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karatekid
Capital.fr

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Le 03/02/2010 à 07:30 - Mis à jour le 03/02/2010 à 09:23

Les petits secrets de Sébastien Bazin, DG de Colony Capital Europe
Sous des airs frondeurs se cache un redoutable négociateur. Portrait de l’actionnaire de référence d’Accor et de Carrefour, et président du PSG.

«Bazin, casse-toi !», clament les supporters parisiens à chaque défaite du PSG. Pour ces poètes incompris, le patron du club est devenu l’ennemi public numéro 1. Le comble, c’est que le foot ne pèse pas lourd dans les affaires de ce roi de l’immobilier, connu pour avoir vendu à prix d’or l’enseigne Buffalo Grill et diverses tours de la Défense. A la tête du fonds Colony Capital en Europe, cet élégant de 48 ans s’est invité par surprise dans la cour des grands.

Avec Eurazeo, depuis 2005, il a ramassé 30,3% du capital d’Accor. Il s’est aussi associé avec Bernard Arnault pour rafler 13,5% de Carrefour. Son idée: séparer les murs du business proprement dit pour mieux les valoriser en Bourse. Raté ! Jusqu’à présent, la crise a contrarié ses plans. Et sa moins-value potentielle est estimée aujourd’hui à plus de 1 milliard d’euros. Mais Bazin, qui accuse souvent vingt minutes de retard à ses rendez-vous, est prêt à patienter.

Son petit diplôme
Sur le papier, le jeune Sébastien avait tout pour réussir ses études: des ­parents administrateurs de biens, une enfance dorée dans le XVIe, un enseignement strict au lycée catholique Saint-Jean-de-Passy. Résultat ? Pas terrible. Certes, avec une maîtrise de gestion décrochée à la Sorbonne, il a fait mieux que ses trois sœurs et que son frère, Jean-Baptiste, éleveur de labradors en Normandie. Mais tout de même. «C’est à cause de ses yeux bleus ravageurs, plaide un vieux copain: il passait son temps à faire la sortie de Lübeck.» L’école de filles du quartier…

Son piston américain
Marié à 24 ans, le jeune homme est parti tenter sa chance à New York. Une expatriation douillette: son beau-père, Guy de Chabaneix, qui siégeait au conseil d’administration du spécialiste de l’aluminium Kaiser, l’a fait entrer comme trader. Pas de chance: le krach boursier du 19 octobre 1987 a entraîné la vente de l’entreprise. Et anéanti la carrière à Wall Street du gendre, parti dans les bagages de beau-papa.

Son sulfureux mentor
«Si je n’avais pas eu tous ces ennuis, on me féliciterait d’avoir formé Sébastien.» Clément Vaturi n’est pas dupe: depuis sa condamnation à deux ans de prison avec sursis dans une affaire de fausses factures, ce promoteur italo-égyptien ne figure plus dans le CV officiel de Bazin. C’est pourtant lui, le patron du groupe Immobilière­hôtelière, qui a tout appris au futur cador de Colony. En 1992, il avait même fait de ce garçon de 31 ans son directeur général. Ensemble, les deux hommes ont monté la minichaîne de palaces Amanresorts. Fin de l’aventure en 1997, quand la justice s’est intéressée à leur comptabilité. «Sébastien n’a jamais été inquiété, parce qu’il n’avait rien à se reprocher», assure son protecteur.

Son «vieil» ami de l’Elysée
Pour plaisanter, Sébastien Bazin aime à dire qu’il a rencontré Nicolas Sarkozy «à la maternelle». Après un silence, il précise: «Celle de ma fille.» Lors de la prise d’otages du 13 mai 1993, à Neuilly, Fleur, la cadette de ses quatre enfants, faisait partie des vingt et un bambins retenus en otages, et libérés trente-six heures plus tard. Depuis, le financier ne cache pas son admiration pour le chef de l’Etat. Les deux hommes, fans de foot, se croisent à l’occasion dans la tribune officielle du Parc des Princes. On sait moins que le président a fait venir Bazin dans sa résidence de La Lanterne, à Versailles, pour l’interroger sur ses intentions au sujet d’Accor et de Carrefour. «Nicolas Sarkozy veut être certain que ­Colony ne jouera pas les vautours, avance un proche du dossier. Il y a quand même 600 000 emplois en jeu.»

Ses meurtres de sang-froid
Dans la famille coupeur de têtes, ­Sébastien Bazin a inventé la version sympa. En octobre 2005, il lance au ­patron d’Accor, Jean-Marc Espalioux: «Tu n’exécutes pas mon plan, tu dois partir.» Mais, depuis, il l’invite parfois à déjeuner à l’Interalliée. En novembre 2008, il a aussi débarqué José Luis Duran de la présidence de Carrefour en lui lâchant: «Tu es dans le groupe depuis dix-huit ans, il faut du sang neuf.» Huit mois plus tard, il était au premier rang lorsque Christine Lagarde a remis la Légion d’honneur au manager espagnol. «Sébastien peut vous adorer et vous virer. Il passe de l’affect au business sans problème», confie Alain Cayzac, l’ex-patron du PSG, lui aussi poussé dehors. Seul absent de l’«amicale des remerciés» : Serge Weinberg. L’ancien président d’Accor n’a toujours pas avalé la suppression de son poste en février dernier. Ni que Bazin lui propose, comme une aumône, un bureau chez Colony, le temps de retrouver un job.

Son improbable duo avec Bernard Arnault
Mais pourquoi a-t-il été chercher le magnat du luxe pour investir dans Carrefour ? «Parce que lui seul en avait les moyens», fait dire Bazin aux curieux. En réalité, les deux associés ne se côtoient guère, Bernard ­Arnault laissant son fidèle bras droit, Nicolas Bazire, gérer cette partici­pation. Préséance oblige: pour les grandes décisions, ­Sébastien Bazin se déplace chez le milliardaire. Ce dernier lui en veut-il pour ce mauvais placement ? «Il n’y a pas l’ombre d’une divergence», assure l’entourage d’Arnault. Jusqu’à quand ?

Son bail incertain au PSG
«5% de mon temps, 95% de mes ennuis», a-t-il coutume de dire au sujet du club. En reprenant le PSG au printemps 2006, Sébastien Bazin pensait mettre la main sur le Parc des Princes, avec l’idée de construire un complexe immobilier autour: des bureaux, une crèche, des restaurants. Or rien ne s’est passé comme prévu. L’architecte de 83 ans, Roger Taillibert, renâcle à toucher à son bébé. Le terrain de la rue Claude-Farrère, où Colony envisageait de construire un parking, n’a toujours pas pu être acquis. Et voilà maintenant que Bertrand Delanoë veut lancer un appel d’offres public pour accorder un bail de cinquante ans sur le stade. «Nous ne serons peut-être pas candidats», a laissé entendre Bazin au maire. Du bluff ?

Ses vacances de bénédictin
Les virées en yacht et le bronzage parfait toute l’année, il laisse ça à son patron, Tom Barrack, un Américain d’origine libanaise. Pour les vacances, Sébastien ­Bazin préfère le charme discret et pluvieux de Saint-Lunaire, un village chic de la côte bretonne où il côtoie notamment son ami Bernard Liautaud, le fondateur de Business Objects. Très attaché à la région, Bazin, fils de Malouins, y possède ­une villa en front de mer et le bateau pneumatique à moteur qui va avec. Il a aussi racheté deux commerces en déshérence, afin de les transformer en boulangerie et en boutique de décoration. L’an dernier, il a même donné près de 40 000 euros au tennis-club du coin, où ses parents se sont rencontrés. «Si on ne fait rien, des promoteurs viendront racheter le terrain pour tout bétonner», a-t-il expliqué au maire, Michel Penhouët. Parole d’expert…

Sa table au Fouquet’s
Pour garder la ligne, le financier est abonné aux délicieux poissons du Fouquet’s, sa cantine, située à deux pas du siège de Colony

Les soirées à risque de son fils
Inconditionnel du PSG, son aîné, Martin, pousse la passion jusqu’à faire les déplacements avec les ultras. Il était ainsi du fameux voyage à Marseille, qui a tourné à la guérilla urbaine.

Ses coups droits dans le filet
Malgré les leçons de son père, autrefois champion de tennis de Bretagne, Sébastien Bazin n’a jamais fait de miracle sur terre battue. A l’exception du jour où il a mis 40 000 euros dans le tennis-club de Saint-Lunaire.

Sa belle allemande
Fan de voitures de collection, il possède une demi-douzaine de modèles de prix, dont ce cabriolet ­Mercedes 190SL de1956.

Olivier Bouchara
NainSG
Citation
Kombouaré, le discours de la méthode
4 février 2010

L’an dernier, on reprochait à Paul Le Guen, entraîneur du Paris SG, son discours mielleux, sa sur-protection du "groupe" parisien. L’arrivée d’Antoine Kombouaré à la tête de l’équipe fanion devait tout changer. Changement de méthode, de style, de discours. Au fil des mois, non seulement le Kanak se vautre sportivement, mais il demeure de plus en plus irritant lors de ses sorties médiatiques toutes en nuances. Une seconde lecture s’impose. Décryptage en VOST.

Pour bien conduire sa raison, et chercher la vérité dans les sciences. On est d’accord, Antoine Kombouaré n’est pas René Descartes. Néanmoins, Kombouaré pense, donc il est. Mais quoi au juste ? On espérait enfin voir un entraîneur à poigne du côté de la capitale. Il n’en est rien. Chaque semaine, le coach francilien balance sa prose, répétée, redondante, agaçante et inutile. Patron sur le terrain, l’ancien stoppeur de l’époque Canal+ galère sur son banc. Six mois qu’il oscille entre auto-persuasion et fausses remontrances. Voici une version sous-titrée made in carte UGC illimitée.

- « Ici, j’ai les moyens. Si on n’y arrive pas, je ne comprends plus rien » (Août 2009).

J’ai regardé les comptes avec Bazin. On est mal. L’effectif vaut que dalle. Maké a 45 ans, Giuly a mis de la colle sur la chasse d’eau des WC, Coupet fait de la pub’ pour Flunch. Honnêtement, on vise le top 10.

- « C’est un énorme début. j’aurais signé tout de suite pour avoir sept points après trois matches » (fin août).
Ne vous enflammez pas, on a uniquement battu les bidons, on va vite revenir à nos fondamentaux : la lose.

- « C’est cruel, on a le sentiment qu’on a tout fait pour aller chercher la victoire » (après Monaco - PSG).
Je ne comprends pas, on a joué à dix derrière, on prend un but alors qu’on joue la ligne dans notre surface.

- « Gourcuff, il faut lui dégonfler son cigare (...) Excusez-moi de parler avec mes mots à moi, mais ce genre de mec mérite des claques dans la gueule » (Lorient-PSG).
Il fait le malin parce que son fils joue chez Raymond. Moi, à son age, j’avais un Gourcuff dans chaque orteil. La prochaine fois que je le vois, je lui casse sa bouche.

- « Les joueurs, c’est comme mes enfants. Quand on s’attaque à eux ; je deviens fou » (Affaire Gourcuff - Makélélé).
Allez-y m’en fous, insultez-les, c’est des bons à rien. Par contre, allez-y molo sur Colony en dehors de ça, c’est eux qui raquent pour mon salaire.

- « On s’est cru une grande équipe, il va falloir se remettre au boulot » (PSG - Nice).
Je vous avais prévenus : on ne ressemble à rien.

- « Il faut plus de gnac, il faut se faire plus mal en match » (avant le clasico).
On manque d’Asiatiques devant, on doit finir en sang, comme des hommes.

- « C’est une énorme déception. Je suis en colère car notre première période a été très décevante » (après le clasico).
On a perdu ? Encore ? Je vais peut-être pousser une gueulante dans le vestiaire. Ou pas.

- « La déprime, c’est pour les sans-abris, les sans-papiers. Nous, on est des nantis » (avant un voyage dans le Nord).
Je comprends la dépression de Jérôme Rothen.

- « Quand on joue à Paris, toutes les équipes ont envie de nous taper. Ici, c’est plus dur qu’ailleurs. Je n’ai jamais vu un club aussi détesté. Il faut entendre les insultes, quand on joue à l’extérieur. Les autres pensent qu’on a le melon, le cigare ».
Hier, je faisais mes courses à Shopi. Un mec à la caisse me regarde, il avait un maillot de Marseille. Il m’a fixé avec un regard menaçant. J’ai hésité à lui casser les dents, mais j’ai un sursis à la commission de discipline alors je me suis retenu.

- « Il faut voir ce match comme le plus important de la saison. On doit se rapprocher de Lille. Il faudra livrer un grand match » (voyage touristique dans le grand Nord).

Je l’ai déjà dit pour les trois derniers matches, mais là, c’est important de gagner. Enfin, il serait bien de ne pas perdre quoi.

- « On a été battus dans tous les duels, on a joué à reculons, on a joué trop bas. On a eu les chocottes » (de retour du Nord).

Il ne fallait pas perdre. Bon, c’est la vie. Par contre, il ne faut pas perdre le prochain, c’est la dernière chance.

- « J’ai aimé le comportement des joueurs, j’ai enfin retrouvé une équipe ! Je suis très déçu du résultat mais je suis fier de mes joueurs. On a fait un grand match, j’ai vu une belle équipe » (après PSG - Monaco).

On méritait mieux. On a vendu du rêve aux gens. Dommage de ne pas avoir pris un point, c’est con. Comme d’hab’ quoi...

- « Il faut arrêter de déconner. Je ne suis pas content de me retrouver onzième, de ne pas être capable de gagner des rencontres comme Monaco. Quand vous perdez, la confiance s’effrite. Mais dans l’esprit, on y est. A Lyon, l’équipe sera prête à aller au combat » (Lyon - PSG).
Je pense que c’est le match le plus important de la saison. Les autres rencontres ne comptaient pas.

- « Je travaille avec les joueurs que j’ai. […] A mon époque, sur 23 joueurs, il y avait vingt internationaux. Dans le onze de départ, seul Patrick Colleter ne l’était pas. Aujourd’hui, il y en a combien ? Juste Stéphane (Sessegnon) avec le Bénin. Le PSG ne peut plus avoir une équipe comme il l’a eue » (prise de conscience avant Lyon).

Hier j’ai regardé mon effectif sur le papier, j’ai vomi.

- « C’est le match des regrets. On prend deux buts sur coups de pied arrêtés, ce qui est inacceptable à ce niveau. Alors, oui, on a énormément de regrets. Au-delà du résultat, j’ai aimé le comportement de mes joueurs » (après la défaite à Gerland).
Bon, d’accord, on a encore perdu. Mais quand même, on a presque mené 2-0, c’est mieux déjà.
Mathieu Faure


sylvain
Le Parisien

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Mateja Kezman : « Si je peux aider un peu… »



Revenu début janvier de son prêt de quatre mois au Zénith Saint-Pétersbourg (L 1 russe), Mateja Kezman ne voulait pas repartir cet hiver. Il vient d’acheter un appartement à Paris. Pour la première fois depuis son retour, il se confie.

Comment vous sentez-vous ?
Mateja Kezman. Je travaille beaucoup et on verra ce qui se passera dans le futur.
En ce moment, l’équipe a besoin de tout le monde, alors si je peux aider un peu… Avec la confiance emmagasinée, je pense pouvoir apporter quelque chose. Tout dépend de l’entraîneur. Je suis prêt à jouer quelques minutes.

Avez-vous discuté avec Antoine Kombouaré ?
Oui, nous avons parlé en tête à tête. C’était important pour éclaircir la situation. J’étais frustré d’attendre la fin du mercato. Il m’a toujours dit que si je restais et que je prouvais des choses à l’entraînement, j’aurais ma chance. Je suis prêt.

Quel regard portez-vous sur cette expérience en Russie ?
Très bien. J’ai souvent été titulaire, j’ai marqué des buts importants (NDLR : 2 en 10 matchs), j’ai repris confiance. C’était très positif. Mais la vie là-bas est différente et quatre mois, c’était assez.

N’auriez-vous pas préféré un nouveau prêt ?
Non. Dès que je suis revenu, je savais que je resterais car ce n’était pas le moment de repartir. Je l’ai déjà dit des millions de fois, j’aime le PSG. Je veux prouver que mon histoire à Paris n’est pas terminée. Il me reste un an et demi de contrat pour le faire. J’espère avoir l’occasion de le montrer. Je suis motivé même si je n’ai pas su saisir ma chance jusque-là.

Etes-vous à 100 % ?
Non. Le championnat russe s’est terminé en novembre. J’ai besoin de temps de jeu. Je ne suis pas prêt à jouer un match entier, mais je peux entrer en cours de jeu dès que le coach fera appel à moi.

Quel accueil vous ont réservé vos partenaires au camp des Loges ?
Très bien. Je ne suis pas un gars à problèmes. J’essaie de mettre de l’ambiance dans le vestiaire. J’ai de bonnes relations avec tout le monde.

Comment analysez-vous la situation actuelle du PSG ?
En ce moment, elle est difficile, alors on n’a pas trop envie de rire. Mais avec quelques bons mots, on essaie de détendre l’atmosphère. Le PSG mérite une bien meilleure place en championnat car il y a beaucoup de qualité dans cette équipe. C’est un problème de confiance. Bientôt, le club reviendra en haut du classement, j’y crois.
Panenka
Citation
Foot - L1 - Paris-SG
Jallet veut imiter l'OM


Après Antoine Kombouaré, après Robin Leproux, après Claude Makelele, c'est Christophe Jallet qui est venu dire, jeudi en conférence de presse, combien la situation sportive du PSG était inquiétante. «On est tous dégoûtés du début de 2010, il faut se donner un coup de pied au cul, a-t-il déclaré à deux jours de la réception de Lorient. Il reste seize matches, il faut arrêter de faire des bêtises».

Jallet prend même Marseille en exemple pour souligner ce qui manque à son équipe. «J'ai regardé le match de l'OM. Marseille s'est fait ballotter (mercredi à Toulouse) mais ils ont réussi à gagner (2-1 a.p.). Quitte à jouer moins bien, autant gagner les matches!» a-t-il martelé. «On estime qu'on n'est pas à notre place au classement mais nos résultats plaident contre nous, a-t-il aussi assuré. On ne peut pas revendiquer autre chose, même si le contenu de nos matches est bon. On a touché le fond». - Ch. M. au Camp des Loges


www.lequipe.fr
Beuzech
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Kombouaré: «Ils tirent un peu au flanc»

Antoine Kombouaré ne digère pas les résultats de son équipe, et encore moins les conditions dans lesquelles travaillent ses joueurs. «Je suis très en colère», a-t-il confirmé jeudi soir sur RTL, en précisant bien sa pensée. En ligne de mire : l'intensité dans le travail dont il ne sent pas ses joueurs capables. « Je ne suis pas content du comportement des joueurs, parce qu'il y a de la qualité, mais de temps en temps les mecs ne font pas tout ce qu'il faut, ils le savent, lâche l'entraîneur parisien. A la fin d'un match tout le monde ne finit pas mort. Moi j'aimerais de temps en temps voir un joueur après une heure de jeu dire: ''Coach, sortez moi, je suis cuit''

Kombouaré dit avoir tout entrepris pour remodeler son effectif et titiller un peu la concurrence. «J'ai réduit considérablement le groupe vous l'avez vu. Il y a eu quatre départs, nous ne sommes plus que dix-neuf joueurs. (...). La question que je me pose, c'est : ''Est ce qu'il y a aujourd'hui des joueurs capables de jouer au PSG?'' Bien sûr, il y en a beaucoup, mais il y en a pas mal aujourd'hui qui tirent un peu au flanc, et ça m'embête.»

Il lui manque «de la qualité» se plaint-il aussi. «Aujourd'hui il n'y a pas les joueurs, en tout cas pas complètement, qui ont le niveau pour jouer au PSG, il faut le dire.» Le coach parisien estime avoir «les joueurs pour aller chercher au moins la cinquième, sixième place», alors que l'objectif de Sébastien Bazin était une qualification pour la Ligue des champions, en début de saison. Le Paris-SG, qui reçoit Lorient samedi, est quatorzième à dix points de la cinquième place.


léquipe.fr
Kiolm
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Foot - L1 - Boulogne

Dupuis suspendu trois ans

Le directeur sportif de Boulogne-sur-Mer Bruno Dupuis a été suspendu trois ans ferme et deux ans avec sursis par la commission de discipline de la LFP, jeudi, pour avoir donné un coup de tête au directeur de la communication du Paris SG, Bruno Skropeta, le 2 décembre dernier.

