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Lapinou
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Paris intrigue Marseille
Pendant que l'OM a déboursé seulement 4 millions cet été (les 7 autres étant payables en 2012 et 2013), le PSG a mis 100 millions sur le marché. De quoi exciter les Marseillais.

Pour le président marseillais Vincent Labrune, ici au centre, le PSG a désormais ses propres Galactiques.(EQ)


La blague fait fureur sur internet : «A chaque fois qu'un supporter de l'OM va faire son plein d'essence, il va financer le transfert de Javier Pastore au PSG». Paris et son recrutement à près de 100 millions d'euros fait beaucoup parler. Partout en France mais surtout à Marseille où l'OM attend avec impatience d'en découdre avec le PSG. «Sur le papier, c'est très beau. Sur le terrain, ce sera autre chose. À nous de leur mettre des bâtons dans les roues, a expliqué Steve Mandanda dans L'Equipe. Ce très gros recrutement, c'est bien pour notre Championnat. Ça va relever son niveau. Après, leur discours du style "nous, vous savez, nous jouons la troisième place", ça va, on connaît. Il ne va pas falloir se cacher.»

Le ton est le même chez José Anigo qui met déjà la pression sur le club de la capitale : «Clairement, le PSG se positionne en pole-position pour le titre. Nous, comme Lyon ou Lille, on chassera le PSG. Parce que quand on dépense 100 millions d'euros, c'est forcément pour gagner le titre.» Le directeur sportif marseillais en profite pour tacler «les Galactiques de Paris» comme les appelle Vincent Labrune, le président de l'OM. «Une bonne équipe, ça ne se construit pas seulement à grands coups de millions en empilant les grands noms. Il faut une osmose, un équilibre, de la complémentarité. C'est peut-être la faille du nouveau PSG. Notre chance est là», espère-t-il.

L'équipe.fr
niramo
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Mohamed Sissoko, colosse aux pieds d’argile
1 août 2011

Il a quitté Auxerre à seulement 18 ans, a enfilé les maillots de Valence (Esp), de Liverpool (Ang), de la Juventus (Ita), a remporté la Coupe de l’UEFA en 2004 et démontré sur tous les terrains d’Europe des qualités indéniables de perforation. A la lecture de ce CV, difficile de parler de pari. Et pourtant… Le roc malien a son talon d’Achille : une fragilité chronique qui le handicape malgré un physique bestial (1,87 m, 81 kg). Lors des six dernières saisons, il n’a dépassé la barre des 20 matchs de championnat qu’à une seule reprise. Inquiétant. Mais quand son corps le laisse tranquille, il affiche un rare mélange de puissance et d’habileté, comparable à Michael Essien. Plus gros salaire du PSG en attendant l’arrivée de Pastore, Sissoko a tout pour se relancer à Paris. A condition que les blessures l’épargnent enfin.

Le Parisien-Aujourd'hui en France
Malavita
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PSG : Sirigu explique son choix et dévoile ses ambitions
1er aout 2011

Un match, un but encaissé, une défaite. Les débuts de Salvatore Sirigu (24 ans) au Paris SG n’ont pas été très heureux samedi face aux New York Red Bulls (0-1). Pour autant, le portier italien n’a commis aucune véritable erreur. De quoi espérer des lendemains qui chantent pour l’international azzurro (2 capes) très motivé par le challenge parisien, comme il l’a confié dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport.

« Je donnerai tout pour le Paris SG, parce que je veux mériter une convocation avec l’Italie pour le prochain Euro », a-t-il lancé. Et si son choix de carrière a surpris de l’autre côté des Alpes, l’ancien pensionnaire de Palerme a tenu à s’expliquer. « J’ai pensé que 24 ans était l’âge idéal pour vivre une expérience à l’étranger », a-t-il indiqué. Et la présence de Leonardo dans la capitale s’est révélée fondamentale dans sa décision. « Leo m’a appelé pour m’illustrer le projet parisien. Je connaissais déjà Leo, il a été fondamental », a-t-il poursuivi. Et pour l’instant, agréablement surpris, il ne regrette vraiment pas.

« Mes partenaires m’aident beaucoup, je ne m’y attendais pas, il y a vraiment un enthousiasme incroyable », s’est-il réjoui avant de rassurer les sceptiques sur sa capacité à diriger sa défense. « Si on me parle lentement, je comprends le français. J’ai déjà appris les mots qui me serviront à diriger ma défense », a-t-il conclu. Heureux de ses premiers pas à Paris, Salvatore Sirigu, qui semble se voir n° 1, devra désormais confirmer ses belles promesses sur le pré. Premier rendez-vous capital samedi contre le FC Lorient.


Foot Mercato
HHA
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Où en sont les favoris

A quatre jours de l’ouverture du championnat, les prétendants au titre redoublent d’efforts à l’entraînement pour ne pas rater leur entrée dans la compétition.

Paris en rodage


Le PSG est programmé pour tout casser cette saison en Ligue 1, mais ce ne sera peut-être pas dès samedi face à Lorient. Antoine Kombouaré l’a redit après le dernier match de préparation et la victoire sur Boca Juniors (3-0) dimanche à Londres. « Il y a un petit souci. On n’est pas tous prêts, pas tous au même niveau, mais il faut faire avec.
Il y a beaucoup de situations où on doit mettre en place des programmes de travail physique ou tactique. » C’est la grosse inconnue qui accompagne le PSG à quatre jours de la reprise du championnat. Quelle sera l’incidence de l’arrivée tardive des cinq dernières recrues de l’effectif parisien? Et même six, si l’on considère que l’Argentin Javier Pastore pourrait débarquer à Paris mercredi ou jeudi. « On a encore une semaine pour bosser, insiste Kevin Gameiro, le nouvel attaquant du PSG. Il y a encore quelques automatismes à créer et ça ne vient pas tout seul. On monte en puissance, sinon ce serait inquiétant, mais franchement, je ne sais pas comment on sera samedi (NDLR : pour la réception de Lorient). »

C’est en septembre que l’on pourra vraiment juger ce PSG

S’il est déjà acquis que Momo Sissoko à court de forme et Douchez blessé ne participeront pas à ce premier match, les cinq autres renforts (Gameiro, Bisevac, Matuidi, Ménez et Sirigu) seront à coup sûr utilisés par Antoine Kombouaré. Le potentiel du PSG sur cette rencontre dépendra essentiellement de leur adaptation plus ou moins rapide. « On est prêts, avance pourtant Ceará dans un grand élan d’optimisme. A part moi qui suis en retard (NDLR : il a été blessé pendant trois semaines), tous les autres joueurs se préparent depuis le début du mois de juillet. Je n’ai pas de craintes, les automatismes vont se créer au cours des prochains matchs. » Une contre-performance face à Lorient ne conditionnerait en rien le reste de la saison parisienne. Jérémy Ménez a déjà affirmé qu’il serait au top de sa forme physique dans trois semaines. Il en faudra au moins autant, et même un peu plus, à Momo Sissoko ou à Javier Pastore si ce dernier se décide à signer à Paris. C’est donc en septembre qu’on pourra vraiment juger du réel potentiel du PSG version qatarienne. Pour l’instant, Paris fait encore figure de favori en rodage.

L’équipe probable contre Lorient
: Sirigu - Jallet, Bisevac, Sakho (cap.), Tiéné - Ménez, Matuidi, Chantôme, Nene - Gameiro, Hoarau.


leparisien.fr
willofweed
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LE CHAMPIONNAT n’a pas commencé mais Paris a le cœur léger.

L’investissement massif mais tardif du PSG sur le marché des transferts ne permet pas de cerner la valeur de son équipe.

LE CHAMPIONNAT n’a pas commencé mais Paris a le cœur léger. L’enthousiasme et l’ambition n’avaient plus dévoré le club de la capitale avec autant d’appétit depuis le début des années 1990, à une époque où Canal +, l’actionnaire majoritaire, choisissait des internationaux sur le mercato comme on achète des tablettes de chocolat au rayon d’une épicerie. Une quinzaine d’années plus tard, le PSG a de nouveau le portefeuille garni et même les moyens de laisser un pourboire une fois les transferts effectués. Alors il s’offre Kevin Gameiro (11 M€), Jérémy Ménez (7 M€), Blaise Matuidi (7,5 M€), Mohamed Sissoko (7 M€), Milan Bisevac (3,2 M€), Salvatore Sirigu (3,5 M€), en attendant le coup de grâce, ou de folie, Javier Pastore pour 42 M€.

Fantastique, s’exclament les supporters. Ébouriffant, relatent les observateurs. Cette fois, c’est sûr, avec l’arrivée de Qatar Sports Investments (QSI), le nouveau propriétaire, successeur de Colony Capital, le PSG a basculé dans une autre dimension. Financièrement, c’est indiscutable. Mais sportivement, la question reste en suspens. Bien sûr, ce que le nouveau Paris a démontré pendant quarante-cinq minutes, en amical avec certaines de ses recrues contre l’AS Rome (3-1, le 26 juillet), est porteur d’espoirs, mais il convient de relativiser. Parce que les Romains, qui n’affichaient pas complet, n’avaient repris le chemin de l’entraînement que depuis douze jours et parce que les matches de préparation n’offrent que des indices parcellaires de l’état de forme d’une équipe.
Quatre jours plus tard, à Londres, Mamadou Sakho, le nouveau capitaine, prévenait d’ailleurs : « L’équipe commence à être au complet. Il est important pour nous de créer maintenant une atmosphère. » N’était-ce pourtant pas l’essence du mois de préparation qui vient de s’écouler ? Oui mais voilà, en juillet, Antoine Kombouaré a travaillé avec un effectif dont il savait que la grande majorité des joueurs ne seraient pas des titulaires cette saison.
Le stage en Algarve, mi-juillet, fut donc d’un intérêt limité. L’entraîneur parisien le sait, il ne pouvait avoir la même exigence pendant cette semaine portugaise avec des éléments qui seraient sans doute amenés à quitter la capitale un peu plus tard. Du coup, certains ont eu le sentiment de profiter d’une semaine de vacances et de quelques largesses caloriques lors des petits déjeuners.
À leur retour en France, ils ont découvert plusieurs de leurs nouveaux coéquipiers, encore moins bien préparés : Jérémy Ménez, qui n’avait pas joué un seul match amical, Mohamed Sissoko, pas un seul entraînement collectif dans les jambes. Des joueurs réputés de qualité mais dont l’arrivée est « tardive », pour reprendre le terme de Kombouaré, vendredi à Londres, à l’occasion du tournoi amical de l’Emirates Cup.

Surtout, avec sept (en comptant Douchez arrivé libre), voire bientôt huit nouveaux joueurs, l’entraîneur parisien va devoir rebâtir son équipe aux trois quarts, retrouver une vraie cohésion alors qu’il l’avait déjà grâce à son travail des deux dernières saisons. L’agrégation d’individualités, aussi douées soient-elles, nécessite du temps et ne réussit pas toujours, sinon le Manchester City du richissime cheikh Mansour ben Zayed al-Nahyan, à qui Arsène Wenger comparait le PSG des Qatariens le week-end dernier, et qui a dépensé près de 450 M€ en transferts sur les quatre dernières saisons, serait déjà champion d’Europe.

À quatre jours du coup d’envoi de la L 1, Paris est bien le club le plus riche de France. Mais est-il prêt à assumer ce statut ? Lorient, son premier adversaire, un amoureux du Parc des Princes (trois victoires lors des quatre dernières confrontations), sera un excellent révélateur

L'équipe
orel
Libération du 02/08 : Le PSG aux mains du Qatar - Sarkozy meneur de jeu

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ÉDITORIAL Par VINCENT GIRET

Bling-bling

Il était une fois un Etat confetti du golfe Persique, riche comme Crésus, gouverné par une monarchie absolue aussi baroque que mégalomaniaque, qui rêvait de devenir l’égale d’une grande puissance. Son arme? Investir sans compter dans les secteurs maîtres d’un monde globalisé: l’information et le sport. L’histoire fascinante de l’ascension du Qatar commence comme une fable, mais elle n’en a guère l’innocence. En quinze ans, après avoir renversé son père pendant qu’il était en vacances en Suisse –cela ne s’invente pas !– le cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani a réussi à créer le grand média d’influence du monde islamique –la chaîne Al-Jezira–, à prendre pied dans quelques-uns des fleurons français de la défense ou de l’environnement, avant de s’offrir cet été le club de football du Paris-Saint-Germain. Difficile de croire, sans vouloir pécher contre l’esprit sportif, à la rentabilité financière de cette dernière acquisition. Derrière ce féroce appétit de pouvoir et d’influence se cache un écheveau opaque de relations et d’intérêts. Dans ce petit milieu, le renvoi d’ascenseur sert volontiers de monnaie d’échange. D’un côté un petit statut fiscal particulier pour investir en France, ou une présence à Doha des écoles les plus prestigieuses de la République; de l’autre un coup demain symbolique à l’opération de l’Otan en Libye ou le rachat du PSG, équipe fétiche du président Sarkozy, prête à s’adonner sans retenue au football bling-bling. Cette fascination intéressée n’épargne personne: le voyage à Doha est devenu une mode aussi courue à gauche qu’à droite. Face au désir de puissance du premier fonds souverain de la planète, il serait pourtant prudent de garder les yeux bien ouverts.

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PSG: l’autre printemps arabe

Depuis son rachat par le fonds souverain du Qatar, le club investit en masse pour faire venir des stars étrangères.

Par GRÉGORY SCHNEIDER

Jamais un transfert n’aura autant fait parler en France. A quatre jours de la reprise de la Ligue 1, ce n’est pas le joueur concerné, le milieu de terrain argentin de Palerme Javier Pastore, qui fait parler mais la somme ahurissante – à l’échelle française, mais aussi européenne – de 42 millions d’euros que le Paris-Saint-Germain est prêt à lâcher pour ce meneur de jeu de 22 ans brillant mais au niveau suspect, à ajouter aux 40,5 millions déjà dépensés en achat de joueurs. Quand il a repris à Colony Capital 70% du PSG fin juin, Qatar Sport Investments (QSI) a adopté un profil bas: «Nous travaillerons au fil des ans à faire du PSG une grande équipe ainsi qu’une marque forte sur la scène internationale», avait concédé Nasser al-Khelaïfi, le président de QSI. Aujourd’hui, les Qataris font la révolution du foot français.

UN MOIS DE TRANSFORMATIONS
Quand le transfert de Pastore sera conclu, le Paris-SG aura dépensé 85 millions sur le marché des transferts : c’est à peu près le budget prévisionnel total de l’Olympique de Marseille pour la saison. Le PSG a changé de planète. Sous les mandatures Canal + (1991-2006) et Colony Capital (2006-2011), il n’était qu’un faux riche contraint de surpayer les joueurs – les agents se passaient le mot – dans un paysage du foot français complètement asséché. Les investisseurs russes ou américains qui ont transformé le foot anglais en place forte du foot européen depuis quinze ans sont en effet toujours passés au large de l’Hexagone : Tracfin (administration des douanes luttant contre l’argent sale) décourage dans une certaine mesure le blanchiment, la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion) pousse les clubs à maîtriser leur déficit (le club anglais de Manchester United affiche un trou de 900 millions d’euros), et il n’était pas rare que les instances du foot organisent dans la presse quelques fuites sur le cursus peu recommandable de tel ou tel postulant à la reprise d’un club de Ligue 1. Histoire de créer un climat hostile dans les médias qui, à la longue, découragera l’éventuel repreneur. Les fonds qataris sont clairs, et QSI agit comme s’il n’allait pas jeter le moindre coup d’oeil sur ses comptes d’exploitation avant longtemps : voilà pourquoi le PSG vit son conte de fée.

QSI, QUÈSACO?
QSI est un groupe rattaché au fonds souverain du Qatar (Qatar Investment Authority), fondé en mars 2005 par le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, prince héritier de cet émirat de 1,7million d’habitants qui vit du pétrole et du gaz naturel, dont il est le 3e plus gros producteur au monde. Aujourd’hui, QSI est en France le bras armé de «la diplomatie sportive», concept lancé il y a vingt ans et qui s’était longtemps traduit par l’organisation de compétitions de troisième zone pour apprivoiser la fédération internationale: Coupe d’Asie, Coupes du monde dans les catégories de jeunes... Impossible de ne pas corréler le rachat du PSG à l’achat d’une partie des droits du foot par la chaîne qatarie Al-Jezira pour la période 2012-2016: on remarque que le couple «achat du PSG et droits télé du foot» avait déjà été la porte d’entrée de Canal+ dans le monde du ballon rond il y a vingt ans. La question est: pourquoi? Nasser al-Khelaïfi est pour le moins elliptique: «Je suis impatient de voir les Parisiens venir en famille profiter des matchs et supporter leur équipe», «Nous voulons former les Lionel Messi de demain»... S’il y avait moyen de faire de l’argent avec le PSG, ça se saurait. Sur les 50 millions lâchés en juin par QSI pour le rachat de 70% des parts du club, il y a la reprise de la dette, estimée de 15 à 20 millions d’euros selon les sources, auquel il fallait ajouter une perte de 19 millions pour la saison 2010-2011. Un scénario circule: QSI aurait racheté le PSG pour pouvoir mettre ses jeunes joueurs «en couveuse» au centre de formation ou d’entraînement du club en prévision de la Coupe du monde que l’émirat organisera en 2022. Peu crédible : le foot ne fonctionne pas comme ça, ce n’est pas parce qu’on s’entraîne avec Nenê que l’on devient aussi fort que Nenê. Le Paris-SG, c’est une (coûteuse) vitrine. Surtout, il plane sur ce dossier depuis l’origine des sous-entendus politiques concernant la famille royale du Qatar,Nicolas Sarkozy et Sébastien Bazin, président de Colony
Capital France, le propriétaire précédent du club.

JAVIER PASTORE, C’EST QUI?
Un joueur qui, à 17 ans, a été proposé «pour deux pesos et demi» (l’ex-entraîneur Carlos Bianchi dans So Foot) à des clubs français et qui est reparti deux semaines plus tard: trop frêle pour une Ligue 1 taillée pour des joueurs plus costauds que lui. L’ancien sélectionneur argentin Diego Maradona : «Pastore, c’est un footballeur mal élevé dans sa manière de toucher le ballon.» L’un de ses entraîneurs à Palerme, Walter Zenga, dans l’Equipe: «Il devait gagner en précision. Je lui ai dit : “A la 10e passe ratée, je te sors.”» Pastore se comporte comme un jeune joueur : des gestes parasites, la dernière idée qui frappe son cerveau est toujours la bonne, et beaucoup de prises de risques avec le ballon – chaque balle perdue étant potentiellement mortelle au très haut niveau. S’il rejoint Paris pour 42 millions, on ne jurerait pas qu’il en vaut la moitié. Peu importe: si Leonardo, le nouveau directeur sportif du PSG – l’homme-lige des Qataris –, le veut absolument, le prix ne signifie pas grand-chose. Peut-être que l’effet d’annonce n’est pas négligeable. Peut-être aussi que Leonardo a entrevu quelque chose de très, très particulier chez ce joueur: par exemple, pour les Brésiliens Denilson et Robinho, ou l’Anglais Paul Gascoigne, on a déjà vu par le passé les prix s’envoler au delà des cotes et équilibres habituels.

ET L’ÉQUIPE DANS TOUT ÇA?
L’entraîneur actuel, Antoine Kombouaré, a du mal à cacher son étonnement sur le fait d’être encore en poste : il n’existe qu’une douzaine de coachs ayant fait la preuve qu’ils savent gérer un effectif de 150 millions d’euros, ainsi que les rapports de force qui vont avec, et le Kanak n’est pas du nombre. Il est en sursis. Pour l’heure, il ne comprend sans doute pas grand-chose aux millions qui volent au-dessus de sa tête. Et tout le foot français comme lui.


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Nicolas Sarkozy, douzième homme de l’équipe qatarie

Le chef de l’Etat, supporteur du PSG, voit d’un bon oeil la reprise du club par QSI.

Depuis qu’un cheikh a pris le contrôle du Paris-SG, le club renoue avec les années folles: les millions déjà dépensés, ceux qui le seront bientôt et Leonardo en «Monsieur Loyal», ancienne étoile du club (1996-1997), aussi classe dans son nouveau costume de directeur sportif qu’il l’était en maillot du PSG. Vu des coulisses, le rachat de 70% des parts du club par Tamim ben Hamad al-Thani, héritier de la famille régnante qatarie, n’a cependant rien de magique. Des pétrodollars convertis en «footbadollars», des enjeux politiques et économiques, une ministre des Sports qui manque de sauter (lire ci-contre) et un chef de l’Etat dans le rôle du facilitateur.
Légion d’honneur. Nicolas Sarkozy a toujours vu d’un très bon oeil l’arrivée du fonds Qatar Investment Authority (QIA) –dont Al-Thani est président du directoire– dans le capital du Paris-SG, son club de coeur. «Il s’est intéressé de près au dossier, admet Franck Louvrier, le conseiller en communication de l’Elysée. D’abord parce que c’est un Etat étranger qui investit en France, et puis parce qu’il est supporteur.» Un supporteur actif, qui a rencontré à plusieurs reprises Tamim al-Thani, bien avant que l’achat du PSG soit conclu. En 2010, il élève le cheikh de 31 ans à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur. «Ils ont évoqué le sujet du PSG quand ils se sont rencontrés, reconnaît Franck Louvrier, qui nie que Nicolas Sarkozy ait eu un rôle d’intermédiaire. S’il y a des fonds étrangers qui peuvent aider le sport français, il y est favorable.» Le point clé pour l’exécutif, c’est la provenance de l’argent. «Il s’agit de fonds respectables», insiste le conseiller en communication. Après la première mi-temps à l’Elysée, c’est à la mairie de Paris que se joue en partie la deuxième. Car l’histoire du PSG est liée à celle de son stade. Or, le Parc des Princes appartient à la ville de Paris. Il est, jusqu’en 2014, en concession à ColonyCapital, le fonds américain qui possédait le PSG jusqu’à l’arrivée de QSI et qui détient encore 30% des parts du club, qu’il devrait bientôt céder aux Qataris... tout en conservant la possibilité d’obtenir la gestion du Parc des Princes. Les négociations pour signer un bail emphytéotique administratif, qui accorderait la gestion du stade sur une très longue durée à Colony Capital associé à Vinci, s’éternisent depuis plus d’un an. Vinci est détenu à 5,7% par Qatari Diar, qui dépend, comme QSI, des fonds souverains qataris. Le Parc des Princes (45000 places) nécessite des rénovations pour être agrandi et en conformité avec les normes de l’Euro 2016, organisé en France. Colony Capital semble prêt à mettre 100 millions d’euros, jugés insuffisants par la ville de Paris. Bertrand Delanoë a écrit à l’Etat pour recevoir une aide, qui pourrait s’élever à 10 millions d’euros. Mais l’enveloppe de 158 millions allouée à la rénovation des stades a déjà été distribuée: dans ce contexte, il est clair que la mairie de Paris apprécie l’arrivée de QSI.
Chèque. La rénovation du Parc, qui installera de fait le Paris-SG au Stade de France pour la saison 2013-2014, fait ressortir le serpent de mer d’un déménagement définitif du club à Saint-Denis.«Le Parc des Princes restera le stade du Paris-Saint-Germain», a déclaré Nasser al-Khelaïfi, président du conseil de surveillance du club. «Il faut tout envisager», a rétorqué la ministre des Sports, Chantal Jouanno, candidate aux sénatoriales à Paris. Un déménagement du PSG à Saint-Denis, l’Etat en rêve: en l’absence de club résident, il fait un chèque annuel de plusieurs millions (près de 6 millions en 2009) au concessionnaire du Stade de France. C’est-à-dire à Vinci et à son actionnaire qatari. Le monde est petit.

NICOLAS CHAPUIS

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CHANTAL JOUANNO SUR LE BANC DE TOUCHE

Pour n’avoir pas salué avec enthousiasme l’entrée des Qataris au capital du PSG, la ministre des Sports Chantal Jouanno a été à deux doigts du renvoi. A l’origine de l’ire présidentielle, cette réponse de la ministre des Sports, interrogée par RMC sur les investisseurs qataris: «Il n’y a pas de raison de les condamner a priori. On aurait préféré que ce soit des fonds français.» Pour Nicolas Sarkozy, c’était la goutte d’eau qui justifiait son remplacement par David Douillet à l’occasion du remaniement du 29 juin. Jouanno avait déjà contrarié l’Elysée lors de l’affaire des «quotas» dans le foot français, la ministre donnant trop de crédit à son goût aux accusations de Mediapart. Chantal Jouanno sera sauvée par François Fillon: «On ne peut pas désavouer publiquement celle qui vient d’être désignée pour conduire la liste de l’UMP aux sénatoriales de septembre à Paris», a-t-il fait valoir. A.A.

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La France, meilleure amie de l’émirat depuis 2007

Sarkozy et le cheikhal-Thani multiplient les partenariats sur la scène internationale.

