Aide - Recherche - Membres - Calendrier
Version complète : [Club] Revue de presse
Forum de Culture PSG > Les forums du Haut : L'actualité du PSG et du football > L'actualité du PSG
Pages : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 99, 100, 101, 102, 103, 104, 105, 106, 107, 108, 109, 110, 111, 112, 113, 114, 115, 116, 117, 118, 119, 120, 121, 122, 123, 124, 125, 126, 127, 128, 129, 130, 131
Hari
Citation
Clément : « Des choses intéressantes »


Jérémy Clément revient sur le match nul face à Lyon (1-1) et sur la semaine à venir du PSG, qui se déplace à Boulogne-sur-Mer ce mercredi puis à Lorient samedi.

Jérémy, es-tu déçu par le résultat obtenu face à Lyon (1-1) ?

« C’est sûr. On prend un point, mais on voulait récupérer ceux perdus à Monaco. On n’avance pas trop au classement donc c’est un peu embêtant. Le contenu du match était bon et on a fait des choses intéressantes. Mais pour moi, l’important c’est de gagner. »


Est-ce frustrant de prendre ce but entaché d’un hors-jeu ?

« On est tous déçus. C’est toujours énervant de prendre un but dans ces conditions. Après, il va y avoir des décisions en notre faveur pendant la saison. Ca se compense. On a eu beaucoup d’occasions, alors que les Lyonnais n’en ont pas tant que ça. C’est frustrant, mais c’est le foot. Il y a des fois où on ne va pas être bon et où on va s’imposer. Il faut aller de l’avant, reproduire ce type de performance dans les prochains matches et essayer de marquer un deuxième but pour se mettre à l’abri. »

Une longue semaine attend le PSG, avec deux déplacements, mercredi à Boulogne en 16e de finale de Coupe de la Ligue, et samedi à Lorient en championnat…

« Une grosse semaine nous attend. C’est important d’aller loin en Coupes. En général, on réalise de beaux parcours dans ces compétitions. Après, il va falloir prendre des points à Lorient. Ca sera donc également un match important. »


PSG.fr
Hari
Citation
Paris ne tient pas la distance

Depuis le début de saison, les Parisiens, septièmes au classement, ont encaissé cinq buts dans les dernières minutes. Autant de points bêtement perdus dans la course à l’Europe.


Les statistiques sont éloquentes. Sur les sept buts encaissés par le PSG cette saison, cinq l’ont été en toute fin de match. Paris s’est ainsi laissé surprendre à Montpellier (1-1) et à Valenciennes (3-2) dans les arrêts de jeu, à Monaco deux fois (2-0) et contre Lyon (1-1) à cinq minutes de la fin du temps réglementaire.
« Il faut absolument qu’on apprenne à mieux gérer nos fins de matchs, concède Claude Makelele. On encaisse trop de buts dans les dix dernières minutes. Cela pourrait nous coûter très cher. » L’addition est déjà salée : Paris a en effet laissé échapper cinq points dans le final de ces rencontres. La faute à qui ? « Il y a eu des exploits individuels de nos adversaires mais aussi des erreurs de notre part », répond le capitaine du PSG.

Des contextes différents

Cinq buts en fin de match : malchance ou relâchement ? Antoine Kombouaré a tranché : « C’est juste dû au hasard, déclare l’entraîneur parisien. Les cinq buts n’ont jamais été encaissés dans les mêmes situations. A Montpellier, on recule beaucoup et on se met en danger. Contre Lyon, on a tout fait, mais en face il y avait un grand gardien. » Les Parisiens peuvent difficilement se reprocher l’égalisation de Gomis, hors jeu. Idem pour la frappe exceptionnelle du Valenciennois Rudi Mater (90e + 1), à 25 m des cages du PSG, qui finit sous la barre d’un Coupet impuissant. A Monaco, sur le deuxième but, Paris a aussi des circonstances atténuantes. Nenê marque (88e) alors que les Parisiens sont tous partis à l’abordage pour tenter d’égaliser. En revanche, ils ne peuvent que plaider coupables à Montpellier ainsi que sur le premier but à Monaco. La défense, et plus particulièrement Sylvain Armand, fait preuve de déconcentration. Dans l’Hérault, ce dernier est trop lâche sur le marquage de Spahic (90e + 4). Sur le Rocher, il oublie également Park dans son dos (85e).

Une défense souvent remaniée


Toujours est-il que ces fins de matchs sont révélatrices de quelques lacunes. La défense tout d’abord. Avec la longue indisponibilité de Camara, Antoine Kombouaré a changé à trois reprises sa charnière centrale (Traoré-Sakho, Bourillon-Sakho ou Bourillon-Traoré). Il leur manque donc un peu d’automatismes et d’assurance. Autre souci majeur : l’entraîneur parisien possède certes des remplaçants de qualité (Jallet notamment) mais ils sont peu nombreux. Contre Lyon, il ne procède qu’à deux changements (Chantôme pour Giuly et Sankharé pour Luyindula). Makelele et Clément, exemplaires jusqu’à la 75e minute, ont souffert en fin de match. Mais le banc parisien n’est pas suffisamment fourni pour qu’ils cèdent leur place. Enfin, si on ne peut que s’enflammer devant l’efficacité offensive du PSG (onze buts en six matchs), cette dernière comporte aussi quelques risques. Les joueurs prennent du plaisir à jouer au ballon au détriment peut-être de la rigueur défensive.

Sylvie De Macedo (avec A.H. et L.P.)

Citation
Apoula Edel, gardien remplaçant du PSG, devrait être titulaire dans les buts parisiens, demain soir, à Boulogne-sur-Mer, en 16e de finale de la Coupe de la Ligue.


Citation
Sécurité renforcée à Boulogne. Demain soir, deux compagnies de CRS et une centaine de policiers seront mobilisés. « Le PSG fait partie des quelques équipes avec lesquelles nous devons être vigilants », a expliqué le commissaire central adjoint de Boulogne-sur-Mer, Fabien Grethen. Quatre cent soixante places sont à disposition des supporteurs parisiens.


leparisien.fr
sylvain
Football365

Citation
Loin d'être nul

Olivier DE LOS BUEIS

lundi 21 septembre 2009 - 15h27

Une fois la déception d'avoir vu Lyon revenir grâce à un but non valable, Antoine Kombouaré saura tirer les enseignements positifs d'une rencontre de haut niveau. Privé de Sessegnon et d'Erding, le PSG a de la ressource.

A l'issue d'un choc face à Lyon achevé sur un partage des points, on peut encore ergoter côté parisien sur le manque de réalisme de la formation de Sylvain Armand, sur certaines lacunes défensives, sur l'incapacité de tenir la durée... Mais franchement, au lendemain d'un Lyon-PSG, Antoine Kombouaré peut enfin avoir des certitudes sur le niveau de son équipe. Privé de Sessegnon, le meilleur parisien de la saison passée et de Mevlut Erding, auteur d'un début de championnat efficace, le PSG a démontré qu'il avait la carrure pour lutter avec les meilleurs, d'autant qu'il ne souffrira pas de la fatigue inhérente à la Coupe d'Europe. Alors que les premiers doutes commençaient à naître après le revers monégasque, qu'on s'interrogeait sur la qualité du banc, que les supporters refaisaient parler d'eux négativement, le match de Lyon a été une des meilleures réponses possibles.

Le public a ainsi plutôt bien réagi après les incidents de Monaco. Même le but lyonnais entaché d'un hors-jeu n'a pas mis le feu, au sens propre comme au figuré, au Parc, et il faut savoir s'en féliciter. Sur le terrain, la double absence de Sessegnon et d'Erding a plutôt bien été gérée par Kombouaré. Malgré le changement de positions de Giuly et de Luyindula, le club du président Leproux a non seulement tenu tête à l'OL, mais a montré de très belles choses sur le plan du jeu, avec quelques séquences à une touche de balle dans lesquelles on perçoit la patte Kombouaré. Sans un grand Hugo Lloris, rebaptisé « Jesus » par Grégory Coupet après le match, la fête aurait été complète. Peu médiatiques, Ceara et Jallet ont aussi montré de belles choses dans le couloir droit déserté par Giuly, repositionné second attaquant.

Antoine Kombouaré n'a pas caché qu'il aimerait voir son équipe jouer comme ça tous les week-ends. Beaucoup signeraient des deux mains même si les supporters peuvent regretter un peu d'inefficacité défensive et offensive. Le PSG a encore craqué derrière en fin de match. Même si le but souffre d'un hors-jeu non signalé, c'est le signe que les joueurs parisiens ont encore du mal à rester concentrés tout le match. Offensivement, si Giuly confirme qu'il n'a pas d'âge, que Luyindula est quand même un sacré joueur d'équipe, quelques interrogations planaient autour de Guillaume Hoarau. Intéressant dans le jeu collectif de son équipe par ses remises et son sens du sacrifice, le Réunionnais a raté quelques gestes dans la zone de finition. Mais l'un de ses « manqués » s'est transformé en passe décisive pour Giuly et une de ses têtes a permis à Lloris, ce Jesus non crucifié, de montrer tout son talent. En manque encore de rythme, Hoarau rappelle le joueur du début de saison passé, à qui on reprochait plusieurs ratés face à Caen. Cela ne l'avait pas empêché de trouver ensuite la faille et d'intégrer les Bleus…
sylvain
So Foot

Citation
Paris dans le Grand Quatre ?

22 septembre 2009

En début de saison, quand on a parlé de Big Four à la Française, on a tiré la tronche un peu. Ben, oui ! Bordeaux, Lyon, Marseille : OK, ça fait juste un Big Three. Parce que rajouter le PSG, non ! On voyait pas trop. D’ailleurs, Paris est 6ème avec 11 points à 5 points du leader bordelais. Sauf que… Sauf que Paris a fait une démonstration étincelante contre l’OL (1-1) dimanche soir, au Parc. Alors ?...

Bon, d’abord un paquet de bémols ! Makélélé… On sait que Big Mak adore les big matchs et qu’il se transcende surtout dans les grandes occasions. Pas que MC Claude snobe l’AJA, VA ou Grenoble. Mais contre les gros, le bonhomme rajeunit toujours de 15 ans (il en avait donc 25 contre l’OL). Lyon avait joué mardi en Ligue des Champions et avait donc usé de la gomme, même si 5 jours séparaient les deux matchs. En tous cas, Paris, lui, ne joue pas de coupe d’Europe, donc avantage fraîcheur. Qui plus est, l’OL était plutôt en mode « expérimental » : en défense, Bodmer libéro et Clerc de retour à droite et en attaque, Govou à gauche ( ?), Lisandro axial et Delgado à droite. Ajoutons que Lisandro semblait marquer le coup, après un début de saison Tony et truand. Et puis Lyon, c’est Lyon : ces dernières saisons, Paris a toujours aligné des matchs plus que corrects contre le Lyon dominant, même quand les Parigots tiraient le diable par les cornes dans le bas du classement. Alors no real surprise… Un mot sur Coupet, super tuyauteur des plans Lyonnais : il a du rencarder un minimum ses coéquipiers parisiens (« Putain, les gars ! Faîtes déjà pression sur Cris-Bodmer ! C’est les premiers démarreurs du jeu lyonnais ! Faut pas qu’ils trouvent leurs milieux ! »). Enfin des études sérieuses ont prouvé que le match du dimanche soir sur Canal + transcende les joueurs, tout heureux de briller devant les caméras, Domenech (il était là) et les gonzesses (Estelle aussi).

Reste que Paris a fait très fort. Des remontées de balles ultra rapides, en triangle, à une touche et en combinaisons multiples (Armand-Luyindula-Hoarau, Ceara-Luyindula-Giuly, etc.) Une constante dans le jeu offensif parisien : un super Luyindula, soit en pointe de l’attaque, mais surtout en relayeur et en point d’appui axial au milieu de terrain, toujours dispo, toujours en mouvement et toujours insaisissable. La révélation Peguy ! Total bluffant… Parce qu’il faut rappeler que Erding et Sessegnon étaient absents et que sans eux, on se demandait comment Paris allait construire entre le milieu et l’attaque. Peguy a résolu tout ça en grande partie à lui tout seul. En grande partie seulement parce que Big Mak a été intraitable et rapide dans la relance, parce que Jallet a été impec’ aussi et surtout parce que Clément est en train de prendre une nouvelle dimension cette saison. Jérémy autrefois chien fou de la récup, cantonné à transmettre et sans jamais monter trop haut s’est découvert une âme plus aventureuse. En gros, il n’attend plus de faire le pressing à 35 mètres de ses buts, il s’en va carrément « détruire » dans le camp adverse ! L’audacieux traîne plus souvent aux abords des 16 mètres de l’adversaire, encouragé par son but extra contre Le Mans (une mine sous la barre sur renvoi de corner). Jérémy Clément symbolise un peu la transition réussie du PSG Le Guen vers celui de Kombouaré. Lequel Antoine a du justement motiver Clément à sublimer son jeu. CQFD.

Sans un Lloris über Alles, Paris aurait certainement passé une taule à des Lyonnais étouffés au milieu et arc-boutés dans leurs 30 mètres quasiment pendant toute la première heure. Enfin du pressing in-te-lli-gent… La faute aussi à Hoarau, très bon en appui mais malheureux dans la finition. Guillaume vit actuellement le syndrome rock du « deuxième album », quand un groupe doit confirmer le succès du premier… De grandes maladresses dans le dernier geste, signe de grande fébrilité. Etonnant, quand on sait que Guillaume est débarrassé de la concurrence d’un Kezman, parti aux Sibéries. Attendons de voir… Autre point noir, la putain de manie de Paris de reculer trop bas et subir. Rien à voir avec le délitement total de ces dernières saisons avec un Rothen qui se débattait tout seul contre 5… pour protéger la défense ! Mais Paris doit encore apprendre à rester compact plus haut. Et pendant 90 minutes. C’est en reculant trop qu’ils se font faits remontés à 1-1 (Gomis off-side ?). Il est encore trop tôt pour parler de la « méthode Kombouaré », on verra bien par la suite. On dira simplement que dans l’esprit, le PSG-nouveau tranche avec celui de la période Le Guen, au jeu plus attentiste (cf. Jérémy Clément, « interdit » de trop monter) : aujourd’hui, à l’image d’un Giuly morfale des filets adverses, c’est toute l’équipe qui part à l’assaut des cathédrales. Mention spéciale au club parisien qui va à l’inverse de la putain de mentalité du foot français qui bannit les « vieux » : Giuly, Makélélé, Coupet, Sam Traoré. Peut-être pas l’avenir du PSG, mais en tous cas toujours bien présents…
Chérif Ghemmour
Kiolm
Citation
Kombouaré va faire tourner

Le coach parisien Antoine Kombouaré a décidé de faire tourner son effectif pour le déplacement à Boulogne-sur-Mer, lors des seizièmes de finale de la Coupe de la ligue, ce mercredi à 20h45. Selon les premières informations, le milieu de terrain Claude Makelele devrait être ménagé, tandis que Clément Chantôme sera probablement titulaire. De plus, le gardien arméno-camerounais Apoula Edel remplacera Grégory Coupet dans les cages.

lequipe.fr
Parisian
Citation
Kombouaré ne badine pas avec la discipline

Pour ramener le Paris Saint-Germain sur le devant de la scène, Antoine Kombouaré a décidé de se montrer très strict en matière de discipline. L'entraîneur du club de la capitale a ainsi mis 22 de ses joueurs à l'amende pour être arrivés en retard lors de la photo officielle.

Antoine Kombouaré est bien décidé à ramener le Paris Saint-Germain sur le devant de la scène pour sa première saison sur le banc de touche du club de la capitale. Pour arriver à ses fins, l'ancien technicien valenciennois met l'accent sur deux domaines capitaux : le jeu et la discipline. Kombouaré insiste beaucoup sur le premier point à l'entraînement. Et cela se ressent en match. Sur le terrain de l'AS Monaco il y a dix jours ou face à l'Olympique Lyonnais dimanche dernier, s'il n'a pris qu'un point, le club de la capitale a séduit. Avec cette qualité affichée, on se dit que le PSG a forcément de beaux jours devant lui.