M. Dupuis avait cassé le nez de M. Skropeta d'un coup de tête lors du match entre les deux clubs, remporté 5-2 par le club de la capitale. Bruno Dupuis est suspendu de toutes fonctions officielles, de banc de touche et de vestiaires d'arbitre.

Par ailleurs, la commission a aussi sanctionné Damien Comolli, le directeur sportif de l'AS Saint-Etienne, de trois matches de suspension. Il est puni pour son comportement à l'issue Lens - Saint-Etienne, le 22 décembre dernier, envers le corps arbitral.

lequipe.fr
Jalletinho
Autre passage de l'interview de Kombouaré sur RTL
Citation
Kombouaré : "On a réduit considérablement le groupe car il faut y apporter de la qualité, est encore revenu Kombouaré. On a essayé (de faire signer Anderson, de Manchester) mais ça a bloqué. Il y a eu une belle enveloppe mais on ne voulait pas dépasser un certain plafond."
"La saison prochaine, il faudra frapper un grand coup et apporter des joueurs bien meilleurs", a-t-il conclu.

AFP
Kiolm
Citation
« Ça fait mal d’entendre Edel, tes papiers »
Au coeur d’une polémique fin décembre sur son identité et son âge, le gardien du PSG s’explique enfin.

PROPOS RECUEILLIS PAR ARNAUD HERMANT ET LAURENT PERRIN | 05.02.2010, 07h00

Au cas où certains douteraient encore de son âge, Edel a tatoué, il y a longtemps déjà, son année de naissance sur ses avant-bras. «19 » sur le poignet droit, « 86 » sur le poignet gauche. Au coeur d’une énorme polémique fin décembre, le gardien du PSG a accepté de se confier en exclusivité pour « le Parisien »-« Aujourd’hui en France ».
Rappel des faits : Nicolas Philibert, qui se présente comme son ancien entraîneur au Cameroun, lui réclame 15 000 € la veille du match à Montpellier, en août dernier. Edel refuse. Philibert déclare publiquement qu’Edel s’appelle en fait Ambroise Beyamena et qu’il a 29 ans. Depuis, le gardien parisien a porté plainte pour « diffamation », « tentative de chantage » et « extorsion de fonds ».

Connaissez-vous Nicolas Philibert ?
Edel. Le connaître, c’est beaucoup dire. J’ai juste fait un stage dans son centre de formation.

Quel âge aviez-vous quand vous avez fait ce stage ?
(Il soupire.) Je ne me rappelle plus… 11 ou 12 ans.

Lui dit qu’il vous connaît très bien, qu’il vous a hébergé et nourri…
(Il éclate de rire.) Hou là là ! Je vais vous dire, ce qui m’a le plus énervé dans cette histoire, c’est de voir des journalistes se déplacer à Beyrouth pour lui donner la parole. S’il a les preuves de ce qu’il avance, pourquoi ne les a-t-il toujours pas apportées ? Voilà pourquoi j’ai porté plainte.

Si vous ne le connaissez pas, pourquoi s’est-il occupé de votre transfert en Arménie ?
Nous étions trois joueurs camerounais. Il ne s’est pas occupé de notre transfert, il nous a mis en relation avec un agent camerounais. Il a préparé notre voyage, nous a permis d’avoir nos visas. Il cherchait des joueurs à envoyer en Arménie, il nous a pris et nous a vendus comme des poulets. Après six mois, on a voulu repartir, mais le président a refusé : « Appelez Nicolas et dites-lui de rembourser les 150 000 dollars qu’on lui a donnés pour vous recruter. » On était bloqués à cause de lui, on a alors coupé les ponts.

Pourquoi avez-vous accepté d’aller en Arménie ?
On nous a fait croire qu’on ferait six mois en Arménie avant de venir en France. Pourquoi ne pas tenter ? Moi, je viens d’une famille pauvre, j’ai saisi l’occasion.

Quel âge aviez-vous quand vous avez quitté le Cameroun ?
15 ans et demi… Je revois ma mère m’accompagner à l’aéroport.

Que s’est-il passé en août dernier lors de votre rencontre avec Philibert à Montpellier ?
Il me dit : « C’est moi qui t’ai sorti du Cameroun, il faut que tu me rembourses les frais. » Tous ces frais, c’est le président arménien qui les a payés. Je lui réponds que je ne lui dois rien. Il me tend un RIB pour que je lui fasse un virement de 15 000 € et me dit que si je ne paie pas, il dira que ce n’est pas mon âge et pas mon nom. Il me fait du chantage. Je me suis fâché, je lui ai redonné son papier et je suis parti.

Dans « l’Equipe », un joueur de Corte (CFA 2) dit qu’il vous a connu enfant, que vous vous appeliez Ambroise Beyamena et que vous avez 28 ans ?
Cherchez la relation entre ce joueur et Nicolas. Nicolas lui a peut-être permis de venir en Europe.

Vous faites tout de même plus vieux que vos 23 ans !
Mamadou Sakho a 19 ans, vous avez vu comme il est fait ? Ce n’est pas un argument.

Comment avez-vous vécu cette histoire ?
Ça a été difficile. Mais j’ai eu le soutien de ma famille, des joueurs et du coach. Tout ça est derrière moi. Ma mère a porté plainte contre Philibert, il a sali notre famille. A Lille, j’ai entendu des supporteurs crier : « Edel, tes papiers ! » Ça fait mal.

Vous vous êtes très vite imposé depuis la blessure de Coupet, comment l’expliquez-vous ?
A Paris, j’ai côtoyé Jérôme Alonzo, Mickaël Landreau, Grégory Coupet. J’ai beaucoup appris avec eux. Quand on a fait appel à moi, je ne me suis jamais posé de questions, ils m’ont dit : « Fais-toi plaisir ! » La seule fois où j’ai douté, c’est quand j’ai pris ce but contre Monaco.

Votre vie a-t-elle changé depuis que vous êtes numéro un ?
Ce qui change, c’est la médiatisation. C’est difficile quand l’équipe ne tourne pas, comme en ce moment.

Si on vous demande de patienter encore une saison avant d’être numéro un ?
Une saison de plus sur le banc, ça va être difficile. Il faut y réfléchir… Je suis en fin de contrat en 2011, mais à Paris, j’ai trouvé une famille.


Citation
Une réunion entre les différentes associations de supporteurs du PSG s’est tenue mercredi soir. Les groupes d’ultras ont prévu de déployer plusieurs banderoles contre Colony Capital demain pour la réception de Lorient. Par ailleurs, ils ont sollicité une entrevue avec Antoine Kombouaré et Alain Roche.


leparisien.fr
Hari
Citation
« Ça fait mal d’entendre Edel, tes papiers »

Au coeur d’une polémique fin décembre sur son identité et son âge, le gardien du PSG s’explique enfin.

Au cas où certains douteraient encore de son âge, Edel a tatoué, il y a longtemps déjà, son année de naissance sur ses avant-bras. «19 » sur le poignet droit, « 86 » sur le poignet gauche. Au coeur d’une énorme polémique fin décembre, le gardien du PSG a accepté de se confier en exclusivité pour « le Parisien »-« Aujourd’hui en France ».

Rappel des faits : Nicolas Philibert, qui se présente comme son ancien entraîneur au Cameroun, lui réclame 15 000 € la veille du match à Montpellier, en août dernier. Edel refuse. Philibert déclare publiquement qu’Edel s’appelle en fait Ambroise Beyamena et qu’il a 29 ans. Depuis, le gardien parisien a porté plainte pour « diffamation », « tentative de chantage » et « extorsion de fonds ».

Connaissez-vous Nicolas Philibert ?

Edel. Le connaître, c’est beaucoup dire. J’ai juste fait un stage dans son centre de formation.

Quel âge aviez-vous quand vous avez fait ce stage ?


(Il soupire.) Je ne me rappelle plus… 11 ou 12 ans.

Lui dit qu’il vous connaît très bien, qu’il vous a hébergé et nourri…

(Il éclate de rire.) Hou là là ! Je vais vous dire, ce qui m’a le plus énervé dans cette histoire, c’est de voir des journalistes se déplacer à Beyrouth pour lui donner la parole. S’il a les preuves de ce qu’il avance, pourquoi ne les a-t-il toujours pas apportées ? Voilà pourquoi j’ai porté plainte.

Si vous ne le connaissez pas, pourquoi s’est-il occupé de votre transfert en Arménie ?

Nous étions trois joueurs camerounais. Il ne s’est pas occupé de notre transfert, il nous a mis en relation avec un agent camerounais. Il a préparé notre voyage, nous a permis d’avoir nos visas. Il cherchait des joueurs à envoyer en Arménie, il nous a pris et nous a vendus comme des poulets. Après six mois, on a voulu repartir, mais le président a refusé : « Appelez Nicolas et dites-lui de rembourser les 150 000 dollars qu’on lui a donnés pour vous recruter. » On était bloqués à cause de lui, on a alors coupé les ponts.

Pourquoi avez-vous accepté d’aller en Arménie ?

On nous a fait croire qu’on ferait six mois en Arménie avant de venir en France. Pourquoi ne pas tenter ? Moi, je viens d’une famille pauvre, j’ai saisi l’occasion.

Quel âge aviez-vous quand vous avez quitté le Cameroun ?

15 ans et demi… Je revois ma mère m’accompagner à l’aéroport.

Que s’est-il passé en août dernier lors de votre rencontre avec Philibert à Montpellier ?

Il me dit : « C’est moi qui t’ai sorti du Cameroun, il faut que tu me rembourses les frais. » Tous ces frais, c’est le président arménien qui les a payés. Je lui réponds que je ne lui dois rien. Il me tend un RIB pour que je lui fasse un virement de 15 000 € et me dit que si je ne paie pas, il dira que ce n’est pas mon âge et pas mon nom. Il me fait du chantage. Je me suis fâché, je lui ai redonné son papier et je suis parti.

Dans « l’Equipe », un joueur de Corte (CFA 2) dit qu’il vous a connu enfant, que vous vous appeliez Ambroise Beyamena et que vous avez 28 ans ?

Cherchez la relation entre ce joueur et Nicolas. Nicolas lui a peut-être permis de venir en Europe.

Vous faites tout de même plus vieux que vos 23 ans !

Mamadou Sakho a 19 ans, vous avez vu comme il est fait ? Ce n’est pas un argument.

Comment avez-vous vécu cette histoire ?

Ça a été difficile. Mais j’ai eu le soutien de ma famille, des joueurs et du coach. Tout ça est derrière moi. Ma mère a porté plainte contre Philibert, il a sali notre famille. A Lille, j’ai entendu des supporteurs crier : « Edel, tes papiers ! » Ça fait mal.

Vous vous êtes très vite imposé depuis la blessure de Coupet, comment l’expliquez-vous ?

A Paris, j’ai côtoyé Jérôme Alonzo, Mickaël Landreau, Grégory Coupet. J’ai beaucoup appris avec eux. Quand on a fait appel à moi, je ne me suis jamais posé de questions, ils m’ont dit : « Fais-toi plaisir ! » La seule fois où j’ai douté, c’est quand j’ai pris ce but contre Monaco.

Votre vie a-t-elle changé depuis que vous êtes numéro un ?

Ce qui change, c’est la médiatisation. C’est difficile quand l’équipe ne tourne pas, comme en ce moment.

Si on vous demande de patienter encore une saison avant d’être numéro un ?

Une saison de plus sur le banc, ça va être difficile. Il faut y réfléchir… Je suis en fin de contrat en 2011, mais à Paris, j’ai trouvé une famille.

PROPOS RECUEILLIS PAR ARNAUD HERMANT ET LAURENT PERRIN



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Il se voit au Mondial

Edel espère participer à la Coupe du monde en Afrique du Sud avec le Cameroun. « J’ai un énorme espoir, nous a-t-il confié. Je pense que ça peut se débloquer. J’ai parlé avec Paul Le Guen. Ils attendent. Dès que c’est bon pour moi, ils m’appelleront. » Le gardien parisien doit, au préalable, recevoir le feu vert de la Fédération internationale (Fifa).
International arménien, il dispose d’un passeport de ce pays sur lequel n’est mentionnée que sa nationalité camerounaise. Il doit bientôt soumettre un dossier à la Fifa pour prouver que ce passeport arménien est un faux. La Fifa pourrait alors effacer ses sélections arméniennes et l’autoriser à jouer avec l’équipe nationale de son pays natal.

A.H. et L.P.



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Boulogne : suspendu trois ans pour avoir agressé un dirigeant du PSG

Bruno Dupuis, directeur sportif de Boulogne-sur-Mer, a été suspendu trois ans ferme et deux ans avec sursis pour avoir donné un coup de tête au directeur de la communication du Paris SG, Bruno Skropeta, a décidé jeudi la commission de discipline.

M. Dupuis avait cassé le nez de M. Skropeta d'un coup de tête lors du match entre les deux clubs, le 2 décembre. Il est suspendu de toutes fonctions officielles, de banc de touche et de vestiaires d'arbitre.

L'OM condamné pour ses banderoles injurieuses

L'Olympique de Marseille a reçu une amende de 40 000 euros pour des banderoles injurieuses et l'emploi d'engins pyrotechniques lors du choc OM-PSG du 20 novembre, le Paris SG a écopé lui d'une amende de 2500 euros



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PSG Express

Hier. Séance légère (tennis-ballon). Edel a couru.
Aujourd’hui. Entraînement à 17 h 15 au Parc des Princes.
Infirmerie. Coupet (cheville).
Suspendu. Sakho pour PSG - Lorient.
Rendez-vous. PSG - Lorient, 23e journée de L 1, demain à 19 heures (Foot +).
Une réunion entre les différentes associations de supporteurs du PSG s’est tenue mercredi soir. Les groupes d’ultras ont prévu de déployer plusieurs banderoles contre Colony Capital demain pour la réception de Lorient. Par ailleurs, ils ont sollicité une entrevue avec Antoine Kombouaré et Alain Roche.


leparisien.fr
Slip
Je mets ça ici, vu que notre PSG est concerné :
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Frédéric Thiriez : «La répression est la priorité»
INTERVIEW - Le président de la Ligue de football professionnel réclame la tolérance zéro vis-à-vis des hooligans.

À l'issue d'une réunion avec tous les acteurs de la lutte contre les hooligans, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a annoncé jeudi la création de sections d'intervention rapide, constituées de policiers formés pour intervenir dans les stades. Par ailleurs, la durée maximale d'interdiction administrative de stade a été étendue à six mois au lieu de trois. Réactions du patron de la LFP…

Quel est votre sentiment devant les incidents qui se sont multipliés dans les stades de Ligue 1 ?
Frédéric THIRIEZ.- En tant que président de la LFP, ma première responsabilité est d'assurer la sécurité de tous les participants - officiels, joueurs, arbitres - et du public. Mon deuxième devoir est de défendre l'image du foot professionnel. Celle-ci est gravement atteinte par les actes de violence intolérables commis par des hordes sauvages ces dernières semaines à Grenoble, à Lille et à Monaco. Même si, statistiquement, ces violences n'affectent qu'un petit nombre des 800 rencontres organisées chaque année par la Ligue, cela ne peut pas continuer.

La réunion que vous avez eue, jeudi, avec le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, vous a-t-elle conforté dans votre détermination à éradiquer le phénomène ?
Oui, comme la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, la secrétaire d'État aux Sport, Rama Yade, et les instances du football, M. Hortefeux est sur une ligne de grande fermeté vis-à-vis des délinquants sévissant lors des matchs. La répression des fauteurs de troubles est la priorité. Ces individus, dont on estime le nombre à quelques centaines, doivent être interdits de stade avec obligation de pointer au commissariat le jour du match. Quand on aura entre 500 et 600 interdits de stades en vigueur - on en dénombre 3 000 en Angleterre -, on aura fait l'essentiel du chemin.

Quelles mesures ont été annoncées pour atteindre cet objectif ?
Des effectifs de police spécialement formés vont être dégagés dans chaque département où il y a un club de football. Ces sections d'intervention rapide en tenue sportive dans les stades devront identifier les casseurs, les interpeller et les déférer devant la justice. Cette unité sera opérationnelle dès la fin du mois.

La création par le ministre de l'Intérieur d'une division nationale de lutte contre le hooliganisme ouvrait déjà la voie d'une répression ciblée. Est-ce la solution ?
Le rôle de cette division est de centraliser les renseignements sur les individus dangereux, de coordonner et d'impulser des procédures judiciaires auprès des services locaux. Elle constitue un progrès considérable. J'assume parfaitement cette ligne dure. La répression ne gêne pas les honnêtes gens, mais les protège. Parallèlement à cette répression ciblée, des actions de prévention et d'éducation sont menées auprès des associations de supporteurs. Le dialogue qui s'est instauré dans le cadre du Congrès national des supporteurs mis en place par Rama Yade peut s'avérer fructueux…

Dans quelle mesure les associations de supporteurs peuvent-elles contribuer à isoler les hooligans ?
Il ne faut pas faire l'amalgame entre les casseurs et les supporteurs. Ces derniers participent à l'animation des stades. Je ne veux pas d'un football aseptisé en costume trois pièces. Je suis pour la fête dans les tribunes, pour les chants et les tifos. Les associations de supporteurs sont également victimes de la violence, elles la condamnent et nous demandent d'être fermes avec les vrais coupables.

Envisagez-vous des interdictions de déplacement des supporteurs lors des matchs à risques si nécessaire ?
J'ai évoqué cette piste comme une solution extrême. Mais en cas de force majeure, je n'exclus pas de fermer les tribunes visiteurs dès l'instant où les préfectures seront d'accord. J'espère ne pas arriver là. Essayons d'abord de mieux encadrer les déplacements des supporteurs. Le PSG l'a fait à Lyon en délivrant des billets nominatifs.


Quelle doit être l'attitude du monde de football dans ce combat ?

La sécurité est l'affaire de tous. Concrètement, cela signifie une meilleure préparation des matchs à risques au niveau de la Ligue et des clubs. Mais aussi la responsabilité pour la Ligue de sanctionner les clubs qui ne respecteraient pas leurs obligations en matière de sécurité. La Ligue ne peut pas demander la plus grande rigueur aux pouvoirs publics si elle n'applique pas ses propres règlements avec fermeté en prononçant des sanctions. La France a été le premier pays en Europe à retirer des points à un club - Bastia - pour comportement raciste de ses supporteurs. On ne peut pas accuser la Ligue de laxisme. Trois huis clos - Montpellier, Marseille et Paris - ont été déjà prononcés cette saison…

lefigaro.fr
keyzer söze
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Foot - L1 - Paris-SG
Kezman avec la réserve

Mateja Kezman n'évoluera pas avec l'équipe professionnelle du PSG, ce week-end pour la réception de Lorient. Antoine Kombouaré a décidé de le faire jouer avec l'équipe réserve. L'entraîneur parisien s'est montré très évasif, vendredi en conférence de presse, sur la suite qu'il compte donner à la déclaration de candidature du Serbe, formulée la veille.


lequipe.fr
keyzer söze
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Wattez : « Très surpris »

Jacques Wattez, le prédisent de Boulogne-sur-Mer, nous a déclaré être «assez surpris» par la sanction «très lourde» prononcée à l'encontre de son directeur sportif Bruno Dupuis, condamné à trois ans de suspension par la commission de discipline de la FFF. «Je crois que si cela avait été un autre club que le PSG, cela aurait été sûrement différent, estime Jacques Wattez. C'est un club doué pour la communication, il a su mettre bien en évidence son point de vue et monter l'affaire en épingle.» Bruno Skropeta, le directeur de la communication du club, avait eu le nez cassé suite à un coup de tête du responsable boulonnais, un soir où le PSG était venu gagner à la Libération (5-2).

«Attention, je condamne le geste, nous a-t-il précisé. Mais je ne comprends pas la lourdeur de la sanction. Devant la commission, Bruno (Dupuis) a expliqué son geste, il s'est excusé, il l'a regretté, nous avons répondu à toutes les questions. Une chose est sûre, cela fait trente-cinq ans qu'il est dans le football et il n'a jamais eu un problème de cet ordre.» Jacques Wattez précise qu'il donne ici son «opinion personnelle» et qu'il laissera à son salarié le soin de déterminer s'il faut faire appel ou pas.

«On ne va pas passer la nuit dessus, ce n'est pas ça qui va nous empêcher de travailler», conclut le président du promu. Dans le cadre de sa sanction, Bruno Dupuis est interdit d'accès aux pelouses et aux vestiaires d'arbitres. Mais il peut, selon l'USBCO, continuer à exercer normalement son travail de directeur sportif le reste de la semaine. Le président de la commission de discipline Pascal Garibian n'était pas disponible, vendredi, pour commenter cette sanction exemplaire. - Cé. Ro.


