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Adr!ano


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Sessègnon est «frustré»


Au départ, il avait refusé de venir parler à la presse. Puis il s'est ravisé. Difficile de cacher une si vive déception. «J'étais convaincu qu'on étaient capables de jouer les premiers rôles, a regretté Stéphane Sessègnon, vendredi, mais les choses se sont inversées. J'étais amener à mené l'équipe le plus haut mais la saison est difficile pour moi comme pour tout le monde. J'ai envie d'être plus décisif et comme ce n'est pas le cas, je suis le premier frustré».

S'il ne «regrette pas» d'être venu au PSG, le Béninois n'a pas répondu franchement quand il lui a été demandé s'il avait «envie» de rester à Paris. «Il reste quelques matches, le championnat n'est fini, on fera le point à la fin de la saison». A deux jours des retrouvailles avec Auxerre, à l'Abbé-Deschamps, il parle du «défi» du groupe : «finir le plus haut possible». «Les équipes devant nous sont plus fortes que nous, on n'a pas forcément l'effectif qu'ont les autres équipes même s'il y a de la qualité, explique Sessègnon. A un moment donné, on n'a pas pu bien gérer les matches qui se sont enchaînés ainsi que la pression.»
Il avait été mis en garde lorsqu'il a signé à Paris

Sixième avant la trêve, onzième à huit journées de la fin, le PSG fait t-il encore rêver comme le prétend le président du PSG, Robin Leproux ? Réponse de Sessegnon : «Quand on est footballeur, on peut se poser des questions ! Avant de venir j'avais discuté avec d'anciens joueurs, j'étais mis en garde mais je crois que le PSG fait toujours rêver». A Auxerre, il attend un match «différent» du match de Coupe de France. «Ils n'ont pas digéré la défaite», dit le Béninois en référence au quart de finale gagné aux tirs au but (0-0, 5-6 t.a.b.). Le PSG, lui, est motivé pour Quevilly. - Christophe MICHEL, au camp des Loges.
NumeroStar
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Erding : « J’ai besoin des supporters… »


Auteur de 12 buts dans une équipe en difficulté, Mevlut Erding a plutôt réussi sa première année à Paris. Mais il ne compte pas s’arrêter à ce bilan personnel et rêve d’une victoire en Coupe de France.


Mevlut Erding, comment abordez-vous ce déplacement à Auxerre ?]
On a envie de terminer dans la première partie du championnat. Huitième, ce serait pas mal. On sait que nous avons de gros matches qui arrivent. Si on peut prendre six points lors de nos deux prochains matches de championnat, ce serait le top. On joue ensuite une place en finale de Coupe de France. Il y a beaucoup de challenges. Ça me donne vraiment envie.

La Coupe de France ne vampirise-t-elle pas un peu les esprits au PSG ?

Disons que cela nous permet de rester concentrés sur notre fin de championnat, car tout le monde nous avait dit que si on ne se qualifiait pas en coupe, notre saison était terminée. On a connu une saison difficile sur un plan sportif et malheureusement avec nos supporters. Cela nous ferait le plus grand bien de jouer cette finale.

Quel est votre regard sur les trois derniers matches du PSG, tous disputés à huis-clos ?

Je n’avais pas l’impression que c’étaient des matches de L1. Franchement, c’est malheureux de jouer dans des stades vides. Il n’y avait même pas une ambiance de match amical.

Comment envisagez-vous les retrouvailles prochaines avec vos supporters au Parc ?
J’ai besoin des supporters, et notre équipe aussi. Cette saison a été difficile, mais ils ont quand même été derrière nous. Contre Bordeaux samedi prochain, le stade sera plein. On a envie de jouer ce genre de match. Cette période a été malheureuse. Mais je suis sûr que si on améliore les résultats, il y aura moins de problème. Tout est entre nos mains.

Pour votre première année à Paris, vous vous attendiez tout de même à mieux au niveau sportif ?
Oui, mais en même temps l’équipe est en train de se construire. De nouveaux joueurs vont certainement arriver la saison prochaine. Cette saison, un nouveau coach est arrivé. On ne peut pas être en haut du classement du jour au lendemain. Je suis sûr que l’on finira bien cette saison pour bien commencer celle d’après.

« Je serai encore Parisien l’an prochain »

Vous serez encore parisien la saison prochaine ?
Oui, bien sûr. J’ai envie d’aider le PSG à redevenir un grand club de France. On va y parvenir.

A aucun moment, vous n’avez regretté d’être venu à Paris ?

Paris est un challenge qui me tient à cœur. Je suis content de ce que j’ai réalisé. Je me sens très bien dans ce club. Les supporters ont toujours été derrière moi. J’essaie d’être à la hauteur de leur confiance.

Comment jugez-vous votre saison à titre personnel ?
Mon bilan est correct. J’ai eu des galères au niveau des blessures. Mais je ne me plains pas. Personnellement, ça va. Mais c’est le collectif qui est le plus important. Il nous manque encore un peu de complémentarité. C’est en train de se faire. L’équipe n’a pas été épargnée par les blessures.

Les attentes sont nombreuses autour du duo que vous formez avec Guillaume Hoarau ?
C’est juste une question de patience. Ça va venir. On travaille pour. On sait que nous sommes attendus même si nous ne sommes pas les seuls joueurs de l’effectif.

Le titre de meilleur buteur de la L1 est-il l’un de vos objectifs ?

C’est dans un petit coin de ma tête, mais c’est un objectif secondaire. Aujourd’hui, ma priorité est d’aller en finale de la Coupe de France et de bien finir la saison.


rmc sport
NumeroStar
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« On ne me fait pas confiance »


Clément Chantôme, milieu de terrain de 22 ans, vit très mal sa situation de remplaçant . Il le dit haut et fort et confie avoir déjà noué des contacts avec d’autres clubs.


Les dirigeants du PSG voulaient en faire le successeur de Claude Makelele au poste de milieu récupérateur. Mais Clément Chantôme n’a été titulaire que neuf fois cette saison en L 1, souvent au couloir gauche. A 22 ans, il n’arrive pas à s’imposer. Désabusé, il envisage sérieusement de quitter le club.


Pensiez-vous être titulaire face à Boulogne dimanche dernier ?
CLÉMENT CHANTÔME. Il y avait eu trois matchs dans la semaine, et j’espérais que le coach ferait tourner l’effectif.

Il a fait des choix, on accepte…

Est-ce plus difficile à accepter qu’en début de saison ?
C’est sûr, je commence à m’impatienter.

Cette saison ne se passe pas comme prévu…
Forcément. J’espérais jouer beaucoup plus. Aujourd’hui, je n’ai pas de temps de jeu.

Regrettez-vous de ne pas avoir signé à Toulouse l’été dernier ?
C’est le genre de questions qu’on se pose quand on ne joue pas. On ne m’a peut-être pas assez donné ma chance. Je me suis aussi remis en question. Quand on ne joue pas, on cogite, on rentre dans un cercle vicieux et ce n’est pas bon. Aujourd’hui, je ne suis plus dans cet état d’esprit, j’ai envie de jouer et, dès que je rentre, je donne tout.

Avez-vous eu une discussion avec Antoine Kombouaré ?
Non, je n’ai pas voulu… On a discuté une fois en janvier, et les choses n’ont pas évolué. Si je ne joue pas, c’est parce qu’on ne me fait pas confiance, alors ça ne sert à rien de discuter pour forcer les choses.

Selon votre entraîneur, vous ne jouez pas parce que d’autres sont meilleurs que vous…
A moi de travailler pour prendre leur place. Mais on m’avait aussi dit que je jouerais dans l’axe et je n’y ai pas joué. A un moment, j’ai baissé les bras. Je suis quelqu’un d’entier. Quand on vous dit des choses et que ça ne se passe pas comme prévu, je le prends mal. Je me suis laissé aller.

Début mars, confirmez-vous avoir eu un geste d’humeur envers l’entraîneur ?
Oui… Et je pense que c’est à cause de ça que j’ai beaucoup moins joué ces derniers temps.

Avez-vous le sentiment de perdre votre temps à Paris ?
Depuis deux saisons, je joue très peu en championnat. Ça ne me permet pas de progresser. Moi, j’ai toujours l’obligation d’être bon, même si je ne joue pas pendant deux mois. Si je ne suis pas bon, je retourne sur le banc. C’est une situation difficile à vivre.

Votre départ est-il inéluctable ?
J’ai encore deux ans de contrat, le club donnera son avis, je donnerai le mien. On peut vivre une saison difficile. Deux saisons, ce n’est plus possible. Je veux jouer plus de matchs, même si je dois aller dans un club de standing inférieur au PSG.

Etes-vous déjà en contact avec des clubs ?
Oui, mais je ne veux pas en parler, ne serait-ce que par respect pour le PSG, c’est le club qui m’a fait rêver.
Vous dites « le club qui m’a fait rêver », vous en parlez au passé… Non, je parle comme un supporteur… N’importe quel supporteur du PSG a mal au coeur aujourd’hui avec tout ce qui se passe. Des supporteurs qui meurent, des matchs à huis clos… C’est difficile.

Etes-vous heureux ?
Dans ma vie, oui. Footballistiquement, non. Je ne suis pas épanoui. Un footballeur a besoin de jouer.


LeParisien
sylvain
Le Parisien

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Quand Sarkozy s’occupe du PSG


Le 2 mars dernier, Robin Leproux, président du PSG, convoquait les médias pour annoncer une série de mesures afin de mettre fin aux violences entre les supporteurs de son club. Deux jours plus tôt, Yann Lorence avait été roué de coups à quelques mètres du Parc des Princes. Les décisions du président du PSG ont suscité une adhésion générale.
Ce qu’on ignore, c’est que sa prise de position répond à des directives venues du sommet de l’Etat. Car entre-temps, Nicolas Sarkozy en personne a décroché son téléphone pour demander à Sébastien Bazin de faire le ménage parmi les indésirables du club. Le président de la République, amoureux invétéré du PSG, entretient une relation privilégiée avec le patron de Colony Capital, propriétaire du club. Après cette injonction, Bazin et Leproux n’avaient pas d’autre choix que de frapper fort.
sylvain
L'Equipe


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Auxerre-PSG (demain)


Auxerre

Sorin apte
Sorin, grippé en début de semaine, a repris l'entrainement. Il tiendra sa place. Suspendus lundi dernier à Monaco (0-0), Pedretti et Aurélien Capoue dont de retour. Le premier sera associé à Dudka. le Polonais remplacera le jeune Ndinga, bléssé à la cheville et indisponible jusqu'à la fin de la saison. Capoue sera remplaçant. Licata, qui a joué hier avec la CFA à Cherbourg, pourrait être sur le banc.
L'équipe probable: Sorin- Hengbart, Coulibaly, Mignot, Grichting- Oliech, Pedretti (cap), Dudka, Birsa- Jelen, Niculae


Paris-SG

Kezman encore d'entrée
Céara (adducteur droit) et Luyindula (genou) ne verront pas Auxerre. Le latéral droit et l'attaquant sont en phase de reprise. Giuly, touché à un genou, sera lui du déplacement. Il s'entrainera une dernière fois au Camp des Loges cet après-midi. Pour ce match, Kombouaré devrait à nouveau faire tourner son effectif, toujours en vue de la demi-finale de Coupe de France, contre Quevilly, prévue le mercredi 14 avril.
L'équipe probable: Edel- Jallet, Traoré, Sakho, Armand- Maurice, Chantome, Clément, Sankharé- Erding, Kezman




L'Equipe

Citation
Coupe de France.

La finale décalée au 2 mai??

La finale de la coupe de France, programmée le 1er mai à 21 heures au Stade de France, va t'elle être décalée au dimanche 2 mai à 15 heures ou en fin d'après midi? C'est la solution envisagée dans le cas où le ministère de l'Intérieur imposerait un changement de date. Mercredi, Michel Bart, le directeur de cabinet de Brice Hortefeux, avait fait remarquer que "la coincidence des dates pouvait poser problème". Le 1er mai, les forces de l'ordre sont mobilisées pour encadrer les manifestations prévues pour la fête du travail. Leur nombre pourrait être insuffisant pour canaliser les supporters du PSG, en cas de qualification parisienne face à Quevilly (CFA), le 14 avril. La FFF et la Ligue défendent le principe de statu quo. "On a un souci par rapport à la date, c'est vrai, a confirmé hier Jean-Pierre Escalettes, le président de la FFF. Mais, pour nous, la solution reste de maintenir cette rencontre à la date prévue."
A2V
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AJA-PSG : Un dispositif de poids

Même si un système de vente de billets nominatifs a été mis en place et si aucun déplacement de supporters parisiens n'a été organisé, les pouvoirs publics ont décidé de mettre en place un dispositif de sécurité très lourd à l'occasion de la rencontre Auxerre-Paris SG dimanche soir (21h00), qui se jouera à guichets fermés. Par rapport à celui adopté il y a dix jours lors du match de Coupe de France entre les deux équipes mais qui s'était disputé à huis-clos, il a même été renforcé au niveau des moyens humains déployés. Trois compagnies de CRS et autant d'escadrons de gendarmerie mobile (soit 500 hommes) ont été réquisitionnés seulement pour assurer la sécurité à Auxerre, sans compter la police nationale et la police municipale. Des contrôles seront effectués sur les principaux axes menant à la préfecture de l'Yonne. Le périmètre du stade sera à nouveau bouclé et seulement accessible aux personnes étant en possession de leur billet ou de leur carte d'abonné et d'une pièce d'identité.

Du côté parisien, et selon des sources concordantes de membres des tribunes Boulogne et Auteuil, aucune «descente» en Bourgogne n'est envisagée. - A.B


Lequipe.fr
Philo
Citation
Fernandez, la pression sur Kalt
S’estimant lésé par les arbitres face au PSG depuis le début de la saison, Jean Fernandez a tenu à mettre légèrement la pression sur Philippe Kalt, l’arbitre du match de dimanche.
«J'espère que cette fois l'arbitre sera à la hauteur. Mais M. Kalt est un bon arbitre. Lui n'aura pas peur. Il prendra ses responsabilités», a expliqué l’entraîneur de l’AJA dont les propos ont été relayés par L’Yonne Républicaine. Rappelons qu’en championnat, à l’aller, un penalty évident pour une faute de Mamadou Sakho dans la surface n’avait pas été accordé tandis qu’en Coupe de France, la semaine dernière, une main de Christophe Jallet dans la surface n’avait pas été sanctionné.


Sport24
Biz Markie
je sais pas où mettre ça
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Cass Pennant « Ce qui se passe au PSG est unique »

Dans les années 70, Cass Pennant était le leader de l’Inter City Firm, un groupe de hooligans de West Ham, l’un des plus violents d’Angleterre. A 58 ans, il est devenu écrivain à succès et pose un regard avisé sur l’évolution du hooliganisme.

La rédaction - Recueilli par Morgan Maury | RMC.fr | 26/03/20101réactions


© RMC Cass Pennant, le 17 mars, Yann, un supporter du PSG, est mort après avoir été tabassé par des fans du même club mais pas de la même tribune. Comprenez-vous cela ?

J’étais à l’ICF, l’Inter City Firm, on avait des adversaires d’autres villes, mais pour l’équipe il y avait une paix qui se créait avec ceux qui soutenaient West Ham. Cette paix permet de garder sous contrôle les rivalités. Normalement entre les supporters d’un même club, il existe une paix tacite. Mais ce qui se passe au PSG est unique.

Comment expliquez-vous que des fans d’un même club en viennent aux mains ?

En France, les groupes de supporters n’ont pas d’ennemis ou peu, alors que dans les autres pays chaque groupe a des ennemis partout. Paris n’a qu’un seul adversaire : Marseille ! Comme ils n’ont personne sur qui taper, ils se battent entre eux. Les rivalités internes augmentent. En Angleterre, on ne peut pas penser aux rivalités internes car il faut toujours se préparer pour le match du dimanche car de l’autre côté il y aura les hooligans de l’équipe adverse.

Qui domine l’Europe du hooliganisme ?

Lors de l’Euro 2004 au Portugal j’ai découvert les supporters russes. Particulièrement ceux de Moscou. Ils partagent la première place avec les Polonais. La diminution de la violence des fans des autres pays s’expliquent par le fait que ceux qui voyagent ont plus d’argent qu’avant et que cet argent sert à payer la place de match.
Comment a évolué le hooliganisme depuis votre époque ?
Notre culture n’était pas seulement la violence. Notre culture prenait en compte la mode, la musique…. Ça a existé des années 70 au début des années 80. C’était la période pré Heysel. Avant le Heysel, c’était une sorte de révolution au sens politique du terme pour les jeunes qui avaient d’autres intérêts que la violence. Depuis la chute du mur de Berlin, les hooligans ont changé, ils sont allés à l’école, ils ont un background social. Ils se ressemblent tous et ne pensent qu’à la violence.

Quel était votre moteur quand vous étiez un hool ?

Avoir une cause. Cette cause, c’était le club. Nous étions le club. La chose la plus importante était que le club soit respecté.


« Aujourd’hui, Russes et Polonais se partagent la première place de la violence »


A votre façon vous jouiez des matches ?

West Ham pouvait perdre des matches mais pas nous. On avait cette culture du gang mais on n’était pas des criminels. Les criminels restent des criminels chaque jour de la semaine. Mais un fan de foot se bat seulement un jour, le jour où son équipe joue et pour son équipe. Le reste du temps, c’est un type normal. J’avais un travail, une famille, mais je lâchais tout pour aller me battre.

Quelle solution existe-t-il contre le hooliganisme ?

On gagnera toujours la guerre contre le hooliganisme. On a vu les dernières années une baisse des problèmes lors des grandes compétitions. Il faut leur faire peur. Quand on montre du respect, on est respecté. Les hooligans sont une minorité mais ils savent très bien manipuler les foules. En déplacement, les fans doivent montrer l’exemple. Il faut que les fans normaux inspirent le respect. Il faut traiter les hooligans comme des fans normaux: les traiter comme on aimerait être traité.

rmc
Biz Markie
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Giuly retenu, Kezman titulaire ?
Antoine Kombouaré a convoqué 18 joueurs pour le déplacement à Auxerre, dimanche (21h00). L'entraîneur du PSG ne pourra compter sur Ceara et Luyindula, tous deux blessés respectivement à l'adducteur droit et au genou. Légèrement touché à un genou, Giuly a lui été retenu. Le Kanak devrait continuer à faire tourner son effectif dans l'optique de la demi-finale de Coupe de France, le mercredi 14 avril contre Quevilly. Très convaincant il y a une semaine face à Boulogne, Mateja Kezman devrait une nouvelle fois être titulaire.

Le groupe parisien : Edel, Grondin - Jallet, Armand, Traoré, Camara, Sakho - Clement, Makelele, Makonda, Ngoyi, Sankhare, Sessegnon - Erding, Giuly, Hoarau, Kezman, Maurice
lequipe.fr
sylvain
Le Parisien

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Paris a tout intérêt à jouer le jeu

Dans le ventre mou du classement, les Parisiens n’ont plus grand-chose à espérer. Mais il leur reste deux matchs pour préparer au mieux leur demi-finale de Coupe de France.


CANAL +, 21 HEURES

C’est un événement ! Le PSG dispute ce soir à Auxerre un match ouvert au public. Cela ne lui était plus arrivé depuis le 13 mars. L’effervescence est cela dit toute relative. 15 000 spectateurs au grand maximum assisteront à cette petite affiche. Pour Auxerre, recevoir Paris n’est pas une sinécure.
Le stade Abbé-Deschamps va encore une fois prendre des allures de camp retranché. Les supporteurs parisiens ne sont pas conviés à la fête ce sera d’ailleurs le cas jusqu’à la fin de la saison. Ils n’auront même pas le droit de mettre un pied dans le chef-lieu de l’Yonne. Comme à Lens il y a un mois, conducteurs et passagers de véhicules immatriculés en Ile-de-France seront contrôlés, voire interpellés, s’ils possèdent un billet ou un signe d’appartenance au club de la capitale. En ce moment, même si l’on n’a rien à se reprocher, il ne fait pas vraiment bon être fan du PSG. Contraints à la discrétion, les fidèles des tribunes Auteuil et Boulogne ne perdent toutefois pas grand-chose puisque, en championnat, leur équipe ne leur donne que peu d’occasions de vibrer.
Ce soir, l’attention se portera surtout sur les Auxerrois, surprenants candidats à la Ligue des champions et possible leaders en cas de victoire. Paris devra se méfier de leur soif de revanche (lire page suivante) après le quart de finale de Coupe de France perdu aux tirs au but le 23 mars. « Les Auxerrois sont remontés car ils ont le sentiment de s’être fait éliminer parce que c’était à huis clos, rappelle Antoine Kombouaré. Il y a aussi la main de Jallet… Mais, honnêtement, sur la physionomie du match, nous avons été bien meilleurs qu’eux. »
S’ils n’ont pas de pression particulière, les Parisiens ne devraient pas pour autant manquer de motivation. L’objectif est de terminer à la huitième place et de jouer pleinement le rôle d’arbitre face à Auxerre, contre Bordeaux la semaine prochaine puis Montpellier le 15 mai. « On n’est pas là pour jouer les arbitres mais pour gagner, corrige le coach du PSG. On a envie d’aller chercher la première partie du classement, c’est très important pour nous. Contre Auxerre, j’alignerai la meilleure équipe possible. Faire des gros résultats contre Auxerre et Bordeaux nous permettra de préparer au mieux la demi-finale de Coupe de France. » Ce n’est pas un secret, le championnat n’est plus une priorité pour Paris. Mais vu l’image et la situation actuelle du club de la capitale, il est hors de question de le négliger.


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Trois bonnes raisons de rester motivé


Il reste huit journées de championnat. Pour le PSG, la fin de la route sera monotone. Le club de la capitale ne sera pas relégué en L 2 et n’a aucune chance d’accrocher une qualification européenne via la L 1. Dans ces conditions, Antoine Kombouaré pourrait s’arracher les cheveux pour stimuler ses joueurs. Or, malgré les apparences, les Parisiens ont encore des raisons de continuer à se battre.


1 Gagner sa place en Coupe de France
Si la Ligue 1 n’a plus aucune saveur, les Parisiens misent sur la Coupe pour sauver leur honneur. Il faudra d’abord passer l’obstacle Quevilly (CFA), le 14 avril (à Caen), avant d’atteindre la pelouse du Stade de France. Après une saison cauchemar, tous les joueurs rêvent de cette finale, tous ne la joueront pas. Les matchs de championnat peuvent permettre à certains de marquer des points. « J’ai à peu près en tête l’équipe que j’alignerai en demi-finale, avouait hier Kombouaré. Mais pas un joueur n’a la garantie certaine de jouer la demi-finale. »

2 Assurer son avenir

L’avenir peut s’appréhender à court terme, avec la Coupe de France, et à moyen ou long terme si on raisonne en plan de carrière. Hormis Willy Grondin, tous les joueurs du PSG ont encore au moins un an de contrat. Certains peuvent s’en contenter compte tenu du montant de leur rémunération. D’autres peuvent craindre de ne plus entrer dans les petits papiers du coach et de faire banquette. Antoine Kombouaré admet que le comportement en cette fin de saison comptera dans ses choix futurs. Ceux qui souhaitent changer d’air vont tout faire pour gagner du temps de jeu afin d’attirer l’attention d’autres clubs.

3 Grappiller des millions
Avec quatre de ses huit derniers matchs face à des équipes de la deuxième moitié du classement, le PSG peut raisonnablement espérer terminer à la huitième place. C’est d’ailleurs l’objectif fixé par Kombouaré à ses joueurs. Mais Paris peut aussi glisser au 16 e rang… Or, selon le principe de répartition des droits TV en fonction du classement, la différence entre la 8 e et la 16 e place se chiffre à 4 M€ (le 16 e touche 1,9 M€, le 8 e 6 M€). Voilà peut-être pourquoi, selon Kombouaré, la différence entre la 8 e et la 12 e place est « très importante ».