L'autre point sur lequel Kombouaré insiste énormément est celui de la discipline. A ce titre, l'entraîneur parisien a décidé de ne rien laisser passer. Et ce même si ses joueurs ont de bonnes excuses. C'est ainsi que l'ex-technicien strasbourgeois a décidé d'infliger une amende à 22 de ses joueurs pour être arrivés en retard jeudi dernier à l'occasion de la photo officielle de l'équipe. Les Parisiens avaient pourtant une bonne excuse : l'autoroute A13 était sujette ce jour-là à d'importants soucis de circulation.

Mais qu'importe, Kombouaré a décidé de ne rien savoir. Les retardataires en question ont beau avoir essayé de lui faire entendre raison, rien n'y a fait. L'entraîneur parisien n'a pas cédé et les Parisiens fautifs ont dû s'acquitter de l'amende définie en début de saison. «Le coach a mis les choses au clair. Il y a faute, on paie, a expliqué le gardien du PSG, Grégory Coupet, sur les ondes de RTL. C'est net et bien pour nos caisses d'amende. On va pouvoir faire un bon voyage !» Une discipline, qui, pour l'instant semble faire l'unanimité dans les rangs parisiens.


maxifoot.fr unsure.gif
Hari
Citation
Antoine Kombouaré : « C’était fantastique »

Le coach parisien revient sur l’ambiance au Parc des Princes dimanche face à Lyon, et sur le match à Boulogne-sur-Mer, mercredi à 20h45.



Antoine, comptez-vous faire tourner l’effectif face à Boulogne-sur-Mer mercredi ?

« Oui. Je ferai tourner surtout parce qu’on en a besoin après les efforts fournis dimanche face à Lyon, et sachant qu’il y a un match samedi à Lorient. Les joueurs ne sont pas des machines. J’ai envi d’injecter du sang neuf. On a un groupe de qualité et des joueurs qui ne sont pas là simplement pour faire figuration. L’idée, c’est d’aligner la meilleure équipe possible. J’ai convenu avec les gardiens que Edel jouerait les matches de Coupes, et Claude (Makelele) ne jouera pas mercredi. Ceux qui sont actuellement sur le banc sont des joueurs de qualité, et seront plus frais sur le plan physique. Ils sont motivés et ont le talent pour combler ces absences. »

Est-ce un test pour les jeunes ?


« Oui, c’est une occasion de se montrer. Quand on est sur le côté, on piaffe d’impatience. Ils ont l’occasion de montrer ce qu'ils valent. C'est à eux de jouer. C’est le meilleur moyen de me mettre dans l’embarras et de montrer aux titulaires qu’ils sont capables de rivaliser et de leur faire concurrence. »

A quel type de match vous attendez-vous ?


« A un match de Coupe. Apre, avec beaucoup de duels et de tension, parce que c’est un match couperet. C’est marche ou crève. On est le PSG, et on est attendu partout. Il n’y a pas de contexte facile. Il faut être capable de réaliser un grand match à l’image de celui quand on fait contre Lyon, et aller chercher la qualif’. »


L’objectif est-il de gagner la Coupe de la Ligue ?

« Je n’irai pas jusque là. L’objectif est de gagner demain et de se qualifier, peu importe la manière. C’est le chemin le plus court pour la coupe d’Europe. On joue toutes les compétitions pour essayer de les gagner. Les Coupes font parties de l’histoire du PSG. »

Les joueurs sont-ils fatigués après le match face à Lyon ?

« C’est normal quand on a fait un tel match. On est déçu par rapport au résultat, mais pas au niveau de la manière. C’est un match rassurant, qui donne des forces et qui est porteur d’espoir. Les joueurs sont contents de leur match. On s’est rassuré face à Lyon, on est serein, et je suis fier de ce qu’ils ont fait. On a marqué les esprits. »

Qu’avez-vous pensé de l’ambiance au Parc ?


« Je suis très content du comportement de nos supporters. Dimanche, c’était fantastique. Je suis fier d’eux. Le foot c’est une fête et elle était belle. »


Citation
USBCO-PSG : Le groupe du PSG


Voici la liste des joueurs retenus par l’entraîneur Antoine KOMBOUARE pour le match opposant BOULOGNE/MER au PSG, comptant pour les 16ème de finale de la coupe de la Ligue, le mercredi 23 septembre 2009 :

APOULA Edel
ARMAND Sylvain
ARNAUD Loris
BANING Albert
BOLI Yannick
CEARA Marcos
CHANTOME Clément
GIULY Ludovic
GRONDIN Willy
HOARAU Guillaume
JALLET Christophe
LUYINDULA Peguy
MAKONDA Tripy
MAURICE Jean-Eudes
NGOYI Granddi
SAKHO Mamadou
SANKHARE Younousse
TRAORE Sammy


PSG.fr
Hari
Citation
Le dilemme de Paris

Antoine Kombouaré a choisi de faire tourner son effectif ce soir pour le premier rendez-vous en Coupe de la Ligue. Un vrai challenge vu le manque de profondeur du banc de touche parisien.


Antoine Kombouaré avait hier deux préoccupations. « Passer » ce 16e de finale de Coupe de la Ligue ce soir contre Boulogne-sur-Mer tout en gardant assez de forces pour s’imposer samedi à Lorient en championnat. Face à cette équation à plusieurs inconnues, en raison des absents (Camara, Erding et Bourillon, blessés, et Sessegnon, suspendu) et de l’incapacité de certains joueurs (Makelele, Giuly) à enchaîner les efforts intenses, l’entraîneur du PSG explique n’avoir pas d’autre solution que de faire « tourner » son onze titulaire.
« Les joueurs ne sont pas des machines, confirme-t-il. Il y a des remplaçants qui sont prêts et qui ne sont pas des nouveaux venus, comme Chantôme. »
Ainsi, Coupet, Makelele et Clément n’ont pas été retenus dans le groupe qui part ce matin pour le Pas-de-Calais. Quant à Giuly, il devrait être remplaçant. Vu le manque de profondeur du banc de touche parisien, passer ce tour apparaît donc déjà comme un vrai challenge. Avec ce paradoxe : la Coupe de la Ligue reste « le chemin le plus court pour décrocher une place européenne ». Comment aligner une équipe compétitive pour ne pas « crever et rester sur le bord de l’autoroute », selon l’expression de Kombouaré, et gérer son effectif sans s’affaiblir ? « On travaille pour avoir les deux meilleures équipes possibles, ce soir et samedi, répond le coach. Boulogne vise le maintien en L 1, il se pourrait que certains de ses joueurs soient aussi préservés. Les autres entraîneurs ont le même problème que moi. »
Pour se rassurer, le successeur de Paul Le Guen peut toujours se remémorer la récente histoire du club dans l’épreuve. Avec des équipes mixtes, le PSG s’est hissé en demi-finale la saison dernière et avait remporté la compétition en 2007-2008. Malgré cette statistique favorable, Kombouaré ne saura s’il a su résoudre cette délicate équation qu’« après match », comme il aime à le répéter.

Arnaud Hermant

Citation
Grégory Bourillon n’a pas été retenu dans le groupe parisien en raison d’un début de lombalgie. Le joueur avait déjà souffert du même mal la saison passée.


Citation
Ce soir, 20 h 45, stade de la Libération.

Arbitre : M. Layec.

Boulogne : Koné - Adefemi, Soumaré, Perrinelle, M. N’Diaye - Moreira, Ducatel (cap.), Robert, Agouazi - Boussaha, Blayac.

PSG : Edel - Ceara, Traoré, Sakho, Armand (cap.) - Jallet, Ngoyi, Chantôme, Sankharé - Hoarau, Luyindula.


Citation
Aulas a discuté avec l’arbitre à la mi-temps de PSG - Lyon

C’est un épisode important de la rencontre PSG - Lyon (1-1) de dimanche soir au Parc des Princes et il s’est déroulé en coulisse. La scène se passe dans les couloirs du stade à la mi-temps du choc de la 6e journée de L 1. Il est même précisément 21 h 50. Jean-Michel Aulas, le président lyonnais, est descendu de la tribune officielle et s’en prend à l’arbitre de la rencontre, Frédy Fautrel, qui retourne dans son vestiaire.

Selon plusieurs témoins, le haut dirigeant de l’OL lui reproche son arbitrage de la première période au cours de laquelle Joël Bats, entraîneur adjoint de Lyon, a été expulsé à la suite d’une contestation après l’ouverture du score du PSG.
Pour le banc lyonnais, le but de Giuly n’aurait pas dû être accordé car inscrit en position de hors jeu. Les images télé ont par la suite prouvé que l’arbitre a pris la bonne décision.
Au lieu de mettre fin à cette conservation ou de la laisser se poursuivre devant les staffs techniques et les joueurs des deux équipes qui regagnaient leurs vestiaires, Frédy Fautrel décide de faire entrer dans son local Jean-Michel Aulas. L’un des deux délégués de la Ligue, Dominique Federico, confirme : « Ils se sont parlé en tête à tête, entre hommes. » Etait-ce le moment pour s’expliquer « entre hommes », surtout quand on connaît le scénario de la seconde période et la grossière erreur de l’arbitre assistant qui oubliera de signaler Bafétimbi Gomis hors jeu sur le but de l’égalisation de l’OL à cinq minutes de la fin ?

« De la pression a été mise… »

« C’est malvenu et dommageable, regrette un arbitre international sous couvert d’anonymat. Cela participe d’une forme de déstabilisation. Pour les arbitres, la mi-temps doit servir à faire le point avec leurs assistants et se reposer. De la pression a été mise volontairement ou involontairement et, a priori, cela a joué sur l’arbitre assistant. » Ce dernier n’a pas signalé la position avancée de Gomis. Contacté, Frédy Fautrel n’a pu être joint.
A Lyon, par la voix d’Olivier Blanc, le directeur général adjoint, on confirme que Jean-Michel Aulas a bien parlé à l’arbitre à la mi-temps mais « pas pour critiquer l’expulsion de Bats ou le but de Giuly que M. Aulas savait valable ». « On fait beaucoup de procès d’intention à Jean-Michel et il est courant qu’à la mi-temps des mots soient échangés avec les arbitres. Ce n’est pas interdit et il n’y avait aucun caractère vindicatif », termine Olivier Blanc.


Leparisien.fr
Can
Citation
Foot - L1 - Lyon
Aulas a été parler à Fautrel

A la mi-temps du match opposant dimanche le Paris-SG à Lyon (1-1), dans les coursives du Parc des Princes, Jean-Michel Aulas a apostrophé l'arbitre de la rencontre, Frédy Fautrel, indique L'Equipe mercredi. Quelques secondes durant lesquelles le président de l'OL «s'est excusé pour l'attitude de Joël Bats (expulsé pour contestation sur le but de Giuly)», a expliqué Olivier Blanc, le directeur général lyonnais. Mais l'officiel «l'a ensuite invité à venir s'expliquer dans son bureau où les deux hommes sont restés quelques instants», a poursuivi Blanc. Une courte entrevue qui aujourd'hui peut prêter à polémique, au vu du scénario de la partie. Bafétimbi Gomis a en effet égalisé dans les derniers instants, en position de hors-jeu.

« De la pression sur l'arbitre assistant »

Si pour les dirigeants rhodaniens la pratique est courante, et il n'y a rien de choquant en cela, pour un arbitre international interrogé par Le Parisien, le son de cloche est bien différent. «De la pression a été mise volontairement ou involontairement et, a priori, cela a joué sur l'arbitre assistant», a estimé ce dernier sous couvert d'anonymat. «Vous voyez, c'est toujours mieux quand on peut se parler», aurait en plus adressé Monsieur Fautrel à Jean-Michel Aulas une fois la rencontre terminée. ( vahid.gif ) Un échange qui n'a pas fini de faire parler.


lequipe.fr
Beuzech
Citation
Foot - C. Ligue - PSG
Edel forfait, Coupet rappelé

Info L'Equipe : Edel Apoula, habituel gardien remplaçant du Paris-SG, devait remplacer mercredi soir Grégory Coupet dans la cage parisienne en vertue de l'alternance prônée par Antoine Kombouaré, lors du seizième de finale face à Boulogne-sur-Mer. Mais le portier camerouno-arménien s'est bloqué le dos mardi lors de la séance d'entraînement tenue à huis clos. Résultat, Coupet, initialement non retenu dans le groupe, devrait être rappelé pour tenir sa place. Willy Grondin restera quant à lui sur le banc. (Avec D.D.)


léquipe.fr
sylvain
Ouest France

Citation
PSG: Kombouaré dénonce l'attitude d'Aulas

Alors que Le Parisien révèle ce mercredi que Jean-Michel Aulas a rendu visite à M. Fautrel à la mi-temps du match PSG-Lyon (1-1), officiellement pour s'excuser de l'attitude de Joël Bats, Antoine Kombouaré a vivement réagi sur les ondes d'Europe 1. "C'est interdit de venir à la mi-temps, c'est trop grave. Discuter pour dire: «Je ne suis pas d'accord», ça peut arriver à la fin du match. A la mi-temps, ça ne se fait pas. Je vais même aller plus loin, tu peux non seulement gueuler mais aussi soudoyer l'arbitre si tu veux", explique l'entraîneur parisien. Victime lui-même d'une erreur d'arbitrage puisque le but égalisateur lyonnais, inscrit en seconde période, est entaché d'une position de hors-jeu, Kombouaré ne digère pas: "Ça me fout les boules aujourd'hui. On perd deux points. Ça me rend fou de savoir qu'on a eu une erreur d'arbitrage et que l'arbitre a été influencé. Je ne peux pas l'accepter".
sylvain
So Foot

Citation
Aulas et Fautrel, toute une histoire

23 septembre 2009

A la fin du match de dimanche opposant le PSG et Lyon, les fans parisiens l’avaient mauvaise. Ils sont peut-être encore plus en rogne après avoir lu L’Equipe de ce matin. On y apprend que Jean-Michel Aulas a apostrophé Freddy Fautrel à la mi-temps pour s’excuser du comportement de Joël Bats.

L’homme qui n’a pas le même maillot mais visiblement la même passion a alors invité le président à venir dans sa loge. La suite de la rencontre on la connait. Gomis, hors-jeu, égalisation, confusion. A la fin du match, M.Fautrel aurait même rajouté un laconique « vous voyez, c’est toujours mieux quand on peut se parler » à l’encontre de l’homme fort de l’OL et de la Ligue.

Pour l’instant, la seule défense des dirigeants rhodaniens est de dire que la pratique est courante. Et personne ne semble s’en offusquer.
RC
Hari
Citation
Hoarau : « Je ne me fais aucun souci »

Auteur d’une remarquable saison dernière (17 buts), Guillaume Hoarau peine à revenir au top après une blessure aux adducteurs. Mais l’attaquant parisien reste serein.

Comment jugez-vous vos deux premières prestations depuis votre retour de blessure (aux adducteurs) ?

J’étais déjà assez satisfait de ce que j’ai fait à Monaco (défaite 2-0 le 13 septembre, ndlr) parce que j’ai fait mon maximum pour essayer d’être disponible dans le jeu. Le point négatif, c’est que je ne me suis pas créé d’occasions franches. Ce que j’ai en revanche réussi contre Lyon (1-1). La progression est logique mais je suis attaquant et c’est vrai que j’ai besoin de ce but. Je ne me fais aucun souci par rapport à ça.

Vous sentez-vous de mieux en mieux ?

C’est mon deuxième match plein d’affilée et je ne pensais pas que ce serait aussi difficile de retrouver le rythme après trois ou quatre mois de coupure.