Nicolas Sarkozy et le cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani partagent beaucoup: une ambition démesurée, l’absence de scrupules, le pragmatisme et quelques intérêts plus ou moins avoués. La relation ancienne entre la France et le Qatar atteint aujourd’hui un niveau d’intrication que l’on peine à démêler: grande diplomatie et petits secrets, investissements stratégiques et échange commerciaux, intérêts personnels et renvois d’ascenseur. Le renflouement miraculeux du PSG et le financement du foot français (via l’entrée en lice d’Al-Jezira dans les appels d’offres de la Ligue de football professionnel) ne sont que la face la plus apparente d’un écheveau complexe et mal connu.
Affront. Lorsque Nicolas Sarkozy accède à la présidence, en mai 2007, le cheikh Hamad est le premier chef d’Etat arabe à se précipiter à Paris pour le féliciter. Avant Moubarak l’Egyptien et le roi Abdallah d’Arabie Saoudite, les deux traditionnels amis et piliers de «la politique arabe» de Jacques Chirac. L’affront fut mal vécu à Riyad et au Caire. Peu importe. Les deux compères foncent. Un peu plus d’un mois plus tard, Sarkozy scelle la libération des infirmières bulgares détenues en Libye: dans le package proposé à Kadhafi, le Qatar prend en charge le coûteux système de compensation destiné à indemniser les familles de Benghazi dont les enfants ont été contaminés par le virus du sida.
La complexité du montage et les montants en jeu (320 millions d’euros) laissent penser que l’opération était dans les tuyaux avant l’élection présidentielle. Et ce n’est qu’un début. Au Proche-Orient, Sarkozy veut des coups d’éclat. Le Qatar, lui, se rêve en intermédiaire dans une région traversée par de mortelles lignes de fracture: coincé entre deux inquiétants voisins, l’Arabie Saoudite et l’Iran, le petit Qatar a besoin de tisser des liens qui sont autant de polices d’assurance vie. Doha réussit donc le tour de force d’être à la fois bien vu par les Etats-Unis et par l’Iran, par le Hamas et par Israël. Une politique du grand écart permanent bien utile à la diplomatie française quand elle a cherché à renouer le dialogue avec la Syrie de Bachar al-Assad fin 2007, ou lorsque Nicolas Sarkozy et Claude Guéant se sont mis en tête d’obtenir – sans succès – la libération du caporal Gilad Shalit.
Cette proximité permet aussi à la France de se tenir non loin de la table des négociations, comme lors de la conférence interlibanaise de juin 2008 qui mit provisoirement fin à la crise politique au pays du Cèdre. Plus récemment, la révolution libyenne a réactivé l’axe Paris-Doha, avec Sarkozy à la manoeuvre diplomatico-militaire et le cheikh Hamad au carnet de chèques. Peu importe si le Qatar est loin d’être une démocratie, même balbutiante: sa participation symbolique à l’opération de l’Otan a permis à la France de défendre la fiction d’une campagne soutenue par lemonde arabe. Et, lorsqu’il s’agit de livrer des armes aux insurgés de Benghazi, le Qatar est moins gêné aux entournures qu’un pays où l’exécutif est censé rendre des comptes devant des parlementaires. Surtout, le Qatar est riche. Dans le domaine financier aussi, les échanges sont innombrables. Depuis 2007, les investissements qataris dans l’économie française et l’immobilier de luxe parisien ont explosé. Qatar Investment Authority (QIA), le fonds souverainde l’émirat, possède des participations dans le groupe Lagardère, les casinos et hôtels Barrière, qui appartiennent à des intimes de Sarkozy. Mais aussi dans Suez Environnement, Vinci et désormais le PSG.
Séjours. La liste des biens immobiliers de la famille princière est longue. En 2009, le Parlement français a ratifié une convention exonérant de tout impôt sur les plus-values immobilières les investissements du Qatar en France... Le Qatar achète français, des avions, des armes mais aussi du BTP, des services: Airbus, Eurocopter, EADS, Bouygues, Suez, Areva, EDF, etc.
L’émirat sait aussi recevoir. On ne compte plus les séjours de responsables de l’UMP invités à des colloques sur l’éducation, la culture ou le dialogue des religions : la palme du nombre de séjours à Doha revient sans doute à Rachida Dati, mais Ségolène Royal ou ManuelValls ne sont pas en reste. La France n’est pas ingrate: lorsque Nicolas Sarkozy reçoit Michel Platini à sa table, en novembre, quelques semaines avant le vote pour l’attribution de la Coupe du monde 2022, il invite le cheikh Tamim, prince héritier du Qatar, président du Comité d’organisation du Mondial et actuel proprio du PSG. Ce coup de pouce valait bien un petit investissement dans le club...
CHRISTOPHE AYAD

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REPERES

QATAR SPORT INVESTMENTS COMPANY (QSI)
Société qatarie créée en mars 2005 par le cheikh Tamim ben Hamad alThani, prince héritier, QSI est une joint venture entre l’Etat du Qatar et le Comité olympique qatari. But affiché: «Etre reconnu comme une compagnie d’investissement dans le sport et les loisirs au Qatar et au-delà.»

«Notre objectif est de participer à chaque Ligue des Champions dès 2012. A partir de 2015, on veut jouer un rôle majeur dans cette compétition.»
Nasser al-Khelaïfi homme fort du PSG, le 1er juillet dans l’Equipe

132 C’est, en millions d’euros, le montant dépensé par les nouveaux dirigeants parisiens: 50 millions pour le rachat de 70% des parts du club à Colony Capital, 82 millions pour 8 transferts – dont 42 pour celui de Javier Pastore quand il sera conclu.

JAVIER PASTORE
Milieu offensif, 1,85 mètre, 75 kilos, né le 20 juin 1989 à Cordoba (Argentine)
Clubs Talleres (20062007), Huracan (20072009) et Palerme (20092011), où il a disputé 69 matchs en deux saisons.
11 sélections en équipe nationale
jopop
Citation
Paris, les moyens d'une ambition

Le septième volet de notre revue des troupes de L1 nous conduit vers Paris, capitale européenne des transferts. Avec son nouvel investisseur qatari, le PSG ne se donne quasiment plus de limite pour régner sur la France en attendant de redorer son blason en Europe.
A Paris, on change d'ère à peu près tous les vingt ans. Deux décennies après avoir vu le jour en 1970, le PSG avait pris une autre dimension avec l'arrivée d'un nouveau propriétaire, Canal +, à l'été 1991. Vingt ans plus tard, c'est encore une nouvelle ère qui s'ouvre pour le club de la capitale. Qatar Sports Investments (QSI) a racheté 70% des parts du club dans un seul objectif : faire du Paris Saint-Germain la meilleure équipe de France, avant d'en faire l'une des plus compétitives en Europe, sinon la meilleure. Dans le cas d'un club qui n'a plus gagné son propre championnat depuis 1994, on peut définitivement parler d'objectif ambitieux. Mais QSI a clairement les moyens de ses ambitions. Et le nouveau propriétaire du Paris Saint-Germain ne s'est pas privé de les utiliser.

Dire que le PSG a été le principal acteur du marché des transferts dans l'Hexagone serait un euphémisme. Paris sera, après l'officialisation de l'arrivée de Javier Pastore, le club qui aura le plus investi cet été au niveau européen avec plus de 80 millions d'euros dépensés sur le marché des transferts. C'est plus que Manchester City (63 millions), Manchester United (56 millions) ou le Real Madrid (55 millions). Le marché n'est pas fini, mais le message est déjà d'une clarté absolue. "C'est un nouveau PSG qui avance à un autre niveau. Avec l'arrivée des Qatariens, Paris est le Manchester City français, avec un gros apport d'argent. Aujourd'hui, financièrement, ils vivent sur une autre planète que le reste des clubs français", résume Arsène Wenger, quand Vincent Labrune, le président de l'OM, parle lui des "Galactiques du PSG."

Posséder la puissance financière des plus grands clubs européens est une chose, reste à la matérialiser sur le terrain pour se forger le palmarès désiré par les nouveaux propriétaires du PSG, un club qui a pris la mauvaise habitude de semer le rêve et de récolter les désillusions. L'ère des Qatariens marquera-t-elle une rupture avec cette tendance ? Cette volonté est affichée, mais la pression sera d'autant plus forte sur les épaules des joueurs parisiens et de leur entraineur, Antoine Kombouaré. Car l'échec ne sera pas permis au PSG compte tenu des moyens qu'il a mis en oeuvre pour dominer la Ligue 1 et jouer dans la Cour des grands d'Europe.

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Où en est l'équipe : Au coup d'envoi de la saison face à Lorient, il ne restera pas grand chose de l'équipe-type qui est allée chercher la quatrième place de Ligue 1 l'an passé. Sur les onze titulaires, quatre seulement devraient conserver leur place : Christophe Jallet, Mamadou Sakho, Siaka Tiéné et Nenê. Pour les autres, les cartes sont totalement redistribuées. Sylvain Armand est en concurrence avec Milan Bisevac dans l'axe de la défense, Clément Chantôme avec Blaise Matuidi et Momo Sissoko dans l'entrejeu, tandis que les arrivées de Kevin Gameiro et probablement de Javier Pastore semblent condamner Guillaume Hoarau, Mevlut Erding et Mathieu Bodmer à un temps de jeu limité. Le collectif qui a fait si bonne impression l'an passé pourrait s'en ressentir. Mais le manque de profondeur du banc parisien, souvent évoqué en 2010/2011, ne sera plus un problème en 2011/2012.

Ce qui devrait bouger : Javier Pastore sera-t-il le dernier renfort estival du PSG ? Rien n'est moins sûr. Le défenseur central d'envergure internationale demandée depuis son arrivée par Leonardo n'a toujours pas posé ses valises dans la capitale, même si le recrutement de Milan Bisevac donne un peu plus d'épaisseur à Paris dans ce secteur. La formation d'Antoine Kombouaré a déjà enregistré quelques départs (Claude Makelele, Ludovic Giuly, Sammy Traoré, Grégory Coupet, Apoula Edel, Trippy Makonda, Jérémy Clément), mais d'autres pourraient éventuellement suivre d'ici la clôture du mercato. On imagine mal Guillaume Hoarau ou Mevlut Erding ne pas chercher une porte de sortie si l'un des deux joueurs n'a pas été titularisé une seule fois avant le 31 août. Même chose en défense, où le départ de Zoumana Camara est pressenti si un autre défenseur devait rejoindre le club.

La stat-clef : 9,6. S'il y a eu beaucoup de changement dans l'effectif du PSG, Christophe Jallet et Nenê sont à peu près sûrs de conserver leur place dans le onze de départ. Ce n'est pas plus mal pour le club de la capitale tant les deux joueurs ont été déterminants sur le rendement offensif de leur équipe la saison passée. Avec respectivement 4,6 et 5 centres par matches (seuls les centres sur les phases de jeu sont comptabilisés, pas les coups de pied arrêtés), les deux Parisiens sont troisième et deuxième du classement des joueurs qui ont le plus envoyé dans la boîte en 2010/2011. Seul le Bordelais Benoît Trémoulinas fait mieux avec 5,2 centres par match. A défaut de toujours bien finir ses actions, Paris a montré sa faculté à exploiter les ailes en 2010/2011.

En un mot : "On est ici avec des objectifs et des stratégies bien définies. On veut amener le PSG très haut. Notre objectif est d'abord de participer à chaque Ligue des champions dès 2012. Ensuite, à partir de 2015, on aspire à jouer un rôle majeur dans cette compétition." (Nasser Al-Khelaifi, Président du conseil de surveillance du PSG, L'Équipe)

Premier match : Samedi 6 août (21h00) face à Lorient


Eurosport.fr
HHA
Citation
Petite alerte pour Ménez

Gêné par une petite pointe à l'adducteur gauche, Jérémy Ménez a ecourté la séance collective ce mardi matin en accord avec le staff. Une séance rythmée, très physique, articulée autour d'un exercice de conservation de balle à 9 contre 10. Armand et Douchez sont restés aux soins. Momo Sissoko, lui, est toujours en phase de reprise. Un loft se dessine puisque Luyindula et Arnaud se sont entraînés ce mardi avec l'équipe de CFA. A noter que Sirigu et Areola ont effectué une séance spécifique avec Gilles Bourges, l'entraîneur des gardiens


lequipe.fr
Ronan
Citation
Décontraction au PSG

Les Parisiens ont effectué un footing en forêt ce mardi matin avant d’enchaîner avec une séance basée sur les transmissions de balles. S’en est suivi une opposition sur un terrain réduit. L’ambiance était à la fois sérieuse et décontractée, Antoine Kombouaré, en forme, n’hésitant pas à chambrer ses joueurs et notamment Guillaume Hoarau.
Jérémy Ménez a interrompu la séance suite à une petite alerte en haut de la cuisse gauche. Il est rentré directement au vestiaire par précaution mais rien de grave pour l’ancien Romain qui marchait normalement après l’entraînement. Alors qu’Armand et Douchez sont restés aux soins, Sissoko n’a pas participé à la séance puisqu’il suit un programme spécifique de reprise. L’entraînement a été suivi par une centaine de supporters qui ont eu droit à des autographes et autres photos de la part de tous les joueurs. Aucun des Parisiens n’a souhaité s’exprimer. Guillaume Hoarau a juste lâché aux journalistes : « Qui ne dit mot consent », avant d’ajouter : « Ne vous inquiétez pas, on aura des choses à se dire… »


RMC.fr
Duffman
Citation ('FranceFootball @ Guide de ligue 1")

L’œil de Larqué : Trois points d'interrogation
Le PSG, c'est trois points d'interrogation. D'abord, ce club demeure un puzzle. Sur le papier, l'équipe pourrait avoir de la gueule, mais une liste de noms de suffit pas.
Et puis, si Kombouaré joue avec une seule pointe, comme la saison dernière, il devra choisir entre Gameiro, Hoarau et Erding. Il aura donc beaucoup d'égo à manager.
Enfin, Leonardo aura aussi intérêt à réussir. J'ai peu apprécié son arrivée de diva. Comme je ne le vois pas faire le travail de Leproux, qu'il a poussé dehors, il empiétera donc sur celui de Roche et Kombouaré. A l'arrivée, ça risque de créer des embouteillages.

Citation ("RMCSport")


Paris les rend de nouveau fous
Le recrutement opéré par le club de la capitale suscite envie et enthousiasme chez ses supporters, plus que jamais déterminés à revenir dans les tribunes du Parc des Princes.


« Je suis un peu dégoûté. » Adrien ne cache pas sa déception. Le jeune homme pointe du doigt l’objet de sa frustration : une foule énorme de personnes, postée quelques mètres plus loin, et qui semble vouloir prendre d’assaut une des entrées du Parc des Princes. « Je vois qu’il y a plein de monde et que les supporters parisiens sont là. J’avais pris une heure sur ma pause déjeuner pour aller prendre mes places, parce que je ne manquerais pour rien au monde le lancement du championnat. Finalement, je pense que j’irai les prendre sur Internet. » Il ne sera sûrement pas le seul à recourir à ce genre de procédé.

Car ce lundi matin, c’était vraiment la cohue devant la billetterie du Parc des Princes. Ouvert depuis 9 heures, le service a vite été dépassé par l’afflux incessant de supporters. 30 minutes, puis une heure et enfin trois heures d’attente étaient promises aux derniers retardataires. Une attente d’autant plus longue qu’une seule entrée mélangeant abonnements et places classiques avait été prévu pour l’occasion. « On avait déjà fait trois heures de queue samedi pour essayer d’avoir un abonnement, soupire Dominique. Là, on a encore trois heures à faire... »

Plus de 13 000 abonnements déjà vendus

Longtemps attendu, l’effet qatari s’est enfin manifesté. Les signatures de Ménez, Matuidi, Sissoko et Sirigu ont fait leur effet. Les promesses nées des victoires en amical contre la Roma (3-0) et dimanche dernier contre Boca Juniors lors de l’Emirates Cup (3-0) également. Et il va sans dire que l’arrivée prochaine de Pastore y est aussi pour beaucoup. Résultat : plus de 13 000 abonnements ont été vendus. Les virages affichent déjà complets. Selon nos informations, 3 000 supporters seraient déjà membres de la fameuse carte « Tous PSG » aussi bien côté Auteuil que Boulogne.

En tout, c’est plus de 35 000 supporters qui sont attendus pour la venue de Lorient, samedi, pour l’ouverture du championnat 2011-12. Loin des 22 689 fans spectateurs présents dans les travées du Parc, la saison dernière, à la même époque, pour la réception de Saint-Etienne. « Ça y est ! Je l’ai ! J’ai mon abonnement. Je vais pouvoir aller voir Pastore… » Si tous ont la même motivation que Damien, ce n’est pas près de s’arrêter.
Schultzy
Citation
Pastore Saint-Germain

Fou ! Plus rien n’est impossible à Paris. Le club de la capitale poursuit son mercato avec une arrivée exceptionnelle, du genre de celles qui peuvent changer une saison, et même l’histoire du club. Déroulez le tapis rouge, Javier Pastore déboule à Paris.

La folie, l’incrédulité, le rêve, la cerise sur le gâteau. Paris vient de réaliser un coup exceptionnel, inespéré. Un coup frisson. Et qui change radicalement tout. Le divin Pastore débarque dans la capitale. Oui. C’est donc désormais officiel : le PSG peut se payer le luxe de faire la nique à Chelsea, qui était sur le coup jusqu’au dernier moment, mais aussi au Real Madrid ou à la Roma. Oui encore. L’équipe qui, l’an dernier, avait du mal à sortir quelques centaines de milliers d’euros pour s’attacher les services de Sakha Tiéné, rentre aujourd’hui dans une nouvelle galaxie. Celle des clubs qui peuvent tout se permettre, même de lâcher un chèque de 45 millions d’euros pour l’un des meilleurs joueurs au monde. Car Pastore fait bien partie de cette catégorie-là. Son touché de balle, sa vista, sa frappe et ses gestes techniques ont enchanté la Serie A depuis son arrivée à Palerme, en 2009. Son arrivée dans le championnat de France, que personne n’aurait évoquée il y a quelques semaines sous peine de passer pour un fou, risque bien de donner un sacré coup de fouet à la Ligue 1. Un vaccin contre l’ennui, même, tant le Parc des Princes risque désormais de crépiter.

Faire la nique à Roman
Pastore a donc choisi Paris. Ce n’est pas un rêve. Il a choisi le PSG parmi une liste de clubs tous plus prestigieux les uns que les autres. Depuis le début du mercato, son nom a été accosté au Barça, au Real Madrid, au Milan AC, à la Roma, à Manchester City et enfin à Chelsea. L’étau s’est resserré dans les dernières semaines. Lorsque Maurizio Zamparini, le président de Palerme, affirme qu’un club vient de mettre 45 millions sur la table, tous les regards se tournent vers ce filou d’Abramovitch. Le joueur semble intéressé, et Andre Villas-Boas, le nouveau coach des Blues, serait plus que ravi de pouvoir insérer un joueur de ce calibre dans son onze. Et puis soudain. La folle rumeur.

Pastore aurait été approché par le PSG. Ça glousse à droite à gauche. « Le PSG, n’importe quoi ». Non, pas vraiment n’importe quoi. Car désormais, le club rouge et bleu a une flèche de plus à son arc : un certain Leonardo, qui, en plus des dollars qataris, semble avoir les mots pour convaincre les joueurs de se joindre à son projet. Le jour-même où sort la rumeur, Leo fait signer Jérémy Menez, Blaise Matuidi et Milan Bisevac. Trois recrues pour montrer qu’il ne déconne pas. Dans la foulée, Zamparini confirme. « J’ai eu Leonardo au téléphone. C’est une personne sérieuse qui comprend le football. Les nouveaux propriétaires du PSG veulent faire les choses en grand. Dans peu de temps, le club sera parmi les grands d’Europe. Et puis, Paris est une superbe ville. Voilà pourquoi je conseillerais à Pastore d’aller en France » affirme-t-il. La porte a été ouverte.

« Oui, je le veux »
Dans le courant de la semaine dernière, Zamparini (visiblement amoureux de Paris puisqu’il tombe d’accord avec le PSG sur le transfert du portier Sirigu) donne quelques indices supplémentaires. « L’officialisation du transfert de Pastore sera donnée dans quelques heures » laisse-t-il entendre, sans préciser, évidemment, la destination. D’ultérieures rumeurs et thèses se développent sur la Toile : Pastore aurait déjà dit oui, en off, à Leonardo. Un « oui » qui, ce soir, devient aussi solennel qu’une union. 19h, l’impossible information tombe sur le site officiel du joueur : « Vous pouvez officiellement annoncer que je serai bientôt un joueur du Paris Saint-Germain. Il ne reste plus que quelques détails à régler et la visite médicale à passer » Un détail, son prix : 45 millions d’euros et un contrat d’engagement sur quatre ans. Un coup de massue sur le championnat de France, et sur les rivaux du club francilien. Dans son coin, Antoine Kombouaré sort ses fiches. Pastore… Pastore… international argentin, d’accord. Chouchou de Maradona, bien… 11 buts en Serie A l’an passé et meilleur jeune du championnat, très bien… Cela ne rigole plus pour Antoine qui, en l’espace de quelques jours, se retrouve avec un effectif clairement armé pour aller chercher le titre, voire plus. Les grands joueurs ne font pas toujours les grandes équipes, certes. Mais cela aide. Surtout dans un tournoi auquel participent Nancy, Valenciennes et autres Dijon.

Final fantaisie
Qui plus est, Pastore est une recrue d’avenir. Celui que l’on surnomme “El Flaco” n’a que 22 ans, et joue déjà au haut niveau depuis ses 18 ans. Lorsqu’il débute avec Talleres, en 2007, il a l’air d’un enfant tout juste sorti du cocon familial. C’est peut-être cette dégaine enfantine et ce physique frêle qui a poussé Saint-Étienne, un an plus tôt, à le renvoyer chez lui après un stage de quelques jours dans la Loire. C’est à Huracan, en 2008, qu’il explose. Sa classe séduit et s’exporte jusqu’en Europe. C’est Palerme qui empoche la mise, et qui ose mettre 4,7 millions d’euros sur une promesse de 19 ans. Le flair. « Si je ne fais pas une plus-value sur ce joueur d’ici quelques années, je ne connais plus rien au football » affirme à ce moment-là Zamparini, visionnaire. La prophétie se réalise. Pastore se trouve comme un poisson dans l’eau dans son nouveau club, et devient titulaire avec l’avènement du coach Delio Rossi. Il enchaîne deux énormes saisons, transcendant le club sicilien aux portes de la Ligue des Champions, puis en finale de Coupe d’Italie. Des prestations qui font de lui la cible numéro 1 de beaucoup de grands clubs désireux d’apporter élégance et fantaisie à leur équipe. A ce petit jeu, c’est Paris qui, incroyablement, empoche la mise. Pastore est un joueur du PSG. Et ce n’est pas un poisson d’avril. Ni d’août.

Eric Maggiori
SO FOOT.com
Dirty
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Huit Parisiens présélectionnés

Huit membres de l'effectif du Paris Saint-Germain ont été présélectionnés par Laurent Blanc pour le match amical de l'équipe de France face au Chili, programmé le mercredi 10 août à Montpellier. Il s'agit de Nicolas Douchez, Christophe Jallet, Mamadou Sakho, Blaise Matuidi, Clément Chantôme, Jérémy Ménez, Guillaume Hoarau et Kévin Gameiro. Le sélectionneur français dévoilera la liste des joueurs retenus pour cette rencontre ce jeudi, à 14 heures.
HHA
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On n’a jamais autant parlé du PSG

Il paraît que les sagas ont disparu des écrans de télévision. Pourtant, le feuilleton de l’été porte un nom : c’est le PSG! L’équipe de la capitale est celle dont le tout le monde parle au cœur d’un été qu’elle agite en recrutant à tour de bras.

Après-demain, elle va engager son huitième joueur, Javier Pastore, un Argentin de 22 ans.
Cette pépite va obliger Paris à signer un chèque de 42 M€ à Palerme, où le meneur de jeu évolue depuis deux ans. C’est le plus gros transfert dans l’histoire du Championnat de France. « Le PSG m’a expliqué le projet et j’ai été immédiatement séduit. Je veux apporter ma contribution au club », se réjouit Pastore sur le site Internet de son agent. Il veut être champion de France dès sa première saison, un horizon redevenu possible dans une capitale qui attend depuis dix-sept ans le sacre national.

Une manne intarissable

Propriété du prince héritier du Qatar, Tamim bin Hamad al-Thani, le club phare de l’Ile-de-France traverse une révolution culturelle et sportive qui rend tous ses rêves possibles. Même si une équipe de football (ou d’un autre sport) ne se construit pas à coups de millions, la manne intarissable dont dispose le PSG redonne de l’éclat au club le plus populaire de France avec Marseille. Et de la passion. L’engouement devant les guichets d’abonnement du Parc des Princes ne se dément pas. Tout le monde veut voir les nouveaux « galactiques », expression jadis réservée aux joueurs du Real Madrid. Il s’agissait à l’époque de Zidane ou Ronaldo. Paris n’en est pas encore là. Il a même réalisé, avant l’arrivée de Pastore, sept transferts pour un montant moyen de 5,6 M€ par joueur (39,2 M€ au total), des sommes très raisonnables dans un marché en crise depuis deux ans. Mais Paris, qui aime parfois se faire détester, ne fera pas l’économie d’une dose de jalousie cette saison.

De la passion, de l’argent, du romantisme (des joueurs italiens ou argentins), des années de frustration à gommer : cette nouvelle saga de l’été nommée PSG connaît la recette.



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Artur Jorge : « Toutes les conditions sont réunies pour réussir »

Artur Jorge, le technicien portugais de 65 ans, est rentré au pays. Mais il continue de suivre le PSG, un club auquel il a offert son deuxième et dernier titre de champion en 1994. Il se montre même enthousiasmé par le changement de dimension du club de la capitale.

Que vous inspirent les énormes moyens financiers dont dispose désormais le PSG ?

ARTUR JORGE. C’est bien. Personne ne comprend qu’une ville comme Paris ne possède pas une grande équipe. Toutes les conditions sont réunies pour réussir, mais cela ne se fera pas en cinq jours. Il faut de la patience.

Cela passe aussi par l’arrivée de grands joueurs. L’Argentin Javier Pastore, attendu dans la capitale, en est-il un ?

Il est très fort. C’est l’un des meilleurs joueurs qui évoluent actuellement en Europe. Le public du Parc des Princes va l’aimer, car il a quelque chose de spécial. Son football est différent.

A Paris, vous avez entraîné le Matra Racing (1987-1989), fort de ses stars enrôlées par Lagardère, et le PSG (1991-1994) avec des fortunes diverses. Existe-t-il une recette ?

Les joueurs doivent avoir une grande complicité entre eux et avec les supporteurs. Ils doivent aussi beaucoup travailler, car de grands joueurs qui ne travaillent pas, cela ne sert à rien. Il faut aussi de la consistance et de la chance. Avec le PSG, on m’a reproché de ne pas pratiquer du beau jeu, mais on a eu des résultats et c’est le plus important. Avec le Matra, la situation était différente. C’était difficile. Pour réussir, il faut des personnes efficaces.

Comme Leonardo ?

Oui, il fallait quelqu’un comme lui pour faire avancer le club. C’est un ancien grand joueur qui connaît le PSG.

