié vide. Le petit regret, récurrent depuis un mois dans les rangs du Paris-SG, de se forger une série d'invincibilité sans que ses attaquants ne parviennent à trouver leur carburation. A Toulouse samedi soir, le club de la capitale n'a pas livré un récital offensif, mais à voir le bonheur des Parisiens et la longue embrassade qui a suivi le but d'Erding (2-0, 56e), c'est tout comme. Muet depuis plusieurs semaines, l'attaquant turc a profité d'une charnière centrale du TFC inédite et en quête de repères, pour s'offrir une délivrance personnelle et collective. Ainsi qu'enfoncer les Toulousains.

Les deux équipes se trouvaient sur des dynamiques diamétralement opposées, que leur duel a mis en exergue et accentué. Tout au long de la première période, le PSG a maîtrisé les débats d'une main de fer. Bloc compact, agressivité sur le porteur de balle : sans en faire tant que ça, les Parisiens en ont fait beaucoup trop pour que le TFC ne parvienne à répondre. L'aisance et la mobilité de Nenê, et un Sakho devenu renard des surfaces (1-0, 11e), ont plombé le moral déjà bien bas des Violets, dès lors maladroits sur de nombreuses touches de balle, et en manque cruel d'imagination sans chef d'orchestre et avec un avant-centre (Tafer) muselé par la défense adverse.

La défense, justement, reste plus que jamais l'atout n°1 des Parisiens. Elle a terminé son cinquième match de rang en L1 sans prendre de but, même si le dernier quart d'heure a été animé aux abords de la cage d'Edel. Sous l'impulsion de Braaten, qui a doucement fait pencher le jeu dans le couloir droit avant de passer en pointe, Toulouse a réagi et s'est procuré deux occasions franches. Pas suffisant pour faire trembler ce Paris de plus en plus serein. L'approche du mois de novembre, traditionnellement celui des crises, dira si le PSG est vraiment « d'attaque ». - Jean TERZIAN, à Toulouse

Kombouaré : «Une belle soirée»


Toulouse - Paris-SG : 0-2

Antoine Kombouaré (entraîneur du Paris SG - Photo Presse-Sports) : «C'est une très belle soirée. C'est la deuxième victoire consécutive et le septième match dans lequel on ne prend pas de but. J'avais dit à mes joueurs, qu'en raison des absences du côté du TFC, nous étions favoris. J'attendais mes joueurs au tournant et ils ont su répondre présent. C'est une grosse satisfaction. Nous avions fait un gros mois de septembre et il était important de bien commencer cette série de sept matches qui nous attend. Il ne faut pas s'enflammer mais c'est intéressant car nous avons un groupe intéressant avec une concurrence accrue. Je félicite les joueurs car je n'attendais rien d'autre que la victoire ce soir et mes joueurs ont réagi en champions. Nous avons été très solides, en récupérant de nombreux ballons. Il y a aussi la satisfaction de voir Erding marquer. Tout cela demande confirmation. Dés jeudi à Dortmund qui est en tête de la Bundesliga.»

Nenê (milieu de terrain du PSG) : «On a fait du bon travail. Notre objectif c'était de prendre les trois points et nous l'avons fait avec la manière. Notre deuxième but est vraiment beau et on est super content pour Mevlut Erding qui était en recherche de confiance. On travaille bien, on est en confiance et on a un peu de réussite : c'est un tout qui explique notre bonne série. L'ambiance est bonne et on travaille dur mais toujours dans le plaisir et c'est intéressant pour l'avenir.»

Franck Tabanou (défenseur du TFC) : «On aurait pu jouer deux jours nous n'aurions pas marqué de but donc il faut se remettre au travail pour retrouver une bonne dynamique. Nous sommes tombés sur une bonne équipe du PSG qui nous a pris à la gorge d'entrée. Nous ne sommes pas inquiets concernant notre mauvaise passe actuelle. Il faut juste continuer à travailler». (Avec AFP)

Kombouaré : «On a joué en champions»

Antoine Kombouaré a expliqué qu'il attendait «(ses) joueurs au tournant» avant le déplacement à Toulouse. La victoire acquise au Stadium (2-0) l'a rendu «super content».