Avez-vous songé un moment à subir une opération ?

On a un staff médical qui nous suit de très près et c’était vraiment l’ultime recourt. A aucun moment je n’y ai pensé. Je me sentais limité, sans plus. Ce fut long mais ça va très bien aujourd’hui.

Après cette belle prestation face à Lyon, êtes-vous confiant sur la capacité du PSG à taquiner Lyon, Bordeaux et Marseille ?


Cette année, on doit enchainer ce genre de prestation. Si on arrive à garder cet état d’esprit sur toute la saison, on peut faire mal. On va toute faire pour s’accrocher au bon wagon, même si on a vu dimanche qu’il faudrait être costaud. Avec deux maillons forts (Erding et Sessegnon), on a quand même montré qu’on avait un groupe solide.

Personnellement, ressentez-vous une pression par rapport à votre précédente belle saison (17 buts, 2e meilleur buteur à égalité avec Karim Benzema) ?


Mon père me dit toujours : « La pression, laisse, je vais la boire ». Non, je suis serein. Je travaille au quotidien pour faire face à tout type de situation. Je fais un très beau métier et j’essaie de prendre un maximum de recul. On a besoin d’adrénaline pour se transcender les soirs de match. J’ai besoin de sentir que ça pousse derrière mais je ne m’en fais pas une montagne. Je mesure ma chance d’être attaquant du PSG. Quand tu as la confiance de tout un club et un groupe, pourquoi aller voir ailleurs ? J’ai tout ce qu’il me faut à Paris, même si je pense pourvoir encore améliorer des choses, notamment en étant plus tueur.

Quelles sont les différences entre votre entraîneur actuel Antoine Kombouaré et celui de l’an passé, Paul Le Guen ?

Je ne suis pas trop du genre à comparer. Disons ce que le coach apporte cette année, c’est peut-être une complicité encore plus forte. Il communique beaucoup et est très proche de nous. Il essaie de ne rien laisser au hasard, en corrigeant le moindre petit détail. Son état d’esprit se retranscrit sur le terrain.

On imagine que vous espérez vivre une saison plus tranquille que la dernière au niveau de la direction…

Il y a eu des rebondissements et il y en aura encore à long terme. C’est la vie d’un grand club. Ça bout et ça change tout le temps. Mais l’essentiel c’est le terrain et il ne faut pas en dévier.


RMC.fr
keyzer söze
Citation
Robin Leproux : « Je suis sidéré… »

Le président du PSG n’en revient pas. Pour lui, Jean-Michel Aulas n’aurait jamais dû rentrer dans le vestiaire de l’arbitre, Fredy Fautrel, à la mi-temps du match entre Paris et l’OL (1-1).

Que pensez-vous de la polémique autour de Jean-Michel Aulas et Fredy Fautrel ?

On m’avait prévenu. On m’avait dit que Jean-Michel Aulas pouvait avoir ce genre de pratiques. Aujourd’hui, je suis absolument consterné. Aller invectiver un arbitre à la mi-temps d’un match, puisque c’est ce qui s’est vraiment passé, et l’amener à s’isoler dans son vestiaire… Quand on est dirigeant de football, on ne doit pas avoir ce genre de pratique. Il ne faut pas mettre de pression sur les arbitres à la mi-temps. Je ne ferai jamais ce genre de choses et je suis sidéré de ce qui s’est passé.

Fredy Fautrel a-t-il fauté ?

Je ne veux pas porter du jugement de valeur sur la manière dont l’arbitre a reçu et vécu ces évènements. Jean-Michel Aulas veut mettre en place une charte de comportement des arbitres. Il devrait d’abord l’appliquer à lui-même. On ne peut pas dire qu’il ne faut pas aller dans le vestiaire d’un arbitre à la mi-temps, pour ensuite l’interpeler, rentrer dans son vestiaire et le chahuter. Ce n’est pas possible.

Allez-vous discuter avec Jean-Michel Aulas ?
Lorsqu’il est arrivé à Paris, il était déjà assez agressif et de méchante humeur. Le dialogue n’est pas toujours facile avec lui. Aujourd’hui, je me demande surtout comment de tels évènements sont possibles sur des matches de ce niveau…


RMC.fr
sylvain
L'Equipe.fr

Citation
Une première période «indigne»


Antoine Kombouaré a reconnu que la première période de son équipe avait été «laborieuse, même indigne» à l'issue de la victoire du PSG contre Boulogne-sur-Mer (1-0), mercredi, en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue. Mais «en Coupe, seule la qualification est belle. Peu importe la manière», a tenu à préciser l'entraîneur du club de la capitale.

«Boulogne pouvait ouvrir la marque. Ça ne pouvait pas être pire en deuxième, a-t-il expliqué. On a pressé avec un bloc plus haut. On a fait un nul face à Lyon, on passe, mon calcul aura été bon si on s'impose à Lorient. Ce soir, on s'attendait à un match dur. Les joueurs qui sont rentrés ce soir ont peu de rythme. La tâche a été difficile pour eux. Hoarau a joué trois matches en trois mois, il faut qu'il enchaîne. Ce que je retiens, c'est qu'on est passé».

De son côté, Laurent Guyot a fait part de «sa déception». Elle «est en rapport des efforts fournis et du jeu développé jusqu'aux trente derniers mètres, a-t-il déclaré. Ensuite, il nous a manqué davantage de présence. Mais le jeu correspond à ce que je veux voir. Sur le but, on perd un ballon dans notre camp mais j'en prends la responsabilité. Il y a des risques à prendre pour produire du jeu. On a tiré les enseignements de Bordeaux. Ce soir, on a eu l'allant mais pas l'efficacité». (Avec AFP)
MoMoZeRo
Citation
Foot - L1
Leproux enrage, Fautrel démine


Le patron du PSG se dit «consterné» et «complètement stupéfait» que son homologue ait rencontré Freddy Fautrel à la pause de PSG-Lyon. (EQ)Quatre jours après, l'épisode de la présence de Jean-Michel Aulas auprès de l'arbitre, Paris-SG - Lyon (1-1) fait encore parler de lui. Dans L'Equipe de jeudi, le président parisien Robin Leproux se dit «consterné» et «complètement stupéfait» que son homologue ait jugé utile d'aller rencontrer Freddy Fautrel à la pause. «Ce ne sont pas des pratiques que de héler, d'interpeller un arbitre à la mi-temps au point que celui-ci se voit obligé de vous attirer à l'écart. Les arbitres ont une pression suffisamment forte comme ça pour ne pas avoir à en rajouter

Pour M. Fautrel, qui a validé un but hors-jeu à cinq minutes de la fin, «cette polémique paraît incroyable». Il explique que Jean-Michel Aulas l'a «pris à parti devant témoins» pour éloigner tout soupçon d'influence sur son arbitrage. «Il avait critiqué l'avertissement que j'ai donné à Clerc. Sur la faute, il estimait que Giuly en avait rajouté des tonnes. Il n'était pas content, bien sûr, parce qu'un défenseur avec un carton jaune ne joue pas de la même façon en seconde période. Mais c'est moi qui l'ai convoqué dans mon vestiaire pour faire une mise au point, parce que ce genre de comportement est intolérable

Il évoque une discussion «entre hommes» et suggère qu'il a recadré un président lyonnais devenu muet. Mais M. Fautrel n'a pas fait de rapport. «Ce n'est pas nécessaire de les multiplier à tort et à travers


Lequipe.fr
Homer
Citation
Paris qualifié sans convaincre

Avec une équipe fortement remaniée, le PSG n’a pas brillé mais a su faire preuve d’efficacité pour s’imposer à Boulogne-sur-Mer et se qualifier pour les huitièmes de finale.

L’air de la région Nord-Pas-de-Calais réussit bien au PSG cette saison. Après un succès à Valenciennes (3-2) au mois d’août en championnat, Paris s’est imposé à Boulogne-sur-Mer hier soir (1-0). Les Parisiens disputeront donc les huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue. C’est la vérité brute et sèche du résultat.
La seule qui compte vraiment en football. Mais ce succès ne peut masquer à lui seul les différentes carences affichées par les doublures parisiennes. « Seule la qualification est belle », souffle Antoine Kombouaré, soulagé.
L’entraîneur parisien attendait de cette rencontre, qui n’a rempli qu’à moitié le petit stade de la Libération, des réponses importantes pour la suite de la saison parisienne. En titularisant six joueurs habituellement remplaçants (Makonda, Ngoyi, Chantôme, Sankharé, Maurice et Jallet), c’est surtout sur la réelle profondeur de son banc de touche qu’il cherchait à en savoir plus.

« C’était catastrophique »

Au vu du match, le constat est clair : il ne devra pas y avoir beaucoup de blessures et de suspensions chez les cadres si le PSG veut réussir sa saison. L’équipe bis n’est tout simplement pas au niveau du onze titulaire. « Le contexte était difficile, pondère Kombouaré. Ceux qui étaient là jouent peu et manquaient de rythme. Il n’y avait pas une ossature de cadres pour rassurer les nouveaux. »
Ce vide s’est vite vu sur la pelouse. En première période, le niveau de jeu a souvent pris des airs de mauvaise purge. « C’était catastrophique », peste le coach. Sermonnés, les Parisiens ont tenté d’enclencher la vitesse supérieure en seconde période. Mais passer du point mort à la première ne fait pas aller beaucoup plus vite. Comme Boulogne ne montre pas grand-chose non plus, le destin décide finalement de pencher, à l’heure de jeu, pour Paris. Jean-Eudes Maurice, jusqu’alors totalement transparent, ouvre le score d’une frappe enroulée (0-1, 60e). Un petit but dans un petit match, c’était finalement suffisant pour le PSG. Mais si Paris a joué avec si peu d’atouts, c’est évidemment en pensant au match de Lorient samedi. « Ma semaine ne sera satisfaisante que si on récupère là-bas les points perdus contre Lyon, reconnaît Kombouaré. Si on gagne, cela voudra dire que mes choix auront été les bons. »


Citation
Des groupes de supporteurs ultras ont fait la grève des encouragements et brandi des banderoles hostiles à la Coupe de la Ligue, hier, dans plusieurs stades. Ils jugent la compétition dévaluée (équipes B souvent alignées) et peu populaire (stades peu remplis).


Citation
BOULOGNE - PSG 0-1 (0-0)
Spectateurs : 5 809.
Arbitre : M. Layec.

But : Maurice (60e).
Avertissements. Boulogne : Ducatel (76e). PSG : Ngoyi (66e).

Boulogne : Kone - Lecointe, Perrinelle, Soumaré, M. NDiaye - Da Rocha, Das Neves, Ducatel (cap.) - Moreira (Blayac, 65e), Agouazi (Adefemi, 73e), Robert (Boussaha, 80e).
PSG : Coupet - Ceará, Traoré (cap.), Sakho, Makonda - Ngoyi, Sankharé - Jallet (Baning, 82e), Chantôme, Maurice (Arnaud, 87e) - Hoarau.


Le Parisien. FR

Citation
« Les jeunes n’étaient pas tous libérés »
GREGORY COUPET, gardien parisien

« Bravo ! » Voilà la réponse d’Antoine Kombouaré quand on lui a demandé, hier soir, après la victoire, ce qu’il avait dit à ses joueurs à la mi-temps. Il s’agissait bien évidemment d’ironie de la part de l’entraîneur parisien, particulièrement déçu de la prestation de son équipe. « Je leur ai dit que c’était indigne », a-t-il poursuivi.

Si l’objectif recherché par l’ancien technicien de Valenciennes a été atteint, c’est-à-dire se qualifier et ménager les cadres en vue du voyage à Lorient samedi en L 1 (seuls Cear á, Traoré, Sakho et Hoarau ont joué hier ), la performance d’ensemble ne peut satisfaire le coach. « Il nous a parlé à la pause, reconnaît Clément Chantôme. Et il nous a dit qu’il attendait plus de professionnels du PSG. » « Il nous a sacrément secoués », raconte un autre. La seconde période d’un garçon comme Jean-Eudes Maurice, unique buteur hier soir, s’explique certainement par les remontrances adressées par Kombouaré.

Les « remplaçants » parisiens, titularisés hier soir (six comptaient peu de temps de jeu depuis le début de saison), n’ont pas tous donné des gages de solidité et des garanties. Pourquoi ? Sans doute en raison de la pression car ils se savaient attendus. Les intéressés ne disent pas autre chose. « On avait la pression et on manquait un peu de rythme, c’est pour cela que ça a été un peu dur », avance Younousse Sankharé pour justifier la piètre prestation de ses partenaires.

Grégory Coupet, le gardien parisien ,va dans le même sens : « C’est bien pour nos jeunes de s’étalonner et de voir le travail qu’il leur reste à faire et la rigueur qu’il faut à ce niveau. Beaucoup jouaient presque leur carrière sur ce match. Il y avait de la pression et ils n’étaient pas tous libérés. »
Paris doit-il craindre, un jour prochain, de devoir faire de nouveau confiance à sa jeune garde ? Antoine Kombouaré assure que non. La mission de cette équipe mixte a été remplie hier soir. C’est tout ce qu’on lui demandait.
sylvain
Le Parisien

Citation
Affaire PSG - Aulas : Leproux hausse le ton



Arnaud Hermant (avec F.Z.) | 24.09.2009, 07h00


L’intervention musclée de Jean-Michel Aulas, le président de l’Olympique lyonnais, dimanche soir à la mi-temps du match PSG - Lyon dans le bureau de l’arbitre Fredy Fautrel n’a pas fini de faire des vagues.
Du côté du PSG, la révélation de cet épisode a déclenché de vives critiques. Hier soir, à Boulogne-sur-Mer, Robin Leproux a eu des mots très durs pour son homologue. « On m’avait dit que Jean-Michel Aulas était coutumier de ce genre de pratiques, je n’ai pas été déçu, a commenté le nouveau président parisien. C’est inacceptable ! Je suis un peu consterné.
Les arbitres sont déjà suffisamment sous pression. Alors, venir invectiver M. Fautrel au point que celui-ci vous demande de le suivre à l’écart… Pour répondre à mes propos, M. Aulas évoquera sans doute mon inexpérience dans le football, mais ce n’est pas grave. Je n’ai pas peur de lui. »

Kombouaré : « Ça me rend fou »

Alors que Fredy Fautrel rentrait dans son vestiaire à l’issue de la première période, Jean-Michel Aulas lui a, selon plusieurs témoins, vertement reproché son arbitrage en première période (expulsion du banc de touche de Bats et but de Giuly). Devant l’agressivité du patron de l’OL, l’arbitre a préféré faire entrer Jean-Michel Aulas dans son local afin d’éviter que cette discussion ne se déroule devant trop de monde. Le scénario de la seconde période — égalisation de Gomis sur un but entaché d’un hors-jeu — ne peut manquer aujourd’hui d’interpeller, jusqu’à susciter la suspicion. Antoine Kombouaré, au micro d’Europe 1 mardi soir, n’a pas dit autre chose : « C’est interdit de venir à la mi-temps, c’est trop grave ! Et je vais même aller plus loin : tu peux non seulement gueuler mais tu peux aussi soudoyer l’arbitre si tu le veux. A l’arrivée, quand tu vois le but… M. Aulas, ou n’importe quel président, il attend la fin du match pour venir voir l’arbitre et dire ce qu’il a à dire. Moi, je vais envoyer mon président à chaque mi-temps pour mettre la pression sur les arbitres.On a perdu deux points et vous imaginez où on serait aujourd’hui avec deux de plus ? Ça me rend fou. »
Interrogé hier, le président de la Ligue, Frédéric Thiriez, visiblement embarrassé, n’a pas souhaité faire de commentaires.