Antoine Kombouaré et lui peuvent-ils travailler ensemble ?

Les deux ont le même objectif. Ils vont s’entendre, car ils sont intelligents et professionnels. Je connais bien Antoine (Kombouaré), il aime beaucoup le PSG.

Mais il n’aura pas le droit à l’erreur…

A Paris, on pense toujours au négatif, alors qu’il faut positiver. Je ne pense pas qu’Antoine soit menacé. Il a déjà réalisé de belles choses et Leonardo est là pour l’aider.

Le PSG peut-il redevenir champion dès cette saison ?

C’est peut-être son année, mais on ne peut pas dire que Paris sera champion avec dix points d’avance. Il va être plus fort, c’est certain. Ses adversaires le savent et vont donc se méfier. Mais c’est avec le temps que ce club deviendra plus fort. Construire une grande équipe à Paris, ce n’est jamais facile.


leparisien.fr
niramo
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PSG : les abonnements vont bon train

Au PSG, le recrutement se poursuit tous azimuts. Sur le terrain… comme en tribunes. Visiblement, l’opération séduction fonctionne. Au dernier pointage, le week-end dernier, 13000 personnes avaient déjà souscrit une carte d’abonnement contre 4000 l’an dernier au plus fort de la saison. Cette semaine, les files d’attente aux abords du Parc des Princes s’étiraient encore sur une cinquantaine de mètres.

Il fallait ainsi patienter au moins deux heures pour atteindre les guichets, présenter sa carte d’identité, formalité obligatoire, puis décrocher son précieux sésame. « On nous prépare la meilleure équipe qu’on a jamais vue à Paris depuis quinze ans! » s’enthousiasme Florent, un ex-membre des Authentiks (NDLR : association de supporteurs dissoute en 2010) qui fait son retour au stade. Sensible au fol espoir suscité par la cascade de transferts, Julien, 30 ans, mise également sur l’atmosphère qui pourrait régner cette saison au Parc des Princes. « Cette année, j’espère retrouver une ambiance digne de ce nom. L’an passé, c’était tellement triste qu’on pouvait parfois entendre le bruit du ballon… »

35 000 personnes attendues au Parc samedi

Cette saison, Wahib, lui, viendra au stade avec ses enfants. Fidèle du PSG dans les années 1990, il a ensuite déserté la porte d’Auteuil à cause, dit-il, « des problèmes de violence ». « Je suis revenu au Parc l’an dernier avec une carte Tous PSG qui me donnait droit à des tarifs avantageux, raconte-t-il. Cette année, j’ai acheté trois abonnements en tribune K, pour moi-même, ma fille et mon fils. Cela représente pour notre famille un budget de 1500 €. Mais je n’ai pas attendu les Qatariens pour me décider. La saison passée avait été très correcte sur le plan sportif. »

Il reste l’ombre d’un doute sur l’attitude des anciens fidèles d’Auteuil et de Boulogne. Privés de leurs abonnements pendant toute la saison dernière dans le cadre du plan Leproux, ils pourraient faire leur retour en force cette année. « L’attente en ce début de saison est tellement forte que certains d’entre nous vont revenir au Parc, c’est sûr, admet Christophe Uldry, ex-porte-parole des Supras Auteuil. Pour ma part, je n’y remettrai pas les pieds tant que nous serons soumis à ce régime de placement aléatoire. » Si les bons résultats s’enchaînent et donnent corps à la ferveur populaire naissante, le club espère atteindre le plafond des 20000 abonnements à la fin du mois d’août. Dès samedi soir, 35000 spectateurs sont attendus au Parc.

Le parisien.fr

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Les abonnements s'envolent

Une enquête du Parisien auprès de la billetterie du Paris-SG a permis d'apprendre que les abonnements au Parc des Princes bénéficient du recrutement tous azimuts du club contrôlé par QSI (Qatari Sports Investments). Au dernier pointage, le week-end dernier, 13 000 personnes avaient déjà souscrit une carte d'abonnement contre 4 000 l'an dernier au plus fort de la saison. Le club espère atteindre le plafond des 20 000 abonnements à la fin du mois d'août. Dès samedi soir, pour l'ouverture du Championnat contre Lorient, 35 000 spectateurs sont attendus.

Le journal précise que le plan de sécurité initié la saison dernière par Robin Leproux, l'ancien président débarqué le 13 juillet par les nouveaux propriétaires, a été assoupli à la marge, à l'initiative de l'ancienne direction. Début juin, il était ainsi de nouveau permis de s'abonner au coeur des virages Auteuil et Boulogne par groupes de sept personnes au maximum. Ce n'est désormais plus le cas, puisque le quota d'abonnés dans ces tribunes a déjà été atteint, ajoute le Parisien. huh.gif


L'Equipe.fr
NainSG
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Sécurité au PSG: les nouveaux actionnaires restent mobilisés

PARIS (AFP) - Le plan de sécurité mis en place autour du Paris SG (L1 de football) la saison dernière va se poursuivre cette saison avec les nouveaux actionnaires, assure le directeur de cabinet du préfet de police de Paris Jean-Louis Fiamenghi dans un entretien à l'AFP.

Q: Les nouveaux actionnaires du Paris SG vous ont-ils fait part de leur volonté de poursuivre le plan de sécurité mis en place la saison dernière?

R: "J'ai reçu récemment la nouvelle équipe dirigeante pour savoir s'ils étaient dans le même état d'esprit que l'ancienne équipe. Et ils le sont, à savoir qu'il faut un Parc apaisé. Ils restent sur la même ligne avec le même dispositif pour l'instant."

Q: Quel bilan faites-vous de la saison écoulée?

R: "Ecoutez, on a pu prendre des interdictions administratives d'urgence dans le premier mois où près de 250 personnes ont été mises de côté, et notamment des leaders. Sur l'ensemble de l'année, il y a eu environ 300 interdictions de stade. Et avec l'interdiction des virages Auteuil et Boulogne, on a cassé les deux bandes, car c'était bien des bandes. Globalement ce dispositif a donc bien marché."

Q: Le climat est-il totalement apaisé?

R: "Il y aura toujours des tensions parce qu'on a pas à faire à des individus mais à des groupes. On est vraiment en équilibre. Grâce à la Loppsi II (loi sur la sécurité intérieure), nous allons être plus efficaces. Le spectre des infractions (dans les stades et autour des enceintes sportives, ndlr) est plus large."

Q: Y a-t-il encore des supporteurs considérés comme dangereux au Paris SG?

R: "Je pense qu'il y en a 100 à 150 qui sont encore peut-être nostalgiques de certaines choses. Mais encore une fois on ne part pas en guerre contre les supporteurs, on est contre les gens violents. Dès l'instant où les supporteurs auront compris qu'ils doivent venir voir un match et faire la fête normalement comme dans un match de rugby par exemple, tout le monde sera d'accord."

Q: L'année dernière, des incidents avaient éclaté avec des supporteurs du Paris SG dans des matches de moindre importance faisant craindre que la violence ne se déplace...


R: "C'est l'un de nos soucis pour cette saison, les matches de divisions secondaires où joueront certaines équipe du Paris SG, les équipes féminines, le basket... Mais nous allons renforcer la surveillance de ces événements."

Q: Y a-t-il eu des pressions pour reformer les virages Auteuil et Boulogne au Parc des Princes?

R: "Il y a eu des discussions, certains leaders de groupes de supporteurs ont tenté."

Q: Certains supporteurs ont-ils tenté de contourner le mode aléatoire de distribution de billets pour se reformer?

R: "Oui, il y a eu des tentatives. Notamment samedi (lors de la 1re journée de L1), il y a des tentatives. Des anciens d'Auteuil et de Boulogne veulent se retrouver. Mais on le sait. On observe ce qui ne veut pas dire qu'on punit obligatoirement. Mais s'ils veulent la guerre ils l'auront."

AFP via Yahoo
ZéroQuatorze
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Matuidi : «Une pression excitante»

La concurrence au PSG, les objectifs du club, la liste de Laurent Blanc pour France-Chili, l'arrivée imminente de Javier Pastore : Blaise Matuidi balaie toute l'actualité de la semaine.


«Blaise Matuidi, Paris s'apprête à lancer sa saison samedi au Parc des Princes face à Lorient. Sur le plan physique, le PSG est-il prêt ?
Je pense que oui, même si un certain nombre de joueurs ont repris avec un peu de retard, je pense à Momo Sissoko par exemple, qui sera un atout supplémentaire pour nous dans les semaines à venir. Malgré ces arrivées tardives, il ne faut pas oublier qu'il y avait déjà un effectif en place. Et que le groupe va monter en puissance par la suite.

Vous avez rejoint ce groupe il y a maintenant dix jours. Comment jugez-vous votre intégration ?
Bonne. Elle a été facilitée par les joueurs que je côtoie en équipe nationale [Sakho, Gameiro, Hoarau, ndlr] et par ceux que je connaissais avant comme Tiéné et Chantôme.

Clément Chantôme, que vous avez connu en Espoirs, est aujourd'hui un coéquipier mais aussi un concurrent direct. Comment le groupe vit-il cette concurrence ?
Bien. La concurrence, c'est ce qui fait avancer une équipe. Elle va, je pense, nous aider à tous élever notre niveau de jeu. C'est elle aussi qui nous fera gagner des matches.

A l'entraînement pourtant, les contacts sont plus nombreux cette année entre les joueurs. En deux semaines, vous avez dû voir le changement avec Saint-Étienne non ?

AIl y a de l'engagement entre nous, c'est vrai, mais c'est normal. Ça fait partie du jeu. Chacun est là pour gagner sa place. Il faut montrer à l'entraînement que l'on peut compter sur nous. Ça fait plaisir au staff. Ça nous servira aussi à nous les joueurs en match, on sera plus à l'aise. L'important est d'afficher un bon état d'esprit lors des séances et de ne pas y aller petits bras. Comme on dit : on joue le samedi comme on s'entraîne la semaine. En ce moment, il y a de l'engagement, de l'envie, c'est bon signe.

L'investissement massif et spectaculaire du club sur le marché des transferts met-il plus de pression sur les nouvelles recrues dont vous faites partie ?
Plus de pression... Oui, mais une pression positive je pense. Une pression excitante. Il y a cette année une envie de jouer le haut du tableau. Le club affiche l'ambition de se qualifier au moins pour la Ligue des champions. Aux recrues et aux autres joueurs qui composent le groupe de répondre présents.

«Si le coach a parlé du titre ? Je ne suis pas au courant...»

Quels réels objectifs Antoine Kombouaré vous a-t-il fixés dans le vestiaire ? Le titre ?
Si le coach a parlé du titre dans le vestiaire ? Je ne suis pas au courant... On a une équipe de qualité, avec un gros effectif, c'est sûr qu'on ne va pas se cacher. On va essayer de terminer le plus haut possible. La Ligue des champions, oui c'est notre objectif. Ensuite, dans le calendrier, on verra où l'on se situe, si l'on est dans la course ou pas.

Un dernier mot sur l'équipe de France. Laurent Blanc annonce demain jeudi (à 14 heures) sa liste pour France-Chili du 10 août (à Montpellier). On imagine que vous allez suivre ça avec intérêt...Bien sûr. Quand on a intégré le groupe France comme ce fut le cas pour moi la saison dernière, on a très envie d'y retourner, même pour disputer des matches amicaux ! J'ai connu cette chance toute la saison dernière, c'est toujours un honneur de porter ce maillot, ça fait toujours autant plaisir. Là encore, avec les Bleus, il y a des objectifs, de la concurrence aussi au milieu, mais ça fait avancer. J'espère que je ferai partie de la liste.»

L'équipe.fr
Biz Markie
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Interview exclusive de Nenê avant le début de la saison du Paris Saint-Germain

Nenê dans quelles conditions abordes-tu cette nouvelle saison avec Paris ?
J’ai fait une très bonne préparation avec toutes l’équipe et je me sens très bien physiquement. Je ne suis pas encore à 100% mais je m’en approche chaque jour grâce au travail que l’on accomplit avec le staff et mes coéquipiers. Maintenant j’ai hâte que la saison commence et j’attends ce premier match au Parc des Princes avec beaucoup d’impatience. La communion avec le public est un élément essentiel pour moi et une source de motivation supplémentaire à l’entrainement.

Que penses-tu de cette » Nouvelle équipe » du Paris Saint-Germain ?
Oui c’est vrai que l’équipe a beaucoup évoluée par rapport à l’année dernière avec l’arrivée de nombreux très grands joueurs. Les dirigeants ont fait du bon boulot. Paris a le potentiel pour être vraiment très performant cette saison. L’avantage de recruter des grands joueurs, c’est aussi qu’ils s’adaptent très vite, nous ne devrions pas avoir trop de mal a mettre en place les automatismes nécessaires pour que nous fassions rapidement de grands matchs. Il faut voir maintenant ce que cela va donner sur le terrain…

Un avis sur la venue annoncée de Pastore ?
Pastore est un grand joueur, très prometteur ! S’il vient, nul doute que cela sera encore un plus !

Un objectif personnel pour cette deuxième saison au Paris Saint-Germain ?
Non je n’ai pas d’objectif personnel, je ne me base pas sur ce que j’ai fait la saison dernière pour être ou non plus performant. Chaque saison est nouvelle, la priorité c’est le collectif, gagner les matchs et emmener l’équipe le plus loin possible ! Ensuite forcement, il y a une satisfaction d’avoir été un des maillons capable de permettre cela. En tout cas comme je vous le répète, j’ai hâte de débuter la compétition et donne rendez-vous à tous les supporters samedi face à Lorient au Parc des Princes !


© NenêOfficiel.com – Site Officiel de Nenê
PasTousPSG
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PSG : Antoine Kombouaré se confie

A trois jours de la reprise du championnat de L1, l'entraineur du PSG Antoine Kombouaré s'est longuement confié au «Parisien»-«Aujourd'hui en France» : «Je suis un entraïneur comblé... J'ai la chance pour la première fois de ma vie d'avoir un effectif que je n'ai jamais eu. Je suis conscient des responsabilités qui m'incombent».

A propos de Javier Pastore qui pourrait rejoindre le club dès vendredi, il confie : «C'est un joueur qui amène de la vitesse, de la percussion, la dernière passe, et il marque». Le transfert du joueur argentin, en provenance de Palerme (Italie), se serait négocié pour 42 millions d'euros.

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans notre édition du jeudi 4 août.


LeParisien.fr
VDV#23
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Antoine Kombouaré : « On n’a plus d’excuses »

Antoine Kombouaré nous a accordé un long entretien. Alors que beaucoup voient Paris comme le favori du championnat, l’entraîneur, conscient du potentiel de son groupe, ne veut pas brûler les étapes.


On dirait un jeune premier! Hier, à l’heure du café après le déjeuner, Antoine Kombouaré s’est montré passionné, enthousiaste et affable au moment de commenter, pour la première fois sur la durée, la révolution PSG version Qatar. Mais le Kanak n’a pas changé pour autant. Il garde les pieds sur terre et distille autant de messages à l’adresse de l’extérieur qu’en direction de ses joueurs.
L’entraîneur sait l’équilibre fragile d’une équipe et prévient d’emblée sa troupe : halte à l’esprit individuel, vive le collectif !

Avez-vous l’impression d’avoir gagné au Loto cet été ?

Antoine Kombouaré. Je ne dirais pas ça comme ça, mais j’ai bien conscience qu’il y a des moyens considérables. Des joueurs arrivent, de qualité et en quantité. Et qui dit moyens importants dit objectifs élevés auxquels j’adhère.

Le PSG a-t-il un autre choix que de remporter le titre de champion de France ?

Moi, je m’appuie sur la saison dernière. On a fini 4e du championnat, huitième-de-finaliste de la Ligue Europa, demi-finaliste de la Coupe de la Ligue et finaliste de la Coupe de France. Le palier supérieur, c’est d’atteindre la Ligue des champions. Tout le monde parle du titre. Mais la dernière fois que le PSG a été champion, c’était il y a dix-sept ans, et la dernière participation à la Ligue des champions remonte à sept ans. Qualifions-nous pour la Ligue des champions et après on verra.

Comment intégrer autant de nouveaux joueurs ? Avec Pastore, cela fera huit…

Ce que nous vivons actuellement, je l’ai vécu en tant que joueur à l’époque de l’arrivée de Canal +. Je faisais partie de l’ancienne équipe avec Borelli, et Canal + a débarqué et acheté neuf ou dix joueurs importants, les Le Guen, Fournier, Lama, Roche, Ginola… La difficulté pour Artur Jorge, l’entraîneur, a été de construire une équipe.

Ce sera aussi la vôtre…

La difficulté pour mon staff et moi, ce sont les arrivées tardives et le manque de préparation de certains garçons. Forcément, c’est compliqué. Dans le meilleur des mondes, il aurait fallu que les Qatariens arrivent plus tôt, que Leonardo arrive plus tôt, mais c’est comme ça. Maintenant, les nouveaux joueurs sont là. On va travailler, sachant qu’il faut du temps pour construire une équipe, pour que les joueurs soient en forme. Si on prend l’exemple de Javier Pastore, il a disputé la Copa America où il a peu joué et il sort de deux semaines de vacances. Lui, si tout se passe bien, on ne le verra pas avant le mois de septembre. Ce sont plein de petits éléments.

Comment gérer un effectif aussi pléthorique ?

L’idée, c’est que tout le monde soit concerné. Je ne suis pas un entraîneur qui aime avoir un groupe de 30 joueurs avec des gars qui ne servent à rien. Je l’ai vécu en tant que joueur. J’avais la chance de jouer mais je voyais des copains qui venaient juste s’entraîner.

Ces joueurs, vous les avez tous choisis ?

Leonardo et moi, on travaille en équipe. Je ne suis pas là pour expliquer, commenter ou faire des démentis. Surtout pas. Avec Leo, on est en train de construire notre équipe du PSG pour qu’elle soit capable d’aller jouer les premiers rôles. Peu importe aujourd’hui qui amène le joueur, parce que c’est un joueur du PSG.

Pastore, c’est aussi vous, alors ?

Pastore, c’est nous. Forcément, quand Leonardo me propose de faire venir un très très bon joueur, je le veux. Je serais fou sinon. Je n’ai qu’une envie : disposer d’une superbe équipe avec beaucoup de joueurs et une concurrence accrue. Aujourd’hui, on a 18 joueurs de classe qui connaissent la L1, 4 ou 5 jeunes et les gardiens.

Avec cet afflux de joueurs à forte personnalité, allez-vous adapter votre discours ?

On parle beaucoup du PSG parce qu’on est sous la lumière. Mais Mourinho, au Real, il pousse des coups de gueule quand il faut. A Manchester, sir Alex Ferguson envoie des chaussures dans la gueule de certains joueurs, et alors?

Resterez-vous cash et direct comme depuis votre arrivée au PSG ?

J’ai eu Makelele et Giuly pendant deux ans et cela s’est bien passé, non? J’ai démarré à Strasbourg avec Ljuboja. Vous connaissez Ljuboja ? J’ai eu Niang. Demandez à Didier Deschamps si Niang est facile à gérer. J’ai eu aussi Pagis…

Mais ils n’ont pas la réputation mondiale de Pastore ni son envergure…

J’ai à ma disposition des joueurs à très gros potentiel mais qui n’ont encore rien gagné. Ils doivent apprendre à jouer en équipe. L’objectif doit nous conduire à tirer tous dans le même sens. La star, c’est l’équipe. Vous vous souvenez la saison dernière du petit problème avec Nene (NDLR : des coéquipiers ont jalousé sa médiatisation) ? Nene, son jeu, c’est de dribbler, Hoarau de marquer des buts et Sakho de tacler et d’empêcher les buts. Chacun doit rester à sa place et réciter sa partition. Quant à Pastore, il a 22 ans. Moi, j’ai un fils de 27 ans et une fille de 24 ans. Pastore pourrait être l’un de mes enfants. Comme c’est un très grand joueur, il est humble et ne se la raconte pas. Il sait que c’est un métier où il faut se remettre tous les jours en question et aller au combat. Le plus bel exemple, c’est Zidane. Je le connais bien : plus on est grand, moins on a besoin de se la raconter.

Quel est son vrai profil ?

C’est un neuf et demi, à la fois milieu et attaquant. Mais il est plus attaquant que milieu. Il amène de la vitesse, de la percussion, la dernière passe et il marque.

Vous sentez-vous plus menacé que les saisons précédentes ?

Je suis un entraîneur comblé aujourd’hui. Pourquoi menacé? Je suis inquiet quand mes enfants sont malades, quand il y a un problème dans la famille. Là, ce n’est que du foot! J’ai la chance pour la première fois de ma vie d’avoir un effectif que je n’ai jamais eu. Je suis conscient des responsabilités qui m’incombent. Je l’ai dit aux joueurs : on n’a plus d’excuses.

Doutez-vous de votre capacité à gérer cet effectif si talentueux puisque c’est la première fois que cela vous arrive ?

Je ne me pose pas de questions sur mes compétences. Mes interrogations quotidiennes, c’est de savoir quand Sissoko, Douchez, Armand seront en forme, si Gameiro sera prêt pour Lorient, et quand l’ensemble de l’effectif sera opérationnel. Je suis dans mon travail et je suis motivé comme tout.

Mais le football est un milieu cruel : certains vous ont d’ores et déjà surnommé PPE pour « Passera pas l’été »…

Mais vous croyez que j’ai attendu aujourd’hui pour découvrir cela ? Et en plus, qu’est-ce que je peux y faire ? Il y a beaucoup d’émissions de radio et de télévision sur le football. Chacun son métier. Le mien, c’est d’amener le PSG le plus haut possible.

Comment s’est passé votre entretien à Doha en juin dernier avec le prince héritier du Qatar, le nouveau propriétaire du club ?

Il voulait me montrer qu’il avait confiance en moi et m’annoncer que j’allais continuer l’aventure en disposant de très bons joueurs. A moi d’en faire une équipe.


LeParisien
Varino
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PSG: CAMARA ET ARMAND DEVRAIENT PROLONGER. – Le PSG devrait offrir une prolongation à Zoumana Camara, sous contrat jusqu’en juin 2012. Le défenseur central (32 ans), convoité par Saint-Étienne et Montpellier, se verrait proposer une année supplémentaire, plus une en option. Également sous contrat jusqu’en 2012, Sylvain Armand (30 ans) devrait aussi prolonger. – A. C.


Egalement les votes des joueurs, entraineurs, présidents pour la saison à venir:
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Qui va être champion?
1. PSG 44.7%
2. Marseille 26.7%
3. Lille 10.7%
(à noter les rageux présidents votent Marseille)

Qui finira meilleur buteur?
1. K. Gameiro (PSG) 53.8%
2. M. Sow (Lille) 13.4%
3. Lisandro (Lyon) 7.6%

Qui finira meilleur passeur?
1. Nene (PSG) 30.9%
2. Mar. Martin (Sochaux) 14.9%
3. M. Amalfitano (Marseille) 8.4%

L'Equipe
ZéroQuatorze
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«Si Pastore tient ses promesses...»

L'économiste du sport Vincent Chaudel (Kurt Salmon) décrypte le transfert record de Pastore au PSG. Entre prise de risque et bonne affaire potentielle.

«Vincent Chaudel, Javier Pastore vaut-il cette somme d'environ 42-43 millions d'euros ?
Avec l'arrivée des Qataris à Paris, on pouvait craindre un effet "Chelsea Prize", des joueurs surpayés à l'achat, comme Abramovitch l'a fait chez les Blues en enflammant le marché. Rien de tel au PSG pour l'instant. Les transferts de Gameiro, Matuidi ou Ménez se sont conclus au juste prix. Ce sont de très bons joueurs, mais pas - ou pas encore - de "grands" internationaux. Ces profils-là sont plus rares donc plus chers. C'est celui d'un Pastore, potentiellement. Je ne dirais donc pas qu'il ne vaut pas la somme évoquée. Il signe pour cinq ans et il est jeune (22 ans) : s'il tient ses promesses, le club fera une belle opération à la revente. Il est certain toutefois qu'il y a une prise de risque, mais l'absence de risque reviendrait pour le PSG à acheter un joueur plus confirmé donc encore plus cher. Au fond, les 42 millions de Pastore, c'est le prix à payer par le club pour changer de dimension, lancer un signal au marché.

Arsène Wenger compare le PSG qatari au City émirati. Une façon de prévenir que si la corrélation argent/résultat est forte, elle n'est pas non plus automatique...
Il a raison. Nos études avec Euromed mettent chaque année en avant la relation étroite entre pouvoir d'achat et performance sportive... et inversement, la dynamique populaire alimentant à son tour les caisses du club. On en voit les prémices avec la campagne d'abonnement qui démarre fort au PSG. Billetterie, sponsoring et merchandising vont grimper. Mais la comparaison avec la Premier League a ses limites. L'effort financier pour se hisser sur le podium de la L1 est moindre qu'en Angleterre. City a dépensé 450 millions d'euros en achats de joueurs ces quatre dernières années pour enfin décrocher une 3e place. Pour le PSG, il est question "que" de 150 millions sur trois ans. Investir environ la moitié de cette somme dès la première année ne paraît pas démesuré. Il fallait remplacer les Giuly, Coupet, Makelele. Le PSG reconstruit l'essentiel aujourd'hui et peaufinera demain.

Les intérêts qataris contrôlent le PSG à travers QSI mais aussi une part des droits TV via Al-Jazira. Cela rappelle les années Canal+, non ?
Il y a un certain parallélisme mais les motivations sont différentes. A l'époque, Canal cherchait à développer ses abonnements en agissant sur la qualité du spectacle. C'était une logique d'entreprise. La stratégie qatarie, on l'a expliqué au moment du rachat, est géo-politique. L'achat du PSG est un élément, parmi d'autres, de sa "diplomatie sportive". Elle englobe les droits TV, le sponsoring, ou encore la présence de décideurs aux commandes des institutions comme l'a montré la candidature - avortée - de Bin Hamman à la tête de la FIFA.

