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Baghib!
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LIGUE 1.
Sécurité : PSG - OM coûte près de 250 000 €

Le match PSG - Marseille, dimanche au Parc des Princes, a un prix. Celui de la sécurité : 250 000 € environ à régler par le club parisien.


PSG - Marseille , dimanche 21 heures au Parc des Princes : l’affiche est dans toutes les têtes depuis plusieurs semaines déjà. Surtout dans celles des pouvoirs publics et des dirigeants des deux clubs qui redoutent les incidents susceptibles d’accompagner le déroulement de cette rencontre. Au delà de l’enjeu sportif, la sécurité de ce clasico va occuper une place prépondérante.

A rencontre classée à hauts risques, dispositif renforcé. «Même très renforcé », selon un policier. Tout cela à un coût : pour le seul club parisien, la facture de ce PSG - OM s’élève à environ 250 000 €.

120 000 € au minimum de frais de police
Le nombre de policiers engagés sur le terrain dimanche devrait tourner autour de 1 500 hommes, comme les saisons précédentes pour un PSG - OM. On comptera plusieurs unités de CRS, de gendarmes mobiles mais aussi la police montée et des effectifs de la préfecture de police en civil. Un périmètre de sécurité sera délimité autour du stade de la porte de Saint-Cloud et il y sera vraisemblablement interdit de consommer de l’alcool. Par ailleurs, la préfecture de police de Paris a demandé au club du CASG Jean-Bouin de cesser toute activité à partir de 17 heures et de fermer ses portes. Toutes ces mesures ont pour but de limiter au maximum d’éventuels incidents entre fans. Pour le PSG, la facture de police devrait osciller entre 120 000 et 150 000 €. Soit trois fois plus que d’habitude.

Au moins 110 000 € pour la sécurité au Parc
L’addition s’alourdit lorsqu’il s’agit de payer le personnel réquisitionné à l’intérieur du stade afin d’y assurer la sécurité. Une enveloppe de 110 000 à 130 000 € est envisagée pour l’heure. Pour ce choc, les dirigeants parisiens ont fait appel à un peu plus de 700 personnes (stadiers, contrôleurs et palpeurs). Soit 150 hommes de plus que d’ordinaire. Il y aura donc 300 stadiers chargés de veiller au comportement des supporteurs. Une trentaine d’entre eux ont même été convoqués dès le matin de la rencontre pour fouiller le Parc des Princes de fond en comble à la recherche de fumigènes ou de banderoles injurieuses ou déplacées.
En raison des tensions au sein du club de la capitale entre direction et supporteurs, de la rivalité historique entre les deux clubs et des graves incidents qui se sont passés le 25 octobre, lors du premier match aller reporté pour cause de grippe A (il y avait eu une dizaine de blessés légers, 16 personnes placées en garde à vue et 1 Parisien renversé par une voiture et qui a dû être opéré de la jambe), ce PSG-OM est pris très au sérieux par les autorités.
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Au commissariat avec un interdit de stade

C’est devenu un rituel pour Jean*. A chaque match du PSG, aussi bien à domicile qu’à l’extérieur, il ne prend plus la direction des tribunes mais celle du commissariat de sa localité des Yvelines. Jean est un IDS, un des 70 interdits de stade du club parisien. A chaque rencontre de son équipe, il est tenu d’aller pointer au moment de la mi-temps, sous peine de voir son interdiction aggravée et d’être condamné à des amendes atteignant 3 750 €.

Dimanche soir, à l’occasion de PSG - Marseille, ce sera la septième fois qu’il accomplit cette obligation administrative.

Sanctionné après les incidents à Lille

Ce jeune homme de 24 ans a accepté que « le Parisien » - « Aujourd’hui en France » l’accompagne dans sa démarche. Situé au milieu d’une zone pavillonnaire, le commissariat de cette ville des Yvelines est récent. Il est presque 20 heures, ce soir de février, lorsque Jean entre dans l’hôtel de police. Il s’annonce comme « interdit de stade » et présente sa pièce d’identité. Le policier va alors chercher sa fiche. Sur cette feuille, il y a plusieurs cases déjà remplies par Jean lors de ces passages précédents. Il signe, marque l’heure ainsi que la date, puis repart. Le soir de notre présence, son « pointage » n’aura pas duré plus de cinq minutes. Livreur de profession, grand et costaud, ce supporteur du PSG est interdit de stade administratif pour trois mois depuis le 20 janvier. Jean a été sanctionné après les graves incidents survenus le 16 janvier lors de Lille - PSG entre ultras parisiens de Boulogne et d’Auteuil. Pour motiver leur décision, sans précisions supplémentaires selon Jean, les pouvoirs publics lui ont présenté une photo. « On me voit entre le cordon de CRS et les stewards du club après les premières bagarres qui ont nécessité leur intervention, raconte-t-il. Mais on ne me voit pas taper quelqu’un ou lancer quelque chose. » A la mi-temps de ce match, les membres d’Auteuil sont repartis à Paris. « Je suis rentré avec les amis avec lesquels j’étais venu, continue Jean. On était écœurés. Le lundi matin, les policiers sont passés à mon domicile et mon père m’a appelé pour me demander ce que j’avais fait. Le lendemain, je suis allé au commissariat où on m’a expliqué pourquoi j’étais convoqué. »
Quand on demande à Jean si les interdictions de stade sont une bonne chose, sa réponse est cinglante : « Ça ne changera rien aux problèmes des supporteurs. Ce n’est pas dissuasif, dit-il. Le PSG et les pouvoirs publics ne font pas tout pour régler le problème des tribunes à Paris. »
* Le prénom a été changé.
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Les ultras sous haute surveillance

A chaque journée de Championnat de France, plusieurs centaines de policiers et de gendarmes sont mobilisés pour assurer la sécurité dans et autour des stades de Ligues 1 et 2. En amont de ce déploiement de force, la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) établit une liste des matchs considérés à risques et détermine les groupes d’ultras capables de créer des troubles afin de mieux répartir les effectifs de sécurité.

« Chaque rencontre est préalablement étudiée par les services de renseignement de la police nationale, confie une source policière. Il s’agit notamment de déterminer les groupes de supporteurs qui risquent de vouloir en découdre et d’identifier les principaux protagonistes des violences. »

26 arrestations en une journée

Ainsi, lors de la 20e journée de championnat, les 16 et 17 janvier, la rencontre Lille - PSG avait particulièrement retenu l’attention de la DNLH. Dans un document confidentiel, rédigé par cette division, que nous nous sommes procuré, il est rappelé que, « lors de la dernière confrontation entre le Losc et le PSG en avril 2009, des affrontements très violents avaient eu lieu dans la région de Courtrai, en Belgique, la veille du match ». « Les renforts escomptés par les ultras lillois des KEP/DVE (Dogues Virage est) et de la Young Service provenant des alliances historiques avec les clubs de Bruges (Belgique) et de Breda (Pays- Bas) n’étaient jamais arrivés au point de rendez-vous », précise le même document. A l’occasion de ce match, un supporteur lillois, interdit de stade pendant trois mois et considéré comme un meneur lors de combats opposant différents groupes d’ultras, avait également été ciblé par la DNLH.
Par ailleurs, les services de cette division recensent après chaque journée l’ensemble des interpellations liées aux matchs de Ligues 1 et 2. Lors de la 22e journée des 30 et 31 janvier, 26 personnes avaient ainsi été arrêtées alors qu’elles assistaient à des rencontres de Ligue 1. Au cours du match opposant Bordeaux à Boulogne-sur-Mer, 8 supporteurs avaient notamment été interpellés pour usage de stupéfiants et 2 autres pour avoir introduit des fumigènes à l’intérieur de l’enceinte sportive. Dans la foulée, la DNLH a demandé 10 interdictions de stade. Classée à risques, la rencontre Lyon - PSG avait donné lieu à 8 arrestations de supporteurs pour des vols et des violences aggravées, ainsi que pour plusieurs infractions à la législation sur les stupéfiants.
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Schultzy
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Hoarau et Makelele en soins

De retour à l'entraînement mardi matin après leur victoire face à Toulouse, samedi (1-0), les Parisiens comptaient quelques absents de marque à cinq jours de leur match face à l'OM au Parc des Princes. Claude Makelele et Guillaume Hoarau se sont ainsi contentés de soins, mais leur situation n'incite pas à l'inquiétude.

Ressentant une douleur au genou, Peguy Luyindula est lui aussi resté en salle. Quant à Clément Chantôme, il n'a effectué qu'un rapide aller-retour au Camp des Loges en raison d'une gastro-entérite.


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Jeannol : «Paris est à la rue»

A moins d'une semaine du bouillant clasico PSG-OM, l'ancien défenseur parisien Philippe Jeannol (1984-1991) mise sur une victoire marseillaise au Parc des Princes avec un soupçon de défaitisme. «Aujourd'hui ça reste un match spécial. Mais maintenant Paris est à la rue, à Marseille d'en profiter ! Alors, peut être que les hommes de Kombouaré vont se servir de ça pour rebondir et faire plaisir à aux supporters[...] Ceci dit, les Olympiens ont les armes individuelles et collectives pour gagner dans la capitale», a spéculé le champion olympique 1984 avec les Bleus dans les colonnes de la Provence.


FRANCE FOOTBALL.FR
NeiBaF
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Hoarau et Makelele aux soins

De retour à l'entraînement mardi matin après leur victoire face à Toulouse, samedi (1-0), les Parisiens comptaient quelques absents de marque à cinq jours de leur match face à l'OM au Parc des Princes. Claude Makelele et Guillaume Hoarau se sont ainsi contentés de soins, mais leur situation n'incite pas à l'inquiétude. Ressentant une douleur au genou, Peguy Luyindula est lui aussi resté en salle. Quant à Clément Chantôme, il n'a effectué qu'un rapide aller-retour au Camp des Loges en raison d'une gastro-entérite.

Beuzech
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Foot - L1 - PSG-OM
Kombouré, parole à la défense

A l'occasion du Clasico entre le PSG et l'OM, dimanche (21h00), notre site vous propose de vivre cette semaine au rythme de vos deux clubs. Deuxième volet : les consignes strictes de Kombouaré.

Pour la reprise de l'entraînement du PSG après la victoire contre Toulouse (1-0), samedi, plusieurs oppositions ont illustré la philosophie d'Antoine Kombouaré, lundi : «Pas la peine d'être dix en attaque devant, on défend d'abord et on se place !!», a-t-il lancé à ses joueurs. Alors que Guillaume Hoarau se livrait à un footing, ses partenaires ont eu droit à une opposition une touche de balle dans la zone de "finition" et trois touches dans la zone de "défense". Pas une de plus. A ce petit jeu où la liberté d'entreprendre était encadrée, Christophe Jallet s'est illustré avec une superbe frappe, un "exter" pied droit qui a fait mouche. Et quand les Parisiens se sont relâchés, Kombouaré a pesté : «Il y a trop de situations où on se découvre...». C'est justement ce que craint Kombouare face à la puissance offensive actuelle des Marseillais avec les Niang, Ben Arfa, Valbuena et Brandao sur le retour. - C.MICHEL, au camp des Loges


Kombouaré donne ses conconsignes* (Archive)


léquipe.fr

* Sic. popcorn.gif
Slip
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PSG-OM : "réel danger" de violences

La préfecture des Bouches-du-Rhône a estimé aujourd'hui qu'il y avait un "réel danger" de représailles violentes contre les supporteurs marseillais qui se rendront dimanche à Paris pour le match retour PSG-OM, après les incidents du match aller annulé à Marseille en octobre.

"On a des renseignements très précis de la part de la préfecture de police à Paris, il y a un réel danger", a déclaré le préfet Michel Sappin lors d'un point-presse, évoquant "des représailles qu'un certain nombre de supporteurs, ou d'hooligans en tout cas, du Paris Saint-Germain veulent exercer contre les supporteurs de l'Olympique de Marseille". Le préfet de police Philippe Klayman a précisé que des "embuscades" et des "agressions physiques" sur le trajet étaient redoutées.

"On sait la violence qui peut dans ces cas-là s'exercer (...) donc nous estimons qu'il faut prendre des précautions maximales, ce n'est qu'à cette condition qu'on peut laisser des supporteurs marseillais aller jusqu'au Parc des Princes", a ajouté M. Sappin. "Il nous faut essayer de les protéger depuis le départ de Marseille jusqu'à l'arrivée au Parc des Princes, et retour, et ça demande à ce que les supporteurs se plient à un certain nombre de règles", a-t-il dit, soulignant que les supporteurs de l'OM sont "mieux traités" que ceux du PSG à l'aller puisqu'ils ont obtenu plus de places dans le stade et ont été autorisés à voyager en bus alors que les Parisiens avaient dû prendre le train. whistle.gif

Le 25 octobre, des violences avaient éclaté dans le centre de Marseille après l'annonce tardive d'un report du match OM - Paris SG pour cause de grippe H1N1 au sein de l'équipe parisienne. "On paie très cher aujourd'hui les erreurs commises à l'époque, les atermoiements et les hésitations, on a rallumé de façon artificielle la guerre entre deux clubs pour lesquels, depuis quelques années, on avait quand même assisté à une accalmie", a regretté M. Sappin.

lefigaro.fr
Hari
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Luyindula : « Tout faire pour l’emporter »


A l’approche du Classico, l’attaquant parisien évoque ce match particulier et l’envie de victoire qui l’anime.

Peguy, tu es resté aux soins ce mardi matin. Comment vas-tu ?

« J’ai un petit problème au ménisque externe. J’ai passé des examens lundi et je continue de me soigner. »

La victoire face à Toulouse a-t-elle fait du bien au groupe ?

« C’est une victoire qui nous fait effectivement du bien car cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas imposés. C’est bon pour le moral. Ces trois points nous permettent de repartir de l’avant. »


Dimanche, le PSG reçoit l’OM. Que penses-tu de la formation olympienne ?

« C’est une bonne équipe composée de joueurs talentueux, avec un groupe très étoffé. J’en pense sportivement le plus grand bien. Mais cela reste un match à tension comme tous les PSG-Marseille. Il faudra faire bonne figure et tout faire pour l’emporter. »

Marseille joue jeudi face à Copenhague en Europa League. Penses-tu que cela puisse avoir une incidence sur le match de dimanche ?


« Il est possible que cette rencontre leur reste un peu dans les jambes. Maintenant, il faudra voir l’équipe alignée et si le coach va faire tourner en se privant des titulaires habituels. Les Marseillais ont gagné assez largement lors du match aller (3-1), c’est donc probable. »

Le PSG ne s’est pas imposé au Parc face à Marseille depuis septembre 2004. Fin de série dimanche ?

« Voilà une stat que je ne connaissais pas ! Je ne sais pas si cette année sera la bonne mais on a envie de gagner. Si cela se passe mal depuis 2004, c’est que l’OM a été meilleur. Cette fois-ci, il faudra être plus fort pour les battre. Nous en avons bien besoin et cela nous tient énormément à cœur. »


PSG.fr
Baghib!
leparisien.fr :

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Le PSG au vert dès vendredi

A fin de mieux préparer ce clasico Contre Marseille et pour la première fois cette saison, le PSG a décidé de s’isoler. A partir de vendredi et jusqu’à dimanche, les hommes d’Antoine Kombouaré quitteront en effet leur centre d’entraînement de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) et leur famille pour une mise au vert plus longue que la normale (habituellement, ils se réunissent la veille du match).

Pendant deux jours, les Parisiens seront logés dans un hôtel de la région parisienne et s’entraîneront sur un stade municipal, loin des regards des supporteurs et des médias.
« Antoine (Kombouaré) avait déjà cette idée en tête depuis une petite semaine, indique-t-on au club. C’est le meilleur moyen pour que les joueurs se concentrent au maximum et pour les couper des multiples sollicitations dont ils sont l’objet en ce moment. »
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Des erreurs commises à tous les niveaux

Depuis quelques semaines, les autorités en charge de l’organisation de ce PSG - OM accumulent erreurs et incohérences. Les déclarations intempestives de Michel Sappin, préfet de la région Paca, n’en sont qu’un nouvel exemple.
Depuis les graves incidents du 25 octobre dernier liés au report du match aller pour cause de grippe A, ce PSG - OM est devenu une affaire d’Etat.

Ainsi, les mesures de sécurité drastiques mises en œuvre pour la rencontre au Vélodrome devaient faire l’objet d’une réciprocité sans faille. En clair, afin de ne pas rallumer l’hostilité, les supporteurs phocéens devaient être traités comme leurs homologues parisiens.
Le 20 novembre (NDLR : date du report), le ministère de l’Intérieur leur avait attribué 1 000 places et les avait contraint à se déplacer en train avec escorte policière à leur arrivée. Mais, contre toute attente, le 10 février dernier, la place Beauvau a décidé d’attribuer 1 500 sièges aux Marseillais sans susciter la moindre réaction de la Ligue de football. Inutile de préciser que cet « avantage » accordé aux Olympiens a fortement irrité les supporteurs de la capitale. De même, lors du dernier Lyon - PSG, le 31 janvier, les responsables locaux de la police ont permis à 250 fans parisiens, venus sans billet, d’assister au match. Ces derniers avaient pourtant refusé de présenter leurs pièces d’identité lors de l’achat des places, condition exigée par le PSG après les graves incidents du match à Lille le 16 janvier. Venus par leurs propres moyens dans la cité rhodanienne, ces 250 récalcitrants ont obtenu l’assentiment des pouvoirs publics pour acheter leur place. Comment interdire maintenant aux supporteurs marseillais de ne pas utiliser le même procédé, dimanche soir, au Parc des Princes ? Dire que le message de l’Etat manque d’unité et de fermeté est un doux euphémisme. Mais les pouvoirs publics ne sont pas seuls responsables. Hier Jean-Claude Dassier, le président de l’OM, a apporté un « soutien sans réserve » à ses supporteurs qui rejettent pourtant le dispositif de sécurité de l’Etat. « Je vais prendre contact avec eux pour déterminer ensemble lamarche à suivre ».Comme si celle-ci était négociable...
leparisien.fr

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« Au Parc, les supporteurs marseillais auront affaire avec certains fous furieux »

Combien y aura-t-il de supporteurs marseillais dimanche soir au Parc des Princes ? Officiellement, la jauge a été fixée à 1 500 le 10 février par le ministère de l’Intérieur. Mais, hier, les fans marseillais ont une fois de plus rejeté le dispositif de sécurité prévu pour ce déplacement et menacé de se rendre à Paris par leurs propres moyens.