Le Parisien
mat2t
Citation
Affaire PSG-OL: Puel juge les propos de Leproux "disproportionnés"
Interrogé ce jeudi sur la réaction de Robin Leproux après l'intervention de Jean-Michel Aulas auprès de l'arbitre Freddy Fautrel à la mi-temps de PSG-OL, Claude Puel a réagi: "Je trouve que cette polémique n'est pas sérieuse, il faut faire attention aux propos qu'on tient, quand on est un président qui vient d'arriver dans le football. On ne peut pas se permettre de faire ce genre de déclaration, ce sont des propos complètement disproportionnés et qui n'ont pas lieu d'être". A propos de à la déclaration d'Antoine Kombouaré qui voit une relation de cause à effet entre l'intervention de "JMA" et le but litigieux accordé à Gomis, l'entraîneur de l'OL ajoute: "Il s'est laissé emporter, il a manqué un peu de recul, dans la même journée, il y a eu des choses beaucoup plus évidentes. Selon qui est concerné, on en fait toute une histoire ou ça passe inaperçu."


Ouest france

Citation
Deschamps : « Les arbitres ne sont pas des robots »

Selon l’entraîneur de l’OM, qui tenait un point-presse ce matin, « l’affaire Aulas-Fautrel » n’en est pas une.

Interrogé sur la conversation à la mi-temps de PSG-Lyon entre Jean-Michel Aulas, le président de l’OL, et Fredy Fautrel, l’arbitre du match, Didier Deschamps éteint la polémique. « Je ne fais pas les règlements, a-t-il déclaré. S’il n’y a pas de loi, pourquoi ne le feraient-ils pas ? Après, on peut interpréter, déblatérer… Il y a bien des présidents qui viennent sur les bancs de touche, non ? Est-ce qu’un président doit être sur un banc de touche ? Chacun aura son avis, mais tant qu’il pas de règlement qui l’interdise. Y a des règles, on les applique. Si mon président, qui est mon patron, me dit : ‘Coach, je viens sur le banc’, je ne pense pas que je vais dire non. Les arbitres sont des êtres humains. Ils ne sont pas des robots. Ils peuvent se tromper, avoir des bonnes ou mauvaises influences, sans qu’on puisse pour autant parler de malhonnêteté.

Rmc
11G
Citation
Huis clos partiel du PSG : le CNOSF propose d'annuler la sanction

Le CNOSF a proposé, comme conciliateur, d'"annuler" la sanction d'un match à huis clos partiel infligée à Paris dans l'affaire PSG-OM du 15 mars 2009 suite à des jets de fumigènes, de feux de Bengale et de fusées et l'irruption sur la pelouse d'un supporter lors de PSG-OM. Il propose aussi de ne plus prendre de sanctions contre les clubs en dehors des amendes tant qu'une réflexion commune n'aura pas été menée, entre clubs, pouvoirs publics, etc. Après le recours du PSG, la commission supérieure d'appel de la FFF avait réduit le huis clos aux seules tribunes Boulogne et Auteuil du Parc des Princes, et annulé l'amende. Le Conseil fédéral de la FFF tranchera lors de sa prochaine réunion, le 2 octobre à Clairefontaine.


Leparisien.fr
Orton
Citation
Jallet : « Ma polyvalence me sert»

Avant ses retrouvailles samedi avec Lorient, club qu'il vient de quitter après trois saisons durant lesquelles tout «s'est toujours très bien passé (avec le staff)», le néo-Parisien Christophe Jallet s'est dit jeudi «content de les (ses anciens partenaires) revoir». «Et eux aussi je crois», a-t-il souhaité.

Arrivé durant l'été dans la capitale, sur la pointe de pieds, le joueur qui fêtera ses 26 ans dans un mois semble presque déjà avoir changé de statut. «Avec le PSG, ce sont des sensations différentes, a-t-il estimé. Quand on arrive de Lorient, une équipe qui a moins la côte par rapport aux grands clubs, les supporters ont des doutes sur les qualités du joueur. Au début, on n'a pas forcément le temps de prouver. Et même si je suis zéro, je me dis que ce n'est pas la fin du monde, j'essaye de me désinhiber de cette pression».

« J'ai grandi, j'ai appris de nouvelles choses ici »


Titularisé lors des deux derniers matches (face à Lyon en Championnat et Boulogne-sur-Mer en Coupe de la Ligue), en raison de la suspension de Stéphane Sessegnon, Jallet a pour l'instant été utilisé comme milieu droit par Antoine Kombouaré. Un poste qui n'est pas vraiment le sien. Mais ça ne le dérange pas. «C'est vrai que je joue plus haut mais j'ai déjà joué comme ça à Lorient, je n'avais pas poste défini. J'ai grandi, j'ai appris de nouvelles choses ici, a-t-il confié. Je sais que ma polyvalence me sert. Milieu, latéral, attaquant, dans les buts, je prends ce qu'on me donne.» (Avec Ch. M., au camp des Loges)


L'équipe.fr
Kaionedirection
Citation
Aulas répond sur L'Equipe TV

Pour la première fois depuis le match de dimanche dernier entre le Paris-SG et Lyon (1-1), Jean-Michel Aulas revient jeudi en exclusivité sur les faits qui se sont déroulés à la mi-temps de la rencontre, dans les coursives du Parc des Princes, entre le président lyonnais et l'arbitre, Monsieur Fautrel. Une réaction à découvrir dans l'émission «Le Forum L'Equipe», présentée à 19h00 par Charles Biétry.


L'équipe.fr
Befa
Citation
Huis clos annulé?

Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a proposé, en tant que conciliateur, d'«annuler» la sanction d'un match à huis clos partiel infligée à Paris dans l'affaire PSG-OM du 15 mars 2009, a annoncé la Fédération française de football (FFF).

C'est désormais au Conseil fédéral, gouvernement de la FFF, de prendre la décision d'accepter ou non la proposition du conciliateur, lors de sa prochaine réunion, le 2 octobre à Clairefontaine. En cas de refus, le PSG peut ensuite éventuellement se tourner vers le tribunal administratif.

Petit rappel des faits : le PSG avait été d'abord condamné par la commission de discipline de la Ligue à un match à huis clos ferme, assorti d'une amende de 35.000 euros pour des jets de fumigènes, de feux de Bengale et de fusées, et l'irruption sur la pelouse d'un supporter lors du PSG-OM.

francefootball.fr
Kiolm
Citation
Sankharé : « On ne retient que le vainqueur »

Passeur décisif sur le but de Jean-Eudes Maurice, Younousse Sankharé revient pour PSG.FR sur la qualification acquise mercredi soir à Boulogne-sur-Mer.


Younousse, ça n’a pas été facile, mais le PSG a décroché son billet pour les huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue face à Boulogne-sur-Mer (0-1)…

« Nous sommes allés à Boulogne dans l’optique d'obtenir la qualification. Nous aurions aimé que ce soit avec la manière, mais on sait que les matches de Coupe sont difficiles. A la fin, on ne retient que le vainqueur. »

Comment s’est passé ton match ?
« Cela faisait longtemps que je n’avais pas joué. J’ai donc eu des sensations un peu bizarres. J’ai manqué de rythme, mais ça va venir au fil des matches. Nous nous sommes qualifiés donc j’espère jouer au prochain tour et ça va aller de mieux en mieux. »

Sur le but, c’est toi qui délivre la dernière passe…
« Au départ de l’action, j’anticipe la passe du défenseur, je récupère le ballon et je percute vers l’avant. Jean-Eude (Maurice) passe dans mon dos. Je vois qu’il est bien placé, donc je lui adresse le ballon. Après, il réalise le geste parfait et marque un super but. »

Contre Lyon tu étais entré en fin de match. Etait-ce compliqué d’arriver juste après le but égalisateur ?
« Je suis entré en jeu sans me poser de question. Le coach m’a demandé d’apporter offensivement et de distribuer des centres. Je n’ai pas vraiment réussi à centrer, mais j’ai essayé d’appliquer les consignes au maximum. Ce n’était pas évident, car mes partenaires ont réalisé un gros match et prendre un but à 5 minutes de la fin c’est rageant. »

Comment abordes-tu le déplacement à Lorient ?
« Nous l’abordons sereinement. Nous sommes confiants. Nous sortons d’un gros match contre Lyon et malgré un match moyen à Bolougne nous avons gagné, donc nous restons sur une bonne dynamique. Nous irons en Bretagne avec l’espoir de réaliser un bon match et d’obtenir un bon résultat. »

PSG.FR
Kiolm
Citation
Communiqué de presse de la Direction du Club

Le Paris Saint-Germain se félicite de la proposition du Comité National Olympique et Sportif Français consistant en l'abandon de la sanction de match à huis clos partiel.

Le Paris Saint-Germain se félicite de la proposition du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) consistant en l'abandon de la sanction de match à huis clos partiel (fermeture des tribunes Auteuil et Boulogne) infligée au Club pour la rencontre PSG-OM du 15 mars 2009, tout en maintenant une sanction financière.

Le CNOSF reconnaît ainsi les efforts du PSG dans la lutte contre l'utilisation d'engins pyrotechniques et préconise une solution de travail en commun entre la Fédération Française de Football (FFF), la Ligue de Football Professionnel (LFP), les pouvoirs publics et le Club.

Le PSG tient à rappeler qu'il avait invité dès mars dernier la FFF et la LFP à se réunir pour réfléchir et se mobiliser afin de trouver toutes les solutions possibles face à ces problèmes.


PSG.FR
Biz Markie
Citation
Sessègnon dit tout


Avant de faire son retour à la compétition, samedi (19h00) à Lorient, après deux matches de suspension, Stéphane Sessègnon raconte, ce vendredi à France Football, comment son parcours a déterminé son jeu. Extraits.

Son jeu, ses influences, ses inspirations, ses aspirations... Ce vendredi dans un entretien accordé à France Football, Stéphane Sessègnon, de retour de suspension ce samedi (19h00) à Lorient, raconte son parcours et décortique son jeu.

Le Béninois revient sur ses premiers pas sur un terrain de football en Côte-d'Ivoire. «Au pays, quand j'étais tout petit, raconte-t-il, on se regroupait sur des parkings et on fermait les routes (...) ! J'ai appris l'essentiel de mon bagage dans la rue, car il s'agissait avant tout de prendre du plaisir, avant un jour de se structurer et d'intégrer une école de foot, pour faire du football son métier. On dribblait, on voulait montrer qu'on était le plus fort techniquement, on se concentrait uniquement sur la créativité... » Ses souvenirs d'enfance, son modèle le Nigérian Jay-Jay Okocha, ses entraîneurs, son jeu, sa polyvalence, ses qualités, ses défauts... Stéphane Sessègnon (photo Presse-Sports) n'occulte aucun sujet et a conscience qu'il lui reste encore du chemin à parcourir : «Je suis encore loin de ce que je suis capable de faire»...

A lire dans France Football, daté du vendredi 25 septembre, l'intégralité de l'entretien avec Stéphane Sessègnon : «J'ai appris l'essentiel dans la rue», ainsi que l'avis de trois de ses anciens entraîneurs (Jean-Michel Cavalli, Hubert Velud et Rudi Garcia) sur la marge de progression du Béninois.


francefootball.fr
ElMagnifico
Citation
ROBIN LEPROUX, président du PSG : « Il perd son sang-froid »

LA JOUTE VERBALE se poursuit. Informé des propos tenus par Jean-Michel Aulas dans nos colonnes (voir ci-dessus), Robin Leproux a décidé de réagir vivement. « Jean-Michel Aulas a perdu son sang-froid avec ce terme grossier (NDLR : le président lyonnais a utilisé le mot de « puceau » pour décrire le président du PSG).
Pour quelqu’un qui revendique son expérience dans le football, il ne montre pas l’exemple », s’indigne le dirigeant parisien. Il tient également à démentir la version donnée par Jean-Michel Aulas.
Ce dernier nie, en effet, avoir été vindicatif à l’encontre de Fredy Fautrel, l’arbitre du match PSG - OL.
« Les faits sont là. Même s’il souhaite en donner une autre interprétation, il s’est vraiment énervé et a invectivé l’arbitre à la mi-temps du match, au point que ce dernier a préféré le faire entrer dans son vestiaire pour que cette scène ne se déroule pas devant tout le monde.
Si M. Aulas veut se revoir, on tient à sa disposition les images vidéo,
poursuit Leproux. Il faut qu’il sache que, face à de tels agissements, il verra toujours les dirigeants du PSG se dresser devant lui. Maintenant, il faut s’arrêter là avec cet incident. Mais il ne faut pas occulter la vérité. »


Leparisien
11G
Citation
Armand : «Cette année, j'y crois»

Vice-capitaine du Paris Saint-Germain, Sylvain Armand est le plus ancien joueur de l'effectif parisien. Arrivé en 2004 dans la capitale, l'ancien Nantais en connaît un rayon côté soubresauts, et estime que cette saison, son club peut y échapper. Les arrivées de Coupet ou Kombouaré doivent en tout cas y contribuer. « La saison passée, plusieurs joueurs n'étaient pas spécialement « pour » le coach. A un moment, ça s'est vu et ça a craqué, explique Armand dans les colonnes de L'Equipe. Cet été, l'arrivée de Grégory Coupet a fait du bien. Il a une incroyable culture de la gagne. (...) Et puis, il y a aussi un coach qui dit la vérité. »


« C'est formidable de jouer ici »

Suffisant pour aller chercher une des trois premières places ? Le latéral gauche se veut optimiste : « Je ne peux pas rester sur des échecs. Et puis, c'est formidable de jouer ici. Christophe Jallet m'a dit qu'il avait eu la chair de poule contre Lyon avant d'entrer sur la pelouse. Moi, je me sens bien. J'espère juste que tout se passera bien cette saison. Cette année, j'y crois. Je sais, je le dis chaque saison. Mais là, j'y crois vraiment. Il y a un nouveau staff, un président qui m'a l'air pas mal. »

« Quel plaisir j'ai eu à participer à PSG-OL ! »
Le début de saison du PSG semble d'ailleurs donner raison à l'optimisme de son défenseur. Malgré la victoire échappée dans les dernières minutes, la rencontre face à Lyon, dimanche dernier (1-1), a permis aux joueurs de la capitale de démontrer leurs progrès. « A la fin du match et contrairement aux années précédentes, on a essayé de ressortir le ballon, souligne Armand. On n'a jamais fermé le jeu. Quel plaisir j'ai eu à participer à cette rencontre ! Ça jouait, personne ne se cachait. » De quoi rêver à des lendemains qui chantent, car, comme le rappelle Armand, « un club comme Paris ne peut pas avoir de problèmes tous les ans ».


Francefootball.fr
Hari
Citation
Jallet, la force tranquille

C’est le nouveau chouchou du Parc. Celui que personne n’attendait. Cet été, la signature de Christophe Jallet à Paris avait suscité au mieux une indifférence polie. Deux mois plus tard, l’ex-Lorientais de 25 ans est désormais de plus en plus apprécié des supporteurs. « Certains me disent : Finalement, on est heureux que tu sois là », sourit Jallet.

Il lui aura suffi de deux entrées en jeu contre Valenciennes (3-2) et Lille (3-0), où il en a profité pour inscrire deux buts et délivrer une passe décisive, pour conquérir le coeur des fans parisiens. Derrière cette statistique flatteuse, le joueur séduit par sa combativité, son visage avenant et un discours clair et franc. Ce mode opératoire tranche avec la langue de bois trop souvent utilisée au camp des Loges. « C’est un garçon de la terre », dit de lui Christian Gourcuff, son ancien entraîneur à Lorient.