Lequipe.fr
Beuzech
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Kombouaré assume et explique

Antoine Kombouaré, interrogé vendredi sur ses déclarations de la veille sur RTL («Ils tirent un peu au flanc»), a expliqué qu'il n'avait eu qu'un but : piquer ses joueurs là où ça fait mal. «Ce ne sont que des mots, j'ai voulu les titiller, les blesser dans leur orgueil. J'ai dit ces choses parce que entre eux, ils ne se le disent pas. J'espère que ce coup de gueule va porter ses fruits».

L'entraîneur de la capitale, qui attend une «réaction» de ses joueurs contre Lorient, samedi, après trois défaites consécutives, estime que «si (le PSG) est quatorzième, c'est qu'(il) en fait pas les efforts.» «45% de nos buts encaissés sont dans le dernier quart d'heure, se lamente-t-il. Si on a plus de mental, si on est plus costaud, on ne les prend pas. (...) Il inadmissible d'être quatorzième».

Kombouaré, cependant, veut rester solidaire de son groupe. «Je me mets là-dedans aussi. Je me remets aussi en question» dit-il avant de lâcher une phrase lourde de sous-entendus : «Dans mon travail avec les joueurs, il y a quelque chose qui ne va pas».


léquipe.fr
whynot
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Paris, le mal de tête

Quatorzième de Ligue 1, le Paris Saint-Germain n'a toujours pas marqué le moindre point en championnat en 2010, avant de recevoir Lorient samedi. Antoine Kombouaré n'a pas hésité à mettre en cause l'investissement et la qualité de ses joueurs, qui pêchent surtout par manque de concentration.

Un mois de janvier à oublier. Hormis la qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe de France, Paris a à peu près complètement manqué son début d'année 2010. Une piteuse élimination à Guingamp en Coupe de la Ligue, mais surtout un bilan catastrophique en championnat avec trois défaites en autant de rencontres. Aujourd'hui, le club de la capitale pointe à la quatorzième place au classement et s'est fait distancer par les prétendants à l'Europe. Huitième, Rennes a déjà cinq longueurs d'avance sur les hommes d'Antoine Kombouaré. La situation n'est pas désespérée, mais elle est grave. Et l'entraineur parisien ne s'est pas privé de fustiger l'attitude de ses joueurs devant la presse. "Aujourd'hui, tout le monde ne fait pas tout. Beaucoup tirent un peu au flanc", a-t-il affirmé sur RTL avant de mettre en doute la qualité de son équipe. "On n'a pas complètement les joueurs qui ont le niveau pour jouer au PSG. Je me pose la question. Je m'évertue à leur dire qu'il faut des qualités techniques ou physiques mais surtout un énorme mental."

Les mots sont durs, mais ce mental évoqué par Kombouaré fait définitivement défaut à ses joueurs en ce moment. La défaite subie à Lyon (2-1) dimanche est là pour le confirmer. Dominateur en première période, en tête au score grâce à un but de Mevlut Erding, le PSG s'est fourvoyé en seconde mi-temps. L'expulsion de Sakho sur une action anodine et les deux buts concédés dans le dernier quart d'heure, sans que l'OL ne paraisse vraiment irrésistible, sont autant de regrets qui accompagnent la neuvième défaite parisienne cette saison. "C’est clair qu’on peut en avoir. Nous avons la chance d’ouvrir le score à l’extérieur et face à Lyon. On aurait dû mieux gérer ce match. Nous avons donné le bâton pour se faire battre. C’est dommage car ce n’est pas la première fois que ça nous arrive. Si on veut espérer quelque chose de positif, il ne faudra plus reproduire ce genre d’erreur", martèle Stéphane Sessègnon sur le site officiel du club. Le souci, c'est que Paris débite ce discours depuis le mois de septembre. Lyon n'est qu'un exemple parmi d'autres pour une équipe incapable de gérer ses fins de matches, comme en témoignent les dix buts concédés dans le dernier quart d'heure depuis le début de la saison.

"Il ne nous manque pas grand chose"

D'ailleurs, les joueurs parisiens ne semblent pas s'en affoler. Le contenu de leurs matches peut inciter à l'optimisme, surtout depuis qu'ils ont été renforcés par les retours de Sessègnon et Guillaume Hoarau, dont l'association avec Erding s'annonce très prometteuse. Offensivement, le PSG a des arguments. Défensivement, il a des lacunes. Même si celles-ci se situent d'abord dans les têtes. "Nous estimons ne pas être à notre place. Maintenant, les résultats ne plaident pas en notre faveur. On reste sur trois défaites consécutives. Ce n’est donc pas très légitime de dire qu’on mérite autre chose même si le contenu de nos matches est vraiment intéressant. Nous commettons de petites erreurs de concentration qui nous ont coûté beaucoup de points ces derniers temps", souligne Christophe Jallet. "On en a parlé. Chacun en est conscient aujourd’hui. Il ne nous manque pas grand-chose pour faire pencher la balance de notre côté. A nous d’être encore plus concentrés, surtout défensivement. On arrive à marquer des buts mais rarement à ne pas en prendre", ajoute-t-il.

La réalité du classement ne donne plus vraiment de marge d'erreur au club de la capitale. S'il reste plus proche de l'Europe que de la zone rouge, le PSG n'a cependant plus de temps à perdre. Et cela passe par une victoire face à des Lorientais toujours à l'aise au Parc. Pour preuve, ils y ont gagné plus de fois (3) qu'ils n'y ont perdu. Surtout, les Merlus possèdent en Kevin Gameiro et Marama Vahirua des attaquants capables de mettre le feu dans une défense parisienne friable. "Ça va être un match très très compliqué. Les Lorientais aiment profiter des espaces. J’espère qu’on sera à la hauteur. C’est une équipe redoutable à l’extérieur qui profite des moindres faiblesses de ses adversaires. Si on veut montrer qu’on a des choses à réaliser dans ce championnat, ça passe par ce type de match où il faut être costaud à la maison, ne pas prendre de but et se rassurer en en marquant", résume Jallet, qui connait particulièrement bien Lorient pour y avoir joué trois saisons, avant de rejoindre la capitale l'été dernier. Un club qui a déjà plongé le PSG dans la crise par le passé et qui aura encore l'occasion de le faire samedi. Car une quatrième défaite consécutive sèmerait définitivement le trouble dans les têtes parisiennes.
Eurosport - Vincent BREGEVIN
NeiBaF
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Le PSG en grand danger contre Lorient

Le PSG est au bord d'un gouffre. 14es après trois revers d'affilée en championnat, les Parisiens accueillent Lorient samedi (19 heures) au Parc des Princes dans une étrange ambiance. Depuis le début de la saison, seuls les cris de protestation des supporteurs venaient troubler un effectif qui s'enfonçait doucement au classement tout en répétant que « l'ambiance était très bonne » dans le groupe et que l'objectif restait « les cinq premières places ».

Mais les propos d'Antoine Kombouaré jeudi sur les ondes de RTL ont eu l'effet d'une tempête. Plus de sept mois après son arrivée, l'entraîneur parisien a violemment taclé ses joueurs, estimant que pas mal « tirent au flanc » et que certains n'ont carrément « pas le niveau » pour jouer au PSG. « J'ai voulu les titiller, les blesser, reconnaît Kombouaré. Être 14es lorsqu'on joue au PSG, ce n'est pas possible. Je ne dis pas qu'on peut-être champion mais on doit pouvoir aller chercher au moins la sixième place. J'espère que ce coup de gueule va porter ses fruits, j'attends une réaction contre Lorient. » Face à des Merlus vainqueurs de deux de leurs trois derniers matchs de L1 au Parc des Princes, le PSG sera privé de Mamadou Sakho, suspendu après son expulsion à Lyon. Mateja Kezman, de nouveau disponible aux yeux d'Antoine Kombouaré depuis la fin du mercato, évoluera samedi (18 heures) avec la réserve en CFA sur le terrain du Red Star.


Le groupe du PSG contre Lorient : Edel, Grondin – Ceara, Traoré, Camara, Armand – Jallet, Makelele, Clément, Sessegnon, Giuly, Chantôme, Ngoyi, Sankharé – Erding, Hoarau, Luyindula, Maurice.

LeParisien.fr
Homer
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Les Parisiens doivent en finir avec le mot défaite

Quatorzième de L 1 après trois revers consécutifs, le PSG accueille Lorient avec le devoir de redorer le blason du club. Le changement de ton en interne sera-t-il suivi d’effets ?

On vous a sans doute souvent fait le coup cette saison, mais plus que jamais le PSG est à un tournant. Non pas pour espérer recoller avec les hauteurs du classement en s’extirpant un peu de cette médiocre 14 e place, mais juste pour envoyer un signal. En 2010, Paris a tout perdu face aux équipes professionnelles qu’il a rencontrées (et tout gagné contre les amateurs d’Aubervilliers et d’Evian).

Dans un triple parcours (L 1, coupes nationales), une équipe a droit à un accroc. C’est arrivé à Guingamp en Coupe de la Ligue (1-0). En championnat, on peut, pourquoi pas, s’incliner devant Monaco (1-0) et Lyon (2-1), la grande équipe du moment et le meilleur club de ces dix dernières années. Surtout à l’issue de deux matchs probants dans le contenu.
Mais il existe un moment où l’indulgence n’est plus possible, et ce moment commence aujourd’hui à 19 heures. A la fois parce qu’il n’est pas concevable de perdre quatre fois consécutivement contre des pros toutes compétitions confondues et aussi parce que tout ce qu’on admet de Monaco et de Lyon ne tient plus avec Lorient. Les Merlus sont sympathiques, jouent bien, possèdent en Christian Gourcuff un entraîneur reconnu et en Gameiro et Vahirua deux attaquants de talent. Ils comptent aussi trois points d’avance sur les hommes de Kombouaré, qui n’oubliera pas de serrer la main de son homologue malgré la passe d’armes du match aller. Cela posé, si le PSG, avec les joueurs de talent qui le composent, le quatrième budget de France derrière Bordeaux malgré une masse salariale sans doute plus élevée que les champions de France, n’est pas capable de battre Lorient, voire de lui arracher un point, il n’y aura sans doute plus rien à espérer de lui dans ce championnat.

Plus rien à espérer, on ne parle pas là des places européennes, un horizon vague à l’heure actuelle. Plus rien à espérer en termes de rage, d’envie, d’orgueil à l’instant où l’entraîneur parisien s’est attaqué cette semaine à l’amour-propre des joueurs en se demandant s’ils avaient vraiment le niveau pour Paris. Le club est passé à la vitesse supérieure en termes de communication, avec « une situation dramatique » pour Makelele, puis « critique » dixit Leproux, sûrement due à des « tire-au-flanc », selon Kombouaré. Pour l’instant, le PSG a surtout réussi à muscler ses mots pour cogner ses maux. Il doit maintenant offrir à ses amoureux des actes


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LA QUESTION
Lorient est-il à l’aise à Paris ?

OUI. Malgré une défaite la saison dernière (3-2) sur le terrain du PSG, l’équipe lorientaise fait souvent des misères aux Parisiens. Au point d’être celle qui réussit le mieux en L 1 au Parc des Princes. Elle y a joué cinq matchs de championnat pour un total de 9 points remportés sur 15 (3 succès, 2 revers), soit 60 % de points pris.

C’est le meilleur ratio de tous les adversaires du PSG, devant Monaco (59,3 % de points pris), Nancy (56,5 %) et Nice (51,3 %)

Le Parisien . Fr
sylvain
Suite des articles du Parisien.

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Kombouaré n’est-il pas allé trop loin ?


Jeudi soir, sur RTL, Antoine Kombouaré n’a pas mâché ses mots sur la qualité de ses joueurs dont certains seraient des tire-au-flanc, ce qui expliquerait cette 14 e place peu honorable. Attaquer son effectif avec autant de franchise est un fait rarissime, presque inédit ces dernières années, surtout dans un club de la dimension du PSG.
Décryptage.

1- Qui vise-t-il avec ces déclarations ?
« Il n’y a pas les joueurs, en tout cas pas complètement, qui ont le niveau pour jouer au PSG », a dit jeudi le technicien. Hier, lors de sa conférence de presse, le Kanak n’a évidemment pas donné des noms. Sans être grand clerc et au regard de ses choix des dernières semaines, on peut supposer sans aucune certitude qu’il pense notamment à Camara, Ceará, Sankharé, Ngoyi voire Giuly. Ayant voulu dans les ultimes heures du mercato recruter un latéral gauche (le PSG a songé au Vert Monsoreau) pour le mettre en concurrence avec Armand, on peut aussi envisager que l’entraîneur l’incluait dans la liste. Dans l’entourage de Kombouaré, on soutient que l’entraîneur (qui parlait pourtant au présent) visait particulièrement les quatre joueurs dont il vient de se séparer en janvier Baning, Arnaud, Boli et Bourillon avec une mention spéciale pour ce dernier. Kombouaré estime que le nouveau Lorientais, malgré ses qualités techniques, n’a absolument pas sa place au PSG.

2- Est-ce une erreur de communication ?

C’est l’éternel débat : peut-on tout dire ? Sur la forme, Kombouaré aurait peut-être pu choisir d’autres mots, mais comment reprocher à un entraîneur, sur le fond, de livrer son opinion ? Surtout dans le milieu si aseptisé du football. « Il n’y a rien de choquant. Il n’a pas fait de la langue de bois, c’est tout, dit-on au club. On oublie aussi qu’il se met dans le lot de ceux qui doivent faire plus et qu’il dit ça parce qu’il croit encore en eux. Il les pique parce qu’il sait qu’ils sont capables de mieux. Au fond, il joue sur l’orgueil.»

3- Les joueurs sont-ils touchés ?
Le résultat contre Lorient sera analysé à la lumière de cette sortie médiatique. En cas de nouvelle contre-performance, il s’agira d’un coup d’épée dans l’eau. Si le PSG gagne, tout le monde saluera la démarche de l’entraîneur. A-t-il réussi à vexer son groupe ? « Aucun joueur ne l’a mal pris », dit-on en interne. Mais, selon nos informations, quelques joueurs ont tiqué hier matin à la lecture des propos de Kombouaré. Certains ont trouvé l’attaque déplacée et disproportionnée. Ils n’ont pas vraiment apprécié, mais la majorité serait restée indifférente. Ce qui est peut-être pire.


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Le Parc des Princes a perdu 5 000 spectateurs



Le Parc des Princes se vide lentement. C’est le constat brutal des affluences du PSG depuis le début de saison. L’année dernière, le club parisien présentait une moyenne de 40 902 spectateurs. La meilleure depuis la saison 2000-2001. Cette année, les chiffres épousent les performances des coéquipiers de Makelele : ils déçoivent.
Après dix matchs de Ligue 1, la moyenne de spectateurs n’est que 35 757 spectateurs. Paris a donc perdu plus de 5 000 âmes en un an ! Le club répond que ni Marseille ni Bordeaux ne sont encore venus à Paris cette année. Et qu’après leur passage, la moyenne va mécaniquement remonter. C’est sans doute vrai mais un autre constat inquiète : l’année dernière, sur 19 matchs de championnat à domicile, 12 avaient attiré plus de 40 000 personnes. Cette saison, après 10 matchs, un seul a dépassé ce seuil : PSG - Lyon (1-1) qui a réuni 44 778 spectateurs, le 20 septembre.

Une équipe qui plaît moins
Il y a un an, avec le recrutement de Makelele et Giuly, le club avait relancé l’intérêt des fans. Et le bon début de saison avait renforcé l’idée qu’un nouveau PSG, plus clinquant et performant, était en train de naître. Dans la foulée, les venues de Nantes, Grenoble ou Toulouse, des équipes sans star, avaient toutes dépassé la barre des 40 000 spectateurs. Cette année, excepté Grégory Coupet, aucun renfort de renom n’a étoffé l’effectif. Et l’équipe s’est vite chargée de doucher les enthousiasmes : 2e à la 4e journée, le PSG a dégringolé à la 13e place six journées plus tard.

Des places un peu chères
Un spectacle en baisse avec des places en hausse : l’équation ne peut pas fonctionner. A l’aune des résultats, le prix d’entrée a été jugé prohibitif. Si Auteuil et Boulogne font toujours le plein, c’est parce que le prix des abonnements en virage n’a pas bougé cette année après un mouvement de grogne des associations de supporteurs. En tribunes latérales, où les prix ont augmenté, les vides sont en revanche plus importants. Même les amoureux du club ont l’impression d’être pris pour des gogos : pour le match amical PSG-Braga (3-1) en novembre dernier, le club vendait les places entre... 20 et 40 euros. Et 4 234 spectateurs s’étaient déplacés. En match officiel, le scenario est le même : lors du dernier PSG-Evian (3-1) en Coupe de France, il fallait débourser entre 12 et 45 euros. Résultat, il y a eu 15 000 personnes... dont 10 000 enfants invités !
sylvain
L'Equipe

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Kombouaré, la bonne pointure?

L'entraineur parisien reproche, à juste titre, à certains joueurs de ne pas avoir le niveau du PSG. Qu'en est il du sien?


Il y a le fond et la forme. Sur le fond, difficile de réprouver Antoine Kombouaré lorsqu'il déclare jeudi ne pas posséder les joueurs "qui ont le niveau pour jouer au PSG, en tout cas, pas complétement" ou encore que "certains tirent un peu au flanc". La forme en revanche interpelle et devient sujette à interprétations. Critiquer publiquement une partie de son effectif n'est il pas pour l'entraineur parisien une façon de s'exonérer de ses responsabilités dans le mauvais classement actuel du PSG? "Pas du tout, a t'il répondu hier. Moi je me mets dedans. Avec cette quatorzième place, je ne suis pas content de mon travail. je me remets en question." Ce qui en induit alors une autre, de question: Kombouaré a t'il, aujourd'hui, le niveau pour entrainer le PSG?

Après sept mois à la tête de l'équipe, le technicien a apporté une énergie nouvelle, un ton plus musclé, une méthode d'entrainement différente. Il ne dévoile ses compositions que quelques heures avant le coup d'envoi, ce qui en heurtent certains, en maintient d'autres sous pression; multiplie les entretiens individuels, ce qui rassure les uns, indiffère les autres; n'hésite pas à faire répéter le même exercice à ses joueurs jusqu'à ce qu'il obtienne satisfaction, souvent utile, parfois irritant.

Cette formule a plutôt bien vécue à Valenciennes, de 2005 à 2009,et il pourrait apparaitre un soupçon prématuré de le juger à Paris. il n'empêche, si le PSG manque incontestablement de talents, si cette équipe étale une irrégularité pathétique, son effectif n'en demeure pas moins meilleur que celui de la saison dernière. Et à la même époque, Paris figurait sur le podium.

Au rayon départs estivaux, seuls trois joueurs ont quitté le club. Landreau a été remplacé par Coupet, Rothen et Kezman n'ont pas été retenu. Du côté des arrivées, Erding a apporté une plus-value incontestable alors que Jallet s'avère un vrai joker de luxe. Tous ces joueurs ont été recrutés par l'actuel entraineur parisien. Par ailleurs, Armand, Sessegnon, Hoarau, Luyindula et Céara ont tous les cinq prolongé sous son mandat alors qu'il a refusé de recruter Heinze pour favoriser l'émancipation de Sakho. Neuf joueurs de l'effectif ont donc été clairement choisis par l'actuel entraineur. Serait-ce donc ses propres choix qu'il remettrait en cause aujourd'hui, dans une manière d'avouer ses limites?

Trop peu de concurrence en défense centrale

A moins que ce soient les autres joueurs qu'il vise, ceux sur lesquels il n'a pas eu son mot à dire. Makélélé? Improbable. Sans lui, Paris serait peut être encore moins bien classé et le vestiaire déjà fissuré. Camara et Traoré en défense centrale?Il s'agit du secteur de jeu où Kombouaré a le moins fait jouer la concurrence, sans doute l'une de ses erreurs cette saison. D'autres choix ont prêtés à confusion et révélé un manque de discernement.

Pourquoi, en début de saison, avoir quasiment systématiquement remplacé Giuly à l'heure de jeu quand celui ci semblait encore en jambe? Pourquoi à Rennes ( 0-1, le 19 décembre) avoir adopté un système inédit en 4-1-4-1 sans l'avoir travaillé avant? Pourquoi à Guingamp (0-1, le 13 janvier), avoir aligné une équipe bis et s'être privé, dès les huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue, d'une chance de qualification pour l'Europe?

