PSG : Ceará ne craint pas la concurrence

Son professionnalisme, sa régularité et sa discrétion en font un des joueurs les plus appréciés au club. Ses coéquipiers le surnomment d’ailleurs Amigo. Mais en ce début de saison, Ceará doit certainement se poser quelques questions. Alors qu’il ne lui reste plus qu’un an de contrat, le PSG vient en effet de recruter un autre latéral droit en la personne de Christophe Jallet.

Officiellement, l’ex-Lorientais a été recruté pour jouer les doublures du Brésilien. La saison dernière, Ceará, faute de remplaçant, avait en effet été contraint d’enchaîner presque tous les matchs. Et lorsqu’il était blessé, c’est Sammy Traoré, défenseur central de métier, qui assurait l’intérim. Le club se devait donc de doubler ce poste, et le profil de Jallet, qui peut aussi dépanner dans l’axe et à gauche, s’est révélé idéal.
Sauf que ce dernier n’entend pas se contenter d’une place de numéro deux. Il a répété à maintes reprises qu’il se battrait pour devenir titulaire. Samedi soir, lors du premier match amical de la saison contre Pontivy (CFA, victoire 2-0), Jallet a d’ailleurs livré une prestation honorable et offert une passe décisive à Boli.

Il négocie une prolongation de contrat

Dans l’entourage de Ceará, on reste serein, assurant que le poste de titulaire ne lui appartient pas et que la concurrence ne lui fait pas peur. Arrivé en septembre 2007 comme doublure de Bernard Mendy, il lui avait même « piqué » sa place. « Il continuera à travailler aussi dur sans rien revendiquer », confie un proche.
Seule certitude : le Brésilien entend accomplir sa dernière année de contrat au PSG, son agent n’ayant démarché aucun autre club. « Mon souhait est de rester à Paris, déclarait ainsi Ceará en fin de saison dernière.
J’aime ce club et ses supporteurs. » Il espère donc que les discussions concernant sa prolongation aboutissent enfin. Entamées en février, elles avaient buté sur un différend salarial, Paris ne lui ayant proposé qu’un peu moins de 100 000 €, une offre jugée peu satisfaisante par le joueur.
La semaine prochaine, Ceará et son représentant devraient à nouveau rencontrer les dirigeants du PSG afin de relancer les négociations. Mais après avoir réussi à prolonger Sessegnon et Hoarau avec à la clé une substantielle revalorisation salariale, il n’est pas certain que le club parisien consente encore à faire d’autres efforts.

Deuxième test pour le PSG contre Nantes

Pour cloturer son stage breton, le PSG dispute mardi 14 juillet (19 heures) à Saint-Dolay (Morbihan) son deuxième match amical contre Nantes (L2). Samedi pour leur première sortie de l'été face à Pontivy (CFA), les Parisiens s'étaient imposés sans mal grâce à des buts de Giuly et Boli (2-0).

Face aux Canaris, Antoine Kombouaré alignera de nouveau deux équipes totalement différentes lors de chaque mi-temps.

« La priorité est de travailler physiquement », précise l'entraîneur parisien qui multiplie pourtant les exercices tactiques chaque matin sur la pelouse de Sarzeau.

Pour cette deuxième rencontre d'avant-saison, le PSG pourrait finalement peut-être compter sur Hoarau et Erding. Préservés depuis le début du stage en raison de blessures, les deux attaquants ont désormais repris l'entraînement collectif tout comme Rothen malgré son arrivée tardive pour cause de mis à pied. « On fera un point après l'entraînement de mardi matin », explique Kombouaré qui ne compte prendre aucun risque.

Sessegnon reprend en solo...

Stéphane Sessegnon est de retour. Le milieu de terrain parisien, qui a prolongé d’un an son contrat (il est désormais lié au PSG jusqu’en 2013), a repris le chemin de l’entraînement hier matin. Pas à Port-Crouesty (Morbihan), où ses partenaires poursuivent leur stage, mais au camp des Loges, à Saint-Germain-en-Laye, avec l’équipe réserve qui reprenait hier.
Antoine Kombouaré ne trouvait pas judicieux de le faire venir en Bretagne. Sessegnon a en effet fini sa saison plus tard que les autres en raison de matchs qualificatifs à la Coupe du monde avec sa sélection du Bénin. Ses coéquipiers, qui joueront ce soir contre Nantes, achèveront leur stage demain, puis observeront deux jours de repos.

« On verra si je peux jouer le 8 août »

Ce qui ne sera évidemment pas le cas de Stéphane Sessegnon. C’est donc avec les jeunes de la CFA de Bertrand Reuzeau qu’il a commencé sa préparation. Au programme : footing en forêt et quelques exercices d’étirements et de musculation. L’ex-Manceau restera avec les jeunes du centre de formation jusqu’à samedi, jour où il retrouvera le groupe pro. Ses partenaires regrettent d’ailleurs son absence au stage comme l’a confié hier Sammy Traoré : « Stéphane nous manque, car il met beaucoup d’ambiance dans le vestiaire. C’est un petit plaisantin. »
Un petit plaisantin ravi de reprendre hier. « Même si je suis en retard par rapport à mes coéquipiers et si cela a été dur physiquement, c’était sympa de retrouver l’entraînement, sourit la révélation parisienne de la saison passée avec Guillaume Hoarau. J’espère être prêt le plus vite possible, mais je ne veux pas aller trop vite non plus. Je vais discuter avec le coach et prendre mon temps. On verra si je peux jouer le 8 août. »
Lors de ses discussions avec Sébastien Bazin pour sa venue à Paris, Kombouaré avait demandé expressément au président parisien de conserver Hoarau, Sakho et Sessegnon. Il y a donc fort à parier que l’entraîneur parisien voudra vite compter sur son dynamiteur de jeu.

... et ses coéquipiers font du vélo

Après un entraînement soutenu en matinée, les Parisiens ont cédé au plaisir du VTT hier après-midi. Casque sur la tête, le sourire aux lèvres pour certains, quelques grimaces pour d’autres, ils ont ainsi pédalé pendant une heure et demie sur une distance d’une dizaine de kilomètres. « Presque deux heures sur une selle, ce n’est pas facile », commente Sammy Traoré.
Les organismes ont pourtant été ménagés : toutes les vingt minutes, le cortège, composé de vingt-six joueurs et du staff technique, effectuait des pauses pour boire et souffler un peu. Les premiers à rejoindre l’hôtel : Guillaume Hoarau, Zoumana Camara et Peguy Luyindula, tous trois arrivés avec cinq bonnes minutes d’avance sur leurs coéquipiers. Le dernier à franchir la ligne d’arrivée n’est autre qu’Antoine Kombouaré… gêné semble-t-il par le guidon de son vélo qui avait été mal fixé.

Le PSG confirme contre Nantes



Trois jours après un premier test concluant contre Pontivy (CFA, 2-0), le PSG s'est imposé 2 à 0 devant Nantes (L2) à Saint-Dolay (Morbihan) lors de son deuxième match amical d'avant-saison.

Dans un match joué sur un bon rythme malgré la fatigue consécutive à dix jours intensifs de stage, Paris ne s'est jamais réellement fait peur. Sur un coup franc excentré, Chantôme enroule parfaitement sa frappe. Traoré se jette et effleure suffisamment le ballon pour tromper son ancien partenaire Alonzo (1-0, 21e). Paris insiste et applique consciencieusement les consignes d'Antoine Kombouaré de jouer sur les côtés. Jallet écoute son coach et tente une lointaine frappe excentrée qui passe juste au dessus (37e). Mais c'est finalement dans l'axe que le PSG double la mise. Sur un action rapide initiée par une relance de Coupet, Makelele sert Luyindula en profondeur. L'attaquant parisien décale Kezman qui marque sans opposition (2-0, 38e).

Guillaume Hoarau gêné par ses adducteurs

La deuxième mi-temps permet à Antoine Kombouaré de lancer une toute nouvelle équipe où figurent Hoarau et Rothen. Gêné par ses adducteurs, l'attaquant parisien n'a pourtant repris l'entraînement collectif que dimanche tandis que le milieu est arrivé vendredi soir en Bretagne après avoir été mis à pied une semaine. Pour Hoarau, la reprise a été courte. Visiblement gêné, le Réunionais demande à sortir dès la 62e minute. Pas de quoi déstabiliser une équipe parisienne solide à défaut d'être véritablement dangereuse. Le PSG termine au petit trot une rencontre qui clôt la première partie d'une préparation qui se termine sans pépins. Seule contrariété pour Antoine Kombouaré, Mevlut Erding n'a toujours pas joué une seule minute avec ses nouveaux coéquipiers. L'attaquant turc, qui souffre des adducteurs a désormais deux jours de repos comme tout l'effectif avant la reprise de l'entraînement samedi au Camp des Loges. Avec l'espoir d'enfiler enfin le maillot parisien mercredi à Evry-Bondoufle lors du troisième match amical face aux Grecs de Panthrakikos.

Cette victoire, «c'est bon pour la confiance. Le seul souci c'est la blessure de Guillaume (Hoarau, ndlr). C'est embêtant de prendre du retard avec Mevlut Erding et lui. Mais tout se met en place petit à petit. Ce sera bien quand l'effectif sera au complet», a commenté Antoine Kombouaré, après le match.

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PSG – NANTES : 2-0 (2-0)

Buts : Traoré (21e), Kezman (38e).
Avertissement : PSG : Sakho (45e).

PSG 1ère mi-temps : Coupet : Jallet, Bourillon, Traoré, Sakho – Arnaud, Makelele, Chantôme, Arnaud - Kezman, Luyindula.
PSG 2ème mi-temps : Edel – Ceara, Camara, Baning, Armand – Giuly, Ngoyi, Clément, Rothen – Maurice, Hoarau (Boli, 62e).

Paris s’inquiète pour ses attaquants

C’est avec une deuxième victoire en poche contre Nantes (2-0, buts de Traoré et Kezman), après celle face à Pontivy samedi (2-0), que les Parisiens ont clos leur stage de préparation en Bretagne. Ils retrouveront la capitale aujourd’hui en fin d’après-midi et profiteront enfin de deux jours de repos. « Ils sont cuits », précise Philippe Boindrieux, le directeur général, présent à Saint-Dolay hier soir.
Et pour cause : pendant dix jours, les joueurs n’ont pas chômé. Bilan.

Erding-Hoarau, le fâcheux contretemps. Kombouaré peut se réjouir d’avoir eu sous la main un groupe presque au complet, seul Sessegnon étant absent. « Les objectifs, c’était de bien bosser et de souder le groupe. Ils ont été atteints », signale l’entraîneur. Seule ombre au tableau, mais elle est de taille : la douleur aux adducteurs d’Erding et de Hoarau. Hier soir, le premier était forfait, le second a demandé à sortir au bout d’un quart d’heure de jeu seulement, avouant « une petite douleur ». Le Réunionnais traîne cette blessure depuis le mois de mai. Pendant ces dix jours, ils ont à peine participé aux entraînements collectifs. « C’est embêtant, car ils prennent du retard et je ne peux toujours pas les associer », se désole Kombouaré. En revanche, Jérôme Rothen, quatre jours après la fin de sa mise à pied, a joué quarante-cinq minutes. « Il accumule du temps de jeu. Comme cela, il sera bien préparé s’il doit partir !
» ajoute-t-il.

Kombouaré, un homme à poigne. Les coéquipiers de Makelele ont aussi appris à découvrir leur nouvel entraîneur. « Il nous fait bosser comme des malades », souffle un joueur. Mais la diversité des exercices et son discours ont aussi séduit. « Il aime le travail bien fait, raconte Traoré. Il arrête les séances pour donner des instructions. Il n’a pas encore gueulé. Mais il n’hésitera pas à le faire. On a aussi besoin de ça. » « On appréhendait un peu, car on ne le connaissait pas, ajoute Sylvain Armand. Mais tout s’est vraiment bien passé. On a beaucoup parlé pour définir les objectifs. A Paris, on ne peut pas ne pas jouer le haut du tableau. »

Une ambiance bon enfant. Dans le Morbihan, les Parisiens ont affiché un état d’esprit des plus sereins. A l’hôtel Miramar, un établissement de luxe situé sur la presqu’île de Rhuys où le PSG avait réservé 45 chambres, on a loué leur simplicité. « Il n’y a pas eu de caprice de stars, raconte une femme de chambre. Ils étaient polis et faciles à vivre. » Entre les entraînements, la sieste et la thalassothérapie, les joueurs ont eu peu de temps à consacrer aux loisirs. Leurs seules occupations : la pêche pour Armand il a attrapé une anguille du haut de sa terrasse privative et quelques promenades sur le port. Dimanche, Armand et Bourillon se sont ainsi baladés avec leur famille tandis que Giuly, Clément et Jallet n’ont pu résister au plaisir de s’offrir une glace. Le soir, tous les joueurs se sont retrouvés dans un restaurant pour déguster quelques pizzas.