« Il n’évolue pas à son meilleur poste »

Né à Cognac (Charente), fils de viticulteurs, Jallet a su garder les pieds sur terre. A 14 ans, il part en sports-études à Niort pour ne pas trop s’éloigner du domaine familial. Il passe pro à 20 ans à Niort, alors en L 2, descend en National et devient capitaine des Niortais. Repéré en 2006 par Lorient, il débarque comme troisième choix en Bretagne. Mais, avec ses capacités physiques proches d’un coureur de demi-fond et son aisance technique, il se rend pourtant vite indispensable au poste d’arrière droit.
A Paris, débarqué avec le statut de doublure de Ceará, il est, pour l’heure, excellent quand il joue milieu droit. « En voyant ses prestations à Paris, je me dis qu’on ne l’a pas vendu assez cher (NDLR : 2,4 M€), sourit Gourcuff. A mes yeux, il n’évolue pas à son meilleur poste. Comme milieu droit, il n’exploite pas tout son potentiel. Il a toute sa place comme latéral, car il est plus à l’aise dans la profondeur, quand il peut partir de loin. Lorsqu’il a marqué contre Lille au Parc, il l’avait fait sur un contre. »
De Lorient à Paris, Jallet regrette juste de ne plus voir la mer et d’apercevoir trop de voitures. « Les embouteillages, ça me rend fou, peste-t-il. Je suis obligé d’y penser quand je me déplace. » Mais il passe une grosse partie de son temps libre dans sa maison des Yvelines, voisine de celles d’Armand et Clément. Père d’une petite Lola (18 mois), il s’est marié le 20 juin. En bon camarade, il a logiquement choisi deux ex-coéquipiers comme témoins de mariage, Malik Couturier (Angers) et Rémi Riou (Auxerre). Et son altruisme déborde les frontières de l’amitié : il a ainsi accepté des responsabilités au sein de l’UNFP, le syndicat des joueurs.

Christophe Bérard (avec S.D.M.


Citation

Aulas : « J’ai de l’expérience et de l’éthique »


Pour être entré dans le vestiaire de l’arbitre à la mi-temps de PSG - Lyon, Jean-Michel Aulas a déclenché la colère des dirigeants parisiens. Il s’étonne et répond aux accusations.



Depuis dimanche soir et le match PSG - Lyon (1-1), le président de l’OL est critiqué pour s’être entretenu à la mi-temps avec l’arbitre Fredy Fautrel. Selon plusieurs témoins, Jean-Michel Aulas aurait invectivé l’arbitre, ce dernier l’entraînant ensuite dans son vestiaire pour terminer cette explication au calme et à l’abri des regards indiscrets.

Ce comportement a provoqué de vives réactions du côté parisien, notamment celle du président, Robin Leproux, qui l’a qualifié d’inacceptable. Sarcastique, le patron de l’Olympique lyonnais donne sa version des faits.

Que pensez-vous des déclarations de Robin Leproux à votre sujet ?

Jean-Michel Aulas. Il a dit que mon attitude était inacceptable… De la part de quelqu’un d’un peu puceau dans le milieu, qui n’a pas totalement tous les paramètres, je pense qu’il a réagi un peu vite à partir d’une situation qui n’est pas celle qui s’est passée. Comment s’appelle-t-il ? (Il marque un temps d’hésitation.) Ah, oui ! Monsieur Leproux voulait aussi se justifier auprès de ses actionnaires qui sont des gens ambitieux et qui veulent que leur équipe gagne plus. Ils ont fait des progrès fantastiques…

Quelle est votre version des faits ?

Comme l’a confirmé monsieur Fautrel, je lui ai dit que le but de Giuly (pour l’ouverture du score) était valable, puisque je l’avais revu sur les écrans de contrôle, et qu’il n’y avait pas hors jeu. Je me suis excusé pour Joël Bats, qui s’est emporté sur cette action. Enfin, je lui ai dit qu’il s’était un peu fait avoir par la galipette de Giuly sur le tacle de François Clerc et que ce dernier ne méritait pas de carton jaune.

Plusieurs témoins affirment pourtant que vous avez invectivé Fredy Fautrel. Et c’est pour cette raison qu’il vous a fait entrer dans son vestiaire ?

C’est faux, je n’ai pas été vindicatif. Je descendais de la corbeille pour aller dans le vestiaire de mon équipe au moment où j’ai croisé l’arbitre. Je lui ai dit ce que je viens de vous dire. A partir de là, il m’a demandé de venir dans son bureau. Il m’a parlé et je l’ai écouté. Il m’a dit « qu’au lieu de lui dire des choses en le croisant j’aurais dû les lui dire entre quatre yeux, en face à face ». Il m’a renvoyé dans mes 22 m, si je puis dire.

Regrettez-vous votre intervention, puisqu’elle entraîne de la suspicion ?


Tout ceci n’aurait jamais dû faire plus d’une demi-ligne ! C’est injuste de critiquer monsieur Fautrel et de le suspecter. L’égalisation de Gomis (en fin de match, sur un but hors jeu) n’est pas une erreur d’arbitrage, mais d’appréciation. Sur cent arbitres, quatre-vingt-dix-neuf n’auraient pas vu que Gomis était hors jeu. Après, il faut être sport et faire preuve d’un peu d’humilité. Il faut arrêter l’amalgame entre ma discussion avec l’arbitre à la pause et le but de Gomis.
Il n’y a pas de lien.

Si un autre président agissait comme vous l’avez fait, comment réagiriez-vous ?

Pas de la même manière en tout cas. C’est un buzz orchestré par les dirigeants du PSG. Cette polémique est stupide et constitue une remise en question de l’éthique. Faisons plutôt confiance aux joueurs, aux arbitres et aux dirigeants. Tous les présidents peuvent faire des remarques aux arbitres à la mi-temps. Ce n’est pas interdit.

Donc, vous n’avez rien à vous reprocher ?

J’ai été blessé, mais j’ai l’habitude d’être attaqué et je sais me défendre. Ce qui me gêne, c’est que les arguments avancés ne décrivent pas la réalité. J’ai été exemplaire sur cette affaire. J’estime être un dirigeant responsable, qui a de l’expérience et de l’éthique. En revanche, ce n’est pas forcément le cas au PSG.

Que voulez-vous dire ?


En arrivant au Parc dimanche, j’ai fait de vives remontrances aux dirigeants parisiens, car l’accueil fait au bus de l’OL a été inacceptable. Il y avait deux mille supporteurs du PSG à 1 m qui lui crachaient dessus et insultaient nos joueurs. Les néophytes penseront peut-être que ça peut les influencer, mais, en termes d’éthique, ce n’est pas permis. A Lyon, cela ne se produit jamais.

Propos recueillis par Arnaud Hermant


Leparisien.fr
Kiolm
Citation
Robin Leproux : « Clore ce débat ! »

Le Président du PSG Robin Lepoux souhaite mettre un terme à la polémique ayant suivi la rencontre entre le club de la capitale et l’OL.

Président, quel est votre sentiment suite à la polémique ayant démarré après le match PSG-OL ?
« Aujourd’hui, mon souhait est de clore ce débat. Même si Jean-Michel Aulas et moi ne sommes pas d’accord sur le fond. Nous nous en sommes expliqués jeudi. Je considère que pendant la durée d’un match et a fortiori à la pause, on ne doit pas interpeller, mettre la pression, sur un arbitre. J’en suis absolument convaincu. Ensuite, il y a la teneur des propos. J’aurai attendu de la part de quelqu’un avec autant d’expérience et un tel palmarès qu’il ait plus de retenue et qu’il soit moins sarcastique et condescendant. Je ne pense pas que ça soit très intéressant pour le football français. Maintenant, on va laisser cette polémique derrière nous, et surtout essayer de travailler ensemble pour que les arbitres puissent exercer leur métier en paix pendant toute la durée d’un match. »

Jean-Michel Aulas dit qu’il a été convoqué par l’arbitre et n’est pas allé dans son vestiaire de sa propre initiative. Cet argument ne vous convainc pas…
« Je m’en tiens au fait. Il y a une demi-douzaine de personnes qui ont assisté à la scène. Je me suis donné la peine de regarder les images vidéo. Jean-Michel Aulas a couru après l’arbitre en l’interpellant à la pause. C’est très clair, et c’est pour ça que l’arbitre l’invite à régler ça dans le vestiaire pour ne pas se donner en spectacle. Je suis convaincu que le football sortira grandi lorsqu’on sera tous d’accord pour laisser les arbitres en paix. Monsieur Aulas manque un peu de contrôle de soi, je fais allusion aux mots employés à mon égard lors de ses récentes interviews. »

Etes-vous choqué par les propos tenus par Claude Puel en conférence de presse ?

« Je ne vais pas commenter les propos des collaborateurs de Jean-Michel Aulas. On en a parlé hier et on n’a pas tout à fait la même vision des choses sur le fond. On a le droit d’avoir des avis différents. Laissons maintenant la place au terrain et à la compétition, parce que c’est un peu stérile tout ça. J’ai envie que le Paris Saint-Germain obtienne de bons résultats et produise de grands matches. On a réalisé une superbe prestation face à Lyon, et c’est ce qui nous intéresse aujourd’hui. »

PSG.FR
Homer
Citation
Tirage au sort des Huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue.

Les rencontres sont prévues le mardi 12 et mercredi 13 janvier 2010

AS Saint-Etienne - Olympique de Marseille
CS Sedan - Clermont Foot
Olympique Lyonnais - FC Metz
EA Guingamp - Paris Saint-Germain
Le Mans UC 72 - FC Girondins de Bordeaux
RC Lens - FC Lorient
Toulouse FC - AS Nancy Lorraine
LOSC - Stade Rennais FC


LFP.FR
valderrama
Citation
Escalettes «très en colère»

Décidemment, la proposition du Comité national olympique et sportif (CNOSF) d'annuler la peine d'un match à huis clos partiel pour le club parisien dans l'affaire PSG-OM* continue de susciter des remous. Le président de la Fédération française de football, Jean-Pierre Escalettes, a fait part de son indignation vendredi. «C'est un président en colère qui vous parle, a-t-il tonné ce vendredi. Je suis très remonté (...) contre cette décision. Elle tombe vraiment très mal, alors que depuis une semaine on s'insurge, à juste titre, à tous les niveaux et dans tous les ministères, contre les incidents de Nice (tentative d'assaut de la tribune présidentielle) et Grenoble (jets de gros pétards)» lors de la 6e journée de L1.

L'édifice fédéal détruit

Selon lui, cette proposition d'annuler le huis clos, qui résonne comme «un conseil scandaleux» dans ses oreilles, sape le travail réalisé pour lutter contre les débordements dans les stades hexagonaux: «Il faut s'en tenir aux amendes. Mais on sait très bien qu'elles ne sont pas dissuasives ! On détruit complètement l'édifice disciplinaire de la FFF (...) Le PSG est un club emblématique, comment voulez-vous que j'aille après imposer une quelconque sanction à un club, même amateur ? Il va se tourner vers cette avis du CNOSF et il y aura impunité.»

Envoyer un message fort

Bien conscient «que l'intention du CNOSF n'est pas d'autoriser ce genre de choses», Escalettes ajoute qu'il faut continuer d'envoyer des signaux forts aux supporters problématiques. «Je connais le travail fait par les clubs, au PSG comme ailleurs, pour lutter contre ces débordements, mais il faut mesurer quel message est envoyé aux fauteurs de trouble...» (Avec AFP)

* Lors du match entre l'OM et le PSG au Parc des Princes, le 15 mars 2009, il y avait eu des jets de fumigènes, de feux de Bengale et de fusées, et l'irruption sur la pelouse d'un supporter.


Source : lequipe.fr
11G
Citation
Affaire PSG-OM: Une "proposition juridique fondée sur des textes"



Le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) Denis Masseglia a estimé vendredi que la proposition de la commission de conciliation, un organe "totalement indépendant du CNOSF", était une "position juridique s'appuyant sur des textes". "Le conciliateur a pris une position sur un match de mars 2009. Il ne peut être juridiquement influencé par des événements actuels", a déclaré M. Masseglia a l'AFP, évoquant les incidents qui ont notamment émaillé la 6e journée de Ligue 1 le week-end dernier. "Je comprends le sentiment de Jean-Pierre Escalettes", le président de la Fédération de football (FFF) qui s'est dit vendredi "très en colère" contre la proposition du CNOSF d'annuler la peine du Paris SG d'un match à huis clos partiel dans l'affaire PSG-OM (15 mars), a poursuivi M. Masseglia, "mais même si cette position juridique ne tombe pas à un moment opportun, elle s'appuie sur des textes". Jeudi, les deux conciliateurs du CNOSF dans cette affaire, Bernard Foucher et Alain Lacabarats, avaient proposé d'"annuler" la sanction d'un match à huis clos partiel infligée au PSG, et de ne plus prendre de sanctions contre les clubs, en dehors des amendes, tant qu'une réflexion commune n'aurait pas été menée entre les clubs, les pouvoirs publics et les instances du football. "On va refuser la conciliation, on va aller devant le tribunal administratif", a d'ores et déjà prévenu M. Escalettes. Denis Masseglia a rappelé que la commission de conciliation était "totalement indépendante du CNOSF, composée de magistrats et de juristes de compétence reconnue, et bénévoles". "Le CNOSF l'héberge et lui donne simplement les moyens de fonctionner", a-t-il ajouté. Il s'est dit par ailleurs favorable, "au vu des interprétations contradictoires que suscite la position de la commission, à un débat sur les moyens de prévenir les déviances" dans le football.

Kiolm
Citation
Kombouaré exonère Fautrel

Dans la foulée du président du Paris-SG, Robin Leproux, désireux de «clôre le débat», Antoine Kombouaré, l'entraîneur du club parisien a souhaité vendredi en finir avec la polémique née de l'intervention de Jean-Michel Aulas auprès de l'arbitre Rémy Fautrel, à la mi-temps de Paris-Lyon, dimanche au Parc des princes (1-1). Sans revenir sur ses déclarations reprochant au président lyonnais sa visite à M. Fautrel, Antoine Kombouaré a exonéré l'arbitre de toute responsabilité dans le match nul concédé par ses hommes.

«Je vais m'exprimer une bonne fois pour toute car j'ai le sentiment qu'on a eu peu dévié au niveau du débat. Il faut bien comprendre que jamais après le match, je n'ai contesté le résultat. On a été incapable de marquer le deuxième but parce qu'on est tombé sur un grand gardien, Lloris et parce qu'on a été maladroits. Sur le but qu'on prend, il n'y pas qu'une faute de hors-jeu : on n'a pas été bons, on perdu les duels dans la surface, Lissandro à un moment s'est retrouvé tout seul, bref c'est plein de petites erreurs qui cause de gros dégâts. Ce n'est surtout pas sur une faute d'arbitrage que l'on perd les trois points. On a été incapables de marquer le deuxième but qui nous auraient mis à l'abri.» -


lequipe.fr
Baghib!
Citation
Foot - L1 - PSG

Kombouaré : «Taper Lorient»


Après la défaite à Monaco (0-2) et le nul contre Lyon (1-1), le message de l'entraîneur du Paris-SG, vendredi, a été très clair. «L'ambition de finir dans les cinq premiers, ça passe par une victoire à Lorient.» Le Kanak annonçait déjà, dimanche, sa volonté de rattraper les points perdu au Moustoir. Il a précisé sa pensée.

«Je veux des gars conquérants, forts techniquement car l'épreuve de force se joue à tous les niveaux. Même si on a du respect pour Lorient, il faut montrer qu'on va là-bas pour gagner, assène-t-il. On a marqué les esprits contre Lyon, il faut maintenant prendre les trois points. Il va falloir un gros PSG car Lorient joue beaucoup le contre. Ils ont des joueurs qui vont vite devant. Il faudra être bon et taper Lorient.»

«Que Sessègnon soit exemplaire»

Antoine Kombouaré ne laissera pas le choix à ses joueurs, et notamment à Stéphane Sessègnon, qui revient de deux matches de suspension après son expulsion à Monaco. Le Béninois est sous surveillance. «Je lui demanderai deux choses. Premièrement qu'il soit déjà exemplaire au niveau de son comportement. Deuxièmement, qu'il nous fasse gagner des matches.» - Ch. M.

lequipe.fr
Kiolm
Citation
Paris veut repartir de plus belle

Après une défaite et un nul en Ligue 1, Paris se déplace à Lorient avec l’ambition de reprendre sa marche en avant. Le retour de Sessegnon peut l’aider dans cette voie.