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Kezman s’est acheté une conduite


C’est promis. Même s’il n’est pas titulaire ce soir à Auxerre, Mateja Kezman ne jettera pas son maillot au sol. Ce n’est pas le joueur qui l’affirme mais son agent Frank Belhassen. Une boutade pour signifier que le Kezman de la saison dernière (qui avait rageusement lancé sa tunique lors de son remplacement face à Bordeaux en Coupe de la Ligue) a bien changé.

Et c’est tant mieux car le Serbe n’est pas assuré de débuter le match, tout à l’heure en Bourgogne. Il a beau rester sur une prestation de qualité le week-end dernier face à Boulogne (3-0), avec un but à la clé, Kezman ne paraît pas encore en mesure de ravir leur place à Guillaume Hoarau et Mevlut Erding. En tout cas pas dans l’esprit d’Antoine Kombouaré. « Il marque des points, a commenté hier l’entraîneur du PSG. Il montre un état d’esprit irréprochable. Au départ, il n’était pas dans les petits papiers mais il n’a rien dit, il a bossé et il a eu sa chance. »
Le coach parisien ne le dit pas, mais il a été récemment bluffé par l’attitude de son attaquant. Lors du déplacement à Nice, Kezman était très déçu de ne pas être aligné d’entrée. Mais le Serbe n’a pas bronché et, le lendemain, il a montré une implication sans faille à l’entraînement. Cette métamorphose interpelle quand on sait que, sous l’ère Le Guen, Kezman était propice aux mouvements d’humeur. « Juste après son retour de prêt au Zenith Saint-Pétersbourg (NDLR : en janvier 2010) , il y a eu un vrai dialogue avec le coach, explique Belhassen. On ne lui a rien promis, rien garanti mais on n’a pas été malhonnête avec lui. » Kombouaré voulait des « guerriers ». Il a trouvé en Kezman un modèle parfait. Un joli pied de nez pour le Serbe indésirable l’été dernier.
Mais pour ce travailleur invétéré, l’essentiel est ailleurs. Après sa première titularisation face à Boulogne, samedi dernier, il est de nouveau compétitif. A la faveur de la blessure de Luyindula, on peut même affirmer qu’il est redevenu numéro trois en attaque et qu’il pourrait avoir sa chance dans les semaines à venir. « Il ne prétend à rien, assène pourtant son agent. Juste à apporter ce qu’on lui demande. » Mais comme l’affirme Kombouaré, « avoir Erding, Hoarau, Kezman et Luyindula, c’est fantastique. Après, ils se bagarrent, et les meilleurs jouent ».


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Auxerre - PSG : Chantôme sanctionné ?


La crispation est de plus en plus perceptible entre Antoine Kombouaré et Clément Chantôme. Le milieu de terrain ne fait en effet pas partie du groupe parisien pour le déplacement à Auxerre dimanche (21 heures) en clôture de la 31e journée. Pourtant, contrairement à Ceara (adducteur) ou Luyindula (genou), l'ancien international espoir n'est pas blessé.


Il semble plutôt payer sa dernière sortie médiatique. Samedi matin dans les colonnes du Parisien, le milieu de 22 ans a dit son malaise face au peu de temps de jeu auquel il a droit. Seulement neuf fois titulaire en L1 cette saison, Chantôme regrettait «le manque de confiance» qui l'entourait et envisageait un départ de son club formateur.

Interrogé avant l'entraînement samedi, Antoine Kombouaré n'a pas caché son agacement face à ce qu'il considère comme «des états d'âmes».


A signaler qu'il y a une vidéo sur le site du Parisien où Kombouaré dit clairement qu'il n'a pas apprécié les propos de Chantome.

http://www.leparisien.fr/psg-foot-paris-saint-germain.php






France Football

Citation
Auxerre n'a pas oublié


Deux semaines après son élimination en Coupe de France face au PSG, les Bourguignons retrouvent leur public de l'Abbé-Deschamps et les Parisiens dimanche soir (21 heures), en clôture de la 31e journée de Ligue 1 . Avec un objectif simple : prendre seuls la tête du Championnat. (Photo Presse-Sports)


LES ENJEUX

Après les contre-performances de Bordeaux, Lille et Montpellier, Auxerre (4e) peut tout simplement prendre seul les commandes du Championnat. L'AJA avait manqué le coche déjà la semaine dernière en concédant le nul à Monaco (0-0). A l'opposé, le PSG (12e), avec tout juste 40 points, est quasiment sauvé, mais n'a pas grand-chose de mieux à espérer en Championnat. La Coupe de France étant le seul salut du club de la capitale, Antoine Kombouaré pourrait faire tourner son effectif. Après trois matches à huis clos, le PSG retrouvera le public à l'Abbé-Deschamps, mais toujours pas ses propres supporters, encore privés de déplacement. Le public auxerrois sera présent en nombre pour pousser son équipe vers le titre.


L'ÉTAT DE FORME

Contre le PSG, Auxerre tentera d'aligner un dixième match sans défaite toutes compétitions confondues, puisque l'élimination en Coupe de France aux tirs au but (0-0, 5 t.a.b. à 4), compte pour un nul. L'AJA, deuxième meilleure défense de Ligue 1 (24 buts encaissés), pêche encore en attaque, là où le PSG s'en sort le mieux, avec 42 buts inscrits, mais essentiellement contre des équipes de bas de tableau. Les Parisiens, très irréguliers, attendent depuis début décembre d'enchaîner deux victoires d'affilée en Ligue 1. C'était alors déjà contre Auxerre (1-0) et à Boulogne (5-2).


LES PRÉCÉDENTES CONFRONTATIONS

Outre le quart de finale de Coupe de France soporifique, en Championnat, les stats sont plutôt équilibrées : en 29 confrontations, l'AJA a gagné 11 fois, pour 10 défaites et 8 nuls. Le PSG reste sur deux victoires dans l'Yonne lors des deux dernières saisons. A l'aller, Paris s'était imposé au Parc des Princes dans la douleur (1-0), match au cours duquel Grégory Coupet s'était gravement blessé.


LE MATCH DANS LE MATCH : Niculae vs. Jallet

A Auxerre, le latéral parisien Christophe Jallet croisera certainement la route de Daniel Niculae. Si le rendement de l'attaquant roumain face au but est assez maigre, avec deux réalisations, il s'illustre par son altruisme. «C'est le complément idéal de Jelen en attaque. Il est devenu indispensable dans l'équipe», soulignait, vendredi, son entraîneur Jean Fernandez, dans France Football. Niculae est actuellement le deuxième meilleur passeur de Ligue 1, avec sept unités. Une qualité que possède aussi l'ancien Lorientais, auteur de six passes décisives cette saison. - C. T.


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Auxerre - Paris-SG (21 heures, arbitre: M. Kalt)
Auxerre: Sorin - Hengbart, Coulibaly, Mignot, Grichting - Oliech, Pedretti, Dudka, Birsa - Niculae, Jelen
Paris-SG: Edel - Jallet, Z. Camara, S. Traoré (ou M. Sakho), Armand - Giuly (ou Maurice), Makelele, Clément, Sessègnon - Hoarau, Kezman (AFP)
sylvain
Le Parisien

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Chantome exclu du groupe


Dans une interview accordée hier dans nos colonnes, Clément Chantome regrettait ne pas avoir beaucoup joué cette saison et déplorait le manque de confiance que lui accorde Antoine Kombouaré. Ce dernier n'a pas du tout apprécié cette sortie médiatique et a décidé d'exclure le milieu de terrain du groupe. "Il y a quinze jours, j'avais demandé aux joueurs de mettre leurs états d'âme de côté, justifie l'entraineur parisien. Avec qu'on vit aujourd'hui, un mort, des matchs à huis clos, une image du club très mauvaise, il faut faire preuve de professionnalisme et de solidarité. Clément sait que ce qu'il a dit n'est pas bien. Il n'est peut être pas fier mais il va assumer. Pour le moment, on pense au club. A la fin de la saison, il y aura des entretiens."
Chantome envisageait fortement de quitter Paris à la fin de la saison. Cette issue semble désormais inéluctable.
Baghib!
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Foot - L1 - 31e j.

Le PSG freine Auxerre

Face au PSG ce dimanche, Auxerre a concédé le nul (1-1) et manqué l'occasion de prendre seul la tête de la L1, propriété de Lyon depuis samedi.


Comme Montpellier la veille, Auxerre n'a pas été en mesure de prendre les commandes du Championnat dimanche soir à l'Abbé-Deschamps. Il lui fallait battre le PSG à domicile en clôture de cette 31e journée. La mission n'a pas été accomplie par des Bourguignons, certes invaincus depuis le 6 février, mais qui actuellement marquent le pas. Sorti de la Coupe de France par ce même PSG il y a moins de quinze jours (0-0, 5-6 tab), l'AJA a laissé passer deux unités lundi à Monaco (0-0) avant d'être à nouveau neutralisée (1-1) par un PSG plus costaud et déterminé qu'à l'accoutumé. Ce point permet quand même aux protégés de Fernandez de coller à Lyon et Montpellier en tête du classement avec 57 points chacun.

Kombouaré encore expulsé

Pour son premier match devant un public après trois rencontres à huis clos, le Paris-SG a tenté de surfer sur la dynamique de son succès acquis contre Boulogne (3-0). Le début de match ne l'a toutefois pas laissé entrevoir. Après un avertissement signé Pedretti (4e), le duo Jelen - Niculae a signé quelques minutes plus tard un petit chef d'oeuvre pour l'ouverture du score. Et pour une fois, les rôles ont été inversés. Jelen a centré pour le Roumain, qui s'est permis un contrôle poitrine et tir enchaîné entre deux défenseurs parisiens et devant un Edel impuissant (11e).

Le duo d'en face, Erding-Hoarau, a aussitôt répliqué. Pas moins de cinq plus tard, le Réunionnais s'est arraché pour centrer en direction du second, dont la reprise a été repoussée par Sorin mais finalement poussée au fond par Sankharé, qui traînait par là (16e). L'intensité de ce premier quart d'heure de folie est heureusement revenue égayer les quinze dernières minutes. Jelen (77e) et Niculae (80e, 94e), Hengbart (84e) se sont faits pressants devant la défense parisienne, plus sereine que son entraîneur, expulsé dans le temps additionnel. - D. Mi.
lequipe.fr

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Foot - L1 - AJA

Pedretti : «Ce n'est pas suffisant»

Le capitaine auxerrois ne se satisfait pas de ce match nul face au PSG (1-1), qui empêche l'AJA de s'emparer de la première place du classement.


Quand on lui a demandé si Auxerre voulait vraiment de cette première place, Benoît Pedretti a marqué une courte pause, puis s'est fendu d'un petit sourire, mais sans vraiment répondre à la question. A l'AJA, tout ce qui ressemble de près ou de loin à un joueur, un entraîneur ou un dirigeant refuse ostensiblement de prononcer le mot « titre », et il faudra sans doute s'habituer à ces précautions orales pendant quelques semaines. Alors, après une courte hésitation, Pedretti s'est raccroché de la sémantique locale, sans parvenir vraiment à masquer ses sentiments profonds. « On fait notre championnat, nous restons accrochés au peloton de tête. On verra à la fin, en espérant que nous ne finirons pas à la sixième place. Ce match nul n'est pas suffisant... »

Auxerre s'est offert quinze premières minutes haut de gamme, ouvrant le score grâce à Niculae (11e) face à des parisiens d'abord proches de l'asphyxie puis vite revenus dans la réalité du match. « Il y a eu une bonne entame de notre part avec ce but, du jeu, mais je regrette que l'égalisation parisienne soit venue aussi vite. » Un sentiment partagé par Jean Fernandez, convaincu que l'issue du match aurait été différente si son équipe avait su résister plus longtemps. « Il aurait fallu que nous marquions un deuxième but », admettait l'entraîneur bourguignon. «Mais en ce moment, Jelen n'est pas très bien. » Pas à cause de la surveillance rapprochée dont le buteur polonais est l'objet, mais simplement en raison de son état physique. « Il a du mal à se procurer des occasions, car il n'est pas bien physiquement», constatait Fernandez, tout en se félicitant de la prestation de Niculae. « Il n'avait pas marqué depuis longtemps, et il a lancé la dynamique en début de match. Mais en ce moment, nous perdons des joueurs : N'Dinga à Monaco, Mignot aujourd'hui... D'ailleurs, on a vu de la fatigue en seconde mi-temps, et des deux côtés... »

Et comme Benoît Pedretti, Jean Fernandez a éludé les questions relatives à ce titre dont « seuls les médias et nos supporters parlent. Il y a trois favoris pour le titre : Lyon, Marseille et Bordeaux. Et pour la Ligue Europa, il y a Lille, Montpellier et nous... » - Alexis BILEBAULT à Auxerre
lequipe.fr
niramo
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Ou comment sortir le club de sa spirale négative.



Comment enrayer l'inexorable déclin ? Paris se meurt à petit feu. En avril 2006, le club passait des mains de Canal + à celles d'un trio d'actionnaires (les fonds d'investissement Colony Capital et Butler Capital Partners, soutenus par la banque Morgan Stanley) pour 21 millions d'euros. Tout juste quatre ans après cette prise de pouvoir, Colony Capital, désormais actionnaire ultramajoritaire (95,8 %), perd de l'argent avec le club parisien et fait face à un fiasco en termes de résultats et d'image. Paris, absent de la reine des compétitions européennes ces six dernières années et proche de la relégation en 2007 et 2008, n'arrive pas à retrouver les sommets. Maigre consolation : la victoire en Coupe de la Ligue en 2008. Quatrième budget de Ligue 1 cette saison (80 millions d'euros), le PSG demeure cet éternel instable qui a usé cinq présidents ces trois dernières années. Et trois entraîneurs. Antoine Kombouaré, le dernier en date, n'a pas encore fait ses preuves. Le Figaro propose dix solutions pour relancer un club moribond.


1. Assainir enfin le Parc des Princes

Deux morts en trois ans autour du Parc des Princes. Une guerre ouverte entre deux kops… Dans ce climat dramatique, le PSG a réagi en suspendant jusqu'à nouvel ordre tous les déplacements de ses supporteurs (comme pour le match à Auxerre, demain). Dans une lettre récente où ils dénonçaient le racisme de la tribune Boulogne, les associations de supporteurs d'Auteuil accusaient le club d'entretenir une complicité avec des membres de la frange dure de Boulogne. Info ou intox ? Le club se doit aujourd'hui de prendre des mesures radicales pour « nettoyer » le Parc des Princes.

Toute relance sportive passe par des tribunes apaisées. Première action indispensable : ficher les supporteurs. Un billet nominatif permettrait également de connaître l'identité des supporteurs qui se déplacent à l'extérieur. Et d'écarter les brebis galeuses.

Par ailleurs, pour chasser la violence autour du Parc des Princes, une idée alternative a fait ses preuves en Angleterre : augmenter le prix des places. Pas populaire mais diablement efficace.

2. Accompagner le combat de l'État

Sur ce chaud dossier de la violence, le PSG a besoin d'aide. L'État, qui n'a pas pris le problème à bras-le-corps ces dernières années, semble désormais vouloir frapper fort en augmentant notamment les interdictions de stade, assez peu appliquées jusqu'ici, et en mettant des moyens pour débusquer un maximum de fauteurs de troubles le plus rapidement possible. Trois associations d'Auteuil pourraient être rapidement dissoutes. « C'est risqué. Car dissoudre une association, ça casse le côté modérateur de ces groupes », tempère le sociologue Nicolas Hourcade.


3. Recréer une ambiance festive

Quand les résultats sont là, le Parc des Princes reste une arène magique. Problème, il ne vibre guère ces dernières années. L'atmosphère est souvent délétère et les imposantes forces de police à l'extérieur du stade ont de quoi effrayer les familles. Et si le PSG disputait un maximum de rencontres, notamment celles dites à risques, l'après-midi ? Cela permettrait d'alléger l'atmosphère, de faire venir plus d'enfants au stade (avec des forfaits famille ?) et de créer des vraies animations à l'instar de celles proposées par Max Guazzini et le Stade Français en rugby… Celles que le PSG installe à la mi-temps (notamment les face-à-face gardien-attaquant) semblent dater d'un autre âge. Moderniser l'exercice alors que la capitale abrite un nombre incroyable d'agences d'événementiels ne semble pas une mission impossible.


4. Investir davantage du côté de Colony Capital

Une nouvelle fois, le PSG ne pourra pas compter sur une qualification en Ligue des champions pour renflouer les caisses. Il a pourtant bien besoin d'argent pour former une équipe compétitive. Les supporteurs reprochent à Colony Capital de ne pas assez investir dans le club. Dans l'attente du résultat de l'appel d'offres sur la rénovation du Parc, difficile de savoir si le fonds d'investissement cassera sa tirelire la saison prochaine. L'enveloppe allouée, selon Le Parisien, serait quand même garnie de 30 à 40 millions d'euros. « Il n'y a pas d'opposition à remettre de l'argent dans le club. Mais il faut que cela se justifie. C'est pas une question de pouvoir mais de vouloir », tempère-t-on chez Colony. Sébastien Bazin cherche en tout cas un nouvel investisseur. « Mais pour l'heure aucun ne se manifeste », affirme un proche du dossier. Colony devra déjà combler les dettes, qui pourraient avoisiner les 20 millions cette saison.


5. Recruter malin et renforcer le management


« On peut se tromper une fois mais pas plusieurs fois », constate un ancien dirigeant du club. Mis publiquement en cause la saison dernière par Paul Le Guen, Alain Roche, responsable de la cellule recrutement, ne fait plus l'unanimité. Alors si le coach Antoine Kombouaré mérite une seconde chance la saison prochaine, le club ne peut plus faire l'économie d'une réorganisation de sa cellule sportive. Avec l'arrivée d'un manageur général par exemple. Paris, 4e budget de Ligue 1 (80 millions), qui a perdu beaucoup d'argent dans des transferts inutiles ces dernières années (Everton, Souza, Gallardo, Bourillon…), ne peut se permettre de telles erreurs de casting. Résultats médiocres, image écornée, le pouvoir d'attractivité du club baisse. Pourtant, tout n'est pas perdu. Un bon joueur de L1, l'attaquant de Lorient Kevin Gameiro, a fait part de son envie de rejoindre la capitale. Au PSG de trouver le bon profil de joueurs de caractère aptes à supporter la pression de ce club ultramédiatisé. « Il faudrait recruter plusieurs Jallet (l'une des rares satisfactions) dans l'effectif. C'est comme cela que l'on remontera », affirme un proche du club.


6. Arrêter d'investir sur des "vieux"

Claude Makélélé, 37 ans.
Claude Makélélé, 37 ans. Crédits photo : AFP

Il y a deux ans, en recrutant Claude Makelele, 37 ans, et Ludovic Giuly, 33 ans, le PSG avait misé sur la « carte senior ». Pour se relancer après une saison ratée où le club avait beaucoup misé sur ses jeunes (Sakho, capitaine à 18 ans). Avec les « vieux », les résultats n'ont pas décollé, même si tout le monde salue le rôle de Makelele dans les vestiaires. Malgré cela, d'autres trentenaires pourraient rejoindre la capitale la saison prochaine. Les arrivées de Sidney Govou, 30 ans, et William Gallas, 32 ans, sont évoquées. Pas de quoi alléger la masse salariale, déjà plombée par un autre vétéran, Mateja Kezman, 250 000 € par mois pour un temps de jeu ridicule. Pas de quoi, surtout, préparer l'avenir. Et espérer de juteuses plus-values.


7. Accélérer la détection et la formation

S'il a toujours formé des jeunes, le PSG les a trop peu utilisés par le passé au profit de recrutements plus clinquants et médiatiques. Bien loin de l'ère Canal + et de sa politique de stars, il a changé de stratégie. Et il doit accélérer le mouvement et développer son centre de formation pour enfin dégoter la perle rare (qu'il pourra revendre cher dans quelques années). Les jeunes pousses Ngoyi, Sankharé ou Maurice ont eu plusieurs fois leur chance mais n'ont pas vraiment convaincu, au contraire de Mamadou Sakho, devenu un titulaire indiscutable en défense centrale. Atteindra-t-il le niveau de Luis Fernandez, arrivé au PSG à 19 ans et qui a laissé son empreinte dans l'histoire du club ? Nicolas Anelka, lui, a connu une belle carrière… mais pas avec son club d'origine. Si le PSG rattrape peu à peu le temps perdu avec un système de détection plus efficace, il doit tout mettre en œuvre pour éviter de laisser filer, comme par le passé, un Henry, ou plus récemment un Ben Arfa, tous deux originaires d'Ile-de-France.


8. Réactiver la filière brésilienne

Il y a une quinzaine d'années, le PSG rimait avec Brésil. La filière sud-américaine faisait ses preuves - avec notamment Ricardo, Valdo, Rai puis plus tard Ronaldinho -. Pour les joueurs brésiliens, Paris était dans les années 1990 le club de référence de l'Hexagone. Porte d'entrée des stars ou des futures stars en Europe, il les revendait à bon prix. Les temps ont changé et le PSG ne peut plus s'offrir des grands joueurs brésiliens. Il doit pourtant s'appuyer sur cette filière représentée par Ceara dans l'effectif actuel. La saison prochaine, le milieu de terrain des Corinthians, Jucilei Da Silva, joueur de 21 ans au gabarit imposant, pourrait venir renforcer l'entre-jeu tout comme le défenseur João Miranda, 25 ans, international évoluant à Sao Paulo. Pour qu'à nouveau un petit air de samba résonne au Parc des Princes.


9. Rivaliser avec un deuxième club à Paris

Un mal pour un bien. Tout monopole a son revers. Et si la meilleure façon de se relancer pour le PSG ne se trouvait-elle pas dans une saine rivalité avec un autre « grand » club parisien ? Une deuxième équipe en Ligue 1 permettrait sans aucun doute au club historique de faire baisser la pression, notamment médiatique. Et de stimuler toutes les composantes du club, obligées de se « réveiller » pour remporter le derby. À l'image du face-à-face Stade Français-Racing en rugby. Et de ceux de tous les grands championnats étrangers de football. Toutes les capitales ont au moins deux clubs parmi l'élite. Londres, par exemple, ne compte pas moins de cinq équipes en Premier League cette saison. Depuis 1991, et la disparition du Matra Racing, le PSG est l'unique représentant dans l'élite d'une capitale de 2 193 000 habitants. Ces trente dernières années, toutes les tentatives pour lancer un autre grand club francilien ont échoué. Dommage pour le PSG. Et pour le Stade de France qui cherche toujours son club résident.


10. Retrouver les vraies valeurs

En juin, pour fêter les 40 ans du club, le PSG et Nike lanceront le maillot de la saison 2010-2011, inspiré par celui de 1970, autrement dit une tunique rouge. Mais le vœu de la grande majorité des amoureux du PSG, c'est de retrouver le maillot d'origine, bleu à bande rouge au milieu. Un détail révélateur d'une nostalgie, celle des années 1990 quand le PSG gagnait des titres et disputait tous les ans des Coupes d'Europe. Le public du Parc (le vrai) ne reconnaît plus son équipe, rachetée par un fonds de pension américain, et se sent « dépossédé » de son club sans projet sportif clair. Au-delà de la bataille pour la gestion future du stade parisien, Colony Capital a tout intérêt à s'inspirer des valeurs du passé pour retrouver les clefs qui ont fait la réussite du club. Tout en assurant une modernité et un avenir à ce PSG qui agace tant…


http://www.lefigaro.fr/sport/2010/04/03/02...cer-le-psg-.php
Le Figaro
Parisii
Citation (l'équipe.fr)
Tournée américaine pour Paris en mai

Dès que le Championnat sera terminé, le Paris-SG va prendre la direction des Etats-Unis. Le club de la capitale a prévu une tournée américaine du 16 au 23 mai. Après trois jours de détente à New-York, les Parisiens se rendront à Chicago pour y disputer un tournoi amical (19-22 mai). Le PSG y recontrera le Chicago Fire, le Legia Varsovie et l'Etoile Rouge de Belgrade.
sylvain
Le Parisien

Citation
Le PSG s’offre un bon point et un peu de confiance


En allant tenir en échec les Auxerrois, qui rêvaient de la place de leader, les Parisiens ont démontré de belles qualités. Intéressant avant d’accueillir Bordeaux samedi prochain.