Certains évoquent même un boycott. « C’est le bordel, commente un participant à la réunion de sécurité qui s’est tenue hier matin à la préfecture de Paris. Les supporteurs de l’OM veulent bien monter à Paris, mais sans escorte policière. Et le club a demandé si on peut alléger le dispositif. »

Confrontées au risque de voir déferler dans la capitale des centaines de Marseillais sans billet et non encadrés, les autorités ont convoqué une conférence de presse à la hâte. Hier après-midi, le préfet de la région Paca, Michel Sappin, a soufflé le chaud et le froid vis-à-vis des supporteurs olympiens.

« Ils doivent comprendre que toutes ces mesures sont prises dans leur intérêt et pour leur intégrité. Un véritable danger pèse sur eux : des supporteurs parisiens veulent se faire des supporteurs marseillais. Selon des renseignements très précis, des risques de guet-apens et d’affrontement existent, a-t-il insisté. Soit les supporteurs marseillais se plient à ces règles de sécurité, soit ils ne viennent pas. Nous faisons ça dans leur intérêt. Au Parc des Princes, ils auront affaire avec un certain nombre de types qui sont des fous furieux. » Des déclarations pour le moins provocantes de la part d’un représentant de l’Etat.

Dans cette affaire, le ministère de l’Intérieur joue sa crédibilité. Après les violences liées au report du match aller (le 25 octobre), Brice Hortefeux et ses services ont imposé le dispositif de sécurité de ce PSG - OM. Le moindre débordement leur serait donc directement imputable. Pour l’instant, rien ne semble indiquer que les Marseillais mettront leur menace à exécution. Une nouvelle réunion de sécurité, prévue demain matin à Paris, devrait permettre d’en savoir plus…
leparisien.fr
sylvain
Communiqué PSG.fr

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« Assurer la sécurité des supporters des deux clubs »

Communiqué de presse | 24/02/10 | 11:32

A la lecture des quotidiens et à quelques jours du "classico", le Paris Saint-Germain insiste à nouveau sur la nécessité pour chacun de garder son sang-froid et d'éviter les déclarations outrancières.
L'objectif commun doit consister à assurer la sécurité des supporters des deux clubs sans caricaturer l'un ou l'autre.

Lors du match aller, le dispositif très contraignant pour les supporters du PSG qui se sont montrés responsables avait permis que ce match se déroule sans heurts; celui défini lors de la réunion du 10 février au Ministère de l'Intérieur même si il est moins rassurant est le minimum nécessaire pour garantir la protection de tous.

Nous formons tous nos voeux pour que cette rencontre soit une fête pour les amoureux des deux clubs en laissant les vingt-deux acteurs exprimer leur talent.

Robin Leproux
Président du Paris Saint-Germain


Edit Baghib! : Post de patoch19 supprimé, merci de réserver ce topic aux articles de presse.
sylvain
L'Equipe.fr


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Foot - L1 - PSG
Makelele toujours aux soins
Claude Makelele ne s'est pas entraîné mercredi. Comme la veille, le capitaine du Paris SG est resté aux soins en raison d'une légère contracture à une cuisse. Peguy Luyindula, absent lui aussi, soigne un genou douloureux. - C.MICHEL, au camp des Loges


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250 stadiers mobilisés
Dans le cadre du dispositif de sécurité mis en place pour la venue de l'Olympique de Marseille dimanche, 250 stadiers ont été mobilisés par le club de la capitale. En temps normal, pour un match de Championnat "classique", ils sont en moyenne 180 à officier en tribunes.
Hari
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« Ce que font Kombouaré et Deschamps me semble assez solide »
JEAN-CLAUDE SUAUDEAU ancien entraîneur du FC Nantes

Il a été l’entraîneur emblématique du FC Nantes de 1982 à 1988 puis de 1991 à 1997. Lors de son premier passage à la tête de l’équipe nantaise, Jean-Claude Suaudeau (71 ans) a fait débuter deux jeunes joueurs : Antoine Kombouaré, en 1983, aujourd’hui coach du PSG, et Didier Deschamps, en 1985, désormais aux commandes de l’OM.

Suaudeau garde de la tendresse pour ses anciens poulains. « Ils n’ont peut-être pas encore toute l’expérience, mais dans ce qu’ils expriment aujourd’hui il y a le prolongement de leur carrière. J’aime bien la façon dont ils appréhendent le métier d’entraîneur », confie-t-il. Pour « le Parisien » - « Aujourd’hui en France », il a accepté de revenir sur leur parcours et leur évolution.

1- Des aptitudes pour le métier d’entraîneur

« Dans leur comportement de joueurs, Antoine et Didier avaient déjà des aptitudes pour ce métier. Ils l’exprimaient différemment en raison de leur personnalité et de leurs origines. Didier, on voyait vraiment que ça l’intéressait. Il imprimait la mentalité d’entraîneur dans son engagement et ses réflexions de joueur. Chez lui, on voyait déjà poindre l’entraîneur. Antoine était plus discret de par ses origines. Il écoutait et enregistrait aussi, même s’il le montrait moins. L’un et l’autre ont une approche différente mais ce qu’ils font me semble assez solide pour qu’ils fassent parler d’eux. »

2- Des styles différents
« Antoine avait ce tempérament de Calédonien, discret. Il était très respectueux. Mais il a une présence, un charisme. Après, il faut l’exprimer. Tout se passe en face à face entre les joueurs et l’entraîneur. Et même si ces derniers se dérobent souvent, ils te jugent et savent très bien quel entraîneur peut les faire progresser. Le tempérament de Didier se voyait sur le terrain. Il était plus libre de par son poste (milieu de terrain) qu’Antoine (défenseur). Sa combativité ne s’exprimait pas que dans son activité, il donnait aussi de la voix. »

3- Une même exigence

« Antoine a eu la formation idéale. Son chemin a été le bon en commençant par les jeunes. Il a pu appliquer ses idées et les expérimenter auprès des jeunes. C’est vraiment l’idéal et ça se fait de moins en moins. Certains ont tendance à brûler les étapes. Certains parce qu’ils sont en avance. C’était le cas de Didier. Chez lui, être entraîneur, c’était plus inné que chez Antoine. Pour l’un et l’autre, ça passe par les résultats. Après, ils font avec ce qu’ils ont. Un entraîneur doit être capable de bien appréhender la valeur de son effectif. C’est essentiel. S’ils le font, ils tireront le meilleur de leur équipe. Je ressens chez les deux une très grande exigence vis-à-vis du collectif. Ils savent que leur équipe peut mieux faire. »

ARNAUD HERMANT



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Vers un boycott des supporteurs marseillais ?

Coup de bluff ou réelle menace ? Cet après-midi, avant la ren- contre opposant l’OM à Copenhague en Ligue Europa, le président Jean-Claude Dassier doit rencontrer ses supporteurs dans le salon situé sous le virage nord du Vélodrome. Au coeur des discussions : un éventuel boycott du clasico. En raison des mesures de sécurité, jugées « excessives » par les fans marseillais, ces derniers pourraient décider de renoncer aux 1 500 places mises à leur disposition et de ne pas se déplacer à Paris dimanche.
Si une telle décision est prise — hier soir, aucune position n’avait encore été adoptée au sein des groupes, divisés sur la question —, la direction de l’OM pourrait elle aussi décider de boycotter la rencontre. Pas question d’aligner la CFA comme en 5 mars 2006 (0-0). Mais le président phocéen pourrait demander à tous les invités et les administratifs du club, soit une centaine de personnes, de ne pas assister au choc. Seule l’équipe, le staff et lui-même se rendraient donc dans la capitale. «Nous sommes solidaires de nos supporteurs, indique-t-on ainsi dans l’entourage de Jean-Claude Dassier. Ces mesures sont bien trop excessives. On les fait passer pour des hooligans. Le boycott est une des solutions envisagées. »

Des hélicoptères suivront le déplacement des bus marseillais


Cette menace est-elle en mesure d’adoucir les pouvoirs publics ? Une réunion de sécurité doit se dérouler ce matin à Paris pour étudier les derniers détails du dispositif. Mais l’Etat ne devrait pas changer une seule ligne. « De tous les clasico, celui-ci est le plus sécurisé, confie un acteur de ce PSG-OM. C’est comparable à un transfert d’un terroriste d’une prison à une autre. C’est du délire, mais il n’y a pas d’autre moyen pour assurer la sécurité de tous. » Ainsi, des hélicoptères suivront sur tout le trajet le déplacement des bus marseillais, eux-mêmes escortés par des policiers… Toujours est-il que cette prise de position du club olympien a le don d’agacer les plus hauts responsables du football français. « Lors des réunions de sécurité, Dassier a toujours approuvé toutes les mesures. Puis, devant ses supporteurs, il dit qu’elles ne sont pas justes. On n’y comprend plus rien. »
En soutenant ainsi son public, le président marseillais gagne incontestablement ses faveurs. Or, il est actuellement en pleine négociation avec ses supporteurs à propos d’une convention sur les droits et devoirs de ces derniers. Une situation qui oblige Jean-Claude Dassier à jouer serré avec les fans. Mais la réciproque est également vraie. Les groupes, qui n’ont pas allumé un seul fumigène dimanche dernier pendant le match contre Nancy, savent la nécessité de se tenir à carreau, y compris ce week-end s’ils décident de voyager jusqu’à Paris.

SYLVIE DE MACEDO (AVEC DOMINIQUE SÉVÉRAC ET MATHIEU GRÉGOIRE À MARSEILLE)


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PSG Express

Inquiétudes pour Makelele ...
Hier. Travail physique puis opposition à onze contre onze avec des jeunes du centre de formation. Makelele, Chantôme et Luyindula sont restés aux soins. Le premier cité est strappé quotidiennement à sa cuisse douloureuse, le troisième souffre toujours du genou et ne savait pas hier s’il serait apte à tenir sa place contre l’OM.
Aujourd’hui. Entraînement au camp des Loges à 10 h 30.
Infirmerie. Coupet (cheville).
Suspendus. Sakho et Sessegnon pour PSG - OM.
Rendez-vous. PSG - OM, 26e journée de L 1, dimanche à 21 heures au Parc des Princes (en direct sur Canal +).

leparisien.fr

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PEGUY LUYINDULA : « Tout le monde attend ce match »


Comme tous ses coéquipiers, Peguy Luyindula a hâte d'être à dimanche contre Marseille. L'attaquant du PSG se régale même de pouvoir préparer le Clasico dans le calme après la victoire contre Toulouse.


Peguy Luyindula, la victoire contre Toulouse a-t-elle constitué un grand soulagement avant de recevoir Marseille ?

Oui, c'est logique car c'est notre première victoire en 2010. Nous sommes soulagés et comme nous souhaitions repartir de l'avant, cette victoire fait beaucoup de bien dans ce sens. C'était une victoire étriquée, mais ça reste une victoire, donc nous l'avons savourée avec beaucoup de joie.

Comment expliquez-vous que vous ayez dû autant vous arracher pour remporter cette première victoire de l'année ?


De toute façon, ça sera toujours compliqué. Ça l'est depuis le début de l'année, mais le principal est que nous avons pu voir que quand nous donnons tout et que nous nous arrachons, nous pouvons ressortir avec la victoire, c'est ce qui s'est passé contre Toulouse et c'est l'essentiel.

Le PSG doit-il passer par ce genre de matchs pour réussir à sortir du ventre mou du classement, selon vous ?

Oui, car l'année dernière, en 2009, nous avions plutôt de bons résultats et nous arrivions à marquer trois ou quatre buts parfois lors des matchs. Nous y arrivons moins maintenant, donc il va falloir passer par ce genre de matchs. Il va falloir être solidaire, bien défendre et même être à fond. Parfois, c'est un peu moche, mais il va falloir aller chercher des points pour nous libérer petit à petit et retrouver ce jeu qui nous faisait marquer beaucoup de buts il n'y a pas si longtemps.

« Pas mieux qu'une victoire pour retrouver la sérénité »


Battre Toulouse était-il le meilleur moyen pour préparer le Clasico de dimanche ?

Oui, c'était la meilleure solution. Il n'y a pas mieux qu'une victoire pour être un peu plus serein et préparer un match avec le maximum de sérénité.

Comment avez-vous fait fi du contexte un peu particulier contre Toulouse ?

Je n'ai pas grand-chose à dire par rapport à ça. Ce que je sais c'est que nous, nous étions concentrés au maximum sur cet objectif de repartir de l'avant. En faisant un match nul à Nancy (0-0), nous avions réussi à stopper l'hémorragie, donc nous voulions la victoire contre Toulouse. Pour y parvenir, nous avons essayé d'occulter un peu le contexte et nous n'avons pensé qu'à jouer et à être solidaire avant tout.

Le choc contre Marseille est-il un match que vous attendez personnellement toujours autant chaque saison ?
Oui, de toute façon, c'est un match que tout le monde attend : les joueurs comme le public. Personnellement, j'attends moi aussi ce match avec impatience, car c'est une ambiance particulière.

Aurélien CANOT


football365.fr

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Camara : « Important pour les Parisiens »

Le défenseur du PSG évoque la rencontre face à l'OM, match qu'il a disputé dans les deux camps.


Zoumana, la mise au vert décrétée vendredi et samedi constitue-t-elle un moyen de se retirer un peu de pression avant d’affronter l’OM ?

« C’est peut-être pour se retrouver et avoir un certain détachement par rapport à tout ça, parce qu’il commence à y avoir de la ferveur. Il y a du monde qui vient aux entraînements. C’est une rivalité qui ne date pas d’aujourd’hui. Ce match est important pour les Parisiens et pour les supporters. Il n’y a que trois points au bout mais ça reste une rencontre très importante. Pendant le match face à Toulouse, les supporters pensaient déjà à cette rencontre face à Marseille. Mais nous ne nous mettons pas plus de pression que ça. »

Toi qui as évolué à Marseille, quel souvenir as-tu de l’accueil réservé par le Parc des Princes aux joueurs de l’OM ?

« Ca fait un moment ! Mais c’est vrai qu’on ressent une certaine hostilité. Quand on entre sur le terrain, on ne s’entend presque plus. Et ça commence dès l’échauffement. C’est bouillant et les supporters sont très chauds. Voilà le souvenir que j’ai pu garder de mes matches avec l’OM à Paris. »

Vous considérez-vous comme outsiders ?

« On l’est forcément par rapport au classement et à l’état de forme de cette équipe de Marseille. Nous sommes outsiders et ce n’est pas un problème. »

« Crains-tu certains joueurs de cette équipe ?

« Pas spécialement. Il y a de la qualité chez eux, dans toutes les lignes. Certains sont en forme comme Niang ou Ben Arfa et Valbuena qui reviennent bien. »

Une victoire face à Marseille vous permettrait-elle de sauver la saison ?

« On va essayer de finir le mieux possible. Il est évident que pour les supporters, la ville et le club, ce match est important. En tout cas, nous allons tout faire pour l’emporter. C’est sûr que ça ferait plaisir à tout le monde, mais il y a d’autres rencontres toutes aussi importantes après. On sait que celle-là peut nous donner une bonne bouffée d’oxygène. »


VG


PSG.fr
scourmy
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PSG - OM - Le porte-parole de la tribune Boulogne muscle son jeu

Mauvais résultats, agressions, insultes, violences… A cinq jours du bouillant PSG-OM, Philippe Pereira, le porte-parole de la tribune Boulogne, tribune historique du Parc des Princes, s’inquiète de la très nerveuse saison du Paris-SG.

FRANCE-SOIR. Le Paris-SG est douzième du classement. Comment expliquer ces piètres résultats ?

PHILIPPE PEREIRA. Déjà, battre Toulouse dimanche était essentiel. On a pris trois points et vu un très bon Ludovic Giuly. Si on analyse la saison, on observe qu’on a connu beaucoup de blessés. Mais on n’a pas de budget pour recruter. Personnellement, je ne comprends pas qu’on file 300.000 euros par mois à Claude Makelele. Cet argent aurait pu servir à prendre un bon jeune joueur. Alain Roche (NDLR : responsable de la cellule recrutement du PSG) se défonce, mais il n’a aucuns moyens. Il ne faut pas le leurrer : l’argent est le nerf de la guerre.

La tension au Parc des Princes semble grimper entre les tribunes Boulogne et Auteuil…

On a toujours été en opposition. A l’image des autres virages de France, d’ailleurs. Mais c’est vrai que depuis un an la violence va crescendo. La politique prend ici une part importante. Boulogne a toujours été politisé, mais Auteuil adopte une attitude d’attaque. Plein d’épisodes viennent alimenter notre rivalité. Comme lors du déplacement à Lyon (le 31 janvier) quand des mecs des Supras d’Auteuil se sont pointés en djellabas. Du jamais-vu.

Et cela vous choque-t-il ?


Mais ça choque tout le monde ! Tu ne vois ça nulle part. C’est de la pure provocation. Ça ne rime à rien. De quoi encore provoquer des scissions au sein même de la tribune Auteuil. Ensuite, il y a le match en Coupe de France à Vesoul (1-0) où ces mêmes mecs agressent Erding et Hoarau. Tu ne peux pas dire aimer le PSG, et cogner et cracher sur les deux joueurs qui se défoncent sûrement le plus sur le terrain. Comment veux-tu donner envie à des joueurs de signer chez nous avec de tels actes ? C’est déjà un miracle que Erding ait absolument voulu venir chez au PSG…

A Boulogne, on se souvient aussi de débordements, notamment de saluts nazis de la part de certains supporteurs…


Mais je suis d’accord. Il faut condamner cela et ça a d’ailleurs été le cas. A Boulogne on a commencé à gérer ces problèmes depuis un moment. Mais dans un cas comme dans l’autre il ne faut pas non plus faire de généralités. Les anciens des deux tribunes veulent faire baisser la température.
« On vit la décision de la Ligue comme une trahison »

Comment appréhendez-vous le climat à quelques jours de PSG-Marseille ?