Voilà pour l'aspect tactique. Reste son approche psychologique. Son premier coup de gueule après la défaite à domicile contre Nice (0-1, le 7 novembre) a eu son effet. Le répéter après celle contre Rennes, un peu moins. Sans doute parce qu'on ne gère pas des joueurs expérimentés comme Makélélé, Giuly, Coupet, Sessegnon ou Camara de la même manière que Mater, Danic ou Ducourtioux. Mais là aussi, Kombouaré découvre les spécificités des clubs de la dimension de Paris et, comme il l'a affirmé hier: " Le bilan, on le fera le 15 mai."


Damien Degorre
whynot
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Le crime de Lorient express.

Humilié au Parc par Lorient (0-3), le PSG et Antoine Kombouaré ont perdu le peu de crédit qu'il leur restait auprès de leurs supporters. L'opération maintien (re)commence pour le club de la capitale. (Photos Presse-Sports)

Et si... Et si à la septième minute, l'arbitre de touche de ce Paris Saint-Germain - Lorient n'avait pas inexplicablement signalé un hors-jeu sur une remise de ... Koscielny pour Hoarau convertie en but par l'attaquant parisien. Pas besoin de chercher plus loin le tournant du match. Ensuite, ce fut un naufrage collectif affligeant. Baladés par une équipe de Lorient au collectif nettement supérieur, les Parisiens ont lâché, affichant une nouvelle fois leur limites devant leur public. Au final, en moins d'une mi-temps, les Bretons ont plié l'affaire (3-0), provoquant la révolte du Parc. En revanche, aucun signe de cette révolte sur le terrain, où les hommes d'Antoine Kombouaré ont laissé des espaces béants permettant à Vahirua (24e s.p.), Gameiro (26e) et Amalfitano (36e) de les punir. De l'autre côté du terrain, les attaquants ont encore fait briller le portier adverse, Audard repoussant huit fois les molles tentatives d'Erding, Hoarau, Sessègnon ou Giuly. Le manque de réussite aura bon dos, encore une fois.
Kombouaré verra-t-il Vesoul ?

Les « olé » ont résonné dans les travées du Parc avant la pause dès que les Lorientais se passaient le ballon, devenu une patate chaude pour leurs adversaires. Colony Capital, les joueurs, mais aussi et surtout Antoine Kombouaré en ont pris pour leur grade. En sortant Hoarau dix minutes après la reprise, le coach du PSG, arrivé avec le soutien de tous l'été dernier, a désormais perdu tout son crédit. Les mouchoirs blancs sont sortis à l'heure de jeu dans les virages du Parc, un symbole loin d'être anodin. L'avenir de l'ancien entraîneur de VA s'assombrit, et sa présence à Vesoul, mardi en 8es de finale de Coupe de France (dernier objectif du club cette saison) n'est pas garantie. Après une seconde période insipide, Kombouaré est rentré tête basse aux vestiaires, pendant que Claude Makelele se livrait à une explication virile avec quelques supporters échaudés. « Un monument meurt en silence », pouvait-on lire sur une banderole hostile aux propriétaires du club de la capitale, désormais 15e de L1. Il sera désormais difficile pour joueurs, dirigeants et membres du staff de continuer à faire comme si le soleil brillait tous les jours au Camp des Loges. C.C.
francefoot.fr
Schultzy
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Le naufrage du PSG

La 23e journée de championnat de L1 a viré au cauchemar pour le PSG. Une quatrième défaite de rang contre Lorient, qui plus est à domicile dans un Parc des Princes ulcéré, plonge le club de la capitale dans la crise.


Après avoir longtemps coulé en silence, le PSG sombre désormais avec cris et fracas. La violente sortie d'Antoine Kombouaré à l'encontre de ses joueurs cette semaine n'aura servi à rien, les Parisiens se sont noyés au Parc des Princes face à Lorient dans une ambiance délétère (0-3).
Une quatrième défaite de suite en championnat qui précipite le PSG au 15e rang, doublé par Lens, à l'issue de la 23 e journée de L1.
Au coup d'envoi, l'entraîneur du PSG a bien tenté de secouer son équipage en relançant Jallet et Luyindula d'entrée mais le problème de cette équipe n'est désormais plus tactique. Plutôt tonique, le PSG s'offre la première occasion sur une tête d'Hoarau bien repoussée en corner par Audard (5e) avant que le Réunionais ne se voit refuser pour hors-jeu un but pourtant valable (8e).

Mental friable

Mais le mental friable des Parisiens a encore brillé de mille feux dans le chaudron du Parc des Princes. Sur une incursion de Diarra, Armand provoque un penalty que Vahirua transforme (0-1, 24e). Sonnés, Paris tremble sur ses jambes et Lorient profite des errements d'une défense aux abois pour doubler la mise par Amalfitano au terme d'une belle inspiration offensive (0-2, 26e).
Les Bretons prennent alors la mainmise sur une rencontre où les Parisiens, à l'image de Traoré, ressemblent parfois à des plots d'entraînement. D'un ballon piqué au dessus d'Edel, Amalfitano enfoncent un peu plus sous l'eau les hommes de Makelele (0-3, 37e).
A la fin de cette piteuse prestation, le capitaine parisien, courageux, est allé courageusement discuté avec des supporteurs ulcérés mais la discussion a tourné court.

Supporteurs ulcérés

Face à ce triste spectacle, les supporteurs parisiens voient rouge. Après avoir longtemps réclamé « une équipe à Paris » et conspué Sébastien Bazin, le responsable de Colony Capital, principal actionnaire du club, ils en viennent aux mains dans la tribune Boulogne. En pleine polémique sur les supporteurs violents après les incidents du match Monaco-Nice, Nicolas Sarkozy a également dû apprécier depuis la corbeille du Parc la tentative d'envahissement du terrain par les spectateurs de la tribune Auteuil.

«Kombouaré démission»

La pause calme quelques peu les esprits et les travées du Parc se font alors ironiques en chantant « merci Paris » face aux piètres tentatives de révoltes des Parisiens ou en ovationnant l'entrée en jeu des Lorientais. Le remplacement d'Hoarau par Giuly à la 57e minute est en revanche copieusement sifflé et pour la première fois de la saison, la démission de Kombouaré est réclamé bruyamment par le public.
L'entrée en jeu de l'ancien Romain amène pourtant un semblant de percussion bien insuffisante face à des Lorientais regroupés derrière. Pour Paris, la rencontre était perdue depuis bien longtemps. Et l'assourdissante bronca d'un Parc pourtant déjà à moitié vide, qui accompagne la sortie des joueurs parisiens annonce des semaines à venir sous haute tension. Quelle triste saison.

Le Parisien.fr
Jalletinho
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Reprise lundi à 15h30

- samedi 06 février 2010 à 21:15
Les joueurs du PSG reprendront l'entraînement lundi à 15h30 (séance à huis clos).


psg.fr
xela69007
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Robin Leproux: «On a tous honte»

NTERVIEW - Le président du PSG entend prendre les choses en main pour sortir son club de la crise...

Plus question de discuter, tenter de comprendre ou excuser qui que ce soit après la nouvelle déroute parisienne à domicile face à Lorient. Robin Leproux «n'est pas un psychologue». Quand il interviendra dans les jours à venir auprès des joueurs incriminés, le président du PSG ne mettra pas les formes. L'avenir de son club en dépend.

Le PSG est 15e au classement aujourd’hui. Comment qualifiez-vous cette situation?
Je dirais qu’on est dans une situation inacceptable. Inacceptable pour tous. On a honte. Maintenant, au Paris-Saint germain, on ne peut pas baisser les bras. Il faut savoir comment on se sort de ça. Il faut se remettre tous en question. Moi le premier. Antoine, les joueurs. On va voir ceux qui ont envie de se défoncer. De s’engager beaucoup plus. D’arrêter les approximations. Je passe un cap au dessus dans l’exigence. Antoine (Kombouaré) et moi, on va se battre pour obtenir du mieux. On est dans une situation qui ne ressemble plus à rien. Plus du tout à ce qu’on attend du PSG. Il s’agit de savoir ceux qui veulent s’engager pour le PSG et ceux qui veulent continuer leur petite vie tranquille. Parce que jusqu’à maintenant, j’ai peut-être été trop sympa, trop bienveillant. On ne peut pas se laisser humilier de la sorte au Parc des Princes.

Quel sort réservez-vous à ceux qui ne pourraient pas suivre? Sachant que vous avez un effectif assez réduit...
Déjà, on a de quoi faire un groupe. C’est une faillite collective. Moi, je suis prêt à me remettre en question. Si on me dit je ne suis pas l’homme de la situation, ce n’est pas le problème. Il faut changer nos méthodes de travail. L’état d’esprit. On doit avoir une rage qu’on n’a pas trouvée pour le club, pour le maillot. Pour sortir de cette situation mathématique inacceptable.

Vous avez honte?
Bien sûr. On a tous honte. Il faut savoir comment in va réagir là-dessus. C’est une remise en question. Il faut voir qui a une vraie fierté personnelle et ceux qui s’en foutent.

Vous craigniez la réaction des supporters?

Ils ne peuvent pas accepter ce qu’on a vu de soir. Je les comprends et j’en suis le premier responsable. Je ne vais pas me planquer. On est ravis d’en avoir 35.000 qui se lèvent quand on marque des buts. Quand on perd 3-0 au Parc, il faut être capable d’accepter les critiques. Pour ceux qui aiment le foot et le PSG, on va changer notre fusil d’épaule. On a encore des objectifs. Oui, on ne va pas jouer la Ligue des champions, mais on a une Coupe, le championnat. Et on doit ramener le PSG dans une zone acceptable.

Concrètement, comment faire réagir les joueurs?

Créer un électrochoc y compris pour ceux qui sont coupables d’approximations qui nous coutent cher. Certains sont capables de faire beaucoup mieux. On a besoin de plus de mental. C‘est ça. On va voir qui a de l’orgueil personnel. Qui va répondre présent.

Vous comptez passez des entretiens individuels avec Antoine Kombouaré?
Attendez, je ne suis pas psychologue. On va se dire les choses. C’est une attente de chacun. On sait très bien que ce qu’on fait là ne nous conduit nulle part. Il faut être brutaux entre nous, pas qu’on se ménage et qu’on se dise les choses très sèchement. On ressent tous ce besoin de faire un arrêt sur image et remettre les choses à plat. C’est un moment où le président doit être près de ses joueurs. Je pense que le groupe en a besoin.

Propos recueillis par Romain Scotto


20minutes.fr
sylvain
Le Parisien

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Le naufrage du PSG


La 23e journée de championnat de L1 a viré au cauchemar pour le PSG. Une quatrième défaite de rang contre Lorient, qui plus est à domicile dans un Parc des Princes ulcéré, plonge le club de la capitale dans la crise.



Après avoir longtemps coulé en silence, le PSG sombre désormais avec cris et fracas. La violente sortie d'Antoine Kombouaré à l'encontre de ses joueurs cette semaine n'aura servi à rien, les Parisiens se sont noyés au Parc des Princes face à Lorient dans une ambiance délétère (0-3).
Une quatrième défaite de suite en championnat qui précipite le PSG au 15e rang, doublé par Lens, à l'issue de la 23 e journée de L1.

Au coup d'envoi, l'entraîneur du PSG a bien tenté de secouer son équipage en relançant Jallet et Luyindula d'entrée mais le problème de cette équipe n'est désormais plus tactique. Plutôt tonique, le PSG s'offre la première occasion sur une tête d'Hoarau bien repoussée en corner par Audard (5e) avant que le Réunionais ne se voit refuser pour hors-jeu un but pourtant valable (8e).

Mental friable

Mais le mental friable des Parisiens a encore brillé de mille feux dans le chaudron du Parc des Princes. Sur une incursion de Diarra, Armand provoque un penalty que Vahirua transforme (0-1, 24e). Sonnés, Paris tremble sur ses jambes et Lorient profite des errements d'une défense aux abois pour doubler la mise par Amalfitano au terme d'une belle inspiration offensive (0-2, 26e).

Les Bretons prennent alors la mainmise sur une rencontre où les Parisiens, à l'image de Traoré, ressemblent parfois à des plots d'entraînement. D'un ballon piqué au dessus d'Edel, Amalfitano enfoncent un peu plus sous l'eau les hommes de Makelele (0-3, 37e).

A la fin de cette piteuse prestation, le capitaine parisien, courageux, est allé courageusement discuté avec des supporteurs ulcérés mais la discussion a tourné court.

Supporteurs ulcérés

Face à ce triste spectacle, les supporteurs parisiens voient rouge. Après avoir longtemps réclamé « une équipe à Paris » et conspué Sébastien Bazin, le responsable de Colony Capital, principal actionnaire du club, ils en viennent aux mains dans la tribune Boulogne. En pleine polémique sur les supporteurs violents après les incidents du match Monaco-Nice, Nicolas Sarkozy a également dû apprécier depuis la corbeille du Parc la tentative d'envahissement du terrain par les spectateurs de la tribune Auteuil.

«Kombouaré démission»

La pause calme quelques peu les esprits et les travées du Parc se font alors ironiques en chantant « merci Paris » face aux piètres tentatives de révoltes des Parisiens ou en ovationnant l'entrée en jeu des Lorientais. Le remplacement d'Hoarau par Giuly à la 57e minute est en revanche copieusement sifflé et pour la première fois de la saison, la démission de Kombouaré est réclamé bruyamment par le public.

L'entrée en jeu de l'ancien Romain amène pourtant un semblant de percussion bien insuffisante face à des Lorientais regroupés derrière. Pour Paris, la rencontre était perdue depuis bien longtemps. Et l'assourdissante bronca d'un Parc pourtant déjà à moitié vide, qui accompagne la sortie des joueurs parisiens annonce des semaines à venir sous haute tension. Quelle triste saison.
Schultzy
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Réactions:
PARIS-SG - LORIENT : 0-3

«Mon travail remis en question»

Antoine Kombouaré (entraîneur du Paris SG): «On a fait 20-30 bonnes minutes et je crois même qu'on marque un but valable, mais on est finalement passé complètement à travers. Quand tout est contre vous... Derrière, il y a ce penalty qui nous fait mal et ensuite, on a lâché mentalement et on a pris ce 2e but rapidement. Quand ça ne veut pas, c'est compliqué (sourires). On se fait chambrer par le public et même s'il a raison, c'est compliqué. On s'est mis dans cette situation. Il ne faut pas perdre confiance dans notre jeu, car il y a de bonnes choses. On a tout fait pour sauver l'honneur mais Audard (le gardien lorientais, ndlr) a tout sorti. Il ne faut pas avoir peur de jouer. Il faut rester uni, soudé, se remettre en question mais surtout pas commencer à se jeter la pierre. Je comprends que le public soit très déçu et qu'il invective tout le monde, les joueurs, les dirigeants, l'actionnaire, moi-même. C'est mon travail qui est remis en question. Je dois discuter avec les joueurs.»

Christian Gourcuff (entraîneur de Lorient): «Paris a poussé, été très volontaire mais il a aussi été très fébrile défensivement et il a perdu ses repères. 3-0, c'est même flatteur car en deuxième période, on a eu des blessures et on n'avait plus les jambes pour appuyer. On ne se gargarise pas, mais j'ai pu apprécier nos bonnes séquences et des mouvements collectifs très intéressants. J'ai trouvé l'équipe de Paris assez passive et lente. Elle nous a permis de développer avec facilité nos mouvements, comme en témoignent nos buts. Contrairement à la saison passée, on n'est pas stressé par le maintien. Comme on n'a plus à être obsédé, on peut libérer notre jeu, à l'inverse des Parisiens, qui opèrent dans un climat délétère. Dans un climat hostile, ils ont vite été en difficulté. On savait qu'on pouvait les faire douter et on l'a fait avec un peu de réussite, car il peut y avoir un autre scénario. Pour rester solide mentalement, le contexte est plus facile à Lorient qu'à Paris.» (AFP)

France Football.fr
sylvain
France Football

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Décrassage annulé

Largement battu par Lorient au Parc des Princes (0-3), le PSG a décidé d'annuler le décrassage prévu dimanche et de ne reprendre que lundi après-midi à huis-clos au Parc des Princes, la veille de son 8e de finale de Coupe de France à Vesoul. Le club parisien craignait des incidents au Camp des Loges avec des supporters en colère. (Avec AFP)
Panenka
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Foot - L1 - PSG
Kombouaré : «C'est compliqué»


Très marqué, Antoine Kombouaré ne pouvait que constater les dégats après la nouvelle défaite, la quatrième d'affilée, de son équipe face à Lorient (0-3). «On a fait 20-30 bonnes minutes et je crois même qu'on marque un but valable, mais on est finalement passé complètement à travers. Quand tout est contre vous... Derrière, il y a ce penalty qui nous fait mal et ensuite, on a lâché mentalement et on a pris ce 2e but rapidement. Quand ça ne veut pas, c'est compliqué (sourires).»

L'entraîneur du Paris-SG a entendu le public du Parc gronder. Le Kanak comprend les sifflets après une telle fessée. «On se fait chambrer par le public et même s'il a raison, c'est compliqué. On s'est mis dans cette situation. Il ne faut pas perdre confiance dans notre jeu, car il y a de bonnes choses. On a tout fait pour sauver l'honneur mais Audard (le gardien lorientais, ndlr) a tout sorti. Il ne faut pas avoir peur de jouer. Il faut rester uni, soudé, se remettre en question mais surtout pas commencer à se jeter la pierre. Je comprends que le public soit très déçu et qu'il invective tout le monde, les joueurs, les dirigeants, l'actionnaire, moi-même. C'est mon travail qui est remis en question. Je dois discuter avec les joueurs.»
Leproux parle de «honte»

Pour le président Robin Leproux, ce revers est inadmissible. «On a tous honte. On est dans une situation inacceptable. Au PSG, on ne peut pas baisser les bras et se laisser humilier au Parc des Princes de la sorte. Les supporteurs ne peuvent pas accepter ça. Nous non plus. C'est une faillite collective. Nos joueurs sont capables de livrer un certain niveau de jeu mais sur le terrain, c'est une catastrophe au niveau mathématique à cause d'erreurs de toutes natures. La question est de savoir comment on va être capable de rebondir». Le dirigeant a déjà prévu de rencontrer les joueurs. «C'est un moment où le président doit être présent. On sent tous le besoin de faire un arrêt sur image. On va se parler et se dire les choses pour créer un électrochoc. Il ne faut pas qu'on se ménage. C'est assez confidentiel mais ma 3e intervention va être plus sévère et exigeante». (avec AFP)


www.lequipe.fr
sylvain
Le Parisien

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Encore battu, Paris s’installe dans la médiocrité

Le PSG a perdu pour la 4 e fois d’affilée en championnat hier soir au Parc des Princes. En coulisses, des changements sont réclamés.



Les « tire-au-flanc » ont encore sévi ! Après vingt bonnes minutes et un but valable refusé, les Parisiens, tancés par leur entraîneur dans la semaine, ont perdu pied, offrant le spectacle de leur ridicule à un public énervé (un peu) et moqueur (essentiellement). Le PSG a été humilié par Lorient, et cette raclée s’inscrit d’ores et déjà dans le panthéon pourtant fourni des plus grands flops du club parisien.
Il existe actuellement sur Facebook un groupe de gens (plus de 12 000 membres) réclamant que les matchs du PSG soient diffusés sur la chaîne Comédie ! Un jour, cela va finir par arriver…
En attendant, l’équipe de la capitale vient d’enchaîner une 4 e défaite d’affilée en Ligue 1, une 5 e contre des pros en 2010. Mais bonne nouvelle : son prochain match se jouera mardi à Vesoul contre des amateurs, en 8 e s de finale de la Coupe de France, et tous les espoirs sont permis. Trêve de plaisanteries : le PSG est ce matin en lambeaux, pile poil dans sa crise hivernale et rien, mais absolument rien n’indique qu’il est en passe d’en sortir.
L’entraîneur Antoine Kombouaré a fustigé ses joueurs cette semaine. La réponse de ces derniers montre que le technicien parle dans le vide. Si tôt après son arrivée au club, ce n’est pas un bon signe pour lui. Il y a peut-être quelque chose de cassé aujourd’hui entre l’entraîneur parisien et une partie de son groupe, sans que la fracture soit irrémédiable. Le timing de sa sortie, après deux bons matchs perdus face à Monaco et à Lyon, mais surtout avant l’importantissime PSG - Lorient, est discutable. Très tôt furieux des résultats dans la saison, Kombouaré s’est privé d’autres leviers pour améliorer la situation. Hier, Christian Gourcuff s’est délecté en pointant les manques parisiens : « L’équipe parisienne était très fébrile défensivement, passive, avec une certaine lenteur qui nous a permis de développer tous nos mouvements avec facilité. » Les deux principaux problèmes du PSG sont là : une incurie mentale énorme et une défense indigne. Les deux donnent cette 15 e place. Mais est-ce si surprenant ? Sur les quatre dernières saisons, Paris a fini 15 e , 16 e , 6 e et il est 15 e à quinze journées de la fin.
Robin Leproux est, lui, venu une nouvelle fois dire sa colère devant les micros. Extraits : « On est dans une situation inacceptable, on a honte, mais on ne peut pas baisser les bras. Désormais, il y a ceux qui acceptent de se défoncer et ceux qui resteront dans les approximations. J’ai peut-être été un président trop bienveillant, mais on ne peut pas se laisser humilier. Je suis prêt moi aussi à me remettre en cause. Si on me dit que je ne suis pas l’homme de la situation, je suis prêt à partir. Je décrète le club en état d’urgence. » La semaine prochaine, l’équipe la moins compétitive de l’année 2010 avec Le Mans remet son titre en jeu en championnat à Nancy.