«Antoine Kombouaré, vous repartez de Toulouse avec une victoire et, une nouvelle fois, aucun but encaissé. Est-ce une soirée parfaite ?
C'est une très belle soirée. Nous avons signé une deuxième victoire consécutive à l'extérieur, un septième match sans but encaissé (toutes compétitions confondues). Il faut que je le dise, j'avais misé beaucoup sur ce match. On était favoris, d'autant que Toulouse était diminué. J'attendais mes joueurs au tournant. C'est donc une grosse satisfaction. Ce soir, on a joué en champions.

D'autant plus que Mevlut Erding a retrouvé le chemin du but...
C'est bien qu'il ouvre son compteur but. Mais c'est difficile de distinguer un joueur en particulier. Il faut d'abord penser à réussir des performances collectives pour, après, pouvoir trouver des satisfactions individuelles. Dans l'ensemble, on a été très solides. On a fait un match plein, mais on n'a pas été capables de mettre un deuxième but en première période, malgré nos opportunités.

Avec cette victoire, vous avez parfaitement débuté la série de matches qui se profile.
On avait fait de très bonnes choses en septembre. Il fallait que l'on valide ça. On a un gros mois qui nous attend, les signes positifs de ce (samedi) soir seront à confirmer à chaque match. Il ne faut pas oublier que la saison est encore longue. C'était en tous cas une belle soirée, car il faut se souvenir que Toulouse était notre bête noire les années passées. Il était important de casser cette spirale négative» - J. Te, à Toulouse.

Erding : «Ça fait plaisir !»


Buteur samedi à Toulouse (2-0), l'attaquant parisien Mevlut Erding ne cachait pas son enthousiasme d'avoir retrouvé le chemin des filets : «Ca fait plaisir de voir le PSG troisième. C'est le début d'une belle histoire pour le PSG et j'espère pour moi aussi. La saison dernière à cette même période, j'étais aussi à deux buts mais j'étais blessé. Ca a été difficile de ne pas marquer mais le coach m'a fait confiance, je l'en remercie, et mes coéquipiers étaient aussi contents que moi». (AFP)

«Très contents pour Mevlut»

Stadium de Toulouse, aux alentours de 22h15. La deuxième mi-temps entre le TFC et le Paris-SG a commencé depuis seulement dix minutes, mais les joueurs du club de la capitale laissent éclater une joie immense : ils viennent de faire le break (2-0) grâce à Mevlut Erding, qui était muet en L1 depuis plus de deux mois. «On est très contents pour Mevlut, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas marqué, a commenté Nenê. C'est vraiment une très jolie action».

Le Turc, qui avait signé le premier but de la saison du PSG en Championnat, contre Saint-Etienne (3-1) le 7 août lors de la première journée - son unique réalisation jusqu'à ce samedi-, a conclu un beau mouvement initié par Nenê et relayé par Giuly. S'il attend lui aussi de renouer avec le chemin des filets, Guillaume Hoarau a fait part d'un «soulagement». «Ce but-là est un soulagement autant pour (Erding) que pour nous. C'est reparti pour un tour. J'espère que devant, on va continuer à mettre des buts».

Paris doit commencer à faire peur

Où s’arrêtera Paris ? Pas à Toulouse qui n’a jamais existé face à la maîtrise et la justesse de jeu des Parisiens. Fort d’un match solide à tous les niveaux, voilà désormais le PSG propulsé à la troisième place au classement. Seule une victoire lilloise ce soir à Lyon les ferait redescendre du podium.
Pour l’heure, le bonheur parisien est à chercher ailleurs. Les hommes de Kombouaré viennent d’enchaîner leur septième match sans défaite et sans encaisser de but. La confiance est partout dans cette équipe. Des gants d’Edel, impressionnant dans ses interventions, à la pyramide humaine qui a enseveli Mevlut Erding quand celui-ci a enfin retrouvé le chemin des filets. Cette joie immense au moment du deuxième but parisien n’est pas feinte. Les Parisiens sont heureux de jouer ensemble. Et ce constat autorise tous les rêves. Rien n’interdit de croire que cette équipe peut viser encore plus haut.