Les grosses violences du match aller auraient dû alerter la Ligue. Mais non, elle passe l’éponge sur ces très graves incidents. En plus, elle programme ce match à 21 heures, en pleine nuit ! Et le pompon : elle offre 500 places supplémentaires aux Marseillais. Comme pour les récompenser de l’accueil qu’ils nous avaient réservés à l’aller. Quand tu vois ça, tu peux t’attendre à de gros incidents la semaine prochaine. Nous, on vit ça comme une trahison. Adviendra ce qu’il adviendra…

Antoine Kombouaré est-il l’homme de la situation, selon vous ?

Tu ne vas pas lui dire de dégager. L’effectif est là. Il y a de bons éléments, mais pas de banc. Le problème de ce groupe est mental. Là, on aimerait taper l’OM et espérer jouer les places européennes, mais on sait que c’est très dur d’y arriver.

On entend souvent le nom de Luis Fernandez retentir dans les tribunes du Parc…

C’est un jeu des anciens supporteurs du PSG. Si on entend des « Luis », c’est plus par provocation par rapport à la situation actuelle du club. Il ne faut jamais dire jamais, mais on ne veut pas d’un troisième retour de Luis Fernandez.

Propos recueillis par Nicolas Vilas


francesoir.fr
sylvain
L'Equipe.fr

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Makelele arrêtera en fin de saison

Claude Makelele a confirmé ce jeudi qu'il arrêtera sa carrière en fin de saison. Le milieu du Paris-SG participera donc au dernier clasico de sa carrière dimanche (21h00).

Sauf retournement de dernière minute, Claude Makelele arrêtera bien sa carrière en fin de saison. Le capitaine du Paris-SG l'a reconnu ce jeudi. «C'est bien ma dernière saison», a t-il déclaré en conférence de presse. «Mon avenir est derrière moi. Aujourd'hui, c'est ma dernière saison, mais demain, ça peut changer», a-t-il poursuivi en souriant. Depuis le début de la saison, Claude Makelele, 37 ans, a participé à vingt-et-un des vingt-quatre matches que le PSG a disputé en Championnat. - C. Mi. (au Camp des Loges)
Schultzy
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Luyindula incertain

Claude Makelele n'est pas forfait contre Marseille dimanche. Depuis le début de semaine, il suit pourtant un programme spécial. « Je reprends cet après-midi l'entraînement, a t-il déclaré jeudi. J'avais une petite douleur depuis trois semaines, on a géré ça pour que je puisse jouer ce week-end. Ça fait deux jours que je fais des petits soins. C'est une petite élongation que je traîne depuis trois semaines, ce n'est pas si grave que ça ».

Il pourrait en revanche en être tout autrement pour Peguy Luyindula. Même s'il a couru pour la première fois de la semaine, l'attaquant ne s'est toujours pas entraîné normalement en raison d'un problème à un genou. Sa participation au match contre l'OM, dimanche, dépendra du staff médical. - C. Mi., au Camp des loges

L'Equipe.fr
NeiBaF
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«L'OM va nous remobiliser»

C'est le patron du vestiaire parisien, Claude Makele, qui est venu s'exprimer avant le Clasico, dimanche. Le milieu parisien est venu dire tout le bien que lui inspire Marseille. «Ce sont les onze joueurs qu'il faut craindre ! Derrière, devant, au milieu, ils sont capables de marquer, a reconnu "Make"» avant de lâcher : «Marseille est meilleur que nous». Et le PSG dans tout ça ? «Depuis, trois matches (Vesoul, Nancy et Toulouse), il s'est passé des choses positives dans la tête, a-t-il affirmé, on est mieux moralement, on a pris un peu d'oxygène...».

Même si Paris va mieux, Makelele ne veut pas placer la barre trop haute quitte à passer pour un gagne-petit : «L'idéal serait de ne pas perdre, de ne plus perdre compte tenu de notre situation. On est obligé de faire profil bas. Ce qu'on peut espérer ? C'est ne pas prendre de but, déjà, et prendre des points. Mais ce match de Marseille va nous remobiliser». A 37 ans, le capitaine du Paris-SG dit qu'il n'a pas le droit de «baisser les bras». Il avoue aussi qu'il «gueule toujours plus» dans l'équipe car selon lui, c'est «nécessaire». Si c'est "Make" qui le dit...

whynot
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Chelsea encense Makelele

Alors que Claude Makelele a évoqué la fin de sa carrière ce matin, ("Aujourd'hui je vais vous dire oui, c'est ma dernière saison, mais ça peut changer demain, explique le milieu"), John Terry et Frank Lampard, deux joueurs qu'il a côtoyé à de Chelsea, ont réagi sur le site du club londonien.

"Pour moi, Maka est l'un des meilleurs joueurs avec qui j'ai joué. Depuis qu'il est parti, j'ai réalisé combien il était précieux. Son rôle était déterminant. Il stoppe un nombre impressionnant d'attaques adverses, il tacle bien et se montre très bon dans les airs pour un joueur de sa taille. C'était l'un des joueurs les plus âgés de l'équipe et il a toujours énormément travaillé à l'entraînement. Tout le monde l'aimait bien. Il sera toujours le bienvenu ici", explique John Terry.

"C'était un coéquipier fantastique, le meilleur milieu de terrain avec qui j'ai dans ma carrière. C'était facile de travailler avec lui car c'est un ami", ajoute Frank Lampard.
eurosport.fr
scourmy
Nouvel Obervateur
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Une dizaine de supporters du PSG interpellés avant le match OM-Copenhague
AP | 25.02.2010 | 20:38

Une dizaine de supporters du PSG ont été interpellés jeudi en début de soirée, près du stade Vélodrome de Marseille, à quelques minutes du coup d'envoi du match OM-Copenhague comptant pour les 16es de finale retour de la Ligue Europa, a-t-on appris de source policière.

Les supporters tentaient de créer la confusion en se mêlant aux supporters danois pour en découdre avec les supporters de l'OM, a-t-on précisé de même source.

Ils ont été placés en garde à vue. La Sûreté départementale de Marseille a été chargée de l'enquête.

L'OM doit se déplacer dimanche à Paris pour un match de Ligue 1.

Un important dispositif de sécurité a été mis en place afin d'éviter les coûteux incidents enregistrés après le report du match entre les deux équipes en octobre dernier. AP
Kiolm
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Robin Leproux : « Makelele restera au PSG ! »
La rédaction - Coach Courbis & J.O. - RMC, le 25/02/2010

Ce mercredi, en conférence de presse, Claude Makelele a précisé que cette saison serait la dernière pour lui. Invité dans Coach Courbis, Robin Leproux, président du PSG, a précisé que son joueur occuperait d’autres fonctions à l’issue de cette saison.
Robin Leproux (président PSG) : « Dans le football, ce n’est jamais aussi simple. Ce qui est sûr, c’est que le moment venu on discutera avec lui. Claude (Makelele, ndlr), c’est un joueur fantastique ! Il apporte beaucoup de confiance à ses partenaires sur le terrain. Après, il faut savoir dans quel état il va finir la saison. Et à cette question, il est le seul à avoir la réponse. Mais une chose est sûre : il restera quoi qu’il arrive au PSG. Il est emblématique. Il jouera un rôle au sein du club en faisant le liant entre toutes les générations. C’est quelqu’un d’emblématique. »


RMC.FR
Hari
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La tentation Armand en défense centrale

Dans un monde idéal, Antoine Kombouaré n’aurait pas eu à modifier son onze de départ dimanche face à l’OM. Malheureusement pour Paris, la suspension de Mamadou Sakho l’oblige à revoir ses plans en défense centrale. La logique voudrait que Sammy Traoré vienne suppléer l’absence du jeune espoir parisien. Défenseur central de métier, le « grand » a déjà été titulaire à seize reprises cette saison en L 1 notamment lors de la longue blessure de Camara.

Sa dernière prestation face à Lorient (0-3) a pourtant laissé planer quelques doutes, même s’il n’est pas le seul à être complètement passé au travers. Antoine Kombouaré pourrait donc être tenté d’associer Sylvain Armand à Zoumana Camara en charnière centrale, dimanche soir, au Parc des Princes. Le latéral gauche ronge son frein sur le banc de touche depuis le 6 février. Il paye les pots cassés de la bérézina lorientaise et plus globalement d’une saison en demi-teinte avec de nombreuses fautes individuelles, inhabituelles chez ce joueur.
Vendredi dernier, à la veille de la réception de Toulouse, Kombouaré a pourtant entrouvert la porte à l’ancien Nantais. « Qu’il se tienne prêt parce que j’aurai besoin de lui », a lancé le coach parisien tout en louant l’état d’esprit d’Armand depuis sa mise à l’écart. « Ce n’est pas une mauvaise solution, confie un joueur parisien. Depuis qu’il est écarté, Sylvain a fermé sa gueule et cette semaine à l’entraînement, il était exceptionnel dans l’engagement et la motivation. Trois matchs sur le banc, c’est beaucoup mais quatre ce serait une énorme punition. » L’idée de voir Armand titulaire en défense centrale, comme axial gauche, est d’autant moins saugrenue qu’il n’est pas un néophyte à ce poste. Lors de ses débuts à Clermont, l’ancien Nantais évoluait au sein de la charnière. Ce n’est qu’une fois chez les Canaris qu’il a glissé sur le côté. Au gré de sa carrière et des besoins de l’équipe, Armand a parfois évolué comme stoppeur (14 fois lors de la saison 2006-2007 avec le PSG). Après l’expulsion de Sakho, le 31 janvier dernier à Lyon, c’est encore lui qui a joué aux côtés de Camara pour la dernière demi-heure. Un signe ?

FRÉDÉRIC GOUAILLARD

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Les supporteurs marseillais devraient se rendre à Paris


Ils menaçaient de boycotter le clasico. Sauf retournement de situation de dernière minute, les fans marseillais devraient bel et bien se rendre à Paris après-demain, et donc de se soumettre aux mesures de sécurité entourant leur déplacement.
Hier, Jean-Claude Dassier a rencontré les principales associations. Une grande majorité d’entre elles (Dodgers, Yankees, Winners) ont affirmé leur intention d’effectuer le déplacement.
Seuls des petits groupes envisagent toujours de boycotter la rencontre. Le président olympien n’annoncera que cet après-midi la décision adoptée. « C’est une façon de retarder l’échéance et d’embêter tout le monde, râle un proche du dossier. On est à deux jours du match quand même ! »

Le nombre exact de supporteurs de l’OM au Parc n’est pas connu


Le club phocéen n’aurait d’ailleurs l’intention de communiquer qu’à la dernière minute l’immatriculation des bus effectuant le voyage jusqu’à Paris. Le nombre exact de supporteurs marseillais (au maximum 1500) au Parc des Princes n’est également toujours pas connu.
Autant d’incertitudes qui agacent les autres acteurs du clasico. Plus tôt dans la journée hier, une énième réunion de sécurité s’est déroulée à Paris. Table ronde au cours de laquelle les deux clubs et les pouvoirs publics ont dû travailler sur la base de plusieurs hypothèses en raison des hésitations marseillaises. « Ce n’est pas simple de bosser dans ces conditions, indique un responsable présent à cette réunion. On ne peut rien finaliser. »
Premier scénario évoqué hier matin, désormais quasi improbable : le boycott et la possibilité qu’une centaine d’individus se rendent malgré tout à Paris par leurs propres moyens. « Si tel est le cas, l’OM a clairement demandé que ces personnes soient refoulées avant leur arrivée », raconte un proche du dossier. Deuxième hypothèse : les Marseillais se déplacent comme convenu mais un certain nombre parvient à revendre des billets, une fois sur place, à des gens qui de facto n’auront pas été contrôlés (identité, fouilles). Le PSG aurait en effet reçu ces derniers jours des dizaines de coups de fils pour savoir comment accèder avec un billet à la tribune visiteurs dimanche. Habituellement, un certain nombre de tickets mis à la disposition des supporteurs marseillais sont en effet revendus au marché noir. Une pratique qui sera quasi impossible dimanche vu les mesures de sécurité liées au clasico. « Ce qui explique en partie la réticence de certains Marseillais à se plier à ces mesures », conclut un proche du dossier.

SYLVIE DE MACEDO (AVEC MATHIEU GRÉGOIRE À MARSEILLE)


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PSG Express

Hier. Exercices devant le but et opposition à huit contre huit où Camara et Armand ont été alignés le plus souvent en défense centrale. Makelele, qui a passé un examen médical, est apte. Luyindula s’est contenté d’un footing.
Aujourd’hui. Départ pour la mise au vert à Chantilly. Kombouaré emmène tout le groupe excepté Coupet, Sessegnon et Sakho.
Infirmerie. Coupet (cheville).
Suspendus. Sessegnon et Sakho pour PSG - OM.
Rendez-vous. PSG - Marseille, 26e journée de L 1, dimanche 28 février à 21 heures (en direct sur Canal +).
Sakho et Sankharé ont été sélectionnés en équipe de France espoirs pour le match amical face à la Croatie, à Reims le mardi 2 mars.


leparisien.fr

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Claude Makelele : « Etre à 200 % »

Le milieu de terrain du PSG évoque le Classico et son rôle de leader au sein du groupe parisien.

Claude, tu ne t’es pas entraîné avec tes coéquipiers ce matin. Comment te sens-tu ?

« Ca va. Nous avons mis un programme en place avec l’entraîneur. J’ai des petites douleurs depuis trois semaines. On essaye de gérer ça pour que je puisse jouer ce week-end. Le programme est entamé. Ca fait deux jours que je suis des soins. Je reprends l’entraînement tranquillement ce jeudi après-midi. Je souffre d’une petite élongation que je traîne depuis trois semaines. Ce n’est pas si grave et cela me permet de jouer le week-end. »

Tu es un des leaders du groupe. Ton comportement a-t-il évolué depuis le début de saison ?

« Je gueule plus ! C’est nécessaire pour moi et pour mes coéquipiers. Nous sommes tous dans le même bateau. Quand quelque chose ne va pas, on doit se le dire. Si mes coéquipiers ont des choses à me reprocher, ils doivent le faire. Idem s’ils ont besoin de moi. Je n’ai pas toutes les cartes en main. Je reste un être humain et un joueur avant tout. Je suis content de la manière dont le groupe a pris conscience de certaines choses. C’est important pour la suite. »

Avec la carrière que tu as connue, le Classico de dimanche te motive-t-il encore ?

« Je reste un compétiteur. Ce sont des matches qu’on a toujours envie de jouer. Ca peut permettre aux jeunes de voir ce qu’est une rencontre de haut niveau. J’aimerais jouer ce match-là tous les week-ends ! L'OM est meilleur que nous, au niveau du classement, du jeu ou des ambitions. A nous de faire mieux que ce qu’on réalise depuis le début de saison. Il faut faire en sorte d’être à 200 %. »

L’effectif se met au vert dès vendredi, jusqu’à dimanche…

« C’est une bonne chose. J’ai toujours adhéré à ce concept-là. Cela permet aux joueurs d’entamer le match deux jours avant, dans la tête. Un match se prépare toute la semaine. C’est ce qui fait que les joueurs deviennent très professionnels et pensent davantage à leur boulot. »

Une victoire dimanche sauverait-elle la saison ?

« Non, je ne pense pas que ça changera notre saison. On va prendre match après match. Nous avons le temps de nous rattraper. Mais nous en avons vraiment besoin. La plupart des gens pensent que nous vivons bien la situation. Au contraire, on la vit très mal. Nous sommes obligés de faire profil bas et de continuer à bosser jusqu’à la fin de la saison. »

VG


PSG.fr
sylvain
Résumé de l'article de l'Equipe du jour

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Makélélé brouille les pistes

Le capitaine du PSG a annoncé hier qu'il disputait sa dernière saison... avant de glisser qu'il pourrait changer d'avis.

Hier, Claude Makélélé a passé quelques examens médicaux, accompagné d'Eric Rolland, le médecin du club. "Ca va. On a fait un programme avec le coach. j'avais de petites douleurs depuis trois semaines. je ne suis pas forfait pour l'instant. Depuis deux jours, je fais de petits soins. c'est une petite élongation, ce n'est pas si grave car elle me permet de jouer le week-end." Makélélé devrait donc débuter le clasico, qui devrait être son dernier. "Oui, oui, c'est ma dernière saison." a lâché hier midi en conférence de presse le milieu de terrain.
Un peu plus tard, il allait amender sa version laissant l'assistance dans le doute. "Aujourd'hui, vous me posez la question, je vous dis que c'est ma dernière saison. peut être que demain ça changera."

Dans notre édition du 20 Février, il avait déjà évoqué son avenir :" En fin de saison, peut être que je me sentirais mieux dans ma tête. On ne sait jamais. J'ai envie de finir cette saison. Et puis.. Si on gagne la Coupe de France, peu être que je n'arrêterais pas! Je plaisante."

Difficile de connaitre les réelles intentions de Makélélé. Âgé de 37 ans, il n'aurait pour l'instant pas très envie de poursuivre dans un club harassant pour les nerfs. Le comportement des supporters et de certains jeunes camarades de jeu l'épuise. A quelques proches, il aurait déclaré :"Deux ans au PSG, ça vaut quatre ans à Chelsea." Libre en juin prochain, il sait qu'une autre fonction l'attend: trois ans dans l'encadrement du club dans un rôle qui n'est pas encore défini.

Robin Leproux et Antoine Kombouaré aimeraient le voir poursuivre sa carrière sur le terrain. Ils ne sont pas certains de pouvoir attirer un autre joueur avec un tel palmarès, une telle aura. Ils sont convaincus également que sa présence pourrait faciliter l'arrivée d'autres grands joueurs. Si Makélélé souscrit à ce voeu, il devra certainement accepter une baisse de son salaire mensuel, proche des 350 000 euros.
L'avenir du capitaine du club de la capitale est un sujet très flou, dont on reparlera d'ici à la fin de la saison.

Guillaume Dufy
Hari
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Guillaume Hoarau : « Beaucoup d’attente »

Après avoir multiplié les pépins physiques, l’attaquant réunionnais enchaîne à nouveau les matches. D’attaque face à l’OM, Guillaume Hoarau évoque les espérances autour de cette rencontre.

Guillaume, tu as repris la compétition depuis un mois. Comment ce retour s’est-il passé ?