Stade Abbé-Deschamps, hier soir, minuit. Antoine Kombouaré monte dans le bus sous les insultes et les quolibets des supporteurs auxerrois. L’entraîneur parisien, expulsé en fin de match, reste stoïque., partagé entre le sentiment d’injustice de la décision de l’arbitre à son égard et la satisfaction du bon match nul décroché par son équipe.



En prenant un peu de recul, il fait facilement la part des choses et sait que l’essentiel réside dans la partie solide et courageuse réalisée par ses joueurs. « On a montré du caractère et de l’envie, analyse-t-il. J’ai aimé ce qu’on a montré. On est fiers de ce qu’on a accompli dans un contexte difficile. C’est très encourageant. » Pour Auxerre, en revanche, ce résultat est rageant. Après l’ouverture du score sur un petit bijou de Niculae, les Bourguignons ont reculé et se sont laissé surprendre par Sankharé. Le match s’est ensuite équilibré et l’AJA n’a plus trouvé la faille. Et, contrairement à ce que pense le joyeux public de l’Abbé-Deschamps, l’arbitre n’est pas le seul responsable de ses désillusions. « En deux matchs contre Paris, il y a deux penaltys et un carton rouge (NDLR : pour une faute de Makelele sur Niculae) non sifflés. Ça commence à faire beaucoup », s’agace Benoît Pedretti, le capitaine auxerrois.
Pour la deuxième fois en sept jours, Auxerre a raté l’occasion de prendre la tête du championnat. Un honneur tout relatif, puisque Marseille et Bordeaux comptent toujours deux matchs en moins, mais un symbole dont la discrète AJA hériterait avec plaisir. Le discours reste pourtant sobre. « Les médias et nos supporteurs parlent de la première place, mais pas nous, répète Jean Fernandez. Quand je regarde la qualité des effectifs, je me dis que le titre se jouera entre Marseille, Lyon et Bordeaux et que Lille, Montpellier et l’AJA se disputeront les places en Ligue Europa. »
Dans cette prochaine Ligue Europa, Auxerre pourrait à nouveau croiser la route du PSG. Le club de la capitale mise toute sa saison sur une victoire en Coupe de France. Un challenge qui l’obsède. Quand on dit à Kombouaré que le PSG va jouer les arbitres en championnat, la réponse fuse : « Je n’en ai rien à cirer de ce que font les autres. Les victoires appellent les victoires et le principal est de préparer le déplacement à Caen. » Caen, où Paris affrontera Quevilly le 14 avril. Un match qui est dans tous les esprits, même si la réception de Bordeaux, samedi prochain, dans un Parc des Princes bondé, s’annonce d’ores et déjà passionnante.

AUXERRE - PSG 1-1 (1-1)
Spectateurs : 15 000 environ.
Arbitre : M. Kalt
Buts. Auxerre : Niculae (11e) ; PSG : Sankharé (16e).
Avertissements. PSG : Hoarau (25e), Makelele (41e), Sankharé (55e).
Auxerre : Sorin - Hengbart, Coulibaly, Mignot (Berthod, 46e), Grichting - Oliech (Contout, 66e), Pedretti (cap.), Dudka, Birsa (A. Capoue, 75e) - Niculae, Jelen. Entr. : J. Fernandez.
PSG : Edel - Traoré, Camara, Sakho, Armand - Sessegnon, Makelele (cap.), Clément, Sankharé (Ngoyi, 83e) - Hoarau (Maurice, 89e), Erding (Kezman, 70e). Entr : Kombouaré.

LES BUTS
11e : Sankharé perd un ballon côté gauche. Jelen est servi immédiatement en profondeur. Le Polonais trouve dans l’axe Niculae. Celui-ci, entre Camara et Traoré, enchaîne contrôle de poitrine - reprise du droit et trompe Edel. 1-0.
16e : Hoarau est lancé en profondeur côté droit. A la lutte avec Coulibaly, il parvient à centrer du gauche. Erding contrôl, pivote et frappe du gauche. Son tir est repoussé par Sorin mais Sankharé, plus prompt, parvient à égaliser. 1-1.

LE FAIT DU MATCH
41e : Makelele part en contre-attaque et sert Erding. Son tir est sorti par Sorin, Erding récupère le ballon et centre au second poteau. Sankharé reprend de la tête mais rate le cadre et le second but des siens



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Guillaume Hoarau : « On ne lâchera rien »



Guillaume Hoarau avoue être heureux du point décroché par son équipe face à un candidat au titre. L’attaquant parisien espère que le PSG accrochera une place parmi les huit premiers en championnat et se projette sur la demi-finale de Coupe de France face à Quevilly, le mercredi 14 avril.

Que pensez-vous de ce match nul ?
Guillaume Hoarau. Auxerre avait un objectif, prendre la tête du championnat.
Ces derniers temps, on est mal aimés et on est attendus partout. Le plus dur a été de ne pas craquer après le but encaissé. On a beaucoup subi, mais on a été costauds. Sur la phase retour, Auxerre est la meilleure équipe, donc on est contents du point pris. Il va falloir le bonifier contre Bordeaux.

La prochaine demi-finale de Coupe de France était-elle déjà dans les têtes ?
On sait qu’il nous reste un objectif : la Coupe de France.On y pense mais, avant, nous avons des matchs importants en championnat. Essayons de faire quelque chose de bien en fin de saison en terminant le mieux possible.

Quel est votre objectif en championnat ?
On peut viser la 7e ou 8e place, même si ça va être délicat. On a une belle carte à jouer, en plus de la Coupe de France. On n’est pas là pour faire joli ou pour être sparring-partner. On est compétiteurs et, jusqu’à la fin, on ne lâchera rien. Pour nous battre, il va falloir nous marcher dessus !

La Coupe de France peut-elle sauver votre saison ?
Bien sûr, surtout après ce qu’on a vécu. Il faudra tout mettre en oeuvre pour y arriver.

Sur un plan plus personnel, avez-vous retrouvé toutes vos sensations ?
Ça va depuis que je suis revenu sur le terrain. Par rapport à la saison passée, il y a un fossé. J’essaie de ne pas lâcher. Contre la meilleure défense de L 1, ça n’a pas été évident.

Qu’avez-vous ressenti en retrouvant un stade avec du public ?
Ces derniers temps, on parle beaucoup du PSG, mais en dehors du terrain. On est associés à tout ce qui se passe. On a peut-être provoqué ces comportements car on fait une mauvaise saison. On va tout faire pour redonner au club une bonne image.


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Un amateur de Quevilly juge les Parisiens


Au 1, allée du Cygne, à Verneuil-sur-Seine (Yvelines), habite un fidèle supporteur du PSG. Mais chut ! Le 14 avril, Sébastien Vaugeois, 28 ans, milieu de terrain de Quevilly (CFA), affrontera le club de son coeur en demi-finale de la Coupe de France. Ce natif de Saint-Germain-en-Laye y a fait ses classes de 11 à 21 ans, sans réussir à décrocher un contrat pro.
Hier, c’est donc avec un oeil très intéressé qu’il a regardé le match avec quelques amis. Maëlys, 3 ans, gambade dans le salon. « Tiens, Traoré joue à droite », constate Sébastien, un soda à la main. L’idée de savoir qu’il retrouvera les Parisiens dans neuf jours à Caen l’émoustille. « Je suis super content, souffle-t-il. Je ne réalise pas encore.
Je vais tout faire pour les battre. »
Auxerre ouvre le score avec la complicité d’une défense parisienne apathique. « Kombouaré n’a jamais trouvé la bonne charnière centrale », estime Sébastien. « Je fais confiance à notre coach (Régis Brouard) pour analyser leur jeu. C’est le roi de la vidéo. Il les a déjà visionnés dix fois ! » La doublette Hoarau-Erding l’impressionne. « Hoarau prend tout de la tête, mais on a aussi des tours de contrôle. Erding, c’est une boule de muscles. » Egalisation de Sankharé. « Il est en train de gagner sa place contre nous ! »
Deuxième mi-temps. La petite assemblée se restaure. Chinois au menu. Il reste quelques minutes, et Kombouaré se fait expulser. « Oh non ! s’écrie Sébastien. J’espère qu’il ne sera pas suspendu contre nous. Il ne m’a pas conservé à Valenciennes, mais il a été clean avec moi. » Il reste persuadé que le PSG va l’emporter : « Ils vont gagner 2-1. » Raté ! « C’est un nul logique, reconnaît le Quevillais d’adoption. Mais, contre nous, ce sera un autre match… »


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Kombouaré exclu en fin de match



Pour la première fois cette saison, Antoine Kombouaré a été exclu en fin de match après s’en être pris à l’arbitre de champ Philippe Kalt et à son remplaçant Ludovic Rémy.
L’entraîneur parisien a fait part de son mécontentement après une faute non sifflée sur Jean-Eudes Maurice.
Selon le délégué du match, il aurait traité l’homme en noir de « menteur ». « Je lui ai simplement dit. A quoi vous servez monsieur l’arbitre ? rectifie Kombouaré. Je suis scandalisé. » Après le match, l’entraîneur du PSG s’est entretenu avec l’arbitre qui doit désormais transmettre un rapport à la Ligue.
La fin de match a été houleuse. Sylvain Armand, peu coutumier du fait, est même sorti de ses gonds. Alors qu’il voulait s’adresser au quatrième arbitre, celui-ci lui aurait signifié « Rentre chez toi. » Irrité, le latéral a voulu en découdre avant d’être retenu par ses coéquipiers et des membres du staff.


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LA QUESTION
Pourquoi Traoré a-t-il joué latéral droit ?


La titularisation de Sammy Traoré au poste de latéral droit était la seule surprise hier soir côté parisien. Elle est la conséquence de la menace qui planait sur Christophe Jallet. En cas d’avertissement à Auxerre, l’ancien Lorientais aurait été suspendu pour la demi-finale de Coupe de France face à Quevilly le 14 avril.
Compte tenu de la blessure de Ceará, Kombouaré n’avait pas d’autre choix que de faire glisser son grand défenseur central à droite.


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ECHOS
Sur la piste d’un défenseur marocain


Dans sa quête d’un latéral gauche, le PSG est très intéressé par l’international marocain Badr El Kaddouri. Alain Roche a rencontré le joueur le 21 février à Marbella en Espagne où El Kaddouri était en stage d’avant saison avec le Dynamo Kiev. Cet arrière gauche de 29 ans pourrait quitter l’Ukraine contre une somme oscillant entre 1 et 2 M€.


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LES JOUEURS
Claude Makelele avait les jambes


Paris s’est présenté dans son dispositif habituel avec ses deux attaquants Hoarau et Erding. Giuly, diminué par une blessure derrière le genou, est resté sur le banc. Kombouaré a décidé de titulariser Sankharé au poste de milieu gauche alors que Sessegnon a évolué à droite. Quant à Traoré, il a dépanné comme arrière droit en lieu et place de Jallet préservé.


4 EDEL. Une première mi-temps compliquée avec beaucoup de maladresses : prises de balles mal assurées, sorties aléatoires et mauvais dégagements. Une parade devant Niculae (7e) qui ne rattrape pas une prestation mitigée. Moins inquiété en seconde période.

5 TRAORÉ. A un poste qui n’est pas le sien, il a souffert face aux accélérations de Birsa en première mi-temps. Il a eu le mérite de ne pas sortir du match et de bien revenir après la pause.

4,5 CAMARA. Il a laissé trop de liberté aux attaquants auxerrois. Pris de vitesse par Niculae sur le premier but, il doit vraiment améliorer son placement.

5,5 SAKHO. Un début de match difficile avec un oubli sur Jelen qui amène l’ouverture du score de l’AJA.
Il se reprend par la suite grâce à de bons jaillissements et quelques sauvetages. Mais il reste un adepte des risques inutiles qu’il doit absolument gommer s’il veut franchir ce fameux palier.

6 ARMAND. Il a moins peiné que les autres défenseurs. Un match solide. A même tenté quelques incursions offensives malheureusement sans résultat.

4 SESSEGNON. Titularisé milieu droit comme la saison dernière, il a encore déçu. Quelques éclairs mais il n’arrive plus à éliminer et à créer le déséquilibre dans la défense adverse. Un match à l’image de sa saison : terne.

7 MAKELELE. C’est triste à dire pour ses partenaires mais il a encore été hier le meilleur milieu parisien malgré ses 37 ans. Il a remis de l’ordre dans l’entrejeu avant de jouer les organisateurs. Averti à la 41e minute.

3,5 CLÉMENT. Très décevant. Il n’apporte rien offensivement et comme il n’a même pas bien défendu...

4,5 SANKHARÉ. Coté pile : il marque. Côté face : il perd un nombre incalculable de ballons et fait preuve de dilettantisme. Dommage que ce deuxième aspect prédomine. Averti (55e). Remplacé par Ngoyi (83e).

5 HOARAU. Il n’a pas encore retrouvé toutes ses sensations, en témoignent ses nombreux contrôles ratés. Mais le simple fait de jouer plus haut lui offre des possibilités comme sur le but où il se joue de Coulibaly. Averti à la 25e. Remplacé par Maurice (89e).

5,5 ERDING. Il justifie son titre de meilleur buteur actuel du PSG (12 réalisations). Il s’est procuré de nombreuses occasions et amène le premier but parisien grâce à une superbe action dos au but. Remplacé par Kezman (70e).

A Auxerre, Niculae et Jelen ont considérablement gêné les défenseurs parisiens tandis que Pedretti et Birsa ont livré une bonne prestation au milieu de terrain.

6 M. KALT, L’ARBITRE, a toujours été proche des actions et ne s’est pas laissé influencer. Un bon match.



L'Equipe

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Les notes

Edel: 4 A une nouvelle fois alterné le très mauvais et le passable. Voilà un gardien qui ne rassure pas ses défenseurs.
Armand: 5 A peiné
Sakho: 5 A parfois commis des erreurs de débutants.
Camara: 5
Traoré: 4 Placé côté droit, il a eu du mal à tenir ce poste inhabituel.
Clément: 5
Makélélé: 5
Sankharé: 4 A inscrit son premier but avec le PSG. A part ça, il a perdu beaucoup de ballons, notamment celui qui amène l'ouverture du score.
Sessegnon: 6 Il a eu un gros abattage.
Hoarau: 5
Erding: 6 Il a affolé les Auxerrois. Sa vitesse et sa percussion auraient mérité d'être récompensés.


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Pas de Quevilly pour Sankharé

Averti, hier, à la 55e minute pour un accrochage sur Oliech, Younousse Sankharé sera privé de la demi finale de Coupe de France face à Quevilly, le 14 avril à Caen. Le milieu de terrain parisien était sous le coup d'une suspension, comme Traoré et Jallet.
sylvain
So Foot


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L1 - Auxerre/PSG (1-1)
Paris Saints Regrets…

Auxerre c’est un brave p’tit gars qui monte à la ville pour se faire dépuceler mais qui recompte trop ses couilles avant de passer à l’acte. Traduction : Auxerre a raté pour la deuxième fois cette semaine l’occasion de prendre la tête de la L1. Tant pis pour l’idiot. Et Paris ? Pas mieux. Malgré un bon match. D’où le malaise……

Bon, déjà un bon point pour les deux équipes : du 4-4-2 des deux côtés. Pfff, ça nous change des 433, 4231, 4141, des 451 déguisés et des 43210… Partez ! Un peu d’orthodoxie de temps en temps, ça fait pas de mal. Deuxième bon point : pas de huis clos. Faut pas déconner, un match sans public, c’est comme la TV sans Cauet. Voilà donc l’AJA en pleine dynamique, au complet, avec Guy Roux en tribune, mais lestée d’un peu de fatigue après son match contre Monaco de mercredi et atteint aussi d’un petit complexe psycho-socio contre le PSG qui l’a sortie de la Cup of France, aux tirs au but. Belle équipe, Auxerre. Rien à dire, mérite sa place en haut du classement. Les gars s’adorent et s’écrivent souvent des cartes postales de colonies de vacances. Sauf que l’AJA, c’est un peu trop stéréotypé : on cherche Pedretti au milieu et il oriente du poste d’aiguillage dans la profondeur (Jelen & Niculaé, soit l’Europe des 27) ou sur les côtés (Oliech à droite ou Birsa à gauche). C’est pas mal, ça joue plutôt long, précis, plongeant dans l’axe, écarte-poil sur les côtés. Ça a duré une bonne partie de la première période, le temps de marquer un joli but : Jelen, lancé sur le côté droit de la ligne médiane, centre à l’entrée des 16 mètres, plein axe pour Niculaé qui contrôle et dessoude à 10 mètres : 1-0 (10ème). Parfait, rapide, précis. Paris est à la rue. Mais Paris se réveille en égalisant par Sankharé qui reprend un ballon repoussé par Sorin sur une belle reprise du gauche de Erdong : 1-1 (15ème), ça ne bougera plus.

Voilà, voilà… Alors, que dire de Paris ? Daniel Riolo répondrait de façon négative et lapidaire à cette question, Vincent Duluc passerait son tour because Lyon en C1, c’est nom de dieu plus important et Pierre Ménès ferait de l’œil à la mère Moreau en faisant exprès d’avoir oublié la question… Paris ? Des regrets, évidemment. Pas pour le titre de champion, faut pas déconner. Y’a la Coupe de France pour la rubrique « titres », toujours en course et bien placé (Quevilly, la chance !). Non, franchement, à l’Abbé des Champs Paris a démontré un potentiel qui aurait dû le rapprocher de la 6ème place plutôt que l’infâme 12ème position actuelle. La faute à pas de chance, c’est vrai, avec les blessures mal tombées de Camara, Hoarau, Erding, Coupet ou Luyindula. Avec ces gars alignés dans le 11 régulier, Paris aurait pu conserver sa place dans le Top 6 qu’il occupait jusqu’à début octobre juste avant la dégringolade régulière et surtout la chute libre de début 2010 (15ème le 6 février, après la taule à dom contre Lorient, 0-3). Ce soir, Paris était quasiment au complet (Coupet, Ceara, Luyindula blessés, Jallet et Giuly sur le banc) et il a livré un match plus qu’honnête.

Un match plus qu’honnête ça veut dire que le PSG a fait nul là où il aurait perdu il y a peu. Pourquoi ? Parce que Paris était bien en place. Au milieu, Makélélé a parfaitement tenu sa place. Un match incroyable, bien en jambes, malin à la récup et à l’interception, presque en N° 10, même si sa relance a manqué de précision. Clément a été OK défensivement et en soutien de Big Mak. Mais fondamentalement, et il est là le progrès notable, mais hélas, pas encore consolidé : Paris défend en avançant et non plus en reculant. Contre l’OM au Parc, si Paris avait défendu en bloc qui avance, pas sûr qu’ils auraient pris 3-0. Paris se porte plus vers l’avant, joue nettement moins latéral, balançant un peu trop vers les avants mais sans en abuser comme à la plus triste époque de Pauleta…En tout cas, Auxerre a été bloqué net dans l’entre jeu : en deuxième mi-temps, l’AJA n’a quasiment jamais atteint les 16 mètres parigots, sauf dans les 5 dernières minutes. Un bon point pour Traoré, plutôt bon en latéral droit, aussi bien en duels (sauf sur le but de Niculaé…) que sur la relance. D’ailleurs, c’est simple, Paris a squatté le côté droit à 90 % avec Traoré et Sessegnon, et avec Maké parfois en agent de liaison.

Et là, on en arrive aux vrais regrets de ne pas avoir vu des paires fonctionner plus souvent. Paire axiale défensive Camara-Sakho plutôt performante mais encore un peu en manque de repères. Dommage qu’ils n’aient été pas associés plus souvent. Le procès en incompétence qui a visé Sakho était injuste tant le manque de matchs en commun l’avait pénalisé. Deuxième regret : la paire Erding-Hoarau. En début de saison, tout le monde savait qu’ils auraient pu faire mal. Et ça a été encore le cas ce soir, sur le but parisien : gros travail de Hoarau en l’air et dans l’axe puis sur le côté, centre sur Erding, reprise repoussée et but de Sankharé. Là aussi, dommage… On voit bien le déficit de jeu en commun qui aurait posé beaucoup plus de problèmes aux adversaires parisiens. Il faut le souligner : avec des Sessegnon, Hoarau et Erding en mouvement, ça pèse des tonnes sur des défenses d’un strict point de vue de positionnement et de possession du ballon dans les 30 derniers mètres adverses. C’est entre autre ce qui a plombé la relance auxerroise, obligée de récupérer bas et remonter 70 mètres. On le répète : Auxerre ne s’est pratiquement jamais montré dangereux en seconde mi-temps. Hoarau et Erding ne sont toujours pas encore revenus à 100 % et Sankharé à gauche a fait ce qu’il a pu. Au moins, il a marqué son premier but en pro… On ne va pas s’étendre sur Edel, tout juste pas catastrophique, en attendant surtout le retour de Coupet.

Voilà, en guise de pré-bilan : Paris a raté sa saison de transition, ceci dit sans aucune ironie. On savait que le PSG serait l’un des animateurs de ce championnat, promis à tutoyer le premier tiers du classement. Il n’en a rien été, avec sa crise hivernale de novembre encore quasiment pile au rendez-vous. Dommage, la base de cette équipe, c’est à dire le 11 type plus quelques remplaçants (Giuly, Chantôme, Luyindula, voire Maurice, etc.), n’était pas crade sur le papier. Une bonne saison 2009-2010 aurait laissé présager une belle saison 2010-2011. On craint bien qu’avec un effectif peu ou pas renforcé, le PSG de l’an prochain ne nous jouera juste qu’une bonne année de transition. Encore une…

Chérif Ghemmour
taramix
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Le PSG parmi les meilleures équipes mondiales les plus souvent primées


L'IFFHS vient de publier aujourd'hui un historique détaillé de son traditionnel classement des meilleurs clubs du monde. Ainsi, on découvre quelle équipe est récompensée chaque mois depuis 1991. Voici donc le classement des formations ayant passé le plus grand nombre de mois au sommet du monde.

Depuis 1991, l’IFFHS (International Federation of Football Hsitory and Statistics) publie chaque année son classement des meilleures formations mondiales. Véritable référence, un tel classement est également réalisé tous les mois. Ainsi, l’équipe ayant terminé le plus grand nombre de fois en tête à l’issue des mois de compétition décroche généralement le titre de club de l’année.

Mais du coup, avec ce système si un club comme le Barça est l’équipe la plus récompensée avec trois distinctions (1997, 2008, 2009), de nombreux ont pu occuper la première place de ce classement l’espace d’un ou de plusieurs mois. Sur son site officiel, l’IFFHS publie donc le ranking des formations comptant le plus grand nombre de mois passés en tant que meilleur club du monde.

À ce petit jeu-là, c’est le Milan AC qui rafle la mise avec 37 mois. Les Rossoneri devancent Manchester United (33) et le FC Barcelone (26). Côté français, un seul club hexagonal est présent et il s’agit du Paris Saint-Germain qui est resté n° 1 de novembre 1994 à mars 2005.