Antoine Kombouaré ne pouvait qu’être élogieux après le match. « C’est une superbe soirée, souligne-t-il. J’avais misé énormément sur ce match. J’avais mis beaucoup de pression sur les joueurs car j’estimais que le PSG était favori et devait l’emporter. Toulouse était diminué et dans une mauvaise passe. J’attendais une victoire. Elle est venue. Bravo à tous les gars qui ont joué en champions.» Toujours soucieux d’effacer un par un les traumatismes du passé, Kombouaré rappelle que Toulouse n’avait pas toujours bien réussi à Paris. «Depuis trois ans, cette équipe était notre bête noire. C’est bien aussi de casser cette spirale négative.»

Si l’entraîneur parisien refuse intelligemment de s’enflammer, son homologue toulousain, Alain Casanova, n’a pas ses pudeurs et lâche l’évidence. «Paris est l’équipe qui nous a posé le plus de problèmes depuis le début de saison. Cette équipe a le potentiel pour viser le titre. Quand on voit que sur le banc, il y avait Sessegnon, Kezman et Luyindula, il est clair que Paris est d’un très haut niveau en France.»
Jeudi, c’est au très niveau européen que le PSGva se frotter avec le déplacement à Dortmund, le leader du championnat allemand. «On va affronter une équipe de qualité et en pleine confiance», souligne Kombouaré. Depuis hier soir, les Allemands peuvent renvoyer le compliment.

Des supporteurs entre les filets. Hier soir, le PSG comptait bien plus de soutien que la quarantaine de supporteurs parisiens ayant fait le déplacement à Toulouse via l’organisation mise en place par le PSG. Environ cinquante autres, dont une vingtaine de Lutèce Falco, ont pris place dans la tribune située à côté. Ces derniers avaient acheté leur billet à l’avance et en se montrant discret sur leur appartenance au PSG.

TOULOUSE – PSG 0-2
Spectateurs : 20437.
Arbitre : M. Jaffredo.
Buts. Sakho (11e ); Erding (56e ).
Avertissements. Toulouse. Machado (37e ), Devaux (54e ). PSG: Chantôme (53e ).
Toulouse. Valverde - Gunino, Capoue, Fofana, Tabanou - Devaux - Braaten, Sissoko, Sirieix (cap) (Mansaré, 70e ), Machado - Tafer (Ben Yedder, 61e ). Entr. Casanova.
PSG. Edel - Jallet, Armand, Sakho (cap), Tiéné - Giuly (Bodmer, 83e ), Clément, Chantôme, Nene (Sessegnon, 70e ) - Hoarau, Erding (Luyindula, 70e ). Entr. Kombouaré.

LES BUTS
11e. Suite à un coup-franc frappé de la gauche par Nene, le ballon d’abord repoussé par les Toulousains, parvient à Giuly. Sissoko intervient et met involontairement le ballon en retrait vers Sakho. À dix mètres du but, le capitaine s’applique et trompe Valverde de l’intérieur du droit. 0-1.
56e . Nene intercepte une relance de Devaux et déborde coté gauche. D’une talonnade, il décale Giuly plein centre. Ce dernier, sans contrôle, adresse une passe dans la surface à Erding venu de la droite qui, lui aussi sans contrôle, trompe Valverde du gauche. 0-2.

LE FAIT DU MATCH
50e Après avoir effacé Clément, Braaten frappe du gauche à l’entrée de la surface. Edel réalise une intervention parfaite et détourne hors de ses cages. Toulouse laisse échapper l’une de ses rares occasions. Six minutes plus tard, Paris double la mise.

Rothen bientôt libre

Le dénouement pourrait intervenir la semaine prochaine. Jérôme Rothen et le PSG sont proches d’une entente à l’amiable qui scellera l’histoireentrelemilieude32anset leclub parisien, débutée en 2004. Lié à Paris jusqu’en juin, l’ex-Monégasque va bientôt être libre de se trouver un nouveau club.
Les deux parties, qui discutent par avocats interposés et qui sont convenues d’une clause de confidentialité, sont presque parvenues à un accord financier pour solder les neuf derniers mois du contrat de Rothen (il touche environ 160 000 € brut par mois). Ce dernier, qui s’entraîne avec l’équipe réserve depuis le début de saison après s’être vu interdire l’accès aux installations des professionnels, avait envoyé un huissier au camp des Loges pour faire constater sa situation. Récemment, il a reçu un SMS de Laurent Fournier, le coach de Strasbourg (National), lui proposant de le rejoindre pour se relancer. Le gaucher n’a pour l’instant pas donné suite.