Le PSG fait figure d'exception dans une Ligue 1 très prudente. Comment va notre Championnat à l'heure où les droits TV baissent ?
Il ne faut pas conclure trop vite pour les droits TV car la vente continue et je ne serais pas surpris que l'on approche in fine la barre des 600 millions d'euros (510 après les premières réponses à l'appel d'offres de la LFP pour 2012-2016, contre 668 pour 2008-2012, Ndlr). Mais après une année financière délicate, les clubs sont plus que jamais obligés de vendre avant d'acheter. C'est le cas de l'OM avec Lucho ou de l'OL avec Bastos. Je reste néanmoins assez optimiste. L'Euro 2016 va régler la question des stades dans les grandes villes. Lyon met aujourd'hui le pied sur le ballon parce que son stade prend du retard, mais le club retrouvera sa dynamique. On se dirige à horizon deux/trois ans vers une lutte inédite entre cinq ou six locomotives pour trois places en C1. Notre Championnat promet d'être plus beau.»

L'équipe.fr
Ronan
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Nene : « L’ambiance est bonne »
Conférence de presse | 04/08/11 | 15:00



Le milieu de terrain du PSG revient sur le mercato parisien avant d’évoquer la reprise du championnat, ce samedi à 21h au Parc des Princes face à Lorient.

Nene, comment vis-tu toute l’effervescence autour du PSG ?
« Il est clair que l’on est entré dans une autre dimension, mais l’ambiance au sein du groupe reste la même. Les nouveaux se sont vite acclimatés. Nous n’avons pas encore trouvé les automatismes, mais l’ambiance est bonne. Tout le monde est impatient que la saison commence. »


Avec les nombreuses arrivées, comment le PSG doit-il s’y prendre pour trouver l'amalgame sur le terrain ?

« La pression va être plus forte. Il y a plus d’argent, donc plus d’attente. C’est normal. A nous de gérer cela. Sur le terrain, nous allons oublier tout ça. On va essayer de réaliser le meilleur travail possible. Chacun doit être au service de l’équipe. Il n’y a pas de secret. »

Le PSG est annoncé favori. Cela met-il une pression supplémentaire sur l'équipe ?

« C’est bien. Cela donne envie à tout le monde de travailler. Cela se voit à l’entraînement. Tout le monde a envie de jouer et d’aider l’équipe. C’est le plus important. Il y a une grosse attente autour de nous. Notre objectif est d’être sur le podium. Bien sûr que j’ai envie d’être champion. Mais je ne pense pas qu’il existe un joueur qui ne l'espère pas. »


Comment abordez-vous la rencontre face à Lorient ?

« Nous avons tous envie de bien débuter la saison. Cela passe par une victoire 1-0 ou 5-0, peu importe le spectacle. Seuls les trois points sont importants. C’est cela que nous allons chercher. L’ambiance sera belle. C’est encore mieux pour nous. Lorient joue très bien au ballon. On ne doit pas laisser d’espace et prendre les choses en main. Nous devrons montrer qu’on est chez nous. Nous avons envie de gagner et nous allons tout faire pour ça. »


psg.fr
Ja!
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Pastore est là, le PSG change de monde

LIGUE 1.Annoncé comme la future grande star du PSG, l’Argentin Javier Pastore est enfin arrivé à Paris. Acheté 42M€ à Palerme, il devient le joueur le plus cher recruté en France.

L’histoire du Championnat de France retiendra pour l’éternité que son joueur le plus cher de l’histoire a posé le pied hier sur le sol parisien peu avant 11 heures. Cette fois, c’est sûr : Javier Pastore, 22 ans, argentin, acheté 42 M€ à Palerme, est enfin à Paris, propulsant définitivement son nouveau club dans un autre monde. Au pays des rêves, le PSG est déjà champion de France.
Avec Pastore, le club de la capitale version Qatar démontre concrètement sa force de frappe, se hissant désormais au niveau du Real Madrid, de Chelsea, de Barcelone ou du l’AC Milan en matière de puissance financière.

Une équipe de Galactiques à l’échelle de la France

Le PSG ne possède évidemment pas le palmarès de ces équipes, les plus prestigieuses au monde,mais voilà un signal qu’elle adresse à l’Europe du football : il faudra désormais compter avec nous.
Avec plus de 80M€ déboursés,principalement depuis le 25 juillet (six recrues en deux semaines !), Paris se dote d’une équipe de Galactiques à l’échelle de la France. On va même finir par se demander si elle n’est pas surdimensionnée pour notre petite Ligue1, sachant que le PSG ne dispute même pas la Ligue des champions.
C’est d’ailleurs bien simple : s’il la jouait, le PSG en serait d’ores et déjà l’un des favoris. C’est dire si la formation d’Antoine Kombouaré a basculé dans un univers de folie, où les codes, les analyses et les émotions se vivent à un rythme inédit. Et ce n’est peut-être pas fini !
Le mercato s’achève dans vingt-six jours,ce qui est très long comparé à l’agitation des dernières semaines. Paris va disputer six matchs au cours de ce mois et voudra peut-être corriger certains secteurs à l’heure où l’arrivée de Berbatov, déjà évoquée en mai dans ces colonnes, se murmure à nouveau.
Ce qui est sûr, c’est que Pastore annonce, cette saison ou les prochaines (on imagine le Qatar propriétaire du PSG au moins jusqu’à la Coupe du monde 2022), une longue liste d’étoiles amenées à peupler le décor parisien. Paris a fait un rêve. Avec Pastore, il se réalise.

DOMINIQUE SÉVÉRAC


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Il ne jouera pas demain

Les spectateurs présents demain au Parc n’auront pas le privilège de voir jouer Javier Pastore. Il faudra semontrer très patient, car la dernière recrue ne sera vraisemblablement pas alignée avec ses partenaires avant le mois prochain. « Il a fait la Copa America où il a peu joué (NDLR:2matchs) et il sort de deux semaines de vacances (en République dominicaine). Donc pour lui, si tout se passe bien avec une préparation logique, on ne le verra pas avant septembre », nous confie Antoine Kombouaré. Peu enclin à prendre des risques avec ses joueurs blessés ou hors de forme, l’entraîneur parisien veut se donner le temps. Pastore va donc suivre un programme individualisé dans les prochaines
semaines afin de retrouver un niveau physique suffisant. Il pourra alors enfiler lemaillot parisien. F.G.


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« Il brille par son sens de la passe »

OMARDA FONSECA  ancien avant-centre argentin du PSG et de Monaco

Le joueur que le Parc des Princes s’apprête à découvrir est plus proche de Raï que de Ginola. « Javier Pastore aime évoluer en tant que meneur de jeu électron libre, capable de se promener sur toute la largeur du terrain, décrypte Omar Da Fonseca, l’ancien avant-centre aujourd’hui consultant pour Canal +. Pastore intervient beaucoup plus bas sur le terrain, il aime avoir le jeu face à lui, profiter des fausses pistes créées par ses attaquants. En fait, il brille surtout par sa vista, son sens de la passe. Il adore faire des une-deux par exemple. Mais n’attendez pas de lui qu’il élimine des adversaires dans un mouchoir de poche. Ce n’est pas un grand dribbleur. Rien à voir avec des joueurs comme Messi, Tevez ou Aguero, qui sont tous des petits gabarits très rapides. Lui mesure 1,87m. » Pur droitier — il utilise très peu son pied gauche —, Pastore possède un style de jeu qui s’apparente à celui de Lucho Gonzalez, son compatriote aujourd’hui à l’OM. Mais El Flaco (le Maigre en espagnol) possède en plus ce sens du but qui lui a permis de scorer à 11 reprises la saison dernière en SerieA avec Palerme.

Essayé à Saint-Etienne en 2006, il n’avait pas été conservé

« Pastore est capable d’aller de l’avant balle au pied et se montre plus décisif à proximité de la surface de réparation. Il a en lui cette détermination et cette violence qui lui permettent de concrétiser des occasions de but », souligne Da Fonseca, qui a découvert le joueur en 2006 alors qu’il s’occupait du recrutement pour Saint-Etienne. A l’époque, l’ASSE aurait d’ailleurs pu s’attacher les services de ce stratège, si l’essai qu’avait réalisé Pastore s’était révélé concluant. Malheureusement, les dirigeants stéphanois avaient choisi de ne pas le conserver. « Il était resté une semaine avec deux autres joueurs, mais ça n’avait pas collé, raconte Luc Bruder, l’ancien responsable du centre de formation. Je me rappelle d’un garçon longiligne, mais pour le reste je n’ai pas beaucoup de souvenirs. Il ne nous avait pas tapé dans l’oeil. C’était en octobre ou novembre, ce qui n’est pas la période la plus facile dans le Forez pour un jeune qui arrive de Buenos Aires. » Cette fois, Pastore débarque au coeur de l’été, précédé d’une réputation très flatteuse. A lui de ne pas rater son second rendez-vous avec la France.
F.G. ET R.F


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L’Argentin va signer aujourd’hui

Javier Pastore ne fait pas encore partie de l’effectif du PSG, mais son engagement avec le club parisien est imminent. Hier matin, le joueur argentin de 22 ans est arrivé à Paris en provenance de Buenos Aires sur le volAir France AF 470. Le milieu offensif international, accompagné de son agent et de son père Juan Carlos, ont été accueillis par Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement du club parisien.
El Flaco (« le maigre », comme on le surnomme dans son pays) est apparu très détendu, arborant un sourire permanent et une nouvelle coupelle cheveux beaucoup plus courte. Vêtu d’une doudoune sans manches (c’est l’hiver actuellement en Argentine) et d’une chemise à carreaux, il s’est amusé à déplier un tee-shirt portant l’inscription « I love Qatar », en référence aux nouveaux actionnaires du PSG.

Un salaire estimé à 4 M€ par an

Pastore a ensuite rejoint le Parc des Princes où l’attendait Leonardo, le directeur sportif du PSG, qui a été le grand artisan de sa venuedans la capitale.Les deux hommes ont déjeuné au restaurant le 70 dans l’enceinte même du stade avant de quitter le siège du club avec Alain Roche en début d’après-midi. Pastore, fatigué par ses douze heures de voyage, a enfin pu se reposer à son hôtel. Il doit passer aujourd’hui la visite médicale préalable à tout engagement, avant de signer son contrat,qui le liera avec le PSG pour les cinq prochaines années. Son salaire est estimé à 4M€ par an sans les primes.
Le plus gros transfert de l’histoire de la Ligue 1 (42 M€) devrait ensuite être présenté aux médias dans l’après-midi. Le club n’avait pas fait savoir,hier soir,si Javier Pastore viendrait saluer le public du Parc, demain soir, en marge de la rencontre face à Lorient, à l’occasion de la première journée du Championna de France.
F.G.


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Questions sur un transfert record

De Palerme(Italie) au PSG,en passant par l’équipe d’Argentine, Javier Pastore, 22 ans, n’a pas perdu son temps.Mais sa venue dans le club de la capitale suscite quelques interrogations.

1 Vaut-il vraiment 42 M€ ?

Cette somme apparaît très élevée pour un garçon inconnu il y a encore deux ans et qui évoluait dans un club moyen du Calcio. Un montant d’autant plus onéreux si on le compare à celui du transfert de Sergio Agüero, son compatriote et buteur, passé de l’Atletico Madrid à Manchester City contre 45M€. On peut parler d’une prise de risque consciente de la part des Qatariens, qui ont sans doute estimé que c’était le prix à payer pour changer de dimension et envoyer un signal fort à la concurrence.

2 Est-il parvenu à s’imposer en équipe d’Argentine ?

Non. Très souvent remplaçant (11 sélections, un but), Pastore vit dans l’ombre de Messi. Maradona, qui l’a fait débuter, le faisait jouer, dans son 4-3-3, sur le flanc gauche de l’attaque. A la récente Copa America, le néo-Parisien était un électron libre, mais qui marchait sur les pieds de Messi dès qu’il entrait en jeu. Pastore est plus à l’aise dans un 4-4-2 (en losange) ou dans un 4-2-3-1,dans des rôles de no 10 à« l’ancienne»ou de neuf et demi.

3 Quel est son bilan à Palerme ?

Prometteur. Lors de sa première saison, il dispute 34 matchs de SérieA (3 buts) et contribue à qualifier son club (5e) en Ligue Europa. L’an passé, Pastore a franchi un palier en se montrant plus décisif (11 buts en 35matchs) avec, en prime, une finale de Coupe d’Italie perdue contre l’Inter.

4 Le PSG a-t-ilvraiment « doublé » Chelsea ?

Non. Le club anglais n’a jamais formulé d’offre officielle, car Pastore n’était pas son premier choix (NDLR : Luka Modric, le Croate de Tottenham, est toujours convoité). Il y a bien eu des discussions entamées avec le club italien et l’agent du joueur, mais les dirigeants des Blues ont vite été refroidis par les prétentions de Maurizio Zamparini. Un véritable coup de bluff du rusé président de Palerme, qui n’a pas hésité à « instrumentaliser » Chelsea pour faire monter les enchères.Un pari payant.
FARID ZOUAOUI (AVEC J.L.)


Citation
Nene a envie d’être champion

Si l’arrivée de Pastore a concentré toutes les attentions, le Paris-Saint-Germain n’a pas oublié qu’il avait un match à disputer demain, face à Lorient. Hiermatin, les joueurs d’Antoine Kombouaré ont effectué un entraînement à la carte, avec tennis-ballon pour certains et travail devant les buts pour les autres.Douchez (cheville) et Armand(genou)sont restés aux soins, mais le dernier devrait recommencer à trottiner aujourd’hui.De son côté,Nene a rappelé les ambitions du club cette saison. «Notre objectif c’est le podium.Moi, j’ai envie d’être champion,maiscommetous les joueurs qui évoluent dans des bonnes équipes », a insisté le Brésilien.
F.G.


Source : Le Parisien
Varino
Citation
Nene devra partager

Le Brésilien n’est plus la seule star du PSG. Va-t-il supporter la concurrence ?


La saison dernière, Nene était LA star du PSG. Le Brésilien, en dépit d’une baisse de régime à misaison, avait marqué (14 buts en Championnat), fait marquer (9 passes décisives) et débloqué nombre de situations. Le Parc des Princes est donc souvent tombé en pâmoison. Mais la donne a changé. Demain, face à Lorient, Gameiro, Ménez, en attendant Pastore, la recrue la plus chère de l’histoire de la Ligue1(environ 42M€), pourraient faire chavirer le coeur des Parisiens à sa place. Le gaucher brésilien, sous contrat jusqu’en 2013 et recruté pour à peine 6 M€ l’été dernier, passera-t-il au second plan ?

« JE ME SENS COMME CHEZ MOI ICI. » – À première vue, Nene ne se formalise pas de l’arrivée « de nouvelles stars » . Il apparaît décontracté et sûr de lui. Lors de ses trois derniers matches de préparation, il s’est montré très affûté et a su se mettre en évidence, comme s’il était reparti sur les mêmes bases. « Moi, ne plus être la star ? (Il sourit.) Ce n’est pas un problème, au contraire... Ça va m’enlever du poids sur les épaules, confie t-il. De toute façon, moi, je préfère qu’on soit champions, même si je marque moins et que je fais moins de spectacle. Mais, bien sûr, je vais essayer de faire la même chose et encore mieux. Je suis un compétiteur. Je vais tout faire, comme les autres, pour atteindre cette place de rêve qu’est la Ligue des champions. »

Nene déteste perdre, et on imagine plutôt bien sa réaction s’il perdait sa place de titulaire. Mais un argument le conforte : personne n’a pour l’instant été recruté pour doubler son poste. « D’autres joueurs peuvent jouer à ma place, mais aucun vrai gaucher comme moi n’a été recruté. Ça prouve qu’on me fait confiance, que le coach compte sur moi, comme il me l’avait dit il y a un an. Ça prouve aussi que Leonardo (le directeur sportif) me fait confiance. Tout ça, ça me donne encore plus d’envie. C’est bon pour le moral. De toute façon, la pression, c’est un truc qui ne me gêne pas, au contraire. J’aime ça et je me sens comme chez moi ici. »

Concernant Javier Pastore et ses 42M€, Nene sait se faire politique : « Oui, il est plus cher que moi, mais il est plus jeune, c’est normal, plaisante-t-il. Non, mais je suis content pour lui. C’est très bien. Il va nous apporter beaucoup. C’est très motivant. »

« CHAMPION ? C’EST VOUS QUI PARLEZ DE ÇA. » – Le Brésilien, qui a fêté ses trente ans le 19 juillet dernier, lors du stage au Portugal, ne craint pas la concurrence. «À l’entraînement, qu’il y ait de l’intensité dans les contacts, c’est normal. Ça montre que tout le monde a envie de montrer sa valeur, de ne pas perdre sa place. C’est bon pour l’équipe. Mais le coach interdit quand même les tacles... », sourit-il. Et de poursuivre : « C’est vrai qu’il y a plein de joueurs à la personnalité forte, mais on doit savoir que l’équipe est plus importante que l’individu. Il faut mettre les qualités personnelles au service de l’équipe. »

Pour Nene, la reprise du club par le fonds d’investissement souverain du Qatar est même une aubaine: « Paris a changé de dimension ». Sa carrière pourrait prendre son véritable envol: celui des titres et de la Ligue des champions, qui manquent à sa carrière. « On doit assumer plus d’argent, les investisseurs achètent des joueurs plus forts techniquement, ça veut dire qu’ils ont envie de faire de grandes choses. C’est vrai qu’on devra gérer une pression plus forte, c’est normal, mais cela peut se passer tranquillement, en tout cas à l’intérieur, entre nous. Moi, je préfère être champion qu’être meilleur buteur ou passeur. Car l’objectif, c’est de figurer dans les trois premières places. Champion ? C’est vous (les médias) qui parlez de ça, mais bien sûr que j’ai envie d’être champion. »
ALEXANDRE CHAMORET


Citation
Pastore est arrivé

ROISSY-EN-FRANCE ( Val-d’Oise), AÉROPORT CHARLES-DE-GAULLE, HIER. – Cette fois, ça y est, Javier Pastore se trouve à Paris. Le milieu international argentin de vingt-deux ans a débarqué dans la capitale hier, peu avant midi, en provenance de Buenos Aires, par un vol Air France, accompagné de son père et tenant à la main un tee shirt « I love Qatar » orné d’une tour Eiffel. Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement du PSG, l’attendait à l’aéroport de Roissy et a conduit ses deux hôtes vers le Parc des Princes. Marcelo Simonian, l’agent du joueur, arrivé d’Italie y a déjeuné avec Leonardo, le directeur sportif du club, avec qui il s’est enfermé jusqu’en début de soirée pour discuter des derniers détails du contrat. Le joueur, lui, s’est restauré à proximité du Parc des Princes avec son père, avant de se reposer tout l’après-midi à l’hôtel. L’ancien joueur de Palerme doit s’engager aujourd’hui pour cinq ans en faveur du club parisien, après avoir passé la visite médicale, sans doute dans la matinée. Demain, le PSG devrait présenter au public sa nouvelle star, recrutée pour un peu plus de 42M€, à l’occasion de la 1re journée de Ligue 1 face à Lorient. – D. D.

L'Equipe
11G
Citation
Le Brésil aussi a les yeux rivés sur Leonardo




Les plus jeunes le découvrent seulement, car il a passé une grande partie de sa carrière à l'étranger. Les autres se remémorent ses exploits dans les années 1980-1990 avec Flamengo et São Paulo, deux des plus grands clubs brésiliens. Tous s'enorgueillissent : Leonardo a été nommé directeur sportif du PSG, enfin un Brésilien à la tête d'un club européen !

Leonardo occupe une place à part dans le panthéon brésilien des stars du football. "Jolies femmes, alcool, fêtes et scandales émaillent les parcours d'un certain nombre de joueurs comme Ronaldo et Ronaldinho. Ces joueurs ont, comme disait Nietzsche, des personnalités dionysiaques. Ils sont passionnés, spontanés, extrêmes. Leonardo appartient à la catégorie apollinienne : élégant, modéré, serein", analyse Flavio de Campos, spécialiste du football à l'université de São Paulo. "Leo ne cadre pas avec le profil 'bling bling', parfois un peu stéréotypé, du footballeur brésilien : pas de coupe de cheveux excentrique, pas de bijou voyant, Leonardo est discret", ajoute Luiz Carlos Ribeiro, historien des relations entre football et société à l'université fédérale du Paraná.

Le nouvel homme fort du PSG a grandi à Niteroi, une ville située en face de Rio de Janeiro, dans une famille unie et affectueuse. Issus de la classe moyenne, ses parents ont les moyens de payer ses études et, malgré les bonnes dispositions de leur fils pour le ballon rond, ils insistent pour qu'il continue sa scolarité. Maîtrisant aujourd'hui cinq langues, Leonardo donne régulièrement des conférences, a écrit des chroniques sportives pour des magazines brésiliens, anglais, japonais, ou pour France Football, et a également été commentateur pour la BBC lors de la Coupe du monde 2006.

"EN IMMERSION" À MILAN


Dans son développement personnel, la France semble avoir occupé une place spéciale : "Paris est une ville incroyable qui a sensiblement enrichi mon bagage culturel, c'est ici que j'ai commencé à m'intéresser vraiment à la musique, au théâtre, au vin et au cinéma", a-t-il déclaré. En 1996, lorsqu'il débarque au PSG en tant que joueur, ses coéquipiers admirent la capacité d'adaptation de cet international brésilien qui débarque du Japon, où il était une star. Lui-même est ravi de retrouver deux bons amis, Raï, meneur de jeu de la Seleçao, et l'entraîneur Ricardo Gomes. En seulement un an, il conquiert les supporters parisiens et leur offre un mémorable dernier match, le 28 août 1997, lors de la victoire 5-0 du PSG contre le Steaua Bucarest en tour préliminaire de la Ligue des champions.

A l'apogée de sa gloire, le globe-trotter quitte Paris pour rejoindre le Milan AC. C'est là que Leonardo commence à préparer sa reconversion. En 2001, alors qu'il brille sur le terrain, il commence à manifester un réel intérêt pour le management. "J'ai fait une sorte d'immersion dans la structure du club. Je m'entraînais normalement le vendredi, je jouais le dimanche et le lundi j'étais assistant du vice-président, Adriano Galliani", a ainsi raconté l'ancien joueur. Il participe également au programme de gestion sportive du FIFA Master et affiche clairement son ambition d'assumer de hautes fonctions dans le club. "Leo est un des rares Brésiliens qui ait compris que pour être entraîneur ou manager les compétences acquises comme joueur ne suffisent pas", estime Alcides José Scaglia, qui enseigne aux entraîneurs et aux dirigeants des institutions sportives à l'université de Campinas. "Son recrutement à la tête du PSG a déjà une grande répercussion au Brésil. Son exemple renforce le discours que je tiens à mes élèves : il est important d'étudier et de se former pour grimper les échelons", poursuit le chercheur.



UN PARCOURS INDIVIDUEL DEVENU SUCCÈS NATIONAL

Leonardo fait également figure d'exemple sur le terrain de l'engagement social. En avril 2003, il est nommé directeur de la Fondation Milan et est le premier étranger à recevoir le prix "étoile d'or" décerné par la préfecture de la ville. Au Brésil, la très réputée association Gol de Letra, qu'il a créée avec Raï, développe, depuis près de quinze ans, l'éducation par le sport pour des enfants des quartiers défavorisés de Rio et de São Paulo. Pour cet engagement, il a reçu en 2001 le prix de meilleur éducateur de l'année au Brésil. "Leonardo fait l'unanimité parmi les journalistes, les joueurs, les dirigeants et les spécialistes, s‘exclame Flavio de Campos. Et ce à tel point que le seul faux-pas de sa carrière est presque tombé aux oubliettes : lors de la Coupe du monde de 1994, il a perdu sa place de titulaire après s'être fait expulsé pour avoir agressé le joueur américain Tab Ramos [qui passa plusieurs semaines à l'hôpital pour une fracture du crâne consécutive à un coup de coude du Brésilien]."

Au mois de juin, "Leo" s'est fait arrêté pour un contrôle d'alcoolémie à Niteroi, sa ville natale. Il a refusé de se soumettre au test et a écopé d'une amende et d'un retrait de permis, mais là encore l'incident est passé inaperçu. "Le comportement et les victoires de Leonardo sont personnelles. Il faut se méfier des projections qui transforment un parcours individuel en un succès national", tempère Flavio de Campos. "Le Brésil n'est pour le moment qu'un fournisseur de main-d'œuvre, les jeunes athlètes brésiliens deviennent les meilleurs joueurs du monde… dans les clubs européens", poursuit Luiz Carlos Ribeiro.

Pour Alcides José Scagli, "le véritable problème c'est l'absence de bon programme de formation pour devenir entraîneur ou manager. Les universités et les politiques de gestion du football brésilien sont déficientes. Les entraîneurs apprennent sur le tas et du coup l'amateurisme et l'empirisme règnent. On assiste néanmoins aujourd'hui à l'apparition d'une nouvelle génération qui gère déjà les équipes juniors. Les clubs de Corinthians, Grêmio et São Paulo ont recruté des jeunes, qui ne sont pas nécessairement des anciens joueurs".

"La nomination de Leonardo à un haut poste de direction dans un club européen est une première et peut faire évoluer la situation actuelle", conclut Zé Gonzalez, journaliste couvrant le football sur Globo, la plus importante chaîne de télévision brésilienne. D'un côté comme de l'autre de l'Atlantique, Leonardo est donc sous pression.

Anne-Gaëlle Rico (à São Paulo)


Le Monde
parano
Citation
PSG : Pastore, pourquoi 42 millions d'euros ?



Javier Pastore devient le joueur le plus cher du football français. Pour s'attirer ses services, le PSG a dépensé la modique somme de 42 millions d'euros. Mais derrière ce montant incroyable, le club de la capitale a une stratégie.

C'est la question du moment qui agite le monde sportif. Qui troublent les nostalgiques du « football à papa », pas vraiment fanatiques du « football business ». Ou qui laissent sceptiques les acteurs du football français, peu habitués à voir un de leur club faire exploser les prix du marchés. Javier Pastore vaut-il 42 millions d'euros ?

