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sylvain
Le Parisien.fr


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Edel, Armand, Giuly, Chantôme : les quatre qui ont changé le PSG


A Paris, la hiérarchie du mois de septembre n'est plus celle du début de saison. Quatre hommes (Armand, Edel, Giuly et Chantôme) ont changé la donne. Pour quelques temps ou pour toujours ?


En août, ils faisaient grise mine. Sylvain Armand, Apoula Edel, Ludovic Giuly et Clément Chantôme savaient qu'ils n'entraient pas dans le onze type de leur entraîneur, Antoine Kombouaré. Mais en septembre, en raison des blessures de certains des titulaires (Bodmer et Sessegnon) ou de la méforme d'autres (Coupet et Camara), ces « coiffeurs » ont eu leur chance contre Arles-Avignon (4-0), Rennes (0-0) ou lors de la belle victoire à Séville (1-0) en Ligue Europa en milieu de semaine dernière.

Ces quatre joueurs qui ont bousculé la hiérarchie théorique de début de saison ont-ils définitivement convaincu Kombouaré ? Que peuvent-ils espérer pour la suite ? Voici nos réponses.

1 Armand est une vraie alternative au centre
L'arrivée de Tiéné et les trois titularisations à gauche de Ceara avaient obscurci l'horizon du plus ancien des Parisiens (au club depuis 2004). Mais Antoine Kombouaré a eu la bonne idée de le relancer en tant que défenseur central, poste auquel il a été formé. A Séville, il a ainsi évolué avec Camara, contre Arles-Avignon et Rennes, avec Sakho. Et cette reconversion est plus que réussie. Bien sûr, il manque encore d'automatisme mais son expérience et sa qualité de placement font de lui la meilleure alternative à Zoumana Camara.

2 Edel est maître de son destin
Il a hérité du statut de titulaire après le match désastreux de Coupet à Sochaux (1-3). Au chômage technique face à Arles-Avignon samedi, il a réalisé une prestation impeccable à Séville et face à Rennes. Kombouaré va lui maintenir sa confiance mais la pression est réelle. Coupet n'est pas du genre à baisser les bras et tentera de reprendre sa place à la moindre occasion.

3 Giuly a une carte à jouer
Antoine Kombouaré ne comptait plus sur lui en tant que titulaire. Il le lui a même dit clairement en fin de saison dernière. L'ancien joueur de Barcelone a refusé de capituler. Sans surprise, Sessegnon occupe le poste du milieu droit début août. Mais à l'inconstance du Béninois, Giuly oppose des entrées en jeu et un état d'esprit remarquables. Auteur d'un bon match contre Arles-Avignon (passeur décisif), il a toutefois souffert physiquement dimanche contre Rennes. Sessegnon étant toujours en phase de reprise après sa blessure à la cheville, Giuly pourrait encore être titularisé dimanche à Lens où il lui faudra être encore bon pour espèrer conserver cette place.

4 Chantôme n'est pas encore incontournable
En raison de la blessure de Mathieu Bodmer et de la suspension pour deux matchs de Jérémy Clément, Antoine Kombouaré a titularisé Clément Chantôme contre Arles-Avignon et Rennes. Il a également débuté la rencontre à Séville, où il a d’ailleurs été excellent. Bien qu'il ait été assez moyen face aux Bretons le dimanche suivant, son bilan reste globalement positif. Malgré tout, la position de Chantôme reste fragile. En effet, à son poste, la concurrence est particulièrement forte. Une fois qu'il sera rétabli, Bodmer devrait retrouver sa place en milieu de terrain.


Citation
Express
A la fin de la séance d'hier, Edel et Erding ont eu un échange verbal assez tendu suite au petit match.
romano
Citation
Armand, la recrue de l'été ?

Le PSG qui n'encaisse plus de buts depuis trois matches se déplace à Lens dimanche. Avec un Sylvain Armand qui revient au premier plan. Pour longtemps ?
Sylvain Armand convainc en défense centrale depuis quatre matches.

C'est comme un bain de jouvence pour Sylvain Armand même s'il s'en défend. Après son replacement en défense centrale depuis quatre matches par Antoine Kombouaré, le Parisien apporte clairement une alternative à ce poste. Mais «l'ancien» ne veut pas s'emballer. « Je savais que ce serait une saison plus difficile pour moi, a-t-il dit vendredi face à la presse. Mais j'ai la chance d'évoluer dans un contexte différent, à un poste différent et ça fonctionne bien. Maintenant, ça ne fait pas dix saisons que j'évolue là et il faut confirmer Je sais que j'aurai du monde sur moi à la première erreur ».

Avant le début de saison, le technicien calédonien avait pourtant été clair avec Armand. Le plus ancien joueur de l'équipe (2004) jouerait moins. Mais les deux hommes se sont parlés et la concurrence a fait le reste. «La concurrence est bien là, à droite à gauche et c'est ce qui permet de tenir le groupe, estime Armand. Le coach savait que j'affectionnais ce poste, on en a parlé. J'avais un peu d'appréhension au début mais ça va mieux et je me sens bien ! ».

«Cette année, il y a des places à gagner contrairement à l'année dernière où le groupe était moins étoffé ».

Le défenseur de la capitale estime qu'il lui manque encore de «l'anticipation» ainsi qu'une bonne «lecture du jeu». Il a aussi clairement évoqué cette concurrence qui joue à fond pour l'heure et qui fait grincer les dents. «La concurrence est partout, a-t-il expliqué. C'est bouché de partout cette année ! Ça devient plus difficile pour tout le monde. Cette année, il y a des places à gagner contrairement à l'année dernière où le groupe était moins étoffé ».

«L'année dernière, j'ai fait une saison beaucoup moins régulière, je me suis assis sur mes lauriers, j'avais moins envie de faire des efforts, j'aurais dû réagir, a-t-il retenu. Cette année, il faut se battre. Tout le monde a envie de gagner sa place. J'ai travaillé dur pour convaincre après, c'est le coach qui fait son choix ». Armand est toujours vivant. - Christophe MICHEL, au camp des Loges


CL
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De l'électricité dans l'air

A l'approche du match contre le RC Lens dimanche (21h00) et des autres échéances à venir, Antoine Kombouaré doit gérer une certaine tension dans le groupe. L'entraîneur de la capitale joue parfois au pompier de service. En effet, l'échange verbal devant tout le groupe entre Mevlut Erding et Apoula Edel à l'issue d'une séance cette semaine révèle une certaine nervosité.

Lors d'une opposition plutôt virile, le portier a reproché au Turc de ne pas être plus incisif, ce qui a fortement agacé l'attaquant parisien. L'intervention de Traoré intimant aux joueurs de «parler» de cela dans le vestiaire n'a rien changé. C'est Kombouaré qui a été obligé de siffler la fin de la récréation. Anecdotique ou pas, la donne a changé au PSG comme l'indiquait Sylvain Armand vendredi. «Tout le monde a envie de gagner sa place, ça devient plus difficile pour tout le monde». On veut bien le croire.

lequipe.Fr
Baghib!
Merci de poster les articles qui ne concernent que les tribunes dans ce topic. wink.gif
Adr!ano
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Kombouaré : «Ne pas se la raconter»

Antoine Kombouaré, il y a les circonstances du match, avec un but contre son camp qui déclenche tout mais Paris a fait un match dans l'ensemble solide...
Bien sûr que je suis avant tout énormément satisfait car nous attendions depuis longtemps une victoire à l'extérieur. Mais je suis déçu par la première période, au cours de laquelle nous avons été timorés, timides. Peut-être que Lens aurait mérité d'ouvrir le score. On a eu une occasion avec un décalage du Ludovic Giuly pour Siaka Tiéné et cette parade de Vedran Runje. On a rectifié le tir en faisant une très bonne deuxième période en étant mieux sur le plan offensif. Nous avons surtout été beaucoup plus présents dans le jeu en nous créant beaucoup d'occasions. On a provoqué la réussite avec ce but contre son camp de Lens.

C'est une belle satisfaction de gagner enfin à l'extérieur, tout de même.

Oui. C'est une énorme satisfaction. Je crois que certains avaient signalé qu'il y avait huit matches à l'extérieur avec une équipe du PSG revenant bredouille. (sic) C'est bien, enfin. On a cassé cette spirale négative sur les rencontres à l'extérieur et nous engrangeons des points. Les deux points perdus à domicile, dimanche dernier, face à Rennes (0-0), nous les récupérons là. Maintenant, il ne faut pas se la raconter mais continuer de bosser et valider nos performances par des points. Ce sont les points qui permettent un meilleur, classement, qui amène la confiance.

Est-ce que le Paris Saint-Germain redevient ambitieux ?

Je suis attentif à ce qui se passe. Bien sûr que je suis très heureux. Nous gagnons enfin, nous avons mis la manière en deuxième période. Mais je ne m'enflamme pas. On a trop connu des déboires et on va surtout continuer de rester rigoureux, disciplinés et prendre les matches comme ils viennent. Une autre compétition se profile avec l'Europa Ligue. Il faut confirmer ce que l'on fait à l'extérieur avec un bon résultat face à Karpaty Lviv puis la réception de Nice au Parc des Princes.

Il faut donc attendre deux ou trois rencontres pour faire un bilan du début de saison du PSG ?
Non. Ce n'est pas deux ou trois matches. Il va falloir se remettre en question toute la saison, ne pas croire que c'est arrivé. Surtout pas ! Si on fait deux ou trois bons matches et qu'on lâche derrière, ça va être compliqué. Après une victoire, il faut savourer et se dire qu'il y a eu des soucis. Il y a beaucoup de boulot et des corrections à faire. Le haut niveau, c'est l'efficacité.


Equipe.fr
HHA
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Paris les remercie

Cela faisait près de dix mois que le PSG n'avait plus goûté à une victoire loin de ses bases en Championnat. C'était le 2 décembre 2009, à Boulogne-sur-Mer (5-2). L'odeur du Nord réussit semble-t-il aux Parisiens, puisque cette fois, c'est à Lens que le club de la capitale a remporté trois précieux points (2-0). C'est quasiment le seul enseignement à tirer d'une rencontre peu entraînante, et marquée par un festival de mauvais choix offensifs de part et d'autre. Et que dire du premier but, plutôt bien construit par Paris mais surtout incroyablement conclu par le duo Yahia-Démont contre son camp (49e). Il a ensuite fallu attendre les dernières secondes des arrêts de jeu pour voir Nenê assurer le résultat (90e + 3).

Sans un grand Edel en première mi-temps, le PSG, qui avait «oublié de jouer» selon son entraîneur Antoine Kombouaré, aurait certainement connu une soirée moins rose. Bien menés par un Sébastien Roudet de gala, les Sang et Or se sont montrés plus entreprenants, et ont posé le pied sur le ballon. Mais ils ont donc buté sur un gardien arméno-camerounais qui s'impose de plus en plus comme un titulaire indiscutable. Le repos a ensuite été fatal aux Lensois qui, dès la reprise, se sont eux-mêmes mis la tête sous l'eau. Sur une action joliment construite, le centre de Jallet a trouvé le bout du crâne de Makelele, puis un tacle désespéré de Nenê. Sur sa ligne, Alaeddine Yahia a ensuite dégagé directement sur Yohan Démont, avant de tenter, en vain, d'éviter le but gag de la saison. La suite a pourtant été compliquée pour les Parisiens, incapables de transformer leurs nombreuses occasions de tuer le match.

Hoarau a tout raté, Erding n'a rien tenté

En premier lieu, Guillaume Hoarau a, malgré ses sept tirs au but, manqué cruellement d'efficacité. Sur plusieurs centres, ses coups de tête ont été soit mal appuyés, soit mal cadrés. Un match à oublier donc, pour lui comme pour son compère Mevlut Erding, invisible à Bollaert. L'attaquant turc va devoir retrouver la confiance pour redevenir le joueur capable de sortir le PSG de beaucoup de mauvais pas la saison passée. Au final, en contre, Nenê a conclu la rencontre par un deuxième but attendu, car il permet au PSG de s'installer en cinquième position, grâce à une meilleure différence de buts que l'OM, Lille, Brest et Montpellier. Pour le RC Lens, la situation est inverse. Combatifs, les hommes de Jean-Guy Wallemme méritaient mieux. Mais il sont désormais dix-neuvièmes de L1. Incontestablement, c'est une défaite qui laissera des traces.


Lequipe.fr
HHA
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Paris retrouve le goût du voyage

Ce matin, le PSG est 5e de la Ligue 1 et sait qu’il peut désormais compter sur une nouvelle alliée : la chance. Ce n’est pas faire offense aux Parisiens que d’affirmer que leur victoire à Bollaert (2-0), la première à l’extérieur depuis décembre 2009, a aussi un côté heureux. Le but de Démont contre son camp a certes été inscrit sur l’un des (rares) temps forts parisiens au retour des vestiaires et à la conclusion d’une magnifique action initiée par Makelele.
Mais il fallait se pincer en regardant le tableau d’affichage pour croire que le PSG menait au score à ce moment du match (49e). Antoine Kombouaré a préféré, lui, parler de victoire acquise « dans la difficulté ». «Notre première mi-temps a été très décevante », analyse l’entraîneur parisien, qui a su se faire entendre dans le vestiaire, reprochant à ses attaquants un certain manque d’efforts et incitant ses troupes à jouer en équipe. «Quand je ne suis pas content, les joueurs s’en rendent compte à la mi-temps. Heureusement, en seconde période, on a mieux joué et tenu le ballon. Au final, notre succès est mérité. »

La défense tient le choc

Mais une mi-temps, il est vrai un peu plus probante, ne suffit pas à faire de Parisune équipe enfin consistante. Et son étude recèle encore bien des mystères que ne lève pas ce déplacement dans le Nord. Kombouaré ne s’en cache pas. « J’espère que c’est le début d’une série. Mais chaque match est un test et on a connu tellement de mésaventures que je reste sur mes gardes », confie-t-il. On ne peut que l’approuver. Comme la saison dernière, le PSG a souffert face à un adversaire pourtant bien mal en point. Trop souvent, les Lensois se sont montrés agressifs et inspirés dans leur jeu, là où les Parisiens ont affiché des lacunes inquiétantes dans de nombreux domaines. L’équipe de Jean-Guy Wallemme aurait même mérité de mener au score, mais elle a pêché dans le dernier geste et a trouvé sur sa route un Edel impeccable — et décisif à trois reprises — qui n’en finit pas de donner raison à Kombouaré. Les espoirs nés face à Arles-Avignon (4-0), confirmés par le succès à Séville (1-0) et le nul face à Rennes (0-0), sont bien réels. Paris possède une défense capable de tenir le choc, quand bien même l’équipe développe un jeu approximatif. C’est l’autre visage beaucoup moins réjouissant de ce Paris. Hier, le PSG a souvent ressemblé à une formation coupée en deux et sans véritable schéma directeur sur le plan offensif. Les Parisiens pourront toujours se réfugier derrière leur seconde période, un peu mieux maîtrisée, et un nouveau but de Nenê au bout des arrêts de jeu. Il en faudra plus pour se nourrir de la régularité des formations qui jouent durablement le haut du tableau.

LENS – PSG 0-2 (0-0)
Spectateurs : 28 676.
Arbitre : M Coué.
Buts : Démont (c.s.c., 49e), Nenê (90e + 3).
Avertissements. PSG : Makelele (6e), Sakho (19e), Giuly (43e). Lens: Pollet (86e)
Lens : Runje - Démont (cap.), Al. Yahia, Hermach, Bedimo - Kovacevic (Akalé, 87e), Sertic - Eduardo (Jemma, 73e), Roudet, Boukari - Maoulida (Pollet, 61e). Entr.: Wallemme.
PSG : Edel - Jallet, Armand, Sakho, Tiéné - Giuly (Clément, 76e), Makelele (cap.), Chantôme, Nenê - Hoarau (Luyindula, 80e), Erding. Entr. : Kombouaré.

LES BUTS
49e : côté droit, le centre de Jallet, raté par Makelele, trouve Nenê au second poteau. La reprise du Brésilien est dégagée par Yahia sur Démont qui marque contre son camp. 0-1.
90e + 3 : après un une-deux avec Luyindula, Nenê trompe Runje d'une balle piquée et double la mise. 0-2.

LE FAIT DU MATCH
60e : sur un centre de Démont depuis le flanc droit, Boukari coupe de la tête au premier poteau. Edel est battu, mais Jallet sauve les siens sur la ligne de but, empêchant ainsi les Lensois de revenir au score.


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Nenê s'est encore montré décisif

Inexistant en première période, le PSG, dans son 4-4-2 habituel, a relevé la tête après le repos. La prestation collective laisse toutefois encore à désirer.

7 EDEL. Très sollicité en première période, il a répondu présent, notamment sur deux parades de grande classe (4e, 37e).
Encore efficace après la pause même si ses interventions n'ont pas été très académiques (60e, 74e).

3,5 JALLET. Le latéral droit a vécu une soirée catastrophique. Sûrement sa plus mauvaise première période depuis son arrivée au PSG. Promené par Boukari ou Bedimo, il a pêché aussi offensivement. A son crédit un sauvetage sur sa ligne (60e).

6 ARMAND. Aligné encore une fois en défense centrale, il a bien géré Maoulida. Appliqué dans ses interventions et ses relances.

6,5 SAKHO. Comme Armand, le jeune défenseur parisien a été vigilant et concentré. Averti (20e). Un bon match à son actif.

4,5 TIÉNÉ. Il a peiné en première période, notamment devant Eduardo. Il s'est procuré deux belles situations finalement mal négociées (28e et 53e). Meilleur après le repos et décisif sur sa ligne (74e).

4,5 GIULY. Le milieu droit a d'abord été très discret. Très peu servi, il n'a pas été trop inspiré dans ses choix. Plus percutant après le repos même si ses appels n'ont toujours pas été compris par ses partenaires. Averti (44e) et remplacé par Clément (75e).