« Sur le plan physique, très bien. J’ai retrouvé le plaisir d’enchaîner les matches. J’ai eu des pics de forme et de méforme. Il faut faire le dos rond quand ça ne va pas mais, dans l’ensemble, je suis satisfait. J’ai enfin vu le bout du tunnel. »

Comment juges-tu ton rendement ?

« Je trouve mon ratio buts un peu déficient. Je me suis procuré pas mal d’occasions, mais je ne m’arrête pas à ça. Des occas’, je vais en louper. On peut toujours faire mieux. Il me reste encore quelques matches et donc des opportunités. A moi de travailler à l’entraînement pour être prêt. »


Ce but inscrit face à Toulouse t’a-t-il permis de retrouver un peu de confiance ?


« Bien entendu. Le plus important est que ce but nous donne trois points. J’ai toujours eu l’habitude de tirer les penalties. Il y a eu une faute, j’ai pris le ballon et je me suis concentré. Maintenant, je me suis procuré d’autres situations. Je sais que l’équipe compte sur moi pour marquer des buts. Il faut que je retrouve ce petit truc que j’avais l’année dernière. J’ai connu une période où j’enchaînais les buts. Ca fait partie de la vie d’un attaquant donc ça va revenir. »

Comment abordes-tu le Classico de ce dimanche ?

« Nous sommes sur une bonne dynamique. On sort de trois matches sans prendre de but avec quatre points sur six à la clé. Après, nous ne pouvons pas nier que c’est « the » gros match à Paris. Il y a beaucoup d’attente autour. On sait que tout le monde va regarder cette rencontre même si certains disent que le Classico a perdu de sa saveur. C’est faux ! Nous, joueurs, savons l’importance qu’a ce match. A défaut d’être dans le haut du classement, on va pouvoir se frotter à une équipe qui joue le titre. Nous avons à cœur de prouver à tous que nous ne sommes pas à notre place. Il va falloir le démontrer dimanche. C’est un Classico, il y aura de l’impact. A nous d’être costauds. »


Pour ton premier Classico, tu avais inscrit un doublé au Vélodrome (victoire parisienne 4-2, le 26/10/08). Est-ce ton meilleur souvenir avec le PSG ?

« Ca reste un très bon souvenir. C’était mon premier Classico et ça ne s’oublie pas. Mais dimanche, je vais plus miser sur une victoire de l’équipe qu’un but de ma part. Si on gagne 1-0, ce sera largement suffisant, que je marque ou pas. Le plus important n’est pas là. »

Tu vas également retrouver ton ancien coéquipier au Havre, Steve Mandanda…

« On s’appelle régulièrement. C’est quelqu’un que j’apprécie énormément et avec qui je m’entends super bien. Lors du match aller, la saison dernière, je lui ai mis deux buts et aujourd’hui on en rigole. Mais si je l’avais appelé dans la semaine, ça ne l’aurait pas trop fait ! »

LP/VG


PSG.fr


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Ben Arfa : «Le Parc, comme chez moi»

S'il joue dimanche face à Paris, Hatem Ben Arfa disputera son premier clasico depuis qu'il est à Marseille.

Tout lui réussit en ce moment. Pour Hatem Ben Arfa, la roue semble en effet avoir enfin tourné. Depuis cet hiver et son vrai-faux départ, le milieu marseillais a d'abord retrouvé du temps de jeu, de la confiance et forcément ça aide pour enchaîner les bonnes performances. A l'heure d'affronter le Paris-SG, le gamin originaire de la banlieue parisienne aborde donc sereinement son premier Clasico. «Je m'y sens un peu comme chez moi là-bas. Oui, c'est ça, quand je suis au Parc des Princes, c'est un peu comme si je jouais à domicile, s'amuse-t-il vendredi dans France Football, parce que j'ai l'impression de vraiment bien connaître tous ces lieux devant lesquels je passais souvent quand j'étais plus jeune. Avec le Vélodrome, le Parc c'est vraiment le stade où je me sens le mieux.»

« Kombouaré, il m'a fait rêver »


Pour autant, l'international français, fraîchement rappelé en Bleus par Raymond Domenech, refuse catégoriquement d'être étiqueté supporter du PSG. «Vous ne me ferez jamais dire ça ! Je n'allais même pas au Parc, précise-t-il. J'avoue juste avoir vraiment vibré de temps en temps, comme par exemple sur la tête de Kombouaré face au Real Madrid (en quarts de finale de Coupe de l'UEFA, en mars 1993). Lui, ce jour-là, il m'avait fait rêver.» Formé à l'INF Clairefontaine puis parti très tôt à Lyon, Ben Arfa est aujourd'hui fier d'être marseillais. «Je ne me vois pas aller à Paris un jour, déclare-t-il, sûr de lui. J'ai envie de viser plus haut.» Mais avant cela, le gaucher a un match à jouer. Et à gagner, ce qui face au PSG lui est souvent arrivé. Jamais en effet Hatem Ben Arfa n'a perdu quand il est entré en jeu contre Paris. «Faudra le dire au coach!»


lequipe.fr
Befa
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Coupet : «Faire un match de folie»

Tout sourire, Grégory Coupet (photo Presse-Sports) «va super bien». Eloigné des terrains depuis le 28 novembre en raison d'une fracture de la cheville gauche contractée contre Auxerre (1-0), le joueur «trépigne d'impatience». Mais il a pris le temps, pour Francefootball.fr de faire un large tour d'horizon. Sa santé, son avenir, la saison du PSG, le clasico, la perf' de Lyon contre le Real (1-0), tout y passe. Entretien.

«Grégory, tout d'abord, comment allez-vous ?
Ça va super bien, ma rééducation se passe merveilleusement bien. Avec le staff médical, on s'entend très bien, je suis vraiment bien entouré avec un grand docteur, Eric Rolland, qui valide tout. On travaille en confiance et il n'y a rien de rébarbatif, on me propose à chaque fois des exercices différents. J'aurais donc tendance à dire que je m'éclate bien dans ma rééducation.

Où en êtes-vous exactement ?
On remuscle le mollet, la cuisse, on travaille beaucoup pour gagner en volume et en tonicité. Le plus long est de retrouver cette vitesse d'exécution, donc on franchit les paliers petit à petit.

Vous aviez très bien vécu le moment de la blessure et vous semblez la vivre très bien aujourd'hui encore. Vous n'avez jamais eu de coup de mou ?
Non, parce que la blessure fait partie de la vie d'un footballeur. Et je relativise, parce que ça m'est arrivé à 36 ans. Tu te dis que ça peut être la fin, mais que ce n'est pas la fin du monde. Et puis on m'a dit que ce n'était pas si grave que ça alors on y va, on déplace des montagnes.

«C'est sûr, je serai encore à Paris l'an prochain»

Vous serez donc toujours à Paris la saison prochaine ?
Oui, c'est sûr, j'ai encore un an de contrat et je serai encore là.

Et voir vos copains galérer sur le terrain, ça n'a pas été trop dur ?
Si, bien sûr. Je trépigne d'impatience. Et comme tout le monde, on se pose beaucoup de questions parce que l'effectif est de qualité et qu'on n'arrive pas à l'exprimer régulièrement. Il faudrait qu'on arrive à avoir l'esprit plus compétiteur, à être plus dur les uns envers les autres. On arrive à faire des supers matches, comme contre Lyon, mais on ne gagne pas. C'est là que le bât blesse. On se dit qu'on a une belle équipe mais il nous manque l'esprit de compétiteur, la culture de la gagne. On est contents d'avoir fait une belle performance, mais il faut être plus intransigeant. Quoiqu'il arrive, c'est la gagne qui fait la différence. Il faut penser à gagner, gagner, gagner...

Avez-vous un match précis en tête ?
Oui, celui à Lille (0-3). Il m'a marqué, j'ai été vraiment déçu. On savait que sur le plan collectif et technique, ils étaient meilleurs que nous à ce moment-là. Ils marchaient sur l'eau en plus. Là, il faut se dire «peut-être que vous avez ça pour vous mais nous on va vous faire la guerre». Et on n'a pas eu ça, on est trop gentils.

«Il ne faut penser qu'à la gagne»

Justement, il se dit que l'ambiance est très bonne...
Oui, on s'entend bien, peut-être même trop bien. Il faudrait qu'on sache plus facilement s'engueuler pour se bousculer et ne penser qu'à la gagne.

Il manque aussi une profondeur de banc à Paris, non ?
C'est sûr, et puis on a perdu du monde encore au mercato hivernal. On a perdu en quantité. Mais il y a de la qualité, notamment au niveau des jeunes. Il faut qu'on reste persuadés de nos capacités mais qu'on gagne en rigueur et en qu'on soit plus forts moralement.

Vous n'avez pas non plus été épargné par les blessures...
C'est vrai. On n'a jamais eu l'effectif au complet et disponible en même temps.

Mais ça va un peu mieux depuis trois matches...
Oui, il y a eu deux victoires en Coupe de France (1-0 à Vesoul) et contre Toulouse (1-0) et ça c'est important. Tu gagnes, même s'il n'y a pas la manière, tu gagnes et c'est ce qu'il faut pour la confiance.

«Le clasico ? Moi, j'y crois. On n'a rien à perdre, tout à gagner»

Dimanche, il y a le fameux clasico Paris-Marseille. Comment le sentez-vous ?
J'espère qu'on fera un match de folie dans l'intensité, c'est un sport de contact. Il ne faudra pas se laisser prendre par l'environnement qui sera un peu tendu. Mais moi j'y crois. On va dire que je suis un éternel optimiste mais j'aime bien cette position. On n'a rien à perdre, tout à gagner. Si on fait match nul, on casse la dynamique de Marseille et c'est déjà bien. Et si on gagne, on prend trois points et on voit la fin de saison autrement, on ne se contente pas de finir correctement. Ça peut relancer une dynamique.

Quelle sera la clé d'après vous ?
Il faudra être dur dans les contacts, parce que eux le sont. Et il faudra être bien compact, parce que l'OM a en ce moment une attaque de feu. Ça fait quelques matches qu'on ne prend pas de but, c'est bien, mais on n'est pas à l'abri. Il faudra avoir la trouille pour se transcender. Les équipes françaises ont besoin de cette peur pour aller chercher de nouvelles énergies.

Mais Paris a prouvé cette saison contre Lyon, à l'aller (1-1) comme au retour (1-2), qu'il pouvait rivaliser avec les meilleurs...
Oui, on peut rivaliser même si là il nous manquera Sessegnon et Sakho. Mais on a aussi à se rattraper du match aller (0-1), où on a fait un non-match et ça on n'a pas le droit. Un clasico, il faut qu'il y ait combat. J'étais excité de faire un clasico, et au bout du compte il ne s'est rien passé, il n'y a rien eu, et j'ai été très déçu, presque triste que ça ne soit que ça. Les derbies Saint-Etienne-Lyon étaient bien plus forts.

«Mon pronostic ? 1-0 pour nous, avec un but de Mev'»

Gabriel Heinze risque de recevoir un accueil difficile. Ça peut le perturber ?
Je ne m'inquiète pas pour lui, c'est un guerrier, expérimenté et il va se régaler. Revenir dans une telle ambiance, c'est motivant, extraordinaire. Moi, je n'ai jamais eu peur des supporters, même si en tant que gardien on est cible des projectiles. Mais les supporters peuvent m'insulter de tous les noms, ce n'est pas un problème.

Un mot sur la prestation de Lyon face au Real (1-0)...
C'était génial. Déjà parce que j'aime Lyon et puis parce qu'ils ont déjoué les pronostics. Avec Madrid, en plus il y a une belle histoire. Et puis ils ont enfoncé le clou à Sochaux (4-0).

Vous pensez que ça peut être le vrai début de leur saison ?
Oui, même en Ligue 1, il va falloir compter avec eux.

Et à Madrid, ils peuvent réussir l'exploit ?
Bien sûr...

Un pronostic pour PSG - OM ?
1-0 pour nous, avec un but de Mev' (Erding).»

francefootball.fr
11G
Citation
Armand dans l'axe face à l'OM ?


Zoumana Camara et Sylvain Armand pour occuper la charnière centrale parisienne face à l'OM, dimanche. (L'Equipe)
Face à l'OM, Antoine Kombouaré pourrait, de gré ou de force, envisager quelques changements. Compte tenu de la suspension de Mamadou Sakho, l'entraîneur parisien pourrait être tenté de titulariser Sylvain Armand en défense centrale aux dépens de Samy Traoré. Ecarté depuis trois matches, Armand ronge son frein tout comme Mateja Kezman qui pourrait bien profiter de la suspension de Stéphane Sessegnon et du problème au genou de Peguy Luyindula, si celui-ci venait à être forfait. Ce serait une première en 2010 pour le Serbe qui s'est montré très en verve à l'entraînement cette semaine à défaut d'être toujours précis devant le but. Kombouaré a d'ailleurs salué son engagement.


Les joueurs dédramatisent
Mais au-delà des choix de l'entraîneur, les Parisiens ont voulu à leur façon, comme Makelele, «dédramatiser» le choc contre Marseille. « Il y a aura d'autres matches tout aussi importants», insiste Zoumana Camara. Des déclarations de façade néanmoins, car le vestiaire sait bien qu'une victoire contre les Phocéens n'effacera pas une morne saison aux yeux de supporters, tout comme une défaite pourrait raviver un peu plus leur colère et compliquer la fin du Championnat déjà mal embarqué.


L'Equipe.fr
sylvain
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Les forces de l'ordre en nombre

Considéré comme «à risques» en raison de possibles incidents entre supporteurs, le clasico de dimanche (21h00) entre le PSG et l'OM au parc des Princes mobilisera entre 1000 et 1500 policiers et gendarmes. Des sources policières ont évoqué auprès de l'AFP un match lié à un «très mauvais contexte» entre «supporteurs voulant en découdre» particulièrement ceux du PSG. Des «incidents d'après-match» ne sont «pas exclus».

Ces sources ont confirmé le risque de représailles violentes contre les supporteurs marseillais qui se rendront dimanche à Paris, après les incidents du match OM-PSG, annulé à Marseille en octobre pour des raisons sanitaires (Grippe A). Le nombre des supporteurs de l'OM autorisés à se rendre au Parc des Princes pour cette rencontre «sera limité à 1500». (Avec AFP)


L'Equipe.fr
sylvain
Le Parisien

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PSG - OM : les capitaines penchent plutôt pour Marseille


Qui de Paris ou de Marseille remportera le clasico demain soir ? Selon un sondage réalisé auprès des capitaines de 18 clubs de Ligue 1, l’OM est donné vainqueur… mais d’une très courte majorité (sept voix, contre six pour le club parisien). Les formations du Sud ont toutes voté pour le club phocéen tandis que les Nordistes se prononcent massivement pour la capitale.



Sept voix pour l’OM

Ils sont sept capitaines de Ligue 1 (Toulouse, Nice, Monaco*, Montpellier, Grenoble, Rennes et Le Mans) à pronostiquer une victoire deMarseille. «Même si les Parisiens ont besoin de points, ils ne sont pas bien en ce moment, explique Onyekachi Apam, de Nice. A l’inverse, les Marseillais sont en forme, à l’image de Niang (NDLR : 14 buts en L 1). » Selon le Grenoblois Laurent Batlles, le Rennais Petter Hansson et le Montpelliérain Romain Pitau, l’OM possède également plus de qualités que le PSG. « L’ambiance est tellement particulière lors d’un clasico, résume l’ancien Marseillais Laurent Batlles. Cela peut soit paralyser les joueurs, soit les motiver à fond. Rien ne dit que le mieux classé soit le vainqueur. Mais je ne vois pas les Parisiens gagner ce match. Les Marseillais sont bien plus forts qu’eux. » D’autant plus qu’à l’extérieur « Marseille se montre très performant (NDLR : ils sont 3es) », précise Grégory Cerdan, du Mans. Dernier argument avancé par Mauro Cetto de Toulouse et François Modesto de Monaco : « Si l’OM veut rester dans la course au titre, il n’a pas le choix, il doit gagner. »

Six voix pour le PSG

Auxerre, Lyon et les quatre clubs du Nord (Lens, Boulogne, Lille et Valen- ciennes) ont tous voté pour la capitale. Pour justifier leur choix, Milan Bisevac de Valenciennes et Eric Chelle de Lens mettent en avant les talents d’orateur d’Antoine Kombouaré, entraîneur qu’ils connaissent bien. « Il va savoir préparer ses joueurs à faire un gros match et les motiver à fond », expliquent-ils. A Boulogne et à Auxerre, on parie plutôt sur une méforme des Marseillais après leur rencontre de Ligue Europa jeudi contre Copenhague. « Ils n’auront que trois jours pour récupérer alors que le PSG va tout faire pour obtenir une victoire et espérer ainsi se relancer en championnat », résume Damien Marcq, de Boulogne. Pour le Lyonnais Cris, le PSG n’a plus le choix : « Ils doivent profiter de ce match pour laver leur honneur, surtout après tout ce qui s’est passé ces dernières semaines avec les supporteurs. » « L’OM semble le favori, indique le Lillois Rio Mavuba. Mais le clasico est souvent gagné par le mal-classé. Je dis 1-0 pour Paris. »

Quatre voix pour le nul, un indécis

Nancy, Lorient, Bordeaux et Saint- Etienne parient plutôt sur un score de 1 à 1. « Les deux équipes vont jouer le nul, confirme Sylvain Marchal, le capitaine lorientais. Cela permettra aux Parisiens de se rassurer et aux Marseillais de rester dans la course au titre. Je vois Paris ouvrir le score, puis être rejoint en toute fin de match par l’OM.» «Marseille a le potentiel pour gagner et me semble plus costaud, mais Paris a un atout offensif de poids avec Hoarau. Ce sera donc un nul », ajoute Alou Diarra, de Bordeaux. Seul Teddy Richert se montre toujours indécis : « Je ne suis pas bon pour les pronostics, dit le Sochalien. Ce sera un duel très disputé. Les Marseillais sont favoris. Mais Paris a l’occasion de renouer avec son public, c’est un paramètre important à prendre en compte. »

* Alejandro Alonso, capitaine de Monaco, n’a pas souhaité se prononcer. Nous avons demandé l’avis au vice-capitaine de l’équipe, François Modesto.