L'attaque patraque



Satisfait de la deuxième victoire du PSG en amical mardi contre Nantes à Saint-Dolay (2-0), Antoine Kombouaré s'inquiète, en revanche, de l'état de santé de sa paire d'attaquants Hoareau - Erding. Encore en tribunes en raison d'adducteurs récalcitrants, le second n'a pas participé au match, tandis que le premier a demandé à sortir après un quart d'heure de jeu, toujours gêné par «une petite douleur» à l'adducteur de la cuisse gauche.

«On va voir avec le staff médical ce qu'il a exactement, a déclaré l'entraîneur parisien à propos de Guillaume Hoareau. Mais il faut faire avec.» Pendant les dix jours de stage dans le Morbihan, le Réunionais et le Turc ont très peu participé aux entraînements collectifs. «C'est embêtant, car ils prennent du retard et je ne peux toujours pas les associer», a regretté Kombouaré.


Guillaume Hoarau à l'échauffement mardi avant le match contre Nantes. Le Réunionais n'a joué qu'un quart d'heure avant de demander à sortir.

Sylvain Armand, 29 ans, défenseur du PSG, devrait rediscuter avec le club parisien de la prolongation de son contrat. Il souhaite s’engager pour deux années supplémentaires assorties d’une revalorisation salariale refusée jusqu’à présent par ses dirigeants.

Boli ne change pas de « rêve »
15/07/2009 17:41



Revenu d'un prêt au Havre, Yannick Boli (photo Presse-Sports), 21 ans, désire se faire une place au sein du PSG. En stage dans le Golfe du Morbihan avec le club de ses débuts, il a déjà trouvé le chemin des filets, d'une tête prometteuse, contre Pontivy. Entretien.

« Yannick Boli, vous avez disputé les deux premiers matchs amicaux du PSG, face à Pontivy et Nantes. Antoine Kombouaré semble disposé à vous accorder du temps de jeu cette saison...
Nous sommes actuellement en phase de préparation, il est encore trop tôt pour penser aux futurs choix de l'entraîneur. Je ne me pose pas ce genre de question. Je préfère me concentrer sur ma préparation.

Comptez-vous rester au PSG ?
Oui, je n'ai pas changé de rêve. J'aimerais vraiment continuer à jouer pour ce club. Je suis revenu de mon prêt au Havre avec l'intention de convaincre Antoine Kombouaré.

Ecartez-vous l'éventualité d'un prêt ?
Non, je n'exclus pas un prêt. Même si, je le répète, ce n'est pas à l'ordre du jour. Pour l'instant, mon avenir est au Paris Saint-Germain.

En parlant de prêt, cette solution n'a pas été des plus probantes l'année dernière...
Quand j'ai débarqué au Havre, en octobre dernier, l'équipe était déjà en difficulté. Tout ne tournait pas rond. Malgré tout, je sais que ces neuf derniers mois en Normandie vont m'aider à avancer. Ce fut enrichissant d'aller voir ailleurs et de quitter, le temps d'un prêt, mon club formateur.

Avant de rejoindre le HAC, vous ne laissiez pas insensibles les dirigeants du Real Madrid. Y songez-vous encore ?
Non, c'est du passé. Je ne regrette rien. Si j'ai vraiment des qualités, d'autres clubs seront amenés à me contacter dans le futur. En ce moment, je m'attache davantage à progresser et à enchaîner les matchs avec le PSG. »

Propos recueillis par Adrien Pécout

L’embarrassante blessure de Hoarau

Assis à même le sol, le regard tourné vers ses coéquipiers, Guillaume Hoarau a le visage fermé. Hier matin, lors du dernier jour de stage du PSG dans le Morbihan, l’attaquant vedette du club parisien n’a pas participé à l’entraînement. Mardi, à Saint-Dolay, alors que le staff médical l’avait autorisé à jouer le deuxième match amical contre Nantes (2-0), sa douleur à l’adducteur gauche s’est réveillée.
Une blessure vieille de deux mois et qui pourrait l’empêcher d’être opérationnel le 8 août pour l’ouverture du championnat à Montpellier.

Pourquoi est-il encore blessé ? La longue indisponibilité de Hoarau interpelle. Blessé le 2 mai, la veille de PSG - Rennes (défaite 1-0), il avait ensuite été mis au repos pendant plus de trois semaines, ne jouant que trente-quatre minutes contre Monaco (0-0), lors du baisser de rideau de la saison. De retour au camp des Loges le 3 juillet, Hoarau a alors suivi un programme de reprise spécifique. Les voyants étant au vert, le staff médical l’a laissé jouer mardi contre Nantes. Mais au bout d’un quart d’heure, il a demandé à sortir. « La cicatrisation d’une blessure aux adducteurs est toujours compliquée à gérer, explique le docteur Rolland. C’est du cas par cas. Cela peut prendre deux à trois semaines, comme plusieurs mois. »

Pourrait-il être absent le 8 août ? Hoarau doit passer aujourd’hui et demain des examens complémentaires. Une décision sera prise ce week-end. Toutes les options sont possibles : reprise avec un programme allégé, repos ou opération. Il paraît donc difficile qu’il puisse être prêt le 8 août. Plus les jours passent et plus Hoarau prend du retard dans sa préparation. Retard qu’il pourra difficilement rattraper en trois semaines.
Ce contretemps est bien fâcheux pour le club qui comptait sur Hoarau (17 buts en L 1 l’an dernier) pour bien commencer la saison. A noter d’ailleurs que lorsque son attaquant avait été absent en mai, le PSG avait perdu trois de ses quatre matchs. Une inquiétude renforcée par l’indisponibilité de Mevlut Erding. L’ex-Sochalien et nouveau partenaire d’attaque de Hoarau souffre du même mal et pourrait lui aussi rater le début de la saison 2009-2010. « C’est embêtant, avoue Antoine Kombouaré, l’entraîneur. Mais il y a d’autres attaquants comme Peguy (Luyindula) et les jeunes. » On se rassure comme on peut.

Armand : «Je vais prolonger»

Voilà une nouvelle qui devrait ravir tous les supporters du Paris Saint-Germain. Sylvain Armand (Photo Presse-Sports) va prolonger l'aventure au sein du PSG. «C'est une certitude, je vais prolonger jusqu'en 2012 avec le PSG dans les prochains jours. Pour moi, c'est une satisfaction même si cela a été un petit peu dur. J'ai toujours dit que j'étais bien à Paris et que je voulais gagner des titres ici», a-t-il indiqué au micro d'Europe 1.
Des touches avec Lyon, Marseille et la Fiorentina !
Le latéral gauche formé à Nantes a par ailleurs indiqué qu'il avait eu des touches avec d'autres clubs : «J'ai eu des projets intéressants en France avec Lyon ou Marseille et à l'étranger avec la Fiorentina. Je n'ai pas voulu que cela s'ébruite car ma priorité était de rester à Paris car j'y suis bien et que j'aime ce club.»

Foot - L1 - PSG : Ceara et Armand vont prolonger



Après avoir fait signer de nouveaux contrats à Stéphane Sessegnon et Guillaume Hoarau, le Paris-SG va prolonger les bails de Sylvain Armand et de Ceara.

Selon L'Equipe, le latéral gauche restera une saison de plus au club, jusqu'en juin 2012. Mais il toucherait le même salaire selon Le Parisien (150 000 euros par mois).

De son côté, le latéral droit brésilien, à qui il ne reste qu'un an de contrat, devrait prolonger de deux ans. Touchant actuellement 80 000 euros par mois, il émargerait à plus de 110 000. Les deux joueurs ont rendez-vous en fin d'après-midi avec les dirigeants parisiens pour signer leur contrat.

MAKELELE : « DE BON AUGURE »


Le milieu de terrain et capitaine parisien Claude Makelele fait un point après les deux premiers matchs de préparation de son équipe.

Claude Makelele, deuxième match et deuxième victoire (le PSG a battu Pontivy puis Nantes en matchs préparation, ndlr), cela se passe plutôt bien ce début de saison pour Paris…
Oui, on ressent de bonnes sensations mais il faut continuer à travailler. Il reste encore du temps pour être prêt dès le début du championnat.

Antoine Kombouaré vous inculque cette envie de la gagne, il vous pousse sans arrêt…
On l'avait déjà créée l'année dernière cette volonté de gagner. Lui est venu avec sa touche personnelle et c'est encore mieux. On va essayer de continuer à bien travailler tous ensemble et surtout bien observer sa façon de travailler. Pour l'instant cela marche bien donc c'est de bon augure pour la suite.

L'arrivée de Coupet dans le vestiaire peut-elle apporter quelque chose en plus ?
L'arrivée de bons joueurs était l'objectif. Un joueur comme Coupet, c'est de niveau international donc c'est un plus pour nous.

KEZMAN : « JOUER PLUS »


Mateja Kezman, comment vous sentez-vous à l'orée de cette deuxième saison au PSG ?
C'est un bon début. On travaille depuis dix jours avec le nouveau coach et je suis très heureux de la façon dont cela se passe. On espère faire une bonne saison et ces deux victoires sont bonnes pour la confiance (le PSG a battu Pontivy puis Nantes en matchs préparation, ndlr).

Quelle est votre ambition personnelle ?
L'année dernière nous avons réalisé une bonne saison, même si on aurait pu mieux finir. A titre personnel, les derniers matchs de la saison dernière étaient bons, j'ai enfin eu ma chance et j'ai marqué trois buts donc j'espère reprendre cette saison comme j'ai fini la précédente. Mon objectif sera de marquer le maximum de buts et de jouer beaucoup plus que la saison dernière. Et pour l'équipe, j'espère gagner le titre, il faut penser comme cela.

Vous avez marqué contre Nantes. Votre premier but l'an dernier était déjà face à Nantes…
Oui, c'est bien même si ce n'est qu'un match amical. C'est toujours bien de marquer. Comme je l'ai dit je vais faire de mon mieux cette saison pour rendre les supporters heureux.

Etes-vous heureux à Paris ?
Bien sûr ! Comme je l'ai déjà dit l'an dernier c'était une saison dramatique pour moi. Je n'en avais jamais vécu de telle en quatorze ans. Mais c'est le passé, j'ai bien fini la saison dernière et je veux continuer sur cette voie.

Marcos Ceará prolonge
Le latéral droit brésilien du PSG, Marcos Ceará, vient de prolonger son contrat dans le club de la capitale pour deux saisons, jusqu’en juin 2012.
« Je suis content de prolonger mon contrat de deux saisons. J’espère que cette saison sera encore meilleure que la précédente. Mon objectif est de gagner des titres avec le Paris Saint-Germain et j’espère y arriver ! C’est un projet qui me touche et je veux y faire partie. »

Marcos Ceará (Arrière droit du PSG)
« Je suis content de prolonger mon contrat pour années supplémentaires. J’espère que cette saison sera encore meilleure que la précédente. Mon objectif est de gagner des titres avec le Paris Saint-Germain et j’espère y arriver ! C’est un projet qui me motive et je veux absolument en faire partie. »



Philippe Boindrieux (Directeur Général du PSG)
« Nous sommes très satisfaits de prolonger Marcos Ceará car il a démontré la saison dernière qu'il avait envie de progresser année après année. C'est un joueur qui a beaucoup apporté à l'équipe. Il est l'un de ceux qui ont effectué le plus de rencontres la saison précédente donc il était important pour le PSG de le prolonger de deux saisons. »

Sakho bloqué par le PSG
Selon les informations de France Football, Mamadou Sakho ne disputera pas le Championnat d'Europe des moins de 19 ans, qui se déroulera en Ukraine à partir du mardi 21 juillet. En accord avec la Direction technique nationale, le jeune défenseur a été bloqué par le Paris-SG, qui compte sur lui pour le début du Championnat. Pour le remplacer, Jean Gallice, le sélectionneur des moins de 19 ans, a convoqué dans son groupe le milieu de terrain défensif de Lyon, Saïd Mehamha.

Information France Football : Mamadou Sakho (Photo Presse-Sports) ne disputera pas le Championnat d'Europe des moins de 19 ans, qui se déroule en Ukraine à partir du mardi 21 juillet. En accord avec la Direction technique nationale, le jeune défenseur a été retenu par son club, le Paris-SG, pour débuter la saison de Ligue 1. En contrepartie, il devrait être retenu pour un match amical avec les... Espoirs, le 12 août contre la Pologne à Biarritz.

Football, Ligue 1 / PSG
Everton : « J’aimerais une seconde chance »

Le PSG a réussi à se séparer de Souza, transféré définitivement au Grêmio (Brésil), mais pas encore d’Everton. L’attaquant brésilien, recruté en janvier 2008 puis prêté l’été dernier à Fluminense, devrait être à Paris ce week-end afin de rencontrer les dirigeants parisiens.
Après ses piètres prestations lors de son passage dans la capitale (cent quatre-vingt-deux minutes joués), le club espère toujours le vendre ou au moins le prêter.