Le classement :

1. Milan AC : 37 mois

2. Manchester United : 33

3. FC Barcelone : 26

4. Liverpool FC : 19

5. FC Séville : 17

6. Juventus FC : 16

Real Madrid CF : 16

8. Inter Milan : 13

9. AS Rome : 11

10. FC Bayern Munich : 8

11. AFC Ajax Amsterdam : 6

CA River Plate : 6

CA Boca Juniors : 6

14. Paris Saint-Germain FC : 5


Source FOOT MERCATO.COM
Hari
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«Réinjecter de l’argent pour recruter»
SAMMY TRAORÉ défenseur parisien


Son iPhone diffuse une chanson de RZA, le leader du groupe de rap Wu Tang Clan, à sa sortie des vestiaires du camp des Loges. Sammy Traoré, casquette et survêtement bleu d’un couturier italien, est comme d’habitude très décontracté. La nuit a été courte mais le défenseur parisien garde le sourire après le nul à Auxerre (1-1), dimanche.

Comment le groupe entrevoit-il la fin de saison ?

SAMMY TRAORÉ. L’objectif est de remonter au classement et d’accrocher la 8e place. C’est faisable. Finir dans les 8 premiers (NDLR : le PSG est 12e), ce serait bien. Plusieurs matchs sont à notre portée et certains de nos concurrents vont s’affronter. Il faut recoller. Mais l’ambition principale est de gagner la Coupe de France.

Cela suffirait-il à sauver la saison ?
Si tu gagnes la coupe et que tu finis 8e de L 1, mine de rien, ce sera une bonne saison. L’an dernier, on termine 6e mais on ne gagne aucun titre et on ne s’est pas qualifiés en coupe d’Europe.

Le décès du supporteur a-t-il été au coeur de vos conversations entre joueurs ?
On en a parlé beaucoup… On était affectés pour sa famille. Ce n’est que du foot… (Silence.) En arriver là… Il doit y avoir une prise de conscience de la part de nos supporteurs. C’est sûr qu’on a été marqués.

Vous sentez-vous en partie responsables des débordements de supporteurs en raison des résultats médiocres ?
Pas du tout. Si à chaque fois qu’une équipe n’a pas de résultat, il devait y avoir des morts, ce serait grave. Tous les clubs ont des hauts et des bas. La Juventus Turin connaît des soucis et il n’y a pas eu de décès… C’est n’importe quoi. Après, c’est sûr que les résultats peuvent créer des soucis. Mais là, c’est plus un problème de haine entre deux tribunes. On comprend que les supporteurs veuillent des résultats même s’ils l’expriment avec des moyens qui leur sont propres… Après, vis-à-vis de nous, c’est pas plus méchant que ça.

Que faut-il faire pour que le club se relève la saison prochaine ?
J’espère qu’il a l’ambition de réinjecter de l’argent pour recruter des joueurs susceptibles de nous apporter un plus. Ça nous a aussi manqué cette année même si la raison principale est qu’individuellement on n’a pas été au niveau escompté. Et on n’a pas non plus été chanceux avec pas mal de blessures graves.

ARNAUD HERMANT



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PSG Express

Hier. Footing pour les titulaires d’Auxerre. Les autres ont participé à une petite opposition. Ceará était présent. Luyindula s’est entraîné à part et a fini par une série de frappes au but.
Aujourd’hui. Repos. Reprise demain à 10 h 30 au Parc des Princes.
Infirmerie. Luyindula (réhabilitation).
Suspendus. Clément contre Bordeaux et Sankharé contre Quevilly.
Rendez-vous. PSG - Bordeaux, 32e journée de L 1, samedi 10 avril à 21 heures au Parc (en direct sur Orange Sport).


leparisien.fr
A2V
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PSG-Leproux: "Qu'Auteuil accepte des gens tout à fait blancs..."

Alors que le public parisien s'apprête à retrouver le Parc des Princes, pour la première fois depuis le 13 mars, lors de la réception de Bordeaux samedi soir, Robin Leproux ne fait rien pour apaiser les tensions entre les différents groupes de supporters et entre les deux tribunes Auteuil et Boulogne, des tensions qui ont notamment coûté la vie à un membre du Kop de Boulogne, Yann Lorence, en marge du dernier PSG-OM. "Il faut que le virage Auteuil accepte des gens tout à fait blancs dans leur tribune, affirme le président du PSG dans So Foot. Faut oser leur dire: il faut une mixité dans les deux tribunes." Carine Bloch, vice-présidente de la LICRA et présidente de la Commission Sport, déclare quant à elle avoir eu "le sentiment que (le président du PSG) était très mal informé."


Orange Sports
Madi$kwale
Lettre de Kombouare popcorn.gif

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Cher Abonné,

Je suis fier de ce qu’ont montré les joueurs à Auxerre dimanche dernier, et je les félicite d’avoir fait preuve de caractère pour revenir au score. Nous avons pris un très bon point dans un contexte difficile. En Championnat, l’objectif consiste maintenant à figurer dans les meilleures places possibles, en réintégrant déjà la première moitié du classement. Nous ne sommes pas là pour jouer les arbitres de la course au titre, même si nous recevons Bordeaux le week-end prochain après cette rencontre contre des Auxerrois qui sont également bien placés dans le Championnat.

Samedi, je serai ravi de retrouver nos supporters au Parc des Princes ; j’ai horreur des huis clos. Un match de football doit se disputer avec des gens qui manifestent leur joie ou leur déception, avec du bruit, une ambiance de fête. Contre Boulogne, c’était le match-piège par excellence, joué dans un stade vide et contre un adversaire qui venait de prendre sept points sur neuf en Championnat pour sauver sa peau en Ligue 1. Avec 3 buts marqués, aucun encaissé et pas de blessé, le bilan était satisfaisant, d’autant que ce succès suivait une qualification pour les demi-finales de la coupe de France, obtenue à Auxerre et …à huis clos.

J’avais considéré ce quart de finale de coupe de France comme LE match de la saison, en demandant aux joueurs de faire preuve d’orgueil, d’amour-propre et de fierté. Nous jouions notre dernier joker. J’ai abordé cette rencontre comme une finale, et les finales ne sont belles que lorsqu’on les gagne, avec ou sans la manière. La qualification a été obtenue dans la difficulté, mais ce fut un énorme soulagement et une lueur d’espoir dans la grisaille : nous sommes à 90 minutes d’une finale au Stade de France. Même si nous sommes logiquement favoris contre Quevilly en demi-finale, nous prendrons cet adversaire très au sérieux. Cette équipe sera survoltée, alors pas question pour nous de montrer de la suffisance.

Etre toujours qualifié en coupe de France offre aussi l’avantage de maintenir le groupe sous pression. Les joueurs mériteront leur place pour jouer cette demi-finale par la qualité de leurs prestations en Championnat, notamment lors de PSG/Bordeaux.

Allez Paris !
11G
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Un Parc sans PSG avec Lorenzetti ?


Selon nos informations, Jacky Lorenzetti, l’ambitieux président du Racing-Métro 92 et candidat à la rénovation et l’exploitation du Parc des Princes, n’exclurait pas, en cas de succès de son projet, d’accueillir des matches du Paris Football Club (National). En agissant de la sorte, le fondateur du groupe Foncia satisferait au cahier des charges établi par la Mairie de Paris. Ce dernier stipule que le Parc devra conserver comme activité principale du foot de « haut niveau », sans préciser la nature de la division.

De son côté, le PFC, qui évolue actuellement au stade Charléty, aimerait bien déménager dans une autre enceinte. A cette fin, Guy Cotret aurait sollicité Lorenzetti, qui l’a reçu la semaine dernière. Le patron du Racing-Métro s’est montré enthousiaste à l’initiative du président du PFC. Mais il serait également ouvert à une entente avec le PSG. Le club de la capitale deviendrait alors son locataire.

Cette éventualité ne séduit pas du tout Colony Capital. L’actuel actionnaire principal du PSG, également candidat à l’appel d’offres, ne souhaiterait pas négocier avec Lorenzetti. Le fonds de pension américain réfléchit à d’autres solutions, comme celle de faire jouer les Rouge et Bleu au stade de France. Une hypothèse « pas à l’ordre du jour », a-t-on néanmoins appris auprès de Colony. Les deux parties devront déposer leur dossier de candidature avant le 1er juin. Le nom du vainqueur sera connu début 2011.


RMC
Hari
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Le PSG prépare une tournée américaine

Le 16 mai, au lendemain de leur dernier match de championnat face à Montpellier et à l’issue d’une saison éprouvante, les joueurs du PSG iront se changer les idées aux Etats-Unis.


Pourquoi un voyage de fin de saison
? Au départ, il s’agit d’une volonté de l’entraîneur parisien Antoine Kombouaré.
A l’époque à Valenciennes, celui-ci avait pris l’habitude de clore les saisons par un voyage afin de consolider les liens au sein de son équipe. Le PSG aurait pu ainsi partir en Tunisie ou au Maroc. Mais dès sa réception, la proposition américaine a fait l’unanimité.
La destination enchante les joueurs, d’abord très tièdes à l’idée de décaler leurs vacances personnelles d’une semaine. L’idée de faire une escale de trois jours à New York vient également d’Antoine Kombouaré. Au menu : tourisme et shopping. Du 19 au 22 mai, le PSG disputera un tournoi à Chicago avec deux autres clubs européens, le Legia Varsovie et l’Etoile rouge de Belgrade.

Qui va payer ? Tout est pris en charge par Chicago Sister Cities, qui donne son nom à la coupe remise à la fin du tournoi. Cet organisme gère les relations entre la métropole de l’Illinois et les villes avec lesquelles elle est jumelée. « Nous avons pris contact avec le PSG parce que c’est un club historique avec des joueurs qui ont évolué à haut niveau, explique Frank Klopas, directeur technique du club Chicago Fire. Il y a beaucoup de Français ici et tous ceux qui aiment le foot connaissent le PSG. » Le club utilisera une partie de l’enveloppe que lui alloue Chicago Sister Cities (100 000 € ) pour financer ses trois jours à New York. Le cas échéant, les confortables primes de victoires du tournoi tomberont dans les caisses du PSG.

Quel est l’intérêt pour le club ? Outre le tournoi de Chicago, cette tournée servira à la promotion du PSG à l’étranger. Le club cherche à exporter sa marque. « A plus long terme, il y a une volonté de la part de Colony Capital de se développer sur le marché américain, au même titre que d’autres grands clubs européens », explique Jérôme de Bontin, ancien président de Monaco, aujourd’hui administrateur du comité d’investissement de la fondation américaine de soccer. Lors du passage à New York, un accord de partenariat devrait être signé avec le Manhattan Soccer Club. Les Parisiens devraient aussi inaugurer une école de foot aux couleurs du club : le PSG FC de Manhattan. A Chicago, quatre joueurs se déplaceront dans un quartier difficile pour entraîner des enfants. Cette tournée est vue d’un très bon oeil du côté de l’actionnaire. Colony Capital est un fonds d’investissement américain et il n’est pas à exclure que Tom Barrack, le grand patron de Colony, rende visite à ses joueurs à Chicago.

LAURENT PERRIN ET ARNAUD HERMANT



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Coupe de France : même dispositif qu’à Auxerre

Les différents protagonistes de la demi-finale de Coupe de France entre Quevilly et le PSG, le mercredi 14 avril à Caen, avaient rendez-vous hier matin à la préfecture du Calvados. Le dispositif de sécurité mis en place lors du déplacement du PSG à Auxerre sera dupliqué et il n’y aura pas de supporteurs parisiens. L’accès à la ville de Caen et au périmètre du stade Michel-d’Ornano sera très surveillé.
Les billets, qui seront obligatoirement nominatifs, seront réservés aux résidants des départements de Haute et de Basse-Normandie.
L’effectif des forces de police n’est pas encore connu.

A.H.



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PSG Express

Hier. Repos.
Aujourd’hui. Entraînement à 10 h 30.
Infirmerie. Luyindula (réhabilitation).
Suspendus. Clément (Bordeaux) et Sankharé (Quevilly).
Rendez-vous. PSG - Bordeaux, 32e journée de L 1, samedi 10 avril à 21 heures au Parc (en direct sur Orange Sport).
250 enfants issus des clubs filleuls du PSG passeront la journée au Parc des Princes. Ils auront droit cet après-midi à un entraînement dirigé par le staff et les joueurs.


leparisien.fr


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G. Coupet : « De bonnes sensations »

Le gardien de but parisien revient sur sa reprise de l’entraînement, après la blessure subie le 28 novembre dernier face à Auxerre (1-0).

Greg, comment ta reprise de l’entraînement se déroule-t-elle ?
« Tout va bien. Ca évolue doucement mais sûrement ! On a franchi une étape la semaine dernière, en pratiquant une infiltration pour essayer de développer un peu plus les tissus et la cheville. Les effets devraient se faire ressentir dans la semaine. Les sensations sont bonnes. Maintenant, j’aimerais que cela aille plus vite et réagir encore mieux, mais rien ne remplace le travail sur le terrain. Le processus est en marche, mais ça va bien. »

Tu as repris l’entraînement collectif. Cela te fait-il du bien ?
« Ca fait du bien d’être à nouveau au contact du groupe. Il y a des structures au PSG qui permettent aux blessés d’être toujours en relation avec le groupe. Mais être sur le terrain, c’est autre chose ! Il n’y a que la répétition des entraînements, notamment sous la conduite de Nicolas Dehon, qui me permettra de reprendre confiance. »

Les derniers résultats du PSG te donnent-ils confiance pour cette fin de saison ?

« C’était important de se qualifier pour les demi-finales de la Coupe de France, aussi bien pour notre public que pour nous dans l’objectif d’accéder à l’Europe. Cela nous permet aussi de nous tenir en éveil, pour que cette fin de saison n’ait pas un goût d’inachevé. Quevilly, ça ne sera pas évident. Maintenant, il faut aller au bout. Les gens ne comprendraient pas que l’on n’aille pas au Stade de France. C’est un bel objectif, qui nous tient à cœur et nous permet d’être sur le qui-vive. C’est la plus belle coupe nationale. J’avoue être très fier de l’avoir gagné (en 2008 avec Lyon face au… PSG). Si je pouvais en remporter une avec le Paris Saint-Germain, ce serait une belle chose. »

Avec Marc Lavoine, tu es le parrain du tournoi international U14 qui se tiendra au Stade Georges Lefèvre de Saint-Germain-en-Laye du 22 au 24 mai…
« Ce tournoi a fait ses preuves dans l’organisation et dans l’engouement qu’il amène. Un tournoi ce n’est jamais anodin pour un enfant, d’autant plus dans cette catégorie très importante. Au niveau médiatique et professionnel, avec la présence de recruteurs, cela crée une vraie effervescence dans le milieu. J’ai le souvenir, plus jeune, de confrontations contre des équipes étrangères. A cet âge, se confronter à d’autres footballs c’est extraordinaire. J’ai été à la place de tous ces gosses qui vont participer au tournoi. Aujourd’hui, j’ai la chance d’en être le parrain et j’espère qu’ils prendront beaucoup de plaisir. »

LP/VG


PSG.fr
A2V
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Robin Leproux : « Une mixité complète »

Aujourd’hui se tenait au Parc des Princes une nouvelle journée d’ateliers football organisée par la Fondation PSG, avec une centaine de jeunes d’Ile-de-France et en présence de l’ensemble de l’effectif professionnel.
« Cette action s’inscrit dans le programme de mise en avant des valeurs du Club auprès de la jeunesse francilienne. Le partage, la tolérance et l’amour du jeu sont des messages essentiels à faire passer », a déclaré le Président du PSG Robin Leproux.

A une question sur les rivalités entre les deux tribunes évoquées dans des articles de presse et au début de polémique naissant, Robin Leproux a répondu fermement. « Sur des sujets aussi graves que la violence, le racisme et l’antisémitisme, je ne peux pas accepter que mes propos et ma pensée puissent être déformés. Notre seul but au PSG est celui d’une mixité complète au sein des tribunes », a conclu le Président du Club.


PSG.FR
sylvain
L'Equipe.fr

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Le Paris-SG convoqué

Si l'instruction concernant les violences de supporters en marge de PSG-OM le 28 février dernier, est désormais close, la commission de discipline de la LFP n'en a pas encore fini avec le club parisien. Jeudi, ce dernier est en effet convoqué pour «une tentative d'envahissement et le jet de quelques fumigènes», explique l'instance nationale, qui s'intéresse donc désormais aux événements qui ont eu lieu à l'intérieur même du Parc des Princes. La sanction peut aller d'une simple amende à un retrait de point(s).

L'AFP, qui s'appuie sur une source proche du dossier, explique que le Paris-SG n'est pas trop inquiet et ne devrait écoper que d'une simple sanction financière. L'action des dirigeants parisiens suite à l'hospitalisation du supporter blessé lors des rixes, aurait pesé dans la balance. L'actionnaire et le président du club, Sébastien Bazin et Robin Leproux, avaient alors eu un discours ferme pour tenter d'enrayer le problème de la violence chez certains des supporters du PSG.
furet
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Leproux veut de la mixité en tribunes

Robin Leproux, le président du Paris-SG, a contesté mercredi des propos qui lui sont attribués dans les colonnes de So Foot («Il faut que le virage Auteuil accepte des gens tout à fait blancs dans leur tribune»). Le mensuel relate les problèmes entre les groupes de supporters du club parisien, mettant en évidence l'opposition entre ceux de la tribune Boulogne et ceux d'Auteuil.

Leproux a voulu, dans des déclarations à l'AFP, faire une mise au point : «Je n'ai qu'un but : la mixité complète dans nos tribunes. Je serai intransigeant là-dessus. Il ne faut pas tomber dans la caricature. Ce sont des propos qui ne sont pas les miens et je ne peux accepter que ceux-ci soient déformés sur des sujets aussi graves que la violence et le racisme».


L'équipe.fr
EduSuperGoleador
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Grégory Coupet est déjà de retour !




Moins de cinq mois après sa grave blessure à la cheville gauche, Grégory Coupet va rejouer ce week-end ! Samedi à 16 heures, il devrait garder les buts du PSG lors du match de CFA entre Paris et Luçon. Son impressionnante fracture-luxation de la cheville gauche, survenue le 28 novembre contre Auxerre (1-0), est désormais complètement guérie.

Cette blessure a, en tout cas, permis aux joueurs parisiens de découvrir l’incroyable motivation de leur gardien de 37 ans. Deux jours après son accident, il avait quitté, à la surprise générale, l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour rendre visite à ses coéquipiers au camp des Loges.
Depuis, il s’était astreint à un programme de rééducation extrêmement exigeant. Il passait toute la journée dans les installations du centre d’entraînement et ne faisait relâche que le week-end. Toujours arrivé vers 9 heures, il a constamment été en avance sur son programme de reprise. Pour ne pas lâcher ses coéquipiers, il avait même tenu à les accompagner au stage de reprise à La Baule, début janvier. Même s’il n’avait pas quitté une seule fois l’hôtel du PSG, il lui semblait naturel d’être présent au milieu de ses coéquipiers.

Titulaire à Saint-Etienne ?

Afin de se fixer une date butoir, Coupet avait arrêté depuis longtemps le week-end du 17-18 avril. Il avait remarqué que celui-ci coïncidait avec le déplacement du PSG à Saint-Etienne, son club formateur. « L’idée de revenir dans le groupe pour ce déplacement me plaît énormément, nous confiait-il en janvier. Et j’en profiterais pour boire une bonne bière avec Jeannot Dees, l’entraîneur des gardiens à l’ASSE. Il m’a beaucoup appris. »
Si tout se passe bien samedi en CFA, Coupet postulera pour une place dans le groupe pour le match à Saint-Etienne le 18 avril à 21 heures. Même s’il ne revendique rien, il ne serait pas incongru de le voir titulaire à Geoffroy-Guichard.
Edel n’a pas démérité, mais n’a pas non plus pleinement profité de son absence pour s’imposer. Après un début d’intérim intéressant, l’Arméno-Camerounais va devoir s’habituer à l’idée d’un retour de son aîné.



Le Parisien
Hari
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Une bâche en hommage à Yann

La tribune Boulogne va déployer, samedi pour la réception de Bordeaux, une énorme bâche avec un portrait de Yann Lorence, le supporteur décédé le 17 mars après avoir été roué de coups le 28 février en marge de PSG - OM. Il s’agit d’une représentation peinte du visage de cet historique du kop Boulogne.
Alors que l’accès au Parc des Princes était interdit aux supporteurs des deux virages après les violents incidents de fin février, la direction du club a, exceptionnellement, autorisé ceux de Boulogne à entrer au stade pour la réalisation de ce tifo hommage. Les joueurs porteront un brassard noir sur lequel sera inscrit « Pour un Parc sans violence ».

A.H.



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PSG Express

Hier. Le matin : travail de passe, opposition et exercices devant le but. L’après-midi : le groupe pro a animé des entraînements pour 250 enfants au Parc.
Aujourd’hui. Entraînement à 10 h 30 au camp des Loges.
Infirmerie. Luyindula (réhabilitation).
Suspendus. Clément (Bordeaux) et Sankharé (Quevilly).
Rendez-vous. PSG - Bordeaux, 32e journée de L 1, samedi 10 avril à 21 heures au Parc des Princes (en direct sur Orange Sport).
La commission de discipline de la Ligue (LFP) a convoqué ce soir le PSG afin d’évoquer les incidents (tentative d’envahissement et jets de fumigènes) provoqués par ses supporteurs lors de la réception de Marseille, le 28 février dernier.


leparisien.fr



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Le PSG en deuil

Grégroy Coupet à eu la douleur de perdre son papa. Le club lui présente ses sincères condoléances, ainsi qu'à sa famille et ses proches.


PSG.fr
Babou1
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Un nouveau Kezman ?« Quand vous vous sentez bon et que vous ne jouez pas, vous continuez de travailler. Vous devez continuer de vous battre, essayer de gagner votre place dans les matches et prouver que votre place n'est pas sur le banc, c'est mon objectif pour les prochains matches ».


Sa relation avec Kombouaré


« Avec mon travail et mon attitude ces deux ou trois derniers mois, j'ai prouvé que je pouvais jouer. Chaque jour, c'est une nouvelle chance de prouver qui l'on est. Je suis un professionnel avec beaucoup d'expérience et je n'ai jamais perdu confiance ni l'envie de me battre même si à un moment donné, je me suis dit que ce serait difficile de jouer ici. »


Tentative d'autocritique
« Avant, j'étais impatient, je faisais des fautes mais avec le temps, on change de mentalité ! Quand je suis arrivé ici, on m'a présenté comme un super joueur et je n'ai pas eu l'opportunité de le montrer. C'est dur mais avec le calme, ma famille, les choses changent et vous attendez que ça vienne !».


Pour lui ou pour le club ?

« Moi, je joue pour ma famille et pour le club. Dieu m'a donné la possibilité d'aider les gens au tour de moi et je le fais. J'aime le combat, je suis un guerrier, j'ai grandi dans des conditions pauvres et pour moi, il n'y a pas de mission impossible. Il y a des hauts et des bas comme quand le coach ne vous fait pas confiance par exemple mais tu bosses et tu attends que le confiance du coach revienne ».


Je t'aime, moi non plus« C'est vrai que quand un club ne veut plus de vous (il était transférable l'été dernier et cet hiver), ce n'est pas évident. Quand la presse vous compare avec ce que vous étiez avant, c'est dur. Quand le club vous paie à ne rien faire, vous acceptez de partir en Russie pour jouer mais je n'ai jamais douté de moi .»