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« Mon travail est remis en question »
ANTOINE KOMBOUARÉ entraîneur du PSG



Après le match, face aux médias, l’entraîneur parisien a affiché un calme de façade. A l’inverse de ces derniers jours, il s’est appliqué à ne pas hausser le ton.

Que s’est-il passé ?
ANTOINE KOMBOUARÉ. On est passés complètement à travers de notre première mi-temps, même si nos vingt premières minutes étaient très bonnes.
Mais tout était contre nous, car le but valable de Guillaume a été refusé. Ensuite, le penalty nous a fait beaucoup de mal. Dans la foulée, nous avons lâché mentalement.

Comment expliquez-vous cette incapacité à faire face dès que les événements vous sont contraires ?
Il n’y a qu’à voir dans quel environnement nous avons évolué ce soir. Se faire chambrer par son public…
Quand vous êtes joueur, c’est dur. Mais les gens ont tout à fait raison. Maintenant, il faut être capables de mettre les boules Quiès et jouer quand même. Soyons très forts mentalement, car il y a tout de même eu des bonnes choses.

Cette semaine, vous avez tenté de titiller l’orgueil de vos joueurs. Regrettez-vous d’avoir parlé de tire-au-flanc ?
J’ai dit cela parce qu’on était 14 e s . Ça voulait dire qu’on ne faisait pas ce qu’il faut. L’idée était de faire réagir les joueurs. Si on regarde nos vingt premières minutes, il y avait l’envie de gagner. Bon, après on prend un but…

A 2-0, ne pensez-vous pourtant pas avoir été un peu lâché par les joueurs ?
Je vous laisse répondre à cette question. Ce qui est embêtant, c’est de lâcher mentalement. Le contexte est difficile avec un public qui met plus de pression. Ce qui m’embête le plus, c’est qu’il ne faut pas qu’ils aient peur de jouer.

Etes-vous en rage contre votre défense ?
Je suis très déçu, mais je ne vais pas les blâmer. Ils savent que, sur une situation de contre, ils ne doivent pas se mettre en position de prendre un but.

Pour la première fois, le Parc a réclamé votre démission. Comment le vivez-vous ?
Pfff… Je ne m’attarde pas là-dessus. Je comprends la déception et que tout le monde soit invectivé : les dirigeants, l’actionnaire, les joueurs, moi. Mais ce n’est pas mon souci. Ce qui m’importe, c’est comment se préparer au mieux pour aller se qualifier à Vesoul. Mais, ce qui est sûr, c’est que c’est mon travail qui est remis en question par les résultats.


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L’inquiétude gagne les décideurs


La scène est connue. Et au PSG, elle a déjà été jouée à plusieurs reprises. Après un naufrage comme celui d’hier soir, les responsables parisiens se réunissent. Hier, Antoine Kombouaré et Robin Leproux ont donc échangé. La situation étant grave, « l’état d’urgence » a été décrété par Robin Leproux.
Mais quelle forme prendra-t-il ? Pour le savoir, il faudra vraisemblablement attendre l’avis de Sébastien Bazin, en déplacement hier soir et donc absent.
Quand un club s’effondre comme c’est le cas du PSG aujourd’hui, le premier remède envisagé est un changement d’entraîneur. Mais hier, la question du maintien d’Antoine Kombouaré à la tête du club n’a pas été évoquée par les dirigeants. Après le match toutefois, des critiques sur son coaching (changement de défense à chaque match...) ont été émises par certains décideurs. Et pour la première fois, des « Kombouaré démission » sont descendus de la tribune Boulogne.
Il serait sans doute injuste de faire porter le chapeau au seul coach parisien. Les joueurs aussi ont une grande part de responsabilité. « Il va falloir faire quelque chose, confirme un intime. Mais ça ne va pas être simple car le mercato est passé. » Aujourd’hui, parmi les têtes pensantes du club, le recrutement est montré du doigt. Et le rôle d’Alain Roche suscite des interrogations.
« Ce club est une feuille morte, au moindre coup de vent, il est balayé », commente un habitué du Parc. Il semble aujourd’hui que les administrateurs et les actionnaires ont conscience qu’il faudra remettre pas mal d’argent dans le club PSG pour le sortir de ses quatre dernières années de galère. Cela rassurera peut-être les supporteurs. A moins qu’il ne soit trop tard. Hier soir encore, il y a eu plusieurs banderoles démandant le départ de Colony Capital : « Against Colony, against Barrack », « Décolonysons le Parc » ou « Notre club s’éteint, Colony Dégagez »...


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Les joueurs

Edel: 4
Il commence par une belle parade devant Koscielny (11e) mais, complètement abandonné par sa défense, il ne peut rien sur les buts encaissés. Il a même limité les dégâts.

Jallet: 3.5
Il s’est battu et a délivré quelques centres intéressants. Mais il ne court pas assez vite pour bloquer la contre-attaque lorientaise sur l’ouverture du score. Cela ternit une prestation nettement moins mauvaise que d’autres.

Camara: 2.5
Statique sur le deuxième but, il frise le ridicule sur le troisième où Amalfitano l’efface avec une dérisoire facilité.

Traoré: 1.5
Lent, pas toujours bien placé, pris de vitesse presque tout le temps dans les duels. Le grand défenseur central a passé l’une des pires soirées de sa carrière parisienne. A chaque vague lorientaise, il a pris l’eau.

Armand: 1.5
Il se jette n’importe comment sur Diarra et provoque un penalty évitable. Cette erreur l’a plombé pour le reste de la partie. Baca, qui se joue de lui sur le deuxième but, peut en témoigner…

Sessegnon: 1.5
A droite comme il le souhaitait, il a offert un récital de ballons mal donnés ou trop gardés. Avec un placement douteux et des dribbles souvent inutiles, il n’a servi à rien. Pour lui, le mal est plus profond qu’un simple problème de positionnement sur le terrain.

Makelele: 2.5
Au match aller, Gourcuff lui avait reproché son jeu dur. Cette fois, c’est Kombouaré qui peut lui reprocher son jeu mou. Jamais gagnant dans les impacts, il n’a pas existé dans l’entrejeu.

Clément: 3
Si les ballons bretons sont arrivés si vite devant ses défenseurs, c’est qu’il a, lui aussi, très mal fait son travail. Remplacé par Maurice (75e).

Luyindula: 3
Il n’aime pas jouer côté gauche et cela s’est vu. Quand le ballon arrive jusqu’à lui, il est trop loin du but pour accélérer correctement le jeu. Hier soir, ce sont surtout ses chaussures jaunes flashy qui ont retenu l’attention…

Hoarau: 4
Sa frappe victorieuse aurait pu changer la face du match, mais il a été injustement refusé pour hors-jeu (9 e ). Un début de rencontre plutôt dense, surtout dans les airs. Ensuite, il a regardé l’équipe couler. Remplacé par Giuly (57 e ), qui a amené un peu de spontanéité dans le couloir droit.

Erding: 3.5
L’attaquant parisien a eu plusieurs opportunités de réduire le score, mais il a les gâchées. Par précipitation ou par maladresse. Il a passé son match à courir dans le vide.


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Nicolas Sarkozy : « Que dire ? »



Après avoir assisté à la défaite du PSG, Nicolas Sarkozy a quitté le carré VIP du Parc des Princes la mine fermée. Accompagné de son fils Louis et du président Robin Leproux, le président de la République a serré chaleureusement la main du dirigeant parisien en lui glissant un mot d’encouragement. Il a ensuite regagné sa voiture dans le parking du Parc des Princes, entouré de son service de sécurité.
Interrogé sur la soirée du PSG, Nicolas Sarkozy n’a pas trouvé les mots pour exprimer sa déception. En laissant plusieurs fois ses bras tomber sur ses hanches, il a simplement lâché : « Que dire ? C’est le problème… »
Fabrice
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Des incidents au Parc
Le Parc des Princes a vécu une soirée très agitée samedi soir. Désabusé par la nouvelle contre-performance du PSG, le public parisien a lâché son équipe lors de la déroute face à Lorient (0-3) et des incidents ont éclaté en tribunes. Peu avant la mi-temps, une bagarre a éclaté dans le virage Boulogne, puis à la pause, c'est le virage Auteuil qui s'est «distingué» en tentant d'envahir la pelouse, rapporte L'Equipe. Mais à chaque fois, les stadiers du Parc sont rapidement intervenus et ont empêché de graves débordements.


LEQUIPE.FR
whynot
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Les Parisiens évitent leurs supporteurs

Le camp des Loges était quasiment désert hier. Le club avait tout de même dépêché quelques agents de sécurité pour protéger le centre d’entraînement, au cas où des supporteurs voudraient y exprimer leur frustration après la défaite face à Lorient. Ceux qui sont venus n’étaient pas habités par de mauvaises intentions.
Et, avec un peu de patience, ils ont pu apercevoir Sammy Traoré, le seul joueur à s’y être rendu.
En effet, au lendemain du naufrage face à Lorient, la direction du club a préféré supprimer le décrassage plutôt que d’exposer les joueurs à la possible colère de leurs fans. « Faire l’impasse sur le décrassage peut avoir des conséquences sur la santé des joueurs, explique un ancien préparateur du PSG. Outre le fait d’éliminer les toxines, il permet de faire un état des lieux de la santé des uns et des autres. A moins que le staff médical ne l’ait fait après le match… »
Cet après-midi, toujours pour une question de sécurité, Paris a choisi de s’entraîner au Parc des Princes plutôt que sur l’un des deux terrains synthétiques du camp. Pourtant, demain à Vesoul, c’est sur cette surface que le PSG tentera de se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe de France. Malgré le huis clos annoncé par le club, des supporteurs ont tout de même l’intention de se rendre au Parc pour discuter avec les joueurs.
Le Parisien

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Comment le PSG espère rebondir

Depuis samedi soir, « l’état d’urgence » a été décrété par Robin Leproux. Ce constat alarmiste épouse parfaitement l’angoisse étreignant désormais les amoureux du PSG après la pitoyable prestation contre Lorient (0-3).

Le président parisien affirme qu’il s’est peut-être montré trop « sympa voire naïf » jusqu’à présent et que tout va changer. Ses interventions auprès du groupe vont être plus dures. S’il est à peu près certain que cette saison du PSG sera à ranger au rayon des mauvais souvenirs, nul doute que le président interviendra pour rappeler aux joueurs les conséquences d’un mauvais classement. Entre une 15e place et une 4e place, il y a près d’une dizaine de millions d’euros d’écart dans la dotation finale… Il reste cinq mois et deux compétitions pour sauver ce qui peut l’être.

Au-delà de l’impact psychologique des mots utilisés, « l’état d’urgence » pourrait aussi consister à s’éloigner temporairement de l’ambiance délétère du camp des Loges. Entre Vesoul, demain en 8es de finale de la Coupe de France, et Nancy, samedi en championnat, il n’y a que 160 km. Le PSG pourrait rester dans l’Est toute la semaine pour se changer les idées. Quelques joueurs ont peu goûté sa sortie publique sur les « tire-au-flanc » et critiquent son coaching en privé. Loin de ses bases ou non, Antoine Kombouaré tentera de redonner confiance à son groupe pour qu’il reste soudé.

Réinvestir, l’idée fait son chemin…

Quel que soit le déroulement des prochains jours du PSG, une évidence s’impose : à mi-championnat, la saison parisienne est déjà terminée et l’équipe est à recréer. A l’intérieur du club et parmi les membres du conseil de surveillance, une tendance est en train de s’imposer : la nécessité de réinjecter de l’argent de façon significative pour la saison prochaine. Pourquoi pas avec l’aide d’un nouveau partenaire financier ? A ce jour, personne ne s’est manifesté. « Il faut rebâtir toute l’équipe pour relancer le club », dit un décideur parisien, persuadé depuis samedi qu’il n’y a plus rien à espérer de cet effectif. « Mais l’argent ne fera pas tout, tempère un administrateur. L’équipe est dans une logique de défaite et, en ce moment, peu importe les joueurs alignés. Il faut trouver des solutions pour enrayer ce phénomène. »

Dans l’entourage de Sébastien Bazin, rentré hier d’un voyage en Australie, on dit que le patron de Colony a déjà réfléchi à quelques pistes. Contacté, le dirigeant du fonds d’investissement n’a pas voulu s’exprimer. Outre la question financière, une autre idée est réapparue ces dernières heures : renforcer la cellule sportive afin de la rendre « plus solide et plus professionnelle ». Avec l’arrivée d’un manageur général la saison prochaine ?
Le Parisien
Melody
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Paris, et maintenant ?

Englué dans le ventre mou, le PSG n’a plus rien à espérer en L1. Il pense désormais à la Coupe de France et à la saison prochaine.

C’EST UN MELANGE de résignation et d’incompréhension qui accompagne la lente plongée du PSG en L1. Dans l’intimité du vestiaire, samedi, même Antoine Kombouaré a paru désabusé devant son groupe. Il a refusé de s’énerver, convaincu de l’inutilité de durcir le ton après une telle humiliation (0-3 face à Lorient). L’entraineur parisien et son président, Robin Leproux se sont entretenus de longues minutes, et tous deux sont convenus qu’ils devaient revoir leur mode de fonctionnement. Pour le premier, dont le poste n’est pas en danger, il s’agit surtout de revisiter son approche relationnelle avec les joueurs, plus que le contenu de ses séances. Ce qui a fonctionné à Valenciennes (de 2005 à 2009) trouve certaines limites à Paris. Le bâton et la carotte ne fonctionnent pas toujours avec des ego démesurés. Par exemple, deux heures avant le match à Lyon (1-2, le 31 janvier), il avait annoncé à Ludovic Giuly qu’il le titulariserait parce qu’il avait gagné sa place à l’entrainement pendant la semaine, comme s’il s’adressait à un jeune pro. Pas sûr que le vainqueur de la Ligue des champions (2006), double champion d’Espagne (2005, 2006) et champion de France (2000), y ait trouvé une source de motivation. Pour le second, il s’agit de repositionner son club à un rang plus conforme à sa dimension, quitte à se montrer plus ferme avec les joueurs qu’il retrouvera d’ailleurs, aujourd’hui, à la reprise de l’entrainement. C’est une question « d’orgueil », lâchait-il, samedi.


LA COUPE DE FRANCE, OBJECTIF N°1

Même si l’une des six premières places parait inaccessible, le PSG ne peut se contenter d’un classement aussi funeste que celui qu’il occupe à l’issue de cette 23e journée. Au-delà du souci « d’orgueil », c’est aussi un problème économique. Le montant perçu au titre des droits télé n’est pas le même selon que l’on termine quinzième ou huitième. La différence est de l’ordre de 3 à 4 M€. Le spectre d’une rétrogradation n’existe pas, la perspective de participer à une Coupe d’Europe par le biais du Championnat la saison prochaine s’est évanouie. Mais les Parisiens vont devoir trouver des raisons de se motiver, se dépasser et afficher une vraie solidarité. La pression des supporters en sera une. Pour la première fois de la saison, samedi, une partie d’entre eux a quitté le Parc avant la fin du match, après avoir chambré son équipe et applaudi l’adversaire. Le public est las. Et les dirigeants ont conscience qu’ils doivent lui offrir un peu de bonheur avant la fin mai pour que cette désaffection ne prenne pas de plus amples proportions. La Coupe de France peut en être l’occasion. Cette compétition est devenue l’objectif n°1 et le dernier espoir d’accrocher la Ligue Europa. Jusqu’à présent le PSG profite d’un tirage au sort favorable. Le déplacement demain à Vesoul, seizième de son groupe de CFA, sur un terrain synthétique, a des allures de petit piège dans le lequel il serait malvenu que Paris plonge.


LE PLAN POUR 2010-2011

Mais Paris ne pourra se contenter, saison après saison, d’un parcours dans une Coupe nationale. Le Parc des Princes veut retrouver son équipe parmi les ténors du Championnat, ce qu’il n’est plus depuis trop longtemps. Les virages imputent la responsabilité de cette régression à l’actionnaire principal, Colony Capital, et grondent de plus en plus fort, cristallisant désormais leur colère autour de Sébastien Bazin, le patron du fonds d’investissement américain en Europe. Depuis la défaite contre Monaco (0-1, le 20 janvier), chaque match est l’occasion de l’insulter. Pas disposé, dans un premier temps, à effectuer le moindre geste financier pour recruter au mercato, Colony était finalement prêt à payer 8 M€ pour Jérémy Ménez, comme si la pression populaire avait eu son effet. Pour le prochain marché d’été, actionnaires et administrateurs estiment qu’il faudrait de 25 à 30 M€ pour réaliser un recrutement de qualité, trouver enfin un milieu gauche, un défenseur central et un milieu défensif de haut niveau, trois postes sur lesquels Paris a déjà prospecté cet hiver. Reste à savoir comment financer cette enveloppe. Soit Colony l’injecte à travers son fonds, soit c’est l’arrivée d’un nouveau partenaire qui le permettra. Sébastien Bazin privilégierait cette option et serait même disposé à devenir minoritaire, ce que sous-entendait sa lettre aux supporters du 26 janvier lorsqu’il déclarait, pour la première fois, « être prêt à accueillir de nouveaux partenaires financiers et stratégiques ».

Le PSG est conscient qu’il devra se montrer ambitieux dans son futur recrutement. Il devra aussi gérer le cas des joueurs indésirables ou ceux dont les performances sont contrastées. Certains, comme Kezman, Rothen ou Giuly, aux salaires conséquents, seront sous contrat pour un an encore, et il faudra leur trouver une porte de sortie. Ou, au moins, des clubs susceptibles de les prendre en prêt et d’assumer une partie de leur rémunération. D’autres, comme Camara, Luyindula, Traoré, Armand, Ceara ont prolongé en 2009 et n’ont pas tous l’intention de partir. Ils ont trois mois et demi pour démontrer qu’ils ont l’envie de s’inscrire dans le projet parisien. Pas sûr que tous en aient les moyens.

DAMIEN DEGORRE

L'Equipe
sylvain
So Foot

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Un gâchis… vraiment ? Un gâchis… vraiment ?

8 février 2010

Rousté au Parc par Lorient (0-3), Paris s’enfonce avec une régularité désarmante dans la médiocrité. Joueurs apostrophés, entraîneur désormais contesté et actionnaire au pilori, le feu couve dans la capitale. Bizarre car le PSG est peut-être à sa vraie place.

Solide comme un roc jusque là, Antoine Kombouaré est touché : « On s’est mis dans cette situation. Il ne faut pas perdre confiance dans notre jeu, car il y a de bonnes choses. On a tout fait pour sauver l’honneur mais Audard a tout sorti. Il ne faut pas avoir peur de jouer. Il faut rester uni, soudé, se remettre en question mais ne surtout pas commencer à se jeter la pierre. Je comprends que le public soit très déçu et qu’il invective tout le monde, les joueurs, les dirigeants, l’actionnaire, moi-même. C’est mon travail qui est remis en question. Je dois discuter avec les joueurs ». Cette fois, il y a le feu. Non pas que la situation était formidable avant la déroute face à Lorient (0-3) mais il faut reconnaître que Paris était parvenu, avec un sang-froid qu’on ne lui connaissait pas, à garder son calme et sa sérénité, une attitude qui avait eu aussi l’avantage de ne pas mettre le feu chez les supporters, bien assez occupés, il est vrai, à se friter entre eux. Mais cette époque semble révolue. Les fissures sont désormais des brèches, les murs sont lardés et toute la baraque menace maintenant de s’écrouler. Ce qui n’a pas échappé au président Leproux : « Je déclare l’état d’urgence ». Pas mieux !