Quelle est votre situation actuellement ?

Everton. Je dois revenir à Paris ! Je ne sais pas encore si je vais reprendre l’entraînement ou non avec l’équipe. J’ai rendez-vous avec les dirigeants pour savoir ce qu’ils veulent faire de moi. J’aimerais qu’ils me disent s’ils comptent sur moi. Mais, si ce n’est pas le cas, si je me rends compte que je n’aurais pas beaucoup de temps de jeu, je préfère partir à nouveau. J’ai des offres d’autres clubs brésiliens (NDLR : Santos et São Caetano notamment) pour un prêt.
On verra si l’une de ces propositions satisfait le PSG.

Mais votre désir est de rester ?

Oui. J’en ai très envie. Après toutes les critiques dont j’ai fait l’objet l’année dernière, j’aimerais prouver que je suis un bon joueur. J’ai beaucoup souffert… Mais ce n’est pas seulement une question de fierté. La perspective de jouer avec Makelele et Giuly, des internationaux, me fait rêver. J’apprendrais beaucoup à leurs côtés.

Avez-vous conscience qu’on ne garde pas un bon souvenir de vous à Paris ?

Je comprends. Je sais que je n’ai pas été très bon. Mais je suis arrivé en plein hiver, dans un pays et un championnat que je ne connaissais pas du tout et dans une équipe en très grande difficulté. C’était difficile de faire ses preuves dans ce contexte. Paul Le Guen était un bon entraîneur, mais je regrette qu’il ne m’ait pas accordé plus de temps de jeu.
J’aimerais qu’on me donne une seconde chance. Après une saison passée à Fluminense (NDLR : 30 matchs, 5 buts), j’ai beaucoup plus d’expérience désormais. Et puis, cette année, c’est différent.

En quoi est-ce différent ?

Le PSG a un nouvel entraîneur. Je n’ai pas encore eu l’occasion de discuter avec lui, mais j’ai lu tout ce qu’on disait sur Antoine Kombouaré. C’est un homme qui sait faire progresser ses joueurs, qui a de l’ambition. Et l’équipe a été remaniée. J’ai vu qu’elle avait gagné ses deux matchs amicaux. Ce PSG-là est taillé pour jouer le haut du tableau. Et j’aimerais participer à cette aventure.

Camara absent trois mois

C'est un gros coup dur pour le Paris-SG. Le club parisien a appris vendredi que son défenseur central Zoumana Camara sera absent trois mois. L'ancien joueur de Saint-Etienne, âgé de 30 ans, souffre d'une phlébite (caillot sanguin dans une veine, accompagné d'une inflammation) au mollet droit qui nécessite un traitement de douze semaines. "Papus", sous contrat jusqu'en juin 2012, manquera donc la reprise du Championnat et peut espérer faire son retour fin octobre.

Attristé par cette nouvelle, Antoine Kombouaré n'a cependant pas prévu de recruter un remplaçant. Le coach du PSG compte trois joueurs valides pour deux postes : Grégory Bourillon, Mamadou Sakho et Sammy Traoré. (Avec G.D, au Camp des Loges)

Everton veut une autre chance

Recruté par le PSG en janvier 2008, l'attaquant brésilien Everton n'a pas laissé un souvenir impérissable du côté du Parc des Princes... Ses piètres prestations avaient d'ailleurs poussé ses dirigeants à le prêter l'été dernier à Fluminense. L'intéressé est de retour au PSG à qui il appartient toujours. De passage à Paris pour discuter de son avenir, Everton a clamé au Parisien son envie d'obtenir «une seconde chance» dans l'équipe, alors que le club souhaite le vendre ou le prêter à nouveau.

« Prouver que je suis un bon joueur »

«Après toutes les critiques dont j'ai fait l'objet l'année dernière, j'aimerais prouver que je suis un bon joueur. J'ai beaucoup souffert, lâche-t-il. Je sais que je n'ai pas été très bon (avec le PSG, début 2008, ndlr). Mais je suis arrivé en plein hiver, dans un pays et un championnat que je ne connaissais pas du tout et dans une équipe en grande difficulté. C'était difficile de faire ses preuves dans ce contexte. J'aimerais qu'on me donne un seconde chance», insiste Everton.

Pour l'instant, le Brésilien est dans le flou. «Je ne sais pas encore si je vais reprendre l'entraînement ou non avec l'équipe. J'ai rendez-vous avec les dirigeants pour savoir ce qu'ils veulent faire de moi. J'aimerais qu'ils me disent qu'ils comptent sur moi», explique-t-il. Tout en espérant faire partie d'un PSG taillé, selon lui, «pour jouer le haut du tableau».

Eric Rolland : « Camara absent trois mois »
Point médical | 18/07/09 | 15:01

Le docteur Eric Rolland et Antoine Kombouaré ont annoncé samedi matin l’absence de Papus Camara pour les trois prochains mois. Un coup dur qui n’inquiète pas l’entraîneur parisien, confiant en son groupe.

Eric Rolland, de quoi souffre Papus Camara ?
« Nous avons eu la mauvaise surprise, dans le cadre du bilan de santé qui a été fait à Papus Camara, de mettre en évidence une phlébite profonde au niveau du mollet droit, qui au cours du stage lui donnait peu de douleurs. La phlébite est une veine profonde du mollet qui est bouchée et à l’origine de problèmes locaux circulatoires. »

Quelle est la cause de cette blessure ?
« L’examen des possibilités est en cours, mais c’est probablement du à un voyage prolongé en avion. D’où l’importance de porter chaussettes de contention et bouger régulièrement lors d’un long trajet en avion. »

Quelle sera la durée de son indisponibilité ?
« Le traitement est important puisque pour déboucher cette veine il faut fluidifier le sang. Ce traitement est à la fois contraignant et long : régime alimentaire spécifique, prises de sang régulières, traitement par voie buccale et piqûres. De plus ce traitement anti-coagulant est incompatible avec une activité de contact. Il pourra courir, mais ne reprendra pas l’entraînement collectif avant trois mois. »

Où en sont les autres blessés Guillaume Hoarau et Mevlut Erding ?
« On connaît la fragilité de Guillaume au niveau des adducteurs depuis la fin de saison dernière et nous avions mis en place un protocole de traitement en conséquence. Lors du stage il a repris progressivement, tous les voyants étaient au vert, mais il a ressenti une douleur lors d’un match de préparation. Nous sommes cependant optimistes. L’objectif est qu’il reprenne l’entraînement dans une dizaine de jours et qu’il revienne pour le début de saison. Concernant Mevlut, son bilan est très rassurant. Il poursuit son programme de reprise qui doit l’amener à disputer les prochains matches de préparation. »

Antoine Kombouaré (Entraîneur du PSG)
« C’est un coup dur car Papus est un élément important sur lequel je compte, mais c’est surtout très triste pour lui. C’est peut-être mon caractère qui veut ça, mais je ne dramatise jamais. J’ai toujours donné l’importance au groupe. J’ai des joueurs de qualité pour compenser les absences. On a beaucoup de solutions devant comme derrière et cela peut permettre l’émergence de certains. Il va être intéressant de voir le comportement des copains. On va lui montrer qu’on sait répondre présent. »

Erding et Hoarau vont mieux

En marge de la blessure de Zoumana Camara, qui sera absent lors des trois prochains mois, le docteur en charge du Paris-SG, Eric Rolland, a fait samedi le point sur la condition physique des autres joueurs parisiens à trois semaines de la reprise. Mevlut Erding et Guillaume Hoarau, perturbés dans leur préparation en raison de douleurs aux adducteurs, ont notamment été au centre des discussions lors des dernières semaines. Mais pour le médecin, leur situation n'est pas inquiétante.

«On connaît la fragilité de Guillaume au niveau des adducteurs depuis la fin de saison dernière et nous avions mis en place un protocole de traitement en conséquence, a-t-il expliqué sur le site du club. Lors du stage il a repris progressivement, tous les voyants étaient au vert, mais il a ressenti une douleur lors d'un match de préparation. Nous sommes cependant optimistes. L'objectif est qu'il reprenne l'entraînement dans une dizaine de jours et qu'il revienne pour le début de saison.» Concernant son futur partenaire en attaque, M. Rolland s'est également montré positif. «Son bilan est très rassurant. Il poursuit son programme de reprise qui doit l'amener à disputer les prochains matches de préparation.»

Football, Ligue 1 / PSG
Camara absent pendant trois mois

La mauvaise nouvelle est tombée hier. Zoumana Camara, le défenseur central parisien de 30 ans, souffre d’une « phlébite profonde au mollet droit » selon les termes d’Eric Rolland, le médecin parisien. Très marqué, l’ancien Stéphanois, qui a prolongé cet été son contrat d’un an jusqu’en 2012, devrait être éloigné des terrains pendant environ trois mois.

La génèse d’une blessure.
Camara se plaignait de son mollet avant même la reprise de l’entraînement le 3 juillet. Sa blessure est vraisemblablement liée à des déplacements en avion. Le joueur en a effectué au moins trois durant ses vacances pour se rendre à Dubaï, à New York et dans le sud de la France. « On ne connaît pas la raison exacte, dit le Dr Rolland. Mais il est fortement probable que ce soit dû à l’avion en effet. »
Le nombre de matchs qu’il a disputés la saison passée (une cinquantaine) n’est peut-être pas non plus étranger à sa blessure. Malgré cette douleur, l’ancien Lensois a participé normalement au stage de Port-Crouesty. Il ressentait parfois des raidissements dans son mollet, comme lors de l’échauffement précédant le match amical contre Pontivy (2-0) le 11 juillet. Camara s’en était alors ouvert au médecin, qui a très vite suspecté cette blessure, avant même les résultats du bilan effectué avant-hier.

Une thérapie complexe.
« Le traitement sera long, contraignant et important, il durera trois mois. Il faut déboucher la veine de Papus et pour cela son sang doit être fluidifié. Il va donc se voir administrer des anticoagulants. Mais il faut bien les doser. C’est incompatible avec une activité de contact », explique Eric Rolland. Après un mois de soins, Camara pourra recourir, sans s’exposer au moindre choc ou coup sous peine de ne pas coaguler s’il devait se mettre à saigner. « Il ne retrouvera pas l’entraînement collectif avant le troisième mois », poursuit le praticien. Ce type de soins s’accompagne aussi d’un régime alimentaire. Le défenseur ne pourra, par exemple, pas manger d’avocat ou de choux.

Des solutions en interne.
Déçu pour son joueur, Kombouaré a annoncé qu’il ne comptait pas recruter pour pallier cette défection. « C’est un gros coup dur car Papus est un élément important. Nous allons l’accompagner. C’est lui le plus malheureux, on pense aujourd’hui en premier à sa santé, confie l’entraîneur parisien. Il n’y aura pas d’arrivée. Je compte sur la réaction du groupe, c’est intéressant de voir le comportement de ses copains. »
En défense centrale, le PSG peut s’appuyer sur Sakho, qui devait être titulaire avec Camara, Traoré, Jallet et Bourillon. Ce dernier souhaitait pourtant partir et le PSG n’y était pas opposé. La donne aujourd’hui est forcément différente.
D’autant que l’ancien Rennais réalise une bonne préparation. Ce défenseur de formation, encore sous contrat pour deux ans, devrait donc rester. Kombouaré le souhaite. « J’ai beaucoup de solutions. Ce qui arrive à Papus va faciliter l’émergence de certains. Je ne dramatise jamais. Ce qui m’importe c’est le groupe. » Un groupe qui, après les pépins de Hoarau et Erding, se serait volontiers épargné ce nouveau coup dur.

Dans une interview accordée à l’hebdomadaire But ! Paris, l’ancien responsable de la cellule de recrutement sous les ères Michel Denisot et Pierre Blayau n’est pas tendre avec l’actionnaire principal Colony Capital et son représentant, Sébastien Bazin.
Mandaté en mai 2008 par la banque d’affaire Lazard en vue d’une éventuelle reprise du club parisien, Jean-Michel Moutier n’a jamais pu rencontrer Sébastien Bazin, et semble lui en vouloir.

A l’époque, lors de la présentation à la presse de ce projet, l’ancien responsable du recrutement assurait que la banque « était prête à prendre une partie du capital du PSG et à investir des dizaines de millions, chaque année pendant au moins quatre ans, dans le club pour améliorer l'équipe. Le but, c'était vraiment de construire une grande équipe à Paris. La seule condition était que la Banque vienne avec un entraîneur à la renommée internationale et un manageur général. »

Alors que Colony Capital a longtemps recherché un repreneur des parts de Morgan Stanley (avant finalement de les racheter au début du mois), Jean-Michel Moutier ne comprend pas : « Le PSG cherche des investisseurs, quand il y en a de très ambitieux, on ne les reçoit même pas ! Même pas une réunion ! J'en déduis que Monsieur Bazin va lui-même investir beaucoup d'argent, ce qui expliquerait sa stratégie. Si ce n'est pas le cas, le club peut s'en mordre les doigts. Il faut que les supporters sachent. En plus d'injecter une grosse somme d'argent, ces gens avaient un organigramme bien ficelé pour Paris. »

Pour lui, si le PSG a perdu son rang, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’une question de moyens : « Colony ne donne rien ! L’actionnaire offre 10M€ pour le recrutement. Avec ça, tu as Erding mais après, le mercato est terminé. »

Oubliant qu’il a été en partie responsable de la venue des Bonaventure Kalou, Christophe Landrin et autre Vikash Dhorasoo, pour ne citer qu’eux, Jean-Michel Moutier enfonce le clou et trouve le bouc-émissaire parfait : Sébastien Bazin.