Les mauvais résultats« Oui, c'est difficile accepter quand on voit le passé du club. Je pense qu'il y a un manque de caractère ce qui explique le classement. On doit avoir beaucoup plus faim, plus ambitieux, on doit changer notre façon de penser, ne pas jouer pour un point mais pour trois points ! Il faut changer la mentalité complètement mais c'est un long processus. Le PSG peut revenir au top de clubs français. »


Son avenir ?« Pour le moment, je me vois ici, j'aime la France, j'aime Paris mais on attendra la fin de la saison avec la Coupe de France pour décider ».

Lequipe.fr
NeiBaF
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Coupe de France : la finale aura bien lieu le 1er mai

La finale de la Coupe de France aura bien lieu le 1er mai, comme initialement prévu. La décision a été prise jeudi matin au ministère de l'Intérieur, en accord avec les représentants de la Fédération française de football. L'éventuelle présence du PSG en finale, et surtout de ses supporteurs, avait conduit les autorités à envisager de déplacer cette rencontre.

Les demi-finales opposeront Monaco à Lens le mardi 13 avril (20h30) et Quévilly au PSG le mercredi 14 (20h45). Cette dernière rencontre sera jouée finalement à Caen, le stade Robert Diochon de Rouen où évoluent habituellement les Quévillais ne répondant pas à toutes les normes de sécurité.

Biz Markie
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Leproux assume ses propos

Le président du Paris-SG, Robin Leproux, a repris la main dans le début de polémique parti mardi soir d'une de ses déclarations à l'Agence France Presse. «Je n'ai qu'un but : la mixité complète dans nos tribunes», avait-il entre autres déclaré face à l'émotion suscitée par l'un de ses jugements, parus dans une enquête de So Foot sur la guerre entre les deux virages du Parc des Princes : «Il faut que le virage Auteuil accepte des gens tout à fait blancs dans leur tribune». Contacté par le magazine, qui soulignait jeudi soir dans un communiqué avoir retranscrit fidèlement les propos du président du PSG, Robin Leproux a assumé l'authenticité du propos initial.

Ce sont «des propos que j'ai tenus», confirme-t-il, «mais ont été isolés de l'article sur des forums ou dans des reprises d'autres médias et c'est ce procédé médiatique que je condamne. L'article (...) est un très bon article et une description apocalyptique du PSG qui, malheureusement, correspond parfaitement à la situation que nous vivons aujourd'hui ».

lequipe.fr
Baghib!
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Les décisions du 8 avril 2010

Réunie jeudi 8 avril, la Commission de discipline de la LFP a pris les décisions suivantes :
Ligue 1 :


Trois matches ferme :
Kévin Mirallas (AS Saint-Etienne)

Un match ferme :
Stéphane M'Bia (Olympique de Marseille)

Un match ferme :
Fernando (Girondins de Bordeaux), Pierre Ducasse (FC Lorient), Mathieu Valbuena (Olympique de Marseille), Victor Hugo Montano (Montpellier Hérault SC), Younousse Sankharé (PSG), Hérold Goulon (Le Mans UC 72), Joao Paulo (Le Mans UC 72), Rudy Mater (Valenciennes FC)


Paris Saint-Germain – Olympique de Marseille du dimanche 28 février 2010 (26e journée) :
La Commission n'a pas sanctionné le PSG compte tenu des efforts déployés par le club dans ce dossier. Les individus ayant tenté de pénétrer sur la pelouse, ainsi que plusieurs utilisateurs d'engins pyrotechniques et de lasers ont été identifiés et font l'objet de poursuites judiciaires.


(...)
lfp.fr
Baghib!
La brève de lequipe.fr sur le sujet, avec quelques compléments (en gras) :

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Foot - L1 - LFP

Le PSG épargné, pas Mirallas


Exclu samedi face au Mans dans les dernière minutes, pour un coup de coude sur Sébastien Corchia, l'attaquant stéphanois Kévin Mirallas a écopé d'une suspension ferme de trois matches. C'est la plus lourde sanction prise, pour un joueur de Ligue 1, par la Commission de discipline de la Ligue, réunie comme chaque jeudi soir. Car en ce qui concerne la Ligue 2, le Sedanais Sébastien Cantini s'est lui vu infliger cinq matches de suspension.

Autre décision d'importance, celle de ne pas insister dans "le dossier PSG", déjà bien fourni. «Compte tenu des efforts déployés par le club», les incidents survenus dans le stade, et non plus en-dehors, ne feront pas l'objet d'enquête disciplinaire supplémentaire. «La commission a décidé de ne pas sanctionner le PSG en prenant en compte la réactivité du club sur la base des poursuites judiciaires engagées contre un certain nombre d'individus», a commenté le président de la commission Pascal Garibian, saluant des «mesures courageuses» prises par le PSG. «Ça s'est très bien passé, a réagi de son côté le directeur général du club de la capitale, M. Boindrieux, à la sortie. Nous y voyons la reconnaissance des mesures prises après les évènements de Marseille. La commission a compris ce travail. Je suis heureux de voir qu'elle est en phase avec le club. Ce n'est pas arrivé souvent».

Kombouaré convoqué le 29 avril

Enfin décidément au coeur des débats, le PSG et son entraîneur Antoine Kombouaré, invité à rejoindre les vestiaires prématurément, dimanche à Auxerre, sera convoqué lors de l'assemblée du 29 avril. Après avoir purgé son match automatique de suspension, dimanche contre Bordeaux, il pourra donc assister du banc, à la demi-finale de Coupe de France mardi face à Quevilly. (Avec AFP)
Varino
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Makelele confirme qu’il arrête

«Claude Makelele, allez-vous rempiler comme joueur l’an prochain ? » « Non, j’avais décidé que c’était ma dernière année. » Ce dialogue, le capitaine parisien, l’a eu mercredi après-midi avec Michel Drucker lors de l’enregistrement de l’émission « Vivement dimanche ». L’invité d’honneur était Raymond Domenech, le sélectionneur des Bleus, et l’émission sera diffusée dimanche 25 avril, sur France 2.


Cette déclaration lève la légère ambiguïté qui planait encore sur l’avenir parisien de Makelele. Après ses deux années comme joueur, Claude Makelele doit encore trois ans au club de la capitale dans un rôle qui reste à définir. Il y a un mois, le milieu du PSG a fait part à ses dirigeants de quelques idées concernant ses futures fonctions. Mais il n’a toujours pas reçu de réponse. A 37 ans, Makelele est, en tout cas, loin de faire la saison de trop. Cette année, il a disputé 29 matchs (26 en championnat et 3 en Coupe de France). Même s’il perd toujours beaucoup de ballons en milieu de terrain, sa présence sur les pelouses rassure encore ses partenaires. Il a d’ailleurs été le meilleur Parisien dimanche dernier à Auxerre (1-1). Et les polémiques sur son supposé jeu dur ont vite cessé : il n’a pris que six cartons jaunes depuis le début de saison.

Une autorité naturelle

Dans le vestiaire du camp des Loges, son autorité naturelle sur le groupe ne se dément pas et Antoine Kombouaré entretient avec lui une relation de confiance. On le dit néanmoins lassé de l’ambiance pesante autour du club.
L’annonce de la retraite sportive de Makelele va en tout cas faciliter la tâche de la cellule recrutement. Le doute n’est plus permis. Il faudra trouver un remplaçant de haut niveau pour pallier l’arrêt de Makelele.

CHRISTOPHE BÉRARD



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Trois groupes de supporteurs du PSG (les Supras Auteuil, les Authentiks et la Grinta), visés par une probable dissolution à la suite de violences, affirmaient hier soir dans un communiqué que le club faisait le jeu de la tribune Boulogne qu’ils accusent de racisme.


sylvain
L'Equipe

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Un Paris à prendre


Le PSG entend s'ouvrir à de nouveaux investisseurs. Mais, de la sécurité aux finances, il doit faire face à différents obstacles.

"Colony est prêt à accueillir de nouveaux partenaires financiers et stratégiques à ses côtés, pour aller plus haut, plus loin". Le 26 janvier, Sébastien Bazin s'adressait en ces termes, non pas dans une note pour les marchés financiers, mais dans un e-mail envoyé aux supporters du PSG. Le patron de Colony Capital Europe, actionnaire principal du club (95;8%, Walter Butler en possédant 4.2%), semble donc avoir officiellement amorcé cet hiver un processus de transition, près de quatre ans après avoir acheté le club à Canal + pour 26 millions d'euros.

La firme basée à Los Angeles envisagerait de passer la main en deux temps. Un premier, cet été, avec l'arrivée d'un investisseur minoritaire, sur le papier. Un an plus tard, ce nouvel actionnaire pourrait prendre le contrôle opérationnel du club, laissant à Colony le temps de gérer deux dossiers capitaux dans les mois à venir: 1. Assainir l'image du club avec la mise en place d'une nouvelle politique antiviolence,a près deux morts en trois ans autour du Parc. 2. L'obtention du bail du Parc des princes, préalable au lancement -en partenariat avec le groupe Vinci- de 80 millions d'euros de travaux de rénovation, l'objectif initial de Colony. Un proche du dossier insiste:" La Mairie de Paris et même l'Elysée sont attentifs à ce que Colony reste le temps de la transition, surtout si un investisseur étranger devait arriver." Cette arrivée semble néanmoins dessiner une urgence. Pas seulement à cause de l'endettement du club (50.4 millions d'euros au 30 juin 2009), mais parce que le PSG exige beaucoup de liquidités à court terme. Cet été, le club devra effacer 25 à 30 millions d'euros de pertes liées à la saison en cours et investir une enveloppe comparable sur l marché des transferts. deux échéances que Colony ne pourra (ou ne voudra) assumer seul, après avoir déjà dépensé plus de 80 millions d'euros depuis son arrivée au PSG.

Pour prendre et relancer le PSG, il faut 150 millions d'euros

80 millions, c'est d'ailleurs la valorisation du club que l'actionnaire semble avoir effectué ces derniers mois. En 2008, quand Colony avait déjà envisagé d'ouvrir le capital, la valeur du club avait été établi à 120 millions d'euros, tarif qui avait fait reculer des postulants. En coulisses, il se murmure que Colony pourrait réduire ses prétentions et fixer la fourchette de négociations entre 40 et 50 millions d'euros. "Le problème, explique un familier du club, c'est que l'affaire ne se limite pas à acheter la SASP PSG. Il y a les pertes à anticiper sur les eux premières saisons au moins, ainsi qu'un investissement colossal à réaliser sur les transferts. Aujourd'hui, pour prendre et relancer le PSG, il faut être prêt à poser au moins 150 millions d'euros sur la table..."

Dans l'environnement du PSG, on souligne qu' "il n'y a pas beaucoup plus d'excitation autour des autres clubs Français.", en particulier le plus populaire d'entre eux, l'OM. A Paris, on mise sur la condition de ce club phare de la capitale pour attirer les investisseurs. "On ne vient pas forcément au PSG si on a pour priorité immédiate de gagner de l'argent, explique 'ton en coulisses. Mais on vient y trouver une exposition et un gain de notoriété inégalables en France. Et le jour où les résultats suivront sur la durée, même les perspectives financières peuvent devenir alléchantes."

Loic Féry, chef d'entreprises à Londres, a racheté le FC Lorient, l'an dernier. A ses yeux, "le football Français est bien plus attractif qu'en Angleterre, où, pour un chiffre d'affaires équivalent, il faudrait dépenser deux à trois fois plus pour racheter un club." Le pointillisme de la DNCG, cumulé aux enquêtes de la cellule Tracfin sur la clarté des capitaux étrangers, aurait déjà refroidi certains investisseurs internationaux. "Ce qui les éloigne aussi du PSG, ajoute un ancien dirigeant du club, c'est l'influence de la Mairie, de l'Elysée, de tous ces hommes de réseaux qui viennent dans la Corbeille du Parc les soirs de match." Un paramètre qui n'a pas toujours été rédhibitoire. En 2003, un dirigeant de Trans Nafta, une compagnie pétrolière Russe, concurrente du géant gazier Gazprom, avait même rencontré Bertrand Méheut, le PDG de Canal +. Il se disait prêt à prendre le contrôle du PSG pour... 290 millions d'euros!!!

A l'époque, l'origine Russe des fonds avait fait tiquer, comme des prémices à la controverse qui entourera, trois ans plus tard, un projet Qatari représenté par Luc Dayan. Pour leurs affaires, on dit les Russes et les Qataris beaucoup plus attirés par Londres. Il n'empêche: à Paris, la questions e pose de savoir si les "bannis" d'hier ne deviendront pas, bientôt, les "bénis" de demain.

Jérôme Touboul
sylvain
France Football

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«Dissoudre tous les groupes»


Il était le directeur de la sécurité du Paris Saint-Germain lors de la saison 2004-2005. Aujourd'hui, Jean-Pierre Larrue, dont le départ avait été précipité par sa violente opposition aux supporteurs, explique que le «club doit dissoudre tous les groupes».

Jean-Pierre Larrue, que vous inspire la situation actuelle au PSG ?
«On a toujours 250 voyous de chaque côté. A Boulogne, les éléments influents sont proches de l'extrême-droite. A Auteuil, ce sont des casseurs de banlieue, des «jeunes sans repère» à l'époque soutenus par la mairie de Paris. Mais aujourd'hui la frange d'extrême-gauche à Auteuil est plus importante et plus politisée alors que les durs de Boulogne sont peut-être au-delà du FN. Aucun rapprochement n'est possible.

Comment le club doit-il s'y prendre?
Il doit dissoudre tous les groupes, qui n'ont ni le courage ni la capacité d'extraire eux-mêmes certains membres pour faire le ménage, en reformer deux de chaque côté et nommer des responsables sains. Il ne le fera que s'il est soutenu par le monde du foot. Alors on y arrivera peut-être... Mais les dissolutions imposées par les pouvoirs publics, je ne suis pas convaincu.

Pensez-vous avoir eu raison trop tôt ?
Peut-être que le fruit n'était pas assez mûr... Dans l'intimité, on me l'a dit. Maintenant, je suis retraité.

Thiriez, c'est «Monsieur reculade»

Qui vous a empêché d'aller au bout ?
Au début, Thiriez m'a dit: «je suis avec vous, faites votre expertise!» Puis ça a chauffé très dur. La Ligue a eu peur, elle a reculé, nous laissant au fond du trou. Thiriez n'a jamais répondu quand j'ai proposé de mettre un policier à côté du stadier pour contrôler les papiers d'identité. Alors que les autorités étaient d'accord! Il a deux visages. D'un côté c'est Monsieur qui claironne, de l'autre, c'est Monsieur reculade. Il devrait demander aux autres présidents de soutenir leur collègue. Car Triaud, que je connais, m'a dit qu'il ne voulait pas être solidaire de problèmes appartenant au PSG.

Et du côté du club ?
Ce n'était pas possible de protéger l'aspect commercial, même si j'ai tenté, et des salariés me faisaient la gueule, me répondant «pertes sèches». Les coups sont venus de Canal+. J'aurais bien aimé rencontrer leurs dirigeants mais leurs intérêts étaient ailleurs. Ils ont attendu de voir de quel côté le balancier allait tomber et nous ont lâché.

«Le club a pactisé avec des supporteurs»

Certains ont parlé de relations troubles entre la police et Boulogne...
J'ai osé dire que certains RG en étaient plus ou moins proches et cela m'a valu une remontrance. Même s'il y a une limite à ne pas franchir, il faut approcher pour avoir des contacts. Dans la police aussi, des gens ont leur propres convictions politiques et votent FN. De là à dire que Boulogne est noyauté par la police, c'est beaucoup. N'oublions pas que ce corps vote à 60% à gauche.

D'autres parlent de collusions entre le club et Boulogne...
Il y en a eu. Certains salariés sont pro-Boulogne. Le club a pactisé avec des supporteurs en pensant qu'ils allaient remettre de l'ordre. Avec moi, le club a tenté une expérience qui n'a pas marché. Ensuite, il a mis à la tête de la sécurité quelqu'un issu du club qui est maintenant entre le marteau et l'enclume. On a beau dire qu'il mange dans la main de Boulogne, qu'il ne traite plus avec Auteuil, cela fait cinq ans qu'il est là. Il a du talent mais pas les coudées franches. Il faudrait peut-être un tandem avec un méchant comme moi et un gentil comme lui. (AFP)


PSG.fr

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PSG-Rennes le 24/04 sur Orange

Programme - vendredi 09 avril 2010 à 15:33

La rencontre opposant Rennes au PSG, comptant pour la 34ème journée de Ligue 1 se disputera le samedi 24 avril à 21h00. La rencontre sera diffusée en direct sur Orange.
sylvain
L'Equipe.fr

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Makelele nuance

Claude Makelele n'évoquera pas son avenir au PSG avant le 16 mai. Dans une interview à venir sur France 2, le capitaine du PSG avait déclaré qu'il arrêtait à la fin de la saison.


Claude Makelele a nuancé vendredi sa position sur la suite de sa carrière au Paris-SG. Le capitaine du Paris-SG, 37 ans, avait dit qu'il arrêterait à la fin de la saison dans une interview à Michel Drucker pour une émission à venir de "Vivement Dimanche" (France 2), des propos repris vendredi par Le Parisien. A la question "allez-vous continuer ?", le milieu défensif parisien avait répondu : «Non, j'avais décidé que c'était ma dernière année».

Plus tard vendredi, le joueur s'est montré moins catégorique. «Je tiens à préciser que ces propos servaient essentiellement à mettre fin à ce feuilleton autour de mon avenir», a-t-il dit à l'AFP, indiquant qu'il n'avait pas encore «pris de décision définitive» et qu'il souhaitait se «consacrer pleinement à son club et aux ambitions sportives de fin de saison». «J'avais dit en début de saison que ce serait ma dernière année en tant que joueur professionnel. Aujourd'hui, en accord avec le président, j'ai décidé de ne plus évoquer mon avenir avant le 16 mai», conclut-il sa mise au point.

Kombouaré : «A l'arrivée, c'est lui qui décide»

«C'est le cadet de mes soucis ce qu'il va faire. Je pense aussi qu'il en a un peu ras le bol d'entendre ces questions sur la fin de sa carrière», a réagi vendredi après-midi Antoine Kombouaré. L'entraîneur du Paris-SG s'en est sorti par une pirouette. «Vous vous souvenez de ses déclarations concernant sa carrière internationale avec l'équipe de France. Il avait dit "j'arrête", non ? Et après, qu'est-ce-qu'il a fait ? A l'arrivée, c'est lui qui décide. Ce qu'il fait aujourd'hui, ça fait jaser, ça fait parler, ça fait écrire», a-t-il poursuivi, évoquant son retour en 2005 chez les Bleus... qu'il avait quittés en 2004.

Arrivé en 2008 en provenance de Chelsea, l'ancien international aux 71 sélections (0 but) avait prolongé d'un an son engagement après sa première saison, et bénéficiera ensuite d'un contrat de reconversion sportive de trois ans. (Avec AFP)
sylvain
PSG.FR

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PSG-FCGB : Le groupe du PSG

Avant match - vendredi 09 avril 2010 à 18:58

Voici la liste des joueurs retenus par l’entraîneur Antoine KOMBOUARE pour le match opposant le PSG à BORDEAUX, comptant pour la 32éme journée du championnat de France de Ligue 1, le samedi 10 avril 2010 :
APOULA Edel
ARMAND Sylvain
CAMARA Zoumana
CEARA Marcos
CHANTOME Clément
ERDING Mevlut
GIULY Ludovic
GRONDIN Willy
HOARAU Guillaume
JALLET Christophe
KEZMAN Mateja
MAKELELE Claude
MAURICE Jean-Eudes
NGOYI Granddi
SAKHO Mamadou
SANKHARE Younousse
SESSEGNON Stéphane
TRAORE Sammy

PSG-Bordeaux
Parc des Princes
32ème journée du championnat de France de L1
Samedi 10 avril 2010 à 21 heures
Match diffusé en direct sur ORANGE TV


Football 365

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Bordeaux : Le groupe face au PSG
© fcgb

vendredi 09 avril 2010 - 18h16

Laurent Blanc a communiqué une liste de dix-neuf joueurs pour le déplacement à Paris. Carrasso, touché aux adducteurs, est forfait. Tout comme Fernando et Sertic. Placente et Saivet n'ont eux pas été retenus.

Le groupe bordelais
Ab.Keita, Ramé - Chalmé, Ciani, Henrique, Jurietti, Planus, Sané, Trémoulinas - A.Diarra, Gourcuff, Plasil, Wendel, Ab.Traoré - Bellion, Cavenaghi, Chamakh, Gouffran, Jussiê

Blessés : Fernando (visage), C.Carrasso (adducteurs), Sertic (pied)
Suspendu : Aucun
Choix de l'entraîneur : Placente, Saivet


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PSG : Kombouaré évoque Makelele



Uniquement rivé sur la fin de saison, Antoine Kombouaré a fait savoir vendredi que tout ce qui concernait l'avenir de Claude Makelele ne l'intéressait pas. Que le capitaine parisien arrête ou pas sa carrière à la fin de la saison, comme il l'a laissé entendre à Michel Drucker dans Vivement Dimanche, Kombouaré s'en moque complètement pour le moment.

Antoine Kombouaré, que vous inspire la fin de carrière de Claude Makelele ?
Je l'ai appris en arrivant. Ce que ça me fait ? Rien du tout. Ce que va faire Claude à la fin de la saison c'est le cadet de mes soucis. Chaque sujet a ses priorités, et la priorité du moment c'est ce match contre Bordeaux et la demi-finale de la Coupe de France. Et Claude le sait bien. D'ailleurs, il en a lui aussi un peu ras le bol de toutes ces questions sur la suite de sa carrière.

Est-ce que l'avenir de Claude Makelele risque de poser un problème au niveau du recrutement ?
Vous savez, c'est comme pour un club qui joue pour rester en Ligue 1 ou en Ligue 2. Il fait un recrutement dans l'éventualité de se maintenir, mais il anticipe aussi une éventuelle relégation. Nous, nous faisons un recrutement et nous essayons de travailler. De toute façon, il y a le temps pour penser à ça et à son avenir.

A-t-il fait part de sa décision au groupe ?
Je fais simplement vous rappeler qu'il avait également fait une déclaration préalable concernant sa retraite internationale avec l'équipe de France. Il avait dit qu'il arrêtait, c'est ça ? Et qu'est-ce qu'il a fait ? Il a continué. Il s'est laissé convaincre par l'entraîneur, ses amis, sa famille. A l'arrivée, de toute façon, c'est lui qui décidera. Tout ce qui se dit aujourd'hui sur ce sujet, c'est bien, ça fait parler, jaser et écrire. La priorité est de finir le championnat du mieux possible et d'aller chercher une finale de Coupe de France. Les intérêts personnels, on les met de côté.

Propos recueillis au Parc des Princes par A.C (Rédaction Football365.fr)


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PSG : Kombouaré content de Kezman

L'entraîneur du PSG, Antoine Kombouaré, se dit très content de l'attitude de Mateja Kezman sur comme en dehors des terrains depuis son retour de prêt à Saint-Pétersbourg. Le coach parisien note tout particulièrement le bon état d'esprit du Serbe.

Antoine Kombouaré (entraîneur du PSG)
(A propos de Mateja Kezman) Il travaille bien, il est motivé comme tout et les matchs ou les rentrées qu'il fait, comme à Auxerre, sont positives, c'est bien. Tant que ça apporte un plus à l'équipe, c'est tout bénef'. En plus depuis, qu'il est revenu, il a compris que la concurrence existait et qu'il fallait accepter les choix de l'entraîneur. Il n'était pas content, donc il est parti parce qu'il avait besoin de temps de jeu. Et puis finalement, il n'a pas joué beaucoup plus là où il était.