Edel-Sakho, les deux font la paire


Dans un 4-4-2 habituel, le PSG, privé de Makelele, suspendu, a été agressif dès les premières minutes et a pris facilement l’ascendant sur Toulouse grâce à Sakho (11e). Le bloc défensif a ensuite été efficace face à un TFC timide. Devant, les attaquants parisiens ont été réalistes sans se procurer pléthore de situations dangereuses. Paris a dominé et a affiché un visage conquérant et serein.

7,5 EDEL. Un très bon match. Des arrêts décisifs et de grande classe (6e, 16e, 50e, 75e et 81e).

5 JALLET. Le latéral droit a vécu une soirée plutôt calme, même s’il a été débordé sur certaines situations par Tabanou ou Mansaré. Sans conséquence hier soir.

6 ARMAND. Le défenseur axial a encore livré une prestation de qualité. Appliqué et attentif, il a néanmoins connu quelques soucis face à Braaten en seconde période.

7 SAKHO. Le capitaine a inscrit le premier but de son équipe du pied droit, lui, le pur gaucher. Et surtout, il a été bon défensivement aussi bien dans les duels que dans le placement.

5 TIÉNÉ. Le latéral gauche a tenu son couloir. Quelques absences de concentration. Pas de prise de risques et toujours un état d’esprit de guerrier.

6,5 GIULY. Milieu droit, il a très bien démarré le match avec, entre autres, une superbe reprise de volée cadrée (20e). Encore une bonne frappe après le repos (67e) et, surtout, une fine passe décisive pour Erding sur le second but. Remplacé par Bodmer (83e).

6 CHANTÔME. Milieu axial devant la défense, il a bien remplacé Makelele, suspendu. Plus défensif que d’ordinaire, il a soutenu efficacement sa défense. Un match propre. Averti (53e).

6,5 CLÉMENT. Milieu récupérateur gauche, il a été saignant dans le pressing et a joué juste la plupart du temps.

6 NENE. Il a, grâce à sa superbe technique, pris souvent le dessus sur ses adversaires dans son couloir gauche. Même si parfois il s’est montré trop individualiste, il a délivré plusieurs bons centres et parfaitement décalé Giuly (56e) sur le second but. Remplacé par Sessegnon (69e).

5,5 ERDING. L’international turc s’est montré emprunté, mais il est toujours aussi combatif. Et il a retrouvé le chemin des filets en marquant le second but (56e) d’une frappe du gauche. A failli réussir le coup du scorpion. Suppléé par Luyindula (70e).

5,5 Hoarau. Un peu plus inspiré qu’Erding dans le jeu, il a su se créer quelques occasions mais sans les concrétiser. Il a du mal à retrouver son meilleur niveau. Toujours précieux de la tête en défense.

A TOULOUSE, les nombreuses absences, surtout derrière, ont été préjudiciables. Braaten a été en vue.

L’ARBITRE,M. JAFFREDO (4,5) a bien tenu les débats en première période. Il a été bien moins inspiré après le repos, alors que Sissoko et Sirieix méritaient d’être avertis.

Edel: 7 Serein dans ses prises de balles et a été impeccable sur un coup franc de Machado.
Tiéné: 6
Sakho: 7 Tranchant dans ses interventions.
Armand: 6
Jallet: 4 A souffert de l'entrée de Mansaré.
Nenê: 6 A donné des tournis à ses gardes du corps.
Clément: 6
Chantôme: 7 Il s'est comporté en patron.
Erding: 6
Hoarau: 4 A été plutôt discret.

L'homme clé
Giuly: 7
Giuly, loin de la retraite.
Il a confirmé hier qu'il était bien un danger pour Sessenon au poste de milieu droit. A 34 ans, Ludovic Giuly prouve qu'il est encore capable de gestes de grande classe, comme sur cette reprise pleine d'audace sur un service de Nenê (66e), mais aussi d'inspirations géniales, avec une déviation subtile pour Erding sur le second but parisien (56e). Ses deux frappes dangereuses (59e, 66e) auraient même pu enrichir l'une de ses meilleures prestations de la saison.



L'avis de l'envoyé spécial.