« Il doit se positionner clairement par rapport au club. Un jour, il dit qu’il va mettre dix millions d’euros pour les transferts, le lendemain qu’il augmente le capital. On ne sait pas où va le club. Le seul grand responsable, c’est Bazin. Il faut mettre en place une stratégie. […] Quand il a repris le PSG, il a dit qu’il resterait six ans. Il arrive à mi-mandat. S’il n’investit pas plus que ça, j’espère qu’il n’ira pas au bout. »

Jean-Michel Moutier y va même très fort en trouvant des excuses à son ancien numéro 2, Alain Roche, pourtant responsable de la venue des mythiques Williamis Souza et Leandro Everton Santos : « On ne sait pas quels ont été ses moyens financiers. On sait juste qu’avec Paul Le Guen, c’était le grand amour ! Mais en matière de transferts, c’est tellement complexe… On ne peut pas juger son travail. »

Alors que Sébastien Bazin est toujours en réflexion pour nommer son remplaçant à la présidence du club, l’ancien responsable de la cellule de recrutement est persuadé que cela ne changera rien (« C’est toujours Sébastien Bazin qui tirera les ficelles. Celui qui paye commande »), y compris s’il s’agit de Patrice Clerc :

« Patrice Clerc a fait de grandes réalisations sportives mais je crois que ce n’est pas une question de personne mais plutôt une question de moyens. […] Pour ce qui est d’organiser le club, il sera l’homme de la situation. Sur le terrain en revanche, ce n’est pas lui qui jouera… »

Après de tels propos, Jean-Michel Moutier, un temps annoncé de retour au PSG, ne devrait pas avoir ses entrées au club tant que Colony Capital sera l’actionnaire ultra-majoritaire.

Si Sébastien Bazin n’a pas toujours eu une politique sportive à la hauteur du PSG, il faut bien reconnaître qu’il a tenu ses promesses cet été, en recrutant d’une part les trois priorités sportives d’Antoine Kombouaré, et d’autre part en prolongeant, sans aucune exception, tous les cadres de l’équipe, ce qui n’était pas arrivé depuis des années ! Sans parler d’un Camp des Loges qui est (enfin !) digne du club de la capitale…

Marcos Ceará : «Poursuivre ma belle histoire»

Dans la lignée de Raï, Valdo ou encore Ricardo, Marcos Ceará a pour ambition d’entrer dans la belle histoire des joueurs brésiliens du PSG.

Marcos, comment te sens-tu après avoir prolongé l’aventure au Paris Saint-Germain ?

« Le club et moi avons trouvé un accord pour prolonger mon contrat de deux années. J’étais lié au Paris Saint-Germain jusqu’à juin 2010 et je suis désormais Parisien jusqu’à juin 2012. Je suis très heureux de poursuivre l’aventure au PSG. J’espère que cette saison sera encore meilleure que la précédente. Mon objectif est de tout donner pour gagner des titres avec le Paris Saint-Germain. »

Qu’est-ce qui t’a plu dans le projet parisien ?

« Le PSG est d’abord un grand club. L’objectif de cette saison est d’être mieux classé en championnat, d’obtenir une place en Ligue des Champions et de gagner des titres. C’est un projet qui me motive et je veux en faire partie. »

Comment te sens-tu à Paris et au PSG ?

« Je me sens très bien à Paris. Avec ma famille, nous sommes à l’aise et heureux d’être ici. Le Paris Saint-Germain est un excellent club pour moi et j’espère continuer ainsi, comme Raï, Valdo, Ricardo et plusieurs joueurs brésiliens qui sont passés par le PSG. Je veux poursuivre ma belle histoire avec le Paris Saint-Germain et faire partie de ces joueurs qui ont marqué l’histoire du club. » AF

Le Paris de Kombouaré se dessine.

Antoine Kombouaré est un adepte des relations humaines. Le nouvel entraîneur du PSG fonde sa méthode sur un sens aigu du management. Pendant, mais aussi avant presque tous les entraînements, il parle souvent à ses joueurs. Samedi matin, il a pris le temps d’expliquer au groupe, avec Eric Rolland le médecin du club, la défection de Zoumana Camara, victime d’une phlébite du mollet droit et absent pour environ trois mois.

A la reprise, début juillet, Kombouaré avait reçu tous les joueurs en tête à tête afin de leur confier, avec son franc-parler, s’il comptait sur eux ou pas. A ceux qu’il ne connaissait pas ou pour lesquels il s’interrogeait, il a dit qu’ils avaient toute la préparation pour faire leurs preuves et le convaincre. « Ce discours a été bien perçu, raconte l’agent d’un joueur parisien. Au moins les choses sont claires. » Etat des lieux.

Un groupe de 24-25 joueurs.
Après le stage de dix jours à Port-Crouesty, le visage du PSG 2009-2010 s’esquisse. Kombouaré souhaite s’appuyer sur un groupe de 24-25 joueurs. Il en a actuellement 30 avec le Brésilien Everton de retour aujourd’hui à l’entraînement et le jeune Barrada, néo-professionnel, laissé avec la réserve.
Depuis la reprise, plusieurs éléments ont montré de bonnes intentions au point de bousculer les certitudes initiales de la direction sportive parisienne à leur adresse. Mateja Kezman a été crédité d’un bon stage de reprise.
La remarque vaut aussi pour Grégory Bourillon. Avec la longue indisponibilité de Camara, l’ancien Rennais va vraisemblablement rester. Kombouaré l’a assuré qu’il aurait sa chance en défense centrale, son poste de prédilection. Faute de solutions intéressantes pour toutes les parties, Jérôme Rothen n’est pas certain de bouger malgré ses envies de départ. Après sa mise à pied, le milieu gauche parisien signe un retour probant servi par un état d’esprit désormais irréprochable.

Plusieurs départs attendus.
Si Rothen et Bourillon sont partis pour rester, d’autres joueurs sont toujours invités à quitter le club. C’est le cas d’Everton. Il a des touches au Brésil et en Corée du Sud. Idem pour Albert Baning, le milieu de terrain camerounais, ou Yannick Boli. Ensuite, et ce sera tout l’intérêt de cette fin de préparation, va se poser le cas des jeunes. Il y a Sankharé, Ngoyi, Arnaud, Maurice, Makonda et Partouche. Il appartiendra à Kombouaré de trancher. Partouche et Makonda sont actuellement avec l’équipe de France des moins de 19 ans. Les autres sont au camp des Loges. Ngoyi et Sankharé plaisent bien au coach parisien.
L’abondance de milieux axiaux (Makelele, Clément, Chantôme, Bourillon voire Partouche) pourrait toutefois pousser l’un des deux vers la sortie. Si c’est Ngoyi, Nice l’attend. Partouche pourrait aussi aller chercher du temps de jeu ailleurs. En attaque, Antoine Kombouaré compte sur ses quatre cadres (Hoarau, Erding, Luyindula et Kezman), Arnaud et/ou Maurice devraient donc être prêtés pour s’aguerrir.

Everton ne s'est pas entraîné

Everton était présent au Camp des Loges lundi matin. Mais l'attaquant ne s'est pas entraîné avec ses coéquipiers du PSG. Le Brésilien et son représentant ont rencontré Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement du club, afin de discuter de l'avenir du joueur de 22 ans et tenter de trouver une solution.

En clair, et sans grande surprise, le Paris Saint-Germain a signifié à Everton qu'il ne comptait pas vraiment sur lui cette saison.

Dans les colonnes du Parisien, le 18 juillet dernier, le footballeur déclarait pourtant : « J’aimerais qu’on me donne une seconde chance. Après une saison passée à Fluminense (NDLR : 30 matchs, 5 buts), j’ai beaucoup plus d’expérience désormais. » Cette deuxième chance, il ne l'aura visiblement pas. Arrivé en janvier 2008 en même temps que son compatriote Souza, puis prêté la saison dernière, Everton n'a jamais convaincu. Quelques clubs seraient intéressés pour un prêt avec option d'achat.

Kombouaré: "L'équipe avance"
A la veille d'un troisième match amical contre Panthrakikos à Evry-Bondoufle, Antoine Kombouaré a fait le point sur l'état de préparation de son équipe. S'il se dit triste pour Camara, sur le flanc pour trois mois suite à une phlébite, l'entraîneur du PSG rappelle que le groupe prime. Et celui-ci, malgré les contretemps concernant Erding et Hoarau, progresse, assure-t-il.


Antoine Kombouaré se dit satisfait de son effectif.

Etes-vous dans les temps au niveau de la préparation ?
On a mis en place le travail que l'on voulait faire. J'espère que les garçons vont suivre le rythme parce que les journées et les semaines sont bien remplies. Ça fait partie de la préparation. On est à trois semaines de la reprise, c'est donc une semaine très importante au niveau de la charge de travail. Je leur ai dit de s'accrocher, de serrer les dents, de tenir. Il faut être costaud, sur le terrain et dans l'investissement. J'ai un principe : quand on est costaud physiquement, on est costaud mentalement, on a peur de personne. On peut repousser nos limites, aller sur le terrain avec l'idée de faire les efforts, de faire les courses, de multiplier les appels de balle.

Entre les blessures, la mise à pied de Jérôme Rothen, vous n'aurez jamais eu votre groupe au complet...
(Il coupe) C'est faux. Pour moi, il n'y a pas un joueur important. C'est le groupe qui fait la différence. J'arrive à travailler avec les joueurs qui sont présents. Si on prend l'exemple de "Papus" Camara aujourd'hui, on est surtout très triste et très embêté pour lui. Mais l'équipe avance. Ce qui est intéressant, c'est de voir la force du groupe à faire en sorte que l'absence de "Papus" ne se fasse pas trop remarquée. Idem pour Guillaume (Hoarau) que l'on va récupérer, je l'espère, dans quinze jours, trois semaines maximum. On a les éléments aujourd'hui pour compenser ces absences. Aux garçons qui sont autour de faire encore plus pour permettre à ces deux joueurs de retrouver l'équipe en bonne place.

Guillaume Hoarau sera-t-il prêt pour le début de la saison ?
Si on travaille bien avec lui, il peut être prêt. Mais ça dépendra beaucoup de ses retours, de ses sensations. Si c'est trop juste, on ne prendra pas de risque. L'idée, c'est qu'il n'y ait pas de rechute. Il monte en puissance. On espère augmenter la charge de travail dès la semaine prochaine.

"Je suis content de mon effectif"

Où en est Mevlut Erding que l'on a vu à l'entraînement ce mardi matin ?
On est attentif à ce qu'il fait. On fait le point après chaque entraînement. Il va jouer demain (mercredi contre Panthrakikos à Evry-Bondoufle). On verra comment il réagit après chaque séance. Sur ce que je vois aujourd'hui, c'est intéressant. Il monte en puissance. Mais il ne faut pas faire n'importe quoi.

Qu'avez-vous changé depuis votre arrivée ?
Si on parle de changement, c'est qu'il y avait des choses qui n'allaient pas. Mais je le dis : je m'appuie sur ce qui a été fait la saison dernière, avec un groupe de qualité. La preuve, on a gardé l'ossature de l'équipe. Aujourd'hui, il n'y a que quatre nouveaux joueurs (Grondin, Coupet, Erding et Jallet). Je mets en place mon travail, mon discours. Il faut que ça suive. C'est un travail en commun, avec des échanges. Mais il faut bosser. Il ne faut pas se mentir entre nous, il faut travailler pour être au top et être fin prêt pour le 8 août.

Ce supplément d'âme, cette intransigeance au niveau de l'état d'esprit et du travail, avez-vous l'impression que c'est ce que l'on attend de vous ?
Non, je ne dis pas ça pour les gens... Je conçois mon travail de cette manière, point. Les joueurs le savent. Je leur donne souvent l'exemple de Zidane qui est pour moi la référence. Quand vous regardez ses interviews, après chaque match, il dit : « J'étais bien physiquement ». Ou : « J'ai raté mon match parce que physiquement je n'étais pas bien ». Jamais, il n'a parlé de technique ou de tactique. Il dit que, quand il est bien physiquement, il est capable de répéter les efforts. On dit souvent que Zidane était un joueur technique. Oui mais parce que physiquement c'était un monstre.