6 MAKELELE. Le capitaine a beaucoup compensé les espaces laissés par son équipe en première mi-temps. Il a alors récupéré de nombreux ballons. Même s'il n'a pas toujours joué juste, il a au moins été combatif. Il a vécu un second acte plus tranquille et amène le but. Averti (6e).

5 CHANTÔME. L'autre milieu récupérateur a bien débuté avant de fléchir. Il a trop joué vers l'arrière et a été bousculé dans les duels. Meilleur après le repos en jouant vers l'avant.

6 NENÊ. Le meilleur Parisien de ce début de saison n'a pas franchement brillé hier soir. Peu incisif dans ses dribbles, il a souvent fait le mauvais choix dans ses passes et ses centres. Mais c'est lui qui frappe sur le premier but parisien et qui inscrit le second (90e + 3). On ne lui en demandera pas plus.

4 ERDING. Il a été bien discret mais ce n'est pas de sa faute. Trop rarement alerté, il n'a pas eu d'occasions franches. Des choix pas toujours judicieux.

4 HOARAU. Il s'est créé beaucoup d'occasions, mais il n'a pas été adroit dans le dernier geste notamment de la tête (14e, 45e + 2, 72e, 79e). Contré par Runje sur un tir au sol (73e). Suppléé par Luyindula (80e).

A LENS, ce match va générer des regrets. Les Sang et Or, auteurs d'une bonne première période, ne méritaient pas de perdre.

L'ARBITRE, M. COUÉ (5,5) a bien tenu ce match engagé. Il a dû sortir pas mal d'avertissements. Pas toujours aidé par ses assistants.


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Edel a sauvé l’affaire

Tout de rose fluo vêtu, Edel a une nouvelle fois endossé ses habits de sauveur hier soir à Bollaert. Très rapidement, les Sang et Or le testent sur une belle frappe de Sertic (4e). Un quart d’heure plus tard (19e), ce dernier retente sa chance mais le portier parisien s’interpose en deux temps. Peu avant le repos, il répond encore présent, sauvant sur sa ligne un tir de Maoulida (37e).
Ces sauvetages successifs permettent au PSG de rentrer au vestiaire sans passif. Par la suite, Edel est moins sollicité. Mais il manque d’être surpris par une tête de Boukari, Christophe Jallet parvenant à le suppléer sur la ligne (60e). Après la défaite à Sochaux (3-1), fin août, Antoine Kombouaré avait décidé de sortir Grégory Coupet et de donner sa chance à Apoula Edel. Un pari gagnant. Avant ce déplacement, il avait été titulaire contre Arles-Avignon (4-0), Rennes (0-0) et à Séville en Ligue Europa (1-0), soit trois matchs sans encaisser aucun but. Samedi, à la veille du déplacement en Artois, le technicien parisien multipliait ainsi les éloges à l’attention de son gardien, parlant de prestations « solides et costaudes ».

Imperméable à la pression

La période qui vient de s’écouler n’a pourtant pas été simple pour Edel. Il savait qu’à la moindre erreur de sa part, son concurrent reprendrait sa place de titulaire. Surtout, il a su résister avec brio à la tourmente liée à son « affaire », qui l’oppose à son ancien entraîneur, Nicolas Philibert à propos de son âge et de son identité. Ce mauvais feuilleton est revenu à la surface ces dernières semaines. Lundi dernier, Edel a ainsi passé une partie de son après-midi au commissariat de Poissy (Yvelines) afin d’évoquer la plainte pour diffamation déposée contre Philibert. Pour moins que cela, d’autres auraient sombré. Pas Edel. Imperméable à la pression, il trace sa route sans ciller, escorté par une sérénité à toute épreuve.


Leparisien.fr
sylvain
So Foot


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Nenê le perce-muraille

Encore buteur à Lens, le Brésilien du PSG continue son excellent début de saison. Rien d’étonnant en somme, pour un Brésilien…


Il aura suffi d’un match pour se rendre compte de l’importance de Nenê. C’était à Sochaux. Ce soir-là, le club francilien a pris l’eau. Une claque (3-1) à laquelle le Brésilien n’était pas convié. Et pour cause, il était suspendu. En son absence, l’édifice était bancal et s’est écroulé. Aussi bien sur le plan défensif qu’offensif. Encore buteur dimanche soir à Lens, le numéro 19 est le meilleur buteur du club en championnat (4 buts). Un statut qui le surprend. « Je ne m’attendais pas à être aussi décisif » déclarait-il dans la presse la semaine dernière. Et force est de constater que l’écarteur de narines le plus célèbre du pays a fait un bien fou au Paris-SG. Question d’équilibre déjà. Depuis la mise au ban de Jérôme Rothen, le couloir gauche semblait terriblement déserté. Sessegnon, Chantôme, Armand, Sankharé… malgré de nombreuses tentatives, personne n’aura vraiment convaincu. Un déséquilibre qui nuisait au schéma offensif du club. Trop stéréotypé, trop prévisible. En gros, avant Nenê, on balançait devant. Avec lui, on construit. Tout du moins, on essaie.

Il fallait un spécialiste. Et l’élu s’appelle Nenê. Son début de saison est exceptionnel. Buteur, passeur, dribbleur, créateur. L’ancien Monégasque est dans tous les bons coups. Le rééquilibrage du milieu de terrain est de son fait. Il s’acclimate à ses “fellows” et surtout, offre une autre alternative au système offensif francilien. Mais on peut encore s’interroger sur le cache-misère que représente le Brésilien. Le PSG sait-il gagner sans lui ? La question mérite d’être posée. « Il est capable de changer le cours d’un match sur un ballon » disait de lui son ancien coéquipier Djimi Traoré. Pour le moment, Nenê est dans le vrai. Le vrai dépositaire du jeu parigot, c’est lui. En quelques matches, l’ancien joueur de Vigo s’est en outre accaparé la charge des coups de pied arrêtés, véritable point faible parisien l’année dernière. La différence est saisissante.

Sessegnon n’assume pas la comparaison

On se disait que l’arrivée d’un gaucher allait relancer Stéphane Sessegnon, jusque-là perdu à bâbord. Que dalle. Pis, le Béninois n’assume pas la comparaison et pèche à se mettre au diapason de son nouveau coéquipier. Depuis le début de saison, l’altesse, le double S, est une ombre. Car Nenê n’est pas qu’un simple ouvre-boite offensif. Il apporte une certaine rigueur défensive qu’on ne lui connaissait pas. Tout ce que n’est pas le numéro 10 du PSG.

Son compatriote Ceara, qui a joué quelques matches avec lui sur le flanc gauche, ne s’en cache d’ailleurs pas. « Le fait de jouer avec Nenê est un plus. Je me sens très à l’aise avec lui. Sa présence me fait beaucoup de bien ! On se parle, on analyse nos matches » balançait récemment le latéral dans France-Soir. Bien que sourd de naissance de l’oreille gauche, le joueur entend les superlatifs le concernant. Surtout au PSG, où les Brésiliens ont souvent la belle vie. Parfois sans raison. Pas encore dans le même moule que ses illustres prédécesseurs Raï, Valdo ou Leonardo, Nenê se construit petit à petit dans son nouveau jardin de la Porte de Saint-Cloud. Pour le moment, Nenê fait la sourde oreille (sic) et continue de travailler dans son coin. Mais pour la première fois depuis Ronaldinho, le PSG possède en son sein un keyplayer capable de gagner un match à lui tout seul. Antoine Kombouaré l’a bien compris et utilise son joyau à toutes les sauces (Ligue 1, Ligue Europa etc.). Élu meilleur joueur du mois d’août par les internautes de PSG.fr, Nenê a conquis tout le monde. Reste à pérenniser son passage au club et ne pas activer la Jurisprudence Aloisio… La postérité est à ce prix.


Les notes du match d'hier de l'Equipe

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Edel 6
Tiené 5
Sakho 6
Armand 5
Jallet 4
Nenê 6
Chantôme 6
Makélélé 6
Giuly 4
Erding 3
Hoarau 4



L'Equipe.fr

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Sessegnon et Ceara dispos


Stéphane Sessegnon (cheville droite) et Marcos Ceara (hanche) se sont entraînés normalement avec le groupe ce lundi et tous deux sont désormais à la «disposition» du coach selon le club. Mathieu Bodmer est resté aux soins. L'intéressé poursuivra d'ailleurs ses soins tout au long de la semaine, a indiqué le PSG. Bodmer devrait donc être forfait jeudi contre Carpates Lviv en Ligue Europa et contre Nice en Championnat dimanche. Sa blessure au mollet (inflammation) remonte au 7 septembre. Ludovic Giuly, lui, souffre de douleurs au genou droit mais sans conséquences fâcheuses pour la suite. Il passera néanmoins des examens. -Christophe MICHEL, au Camp des Loges
yo_yo
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Plus faible affluence de la saison à Lens

Le RC Lens a connu sa plus faible affluence de la saison à domicile, face au PSG. 28 676 spectateurs étaient présents pour le coup d’envoi de la rencontre, dimanche soir. Les mauvais résultats, la diffusion sur Canal+, l’horaire tardif, les mesures de sécurité et la pluie ont sans doute eu raison de l’envie d’une partie du public. C’est la première fois que l’affluence de Bollaert passe sous la barre des 30 000 cette saison. Elle reste néanmoins la 3eme meilleure de France avec 32 446 spectateurs de moyenne.

Lensois.com
corto-news
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Paris réapprend à voyager

Vainqueur sur la pelouse de Lens (0-2), le Paris SG a remporté son premier succès en déplacement sur une pelouse de L1 depuis le 2 décembre 2009. Le PSG remonte ainsi en 5e position tandis que Lens s'englue dans la zone rouge.

Lens-Paris SG 0-2
Paris SG : Demont csc (50e), Nene (90e+3)

Décidemment, rien ne va plus pour les Sang et Or. Plus les semaines passent, plus le maintien semble devenir l'objectif prioritaire pour le RC Lens, battu pour la troisième fois en huit jours après sa défaite face au PSG (0-2). Plus percutants, les Nordistes entraient le mieux dans les débats en parvenant à se projeter rapidement vers l'avant à chaque récupération de balle. En ce sens, Sertic bénéficiait de situations de frappe sans parvenir à inquiéter un Edel vigilant (5e, 19e). Globalement dominé, le PSG parvenait toutefois à riposter sur l'un de ses rares temps forts. Celui-ci étant conclu par une frappe de Tiéné, décalé dans la surface par Giuly, que Runje sortait au niveau de son angle fermé (28e). Hormis cette alerte, Lens maintenait ses positions dans la partie de terrain francilienne, bénéficiant au passage des nombreuses fautes adverses. Il manquait toutefois le dernier geste aux Nordistes pour conclure, à l'image d'un coup-franc indirect dans la surface parisienne que Bedimo ne parvenait pas à cadrer (40e).

Suivant la volonté d'Antoine Kombouaré, le Paris SG cherchait à évoluer un cran plus haut pour éviter de continuer à subir les initiatives adverses. Cette bonne intention se retrouvait récompensée par… une maladresse lensoise ! A la suite d'une remise anodine de Nenê dans l'axe du but, Demont et Yahia se gênaient au moment de repousser le ballon et concédaient un but casquette (0-1, 50e). Dès lors, la donne changeait pour les Parisiens qui s'offraient même le droit de gaspiller une multitude d'occasions de se mettre à l'abri. Il fallait finalement attendre le temps additionnel et une balle piquée de Nene sur Runje pour que le PSG puisse enfin asseoir son succès (0-2, 90e+3). Auparavant, les Lensois avaient pourtant eu des possibilités d'égaliser mais ni Sertic (75e) ni Roudet (78e) ni Jemaa (83e) n'avaient su concrétiser. Rien n'était donc décidé à sourire au RC Lens qui reste ancré dans la zone rouge (19e). A l'inverse d'un PSG tout sourire qui remonte ainsi à la 5e place du classement, à trois points du podium.

Le joueur du match

Le replacement de Sylvain Armand a fait un heureux en la personne de Mamadou Sakho. C'est tout cas le constat que l'on peut faire pour le jeune défenseur parisien. Avec son nouvel associé en défense centrale, le jeune Parisien a réalisé une énorme prestation en se muant en muraille infranchissable pour les attaquants lensois. Déjà roublard malgré son jeune âge et plein d'autorité, Sakho a enfin toutes les cartes en main pour enchaîner les bonnes prestations.

Tactique et coaching
Pendant une première période, le RC Lens a bien cru trouver la voie de la renaissance avec un jeu plutôt séduisant, en partie dû au positionnement de Roudet entre les lignes parisiennes. Mais le dispositif nordiste s'est écroulé comme un château de cartes une fois le premier but concédé. Avec un seul attaquant de pointe, les Nordistes ont manqué de présence dans l'axe pour proposer un équilibre sur le terrain même si Roudet et Sertic ont tour à tour abandonné le milieu de terrain pour évoluer un cran plus haut. L'entrée de Jemaa a cependant apporté un vrai plus aux Lensois mais sur un temps de jeu trop court. Côté parisien, le constat est inverse après une entame compliquée en raison d'une incapacité à sortir le ballon proprement de sa partie de terrain. Un scénario favorable lui a ensuite permis de maîtriser les débats. Kombouaré a pu se voir confirmer la bonne forme de son secteur défensif, imperméable depuis quatre rencontres.

On n'a pas aimé

86e minute de jeu : Pollet lance Jemaa en profondeur alors en passe de se présenter seul face à Edel. L'arbitre de ligne lève son drapeau. Pourtant, le ralenti est formel : le Tunisien était bel et bien en position licite. Une erreur d'arbitrage qui vient alimenter la mauvaise passe que traverse la formation lensoise depuis plusieurs semaines. Quand rien ne va…


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Hari
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Makelele, la trentaine rugissante

Le début de saison prolifique de Nenê a tendance à éclipser une autre réalité : les performances métronomiques de Claude Makelele. Au moment où les autres trentenaires du PSG connaissent des fortunes diverses (Coupet remplacé par Edel, Camara doublé par Armand, Giuly remplaçant puis blessé…), le joueur de champ le plus âgé de L 1 (37 ans et 7 mois) enchaîne les bons, voire très bons matchs, dans le sillage de sa fin de saison dernière.

De plus en plus décisif en attaque. Patron du milieu, le capitaine parisien n’est pas étranger à la bonne passe défensive du PSG (aucun but encaissé lors des quatre derniers matchs). Mais Makelele se montre aussi de plus en plus décisif dans le jeu offensif. Dimanche, à Lens, il a été à l’origine du premier but de son équipe, comme c’était déjà le cas en finale de la Coupe de France face à Monaco, le 1er mai. « Il provoque peut-être un peu plus, confirme un proche. Mais il n’a pas fondamentalement modifié son jeu. Quand il peut aller de l’avant, il le fait. En général, il s’adapte à ses partenaires. Lors de la première saison, Sessegnon percutait beaucoup, donc Claude avait peut-être moins besoin de se porter vers l’avant. »

Totalement réadapté à la L 1
. De retour en L 1 après dix ans à l’étranger, Makelele a eu besoin de reprendre ses marques. Il s’est souvent plaint de l’arbitrage dont il faisait l’objet et s’attache désormais à poser les bases d’un dialogue clair avec les hommes en noir français. Aujourd’hui, cette période de réadaptation semble révolue. « Il y avait aussi beaucoup d’a priori le concernant, souligne un ami de l’ancien international (71 sélections). Le public et les médias avaient aussi besoin de s’adapter à lui. Par exemple, la saison dernière, quand il a décidé de continuer, tout le monde se demandait s’il aurait un calendrier aménagé. Lui ne comprenait pas pourquoi les gens se posaient ce genre de questions. La réponse, c’est qu’aujourd’hui il joue beaucoup. »

Une condition physique exceptionnelle. Depuis son arrivée au PSG pendant l’été 2008, Claude Makelele a été très peu blessé. Il a joué 34 matchs de L 1 en 2008-2009 et 31 matchs en 2009-2010. Sa seule blessure sérieuse, une élongation à la cuisse droite, remonte à septembre 2008, alors qu’il venait de débarquer dans la capitale. A l’époque, l’ancien international (71 sélections) n’avait pas pu effectuer de préparation physique et avait enchaîné directement par le championnat. « Claude est quelqu’un qui est au-dessus de la moyenne physiquement. Lors des tests, il est toujours dans les 3 ou 4 premiers, commente un membre du club. Il sait que le travail invisible est aussi, sinon plus important, que les entraînements. Par exemple, on ne peut pas le déranger pendant sa sieste. Il est aussi capable de faire du rab de musculation quand il en ressent le besoin. Il connaît parfaitement son corps. »

FRÉDÉRIC GOUAILLARD


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PSG Express

Hier. Footing et soins pour les titulaires de Lens - PSG; opposition et exercices devant les buts pour les autres. Ceará et Sessegnon se sont entraînés normalement, Bodmer est resté aux soins.
Aujourd’hui. Entraînement à 16 h 30 au camp des Loges.
Infirmerie. Bodmer (mollet droit), Giuly (genou droit).
Suspendu. Makelele (à Toulouse, le 16 octobre)
Rendez-vous. PSG - FC Karpaty Lviv (Ukr), 2e journée de Ligue Europa, jeudi 30 septembre au Parc des Princes à 19 heures (en direct sur W 9).
Ludovic Giuly souffre du ménisque du genou droit. Il est d’ores et déjà forfait pour le match de jeudi. Si l’évolution est favorable, il sera apte pour PSG - Nice, dimanche. Mais le staff n’exclut pas une indisponibilité de quinze jours.


leparisien.fr
Baghib!
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Foot - C.Ligue

Lyon-PSG, choc des 8es


Le tirage au sort des huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue, qui marque l'entrée en lice des clubs européens - Marseille, Lyon, Auxerre (C1), Lille, Paris-SG et Montpellier (C3), a réservé deux belles affiches avec des chocs entre Saint-Etienne et Bordeaux et Lyon et le Paris-SG. Un derby du Nord opposera Valenciennes et Boulogne. Les Petits Poucets de la compétition, Bastia et Guingamp, clubs de National, auront le redoutable honneur d'affronter respectivement Auxerre en Bourgogne et Marseille, le tenant du trophée, en Bretagne. Le tirage au sort, qui a eu lieu à la mi-journée, mardi à Paris, a été effectué selon le principe des quatre têtes de série, les quatre premiers de L1 de la saison dernière ne pouvant s'affronter. Ce système disparaîtra au stade des quarts de finale. (NDB! : il me semble que cette dernière phrase est fausse vu les règlements de la LFP.)
lequipe.fr
sylvain
Décidément, c'est la journée de Makélélé aujourd'hui. En même temps, il le mérite.
Après le Parisien, l'Equipe, par la plume de Touboul, lui consacre aussi un article

Petit CR.