Incapables de renverser une situation

Mais à bien y regarder, Kombouaré a beau jeu d’en appeler à l’unité du groupe alors qu’il a lui-même allumé la mèche dans la semaine, juste avant la réception des Merlus. « Aujourd’hui il n’y a pas les joueurs, en tout cas pas complètement, qui ont le niveau pour jouer au PSG, a déclaré l’entraîneur parisien sur RTL. On ne peut pas être champion de France, ça c’est clair, mais depuis le début. Je ne suis pas content du comportement des joueurs parce qu’il y a de la qualité, mais de temps en temps les mecs ne font pas tout ce qu’il faut, ils le savent. Moi j’aimerais voir un joueur après une heure de jeu dire coach, sortez moi, je suis cuit. A la fin d’un match, tout le monde ne finit pas mort. La question que je me pose, c’est : est-ce qu’il y a aujourd’hui des joueurs capables de jouer au PSG ? Bien sûr, il y en a beaucoup, mais il y en a pas mal aujourd’hui qui tirent un peu au flanc, et ça m’embête ». Ou quand le Kanak règle ses compte à la machette. Ceci étant, on peut discuter la forme, mais le fond ?

Un rapide coup d’œil à l’effectif rappelle la faiblesse des Parisiens : soit un secteur défensif totalement aux fraise, entre une charnière centrale dont on préfère et un gardien qui finira obèse, et un milieu sans réel impact où seul l’imprévisible Sessegnon paraît capable de franchir les lignes. Le tout saupoudré d’une incroyable faiblesse tactique. Ainsi comment a-t-on pu, sur une relance courte à la main d’Audard vers Baca, laisser le latéral droit lorientais faire 70 mètres sans opposition aucune dans son couloir pour servir dans un fauteuil l’infernal duo Gameiro-Vahirua sur le deuxième but des visiteurs ? Faiblesse individuelle, faiblesse tactique mais aussi faiblesse mentale. « Au PSG, on ne peut pas baisser les bras et se laisser humilier au Parc des Princes de la sorte, reprend Leproux. Les supporteurs ne peuvent pas accepter ça. Nous non plus. C’est une faillite collective ». Tu m’étonnes ! A la moindre contrariété, les Franciliens semblent courber l’échine. Pas un hasard si une seule fois cette saison, le PSG a su inverser le cours d’un match (3-1 face au Mans). Vous avez dit manque de caractère ? Au vrai, on finit pas se demander si le plus étonnant n’est pas justement de s’étonner des difficultés de Paris qui, hormis la saison passée, n’a jamais finit plus haut que 9e depuis 2004, et qui avait jouer avec le feu en 2007 (15e) et 2008 (16e). Et si le club de la capitale, actuellement au 15e rang, est peut-être bien à sa place…

Hoarau-Erding pour sauver ce qui peut l’être

Alors quoi ? Il n’y a plus qu’à plus qu’à plier les gaules et laisser le navire couler ? Evidemment non car il reste quelques motifs d’espoir. A commencer par le bilan comptable. Paris a beau afficher un classement très inquiétant, il n’est pas menacé par la relégation (13 longueurs d’avance sur la zone rouge). Rien à voir avec les saisons où les Parisiens avaient fini le championnat la peur au ventre, en faisant de l’huile d’olive dans leur short dans les ultimes matches. Ensuite, dans les pas d’un Kombouaré très virulent, Leproux semble avoir pris la mesure de la crise qui se dessine et a décidé de taper du poing sur la table en plaçant les joueurs face à leur responsabilité : « A partir d’aujourd’hui, on va voir ceux qui ont du caractère, ceux qui vont s’engager à fond pour le PSG et ceux qui vont rester tranquilles. En résumé, ceux qui ont une vraie fierté et un orgueil personnels et ceux qui s’en foutent. Ceux qui ne sont pas dans cet état d’esprit, ça ne m’intéresse pas, je ne veux pas travailler avec eux ».

Enfin, même s’il ne transformera pas un groupe de bourrins en écurie de purs-sang, Kombouaré peut néanmoins compter sur deux attaquants de haut niveau et, cerise sur le gâteau, complémentaires. Car il ne faut pas oublier que le PSG a rarement pu aligner Hoarau et Erding et ça change pas mal de choses, surtout quand le premier nommé est là, point d’ancrage sans beaucoup d’équivalents en L1. Alors évidemment, les deux gaillards étaient là face à Lorient. Justement l’heure de se souvenir que le Réunionnais avait ouvert le score sur un but parfaitement valable mais annulé par l’arbitre, ce qui aurait changé peut-être l’histoire de ce match. Et, au regard des défaites récentes face à Monaco (0-1) et à Lyon (1-2) rassurantes à bien des égards sur le contenu, Paris peut espérer ne pas tomber tous les quatre matins sur un Ruffier en état de grâce ou ne pas se faire trahir par un des siens (Sakho totalement débile sur son expulsion à Gerland). Oui, le PSG s’est peut-être vu trop beau en début de saison mais il n’est peut-être pas tout à fait aussi désespérant qu’on pourrait l’imaginer.
sylvain
L'Equipe.fr

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Kombouaré voit à court terme

De retour face aux micros lundi, deux jours après la bronca de Paris-SG - Lorient (0-3), Antoine Kombouaré a fermement assuré, lundi, qu'il ne s'était pas senti trahi par ses joueurs malgré son coup de gueule de vendredi ceux «qui tirent un peu au flanc». «Je les vois tous les jours à l'entraînement, on échange, on parle. En ce moment, on prend tous les leviers», a-t-il répondu à la veille d'un huitième de finale de Coupe de France à Vesoul.

«Même si on était bien en championnat, on ne ferait pas les beaux.»

«Le match qui vient est le plus important», a assuré le technicien parisien qui, dans son actuelle crise de résultats, a levé les yeux au plafond quand un journaliste lui a parlé de la réception de Marseille le 28 février... Il ne voit qu'à court terme : «Entre Vesoul et Nancy (prochain adversaire en L1), c'est Vesoul le plus important», a-t-il souligné.

Sans surprise, Kombouaré a confirmé que la Coupe de France était devenue l'objectif d'une formation parisienne distancée en championnat. Ses espoirs de Ligue Europa reposent désormais sur la Coupe de France. «Il faut vite renouer avec la victoire pour apaiser les choses. C'est un huitième de finale, ça se joue sur un match. Il ne faut pas se rater. Même si on était bien en championnat, on ne ferait pas les beaux» a-t-il affirmé. Paris avait franchi sans souci l'épreuve d'Aubervilliers (CFA2) (5-0) et d'Evian (N) (3-1) aux tours précédents. - Avec Ch. M. (au Parc des Princes)
sylvain
L'Equipe.fr

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Sakho revient, Kezman out

Mamadou Sakho, suspendu ce week-end face à Lorient (0-3), effectue son retour dans le groupe parisien amené à affronter Vesoul (CFA) mardi en huitième de finale de la Coupe de France (20h45). C'est le seul changement par rapport à ce week-end. En dehors de Grégory Coupet, qui soigne toujours sa cheville, Antoine Kombouaré dispose de tous ses hommes. Mateja Kezman a encore été écarté. L'entraîneur parisien a expliqué lundi que l'attaquant serbe n'était pas suffisamment au point physiquement pour rendre service à l'équipe pro. Il a joué son dernier match fin novembre.

Le groupe : Edel, Grondin (g.) - Armand, Z. Camara, Ceara, Jallet, M. Sakho, S. Traoré - Chantôme, Clément, Makelele, Ngoyi, Sankharé, Sessègnon - Erding, Giuly, Hoarau, Luyindula, Maurice.


Football365

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PSG / ANTOINE KOMBOUARE :
« Je suis un battant »


lundi 08 février 2010 - 17h48
Rappelant à ceux qui l'auraient oublié qu'il n'est pas du genre à abandonner le navire en pleine tempête, Antoine Kombouaré pense que la meilleure solution pour son équipe est de renouer avec la victoire dès mardi contre Vesoul.

Au repos dimanche, les joueurs du PSG avaient rendez-vous lundi en milieu d'après-midi au Parc des Princes pour un entraînement à huis clos. Aucun badaud dans les environs du stade de la Porte de Saint-Cloud, un car de police au cas où, seule la présence de nombreux stewards du club pour assurer la sécurité rappelait que les supporters avaient évoqué une éventuelle opération coup de poing pour le retour des Parisiens au Parc, 48 heures après la gifle contre Lorient. Dans le plus grand calme, la traditionnelle conférence de presse de veille de match d'Antoine Kombouaré a donc pu débuter.

Antoine Kombouaré, avez-vous bien dormi ces deux dernières nuits ?
Non, pas très bien. Mais même quand on gagne, on ne dort pas toujours bien car il y a toujours pas mal de boulot. Après, c'est vrai que nous ne sommes pas en confiance : nous sommes en difficulté. L'avantage, c'est qu'il y a des matchs qui arrivent donc nous n'avons pas trop le temps de gamberger. C'est une bonne chose. Mais le plus important, c'est de vite renouer avec la victoire pour retrouver la confiance.

Dans le contexte actuel, le match contre Vesoul apparaît-il lui aussi comme un match difficile pour le PSG ?
Mais tous les matchs sont difficiles ! Vous n'avez qu'à voir les surprises lors des tours précédents. C'est un huitième de finale : Vesoul sait que nous sommes en difficultés et nous allons jouer sur un synthétique. En plus, ça se joue sur un match. Donc même si nous étions bien classés, nous ne ferions pas les beaux. Nous allons jouer contre un adversaire qui va être très motivé à l'idée de jouer contre le PSG. C'est un match très important pour repartir de l'avant. Et aussi un match couperet car il faut passer ce tour pour se retrouver en quarts de finale. Et samedi, Nancy sera un match très important pour casser cette spirale en championnat.

Avez-vous pensé à abandonner après cette défaite contre Lorient ?
(Il soupire) Je ne vais pas toujours me répéter. Moi, je me bagarre jusqu'au bout, je suis un battant. Je sais que c'est difficile mais quand on fait ce métier, ça fait partie des situations que l'on peut vivre. Non seulement je n'ai jamais abandonné mais je dois en plus montrer ça vis-à-vis de mes joueurs et de mon groupe. C'est un état d'esprit à avoir. Ça fait partie de ce que je sais faire : je suis un battant et je relève la tête.

« De temps en temps, il faut gueuler. De temps en temps, il faut taper »

Pourquoi vos joueurs, eux, ne se bagarrent-ils pas jusqu'au bout ?
La seule chose qui m'embête, c'est que vous n'êtes jugé que sur les résultats et le classement. Ce métier est cruel. Mais moi, contre Monaco et Lyon, j'ai vu une belle équipe du PSG. Et contre Lorient, nous faisons vingt minutes de très bonne facture. Mais le problème quand vous ne gagnez pas, c'est que la confiance n'est pas là. Contre Lorient, quand on prend ce premier but, c'est comme un coup de poing dans la tête : on est KO. Pendant douze minutes, nous étions dans les cordes.

Et ensuite ?
En deuxième mi-temps, nous avons fait ce que nous avons pu dans un contexte très difficile avec un public contre nous. Ce qui est légitime. C'est tout à fait logique que les supporters soient mécontents. Nous les premiers, nous ne sommes pas contents et c'est difficile le matin quand on se lève. Mais malgré tout, les joueurs n'ont pas lâché. Nous avons joué, nous avions la possession du ballon. Maintenant, c'est vrai que nous n'avons pas la réussite aujourd'hui. En plus, nous jouons de malchance avec ce but valable qui nous est refusé mais dont personne ne parle. C'est la vérité, je n'invente rien. J'ai une équipe qui joue bien, qui fait de bons matchs mais qui ne gagne pas.

Vous reconnaissez que votre équipe s'écroule un peu dès qu'elle prend un but, comme à Lyon ?
Oui et c'est ça qui m'embête. Nous devons travailler justement pour savoir continuer à aller de l'avant et se battre, même quand nous sommes menés. Car un match, c'est une heure et demie. C'est à moi de ne pas lâcher mes joueurs. Bon, bien sûr, nous employons un peu tous les leviers au niveau du management. De temps en temps, il faut gueuler, de temps en temps taper et de temps en temps les encourager.

« Pas le temps de nous poser des questions »

Et aujourd'hui, quelle attitude convient-il d'employer ?

Aujourd'hui, ils ont surtout besoin qu'on les aide, qu'on les encourage et que l'on recherche des points positifs sur les matchs. Celui qui voit que nous perdons 3-0 pense que nous sommes passés à côté de notre match. Sur le plan du résultat, oui, mais pas au niveau de la manière et ces vingt premières minutes. Ça, je n'accepte pas. Ce sont les gens qui ne viennent pas au stade qui disent ça.

Songez-vous à faire appel à un psychologue pour remonter le moral de vos joueurs ?
Non, il y a suffisamment de personnes au niveau du staff. Avec les médecins ou les kinés, tout le monde joue un rôle important. Nous sommes là pour discuter avec les joueurs et repartir de l'avant car nous avons des entraînements et des matchs qui arrivent vite. Nous n'avons pas trop le temps de nous poser de questions. Il faut faire appel à l'orgueil, à la rage et à l'envie de repartir de l'avant. Entre eux, les joueurs doivent probablement s'appeler, se parler. Ça, ils le font.

Est-ce que vous êtes gêné par la pression des supporters qui engendre des renforts au niveau de la sécurité ?
Oui, c'est embêtant car tu ne travailles pas dans un climat serein. Après, nous faisons avec car le plus important, c'est la sécurité des joueurs. Que les supporters manifestent ou soient mécontents, c'est tout à fait logique. Après, il y a des choses qu'il ne faut pas faire. Il faut toujours respecter les gens. Que les supporters viennent gueuler leur mécontentement, ça n'a jamais tué personne.
sylvain
L'Equipe.fr

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Delanoë appelle à un «sursaut»

Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a réagi lundi à la nouvelle défaite du Paris-SG à domicile face à Lorient, samedi (0-3). Sur l'antenne de France Bleu, il s'est dit «solidaire de l'équipe», mais la situation du club «l'ennuie beaucoup», a-t-il ajouté, avant d'en appeler à «un vrai sursaut».

«C'est très triste, je suis très peiné. Je reste toujours solidaire de notre équipe de foot mais vraiment là, y a une alerte qu'il faut prendre très au sérieux. J'ai entendu les réactions du président, du coach, je les sens tout à fait conscients de la gravité de la situation. Ca m'ennuie beaucoup, vraiment ça m'ennuie beaucoup parce que l'équipe de football de Paris, c'est le PSG, sa maison, c'est le Parc des Princes et vous voyez que ça commence à agacer sérieusement les supporters (...) Donc il faut un sursaut, là, un vrai sursaut.»
EduSuperGoleador
Constat du PSG par Zemmour

sylvain
Le Parisien

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Pour Paris, un défi plus important qu’il n’y paraît


Au bord du gouffre en Ligue 1, Paris bénéficie d’un match logiquement dans ses cordes, ce soir, à Vesoul, pour réapprendre à gagner.


Dans son malheur, le PSG possède une chance folle nommée Vesoul. On ne peut rêver mieux, à l’heure actuelle, pour se relancer que le 16e du groupe A de CFA (la 4e division) qui vient de partager le 0-0 samedi à domicile contre Compiègne. On veut bien dépeindre une situation objective contraignante le froid, le terrain synthétique, le mot « piège » systématiquement accolé à l’épreuve qu’est la Coupe de France , il ne faut pas raconter d’histoires.


Le PSG est dans l’obligation impérative de se qualifier ce soir, si possible avec la manière et sans passer par les tirs au but ni la prolongation.
Il est temps de ne pas ajouter le désastre à la honte, l’infamie au ridicule et le rire aux larmes. Robin Leproux, l’homme qui devient chaque jour un peu plus président du PSG en épousant tous les contours de cette lourde fonction, a mis les joueurs devant leurs responsabilités hier peu avant l’entraînement. Il a déclaré le club en « état d’urgence » et ce n’était donc pas que des mots.

Face à Vesoul, les joueurs ont une possibilité magnifique de renouer avec les gestes qui sauvent un club : lever les bras après une victoire, se congratuler, être fier de soi. Bref, se laisser envahir par le doux sentiment de gagner, un bonbon à l’âme qui les fuit depuis le 24 janvier et un succès (3-1) contre Evian en Coupe de France, justement. « Il faut la victoire pour retrouver la confiance et apaiser la situation », confirme Antoine Kombouaré, qui estime ce match comme le plus important de la semaine alors que le PSG se rendra une nouvelle fois dans l’Est, ce samedi à Nancy en L 1. Il est vrai qu’en se qualifiant pour les quarts de finale, le PSG ne serait plus qu’à deux marches d’une possibilité de disputer la Ligue Europa en 2010-2011, une manière de miracle vu son parcours cette année et une chance idéale de rebondir et repartir du bon pied la saison prochaine.

Humilié par Lorient (3-0), Paris arrive tête basse à Vesoul. Il n’a qu’une chose à défendre lors de ses prochaines rencontres, au moins jusqu’à la réception de Marseille le 28 février : son honneur, et donc l’idée qu’il n’a pas renoncé. « Après Lorient, on était KO, dans les cordes. On ne fait pas les beaux », confie l’entraîneur parisien. C’est le constat. Vient la méthode pour sortir de cette ornière : « Il faut être costaud, relever la tête. Les joueurs ont envie de repartir de l’avant. On est tous différents par rapport à la difficulté, la nature humaine est ainsi faite. Mais là, il faut faire appel à la rage et l’orgueil. » Vesoul, lui, jouera sur les mêmes ressorts liés à sa condition de petit face à l’ogre parisien. En termes d’envie, il y aura donc bataille. On ne peut imaginer qu’il la remporte sous peine de voir son hôte, 15e en championnat, complètement imploser.


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Robin Leproux : « On ne peut pas impunément tromper le PSG »

La colère gronde au PSG. Hier, une trentaine de supporteurs ont attendu les joueurs devant le Parc des Princes. Au départ du bus, ils ont exprimé leur mécontentement en insultant les Parisiens. Plus tôt dans la journée, vers 15 heures, c’est Robin Leproux qui a haussé le ton dans le vestiaire. « Il a tenu des mots durs, racontent plusieurs témoins.
Il s’est énervé très fort. »
Pendant un bon quart d’heure, le président, qui a admis ce week-end avoir peut-être été « trop gentil jusqu’à maintenant », a rappelé à chacun ses responsabilités. « Le club est plus important que les joueurs, a-t-il martelé. On ne peut pas impunément tromper le PSG. » Il a notamment affirmé à son groupe qu’il possédait un « levier » pour les faire réagir, celui de leur contrat de travail. « Au moment de négocier d’éventuelles augmentations de salaires, de prolongations de contrat ou des bons de sortie, je saurais me souvenir de ceux qui ont joué contre le club », a-t-il en substance. Une menace à peine voilée contre ceux qui ne feront pas preuve d’un état d’esprit positif sur le terrain et qui lâcheront mentalement.
Le dirigeant parisien a ensuite cherché à remobiliser ses troupes. Il a assuré qu’il continuerait à les protéger mais qu’en contrepartie il exigeait un nouvel état d’esprit. « On a commencé la saison tous ensemble, on la terminera tous ensemble », a-t-il précisé avant de souligner qu’ils avaient désormais deux défis importants, « la Coupe de France et la remontée au classement ».
Antoine Kombouaré, lui, utilise tout le panel du management sportif. L’entraîneur parisien, qui reconnaît sa part de responsabilité, est conscient qu’il doit faire évoluer son discours auprès du vestiaire. « De temps en temps, il faut gueuler, de temps en temps taper, de temps en temps encourager. Aujourd’hui, les joueurs ont besoin qu’on les aide, qu’on les encourage », a-t-il soutenu hier en conférence de presse. Ces discours porteront-ils leur fruit ? Samedi soir, à l’issue de la défaite, un silence de cathédrale a régné dans le vestiaire. Mais quelques dizaines de minutes plus tard, certains joueurs discutaient déjà… de l’organisation de leur soirée et non pas de leur piètre prestation.


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PSG-Leproux : «Le club n'a aucun cadeau à faire en fin de saison...»


Comme samedi dernier après la débâcle lorientaise (0-3), le président du Paris-Saint-Germain a voulu mettre les choses au point. Lundi soir, sur l'antenne de RMC, Robin Leproux est donc revenu sur le message qu'il a fait passer à ses joueurs...


Robin Leproux a rencontré les joueurs lundi après-midi au Parc des Princes pour leur transmettre «un message assez clair et ferme. C'était une mise au point […] Je demande aux joueurs qui ont signé un contrat avec le club de l'honorer, tout simplement. Et, en respectant ce contrat, de s'engager un peu différemment, si vous voyez ce que je veux dire.
.. On ne peut plus se permettre certains errements, certaines erreurs d'inattention, certains manques de motivation pour dire les choses gentiment. On est dans une situation que j'ai qualifiée d'inacceptable et j'ai expliqué aux joueurs qu'on ne pouvait pas impunément mal se comporter avec le Paris Saint Germain à de nombreuses reprises », a t-il déclaré sur l'antenne de RMC lundi soir.