Attendez-vous encore des recrues ?
Non. Il faut d'abord attendre de voir s'il y a des départs, s'il y a des solutions pour les garçons dont les noms ont déjà été cités. En fonction, je verrai. Mais, aujourd'hui, j'ai un groupe qui me va bien, un groupe de qualité avec lequel je peux travailler. Je suis content de mon effectif. J'ai envie de le conduire le plus haut possible.

"Faire mieux que la saison dernière"

Etes-vous envieux de Lyon ou de Marseille où ça bouge beaucoup ?
Non, pas du tout. Si ça bouge beaucoup, c'est peut-être parce qu'ils n'étaient pas contents de ce qu'ils avaient. Ici pourquoi changer ? Il y a un groupe de qualité, des joueurs qui s'investissent dans le travail, qui sont ambitieux et ont envie de partir sur une nouvelle saison. On part quand il y a un désaccord. Là, ce n'est pas le cas.

Paris n'a-t-il pas pris de retard en terme de recrutement ?
Mais pas du tout. Vous avez vu les attaquants que nous avons aujourd'hui ? Hoarau, Erding, Kezman, Luyindula, plus Maurice et le petit Boli. Au milieu de terrain, on a ce qu'il faut. Sur les côtés aussi. Et puis derrière, c'est bien. Et ce n'est pas le nombre qui fait la force. Sinon je prendrais 25 joueurs. Avec 24 ou 25 joueurs, 26 maximum, c'est largement suffisant d'autant qu'il n'y a pas de coupe d'Europe. L'idée, c'est que tout le monde soit concerné. Tout le monde aura sa chance ou aura l'occasion de montrer sa qualité. Pour ceux qui ne jouent pas, il faudra attendre la bonne opportunité, la petite fenêtre. On est tous passés par là.

Ça tient également pour Mateja Kezman qui a connu une première saison difficile ?
Je vais me répéter : tout le monde aura sa chance. Si j'ai un groupe de 25 joueurs, c'est pour que tout le monde soit concerné. Après, je ne promets rien. Je ne dis pas que lui ou un autre sera titulaire. Ce sera en fonction des performances, des résultats et de ce qu'ils montreront sur le terrain.

Vous disiez vouloir mener votre groupe le plus haut possible. Jusqu'où ?
Peu importe. L'idée est de gagner le plus de matches possibles. Et puis, je l'ai dit et je le redis : l'idée est de faire mieux que la saison dernière où ils ont fini sixièmes. C'est mon ambition. Mais le plus important c'est que les joueurs s'accaparent du bébé, du projet et qu'ils disent : «Nous, on veut faire ça». Ce sont à eux d'avoir cette ambition d'aller là-haut.

L'ont-ils ?
Il faut leur poser la question. Mais, sur ce que je vois, ils ont envie. Et puis il y a l'envie et il y a les actes.

Hoarau trop juste pour la reprise ?

G.G | 21.07.2009, 15h13 | Mise à jour : 15h23 Le PSG pourrait débuter la saison sans deux titulaires en puissance. En défense, Zoumana Camara est d'ores et déjà forfait pour au moins trois mois à cause d'une phlébite. En attaque, la préparation de Guillaume Hoarau semble partir de trop loin pour espérer retrouver le meilleur buteur du club la saison passée lors de la première journée de Ligue 1, le 8 août à Montpellier.

L'ancien Havrais a trottiné, mardi matin au camp des Loges, mais il ne peut pas suivre les grosses charges de travail infligées au reste de l'effectif. Antoine Kombouaré espère le récupérer d'ici « deux à trois semaines maximum ». Le championnat commençant dans trois semaines, le compte à rebours paraît clairement défavorable à Hoarau. « Cela va dépendre des retours que lui nous fera à partir de ses sensations. Il peut-être prêt, estime le nouvel entraîneur du PSG, mais si c'est trop juste, on ne prendra pas de risques ».

Erding va mieux

Contractée le 2 mai dernier, à la veille de PSG-Rennes, sa blessure à l'adducteur gauche a sensiblement pollué sa fin de saison et sa préparation. Guillaume Hoarau n'avait en effet disputé qu'un bout du match contre Monaco avant de rechuter en amical contre Nantes. « La cicatrisation d’une blessure aux adducteurs est toujours compliquée à gérer, expliquait le docteur Rolland dans le colonnes du Parisien le 16 juillet dernier. C’est du cas par cas. Cela peut prendre deux à trois semaines, comme plusieurs mois. »

Mevlut Erding, en revanche, va mieux. L'ancien Sochalien, arrivé à l'inter-saison et qui souffrait également des adducteurs, s'est entraîné normalement mardi matin. « Je suis attentif à ce qu'il fait. Vu l'entraînement de ce matin (mardi, ndlr), il devrait jouer » mercredi, en amical contre Panthrakikos, assure Antoine Kombouaré. Avant de tempérer : « Mais il reste un entraînement cet après-midi et un demain matin... On verra comment il réagit après chaque séance ».

Kombouaré alignera «deux équipes»

Antoine Kombouaré a déjà organisé un roulement en vue du match amical de mercredi, face aux Grecs du Panthrakikos (L1 locale). L'ancien entraîneur de Valenciennes a tout expliqué au site officiel du club : « Il y aura deux équipes et tout le monde disputera au maximum 45 minutes. La rencontre de mercredi est un match d'entraînement, l'objectif n'est pas ce match, mais d'enchaîner les séances de travail qui suivent avec le maximum de joueurs », a-t-il prévenu.

CAMARA : « Je n’aime pas m’apitoyer sur mon sort »


Victime d’une phlébite au mollet droit, Zoumana Camara, 30 ans, va être absent trois mois. Après avoir accusé le coup, le défenseur parisien prend la situation avec recul.

Comment allez-vous ?

Zoumana Camara. Ça va mieux, mais c’est vrai que j’ai pris un coup derrière la tête quand j’ai appris la durée de mon indisponibilité.
J’étais vraiment abattu. Au départ, je me disais je vais manquer une ou deux semaines et là on me dit trois mois… Surtout, ça intervient dans une période cruciale qui conditionne le reste de la saison.

Comment cela vous est-il arrivé ?

J’ai beaucoup voyagé pendant les vacances et au retour de mon deuxième trajet en avion, j’ai senti un truc dans le mollet. J’ai pensé à des courbatures. J’ai repris l’entraînement normalement même si je ressentais une gêne. J’ai fait tous les exercices mais, au fur et à mesure du stage et des efforts, c’était de plus en plus douloureux.

Et ensuite…

J’en ai parlé à Eric Rolland, le médecin du club, qui m’a prévenu que ça pouvait être une phlébite car ça m’est arrivé après un voyage en avion. A mon retour de stage, j’ai passé des examens. Au-delà de la blessure, c’est la durée d’indisponibilité qui est embêtante.

Aujourd’hui, vous semblez avoir retrouvé le moral.

C’est pénible car je ne peux pas exercer mon métier et je ne vais pas commencer la saison mais ce n’est pas grand-chose quand je compare avec ce qui est arrivé à Steve Savidan qui a dû mettre un terme à sa carrière pour des problèmes cardiaques (l’ancien Caennais devait signer à Monaco) . Une phlébite, ce n’est pas très grave et c’est assez commun. Aujourd’hui, j’ai complètement digéré ce pépin.

Même si le traitement pour soigner une phlébite n’est pas anodin ?

Je n’aime pas m’apitoyer sur mon sort. C’est vrai, le traitement est gênant par rapport à mon métier. Je prends des cachets anticoagulants et je ne peux donc pas m’exposer à des chocs sous peine de saigner ou d’avoir de gros hématomes. Je reçois des piqûres et je prends des cachets mais je ne suis pas fatigué. Et sans effort physique, je n’ai pas mal au mollet. Il faut juste trouver le dosage pour bien fluidifier mon sang.

Quand pensez-vous pouvoir reprendre votre activité ?

Je ne fais rien pendant encore huit jours environ. Après, je verrai avec le docteur. Il y aura un bilan dans un mois. Je ne veux pas recourir trop vite et me lasser si je ne rejoue pas avec le groupe avant plusieurs semaines.

Propos recueillis par Arnaud Hermant

Sylvain Armand, 28 ans, défenseur du PSG, a prolongé son contrat d’un an. Il est désormais lié à Paris jusqu’en 2012.

Sylvain Armand prolonge au PSG

Sylvain Armand, 28 ans, a prolongé mardi soir, son contrat d'un an au PSG. Le défenseur est désormais lié au club de la capitale jusqu'en 2012.

Benzema accueille son nouveau coéquipier Hoarau
23 juil. 2009 - Par L'Equipe Maxifoot - Actualité



L'attaquant du Paris-SG, Guillaume Hoarau, aura le plaisir de fouler la même pelouse que Karim Benzema la saison prochaine à l'occasion d'une rencontre inédite.

A la surprise générale, Guillaume Hoarau*, l'une des révélations de la saison 2008/2009, et Karim Benzema joueront côte à côte durant l'exercice 2009/2010.

Guillaume Hoarau a choisi de rejoindre, comme Karim Benzema et Steve Mandanda plus récemment, l'équipe EA SPORTS. Il suit ainsi les traces de quelques uns des plus grands goleadors de l'histoire du football.

Après une saison pleine au Havre (28 buts en 38 matchs de championnat et un titre de meilleur buteur de Ligue 2), Guillaume Hoarau a su s'imposer, pour sa première saison parmi l'élite, comme un titulaire indiscutable au Paris-Saint-Germain. Auteur de 17 buts, il a fini 2ème meilleur buteur du championnat, et a fait son entrée dans le groupe France.

Un trio magique pour FIFA 10 top^

Karim Benzema, Steve Mandanda et Guillaume Hoarau formeront donc le trio final présent sur la jaquette du jeu vidéo FIFA 10. Ces joueurs sont le symbole, chacun à leur manière, du vivier de talents qu'est le football français. Ils ont en effet la capacité de tirer leur équipe vers le haut, de lui donner ce supplément d'âme qui peut faire basculer un match.

L'équipe EA SPORTS est ravie d'accueillir dans ses rangs un joueur du calibre de Guillaume Hoarau, et lui souhaite une excellente saison 2009/2010.


Guillaume Hoarau (attaquant du Paris-SG) modélisé dans FIFA 2010

FIFA 10 est développé par EA Canada à Vancouver. Sa sortie mondiale est prévue pour cet automne sur la console de jeu et de loisirs Xbox 360TM de Microsoft, le système de loisir interactif PLAYSTATION®3, le système de loisir interactif PlayStation®2, WiiTM, la console Nintendo DST, PSP® (PlayStation®Portable), PC et téléphone portable. Le jeu est classé "3+" selon la norme PEGI.

* Guillaume Hoarau est représenté par son agent d'image Frank Hocquemiller de VIP-Consulting

L’orage noie le match du PSG

Des trombes d’eau. Un vent violent qui balaye le terrain et couche les poteaux de corner. Des supporteurs qui fuient les rangs les plus bas du stade Robert-Bobin d’Evry-Bondoufle. Et au final, Bertrand Layec, l’arbitre du match amical entre le PSG et le club grec de Panthrakikos, qui décide à raison, après vingt minutes d’attente, de reporter la rencontre à ce soir (19 heures).

Si Gérard Briat, l’organisateur de cette soirée avec le conseil général de l’Essonne, et son équipe ne pouvaient présumer l’ampleur de l’orage, leur gestion de l’incident interpelle. Contacté hier soir, M. Briat n’a d’ailleurs pu être joint. La priorité des organisateurs a consisté, en effet, à se protéger de la pluie au plus vite.
Les locaux administratifs du stade ont dès lors été littéralement pris d’assaut. Même les gendarmes mobiles ont paru davantage préoccupés par la quête d’un toit que par l’évacuation sans heurt du public. « C’était un vrai bordel car ce sont des bénévoles pour la plupart qui étaient là, raconte un témoin. Ils n’ont pas l’habitude de ce genre d’événement. »
Et que dire du contrôle d’accès au stade. Certains spectateurs, en fonction de leur emplacement dans les tribunes, ont vu leurs billets conservés par les stadiers. Difficile dans ces conditions de solliciter un remboursement. Vers 21 h 30, les plus opiniâtres tentaient encore de récupérer leurs 10 € , prix du billet. Pour les autres, rendez-vous est pris ce soir pour tenter d’assister à la rencontre.
Malgré ce contre-temps, les joueurs du PSG sont repartis détendus. Antoine Kombouaré en tête. « Il ne manquait plus que ça », a plaisanté Sylvain Armand en filant vers le bus. Le club de la capitale reviendra donc ce soir à Bondoufle. Initialement, les joueurs avaient été laissés au repos toute la journée après un début de semaine d’entraînement intensif.

Arnaud Hermant

Everton, le Brésilien du PSG, est prêté avec option d’achat au club japonais d’Albirex Niigata.

Exclusif : Le site Internet du club de football de la capitale Française, le PSG, laissait fuir des informations concernant certains de ses abonnés.