La marque d’une grande équipe est de briller aussi face aux clubs modestes. Le PSG a parfaitement assimilé cette vérité intangible du football de haut niveau. Dimanche dernier, au-delà de la frustration née d’un nul immérité (1-1), les Parisiens ont conscience d’avoir livré un grand match contre l’OL. Mais, quelque part, il est facile de se sublimer quand on affronte Lyon, son recrutement à 72 millions d’euros, ses sept titres et son président qui parle aux arbitres à la mi-temps.
Cette fois, l’adversaire lorientais est beaucoup moins huppé même s’il navigue à un seul point de Paris au classement. C’est en réussissant à se dépasser partout que Paris peut s’installer durablement dans le quatuor de tête.
Cette semaine au camp des Loges, la volonté d’aller chercher les trois points à Lorient se lisait sur tous les visages. Il y avait aussi beaucoup de conviction et de force dans les discours. Rien à voir avec les phrases mécaniques de la saison dernière ressassées avant chaque déplacement du PSG. Celles-ci laissaient surtout transpirer une envie de ne pas perdre. Cette fois, Paris veut vraiment gagner en déplacement et il le dit. C’est nouveau.

« Je veux gagner avec la manière »

Personne, depuis dimanche, n’a parlé d’injustice sur l’égalisation lyonnaise. Ce n’est pas un détail. C’est comme si Paris avait compris que la plainte est l’apanage des faibles. S’il est bien trop tôt pour dresser le bilan de Kombouaré, celui-ci a déjà réussi à transmettre à ses troupes une assurance égarée depuis des années. « On va à Lorient avec beaucoup d’ambition dans le jeu, explique l’entraîneur parisien. Il faut montrer qu’on est venu pour gagner. Après la qualification contre Boulogne-sur-Mer (1-0), il y a une dynamique de victoires à lancer. Dans l’esprit, je veux des gars ambitieux, conquérants et forts techniquement. »
Le retour de Sessegnon, après ses deux matchs de suspension, accentue les certitudes. Le meilleur technicien de l’équipe a conscience d’avoir dérapé en se faisant expulser à Monaco. Il doit une revanche à ses coéquipiers. « Stéphane doit être exemplaire dans son comportement et nous faire gagner des matchs, tranche Kombouaré. C’est ce que j’attends d’un joueur leader. » A la question piège de savoir s’il se satisferait d’un succès au terme d’un match médiocre, Kombouaré n’a pas failli : « Je veux gagner mais avec la manière. C’est elle qui donne des forces. »

LORIENT - PSG
Ce soir à 19 heures au stade du Moustoir.
Arbitre. M. Ennjimi.
Lorient. Audard - Sosa, Marchal (cap.), Koscielny, Morel - Amalfitano, Ducasse, Mvuemba, S. Diarra - Gameiro, Vahirua.
PSG. Coupet - Ceara, Traoré, Sakho, Armand - Giuly, Makelele (cap.), Clément, Sessegnon - Luyindula, Hoarau.


Citation
Christian Gourcuff, fan de Luyindula

Christian Gourcuff, l’entraîneur de Lorient, sait à quoi s’attendre avec la réception du PSG. Quels sont, selon lui, les principaux dangers de cette équipe parisienne ? Son ex-joueur transféré cet été, Christophe Jallet, Stéphane Sessegnon, de retour de suspension, mais surtout… Peguy Luyindula.

Il ne craint pas le PSG.
« Paris a retrouvé une certaine sérénité.
Leur niveau de jeu est bon, voire très bon comme contre Lyon. Mais dire que je les crains, non. Je sais de qui je dois me méfier. Stéphane Sessegnon revient. Même s’il est irrégulier, il peut faire basculer un match. J’ai également dit à mes joueurs de faire attention à Christophe Jallet. Son volume de jeu est impressionnant. Mais à mes yeux, le principal danger, c’est Peguy Luyindula. J’aime beaucoup ce joueur. Il a un très bon sens du collectif et du démarquage. J’adore sa force de caractère et son style de jeu. »

Les armes pour résister. « Nous avons connu une première phase difficile. Nos résultats n’en ont pas trop pâti (deux victoires, un nul, une défaite en août). Mais je n’étais pas satisfait de l’implication de mes joueurs. Certains d’entre eux avaient la tête ailleurs. Bizarrement, lorsque le mercato s’est terminé, notre jeu s’est amélioré. Même si nous avons perdu contre Lyon (1-0), nous avons livré un match de qualité. Idem pour Nancy (victoire 3-1). Aujourd’hui, nous avons les armes pour tenir en échec Paris.»

Monterrubio et Gameiro, deux joueurs clés. « Olivier (Monterrubio), je le voulais absolument. Je l’avais déjà fait venir à Rennes en 2001. C’est un passeur exceptionnel (NDLR : 3 passes décisives). Mais avec Olivier, c’est une question de sensation. Il a toujours été comme ça, il fait les efforts quand il le sent. Quant à Kevin Gameiro, il est perfectible mais il nous est indispensable. A 22 ans seulement, il est déjà capable de faire la différence à lui tout seul (4 buts). Mardi, en Coupe de la Ligue (victoire contre Grenoble, 1-0), son entrée en jeu a transformé l’équipe. La qualité de ses appels et sa vitesse peuvent faire mal au PSG. »

Citation
« Cette saison, on a un vrai staff »
SAMMY TRAORÉ, défenseur du PSG

Une fine barbe et le crâne parfaitement rasé, le grand défenseur parisien, vêtu d’un survêtement bleu griffé par un couturier italien, s’est confié en toute décontraction. Il n’a éludé aucun sujet.


Avec sept buts concédés en six matchs, la défense a été pointée du doigt en ce début de saison…
Sammy Traoré. L’ensemble est de mieux en mieux.
J’en veux pour preuve notre solide match contre Lyon (1-1) puis notre succès en Coupe de la Ligue à Boulogne (1-0). Ce soir-là, l’équipe avait été pas mal remaniée mais on n’a pas encaissé de buts. A Lorient, on passe un bon test.

A quoi attribuez-vous alors vos difficultés défensives ?
Défendre, c’est un travail collectif et pas seulement réservé au quatuor de derrière. On a pris des buts en raison de la valeur de l’adversaire comme à Valenciennes (3-2). Celui contre Lyon est hors jeu… Après, on a aussi fait des erreurs comme à Monaco (0-2). Cette saison, l’équipe est davantage portée vers l’avant. Il faut trouver le bon équilibre.

Vous suscitez pas mal de réticences.Comment le vivez-vous ?
Ces gens-là sont-ils toujours bons dans leur métier ? C’est toujours facile de critiquer quand on est assis en tribune ou devant sa télé. Et à l’image de l’équipe, je réalise un début de saison correct.

Quels sont vos objectifs personnels ?
Beaucoup jouer et ne pas me blesser. Et finir dans les cinq premiers. Une qualification pour la Ligue des champions, ce serait magnifique. D’ici à la fin de mon contrat au club (NDLR : en juin 2011), je veux disputer cette compétition.

Comment jugez-vous le début de saison du PSG ?
On est à cinq points du leader. On a perdu quatre points un peu bêtement comme dimanche face à Lyon ou à Montpellier (1-1). Au regard de la préparation et de la qualité des recrues, je ne suis pas surpris par notre début de saison.

Quelles sont les forces de votre groupe ?
On se connaît bien et on vit bien ensemble. Le staff y est pour quelque chose. Il est beaucoup plus proche de nous que l’ancien. Il n’y a pas d’un côté les joueurs et de l’autre le staff. On a envie de se défoncer les uns pour les autres. J’ai connu cela à Nice avec Antonetti. Même en cas de mauvais résultats, on sera à l’abri de dissensions internes. J’en suis sûr. On se dit les choses entre nous ou avec l’entraîneur. Il n’y a plus de non-dits. On ne laisse plus la place aux rumeurs et au doute.

On sent les joueurs proches d’Antoine Kombouaré. Que vous apporte-t-il ?
Son envie de ne rien lâcher et sa facilité à dire les choses bonnes ou mauvaises. Il sait fédérer, recadrer et parler. C’est un bon entraîneur. Cette saison, on a un vrai staff aimé du groupe et c’est agréable.

Vous jouez ce soir à Lorient votre troisième match de la semaine…
On y va pour gagner. Mais ce ne sera pas simple. Lorient joue vite et bien avec des petits gabarits habiles techniquement. On avait souffert l’an passé et Mika (Landreau) avait arrêté un penalty (succès 1-0).


Citation
Le PSG fait-il tout pour éviter les fumigènes ?

A l'heure où les instances du foot et les pouvoirs publics s’unissent pour lutter contre les fumigènes dans les stades, la proposition du CNOSF fait l’effet d’une bombe. Cette instance propose d’annuler la sanction du match à huis clos partiel infligé au PSG après les incidents de PSG - OM la saison dernière. « Je suis très remonté et très en colère contre cette décision », s’indigne Jean-Pierre Escalettes, le président de la fédération française.
Par cet avis, le CNOSF donne ainsi raison à Paris qui assure faire le maximum en matière de sécurité. Qu’en est-il vraiment ?
En cinq ans, le club a notamment renforcé son dispositif de vidéosurveillance (150 caméras), augmenté le nombre de stadiers, multiplié les fouilles des locaux de supporteurs et des spectateurs. Les dirigeants portent également plainte contre les fauteurs de troubles et résilient leur abonnement si ces derniers sont reconnus coupables. A domicile, le PSG n’est ainsi « que » le quatrième club le plus utilisateur de fumigènes (derrière Monaco, Bordeaux et Marseille).
Après les incidents à Monaco, mi-septembre, le PSG a également décidé d’interdire pendant une semaine l’accès du Parc aux supporteurs. Par décision préfectorale, cette mesure est désormais prolongée jusqu’au 31 décembre. « On leur a fait comprendre qu’ils mettaient le club en danger, d’autant plus que la Ligue menace désormais de sanctionner une équipe par un retrait de points », indique un dirigeant parisien. Du coup, dimanche dernier, lors de PSG - Lyon, seulement cinq fumigènes ont été lancés des tribunes.

« C’est un club récidiviste »

« Nous savons que Paris fait des efforts, précise Jean Lapeyre, directeur juridique de la FFF. Je salue d’ailleurs le courage du président Robin Leproux d’avoir pris cette mesure. Mais ils savent que ce n’est pas suffisant. C’est un club récidiviste, il faut sévir. Et le huis clos partiel est une sanction juste puisqu’elle ne s’adresse qu’aux tribunes responsables des troubles. » « Nous aussi, nous ne rêvons que d’une chose : éradiquer les fumigènes. Et on fait vraiment notre maximum, assure Philippe Boindrieux, directeur général du PSG. Mais un huis clos ne résoudrait rien. Nous avons déjà été sanctionnés de cette façon, et le problème est toujours là. La seule façon de s’en sortir, c’est de s’asseoir autour d’une table et discuter de la meilleure réponse à apporter. »


Le Parisien
Schultzy
Citation
Kombouaré : « Nul heureux »

Antoine Kombouaré reconnaît que le PSG a obtenu «un nul heureux» à Lorient (1-1), après avoir qualifié de «sieste» la première période de son équipe. «Il y avait en face une belle équipe de Lorient qui nous a posé beaucoup de problèmes, a-t-il analysé. On a eu du mal à défendre et à mettre en place notre jeu. Je suis déçu par ce qu'on a montré. On a beaucoup trop usé de jeu long. Après une première mi-temps catastrophique, on a fait une bien meilleure deuxième période. On a eu de grosses occasions en deuxième mi-temps. Mais peut-être qu'une victoire n'aurait pas été mérité.»

Son homologue lorientais Christian Gourcuff dit avoir vu «un excellent match». Il a manqué à son équipe «des jambes en deuxième mi-temps». Sans quoi, «il y avait largement de quoi prendre deux points de plus» a estimé le Breton. «On a vu du football, c'est ce qu'on cherche à faire et c'est comme ça qu'on le conçoit. Il faut savoir se détacher du résultat pour apprécier. Il y a eu un petit peu de déchet en première mi-temps alors qu'on avait le contrôle du match.»

Gourcuff a lancé une pique à l'arbitrage de M. Ennjimi conernant Claude Makelele. «Je regrette surtout l'arbitrage. Je suis très content d'avoir vu ce match de la tribune Makelele peut prendre le sifflet, c'est pareil. Je n'ai pas l'impression qu'il y ait une équité complète dans ce type de match. » (Avec AFP)

Citation
Makelele touché à un tibia

Claude Makelele, touché samedi en fin de match contre Lorient dans un choc avec Laurent Koscielny, souffre du tibia. Le capitaine parisien, qui a tenté de revenir quelques minutes sur le terrain avant finalement de céder sa place à Clément Chantôme, ne connaît pas encore la gravité de sa blessure. Mais il en saura plus dimanche après une série d'examens.

L'Equipe.fr
Schultzy
Citation
A Lorient, le PSG a montré ses limites actuelles

Avec deux points pris sur neuf possibles, Paris marque le pas. La seule bonne nouvelle de la soirée est venue du but égalisateur de Guillaume Hoarau.

Le premier but de la saison de Guillaume Hoarau, hier soir à Lorient (1-1), vaut son pesant d’or. D’abord pour le PSG, qui évite ainsi une deuxième défaite d’affilée à l’extérieur après le revers à Monaco d’il y a quinze jours (2-0). Ensuite pour l’ex-Havrais, qui aspire tant à retrouver son niveau de la saison passée avec 17 réalisations pour ses débuts parmi l’élite.
Le voilà sans doute remis en confiance et relancé. Mais ces bonnes nouvelles ne doivent pas masquer une réalité plus crue pour Paris. D’abord, l’équipe n’avance plus avec deux points pris sur neuf possibles. Le PSG d’après la coupure internationale n’est pas le même qu’auparavant, celui qui s’était débarrassé sans sourciller de Lille (3-0), du Mans (3-1) ou de Valenciennes (3-2).
Mais il est tombé sur des adversaires plus coriaces, avec le Lyon de Lloris la semaine dernière ou le Lorient de Gourcuff, hier, une équipe enthousiaste qui ne renonce jamais. Du mouvement, de la technique, du jeu à une touche de balle : les Merlus ont réalisé leur meilleure première période de la saison.

« On peut s’estimer heureux de ce nul »

« Notre domination était alors presque outrancière, se réjouit Christian Gourcuff. Je suis un peu déçu du résultat. Mais je préfère retenir la manière. La prestation de mes hommes était belle à voir. » Avec déjà 12 points au compteur, Lorient peut désormais espérer un maintien aisé, son objectif saison après saison, voire viser plus haut encore.
Monaco, Lyon et Lorient en disent aussi plus sur le PSG aujourd’hui. Ces trois derniers adversaires jettent un voile sur la possibilité parisienne de se qualifier pour la Ligue des champions, son rêve inavoué. Contre Lyon, les hommes de Kombouaré ont affiché un niveau exceptionnel. Mais ils n’ont pas su rééditer cette prestation alors même que la régularité est la condition sine qua non pour un championnat réussi.
« C’est la première fois que mes joueurs ne répondent pas à mes attentes. Notre première mi-temps a été catastrophique, reconnaît Antoine Kombouaré. On peut s’estimer heureux de ce nul. » L’excuse du second match dans la semaine ne tient pas, l’entraîneur ayant largement fait tourner mercredi en Coupe de la Ligue à Boulogne (victoire 1-0). C’est un problème de mental, à coup sûr, Lorient offrant moins de flonflons que Lyon sur le papier.
Pour vivre sur son rêve toute une saison qu’il s’appelle Ligue des champions ou Ligue Europa , le PSG va devoir apprendre à élever et maintenir son niveau technique. C’est tout le paradoxe d’un Stéphane Sessegnon, prodigieux hier sur son accélération qui amène l’égalisation, et moyen le reste du match. L’inconstance du Béninois, c’est aussi l’inconstance du PSG.