Propos recueillis au Parc des Princes par A.C (Rédaction Football365.fr)


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PSG : Kombouaré et le retour de Coupet

Absent depuis cinq mois, Grégory Coupet reprendra la compétition ce week-end avec la réserve parisienne (CFA) contre Luçon. Un retour plus rapide que prévu qui ravit Antoine Kombouaré. Même si ce dernier a préféré ne pas prendre tout de suite son gardien titulaire face à Bordeaux.

Antoine Kombouaré (entraîneur du PSG)
(A propos de Grégory Coupet) Après cinq mois inactivité, l'objectif était de le faire jouer en CFA pour avoir un retour sur les sensations et le temps de jeu. Après, en fonction de ce match-là, on discutera avec lui. Et si tout se passe bien, il sera avec nous. Peu importe le temps qui était prévu au départ, ce qui est important c'est qu'aujourd'hui, il se sente super bien. Il a bien bossé et il ne ressent plus rien aujourd'hui, donc il est prêt à jouer. Ce qui me rend super content. Même si ça ne ressemble pas à un match de Ligue, il va au moins être mis en situation sur un match. De toute façon, je ne me sentais pas capable de le faire jouer contre Bordeaux. C'était prendre beaucoup trop de risques.

Propos recueillis au Parc des Princes par A.C (Rédaction Football365.fr)


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PSG : Brassard noir contre Bordeaux

Les joueurs du PSG porteront un brassard noir « Le Parc contre la violence » face à Bordeaux samedi soir.

Tandis que le kop boulogne rendra hommage à la mémoire de Yann L., décédé en marge du Clasico contre Marseille, les joueurs parisiens, eux, porteront face à Bordeaux un brassard noir sur lequel figurera l'inscription « Le Parc contre la violence ».

« Il ne faut plus qu'il y ait de violence au Parc, mais aussi aux alentours, a expliqué vendredi Antoine Kombouaré, fier de cette initiative. Il faut que les gens puissent sortir du stade tranquillement. »

A.C (Rédaction Football365.fr)


France Football.fr

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Cayzac : «Le club est en danger»

Interrogé ce vendredi par l'AFP, Alain Cayzac (Photo Presse-Sports), président du Paris Saint-Germain de 2006 à 2008, a dénoncé « les attaques multiples (contre le PSG), qui ne sont souvent que des postures d'où qu'elles viennent, de certains politiques, de certains medias et de l'intérieur même du club. » « Ces attaques ne peuvent que rallumer l'incendie, a poursuivi l'administrateurs du club de la capitale, avant d'affirmer que « le club est en danger. »

Alain Cayzac a ensuite « appeler tous ceux qui aiment le PSG et ne veulent pas le voir sombrer à rester dignes, solidaires et même soudés », avant d'assurer « sa confiance dans la direction actuelle pour mettre en place les mesures qui s'imposent » et qu'il « partage » avec elle des valeurs « de tolérance, de rejet de toute forme de discrimination et de violence. »


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Mesures drastiques pour PSG-Bordeaux


Cent-vingt trois personnes sont interdites de stade à l'occasion du match PSG-Bordeaux, ce samedi au Parc des Princes (21h00), dans le cadre de la 32e journée de Ligue 1, indique vendredi la préfecture de police (PP) dans un communiqué. Ces personnes ont obligation de pointer pendant le match, dans une gendarmerie ou un commissariat. Conformément aux textes en vigueur, elles seraient immédiatement interpellées et déférées à l'autorité judiciaire si elles tentaient d'accéder au stade précise la PP. Dès samedi matin, la sécurité sera renforcée aux abords de l'enceinte parisienne et une surveillance particulière du métro sera exercée par les effectifs de la Sous-Direction Régionale de la Police des Transports (SDRPT), appuyés par des unités mobiles de renfort.

Même si «les différents appels au boycott arrangent le club», indique-t-on dans son entourage, environ 40 000 spectateurs sont attendus pour ce match de gala qui mobilisera quelque 700 stadiers. L'ouverture des portes est prévue à 19h30 et le contrôle des accès sera assuré par un contingent renforcé de contrôleurs et stewards. Un dispositif spécifique de filtrage, avec palpation de sécurité et recours à des détecteurs de métaux, sera mis en place par les services de police. Toute introduction de bouteilles en verre, alcool et artifices divers est prohibée, et avant même l'ouverture des portes, les tribunes feront l'objet d'une fouille approfondie. Des contrôles d'identité seront effectués.

La circulation et le stationnement seront interdits aux abords du Parc des Princes, dans quelques rues du 16ème arrondissement, samedi de 19h à minuit. La vente de boissons alcooliques sera interdite samedi de 16h à 23h dans l'ensemble des débits de boissons et dans tous les points de vente, quelle qu'en soit la nature, situés aux abords du Parc des Princes. Il en va de même pour la vente à emporter sous quelque forme que ce soit, la détention et la consommation de boissons alcooliques sur la voie publique indique la PP. (Avec AFP)
EduSuperGoleador
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Le Parc des Princes derrière les Girondins ?

L’ambiance risque d’être très spéciale ce soir dans les travées du Parc des Princes. Si les relations sont toujours tendues entre les virages Boulogne et Auteuil, les supporteurs des deux camps devraient se tenir tranquilles.
Le kop Boulogne va déployer une énorme bâche avec un portrait de Yann Lorence, un de leurs membres décédé le 17 mars.
Ce dernier avait été roué de coups et laissé pour mort par quelques abonnés d’Auteuil juste avant le clasico PSG - OM, le 28 février dernier. « L’heure est au recueillement, explique un habitué de Boulogne. On ne mélange pas tout, il n’y aura pas de bagarre avec Auteuil. Sauf s’ils nous provoquent. »
Dans la tribune opposée, les principales associations (Supras Auteuil, Authentiks et Grinta), en conflit ouvert avec le président du club, Robin Leproux, continuent d’appeler leurs membres à ne pas se rendre au stade. Ces trois groupes sont de surcroît dans le collimateur des autorités qui envisagent de les dissoudre et seront donc surveillés de très près. Plus de 1 000 policiers sont d’ailleurs mobilisés pour cette rencontre classée à risques. Quant aux Lutece Falco, autre groupe d’Auteuil, ils se sont mis en sommeil depuis les graves incidents du dernier PSG - Marseille.
Si les chants de soutien au PSG devraient être rares voire inexistants, l’ambiance pourrait parfois s’avérer ubuesque. De nombreux fans parisiens ne cachent pas qu’ils seront aujourd’hui derrière… Bordeaux. « Si le PSG gagne, il n’est pas impossible qu’on les siffle, explique un abonné de Boulogne. On n’a plus rien à gagner et on ne veut surtout pas que Marseille soit champion de France. » La détestation de l’ennemi juré pourrait donc s’avérer plus forte que l’amour du maillot. Une situation incroyable… sauf à Paris. « Même si on perd, je ne serai pas forcément déçu, renchérit un supporteur du virage Auteuil. De toute façon, on vit déjà une saison pourrie. »

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Paris peut mettre Bordeaux KO

Les Parisiens, focalisés sur la Coupe de France, ont bien moins à perdre que les Bordelais, obligés de réagir sous peine d’hypothéquer leurs chances de décrocher le titre.

Ce PSG - Bordeaux est la rencontre entre une équipe qui a tout à perdre en Ligue 1 et une autre qui n’a plus rien à y gagner. La confrontation entre deux soupirants qui briguent l’Europe mais qui n’ont pas actionné les mêmes ressorts pour s’accorder ses faveurs. Côté Paris, le cap est fixé depuis quelques semaines. L’histoire s’écrira à Caen mercredi prochain, en demi-finale de la Coupe de France, face aux amateurs de Quevilly, pensionnaire du CFA.
Un échec parisien et le dernier espoir d’accrocher la Ligue Europa s’évanouira. La boucle serait alors bouclée sur une saison de gâchis. Dans ce contexte, la réception de Bordeaux est importante, mais pas déterminante. Un bon résultat permettrait juste à Paris de compter un quatrième match d’affilée sans défaite après la qualification à Auxerre en Coupe de France (0-0, 6-5 aux tirs au but), la victoire face à Boulogne (3-0) et le match nul encore à Auxerre (1-1) en championnat.
Antoine Kombouaré en est conscient, même si la priorité demeure le rendez-vous face à Quevilly. Lors du déplacement à Nice précédant le quart de finale de Coupe à Auxerre, il n’avait d’ailleurs pas hésité à se passer des services de Camara, Hoarau, Makelele et Giuly. Ces deux derniers étant priés d’observer un peu de repos à la maison. A l’époque, cette approche de l’événement avait plutôt bien réussi au PSG.

Les craintes de Laurent Blanc

A Bordeaux, en revanche, la donne est diamétralement opposée. Trois jours à peine après leur élimination en quart de finale de Ligue des champions face à Lyon, deux semaines après la défaite en finale de la Coupe de la Ligue face à l’OM, les Girondins replongent dans le championnat, dernier objectif. Ce premier des trois matchs de L 1 de la semaine avant Le Mans, rencontre en retard, et Lyon, une nouvelle fois va conditionner la fin de leur saison.
Soit ils se relancent au Parc après la défaite contre Nancy à domicile (1-2), lors de la dernière journée. Soit Bordeaux, aujourd’hui 5e avec 2 matchs en retard, craque et voit s’envoler l’optique d’un doublé en L 1 et peut-être même une place qualificative en Ligue des champions. C’est cette seconde hypothèse que les Bordelais craignent le plus. Le court délai de récupération inquiète d’abord Laurent Blanc, le copain d’Antoine Kombouaré. « La fraîcheur mentale et physique est du côté parisien. Nous, on ne l’aura pas », insiste l’entraîneur aquitain. En revanche, Bordeaux pourra compter sur une partie du public du PSG qui devrait prendre fait et cause pour lui. Pour barrer la route du titre à l’OM, certains supporteurs parisiens de retour au Parc après le huis clos contre Boulogne sont prêts à tout. Même à encourager l’adversaire…



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Kombouaré reste méfiant

Comme toujours, Antoine Kombouaré pèse chaque mot. Hier, lors de la conférence de presse, l’entraîneur parisien n’a éludé aucun sujet sans jamais perdre son calme.
Sauf lorsqu’il a été question d’évoquer les violences au Parc des Princes.

« On attend un grand Bordeaux »
Selon Kombouaré, l’élimination des Girondins en quart de finale de la Ligue des champions leur a mis « un coup sur la tête ».
Raison de plus pour s’en méfier. « Il ne leur reste que le championnat et quand on connaît les compétiteurs qu’il y a en face, ils vont tout faire pour garder leur titre. Il faut s’attendre à une réaction. Certains se demandent s’ils perdent le fil, s’ils sont en train d’imploser, alors ils vont avoir envie de prouver le contraire. On attend un grand Bordeaux. On peut se dire que c’est le bon moment d’affronter Bordeaux, mais eux aussi doivent se dire ça. »

« Mes joueurs sont prêts »
Pour la première fois de la saison, l’infirmerie du PSG est totalement vide. Un signe annonciateur de jours meilleurs ? « Tout le monde est à disposition, il y aura une concurrence accrue, se réjouit Kombouaré. Je vais aligner l’équipe la plus compétitive. Physiquement, mes joueurs sont prêts. C’est une chance de retrouver notre public face au champion en titre. »

« L’idée, c’est d’aller au Stade de France »

Le PSG ne va pas jouer sa saison ce soir face à Bordeaux mais mercredi contre Quevilly en demi-finale de la Coupe de France. C’est l’épilogue surprenant d’une saison compliquée. Kombouaré ne dissocie pas les deux événements. « Faire un résultat face à Bordeaux serait super pour la confiance avant d’affronter Quevilly. Quand on arrive dans le dernier carré, l’idée, c’est d’aller au Stade de France. Les joueurs sont conscients de l’importance de redorer l’image du club avec une bonne fin de championnat et un parcours… (il hésite) sympa en Coupe de France. »

« Les voyous doivent être bannis »
La mauvaise image de son club le tourmente. Il assume une part de responsabilité, mais souhaite un grand ménage dans les tribunes. « Je sais qu’aujourd’hui on ne montre pas l’exemple. Que ce soit nous, sur le terrain, ou nos voyous qui saccagent le club. Ces gens-là doivent être bannis des stades. Il faut vite prendre des décisions très fortes pour que les familles puissent enfin venir tranquillement. Le stade doit être un lieu de fête, de joie ou de déception quand on perd, mais ce n’est pas une raison pour tout casser. »


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Makelele cause des soucis à son club

Certitude un jour, gros flou le lendemain. La communication autour de l’avenir de Claude Makelele est loin d’être un modèle du genre. Au PSG, certains se sont étranglés à la lecture du « Parisien » et d’« Aujourd’hui en France » d’hier. Ils ont découvert que Claude Makelele avait confirmé à Michel Drucker, lors de l’enregistrement de l’émission « Vivement dimanche », qu’il arrêtera bien sa carrière en fin de saison.
Question de l’animateur vedette : « Allez-vous rempiler comme joueur l’an prochain ? » Réponse du milieu de terrain : « Non, j’avais décidé que c’était ma dernière année. »
Au club, on a d’abord prétendu que le capitaine parisien n’avait jamais annoncé qu’il ne rempilerait pas, avant de faire marche arrière. Dans l’après-midi, Makelele, dans une courte déclaration à l’AFP, a été obligé de reconnaître les faits mais en apportant une nuance étonnante : « Je tiens à préciser que ces propos servaient essentiellement à mettre fin à ce feuilleton autour de mon avenir », explique-t-il, en ajoutant qu’il n’avait pas « pris de décision définitive » sur sa fin de carrière. En somme, il a dit à Michel Drucker qu’il arrêtait pour qu’on ne l’embête plus avec ce sujet mais, en fait, il n’en sait rien… Difficile de faire plus contre-productif quand on prétend clore un « feuilleton ».
Ce n’est pas la première fois que Makelele se prend les pieds dans le tapis quand il s’agit d’évoquer son avenir au PSG. L’an dernier à la même époque, il avait déjà annoncé, lors d’une interview au journal espagnol « Marca », qu’il arrêtait en fin de saison 2009. Plus tard, il avait fait savoir qu’il voulait parler au conditionnel mais qu’il ne maîtrisait pas suffisamment la langue…
Ce nouveau rétropédalage dans sa communication pose néanmoins un problème de fond au PSG. En laissant, à nouveau, planer le doute sur l’arrêt, ou non, de sa carrière, Makelele met le club dans l’embarras. Difficile pour les recruteurs du PSG de trouver en ce moment le remplaçant d’un joueur qui ne dit pas s’il s’en va ou s’il veut rester. N’est-il pas déraisonnable d’être suspendu, à ce stade avancé de la saison, au bon vouloir d’un élément cadre, fût-il le plus expérimenté de l’effectif ?
Etrangement, on n’évoque jamais l’avis d’Antoine Kombouaré alors que l’entraîneur doit avoir une voix prépondérante sur ce sujet. « Vous vous souvenez, pour sa carrière internationale, il avait dit J’arrête, explique le coach parisien. Et après, qu’est-ce qu’il a fait ? Il a écouté sa famille, ses amis. Au final, c’est lui qui décide. » Le « feuilleton » est loin d’être fini…



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LE SONDAGE DE LA SEMAINE

Le PSG peut-il battre Bordeaux ?

OUI : 48,8 %
NON :51,2 %

4 685 internautes ont voté.

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15
Lors des huit dernières confrontations entre le PSG et Bordeaux, toutes compétitions confondues, Paris a encaissé 15 buts pour un seul marqué. C’était le 16 août 2008, au Parc des Princes. En inscrivant son premier but sous ses nouvelles couleurs, Guillaume Hoarau offrait une courte mais précieuse victoire (1-0) à son équipe.
Au Parc, lors des dix dernières saisons de Ligue 1, Paris reste sur cinq victoires, deux nuls et trois défaites.


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Monaco s’intéresse à Chantôme

Clément Chantôme, 22 ans, souhaite quitter le PSG en fin de saison malgré un contrat qui court jusqu’en 2012. Son désir pourrait être facilité par l’intérêt appuyé que lui porte Guy Lacombe, le coach de Monaco. L’ancien technicien du PSG a d’ailleurs récemment appelé le joueur en proie à des soucis avec Antoine Kombouaré et son club formateur.
Lacombe apprécie beaucoup Chantôme. Il l’avait d’ailleurs lancé en L 1 en 2006. Le milieu de terrain parisien est intéressé par Monaco où il pourrait bénéficier d’un temps de jeu largement supérieur. Dans l’entourage du joueur, on dit qu’aucune discussion n’a pour l’instant été entamée entre les deux clubs



sylvain
Football365

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PSG : Kombouaré explique


Invité par l'arbitre à regagner les vestiaires, le week-end précédent à Auxerre, Antoine Kombouaré a rappelé vendredi que le système pour les entraîneurs exclus n'était pas le même que pour les joueurs. L'entraîneur parisien a également révélé qu'il avait appris dans la presse qu'il était convoqué ainsi que la date de sa convocation.

Antoine Kombouaré (entraîneur du PSG)
Pour nous, entraîneurs, ce n'est pas comme pour les joueurs. Quand ils prennent des cartons rouges, il y a suspension automatique. Nous, ce n'est pas pareil, car il y a d'abord une commission qui se réunit et qui statue sur la sanction. J'ai appris comme vous que j'étais convoqué le 29 avril.


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PSG : Raté pour Kombouaré

Au début de la saison, Antoine Kombouaré s'était juré de ne pas être expulsé de tout le championnat. Malheureusement pour l'entraîneur parisien, exclu par l'arbitre à Auxerre, il n'a pas tenu parole jusqu'au bout. Même si l'entraîneur parisien rumine toujours l'attitude du quatrième arbitre sur la pelouse de l'Abbé-Deschamps.

Antoine Kombouaré (entraîneur du PSG)
Vous imaginez pourquoi je suis expulsé à Auxerre. Parce que j'ai dit à l'arbitre : « A quoi vous servez Monsieur l'arbitre ? » Si ça c'est une raison pour m'expulser… Je suis expulsé pour ça moi… Quand on est au PSG, on ne vous pardonne rien, donc faut que je fasse attention. Je ne suis pas content de moi car je m'étais promis que je ne serais pas expulsé cette saison. Je pense avoir fait les efforts nécessaires, mais le quatrième arbitre a fait son boulot. Je paie peut-être aussi ma réputation. Mais si on expulse les gens sur leur réputation, c'est grave.



France Football

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Les paris sont ouverts


Retour à la réalité de la Ligue 1 ce soir (21h) pour Bordeaux, tout juste éliminé de la Ligue des champions par Lyon, avec un déplacement à Paris. Un match crucial pour les Girondins dans la course au titre, mais aussi l'occasion de revoir du public au Parc des Princes pour les joueurs de la capitale. (Photo Presse-Sports)

Les enjeux
Bordeaux peut-il tout perdre ? Les dernières contre-performances du club laissent présager le pire : défaite en finale de la Coupe de la Ligue contre Marseille (3-1), élimination en quart de finale de la Ligue des champion contre Lyon (1-3, 1-0), élimination de la Coupe de France en huitièmes de finale face à Monaco (0-2). Ajoutez à cela le départ annoncé de Marouane Chamakh à Arsenal ou encore l'avenir très incertain de Laurent Blanc à la tête de l'équipe girondine... Ce n'est pas la joie en Aquitaine. D'autant que depuis dix journées, Bordeaux est passé de 11 points d'avance sur le rival lyonnais à un de retard sur le nouveau leader marseillais, avec tout de même deux matchs de retard à disputer (au Mans et face à Auxerre). Alors pour ne pas perdre à nouveau la face en Championnat, et histoire de défendre un peu mieux leur titre, les Bordelais devront déjà s'imposer à Paris qui n'a plus rien à espérer à quatre jours de sa demi-finale de Coupe de France contre Quevilly. Mais attention tout de même : le PSG va mieux et reste sur deux victoires de rang à domicile par trois buts d'écarts.

L'état de forme
La victoire en C1 contre Lyon (1-0) mercredi, synonyme cependant d'élimination, a visiblement laissé des traces du côté de Bordeaux. Ainsi, le milieu de terrain et capitaine Diarra, touché aux ischio-jambiers droits, et le défenseur central Planus, tout juste revenu d'une blessure au genou gauche, sont incertains. "On a pris assez de risques avec Marc (Planus)" en l'alignant seulement quatre semaines après une entorse du ligament latéral interne du genou gauche, a lancé Laurent Blanc. L'occasion pour le jeune Sané d'être associé à Ciani en défense centrale. Fernando, victime de fractures de la face, ne devrait pas revenir avant la fin de la saison. Côté parisien, en revanche, il faudra faire sans Clément, suspendu, ni Coupet, qui effectuera sa rentrée en CFA contre Luçon samedi (16h00). Sankharé ou Chantôme pourraient bien le remplacer en milieu de terrain.

Les précédentes confrontations
L'avantage est clairement pour Paris avec vingt victoires, dix nuls et neuf défaites contre Bordeaux, toutes compétitions confondues, dans toute l'histoire du club. Sur ces dix dernières années, et seulement en Championnat, les stats sont également favorables. En neuf PSG-Bordeaux, le club de la capitale s'est imposé à quatre reprises pour deux nuls et trois défaites. L'an passé, au mois d'août, les Parisiens l'avaient d'ailleurs emporté (1-0) grâce à Hoarau (52e). Mais dans la même saison, la troupe de Laurent Blanc avait pris sa revanche un peu plus tard, en Coupe de la Ligue, battant son adversaire avec brio (3-0) sur des buts de Bellion (17e), Diawara (88e) et Wendel (90e+1).

Le match dans le match : Erding vs Chamakh
Les deux hommes sont tout simplement les meilleurs buteurs de leur club respectif. Erding plafonne à douze réalisations cette saison alors que Chamakh n'en est qu'à neuf buts. Rien à voir avec le classement général des deux équipes. Bordeaux, dans le haut du tableau, se montre finalement beaucoup plus collectif que son adversaire qui a légèrement tendance à tout miser sur un seul homme, en l'occurrence l'attaquant turc. - John Ferreira

Equipes probables
Paris-SG - Bordeaux

Arbitre : M. Castro

Paris-SG : Edel - Jallet, S. Traoré, M.Sakho, Ceara - Giuly, Chantôme, Ngoyi, Sessegnon - Erding, Kezman.
Bordeaux : Ramé - Chalmé, Ciani, Planus, Trémoulinas - A. Diarra, Sané - Plasil, Gourcuff, Wendel - Chamakh.
sylvain
L'Equipe

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On attend toujours Sessegnon

Incapable de se canaliser, l'international Béninois du PSG a du mal à tenir les belles promesses de la saison dernière.


Potentiellement, Stéphane Sessegnon est sans doute l'un des joueurs les plus talentueux de L1. Potentiellement, le milieu international Béninois de 25 ans est capable des exploits individuels les plus incroyables. Sa frappe monumentale et victorieuse à Sochaux (1-1, le 23 août 2008), celle non moins impressionnante injustement validée contre Valenciennes (2-2, le 23 décembre 2008), ses sept passes décisives et tous ses dribbles de folie avaient alertés les recruteurs étrangers la saison dernière.

Mais entre le potentiel et la qualité proposée cette saison par le milieu de terrain du PSG, la marge est souvent trop épaisse et la déception plus élevée que les espoirs suscités. Sur la seule année 2010, il n'a marqué qu'une fois, à Lens (1-1, le 16 mars), et s'est surtout distingué par son coup de sang à Vesoul (1-0, le 19 février) entrainant son expulsion. C'est peut être là le problème. En dépit des remarques récurrentes de ses différents entraineurs, Sessegnon ne parvient toujours pas à se maitriser sur le terrain. Un ou deux coups volontaires d'un adversaire suffisent à le faire basculer du côté obscur, ce qui nuit à sa sérénité et à sa lucidité.