Revoilà le vrai Erding.
Mevlut Erding n'avait plus marqué depuis la première journée contre Saint-Etienne, début août. L'international Turc a traversé pendant deux mois un long tunnel de doutes et de crispations, où il aura souvent tenté, mais rarement réussi. Les premiers sifflets du Parc avaient même commencé à fuser contre lui, face à Nice (0-0, le 3 octobre). Hier soir, il s'est enfin délivré. Ses partenaires ne s'y sont pas trompés, bondissants sur l'attaquant de 24 ans, pour le féliciter. Kombouaré a aussi exulté. Et sans doute à plus d'un titre. Car, avec le retour en forme de son meilleur buteur de la saison dernière (15 buts en championnat), le PSG, troisième de Ligue 1 ce matin, peut s'afficher comme un candidat très crédible aux premières places du championnat.

Le chiffre
630
Apoula Edel n'a encaissé aucun but depuis 630 minutes, toutes compétitions confondues, soit 7 matchs consécutifs. Il faut remonter au 26 août dernier pour voir le portier parisien chercher un ballon au fond de ses filets (3-4 contre le Maccabi Tel-Aviv).

Foot - L1 - 9e j.
«Paris peut viser le titre»

Après sa victoire à Toulouse (2-0), vous êtes nombreux à vous demander si le PSG a l'étoffe pour rester le podium. Le coach du TFC pense que oui.



Le PSG est-il crédible pour jouer une place sur le podium ? (deep 79) Est-ce que Paris peut enfin jouer les premiers rôles ? (destructor)

«Paris peut viser le titre». C'est l'avis d'Alain Casanova, qui a fait l'éloge de son adversaire. «Sur ce qu'il a montré, le PSG a un potentiel de très haut niveau avec sa solidité défensive et de gros atouts offensifs, même sur le banc. Il a été notre adversaire le plus fort cette saison», explique l'entraîneur du TFC, qui déplorait plusieurs absences. Devenu une muraille défensive infranchissable - parfois avec réussite - et capable d'être lucide devant le but adverse, Paris présente des atouts dignes d'un grand.

DANS LA BOUCHE DE KOMBOUARÉ, LA FORMULE «ON A JOUÉ EN CHAMPIONS» NE SIGNIFIE PAS QUE LE PSG SE VOIT TITRÉ EN FIN DE SAISON.

Le voilà légitimement un candidat à un billet en Ligue des champions, objectif prioritaire du club depuis son recrutement à l'été 2008. Mais «la saison est encore longue», rappelle Guillaume Hoarau, conscient que tout va très vite en Championnat. Le titre n'occupe d'ailleurs pas les esprits parisiens, pour répondre à toine_13130, la formule d'Antoine Kombouaré («On a joué en champions») renvoyant surtout la performance réalisée au Stadium.

La cohésion que semble avoir trouvé Paris peut-elle le mener loin ? (Lusul) Est-ce que Giuly a piqué la place de Sessègnon à droite ? (geoleparisien)

«Sur chaque action, on travaille pour l'autre, affirme Nenê. On reste en bloc, on aide nos défenseurs. Il y a un travail quotidien» pour expliquer les performances de Paris. Si certains de ses adversaires n'étaient pas «au top», comme le souligne morathi en commentaire, le PSG a quand même montré des gages de fiabilité, dus en partie à une concurrence accrue. Sessègnon est effectivement sous la «menace» de Giuly. Les Parisiens doivent se bouger pour jouer, et cela leur fait le plus grand bien. Un remède durable pour l'hiver, demande neverdesk ? C'est fort possible.

Après la victoire sur Toulouse (2-0), le décrassage a été très léger ce matin au Camp des loges. Les titulaires de Toulouse ont enchainé trois tours de terrains et quelques sprints avant de rentrer au vestiaire pour des soins. On notait beaucoup de sourires et de décontraction dans les rangs parisiens. Les remplaçants ont fait une petite opposition en compagnie d'Antoine Kombouaré. Marcos Ceara (hanche droite) et Jean-Eudes Maurice (adducteur droit) ont trottiné à part. Ils vont poursuivre un entraînement spécifique. Un point sera fait lundi pour voir s'ils peuvent réintégrer le groupe pour le déplacement à Dortmund.