Un avertissement aux joueurs en forme de menace

Les déroutes se succèdent pour le PSG, qui n'a engrangé aucun point depuis la reprise, et l'heure n'est donc plus à l'indulgence. «Au bout du compte, il y aura évidemment des conséquences, dès lors que l'on se comporte mal avec le PSG», a poursuivi Robin Leproux. Lesquelles ? « Ceux qui se seront mal comportés avec le club, il y a des échéances. A la fin de l'année on se retrouve tous dans le bureau du président. Soit parce qu'on demande un renouvellement de contrat, soit parce qu'on demande à partir dans un autre club […] Moi, je suis le garant des intérêts du PSG, donc je dis à l'ensemble des joueurs : ceux qui se seront mal comportés avec le Paris-Saint-Germain, le club n'a aucun cadeau à faire en fin de saison et devra défendre ses intérêts. Et dans ce cas-là, la vie sera beaucoup plus compliquée pour eux ».

Le dirigeant parisien, qui assure par ailleurs qu'il n'a pas pensé à remplacer Antoine Kombouaré, est également revenu sur les moyens financiers du club. « Au mercato, pourquoi est-ce que l'on n'a pas fait d'opérations à la fin ? Parce que l'on veut construire, mais sur du solide. On veut prendre un joueur dont on soit sûr qu'il nous apporte de manière imparable. On va arrêter de faire des choses hasardeuses qui ensuite nous handicapent et nous empêchent même d'attirer d'autres joueurs ».

Sur le mercato : «On avait l'enveloppe nécessaire»

A écouter le président parisien, si le club de la capitale n'a pas recruté, ce n'est donc pas faute de moyens : « On a fait l'effort sur le mercato. Les noms qui sont sortis, cela prouve que l'on eu des conversations avec certains joueurs, avec certains agents, avec de vraies offres. Ce sont deux indications. C''est l'indication de la dynamique dans laquelle est le PSG et de ces objectifs de recrutement et la deuxième indication, c'est qu'on avait donc cet argent à y consacrer ».

Robin Leproux a également tenu à défendre l'actionnaire principal, régulièrement critiqué, pour ne pas dire plus, par les supporteurs parisiens. « Je ne peux pas parler à la place de Colony Capital puisque je ne suis pas employé de Colony. Maintenant, on a eu la chance l'année dernière d'avoir une enveloppe de recrutement qui a permis l'arrivée des trois joueurs que j'ai cités tout à l'heure (Ndlr : Coupet, Erding et Jallet) […] Ensuite je viens de vous dire sur une période récente, qui était le mercato, que si on avait eu la possibilité de finaliser avec un ou deux joueurs majeurs qui nous intéressaient, on avait l'enveloppe nécessaire. Donc il ne faut pas faire de procès d'intention et calmer le jeu sur ce sujet».
Beuzech
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Le terrain fait débat

Le terrain synthétique du stade René-Hologne, sur lequel évolueront ce soir les joueurs du Paris-SG, à Vesoul (20h45), est loin de remporter les faveurs de l'entraîneur du club de la capitale. «Les risques de blessure sont plus importants, quand tu es grand comme Sammy (Traoré) ou Guillaume (Hoarau), c'est compliqué pour les appuis, pour les rebonds, a indiqué Antoine Kombouaré avant de quitter la capitale. Il faut être capable de jouer au sol, de garder le ballon à terre car sur un synthétique, ça va beaucoup plus vite et le ballon fuse s'il pleut».

Le PSG a eu l'occasion de s'entraîner sur du synthétique en décembre quand la neige recouvrait les deux terrains du Camp des Loges. «Mais nous, on est pas habitués, insiste le Calédonien. Vesoul est avantagé. Eux, ils jouent tout le temps dessus, ils sont chez eux». Mais hors de question de chercher des excuses. «Au-delà de tout, ce sera la motivation qui comptera» a ajouté Kombouaré. Ce sera le premier match officiel sur synthétique de l'histoire du Paris-SG. - Ch. M. (au Parc des Princes)


léquipe.fr
Duff
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Le PSG ne veut pas du Stade Français

Le Stade Français a fait une demande pour jouer, éventuellement, une demi finale de Coupe d'Europe au Parc des Princes. Encore une fois, le PSG a refusé. La direction du Stade Français espère toutefois que la décision évoluera.



Le Parc des Princes n'est pas prêt de revoir du rugby dans son enceinte.(EQ)
Voici le communiqué de presse du Stade Français, demandant au PSG de revoir sa décision.
«Le Stade Français Paris s'est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe d'Europe et sera opposé au Stade Toulousain, à Toulouse, au Stadium dans le stade de football de la ville en avril prochain. Selon le tirage au sort, qui a été favorable au Stade Français Paris en cas de victoire, certes hypothétique, le Stade Français Paris recevra en demi-finale le vainqueur du match opposant la province irlandaise du Leinster à Clermont Ferrand.

Les demi-finales ont lieu le 1 mai prochain.

Notre club a été informé par la Ligue nationale de rugby que le Paris Saint-Germain avait donné une réponse négative, une fois de plus, pour que cette demi-finale se joue au Parc des Princes pourtant libre ce week-end là. Cette situation a pour conséquence que, dans l'hypothèse où le club de Paris recevrait en demi-finale, il devrait aller jouer...en province !

Le prétexte invoqué par le Paris Saint-Germain est toujours le même à savoir les risques pour la pelouse. On veut bien admettre ces « risques » pendant les mois d'hiver, mais pas pour le 1er mai alors que le Paris Saint-Germain ne joue que le 5 mai contre Valenciennes. Le Toulouse Football Club n'a pas eu cette saison ces terribles problèmes de pelouse pour le Stade Toulousain, ni l'Olympique de Marseille pour le RC Toulon, ni les Girondins pour l'Union Bordeaux-Bègles ni le Grenoble Foot 38 pour le CS Bourgoin-Jallieu.

Face à ces refus réitérés, sous les prétextes les plus divers (pelouse, montant des locations...) nous ne pouvons que constater ce manque de solidarité et d'amitié alors que nous sommes les deux clubs phares de Paris. Et cela nous navre profondément.

Aujourd'hui le Paris Saint-Germain a confirmé son refus en réponse à notre lettre de vendredi dernier. Mais nous espérons malgré tout que le Paris Saint-Germain revienne sur sa décision et permette que se joue au Parc des Princes cette éventuelle demi-finale de Coupe d'Europe de rugby.

Nous ne sommes pas des pestiférés.»


léquipe.fr
Biz Markie
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Foot - Coupe
Paris sans convaincre

Le Paris-SG s'est imposé sur la plus petite des marges à Vesoul. (EQ)

Le Paris-SG voulait profiter de son déplacement à Vesoul pour renouer avec le succès. Il a rempli sa mission. Sans fioriture (1-0). L'unique but de la rencontre inscrit dès le quart d'heure de jeu par Giuly a dessiné l'esquisse de la révolte souhaitée par son président Robin Leproux. Il est resté sans suite au tableau d'affichage comme dans le jeu développé par Erding et ses équipiers. Jusqu'au bout, les joueurs d'Antoine Kombouaré ont tremblé, à l'image d'une frappe de Djebaïli détournée par Edel à la manière d'un gardien de hand (83e). Ils assurent malgré tout l'essentiel : une qualification pour les quarts de finale de la Coupe de France. Un oasis dans une saison bien terne.

La supériorité technique des Parisiens n'a pas suffi à masquer leur manque de maîtrise contre une formation à la lutte pour ne pas être reléguée en CFA 2. Elle fut criante en fin de match et symbolique de la crise de confiance qui frappe actuellement le club de la capitale. Avec la plupart de ses titulaires habituels (Ceara, Sakho, Sessegnon, Hoarau, Erding...), Paris n'est pas parvenu à reproduire ses vingt premières minutes encourageantes livrées contre Lorient, trois jours plus tôt. A sa décharge, la pelouse synthétique du stade rené-Hologne recouverte par la neige ne l'a pas aidé dans son entreprise. Au moins ne s'est-il pas écroulé sous la pression comme ce fut le cas contre les Merlus (0-3).

Sessegnon expulsé
Ce succès confirme la propension du Paris-SG à s'imposer depuis le début de l'année contre des équipes d'un rang inférieur. Pas de quoi pavoiser, d'autant qu'un geste d'humeur de Sessegnon, expulsé au même titre que Paul (71e), aurait pu lui coûter cher. Après deux défaites consécutives, Hoarau et ses équipiers renouent avec le succès. Une éclaircie dans la grisaille parisienne qui ne peut pas encore occulter leur piètre 15e place en L1. Dans l'attente d'une huitième Coupe de France qui pourrait lui permettre de sauver sa saison, Paris devra confirmer son réveil contre une autre formation de l'Est, Nancy, samedi, en Championnat. - E. T.


Citation
Pas d'incidents à Vesoul
Les supporters parisiens, qui s'étaient déplacés à environ 300 à Vesoul pour assister à la rencontre de Coupe de France face à l'équipe de CFA, n'ont pas posé de problèmes majeurs mardi soir. De source policière, aucun incident n'a été signalé au centre-ville de la préfecture de la Haute-Saône, où quelques fans du PSG, venus par leurs propres moyens (les autres ayant effectué le voyage en bus) avaient arpenté les rues quelques heures avant le coup d'envoi.

Au stade René-Hologne, où environ 150 membres des forces de l'ordre ont été mobilisés, les supporters parisiens ont été répartis dans deux secteurs assez éloignés l'un de l'autre, en raison des tensions récurrentes entre les membres de Boulogne et d'Auteuil. Ceux placés derrière un des buts - où une banderole appelant Colony Capital « à dégager » a été déployée - ont toutefois passé une partie de leur soirée à tenter de faire tomber les grillages de protection, des initiatives vite stoppées par les stadiers et les forces de l'ordre. A.B (à Vesoul)

lequipe.fr
SoFly
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Communiqué du club

Communiqué | 09/02/10 | 19:20

Suite au communiqué adressé ce jour par le Stade Francais Paris, le Paris Saint-Germain et la SESE souhaitent préciser certains points.

UNE POLEMIQUE TOTALEMENT INUTILE ET MALVENUE
Suite au communiqué du Stade Français Paris faisant part de son mécontentement de ne pouvoir être accueilli le 1er ou le 2 mai 2010 au Parc des Princes pour son éventuelle demi-finale de Coupe d’Europe, le PSG et la SESE (société exploitant le Parc des Princes) tiennent à préciser que la seule et unique raison de ce refus est le délai trop court entre ce match et celui qui opposera le PSG à Valenciennes le 5 mai 2010.

Ce refus a été indiqué à la LNR et motivé par les préconisations d'utilisation de la pelouse du Parc qui aura été replaquée quelques semaines avant. Ce travail nécessitant un laps de temps suffisant entre deux événements afin de permettre à la nouvelle pelouse de s'enraciner correctement.

Il ne s’agit nullement de refus répétés, puisque nous souhaitions accueillir le Stade Français Paris le 10 mai 2009 pour son match contre Biarritz. Cette proposition ayant été finalement déclinée par le Stade Français Paris.

La comparaison avec d’autres stades ayant accueilli des matches de football et de rugby est sans doute destinée à marquer les esprits, cependant, il est totalement faux d’indiquer que le Toulouse Football Club n’a pas eu de terribles problèmes de pelouse cette saison pour un grand nombre de ses matches, dont celui contre le PSG.

Le Paris Saint-Germain a toujours entretenu des relations très amicales avec le Stade Français Paris. La présence quotidienne de ses joueurs et de son staff dans les différents espaces du Parc des Princes nous permettant d'affirmer que nous ne les considérons pas comme des pestiférés.

Il apparaît, au final que cette volonté de polémiquer de la part du Stade Français Paris est totalement inutile et malvenue.

PSG.FR
Biz Markie
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Leproux : «On veut la gagner»

Les récents coups de gueule de Robin Leproux, le président du Paris SG, ont semble-t-il porté. Mardi soir, le dirigeant parisien s'est dit satisfait et soulagé par la qualification pour les quarts de finale obtenue à Vesoul (1-0).

«Robin Leproux, cette victoire était importante pour le PSG...
Oui, l'essentiel est acquis. Nous avions une obligation de résultat, surtout quand on connaissait le résultat de Quévilly, qui a éliminé un club pro. Mais ce match s'est joué dans des conditions très difficiles, et qui n'étaient pas adaptées à la pratique du football de haut niveau. Sur un tel terrain, synthétique et enneigé, il était presque impossible de développer du jeu. Et je craignais pour l'intégrité physique de mes joueurs.

Qu'attendez-vous de ce résultat ?
Il va redonner de la confiance au groupe avant le match de samedi à Nancy. Cette victoire est importante car elle nous permet de capitaliser afin de gagner des matches en championnat. Bien sûr, il faudra faire plus pour retrouver le standing et l'honneur du Paris SG, mais l'essentiel était de gagner. Cette Coupe de France, on veut la gagner...

Et surtout, le Paris-SG n'avait plus gagné depuis longtemps (Ndlr : la dernière victoire remontait au 24 janvier contre Evian-Thon en Coupe de France, 3-1)...
Oui, et c'est pour cela qu'une qualification en quart de finale est importante. Le contexte n'était pas facile ces derniers jours. Je tiens aussi à dire que les supporters du PSG ont eu un comportement responsable.

Que pensez-vous de l'expulsion de Stéphane Sessegnon, qui a eu une mauvaise réaction après une faute d'un joueur vésulien ?
Ce n'est pas acceptable et je ne veux pas la justifier. Mais je crois qu'il a eu peur sur la faute de son adversaire, qui aurait pu lui faire très mal. Mais je ne veux pas défendre son geste.

Vos récents messages ont donc eu un effet positif ?
Mais il y a eu beaucoup de messages ces derniers jours ! De moi, mais aussi d'Antoine Kombouaré, des joueurs entre eux. Le groupe attendait sans doute cela, afin d'entamer la fin de saison autrement. Les joueurs ont été courageux, surtout dans le contexte de ce soir. On s'est dit des choses importantes, franches, et parfois dures...»

Recueillis par Alexis BILLEBAULT (à Vesoul)

lequipe.fr
Hari
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Paris assure le minimum à Vesoul

Les Parisiens se sont qualifiés sans brio pour les quarts de finale. Expulsé, Sessegnon ne pourra pas jouer à Nancy samedi.

Cette victoire sur Vesoul (1-0) ne nous apprend pas grand-chose sur le PSG mais beaucoup sur les terrains synthétiques. Décrite comme l’avenir du football, cette surface s’annonce en fait comme sa mort. Hier, elle a obligé à un spectacle affligeant entre deux équipes qui n’ont guère pu développer leur jeu.

« Je ne comprends absolument pas comment on peut faire jouer un 8e de finale sur un terrain pareil », s’agace Robin Leproux. L’essentiel est ailleurs pour Paris : il s’invite en quart de finale de la Coupe de France. Et, à deux marches du Stade de France, il aurait tort de se priver d’une coupe qui enivre le quotidien de ceux qui ratent leur saison.« Un peu, oui, qu’on veut la gagner ! » lâche le président, soulagé du comportement du PSG.
Hier, en Coupe de France, il y avait un couillon et Paris s’honore de ne pas être celui-là. C’est tombé sur Rennes, battu à Quevilly. Alors le PSG, dans son double bonheur la qualification et l’absence de ridicule jubile. Un peu. « Ce succès permet de retrouver le sourire, de la joie dans le vestiaire, souffle Antoine Kombouaré. Mais je n’étais pas inquiet avant le match parce que j’ai une grande confiance en mes joueurs. Il faut juste qu’ils se lâchent parce que c’était tendu. »
Hormis ses supporteurs, une nouvelle fois au bord de la crise de nerfs « dans un stade qui n’était pas non plus fait pour les accueillir » (ils ont passé le match à essayer d’envahir le terrain), l’équipe de la capitale se remet provisoirement dans le sens de la marche. Si cette victoire agit, ce sera sur le moral. « On va pouvoir se décontracter et aborder le déplacement à Nancy avec l’exigence que j’ai demandée aux joueurs », appuie Leproux. Pour le reste, il n’y a aucun enseignement. « Il en faut plus pour retrouver l’honneur et le standing du club », confirme le président parisien.
Aucun enseignement mais le constat que Stéphane Sessegnon, victime d’agressions multiples, ne sait toujours pas contrôler ses nerfs. Suspendu trois matchs la saison dernière pour une tentative de coup de tête sur un Stéphanois, expulsé en début de championnat à Monaco, le Béninois a une nouvelle fois vu rouge. Comme si l’effectif parisien ne pouvait aborder ses rencontres avec son effectif complet.
Après les suspensions de Camara à Lyon et de Sakho devant Lorient, le milieu manquera Nancy, samedi. « C’est inacceptable, on ne peut justifier sa réaction même si c’est un réflexe », glisse Leproux. Même quand Paris retrouve un petit coin de soleil, les nuages ne sont pas loin.

DOMINIQUE SÉVÉRAC


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Les supporteurs toujours amers

« Colony dégagez ! » Les 250 supporteurs parisiens présents hier soir à Vesoul se sont d’abord manifestés en exposant cette large banderole censée maintenir la pression sur l’actionnaire du club. Un message rendu anecdotique par leur comportement pendant toute la partie. Parqués à ras du sol, derrière une piste d’athlétisme, ils n’ont quasiment rien vu du match.
Et se sont occupés autrement, en essayant inlassablement d’abattre le grillage qui les séparait du terrain. Les stewards du club, mollement soutenus par les forces de l’ordre, ont passé leur temps à jouer au chat et à la souris avec les supporteurs. De nombreux pétards ont été lancés et, malgré certains comportements inadmissibles, aucune interpellation n’a eu lieu. A la fin du match, Erding et Sakho se sont dirigés vers les supporteurs pour leur offrir leur maillot. Face aux insultes, ils ont rebroussé chemin, leur maillot sous le bras.


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Encore expulsé, Sessegnon est incorrigible

En alignant quasiment son équipe-type dans un schéma classique, Antoine Kombouaré a pris ce match au sérieux. La seule grosse surprise est venue de l’absence d’Armand remplacé couloir gauche par Ceara. Pelouse synthétique oblige, les Parisiens sont restés prudents, privilégiant le jeu à terre. Le niveau est resté faible, et face à de valeureux amateurs, Paris a terriblement souffert en fin de match.

6 EDEL Il a sauvé son camp en s’imposant devant Djebaïli à 6 mètres de sa ligne (82e). Une prestation assurée malgré des appuis incertains et un ballon glissant.

4 JALLET Prudent, il n’a quasiment jamais passé la ligne médiane et s’est concentré sur son placement défensif. 5CAMARA Promu capitaine, ses appuis ont paru hésitants. Pris de vitesse en début de match, il a ensuite fait parler sa puissance.

5,5 SAKHO Plus à l’aise que Camara sur cette surface glissante, il n’a pas lâché Etamé, interceptant quelques ballons et s’appliquant dans les relances. Averti à la 66e.

4 CEARA A un poste de latéral gauche inhabituel, il n’a apporté aucun soutien offensif à Sessegnon et s’est contenté de rester bien en place.

5,5 GIULY Bien lancé par Sessegnon, il a ouvert le score d’un plat du pied plein de sang-froid. Il a démontré une réelle volonté de bien faire mais ses passes sont restées trop imprécises. Remplacé par Chantôme (80e).

5 NGOYI Trop lent, il a raté la première grosse occasion du match (8e). Plutôt appliqué, il a tenté d’intercepter un maximum de ballon, montrant épisodiquement une belle habileté avec le ballon.

5 CLEMENT Une passe en retrait à Edel aurait pû coûter cher (68e). En l’absence de Makelele, il est censé remettre un peu d’ordre avant de lancer les offensives. Mais devant lui, tout a semblé désorganisé et il a rarement joué juste.

2 SESSEGNON Une nouvelle fois exclu pour un geste déplacé. Le Béninois a montré une image terne malgré une passe décisive pour Giuly, seul point positif d’un match raté.

4 HOARAU Il a eu beaucoup de mal à se situer et a souvent tarder à soutenir Erding en attaque. Jouer avec de longs compas sur une patinoire n’est pas chose facile. Il ne s’est pas blessé, c’est une bonne nouvelle. Remplacé par Sankharé (75e) averti dix minutes plus tard.

5,5 ERDING Quelles que soient les conditions de jeu, sa hargne ne faiblit pas. Volontaire et pressant, il doit servir d’exemple à ses partenaires mais sa gourmandise est un défaut qu’il doit vite corriger. Remplacé par Maurice (88e).