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"Le vieux, il lâche rien!"

Il est difficile de croire Makélélé sur parole. Cet été, il a promis que ce serait sa dernière saison. Mais tout ce qu'il montre depuis nourrit un vent contraire. A voir sa condition physique du moment, la détermination de ses gestes et ses mots envers ses coéquipiers, on voit que le déclin est continuellement combattu, sans cesse repoussé.

Hier matin, les joueurs n'ont pas manqué de taquiner le capitaine "le vieux, il ne lâche rien". Mais cela allait peut sûrement plus loin que son match à Lens. Ca a aussi valeur d'écho aux mots qu'il a prononcé après le match de Lens où il a préféré insister sur le manque le réalisme offensif plutôt que se féliciter de la victoire.

Au coeur de sa dix-neuvième année professionnelle, il est encore plus exigeant, maintenant à distance tout sentiment de préretraite. En juillet, il a repris l'entrainement sans avoir pris le moindre gramme après des vacances sans une minute de sport. Fin août, en privé, il s'était dit "dégoûté" après la défaite à Sochaux (1-3). Au point qu'il n'avait pas fermé l'oeil de la nuit, préférant visionner le dvd du match. une initiative qu'il n'avait pas prise depuis cinq ans...

Au sein du groupe, Makélélé est perçu comme l'homme des petits détails qui pèsent, de ses consignes internes à ses intimidations envers les adversaires. Mais pas seulement. Le 11 septembre, un jour où Nenê, Hoarau et Sakho avaient marqué contre Arles-Avignon (4-0), il avait choisi d'aller déposer une tape sur l'épaule d'Erding, attaquant dans le doute, plutôt que d'aller étreindre l'un des buteurs. Quelques mois avant, il répétait à Chantôme de ne pas abdiquer, malgré son temps de jeu étroit. Il exhortait aussi Sakho à devenir plus agressif: "J'ai joué avec des défenseurs qui faisaient peur aux attaquants. tu dois devenir comme eux!" Et, cet été, il a dit à Nenê: "Lâche-toi, tente des choses! Nous derrière on fera le boulot pour que l'équipe soit solide.

Début février, au soir d'une défaite au Parc contre Lorient (0-3) ponctuée par un échange acide avec les supporters, il avait semblé accusé le coup. Fin septembre, le brouillard s'est dissipé. A ses yeux, Paris souffrira toujours la comparaison avec le Real Madrid ou Chelsea. Mais il vit aujourd'hui avec l'idée d'un PSG plus consistant que la saison passée. Il vit lui-même dans un corps qui ne l'a pas lâché et qui demande encore de l'adrénaline et de la compétition. Makélélé est supposé devenir un dirigeant du club la saison prochaine, au moins jusqu'en 2013. Mais on peine à l'imaginer sans crampons. A trente sept ans, il a sûrement le temps.

Jérôme Touboul
11G
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Coupe de la Ligue: un choc entre Lyon et Paris pour les 8e de finale

PARIS — Lyon et le Paris SG, deux des six clubs français européens qui entreront en lice en 8e de finale (26-27 octobre) de la Coupe de la Ligue, n'ont pas été gâtés par un tirage au sort excitant réalisé mardi puisque, outre OL-PSG, un autre beau duel opposera l'ASSE et Bordeaux.
Les quatre autres clubs préservés jusque-là (Auxerre, Marseille, Lille et Montpellier) ont eu plus de chance pour leur entrée dans la compétition.
Auxerre, le plus épargné, recevra en effet Bastia, l'un des deux Petits Poucets de National. Le second, Guingamp, accueillera Marseille, le dernier représentant français en Ligue des champions qui monte peu à peu en puissance après des débuts délicats en août.
En revanche, Corses (8e) et Bretons (10e), relégués de L2 cet été, sont toujours englués en milieu de tableau.
Derniers Européens, Lille recevra Caen pendant que Montpellier accueillera Ajaccio, une équipe de L2.
Généreux, le tirage au sort a toutefois accouché d'une autre belle affiche puisque Bordeaux, qui attend toujours de lancer véritablement sa saison, aura fort à faire chez le leader actuel de l'élite, Saint-Etienne, injouable en ce moment après sa belle victoire à Lyon (1-0) et avec un Payet au firmament.
Opposés ce week-end en L1 en Bretagne, Monaco et Lorient n'attendront pas beaucoup pour disputer la revanche qui aura cette fois-ci lieu en Principauté, pour le plus grand plaisir de l'ASM, battu samedi (1-2).
Enfin, le dernier match aura une couleur locale avec un derby 100% nordiste entre Valenciennes et Boulogne.
La passion autour de cette rencontre devrait permettre à l'USBCO, relégué cet été, d'oublier la division d'écart entre les deux clubs et le fait d'évoluer à l'extérieur.

Les quarts de finale auront ensuite lieu les 9 et 10 novembre.

Les 8e de finale (26 et 27 octobre):
. Auxerre (L1) - Bastia (Nat.)
. Montpellier (L1) - Ajaccio (L2)
. Lyon (L1) - Paris SG (L1)
. Saint-Etienne (L1) - Bordeaux (L1)
. Lille (L1) - Caen (L1)
. Valenciennes (L1) - Boulogne (L2)
. Guingamp (Nat.) - Marseille (L1)
. Monaco (L1) - Lorient (L1)


AFP



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Marcos Ceara rechute

Le défenseur parisien Marcos Ceara a de nouvelle ressenti une douleur à la hanche droite ce mardi à l’entraînement.
Marcos Ceara retourne à l’infirmerie. Absent depuis plusieurs semaines en raison d’une blessure à la hanche droite, le défenseur brésilien du PSG a rechuté ce mardi alors qu’il faisait tout juste son retour à l’entraînement. Il devra rester aux soins cette semaine et est donc forfait pour la réception du Karpaty Lviv jeudi en Ligue Europa, tout comme Mathieu Bodmer, en délicatesse avec son mollet droit. Ceara est même très incertain pour la venue de Nice dimanche en Ligue 1.


Sport24.com
HHA
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Mateja Kezman dans l’impasse

Mateja Kezman sera, sauf surprise, dans le groupe des 18 Parisiens retenus par Antoine Kombouaré pour affronter les Ukrainiens de Karpaty Lviv demain. Le nombre de blessés que déplore le PSG le laisse en tout cas penser. Pour le reste, l’attaquant serbe du PSG, 31 ans et 180000 € mensuels brut, n’a pas vraiment matière à nourrir beaucoup d’espoir pour sa dernière année de contrat.
Depuis le début de la saison officielle, l’ancien joueur de Chelsea et de l’Atletico Madrid n’a joué que vingt-neuf minutes (dix minutes lors du Trophée des champions et dix-neuf minutes face à Arles-Avignon). Toujours comme remplaçant.

Le dernier des remplaçants

Pourtant, en début de saison, l’ancienne idole du PSV Eindhoven comptait sur cette Ligue Europa et sur les autres compétitions annexes pour grappiller quelques instants de plaisir sur la pelouse. Il avait confié à son entourage que la perspective d’évoluer avec l’équipe bis, aux côtés de joueurs comme Luyindula, Clément ou Giuly, lui était somme toute agréable. Las, il n’était pas des deux rencontres face au Maccabi Tel-Aviv et n’est pas entré en jeu à Séville.

En fin de saison dernière, avec un temps de jeu en hausse sensible, il avait pourtant retrouvé un peu d’espoir et de confiance. Espoirs vite déçus. Depuis la fin du mercato, où Kezman a refusé des offres venues d’Arabie saoudite, Kombouaré semble estimer que son niveau de jeu n’est pas à même d’améliorer le collectif parisien. En août, l’entraîneur parisien s’était même passé de ses services pour éviter une blessure qui aurait pu remettre en cause le départ de Kezman vers d’autres cieux. Une fois le mercato terminé, Kombouaré l’a réintégré dans le groupe professionnel — à l’inverse de Rothen. Mais depuis, Luyindula ou Maurice lui sont systématiquement préférés.
Le Serbe est désabusé par le sort qui lui est fait. « Cette situation m’énerve. Je sais que je ne jouerai pas quoi qu’il se passe », nous confiait-il le 23 août dernier. « On ne parle pas beaucoup de sa situation personnelle, mais je vois qu’il ne la vit pas bien. Je sais ce que ça fait de peu jouer », décrypte Peguy Luyindula, très proche du natif de Belgrade. Et cette situation ne semble guère susceptible d’évoluer. Il faudrait une avalanche de blessures ou une entrée en jeu fracassante pour que Kezman change la donne. A moins que Kombouaré ne modifie radicalement son point de vue sur son attaquant.


Leparisien.fr
Hari
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Foot - Affaire Quemener Non-lieu requis

Le policier auteur du coup de feu mortel sur le supporter du Paris-SG Julien Quemener ne sera pas poursuivi par la justice : dans l'enquête sur les violences qui avaient accompagné le match entre Paris et l'Hapoël Tel Aviv le 23 novembre 2006, le parquet de Paris a requis un non-lieu quasi-général, rapporte L'Equipe mercredi. Le policier Antoine Granomort a été considéré en position de légitime défense. A l'issue de l'instruction, seul un supporter, qui a reconnu des violences envers un policier et un supporter, pourrait comparaître devant le tribunal correctionnel.


lequipe.fr


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PSG : Sessegnon OK, Giuly incertain

Si Stéphane Sessegnon est de nouveau sur pied, Ludovic Giuly est toujours incertain pour la venue des Ukrainiens de Carpates Lviv, jeudi soir au Parc des Princes en Ligue Europa. Bodmer et Ceara sont eux forfait.

Antoine Kombouaré pourra finalement compter sur Stéphane Sessegnon pour la venue de Carpates Lviv jeudi au Parc des Princes en Ligue Europa. Victime d'une entorse à la cheville droite, le Béninois est totalement rétabli et pourra donc répondre présent face aux Ukrainiens. Ce qui est loin d'être sûr pour Ludovic Giuly. Le rapide milieu droit du PSG est incertain en raison d'une blessure au genou droit. Pour Ceara et Mathieu Bodmer, pas de suspense en revanche : les deux hommes manqueront ce match européen ainsi, très probablement, que la réception de Nice dimanche.

A.C


Football365.fr


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Sakho : « Enchaîner les bons résultats »

Mamadou Sakho est revenu sur le succès des Rouge et Bleu à Lens avant d’évoquer la réception du Karpaty Lviv, ce jeudi en Europa League.


Mamadou, le PSG reste sur une belle série avec la victoire à Lens. L’ambiance dans le groupe doit-être au beau fixe avec ces résultats positifs ?

« L’ambiance est toujours meilleure lorsque tu gagnes des matches. Il ne faut cependant pas s’enflammer et continuer de travailler. Le plus important est de réussir à enchaîner les bons résultats. »

Depuis quelques matches tu évolues avec Sylvain Armand dans l’axe de la défense. Comment se passe cette nouvelle association ?
« Je ne fais pas spécialement attention. J’essaye de m’adapter du mieux possible que je joue avec Papus Camara, Sylvain Armand ou Sammy Traoré. Nous sommes assez complémentaires avec Sylvain, mais dans tous les cas, je m’adapte. »

Comment abordes-tu la rencontre face au Karpaty Lviv ?

« Nous avons la chance de jouer l’Europe cette saison, cela ne peut donc qu’enrichir notre football de rencontrer ce genre d’équipe. C’est une autre culture, un autre football et le plus dur est de s’adapter. Notre objectif reste de prendre les trois points tout simplement. Si Karpaty s’est qualifié pour l’Europa League, c’est que cette équipe a de la qualité. Nous devons nous concentrer sur notre jeu, faire plaisir au public et gagner. »

Le tirage au sort des huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue a eu lieu mardi midi. Le PSG se déplacera à Lyon, que t’inspire ce tirage ?
« C’est une grosse affiche. Je pense que ça va être un bon match. Quand on est joueur on aime ce genre de rencontres. On va y aller avec une grosse faim. »
LP/JR


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Sakho : « Une grosse affiche »

Mamadou Sakho a réagi mardi après-midi au tirage au sort du huitième de finale de Coupe de la Ligue qui enverra le PSG à Lyon.

Mamadou Sakho (Défenseur du PSG)
« C’est une grosse affiche. Je pense que ça va être un bon match. Quand on est joueur on aime ce genre de rencontres. On va y aller avec une grosse faim. »



psg.fr
paseric
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Paris SG - Carpates Lviv (demain)
Dix mille spectateurs attendus

Ceara a de nouveau ressenti une douleur à la hanche droite, hier. Le défenseur latéral du PSG a déclaré forfait pour le match face au Carpates Lviv alors qu'il semblait postuler à un retour dans le groupe. Selon le club, il sera même "probablement forfait ", dimanche, contre Nice, et il ne participera donc pas à la dernière séance programmée, cet après-midi, à huis-clos, au Camp des Loges. Touché au genou droit, Giuly, lui, ne s'est pas entraîné hier et un point sera fait aujourd'hui sur sa présence face aux Ukrainiens. Mais Kombouaré devrait d'autant plus le ménager qu'il peut compter au poste de milieu droit sur le retour de Sessegnon, blessé à la cheville droite depuis le 5 septembre. Bodmer (mollet gauche), lui, ne sera pas convoqué pour ce match européen qui ne devrait être suivi que par 10 000 spectateurs. Le PSG s'attend à une affluence assez faible, en raison de l'horaire du match (19 heures) et du prestige très relatif de l'adversaire.
L'équipe probable : Edel - Jallet, Camara, Sakho, Tiéné - Sessegnon, Chantôme, Clément, Nenê - Erding, Luyindula.

Carpates Lviv
Oleg Kononov, l'entraîneur biélorusse du club ukrainien, a emmené à Paris un groupe de 23 joueurs. Suspendus contre le Borussia Dortmund, lors de la première journée (3-4, le 16 septembre), Fedetski et Kuznetsov effectuent leur retour. L'avant-centre brésilien William Batista, opéré du genou la semaine dernière, est forfait, tout comme Petrivski, Oshchipko et Tchatchouk. Le groupe s'entraînera en fin d'après-midi sur la pelouse du Parc des Princes.
L'équipe probable : Tloumak (cap.) - Fedetski, Milosevic, Tubic, Avelar - Khoudobiak, Godwin, Golodiouk - Kojanov, Kuznetsov, Zenjov.


L'Equipe
Panenka
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Foot - Equipe TV
«Spéciale 40 ans du Paris-SG»


Le Paris-SG fête ses quarante ans. A cette occasion, L'Equipe TV présente ce vendredi (20h00) une émission spéciale animée par Gaëlle Millon. Sont invités : Alain Cayzac, dirigeant historique et ancien président du club, Jean-Marc Pilorget, recordman du nombre de matches joués sous le maillot parisien, Thomas Hugues, journaliste et grand fan du PSG, et Jérôme Touboul, journaliste à la rubrique foot de L'Equipe qui suit le club de la capitale depuis plusieurs années. Stéphane Bitton, rédacteur en chef de L'Equipe.fr, sera également sur le plateau pour revenir sur l'histoire du Paris-SG et livrer de nombreuses anecdotes.

Avant la diffusion de l'émission «Spéciale 40 ans du Paris-SG », les internautes de L'Equipe.fr peuvent voter pour désigner les trois joueurs, les trois entraîneurs, les trois dirigeants et les trois dates qui ont marqué l'histoire du club.


www.lequipe.fr
HHA
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Giuly finalement forfait

Déjà privé de Ceara (hanche) et de Bodmer (mollet), Antoine Kombouaré devra faire sans Ludovic Giuly pour la venue de Carpates Lviv jeudi au Parc des Princes, pour la deuxième journée de la Ligue Europa (19h00).
Le milieu de terrain était incertain puisqu'il souffre du genou droit et il ne s'était pas entraîné hier mardi. C'est donc le Béninois Stéphane Sessegnon, de retour dans le groupe après une absence de près d'un mois en raison d'une blessure à la cheville droite, qui devrait le remplacer sur le côté droit.

Le groupe parisien :
Edel, Coupet - Armand, Camara, Jallet, Makonda, Sakho, Tiéné, Traoré - Chantôme, Clément, Makelele, Nenê, Sessegnon - Erding, Hoarau, Kezman, Luyindula.


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NumeroStar
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«Pourquoi pas gagner le titre» :

le milieu du Paris-SG Clément Chantôme ne manque pas d'ambition avant le 2e match d'Europa Ligue contre Carpates Lviv (19h). Pour cela, Paris devra selon lui reproduire «souvent» le même genre de match qu'à Séville (1-0). (Photo Presse-Sports)

«Comment expliquez-vous le bon passage actuel de l'équipe ?
Ce bon enchaînement est dû au fait que l'on ne prend pas de but et cela faisait longtemps que cela ne nous était pas arrivé. En ce moment, on fait les efforts ensemble et les équipes ont du mal à nous bouger, à nous mettre en difficulté. Depuis Arles, les résultats sont positifs et l'ambiance est aussi très bonne. On espère continuer la série et confirmer notre victoire à Séville.