Une erreur technique permettait d'accéder, depuis le début du mois de juillet, aux courriers envoyés par le club de Football du Paris Saint Germain (PSG) aux nouveaux abonnés.

Les supporteurs passant par le site Internet, option abonnement, et ayant payé leur place pour la saison 2009/2010 recevaient dans la foulée de leur acquisition un courriel d'Alexandre Noé, Directeur de la Billetterie. Un courriel automatisé.

La missive reprenait l'identité de l'acheteur (Nom et prénom) ; l'adresse électronique (email) ; le numéro de membre (Esprit Club) ; Le numéro de la commande ; Le mode de paiement (Le numéro de carte bancaire n'apparaissait pas) ; Le montant de la transaction ; le siège et le rang de l'abonnant acheté et l'ensemble des articles acquittés.

Seulement, une coquille électronique permettait d'accéder aux courriers en question. Il suffisait à un internaute de se rendre dans la partie identification du site du PSG et d'effacer le début de l'url proposé dans le navigateur.

L'adresse web renvoyait sur un espace électronique contenant plusieurs centaines d'emails envoyés aux nouveaux abonnés. Une consultation possible, sans restriction, avertissement ou demande de mot de passe de connexion. Contacté par la rédaction de ZATAZ.COM le 16 et le 20 juillet, via notre protocole d'alerte, il nous faudra téléphoner (le 23/07) directement chez le prestataire de service en charge de la billetterie, Rodrigue Solutions, pour que cette fuite de données soit colmatée dans la minute. "Vos premiers courriels n'ont pu être lu, indiquait au téléphone notre interlocuteur, La personne en charge du compte de reception est en congé".


Credit photo : DB / ZATAZ.COM

Cas d'école
Qu'aurait pu faire un pirate avec de telles informations : Un email, une identité, un montant et une entreprise. Prenons un exemple. Paulo vient d'acheter pour 400 euros d'articles via le site du PSG. Le pirate le sait, connait l'identité, le montant, la place assise qu'occupera le supporteurs dans les gradins. Le cyber-escroc sait aussi comment joindre sa cible. Le @-voleur va créer une fausse page proposant un cadeau pour le fidèle du ballon rond. Le pirate n'a plus qu'à proposer à Paulo le cadeau. Par exemple, tout l'équipement du PSG pour 20 euros. Paulo n'aura qu'à rentrer ses données bancaires pour recevoir son cadeau.

A noter que cet espace non sécurisé permettait aussi d'accéder à d'autres informations, codes sources, ... Nous ne sommes pas allez plus loin dans notre constatation préférant avertir, rapidement, le PSG et son prestataire de service.

A. Kombouaré : « Retrouver de la fraîcheur »


Découvrez les réactions des Parisiens après le match nul concédé face aux grecs de Panthrakikos (1-1) sur la pelouse d’Evry-Bondoufle, jeudi soir.

Antoine Kombouaré (Entraîneur du PSG)
« Il y a eu de bonnes choses et d’autres moins bonnes. Ce match a manqué de rythme. Je suis un peu déçu car l’adversaire était venu pour ne pas perdre. Nous aurions pu presser plus haut et les forcer à jouer. Cela reste un match d’entraînement dans le but de trouver des automatismes et des liens dans le jeu. Les jambes étaient encore lourdes. Il faut s’attacher à retrouver de la fraîcheur, de la vivacité et de la vitesse. Nous allons travailler là-dessus la semaine prochaine. »

Mevlut Erding (Attaquant du PSG)
« J’attendais ce premier match avec le PSG depuis depuis déjà quelques semaines. Ça fait plaisir de refouler ma pelouse. Je ressens toujours des douleurs (aux adducteurs), mais j’avais besoin de retrouver mes sensations et ça s’est bien passé. Pour mon premier match, je me suis bien senti, même si j’étais un peu fatigué. C’est juste dommage de finir sur un match nul. »

Christophe Jallet (Défenseur du PSG)
« C’était une bonne séance de travail. C’était l’objectif. Tout le monde a joué 45 minutes et on a bien bossé au moins physiquement. Au niveau du résultat, on pouvait s’attendre à mieux, mais on n’a pas perdu. C’est juste dommage d’avoir pris un but. On va reprendre l’entraînement demain avec l’envie de faire mieux. Il faut continuer à bien bosser pour être prêt pour le championnat. »

Football (amical) / PSG - Panthrakikos 1-1
Le PSG a manqué de jambes

Cette fois-ci, le match a bien eu lieu. Et même sous le soleil, après une forte pluie en fin d’après-midi qui rappelait les trombes d’eau de la veille qui avaient poussé l’arbitre Bertrand Layec à reporter cette amicale rencontre à hier soir. En 4-4-2 les deux périodes, le PSG a fait match nul contre les Grecs du Panthrakikos, une formation hellène de Première Division quasi inconnue.


Comme il l’avait fait lors des deux premiers matchs amicaux de son équipe contre Pontivy (2-0) et Nantes (2-0), Antoine Kombouaré a aligné deux compositions totalement différentes en première et en seconde période afin de ne pas trop fatiguer ses joueurs, déjà très sollicités en cette période de préparation estivale.

« C’était un match d’entraînement »

Le « premier PSG » a assez vite pris la mesure de son adversaire grec sous l’impulsion d’un bon Erding et a ouvert le score par Ngoyi après un cafouillage (12e) devant la surface. Mais ensuite Paris s’est montré plus approximatif comme en témoigne l’égalisation d’Arsenijevic (28e), à la suite d’une mésentente entre Armand et Coupet. Le PSG aurait pu encaisser deux autres buts puisque les joueurs de Panthrakikos ont touché deux fois les montants parisiens.
La seconde période a été plus terne et soporifique, malgré quelques situations comme sur un coup franc (76e) de Sankharé non repris par Arnaud et Kezman, ou sur une frappe de Chantôme deux minutes plus tard. Mais pas de quoi inquiéter Antoine Kombouaré, pour qui ces matchs ne sont que des entraînements. « On aurait pu davantage les faire jouer, il y a eu de bonnes choses et de moins bonnes, mais c’était un match d’entraînement, confie le technicien parisien. On est en pleine préparation, donc on a manqué de jambes. Il nous faut trouver de la fraîcheur et de la vitesse pour le début de saison. »

PSG - PANTHRAKIKOS (Gre) 1-1 (1-1).
Buts. PSG : Ngoyi (12e) ; Panthrakikos : Arsenijevic (28e).

PSG (première période) : Coupet - Ceará, Bourillon, Clément, Armand - Giuly, Makelele (cap.), Ngoyi, Rothen - Luyindula, Erding.
PSG (deuxième période) : Edel - Jallet, Traoré, Sakho, Baning - Arnaud, Sessegnon, Chantôme, Sankharé - Kezman, Maurice.

A.H.

Coupet, l'ambitieux

Déterminé, Grégory Coupet l'est. Vendredi dans un entretien accordé à France Football, le nouveau gardien parisien affirme que son équipe doit viser le titre. Extraits.

« Je sors d'une saison à l'Atletico Madrid où j'ai très peu joué, alors j'arrive sur la pointe des pieds », mais pas avec sa langue dans sa poche. Grégory Coupet s'est longuement confié, vendredi, à France Football, avec son habituel franc-parler. L'ancien Lyonnais répond aux critiques, liées à son âge (36 ans), revient sur son expérience à l'Atletico Madrid, sur les raisons de son choix de rejoindre le Paris saint-Germain, évoque ses premiers pas sous ses nouvelles couleurs, son intégration et son rôle au sein du groupe parisien. Le néo-Parisien annonce surtout ses ambitions pour la saison à venir.

«Paris doit jouer la première place», affirme Grégory Coupet. «J'ose me mouiller. Ça va peut-être faire parler, mais on a des joueurs de qualité et on ne dispute pas la Coupe d'Europe. Alors, c'est clair, on a tout pour foncer : un potentiel public énorme, un stade magnifique. Mais il faut être conscient de nos possibilités et y croire (...) Si on est consciencieux, parfaitement professionnel, déterminé, enthousiaste, optimiste et volontaire, il n'y pas de raison de se rabaisser par rapport aux autres équipes. » Et le gardien parisien a bien l'intention de faire passer le message auprès de ses coéquipiers...

A lire dans France Football, daté du vendredi 24 juillet, l'intégralité de l'entretien avec Grégory Coupet : « Pourquoi être modeste ? »

Sylvain Armand : « J’aime ce club »

Arrivé au club en 2004, Sylvain Armand, l’un des plus anciens au club a prolongé son contrat avec les Rouge et Bleu cette semaine. En conférence de presse le latéral gauche est revenu sur sa prolongation avant d’évoquer les objectifs de la saison.

Sylvain, tu viens de prolonger ton contrat avec le PSG…

« C’est une très bonne nouvelle de s’entendre sur des accords comme ça. C’était le souhait des deux parties et je pense que nous sommes arrivés à un accord satisfaisant. Cela a été réalisé dans un bon état d’esprit, tant mieux pour tout le monde. »

Tu es maintenant lié au PSG jusqu’en 2012, penses-tu terminer ta carrière à Paris ?

« Cela ne me dérangerait pas car je suis bien ici et j’aime le club. Je ne sais pas partir pour partir. Quand je suis bien et que je m’éclate sur le terrain, je le fais volontiers. Le jour ou je ne m’éclaterais plus et que le club ne voudra plus de moi, je trouverais alors autre chose. Aujourd’hui, il y a de nombreux points positifs qui m’encouragent à rester. Je pense également que nous avons la possibilité de gagner des titres. »

Comment abordes-tu cette nouvelle saison ?

« Il y a un nouveau staff, de nouvelles personnes. L’effectif a été renforcé avec de jeunes joueurs et d'autres plus expérimentés, comme Grégory Coupet, qui apporte une culture de la gagne intéressante. Il faut également rester sur les bases solides de l’an dernier. Nous avions réussi une saison correcte même si nous avons un peu trébuché lors des quatre dernières journées. Bien évidemment, comme dans chaque équipe, il faut aussi avoir un groupe solidaire pour avoir des résultats.»

Quels sont les objectifs fixés pour l’exercice 2009-2010 ?

« Il faut jouer le haut du classement. Il y a deux ans, nous nous sommes sauvés lors de la dernière journée. L’année dernière nous avons terminé à la 6e place. Cette saison, si nous jouons les 3 ou 5 premières places cela serait une très belle chose. Il faut avoir de l’ambition et retrouver le haut du classement avec des résultats corrects tout au long de la saison. On ne batît pas une équipe du jour au lendemain, comme l’a dit Greg (Coupet), Lyon n’a pas été champion sept fois de suite du jour au lendemain. Il faut essayer de s’appuyer sur les défauts de l’an dernier pour aller plus haut. »

PSG : Arquin signe un an

Le Paris Saint-Germain enregistre le renfort de l’attaquant quimpérois Yoann Arquin.
Après un essai jugé concluant, Yoann Arquin (21 ans, 1m89, 85 kg), l’attaquant de Quimper, a paraphé un premier contrat professionnel d’une durée d’un an avec le Paris Saint-Germain. Auteur de 10 buts la saison passée en CFA, il intéresserait aussi certaines formations de Ligue 2.

Paris à marche forcée

« Si on est costauds physiquement, on l’est moralement et on est capables de repousser nos limites. » Antoine Kombouaré octroie une grande importance à la condition physique. « Quand on est forts physiquement, on n’a peur de personne et on peut multiplier les efforts », assène l’ex-coach de Valenciennes.
Depuis le début de la semaine, Makelele et ses partenaires absorbent de lourdes charges de travail, souvent à base de deux séances quotidiennes.

« Les entraînements sont bien remplis, explique Kombouaré, dont les précédentes équipes (Strasbourg et VA) ont toujours eu la réputation d’être solide athlétiquement. On a travaillé au départ l’endurance et le volume d’efforts. Désormais, on va s’attacher à la puissance, à l’explosivité et à la vitesse. Je veux voir si les gars ingurgitent bien tout cela. La semaine avant le début de la compétition, on axera sur la vitesse. »
Avant Kombouaré, Sylvain Armand a connu des phases préparatoires avec quatre entraîneurs différents (NDLR : Halilhodzic, Fournier, Lacombe et Le Guen). Il est donc bien placé pour confirmer que les joueurs sont poussés actuellement à puiser dans leurs réserves. « C’est différent des saisons passées car là, c’est individualisé. Sûrement parce qu’il n’y a pas de Coupe d’Europe. Chacun travaille à son coeur », ajoute d’une formule idoine Armand. Mardi, muni de leurs cardiofréquencemètres, les joueurs ont ainsi eu droit à un nouveau test d’efforts. Ludovic Giuly, Sylvain Armand et Mateja Kezman sont apparus déjà bien affûtés.
« L’objectif est d’être prêt le 8 août, pour le premier match de championnat de la saison à Montpellier, conclut Kombouaré. Il faudra trois ou quatre matchs pour voir comment se comporte l’équipe et pour que les garçons aient le bon rythme et trouvent leur vitesse de croisière. » Le PSG 2009-2010 a encore deux semaines pour finir de se préparer et répondre aux attentes de son entraîneur.