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Sécurité maximale autour du PSG


Il y a un ministre ? Ou le président de la République ? » interroge une passante en regardant plusieurs véhicules de police et de gendarmerie circuler dans le centre-ville de Senlis. Non Madame, ce n’est que le PSG, parti se mettre au vert deux jours dans l’Oise avant de rencontrer Marseille demain soir.Une mise au vert qui a pris des allures de stage commando tant il y avait de forces de l’ordre hier en fin d’après-midi au parc des sports de la ville.


Une dizaine de fourgons ou estafettes, des chiens muselés pour quadriller le secteur : les autorités locales avaient même pris le soin de visiter les riverains du stade pour leur recommander de ne pas accueillir d’inconnus aux heures de passage du PSG. Sans oublier la présence de quatre stewards du club parisien. Même les dirigeants du club local n’ont pas été autorisés à suivre l’entraînement du PSG…


Les 21 joueurs présents (dont Sakho et Sessegnon, suspendus demain) ont donc eu une paix royale lors de la courte séance (à peine une heure). Au menu : footing et exercices de conservation de balle. Luyindula et son bonnet rouge, en délicatesse avec son genou, s’est arrêté après le footing et a filé s’asseoir sur le banc.

Le dispositif ne sera pas allégé aujourd’hui

Makelele, légèrement touché à la cuisse droite, a frappé dans le ballon avec Kombouaré et Bertucci avant de se tester sur quelques sprints. Avant ce léger décrassage, la délégation parisienne s’était donné rendez-vous dès 10 heures au Parc des Princes pour filer en bus direction l’hôtel Dolce : un établissement quatre étoiles situé au cœur de la forêt de Chantilly, entièrement restauré en 2008, avec un centre de fitness, une salle de sport, deux piscines et un golf de 18 trous. Le président, Robin Leproux, a aussi effectué le déplacement et pris le temps de déjeuner avec ses joueurs. A l’heure du café et du sirop à l’eau, Giuly, Armand, Jallet et Clément sont restés fidèles à leurs habitudes en tapant le carton.

Cet après-midi, le PSG reviendra à Senlis. Il n’y a aucune raison pour que le dispositif policier soit allégé. En revanche, week-end oblige, il devrait y avoir plus de monde pour tenter d’assister à l’ultime répétition des Parisiens avant le clasico.


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A quoi jouent les supporteurs marseillais ?



Le flou règne toujours autour du clasico et le grand cirque continue. A vingt-quatre heures du match, impossible de connaître avec certitude le nombre de supporteurs marseillais qui seront présents à Paris demain.

Jean-Claude Dassier, le président olympien, devait en effet officialiser la position de ses fans, et donc si ces derniers boycottaient ou non le déplacement.
Mais il a préféré, une fois encore, jouer la montre. « Je ne suis pas le président des supporteurs, demandez-leur, a répondu Dassier. Vous saurez ce soir (hier) ou demain. Vous verrez…je les soutiendrai dans leur démarche. S’il y a boycott, je pense qu’il sera unanime. Les pouvoirs publics prennent des mesures destinées à les protéger, pas pour le plaisir. Mais je conçois que pour ce soit too much pour les Marseillais. La montée en convoi, la fouille, le nombre limité de cannettes de bière…»


Selon de premières estimations effectuées hier soir, à peine 500 personnes à Marseille accepteraient de se rendre à Paris tandis qu’il n’y aurait que deux ou trois bus au départ d’autres villes de province. Des chiffres qui peuvent encore évoluer dans la journée. Car, du côté des supporteurs, on continue à souffler le chaud et le froid et on peine encore à donner une position commune.

Les principaux groupes (Dodgers, Winners, Yankees) assurent qu’ils viendront à Paris, mais cherchent des moyens de contourner le protocole de sécurité au départ, notamment les fouilles. « C’est Prison Break ! », lance Michel Tonini des Yankees. Son association envisage même de se rendre en bus… jusqu’au convoi de supporteurs de l’est de la France, pour venir avec la section Champagne ! Par précaution, le club olympien aurait demandé par courrier à la préfecture de refouler ceux qui se déplaceraient hors de la « bulle » de protection.

« On a eu plus de quatre réunions pour tout préparer. Et la veille du match, on ne sait toujours pas, indique une source proche du dossier. Si, finalement, ils sont moins nombreux, on aurait aimé être prévenus à temps ! En termes de coût, ce n’est pas la même chose de mettre en place un dispositif de sécurité pour 1 500 personnes que pour 500 ! » A la préfecture de police, on précise que les forces de l’ordre déployées à partir de demain correspondent bien à la venue de 1 500 personnes.
sylvain
L'Equipe.fr

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Avec Kezman contre l'OM

Alors que Mamadou Sakho et Stéphane Sessegnon vont manquer pour cause de suspension le clasico dimanche au Parc des Princes contre Marseille (21h00), l'entraîneur parisien Antoine Kombouaré a retenu l'attaquant Mateja Kezman. Le Serbe, souvent écarté, fait partie du groupe, tout comme Peguy Luyindula et Claude Makelele, tous deux légèrement touchés ces derniers jours. L'attaquant souffrait d'un genou tandis que le milieu défensif soignait une cuisse douloureuse.

Le groupe du PSG : Edel, Grondin - Armand, Camara, Ceara, Jallet, Makonda, Traore - Chantome, Clement, Makelele, Ngoyi, Sankhare - Erding, Giuly, Hoarau, Kezman, Luyindula, Maurice
sylvain
L'Equipe.fr

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Luyindula stoppe son entraînement

A la veille de la réception de Marseille (dimanche, 21h00), Peguy Luyindula a quitté prématurément la dernière séance d'entraînement du PSG, une poche de glace sur le genou droit. Sa participation au clasico est très compromise. - G. D.
Can
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Dassier et des supporteurs marseillais boycottent le clasico PSG-OM

Le ton monte entre le président du PSG, Robin Leproux, et son homologue marseillais, Jean-Claude Dassier

Pour protester contre les mesures de sécurité mises en place par le ministère de l'Intérieur, les supporteurs marseillais ont annoncé samedi soir un «boycott général» du déplacement à Paris, dimanche, où l'OM doit affronter le PSG.

Le président de l'OM, Jean-Claude Dassier, a lui-même salué une décision «courageuse et intelligente».

«Les supporteurs marseillais n'ont pas accepté, à raison, qu'on les mette dans le même sac que ceux du Paris SG. Je pense que cette décision, qui n'est pas une surprise, fera date et mettra les dirigeants du Paris SG, dont la tâche n'est pas facile, devant leur responsabilité», a poursuivi Dassier, qui a confirmé qu'il n'assisterait pas à la rencontre.
«Il y a un boycott général de tous les groupes, a indiqué un porte-parole des Winners, l'un des principaux groupes de supporteurs du club. Nous avons pris notre décision depuis un moment. Personne ne montera, c'est un pied de nez à ceux qui ont pris ces mesures que nous refusons.» Les Ultras Marseille qui comptent 5 500 membres, dont 4 500 à Marseille, ont également annoncé en début de soirée qu'ils n'iront pas au match : «Nous refusons d'être traités comme des criminels.»

Leproux dénonce les «propos outranciers» de Dassier

Le président du PSG Robin Leproux a aussitôt dénoncé, sur France Info, les «propos outranciers» de son homologue marseillais Jean-Claude Dassier. «Ces propos sur les supporteurs parisiens me laissent sans voix, a déclaré Robin Leproux. C'est tout ce qu'on voulait éviter. On voulait montrer l'exemple, être responsable et éviter toute polémique. Les propos sont outranciers. Je suis catastrophé. On a essayé construire une relation apaisée et en mettant de l'huile sur le feu comme ça, on va avoir du mal à construire quelque chose de paisible. C'est un échec pour nos deux clubs et pour le football.»

Il a également affirmé : «Il ne faut pas être amnésique, quand on est descendu à Marseille (le 25 octobre lors du match reporté, ndlr) ce sont les supporteurs parisiens qui se sont fait agresser. On ne voulait pas avoir à rappeler tout ça. Je me souviens aussi de matches où des supporteurs marseillais n'ont pas laissé un excellent souvenir, comme à Madrid.»

Exprimant sa crainte de «confrontations ultérieures lors des matches la saison prochaine et en coupe», Leproux est revenu sur le dispositif de sécurité jugé trop contraignant . par les supporteurs marseillais. «Ce dispositif, c'est quelque chose que l'on avait imaginé et mis en place au ministère de l'Intérieur le 10 février. Pourquoi boycotter ce qu'on a accepté 15 jours avant?» a-t-il demandé.

Les supporteurs devaient être escortés depuis Marseille

Selon le dispositif arrêté par le ministère, les bus marseillais doivent être escortés dès le départ de Marseille et non depuis un point de rendez-vous en région parisienne. Des fouilles strictes sont également prévues au départ, et les billets ne seront remis, par les stadiers de l'OM, que sur le lieu de rendez-vous. Des listes nominatives des partants devaient également être fournies.

Quelque 1 500 supporteurs marseillais étaient attendus dimanche au Parc des Princes. Le départ de Marseille devait avoir lieu en bus dans la nuit de samedi à dimanche.

En mars 2006, les supporteurs marseillais avaient déjà boycotté le match Paris SG-OM, suivant en cela les consignes de la direction de l'époque du club, qui avait estimé que leur sécurité n'était pas assuré. Le club avait envoyé une équipe de jeunes de CFA2, qui avait obtenu un match nul 0-0 et avait été fêtée au retour à Marseille.


Leparisien.fr
Kiolm
Citation
Foot - L1

Leproux : Dassier, «propos outranciers»


Le président du Paris SG Robin Leproux a dénoncé samedi sur France Info des «propos outranciers» de son homologue marseillais Jean-Claude Dassier après l'annonce du boycott du clasico PSG-OM par les associations de supporters marseillais. Le dirigeant du club phocéen nous avait notamment expliqué que «les supporters marseillais n'ont pas accepté, à raison, qu'on les mette dans le même sac que ceux du Paris SG». Il avait ajouté à l'AFP : «Je pense que cette décision, qui n'est pas une surprise, fera date et mettra les dirigeants du Paris SG, dont la tâche n'est pas facile, devant leur responsabilité»

«Ces propos sur les supporters parisiens me laissent sans voix, a réagi Robin Leproux. C'est tout ce qu'on voulait éviter. On voulait montrer l'exemple, être responsable et éviter toute polémique. Les propos sont outranciers. Je suis catastrophé. On a essayé construire une relation apaisée et en mettant de l'huile sur le feu comme ça, on va avoir du mal à construire quelque chose de paisible. C'est un échec pour nos deux clubs et pour le football.»

«Il ne faut pas être amnésique, quand on est descendu à Marseille (le 25 octobre lors du match reporté, ndlr) ce sont les supporters parisiens qui se sont fait agresser, a-t-il poursuivi. On ne voulait pas avoir à rappeler tout ça. Je me souviens aussi de matches où des supporters marseillais n'ont pas laissé un excellent souvenir, comme à Madrid.» En conclusion, Robin Leproux a exprimé sa crainte de «confrontations ultérieures lors des matches la saison prochaine et en coupe.»

lequipe.fr
Panenka
Citation
Foot - L1 - PSG-OM
L'oeil de Coupet


Un Clasico moins savoureux ?


«Par rapport au classement, c'est déséquilibré. Maintenant, c'est comme un derby. Dans ces matches-là, ça ne compte pas. Ça sera un duel d'hommes et dans ce domaine-là, nous, Parisiens, avons une revanche à prendre par rapport au match aller (0-1). Ce soir-là, on a fait un non-match, on n'a pas donné ce qu'un Clasico demande. A domicile, il faudra envoyer, aller dans les contacts, relever le défi physique et espérer que la chance soit un peu avec nous. Attention aussi à ne pas se laisser griser par l'ambiance».

L'environnement ?


«Personnellement, je ne suis pas fan des ambiances comme ça. Aussi bien dans les derbies que dans les clasicos. En tant que joueur, ce sont des matches excitants à jouer parce qu'il y a de l'enjeu, de la pression, mais je n'aime pas la bêtise qui peut exister par rapport à ça. Pour moi, le foot est un spectacle, une passion. Ça ne doit en aucun cas générer des violences. Ce qui est bien, c'est que le bon match face à Toulouse (1-0) la bonne mi-temps surtout, va nous permettre d'aborder ce Clasico tranquillement. Le reste, c'est à la sécurité de gérer du mieux possible. Elle a l'habitude».*

Paris encore fébrile ?

«Contre Toulouse, il y a eu du mieux, mais c'est vrai qu'il n'y a pas encore une assez grande sérénité. A certains moments, on a donné l'impression de perdre les pédales. Ça vient de cette fameuse confiance qu'on recherche... Maintenant, 1-0, quelque part, c'est le plus beau score, le plus difficile. A nous d'être plus conquérants, de nous investir beaucoup plus pour aller chercher des victoires plus méritées, plus flagrantes. En ce sens, la réception de Marseille est une bonne occasion pour mettre le bleu de chauffe, donner le maximum et faire honneur à ce maillot parisien qui a un poids, une valeur».
La puissance offensive de l'OM ?

«Le problème, c'est surtout qu'on va rencontrer un Mamadou Niang en pleine forme. C'est un attaquant redoutable quand il est en pleine confiance et comme c'est le cas actuellement... Ça sera un super défi pour nos défenseurs».
Paris trop ambitieux dans le jeu en début de saison ?

«On y a tous cru, on a aussi senti un enthousiasme énorme de la part de nos supporters. Nos premiers matches étaient de qualité, avec un bel engagement et puis ça s'est étiolé. Peut-être que la prise de conscience a été trop tardive. Mais l'ambition était légitime. Sur le papier, je vois qu'il y a une belle équipe. Ce qu'il faut, c'est aiguiser notre esprit de compétiteur».

Propos recueillis par Emery TAISNE

*Interview réalisée avant la décision des supporters marseillais de ne pas se rendre à Paris.


www.lequipe.fr
sylvain
Le Parisien

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PSG - OM : si tout va bien, le spectacle sera sur le terrain


Les deux meilleurs ennemis du football français se retrouvent à 21 heures au Parc des Princes pour une rencontre qui, sur fond de rivalités entre supporteurs, sent le soufre.


On ne sait pas qui il faut remercier mais on le félicite quand même : ce PSG - OM aura, a priori, tout d’un match de football. Sûr ? Oui, puisque les supporteurs marseillais ne viendront pas au Parc ce soir soutenir leur équipe. Pour ramener ce sommet des deux clubs les plus populaires de France à ce qu’il aurait toujours dû être mais n’était plus du foot, du plaisir, de la passion sportive , on ne voyait guère que la fin des déplacements de supporteurs.
Et ce, que la rencontre ait lieu à Marseille ou à Paris. Pour l’heure, il ne s’agit que d’une énième volte-face du camp marseillais, pas encore d’une interdiction, mais l’idée fera peut-être son chemin…
PSG - OM, du foot ? On le souhaite, même si, pour ne parler que de Paris, la pratique de cette activité a souvent tourné au fiasco ces dernières semaines. Mais, l’espace de quatre-vingt-dix minutes, l’équipe d’Antoine Kombouaré possède une chance incroyable de faire comme si sa saison n’était pas encore plombée par ses dix défaites en Ligue 1.

« On a beaucoup à gagner, confirme l’entraîneur du PSG. D’abord les trois points, ce qui serait un énorme pas en avant, ensuite se racheter, retrouver une certaine crédibilité, et surtout se réconcilier avec notre public. » Une victoire contre l’OM au Parc fuit les Parisiens depuis le 7 novembre 2004 et ce succès (2-1), construit notamment grâce à un but sublime d’Edouard Cissé, qui joue désormais dans le camp d’en face, comme Heinze ou Abriel.
Ce soir, la nostalgie ne sera d’aucun secours, d’autant plus que, comme le rappelait hier Kombouaré, défenseur des années fastes du PSG, ces Paris - Marseille d’antan ne le renvoient « pas à de bons souvenirs » : « Je n’ai pas aimé : tu ne fais pas un match de foot en pensant que tu vas à la guerre ! C’était souvent des rencontres hachées, sans beaucoup de jeu. Il y avait beaucoup de coups ! » Les coups en moins, c’est un peu le profil qu’offre aujourd’hui sa formation, passé le traumatisme lorientais du 6 février (défaite 3-0 au Parc). Depuis, le club de la capitale a enchaîné trois matchs laids à suivre (Vesoul, Nancy et Toulouse), assez pauvres dans leur contenu, mais dont les caractéristiques communes défense retrouvée, solidité de l’organisation, réalisme offensif esquissent les contours d’un semblant de renouveau à Paris. Face à l’urgence, Kombouaré a laissé ses envies de panache au vestiaire et redessine un PSG plus sérieux que joueur. « La fameuse discussion entre les joueurs avant le match de Coupe de France à Vesoul, c’était pour faire plus sur le plan défensif, confirme le technicien. Et, avec la qualité des joueurs offensifs, on sait qu’on aura toujours des occasions. » Les belles occasions cachent parfois des moteurs neufs. La saison du PSG peut redémarrer ce soir.


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La mise au vert 4 étoiles du PSG



En attendant l’OM… Avant de retrouver les Phocéens ce soir, les joueurs du PSG ont passé deux jours et deux nuits en complète immersion au milieu de nulle part. Un nulle part à 4 étoiles tout de même, près de Chantilly, au Dolce, un hôtel très chic du sud de l’Oise. Ici tout n’est que calme, luxe… et parties de tarot interminables.

« C’est vraiment l’endroit rêvé pour eux, estime un employé. Il n’y a aucune distraction. C’est ce qu’ils recherchent avant d’aborder ce match délicat. » Les 21 joueurs du PSG et leur entraîneur ont pris leurs quartiers au rez-de-chaussée du palace. Avec pour seul horizon, les 70 ha du domaine et la forêt de Chantilly comme bouclier. En raison du déploiement des forces de l’ordre, les supporteurs se sont, eux, cassé le nez au stade de Senlis, où se déroulait le premier entraînement. Au Dolce, rien de tout ça. Les Parisiens passent même complètement incognito auprès d’une cohorte de touristes belges. Seuls les employés demandent poliment des autographes.