A quel genre de rencontre vous attendez-vous contre un adversaire inconnu qui peut vous ouvrir les portes de la qualification ?
Au nom du groupe, je peux dire que l'on ne connaît pas énormément de choses sur cette adversaire. Le coach nous a juste dit de nous méfier de cette équipe qui joue bien au ballon mais qui a aussi des difficultés à défendre. Il faudra respecter cette équipe et trouver les arguments pour la mettre en difficulté. Une victoire ferait énormément de bien pour la suite de la compétition en vue d'une qualification. On a bataillé dur l'an passé pour être là. Maintenant, pour aller le plus loin possible, et pourquoi pas faire rêver et gagner le titre, il faudra reproduire assez souvent le genre de performance qu'on a fait à Séville.

Personnellement, vous attendiez-vous il y a quelques mois à rejouer autant et cela vous-pose-t-il des problèmes pour enchaîner ?
C'est sûr que non. J'ai vécu une saison difficile l'an passé et je voulais trouver plus de temps de jeu. Je n'ai pas trouvé de club et je suis resté ici avec plaisir. J'ai travaillé et cela porte ses fruits aujourd'hui. Ma situation personnelle n'était pas le plus important. Cela faisait donc longtemps que je n'avais pas enchaîné les matches. Contre Rennes, c'était le 3e de la semaine et j'ai eu pas mal de difficultés. Mais sinon, c'est agréable et cela donne confiance. D'autant que les résultats sont bons actuellement. Physiquement je me sens bien et je pense que je suis capable d'enchaîner». (AFP)


FranceFoot
HHA
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Kombouaré reste méfiant

«Antoine Kombouaré, encore une fois, vous ne disposez pas de tout votre effectif. Est-ce que ces blessures en tout genre ne finissent pas par vous perturber ?
Cela fait partie des aléas. Il faut que ceux qui jouent compensent les blessures. Heureusement que les résultats sont là mais ça ne me perturbe pas. Pour être complet sur cette question, je préfère qu'on ait quelques petits pépins physiques tout en ayant de bons résultats - et c'est le cas en ce moment - plutôt que pas de pépins physiques et de mauvais résultats.

Que savez-vous de cette équipe de Carpates Lviv ?
Je m'en méfie terriblement ! J'ai vu quatre matches quand même et notamment celui contre Dortmund. C'est une équipe qui joue bien, qui marque des buts mais qui a des soucis sur le plan défensif. Ils en prennent mais ils en marquent donc il faut être solide.

Quelle place occupe cette compétition dans votre esprit ?
C'est une compétition importante à mes yeux. On s'est bagarrés pour disputer cette compétition, on va vendre chèrement notre peau. Il faut valider le résultat acquis à Séville (victoire 1-0, ndlr). Plus vite on prend de l'avance, mieux ce sera car à Carpates Lviv, un 15 décembre (match retour), ça va être compliqué.»


Lequipe.fr
NeiBaF
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Peguy Luyindula : « Paris cristallise toutes les jalousies »



Meilleur buteur de L 1 en activité (86 buts), Peguy Luyindula, 31 ans, est un personnage à part. Avare d’interviews, il porte un regard plein de bon sens sur son métier et le milieu du foot.


Le PSG peut-il gagner la Ligue Europa ?
Peguy Luyindula.
Je trouve toujours bizarre de dire qu’une équipe ne peut pas gagner alors qu’elle est engagée dans une compétition.
Certes, la probabilité n’est pas la même pour tous. Mais au-delà de la probabilité, il y a l’envie, et l’envie à Paris, on l’a tous.

Pourquoi le PSG réussit mieux en coupe qu’en championnat ?

En coupe, on a cette capacité de se transcender quand on connaît la finalité du match. Un championnat se joue sur la durée et plusieurs choses entrent en ligne de compte : l’effectif, le petit facteur chance… Ces dernières saisons, on était courts en termes d’effectif. Aujourd’hui, on est plus étoffés, mais on n’est pas à la hauteur de Lyon ou de Marseille.

Pour un joueur, est-il vraiment plus difficile de réussir à Paris qu’ailleurs ?

Marseille, c’est l’équipe de la France. Même à Paris, il y a des fans de l’OM. Lyon, c’est l’équipe d’une région. Le PSG cristallise toutes les jalousies du reste du pays. Voir Paris en difficulté, ça fait plaisir. Quand on est joueur, c’est parfois difficile de se battre contre ces éléments. Inconsciemment, ça joue forcément.

A 31 ans, avez-vous encore des rêves dans le football ?
Je rêve d’être encore champion ou de gagner la Coupe d’Europe. (Il réfléchit.) En fait, mon vrai rêve serait de rejouer comme quand j’étais gamin, avec insouciance, sans être attaqué par les éléments extérieurs. Jouer juste pour le jeu… Mais c’est impossible, c’est pour ça que c’est un rêve.

A cause du plan sécurité, le Parc sonne creux. Il ne devrait pas y avoir plus de 10000 spectateurs, ce soir. Comment les joueurs vivent-ils cette situation ?
Lors des premiers matchs, c’était étrange. Mais un footballeur doit savoir s’adapter et on s’y est habitué. Bien sûr, on préfère quand le stade est plein. Mais le plan sécurité est une décision du club. Pour le bien du PSG, on l’accepte tous.

Vous vous intéressez beaucoup à la finance, est-ce pour cette raison que vous avez été désigné pour négocier les primes ?
(Rires.) Non. On en a discuté entre joueurs, les autres étaient d’accord avec mes propositions et ils m’ont alors demandé d’aller les négocier avec le président.

Une prime de match est-elle une source de motivation pour un joueur ?
Ça dépend des joueurs… Les joueurs sont intéressés par l’argent, on ne peut pas dire le contraire. C’est un métier, on vit de ça, c’est forcément important. Mais on ne pense à la prime qu’à l’issue de la partie. La vraie source de motivation, ça reste l’enjeu du match.

Avec l’argent que vous avez gagné durant votre carrière, pouvez-vous vivre à l’abri du besoin jusqu’à la fin de vos jours ?

C’est possible en faisant les bons placements. Après, tout dépend du niveau de vie. Le mien n’est pas extravagant. Je sais me restreindre.

Quelle est la plus grande folie que vous vous soyez autorisée ?

Ma première voiture. C’était une Golf, j’avais économisé mes salaires d’aspirant, mes parents m’avaient donné le reste. C’était une folie parce que, derrière, je n’avais plus rien. Depuis, je n’ai jamais eu de coup de tête. Aujourd’hui, j’ai une Smart. J’ai roulé en Ferrari, mais je savais que je ne perdrais pas d’argent quand je la revendrais. Idem pour l’appartement que je possède actuellement. C’est un investissement de bon père de famille. Je le revendrai plus cher dans cinq ou dix ans.

Avez-vous été surpris par le comportement des Bleus en Afrique du Sud ?
C’est triste à dire, mais non, ça ne m’a pas surpris. Il ne fallait pas être devin pour voir qu’aucun vrai leader ne se dégageait et c’était la porte ouverte aux idées dangereuses. A la base, leur soutien à Nico (NDLR : Anelka) est bien. Mais ils ont choisi la mauvaise manière car aucun leader n’a gardé la tête froide. Sur le moment, je me suis dit que les gens allaient faire l’amalgame. Tous les footballeurs de Ligue 1 sont rentrés dans ce bus. C’est ce qui me rend triste.


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Le PSG compte ses blessés

Antoine Kombouaré doit, une fois de plus, déplorer de nombreux absents (Giuly, Bodmer, Ceará et Maurice) pour ce deuxième match de poules en Ligue Europa. De retour de blessure, Sessegnon devrait donc débuter la rencontre face aux modestes Ukrainiens du Karpaty Lviv, défaits (4-3) sur leur pelouse par Dortmund il y a quinze jours. La faible notoriété de l’adversaire a conduit l’entraîneur parisien à ne pas lésiner sur la vidéo.
« J’ai vu quatre de leurs matchs et je peux vous dire que c’est une équipe qui marque des buts, même s’ils ont quelques soucis défensifs », souligne Antoine Kombouaré.
Avant son déplacement en Allemagne et après son exploit de Séville (victoire 1-0), Paris ne doit pas se louper face à l’équipe réputée la plus faible de la poule. Avec 5 M€ de budget, Karpaty Lviv est une formation moyenne du Championnat ukrainien, bien loin des grosses écuries (Dynamo Kiev, Chakhtior Donetsk). L’effectif, stable depuis trois saisons, se compose d’une base élargie de joueurs ukrainiens qui ont quand même sorti Galatasaray au dernier tour des éliminatoires.

Slip
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PSG: Le parquet requiert un non-lieu dans l'affaire Quemener

Le parquet de Paris a demandé un non-lieu à l'encontre du policier qui avait mortellement blessé par balle Julien Quemener, un supporteur du PSG, le 23 novembre 2006.

La mort de Julien Quemener ne va aboutir à aucune sanction. Ce mercredi, le parquet de Paris a requis un non-lieu général dans cette affaire commencée le 23 novembre 2006. Ce jour-là, le PSG reçoit l'Hapoël Tel-Aviv au Parc des Princes dans le cadre d'un match de Coupe de l'UEFA. La soirée s'était terminée en quasi-émeute entraînant au final la mort de ce supporteur parisien.

Le parquet ne recommande donc pas la poursuite du policier qui avait ouvert le feu sur Julien Quemener, Antoine Granomort. Celui-ci n'a d'ailleurs jamais été mis en examen puisqu'il a toujours été entendu en tant que "témoin assisté". Seul un supporteur du PSG pourrait être renvoyé en correctionnelle selon L'Equipe, ce dernier ayant avoué avoir commis des violences à l'égard des forces de l'ordre et d'autres supporteurs du club de la capitale.

Chronofoot.com
NeiBaF
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Paris enchaîne bien

Séduisant offensivement, Paris n'a pas connu beaucoup de difficultés pour venir à bout du Carpates Lviv (2-0), malgré quelques frayeurs en défense. Le PSG est leader de son groupe avec six points.


A la veille de ce match face au Carpates Lviv, Clément Chantôme ne le cachait pas, le PSG espère «aller le plus loin possible, et pourquoi pas faire rêver et gagner le titre» en Europa Ligue. Si la finale du 18 mai prochain à Dublin est encore loin, le club de la capitale est bien parti pour sortir de sa poule après son succès devant le modeste club ukrainien (2-0). Une victoire acquise en vingt minutes à peine, Jallet, d'une superbe frappe des 25 mètres (4e) puis Nenê, opportuniste depuis son côté gauche (20e) mettant Paris sur la meilleure voie possible. Le tout dans un Parc des Princes désert.

Si le départ a été parfait au niveau du réalisme, le PSG aurait cependant pu connaître une soirée moins tranquille. Loin de se laisser impressionner par leur entame catastrophique, les Ukrainiens ont eu le mérite de ne jamais lâcher, et de mettre en difficulté l'arrière garde parisienne, fébrile à plusieurs reprises. Sans un Sakho en forme internationale, quelques sauvetages bien sentis de Camara et la maladresse des attaquants adverses, les hommes d'Antoine Kombouaré auraient vu s'arrêter leur série de matches conclus sans encaisser de but. Au final, cela fait donc cinq rencontres et demi, toutes compétitions confondues, que les filets parisiens n'ont plus tremblé.

Sessègnon retrouve le rythme

Malgré quatre changements dans son onze de départ, l'entraîneur parisien a pu compter sur une équipe en confiance et sûre de ses forces. Si Mevlut Erding, toujours en manque de réussite, n'a pas débloqué son compteur, Stéphane Sessègnon a retrouvé ses jambes après sa blessure à la cheville, aux côtés d'un Clément Chantôme qui prend de plus en plus ses aises aux commandes du jeu de son équipe. Deuxième buteur du soir après avoir offert la victoire à Séville (1-0), Nenê a lui confirmé son excellente forme. Avec le Brésilien, le PSG possède dans ses rangs ce facteur x capable de le mener loin. De là à rêver de titre...



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Le PSG confirme sa forme européenne

Voilà une bonne opération pour le PSG. Vainqueur des Ukrainiens de Lviv (2-0), lors du deuxième match de poule de la Ligue Europa (2-0), Paris s'est emparé seul de la première place de son groupe grâce au succès de Séville à Dortmund (1-0). Un succès vite glané par des Parisiens très inspirés sur leurs frappes de loin. Jallet montre la voie d'une tentative sèche de plus de 25 mètres (1-, 0, 4e). Un quart d'heure plus tard, c'est Nenê qui profite d'une mauvaise relance de la défense ukrainienne pour placer depuis l'entrée de la surface un tir du gauche imparable pour Tlumak (2-0, 20e). La faiblesse de l'équipe de Lviv, seulement capable de s'illustrer par quelques frappes lointaines non cadrées, permet au PSG de gérer tranquillement pour s'offrir un cinquième match de rang sans encaisser de but (quatre victoires, un nul).

Erding toujours muet

A trois jours de la visite de Nice lors de la 8e journée de L1, Antoine Kombouaré peut également se féliciter d'avoir pu laisser au repos Makelele, Armand et Hoarau, seulement entré en jeu à un quart d'heure de la fin. L'opération visant à redonner un peu de confiance à Mevlut Erding est en revanche ratée. L'attaquant turc, qui court après un but depuis sa réalisation devant Saint-Etienne (3-1), lors de la première journée de L1, s'est démené sans succès pendant près de 70 minutes. Le meilleur buteur parisien de la saison dernière a d'abord raté un centre de Nenê de quelques centimètres (40e) avant de placer une frappe croisée au ras du poteau (57e), puis de tirer directement sur le gardien ukrainien (61e). L'autre mauvaise nouvelle côté parisien était à chercher dans des tribunes désespérement vides. Quelques milliers de spectateurs seulement ont assisté à la rencontre. Une poignée d'entre eux en ont profité pour insulter le président parisien Robin Leproux, grand ordonnateur du plan sécurité du club. Mais la montée en puissance du PSG pourrait rapidement donner à des supporteurs privés de résultats depuis de longues saisons l'envie de retrouver rapidement le chemin du Parc. Les joueurs, eux, ont au moins accompli leur part du travail.

HHA
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C’est l’été indien du PSG

Les automnes calamiteux du PSG sont tellement redoutés qu’on en oublierait qu’il existe un mois de septembre. Et celui que vient de boucler Paris hier face aux Ukrainiens de Karpaty Lviv (victoire 2-0) est un modèle de réussite. En quatre semaines, quatre succès et un match nul, le PSG souffrant de fin août s’est remis d’aplomb. Les deux buts de Jallet et Nenê, inscrits hier sur des frappes lointaines, semblent témoigner de la confiance qui habite ce groupe, désormais en position idéale pour la suite de la Ligue Europa.
Si lors de ce mois écoulé Paris a remporté certains succès sans afficher une maîtrise totale, ce n’était pas le cas face à Karpaty Lviv. Les partenaires de Sakho, promu capitaine en l’absence de Makelele, ont rapidement circonscrit les faiblesses de leur adversaire ukrainien, notamment en défense.

Une défense imperméable

Avec deux réalisations en poche en à peine vingt minutes, le PSG a géré ses efforts, ne souffrant que l’espace de quelques instants en fin de première période. « J’ai aimé la consistance de notre prestation, a noté Antoine Kombouaré. Les deux buts rapides nous ont permis d’asseoir notre victoire mais l’autre grosse satisfaction vient de ce cinquième match sans prendre de but. » On ne le soulignera jamais assez, le football est un sport beaucoup plus facile avec une défense imperméable. Et Paris en a fait son bréviaire en ce mois de septembre. Grâce à ce deuxième succès en Ligue Europa après celui de Séville (1-0), le PSG s’installe seul en tête de sa poule en profitant au passage du succès des Andalous sur la pelouse de Dortmund (1-0). « On a six points, mais il va falloir encore batailler, prévient pourtant le coach parisien, qui refuse de parler de grand pas vers la qualification. Pour cela, il nous faudra au moins dix points, donc encore une victoire et un nul.

Pour l’instant on continue notre bonhomme de chemin. » Un chemin pavé de succès mais qui s’accompagne toujours d’un maigre public. Hier, ils étaient un peu plus de 9000 et Nicolas Anelka, pour une de ses premières sorties officielles en France depuis la Coupe du monde, a sûrement eu du mal à reconnaître le Parc des Princes. Qu’importe, son PSG aborde l’automne dans un climat serein. Et après un mois d’août déprimant, c’est un scénario qui n’était pas écrit d’avance.

Mateja Kezman, entré en jeu à la 69e , ne s’est pas échauffé avant le match. L’attaquant parisien, est resté sur la pelouse les bras croisés à regarder ses partenaires, sans courir ni toucher un ballon.

PSG - KARPATY LVIV 2-0 (2-0)
Spectateurs : 9 117.
Arbitre : M. Strahonja (Cro).
Buts. Jallet (4e), Nenê (20e),
Avertissements. PSG : Sessegnon (34e), Chantôme (49e), Hoarau (77e), Kezman (79e). Karpaty : Godwin (55e).
PSG. Edel - Jallet, Camara, Sakho (cap.), Tiéné - Sessegnon (Makonda, 90e +1), Chantôme, Clément, Nenê (Hoarau, 76e) - Luyindula, Erding (Kezman, 69e). Entr. : Kombouaré.
Karpaty Lviv. Tlumak (cap.) - Avelar, Checher, Tubic, Fedetskiy - Khudobyak, Godwin, Guruli (Kopolovets, 57e) - Kozhanov (Hudyma, 71e), Kuznetsov, Zenjov (Golodyuk, 57e). Entr. : Konovov.