A l'heure actuelle, il ne les vaut pas

Le milieu offensif argentin, à la simple vue des statistiques, parait bien loin des standards qui justifient son prix d'achat. Cela ressemble plus à un coup de folie qu'un coup de maître. Meneur de jeu à l'élégance folle, technique, doté d'une vision du jeu éblouissante, agile des deux pieds, il n'a néanmoins jamais joué la Ligue des Champions. Dans son équipe nationale, il n'est pas titulaire, malgré les recommandations du double Ballon d'or Lionel Messi, qui ne tarissait pas d'éloges en parlant de la nouvelle star du PSG. « Dans le monde, c'est le joueur qui m'impressionne le plus », s'était-il exlamé, en janvier, sur le site de la FIFA. A sa façon, Maradona l'avait également encensé, parlant de Pastore comme un joueur « irrespectueux total, mal élevé du football, il te regarde dans les yeux comme un fou, élimine trois joueurs et touche le ballon comme s'il avait joué quatre ou cinq Mondiaux ».

A Palerme, le joueur de 22 ans a brillé, souvent, mais rarement contre les meilleures équipes de Serie A. Sa dernière saison est satisfaisante, 11 buts à la clé, ont fait de lui l'idole du Stadio Renzo Barbera. Le phénomène, si talentueux qu'il soit, n'a que trois saisons de haut niveau dans les jambes. Le potentiel est clairement présent, mais sa valeur sur le marché paraît plus se situer aux alentours des 25-30 millions d'euros. Bien loin de la somme ahurissante dépensée par le PSG.

Le football français pas convaincu

Jamais avare de commentaires sur le Paris Saint-Germain, qui comprime les débats sportifs depuis son rachat par ses nouveaux actionnaires qatariens, les dirigeants du football français ne comprennent pas cet achat compulsif, surpayé, qui s'apparente plus à de la gourmandise. José Anigo ne pouvait pas rester muet devant le transfert le plus cher de l'histoire du football tricolore. « Si j'aurais pris Pastore ? Pas forcément, a déclaré le directeur sportif de l'OM. On n'a pas les mêmes goûts, c'est comme les femmes. On n'est pas toujours d'accord sur tout. On aurait été content d'avoir 100 millions mais on aurait bâti une autre équipe. »

Jean Fernandez, nommé meilleur entraîneur français en 2010, abonde dans le même sens. Le nouveau technicien nancéen considère que la pression sera trop forte sur le meneur argentin. « Je pense que le PSG a recruté de façon intelligente avec Matuidi, Ménez, Bisevac. Mais mettre autant d'argent sur un jeune joueur. Même s'il est très fort... Il faudra que Pastore soit très fort sur le plan mental. Il faudra être très solide car la pression psychologique de coûter 43 millions sera très grande », a rappelé le coach de l'ASNL sur RMC.

Même Bernard Lacombe, toujours intéressant lorsqu'il s'agit de donner un avis technique, considère que Pastore « est un bon joueur, mais 42 millions, c'est démesuré. Ce n'est pas Messi, ce n'est pas Iniesta, ce n'est pas Rai du PSG, ce n'est pas Juninho ». Si ses dires peuvent être teintées d'un peu de jalousie, le CV de Pastore ne leur donne pas foncièrement tort.

Club le plus dépensier d'Europe

Sauf que le malheur du football français est de raisonner toujours en terme de rentabilité. De revente future. Considéré comme le cinquième championnat sportif en Europe, les clubs de Ligue 1 sont vus, à l'étranger, comme des zones idéales pour l'épanouissement d'un jeune talent. Et les meilleurs d'entres eux sont achetés à prix d'or par les clubs étrangers. Et le problème, c'est que les principaux dirigeants du football tricolore raisonnent, en parlant du PSG, comme s'ils avaient un budget cadré, limité, avec des investissements qui sont des risques. Sauf que la donne a totalement changé.

Par le fait de sa nouvelle puissance financière, le club de la capitale n'est plus à 10 ou 20 millions d'euros près. La stratégie des nouveaux propriétaires est limpide, bien que peu facile : faire du PSG un club capable de jouer les protagonistes en Ligue des Champions, pour la gagner, à terme, si possible. Et pour y arriver, le PSG a besoin d'aura, de visibilité pour attirer les grands joueurs. Séduire Javier Pastore n'était pas un but, mais une nécessité, dans la stratégie du Qatar. En dépensant plus de 80 millions d'euros -et ce n'est pas terminé- sur le marché des transferts, le PSG fait parler de lui. Crée le buzz. Attire la haine et la joie. Club le plus dépensier d'Europe, Paris étonne et laisse place aux commentaires. Les abonnements explosent. Les médias français ne parlent plus que de ça. La Gazzetta dello Sport fait sa Une sur la vente de Pastore au PSG. Lors du tournoi de l'Emirates Cup, Leonardo, polyglotte émérite, n'hésite pas à vanter les mérites de son club à travers son sourire ravageur, devant les télévisions anglaises et argentines, bien curieuses de ce « nouveau riche », qui fait étalage de sa richesse.

Une stratégie bien pensée

Tout ça fait partie d'une stratégie, qui consiste à développer le marque du Paris Saint-Germain. Pour développer son potentiel, à travers les frontières. Pour cette raison, Al-Jazira a racheté les droits télévisuels de la Ligue 1 à l'étranger.

Le projet est à long terme et Pastore est le début d'une longue liste. Le joueur argentin ne vaut pas le prix dépensé à son égard, mais c'est le prix à payer pour envoyer un signal au monde entier. Pour donner envie à des Ganso, Hazard, Neymar ou autre Lucas, et leur démontrer l'ambition démesurée du PSG. Le budget du club, qui vient de passer de 80 à 150 millions d'euros, n'est que le commencement d'un plan gargantuesque, jamais vu en France. Et les investissements sur le marché ne vont faire qu'augmenter.

Mais face à cet appétit et ces rêves de gloire, la réalité va rapidement prendre le pas sur le seul juge à cette folie : les résultats. Car sans les titres, le club de la capitale n'arrivera pas à se développer. En ce sens, les arrivées tardives de ses nouvelles stars, ou supposées telles, sont inquiétantes. Et la pression est au maximum. L'échec est interdit, ou presque. Or, il faut des semaines, des mois, voir des années pour passer de la peau d'un ourson à celle d'un ogre, et devenir ainsi la machine de guerre imaginée à la base. Et l'écueil est bien là, pour le PSG, qui s'est trouvé un ennemi redoutable, le seul à la hauteur de ces desseins triomphaux : le temps.

France Soir
Ronan
Citation
Foot - C3
Le PSG sur tapis vert ?


Plutôt gâtés par le tirage au sort des play-offs de la Ligue Europa, jeudi, les Parisiens pourraient accéder à la phase de poule de la compétition... sans jouer. Leurs adversaires désignés, les Grecs de Volos, sont en effet sous le coup d'une rétrogradation en 2e division pour l'implication présumée de leur président dans le scandale des matches arrangés qui secoue la Super League depuis plusieurs mois.

Les Luxembourgeois espèrent...

L'UEFA a expliqué après le tirage de Nyon que l'appel de Volos contre la sanction prononcée par la commission de discipline grecque n'avait pas encore été examiné. «Le résultat de cette procédure pourrait influer sur la participation du club à la compétition», a indiqué l'organisation européenne.

Si la condamnation de Volos était confirmée, l'UEFA pourrait exclure le club grec de la C3 et donc le PSG se qualifier sur tapis vert. De source luxembourgeoise, on espère un autre scénario : que le FC Differdange, le club éliminé (0-3, 0-3) par Volos au 3e tour préliminaire, soit repêché pour jouer contre le PSG.


L'equipe
Dagoberto
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Pastore reprend samedi
Arrivé dans la capitale jeudi matin, Javier Pastore devait s'engager ce vendredi avec le PSG. Kombouaré espère pouvoir compter sur l'Argentin -qui reprendra l'entraînement demain samedi- en... septembre. Explications.



Interrogé sur l'arrivée imminente de Javier Pastore au PSG, Antoine Kombouaré a affirmé ne pas l'avoir croisé ce vendredi. « Pastore ? Non, je ne l'ai pas vu, a souri le Kanak, lors de son point presse à l'auditorium du Parc des Princes, juste avant la dernière séance d'entraînement à huis clos. Moi, je suis venu préparer la séance d'entraînement. Et puis...il faut d'abord qu'il signe son contrat... »

Un contrat de cinq ans attend l'international argentin qui devait se soumettre dans la matinée à la traditionnelle visite médicale. Sans doute d'abord présenté au public et aux supporters avant la rencontre PSG-Lorient (qui se jouera à guichets fermés), Javier Pastore n'est pas prêt d'intégrer le onze de départ avant quelques semaines, à entendre l'entraîneur parisien. « Il revient de vacances, il reprend l'entraînement demain (samedi), on va lui laisser du temps, a affirmé Kombouaré. J'espère qu'on l'aura avant septembre... » - O. S., au Parc des Princes


Dagoberto
Citation
PSG-Lorient complet
Paris-Saint-Germain-Lorient, comptant pour la 1re journée de Ligue 1, se jouera à guichets fermés, samedi, devant plus de 41.000 spectateurs au Parc des Princes.


Le PSG prévoit de fermer définitivement sa billetterie à 13 heures, samedi. Le recrutement ambitieux du PSG depuis l'arrivée aux commandes d'un fonds d'investissement du Qatar (QSI) a clairement alléché les supporters parisiens, qui avaient boudé le Parc des Princes la saison dernière en raison de la mise en place d'un plan draconien de sécurité pour mettre fin à la rivalité entre les deux tribunes historiques Boulogne et Auteuil. Les nouveaux dirigeants qataris ont promis aux pouvoirs publics la poursuite de cette politique. "Voir le Parc plein est un immense bonheur, a déclaré l'entraîneur du PSG Antoine Kombouaré. L'an passé, il n'y avait que 15.000 personnes. On a envie de faire plaisir à nos supporters. On sent beaucoup de pression et d'attente mais c'est une pression qu'on aime avoir."


Quasi-modo
Citation
05/08/2011 à 18:24

Bahebeck appelé chez les Espoirs


Ce vendredi, Francis Smerecki a convoqué le milieu parisien Jean-Christophe Bahebeck pour le stage de l'équipe de France Espoirs, qui se déroulera du lundi 8 au 10 août à Clairefontaine.


francefootball.fr
Mike
Citation
Liste des joueurs retenus pour PSG-FC Lorient

Voici la liste des joueurs retenus par l’entraîneur Antoine Kombouaré pour la rencontre opposant le PSG à Lorient et comptant pour la 1ère journée de Ligue 1.

AREOLA Alphonse
BAHEBECK Jean-Christophe
BISEVAC Milan
BODMER Mathieu
CAMARA Zoumana
CEARA Marcos
CHANTOME Clément
ERDING Mevlut
GAMEIRO Kevin
HOARAU Guillaume
JALLET Christophe
KEBANO Neeskens
MATUIDI Blaise
MENEZ Jérémy
NENE
SAKHO Mamadou
SIRIGU Salvatore
TIENE Siaka

PSG-FC Lorient
Parc des Princes

1ère journée de Ligue 1
Samedi 6 août à 21h00
Match diffusé en direct sur Orange Sport



PSG.FR
girlinlove
Interview de Pastore sur Eurosport :


http://video.eurosport.fr/football/j-aurai...319/video.shtml
parano
Citation
PSG - Nouveau monde, nouvelles exigences

L'arrivée des investisseurs qataris a fait basculer le Paris SG dans une nouvelle dimension mais cet afflux de pétrodollars et le recrutement ambitieux ne sont pas des assurances absolues pour un club habitué aux soubresauts.

Les jeunes Bleus tiendront-ils la cadence ?
Avec Ménez, Gameiro et Matuidi, Paris a jeté son dévolu sur des jeunes joueurs prometteurs, déjà bien installés dans le groupe France.

Gameiro, meilleur buteur français de l'élite depuis deux saisons, est censé apporter son sens du but dans un secteur offensif qui a pâti en 2010-11 de l'inefficacité chronique du duo Hoarau-Erding. Matuidi aura lui la lourde tâche de remplacer Makelele, capitaine en bout de course sur le terrain mais véritable patron du vestiaire.

Un défi pour deux joueurs qui vont découvrir pour la première fois les exigences d'un club à la pression médiatique sans commune mesure avec ce qu'ils ont connu à Lorient et Saint-Etienne.

Le surdoué Ménez, professionnel à 16 ans, s'est lui fait les dents à la Roma. Mais s'il y a laissé le souvenir d'un joueur brillant, il a aussi marqué les esprits par son dilettantisme avant de perdre sa place dans le onze de départ. A Paris, Ménez joue une partie de son crédit à moins d'un an de l'Euro.

Le PSG doit donc se méfier. En 2000, Canal+, le propriétaire de l'époque, avait déjà opté pour la carte jeunes en achetant à prix d'or Anelka, Luccin et Dalmat. Le résultat n'avait pas été à la hauteur de l'investissement, le club terminant à une piteuse 9e place.

Pastore, vraie pépite ou gros bide ?
A priori, rien ne justifie les près de 42 millions d'euros déboursés par les nouveaux actionnaires qataris pour s'attacher les services de Javier Pastore, milieu de terrain de 22 ans, venant d'un club de second rang (Palerme) et remplaçant en sélection argentine.

Le joueur a été encensé par Diego Maradona en personne et par un illustre coéquipier, le double Ballon d'Or Lionel Messi, mais le doute subsiste sur son niveau réel. L'Argentin sera pour la première fois exposé avec dans le dos une étiquette de "joueur le plus cher de l'histoire de la L1" pas forcément facile à porter.

Cette acquisition est surtout un moyen pour les nouveaux dirigeants d'envoyer un message en montrant qu'ils possèdent bien des capacités financières illimitées dont ils souhaitent faire profiter le club de la capitale.

N.10 à l'ancienne, pas spécialement rapide ni costaud (1,87 m, 75 kg), "El Flaco" (le Maigre) sera-t-il adapté au jeu rugueux en vigueur en France ? Sera-t-il juste un Lucho amélioré ou un leader technique de génie comme Raï ? Le Brésilien, figure légendaire du PSG, avait mis une saison avant de faire taire les sceptiques. Pas sûr que les décideurs parisiens aient envie d'attendre aussi longtemps. Pour Leonardo, le nouveau directeur sportif à l'origine de sa venue, le pari est osé.

Kombouaré aura-t-il les épaules assez solides ?
L'entraîneur parisien a désormais à sa disposition un effectif quatre étoiles avec lequel il n'a pas le droit d'échouer. Confirmé à son poste par les nouveaux actionnaires qataris, le Kanak, qui n'a dirigé que des équipes modestes avant le PSG (Strasbourg, Valenciennes), connaît la règle du jeu: "On gagne, je reste. On perd, on me mettra de côté", a-t-il déclaré à l'Equipe jeudi.

Nouvelles concurrences, nouvelles tensions ?
Qui dit effectif imposant, dit rivalité sportive. Une situation nouvelle à laquelle vont devoir s'habituer les Parisiens. L'exercice précédent avait été marqué par un psychodrame autour du cas Nene dont l'individualisme avait agacé certains de ses coéquipiers, notamment Hoarau. Kombouaré a mis les points sur les I, le 29 juillet. "Il n'y a de la place que pour les costauds", a-t-il indiqué. Plusieurs cadres (Hoarau, Chantôme, Armand) et même des nouveaux arrivants (Douchez concurrencé par Sirigu) vont devoir désormais apprendre à composer avec la concurrence.

AFP
Ronan
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Pastore va assister à PSG – Lorient

Javier Pastore va commencer son entraînement individualisé ce samedi. Mais selon nos informations, cela ne sera pas au Camp des Loges. L'Argentin débutera son programme de reprise dans un endroit encore inconnu à Paris. Il pourrait s'agir d'un parc de la capitale ou de son hôtel. Une certitude : Pastore sera bien au Parc des Princes en soirée pour le match face à Lorient. Il sera présenté au public mais le club hésite encore sur la forme à donner à cette présentation. Le joueur argentin pourrait donner le coup d'envoi fictif ou encore effectuer un tour d'honneur avant le début de la rencontre. Il sera ensuite présenté officiellement à la presse lundi.


RMC.fr
Ja!
Citation
Paris a rarement été aussi attendu

LIGUE 1 (1ere journée)/PSG - LORIENT. Les Parisiens seront particulièrement observés ce soir dans un Parc des Princes déjà à guichets fermés. L’effet Qatar a été immédiat.

C’est un conseil gratuit, le Qatar ayant déjà beaucoup dépensé pour son PSG : si Paris doit gagner ce soir face à Lorient, qu’il le fasse par le score le plus étriqué possible et dans une relative souffrance.En effet, imaginez s’il passe trois ou quatre buts (ou plus) aux Merlus, sans en encaisser, le degré de folie dans lequel la galaxie PSG va basculer aux alentours de 23 heures. Il n’y aura plus de futur ou de conditionnel pour expliquer qui sera le prochain champion.
Le PSG est ainsi entré dans une ère où la démesure de passion et d’émotion va supplanter n’importe quelle par celle de
raison. C’était déjà le cas avant et, pourtant, ce n’est rien avec ce qui attend un club racheté cet été par un fonds souverain du Qatar (70 % du capital), piloté en direct depuis Doha par le prince héritier et depuis Paris par le Brésilien Leonardo, une figure du football mondial.

Un recrutement de haute volée

Ce phénomène, devenu plus que jamais le quotidien du PSG, fonctionne dans les deux sens. Si ce soir le club de la capitale trébuche (nul ou pis, défaite), ce sera déjà la crise, la demande de renvoi d’Antoine Kombouaré et les larmes de crocodile de tout Marseille qui se gaussera de la Canebière à la Bonne Mère.
Il va donc falloir un jour revenir au niveau du sol et rappeler quelques évidences. Si le PSG est un logique candidat au titre, il ne gagnera pas tous ses matchs en laminant ses adversaires et, si c’est un jour le cas, il aura fallu du temps pour en arriver là.Parfois,même Barcelone gagne difficilement et sans jouer divinement.Pour revenir au périmètre de la Ligue 1, l’OM avait commencé la saison passée par une défaite qui ne l’a pas empêché de finir deuxième dix mois plus tard.
Ce soir,dans un Parc des Princes déjà à guichets fermés avec plus de 41 000 spectateurs attendus, ce sont les promesses d’un recrutement de haute volée (sans Pastore évidemment, pas encore prêt) que le public viendra scruter. Il voudra savoir si Gameiro s’est bien intégré à sa nouvelle équipe, si Ménez peut s’annoncer à droite le pendant deNene à gauche, si Bisevac va former avec Sakho une paire défensive complémentaire, si Matuidi possède une chance de s’imposer à terme comme le nouveau Makelele. Si les oui s’accumulent, Lorient va se faire du souci. Evidemment, si Paris veut en profiter pour s’offrir d’emblée un carton avec la manière et faire encore plus parler de lui, qu’il ne se prive surtout pas. Il n’est jamais trop tôt pour rêver.
DOMINIQUE SÉVÉRAC


Citation
Il reste quelques places en vente ce matin, jusqu’à 13 heures (après, il sera trop tard) à l’espace service du Parc des Princes.Quelques billets sont encore disponibles en tribune Famille et dans les quarts de virage.


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10 victoires En ouverture de sa 39e saison en Ligue 1, le PSG se produit ce soir à domicile pour la 17e fois de son histoire. En 16 entames de saison au Parc des Princes, Paris s’est imposé à 10 reprises pour 3 nuls et 3 défaites. Le dernier revers en ouverture remonte à la première journée de la saison 2006-2007 contre… Lorient (2-3) !


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Sécurité : rien ne change au Parc

Le Parc des Princes sera plein ce soir face à Lorient.Mais, contrairement à l’effectif, la saison du PSG sur le plan de la sécurité sera placée sous le signe de la continuité. « On ne va pas relâcher la pression, indique Jean-Louis Fiamenghi, le directeur de cabinet du préfet de police de Paris. J’ai eu ma première réunion avec le président intérimaire du PSG Benoît Rousseau, qui m’a confirmé que le club va poursuivre le système d’abonnements aléatoires. Pour nous, ça correspond exactement à ce que l’on voulait. » Alors que plusieurs supporteurs,membres des associations dissoutes en 2010, ont prévu de se rendre au stade ce soir, la préfecture ne craint pas de revoir les manifestations de la saison dernière lors de la première journée. « Il y aura sûrement des récriminations à l’encontre du plan et du placement aléatoire, mais pas à l’image de ce qui s’est passé l’année dernière », souligne Jean-Louis Fiamenghi. Pour ce premiermatch, la sécurité autour du stade seramaximale, avec 800 à 1 000 policiers mobilisés. F.G.


Citation
Javier Pastore, ça traîne

Hier soir, le Paris Saint-Germain n’avait toujours pas officialisé la signature de Javier Pastore. Le joueur argentin de 22 ans a pourtant passé sa visite médicale hier matin à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière. Pastore a quitté l’établissement peu après 11heures en compagnie d’Alain Roche. Dans sa conférence de presse d’avant match, Antoine Kombouaré s’est montré résolument optimiste, évoquant même le cas du milieu albiceleste comme s’il faisait déjà partie de l’effectif. Il a précisé que Pastore doit commencer à s’entraîner aujourd’hui,mais qu’il n’avait pas encore rencontré le joueur argentin. F.G.


Citation
« On a le potentiel pour être champions »

Il porte encore sur sa cuisse droite un sparadrap bleu. Malgré une alerte en début de semaine, Jérémy Ménez sera
bien présent ce soir sur la pelouse du Parc. A 24 ans, l’international français symbolise le nouveau PSG qu’entendent bâtir les propriétaires qatariens.


Le PSG a-t-il droit à l’erreur ce soir face à Lorient ?

JÉRÉMY MÉNEZ. Il ne faut pas trop se mettre de pression sur ce premier match. On a vu qu’il y a des joueurs
qui sont arrivés tardivement comme moi. Donc le groupe n’est pas à 100 %. Il ne faudra pas tout jeter à l’eau si ça venait à se passer mal,mais il est vrai qu’on joue à domicile et une première victoire serait importante.

Comment faire pour gagner alors que de nombreux joueurs ne sont pas au top de leur forme et ne se connaissent pas ou peu ?

Sur un premier match, les automatismes n’ont pas trop d’importance. Je pense que c’est l’état d’esprit qui va être déterminant. Si tout le monde tire dans le même sens, il y aura quelque chose de positif à la fin.

Les responsables du club ont tenu parole

Avez-vous le sentiment que le PSG est aujourd’hui l’attraction de la Ligue 1 ?

Oui, je m’en rends compte à travers ce que rapportent mes amis ou mes proches. Il y amême des gens dans la rue qui viennent me parler de ce qui se passe au club. La France attendait un grand PSG et c’est bien pour le football français. Ça donne envie de répondre à ses attentes.

Si on compare à l’AS Rome, la pression et l’attente sont-elles au même niveau ?

C’est comparable. On est dans deux capitales et quand on connaît l’importance du foot en Italie…Mais ici, je le vis différemment, avec plus de passion parce que Paris est ma ville (NDLR : il est né à Longjumeau dans
l’Essonne). Pour moi, ce qui se passe est très important.

Les joueurs de L 1 désignent le PSG comme le favori pour le titre de champion de France...

C’est malin et de bonne guerre.Mais il y a 5 ou 6 équipes de très bon niveau.

Quel est votre pronostic ?

On ne va pas se cacher, on a le potentiel pour être champions. Après c’est bien beau de l’affirmer au début du mois d’août. Ce sont les ingrédients qu’on mettra qui décideront de notre classement. Et si on termine deuxièmes, ce sera une bonne saison.

Est-ce que vous vous attendiez à un recrutement aussi important et surtout aussi cher ?

C’est ce qui ressortait du discours et du projet quem’avaient présentés les responsables du club. Ils ont tenu parole.

Quel est votre objectif par rapport à l’équipe de France ?

Cela fait environ un an que je suis appelé chez les Bleus. Maintenant, mon ambition est d’être titulaire. Ici j’ai tout pour y parvenir.

Vous avez 24 ans, que devez améliorer dans votre jeu ?

Il me faut encore progresser au niveau de la concentration, même si j’ai beaucoup mûri depuis que j’ai quitté la France. Avant j’étais dans l’individualité, aujourd’hui je pense plus à l’équipe. Et je m’emporte moins sur le terrain, notamment
contre les arbitres. Je suis une autre personne.

On dit souvent qu’il n’est pas facile pour un joueur de revenir évoluer dans sa ville d’origine. On évoque le haut niveau de sollicitations.

J’ai pris ça en compte,mais je ne suis plus un gosse. C’est à toi de mettre des barrières et savoir ce que tu veux vraiment dans la vie. Je n’ai pas de craintes par rapport à ça. Bien au contraire. Je vais me concentrer sur mon métier et privilégier le repos.

Un caractère difficile ? C’est faux !

Certains vous qualifient de joueur pétri de talentmais encore inconstant et avec un caractère difficile.Qu’en pensez-vous ?

Un caractère difficile ? C’est faux ! Pour le reste, les gens ne regardent pas beaucoup le championnat d’Italie. La saison dernière, j’ai réalisé une belle saison sauf quand l’entraîneur Vincenzo Montella est arrivé et qu’il m’a mis un peu de côté. D’ailleurs, si je suis venu à Paris, c’est aussi pour gagner en visibilité.

Est-ce que ces clichés vous concernant vous irritent ?

Non, mais je trouve ça dommage. J’aimerais que les gens me connaissent avant de parler de moi. Il y a des trucs faux qui circulent à mon sujet. Peut-être que mon ancienne réputation me poursuit aussi. Ici, j’espère m’ouvrir aux gens, et que tout cela va changer.

Quelle serait votre saison idéale ?

Que le PSG soit champion et qu’à titre personnel je puisse marquer au moins 10 buts. C’est la barre que je me suis fixée.

PROPOS RECUEILLIS PAR FRÉDÉRIC GOUAILLARD (AVEC D.S.)