Des joueurs heureux mais mesurés

Des sourires, du calme et de la sérénité. L’automne est plaisant au camp des Loges. Hier matin, Antoine Kombouaré n’a pas fait le moindre discours à ses joueurs. Pas la peine d’en rajouter. Les Parisiens sont dans une bonne dynamique et ont compris depuis longtemps ce que leur entraîneur attend d’eux. A commencer par une constante remise en question.
« On ne va pas commencer à s’emballer, on se rappelle du mois d’août, déclare Guillaume Hoarau. On avait bien débuté et ensuite on a connu deux défaites et on a été très critiqués. On est revenus en travaillant beaucoup. Le groupe vit bien et il y a un réel potentiel. »
Clément Chantôme est sur la même longueur d’ondes : « Il ne faut pas s’enflammer, mais il faut savoir profiter des bons moments. . On va tout faire pour entretenir cette dynamique, même si un gros match nous attend jeudi à Dortmund. » Plusieurs raisons expliquent ce renouveau parisien. « On travaille vraiment tous pour le collectif, assure Hoarau. On est performants dans le replacement défensif, notre bloc est solide. En revenant à des bases défensives, on a gagné en sérénité. On joue les coups à fond et on prend du plaisir à bien défendre tous ensemble. » « Notre bonne série vient d’un ensemble de facteurs, résume Nene. On travaille bien, on est en confiance et on a un peu de réussite. » Du coup, une place sur le podium en fin de saison est désormais un objectif avoué. « On a envie d’aller chercher ce genre de place en fin de saison », confie Hoarau. « Si je suis venu à Paris, c’est pour jouer les premiers rôles », conclut Nene

Les chiffres clés du renouveau parisien

Après un deuxième succès à l’extérieur cette saison (2-0 à Toulouse), le PSG retrouve les places d’honneur en L 1. Son impressionnante série, toutes compétitions confondues, de sept matchs sans but encaissé commence à intriguer ses adversaires. Cette solidité défensive, conjuguée à des mouvements d’attaque de plus en plus incisifs, donne un réel crédit à l’équipe de Kombouaré.
Voici les chiffres clés du renouveau parisien.

0 Les joueurs parisiens n’ont pas encaissé le moindre but depuis cinq journées de championnat. Si on prend en compte les deux rencontres de Coupe d’Europe face à Séville et Karpaty Lviv, ils restent sur une série de sept matchs sans avoir encaissé de buts. Le club de la capitale n’avait plus traversé une période aussi positive depuis huit ans. Une performance aussi importante sur le plan comptable que psychologique.

2 Lors de ses neuf premières rencontres, le PSG n’a encaissé que deux buts au cours de la dernière demi-heure de jeu. C’était lors du même match, le 22 août face à Bordeaux. Depuis, les Parisiens ont corrigé l’un de leurs énormes défauts. La saison dernière, ils avaient encaissé 13 buts, souvent décisifs, lors du dernier quart d’heure. Désormais, ils restent solides de la première à la dernière seconde.

4 Depuis le début de saison, quatre joueurs (Ceará, Sessegnon, Maurice et Bodmer) ont été éloignés des terrains pour cause de blessure. Leur absence aurait pu s’avérer préjudiciable. Elle a en fait permis à d’autres (Tiéné, Giuly, Chantôme) de s’imposer. Cela n’avait pas été le cas la saison dernière avec les blessures de Hoarau et Erding.

11 Kombouaré a aligné le même onze de départ cinq fois de suite. Il aurait pu le faire six fois d’affilée si Makelele n’avait pas été suspendu à Toulouse. Depuis un mois, une équipe type se dégage. Avec les retours de blessure, le banc parisien est impressionnant. A Toulouse, Coupet, Bodmer, Camara, Sessegnon et Luyindula étaient remplaçants…

13 Malgré le long mutisme d’Erding, le PSG a inscrit 13 buts. L’équipe n’est plus dépendante d’un seul attaquant. Nene (4 buts), Hoarau (3) et Erding (2) se répartissent équitablement les rôles. La saison dernière, Kombouaré regrettait le manque d’implication de ses défenseurs sur les phases offensives. Les deux buts de Sakho doivent le rassurer.

14 Avec seulement 14 cartons (13 jaunes et 1 rouge) reçus depuis le début de la saison, le PSG est l’un des élèves les plus disciplinés de L 1. Seuls deux joueurs ont été suspendus depuis le début de saison, sans incidence notable sur le rendement de l’équipe. En outre, Paris n’a concédé aucun penalty et très peu de coup franc dangereux.