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Clément Chantôme : « On n’a pas le droit de se relâcher »

Titulaire en milieu de terrain, Clément Chantôme estime que le PSG est bien placé pour se qualifier pour les 16es de finale.

Tout s’est déroulé de façon idéale pour Paris ?
Clément Chantôme. Oui. On s’attendait à un match difficile. On a eu quelques difficultés, mais on a tué le match rapidement, ça nous a mis en confiance.
On aurait pu faire mieux, par moments, on leur a trop laissé la balle. Il y a Nice dimanche, on a peut-être géré. On continue sur une bonne dynamique, on ne prend pas de but, c’est quasiment parfait.

Paris a-t-il fait un grand pas vers la qualification ?
Aujourd’hui, on est seuls en tête de notre groupe, on est bien placés, à nous de continuer sur notre lancée. Le prochain match à Dortmund sera important. Il faudra rééditer notre performance de Séville (victoire 1-0).

Au mois de septembre, vous avez très bien géré l’alternance Coupe d’Europe-championnat, comment l’expliquez-vous ?
C’est vrai, tout se passe bien. On a la réussite qui nous a manqué en début de saison. On est sur un petit nuage. Même quand on est en difficulté, on reste solides. Mais on n’a pas le droit de se relâcher, on sait comment ça se passe à Paris…

Le PSG n’a pas encaissé de buts lors des cinq derniers matchs, d’où vient cette solidité ?
Après avoir encaissé neuf buts en trois matchs, on s’était dit qu’il fallait faire plus d’efforts. Il y a eu une prise de conscience générale.

A titre personnel, les matchs de Coupe d’Europe semblent vous faire le plus grand bien...
C’est important d’enchaîner les matchs, ça me fait du bien après la saison difficile que j’ai passée l’an dernier. J’espère que ça va durer.

Il y avait à nouveau très peu de spectateurs au Parc, cela est-il difficile pour les joueurs ?
On n’a pas l’habitude de jouer devant si peu de spectateurs. On a fait abstraction de ça. On fait les meilleurs matchs possibles pour faire revenir les gens. Mais, comme les dirigeants, on ne pouvait pas accepter ce qui s’est passé entre supporteurs la saison dernière.


Leparisien.fr
Nicolcho
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Hoarau : «Tout nous réussit»

Guillaume Hoarau reconnait que le PSG traverse actuellement une bonne période. Après la victoire contre Carpates Lviv (2-0), jeudi, il savourait.


«Guillaume Hoarau, tout semble sourire au PSG en ce moment. C'est aussi votre avis ?

Oui. D'habitude, on a du mal à enchaîner les bonnes performances. On sait que notre pire ennemi, c'est nous-mêmes. En ce moment, tout nous réussit, la chance est de notre côté. Tant mieux. Il faut savoir profiter de ces moments-là.

«La chance est certes de notre côté, mais on la provoque aussi.»

Il y a de supers canonniers au PSG cette saison. C'est une nouveauté ?


(Sourire) Ouais, c'est vrai qu'à l'entraînement, ça enquille pas mal en ce moment. Là, ça passe aussi en match ce soir (jeudi), tant mieux. La chance est certes de notre côté, mais on la provoque aussi. Sur les deux frappes, ça part de loin. Sur le premier but, Christophe (Jallet) nous débloque le match. Nenê, lui, est en pleine bourre. On a besoin de ce genre de performance, de ce niveau de jeu, surtout sur la scène européenne. Ces deux buts sont donc très importants.

«Beaucoup de confiance et de sérénité»


Cette victoire, c'est la préparation idéale en vue du match de Championnat de dimanche, avec la venue de Nice au Parc...

Oui, c'est vrai que la semaine où l'on avait enchaîné les trois défaites de rang avait un peu plombé le moral des gars. Là, cette victoire nous amène beaucoup de confiance et de sérénité. Elle nous permet d'éviter de douter et d'être sur de nos forces. On a un gros potentiel. Cela fait cinq matches que l'on n'a pris de buts, et que l'on réussit à en mettre, ce qui veut dire que l'on est performants dans toutes les zones. Gagner ce soir (jeudi) enlève beaucoup de pression et nous permet de bien préparer le match de dimanche.
Guillaume Hoarau s'était blessé contre la Biélorussie.

Après la venue de Nice dimanche, vous allez rejoindre les Bleus à Clairefontaine. Comment avez-vous accueilli votre nouvelle convocation du jour en équipe de France ?

Ça fait plaisir évidemment. Cette convocation me donne plus de confiance en moi. Il va falloir y aller hyper motivé, et y rester, car la dernière fois je suis rentré... à la maison un peu trop vite (NDLR, le joueur s'était blessé à l'épaule contre la Biélorussie et avait déclaré forfait contre la Bosnie). Avec beaucoup de regrets. C'est passé, maintenant je ne sais pas si c'est le bon wagon, mais je vais bosser pour rester dans le groupe et franchir un palier.


L'équipe.fr
Homer
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Kombouaré : "Énorme satisfaction"kombouare.jpg

Antoine Kombouaré, entraîneur du Paris Saint-Germain
C'est une énorme satisfaction. C'est le cinquième match que l'on enchaîne sans prendre de but. Ce soir, nous mettons deux buts en première mi-temps qui nous permettent d'asseoir notre victoire. Nous sommes super contents. Mes joueurs gagnent, accumulent de la confiance. Mais attention, rien n'est joué. On l'a vu, Séville a gagné ce soir (1-0 au Borussia Dortmund), donc il faut vraiment continuer à travailler, rester vigilants et essayer de remporter les prochains matches.

Clément Chantôme, milieu de terrain du Paris Saint-Germain FC
On est tombé sur une bonne équipe de Lviv qui joue bien au ballon. Mais bon, on a fait les efforts qu'il fallait pour tuer le match rapidement. Cela nous a mis en confiance, et en deuxième mi-temps, on aurait presque pu mettre un troisième but. Ce soir, on est seuls en tête. Tant mieux, mais ça n'est pas fini. Le prochain match, c'est Dortmund. Il va falloir rééditer la bonne performance de Séville. À nous de continuer comme ça pour se qualifier le plus vite possible.

Zoumana Camara, défenseur du Paris Saint-Germain FC
C'est certes un grand pas pour la qualification. Mais rien n'est acquis. Séville est allé s'imposer à Dortmund. Nous avons deux équipes à trois points derrière nous, donc il suffit d'un faux pas pour que tout soit remis en cause. Cette victoire est importante pour la confiance. Nous venons d'enchaîner deux victoires en deux matches. Nous allons continuer à jouer à fond pour aller le plus loin possible. Il y a deux ans, nous avons atteint les quarts de finale. Pourquoi pas cette année faire aussi bien, voire mieux.

Mateja Kežman, attaquant du Paris Saint-Germain FC
Nous avons eu un peu de chance. Dans les vingt premières minutes nous frappons deux fois au but et nous marquons deux fois. Le match est alors plié. Ensuite, nous nous sommes contentés de contrôler le match jusqu'à la fin. Cette équipe a de la qualité, elle monte en puissance. L'effectif n'a presque pas changé depuis trois saisons. Et en plus, on a récupéré des joueurs précieux et talentueux comme Nenê et Tiéné sur le côté gauche. L'équipe est donc de plus en plus performante. Nous sommes très confiants pour la suite.

Alexander Guruli, attaquant du FC Karpaty Lviv
C'est vraiment dommage car je pense que nous n'avons pas été moins bons que Paris. Nous avons juste péché dans la finition, et n'avons pas su concrétiser nos occasions. Je pense que le match retour sera totalement différent. Nous attendons le PSG de pied ferme. Ce soir, Séville a gagné, donc tout reste possible dans le groupe. Tout peut se passer dans le foot, donc bien sûr, il reste de l'espoir.

UEFA.FR
crapule
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Du côté du Parc des Princes, on aurait tendance à s'enflammer pour un Nenê spectaculaire et efficace. Mais on apprend aussi du côté de la Porte d'Auteuil à apprécier le talent multi facettes d'un homme discret : Christophe Jallet.

Au pays des paillettes et du strass brille un joueur éclairé mais plutôt adepte de l'ombre. La ville lumière et son club ont l'habitude des étoiles aussi spectaculaires que capricieuses. Mais si aujourd'hui le PSG va mieux, il le doit plus à un garçon comme Christophe Jallet qu'à l'irrégularité d'un Stéphane Sessegnon. Jeudi soir, l'ancien Lorientais a mis un peu d'eau dans son vin pour sortir de la discrétion dans laquelle il se complait. Une frappe superbe, digne d'un milieu de terrain allemand, a permis au PSG de se donner un match plutôt tranquille en Ligue Europa. Un tir limpide dès la 4eme minute qui a eu le mérite de placer dans la lumière le latéral droit, peu habitué à être mis en avant. Le joueur avait même presque l'air gêné après son but quand tous ses partenaires sont venus le féliciter…

Arrivé sur la pointe des pieds la saison passée, Jallet est pourtant un joueur clé du PSG version Kombouaré. Garçon polyvalent à l'extrême, capable de jouer à tous les postes de la défense mais aussi au milieu (à Niort ou à Lorient), Jallet s'est posé sur le côté droit la saison passée et cette année, concurrençant les Giuly et Sessegnon au milieu et Ceara derrière. Le bilan de sa première saison est pour le moins remarquable : avec huit passes décisives, Jallet a terminé au pied du podium des meilleurs passeurs de Ligue 1, à trois passes de Lucho Gonzalez, finalement sacré. Altruiste et disponible, l'un des centreurs les plus prolifiques du dernier championnat n'a pourtant eu besoin que de 24 titularisations et 2 375 minutes pour réussir autant d'offrandes là où Sessegnon, dont c'était le rôle, aura eu besoin de 2 342 minutes pour n'en donner que la moitié.

Mais si on s'attarde sur le bilan offensif de Jallet, on doit aussi souligner son apport défensif moins spectaculaire mais tout aussi important. Si le PSG s'est considérablement renforcé derrière en ce début de saison, c'est que Jallet offre une sécurité dans le couloir droit supérieure à celle de Ceara. Gavé de travail tactique à Lorient, Jallet, qui a aussi officié comme libéro, fait profiter de son placement et de son intelligence tactique à l'arrière-garde parisienne. S'il est passé comme beaucoup complètement à côté du déplacement à Sochaux, où Maurice-Belay lui a donné le tournis, il a su rebondir, à l'image de sa défense. Depuis ce triste déplacement dans le Doubs, l'ancien Niortais et la défense parisienne sont irréprochables : cinq matchs, toutes compétitions confondues, et aucun but encaissé. Et Christophe Jallet n'y est pas étranger…



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Appelé par Laurent Blanc pour la 3ème fois consécutive pour affronter la Roumanie et le Luxembourg, les 9 et 12 octobre, le Parisien Mamadou Sakho savoure. Il fait également part sur son site officiel de son envie d'apprendre.

Le défenseur du Paris Sanint-Germain, Mamadou Sakho, retenu par Laurent Blanc dans le groupe des 23 Bleus pour les matchs contre la Roumanie et le Luxembourg, apprécie d'être sélectionné par Laurent Blanc et compte en profiter pour parfaire son jeu.
« C'est mon grand frère vers 14h30 qui m'a appris la nouvelle. Chaque sélection, je la prends comme un apprentissage supplémentaire » a-t-il indiqué sur son site officiel. « J'ai la chance d'être appelé en sélection et comme d'habitude j'y vais pour travailler et prendre un maximum d'expérience. C'est très bien aussi pour le groupe et pour Guillaume (ndlr, Hoarau) à qui j'ai envoyé un message de félicitations. C'est très bien pour le PSG, pour les supporters et pour le collectif, » a ajouté le joueur de 20 ans.



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Nenê, le milieu gauche du PSG, a été élu meilleur parisien du mois de septembre par les Internautes du site officiel du club.

Nenê a été récompensé de son bon début de saison en étant élu meilleur joueur du mois de septembre par les Internautes du site officiel du PSG. Avec 60% des suffrages, le Brésilien devance Edel (8%) et Hoarau (6%).



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Selon Le Parisien, Mateja Kezman aurait refusé de s'échauffer hier avant d'affronter le Karpaty Lviv en Liga Europa. Le Serbe, qui ne fait pas partie de l'équipe-type d'Antoine Koumbouaré, aurait préféré admirer le stade.


Si le PSG a assuré l'essentiel en dominant logiquement les Ukrainiens de Lviv (2-0) en Liga Europa hier soir au Parc des Princes, Mateja Kezman, lui, n'a certainement pas marqué de points. Entré en jeu à la 70eme minute du match, le Serbe aurait refusé de participer à l'échauffement collectif avant la rencontre, préférant, bas croisés, admirer ses coéquipiers et profiter du stade.


Foot365
sylvain
L'Equipe.fr

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Sakho rétabli, Maurice blessé

Touché lors d'un violent contact en fin de match jeudi avec Fedetski, un joueur du Carpates Lviv (2-0), Mamadou Sakho avait quitté la pelouse du Parc en boîtant. Plus de peur que de mal pour le jeune capitaine du PSG, qui pourra tenir sa place, dimanche face à Nice. Vendredi matin, après le décrassage, la fin de séance a été consacrée à des enchaînements devant le but de... Grégory Coupet. Kezman, Hoarau, Giuly, S. Traoré, Armand ou encore Makelele s'en sont donné à coeur joie. Tout n'a pas été cadré, mais les éclats de rire étaient nombreux. Bodmer (qui a couru et touché le ballon, reprise), Ceara (rechute) et Maurice (adducteur droit) sont, eux, forfait pour le match de dimanche. - O.S., au Camp des Loges
Alexinho
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Silence, le PSG gagne
Créé le 30.09.10 à 20h56 -- Mis à jour le 30.09.10 à 21h02

FOOT - Dans un Parc des Princes endormi, les Parisiens dominent le Karpaty Lviv(2-0)...


C'est à croire que le silence et l'indifférence aident à l'épanouissement des joueurs d'Antoine Kombouaré. Dans un Parc déserté aux deux tiers par ses habitués, Paris domine au petit trot le Karpaty Lviv (2-0). Avec six points en deux matchs dans cette phase de poule de la Ligue Europa, le PSG entrevoit déjà les seizièmes de finale. Cette saison, il y a peut-être une équipe à Paris, mais il n'y a pas grand monde pour l'admirer.

Des insultes pour Leproux

Domestiqué et sécurisé depuis plan décidé par le président Robin Leproux au printemps dernier, le Parc ressemble un volcan en sommeil, sans lave, sans vie, crachant à l'occasion quelques insultes à caractères sexuels destinées à l'instigateur de cette révolution des tribunes. Moins prosaïque mais tout aussi direct, Christophe Jallet expédie dès la 3e minute un missile au fond des filets ukrainiens. KO debout dès le premier round, le Karpaty est expédié au tapis par une frappe sèche de Nenê.

Le sort du match réglé en l'espace de 20 minutes, il faut bien trouver quelques enjeux secondaires à cette fin de soirée. Comme compter le nombre de frappe non cadrée des visiteurs ou attendre en vain que Mevlut Erding (remplacé par Mateja Kezman à la 68e) se réconcilie avec la réussite devant le but. Le reste sera juste anecdote et déclinaison d'insultes pour Robin Leproux.


Alexandre Pedro


20 minutes
NeiBaF
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Rothen envoie un huissier au camp des Loges



Le différend opposant le PSG à Jérôme Rothen (32 ans) a pris une nouvelle tournure hier. Vers 17 heures, au nom du milieu de terrain, un huissier de justice, accompagné d’un serrurier et d’un officier de police, s’est présenté au camp des Loges avec une ordonnance du président du tribunal de grande instance de Versailles l’autorisant à pénétrer à l’intérieur du centre d’entraînement du club parisien.
Le but de cette visite : constater que les conditions dans lesquelles le milieu de terrain s’entraîne depuis plusieurs mois ne sont pas conformes à son statut de joueur professionnel. Et quelles ne répondent pas à celles stipulées dans la charte du football professionnel qui fait office de convention collective entre employeurs et employés dans le monde du ballon rond.

Remise du rapport en milieu de semaine prochaine


Ainsi, les trois hommes ont visité les locaux dévolus à l’équipe réserve situés au stade Georges-Lefèvre de Saint-Germain-en-Laye et ceux de l’équipe professionnelle, distants de quelques centaines de mètres et où l’international n’a pas le droit de venir. L’huissier remettra son rapport en milieu de semaine prochaine.
Le fait que Jérôme Rothen agisse ainsi laisse à penser que la première étape, celle des négociations, a échoué. Antoine Kombouaré, soutenu par sa direction, ne compte plus sur l’ex-Troyen. Et ce depuis que Rothen a clamé à l’été 2009 qu’il voulait quitter la capitale. La saison dernière, Rothen avait été prêté aux Glasgow Rangers (L 1 écossaise) puis à Ankaragucu (L 1 turque). Cet été, alors qu’il est lié à Paris jusqu’en juin 2011, il n’a pas trouvé de nouveau point de chute. Les propositions qu’il a eues étant trop éloignées financièrement de ce qu’il perçoit pour sa dernière année de contrat parisienne (2,2 M€ brut environ). Une première négociation à l’amiable avec le PSG a déjà échoué en août. Désormais, après le passage de l’huissier, soit les deux camps reprennent les discussions pour aboutir à une solution sans heurt. Soit cette étape n’est qu’un préalable à la saisine de la commission juridique de la Ligue qui devra trancher ce différend.
Au PSG, depuis le début de cette affaire, on se montre confiant et on rappelle que toutes les garanties juridiques ont été prises avant d’écarter le milieu gauche. On saura bientôt qui, du PSG ou de Rothen, est dans son bon droit.