Citation
Composition annoncée pour le match : (4-4-2) Sirigu-Jallet-Bisevac-Sahko-Tiéné-Matuidi-Chantôme-Ménez -Néné-Hoarau (ou Bodmer)-Gameiro
Remplacants: Areola-Ceara-Camara-Bodmer (ou Hoarau)- Kebano-Bahebeck-Erding


Citation
Qui va être champion? (selon les entraineurs)
1. Marseille 57%
2. PSG 29%
3. Lille 14%

Prime à l’expérience et à la stabilité pour les entraîneurs de Ligue 1. Même s’ils se montrent séduits par le recrutement du
PSG, une large majorité des 14 techniciens sondés (6 n’ont pas souhaité s’exprimer) placent néanmoins l’OM sur la plus haute marche du podium. Le club olympien devance assez nettement celui de la capitale, alors que Lille, le champion sortant, complète ce tiercé. Désigné 4e, Lyon donc est le grand perdant de cette mini-consultation.


Citation
Une nouvelle saison du Championnat de France de football commence aujourd'hui. Selon-vous, qui sera le prochain champion de Ligue 1 ?

Français intéressés par le football:

1. Marseille 30%
2. PSG 26%
3. Lyon 16%
4. Lille 15%

Ensemble des français :

1. Marseille 14%
2. PSG 11%
3. Lyon 10%
4. Lille 8%

Quel que soit le bout par lequel on prend cette enquête—l’ensemble des Français ou seulement ceux intéressés par le foot—, le résultat est le même : le titre se jouera entre l’OM (30 % des passionnés le donnent champion) et Paris (26 %), une bagarre à laquelle seuls Lyon (16 %) et Lille (15 %) peuvent se mêler, selon notre panel. Egalement cités comme vainqueur potentiel de la L 1 par les amateurs de ballon rond : Bordeaux (3 %), Saint-Etienne (2 %), Auxerre, Lorient et Rennes (1 %).


Le Parisien
Lapinou
Citation
Le PSG face au mur de Bretagne
Lorient au Parc (21h00) puis visite à Rennes samedi prochain : le Paris-SG, l'un des favoris du Championnat, débute contre ses deux bêtes noires.

Le PSG de Christophe Jallet affronte d'entrée sa bête noire, le FC Lorient, l'ex-équipe du néo-Parisien Kevin Gameiro. (EQ)


Voilà de quoi faire trembler un derrick qatarien. Le Paris-SG version pétrodollars, favori pour le titre pour 44,7% des joueurs de Ligue 1 sondés par L'Equipe, entame sa nouvelle ère sur deux terrains minés. Le sien d'abord : Lorient, son premier adversaire samedi, est dans son jardin au Parc des Princes. Le club morbihannais a pris 10 points lors de ses cinq dernières visites porte d'Auteuil. Les hommes de Christian Gourcuff ont obtenu 3 victoires, un nul et ont inscrit 11 buts en seulement quatre matches. Mieux - ou pire -, le PSG est l'équipe que les Merlus ont battu le plus de fois dans l'élite (6), le club aussi contre lequel les Bretons ont marqué le plus de buts (19). «Jouer au Parc, c'est toujours un évènement, se régale le coach du FCL. Le fait d'y débuter la saison, compte tenu de ce qu'il s'est passé cet été au Paris Saint-Germain, cela rend le contexte encore plus particulier».

Mettre fin à la série négative contre l'ancienne équipe de Kevin Gameiro serait un premier signe fort envoyé par le couple Kombouaré-Leonardo.

«Balle au pied, Lorient est meilleur que nous, assure même Nene, tenu en échec (0-0) la saison dernière. On n'a pas encore tous les automatismes mais on est entré dans une autre dimension. C'est normal, il y a plus d'argent, plus d'attentes.» Celles du Parc, sans doute comble, seront élevées. Les supporters, qui ont fondu sur les abonnements, scruteront ce nouveau PSG qui promet tant. Mettre fin à la série négative contre l'ancienne équipe de Kevin Gameiro serait un premier signe fort envoyé par le couple Kombouaré-Leonardo. Le PSG peut lorgner une autre stat pour conjurer le spectre d'une défaite initiale : il est invaincu au Parc depuis 13 journées et un revers (2-3) face à Auxerre en octobre 2010.

Encore pire à Rennes

Les ordinateurs de la LFP ont eu la souris lourde pour le PSG new-look en lui réservant dès la deuxième journée un déplacement à haut risque à Rennes. Encore des Bretons qui ne réussissent pas du tout aux Parisiens, incapables d'inscrire le moindre but Route-de-Lorient lors de leurs cinq derniers déplacements, tous conclus par une défaite (0-1 la saison dernière, but de Brahimi). Il faut remonter à la saison 2001-2002 pour trouver trace d'une victoire parisienne dans la capitale bretonne (2-1). En dix ans, le PSG n'en a rapporté des points qu'à deux autres occasions (deux nuls). Lorient, Rennes : d'entrée dans ce Championnat, le PSG sera en quête de celtitudes...
Rédaction (avec Opta et AFP)


L'équipe.fr
HHA
Citation
Cap sur Lorient

Le nouveau PSG version qatarie lance sa saison face à sa ''bête noire'', Lorient, samedi au Parc (21h00). Avec beaucoup d'envie et... de pression.

A Paris, les saisons avaient tendance à se suivre et à se ressembler depuis de nombreuses années. Jusqu'au match de samedi qui s'annonce radicalement différent puisqu'il ouvre officiellement l'ère QSI (le fond d'investissements qatari qui a racheté le club en juin). Antoine Kombouaré en convient. «C'est sûr que ce match n'est pas le même que celui de l'an passé. Ce n'est pas la même préparation, de notre côté il y a beaucoup d'attentes liées aux investissements consentis par le club. La pression est chez nous... (...) Le stade sera plein, alors que la saison dernière il y avait 15 000 personnes je crois...»

Kombouaré : «On sait que l'on est attendus»

Une pression renforcée par le fait que l'adversaire, Lorient, n'est pas l'un de ceux que le PSG préfère. Bien au contraire. Car c'est en effet la bête noire du club de la capitale qui va se présenter face aux nouvelles stars parisiennes (Lorient reste sur 3 nuls et 1 victoire en L1 depuis deux ans). «On sait que l'on est attendus face à une équipe qui a forcément moins de soucis et de pression que nous, a prévenu Kombouaré, mais qui a aussi perdu des joueurs comme Amalfitano et Gameiro qui est chez nous... Bien sûr qu'on a parlé de Lorient avec Kevin, a ajouté le technicien, qui ne manque pas d'humour malgré l'importance de l'évènement. J'espère qu'il ne s'est pas trompé dans ce qu'il m'a dit et qu'on va les battre». Plus sérieusement, c'est avant tout sur ses «jeunes joueurs, (ses) renforts, mais aussi (ses) cadres» qu'il espère «prendre la mesure des Bretons et lancer la dynamique».

«Trouver une cohésion, une équipe qui puisse être performante dès demain (samedi)» : voila la priorité de Kombouaré. «Car on veut gagner à tout prix», a-t-il insisté. Sur le niveau de jeu de son équipe, l'entraîneur parisien se donne cinq matches pour pouvoir la juger. «Il faut du temps, moi j'attends cinq matches, tout le mois d'août pour avoir une idée». Mais a-t-il seulement ces cinq matches devant lui, comme autant de crédits ? Le technicien parisien n'a pas répondu à la question et préfèré réaffirmer les objectifs du club, rappelant que «la star, c'est l'équipe». «On a bien travaillé l'an passé, mais avec les renforts et l'effectif cette année, c'est légitime de vouloir viser plus haut, a enchaîné celui qui a été prolongé en juin jusqu'en 2012. On veut forcément aller chercher la Ligue des champions en fin de saison. Après, pour le reste, il faut avoir de la réussite, peu de blessés (Douchez et Armand le sont déjà) et être réguliers.» Et commencer par dompter sa bête noire.


lequipe.fr
Papa Crocodile
Citation (Le Parisien)
Douche froide pour le PSG face à Lorient (0-1)

Débuts ratés pour l’équipe parisienne, annoncée pourtant comme la grande favorite du championnat.
Malgré leurs recrues, les Parisiens ont pris la leçon à domicile devant de brillants Lorientais.

Millions riment parfois avec bidon. A Paris, la crise, comme l'automne, est déjà là. Une journée, un match, une défaite, une crise, c'est un record ! Mais c'est désormais le quotidien d'un club qui a déboursé plus de 80 millions d'euros cet été dont une trentaine foulait la pelouse hier soir répartie sur cinq nouveaux. Sirigu, Bisevac, Matuidi, Menez et Gameiro n'y sont d'ailleurs pas pour grand chose, le PSG ayant d'abord été « trahi » par ses anciens éléments, principalement Sakho, Hoarau et Tiéné.

Le couac s'annonce d'ores et déjà retentissant. Il va faire rire une moitié de la France, surtout celle qui vit au Sud, et inquiéter ailleurs, chez les amoureux du PSG qui attendaient enfin un changement. Ce sera pour plus tard et la pression qui escorte le déplacement du club de la capitale à Rennes la semaine prochaine semble déjà irrespirable.
On ne sait pas encore comment fonctionnent les Qatariens, propriétaires du PSG à 70% depuis un mois, mais le découpage de tête est peut-être déjà à l'ordre du jour. On pense évidemment à Antoine Kombouaré, même si on ne voit pas très bien, ni ce qu'on peut lui reprocher, ni l'efficacité d'une telle décision si elle devait continuer à flotter dans l'air parisien.
Mais son coaching, hier, n'alimentera pas son crédit : faire entrer Bahebeck avant Erding n'est sûrement pas la meilleure idée de sa carrière de technicien.

Faiblesse magistrale

Avec cinq nouveaux joueurs au coup d'envoi, tous (trop ?) jeunes, l'entraîneur parisien ne peut pas déjà bricoler une équipe solide et séduisante. Il faut du temps, on l'a dit et répété. Maintenant, ça se voit. Mais le malaise est ailleurs. Il vient du fait que le PSG ne mérite rien ce matin, pas d'excuses ni vraiment de circonstances atténuantes. C'est Lorient qui peut avoir des regrets car les Merlus auraient dû s'imposer avec un plus gros écart tant ils ont donné la leçon à Paris et que ce Paris a flirté avec une faiblesse magistrale. Sa principale occasion restera un lob de Nene (37e).
C'est dire si l'on n'a pas reconnu le PSG, offensif et joueur de la saison passée. A l'époque, il n'y avait pas de recrutement flamboyant, de millions en veux-tu en voilà et de stars argentines présentées avant la rencontre. Mais le PSG possédait une qualité que l'on n'a pas vue hier : il formait en équipe.
C'est l'urgence des prochains jours : dégager un onze complémentaire, qui a compris le degré d'exigences qui l'attend désormais. Evidemment, les Qatariens peuvent avoir d'autres envies et recruter encore dans la semaine. Pas sûr que ce soit le bon remède.

DOMINIQUE SÉVÉRAC
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Dagoberto
Citation
Ménez : « Pas encore au top »

Après la contre-performance surprise de Paris face à Lorient (0-1), le nouveau joueur du PSG, Jérémy Ménez a donné ses explications. « Moi et d’autres, je pense qu’on n’est pas encore au top physiquement. Ça s’est vu ce soir. On a eu quelques difficultés. Mais il ne faut pas se prendre la tête. On est conscient de nos qualités. Ça va peut-être nous faire du bien. Il faut se concentrer sur notre jeu et avoir une belle réaction samedi à Rennes. C’est vrai que la pression est énorme mais on est habitués. Il faut être tranquille, serein », a déclaré l’ancien milieu de terrain de l’AS Rome.


Citation
Kombouaré charge Hoarau et Sakho

Après la défaite face à Lorient (0-1), au Parc des Princes, le coach du PSG, Antoine Kombouaré a estimé que certains de ses joueurs n’ont pas évolué à leur niveau : « On est complètement passé a travers en première période. Je suis vraiment déçu. Hoarau et Sakho, je ne les avais jamais vus à ce niveau-là. J'ai senti beaucoup de crispation, de fébrilité. Ce n'est pourtant pas faute de leur avoir dit de faire abstraction de la presse et des médias en général. Ce n'est que le premier match, il nous faut du temps pour trouver des automatismes et bien travailler ensemble. Pastore ? Il doit travailler, il ne sera pas prêt pour le match a Rennes », a expliqué Antoine Kombouaré.





Citation
Kombouaré : «On était crispé»

Antoine Kombouaré, entraîneur du PSG : «C'est une grosse déception car on perd. Ce n'est pas le meilleur des départs, on est très déçu. En première période, on est passé à côté, car on était crispé, sur la défensive. Défensivement, on a eu beaucoup de soucis, ce qui a mis Lorient en confiance. J'ai aimé la seconde période, on a poussé mais cela n'a pas voulu sourire. Le mal était fait. C'est dans le travail qu'on progresse et qu'on prend confiance. Sakho je ne l'ai jamais vu faire un (première) mi-temps comme ça. Guillaume l'a raté aussi. Alors forcément ça complique les choses. On a vu vrai visage du PSG mais trop tard. On aurait rêvé de gagner. Il ne faut pas douter de nos qualités. Il ne faut pas paniquer. Il faut vite qu'on reparte, qu'on trouver une cohésion, ce n'est pas évident.»


Dagoberto
Citation
Gameiro : «La pression s'est ressentie»
Pour sa première sortie officielle avec le PSG, Kevin Gameiro a connu une grosse désillusion. «Il ne faut pas baisser la tête», prévient-il.


Kevin Gameiro, que vous inspire ce premier match ?
Je suis déçu du résultat, une défaite à la maison c'est toujours décevant. On a fait une entame de match assez catastrophique. On a essayé de se reprendre en seconde période mais bon... Lorient avait fait le plus dur en marquant et ils ont bien joué en contre derrière. Mais il ne faut pas baisser la tête, ce n'est que le début du Championnat. Il y a un match dès samedi. Les automatismes vont venir et le plus important est de continuer à travailler. On a le temps pour ça mais il faut que ça vienne le plus rapidement possible.

Que vous êtes vous dit dans le vestiaire ?
Qu'il fallait se reprendre rapidement et de ne surtout pas baisser la tête. On va continuer à bosser à l'entraînement, ça fait peu de temps qu'on travaille ensemble et tout ça peut se comprendre aussi.

Qu'est ce qui n'a pas fonctionné ?
Il y a eu un peu de tout, ce n'est pas qu'une question d'automatismes. On a un peu péché sur le repli défensif. Mais il ne faut rien lâcher, il faut être fort mentalement. Il y avait beaucoup de pression en début de match et cela s'est ressenti. Je ne suis pas inquiet pour autant, on est une grosse équipe et on saura faire la différence dans les prochaines semaines.

Le PSG est-il déjà sous pression ?
Le PSG est toujours sous pression. Cela ne me pose pas de problème.

Et vous, étiez-vous nerveux en début de partie ?
On est toujours un peu nerveux avant les matches. Il faut maintenant vite enlever cette pression pour jouer relâché et pour essayer d'aller de l'avant. Cela n'a pas été facile en début de match car il y avait beaucoup d'attentes. Et je pense qu'on l'a un peu loupé.

Et comment avez-vous vécu le fait de débuter contre Lorient ?
Ça fait bizarre, car c'est la première fois que je joue contre mon ancien club. Maintenant, ça reste du foot. Et en début de match, j'ai aussitôt oublié cette donnée. »


Ja!
Citation
Douche froide pour un PSG sorti sous les sifflets

LIGUE 1/PARIS - LORIENT 0-1. Débuts ratés pour l’équipe parisienne, annoncée comme la grande favorite du championnat.Malgré ses recrues, le PSGa pris la leçon à domicile devant de brillants Lorientais.

Millions riment parfois avec bidon. A Paris, la crise, comme l’automne, est déjà là. Une journée, un match, une défaite, une crise, c’est un record !Mais c’est désormais le quotidien d’un club qui a déboursé plus de 80millions d’euros cet été dont une trentaine foulait la pelouse hier soir répartie sur cinq nouveaux.Sirigu, Bisevac,Matuidi,Ménez et Gameiro n’y sont d’ailleurs pas pour grand-chose, le PSG ayant d’abord été « trahi »par ses anciens éléments,principalement Sakho et Hoarau. « Sakho a fait une première période comme je ne lui ai jamais vu faire.Hoarauaaussi raté son match»,explique,circonspect, Kombouaré.

Le couac s’annonce d’ores et déjà retentissant.

Il va faire rire une moitié de la France,surtout celle qui vit au Sud,et inquiéter ailleurs, chez les amoureux du PSG qui attendaient un changement. Ce sera pour plus tard et la pression qui escorte le déplacement du club de la capitale à Rennes la semaine prochaine semble déjà irrespirable.

On a du retard dans notre préparation ANTOINE KOMBOUARÉ, ENTRAÎNEUR PARISIEN

On ne sait pas encore comment fonctionnent les Qatariens, propriétaires du PSG à 70% depuis un mois,mais le découpage de tête est peut-être déjà à l’ordre du jour.On pense évidemment à Antoine Kombouaré,même si on ne voit pas très bien ni ce qu’on peut lui reprocher ni l’efficacité d’une telle décision si elle devait continuer à flotter dans l’air parisien. « Je me concentre sur mon travail »,dit le Kanak.
Avec cinq nouveaux joueurs au coup d’envoi, tous (trop ?) jeunes, l’entraîneur parisien ne peut pas déjà bricoler
une équipe solide et séduisante. Il faut du temps,onl’aditet répété.Ça se voit. Mais le malaise est ailleurs. il vient du
fait que le PSG ne mérite rien ce matin, pas d’excuses ni de circonstances atténuantes.
« On a du retard dans notre préparation, insisteKombouaré. Il faut bosser et ne pas paniquer. » C’est Lorient qui peut avoir des regrets car les Merlus auraient dû s’imposer avec un plus gros écart tant ils ont donné la leçon à Paris et que ceParis a flirté avec une faiblesse magistrale.
C’est dire si l’on n’a pas reconnu le PSG, offensif et joueur de la saison passée. A l’époque, il n’y avait pas de recrutement flamboyant, de millions en veux-tu en voilà et de stars argentines présentées avant la rencontre. Mais le PSG possédait une qualité que l’on n’a pas vue hier : il formait une équipe. C’est l’urgence des prochains jours : dégager un onze complémentaire, qui a compris le degré d’exigence qui l’attend. Evidemment, les Qatariens peuvent avoir d’autres envies et recruter encore dans la semaine. Pas sûr que ce soit le bon remède.

DOMINIQUE SÉVÉRAC


Citation
Nene, seul Parisien vraiment dangereux

Pour sa première sortie de la saison, le nouveau PSGa livré une prestation bien terne au Parc des Princes.A titre individuel, les joueurs semblent capables de grandes choses mais, collectivement, ce n'est pas ça.

5 SIRIGU Pas grand-chose à faire en première périodemais un but encaissé quand même sur lequel sa responsabilité ne semble pas engagée. Sur sa première situation réelle, il a réussi un arrêt réflexe pas évident (58e). Hésitant sur ses sorties aériennes et battu sur le coup franc de Jouffre (70e).
5,5 JALLET Le latéral droit a vécu un match défensif plutôt serein. Il a essayé d'apporter offensivement mais sans se montrer trop décisif.
5 BISEVAC Une première moyenne pour le nouveau défenseur. S'il n'a pas commis d'impair, il n'a pas non plus transpiré la sérénité et son entente avec Sakho est plus qu'à parfaire.
4 SAKHO Le capitaine a loupé sa première période. Il a commis une faute demain (8e) qui aurait dû valoir un penalty avant de faire une énorme bourde qui a failli coûter cher. Une bonne tête sur corner juste avant la pause.Meilleur après
le repos.
3,5 TIÉNÉ Le latéral gauche a montré de l'engagement dans ses interventions et ses courses.Mais du déchet technique et, surtout, il oublie Quercia sur le but (28e). S'est repris après la pause.
4 MÉNEZ Milieu droit, il a confirmé que sur un ou deux ballons il peut faire mal.Mais il lui faudra être plus présent etmieux s'inscrire dans le collectif. Suppléé par Bahebeck (71e).
5,5 CHANTÔME Milieu relayeur,il a livré unmatch correct. Le Francilien a beaucoup couru mais son apport offensif est resté limité.
4,5 MATUIDI Associé à Chantôme, il a démontré son potentiel athlétique et son abattage,mais il s'est trop souvent contenté de distribuer derrière ou latéralement. Suppléé par Erding (82e).
5,5 NENE Lemilieu gauche a touché beaucoup de ballons et a été le Parisien le plus dangereux (37e, 46e, 85e). Le Brésilien a toujours cette faculté à faire la différencemais sans réussite hier soir.
3 HOARAU Une soirée à oublier pour l'ancien enfant chéri de la saison 2008-2009. Il a raté tout ce qu'il a tenté,
ne s'est pas imposé dans les airs et a multiplié les erreurs techniques. Certaines ont failli plomber son équipe. Remplacé
par Bodmer (56e) qui aurait mérité d'être vu plus longtemps.
5,5 GAMEIRO La recrue offensive a montré qu'elle serait l’un des atouts pour l’avenir : rapide, vif, intelligent dans le jeu et bon de la tête, l’ex-Lorientais a en plus déjà laissé poindre une belle complicité avec Nene (37e, 59e). A manqué de précision dans ses frappes.
À LORIENT, le collectif a répondu présent.Monnet-Paquet est en jambes, tout comme Quercia. Jouffre est redoutable sur coups de pied arrêtés. Et la défense centrale a été solide.
5,5 L’ARBITRE ,M. Bien, a bien tenu le match, dans des conditionsmétéo délicates. Oublie un penalty pour Lorient sur une main de Sakho (8e).


Citation
« J'espère vivredes jours meilleurs » BLAISE MATUIDI milieu parisien

Visage fermé,Nasser al-Khelaïfi le président du conseil de surveillance vient de traverser le couloir quand BlaiseMatuidi se présente devant la presse. Le nouveau milieu de terrain parisien, 24 ans, reconnaît que le PSG s'est montré beaucoup trop timoré en première période. L'ancien Stéphanois ne s'exonère pas de ses responsabilités mais il croit déceler dans la seconde période les prémices d'un avenir plus radieux.

Le PSG pouvait-il connaître un pire début en championnat?

BLAISE MATUIDI. C'est une déception parce qu'on aurait aimé mieux commencer. Malheureusement, on a connu une première mi-temps très dicficile où on n'a pas joué assez libérés. Mais je pense qu'il faut s'appuyer sur la seconde mi-temps qui fut plutôt meilleure et continuer à travailler pour que la mayonnaise puisse prendre.

Il y a quand même un sacré chantier,non?

Oui, il y a des liens à créer mais ça va venir.Même si on sait qu'il y a un besoin de résultats et que le match face au Stade Rennais la semaine prochaine sera difficile et va arriver très vite.

On a senti les joueurs du PSG paralysés par l'enjeu en première période notamment...

C'est vrai qu'il y avait beaucoup d'attente et la première demi-heure a été poussive de notre part. Après, on a su réagir. Malheureusement, on n'a pas eu la chance nécessaire pour revenir au score.Mais on est allé de l'avant.

A titre personnel,quel bilan tirez-vous de votre premier match sous le maillot parisien?

J'aurais pu jouer plus libéré en première mi-temps. Par la suite, en deuxième période, jeme suis lâché et j'ai essayé de faire ce qu'onm'avait demandé. Maintenant j'espère vivre des jours meilleurs.

Est-ce que le PSG est déjà sous pression?

Je n'irai pas jusque-là. Ce n'est que le premier match.On est déçu parce que c'était au Parc et qu'on a toujours besoin de gagner pour la confiance.Mais il ne faut pas dramatiser. C'est un match, il y en aura d'autres et il y aura
des victoires.

Est-ce que vous n'avez pas le sentiment que les «anciens » ont un peu failli dans leur rôle?

Non. On gagne et on perd ensemble. Malheureusement, ça n'a pas été bon au niveau collectif. On en est tous conscients.

PROPOS RECUEILLIS PAR FRÉDÉRIC GOUAILLARD


Citation
Le Parc avait applaudi Javier Pastore…

Ce devait être un premier cadeau pour le public avant le match contre Lorient. A 20 h 50, accompagné d’un enfant blond, Javier Pastore (22 ans), vêtu du maillot parisien floqué du no 27, a été présenté au Parc des Princes. La star argentine, achetée à Palerme pour près de 42 M€, avait signé un contrat de cinq ans un peu plus tôt dans l’après-midi. Mais la pluie qui s’est abattue peu de temps avant la présentation du milieu offensif a quelque peu gâché cette fête, annonciatrice d’une soirée difficile. Le néo-Parisien a ensuite assisté au premier revers de son nouveau club depuis les tribunes. Il devrait participer à son premier entraînement aujourd’hui au camp des Loges.


Citation
Un public pas tendre envers son équipe

La pluie qui s’estabattue sur le Parc des Princes une bonne partie de la soirée a douché l’enthousiasme des supporteurs parisiens. Hier soir, quelques minutes après le coup de sifflet final, l’euphorie et l’excitation de l’avant-saison ont déjà laissé place aux critiques et aux reproches. « Physiquement, les joueurs n’étaient pas prêts », regrette Jean-Raymond, 40 ans, qui a suivi la rencontre en tribune Paris. « La préparation estivale a été faite n’importe comment, ajoute-t-il. Le PSG n’a joué que contre des équipes étrangères qui étaient elles-mêmes à court de préparation. »
Du côté des recrues, c’est Jérémy Ménez qui focalise le plus de commentaires. «Ce n’est pas un joueur de couloir, analyse Shamak, 28 ans. Il n’assume pas ses tâches défensives et quand il a le ballon il tricote énormément. Cela dit, il réussit parfois des gestes géniaux mais cela ne suffit pas. »

Grande désillusion

Le nouveau gardien parisien, Salvatore Sirigu, n’échappe pas, lui non plus, aux critiques de son nouveau public. « Il a fait quelques arrêts rassurants mais il reste beaucoup trop sur sa ligne », juge Paulo, à la sortie du virage Auteuil. Même si elle prétend ne rien connaître au football,Magalie est très remontée. «On en a fait beaucoup trop autour de cette nouvelle équipe, estime-t-elle. Tout le monde les voyait champions avant même de l’avoir vue jouer…»

Les millions de dollars ne suffisent pas à faire gagner des matchs JOËL, SUPPORTEUR PARISIEN

Après cette grande première ratée au Parc, Joël préfère relativiser : « Cette défaite face à une équipe supposée plus faible parce que beaucoup moins chère prouve que les millions de dollars ne suffisent pas à faire gagner des matchs. Il va falloir du temps pour que les Gameiro, Nene ou Hoarau apprennent à jouer ensemble. »
Cette grande désillusion ferait presque oublier l’arrivée désormais officielle de Javier Pastore, présenté au public du
Parc un quart d’heure avant le début du match. « J’espère qu’il va apporter cette percussion qui nous a tellement manqué », glisse Phillippe, sans trop y croire.