Armand : « Je n’ai jamais douté »

Alors que le PSG est dans une bonne dynamique de victoires, le défenseur du club de la capitale, Sylvain Armand a donné son ressenti sur ses propres performances : « On a toujours à prouver dans ce métier. J'ai connu des moments difficiles parce qu’il y a beaucoup de concurrence à mon poste. Mais cela se passe bien pour moi cette saison. Après, je n'ai jamais douté de mes qualités ni même songé à un départ. J'ai toujours donné le meilleur de moi même pour le PSG. »

Robin Leproux : « Des abonnements à la mi-saison, c’est souhaitable ! »

Alors que le PSG vient de se hisser à la troisième place du championnat, Robin Leproux, le président parisien, balaye l’actualité du club et tend la main aux supporteurs auxquels il propose de discuter d’une reprise des abonnements dès janvier prochain.

Comment vivez-vous le retour du PSG sur le podium de la Ligue 1 ?
Robin Leproux. On ne va pas bouder notre plaisir, c’est une vraie satisfaction et la place est plaisante.
Mais on ne va pas en tirer des conclusions hâtives. On a une série de matchs de haut niveau qui nous attendent et on va pouvoir vraiment étalonner l’équipe.

On vous sent très prudent...
Ce serait irresponsable de ne pas l’être. Ce qui va révéler le vrai visage de cette équipe, c’est sa capacité à être concentrée et appliquée sur la continuité.

Le club a pris des décisions fortes à l’intersaison, comme celle d’écarter Rothen du groupe professionnel. Est-ce que vous allez enfin trouver un accord financier pour que le joueur quitte le PSG ?
On ne va pas s’étendre sur le sujet. On parle d’une négociation de gros sous et le PSG doit faire attention à son argent. J’espère que cette négociation aboutira rapidement. Jusqu’ici, les deux parties n’avaient pas mûri. Aujourd’hui, la situation semble s’être décantée.

Le fait qu’il fasse déplacer un huissier a-t-il accéléré le processus ?
Non, cela a suscité très peu d’émotion chez nous. Mais le fait que cette situation dure trop n’a aucun intérêt pour les deux parties. Il faut que chacun passe à autre chose.

Vous organisez une réunion avec les supporteurs du club mardi (ce soir). Quel est le but de ce rendez-vous que certaines associations appellent déjà à boycotter ?
Comme je l’ai dit dès son annonce, le plan de sécurité est évolutif. Le but du club est de retrouver ses supporteurs, son animation et ses abonnements. Pour arriver à ça, il faut qu’on soit capable de se mettre autour de la table. Mais le problème qui se pose est celui de certains supporteurs qui disent : « Si untel est là, je ne veux pas m’asseoir autour de la table. » C’est compliqué pour nous car il faut que toutes les sensibilités soient représentées.

Ces appels au boycott peuvent-ils remettre en cause la tenue de cette réunion ?
Je n’ai pas la confirmation de la participation de tous, loin de là. C’est malheureux mais, plusieurs mois après la mise en place du plan sécurité, les supporteurs n’arrivent toujours pas à s’accepter autour d’une table de négociations. Ceci alors qu’on a beaucoup de choses à discuter. Quand reprend-on les abonnements? Sous quelle forme? Etc. Je n’ai qu’un seul principe : on ne peut pas recréer deux tribunes qui se détestent et se cherchent physiquement pour s’affronter.

Vous êtes donc favorable à un abonnement avec placement aléatoire en tribune Auteuil ou en tribune Boulogne...
Oui, mais il peut prendre plusieurs formes. Est-ce que c’est un abonnement qui place le supporteur de manière aléatoire à chaque match ou simplement à chaque début de saison? Et avec combien d’amis à vos côtés? C’est de tout ça dont je veux parler avec eux. Mon souhait le plus cher est de revoir très vite des banderoles et des tifos au Parc.

Etes-vous prêt à discuter d’une reprise des abonnements dès la mi-saison ?
C’est possible, mais surtout, c’est souhaitable ! On est prêts techniquement à les remettre en place. Mais si on ne se voit pas, parce que les gens ne se tolèrent pas, on perd du temps.