Sylvain Armand a réagi hier à l’interview de Grégory Coupet à « France Football », où le nouveau gardien parisien annonce viser le titre. « Grégory a la culture de la gagne et nous la fait partager, observe Armand. Il s’emballe peut-être un peu mais on ne va pas le lui reprocher. On voit ainsi son tempérament, c’est celui d’un gagneur. C’est bien. »

Granddi Ngoyi : « Continuer à progresser »


Prêté 6 mois à Clermont (L2) la saison dernière, Granddi Ngoyi a profité pleinement de cette expérience. Samedi matin, le jeune milieu de terrain a ainsi évoqué la préparation, son but face Panthrakikos et ses objectifs.


Granddi, comment s’est passé l’entraînement ce samedi matin ?

« On est en pleine préparation physique donc les séances restent intenses, comme c’était déjà le cas en stage. Nous sommes dans la continuité du travail commencé là-bas. Je vais profiter d’avoir l’après-midi de libre pour me reposer et récupérer avant de recommencer dimanche. »

Face à Panthrakikos jeudi, tu as marqué le seul but du PSG. Que retiens-tu de cette rencontre ?

« C’était plaisant de jouer en région parisienne devant notre public. D’autant plus que Bondoufle n’est pas très loin de Savigny-le-Temple d’où je suis originaire. Après, physiquement, ce n’est pas évident de tenir 45 minutes en ce moment. On commence à trouver le rythme, à réaliser de bons enchaînements et à jouer ensemble, mais les jambes étaient encore lourdes. Ça m’a fait très plaisir de marquer, surtout que j’ai rarement l’occasion de le faire. Je vais d’ailleurs faire des efforts cette année pour essayer de me retrouver plus souvent dans la surface. »


Où en es-tu de ta préparation physique ?

« C’est difficile physiquement. Je n’ai pas encore retrouvé mon rythme. En revanche au niveau des sensations sur le terrain, l’expérience à Clermont m’a beaucoup apporté. J’étais déjà professionnel, mais je n’avais jamais vraiment évolué à ce niveau car j’avais joué peu de matches en Ligue 1 (7 matches). La Ligue 2 est peut-être un cran en dessous, mais cela reste un bon niveau et j’ai vraiment progressé. Mon objectif est maintenant de faire le maximum pour me retrouver le plus souvent possible sur le terrain et de continuer à progresser. »

Content d’être rentré à Paris ?

« Très ! Après six mois à Clermont, même si j’ai des amis là-bas que je salue d’ailleurs, ça fait du bien de retrouver mes potes parisiens : Mamadou (Sakho), Yannick (Boli)… Je suis content de revoir tout le monde ici. »

S.Traoré : « Un groupe de qualité »


A l’issue de la séance du jour, Sammy Traoré, est revenu sur la période de préparation, avant d’évoquer les trois dernières rencontres amicales, qui opposeront la semaine prochaine les Rouge et Bleu à la Fiorentina, les Glasgow Rangers et l’Atletico Madrid.


Comment s’est déroulée la séance du jour ?

« Très bien. Nous avons réalisé une petite opposition de deux fois trente minutes. Cela nous a permis de courir un peu mais cela a également permis à mon équipe de prendre un peu le « bouillon » en première mi temps (sourire). »

Le PSG a repris l’entraînement depuis un mois environ, comment gères-tu cette période, souvent ingrate dans une saison ?

« C’est une période cruciale pour le reste de saison. Il faut bien se préparer et accumuler les efforts pour mieux les emmagasiner. Les matches amicaux se déroulent bien pour le moment. Nous allons maintenant rentrer dans le vif du sujet avec des matches intéressants à disputer. Mercredi nous allons défier la Fiorentina avant de jouer l’Emirates Cup, samedi et dimanche prochain. C’est intéressant d’affronter des équipes comme ça. Nous avons un groupe de qualité, nous bossons bien à l’entraînement, mais le plus important est de monter crescendo afin d’être prêt le 8 août pour le déplacement à Montpellier qui marquera la reprise du championnat. »

Quels sont les objectifs pour cette saison ?

« Les objectifs sont simples. Il faut faire mieux que l’an dernier. Nous avions terminé à la sixième place, donc cette saison nous voulons terminer dans les cinq premiers. Nous avons gardé la plupart des joueurs et nous nous sommes renforcés. Nous avons un groupe de qualité. Les autres formations aussi se sont renforcées mais nous avons de bons arguments pour les contrarier. »

Comment se déroule l’intégration des nouvelles recrues ?

« Cela se passe parfaitement bien. Ce sont de bons joueurs qui vont beaucoup nous apporter. Ils se fondent dans le collectif, aussi bien, sur qu’en dehors du terrain. Nous essayons de les intégrer du mieux possible et tout le monde les accueillent les bras ouverts. »

Il y a également un nouvel entraîneur et un nouveau staff…

« Oui, cela se passe bien également avec le nouvel entraîneur. Son staff est de qualité et le coach sait ce qu’il veut. Tout le monde est au diapason et il y a beaucoup d’intensité lors des entraînements, donc pour le moment tout va bien. »

Que peut on te souhaiter pour cette saison ?

« On peut me souhaiter de ne pas avoir de blessure, de voir le PSG terminer dans les cinq premiers du championnat et jouer le plus de matches possible. Cela sera déjà pas mal ! »

Armand: "Rendre au PSG son standing"

Confirmé dans les rangs du PSG jusqu'en 2012, Sylvain Armand s'impose désormais tel un cadre historique du club. Frustré d'avoir manqué l'Europe dans la dernière ligne droite de la saison dernière, l'ancien Nantais se veut raisonnablement ambitieux pour l'exercice prochain. Sous la houlette d'un Antoine Kombouaré qu'il juge perfectionniste, le latéral parisien estime le Top 5 dans les cordes de son équipe.

Sylvain, un mot sur votre récente prolongation de contrat ?
C'est une bonne nouvelle. C'est toujours un plaisir de pouvoir s'entendre sur des accords comme cela. Mais, comme c'était le souhait des deux parties, je suis d'autant plus content. On m'a souvent dit que les négociations avaient été longues mais c'est toujours le cas pour des prolongations ou pour des simples signatures de contrat. Et puis il y a eu les vacances entre temps... Mais tout s'est fait dans un bon état d'esprit.

Envisagez-vous de terminer votre carrière à Paris ?
Ça ne me dérangerait pas du tout... Je suis bien ici, j'aime ce club, je me sens bien dans ma vie de tous les jours, alors pourquoi pas ? Je n'ai jamais été dans l'optique de partir pour partir, jouer à l'étranger, gagner plus d'argent... Je veux m'éclater sur un terrain et tant qu'on voudra de moi ici, je resterai. Le jour où on ne comptera plus sur moi, je trouverai autre chose, je n'aurai pas le choix.

Comment abordez-vous cette nouvelle saison avec le PSG ?
On va repartir à zéro. On arrive avec un nouveau staff, un effectif qui s'est renforcé avec de l'expérience et des jeunes. Mais on n'oublie pas les bases solides de la saison passée qui nous ont permis de faire des résultats corrects, même si nous avons trébuché lors des quatre dernières journées. Il faut s'appuyer là-dessus pour repartir de l'avant.

La fin de saison dernière et la non-qualification en coupe d'Europe a-t-elle été dure à avaler ?
Cela a été dur à oublier. Lorsque vous faites beaucoup d'efforts, des bonnes prestations, pour atteindre les cinq premières places du championnat, et que vous perdez tout sur un petit but, c'est sûr que c'est frustrant. Maintenant, on va se consacrer cette saison à la Ligue 1 et tenter de rendre au PSG son standing, c'est-à-dire le haut du classement.

"A Paris, tout est toujours plus dur qu'ailleurs"

L'arrivée d'un nouvel entraîneur est-elle une bonne chose ?
On verra au fur et à mesure de la saison... Des décisions ont été prises, on les accepte. On essaye de s'adapter aux demandes d'Antoine Kombouaré, qui nous découvre également. Mais, pour repartir de zéro, ça peut être une bonne chose aussi.

Qu'est-ce qui a principalement changé ?
Dès qu'un nouvel entraîneur débarque quelque part, il y a toujours des choses qui changent. C'est à nous d'adhérer à ses méthodes, à son discours, faire ce qu'il nous demande... A partir de là, si tout le monde y met du sien, ça ne peut que bien se passer, même si on sait qu'à Paris, tout est toujours plus dur qu'ailleurs. Si on parvient à conserver le bel esprit de groupe dont nous avons fait preuve durant une bonne partie de la saison dernière, alors nous réussirons à faire de belles choses.

Antoine Kombouaré semble très proche de ses joueurs, autant en terme de relation qu'à l'entraînement...
C'est vrai, c'est sa force. Il interrompt souvent les séances d'entraînement, il intervient, pour rectifier le moindre petit détail qui ne va pas. Il est très perfectionniste, et souhaite que l'on soit tous les jours au plus près de ce que l'on peut vivre le week-end, les jours de match. C'est à nous d'être à l'écoute pour apprendre vite ce qu'il demande et l'appliquer sur le terrain. Antoine Kombouaré a l'expérience pour emmener l'équipe au plus haut niveau.

Grégory Coupet a, lui, fait passer le message qu'il visait le titre de champion de France. Qu'en pensez-vous ?
Déjà, les trois premières places, ce serait beau, et les cinq premières, ce serait bien. C'est bien d'avoir de l'ambition, et Greg le prouve. Il amène cette culture de la gagne qu'il a eue avec l'OL, où il a remporté sept titres de champions de France. On ne peut pas lui enlever ça... Il s'est peut-être emballé mais si on a la possibilité de le faire, on ne s'en privera pas.

"On ne bâtit pas une équipe en quelques jours"

Les ambitions semblent identiques à celles de la saison passée... N'y-a-t-il pas d'évolution ?
Si on termine dans les trois premiers, il y aura quand même une grosse différence... Il ne faut pas oublier qu'il y a deux ans, on s'est sauvé à la dernière journée. On ne bâtit pas une équipe en quelques jours... Lyon n'a pas été septuple champion du jour au lendemain. On repart sur de bonnes bases et on va tenter de gommer nos défauts pour aller encore plus haut.

Au regard du recrutement de l'OM ou de Lyon, et avec Bordeaux qui a conservé en grande partie son effectif, le podium ne vous semble-t-il pas inaccessible ?
Ce sera dur... Mais, avec l'absence de coupe d'Europe, nous n'aurons que la L1 et les coupes nationales à jouer. On va essayer de se baser là-dessus pour réussir à faire mieux que l'an passé. En fin de saison dernière, nous étions fatigués et nous l'avons payé. Donc, ne pas jouer une coupe d'Europe, ça peut être un avantage. Il faut voir... D'un autre côté, rien ne remplace la compétition... On verra si les autres y laissent des plumes ou pas, l'avenir nous le dira.

Pensez-vous que le PSG puisse vivre toute une saison dans le calme et la sérénité ?
J'y ai cru l'année dernière, pendant six mois, et puis il y a eu les chamboulements que l'on sait. Mais c'était déjà nettement plus calme que lors des précédentes saisons.

Quelle serait la saison idéale pour vous ?
Calme en coulisses, et on termine sur le podium... Je signe où ?

Sports.fr

Leproux a la tête du PSG?

Sebastien Bazin, actionnaire majoritaire du PSG, va bientôt nommer un nouvel homme fort à la direction du club. Il aurait choisi l'ancien patron d'RTL.

L'ORGANIGRAMME du PSG va évoluer dans les prochains jours. Sébastien Bazin avait annoncé dans nos colonnes (notre édition du 29 juin) que sa succession serait réglée avant la reprise de la saison le 8 août à Montpellier. Ces derniers temps, le processus s'est donc sensiblement accéléré et l'annonce pourrait tomber dès ce week-end à l'occasion de l'Emirates Cup à Londres, tournoi auquel participe le PSG aux côtés d'Arsenal, des Glasgow Rangers et de l'Atletico Madrid. Même si tout n'est pas finalisé, l'actionnaire majoritaire du club parisien devant encore régler certains détails, le choix se porterait sur Robin Leproux, 49 ans, ancien directeur général d'Ediradio-RTL et responsable du pôle radio français de RTL Group (RTL, RTL 2, Fun).
Cet ex-vice-président du directoire de M 6 et directeur de la filiale M 6 Interactions se trouvait sur « la short list » du patron de Colony Capital Europe depuis plusieurs semaines avec Patrice Clerc, ancien président d'Amaury Sport Organisation. Ce dernier vient de monter sa société PCA, qui fait du conseil en stratégie dans le domaine du sport, et même si son profil correspond aux attentes de Sébastien Bazin, l'ancien patron de Roland-Garros hésitait à renoncer à sa nouvelle fonction.