RONAN FOLGOAS


Le Parisien
Varino
Citation
Ça commence bien ...

Le PSG des Qatariens est passé à côté de sa première sortie de l’année dans un Parc bondé.

Première journée et première défaite du Paris-sg. Ce n’est pas l’entrée en matière qu’attendait un Parc des Princes qui affichait complet, mais le résultat d’hier procède d’une certaine logique, entre une équipe composée d’individualités pas (encore) au niveau et un véritable collectif breton.


IL NE FAUDRA PAS tirer des conclusions définitives sur les allures de la saison du PSG après sa défaite en entrée mais certains constats sont implacables. Le premier confirme qu’on n’obtient pas une équipe compétitive ni une cohésion immédiatement en changeant la moitié du onze de départ de la saison précédente, même avec des pétrodollars. Hier, cinq Parisiens étaient de nouveaux joueurs. Le deuxième prouve que Guillaume Hoarau a des raisons d’avoir peur pour sa place et pas seulement à cause de l’arrivée de l’international argentin Javier Pastore. Le troisième est la démonstration que Claude Makelele n’a pas été remplacé au milieu de terrain et que la jeunesse n’est pas toujours la meilleure alliée du talent. À l’arrivée, Lorient, symbole d’un collectif bien huilé, quand bien même Christian Gourcuff n’avait jamais aligné ce onze-là pendant les matches de préparation, vient faire ses emplettes au Parc des Princes avec le même bonheur et la même aisance que dans un passé récent.

L’histoire d’amour entre les Merlus et le stade de la porte de Saint-Cloud remonte à l’été 2006 et le premier match de l’ère Colony Capital (3-2, le 5 août). Cette fois, ce n’est pas un ancien Parisien (Fiorèse à l’époque) qui a crucifié le PSG en première période mais un attaquant qui apprécie l’endroit. La saison dernière, avec Auxerre, Julien Quercia avait déjà connu la même efficacité. Au-delà de l’unique but de la soirée, la capacité des Lorientais à bien défendre et à ressortir proprement le ballon a contrasté avec l’impuissance de Paris à enchaîner trois ou quatre passes d’affilée dans la moitié de terrain adverse. Il y a bien eu quelques décalages subtils de Ménez ou de Gameiro mais rien qu’un chèque de 81,2 millions d’euros – le montant dépensé pour l’instant sur le marché des transferts – ne justifierait pour le moment.

Leonardo n’a pas regardé le temps additionnel

D’ailleurs, si les Parisiens étaient rentrés au vestiaire, à la mi-temps, avec un écart de deux ou trois buts à remonter, pas grand-monde n’aurait crié au scandale. Entre le penalty non sifflé pour une main de Sakho dans la surface de réparation ( 8e), cette reprise qui semblait immanquable de Monnet-Paquet, seul à trois mètres, but grand ouvert (11e), et l’ouverture du score de Quercia à la réception d’un coup franc de Jouffre (28e), le bilan offensif des Lorientais pèse d’un tout autre poids que celui des Parisiens, limité à cette balle trop piquée de Nene (37e). L’incapacité du PSG à se projeter vers l’avant, à trouver des appuis, à développer un jeu collectif le réduisait à faire reposer ses espoirs sur un exploit personnel pour égaliser. Gameiro, Nene ou Ménez étaient les clients désignés mais à l’exception d’une frappe enveloppée du Brésilien (85e) et d’une reprise de Bisevac, détournée par Audard (77e), le Parc n’a pas vraiment eu de quoi vibrer. En revanche, il a frissonné quand le coup franc de Mvuemba est venu s’écrouler sur l’arrête de la lucarne de Sirigu (70e).

Dans la corbeille présidentielle, Leonardo n’a pas apprécié et a quitté son siège avant la fin du temps additionnel. Le directeur sportif brésilien ne peut pas nier que la construction d’une équipe prend du temps et que les arrivées tardives des recrues n’ont pas été favorables, jusqu’à présent, au travail de son entraîneur. Pourtant, c’est Antoine Kombouaré qui, pour l’instant, doit répondre du manque de qualité collective de son équipe. Bien sûr, il a, à travers ses choix d’hier, une part de responsabilité. Il a surtout peu de temps devant lui pour corriger le tir. Samedi prochain, c’est un déplacement à Rennes qui l’attend. D’autres Bretons qui aiment recevoir le PSG.
DAMIEN DEGORRE


Citation
Pourquoi pas Bodmer ?

POURQUOI ANTOINE KOMBOUARÉ n’a-t-il pas choisi Mathieu Bodmer à la place de Guillaume Hoarau dans son onze de départ ? C’est vrai, sur coups de pied arrêtés, le grand attaquant réunionnais a été dangereux pendant la préparation, mais c’est bien peu au regard de la complicité qu’a développée l’ancien Lyonnais avec Kevin Gameiro en avant-saison. Dans le jeu, Bodmer a une qualité de passe qui peut servir les nombreux appels de l’ancien Lorientais. Et puis il semble affûté, dans le rythme et motivé pour s’imposer. C’est d’ailleurs quand il est entré en jeu que le PSG a commencé à vraiment faire planer une menace sur le but des Merlus. Il mérite sa chance.
DAMIEN DEGORRE


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Quercia, la bonne pioche

L’HOMME CLÉ
QUERCIA
( Lorient), 7. – L’attaquant, très en vue hier, avait déjà marqué au Parc des Princes la saison dernière avec Auxerre (3-2, le 24 octobre, 10e journée). Sur un coup franc de Jouffre, le Lorientais a profité du relâchement de Tiéné pour inscrire le but de la victoire d’un intérieur du droit précis et plein de sang-froid. Une belle recrue pour Lorient.

ILS ONT ASSURÉ
GAMEIRO
(6) s’est montré dynamique. Sa frappe passe de peu à côté (15e) et il s’est aussi illustré par ses renversements de jeu et la qualité de ses passes. NENE (6) fut aussi un des plus menaçants. Le Brésilien a loupé d’un rien le cadre sur un lob (37e). Un peu court physiquement, MÉNEZ (5) s’est illustré par de belles inspirations. SIRIGU (5) ne pouvait pas grand-chose sur le but. Il a repoussé trois tentatives de Lorient. BISEVAC (5) a tenu son rang. Le défenseur a tenté une belle reprise (77e). Côté lorientais, JOUFFRE (7), passeur décisif, a été dans presque tous les bons coups. MVUEMBA (7) a joué avec intelligence et trouvé la barre sur coup franc (70e). ECUELEMANGA(7) a pris l’ensemble des ballons de la tête. Un vrai mur. AUDARD(6) s’est parfois montré emprunté dans le jeu au pied et sur le lob de Nene mais il a effectué deux parades décisives (77e, 85e).

ILS ONT DÉÇU
À part une remise de la tête pour Gameiro, HOARAU (3) s’est montré inconsistant et trop approximatif balle au pied. TIÉNÉ (3), fautif sur le but, a souvent souffert face à Jouffre.
SAKHO (3) a connu une première mitemps très laborieuse. Le défenseur s’est d’abord troué sur un ballon dangereux (11e), avant de provoquer le coup franc qui conduira au but breton (28e). – A. C.


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«Il n’y a pas que l’argent»

CHRISTIAN GOURCUFF, l’entraîneur de Lorient, se montrait très satisfait de la prestation de son équipe.

« QUEL REGARD portez-vous sur cette victoire à Paris ?
– On a surtout fait une première demi-heure de grande qualité. En seconde mi-temps, mêmes’il y a eu des phases intéressantes, on n’avait plus de jambes. Mais on a fait preuve d’une grande solidarité. Même si on ne s’est pas baladés, on a été supérieurs dans la récupération. Compte tenu du rapport de forces au départ, cette victoire est très satisfaisante.
– Pour vous, qu’est-ce qui a fait la différence ?
– Nous (par opposition à Paris), on essaie de jouer. Sur le plan collectif, on a fait une prestation remarquable en première mi-temps. Avec tout le tapage médiatique qui a lieu autour du PSG, ils avaient la pression et on les a fait douter. Ça prouve aussi qu’il n’y a pas que l’argent et le fait d’empiler des noms pour gagner. Il y a d’autres valeurs dans le foot : le jeu, par exemple.
– Quels joueurs vous ont particulièrement plu ?
– Quand on voit l’occasion de Monnet-Paquet (11e), on se dit que sur le plan de l’efficacité, on a encore une marge de progression. Mais ça va venir. J’ai beaucoup apprécié l’entrée de Jérémie Aliadière. Quand il sera prêt, ce sera très intéressant. Il respire le foot, il est intelligent et j’aime ça. Ecuele Manga (très bon hier soir), je ne sais pas quand, mais on va le perdre, même si ce n’est pas tout de suite (il sourit). » – A. C.

Kombouaré : «La tête dans les chaussures… »

Antoine KOMBOUARÉ (entraîneur du Paris-SG): « C’est une grosse déception. On est passés complètement à côté en première mi-temps. On a été crispés, sur la défensive, on n’a pas pris de risque, on a souffert en défense. J’ai aimé la deuxième mi-temps, on a poussé, mais Lorienta préservé son avantage et c’était trop tard. Il y a beaucoup d’attente, c’est vrai, mais il y a surtout beaucoup de joueurs qui sont en retard dans leur préparation. C’est dans le travail qu’on prend confiance. J’ai senti dès le début de la crispation. Mamadou Sakho a fait une première mi-temps comme je ne l’ai jamais vu en faire. Hoarau a beaucoup raté de choses. Ce ne sont pas les seuls. J’en ai vu beaucoup avec la tête dans les chaussures. Ce n’est pas la meilleure façon de démarrer, mais ce n’est que le premier match de la saison. Il faut du temps pour trouver des automatismes et de la complémentarité. On a du retard dans la préparation, on le sait. On va monter en puissance, il ne faut pas paniquer. »

Kevin GAMEIRO (Paris-SG): « C’était difficile, on a loupé notre début de première mi-temps et on l’a payé cash. Il y a encore du boulot, il faut régler quelques détails et ça va se faire au fil des semaines. Il faut continuer à travailler à l’entraînement pour jouer davantage en équipe. Ce n’est que le premier match, ce n’est pas la findu monde, il nefaut pas baisser la tête. Ona le groupe pour faire quelque chose cette année. »


Citation
Le Parc a acclamé Pastore

MALGRÉ LA DÉFAITE, le Parc des Princes a pu vibrer hier soir. Quelques instants. Le temps de voir la nouvelle star du PSG, Javier Pastore. Dix minutes avant le coup d’envoi, le milieu argentin (22 ans), transféré pour 42 millions d’euros de Palerme, a été présenté aupublic. L’enceinte parisienne, à guichets fermés (40 000 spectateurs), a accueilli « el Flaco » (le maigre) par une standing ovation. Pastore avait déjeuné avec sesnouveaux coéquipiers, puis paraphé son contrat de cinq ans en milieu de journée, hier. Cette signature devait au départ intervenir vendredi dans la foulée de sa visite médicale mais quelques détails restaient encore à régler entre les deux parties. L’Argentin, qui rentre de quinze jours de vacances, accuse un retard de préparation et ne devrait pas être opérationnel avant fin août. – A. C.

L'Equipe
Varino
Citation
Par Lorànt Deutsch

« Quoi qu’il arrive, on sera ridicule »

« Depuis dix ans, je vis le sacerdoce du supporter d’un club qui rate à peu près tout ce qu’il entreprend. J’ai très envie d’une équipe qui me fasse rêver, alors je ne bouderai pas les millions investis par les Qataris. Mais je ne suis pas très enthousiaste. Du jour au lendemain, on essaie d’entrer par effraction dans une sorte de Big Four financier à côté de Chelsea, des deux clubs de Manchester, du Real Madrid. Déjà que l’on reproche au PSG d’être le club du centralisme, du snobisme parisien et des voyous en tribunes, ce qui est d’ailleurs faux, devenir le club d’un fonds souverain qui détraque l’économie mondiale et dont les dirigeants ne connaissent même pas le nom des joueurs, ça ne va rien arranger. Ça voudrait faire rêver mais ça attire au contraire plus de jalousie qu’autre chose. Les détracteurs du PSG y voient déjà une raison de se moquer.

Dépenser 100 millions d’euros pour renforcer l’équipe nous condamne à gagner le championnat, ce qu’on n’a pas réussi depuis dix-sept ans. De la même manière qu’on apprécie moins le bonheur quand il est facile, un titre n’aura plus jamais la même saveur. Cela ne m’enchante pas que les pétrodollars soient le prix du succès. On n’aura aucun mérite de gagner avec l’argent d’un pays étranger mais, si l’on perd, tout le monde nous crachera dessus et le PSG sera la risée de l’Europe. C’est cruel: quoi qu’il arrive, on sera ridicule.

J’ai été abonné de 1993 à 2001. Je ne prendrai pas ma carte cette saison. D’abord parce que je serai souvent au théâtre de la Porte Saint-Martin pour une pièce de Shakespeare (Le Songe d’une nuit d’été, avec Mélanie Doutey à partir du 10 septembre). Ensuite parce que l’ambiance n’a plus rien à voir. Les mesures prises contre les supporters violents étaient nécessaires mais elles ont détruit les noyaux qui accompagnaient le club depuis ses débuts. C’est une trépanation. La mélopée du Parc a disparu, son choeur antique ne chante plus. Les chants ne reviendront pas à coups de millions ou de victoires. Je redoute un déménagement dans les courants d’air du Stade de France. Le berceau du PSG figure pourtant sur son blason: c’est le Parc des Princes.

J’irai quand même vérifier si Pastore est le prodige annoncé. Une attaque avec Nenê, Menez et lui, c’est hyper alléchant. Elle plairait à Tibor Kovacs (son personnage de footballeur prodige dans le film 3 Zéros)! Même si l’on fait venir des Franciliens comme Menez, cela va manquer d’authenticité. J’aurais préféré que le PSG devienne un club magistral en se construisant petit à petit. Là, j’ai peur que la victoire arrive trop tôt, sans la maturation nécessaire. »


Citation
Par François Berléand

« Kombouaré, un formidable meneur d’hommes »

« Voir arriver tout cet argent d’un coup me met un peu mal à l’aise. Je n’aimerais pas que le PSG devienne Manchester City. En plus, cela met beaucoup de pression sur tout le monde. Je crains que le début de championnat ne soit un peu difficile. Pastore et Sissoko ne seront pas opérationnels avant un mois, Menez n’est pas au top de sa forme…

Je me demande si Antoine Kombouaré n’aurait pas mieux fait de commencer avec une équipe ressemblant à celle de la saison dernière, avec Camara, qui sort d’une excellente saison, ou Kebano, un jeune joueur très technique que j’apprécie beaucoup. Ceci dit, je trouve que Kombouaré est un formidable meneur d’hommes. Si le PSG réussit ses trois premiers matches, je le vois bien être champion, devant Lyon et Lille, les concurrents les plus dangereux. En revanche, si Kombouaré se fait virer après deux ou trois mauvais résultats, cela pourrait se terminer autour de la 7e ou 8e place. Mais j’ai bon espoir qu’il n’en soit pas ainsi. »


Le JDD
HHA
Citation
Chantôme : «Pas de quoi s'alarmer»

Malgré la défaite (0-1) et les nombreuses sollicitations médiatiques, le milieu parisien Clément Chantôme a pris le temps de répondre à nos questions. Déçu, évidemment, mais optimiste et confiant, très certainement. (Photo Presse-Sports)

«Clément, quels ont été les mots d'Antoine Kombouaré et de Leonardo dans le vestiaire ?
Un discours positif. Juste de rester mobilisés, que ce n'était que le premier match, que ce n'était pas très grave et qu'on avait le temps pour faire de belles choses. Il faut toujours être optimiste. C'est décevant, c'est sûr, on aurait aimé commencer différemment. Après, il n'y pas de quoi s'alarmer non plus, c'est le début, on apprend à se connaître. On savait que ça allait être compliqué.

On vous a sentis crispés, notamment lors de la première demi-heure de jeu...
Très, très, très crispés, surtout en première mi-temps. C'était un peu compliqué. Pourtant, on a l'habitude de ce genre de matches. Je pense que c'est aussi dû à cet engouement, cette attente qu'il y a derrière nous. Après le repos, on s'est un peu plus lâchés et je pense qu'il y a eu de bonnes choses. Il va falloir peaufiner nos automatismes pour que ça aille mieux.

Il y a quand même un sacré chantier...
C'est sûr. Pour l'instant, c'est plus une somme d'individualités qu'un collectif. Aujourd'hui (samedi), on n'est pas parvenus à jouer en équipe. Il va falloir travailler pour y arriver.

Vous sentez que le regard sur votre équipe a changé ?
On sait qu'on est entrés dans une nouvelle ère. Il y a encore plus d'attentes autour du PSG, on le sait et on n'a pas peur de ça. Maintenant, il faut laisser travailler les gens et laisser un peu de temps pour juger les résultats.

Vous paraissez très confiant...
Toujours. Il faut être confiant pour réagir. Je suis optimiste, comme tout le groupe. On a envie de montrer qu'on peut faire de belles choses.


francefootball.fr
Ja!
Citation
Paris doit vite trouver des réponses

LIGUE 1. La défaite parisienne samedi soir devant Lorient (1-0) a surpris tout le monde. A cinq jours d’un voyage délicat à Rennes, le PSG doit réagir et trouver les bons remèdes.

On avait déjà connu des lendemains de défaite plus agités au camp des Loges, le centre d’entraînement du PSG. A croire que l’énorme déception de samedi était déjà oubliée, une centaine d’inconditionnels du club parisien se sont déplacés hier en fin dematinée à Saint-Germain. Avant de quitter les lieux, les joueurs du PSG, dans leur immense majorité,ontpris soinde satisfaire les demandes des chasseurs d’autographes. Rien de mieux pour faire taire les premières critiques.

Comment expliquer tant de fébrilité et d’à-peu-près ?

Il y a les explications déjà entendues qui sont encore recevables. Antoine Kombouaré a disposé tardivement de son groupe complet. Samedi, cinq joueurs alignés n’étaient pas parisiens l’an passé, d’où un manque cruel d’automatismes.Plusieurs nouveaux, comme Ménez, Matuidi, Bisevac, sont à court physiquement en raison d’une préparation tronquée. Sissoko ou Pastore ne sont pas encore aptes. Toutefois, samedi, c’est d avantage sur le plan psychologique que Paris a failli. «On était nerveux », a confirmé Milan Bisevac. « Depuis que je suis au club, c’est la première fois que j’ai ressenti une telle pression pour un premier match », avoue un autre joueur. L’attente suscitée par ce nouveau PSG, qui a attiré plus de 40 000 personnes pour sa première sortie, a inhibé l’équipe.

Que manque-t-il à cette équipe ?

Un jeu collectif, comme l’a fait remarquer le président lorientais Féry après la rencontre : «On a joué en équipe ; le foot, c’est un sport collectif.A Lorient,il n’y a pas de star, à l’inverse du PSG. » Avec le temps, le collectif parisien devrait semettre en place. Néanmoins, il apparaît déjà le manque d’un véritable leader, un joueur d’expérience capable de recarder ses partenaires. Claude Makelele jouait ce rôle la saison passée. « On n’a pas encore notre patron,mais il va
se révéler, précise un dirigeant. Bisevac pourrait être celui-là avec Sakho. » Le capitaine, encore discret dans le vestiaire, a du mal à porter son nouveau costume.

Que faut-il changer en vue du déplacement à Rennes ?

A court terme, Antoine Kombouaré n’a pas les moyens de métamorphoser son équipe. Il peut toutefois procéder à quelques changements en vue du déplacement à Rennes. Au-delà des errements défensifs, le revers de samedi a surtout révélé un profond déséquilibre entre les milieux récupérateurs,Matuidi et Chantôme, et le quatuor offensif. Hoarau, décevant, pourrait faire les frais d’un premier réajustement de l’entraîneur. Lors des matchs de préparation,
Bodmer s’est affirmé dans un rôle de numéro dix qui était le sien à Lille il y a quelques années. En attendant l’intronisation de Pastore, il pourrait endosser à nouveau cette fonction, en soutien de Gameiro. Une configuration qui sortirait Hoarau du onze de départ. Nene et Ménez, quant à eux, conserveraient-ils leurs places ? Oui,pour le premier nommé. Moins sûr pour le second. L’ancien Romain pourrait être suppléé par Christophe Jallet, qui monterait d’un cran côté droit et laisserait sonpostede latéral à Ceará. Il faudra seméfier de Rennes, leader en forme. Puissants derrière
(Mangane, Kana-Biyik, Théophile-Catherine), vifs devant (Pitroipa, Montano, Boukari), les Bretons sont déjà au point, avec deuxmatchs officiels de plus dans les jambes, ceux du tour préliminaire de Ligue Europa.

Comment ont réagi Leonardo et les Qatariens ?

Ce flop n’a pas créé plus d’émotion que cela parmi la direction parisienne, une fois passé l’effet de (désagréable) surprise. Leonardo, descendu dans les vestiaires, a salué les joueurs et en a réconforté certains en leur disant en substance que ce premier revers n’était pas grave, car il s’agissait du premier match d’une saison qui sera longue. Kombouaré a lui aussi positivé.
Quant à Nasser al-Khelaifi, il s’est simplement montré pour saluer ses troupes,mais sans s’exprimer.Devant les médias, le patron du club a lancé que « la saison [était] encore longue et que l’équipe [jouerait]mieux au prochain match. »

Le staff doit-il anticiper l’intégration de Pastore ?

Avant d’être présenté aux médias cet après-midi, l’international argentin a découvert le camp des Loges hier.Au menu de sa première séance d’entraînement : un footing de quarante-cinq minutes en forêt. Après deux petites semaines de vacances, la recrue aux 42 M€ est donc hors de forme .Kombouaré n’a pas l’habitude de prendre des risques avec des
joueurs blessés ou en phase de reprise. Concernant Pastore, il n’y a pas d’ambiguïté : « On ne le verra pas avant septembre », a-t-il expliqué dans nos colonnes. Il faut dire que le dossier est sensible. Leonardo souhaite à tout prix que Pastore soit performant à l’instant d’étrenner ses nouvelles couleurs. Quitte à attendre le temps qu’il faudra. Sinon, la déception pourrait être immense, et c’est toute la stratégie de recrutement du nouveau directeur sportif qui serait
remise en question.

RONAN FOLGOAS ET ARNAUD HERMANT


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Nene est resté aux soins

Nene, touché à la cheville droite samedi, est allé passer des examens avec le docteur Eric Rolland hier. Aujourd’hui, le Brésilien devrait subir une IRM pour approfondir l’analyse. Les premiers résultats médicaux étaient hier plutôt favorables.Nene souffrirait d’une entorse.Mais ni les os ni les ligamentsne seraient affectés. En attendant l’arrivée en forme de Jérémy Ménez et celle de Javier Pastore, le Brésilien reste le dépositaire du jeu du PSG. Sa participation au match de samedi à Rennes n’est pas remise en question pour l’instant.
A.H.


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Etes-vous surpris par la contre-performance du PSG ?

Gabriel Venot 32 ans ingénieur Saint-Maurice (94)

« Oui. Vu les sommes engagées par les propriétaires du club, on pouvait s’attendre à un bon résultat.Mais ce n’est pas parce qu’on achète un joueur très cher que l’équipe va être performante tout de suite. Il faut laisser deux ou troismois aux footballeurs pour apprendre à jouer en équipe.Mais je trouve que tout l’argent dépensé par le PSG est choquant dans uncontexte de crise. »

Kevin Dominé 32 ans chef cuisinier Châlons-en-Champagne (51)

« Non. Bien sûr, c’est étonnant de voir qu’avec tous ces bons joueurs le PSG n’est pas capable de gagner contre Lorient.Mais je crois qu’en fait, trop de bons joueurs tuent une équipe.Chacun veut réaliser ses performances dans son coin plutôt que de jouer collectif. En les voyant, j’ai eu l’impression que personne n’avait envie de jouer. Et je ne pense pas que Javier Pastore puisse sauver l’équipe à lui tout seul. »

Alain Normand 64 ans retraité Meaux (77)

« Oui.Quand j’ai vu le score, j’ai rigolé.C’est indécent d’avoir été acheté aussi cher et de ne pas réussir à marquer des buts. Est-ce qu’il faut leur laisser le temps ? Je ne crois pas. Quand on est professionnel, on doit être bon tout de
suite.Dans une entreprise normale, un patron s’attend à ce que quelqu’un qu’il embauche pour ses compétences soit
performant immédiatement. »

Alexia Pesché 20 ans étudiante Reims (51)

« Non. L’argent ne garantit pas forcément de bons résultats.Quand on achète des joueurs à des prix aussi faramineux, ils se retrouvent parfois avec un ego surdimensionné. Et on a vu ce que ça donnait avec l’équipe de France en Afrique du Sud…C’est la motivation qui compte le plus. Et aussi le travail de l’entraîneur.C’est à lui de faire en sorte que ces
personnalités acquièrent un bon esprit d’équipe. »

Martial Dali 53 ans réceptionniste Carrières-sur-Seine (78)

« Oui.C’est extrêmement décevant de perdre un tel match après avoir injecté autant de gros sous dans le club.Mais il ne faut pas se résigner pour autant. Le nouveau PSG a besoin d’un ou deux mois pour prendre ses marques. Et puis,
l’Argentin Javier Pastore peut tout changer. Maintenant,Antoine Kombouaré a ce qu’il faut pour réussir.Moi, j’y crois : le PSG va gagner le championnat. »



Citation
A Marseille, on a bien rigolé

«Attention, le match n’est pas terminé,mais Lorientmène 1 à 0 à Paris ! » Samedi soir, le speaker du Vélodrome n’a pas fini sa phrase que les vivats du public marseillais couvrent sa voix.Maigre consolation pour un public déçu par la première mitigée de son équipe (2-2 contre Sochaux). Dans le virage sud, une banderole chambre : « PSG, vous avez le pognon, nous serons champions. » En zone mixte, Lucho passe avec un grand sourire. On l’a sollicité toute la semaine pour avoir son avis sur Javier Pastore, il nous lance un « Pastore ! Top, top, top », avec le pouce en l’air. Lucho sait bien que l’Argentin au top ceweek-end, c’était lui. Il reste au passage l’un des seuls Marseillais à prononcer correctement le nomde son compatriote. « Pasteur à 42M€, c’est n’importe quoi, juge Christian, une bonne trentaine de saisons passées au Vélodrome. Et Ménez, c’est inconstant, il ne faut pas se fier à quelques jolies images de l’Equipe du dimanche. » Alban ajoute : « C’est la Qatarstrophe ! »On rigole bien en Provence,mais on n’enterre surtout pas ce PSG nouveau.