Un supporteur s’est introduit hier sur le terrain du camp des Loges au début d’entraînement. Pourchassé par un steward, il a eu le temps d’arriver jusqu’au groupe avant d’être expulsé, il a pu lancer à Kombouaré : « Si vous avez besoin d’un joueur, je suis là ! » neokill@h.gif



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L'huissier de Rothen convoqué

Me Alexis Rutman, l'avocat de Jérôme Rothen, a convoqué un huissier de justice jeudi à 17h00. Ce dernier, accompagné d'un représentant des forces de l'ordre et d'un serrurrier, possédait une ordonnance du tribunal de grande instance de Versailles lui permettant de pénétrer à l'intérieur du centre d'entraînement parisien. Au stade Georges-Lefèvre de St-Germain-en-Laye, il a constaté que le milieu gauche sous contrat avec le PSG s'entraînait avec l'équipe réserve sous la direction de Bertrand Reuzeau, donc à l'écart du groupe pro qui est au Camp des Loges. Cela fait plusieurs mois que cette situation dure pour le joueur de 32 ans sur lequel ne compte plus Antoine Kombouaré.

Or, l'article 507 de la charte du joueur professionnel stipule qu'un joueur sous contrat doit, «dans l'hypothèse d'un second groupe d'entraînement», «évoluer avec, au minimum, dix joueurs sous contrat pro, élite ou stagiaire». Selon Le Parisien, ce n'est pas le cas de Rothen. L'huissier remettra son rapport en milieu de semaine prochaine. L'avocat du joueur de 32 ans décidera ensuite de se rapprocher du PSG pour trouver une solution à l'amiable ou saisir la commission juridique de la LFP.

sylvain
France Football

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PSG-OM avancé à 17 ou 19 heures ?


L'affiche de la 12e journée de Ligue 1 entre le Paris-SG et Marseille prévue le 7 novembre prochain à 21 heures pourrait être avancée dans l'après-midi pour raisons de sécurité d'après L'Equipe. Le choc pourrait ainsi débuter à 17 ou 19 heures, selon une réunion qui s'est tenue vendredi matin au ministère de l'Intérieur en présence de membres de la Fédération, de la Ligue et d'autres clubs. Pour limiter les risques d'incidents, seulement entre 500 et 1000 places seraient allouées aux supporters marseillais.
stoner_man
Je ne suis pas sûr de pouvoir mettre cet article ici mais bon.

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"Cool Britannia is dead"

C’est vrai et d’autres l’ont donc dit avant nous. Mais ce qui peut encore laisser un doute, c’est la mort du PSG. Enfin, d’une certaine idée du PSG. Même les fans les plus assidus, ceux qui ne lâcheront jamais le club, avec ou sans Germain, le savent. Après des années de crises systématiques, le PSG a fini par se recroqueviller pour ne plus prendre de coups, tant et si bien qu’il s’est rapetissé tout seul, sans cris et sans douleurs. Alors, entre un mouvement musical qui, qu’on le veuille ou non, a soulevé et relancé des tas d’espoirs pleins de morgue et un grand club qui a connu lui aussi sa période dorée dans les années 90, le lien devient évident. Bien sûr, la britpop existe sans doute plus naturellement à Manchester ou à Sheffield. Mais Paris aussi peut apparaître à l'occasion une ancienne cité ouvrière en plein marasme- du moins quand elle le souhaite. Le temps d'un onze titres, par exemple.


Oasis - Supersonic (Definitely Maybe)

L’évidence. Ce que furent chacun à leur manière, le PSG et Oasis. On dira ce qu’on voudra du groupe des frangins Gallagher, de ses qualités et de sa suffisance, de son arrogance patentée ou de sa bêtise, il n’en restera pas moins une chose : la force de l’évidence. Ses gars là, enfin surtout Noel, savaient composer des chansons simples mais qui en envoyaient plein la gueule. S’en suivent alors une suite de singles ravageurs, dont évidence des évidences, on se doit de ressortir Supersonic. Le succès, les parkas, les engueulades et les guéguerres à la con, tout ça n’a plus d’importance et n’en a jamais eu. Ecouter Supersonic quinze ans après, c’est comme se souvenir que, malgré des années de recherche mathématique, deux et deux feront toujours quatre.

On ne change pas les évidences, comme l’avaient bien compris les supporters du Celtic reprenant cet hymne dans les tribunes du Parc un soir de Coupe d’Europe en 1995. Quand le PSG jouait et gagnait comme une évidence, quand les joueurs rêvaient du PSG comme une évidence, quand un dirigeant qui sentait le foot était vu comme une évidence, quand des supporters qui mettent le feu pendant un match étaient désignés comme des évidences et non comme des repris de justice. Le PSG jouait le titre et le gagnait à la fin... Enfin là, même à cette époque c’était loin d’être une évidence.


Supergrass - In It For The Money (In It For The Money)

Supergrass, pas loin d’être le groupe plus talentueux de cette époque, est lui aussi désormais disparu. Après l'expérience foireuse des Jennifers, deux premiers single sortent, Caught By The Fuzz et Alright. Jackpot, coke à gogo et putes à franges. Le trio garde le cap pour deux ou trois albums grand max, avant de sombrer, épuisé par la pression et le succès - comme ils disaient dans les bonnes feuilles de Rock&Folk.

Comme un groupe de musique caricatural, le PSG s’est pris lui aussi les pieds dans son succès et dans l’argent facile. Ce furent la toute fin des années 90, le début des années 2000 et les millions de millions pour des types trop jeunes et trop cons, n’ayant rien compris au club de la Capitale. Des gars comme Dalmat, Luccin, Distin, El Karkouri qui pesèrent sur les finances du club, le ruinant et donnant nettement l’impression, comme d’autres avec eux, de n’être à Paris que de passage et de ne porter le maillot du PSG que pour le pognon. C’est sans doute un jugement simpliste et réducteur, mais pour qui a vu jouer Talal El Karkouri, rien n’est jamais plus simple. Finalement, le pire dans tout ça, c’est que même ruiné ou presque, même sans moyens pour recruter, le PSG continue d’attirer les parasites. Il suffit de se rappeler que Jérôme Rothen reste encore à ce jour lofteur le plus cher de France.


The Verve - The Drugs Don’t Work (Urban Hymns)

Fatalement, après le pognon, viennent les putes et la drogue. Dans une période pré-Zahia, il est évident que les joueurs étaient fidèles à leurs femmes et que seules des années de dépravation morale et de gouvernance gauchiste ont pu amener de valeureux champions sur les pentes savonneuses de la déchéance morale que l'on sait. Plus sérieusement, le lien entre le PSG et la drogue est réel. Bien sûr, comme il s’agit du PSG, tout se passe avec un sens consommé du décalage absurde.

C’est donc l’histoire de Bernard Lama, chopé pour quelques joints, à une époque où toute l’Italie du foot se piquait à l’EPO. Cette façon de payer pour des clopinettes, de se faire prendre pour un truc misérablement commun, de faire rire la France entière pour pas grand-chose quand d’autres font bien pire, c’est une bonne part du destin du PSG. Il faudrait ajouter à ça une histoire que beaucoup d’historiens du foot parisien cherchent à enterrer sous le tapis. Le dopage et Vincent Guérin. Oui, vous avez bien lu, on a accusé Vincent Guérin de dopage. Un truc de dingue, insensé, comme si à notre époque on reprochait à Stéphane Guillon d’être subversif. Et pourtant ce fut le cas en 1997, avec l’affaire dite de la nandrolone. The drugs don’t work.


Oasis - Where Did It All Go Wrong ? (Standing On The shoulders Of Giants)

Une fois acté que le PSG n’est plus ce qu’il était (ma bonne dame), reste donc à se demander quand et comment tout a commencé à foirer. Qui est le coupable ? Les candidats sont nombreux sur la liste dans une élection où tout le monde gagne, sauf le PSG. Biétry, Perpère, Cayzac, tous présidents aux compétences souvent limitées, à l’ego démesuré pour certains et aux décisions catastrophiques. Mais c’est bien tout un club qui, au sortir des années 90, semble avoir plongé directement dans la médiocrité.

D’un coup, tous les signes annonciateurs se sont transformés en conséquences désastreuses. Des joueurs aux dirigeants en passant par les préposés aux fax et par les supporters, tout a foiré. Un peu comme dans un groupe encore jeune où quand le leader plonge dans la coke et l’autosatisfaction stérile, personne n’est là pour vous rattraper, pour vous mettre la main sur l’épaule et vous dire d’arrêter les conneries et de vous remettre à simplement composer de bonnes chansons. Résultat, dans une situation de crise, on change les postes inutilement pour faire diversion : Noel se met à chanter, Liam se met à écrire les chansons. Illustration parfaite de l’échec assumé qui veut que le président d’un club remplace l’entraîneur par l’entraîneur-adjoint. Le problème, quand tout commence à foirer, c’est que généralement c’est déjà trop tard et que ça merde déjà de partout.


Blur - End of century (Parklife)

Grosso modo, le PSG a commencé réellement à perdre pied au passage de l’an 2000. Tel un mouvement musical en fin de course, le club de la Capitale ne gagnerait désormais plus que quelques coupes nationales, comme on envoie quelques singles isolés dans le haut des charts. Plus de saison maîtrisée de bout en bout - à part peut-être la première année de coach Vahid -, plus de titre de champions, même presque gagné. Aussi, le constat est évident, le PSG n’a pas su gérer sa fin de siècle et s’est pris le bug de l’an 2000 en pleine gueule.

Si on poussait un poil plus loin les investigations pour déterminer ce qui a bien pu générer de tels accrocs, sans doute redonnerait-on enfin raison à Paco Rabanne. Le parfumeur vaudou des salons parisiens, désormais déchu de ses armes de voyant, avait vu juste. Certes la Station Mir ne s’est pas cassée la gueule, mais au passage du millénaire, il y a bien eu une myriade d’étoiles qui se sont transformées en un amas anodin.Preuve qu'on devrait toujours écouter les barbus quand ils prédisent le pire, qu’ils habitent les grottes d’Afghanistan ou Saint-Germain-des-Prés.


Pulp - Common People (Different Class)

A force de voir ses résultats baisser, le PSG a du se résoudre à rogner sur ses ambitions, son recrutement, son statut et même ses rêves de gloire. Le PSG est donc devenu un club de milieu de tableau, ambitionnant la Ligue Europa et rougissant comme une jeune pucelle à la seule écoute de la musique de la Ligue des Champions. C’est triste, mais le pire, c’est qu’il y a encore plus pathétique. Car même avec cette baisse de niveau, Paris avait réussi à ne pas devenir un club comme les autres. Grâce à ses supporters, des banderoles, Sammy Traoré et des tas de petits évènements au quotidien qui ravissaient les gazettes.

Sauf que la nouvelle direction du PSG, sans doute motivée par son conseil d’actionnaires retraités floridiens, veut du calme. Du calme et aucune tête qui dépasse. Le pire est donc arrivé : le PSG est devenu le summum du commun et de l’ordinaire. Cette année, à part une fausse histoire de passeport vite dégonflée ou un Jérôme Rothen qui ne fait même plus trois lignes dans Le 10 Sport, rien à se mettre sous la dent. La réussite de Colony Capital est donc parfaite et, dans très peu de temps, le PSG n’aura plus ni goût, ni odeur, tout juste bon à vendre comme n’importe quel actif.


Pulp - Help The Aged (This Is Hardcore)

Grégory Coupet est un retraité heureux. Après des années de travail méritoire et toujours au service du patronat, Grégory s’est accordé une retraite bien légitime. Mais n’allez pas croire qu’il en profite pour flemmarder, ce n’est pas le genre du bonhomme. Très peu pour lui le bricolage : monter une étagère il a essayé, il a eu des problèmes. Non, en vrai chic type, Gregory fait du bénévolat auprès de jeunes sauvageons des banlieues parisiennes, en leur apprenant les bénéfices qu’on peut tirer de la politesse et du goût du travail bien fait.

N’ayant pas renoncé à devenir comme son idole Joel Bats, le voisin que tout le monde rêve d’avoir, il remplit ses après-midi en accompagnant les veuves de son chouette quartier pavillonnaire dans d’endiablées parties de canasta. Le soir, après avoir regardé avec sa femme Plus Belle la Vie et regretté avec mélancolie que cette série ne puisse accueillir plus souvent des chouettes types de la trempe de Christian Morin, Greg se penche alors sur ses cours de comptabilité, tout heureux qu’il est d’avoir repris ses études pour continuer à progresser chaque jour. Le samedi soir, il accompagne son filleul Apoula pour son match hebdomadaire. En chic type, Greg a sorti Apoula de la misère et de son Arménie natale, bien qu’à la grande surprise de Greg, son filleul ne connaisse pas une seule chanson d’Aznavour au karaoké. En tout cas, la retraite, même à Paris, c’est que du bonheur.


The Boo Radleys - Wake up Boo ! (Wake Up)

Que dire de plus que tous ceux qui ont vu jouer ces derniers temps le PSG et qui ont tous connu ce trouble inquiétant, cette longue et profonde promenade dans les bras de Morphée, simplement interrompue par des visions cauchemardesques. Là, les coupables sont nombreux…Tellement, qu‘on perdrait notre temps à les énumérer. Pour faire simple, appelons les tous Sylvain Armand. Problème, malgré une évidente bonne volonté, les solutions sont loin d’être évidentes. Ne reste plus alors pour réveiller un public du Parc tellement endormi qu’il se croirait au Stadium de Toulouse qu’à réécouter cette bonne chanson des Boo Radleys. Toujours ça que les Marseillais n’auront pas.


Suede - We Are The Pigs (Dog Man Star)

Rarement un public aura déchaîné une telle campagne de presse et un acharnement politique si orienté. Certes, les violences ont existé, il y a eu deux morts, et ils méritaient sans doute des mesures efficaces. Mais de là à faire de tout un public l'ennemi public numéro un, à bannir tout ressortissant de la capitale du Nord-Pas-de-Calais lors de la venue du PSG dans cette contrée hostile, il fallait y aller quand même.

Il faut se souvenir de ce bal des faux culs incroyable qui fut donné au moment de la banderole et comment le mauvais esprit fut transformé en crime contre l’humanité. La messe était alors dite, les supporters parisiens étaient la lie de l’humanité parce qu’ils n’avaient rien compris au message humaniste de notre nouveau philosophe, Dany Boon. Dès lors, il était permis, voire conseillé de souhaiter leur disparition. Maintenant que ce problème numéro un du sport français est réglé, les autorités peuvent s’atteler à des tâches subalternes consistant à donner à la France du foot des stades, des équipes et des joueurs.


The Divine Comedy - Absent friends (Absent Friends)

Dominique Rocheteau, Joel Bats, Jean Djorkaeff, Mustapha Dahleb, François M’Pelé, Carlos Bianchi, Dominique Baratelli, Dominique Bathenay, Luis Fernandez, Nabatingue Toko, Safet Susic, Jean-Claude Lemoult, Jean-Marc Pilorget, Christian Perez, Fabrice Poullain, Daniel Xuereb, Amara Simba, William Ayache, Yvon Le Roux, Philippe Jeannol, Zlatko Vujovic, Jules Bocandé, Saar Boubacar, Omar Sene, Laurent Fournier, David Ginola, Paul Le Guen, Ricardo, Valdo, Daniel Bravo, Antoine Kombouaré, Bernard Lama, Vincent Guérin, Alain Roche, George Weah, Rai, Youri Djorkaeff, Leonardo, Marco Simone, Jay Jay Okocha, Gabriel Heinze, Mikel Arteta, Juan Pablo Sorin, Ronaldinho, Pauleta…

Samy Traoré. Ouais, quand même.


Cast - Alright (All Change)

Alors, le PSG va mal et n’est plus ce qu’il était. Une fois qu'on a dit ça, il n’en reste pas moins que le club de la Capitale aura toujours des raisons d’espérer et de croire que finalement tout ira bien. Parce qu'avec Hoareau et Nenê, l’attaque de cette année a de la gueule. Parce que Makelele a beau avoir 72 ans, il continue d’assurer. Parce que le gars Erding va bien finir par retrouver confiance en ses moyens et se débarrasser de cette trouille qui semble l’embarrasser. Parce que des années de lose et de malchance vont bien finir par se payer en retour, au moins par une saison de la chatte. Parce que même durant sa pire période de vaches maigres, le PSG reste le club qui gagne des trophées toutes les deux saisons. Parce qu'après l’OM l’année dernière, le PSG va mettre fin à une chasse au titre longue de 17 ans en 2011. Enfin, le tout c’est d’y croire. Le PSG comme la Britpop, n’est rien d’autre qu’une promesse offerte aux hommes de bonne foi.

source: Les3points.com
NeiBaF
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Le PSG a l’occasion de jouer les premiers rôles



Les Parisiens enchaînent les bons résultats dans une relative discrétion.Une victoire contre Nice cet après-midi et ils pourraient enfin être pris au sérieux.


C’est assez rare pour le signaler. Le PSG ne fait presque pas parler de lui. Laissant volontiers les projecteurs se braquer sur Saint-Etienne, Marseille ou Lyon, le club de la capitale avance sans bruit. Ce soir pourtant, au terme de la 8e journée, il pourrait, si les circonstances lui sont favorables, s’installer dans le quatuor de tête. Une situation idéale pour traverser l’automne, une saison qui lui est souvent fatale.
Même si Nice est l’une de ses bêtes noires au Parc, le PSG a largement les moyens de passer cet obstacle. Les Aiglons, qui ont encaissé 8 buts lors de leurs trois derniers matchs, commencent à douter. « On a envie d’enchaîner mais Nice reste sur deux défaites en championnat, ils seront durs à bouger », estime Antoine Kombouaré.