Il n'est pas rare alors, de le voir forcer le trait, de manquer la plupart de ses ouvertures ou de servir un coéquipier dans le mauvais tempo par manque de concentration, comme contre Lorient (0-3, le 6 février) ou Sochaux (4-1, le 13 mars), ou de chercher la frappe en force quand la finesse serait bienvenue. Ce fut le cas, par exemple, contre Nancy (1-1, le 3 octobre 2009) où ses perforations individuelles ont été anéanties par son manque d'efficacité dans la zone de finition. Ses gestes d'énervement lui ont déjà coûté deux expulsions évitables cette saison et cinq matchs de suspension. Cette fragilité mentale n'a pas échappé aux clubs étrangers qui continuent de le suivre avec acuité, mais qui semblent moins disposés à se montrer généreux cet été qu'un an plus tôt pour racheter ses trois années d'un contrat qui a été revalorisé. C'était notamment le cas d'Everton, prêt à aligner 15 millions d'euros en juillet dernier.

A sa décharge, Sessegnon n'a que très peu évolué dans sa position préférée, derrière les attaquants. Anoitne Kombouaré lui en a offert l'occasion à deux reprises ( contre Nice (0-1), le 7 novembre et à Marseille (0-1) le 20 novembre 2009), avant de le décaler de nouveau côté gauche où il lui demande de défendre d'avantage, un exercice dans lequel le Béninois n'excelle pas forcément. Sa répugnance pour ce registre a souvent transpiré dans ses performances. En fait, l'ancien Manceau n'a confirmé son talent que dans les grands rendez-vous du PSG, comme à Bordeaux (0-1, le 5 décembre), Lyon (1-2, le 31 janvier) ou contre Auxerre (1-1, 6 t.a.b à 5, le 23 mars en Coupe de France). Un autre lui est proposé ce soir. Qu'il en profite, parce qu'à Paris, cette saison, ils sont rares.

Damien Degorre
A2V
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Hortefeux pour un «couvre-feu»

Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a déclaré réfléchir à un «couvre-feu» contre les «fous et les insupportables» pour que «fans et supporters» puissent venir et assister aux matches en toute sécurité. Le ministre était samedi soir au Parc des Princes, pour visiter le dispositif de sécurité mis en place à l'occasion de PSG-Bordeaux qui a mobilisé quelque 1000 policiers et gendarmes.

Autour du football, «il y a les fans et il y a les fous, il y a les supporteurs et il y a les insupportables, les fans et les supporters doivent pouvoir vivre leur passion tranquillement, les fous et les insupportables doivent être mis dehors», a déclaré le ministre. Pour lui, «fous et insupportables doivent être mis hors jeu», et, pour y parvenir, «je réfléchis à des initiatives qui pourraient être engagées», a-t-il dit devant la presse. Il a évoqué «notamment un couvre-feu, dans un certain nombre de cas, à l'égard des supporters», selon un dispositif récemment expérimenté à Lens et à Auxerre, qui amène à interdire aux supporters connus pour être violents, l'accès au stade de leur propre équipe.
Vers des interdictions plus longues

La possibilité de ce «couvre-feu» pourrait être inscrite «dans la loi», a-t-il avancé, tandis que la violation d'une telle mesure pourrait être assortie «à tout le moins d'une sévère amende». Il a également suggéré que, lorsque certains clubs de supporters «peuvent être très violents, eh bien, nous pourrions leur interdire le déplacement» lorsque leur équipe joue à l'extérieur. Enfin, le ministre de l'Intérieur a cité, parmi les pistes possibles, l'augmentation de la durée administrative d'interdiction de stade, aujourd'hui au maximum d'un an «que nous pourrions peut-être étendre».
(AFP)

Lequipe.fr
A2V
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Au creux de la vague
Battu au Parc par le PSG (3-1), Bordeaux peut être relégué à six points de la tête en cas de victoire de l'OM dimanche contre Nice.

Pour revenir au sommet de la L1, Bordeaux s'était fixé le challenge de gagner ses trois matches de la semaine (PSG, Le Mans mercredi et Lyon samedi prochain). Samedi, les Girondins ont perdu à Paris (1-3) et peut-être davantage que trois points. Cinquième avec un match en plus à jouer que Marseille, le leader, les hommes de Laurent Blanc, qui pointent provisoirement à trois longueurs de la tête, ont brûlé un joker au Parc des princes où le PSG a mis fin à huit matches de rang sans victoire contre le champion de France en titre. L'équipe au scapulaire, réduite à dix après l'expulsion d'Ulrich Ramé, qui a touché le ballon de la main en dehors de sa surface (31e), n'a gagné qu'un seul match de L1 lors de ses six dernières sorties (Lille). Loin de son final explosif qui l'avait propulsé au sommet la saison dernière, elle peut perdre très gros dimanche si l'OM s'impose face à Nice en clôture de la 32e journée.

Gourcuff fébrile

Trois jours après son élimination en Ligue des champions, Bordeaux a manqué de ressort. Réjouissants mercredi contre l'OL en C1 malgré l'élimination, les Girondins, privés de Diarra et Fernando au milieu, de Carrasso dans le but, sont retombés dans leurs travers, plombés par de nouvelles erreurs individuelles derrière. C'est d'abord Gourcuff, étonnamment fébrile dans ses choix en retrait qui a fragilisé ses défenseurs, avant que Ciani, attaqué par Erding, ne mette Ramé en péril, l'obligeant à sa fameuse main synonyme d'exclusion. La sanction était même double pour les visiteurs puisque Armand, aidé par Wendel, ouvrait alors le score en trompant le jeune gardien remplaçant, Keita (35e).
13e but d'Erding

Deux mauvais choix du 3e gardien des Girondins offraient ensuite son 13e but à Erding (74e) et son 5e à Hoarau (85e), Sané sauvant pour sa part l'honneur bordelais (80e). Avant cela, seul Gouffran, trop tôt sorti par Blanc, avait tenté de défier Edel (22e). Après, la poisse continuait de s'abattre sur Bordeaux puisque le poteau l'empêchait d'égaliser sur un tir de Trémoulinas (66e). Paris, dans un Parc de nouveau plein après les huis clos, avait les mains libres pour préparer tranquillement sa demi-finale de Coupe de France contre Quevilly mercredi. Dommage qu'en championnat, le club parisien ai tant tardé dans la saison à montrer son meilleur visage. Dizième, l'Europe est encore loin. (Avec AFP)

Lequipe.fr
NeiBaF
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Nouvelle alerte pour Coupet

Un peu moins de cinq mois après son impressionnante blessure à la cheville gauche, contre Auxerre le 28 novembre dernier, Grégory Coupet s'est fait une nouvelle frayeur, samedi après-midi pour son retour à la compétition.


Titularisé dans les buts de l'équipe réserve, 3e de son groupe de CFA (4e division), le gardien de but du PSG est sorti sur blessure en fin de match, sous les yeux notamment du président Robin Leproux.
La cheville droite de l'ancien Lyonnais a tourné sur une mauvaise réception consécutive à un coup franc adverse. « Ce n'est pas très grave», a commenté Grégory Coupet à la fin du match, une poche de glace sur la cheville. « Comme le terrain n'est pas très plat, ça a tourné un petit peu mais ce n'est pas grave». Pas de quoi doucher son enthousiasme donc, lui qui compte toujours être dans le groupe de l'équipe première contre Saint-Etienne la semaine prochaine.

Pour la petite histoire, l'équipe réserve du PSG a concédé le nul contre Luçon (1-1). Grégory Coupet n'a pratiquement rien eu à faire de la rencontre et s'est incliné sur un penalty. Peguy Luyindula, qui effectuait également son retour à la compétition, a disputé le match dans son intégralité.


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Le PSG fait tomber Bordeaux (3-1)

Paris a dominé les Girondins de Bordeaux (3-1), samedi soir, au Parc des Princes. Le champion de France en titre encaisse ainsi sa deuxième défaite consécutive en championnat et perd du terrain sur le leader marseillais.


Cela ne sert plus à grand-chose mais c'est précieux quand même. En dominant le champion de France en titre, samedi soir au Parc des Princes, le PSG s'est offert un match plein, fait de rythme, de mouvement, de
rebondissements, d'engagement et de trois buts. Au final, Paris a remporté une victoire de prestige et préparé au mieux sa demi-finale de Coupe de France, mercredi soir à Caen, contre Quevilly (CFA).

Ce match a également été marqué par l'hommage de la Tribune Boulogne à Yann Lorence, décédé le 17 mars dernier. Comme prévu, un grand tifo à son effigie était déployé sous une large banderole (« Yann toujours présent »). Deux autres banderoles lui faisaient face côté Auteuil (« Repose en paix / Yann »), dans un virage sans bâche, témoin de l'appel au boycott de trois associations de supporteurs (Supras, Authentiks et Grinta).

Sur le terrain, pour en arriver à ce succès, Antoine Kombouaré avait décidé d'aligner son équipe-type, sans Clément, suspendu, remplacé par Ngoyi. L'histoire dira dans quatre jours si l'entraîneur parisien a bien fait. Samedi soir, en tout cas, les onze titulaires au coup d'envoi ont dû répondre à ses attentes. Dès le début de la rencontre, Sessegnon expédie au-dessus du but bordelais une reprise de volée (10e). Bordeaux réplique mais Edel se montre décisif devant Gouffran (22e). Puis Erding profite d'un coup-franc en retrait mal ajusté de Gourcuff pour solliciter Ramé (24e). Les deux équipes se rendent coup pour coup. Edel s'interpose devant une tentative de Wendel puis Gourcuff manque de peu le cadre de la tête (27e).

Expulsion de Ramé, but d'Armand


Le match bascule finalement à la demi-heure de jeu. Ramé, pas aidé par Ciani et sous la pression d'Erding, s'interpose de la main devant l'attaquant parisien... mais à l'extérieur de sa surface. Bilan : expulsion du suppléant de Carrasso et coup franc à 20 mètres du but bordelais. Gouffran sort, Keita entre, et Bordeaux s'apprête à jouer à dix
pendant une heure. Paris profite instantanément de cette période de flottement. Sur le coup-franc, Hoarau décale Armand qui frappe en force. Son tir est dévié par Wendel et termine sa course dans les filets de Keita (31e).

Paris manque ensuite le coche à deux reprises. Une fois en fin de première mi-temps, sur une superbe volée de Giuly détournée par Keita sur sa barre transversale (45e). Une deuxième fois au retour des vestiaires sur une tête d'Hoarau, magistralement sortie par le jeune gardien bordelais (50e). Bordeaux n'abdique pas. Un tir de Sané est sorti du bout des gants par Edel (58e). Le gardien parisien récidive sur une tentative de Trémoulinas, qui termine sur le poteau gauche (65e). La partie tourne au duel de gardiens, Keita s'interposant de nouveau sur un tir en pivot d'Erding (69e).

Trois buts dans le dernier quart d'heure

Excellent jusque là, Abdoulaye Keita se met à la faute sur un dégagement qui profite à Hoarau. L'avant-centre du PSG transmet à Erding qui décide d'y aller seul pour inscrire, en force, le deuxième but parisien (74e). Dans la foulée, Antoine Kombouaré fait souffler Giuly et Erding, remplacés par Kezman et Sankharé (75e). Mais Bordeaux démontre une fois de plus qu'il reste un sérieux client sur coup de pied arrêté. Car cinq minutes plus tard, Sané reprend de la tête un coup-franc de Wendel et réduit le score (80e). Paris n'a pas vraiment le temps de trembler, puisque
Hoarau redonne de l'air aux siens, de la tête, sur un coup-franc de Makelele (86e).

Mercredi, l'adversaire sera moins prestigieux mais l'enjeu beaucoup plus important. Et si Paris aborde cette demi-finale de Coupe avec la même qualité de jeu que samedi soir, alors le Stade de France et la finale lui tendent les bras.

aleksandre08
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Paris enfonce Bordeaux

En plein doute actuellement, Bordeaux a subi à Paris une défaite qui sera de nouveau très lourde à digérer. Bien en place à onze, les Bordelais, encore à la rue derrière, ont craqué après l'expulsion de Ramé. A voir aussi, le film du match

Les faits du match

9eme minute
Frappe sans conviction de Plasil à une vingtaine de mètres. Edel relâche le ballon avant de s'en saisir dans un second temps.

14eme minute
Accélération de Gourcuff qui s'emmène le ballon dans la surface et le redresse en direction du côté opposé sur un centre-tir qu'Edel claque en corner.

19eme minute
But refusé à Giuly pour une position de hors-jeu. Le n°7 parisien avait repris dans le but vide une reprise de Makélélé déviée par la défense bordelaise.

22eme minute
Sur une longue ouverture millimétrée de Gourcuff, Gouffran se présente face à Edel. Le contrôle de l'attaquant bordelais est bon mais c'est le gardien parisien qui remporte le duel de manière assez peu académique.

24eme minute
Passe en retrait de Gourcuff pour son gardien beaucoup trop téléphonée, Erding intercepte le ballon et vient défier Ramé qui se couche bien et repousse la frappe croisée de l'international turc.

27eme minute
Edel repousse comme il peut un coup-franc flottant de Wendel dans l'axe. Le ballon revient sur Trémoulinas. L'arrière gauche dépose son centre sur la tête de Gourcuff, le ballon effleure le poteau gauche.

32eme minute
Long dégagement parisien en direction d'Erding, à la lutte avec Ciani mais qui exploite l'erreur du défenseur bordelais pour frapper, Ramé n'a d'autre choix que de repousser le ballon de la main en dehors de sa surface. Le gardien est expulsé.

35eme minute (1-0)
Sur le coup-franc extrêmement bien placé qui suit le carton rouge de Ramé, Armand, bien décalé par Sessegnon, transperce le mur bordelais d'une frappe puissante qui bat Keita.

45eme minute
Magnifique travail le long de la ligne de touche côté gauche de Sessegnon qui mystifie Chalmé avant d'adresser un centre parfait de l'autre côté du terrain pour Giuly qui reprend le ballon de volée. Le geste est magnifique mais Keita réussit une envolée somptueuse pour empêcher le PSG de marquer le but du KO.

50eme minute
Nouvel arrêt exceptionnel de Keita. Cette fois, le troisième gardien bordelais repousse une tête à bout portant de Hoarau, servi sur un caviar d'Erding.

66eme minute
Mauvais renvoi de la défense parisienne sur un corner venu de la gauche. Trémoulinas reprend à l'extérieur de la surface, le ballon s'écrase sur le poteau gauche d'Edel et revient dans les pieds de Ciani qui dévisse complètement sa reprise.

69eme minute
Nouvel exploit de Sessegnon, qui réussit à glisser le ballon à Erding. Keita réalise un nouvel arrêt de grande classe sur la frappe en pivot de l'attaquant du PSG.

75eme minute (2-0)
Passe en retrait vers Keita qui manque complètement son dégagement au pied, Hoarau récupère le ballon et sert devant lui Erding qui se met en position de tir et fusille le gardien d'une frappe terrible sous la barre.

80eme minute (2-1)
Sané réduit le score de la tête sur un coup-franc de Wendel dans le paquet.

86eme minute (3-1)
Après s'être heurté juste avant à une belle parade de Keita, Hoarau profite de la mauvaise lecture du gardien bordelais sur un coup-franc pour marquer le troisième but parisien.

Le jeu
Qui l'eut crû ? Etouffé pendant une grosse vingtaine de minutes par des Bordelais venus à n'en pas douter pour s'imposer au Parc des Princes, le PSG, après s'être procuré quelques occasions, a profité une nouvelle fois des erreurs de la défense bordelaise pour finir par l'emporter largement face au champion de France. Les Parisiens ont tout d'abord exploité l'expulsion du gardien adverse, Ramé, pour ouvrir le score dans la foulée sur un coup-franc d'Armand. Un but marqué légèrement contre le cours du jeu mais qui lançait la belle soirée parisienne. Si les Bordelais revenaient ainsi des vestiaires avec les mêmes intentions qu'en début de match, Paris, toujours aussi dangereux devant à l'image d'un Erding intenable, continuait de tirer profit au mieux des erreurs girondines pour menacer Keita. Le troisième gardien de Bordeaux retardait l'échéance mais craquait à deux reprises en fin de match. Entre temps, Sané avait sauvé l'honneur de son équipe de la tête. Mais c'est Bordeaux, qui traverse décidément une bien mauvaise passe, qui quittait la pelouse du Parc la tête basse au coup de sifflet final.

PSG Les Parisiens

EDEL : Vigilant sur les quelques actions bordelaises, il a passé une soirée plutôt tranquille avec un peu de chance en fin de match et malgré ce but de Sané. Excellent dans les sorties aériennes.
JALLET : Il a gâché quelques situations de contres mais son envie et ses efforts défensifs ont surtout permis de canaliser Trémoulinas. Un gros match défensif.
CAMARA : Plus haut que Chamakh dans les airs, plus vif que le Marocain sur les ballons au sol, il a réussi un match plein.
SAKHO : Solide dans ses interventions, il a lui aussi remporté son match dans le match avec Chamakh.
ARMAND : Très bon dans son couloir gauche où il a brillé défensivement comme offensivement, il débloque en plus la situation sur un coup-franc bien frappé. Son deuxième but de la saison.
MAKELELE : Sur ce qu'il a montré samedi, il a assurément encore une saison dans les jambes. Son sens du placement a notamment posé beaucoup de problèmes à Bordeaux.
NGOYI : Beaucoup d'abnégation dans les duels mais un mauvais dosage dans les passes qui ne lui a pas permis de faire oublier Clément.
SESSEGNON : Du Sessegnon dans le texte, avec des actions de génie par moments mais aussi des ballons bêtement perdus à d'autres. Mais dans ses temps forts, il est exceptionnel.
GIULY : Toujours aussi rapide, il aurait pu inscrire le but du break sur une belle reprise de volée. Très disponible pour ses coéquipiers.
HOARAU : De plus en plus complice avec Erding, il a bénéficié de très belles opportunités. Il offre le deuxième but à son partenaire de l'attaque en fin de match avant de marquer lui aussi, de la tête. Contraint de beaucoup défendre en début de match.
ERDING : Poison permanent en pointe pour la défense bordelaise, il est à l'origine de l'expulsion de Ramé. Il a énormément gêné les défenseurs et a été récompensé en fin de match sur un missile sous la barre. Remplacé par KEZMAN, à deux doigts de marquer.

Les notes:
PSG
Edel : 6
Jallet : 6
Z.Camara : 7
M.Sakho : 7
Armand : 7
Makelele (cap) : 6
Ngoyi : 5
Sessegnon : 7
Giuly : 6
(Sankharé, 87eme)
Hoarau : 6
(Maurice, 86eme)
Erding : 8
(Kezman, 87eme)


Foot365
sylvain
Le Parisien

Citation

Paris se requinque en coulant les Girondins



Paris a su tirer profit de l’expulsion d’Ulrich Ramé pour s’offrir une nette victoire qui pourrait coûter leur titre aux Girondins. De bon augure avant la Coupe de France.


Il y a comme un doute. On aurait voulu voir le même match à onze contre onze pour être sûr que Paris était bel et bien supérieur à Bordeaux. Une interrogation que ne comprend vraiment pas Antoine Kombouaré. L’entraîneur dit : « La victoire ne souffre d’aucune discussion. On était bien meilleurs que Bordeaux ».


En face, l’analyse est diamétralement opposée. Laurent Blanc dit : « Sans faire offense à Paris, on perd tout seul. Le PSG était prenable ce soir (hier)».
On ne le saura jamais et le club de la capitale, désormais 10e de L 1, doit bien se moquer des points de vue divergents. Si Blanc a eu cette jolie formule, « c’est une soirée parfaite dans le négatif », son ami Kombouaré peut l’arrêter à « parfaite ». Deux places de plus au classement (plus on grimpe, plus on gagne des millions grâce aux droits télé), un nom du championnat enfin épinglé après des ratés face à Marseille, Lyon, Lille, une préparation idéale avant le déplacement à Caen pour affronter Quevilly en demi-finale de Coupe de France : une mini dolce vita enveloppera ce matin le camp des Loges à l’heure du décrassage.
« Ceux qui pensaient que je ne prendrais pas ce match au sérieux, voilà, professe le technicien parisien sans connaître la cible de son attaque. J’ai aligné la meilleure équipe possible ». Mais l’essentiel est ailleurs. En championnat, le staff et les joueurs se sont fixé un objectif - la 8e place - et ils n’en démordront pas : « On veut grapiller des places, enchaîne Kombouaré. C’est une question de fierté, d’orgueil, de compétiteur, une notion primordiale. Les victoires appellent les victoires. C’est la 3e d’affilée à domicile. Elles apportent la sérénité et la confiance et permettent de retrouver une communion avec le public. C’est formidable ».
Voilà les équipes engagées dans le sprint final rassurées. Paris jouera le jeu et son rôle d’arbitre à fond même si ce n’est pas forcément une bonne nouvelle pour les gros (Rennes et surtout Montpellier) qui doivent encore croiser sa route. Le PSG semble relâché, un piège pour ses adversaires. Kombouaré ajoute une raison supplémentaire au semblant de renouveau : « Je commence à retrouver un effectif complet et cette émulation permet sans doute d’arriver à ces résultats ». Il ne s’enflamme pas. On est à Paris, c’est normal. Il prévient même : « Cela reste fragile. C’est pourquoi on se doit de rester humbles. Et mercredi, avec Quevilly, on aura une équipe survoltée en face de nous ». Il est vrai que le championnat et la 8e place, c’est bien, mais la Coupe, c’est quand même mieux pour finir en beauté.

LE MATCH
PSG - BORDEAUX 3-1 (1-0)
Spectateurs : 42 116.
Arbitre : M. Castro.
Buts. PSG : Armand (35e), Erding (74e), Hoarau (86e). Bordeaux : Sané (80e).
Avertissements. PSG : Makelele (39e). Bordeaux : Ciani (42e), Sané (85e).
Expulsion. Bordeaux : Ramé (31e).
PSG. Edel - Jallet, Traoré, Sakho, Armand - Giuly (Kezman, 75e), Makelele (cap.), Ngoyi, Sessegnon - Hoarau (Maurice, 87e), Erding (Sankharé, 75e). Entr. : Kombouaré.
Bordeaux. Ramé (cap.) - Chalmé, Ciani, Planus, Trémoulinas - Plasil, Sané - Gouffran (Keita, 34e), Gourcuff (Jussiê, 73e), Wendel - Chamakh (Bellion, 76e). Entr. : Blanc.

LES BUTS
35e. Sur un coup franc plein axe aux vingt mètres, Giuly décale Armand dont la frappe, déviée par Wendel dans le mur, trompe Keita (1-0).

74e. A la suite d’un mauvais dégagement de Keita, Hoarau récupère le ballon et sert Erding qui s’enfonce dans la surface et décoche une frappe croisée qui passe sous la barre (2-0).

80e. A la réception d’un coup franc de Jussiê, Sané devance Sankharé et, de la tête, envoie le ballon hors de portée d’Edel (2-1).

86e. Sur un long coup franc de Makelele, Hoarau devance la sortie de Keita et marque de la tête (3-1).

LE FAIT DU MATCH
31e. Sur une balle en retrait, Ciani, pressé par Erding, ajuste mal sa passe pour Ramé. Le gardien bordelais est alors obligé de repousser le ballon de la main en dehors de sa surface. Il est logiquement expulsé. Sur le coup franc qui suit, Paris ouvre le score.


Citation
Guillaume Hoarau : « Rester invaincus jusqu’à la fin de la saison »


Le numéro neuf parisien, combatif mais longtemps improductif devant le but, s’est libéré en fin de rencontre en inscrivant son cinquième but de la saison. Sans occulter le mauvais bilan global du PSG, il sent pourtant que son équipe a retrouvé la confiance.