Citation
La combativité de Giuly

Avec le retour de Sessegnon, Paris a renoué avec son schéma traditionnel en 4-4-2. Mais, avec un milieu défaillant, les Parisiens ont joué beaucoup trop bas pour ne pas s’exposer sur chaque contre lorientais.
Coupet (7). Il commence par un gros jaillissement dans les pieds de Gameiro (13e) avant de s’imposer devant Mvuemba (23e). Parfait devant Gameiro (75 e), il ne peut absolument rien sur le but lorientais.


Ceará (5). Avec Sigamary Diarra, il était confronté à un sacré client. Le Brésilien a d’abord fait face avec calme. Après le repos, il a davantage souffert. Remplacé par Jallet (66e) qui a cherché à se projeter très vite vers l’avant.

Traoré (4,5). Il a eu du mal à démarrer avec un marquage parfois un peu lâche. Il a su se reprendre en coupant proprement les trajectoires.

Sakho (4,5). La rapidité de Mvuemba lui a causé de gros tracas. Sur le but de ce dernier, il est beaucoup trop passif face au jeu à une touche de balle des attaquants bretons.

Armand (4,5). Plutôt propre dans son rôle défensif, il a eu du mal à relancer correctement ses partenaires.

Giuly (6). Il ne s’est jamais découragé et a, sans cesse, cherché à proposer des solutions de passes. Il a l’immense mérite de donner le but à Hoarau (45e+ 1) mais il tergiverse trop devant le but ouvert (85e) alors qu’il pouvait offrir la victoire.

Makelele (3). Un festival de ballons perdus et de passes à l’adversaire. Sa combativité n’a pas suffi hier soir à donner le change. A la dérive, il est remplacé par Chantôme (85e).

Clément (4). Avec un Makelele aussi absent, il ne pouvait pas faire de miracles. Et c’est lui qui perd le ballon à l’origine de l’ouverture du score des Bretons. Remplacé par Ngoyi (71e).

Sessegnon (5,5). Il a toujours cette tendance, revers de sa générosité, à ne jamais suffisamment temporiser quand il le faut. Mais sa vivacité reste essentielle. C’est une de ses fulgurances qui amène l’égalisation d’Hoarau.

Luyindula (5,5). Il se bat, il court, il donne et il pense aux autres.

Mais toute cette belle énergie se paie au prix d’un léger manque de percussion devant la surface comme sur ce centre de Giuly que Marchal lui enlève sous le pied (49e).

Hoarau (6). A force d’empiler les matchs, il retrouve peu à peu le rythme du très haut niveau. C’est ce qui lui permet de couper en force le centre de Giuly et d’inscrire le but égalisateur (45e+ 1).

A Lorient, l’inattendu duo Mvuemba - Sigamary Diarra a étalé une vivacité et une percussion impressionnantes.

L’arbitre, M. Ennjimi (note 5,5), a dirigé le match avec justesse, même s’il aurait pu expulser Amalfitano (65e).



Citation
« On ne mérite pas ce point »


Sous sa casquette, Grégory Coupet a le regard dur après la rencontre. Son excellente performance personnelle ne lui fait pas digérer la piètre performance de son équipe. Sans prendre de gants, il lâche des mots tranchants de colère.

Que vous inspire ce match nul difficile ?
Grégory Coupet. Qu’on a d’abord fait une première mi-temps catastrophique.
En seconde, on a plus ou moins tenté de revenir et d’imposer la technique que nous avions montrée contre Lyon. Mais il est clair que cela a été très très dur. On est passés au travers et l’équipe peut être soulagée de prendre un point. C’est un très bon point qu’on ne mérite absolument pas.

Avez-vous une explication ?
Tout ce que je peux dire, c’est que ce n’est pas volontaire. On est tous affectés par ce match. Après Lyon, je pensais qu’on pouvait être rassurés sur notre vrai niveau de jeu. Mais là, on tombe dans les abîmes ! N’oublions quand même pas que Lorient a super bien joué mais le problème vient de nous.

C’est-à-dire ?
Dans l’esprit, nous devons être plus présents. On joue au PSG et c’est une responsabilité. Nous ne disons pas qu’on va être champions mais il y a un minimum. Le PSG, c’est huppé et respecté. Quand on y joue, on a certains devoirs de combativité. Nous devons nous imposer une certaine pression.

En quoi le PSG doit-il progresser ?
Dans la régularité, c’est ce qu’il y a de plus dur à obtenir. Briller seulement contre Lyon, ça ne suffit pas. A Lorient, on s’est fait bouger techniquement et physiquement. Et c’est ce « physiquement » qui me dérange le plus.

A quel moment avez-vous compris que le match était raté ?
A la mi-temps. A ce moment-là, j’imaginais qu’on se mettrait dans une attitude de révolte. Eh bien non ! Alors qu’en face, les Lorientais étaient sûrs d’eux. Et ça, ça me gêne.

Comment avez-vous stoppé les attaquants lorientais ?
J’ai eu trois arrêts. Les deux premiers sont des jaillissements à la kamikaze. Dans ce cas, c’est simple : tu poses le cerveau et tu fonces sans te poser de questions. Le troisième est moins spectaculaire en fin de match face à Gameiro. Mais là, je réfléchis et je cherche surtout à ne pas me jeter devant l’attaquant. Le spectaculaire serait de plonger alors qu’il fallait être sobre.

Avez-vous déjà tenu ce discours à vos coéquipiers dans le vestiaire ?
Pas encore. On va voir. Il y a toute une semaine pour ça.



Citation
LA QUESTION


Depuis quand Hoarau n’avait-il pas marqué ?
Hier soir, l’attaquant parisien a retrouvé le chemin des filets après cinq mois et sept jours de disette. Il avait en effet marqué pour la dernière fois le 19 avril, lors de la 32e journée de L1, contre Le Havre (3-0). Blessé aux adducteurs en mai, il n’a été titulaire en L1 qu’à trois reprises cette saison (Monaco, Lyon, Lorient).



Le Parisien.fr
Fabien


L'Equipe du jour
psg93150
Citation
Makelele, protégé des arbitres ?


Jamais expulsé depuis son retour en France malgré un jeu souvent à la limite, Claude Makelele serait protégé par les arbitres selon Christian Gourcuff.

Malgré un jeu très viril, Makelele n'a jamais été expulsé depuis son retour en L1.(EQ)

Samedi soir, Christian Gourcuff a lancé une pique à l'arbitrage de M. Ennjimi conernant Claude Makelele. «Je regrette surtout l'arbitrage. Je suis très content d'avoir vu ce match de la tribune. Makelele peut prendre le sifflet, c'est pareil. Je n'ai pas l'impression qu'il y ait une équité complète dans ce type de match», a expliqué l'entraîneur de Lorient. Interrogé dans L'Equipe de lundi, le technicien breton n'a pas changé d'avis malgré le recul : «Makelele n'est pas arbitré comme les autres. (...) Il bénéficie d'une impunité. (...) Samedi, il a commis des fautes grossières qui n'ont pas été sanctionnées. C'est le comportement de l'arbitre qui pose problème.»

Christian Gourcuff en a profité pour revenir sur l'entretien donné par le joueur à L'Equipe Mag, le 8 août dernier. «A l'époque, il avait dit qu'il fallait laisser une part d'intimidation sur le terrain. Cela m'a choqué car c'est très grave sur le plan de la moralité et cela mériterait une suspension. De tels propos, c'est terrible», s'est indigné l'entraîneur des Merlus. «Ce que veut faire la FIFA, ce n'est plus du football, avait également déclaré le milieu parisien dans l'interview en question. Je ne dis pas qu'il faut laisser des joueurs casser les jambes d'un adversaire, mais le foot est quand même un sport d'hommes, il faut admettre un peu de contact.»
Les arbitres nient en bloc

Incriminé, Saïd Ennjimi ne comprend pas les insinuations de Christian Gourcuff : «C'est pénible d'être pris en otage. S'il a un problème avec le joueur, qu'il l'appelle directement. J'aurais préféré que M.Gourcuff vienne me voir dans mon vestiaire pour me dire son ressenti. (...) Je suis très blessé par ce genre de propos.» Son collègue Bertrand Layec a également volé à son secours. «Dire que M.Makelele est protégé, c'est complètement faux. Il est un joueur comme les autres, il est jugé comme les autres. Il n'y a aucun favoritisme», a expliqué l'arbitre international. Le pavé jeté dans la mare par Christian Gourcuff pourrait tout de même l'éclabousser puisque le Conseil de l'éthique pourrait se saisir de l'affaire.


L'equipe.fr
Hari
Citation
Makelele est-il à bout de souffle ?

Les propos de Christian Gourcuff ont créé un certain émoi. A l’issue du nul concédé par son club (1-1), le technicien breton a stigmatisé le comportement de Claude Makelele sur le terrain. Il a également porté un jugement sans concession sur son niveau de jeu. « Il est dépassé et en bout de course », affirmait-il.
En Bretagne, le capitaine parisien a perdu un nombre incalculable de ballons. Il a aussi manqué de justesse dans ses passes. On en vient à se demander si, à 36 ans, l’ex-international n’accomplit pas l’année de trop.
Son rendement depuis le début de saison semble démonter cette hypothèse. Makelele enchaîne des performances allant de moyennes à très bonnes, comme contre Lyon (1-1). Paradoxalement, c’est au cours des quarante-cinq premières minutes de ce match que l’ex-Madrilène est apparu à court de rythme avant de recouvrer de l’allant après la pause.

L’intimidation pour compenser

Si ses coéquipiers le surnomment affectueusement le Vieux, Makelele pose un regard lucide sur son niveau physique. « La saison dernière avait été difficile car je n’avais pas pu faire de préparation complète en été, précisait-il voici quinze jours. Cette année, c’est différent. Je pense avoir bien démarré la saison. Mes prestations sont correctes. Je peux et je dois apporter encore plus à l’équipe. Je ne regrette pas d’avoir continué une année de plus. » A Paris, on évoque un « accident » pour justifier son mauvais match à Lorient. « C’est l’équipe qui n’a pas bien joué, indique un dirigeant. Makelele a aussi le droit de se rater sur une rencontre. »
Toujours est-il que le milieu de terrain n’a plus 20 ans. Antoine Kombouaré le sait et le ménage. « Il ne peut pas enchaîner tous les trois jours, disait-il samedi soir. C’est pour cette raison qu’il n’a pas joué contre Boulogne en Coupe de la Ligue. » Clément Chantôme ou Granddi Ngoyi, ses doublures, récupèrent bien plus de ballons et courent plus vite. Makelele est d’ailleurs obligé de compenser son manque de vitesse par un impact physique qui confine parfois à l’intimidation et lui vaut quelques cartons jaunes (deux cette saison). Avec son petit gabarit, il a toujours été dur sur l’homme, y compris à ses débuts. Son sens du recadrage et son expérience le classent toujours parmi les éléments indispensables sur le terrain. Du moins, pour huit mois encore. « C’est bizarre, il n’y a qu’en France qu’on critique les vieux. Dans les autres championnats, l’âge ne pose pas tant de problème, remarque René Girard, l’entraîneur de Montpellier, premier adversaire du PSG cette saison (1-1). C’est sûr que Claude n’a pas le même rendement qu’à 25 ans, mais il apporte autre chose. Il est présent, rigoureux, joue le relais de l’entraîneur grâce à son intelligence de jeu. » Un bel hommage pour couper court à un début de polémique.

Sylvie De Macedo (avec M.G.)


Citation
Claude Makelele, touché à un tibia lors d’un choc avec Koscielny samedi, observera quelques jours de soins. Le staff médical se veut optimiste quant à sa présence samedi contre Nancy.



Citation
« Il n’est pas plus violent qu’un autre »
SAID ENNJIMI, arbitre de Lorient - PSG


Said Ennjimi a peu goûté les propos de Christian Gourcuff. Le technicien lorientais s’est offusqué d’un éventuel traitement de faveur dont aurait bénéficié Makelele au stade du Moustoir. « M. Gourcuff est un homme intelligent et un grand technicien, explique l’arbitre. Je le pensais plus respectueux. Son équipe devait gagner.
C’est cette frustration qui lui a sans doute fait perdre sa lucidité. Il m’a pris en otage dans sa volonté de stigmatiser le jeu de Makelele. C’est navrant. »
Au sujet du capitaine parisien, Ennjimi est catégorique. « C’est ahurissant de penser qu’il est arbitré différemment. Sur la faute où je lui donne un carton jaune, je suis formel : il ne méritait absolument pas d’être expulsé. Ce n’était pas la plus grosse faute du match. Makelele est un joueur comme un autre, insiste-t-il. Son jeu fait qu’il est parfois en retard, mais il n’est pas plus violent qu’un autre. Si je constatais chez lui une volonté de faire mal, je l’expulserais immédiatement. Je ne tiens pas compte du statut d’un joueur avant de prendre une décision. » M. Ennjimi ne compte pas laisser sans suite les déclarations de Christian Gourcuff. « Même s’il y a un comité d’éthique pour ça, je vais quand même en parler à mes supérieurs. »

Christophe Bérard


Leparisien.fr
aleksandre08
Citation
Z.Camara fait le point

Absent des terrains depuis plusieurs semaines en raison d'une phlébite, Zoumana Camara, le défenseur central du Paris Saint-Germain, espère prochainement faire son retour à la compétition. « La blessure évolue plutôt bien, confie l'ancien Marseillais sur le site officiel du club de la Capitale. Ce n'est pas une blessure très grave en elle-même car je n'ai rien de cassé. Dans la vie de tous les jours je me sens bien mais c'est le traitement de cette blessure qui est très long. Trois mois c'est très très long. Je suis actuellement dans une phase de travail intense et je me rapproche de la fin. C'est la dernière ligne droite. »

Mais il n'est pas question d'aller plus vite que la musique. Zoumana Camara ne veut pas griller les étapes. « J'ai tellement couru que les seules fois où j'avais le ballon, il me gênait plutôt qu'autre chose (sourires). Le début de saison réalisé par l'équipe est bon, notre formation déploie un jeu agréable et c'est vrai que cela donne envie de revenir. Je pense cependant qu'il est préférable de bien se soigner, d'être patient et de revenir à 100%. »


Foot365
Biz Markie
Citation
Kombouaré : Christian Gourcuff «mérite des claques dans la gueule» cool.gif

Le ton monte entre les entraîneurs du PSG et de Lorient. Christian Gourcuff «mérite des claques dans la gueule», a ainsi déclaré lundi sur RMC le coach parisien Antoine Kombouaré qui reproche à son homologue lorientais d'avoir déclaré que Claude Makelele était «dépassé et n'a plus rien à faire sur un terrain».

Des propos qui tombent après le match nul (1-1), livré samedi dernier entre ces deux équipes à Lorient, et alors que le capitaine parisien a perdu un nombre incalculable de ballons.

«On doit respecter l'homme (Makelele) et sa carrière, a ainsi asséné Kombouaré. Christian Gourcuff, il faut lui dégonfler son cigare. Je suis très fâché. On peut tout dire du joueur mais c'est interdit d'attaquer l'homme. Il faut que Christian Gourcuff parle football et arrête de se prendre pour un autre. J'ai l'impression que ce mec-là est aigri. Est-ce qu'il a un souci ? Excusez-moi de parler avec mes mots à moi, mais ce genre de mec mérite des claques dans la gueule.»