A Vesoul, le capitaine Mickaël Maire est exemplaire et entraîne une équipe pleine de coeur qui a mieux terminé la partie physiquement que le PSG...

7 LEDENTU L’arbitre a pris les décisions qui s’imposaient.

PAR LAURENT PERRIN



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Zoumana Camara : « On a fait le boulot »

Capitaine d’un soir, Zoumana Camara est le seul joueur parisien qui a daigné s’exprimer après le match. D’un ton calme, il analyse cette victoire, sans lui accorder une importance exagérée.

Vu le contexte, cette victoire suffit-elle à retrouver le sourire ?

Zoumana Camara. C’est un contexte difficile. En championnat, on ne va pas très bien alors un bon parcours en coupe peut nous redonner une certaine confiance. Jouer sur un terrain synthétique, avec de la neige, ce n’était pas évident. Mais on a fait le boulot et on retiendra juste la qualification.

La mauvaise qualité du match est-elle uniquement due à la pelouse ?

Il y a les conditions, il y a le fait qu’on doute un peu… Tout ça réuni fait qu’il ne fallait pas s’attendre à un grand match de notre part. Ce qui compte en coupe, c’est la qualification et, si on passe le prochain tour, on ne se souviendra pas de ce match.

Stéphane Sessegnon s’est encore fait expulser, est-il incorrigible ?

Ce sont des choses qui arrivent. Il a pris beaucoup de coups et quelquefois, ça pète ! Les adversaires le savent le provoquent. A lui de garder son sang-froid et aux arbitres d’essayer de le protéger. Il va nous manquer à Nancy, on a besoin de lui.

Ce match peut-il vous redonner un peu de confiance ?

Bien sûr ! On est en quart de finale de Coupe de France, il faut savourer. Ça donne un bon bol d’air. On sent qu’on est perfectibles, mais c’est normal. Ce genre de match où tout le monde est solidaire et se bat nous permettra de retrouver confiance.

La Coupe de France est-elle le seul moyen pour le PSG de sauver sa saison ?

C’est un des moyens de sauver la saison. Il est évident qu’en championnat, ça va être difficile de remonter très haut. Cette coupe est un vrai objectif.

Que pensez-vous de l’intervention de Robin Leproux devant les joueurs lundi ?

C’est normal qu’il monte au créneau vu la situation. A un moment donné, il faut tirer la sonnette d’alarme. Je pense que la prise de conscience, on l’avait déjà. Mais parfois, ça se goupille mal et on ne sait pas pourquoi. Sur certains matchs, on a l’impression que ça peut basculer du bon côté et ça va du mauvais. Mais il faut savoir forcer les choses, continuer à travailler, être courageux. Il y aura des jours meilleurs.

PROPOS RECUEILLIS PAR LAURENT PERRIN


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Les supporteurs maintiennent la pression

« Colony, dégagez ». La soixantaine de supporteurs parisiens présents hier soir à Vesoul ont maintenu la pression sur l’actionnaire du PSG en déployant une banderole au-dessus de leur grillage. S’ils ont tout fait pour que leur message soit visible, eux, en revanche, n’ont rien vu du match. Parqués à ras du sol derrière une piste d’athlétisme, leur champ de vision était quasiment nul.
Ils se sont donc occupés autrement… Précédés par leur réputation, les Ultras de la capitale étaient attendus par les forces de l’ordre à la gare de Vesoul et à l’entrée de la ville. Encadrés par une dizaine de stewards, ils sont entrés dans le stade une heure avant le coup d’envoi. Les représentants des tribunes Auteuil et Boulogne, en conflit depuis plusieurs semaines, étaient séparés. Mais les membres les plus virulents des deux kops n’avaient pas fait le déplacement en Franche-Comté, certains se réservant pour le déplacement à Nancy, samedi. Avec l’apport des nombreux représentants des clubs de supporteurs du Grand Est, près de deux cents personnes soutenaient le PSG hier soir à Vesoul. Pendant toute la première mi-temps, les supporteurs ont essayé d’abattre le grillage qui les séparait du terrain.

Cinq minutes avant le début de la partie, les mêmes poussaient déjà, en rythme et en chantant, les grilles de protection. Constatant la fragilité de l’édifice, ils ont alors tout tenté pour le faire plier, jouant au chat et à la souris avec les stewards. L’arrivée face à eux de douze CRS n’a pas calmé les esprits. Il faudra ensuite attendre la mi-temps pour voir d’autres forces de police (160 personnes étaient mobilisées) se coller au grillage et accepter le face-à-face avec les Parisiens. La situation, parfois très tendue en cours de seconde période, n’a pas dégénéré pendant la rencontre. Il n’y a pas eu la moindre interpellation.

L.P.



Citation
PSG Express

Hier. Vesoul (CFA) - PSG, 0-1.
Aujourd’hui. Entraînement à 11 h 30 au camp des Loges.
Suspendu. Sessegnon à Nancy.
Infirmerie. Coupet (convalescent).
Rendez-vous. Nancy-PSG, 24e journée de L1, samedi 13 février à 19 heures au stade Marcel-Picot (Foot+).


leparisien.fr
11G
Citation
Match PSG-OM: les supporteurs de Marseille limités à 1.500

PARIS — Le nombre des supporteurs de l'Olympique de Marseille autorisés à se rendre au Parc des Princes pour la rencontre de Ligue 1 qui opposera l'OM au PSG, le 28 février, "sera limité à 1.500", a-t-on appris mercredi au ministère de l'Intérieur.
Cette décision a été annoncée à l'issue d'une réunion, présidée par le directeur du cabinet de Brice Hortefeux, consacrée à la sécurité de ce match, en présence notamment du préfet de police, du préfet de la région Paca et des présidents des deux clubs.
Au cours de cette réunion, les services de l'Etat ont fait connaître que, "pour des raisons de sécurité et d'ordre public, le nombre de supporters de l'OM qui serait admis au Parc des Princes serait limité à 1.500", selon un communiqué publié à l'issue.
De même, "il a été décidé que serait mis en place un dispositif de sécurité renforcé pour l'accompagnement et le suivi des supporters de l'OM pendant toute la durée des trajets".
"Seuls les supporters utilisant les moyens de transport encadrés par ce dispositif pourront avoir accès au Parc des Princes", précise encore l'Intérieur.


AFP
Orton
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Foot-L1-PSG
Une rencontre Kombouaré-supporters

L'entraîneur du Paris SG Antoine Kombouaré a reçu durant près d'une heure, mardi au centre d'entraînement du club, onze représentants des groupes de supporters du virage Auteuil, venus exprimer «leur désarroi et leur énorme déception», selon le technicien parisien.

«C'était à mon initiative, a expliqué Kombouaré. Ce matin, des supporters nous attendaient (au retour de l'équipe de Vesoul, ndlr). Ils voulaient discuter, dialoguer mais il était 5 heures du matin et on était tous fatigués. Je les ai invités à venir cet après-midi. Ils ont fait passer un message: ils ne sont pas contents des résultats. Ils ont exprimé leur désarroi, leur énorme déception et aujourd'hui leurs critiques sont justifiées.»
Kombouaré avait également un message

Kombouaré a profité de ce rendez-vous pour faire également passer son message aux supporters. S'il estime que les critiques sont «normales», elles ne doivent pas se manifester sous la forme «d'insultes ou de violences, cela n'a jamais mené à rien». «J'ai surtout insisté sur le respect. Ils sont très mécontents, c'est légitime mais qu'ils sachent bien que, moi le premier, le président, les joueurs, tout le club, nous sommes mécontents. 15e (le classement du PSG en L1, ndlr), c'est inacceptable.»

Mardi, lors du 8e de finale de la Coupe de France remporté 1-0 par le PSG contre Vesoul (CFA), les supporters parisiens ont une nouvelle fois manifesté leur colère à l'égard de l'actionnaire du club, Colony Capital, et copieusement insulté les joueurs à l'issue du match. Cette attitude est devenue récurrente depuis l'enchaînement de résultats catastrophiques du PSG, qui reste sur quatre défaites d'affilée en championnat. - Avec C. Mi. et AFP


L'équipe.fr
sylvain
Le Parisien

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PSG : les joueurs agressés par des supporteurs à leur retour de Vesoul


La victoire parisienne à Vesoul, mardi soir en Coupe de France (0-1), n'a pas suffi à apaiser les tensions au PSG. Les joueurs parisiens ont en effet eu une fin de soirée agitée à leur retour de Haute-Saône, vers 5 heures du matin mercredi.



Bus de joueurs et bus de supporteurs étant arrivés au même moment à Paris, une discussion entre les deux parties s'est engagée. Mais pris à partie et insultés par des supporteurs, certains joueurs parisiens auraient répondu et la situation se serait alors envenimée, nécessitant l'intervention de la Brigade anti-criminalité (BAC).

Mercredi après-midi après le décrassage, une réunion de près d'une heure s'est tenue au Camp des Loges entre onze représentants des groupes de supporteurs du virage Auteuil, quelques joueurs, et Antoine Kombouaré. «C'était à mon initiative, a ensuite expliqué l'entraîneur du PSG. Ce matin, des supporteurs nous attendaient. Ils voulaient discuter, dialoguer mais il était 5 heures du matin et on était tous fatigués. Je les ai invités à venir cet après-midi. Ils ont fait passer un message: ils ne sont pas contents des résultats. Ils ont exprimé leur désarroi, leur énorme déception et aujourd'hui leurs critiques sont justifiées.»

Kombouaré : « Ils peuvent conspuer, siffler mais il ne faut ni insultes ni violence »

«Moi aussi, j'ai fait passer un message: les critiques sont là, elles sont tout à fait normales, les supporteurs peuvent manifester leur mécontentement de différentes manières. Ils peuvent conspuer, ils peuvent siffler mais il ne faut ni insultes ni violence, cela n'a jamais mené à rien», a ajouté l'entraîneur parisien.

A Vesoul mardi soir, une partie des supporteurs parisiens avaient déployé une banderole qui s'en prenait à l'actionnaire majoritaire du club ("Colony Dégagez") et avaient tenté de faire plier le grillage qui les séparaient de la piste d'athlétisme du stade René-Hologne. A la fin de la rencontre, Erding et Sakho, qui souhaitaient donner leur maillot aux supporteurs, s'étaient fait rembarrer par ces derniers.

«J'ai surtout insisté sur le respect, conclu Antoine Kombouaré. Ils sont très mécontents, c'est légitime mais qu'ils sachent bien que, moi le premier, le président, les joueurs, tout le club, nous sommes mécontents. 15e (Ndlr, le classement du PSG en L1), c'est inacceptable.»
B_s
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Paris : les coulisses de la crise

Depuis la déroute (0-3) contre Lorient samedi au Parc des Princes, le PSG évolue dans un climat extrêmement tendu. La qualification, mardi, pour les quarts de finale de la Coupe de France à Vesoul (0-1) n’a rien changé. Retour sur trois folles journées.

Lundi soir : réunion vérité entre joueurs
Pendant environ une heure dans une salle de leur hôtel de Besançon, les joueurs parisiens se retrouvent entre eux.
Ils reviennent sur leur dramatique début d’année 2010. Makelele, Camara, Traoré, Erding ou Luyindula, entre autres, s’expriment. « On s’est dit les choses franchement », raconte l’un d’eux. A savoir : la 15e place en L 1 est inadmissible, remonter au classement est indispensable, cela passe par mieux défendre ensemble et faire davantage d’efforts les uns pour les autres.

Mardi : tensions et partie de cache-cache avec les supporteurs
Malgré leur victoire à Vesoul, les Parisiens se font insulter et sont les cibles des crachats de leurs fans à la fin du match. Quand la délégation parisienne arrive au Parc des Princes au petit matin après quatre heures de route, elle se retrouve nez à nez avec le car de trois associations (Supras, Authentiks et Grinta). Pour éviter cette rencontre imprévue, le bus du PSG repart aussitôt et stationne plus loin quelques minutes, le temps de prévenir la police. Plusieurs voitures de la BAC se rendent rapidement sur place. Protégé, le bus parisien revient devant le Parc et débarque ses passagers. Là, les ultras, encore présents, invectivent et insultent à nouveau les joueurs, notamment Mamadou Sakho ph34r.gif . Antoine Kombouaré propose alors aux fans de discuter l’après-midi au camp des Loges.

Hier : conciliation au camp des Loges
Vers 17 h 30, après l’entraînement, Antoine Kombouaré et Claude Makelele reçoivent onze représentants des associations parisiennes. Les débats durent près de 45 minutes, sans agressivité, même si, parfois, le ton monte. Les supporteurs s’en prennent à nouveau à Sakho, qui aurait été vu en boîte de nuit samedi dernier après la déroute des siens face à Lorient. « Je comprends que les supporteurs ne soient pas contents mais je leur ai demandé d’être respectueux », indique Antoine Kombouaré. Les ultras parisiens annoncent, eux, qu’il n’y aurait plus d’encouragements pour les Parisiens à partir du match de Toulouse (le 20 février). Et menacent d’actions plus violentes si les mauvais résultats perdurent.


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PSG-OM : la pilule ne passe pas

Brice Hortefeux n’a pas tenu ses engagements. Alors que, le 3 novembre 2009, le ministère de l’Intérieur avait acté un principe de réciprocité concernant les déplacements de supporteurs 1 000 Parisiens au Vélodrome au match aller, 1 000 Marseillais au Parc au retour , il a fait volte-face hier. Ainsi, 1 500 fans de l’OM sont autorisés à assister au PSG - Marseille du 28 février.
Cette décision a ponctué une réunion présidée par Michel Bart, le directeur du cabinet du ministre, en présence notamment du préfet de police, du préfet de la région Paca et des présidents des deux clubs. A Paris, la pilule ne passe pas et un sentiment de trahison domine. Robin Leproux, fulmine et ses supporteurs vont demander à être reçus par la préfecture de police ou le ministère.

Un supporteur de l’Olympique de Marseille, entendu depuis lundi à Marseille pour sa participation aux échauffourées qui ont suivi l’annulation de la rencontre OM - PSG le 25 octobre pour cause de grippe A, était encore en garde à vue hier.
Ce Varois de 25 ans aurait participé à l’agression d’un supporteur parisien qui avait été renversé par une voiture.


Leparisien
Hari
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A. Kombouaré : « Gagner leur soutien »

Ce matin au retour de Vesoul, des supporters ont attendu le bus du groupe professionnel au Parc des Princes. A l'initiative de l'entraîneur, ces supporters mécontents ont été conviés à venir au Camp des Loges pour échanger, en toute franchise.

Antoine Kombouaré (Entraîneur du PSG)
« J'ai voulu entendre ce qu'ils avaient à nous dire et de mon côté je leur ai donné mon point de vue. Nous comprenons forcément leur mécontentement, il est légitime. Mais il faut qu'ils sachent bien que tout le Club est mécontent de cette situation, les dirigeants, les joueurs et moi le premier. Les supporters peuvent évidemment exprimer leur frustration, leur déception. Mais j'ai demandé à ce que ces échanges se fassent sans insulte, ni violence. On peut être déçu mais il faut être respectueux. La violence n'a jamais mené à rien, il ne faut pas en arriver là, c'est aussi le message que j'ai fait passé cette après-midi. Le dialogue a toujours été possible. C'est à nous d'aller re-gagner le soutien des supporters, ça passera par des victoires. »

Claude Makelele, capitaine du PSG, a également participé à cette rencontre.


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Par ailleurs, le club tient à préciser qu'il n'y a pas eu d'attaque du bus des joueurs comme certains medias ont pu le sous entendre, mais simplement un début de discussion franche entre le groupe professionnel du psg et certains de ses supporters, déçus par les résultats actuels du club. Un échange qui s'est donc prolongé ce mercredi au Camp des Loges.


PSG.fr
Nicolcho
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Le clasico sans Sakho ni Sessegnon ?

Le Paris-SG pourrait être privé de deux de ses titulaires pour la réception de l'Olympique de Marseille, le 28 février. Le défenseur Mamadou Sakho était sous le coup d'un match de suspension avec sursis avant la rencontre de Coupe de France mardi face à Vesoul (1-0) en Coupe de France. Et comme l'international Espoirs a écopé d'un carton, son sursis risque fort de sauter. Son cas sera étudié jeudi prochain.

L'autre joueur du PSG dans le collimateur de la commission de discipline n'est autre que Stéphane Sessegnon. Le meneur de jeu a été expulsé contre Vesoul pour un mauvais geste et il purgera son match de suspension automatique samedi contre Nancy en Championnat. Mais comme le Béninois est un récidiviste, il risque de prendre deux matches. S'il est prévu qu'il joue le 20 contre Toulouse, il pourrait manquer le clasico le week-end suivant.


L'équipe.fr
Nicolcho
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Paris veut capitaliser

A Vesoul (1-0), les Parisiens ont souffert, mais ils ont au moins stoppé une spirale négative. Le PSG se raccroche à tout, en ce moment.

Dans trois jours à Nancy, Antoine Kombouaré saura vraiment si l'escapade vésulienne de mardi soir aura servi à quelque chose. Dans le quotidien gris foncé du club de la capitale, une victoire - même étriquée - face au seizième du groupe A de CFA a une valeur inestimable. Dans les entrailles du stade René-Hologne, les intervenants parisiens n'ont pourtant pas versé dans l'euphorie et la démagogie. Il était plutôt question de « soulagement » et de « devoir accompli » pour Antoine Kombouaré.

Le temps d'une froide soirée haut-saônoise, le Paris-SG, escorté de quatre défaites consécutives en Ligue 1 et d'une quinzième qui fait mauvais genre, a redécouvert les plaisirs simples. Depuis le début de l'année, il ne bat que des équipes amateurs en Coupe de France, et Robin Leproux, son président, admet qu'il « faudra faire plus. » Même si aujourd'hui la doyenne des compétitions représente pour le PSG la meilleure chance de retrouver l'Europe la saison prochaine, le dirigeant parisien sait pertinemment que le Championnat reste sa principale vitrine. « Moi, je m'attendais à un traquenard, et je suis satisfait de la prestation de l'équipe », insistait Antoine Kombouaré, en dressant l'inventaire des obstacles imposés à ses joueurs : « un adversaire survolté et un terrain synthétique qui nivelle les valeurs». « C'était un vrai test, et je n'ai jamais eu peur. J'ai confiance en eux. »

Un maximum de réalisme

Il y a une semaine pourtant, l'entraîneur parisien avait vu chez certains d'entre eux « des tire au flanc. » Après la qualification pour les quarts de finale de la Coupe de France, Kombouaré évoquait « une présence dans les duels » et de « la joie dans le vestiaire. » Mais si le Paris-SG se raccroche à ce résultat pour y puiser un peu d'optimisme et de fraîcheur, la prestation qu'il a livrée dans des conditions certes difficiles n'a vraiment rien de rassurante. Il a surtout fait preuve de beaucoup de réalisme, puisque Giuly a profité d'une des très rares occasions de la soirée pour offrir la qualification au septuple vainqueur de la Coupe de France. « Contre Monaco (0-1) et à Lyon (1-2), nous avions eu des occasions et fait de bons matches. Et contre Lorient (0-3), il y avait eu vingt bonnes premières minutes et Hoarau s'était vu refuser un but valable », rappelait Kombouaré.

Sa défense, remaniée pour l'occasion a parfois eu du mal à contenir les assauts plus ou moins désordonnés d'un adversaire privé d'une prolongation par Edel, auteur d'une sortie décisive face à Djebaïli à huit minutes de la fin. « Maintenant, j'espère que cette qualification va permettre au groupe de se lâcher. » Et à Nancy, le PSG devra se débrouiller sans Sessegnon, expulsé à cause d'une mauvaise réaction après une faute de Paul. « Je ne suis pas content de son geste, mais il a eu peur», tempérait Kombouaré


L'équipe.fr
P.O.M.
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Sakho gifle un journaliste du Parisien.

Le défenseur du Paris SG Mamadou Sakho a giflé jeudi un journaliste du quotidien Le Parisien au centre d'entraînement du club, a-t-on appris auprès du journaliste lui-même et de témoins. "Sakho s'est levé, il m'a insulté en me traitant de +fils de pute+ et m'a mis une claque", a dit le journaliste qui a souhaité garder l'anonymat, et qui compte porter plainte. Il a ensuite reçu les excuses du président et de l'entraîneur du PSG, Robin Leproux et Antoine Kombouaré. Le joueur reprochait au journaliste d'avoir écrit qu'il était sorti en discothèque samedi, à la suite de la défaite à domicile face à Lorient (3-0).


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