Eric Roy, son homologue niçois, croit ses joueurs capables de réussir un bon coup. « Il n’est jamais bon d’enchaîner des résultats négatifs, dit-il. Mais l’équipe doit savoir s’appuyer sur ce qui marchait il n’y a pas si longtemps. Nous n’avons pas perdu nos vertus. Je suis certain que le groupe voudra réagir. Quoi de mieux que le Parc pour le faire? »

Les ambitions des Azuréens ne feront pas trembler les joueurs parisiens. Depuis le début de la saison, ils esquivent les tensions avec une étonnante sérénité. En d’autres temps, la défaite à Sochaux (1-3) ou l’atmosphère glaciale du Parc les auraient plombés. Or, pour la première fois depuis longtemps, le groupe ne s’éparpille pas. Cette tranquillité, les joueurs la doivent d’abord à eux-mêmes, à cette série de cinq matchs sans but encaissé — cela n’était pas arrivé depuis huit ans! — mais aussi à leurs déboires passés. Leurs supporteurs ont appris à vivre sans exigence ni illusions et, mine de rien, cela enlève une belle pression. Selon Kombouaré, la quiétude actuelle est surtout due à la maturité de son groupe : « Il n’y a pas d’euphorie, le travail paye, le discours aussi. Les joueurs ont l’envie de se remettre en question. Et puis j’ai beaucoup d’anciens joueurs, ils savent qu’il ne faut pas s’enflammer. »

Effectivement, personne au Parc ne s’enflamme... La lecture du calendrier le montre : octobre sera plus compliqué que septembre, mais moins que novembre. A la fin de l’automne, après s’être mesuré à Marseille et à Lyon, on saura vraiment ce que Paris peut espérer. En attendant, il doit garder le rythme et poursuivre sa série d’invincibilité. Et tant pis si cela attire l’attention.

Bodmer reprendra dans une semaine. Mathieu Bodmer, blessé au mollet depuis maintenant un mois, reprendra l’entraînement collectif dans une semaine. « On ne précipite pas les choses, sa reprise sera progressive », précise Kombouaré. Ludovic Giuly, blessé au genou à Lens, est dans le groupe.



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Paris redécouvre l'ambition



Fort de sa 2e victoire en Europa Ligue, le PSG se prend à regarder vers le haut du classement avant de recevoir Nice, dimanche à 17 heures.


Ils ont tous ces deux mots à la bouche : «Solidité défensive». Siaka Tiéné, la dernière recrue parisienne, s'est appliqué à rester dans le rang et la «lignée du coach». «C'est vrai que mon arrivée coïncide un peu avec cette bonne période, a reconnu en fin de semaine le défenseur formé à l'Académie de Jean-Marc Guillou, à Abidjan. Après 9 buts pris en trois matches, il y a forcément eu une réflexion avec le coach. Aujourd'hui, l'équipe ne prend plus de buts et est en réussite.» A l'image de son Brésilien volant Nenê, transfuge de Monaco, devenu très vite l'arme fatale du club. «C'est facile de jouer avec lui, souligne Tiéné, il est tellement à l'aise techniquement. Il est dans une bonne période et on a besoin de lui en ce moment.» Pour débloquer les situations et mettre l'équipe sur le chemin du (des) succès. Séville, Arles-Avignon, Lens, Carpates Lviv, Nenê enfile les buts et les passes décisives comme des perles.

«Avoir un grand Nenê, ça permet évidemment de tirer le PSG vers le haut.»

«Oui, il est en réussite, mais il rentre dans un collectif, et est à l'image de l'équipe, avance Antoine Kombouaré, l'entraîneur parisien. Nenê flambe en ce moment, et avoir un grand Nenê, ça permet évidemment de tirer le PSG vers le haut.» Le haut du classement, voilà l'objectif clairement prononcé par les coéquipiers de Guillaume Hoarau. Dimanche, c'est Nice qui se présente au Parc, avec l'envie d'y faire un résultat. Mais Paris semble sûr de sa force. «D'habitude, on a du mal à enchaîner les bonnes performances, analyse Guillaume Hoarau. On sait que notre pire ennemi, c'est nous-mêmes. En ce moment, tout nous réussit, la chance est de notre côté. Tant mieux. Il faut savoir profiter de ces moments-là.»

Les défenseurs au diapason

Clément Chantôme, qui profite de la blessure de Bodmer pour gagner du temps de jeu, abonde dans ce sens : «On vit une bonne période, on est sur un petit nuage, mais la réussite, on sait aussi la provoquer. On est beaucoup plus solidaires dans le jeu, et les résultats sont là.» Pour prolonger la série de succès dimanche, Paris pourra compter sur Nenê évidemment, mais aussi sur ses défenseurs qui marquent aussi (Jallet, Sakho). Une nouvelle arme offensive pour Antoine Kombouaré, qui permet aussi de protéger, un peu mieux, le passage à vide d'un Mevlut Erding en plein doute, mais toujours soutenu par les supporters.

NeiBaF
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Le PSG rate le coche contre Nice



C'est sans doute ce genre de match que le PSG devra apprendre à gagner s'il veut jouer un rôle dans ce championnat. Et si la série bonne série parisienne continue (six matchs sans défaite), les hommes de Kombouaré ont raté une belle occasion de se hisser dans le quatuor de tête, dimanche, en concédant le nul contre des Niçois largement prenables (0-0).
Car en dehors de vingt premières minutes plombées par l'ennui, Paris a ensuite eu son lot d'occasions. Mais les hommes de la capitale ont régulièrement manqué de justesse dans le dernier geste et sont tombés sur un excellent David Ospina, le gardien de l'OGCN.

Ospina, sauveur de Nice


C'est lui qui sauve son équipe à plusieurs reprises quand Paris emballe enfin le match peu avant la demi-heure de jeu. Le portier de l'OGC Nice signe un arrêt réflexe sur une reprise d'Hoarau (27e), avant de se détendre superbement sur une tête du Réunionnais qui prenait la direction du petit filet niçois (33e). Pas plus de réussite dans les minutes
suivantes pour Erding, toujours à la recherche d'un but depuis la première journée, puis Nenê, encore très bon dimanche (34e, 36e).
On avait cru comprendre, au vu de la première mi-temps niçoise, qu'un nul au Parc convenait parfaitement aux azuréens. A la reprise, il s'en faut pourtant de très peu pour qu'ils n'ouvrent le score. Un retour in extremis de Chantôme sur Faé, qui avait le but grand ouvert (49e), puis un contre de la défense parisienne sur une frappe de Sablé (52e) évitent le pire aux Parisiens.

Pourtant Paris domine et multiplie les situations dangereuses. Mais ni Nenê (60e, 85e), ni Jallet (77e), ni Sessegnon (87e) ne trouvent l'ouverture. Dommage. Au classement, Paris est 7e et a désormais quinze jours devant lui pour préparer un déplacement difficile à Toulouse.



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Paris, les occasions manquées



Paris, qui a concédé le nul à domicile contre Nice (0-0), a laissé passer sa chance de retrouver le podium.


Trois matches en huit jours, c'est un rythme qui peut peser dans les jambes. Une fatigue excusable, susceptible d'expliquer en partie qu'on ne cadre pas sa frappe ou que, plus globalement, on manque de précision dans le dernier geste. Face à Nice (0-0), Paris en était donc là. De la fraîcheur dans le jeu, mais pas dans les cuisses. Séduisant dans son envie, mais en cruel manque de réussite, et jamais à l'abri d'un contre assassin. Après ses bons matches européens, qui laissaient naître quelques ambitions de haut de tableau en Championnat, Paris se contentera de ce nul pour souffler un peu.

Un nul qui n'interrompt pas ses excellentes séries en cours : six matches sans défaite, cinq matches sans encaisser le moindre but. La défense parisienne tient le choc, Apoula Edel aussi. Dans le jeu, le PSG ne démérite pas non plus, les Niçois peuvent confirmer : constamment battus dans le jeu aérien en première période, les hommes d'Eric Roy ont passé leur temps à courir après le ballon. Sur le flanc droit, Giuly trouvait souvent Hoarau, quand Nenê talonnait à tout va. Le salut des Aiglons ne reposait qu'entre les mains d'Ospina, auteur de parades de grande classe sur une frappe d'Hoarau plein axe (27e), notamment, puis sur une tête du même Hoarau (33e), ou encore à la réception d'un centre-tir de Nenê (36e). En toute fin de match, le Colombien gardera la main ferme face au Brésilien (86e), remettant son camp en selle après trois défaites consécutives (toutes compétitions confondues).

Il n'eut parfois pas à s'employer, nombreux Parisiens (Jallet, 77e, Sessegnon, 87e) manquant le cadre ou carrément de confiance, à l'image d'un Mevlut Erding peu en vue. L'entrée en jeu de Sessegnon à la place de Giuly (64e), si elle amena beaucoup de vivacité au camp parisien, ne fit pas vaciller le tableau d'affichage. Paris ne touche pas encore au podium. Cela ne semble toutefois que partie remise.

Panenka
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Foot - L1 - PSG
Bianchi «conseille» Erding


Présent au Parc, Carlos Bianchi, le légendaire buteur argentin du PSG (de 1977 à 1979) a livré, à la volée, son sentiment sur le match : «Le gardien niçois n'a pas voulu (que ça rentre). Le résultat nul est logique.» Interrogé sur la forme éclatante de Nenê, l'ancien sélectionneur de l'Argentine ne s'est pas montré surpris : «Nenê, je le connais parce que je l'ai joué (contre lui) lorsqu'il était en Espagne et que je travaillais pour à l'Athletico Madrid. Sa réussite ne me surprend pas. Techniquement, c'est un très bon joueur, il est très très doué. A Paris, il fait du bien. Nenê ce n'est pas à un buteur, ce n'est pas à lui qu'il faut demander de planter. (Sourire). Sur un terrain de foot, chacun doit rester dans son rôle, et faire ce qu'il sait faire. » On prolonge la discussion : quel conseil donneriez-vous à Mevlut Erding, qui est en panne en ce moment ? Réponse de Carlos Bianchi dans un grand éclat de rire : «Dites-lui de tirer du côté où le gardien n'est pas !».- O.S., au Parc des Princes


www.lequipe.fr
NeiBaF
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Kombouaré : «Deux points perdus»



Le PSG a calé face à Nice (0-0) mais cela n'inquiète Antoine Kombouaré. Il n'y a pas péril en la demeure, même si Erding ne trouve pas le chemin des filets.


«Antoine Kombouaré, ce match nul représente t-il un coup d'arrêt selon vous ?
Non. On a fait beaucoup de bonnes choses ce soir, c'est le sixième match où on n'encaisse pas de buts mais on n'a pas su trouver les clefs. Ce sont deux points de perdus, c'est ma grande déception. Je pense que ce sont des matches qu'il faut gagner même en ne jouant pas très bien et il ne faut pas oublier de gagner même si on ne joue pas bien.

Qu'est-ce qui a manqué à vos joueurs contre Nice ?
Il a manqué un peu de tout, du réalisme, de l'efficacité, le petit coup de pouce et puis, on est tombés sur un grand gardien qui a fait trois arrêts qui nous font mal. On a concédé peu de situations, on a joué mais il faut qu'on apprenne à être plus réalistes. La seule chose négative, c'est le résultat.

Comment relancer selon vous Mevlut Erding ?

Bien sûr qu'on aimerait voir Erding marquer, mais c'est la performance collective qui compte avant tout.»

JeromeTouboulArnaudHermant
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Paris n’a pas trouvé la clé

Incapables de concrétiser leurs nombreuses occasions, les Parisiens ont laissé filer une victoire qui leur tendait les bras. Et perdu une chance de se hisser aux premières places.

Certains nuls laissent comme un goût d’inachevé. Celui concédé hier par le PSG sur sa pelouse entre dans ce registre. Désormais 7es de la Ligue 1, les Parisiens ont laissé filer hier soir, face à des Niçois qui se sont montrés bien peu dangereux, l’opportunité de s’installer dans le quatuor de tête.

Ils ont certes conservé leurs cages inviolées, mais ils n’ont pas eu les ressources nécessaires pour arracher une victoire, pourtant à portée de main.
« Ce sont deux points que nous avons perdus, se désole Antoine Kombouaré, le technicien parisien. Il y avait vraiment de la place pour gagner. » Le PSG a pourtant offert un visage bien plus séduisant que celui affiché lors de la réception de Rennes (0-0) il y a deux semaines. Les Parisiens ont globalement maîtrisé le match, dominé leurs adversaires qui pointent désormais à la 13e place. Mais ils se sont heurtés à un Ospina en état de grâce dans les buts niçois qui, à trois reprises devant Hoarau (27e, 32e) ou encore Nenê (85e), a réalisé des parades de grande classe.
Mais ce matin, Paris peut aussi s’en prendre à lui-même. Car ses attaquants ont fait preuve d’une maladresse et d’une imprécision indignes de leur statut, ne concrétisant aucune des sept occasions qu’ils s’étaient procurées. Le compteur buts d’Erding reste ainsi toujours bloqué à 1, tandis qu’Hoarau ne marque plus depuis le 11 septembre et la réception d’Arles-Avignon (4-0).
« J’aurais presque préféré qu’on ait moins d’occasions mais qu’on arrive à en mettre au moins une au fond. Mais ce soir (hier), il nous a manqué l’efficacité, la lucidité, la fraîcheur aussi », précise Antoine Kombouaré, se référant ainsi à ce match de Ligue Europa contre les Ukrainiens de Karpaty Lviv (2-0) remporté jeudi soir où sept de ses titulaires d’hier avaient été alignés.
Certes, il est désormais bien loin ce PSG de la fin août qui, en une semaine et trois défaites consécutives, avait concédé neuf buts. Depuis la précédente trêve internationale, les Parisiens font preuve d’une solidité défensive que bien des clubs pourraient leur envier. Le PSG est d’ailleurs la seule équipe de ce championnat à n’avoir encaissé aucun but lors des quatre derniers matchs de L 1. Mais pour espérer grimper au classement et répondre aux attentes du public — hier soir chaleureux et enthousiaste —, encore faut-il savoir gagner contre des formations à sa portée. « Il faut avouer qu’on a eu un peu de chance, reconnaît Eric Roy, l’entraîneur de Nice. Mais je ne me fais aucun souci pour le PSG. Cette équipe est un vrai rouleau compresseur. Je vous le dis, Paris sera l’une des équipes fortes de ce championnat. » A Antoine Kombouaré et à ses hommes à présent de ne pas lui donner tort.

Le Parisien
Kaionedirection
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Anigo lance le clasico

A plus d'un mois du clasico, le match des déclarations a déja commencé. A ce petit jeu, José Anigo a allumé la première mèche. Le directeur sportif de l'Olympique de Marseille voit d'un très mauvais oeil la possibilité envisagée lors d'une réunion organisée vendredi dernier entre la Ligue (LFP), le PSG et les pouvoirs publics de réduire le quota de places attribuées aux supporters marseillais pour leur déplacement au Parc des Princes. Initialement prévu à 2000, le nombre de supporters provençaux autorisés à se rendre dans la capitale pourrait être réduit à 1500 voire à 1000 afin de limiter les débordements.

«Nous, nos supporters sont exemplaires»

Au micro de France Bleu Provence, le dirigeant marseillais a voulu se montrer ferme: « Ce problème appartient au PSG et non à l'OM ! Chaque année, c'est le même refrain. Ça commence à être fatigant. Si le PSG a un problème, qu'il le règle. Nous, nos supporters sont exemplaires depuis le début de la saison. Il n'y a pas de raison qu'on les pénalisent ou les punissent ». Il en a profité pour adresser une petite pique à l'adresse de ses homologues parisiens: « C'est le président du PSG qui a, lui, des problèmes avec ses supporters. Nous on n'en a pas ! On a un quota de place à avoir et il n'est pas question de le changer ». Le clasico est lancé!


HHA
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Hoarau et Erding, buteurs en panne

A eux deux, ils totalisent 42 buts en 102 matchs de championnat disputés sous les couleurs du PSG. Soit presque un but toutes les deux rencontres. Cette statistique confirme que le duo offensif parisien Hoarau-Erding est l’un des plus performants de Ligue 1. Sauf que cette saison, où ils sont à chaque match alignés tous les deux, ils n’ont inscrit que 4 buts (1 pour Erding et 3 pour Hoarau).
Les deux attaquants, surtout l’ancien Sochalien muet depuis 616 minutes en L 1, traversent une passe difficile. Sans forcément encore inquiéter, leur rendement suscite des interrogations.

Erding et Hoarau sont-ils complémentaires ?
Cela ne fait aucun doute pour Pedro Pauleta, l’ancien buteur du club parisien. « Ils ont donc des profils totalement différents mais leur association doit marcher. Hoarau est bon dans le jeu aérien et garde bien le ballon. Quant à Erding, il va vite, provoque et prend les espaces », analyse le meilleur buteur de l’histoire du PSG (109 buts). Si, aujourd’hui, leur complémentarité n’est pas toujours évidente, les deux joueurs essayent de se trouver le plus possible sur les terrains. C’est par exemple l’ex-Havrais qui offre une passe décisive au Franco-Turc sur le premier but de la saison contre Saint-Etienne. Malgré leur bonne volonté, ils payent encore leur longue absence respective de la saison passée.

Comment peuvent-ils retrouver confiance ?

Antoine Kombouaré n’occulte pas les difficultés actuelles de ses attaquants : « J’attends plus des joueurs qui sont autour de Nenê. Je parle des attaquants, bien sûr, Hoarau ou Erding, mais aussi de Sessegnon ou Giuly. Ils doivent se montrer plus réalistes, être capables de concrétiser les occasions Ils en sont capables. » Pour Pauleta, il ne faut pas grand-chose pour que la confiance revienne. « Ils doivent se parler au maximum et se lâcher le plus possible, poursuit le Portugais. Ils doivent frapper au but et travailler davantage devant les cages à l’entraînement. C’est ce que je faisais, moi, quand ça n’allait pas. Et après, je regardais en vidéo mes matchs pour voir ce que j’avais manqué. » Pour Pauleta, cette recette donnait rapidement des résultats puisqu’il ne restait jamais très longtemps sans marquer.