Alain Cayzac, ancien président du club et membre du conseil de surveillance, a récemment émis des réserves sur le plan sécurité. Cela vous a-t-il heurté ?
Alain a fait une bêtise. Il est membre du conseil de surveillance du club. S’il a de bonnes idées pour aider le club, il faut qu’il nous en fasse profiter. Toutes les bonnes idées sont les bienvenues.

Certaines rumeurs évoquent l’arrivée de fonds qatariens dans le capital du club. Est-ce crédible ?
A ma connaissance, on est dans la rumeur et le fantasme. D’ailleurs, ces informations ont été infirmées par l’actionnaire, même s’il est vrai que, pour passer un nouveau cap, on aura besoin de ressources supplémentaires.

Où en êtes-vous de la recherche de nouveaux partenaires ?
On avance mieux et bien. En montrant ses vraies valeurs et en ayant un Parc apaisé, le PSG est devenu plus fréquentable pour des marques importantes. Red Bull, qui n’a signé qu’avec un seul club de football, et Winamax nous ont rejoints car nous sommes dans cette dynamique. Et deux autres marques vont les suivre bientôt.

Le Parc des Princes pourrait-il fermer temporairement en prévision des travaux prévus pour l’Euro 2016 ?
Dans un an au minimum, on sera capable de répondre à cette question. Mais on ne pourra pas faire toute une saison avec 100 millions de travaux au Parc. Est-ce qu’on devra s’exiler six mois ou une saison ? On ne sait pas

Rothen, l'accord est proche

Le différend opposant Jérôme Rothen (32 ans) au Paris Saint-Germain pourrait trouver une issue favorable dans le courant de la semaine. Selon L'Equipe de mardi, les deux parties seraient tombées d'accord sur une rupture à l'amiable du contrat liant le milieu au club parisien jusqu'en juin 2011. Le dossier se clôturerait sur la base d'une indemnité portant sur quatre ou cinq mois de salaire pour le joueur, qui touche chaque mois 180 000 euros.

Depuis le début de la saison, l'ancien Monégasque est tenu à l'écart du groupe professionnel et contraint de s'entraîner avec l'équipe réserve. En quête d'un club pour la suite de sa carrière, Rothen privilégierait dans un premier temps une formation de Ligue 1. Valenciennes et Auxerre seraient intéressés.

Rachat : un problème de sponsor ?


Comme annoncé depuis plusieurs semaines par Canal Supporters, le Prince héritier du Qatar souhaite investir au PSG. Si on ne connait pas encore la finalité des négociations, un des freins aujourd’hui est la présence de Fly Emirates sur le maillot parisien.

Selon une source proche des Qataris, contactée par nos soins, certains points poseraient encore problèmes pour une éventuelle revente globale à court terme. L’un des obstacles réside dans la concurrence acharnée que se livre Qatar Airways (Qatar) et Fly Emirates (UAE). Les deux pays se livrent une concurrence sans merci depuis des années via leurs compagnies aériennes et via le sponsoring sportif. Ainsi, Fly Emirates est le sponsor maillot principal du Paris Saint-Germain depuis la saison 2006 et son contrat court jusqu’en 2014 avec le club francilien. Une collaboration qui n’est pas du goût des Qataris qui ne peuvent investir massivement sans faire une publicité à leur ennemi financier. On voit mal en effet les nouveaux actionnaires qataris acheter un joueur de renommée pour voir ce dernier faire le tour des médias avec Fly Emirates sur sa tunique…



Dans le monde des affaires un tel contrat serait dénoncé et les dernières années rachetées à Fly Emirates. Or, dans cette situation, ce n’est pas qu’une affaire d’argent . Qu’en est-il alors ? Tout simplement l’envie dubaïote de ralentir le développement qatari en France. En faisant respecter leurs droits, les dirigeants de Fly Emirates empêchent le Prince héritier du Qatar de devenir l’actionnaire majoritaire à court terme du PSG et s’arrangent pour rester sur le devant de la scène footballistique tricolore encore quelques années.

La situation n’est pas encore figée définitivement, il reste quelques mois de négociations pour que les deux groupes se lancent et aboutissent sur des accords tiers. Une sorte d’échanges de bons procédés entre frères-ennemis…