Armand trouve le temps long

L’hôtel ressemble à un vaisseau fantôme où le mètre quatre-vingt-douze de Hoarau glisse sans bruit sur la moquette épaisse. Solitaire, l’attaquant déambule l’oeil ensommeillé vers le salon Bellini, où le staff prend ses repas. Pour le petit déjeuner, cookies et cakes spéciaux ont été préparés par Alain Montigny, chef étoilé au Michelin.
Dans le lounge bar Donatello, seuls résonnent les éclats de rire de Sylvain Armand et de ses compagnons de tarot. Les joueurs trompent leur ennui en jouant aux cartes. « C’est long deux jours complets ici, confie Sylvain Armand. C’est la première fois que l’on reste aussi longtemps. Alors on boit des cafés, on joue. » « On garde le moral », assure son complice Ludovic Giuly.
Hier matin, le soleil s’est enfin invité avant une tempête prévue dimanche. A 9 heures, le tandem Giuly-Armand part à l’assaut du golf 18 trous, pendant que Peguy Luyindula enfile son bonnet rouge pour un footing. L’entraîneur, Antoine Kombouaré ferme le ban à 9 h 30. Mais au fait, où est passé Makelele ? Personne ne l’a vu depuis son arrivée au Dolce. Pourtant il est attendu avec impatience. Cédric, 15 ans, guette devant les marches de l’hôtel : « On les a tous en photo sauf Maké. Mais heureusement, j’ai pu leur souhaiter bonne chance… »


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Ludovic Giuly : « Mes entraîneurs ne m’ont pas tous compris »



Jeudi, 16 h 30. Tranquillement installé à une table d’une brasserie parisienne, Ludovic Giuly sirote un Vittel-citron tout en pianotant sur son portable. Le petit milieu parisien, détendu et posé, n’a éludé aucun sujet.

Vous retrouvez ce soir Didier Deschamps, l’entraîneur marseillais, qui vous a dirigé à Monaco. Que pensez-vous de lui ?
Ludovic Giuly. Je l’ai vu débuter comme entraîneur.
Il a beaucoup appris de ses joueurs et il m’a énormément fait confiance. Il me connaissait par coeur. Avec lui, j’avais carte blanche. Mais le samedi, je lui rendais tout sur le terrain. Je suis ainsi : si tu me fais confiance, je ne te trahirai jamais. Avec Claude Puel à Monaco et Frank Rijkaard à Barcelone, ça s’est passé ainsi.

Et avec Antoine Kombouaré ?
On continue d’apprendre à se connaître. Parfois, il faut plus de temps pour parler. C’est tout. Je ne contesterai jamais les choix d’un entraîneur mais c’est vrai que, quand je sors d’un match à la 60e minute, je me sens frustré.
Mais si je me plaignais, ce serait anormal par rapport à celui qui me remplace. Je ne foutrai jamais la m… Alors j’accepte.

On vous reproche de ne pas toujours vous entraîner à fond…

Depuis que j’ai 23 ans, je n’aime pas m’entraîner. Je suis un compétiteur. Mes entraîneurs ne m’ont pas tous compris. Dans ce cas, je fais des efforts mais ce n’est plus vraiment moi. A Rome, l’entraîneur voulait que je m’entraîne deux heures et demie la veille du match. Ça a été un échec puisque je perdais ma vitesse.

Samedi dernier, le public vous a ovationné lors de votre sortie du terrain. Qu’avez-vous ressenti ?
Du plaisir. J’avais besoin de reconnaissance après une phase délicate en fin d’année. J’avais juré que je ne lâcherais jamais. Les gens ont vu que je tenais ma parole. Malgré ce succès face à Toulouse, notre situation reste très compliquée. Contre l’OM, on n’a pas le droit de perdre.

Est-il exact que vous avez failli mourir en fin d’année ?
Oui, c’était le 25 décembre dernier. J’étais parti avec des amis et mon beau-frère à l’Alpe-d’Huez en hélicoptère. Le temps était mauvais. Au moment d’atterrir, l’hélico s’est retrouvé dans le brouillard. Et une rafale de vent nous a précipités sur la montagne. Par miracle, le pilote a pu stopper à quelques mètres du sol. J’ai frôlé la mort. Le soir, en rentrant chez mes parents, je me suis mis à pleurer. J’étais déjà de nature optimiste, mais maintenant, quand je me lève le matin, je peux vous dire que c’est un bonheur de vivre.

Savez-vous déjà ce que vous ferez quand vous stopperez votre carrière en 2011 ?
Je m’occuperai de mes investissements. Entre mon centre d’entraînement à Saint-Raphaël ou mes boîtes de conciergerie de luxe et de vidéosurveillance, j’aurai de quoi faire. Mais ma priorité ira à mes deux garçons. J’ai fait des choix de vie qui m’ont éloigné d’eux au quotidien. Bientôt, ils passeront avant tout le monde.


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Kombouaré brouille les pistes


Le PSG s’est entraîné une dernière fois à huis clos hier après-midi à Senlis. A l’issue de l’échauffement, Antoine Kombouaré a procédé à une mise en place tactique. Dans l’équipe susceptible de débuter ce soir, on retrouvait Traoré en défense centrale à la place de Sakho, suspendu, et Armand, au poste de latéral gauche.
Compte tenu de l’incertitude autour de Luyindula, Sankharé était positionné comme milieu gauche. Devant, Kezman et Hoarau étaient associés. Un peu plus tard, Armand passait en défense centrale, Sankharé était remplacé par Chantôme, et Erding suppléait Hoarau. Le coach parisien a visiblement voulu brouiller les pistes. Il a retenu un groupe de 19 joueurs avec Ngoyi et Luyindula. Le premier, malade, était pourtant absent hier de la séance. Quant au second, il a quitté prématurément la séance, une poche de glace sur le genou droit. Sa participation au clasico est compromise. Kezman devrait, lui, figurer sur la feuille de match.


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Les supporteurs marseillais optent pour le boycott


Ils ont finalement opté pour la politique de la tribune vide. Les supporteurs marseillais ont décidé hier soir de ne pas se rendre au Parc des Princes en fin de journée. Les fans de l’OM jugent trop contraignant le dispositif policier mis en place par le ministère de l’Intérieur (déclinaison de leur identité, fouilles au départ de Marseille, déplacement encadré et sécurisé et places distribuées au stade uniquement).
« C’est sûr à 99 %, confirme un policier parisien, qui a eu l’information par ses homologues marseillais. Mais il reste encore 1 %, et on ne sait jamais. Ils ont une capacité de mobilisation très importante. »

Dassier solidaire… et absent

« Ils se foutent de notre g…, s’énerve un membre des forces de l’ordre, qui n’écarte pas qu’il y ait quand même quelques Marseillais présents. Tout ça car ils ne peuvent pas faire de business avec les places comme nous l’a dit un policier marseillais lors d’une réunion préparatoire. Tout ceci est irresponsable, tout comme l’attitude de M. Dassier. » Contacté hier soir, le président olympien nous a déclaré : « Les supporteurs marseillais nous donnent une bonne leçon. C’est un non à la violence qu’ils adressent. Ils trouvaient scandaleux d’être mis dans le même sac que les Parisiens. »
Un discours qui choque son homologue du PSG. « Je ne peux pas laisser dire, comme l’affirme Jean-Claude Dassier, qu’il y a d’un côté de bons supporteurs, les Marseillais, et de l’autre des mauvais, les Parisiens. Les supporteurs marseillais ont été à l’origine de débordements il n’y a pas si longtemps… Les déclarations des dirigeants de l’OM sont d’autant plus étonnantes que ce sont eux qui ont proposé ce dispositif le 10 février lors d’une réunion au ministère de l’Intérieur… »
Solidaire avec ses supporteurs, Jean-Claude Dassier nous a affirmé qu’il ne se rendrait pas au Parc ce soir et qu’il serait en Savoie. Le PSG n’avait reçu aucune confirmation de cette défection hier soir et affirmait même détenir des places pour le président marseillais et Margarita Louis-Dreyfus, la propriétaire de l’OM. Malgré les déclarations des supporteurs et des dirigeants de l’OM, les forces de l’ordre ont décidé de maintenir le dispositif prévu initialement pour encadrer la venue de 1 500 fans de l’OM.
sylvain
L'Equipe

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Kombouaré plaide pour Makélélé

Depuis quelques temps, Calude Makélélé admet l'idée qu'il pourrait encore jouer l'année prochaine, alors qu'il doit à priori arrêter sa carrière le 15 mai prochain. En coulisses, le PSG pousse son capitaine à poursuivre. Interrogé sur le cas Makélélé, l'entraineur parisien a répondu :"Ca ne dépend que de lui. Ce que je vois, c'est que sa présence reste très importante sur le terrain. On l'a encore vu récemment à Nancy (0-0) et contre Toulouse."
Za£e
Source : http://www.lmdpsg.com/article-11686-un-sup...-poignarde.html

Citation
Un supporter poignardé

Outre la lourde défaite du PSG ce dimanche soir face à l'OM, de nombreux incidents sont à déplorer aux environs du Parc des Princes. En plus des affrontements face aux forces de l'ordre, il semblerait qu'un supporter parisien ait été poignardé.

Selon nos informations, un supporter de la tribune Boulogne aurait été poignardé hier soir par d'autres supporters, en marge du Classico lourdement perdu par le PSG. Le supporter serait entre la vie et la mort.

A noter également que des affrontements ont eu lieu entre les supporters parisiens et les forces de l'ordre, à proximité du Parc des Princes, poussant les CRS a répondre par des tirs de gazs lacrimogène.

Il faut signaler enfin que de nombreux indépendents marseillais ont fait le déplacement du côté de la Capitale et ce, malgré le boycott général annoncé. Leur but, en découdre avec des supporters du PSG. Comme quoi M. Dassier, il n'y a pas qu'à Paris que des indep' font le déplacement pour en découdre.

Soirée noire donc pour le PSG, qui n'en finit plus de sombrer sportivement et extra sportivement.
Rjay
Citation
Foot - L1
Un supporter parisien blessé

Un supporter parisien a été blessé et pris en charge par le SAMU dimanche vers 19h30. Âgé de 38 ans, l'homme appartenait au groupe de la tribune de Boulogne. Il a été roué de coups par d'autres supporters parisiens appartenant au virage d'Auteuil, alors qu'il sortait d'un bar. Ses jours ne sont pas en danger, a indiqué la police, démentant des rumeurs sur la mort de cet homme.


Lequipe.Fr
Schultzy
Citation
Kombouaré : «Très dur»

Antoine Kombouaré (entraîneur du Paris SG): «C'est une énorme déception. Objectivement, c'est très dur de perdre 3-0. On est tombé sur une équipe insolente de réussite. Nous, on a eu du jeu, des occasions, mais on ne marque pas, et le gardien en face fait de beaux arrêts. Au niveau du comportement des joueurs, j'ai aimé leur attitude, mais c'est vrai que le 2e but nous fait très mal. A la mi-temps, j'ai insisté sur le fait que ce qu'on a fait était fantastique. Et puis il y a une petite erreur et de gros dégâts derrière. Marseille est capable de marquer sans occasion. Il ne fallait surtout pas prendre ce deuxième but, qu'on donne, puisque c'est un centre, Edel fait une petite faute de main, pas méchante, mais il remet dans les pieds de Lucho qui marque. Il y avait tout ce soir dans la façon dont on a joué pour ramener au moins quelque chose. Je suis déçu pour les supporters, on a tout essayé. Je n'ai pas vu un grand Marseille, mais super réaliste. Ils ont frappé cinq fois au but: une fois à côté, quatre fois cadrés, trois buts. Nous, on a des doutes, mais je suis déçu pour les joueurs parce qu'ils font ce qu'il faut pour gagner des matches mais apparemment il faut passer par là pour revoir la lumière».

Didier Deschamps (entraîneur de Marseille): « Au-delà du résultat évidemment très important, je retiens le fait qu'on ne prenne pas de but, ça faisait 12 matches qu'on en prenait toujours au moins un. C'est une très belle victoire pour nous, les joueurs et je n'oublie pas tous les supporters qui sont restés malheureusement à Marseille: ils peuvent être très fiers du comportement de l'OM ce soir. Je vais être attentif pour qu'on ne s'endorme pas».

France football.fr
Biz Markie
Citation
Kombouaré : «C'est très dur»

Très affecté par la claque subie contre l'OM (0-3), dimanche soir au Parc des Princes, Antoine Kombouaré a assuré ne rien avoir à reprocher à ses joueurs. Seule la réussite leur a manqué, a-t-il dit.


«Antoine Kombouaré, quel sentiment prédomine après cette large défaite concédée contre l'OM ?
Une énorme déception, beaucoup de frustration. On fait quand même un très bon match, mais on est tombé sur une équipe de Marseille insolente de réussite. Ils ont frappé cinq fois au but : il y en a une qui est à côté et sur les quatre autres, il y a trois buts. C'est très dur... Nous, on s'est créé pas mal de situations, on fait une très très grosse première mi-temps, on fait une petite erreur et gros dégâts derrière... C'est la différence entre une équipe en pleine confiance et une autre un peu dans le doute.

«VOUS N'AVEZ QU'À DEMANDER À DIDIER DESCHAMPS. A LA MI-TEMPS, JE PENSE QU'IL EST HEUREUX DE REVENIR AVEC UN SCORE DE 1-0.»

Tout le contexte autour...
(Il coupe) Oui, mais moi j'analyse mon match. On est dans une situation où on n'a pas le droit à l'erreur. La seule qu'on a faite, on l'a payée cash... Maintenant, dans l'état d'esprit, dans la façon dont on joue, dans la manière dont on va vers l'avant, moi j'aime beaucoup. Vous n'avez qu'à demander à Didier Deschamps. A la mi-temps, je pense qu'il est heureux de revenir avec un score de 1-0. Notre seul problème, c'est le réalisme. Les joueurs, il n'y en a pas un qui triche, pas un qui lâche.

Comment faire pour rebondir ?
Ce soir, on a pris un coup sur la tête, mais on va continuer à travailler parce que samedi, il y a un déplacement difficile à Lens. Il faut continuer à travailler fort, mais surtout à être rigoureux derrière. Quand on fait des efforts, on voit bien qu'on se crée des situations. Le tout, c'est de les convertir. Avec la confiance, ça aurait été le cas.» - Recueilli par E. T., au Parc des Princes.

lequipe.fr
sylvain
Le Parisien

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Le PSG sombre devant Marseille

La saison du PSG continue de se jouer sur un mode mineur. A une triste douzième place du classement, les Parisiens n'ont pas su opposer une victoire de prestige face à l'adversaire honni. La large défaite face à l'OM (0-3) confirme que Paris n'a qu'un rôle de faire-valoir à jouer dans ce championnat. Les places européennes promises cet été sont loin.


Du côté des supporteurs, l'absence des 1 500 Marseillais n'aura finalement pas empêché ce match d'alimenter la chronique des faits divers, les ultras parisiens se suffisant largement à eux-mêmes pour faire le coup de poing avant la rencontre.

Ben Arfa ouvre le score

Dans une ambiance des grands soirs, une fois tout le monde entré dans le stade, Paris a pourtant mis du coeur à l'ouvrage pour contester la domination marseillaise. Clément est ainsi le premier à s'illustrer sur une frappe puissante juste à côté du but de Mandanda (2e).

Ben Arfa, de son côté, ne laisse pas passer la première occasion pour ouvrir le score. Cheyrou dévie de la tête un long coup franc vers le milieu marseillais qui élimine Ceara sur son contrôle avant de tromper Edel d'une frappe du droit au ras du poteau (0-1). Transfiguré depuis le début de l'année 2010, le natif de Clamart inscrit son premier but de la saison en L1 et salue à sa façon Raymond Domenech qui l'a rappelé cette semaine en équipe de France pour affronter l'Espagne mercredi en amical au Stade de France.

Manque de réalisme

Le PSG encaisse le coup et contrairement à ses habitudes, ne s'effondre pas après ce premier but concédé, mais étale encore une fois au grand jour son manque de réalisme. Erding manque deux fois le cadre (22e, 26e) puis Giuly, positionné à une étonnante place de milieu gauche, frappe sur Mandanda dans une position idéale (33e).

Dans un match où les contacts sont de plus en plus appuyés, Erding chipe un ballon dans les gants de Mandanda mais l'attaquant ne réussit pas à cadrer (40e) avant qu'Hoarau ne pique un ballon de la tête directement sur Mandanda (42e).

Une défense aux abois

Hué à chacune de ses interventions pour son retour à Paris, Heinze fait taire une fraction de secondes les lazzis du Parc lorsque sa reprise de la tête vient s'écraser sur le poteau d'Edel (45e). Le fougueux Argentin ne baisse pas les bras pour si peu. Juste après la pause, Heinze adresse un centre tendu qu'Edel repousse... dans les pieds de Lucho qui crucifie le gardien parisien du point de penalty (0-2, 55e).

Marseille n'a alors plus beaucoup à pousser pour déstabiliser une formation parisienne devenue totalement fébrile. Le duo Niang-Cheyrou se joue ainsi avec une incroyable facilité d'une défense parisienne aux abois pour le troisième but signé du nouvel appelé en équipe de France (0-3, 55e).

Pour se distraire, la tribune Auteuil n'a plus que quelques fumigènes à lancer sur le terrain tandis que du côté de Boulogne, plusieurs individus vite maîtrisés s'invitent sur la pelouse. Un bien triste spectacle.



PSG - MARSEILLE 0-3 (0-1)
Spectateurs : 43813.
Arbitre : M. Gautier.
Buts. Ben Arfa (15e), Lucho Gonzalez (55e), Be. Cheyrou (71e).
Avertissements. PSG : Jallet (17e), Traoré (44e), Kezman (89e). Marseille : E. Cissé
(63e).
PSG : Edel - Ceara, Camara, Traoré (Sankharé, 57e), Armand - Jallet, Makelele (cap.) (Kezman, 87e), Clément, Giuly - Hoarau (Maurice, 84e), Erding.
Marseille : Mandanda - Bonnart, Diawara, Mbia, Heinze - Lucho Gonzalez (Kaboré, 76e), E. Cissé, Be. Cheyrou - Valbuena (Abriel, 46e), Niang (cap.), Ben Arfa (Koné, 70e).