L’affaire de la banderole anti- Ch’tis, déployée par des supporteurs parisiens au Stade de France lors de la finale de la Coupe de la Ligue entre le PSG et Lens le 29 mars 2008, sera jugée les 2 et 3 décembre prochain devant la 14e chambre correctionnelle du tribunal de Bobigny, en Seine-Saint-Denis.

E José Anigo, le directeur sportif de l’OM, n’apprécie pas les mesures visant à limiter le nombre de supporteurs marseillais (1 000 au lieu de 2 000) pour le Clasico du 7 novembre au Parc: «Nos supporteurs sont exemplaires depuis le début de la saison. Il n’y a pas de raison qu’on les punisse. C’est le président du PSG qui a, lui, des problèmes avec ses supporteurs. On a un quota de places à avoir, il n’est pas question de le changer.»


leparisien.fr
Schultzy
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Erding : «Je ne suis pas inquiet»

Premier buteur du Championnat à l'occasion de la réception de Saint-Etienne (3-1), lors de la 1ère journée, Mevlut Erding (Photo Presse-Sports) éprouve toutes les peines du monde à retrouver le chemin des filets. Mais l'ancien Sochalien, lui, ne doute pas. «J'ai l'impression que les gens et les médias s'inquiètent plus que moi, estime ainsi le meilleur buteur parisien du dernier exercice (15 réalisations) dans L'Equipe du jour. C'est ma deuxième année à Paris et je savais, quelque part, que les débuts seraient difficiles. Mais je sais aussi que je peux marquer encore plus de buts que la saison passée.»
«Si je ne marque que cinq buts...»

L'avant-centre turc n'est en tout cas pas inquiet malgré un certain nombre d'occasions manquées récemment. «D'abord, oui, je me crée des occasions, ce qui est plutôt bon signe, juge-t-il ainsi. Je serais vraiment inquiet si je n'en avais aucune. Ensuite, je vois que, même lorsque le PSG gagne, on retient avant tout qu'Erding n'a pas marqué. J'en plaisante avec mes potes. Comme si le PSG, c'était moi... Il faut arrêter avec ça. Je peux vous assurer que si je ne marque que cinq buts cette saison et que le PSG se qualifie pour la Ligue des champions, je signe direct.» Pour rappel, Erding n'avait inscrit que deux réalisations en Championnat à la même époque la saison passée !

France Football.fr
JeromeTouboulArnaudHermant
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Le PSG réfléchit à un déménagement

Un conseil de surveillance du PSG s’est tenu lundi matin au siège de Colony Capital, dans le VIIIe arrondissement de Paris. L’ordre du jour de cette réunion entre administrateurs et actionnaires ne portait pas sur la santé financière et économique du club de la capitale, pourtant mal en point, mais sur le Parc des Princes. Le point essentiel était la présentation du projet de rénovation du stade de la porte de Saint-Cloud dans le cadre de l’obtention par l’actionnaire principal du PSG d’un bail emphytéotique (pour une durée allant de dix-huit à soixante ans).

A ce titre, l’hypothèse d’un déménagement provisoire du PSG est envisagée. Dans ce dossier, Colony Capital sera associé au PSG et à Vinci Concessions au sein d’un groupement. La mairie de Paris, propriétaire de l’enceinte, doit attribuer le nouveau bail d’ici à la fin de l’année ou au tout début 2011.

Les travaux de rénovation du Parc estimés à 100 M€

Le calendrier, le coût et la philosophie de ce projet ont été présentés aux administrateurs lundi. La mairie de Paris va débuter prochainement les auditions avec Colony. Après attribution du bail, le contrat pourrait être signé en février. Les travaux devraient démarrer environ un an plus tard, vraisemblablement lors de la saison 2012-2013. Le coût de cette rénovation, estimé dans un premier temps de 60 M€ à 80 M€, devrait finalement avoisiner les 100 M€, notamment en raison d’un cahier des charges très lourd à respecter en vue de l’Euro 2016. Par ailleurs, la Société d’exploitation sports-événements (Sese), qui gère le Parc des Princes, devrait à terme disparaître et être remplacée par l’entité créée par le groupement.

Un exil au Stade de France à l’étude

Le possible déménagement du PSG est l’autre point crucial de ce projet. Cette question reste très sensible pour les supporteurs parisiens mais aussi pour la mairie de Paris. Aujourd’hui, rien n’est tranché définitivement. Deux possibilités existent en fonction de la nature des travaux. Soit le chantier ne nécessite pas la fermeture totale du Parc et le PSG peut continuer d’y jouer, même si certaines tribunes seront fermées à tour de rôle. Soit le chantier est jugé trop important et l’équipe de la capitale se délocalise. Destinations envisagées? Prioritairement le Stade de France, en Seine-Saint-Denis, ou le nouveau stade Jean-Bouin d’une capacité de 20000 places environ qui doit être achevé en 2013. Ce possible déménagement n’interviendrait pas avant la saison 2012-2013 et sa durée n’est pas fixée précisément. Une certitude, cet exil durerait plusieurs mois et obligerait le club parisien à payer une location pour disposer d’un autre terrain.


Le Parisien
NumeroStar
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04/10 17h22

A Paris, on tire plus qu'à Lyon et Marseille


Les chiffres sont ce qu’ils sont, mais au hit-parade des tirs au but c’est le PSG qui depuis le début de saison a essayé le plus souvent de faire mouche. En tout, les joueurs du Paris Saint-Germain ont tiré à 138 reprises au but, et ils devancent leurs homologues de l’OM et de l’OL qui ont frappé respectivement 131 et 123 fois. Si on détaille ces chiffres, Guillaume Hoarau est numéro 1 avec 34 tirs pour 3 buts, devant Nenê, 32 tentatives pour 2 buts et le Brestois Nolan Roux avec 30 tirs pour 3 buts.


FOOT01

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Rennes veut Erding : Mevlut Erding dans le viseur de Frédéric Antonetti. (EQ)


Depuis un gros mois, Rennes est parti à la recherche d'un joker offensif. La blessure de Victor Hugo Montaño (lésion musculaire aux ischio-jambiers, synonyme d'un mois d'arrêt), dimanche, face à Toulouse (3-1), rend cette quête un peu plus pressante. Selon L'Equipe ce mercredi, les dirigeants rennais, qui étaient venus prendre quelques renseignements il y a deux semaines, ont repris contact avec leurs homologues parisiens ces dernières heures. Après avoir obtenu deux refus de Bordeaux pour Yoann Gouffran et de Lens pour Razak Boukari, le Stade Rennais travaille sur cette nouvelle piste. Le PSG ne serait toutefois pas enclin à céder son avant-centre, lié au club de la capitale jusqu'en juin 2013.


Lequipe
Axeloo
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Séville fait appel pour Edel

Le FC Séville ne lâche pas l'affaire. Battu par le PSG (0-1) le 16 septembre, en Ligue Europa, le club andalou a décidé de faire appel auprès de l'UEFA au sujet d'Apoula Edel. Le gardien du Paris Saint-Germain est accusé de falsification d'identité et d'âge. Cela avait poussé les dirigeants sévillans à déposer une première réclamation auprès de l'UEFA, pour réclamer une victoire sur tapis vert. L'instance européenne l'avait rejetée le 24 septembre. Elle devra donc réexaminer le cas d'Edel.


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Lequipe.fr
Schultzy
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Delanoë soutient Leproux
Le plan mis en place par Robin Leproux pour lutter contre la violence et le racisme au Parc des Princes ne fait pas l'unanimité chez les supporters du PSG. Mercredi, lors d'une réception donnée à l'hôtel de Ville de Paris pour célébrer les quarante ans du club de la capitale, le président parisien a pourtant réaffirmé sa volonté de «continuer à lutter contre ces maux». «Le PSG a des valeurs que nous entendons développer. Le racisme, l'antisémitisme et la violence n'en font pas partie.»

Sur ce sujet, Leproux a reçu l'appui de Bertrand Delanoë (photo Presse-Sports). «Je soutiens particulièrement la direction du club dans ce combat juste et noble», a affirmé le maire de Paris, qui se félicite que le Parc des Princes soit «redevenu un lieu de partage et d'amitié». - X. B.


Quarante ans, quarante photos
Fondé en 1970, le Paris Saint-Germain fête cette année son 40e anniversaire. Pour le célébrer, une exposition photos retrace l'histoire du club parisien en quarante clichés.
Accès libre et gratuit à partir du mois de novembre, à l'hôtel de Ville de Paris.


Bazin: «Le Parc, la maison du PSG»
Mercredi matin, Le Parsien évoquait l'éventualité de voir le Paris Saint-Germain évoluer provisoirement au Stade de France, pendant les travaux de rénovation du Parc des Princes. Une hypothèse fermement démentie à la mi-journée par Sébastien Bazin (photo Presse-Sports), l'actionnaire majoritaire du club parisien. «J'ai lu les articles ce matin dans la presse. Je ne dirai qu'une seule chose: le Parc des Princes est et restera la maison du PSG», a affirmé Bazin lors d'une réception donnée à la mairie de Paris pour célébrer le 40e anniversaire du club. Pour Bazin, «le PSG est indissociable de la ville de Paris, dont il porte les mêmes couleurs». - X. B.

France Football.fr
Nicolcho
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Leproux répond à Anigo

Robin Leproux n'a guère goûté aux déclarations du Marseillais José Anigo qui a pointé du doigt les problèmes que rencontre le PSG avec ses supporters, tout cela dans l'optique du Classico du 7 novembre. «Il y a deux choses, a tenu à préciser le président du PSG. D'abord, le nombre de supporters Marseillais qui vient au Parc, c'est une décision de la Ligue et pas du PSG. Quant à l'horaire du match, c'est la Préfecture de Police de Paris qui décide pour des raisons de sécurité. Sur ces deux points, ce n'est pas une décision du PSG. S'il a bien tenu ces propos, Anigo a une fois de plus raté l'occasion de se taire». Le Clasico est maintenant sur les rails !


L'équipe.fr
Beuzech
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Bazin pense aux supporters

Ce mercredi, lors du déjeuner offert Porte d'Auteuil par le Maire de Paris Bertrand Delanoë au club de la capitale, Sébastien Bazin a évoqué l'avenir du PSG : «J'ai lu encore aujourd'hui certaines choses mais je tiens à redire que le Parc est et restera la maison du PSG. S'il y a des travaux, ce sera aux bénéfices du PSG, des riverains ...».

«Ça fait quatre ans que nous sommes dans l'actionnariat et j'avais dit lors de la première conférence de presse que le PSG avait besoin de se structurer, de se consolider. C'est la première fois depuis quatre ans que j'ai le sentiment qu'on y est arrivé, a-t-il ajouté. Il y a aujourd'hui une certaine maturité. Si on en fait un peu plus, si on est plus exigeant, le succès sera là. Il ne faut gâcher tout ça !».

Le dirigeant de Colony Capital Europe a également mis l'accent sur une «joie de vivre» des joueurs comme «on n'en pas vu depuis quatre ans». Après avoir parlé de «talent» et de «compétences» dans l'équipe d'Antoine Kombouaré, Sébastien Bazin a évoqué «les 12 000» (abonnés des kops Auteuil et Boulogne qui boycottent le Parc, ndlr) qu'il ne faut pas «laisser sur le bas-côté» mais il faut «qu'ils rentrent dans nos valeurs». Ce sera le prix à payer pour revenir au stade.

Retour des abonnements en mars ?

S'il n'a pas apprécié les insultes dont il a fait l'objet lors des dernières rencontres au Parc par certains supporters, Robin Leproux va néanmoins reprendre le dialogue avec les supporters de la capitale. «Le dialogue n'a jamais été rompu, a-t-il affirmé mercredi à la Mairie de Paris. Une date la semaine prochaine va être trouvée pour rencontrer les supporters. On pourrait évoquer le retour en mars des abonnements mais il ne s'agit en aucun cas de recréer les deux tribunes comme avant».


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Delanoë : «Un lieu de bonheur»

Après Bizerte au mois d'août, Bertrand Delanoë recevait de nouveau les joueurs, le staff et les dirigeants du PSG pour un déjeuner à l'Hôtel de Ville de Paris. Dans les salons cossus, le premier magistrat de la ville a salué les efforts du PSG en matière de sécurité. «Il (le Parc) n'est pas archi bourré. Mais c'est tout à l'honneur du PSG, s'est-il empressé d'ajouter. Et puis, le Parc sera bientôt plein avec nos valeurs pour que ce soit un lieu de bonheur !».

S'il n'est pas «inquiet» quant à l'avenir du PSG au Parc des Princes («On ne confond pas sa maison avec une autre maison», a-t-il ironisé en parlant du Stade de France), Bertrand Delanoë s'est adressé aux joueurs : «Je soutiens la direction de votre club qui se bat pour des valeurs humanistes, une cause juste et noble. Ce début de saison est un succès, vous avez décidé de vous battre, ça marche, ne baissez pas la garde !».

Sur un plan sportif, Bertrand Delanoë a jugé que les résultats prenaient «une très bonne tournure» avec un début de saison «encourageant»


NumeroStar
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Erding à Rennes, c'est mission impossible

Invité de RMC, Frédéric Antonetti a évoqué le sujet chaud du moment au Stade Rennais, à savoir le recrutement d’un attaquant, histoire de renforcer un secteur plutôt léger du côté de l’actuel leader de League 1. Et l’entraîneur rennais de reconnaître que la piste menant à Mevlut Erding était trop compliquée, même s’il apprécie énormément l’attaquant du PSG.

« Erding ? S’il veut venir et que Paris veut bien le vendre, je suis prêt à aller le chercher moi-même en voiture, explique le technicien corse avec humour. Bien sûr que je suis intéressé. C’est un bon joueur, mais on sait très bien que c’est mission impossible ! Il faut d’abord que le joueur veuille venir, ensuite il faut que Paris veuille le vendre. Cela fait beaucoup de critères qui ne sont pas réunis aujourd’hui », a admis Frédéric Antonetti, qui travaille donc sur d’autres pistes, le Stade Rennais ayant cruellement besoin de se renforcer.


Foot01
CL
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PSG : environ 20 M€ de déficit en fin de saison

Jusqu’à la semaine dernière, les commissaires au compte du PSG épluchaient les finances du club. Ces experts ont passé près de trois semaines au Parc des Princes, comme ils le font chaque saison. Et ils n’ont pas manqué de constater qu’une fois encore, Paris est dans le rouge. Alors que le déficit de la saison 2009-2010 était de 27,5 M€ avant la clôture des comptes, le 30 juin dernier, l’exercice actuel sera tout autant délicat.
Les décideurs tablent déjà sur un trou d’environ 20 M€ en juin 2011. Pourtant, le PSG s’est montré plus prudent en ne budgétisant qu’une 6e place en fin de saison au lieu d’une 4e l’an passé. Deux raisons principales justifient ces difficultés financières.

Une masse salariale trop importante. Le PSG a un budget de 80 M€ environ. Il en consacre plus des trois quarts à sa masse salariale. Celle-ci est supérieure à 60 M€ cette saison. Un chiffre qui ne cesse d’augmenter, alors que sa diminution était une priorité de Colony Capital quand il a racheté le club à Canal + en 2006, avec Butler Capital Partners et Morgan Stanley. Rothen et Kezman, dont le départ était ardemment souhaité, font toujours partie de l’effectif. A eux deux, ils coûteraient environ 7 M€. Makelele a prolongé d’un an. Et surtout, Paris a recruté trois joueurs bien rémunérés. Pour verser les salaires à Bodmer, Tiéné et Nenê, le PSG devra ainsi sortir près de 9 M€, charges comprises.

Des coûts en hausse et des recettes en baisse. La 13e place du PSG, la saison dernière, a limité les recettes liées aux droits télé qui sont versées en trois fois cette année. A cela s’ajoute l’ambitieux plan Sécurité, qui génère une augmentation des coûts liés à la sécurité (à chaque rencontre, le PSG débourse plus de 100000 € en frais de police et de stadiers) mais entraîne une chute de la fréquentation au Parc des Princes. Celle-ci serait passée de 30000 spectateurs en moyenne, l’an dernier, à environ 17000 depuis le début de saison (L 1 et Europa Ligue). Ces chiffres sont en deçà des prévisions du club. La baisse des recettes billetterie (estimée par certains à 7 M€), cumulée à la non-cession de joueurs l’été dernier, provoque un manque cruel de liquidité. Le PSG peine, du coup, à régler certaines factures à ses prestataires. Heureusement, les salaires sont toujours assurés.

Une exposition de photos, à l’occasion des 40 ans du PSG, aura lieu en novembre à la mairie de Paris. Cette manifestation gratuite retracera, au travers de quarante clichés, l’histoire du club de la capitale.


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Des fournisseurs se plaignent

En manque de liquidités, le PSG rencontre aussi, selon nos informations, des difficultés pour réglerdans les temps plusieurs de ses fournisseurs. « Habituellement, je suis payé à trente jours. Là, on oscille plutôt dans un délai compris entre deux et trois mois, nous confie le patron d’une société, en affaires avec le club parisien.
Paris me doit plusieurs dizaines de milliers d’euros. » Pour d’autres prestataires, les sommes dues sont encore plus élevées. Sollicité, Philippe Boindrieux, le directeur général du club, s’est inscrit en faux. « Les fournisseurs sont payés. Je signe plusieurs chèques par semaine les concernant », assure-t-il. En réalité, la direction parisienne est obligée d’attendre des rentrées d’argent liées aux droits télé de la L 1 ou de l’UEFA afin de disposer de cash pour ainsi honorer toutes ses factures.


Le Parisien
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