Cette victoire contre Bordeaux avive-t-elle les regrets d’avoir manqué votre saison en championnat ?

Guillaume Hoarau. On ne se cherche pas d’excuse.
Nous savons bien que le potentiel pour faire quelque chose de bien était là. Et cela nous fait très mal quand on voit la qualité du match face à Bordeaux. Mais voilà, être régulier en championnat demande une force mentale que nous n’avons pas toujours eue. Et petit à petit, on s’est laissé détacher du haut du tableau. C’est comme ça. Il faut l’accepter et ne pas vivre dans les regrets. Mais bon, on sait tous que nous sommes quand même passés à côté de quelque chose de grand cette saison...

Comment analysez-vous cette victoire ?
Elle est tout simplement méritée et personne ne peut nous la contester. Nous avons provoqué la réussite. Cela se voit par exemple sur le premier but. L’idée, c’est de garder une bonne dynamique en vue de la demi-finale de Coupe de France, mercredi contre Quevilly. Cette coupe peut nous permettre de mettre du positif dans une saison qui n’en a pas eu beaucoup. Mais la confiance est là. On s’est donné un objectif entre nous : on veut rester invaincus jusqu’à la fin de la saison ! Il faut absolument engranger de la confiance pour cela, mais on y arrive plutôt bien. Maintenant, on ne lâche plus rien !

Comment avez-vous marqué en fin de match ?
Il ne reste plus beaucoup de temps et je pense qu’à ce moment-là, le match est presque plié. Sur un coup franc, Claude (Makelele) met « dans le tas ». Je saute plus haut que le gardien, et ça rentre. Avant cela, j’avais eu deux ou trois occasions de marquer et j’avais échoué. Sans ce but, j’aurais pu finir avec quelques regrets de buteur. Heureusement, j’ai fini par avoir un peu de chance.


Citation
Sécurité dans les stades : Hortefeux veut imposer un couvre-feu



Brice Hortefeux s'est rendu samedi soir au Parc des Princes où se déroulait le match de championnat entre le PSG et Bordeaux. Il souhaitait notamment superviser le dispositif de sécurité mis en place et «encourager les 1.
000 policiers et gendarmes» qui y participaient.


Cette visite du ministre de l'Intérieur intervenait dans un contexte lourd autour du club de la capitale depuis le décès, le 17 mars, de Yann Lorence, supporteur de la tribune Boulogne, qui avait été roué de coups en marge de PSG-Marseille, le 28 février.

Le ministre a déclaré, à cette occasion, qu'il réfléchissait à un «couvre-feu» pour que «fans et supporteurs» puissent venir et assister aux matchs de football en toute sécurité. Pour Brice Hortefeux, «fous et insupportables doivent être mis hors jeu». Pour y parvenir, «je réfléchis à des initiatives qui pourraient être engagées», a-t-il affirmé devant la presse.

Une expérimentation à Lens et Auxerre

Il a évoqué «notamment un couvre-feu, dans un certain nombre de cas, à l'égard des supporteurs», selon un dispositif récemment expérimenté à Lens et à Auxerre, qui amène à interdire aux supporteurs connus pour être violents, l'accès au stade de leur propre équipe. Cette éventuelle disposition pourrait être inscrite «dans la loi», a-t-il avancé, et sa violation assortie «à tout le moins d'une sévère amende».

Brice Hortefeux a également suggéré, lorsque certains clubs de supporteurs «peuvent être très violents», de «leur interdire le déplacement» quand leur équipe joue à l'extérieur. Enfin, le ministre de l'Intérieur a envisagé, parmi les pistes possibles, l'augmentation de la durée administrative d'interdiction de stade, aujourd'hui au maximum d'un an.

«Dans ce domaine, nous en sommes ce soir à 792 interdictions de stade, il y en avait 311 en février, et nous allons poursuivre». «Nous avons augmenté le nombre d'interpellations, nous en sommes entre 18 et 20% d'interpellations supplémentaires», a-t-il ajouté.


Citation
Coupet s’est fait peur


Grégory Coupet s’est fait une petite frayeur pour son retour à la compétition, après sa blessure à la cheville gauche le 28 novembre. Hier après-midi, lors du match de CFA PSG - Luçon (1-1), il s’est légèrement tordu la cheville droite à la 85e minute et a quitté le terrain par précaution. « Ce n’est pas trop grave et ça va me permettre de ne plus penser à ma cheville gauche », confie-t-il avec un large sourire.
Il se dit désormais prêt à intégrer le groupe professionnel pour le déplacement à Saint-Etienne dimanche prochain. Coupet en a profité pour préciser qu’en cas de qualification du PSG, mercredi contre Quevilly, pour la finale de la Coupe de France le 1er mai, c’est Edel qui, selon lui, devrait garder les buts parisiens. « Cela n’engage que moi mais cela me semble logique », estime-t-il.


Citation
Les notes

Edel: 7
Un Edel des bons soirs. Sûr dans ses prises de balle aérienne, il annihile les deux grosses occasions bordelaises de la première période face à Gouffran et Wendel. Décisif sur une frappe de Sané puis de Trémoulinas après la pause. Un poil avancé sur le but bordelais.

Armand: 7
Un match dans la veine de celui d’Auxerre. Intraitable en défense, il inscrit son deuxième but de la saison sur coup franc. Ses dernières prestations contrastent avec son début de saison.

Camara: 6
A l’aise dans les duels, il a plutôt bien maîtrisé Chamakh. Comme pour Sakho, sa tâche a été facilitée par la sortie de Gouffran, consécutive à l’expulsion de Ramé.

Jallet: 6
Encore beaucoup de volume dans son jeu.Ce poste de latéral droit lui va de mieux en mieux. Dommage qu’il oublie Sessegnon et Hoarau sur une contre-attaque en fin de première période. Son unique fausse note.

Sakho: 6
Encore un match costaud dans les un contre un et dans les jaillissements. Le jeune défenseur n’a pas pris de risques inconsidérés. Il doit encore soigner quelques relances.

Giuly: 6
Une reprise de volée sur la barre en fin de première période. Sa vivacité a considérablement gêné Trémoulinas. Des positions de hors-jeu évitables. Remplacé par Kezman (75e ).

Makélélé: 6.5
Un match plein d’autorité. Son jeu penche de plus en plus vers l’avant en cette fin de saison. Et Paris ne s’en porte que mieux.

Ngoyi: 6
S’est surtout contenté de défendre. Ce qu’il a bien fait en faisant parler sa puissance physique. Un match très intéressant.

Sessegnon: 7.5
A su profiter des espaces au milieu de terrain pour accélérer le jeu et distribuer de très bons ballons. Efficace défensivement, c’est le Sessegnon qu’on aime voir.

Erding: 8
Beaucoup d’impact et de bons appels de balle. Il provoque l’expulsion de Ramé qui amène le coup franc victorieux d’Armand et inscrit son 13e but de la saison. Une juste récompense après un très gros match. Remplacé par Sankharé (75e).

Hoarau: 6.5
Très disponible, il a perdu moins de ballons que lors des derniers matchs. Il offre le deuxième but à Erding et inscrit le troisième de la tête en toute fin de match après plusieurs tentatives infructueuses. Remplacé par Maurice (87e).
sylvain
L'Equipe

Citation
Les notes
Edel: 7 A rendu une copie propre malgré le but.
Armand: 6
Sakho: 5 A oublié Sané sur le but.
Camara: 6
Jallet: 6 Livra un beau duel avec Trémoulinas.
Makélélé: 7 Depuis qu'il se déclare proche de la retraite, il retrouve ses jambes de vingt ans.
Ngoyi: 5 Il n'a pas su profiter de la suspension de Clément.
Sessegnon: 6
Giuly: 7
Hoarau: 6
Erding: 7
whynot
Citation
PSG / GUILLAUME HOARAU :« Ça fait très mal »

La victoire probante contre Bordeaux samedi (3-1) laisse de gros regrets à Guillaume Hoarau. L'attaquant parisien se dit avec du recul que le PSG est vraiment passé à côté d'une magnifique saison.

Guillaume Hoarau, que vous inspire cette belle performance du PSG face à Bordeaux ?

Nous nous sommes donnés un objectif, qui est de rester invaincus jusqu'à la fin de la saison. Là, nous sommes sur une bonne série et c'était important de relever le défi face à Bordeaux. Nous sommes contents car ce sont trois points mérités. Je ne pense pas que nous ayons volé ce match. C'est sûr que le scénario du match a été en notre faveur, mais nous avons aussi fait en sorte de le provoquer. A l'arrivée, c'est une vraie satisfaction.

Décrivez-nous votre but. Le troisième et dernier marqué par le PSG contre Bordeaux…

Ça se passe sur un coup de pied arrêté. A ce moment-là, le match était sur le point de se terminer. Claude met le ballon dans le tas et j'essaie de devancer le gardien. Et voilà, avec un peu de réussite ça l'a fait. Avant ça, j'avais eu deux belles occasions pour pouvoir faire trembler les filets, donc heureusement que je marque ce but, sinon je m'en serais voulu encore. Mais tout le monde a fait un très beau travail, donc c'est l'ensemble du collectif qu'il faut féliciter.

Est-ce que cette belle victoire contre Bordeaux signifie que le PSG pouvait mieux faire en championnat cette saison ?

Oui, et nous le savons de toute façon que nous sommes passés à côté de quelque chose. Maintenant, la saison n'est pas finie, il reste de belles affiches et, sur un match, nous sommes capables de rivaliser. En ce qui concerne le championnat, c'est vrai que nous avons des regrets. Maintenant, nous comptons sur cette Coupe de France pour donner un aspect positif à cette saison. Et si nous restons sur cet état d'esprit, nous pouvons nous régaler.

« Ecrire l'histoire du club »

Comment expliquez-vous que votre équipe n'ait pas su pratiquer toute la saison le jeu développé contre Bordeaux samedi soir ?

Nous ne nous cherchons pas d'excuses. Nous savons que le potentiel était là. Maintenant, pourquoi est-ce que ça n'a pas pris ? Ça ne sert à rien de ressasser le passé, mais ça nous fait très mal. Car après un match comme celui contre Bordeaux, nous nous disons que nous sommes passés à côté de quelque chose. Maintenant, être régulier sur une saison demande beaucoup d'efforts ainsi qu'une grosse force mentale. Nous avons cédé quelques fois.

C'est-à-dire ?

Nous perdions 1-0 et il manquait à chaque fois un petit truc, ce qui fait que nous avons été détachés au classement. Nous avons aussi connu une saison qui nous a vu accumuler pas mal de blessures. Nous avions bien démarré, mais nous avons dû faire avec ces blessures. Mais aujourd'hui, on ne lâche pas. Nous aurions pu faire le parfait sparring-partner mais non. Nous nous voulons finir en beauté et montrer un beau visage. Ce sont les quarante ans du club et nous voulons nous aussi écrire l'histoire du club.

Avant cette demi-finale contre Quevilly, le PSG ne pouvait pas espérer mieux qu'une telle victoire contre Bordeaux…

De toute façon, l'objectif était d'engranger de la confiance avant Quevilly, donc ça passait par un résultat positif face à Bordeaux. Vu que nous sommes sortis de ce match avec les trois points, nous ne pouvions pas rêver mieux.

Contre Quevilly, vous allez retrouver une vieille connaissance, Anthony Laup. Parlez nous du lien qui vous unit…

En fait, j'ai joué avec son petit frère, Yannick. Anthony, lui, il n'était plus au Havre quand je suis arrivé. Mais c'est vrai que c'est quelqu'un que je connais bien vu qu'il est d'origine réunionnaise et que ses parents sont nés là-bas. J'avais pour habitude d'aller chez eux et je connais bien Anthony, donc ça va être sympa de se revoir à Caen.
f365.fr
Hari
Citation
M. Erding : « La saison n’est pas terminée »

Buteur samedi face à Bordeaux (3-1), l’international turc revient sur la victoire du PSG avant d’évoquer la demi-finale de Coupe de France, mercredi face à Quevilly.

Mevlut, comment te sens-tu au lendemain de la victoire face à Bordeaux ?

« Je suis content pour l’équipe parce que ce n’était pas évident. Bordeaux avait besoin de gagner. Il fallait donc prendre ce match par le bon bout et réaliser la meilleure entame possible. On a trouvé l’ouverture grâce à Sylvain (Armand), puis fait une bonne deuxième période. Sur l’ensemble de la rencontre, c’est une victoire méritée. »

Le groupe est-il heureux d’avoir battu le champion en titre ?
« Bien sûr. Bordeaux est une équipe de niveau européen. Ce n’était pas évident de la battre. L’expulsion de Ramé nous a aidé mais ce n’était pas gagné non plus. Je pense que l’on a vraiment réalisé un bon match face aux Bordelais. »

Tu as inscrit face aux Girondins ton treizième but de la saison. T’es-tu fixé un objectif ?

« En début de saison, mon objectif était de franchir la barre des dix-douze buts. J’ai été blessé quelques mois et, malgré cela, j’ai quand même inscrit treize buts. La saison n’est pas terminée. Il reste six matches de championnat. J’ai encore des buts à marquer et l’équipe des matches à gagner. Nous devons être à 200% lors des prochaines rencontres. Mon objectif n’est pas forcément de terminer meilleur buteur du championnat. Mais, si je marque à chaque match… »

On dit la saison du PSG terminée. Cette victoire n’était-elle pas une façon de montrer que vous êtes encore là ?
« Cela montre qu’avec un effectif au complet, on peut faire des résultats contre de bonnes équipes. Guillaume (Hoarau), Steph’ (Sessegnon), Ludo (Giuly)… tout le monde était là. Avec un groupe complet, on peut réaliser de grands matches. »

Comment allez-vous aborder la rencontre face à Quevilly, mercredi ?
« Ce ne sera pas facile. C’est un gros match, qui arrive vite. Nous sommes assez professionnels pour bien préparer cette rencontre. On a très envie de jouer au Stade de France. J’ai vraiment hâte d’y être ! Mais il faut tout d’abord s’imposer mercredi. Si j’ai la chance de jouer, je serais à fond. »

VG


PSG.fr
whynot
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Quevilly - PSG : attention, choc des cultures julm3.png !

Les trois divisions qui séparent l’US Quevilly du PSG sont en fait… un monde. Modeste pensionnaire de CFA (4e Division), le club normand fonctionne avec un budget annuel de 1,2 million d’euros. A des années-lumière de celui du PSG : 80 millions d’euros. A deux jours de la demi-finale de Coupe de France, entre le PSG et Quevilly à Caen, nous mettons face à face les réalités bien différentes de personnages des deux clubs ayant des fonctions similaires.

Cinq à sept séances par semaine, une pensée permanente pour leurs joueurs, Régis Brouard et Antoine Kombouaré vivent finalement presque de la même façon leur métier d'entraîneur. Les différences sont plus criantes entre le gardien parisien Grégory Coupet et Nicolas Pallois, défenseur de Quevilly et préparateur de commande dans le supermarché... que dirige son président Michel Mallet. Robin Leproux, son homologue du PSG, présente lui un CV fourni entre la vice-présidence du directoire de M6 ou la tête de RTL.

Du côté des supporteurs, on ne vit pas de même façon sa passion pour Quevilly et pour le PSG, Alain Da Silva et Yves Siodlak sont là pour en témoigner.



« Ce club est une famille » ALAIN DA SILVA supporteur de Quevilly

A 58 ans, cet employé dans une société d’assurances a déjà consacré près d’un demi-siècle à l’US Quevilly. « Je suis vacciné aux Jaune et Noir », résume celui qui n’a quasiment raté aucun match depuis 1965. Avec sa voiture, repérable avec ses autocollants et ses fanions, Alain suit son équipe à la trace.
« Je fais généralement le voyage avec deux amis. Je ne prends pas le bus de l’équipe. Ça, c’est sacré. Si je gagne au Loto, j’achèterai un camping-car ! » Pour le match contre le PSG, Alain se rendra exceptionnellement à Caen dans un bus de supporteurs. « Ce club est une famille, confie-t-il. J’ai l’impression d’en faire partie. »



« Les joueurs sont inaccessibles » YVES SIODLAK supporteur du PSG

Etudiant en école de commerce, Yves, 24 ans, vit sa passion en toute simplicité, loin des querelles entre les tribunes Boulogne et Auteuil. « Je ne rate pas un match au Parc des Princes, dit-il. Avant, j’étais abonné du côté Auteuil. Cela me coûtait près de 700 € par an. Depuis quatre ans, un ami me donne des invitations de la mairie et je suis dans la tribune Paris.
Vu les résultats, je ne serais pas prêt à mettre autant d’argent qu’avant. » Acheteur d’un maillot du club « tous les deux ans », Yves regrette de ne pas avoir de contact avec les joueurs. « Ils sont inaccessibles », assure-t-il. Il soutient le navire PSG même quand il tangue fortement. « Les violences du Parc, ça n’inquiète que ma grand-mère. », dit-il.


« Je délègue beaucoup » MICHEL MALLET président de Quevilly

Patron d’un centre commercial près de Rouen, Michel Mallet, 55 ans, est à la tête de l’US Quevilly depuis dix ans. Il jongle entre ses obligations professionnelles et le club. Présent dans son magasin dès 7 h 30, où il dirige 250 salariés, le président quevillais n’est pas du genre interventionniste au rayon foot. « Je délègue beaucoup, explique-t-il.
Mais si je ressens le besoin de parler aux joueurs, je vais les voir. » Il surveille les finances d’un club employant neuf personnes et comptant sept joueurs sous contrat fédéral. « Il ne doit pas manquer de sous dans les caisses, sinon cela signifierait que le président a fait le couillon », résume-t-il.


« Une mission lourde » ROBIN LEPROUX président du PSG


Tour à tour directeur général de Polygram puis vice-président du directoire du groupe M 6, Robin Leproux, 50 ans, a été nommé président de RTL en 2001. Sa première saison à Paris, pour laquelle il a déclaré toucher 8 000 € par mois (hors primes), est mouvementée. « C’est une mission lourde.
Mes journées sont rythmées en premier lieu par l’attention qu’on doit porter au groupe professionnel. Le club, c’est aussi un travail de développement, d’accompagnement des accords commerciaux et de prospection de nouveaux sponsors. Être président du PSG comporte de nombreuses sollicitations. »


« C’est le système D » RÉGIS BROUARD entraîneur de Quevilly

Régis Brouard, 43 ans, vit son métier intensément : entraînement le matin et travail au bureau l’après-midi. « J’y reste parfois jusqu’à 19 heures. » Même à la maison, Régis multiplie les séances vidéo. « Dans un club amateur, il faut s’occuper de tout, avoue-t-il. C’est le système D.
Mais l’exigence reste la même qu’en pro, avec cinq à sept entraînements hebdomadaires. J’anime les séances mais je m’appuie beaucoup sur mon adjoint (David Fouquet) . » Le technicien quevillais, en fin de contrat et qui aspire à retrouver le monde pro (il a notamment joué à Nîmes et Caen, en L 2), ne regrette pas ce détour : « Passer par là, ça fait du bien. »


« Soumis à la pression » ANTOINE KOMBOUARÉ entraîneur du PSG

Le palmarès d’entraîneur d’Antoine Kombouaré se limite, pour l’instant, à un titre de champion de L 2 avec Valenciennes en 2006. Passionné, Kombouaré ne pense qu’à son métier. « Je me dois d’être attentif à la condition physique des joueurs, à leur préparation, à leur entente et à l’ambiance qui règne au sein du groupe, explique-t-il.
C’est un poste logiquement soumis à la pression. Les relations avec les médias sont un facteur non négligeable.»


« Je n’ai qu’une demi-heure pour déjeuner » NICOLAS PALLOIS défenseur de Quevilly


Ce talentueux latéral gauche de 22 ans suscite déjà les convoitises (Lille, Caen, Le Havre et Nantes sont sur les rangs). En attendant un contrat pro, ce Normand doit travailler. « Je m’entraîne à 9 h 30 puis je rentre chez moi à 12 h 30, indique-t-il. Mais je n’ai qu’une demi-heure pour déjeuner. » A 13 h 30, son boulot de préparateur de commandes, dans le magasin Leclerc du président du club, l’attend.
Un emploi à mi-temps (18 heures par semaine) qui permet à ce menuisier de formation de subvenir à ses besoins.


« Une dizaine de demandes d’interviews par semaine » GRÉGORY COUPET gardien du PSG

A 37 ans, Grégory Coupet est toujours aussi professionnel. « Le matin, j’emmène mes enfants à l’école. J’arrive au camp des Loges à 9 h 15, l’entraînement débute vers 10 h 30. On enchaîne avec des soins et je rentre chez moi vers 13 heures. Ma femme me prépare le déjeuner. Ensuite, je reviens au centre d’entraînement pour faire de la muscu, du stretching ou du shiatsu (massage japonais) … J’ai une dizaine de demandes d’interviews par semaine.
Mais je limite parce que, dans notre métier, il faut rester concentré sur soi-même. »

Le Parisien
11G
Citation
Paris en ordre de bataille

Sa prestation contre Bordeaux (3-1) semble insuffler un élan au PSG avant sa demi-finale de Coupe, mercredi, contre Quevilly.

LE PSG BOUGE donc encore. Après avoir ruiné ses ambitions sur la L 1 pendant l’hiver, après avoir longuement erré dans le silence des huis clos (*), Paris est apparu, samedi, face aux Girondins, comme une équipe solidement assise sur son idée directrice : se créer une dynamique en Championnat pour mieux se projeter vers la conquête d’une huitième Coupe de France.

« On s’est mis minables pour battre Bordeaux, expliquait Mevlut Erding, hier, au Camp des Loges. Certes, ils étaient fatigués par leur match de Ligue des champions contre Lyon (1-0), trois jours plus tôt, et ils se sont retrouvés à dix après une demi-heure (après l’expulsion d’Ulrich Ramé). Mais bon, il fallait quand même arriver à produire du jeu contre eux, ce qu’on a su faire. En jouant ainsi, on peut vraiment envisager de se qualifier pour la finale. Si chacun de nous fait son travail de professionnel, on doit gagner logiquement contre Quevilly (CFA). »

Le « déclic » de Lens

Pour Zoumana Camara, « l’enchaînement des matches à Auxerre (1-1, le 4 avril) et contre Bordeaux donnent de la sérénité ». Le défenseur central situe un « déclic » dans un match qui semblait oublié : le déplacement à Lens (1-1), le 6 mars, six jours après le fiasco du Parc contre l’OM (0-3). « Après notre égalisation là-bas à la dernière seconde, la presse a parlé un peu ironiquement de notre joie, comme si elle était démesurée. Alors, oui, même si ce point arraché pouvait paraître inutile au vu de notre classement, il était très important à nos yeux. Ce refus de la défaite, cette combativité jusqu’au bout, tout cela a montré notre mental. Avant, on ne revenait pas au score… »

Claude Makelele a ces mots pour décrire ce nouveau souffle : « On prend à nouveau du plaisir à fournir des efforts à la limite de la fatigue. Du plaisir à défendre ensemble pour essayer de ne pas prendre de but. Depuis quatre matches, on est plus solidaires et on en est récompensés. »

Mercredi, face aux amateurs normands, Antoine Kombouaré pourra aligner son équipe type de la saison, à l’exception de Coupet, qui ne devrait reprendre qu’à Saint-Étienne, quatre jours plus tard. Depuis Marseille, Paris jouait un peu dans le vide. Après-demain, la « vraie » compétition reprend. Et Erding s’avance vers l’événement avec une conviction : « Quoi qu’on dise, Paris reste un grand club. »

JÉRÔME TOUBOUL


L'Equipe
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