Citation
Affrontements entre supporteurs parisiens avant le match

Des affrontements ont eu lieu dimanche soir entre des supporteurs parisiens avant la rencontre entre le PSG et l'OM, au Parc des Princes (0-3).

Les incidents ont éclaté au pied de la tribune Auteuil près d'une heure avant le début de la rencontre et ont obligé les forces de l'ordre à utiliser du gaz lacrymogènes pour disperser le public.

La police a bloqué de longues minutes certains accès au stade.

Un homme de 38 ans, habitué de la tribune Boulogne, a été blessé. Longuement soigné sur place, il a ensuite été évacué vers un hôpital. Ses jours ne sont pas en danger.
A la fin du match, la police a de nouveau fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser 200 supporteurs du côté de la porte de Saint-Cloud.
Beuzech
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Un supporteur du PSG sérieusement blessé

Des heurts ont opposé des supporteurs du PSG aux supporteurs du… PSG, hier, moins d’une heure avant le coup d’envoi de la rencontre. Lors de ces violences qui ont eu lieu autour du Parc des Princes, un fan de la tribune Boulogne a été sérieusement touché. Les circonstances exactes de ce grave incident n’étaient pas connues hier soir à minuit.
Seule certitude : ce supporteur n’a pas été blessé à l’arme blanche.
Vers 20 h 15, le corps en sang et inanimé de l’homme gisait à même le sol derrière un cordon de CRS. L’ambulance qui devait le prendre en charge, vraisemblablement retardée par la cohue et les barrages policiers, n’a pu intervenir qu’un quart d’heure plus tard. Par ailleurs, deux ou trois blessés seraient à déplorer. La police a procédé à sept interpellations. Ce matin, le dispositif de sécurité au Camp des loges pour l’entraînement des joueurs parisiens sera renforcé. A défaut de fans marseillais, les supporteurs des tribunes Auteuil et Boulogne ont donc ravivé leurs querelles internes. Les CRS et les gendarmes mobilisés pour l’occasion ont été contraints de faire usage de gaz lacrymogène et de fusées éclairantes pour les disperser. Pendant la première période, ils s’invectivaient de tribune à tribune. Pour mémoire, Auteuil et Boulogne s’étaient déjà affrontés violemment lors des déplacements du PSG à Bordeaux et à Lille, en décembre et en janvier.
Hier, les plus radicaux des supporteurs parisiens semblaient à cran. Toute la journée, les rumeurs sont allées bon train concernant la pré- sence, ou non, de fans de l’OM dans la capitale. Mais la « chasse » des Parisiens au Trocadéro ou à Bercy s’est révélée infructueuse.
Les supporteurs olympiens ont respecté le mot d’ordre de boycott et la tribune visiteurs est restée vide pendant toute la rencontre. A 3-0 en faveur de l’OM, des supporteurs du PSG ont tenté de pénétrer sur la pelouse du Parc, mais ont été maîtrisés par des stadiers. La sortie du stade s’est, en revanche, déroulée dans le calme.
Les états-majors parisiens et marseillais se sont aussi expliqués, mais pacifiquement. Avant le match, José Anigo, le directeur sportif de l’OM, est venu dire sa façon de penser à Robin Leproux, le président du PSG. « Ce n’est pas bien ce que vous avez dit, monsieur Leproux, apostrophe Anigo. En disant que vous étiez consterné par les propos de Jean- Claude Dassier, vous aussi, vous avez mis de l’huile sur le feu. Ce n’est pas bien ! » Surpris, Leproux réplique, tout aussi cordial : « L’attitude pas très responsable, c’est celle de l’OM toute la semaine…» Une poignée de mains conclura cette discussion virile mais correcte.



leparisien.fr
ZéroQuatorze
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PSG : Le supporter dans le coma

Selon RMC, le supporter parisien blessé dimanche soir aux abords du Parc des Princes serait dans le coma et dans un état critique.

Le supporter du PSG blessé dimanche soir à l’extérieur du Parc des Princes est hospitalisé dans un état critique selon RMC. Issu de la tribune Boulogne, il a été roué de coups par des membres de la tribune Auteuil. Il serait dans le coma depuis l’incident et son pronostic vital serait engagé. Une information contraire à ce qu'avaient indiqué les forces de l'ordre dimanche. Selon la police, son état n'inspirait pas d'inquiétude.

Foot365
scourmy
Le supporter parisien dans un état très critique

La rédaction - F.L. - RMC.fr, le 01/03/2010

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Selon nos informations, le supporter parisien gravement blessé hier avant la rencontre PSG-OM et actuellement dans le coma, est dans un état très critique ce matin.
Selon nos informations, l'état de santé du supporter parisien gravement blessé hier lors des violents incidents qui ont éclaté avant la rencontre PSG-OM s'est aggravé ce matin. Ses chances de survie sont minimes.
Souffrant de multiples fractures, il avait été transféré hier soir à l'hôpital Beaujon à Clichy. Dans le coma depuis l’incident, son pronostic vital est plus que jamais engagé. Selon des témoins, cet habitué du Parc des Princes âgé de 37 ans issu de la tribune Boulogne aurait été roué de coups de pieds, barre de fer et pavés par une cinquantaine d'assaillants de la tribune Auteuil. A cette heure, la police a procédé à l'arrestation d'un des participants qui a reconnu les fait.
mest
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Ligue 1 - Traoré : "C'est démoralisant"

Seul Parisien à s'arrêter devant les micros, Sammy Traoré revient sans langue de bois sur la claque infligée par l'OM, dimanche (0-3). Lucide, le défenseur central ne se cache pas et expose un constat lucide de la situation du club de la capitale. Mais il refuse de baisser les bras.

..SAMMY TRAORE, qu'est-ce qui a fait la différence entre l'OM et le PSG ?

S.T. : On est tombé sur une formation réaliste. L'OM a joué en équipe, et a concrétisé la moindre occasion. On fait une bonne première mi-temps, on ne mérite pas d'être menés. On est revenu avec de bonnes intentions en deuxième mi-temps, et on prend un but d'entrée. L'OM est une équipe qui joue le haut de tableau. On a vu (dimanche) soir la différence entre une équipe qui est en confiance et une formation qui doute. On savait qu'à l'extérieur ils étaient dangereux, ça s'est vérifié.

Le PSG enchaîne les mauvais résultats. Craignez-vous que l'ambiance dans le groupe en pâtisse ?

S.T. : C'est de notre faute. Il n'y a que les victoires qui remettront la sérénité. On avait un peu relevé la tête et on reprend un coup dessus.

On ne vous sent pas en colère...

S.T: Je suis surtout abattu, la colère n'arrange pas forcément les choses. On a tous fait des erreurs, maintenant, il faut se dire les choses pour avancer. On va parler de ce qui s'est passé pour rectifier le tir.

Est-ce que vous arrivez à vous raccrocher à quelque chose dans des moments comme ceux-là ?

S.T. : C'est démoralisant. Perdre 3-0 à domicile face à l'OM, il n'y a rien de plus démoralisant. Mais s'il y a bien une chose de sûre, c'est qu'on ne lâchera pas. On va travailler et essayer de relever la tête le plus vite possible. Il reste quelques échéances. Il faudra finir du mieux possible. A nous de redresser la barre en championnat et la Coupe de France, on y pensera après.

Est-ce que vous comprenez l'attitude de vos supporters qui se sont une nouvelle fois retournés contre vous ?

S.T. : Bien sûr. Comment ne pas les comprendre quand tu perds 3-0 face à l'OM ? Face à une telle situation, ils sont obligés de manifester leur mécontentement. Cela dit, on aura besoin d'eux lors de la fin de saison. Et j'espère qu'on pourra de nouveau compter sur notre public.

Eurosport.fr
11G
Citation
Décrassage dans le calme pour le PSG, Coupet de retour

L'entraînement du PSG, balayé par Marseille (0-3) après de violents affrontements entre les supporteurs parisiens, a commencé dans le calme et un relatif anonymat, seulement ponctué par le retour du gardien Coupet. Le gardien de 37 ans, indisponible depuis le 28 novembre en raison d'un fracture à une cheville, a retrouvé les terrains pour la première fois depuis sa blessure et a réalisé une séance normale avec l'entraîneur des gardiens Nicolas Dehon. Coupet a donc accéléré son retour qu'il estimait en février "pouvoir faire à la mi-avril" contre Saint-Etienne.


Le Parisien
NeiBaF
Citation
Coupet a repris

Indisponible depuis le 28 novembre et sa fracture de la cheville gauche contractée contre Auxerre, Grégory Coupet a retrouvé les terrains ce lundi matin. Il s'est entraîné à part avec l'entraîneur des gardiens Nicolas Dehon. Visiblement très à l'aise, l'ancien portier de l'Olympique Lyonnais et de l'Atletico Madrid espère être de retour pour le match à Saint-Etienne, le 17 avril.

sylvain
Les notes de l'Equipe et du Parisien.

Citation
Le Parisien

Edel: 3
Il n’a pas eu grand chose à faire mais n’a pas su non plus être décisif. Une faute de main qui donne le deuxième but à Lucho (55e).

Armand: 3
De retour en latéral gauche après trois matchs d’absence, il a réussi quelques bonnes montées. A bien contenu Valbuena. A fini défenseur axial. Il est mystifié par Cheyrou sur le troisième but.

Camara: 2
Il est battu dans les airs par Cheyrou sur le premier but et par Niang sur le troisième. Et son marquage n’est pas irréprochable sur le deuxième. Dure soirée.

Céara: 3.5
Latéral droit avant de finir latéral gauche, il est statique devant Ben Arfa sur le premier but. Combatif.

Traoré: 4
Dans l’axe gauche de la défense, il n’a rien à se reprocher en première période. Remplacé par Sankharé (57e) qui a joué milieu plutôt à droite mais n’a rien apporté.

Clément: 4
Le second milieu récupérateur a été volontaire en première période. Moins tranchant après le repos à l’image l’équipe.

Makélélé: 5
Une bonne première période du capitaine dans l’engagement et le ratissage des ballons. Plus discret après le repos. Remplacé par Kezman (87e). Averti (89e).

Giuly: 4
Aligné dans un rôle de milieu gauche où il n’a pas ses repères, il a été assez discret. Quelques bonnes combinaisons avec Armand dans le couloir gauche. Moins saignant que face à Toulouse.

Jallet: 4
Aligné milieu droit, il a connu des difficultés face à Ben Arfa. A délivré plusieurs bons centres (37e). Moins précis sur les phases arrêtées. A fini arrière droit. Averti (17e).

Hoarau: 4
Il a débuté par deux mauvaises passes pour Giuly. Plus inspiré ensuite mais n’a pas su concrétiser les occasions qu’il a eu. Remplacé par Maurice (84e).

Erding: 4
Il s’est battu mais a manqué de réalisme dans ces derniers gestes. Il est moins tranchant et précis ces derniers temps. Brouillon.


L'Equipe
Citation
Edel: 3
Ce n'est pas la première fois qu'il rate un match. responsable de la défaite de son équipe contre Monaco, il était ailleurs hier. Ses appuis incertains en lui ont pas permis d'être décisif sur le but de Ben Arfa. Egalement lent sur la tête de Heinze, repoussé par le poteau, il commît une faute de main à la 55ème, détruisant les derniers espoirs parisiens.

Céara: 4
Il a eu un moment d'absence à la 15ème, oubliant que Ben Arfa possédait un pied droit.

Camara: 4
Trop loin de Cheyrou (15e) et de Niang (71e), décisifs sur les premiers et derniers buts de l'OM, il a perdu les duels qu'il fallait gagner.

Traoré: 4
Ses grandes jambes lui furent utiles pour rattraper quelques coups, mais elles lui jouèrent aussi des tours devant les rapides attaquants de l'OM.

Armand: 4
De retour après trois matchs sur le banc, il s'est d'abord appliqué à prendre le dessus sur Valbuena. Mais sa responsabilité est engagée sur le troisième but.

Jallet: 4
Un mal fou à entrer dans la partie. Juste avant la pause, il se libéra. le deuxième but lui coupa les jambes.

Makélélé: 5
Hargneux et combatif, son influence déclina en deuxième période.

Clément: 5
Une entrée tonitruante avec cette frappe dangereuse (2e). Son pressing agressif gêna l'OM mais il ne tint pas la cadence.

Giuly: 6
Les grands matchs, il aime ça.Hier, il a été le meilleur parisien. Placé dans le couloir gauche, il a réussi beaucoup de choses. Mais seul, c'est dur.

Erding: 3
Dans tous les bons coups... Mais au final, il ne marqua pas, multipliant les mauvais choix dans le dernier geste.

Hoarau: 3
De la tête, il fut précis. Ce qui fut loin d'être le cas avec son pied droit.
11G
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Insultes entre Sammy Traoré et un supporter au Camp des loges

La matinée a été plutôt calme au Camp des loges ce matin même si Sammy Traoré a été pris à partie par un supporter.
Ce matin au Camp des loges, pas de grosse tension après la gifle reçue par Paris contre Marseille (0-3) mais les noms d’oiseaux ont fusé entre Sammy Traoré et un supporter du PSG venu assister à l’entraînement. Lors de l’entraînement, un fan s’en est pris à Traoré. Le joueur a répondu et la personne a tenté de passer par-dessus les barrières qui encadrent les spectateurs. Elle a immédiatement été conduite vers la sortie par des agents de sécurité où elle a attendu, en vain, des excuses de Traoré.
Ludovic Giuly et Jérémy Clément ont discuté plusieurs minutes avec un groupe d’une dizaine de supporters. Ceux-ci reprochaient aux joueurs la qualité de leur prestation face à Marseille. Ludovic Giuly a répond que le cours du jeu avait été contre le PSG avec un premier but encaissé alors que Paris dominait. Les supporters les ont exhortés à ce que le contenu soit au rendez-vous samedi contre Lens.


RMC
Kiolm
Citation
Communiqué de presse

PSG-OM | 01/03/10 | 17:39


Le PSG tient à préciser qu’il condamne fermement les affrontements qui se sont déroulés dimanche soir avant et après la rencontre face à l'OM et principalement l’agression dont a été victime un de ses supporters lors de ces incidents.
Le club suit l’évolution de son état de santé heure par heure et tient à témoigner son soutien à sa famille.


Le club a par ailleurs toute confiance en la justice pour que le ou les coupables de ces affrontements et de cette agression soient déférés devant un tribunal.

Le Président du PSG a d'ores et déjà pris rendez-vous avec le préfet de police de Paris mercredi. Il sera question des suites à donner afin que les dispositions les plus fermes soient mises en œuvre pour assurer la sécurité des supporters qui veulent se rendre au stade sans rencontrer la violence organisée par les fauteurs de trouble.

La direction du club


PSG.FR
11G
Citation
Le PSG à Chicago ?

Le PSG aime voyager pendant la trêve estivale. Déjà engagés dans l'Emirates Cup disputée à Londres au mois d'août, les hommes d'Antoine Kombouaré pourraient participer à un tournoi à Chicago juste après la fin de la saison de Ligue 1, soit entre le 17 et le 23 mai. Le coach parisien souhaiterait travailler encore une semaine avec son groupe avant de les laisser partir en vacances.


Figaro
Dante
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Paris se meurt...
lun 01 mars 18:26


Salut jeunes gens.

J'ai terminé ce Clasico hier soir avec un goût bizarre et une infinie tristesse et aujourd'hui encore cette saveur teintée d'amertume a du mal à disparaître. Probablement mon vieux coeur de supporter parisien qui remonte à la surface. Car je vois ce club qui m'a fait rêver par le passé en train de mourir à petit feu et je ne suis pas certain que tout le monde s'en aperçoive. Vous me direz que le PSG n'a aucun risque d'être relégué en fin de saison, ce qui est une évidence avec 13 points d'avance sur le premier relégable.

Mais l'essentiel est ailleurs. Depuis l'arrivée de Colony Capital à la tête du club, je trouve que le phénomène de décrépitude qui frappe le club s'accélère. Il faut se souvenir que l'an dernier, Paris recevait l'OM avec la première place en ligne de mire. Pour finalement terminer hors des places européennes et achever une nouvelle saison ratée. Comme d'hab'. Au fil des années, le doute et la culture de la lose se sont instillés insidieusement, sans faire de bruit, dans toutes les composantes du club.

Aujourd'hui, quel joueur un tant soit peu ambitieux aurait envie de signer à Paris ? Si c'était à refaire, est-ce qu'un mec comme Erding - qui déclarait il y a un an que Paris était LE club qui le faisait rêver - déciderait encore de rejoindre la capitale ? Pas certain du tout. L'impression sportive, on la connaît. Ca fait des années que le PSG inspire les moqueries et les quolibets. Chez les "suiveurs" du foot, mais aussi au sein du grand public. Pour résumer : Paris = défaite. Et ridicule si possible.

Combien de fois Kombouaré a-t-il déclaré cette saison que son équipe avait bien joué, qu'elle méritait mieux que son classement etc. ? A un moment donné, quand on "joue bien" et qu'on ne gagne pas, c'est qu'il y a quand même un problème. Et pas besoin d'être grand clerc pour s'apercevoir que cette équipe, saison après saison, souffre toujours des mêmes maux : absence de gniac, peu ou pas de solidarité, aucune cohésion, mental déficient. Les anciens semblent fatigués d'être là et les nouveaux ploient sous la charge et la pression inhérente à ce club pas tout à fait comme les autres.

Scènes de guérilla urbaine

Sans rentrer dans le détail des performances individuelles, force est de constater qu'aucun joueur de semble capable d'exploiter pleinement son potentiel, a fortiori les arrivants. Un Jallet frais et plutôt brillant en début de saison est rentré dans le rang depuis, Erding fait de bonnes choses mais a tout raté hier soir contre l'OM, Coupet avait fait du bien en début en saison mais n'est plus là... Quant aux jeunes du club, c'est un véritable leurre. Non seulement les mecs n'ont pour la plupart pas le niveau, mais en plus ils se croient déjà arrivés alors qu'ils n'ont même pas encore commencé.

Financièrement, ce n'est pas fameux non plus puisqu'on parle d'un déficit assez conséquent. Et puis, que les choses soient claires : Colony n'investit pas et n'investira pas pour développer le club. La politique de ce fonds de pension américain est assez nébuleuse mais ce qui est sûr c'est que les ambitions immobilières initiales n'aboutiront à rien et que le Paris-Saint-Germain est aujourd'hui plus un fardeau qu'un investissement.