Une nouvelle structure

Devenu président non exécutif du PSG à la suite du départ de Charles Villeneuve en février dernier, Sébastien Bazin n'a jamais caché qu'il n'avait pas vocation à demeurer patron du PSG. Même si un temps, avec les résultats satisfaisants du club la saison dernière, le dirigeant du fonds d'investissements avait pensé rester en place, les tensions de la fin de championnat et sa trop grande exposition médiatique l'ont incité à reprendre les recherches concernant un successeur. « Le PSG représente une vraie charge de travail pour Sébastien. Elle lui prenait 80 % de son temps alors que ce n'était pas son activité principale, raconte un intime du club. Même si Sébastien ne pourra pas se cacher, car il reste le propriétaire, il fallait qu'il prenne un peu de champ. »
Dans un premier temps, Robin Leproux pourrait devenir conseiller de la présidence. Et sa nomination pourrait s'accompagner d'un changement de statut juridique du PSG. Actuellement, le club est géré par un président non exécutif (Bazin), secondé par un directeur général (Philippe Boindrieux) et les décisions sont validées en conseil d’administration. Une structure nouvelle avec conseil de surveillance et directoire pourrait voir le jour. Sébastien Bazin, en tant qu'actionnaire largement majoritaire du club, aura toute latitude alors pour devenir président du conseil de surveillance et Robin Leproux président du directoire. Dans un passé récent, sous la présidence de Pierre Blayau, le club fonctionnait déjà dans cette configuration.

ARNAUD HERMANT

"Avec Kombouaré, tu joues si tu le mérite"

AFFÛTE physiquement et libéré mentalement, Mateja Kezman, 30 ans, pourrait être la bonne surprise de cette saison L'arrivée d'Antoine Kombouaré semble l'avoir relancé.

Comment allez-vous ?
■ Mateja Kezman. Je suis heureux. On travaille bien et je n'ai pas été blessé. Ce n'est pas idéal de rater la préparation, car toute la saison se joue là. Je suis aussi satisfait d'avoir eu un bon entretien avec l'entraîneur. Enfin, je suis content de pouvoir rester deux ans de plus ici Je m'y sens très à l'aise.

Que vous a dit Antoine Kombouaré ?
D m'a parié de ses idées. Ce qu'il m'a dit m'a plu. J'ai apprécié la manière. J'aime bien son style et son projet Avec lui, tu joues si tu le mérites. Cela me donne confiance. L'année passée, ça ne se passait pas ainsi Tout le monde est sur un pied d'égalité. Cette saison va être différente.

Qu'apporte le nouvel entraîneur ?
De la motivation. D met toute sa personnalité dans le travail. Depuis le premier jour, il est très positif Pour le moment, c'est vraiment fantastique. Après, ce sont les résultats qui le diront Chacun au club est heureux parce que le coach communique et partage les informations. Il entretient quasiment une relation paternelle avec les joueurs. Il me rappelle Gus Hiddink qui communique beaucoup. Il était gentil et, en même temps, il poussait les gens à aller au maximum C'est important que les joueurs sachent qu'ils sont tous traités de la même façon par l'entraîneur.

Qu'auriez-vous fait si Paul Le Guen était resté ?
C'est difficile d'en parier aujourd'hui C'est le passé. C'est dommage que l'on n'ait pas réussi à se qualifier pour la Ligue des champions.

Quels sont vos objectifs personnels ?
Jouer un maximum de matchs et inscrire un maximum de buts. Ma vie, c'est marquer. Lorsque ce n'est pas le cas, je ne suis pas heureux. Je veux convaincre l'entraîneur de me laisser jouer le plus possible.

A quoi attribuez-vous votre manque de réussite devant le but ces dernières saisons ?
Parfois tu as des opportunités. Parfois pas. La période à Chelsea était difficile parce que je ne jouais que des bouts de match. A l'Atletico Madrid, j'ai fait une bonne saison. Ce n'était pas si simple crue ça, parce que le club connaissait des hauts et des bas. Après, en Turquie, j'ai quand même inscrit environ un but tous les deux matchs. A ce moment-là, j'ai pensé à l'argent L'offre de Fenerbahçe était telle qu'il fallait être fou pour la refuser. Maintenant, j'ai 30 ans, j'ai toujours faim

Finalement, le jet de votre maillot au Parc, contre Bordeaux, s'est révélé un mal pour un bien...
Cela n'a pas écorné mon image. Les supporteurs ont compris pourquoi je l'ai fait Ils savent que j'ai une forte personnalité. J'ai fauté et j'ai présenté mes excuses J'ai même l'impression que certaines personnes me respectent plus maintenant

Kombouaré : «Le groupe se précise»

Antoine Kombouaré a annoncé ce mardi en conférence de presse ses objectifs pour les 3 derniers matches de préparation à commencer par le déplacement à Florence.

Antoine Kombouaré (Entraîneur du PSG)

« Tout le monde ne jouera pas les trois prochains matches à Florence et à Londres. Il reste donc deux matches pour peaufiner la préparation et arriver fin prêt pour la reprise du championnat contre Montpellier. Il s’agit toujours de matches d’entraînement, mais avec un objectif bien précis de former un groupe, une équipe. Je vais m’appuyer sur les 15 ou 16 joueurs sur lesquels je compterai pour démarrer le championnat. Cela se précise. »

Info LCI - PSG : Leproux, ex patron de RTL, prend la relève

La presse l'évoquait mardi matin. C'est confirmé. Selon nos informations, Robin Leproux, l'ancien patron de RTL et ex directeur général d'Ediradio RTL, a été nommé à la présidence du PSG. Comme promis, Sébastien Bazin, l'actionnaire majoritaire du club parisien, ne restera donc pas président.

PSG : Robin Leproux succède à Sébastien Bazin

INFO LE PARISIEN. Comme le laissait entendre Le Parisien dans ses éditions de ce mardi, le PSG va officialiser dans l'après-midi l'arrivée à la tête du club de l'ancien directeur de RTL Robin Leproux, 49 ans, qui succède ainsi à Sébastien Bazin.
Le patron de Colony Capital Europe, actionnaire majoritaire du PSG, était devenu président non éxécutif à la suite du départ de Charles Villeneuve, en février dernier.

Fiorentina-PSG : Le groupe du PSG

L'entraîneur Antoine Kombouaré a retenu un groupe de 17 joueurs pour le déplacement à Florence ce mercredi 29 juillet 2009 en match amical.

APOULA Edel
ARMAND Sylvain
BOURILLON Grégory
CEARA Marcos
CHANTOME Clément
CLEMENT Jérémy
COUPET Grégory
ERDING Mevlut
GIULY Ludovic
JALLET Christophe
KEZMAN Mateja
LUYINDULA Peguy
MAKELELE Claude
NGOYI Granddi
SAKHO Mamadou
SESSEGNON Stéphane
TRAORE Sammy

Kombouaré : «Le groupe me convient»

Le nouvel entraîneur du Paris SG, Antoine Kombouaré, estime que ses joueurs sont «bien dans leurs tronches» avant d'aborder les trois derniers matches amicaux. «Ca bosse, a-t-il déclaré. On a des matches (contre la Fiorentina mercredi, les Glasgow Rangers samedi et l'Atletico Madrid dimanche) pour finir la préparation et arriver fin prêts pour Montpellier (lors de la première journée de L1). Ce sont toujours des matches d'entraînement, mais avec un objectif précis: former un groupe, une équipe, s'appuyer sur les 15-16 joueurs sur lesquels je compterai pour démarrer le championnat».

Hoarau va bien, Rothen est toujours là

L'ancien coach de Valenciennes s'estime également satisfait du recrutement. «J'ai eu les quatre joueurs que j'avais souhaités (Grondin, Coupet, Erding et Jallet), et on a conservé des joueurs. On a l'ossature. Le groupe que j'ai là me va, j'ai les joueurs qu'il faut. Il n'y a plus qu'à attendre des départs pour pouvoir réajuster, mais le groupe me convient.»
Kombouaré a aussi abordé les cas Hoarau (blessé aux adducteurs) et Jérôme Rothen (sur le départ ?). La blessure d'Hoarau «évolue très très bien, on est même obligé de le freiner, a-t-il indiqué. Je ne fixe pas de match de reprise. L'idée, c'est d'accumuler les séances d'entraînement et surtout de bien les assimiler.» Quant à Rothen, il «attend des propositions, il travaille pour trouver une issue de sortie. S'il est ici à la fin du mercato, présent avec envie de bosser avec moi, bien sûr, je m'appuierai sur lui. S'il part, on travaillera sur le recrutement. Mais aujourd'hui, il est toujours là».

Robin Leproux rejoint le Paris Saint-Germain
Communiqué | 28/07/09 | 17:34



Sébastien Bazin, Président de Colony Capital Europe, société actionnaire majoritaire du Paris Saint-Germain et Président du Conseil d’Administration du Club, annonce l’arrivée de Robin Leproux au sein de l’équipe dirigeante du Club.

Nommé dans un premier temps conseiller du Président, il deviendra, à l’occasion du changement de gouvernance du Club qui interviendra d’ici quelques semaines, Président du Directoire. Sébastien Bazin quant à lui prendra les fonctions de Président du Conseil de Surveillance. Philippe Boindrieux, actuel directeur général du Club deviendra Vice-Président du Directoire.

A l’occasion de cette nomination Sébastien Bazin a déclaré : « Je suis très heureux que Robin Leproux ait accepté de rejoindre le Club. Sa feuille de route est simple : faire du Paris Saint-Germain l’un des tout premiers clubs au plan européen par ses performances sportives, son rayonnement notamment à l’international et son rôle dans la promotion du football français. Je sais qu’il mettra au service du Club son ambition, sa connaissance du monde sportif et des médias et son enthousiasme pour poursuivre le travail engagé depuis plusieurs années ».

Kombouaré : « Ça se précise »

L’entraîneur parisien se servira du match amical contre la Fiorentina, mercredi, pour affiner son groupe le groupe qui débutera le championnat dans moins de deux semaines.

Antoine Kombouaré, qu’attendez-vous du match amical contre la Fiorentina, mercredi ?
Ce sont toujours des matches d’entraînement mais avec un objectif bien précis : former un groupe, une équipe et s’appuyer sur les quinze ou seize joueurs sur lesquels je compterai pour démarrer le championnat. Ça se précise.

Comment évolue la blessure aux adducteurs de Guillaume Hoarau ?
C’est bien, ça évolue même très, très bien. On est obligé de le freiner. Avec ce qu’il s’est passé au stage et lors du match contre Nantes (2-0), on veut avoir le maximum de garanties, sans griller les étapes. Je ne fixe surtout pas de match de reprise. Et au fur et à mesure qu’on avance dans le temps, il monte en puissance. C’est de bon augure.

Votre mercato est-il bouclé ?
Aujourd’hui, il y a plus à attendre de départs, pour réajuster. Mais le groupe me convient. J’ai les joueurs que je souhaitais, en conservant ceux qui étaient sollicités. Le club a fait un effort et on a conservé l’ossature en réajustant avec quatre nouveaux joueurs (Coupet, Erding, Jallet et Grondin, ndlr).

Qu’en est-il du cas Jérôme Rothen ?
Il est au club et, surtout, il attend des propositions. Il travaille pour trouver une issue de sortie. Mais s’il est encore ici à la fin du mercato et qu’il a envie de bosser avec moi, je m’appuierai évidemment sur lui.

Avez-vous pris votre décision concernant les prêts de certains jeunes ?
Il y a de bons jeunes à Paris. On s’approche d’une décision concernant leur situation. En fin de semaine et en début de semaine prochaine, je définirai un groupe avec lequel je travaillerai. Certains seront amenés à être prêtés pour avoir du temps de jeu parce que, rester ici pour être sur le banc ou jouer en CFA tous les week-ends, c’est une perte de temps.

Quel regard portez-vous sur le recrutement marseillais ?
Moi, je ne m’occupe pas de ceux que font les autres. Si Didier Deschamps est aujourd’hui en train de recruter, c’est qu’il estimait qu’il y avait des manques. Après c’est lui qui vit au quotidien avec con groupe et est à même de juger. Avoir un banc avec joueurs qui seraient titulaires dans d’autres clubs, c’est intéressant mais c’est sur le terrain que ça se passer et ce sont les résultats qui diront s’ils ont fait le bon choix.

Comment avez-vous réagi aux déclarations de Grégory Coupet, qui dit viser le titre ?
En tout cas, ce sont ses propos à lui. J’ai mis en avant le fait que lui pouvait le dire. Quand on a remporté sept fois le championnat de France, on connait la culture de la gagne. Il se fixe des objectifs élevés mais. En arrivant au PSG, il a vu le potentiel qu’il y avait dans l’équipe et c’est une grande marque de confiance pour les copains qui sont dans le vestiaire.

Rmc.fr