C’était un peu la présentation du grand Cirque Pinder UN SUPPORTEUR DE L’OM

Commercial et fana de l’équipe phocéenne, JonathanMcCook a regardé de près la prestation parisienne : « C’est normal qu’ils aient du mal, les joueurs ne se connaissaient pas pour la plupart il y a moins de trois semaines. Et Lorient a bien joué là-dessus. Individuellement, ce PSG, c’est du lourd,mais le foot n’est pas un sport individuel. S’ils avaient un peu plus écarté sur les côtés, cela aurait pu être une histoire. Là, c’était l’embouteillage dans l’axe. Les Lorientais savent jouer ensemble dans les petits espaces, tandis queMénez et Gameiro, par exemple, n’ont pas encore ces automatismes. » Abdoul Kouyate, ex membre des MTP du virage nord, abonde : « Les joueurs avaient une immense pression, notamment le titi parisien Mamadou Sakho, devant ce Parc rempli à ras bord. Samedi, c’était un peu la présentation du grand Cirque Pinder, l’ambiance était étrange,mais ils vont vite revenir aux choses du foot. Et ils feront mal. Peu d’équipes vont réussir à s’imposer au Parc. Je vois aussi Gameiro pas loin des trente buts
en fin de saison ! »


Le Parisien
Varino
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Kombouaré, vents contraires

L’entraîneur parisien sait son avenir lié aux prochains résultats du PSG. Mais le contexte ne l’aide vraiment pas.

Après la première défaite du PSG face à Lorient (0-1), samedi, les conjectures sur le futur de son entraîneur fleurissent abondamment. Mais imputer à Antoine Kombouaré l’entière responsabilité des difficultés collectives affichées par son équipe serait injuste et infondé tant l’été parisien lui est rendu compliqué.


DANS LA PLAINE, face au vent, Antoine Kombouaré mène un peloton dont pas grand monde dans le club ne s’extirpera dans les prochains jours pour prendre le relais. La donne est claire, l’entraîneur du PSG la connaît : seuls les succès lui permettront de continuer à avancer, et donc à exercer. Une défaite de trop et c’est la voiture-balai sans passer par le grupetto. Tout consiste à savoir où commence le « trop ». Il est possible que l’unité de mesure qatarienne ne soit pas tout à fait la même que celle utilisée en Europe, ce qui ajoute à la pression inhérente à la fonction d’entraîneur à Paris. Mais Kombouaré ne veut pas parler de son avenir. La défaite, samedi, contre Lorient (0-1), rajoute assez comme ça à la complexité d’une situation lourde dont le technicien kanak n’est pas le principal responsable.

D’abord, il y a le recrutement tardif lié à l’arrivée, elle-même tardive, de Leonardo. Ménez, Matuidi et Bisevac sont arrivés le 25 juillet, Sissoko et Sirigu trois jours plus tard, et il est intimé à Kombouaré de composer une équipe performante dès le 6 août. Cela participe davantage de la magie que de la compétence. Tous les techniciens en conviennent : la cohésion, la cohérence, le fonds de jeu relèvent de la pratique et de la répétition des gammes et des matches. Dans les couloirs du Parc des Princes, Kevin Gameiro glissait : « On a le temps pour travailler les automatismes, je ne m’inquiète pas. » En août, pas vraiment. La première journée à peine terminée, la moitié de l’effectif parisien a filé vers sa sélection nationale respective. Pendant les trois prochains jours, Kombouaré va donc diriger un groupe de dix joueurs dont seulement trois titulaires contre Lorient (Jallet, Chantôme et Nene), un convalescent (Armand) et deux en phases de préparation (Sissoko et Pastore). Pas facile, dans ces conditions, de « travailler les automatismes ».

Des entretiens avec Sakho et Hoarau

Mais Kombouaré refuse de céder à la panique et diffère l’heure de nourrir des regrets. C’est d’ailleurs ce qu’il a demandé à son groupe, hier matin. « Ce n’est pas un drame, lui a-t-il dit, en substance, dans le huis clos du Camp des Loges. À la limite, cette défaite va permettre de voir notre capacité à réagir. Mais il faut relever la tête et continuer à travailler. » L’entraîneur parisien en a aussi profité pour discuter avec quelques joueurs dont Mamadou Sakho ou Guillaume Hoarau, deux de ses internationaux français décevants samedi soir. Il les sait tous les deux atteints par des prestations en équipe de France médiocres, lors de la tournée en Europe de l’Est, en juin, et a cherché à leur regonfler le moral tout en soulignant leurs défaillances dans le jeu et les secteurs à améliorer.

Le temps ne s’achète pas et si ce n’est pas le problème de l’actionnaire qatarien, c’est celui de leur entraîneur. Hier soir, Kombouaré a contacté le staff de l’équipe de France afin de demander qu’une séance physique supplémentaire soit prévue pour « ses » Parisiens appelés à peu jouer, mercredi, contre le Chili. Aux autres internationaux et Espoirs – Tiéné, Bisevac, Sirigu ou Bahebeck –, il a exprimé la même exigence. La prochaine séance tactique au Camp des Loges n’est prévue que jeudi et ceux qui auront été sollicités la veille, avec leur sélection, devraient en être exemptés. Du coup, pas de véritable travail collectif avant vendredi, veille de déplacement à Rennes. En Bretagne, il faudra donc compter davantage sur une remise en cause individuelle de certains joueurs, voire l’apport d’éléments « frais » et affûtés comme Bodmer ou Erding, plutôt que sur une profonde métamorphose du collectif parisien.
DAMIEN DEGORRE


Citation
Hoarau, les chiffres qui fachent

59%
Guillaume Hoarau n'a réussi que 59% de ses passes contre Lorient. De tous les Parisiens alignés au coup d'envoi, c'est lui qui affiche le plus faible ratio.
5 L'attaquant international a perdu 5 de ses 9 duels aériens.
0 Il n'a tenté aucun tir.


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Pastore, c’est parti

JAVIER PASTORE A EFFECTUÉ, hier matin, sa première séance au Camp des Loges. Il a couru en compagnie de Raphaël Fèvre, le préparateur physique, puis avec les titulaires de la veille. Trois semaines après l’élimination de l’Argentine en Copa America, Pastore devrait effectuer un programme soutenu dans les prochains jours. Le staff parisien espère être en mesure de l’incorporer assez vite dans les petits jeux collectifs afin qu’il découvre ses coéquipiers. « Je suis très heureux de m’entraîner de nouveau et de découvrir un groupe qui a été très sympathique avec moi, a déclaré l’Argentin sur le site du club. Après cette première séance, je suis un peu fatigué mais je vais travailler pour retrouver mon meilleur niveau au plus vite. » La probabilité qu’il participe au match retour de Ligue Europa, le 25 août contre l’Olympiakos Volos, est assez forte. Sylvain Armand, en phase de reprise après son arthroscopie du genou gauche, a également repris la course. Il pourrait retravailler avec le ballon d’ici à vendredi. Touché à une cheville la veille contre Lorient, Nene a effectué des examens médicaux hier matin qui n’ont rien révélé de grave. Il devrait être opérationnel cette semaine. Enfin, Douchez a repris un travail d’appuis légers mais son entorse à la cheville droite n’a pas complètement cicatrisé. – D. D.


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« Dès que Gameiro avait le ballon, il se passait quelque chose »

QUAND ON ÉCOUTE Julien Quercia, on comprend que le PSG va disputer un Championnat particulier, car l’atmosphère qui crispe les Parisiens est aussi un facteur de motivation pour leurs adversaires. « On savait que ça allait être un très gros match, avec toute la pression médiatique autour d’eux, raconte l’attaquant lorientais, auteur de l’unique but de la rencontre samedi. Tout était réuni pour se transcender: affronter l’équipe présentée comme la meilleure, dans un Parc rempli… Il vaut mieux les avoir joués maintenant, avant qu’ils ne soient rodés. Il faut leur laisser un peu de temps, car ils ont vraiment une belle équipe. Et, cette saison, ils ont un banc impressionnant. Samedi, Erding et Bodmer étaient remplaçants. En L 1, c’est très fort de pouvoir faire ça. Il faut seulement qu’ils prennent l’habitude de jouer ensemble et ils feront mal. » En attendant, des individualités comme Mamadou Sakho ou Jérémy Ménez ont déçu. « Il y a des soirs où ça ne s’enclenche pas, et on a vraiment bien joué dans les trente premières minutes, avance Quercia en guise de circonstance atténuante. Ensuite, ils avaient la maîtrise même s’ils n’étaient pas très dangereux. Je connais Jérémy (Ménez, formé avec lui à Sochaux), il va faire beaucoup mieux. Mais on est tous d’accord pour dire que le plus grand danger était Kevin Gameiro. Dès qu’il avait le ballon, il se passait quelque chose. Quand il sera servi comme il l’était à Lorient, il marquera beaucoup. » – A. Cl.

L'Equipe
ohvillelumière
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Makelele de retour au PSG ?



L'ancien capitaine du club de la capitale va enfin connaitre son rôle dans l'organigramme, une décision bloquée un temps par l'arrivée des Qataris...

Certains footballeurs se reconvertissent en journalistes improvisés, mais Makelele garde les pieds sur terre. Alors que le Paris Saint-Germain vient de subir sa première défaite de la saison en autant de matchs, l’ancien capitaine du club de la capitale devrait découvrir prochainement son rôle dans l’organigramme du nouveau PSG. Déjà contacté par Roman Abramovitch pour rejoindre Chelsea dont ce dernier est propriétaire, le jeune retraité s’est entretenu avec Leonardo cette semaine et devrait se faire offrir un contrat de 95.000 euros mensuels sur deux ans, plus une troisième en option, comme il était question l’été dernier au moment de prolonger d’une saison.

Une recrue de taille

Meneur sur le terrain et en dehors, Claude Makelele va apporter son expérience au groupe professionnel et notamment aux jeunes du club. L’ancien international français de 38 ans qui connait bien la maison rouge et bleue puisqu'il y a évolué trois ans, s’était vu proposer un rôle d’ambassadeur-recruteur par Antoine Kombouaré avant la reprise par le fond d’investissement qatari QSI. C’est Nasser Al-Khelaïfi, le président du Conseil de surveillance qui aura finalement le dernier mot sur ce dossier.

Gary Assouline


20minutes.fr
Ballack Odrama
Et au milieu de ce blizzard de mongolerie et de haine...

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08 août 2011

Un PSG sous l’attente


Après le revers concédé au Parc des Princes face à Lorient (0-1), la sphère médiatico-footballistique va (se) rappeler quelques évidences, comme celle qu'un recrutement ne garantit pas à lui seul les résultats. Majoritairement, elle va surtout passer d'un emballement irraisonné à un feu nourri de critiques et de sarcasmes.

La taille de l'enveloppe
"L'attente" suscitée, pour excessive qu'elle soit, n'en est pas moins compréhensible (autant que l'énervement qu'elle peut susciter). Il y a l'excitation des supporters et bien au-delà, d'une large partie des amateurs de football qui ont la nostalgie des années 90, quand les équipes françaises avaient la capacité d'attirer des stars, et à qui il ne déplairait pas de revoir un PSG au sommet. Le football professionnel français dans son ensemble accueillera aussi bien ces investissements en son sein que le regain d'enthousiasme pour une Ligue 1 souvent décriée, et dont on espère qu'elle conquière un statut plus flatteur sur le continent.


Présentation de Javier Pastore au public du Parc des Princes, samedi.

Avec une enveloppe de recrutement inédite, Paris a déjà remis la France sur la carte (financière) du football européen. Les diffuseurs et les médias spécialisés ont le même intérêt à voir se revaloriser leur produit – on peut d'ailleurs prévoir, les droits télé pour 2012-2015 étant attribués, que Canal+ mette en sourdine son dénigrement du championnat de France.

L'ère du Qatarix ?
À voir le stade plein dès la première journée, après une saison marquée par des tribunes très dégarnies du fait de l'absence des Ultras, on comprenait comment le plan Leproux pouvait remporter une victoire définitive sur les associations de supporters: plus besoin de Germain le Lynx, les oléodollars rempliraient le Parc avec le public souhaité. Mais l'accueil spectaculaire réservé à Javier Pastore pour sa présentation au public avant la rencontre a sa contrepartie: les sifflets qui ont accompagné les sorties de Hoarau et Ménez et le coup de sifflet final. Après l'ère du Footix, voici peut-être celle du Qatarix.
On n'a pas tardé, non plus, à entendre la musique aigre des jalousies et des petites vindictes opportunistes, et l'élan initial est à reprendre. L'enracinement de ce soutien populaire est d'autant plus aléatoire que le club ne peut pas compter sur la frange la plus remuante, mais aussi la plus fidèle, de ses supporters... L'adhésion du public comme celle des médias est d'une remarquable fragilité, et elle basculera d'un extrême à l'autre en fonction des résultats.

L'envers du chèque
Avec son double record sur le marché des transferts (montant global pour un club et montant individuel pour un joueur), les propriétaires qataris ont placé le PSG dans une position bien moins confortable qu'il n'y paraît. En créant la sensation avec le transfert de Javier Pastore – qui constitue un pari sportif sur l'avenir de ce joueur dont la qualité reste à établir – et en renonçant ainsi à une politique plus progressive et initialement plus modeste, ils ont risqué de fragiliser leur propre projet. Les millions créent des obligations immédiates, dans un club qui supporte particulièrement mal la convergence de toutes les attentions et de toutes les sortes de "pression".
Les prétendants au titre ont pu jouer sur du velours en emboîtant le pas des médias pour faire de Paris le principal favori pour le titre, alors qu'il ne saurait raisonnablement l'être tant les inconnues sont nombreuses. Et face à la demande ainsi créée, il devient difficile d'expliquer que la valeur d'un effectif est celle du montant de sa revente, pas celle de son prix d'achat. Et surtout que cette équipe reste à construire en réussissant l'amalgame entre des joueurs importés d'horizons très différents.

Vertus de la continuité
De ce point de vue, les rivaux présumés du PSG partent avec plusieurs longueurs d'avance. La crise aidant, les transactions sont devenues moins nombreuses, contraignant la plupart des grosses écuries à une stabilité de leurs effectifs, si souvent prônée sur ces pages et qui pourrait bien leur bénéficier sur le plan des résultats. L'OL, qui n'a enregistré que le départ de Toulalan comme mouvement majeur, repart quasiment avec l'équipe de la saison dernière – au cours de laquelle elle a souffert, mais également pu trouver matière à enseignements. Marseille a bénéficié d'une consolidation sur le plan institutionnel en se débarrassant de Jean-Claude Dassier, et surtout sur le plan sportif en conservant Didier Deschamps. Lille a perdu Cabaye et Rami, mais aligne Hazard et Payet au sein d'un groupe où les apports semblent pertinents (Pedretti, Basa, Bonnart).
Antoine Kombouaré, lui, devra trouver le moyen de faire jouer ensemble, Nene, Pastore et Ménez, trois joueurs qui n'aiment pas spontanément partager le ballon (sans parler de l'éventualité Berbatov), intégrer Sirigu, Bisevac voire Sissokho dans sa défense, éviter un syndrome Gignac pour Gameiro, compenser le départ des briscards Giuly et Makelele, etc.

Un terrain miné
On serait donc beaucoup plus avisé d'attendre du Paris Saint-Germain qu'il donne les signes de la construction progressive d'une équipe, en espérant pour lui une dynamique positive aussi précoce que possible, que d'exiger d'emblée des merveilles pour – aux premières difficultés comme aux suivantes – lui tomber dessus en misant finalement sur le fiasco de l'aventure (et en y contribuant directement). Renvoyons à cet article, dans lequel un des journalistes suivant le club plonge prématurément dans le traditionnel bouillon de clichés (la "crise", déjà), de pronostics malveillants et de vérités du jour. Un article à mettre en regard à celui publié la veille par le même auteur... Dans L'Équipe, dimanche, on trouve un exemple de ce à quoi le PSG va être constamment rappelé: "Il y a bien eu quelques décalages subtils de Ménez ou de Gameiro mais rien qu’un chèque de 81,2 millions d’euros – le montant dépensé pour l’instant sur le marché des transferts – ne justifierait pour le moment".

La patience ne s'achète pas et le projet de Qatar Sports Investments ne la favorise pas. Le seul scénario de réussite semble devoir être celui d'une accélération maîtrisée et de résultats rapides. Après une journée de championnat, on ne sait pas ce que vaut ce Paris Saint-Germain, mais on sait parfaitement à quoi il s'expose en cas de déception sportive.

Une Balle dans le pied (blog affilié au Monde d'un des mecs des Cahiers du Foot)
HHA
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Pastore : «Je n'ai pas peur»

Javier Pastore, présenté samedi soir au public parisien en ouverture de PSG-Lorient, a répondu aux questions de la presse ce lundi au Parc des Princes. L'Argentin arrive plein d'envie et déterminé. Foot - L1 : Pastore nie toute pression.

Pourquoi Paris ?
Après deux saisons à Palerme, Javier Pastore a choisi Paris, alors qu'un aucun club italien n'était prêt à mettre une telle somme. Chelsea avait un oeil sur lui, mais il était un second choix derrière Luka Modric (Tottenham). Paris était le vrai courtisan et Leonardo n'a pas eu besoin de beaucoup le forcer. «Leonardo a eu des propos très convaincants, et le projet en lui-même l'est aussi. Le niveau des joueurs déjà en place, ajouté à la jeunesse de l'effectif et à son ambition, a fini par me séduire.» Pour lui, poursuivre sa carrière en L1 après la Serie A n'est pas synonyme de régression. «Ce n'est absolument pas un retour en arrière, a-t-il réagi. La L1 est un championnat qui va rivaliser avec les autres championnats. La L1 gagne en jeu et en spectacle. Il est en train de se renforcer et l'évolution se confirme.»

A t-il la pression ?
Alors qu'il n'a que 22 ans et qu'il est attendu comme un crack d'envergure mondiale, l'Argentin ne se voit pas plier sous le poids de la pression, relative au montant astronomique de son transfert (42 millions d'euros, record en L1). «Ces considérations, je n'y pense pas trop, a-t-il précisé. D'autant que l'accord a été trouvé entre les deux clubs. Moi, je suis venu en quête de titre car je n'ai pas eu le bonheur d'en gagner jusqu'ici.» L'international est convaincu de s'adapter et de ne pas se faire happer par l'environnement parisien, très tourbillonnant. «J'ai déjà apporté des éléments de réponse en venant d'Argentine, je me suis bien adapté à Palerme. Là, l'intégration m'a été rendue facile par mes coéquipiers, qui sont gentils avec moi. Je suis vraiment heureux d'être ici. Paris est une ville magnifique, et je retrouve un club important. Je compte bien me consacrer à ce que je sais faire, le jeu. Non, je n'ai pas peur.»

Où et quand va t-il jouer ?Javier Pastore est un meneur de jeu à l'ancienne. Il préfère évoluer à un poste de milieu offensif axial, mais peut même jouer comme un neuf et demi. «Avec Kombouaré, nous n'avons pas encore parlé de la tactique, on en est qu'à la présentation.» El Flaco rappelle toutefois qu'il a été habitué à Palerme à évoluer «avec deux attaquants devant (lui)». «Mais je peux très bien jouer avec un seul, les deux schémas me conviennent. Faudra voir avec le coach comment il compte m'utiliser.» Le prodige doit maintenant retrouver une bonne forme physique, lui qui sort de quinze jours de vacances et d'une Copa America. «Je dois travailler physiquement, c'est la priorité.» Pour le ballon, lui qui aime par dessus tout le caresser, «on va attendre un peu», a-t-il avoué. Travail foncier prévu cette semaine au Camp des Loges avant un premier bilan, programmé la semaine prochaine. «On verra si je réponds présent et si je peux être à la disposition du coach.» L'Argentin espère être opérationnel début septembre, ou fin août en Ligue Europa si vraiment tout va bien.

LEONARDO EST RAVI D'ACCUEILLIR PASTORE : « C'est une arrivée très importante pour le club, Javier est un joueur de clase mondiale que l'on connaît depuis assez longtemps. On est très content qu'il ait choisi le Paris Saint-Germain. Il a bien compris le projet. Il a 22 ans, il a un futur devant lui. Il a choisi d'être à Paris, pour continuer la carrière qu'il a très bien commencé. On est ravi. »


lequipe.fr
Ja!
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Pastore a faim de titres

LIGUE 1/PSG. La petite merveille argentine de 22 ans, recrutée pour la somme record de 42M€, a été présentée
hier auxmédias. Très motivé mais encore à court de forme, Javier Pastore aimerait jouer le plus vite possible.


Il a enfin été présenté officiellement. Il ? Javier Pastore, 22 ans, le joueur le plus cher (42 M€) de l’histoire de la Ligue 1 et la recrue star du PSG. Samedi, il avait signé son contrat de cinq ans avant de saluer le public du Parc des Princes, rempli pour la venue de Lorient (défaite parisienne 1-0).
Hier, accompagné de deux de ses amis et de Leonardo, le patron sportif du club, l’ancien stratège de Palerme (Ligue 1 italienne) s’est exprimé peu après 15 h 30 en conférence de presse dans l’auditorium du Parc, devant une foule de journalistes et une pléthore de caméras et d’appareils photo. Rarement une arrivée au PSG n’avait attiré autant de médias. Le gamin de Cordoba (Argentine) portera le no 27.
Leonardo a aussitôt présenté sa recrue, mais il a refusé de répondre aux questions des journalistes impatients d’en savoir plus sur les retombées de la défaite inaugurale de samedi. « Je n’ai pas trop de choses à dire, a lancé le Brésilien en préambule. Pastore est un joueur important pour le club, c’est un grand espoir du football mondial. Il a le futur devant lui. Avec son arrivée, la ligne que le club s’est fixée continue. »

Peu probable qu’il soit aligné avant fin août

Habillé d’un jeans, d’une chemise blanche et d’une veste gris clair, sourire généreux aux lèvres de son visage poupon, l’Argentin a pris le relais de son directeur sportif. Toutefois, il a pris grand soin de ne pas faire de déclarations tapageuses. Notamment sur son prix d’acquisition qui lui met une énorme pression sur les épaules.
« Je ne pense pas à toutes ces considérations. C’est un accord entre le PSG et Palerme, explique en espagnol celui qu’on surnomme El Flaco, le Maigre, en raison de son physique longiligne. Je suis venu ici pour gagner des titres, car je n’en ai remporté aucun d’important jusqu’à maintenant. C’est dans cette perspective que j’ai signé au PSG. » Interrogé pour savoir ce qui l’avait séduit à Paris, il s’est voulu très clair : « Leonardo a eu des mots convaincants, a confié l’international albiceleste (11 sélections). Le projet du club et tout ce qui se construit aujourd’hui ont fini de faire pencher la balance. »
Star avant l’heure, Javier Pastore se sait très attendu et espère être « à la disposition d’Antoine Kombouaré dès la semaine prochaine ». Hier, à l’entraînement, il a eu droit à deux séances essentiellement physiques, ce qui devrait être son quotidien toute cette semaine. Connaissant la prudence du staff parisien avec les blessés ou les joueurs à court de
forme, il est peu probable que Pastore soit aligné avant la fin du mois d’août.

ARNAUD HERMANT (AVEC R.F.)


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Incertitudes autour de Nene

Nene, touché à la cheville droite lors d’un contact samedi face à Lorient (0-1), a reçu des soins hier au camp des Loges. Hier, le PSG était assez optimiste sur son état de santé, après la radio passée dimanche et l’évolution de la blessure depuis vingt-quatre heures. Dans l’entourage du joueur, on était plus pessimiste, laissant même penser qu’il pourrait ne pas jouer samedi à Rennes. Toujours selon ses proches, Nene a passé une IRM hier après-midi, preuve qu’il y a encore un doute sur l’état de sa cheville.[/b]


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« Si les Parisiens se réveillent, ça va faire mal » YANN M’VILA joueur de Rennes

Leader de Ligue 1 avec Rennes, Yann M’Vila évite de chambrer ses petits copains du PSG présents au rassemblement des Bleus à Montpellier, avant de les retrouver samedi soir en championnat. « Il ne faut pas les allumer, car s’ils se réveillent, ça va faire mal ! assure l’international rennais. Je n’ai pas été surpris par leur défaite.Faire un gros mercato ne suffit pas pour gagner. Ils ont deux bras et deux jambes comme tout le monde.Mais je ne les juge pas sur ce match. » Joint par téléphone,Frédéric Antonetti se préoccupe davantage des « réglages à faire » dans sa propre équipe, malgré la large victoire à Dijon (5-1). « Ces trois points pris à l’extérieur nous permettent de pouvoir aborder différemment le match contre Paris, sans avoir une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes, dit-il. Je n’ai pas encore vu le match [du PSG], je le regarderai cette semaine. Je ne sais pas où en sont les Parisiens au niveau de leur préparation. Mais Paris a bien travaillé à l’intersaison, c’est cohérent. Vu de l’extérieur, je trouve que l’argent a été bien dépensé.Cette saison, Paris sera là, c’est sûr. »
FARID ZOUAOUI ET NICOLAS AUFFRAY


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