Quant à l'image véhiculée, elle est tout bonnement catastrophique. Quand j'ai découvert les images des affrontements avant le match en plein CFC, j'étais littéralement atterré. De véritables scènes de guérilla urbaine devant ce que j'ai cru reconnaître comme étant l'entrée de la tribune Auteuil, entre supporters du même club. Mais où on va, là ? Est-ce que les mecs se rendent compte du message et de l'image qu'ils renvoient d'eux-mêmes en perpétrant ce genre de choses ? Vous me direz qu'ils n'en ont sûrement rien à battre et vous n'aurez pas tort.

Paillettes et champagne...

Mais pour l'amoureux lambda du PSG, le type abonné depuis plusieurs années qui vient au stade avec son écharpe et la casquette du club, les répercussions sont désastreuses. A sa place, j'aurais simplement honte et je serais dégoûté que des baltringues pareilles, que ces hordes de nazillons en goguette se croient tout permis et imposent leur dictature de la connerie en salissant quasi-impunément l'image de mon club.

Avant, Paris était un club un peu "paillettes et champagne". Ca pouvait agacer, mais ça avait le mérite d'être agréable à l'oeil et ça a permis de voir évoluer quelques "artistes" : Susic dans années 80, Raï et Ginola pendant les 90's, ou encore Ronaldinho plus récemment. Sessegnon aurait dû être le successeur naturel de ceux-là. On voit ce que ça donne. Ce qui est sûr, c'est que Paris ne peut pas se contenter de ne fonctionner qu'avec des Clément, des Ceara et des Jallet. Ca ne peut pas marcher.

Je vous parle parfois de l'exemple nantais. J'entendais dire partout que les Canaris ne pouvaient pas descendre. Mais vous n'y pensez pas ma bonne dame ! On parle de la Maison Jaune, là ! Suaudeau, Denoueix, la grande tradition du jeu à la nantaise... Tout ça, quoi. Même pas un an plus tard, la "Maison Jaune" est à quelques points du National. C'est pour ça qu'à mon modeste niveau, je pousse ce cri d'alarme pour que le foot de haut niveau ne disparaisse pas à Paris. Car j'ai la nette impression que cette descente aux Enfers se fait dans l'indifférence générale, y compris celle de la Ville de Paris qui ne fait rien pour endiguer ce triste état de fait...

Pierre Menes.
Kiolm
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Foot - L1 - PSG

Rama Yade recevra les dirigeants

La secrétaire d'Etat aux Sports, Rama Yade, a annoncé lundi qu'elle recevrait les dirigeants du Paris-SG, à la suite des affrontements qui ont éclaté entre supporters du club de la capitale, dimanche en marge du match PSG-OM comptant pour la 26e journée de L1 (0-3). «Je recevrai dans les prochains jours les dirigeants du PSG. J'attends des mesures concrètes», a indiqué Mme Yade dans un communiqué, tout en promettant que «ces comportements sauvages ne resteraient pas impunis».

«Les violences qui se sont déchaînées entre groupes de supporters du Paris Saint-Germain à l'occasion du match contre l'Olympique de Marseille dimanche soir sont inacceptables, comme sont intolérables ces attaques délibérées contre les forces de l'ordre», a estimé la secrétaire d'Etat, pour qui «ces agissements violents déshonorent le football et nuisent gravement au PSG». «La répétition sinistre de ces scènes de guérillas urbaines doit être stoppée net, avant que la violence et la bêtise ne conduisent à de nouveaux événements tragiques», a-t-elle encore jugé. (avec AFP)


lequipe.fr
aleksandre08
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Luyindula opéré ?

Blessé au genou droit et forfait dimanche contre l'OM (0-3), Peguy Luyindula pourrait subir ce mardi une arthroscopie. L'attaquant parisien, qui traîne cette blessure depuis le 32e de finale de Coupe de France contre Aubervilliers le 10 janvier dernier (5-0), pourrait être indisponible pendant un mois.


L'equipe.fr
Hari
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Mais quand la chute du PSG s’arrêtera-t-elle?

Le PSG a encore aggravé son cas, dimanche, avec de nouvelles violences entre ses supporteurs et la plus lourde défaite de son histoire face à Marseille au Parc des Princes.

C’est l’histoire d’un club qui fête ses 40 ans et qui, après la crise de la trentaine, ne voit pas vraiment comment il évitera celle de la quarantaine. C’est l’histoire d’un club qui se ridiculise sportivement depuis plusieurs saisons et dont on parle aussi trop souvent dans la rubrique des faits divers. C’est l’histoire du PSG depuis au moins dix ans et qui a subi dimanche soir la pire humiliation de sa courte vie lors d’un clasico (défaite 3-0), ces PSG - OM qui sentent le soufre et la douleur.
Douleur sportive, avec aucune victoire au Parc des Princes contre Marseille depuis plus de cinq ans, humaine toujours, avec un homme dont les jours sont en danger, après un règlement de comptes entre supporteurs du même club.
Une question violente, dérangeante, inquiétante se pose désormais : le PSG est-il toujours un club, au sens anglo-saxon du terme ? En Angleterre, des multinationales comme Manchester United ou Liverpool font encore rêver parce que le football transcende l’argent. Un club se construit sur des fondations des moyens économiques et financiers et autour d’un esprit. Au PSG, mis à part le magique Parc des Princes et le nouveau camp des Loges, bâti par Colony Capital, les fondations sont invisibles.
Les moyens économiques et financiers ? L’événement est passé inaperçu mais le PSG a perdu, cet été, son rang de 3 e budget de France, dépassé sans bruit par Bordeaux et ses résultats fantastiques depuis quatre saisons. En n’accrochant jamais le wagon de la Ligue des champions, Paris est menacé de rétrograder encore, victime de la régularité économique et sportive de Lyon, Bordeaux, Marseille ou Lille. En attendant, peut-être, d’autres clubs demain.
Un esprit ? Humainement, le PSG ne dégage aucune sympathie. Sa cote d’amour vire même au dégoût total après le franchissement d’un cap dans la violence entre ses supporteurs. Une haine dont l’issue fait craindre le pire, demain ou après-demain. A tous les points de vue, le PSG sombre et ce n’est peut-être que le début de la fin.

DOMINIQUE SÉVÉRAC


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Yann L., 38 ans, victime d’un lynchage

Au lendemain de l’agression, d’une rare violence, commise sur un supporteur du PSG, les enquêteurs du 1 e r district de police judiciaire (DPJ) de Paris poursuivaient, hier, leurs investigations. Quelques minutes après les faits, un homme suspecté d’avoir participé à des violences près du Parc des Princes a été placé en garde à vue.
Hier soir, son audition se poursuivait. « Cet homme a été interpellé alors qu’il se vantait d’avoir pris part à des bagarres opposant des supporteurs des tribunes Auteuil et Boulogne, relate une source proche de l’affaire. Son implication dans l’agression de la victime reste à déterminer. »
Très grièvement blessé, à la tête et au visage, Yann L., 38 ans, a été évacué dimanche soir dans un état critique, vers l’hôpital Beaujon à Clichy (Hauts-de-Seine). Hier, les médecins n’étaient pas en mesure de se prononcer sur ses chances de survie. « Il souffre notamment d’un oedème cérébral qui ne peut être opéré pour le moment, indique un proche de l’affaire. Il a fait plusieurs arrêts respiratoires alors qu’il était secouru sur les lieux des faits. Il a été surpris par une trentaine d’individus qui se sont acharnés sur lui. Ils l’ont frappé à coups de pied et de poing et ont continué alors qu’il était inconscient sur la chaussée. Cet homme a été victime d’un lynchage. » Selon les premiers éléments de l’enquête, Yann L. aurait été agressé en raison de son appartenance au kop de Boulogne. « Il a été identifié comme appartenant à ce groupe de supporteurs par ses agresseurs, qui, eux, appartiendraient à la tribune d’Auteuil, poursuit la même source. Il s’est retrouvé isolé, rue de l’Arioste, à deux pas du Parc des Princes, avant d’être encerclé puis roué de coups. Des enregistrements de vidéosurveillance sont en cours d’exploitation pour tenter d’identifier ses agresseurs. » La DPJ a reçu le renfort de policiers de la direction du renseignement de la préfecture de police, chargés de suivre les groupes d’Ultras parisiens afin de remonter la piste des agresseurs. Domicilié dans le XIV e , Yann L. fréquentait depuis plusieurs années le kop de Boulogne. Selon nos informations, il n’appartenait plus à aucun groupe officiel de supporteurs. « C’était ce qu’on appelle un indépendant, confie un membre du kop. Yann est considéré comme un ancien de la tribune. Son agression ne restera pas impunie. » Dans le conflit qui oppose Auteuil à Boulogne, il était réputé pour jouer l’apaisement.

STÉPHANE SELLAMI (AVEC ANNE-CÉCILE JUILLET)

Rama Yade a dénoncé, hier soir, les violences entre supporteurs, évoquant des « comportements sauvages qui ne resteront pas impunis ». La secrétaire d’Etat aux Sports recevra « ces prochains jours » les dirigeants du PSG, dont elle attend des « mesures concrètes ». Elle a aussi condamné les attaques contre les forces de l’ordre.


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Paris malade de ses supporteurs

Si les tensions ont toujours été vives entre le kop de Boulogne et celui d’Auteuil, elles n’ont jamais atteint un tel paroxysme. Désormais, on parle de haine pour qualifier leurs relations.

La genèse d’un conflit

Ces dernières années, la tension avait pourtant baissé d’un cran.
Mais plusieurs incidents cette saison ont rompu cette trêve tacite. Dès novembre, des membres de deux kops se sont affrontés en marge d’une manifestation à Paris. Ces mêmes individus se sont retrouvés nez à nez au stade Chaban-Delmas à Bordeaux début décembre. Un historique de Boulogne a alors été pris à partie par des jeunes d’Auteuil. A Lille, le 16 janvier, des supporteurs des deux camps s’affrontent violemment au Stadium Nord. Depuis cette date, à chaque déplacement, le PSG est contraint de séparer ces deux groupes pour éviter tout incident.

Pourquoi tant de haine ?


Certains évoquent une radicalisation politique des deux kops, notamment des jeunes générations. D’autres parlent d’une volonté de certains membres d’Auteuil d’affirmer leur pouvoir face à Boulogne, considéré historiquement comme la tribune la plus puissante au Parc. Enfin, beaucoup font état d’un changement sociologique au sein de la tribune Auteuil. « A Boulogne, ce ne sont pas des saints mais ils ont des règles, des codes, explique un expert de la violence dans les stades. En revanche, ces dernières années, on a vu apparaître à Auteuil de plus en plus de jeunes issus des cités dont le seul objectif est de se battre sous n’importe quel prétexte et sans respecter les codes en vigueur dans l’univers des supporteurs. Lyncher un mec à vingt, les membres de Boulogne n’auraient jamais fait cela ! Ils sont terriblement choqués, les représailles peuvent être terribles. » Avec une partie de ses supporteurs, le PSG est donc confronté aujourd’hui à un problème de violence urbaine.

Une fin de saison sous haute tension


Les autorités craignent que des membres de Boulogne se servent du déplacement à Lens, samedi, pour se venger. Hier soir, ces derniers, davantage préoccupés par l’état de santé de leur ami, n’avaient encore rien décidé. Par précaution, le PSG a décidé de suspendre la vente de billets pour ce match. Jusqu’à nouvel ordre. Une réunion entre le club et le préfet de police se tiendra demain pour décider des mesures à adopter. Car, plus que jamais, tous les déplacements proches de Paris, notamment les deux à Auxerre le 23 mars (en Coupe de France) et le 3 avril (en championnat), sont potentiellement dangereux.

SYLVIE DE MACEDO



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De lourdes conséquences pour le club

Dès jeudi, la commission de discipline de la Ligue va se pencher sur ce mouvementé PSG - OM et sur les incidents qui ont eu lieu dimanche à l’intérieur du Parc des Princes, avec des arrestations côté Boulogne après que deux de ses membres ont voulu envahir le terrain. Près de 150 personnes ont été interpellées à l’issue du clasico.
Certaines seront interdites de stade, ce qui va porter leur nombre à plus de 500 en France, que ces interdictions soient administratives ou judiciaires.
Hier, par un communiqué via son site Internet, le PSG a condamné « fermement les affrontements qui se sont déroulés dimanche soir avant et après la rencontre face à l’OM et principalement l’agression dont a été victime un de ses supporteurs lors de ces incidents. Le club suit l’évolution de son état de santé heure par heure et tient à témoigner son soutien à sa famille ». Dans les couloirs du Parc des Princes dimanche, personne ne cachait son exaspération face à cette ambiance infernale qui règne désormais chez les supporteurs parisiens. La LFP réfléchit ainsi avec le club et les pouvoirs publics à la suite à donner cette saison à leurs déplacements, et notamment celui qui se profile samedi à Lens. Tout est envisagé, même leur interdiction jusqu’à la fin de la saison. D’autres sanctions ne sont pas à exclure. Car, pour les autorités au sens large, le PSG est un club récidiviste.
Paris est déjà sous le coup d’un huis clos partiel (fermeture des tribunes Boulogne et Auteuil) pour des incidents qui se sont déroulés lors du précédent PSG - OM (1-3) en mars dernier. L’affaire est toujours devant le Conseil d’Etat. Mais ce recours n’étant pas suspensif, la Ligue peut décider à tout moment d’appliquer la sanction.
Le club a également écopé d’un huis clos avec sursis pour l’utilisation répétée de fumigènes la saison dernière. Et ce n’est pas fini ! La commission de discipline n’a pas encore statué sur les incidents entre des membres du kop de Boulogne et celui d’Auteuil qui se sont déroulés à Lille le 16 janvier. Le dossier est toujours en instruction…

SYLVIE DE MACEDO (AVEC D.S.)



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Les raisons d’un fiasco sportif

Onze défaites, deux clasicos perdus (1-0 et 3-0), une place de 19 e en ne comptant que les matchs retour : état des lieux d’un PSG en plein chaos sportif.

1 Des joueurs pas au niveau Au PSG ces dernières années, on a rarement vu une défense pareille, notamment cet axe central catastrophique. Zoumana Camara traverse sans doute sa pire saison, largement battu dans les duels à presque tous les matchs.
Depuis sa phlébite, il n’a jamais retrouvé son réel potentiel. Mamadou Sakho se rêvait en nouveau Lilian Thuram. Pour l’instant, il est juste Mamadou Sakho. Après une bonne première saison comme titulaire, le capitaine des Espoirs ne confirme pas les rêves placés en lui, alors qu’il y a un an on l’aurait bien vu chiper une place dans les 23 de la Coupe du monde. Mais il a encore le temps. Sammy Traoré, qui ne méritait pas de sortir contre Marseille, suscite toujours autant d’interrogations même s’il n’est jamais indigne. Ceará, souvent, et Armand, très souvent, ne sont pas cette saison de bons latéraux. S’il n’y avait que la défense, tout irait bien. Mais que dire de l’irrégularité de Sessegnon, de l’absence de complémentarité entre Erding et Hoarau et des remplaçants qui ne remplacent rien ? A part Jallet, Giuly, Luyindula et Makelele, parfois mais pas toujours, personne n’existe dans une équipe dont la marque de fabrique semble l’erreur individuelle qui coûte cher.

2 Un entraîneur qui tâtonne Si le PSG était 3 e aujourd’hui, on n’arrêterait pas d’en faire des tonnes sur les bienfaits de la méthode Kombouaré. Comme ce n’est pas vraiment le cas, le constat s’impose : les premiers mois de l’entraîneur sont un échec. Lui-même l’a admis lors de sa fameuse sortie sur les « tire-au-flanc » : « Je m’inclus dans la critique et je suis aussi responsable que les autres. Je ne suis pas satisfait de mon travail. » Pas toujours aidé par une communication mal maîtrisée, le technicien n’a pas trouvé la bonne formule. Il n’a pas dégagé d’équipe type, n’a jamais su trouver l’équilibre tactique entre bien défendre et trop attaquer et s’illustre dans des coachings de matchs vains et insondables. Il n’avait sans doute pas non plus bien jaugé son effectif de départ. A sa décharge, il a dû faire face à une épidémie de blessures graves (Coupet, Camara, Hoarau, Erding) et son équipe joue réellement l’offensive, maigre pis-aller d’une saison apocalyptique.

3 Un recrutement sans envergure C’est le nerf de la guerre. Tout en découle. Sans moyens l’incroyable réalité du 4 e budget de France , le PSG ne recrute que des seconds couteaux et ne dispose pas de profondeur de banc. Résultat : les fondements d’une équipe sont bafoués avec des joueurs qui ne sont pas mis en concurrence et un entraîneur qui est limité dans ses choix. L’étau se resserre autour d’Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement. Mais c’est le serpent qui se mord la queue : sans argent, l’ex-défenseur peut difficilement attirer les pointures. Reste que l’on se demande pourquoi les bonnes idées des autres clubs ne sont pas celles du PSG : Ciani, Heinze, Koscielny, Mavuba, Spahic, Abriel, Nenê sont autant de joueurs qui n’ont pas récemment signé au PSG.

4 Des dirigeants sans ambition Il y a Robin Leproux, le président depuis septembre, qui fait ce qu’il peut et qui commence à s’interroger dans les couloirs du Parc sur l’investissement de son propriétaire. Colony Capital fait ainsi désormais l’unanimité contre lui, en particulier chez les supporteurs. On ne peut pas leur donner tort. L’actionnaire majoritaire n’insuffle aucune ligne de conduite claire au PSG. Plombé par des mauvais comptes, une rengaine à Paris, il ne sait où aller et avec qui. Trois entraîneurs (Lacombe, Le Guen, Kombouaré), six dirigeants (Cayzac, Moulin, Tahar, Villeneuve, Bazin, Leproux) et une multitude de joueurs après son arrivée (Armand est le seul joueur encore présent depuis la prise du club en avril 2006), Colony Capital est en passe de détruire le club. Un comble pour un fonds d’investissement spécialisé dans l’immobilier.

DOMINIQUE SÉVERAC


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