«Il va avoir affaire à moi»

«Je suis très fâché, a rajouté Kombouaré. D'ailleurs, je lui ai laissé deux messages et il ne m'a toujours pas rappelé. Qu'il dise à la fin du match, et ça je peux le comprendre, que Claude Makelele a commis beaucoup de fautes, qu'il a parfois été à la limite et qu'il mérite le rouge sur l'action contre Sigamary Diarra, pas de souci. A chaud on peut réagir comme ça, je sais de quoi je parle.»

«Mais je n'accepte pas qu'il s'attaque à l'intégrité d'un joueur, mon joueur en l'occurrence, a poursuivi le technicien du PSG. Quand il dit qu'il est dépassé et n'a plus rien à faire sur un terrain, je dis stop. Il est irrespectueux, dépasse les limites et va avoir affaire à moi. Il y a des choses que je ne peux pas accepter.»

Voilà qui promet déjà un match retour sous haute tension entre ces deux équipes, le week-end du 6 février prochain au Parc des Princes.

leparisien.fr
Hari
Citation
Kombouaré : « Gourcuff a dépassé les bornes »

Ulcéré par les propos de son homologue lorientais à l’encontre de Claude Makelele, l’entraîneur parisien monte au créneau pour défendre son joueur.



A chaque semaine sa polémique à Paris. Après l’affaire Jean-Michel Aulas, qui s’était entretenu en tête-à-tête avec l’arbitre de PSG - Lyon pendant la mi-temps, une nouvelle controverse secoue le club de la capitale. A l’issue du match à Lorient, Christian Gourcuff, l’entraîneur des Merlus, s’en est pris à Claude Makelele avec virulence.
Il estimait que le capitaine parisien avait « multiplié les coups et les tricheries » et qu’il bénéficiait de « l’impunité du corps arbitral ». Avant d’ajouter : « Makelele est dépassé, en bout de course et il compense par des fautes. »
Des propos jugés inacceptables par Antoine Kombouaré, qui a réagi hier après-midi. « Ce genre de mec mérite des claques dans la gueule », a-t-il déclaré au cours de l’émission de Luis Fernandez, sur RMC. Des propos lourds de sens que l’entraîneur parisien, joint dans la soirée, tient à édulcorer.

Laisser entendre que Christian Gourcuff « mérite des claques dans la gueule », n’est-ce pas exagéré ?


Tout d’abord, je n’ai pas dit ça comme ça. J’ai dit que les personnes de ce genre, qui se permettent d’attaquer un joueur sur le plan humain et qui attaquent le PSG, sont des têtes à claques. Je ne vise pas le bonhomme en particulier, je ne me permettrais pas. Mais, en tout cas, Christian Gourcuff s’est montré irrespectueux envers l’un de mes joueurs et, ça, je ne peux pas le tolérer. Ça me met hors de moi !

Après l’affaire Aulas, c’est votre deuxième intervention en une semaine. Vous n’en faites pas trop ?

Moi, je ne calcule pas. Je suis là pour défendre le PSG et je réagis par rapport à des gens qui nous attaquent, on ne va pas tout de même pas tendre l’autre joue ! Avant, peut-être qu’on ne disait rien. Mais il faut que les gens arrêtent de nous marcher sur la tête. Je n’accepte pas ce genre de réflexions. Ce n’est pas à Claude de répondre à Gourcuff, c’est à moi. Je réponds à quelqu’un qui attaque mes joueurs. Car mes joueurs, ce sont mes enfants. Lui, qu’il s’occupe des siens !

N’avez-vous pas peur d’être convoqué par la Commission d’éthique ?


Mais pourquoi ? Après Lyon, je n’ai rien dit sur l’arbitrage. Après le match à Lorient, je suis allé serrer la main de Gourcuff, je l’ai félicité pour son bon match, ils auraient peut-être mérité de gagner. Et après, il s’en prend à Claude ! Et ses accusations sont graves. Il met en doute le corps arbitral et met la pression sur les arbitres qui vont regarder Claude différemment. Je ne vais pas le laisser faire.

Christian Gourcuff ne comprend pas l’ampleur de la polémique, il dit être resté « correct » dans ses propos…

Il est intelligent et provocateur. Je lui ai laissé deux messages, il ne m’a pas rappelé. Il dépasse les bornes et il faut le dire. Il doit respecter les joueurs qui sont avant tout des hommes. Moi, je ne me suis jamais permis de juger les joueurs des autres équipes.

Ne devriez-vous pas laisser ce genre de polémique àvotre président ?

Il a parlé pour l’affaire Aulas. Mais là, quand on s’attaque à mes joueurs, c’est normal que ce soit moi qui monte au créneau. Après, je ne me trompe pas d’objectif. Le respect, on le gagne sur le terrain, je le sais. Gourcuff nous attaque car on n’est pas là-haut. Qu’il dise que le PSG n’est pas bon, OK. Qu’il dise que Makelele mérite carton rouge, pourquoi pas. Mais qu’il s’en prenne à l’homme, en disant qu’il est dépassé et au bout du rouleau, là, je dis stop ! Il est médecin aussi ? C’est lui qui décide quand un joueur doit arrêter sa carrière ? Ce genre de propos ne sont pas normaux quand on est éducateur. Gourcuff a dépassé les bornes, il faut le dire.

Propos recueillis par Laurent Perrin


leparisien.fr
mat2t
Citation
L’entraîneur breton ne s’excusera pas


Le ton est posé. Chaque mot est réfléchi. Joint hier soir au téléphone, Christian Gourcuff, l’entraîneur de Lorient, s’est voulu apaisant tout en campant sur ses positions. « Je n’ai rien à ajouter et je ne veux pas rentrer dans ce jeu, observe-t-il. Ce n’est pas moi qui en fais une affaire d’Etat. Antoine Kombouaré tient les propos qu’il veut. Quant à moi, 48 heures après le match, je n’enlève rien de ce que j’ai dit.»

Le technicien breton a d’ailleurs bien du mal à comprendre pourquoi le PSG monte au créneau. « Je m’en expliquerai directement avec Kombouaré. J’ai constaté qu’il avait essayé de me joindre sur mon portable. Mais je n’ai pas encore eu le temps de le rappeler. Je ne suis pas non plus pendu à mon téléphone 24 heures sur 24 ! Mais je n’ai aucun problème avec cet entraîneur ni avec le PSG. »
Gourcuff n’a donc nullement l’intention de s’excuser auprès de Makelele, comme l’exigeait pourtant son homologue du PSG hier sur RMC. « Il veut que je m’excuse. Mais de quoi ? J’ai dit ce que je pensais. J’ai d’ailleurs toujours été correct dans mes propos. Je n’ai jamais affirmé qu’il avait commis attentat sur attentat au cours de ce match. J’ai juste dit qu’il méritait un rouge sur la faute sur Diarra, qu’il n’était pas arbitré comme les autres et que c’était un joueur en fin de carrière. C’est un constat. Je l’ai dit sans agressivité. Mais dès qu’on touche à Makelele, j’ai l’impression que ça prend des proportions démesurées. »

Il avait déjà traité les Parisiens de « bûcherons »

Le Breton n’en est pas à son premier clash avec Paris. En janvier 2002, alors entraîneur de Rennes, il avait, en effet, qualifié les Parisiens « de bûcherons ». Cette remarque faisait référence aux cinq cartons jaunes reçus par les joueurs de la capitale lors d’un Rennes - PSG (1-2). La réponse de Luis Fernandez, le coach parisien de l’époque, avait été cinglante : « C’est connu, Gourcuff, c’est le champion de France des ordinateurs. Chacun joue avec ses qualités et nous ne sommes pas une équipe de bûcherons. C’est un manque de respect de sa part vis-à-vis de mes joueurs. Quand on voit le coup franc de Ronaldinho (NDLR, auteur du 1er but), si c’est ça une équipe de bûcherons, je me dis qu’il aimerait bien posséder une équipe de bûcherons comme ça, non ? »


Le Parisien
Beuzech
Citation
Hoarau : «Laissez-nous tranquilles !!»

Quarante huit heures après, les déclarations de Christian Gourcuff samedi à l'encontre de Claude Makelele résonnent encore dans le vestiaire parisien. «Il est dépassé et en bout de course» avait notamment déclaré le technicien breton.

Pour Guillaume Hoarau, ça suffit. «J'ai envie de dire à propos de tout ça, laissez-nous travailler, laissez-nous tranquilles !! La meilleure réponse qu'on puisse donner, c'est sur le terrain. Il faut montrer un visage conquérant et gagner nos matches. Pour moi, c'est de l'extra football et c'est au coach de répondre à ces attaques».

Makelele a-t-il évoqué aujourd'hui cette affaire avec ses partenaires ? «Il est assez grand et il a assez d'expérience pour prendre du recul et ne pas entrer dans ce jeu là».

Propos recueillis par C.MICHEL au camp des Loges


léquipe.fr
ZéroQuatorze
Citation
Kombouaré et Gourcuff convoqués

La guerre des mots est peut-être allée un peu trop loin. L'entraîneur de Lorient, Christian Gourcuff, et celui du PSG, Antoine Kombouaré, seront auditionnés par le Conseil national de l'éthique (CNE) le lundi 12 octobre «suite à leurs récentes déclarations publiques» polémiques, a annoncé mardi la FFF.

Mécontent de l'arbitrage de Lorient-Paris SG (1-1), Christian Gourcuff avait lancé après le match: «Makelele peut prendre le sifflet, c'est pareil. Il est dépassé, (...) en bout de course».

Des propos qui avaient déclenché la colère du bouillant Kombouaré, lundi sur RMC: «On doit respecter l'homme (Makelele) et sa carrière. Christian Gourcuff, il faut lui dégonfler son cigare. J'ai l'impression que ce mec-là est aigri. Est-ce qu'il a un souci ? Excusez-moi de parler avec mes mots à moi mais ce genre de mec mérite des claques dans la gueule.» (Avec AFP)

l'équipe.fr
popcorn.gif
aleksandre08
Citation
Mevlut Erding sur le retour

Mevlut Erding devrait pouvoir recourir au pire en début de semaine prochaine, annonce Antoine Kombouaré sur le site du PSG. Zoumana Camara devra encore attendre un peu mais il est dans les temps.

«Papus en avait pour trois mois et à la fin de la semaine nous arrivons au terme de ce délai. J’espère qu’il pourra attaquer avec nous les séances collectives avec oppositions rapidement. Concernant Mevlut, il aimerait aller plus vite que le délai que nous lui avons fixé, mais si tout se passe comme prévu, il devrait pouvoir recourir à la fin de la semaine ou en début de semaine prochaine.»


Sport24
Biz Markie
Citation
Kombouaré et Gourcuff vont devoir s’expliquer


Il fallait s’y attendre, la joute verbale entre Antoine Kombouaré et Christian Gourcuff a atteint des proportions difficilement acceptables pour le Conseil national de l’éthique. L’instance de la Fédération française a décidé hier de les convoquer le lundi 12 octobre au siège de la FFF pour étudier leurs cas. Ils risquent un ou deux matchs de suspension.
Ils pourront faire appel de cette sanction, d’abord auprès de la Commission d’appel de l’éthique, créée l’an dernier, puis auprès du CNOSF (Comité national olympique du sport français), voire auprès du tribunal administratif.
A priori, l’entraîneur de Lorient, qui a mis en doute l’intégrité des arbitres en estimant qu’ils protégeaient le milieu parisien Claude Makelele, risque une sanction plus lourde que Kombouaré. Mais les antécédents du coach du PSG et son écart de langage (« Ce genre de mec mérite des claques dans la gueule ») pourraient peser lourd.
« On dirait des gamins dans une cour d’école, se désole-t-on du côté de la Fédération française. Ils vont nous dire que c’est l’autre qui a commencé, qu’ils n’ont pas dit ça comme ça. C’est plus bête que méchant, mais c’est déplorable. » Les deux protagonistes de l’affaire vont être entendus ensemble car « c’est un principe de droit de passer par un débat contradictoire », souligne-t-on à la FFF. Ni Kombouaré ni Gourcuff n’ont souhaité commenter leur convocation.
Hier, sur les ondes de RMC, le président de Lorient, Loïc Fery, a maladroitement tenté de calmer le jeu. « On parle de respect et d’intégrité mais les mots de l’entraîneur parisien ne sont pas forcément très respectueux. Ce n’est pas parce qu’on s’appelle le PSG qu’on a raison. » La prise de position de Kombouaré a été très bien accueillie au camp des Loges. « Le vestiaire est ravi de voir le coach prendre la défense de l’un des nôtres, commente d’ailleurs un joueur. On n’est pas sûrs que Le Guen aurait agi de la sorte. »


leparisien.fr
Hari
Citation
Kombouaré : « Nous sommes revanchards »


Après deux jours de repos, Antoine Kombouaré est revenu sur la rencontre à Lorient avant d’aborder la réception de Nancy ce samedi au Parc des Princes.


Comment abordez-vous cette nouvelle semaine de travail ?


« Nous sommes revanchards ! Les joueurs sont conscients de ne pas avoir réalisé un bon match à Lorient. Nous sommes totalement passés au travers de notre première période. Nous nous sommes ensuite bien repris en seconde mi-temps et même en n'étant pas bons, nous aurions pu gagner. Mais apparemment, nous ne méritions pas la victoire… Nous sommes donc revanchards aujourd’hui, nous voulons nous racheter et gagner contre Nancy. »

Justement avez-vous des regrets de ne pas avoir fait mieux ?


« Je suis souvent assez dur et je n’ai donc pas de regrets. Quand je vois la première période, je me dis que Lorient aurait pu aggraver le score, mais nous revenons miraculeusement à 1-1 juste avant la pause. Certes, notre seconde période a été bien meilleure, nous nous sommes créés beaucoup d’occasions franches mais sommes tombés sur un très bon Fabien Audard. Nous ne méritions pas mieux, maintenant nous devons nous reprendre, sortir un gros match contre Nancy, mais par-dessus tout, prendre les trois points. »

Il est important pour le PSG de renouer avec le succès, et ce dès samedi face à Nancy qui n’a pas encore gagné à l’extérieur…

« Quand nous voyons nos trois derniers matches, il est évident que nous devons gagner. Nous avons pris deux points en trois matches, ce n’est pas suffisant. Deux points sur neuf possibles, c’est médiocre ! Maintenant, il faut engranger les points et ce dès samedi. Nous allons avoir une belle opposition mais quand on est le PSG on doit assumer et répondre présent. Il faudra beaucoup de sérieux de notre part pour s’imposer. »

Comment expliquez-vous que le PSG ne gagne plus en Ligue 1 depuis la réception de Lille, le 30 août dernier ?

« Je pense qu’il y a deux choses bien distinctes, les résultats et la manière. Contre Monaco nous avons réalisé un bon match et nous méritions de prendre un point. Face à Lyon, nous avons réalisé une très grosse performance et nous pouvons légitimement dire que nous avons perdu deux points car le but lyonnais est entaché d’une position de hors jeu. Contre Lorient, après une première période catastrophique, le point du nul est logique. Nous ne méritions pas mieux. Je pense que dans l’ensemble nous jouons bien, maintenant il faut confirmer tout cela avec des victoires. C’est ce que j’attends de mes joueurs. »

Comment évoluent les blessures de Papus Camara et Mevlut Erding ?


« Cela suit son cours. Papus en avait pour trois mois et à la fin de la semaine nous arrivons au terme de ce délai. J’espère qu’il pourra attaquer avec nous les séances collectives avec oppositions rapidement. Concernant Mevlut, il aimerait aller plus vite que le délai que nous lui avons fixé, mais si tout se passe comme prévu, il devrait pouvoir recourir à la fin de la semaine ou en début de semaine prochaine. »


PSG.fr
Ceci est une version "bas débit" de notre forum. Pour voir la version complète avec plus d'informations, la mise en page et les images, veuillez cliquer ici.
Invision Power Board © 2001-2024 Invision Power Services, Inc.