Libération du 02/08 : Le PSG aux mains du Qatar - Sarkozy meneur de jeuCitation
ÉDITORIAL Par VINCENT GIRET
Bling-bling
Il était une fois un Etat confetti du golfe Persique, riche comme Crésus, gouverné par une monarchie absolue aussi baroque que mégalomaniaque, qui rêvait de devenir l’égale d’une grande puissance. Son arme? Investir sans compter dans les secteurs maîtres d’un monde globalisé: l’information et le sport. L’histoire fascinante de l’ascension du Qatar commence comme une fable, mais elle n’en a guère l’innocence. En quinze ans, après avoir renversé son père pendant qu’il était en vacances en Suisse –cela ne s’invente pas !– le cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani a réussi à créer le grand média d’influence du monde islamique –la chaîne Al-Jezira–, à prendre pied dans quelques-uns des fleurons français de la défense ou de l’environnement, avant de s’offrir cet été le club de football du Paris-Saint-Germain. Difficile de croire, sans vouloir pécher contre l’esprit sportif, à la rentabilité financière de cette dernière acquisition. Derrière ce féroce appétit de pouvoir et d’influence se cache un écheveau opaque de relations et d’intérêts. Dans ce petit milieu, le renvoi d’ascenseur sert volontiers de monnaie d’échange. D’un côté un petit statut fiscal particulier pour investir en France, ou une présence à Doha des écoles les plus prestigieuses de la République; de l’autre un coup demain symbolique à l’opération de l’Otan en Libye ou le rachat du PSG, équipe fétiche du président Sarkozy, prête à s’adonner sans retenue au football bling-bling. Cette fascination intéressée n’épargne personne: le voyage à Doha est devenu une mode aussi courue à gauche qu’à droite. Face au désir de puissance du premier fonds souverain de la planète, il serait pourtant prudent de garder les yeux bien ouverts.
Citation
PSG: l’autre printemps arabe
Depuis son rachat par le fonds souverain du Qatar, le club investit en masse pour faire venir des stars étrangères.
Par GRÉGORY SCHNEIDER
Jamais un transfert n’aura autant fait parler en France. A quatre jours de la reprise de la Ligue 1, ce n’est pas le joueur concerné, le milieu de terrain argentin de Palerme Javier Pastore, qui fait parler mais la somme ahurissante – à l’échelle française, mais aussi européenne – de 42 millions d’euros que le Paris-Saint-Germain est prêt à lâcher pour ce meneur de jeu de 22 ans brillant mais au niveau suspect, à ajouter aux 40,5 millions déjà dépensés en achat de joueurs. Quand il a repris à Colony Capital 70% du PSG fin juin, Qatar Sport Investments (QSI) a adopté un profil bas: «Nous travaillerons au fil des ans à faire du PSG une grande équipe ainsi qu’une marque forte sur la scène internationale», avait concédé Nasser al-Khelaïfi, le président de QSI. Aujourd’hui, les Qataris font la révolution du foot français.
UN MOIS DE TRANSFORMATIONS
Quand le transfert de Pastore sera conclu, le Paris-SG aura dépensé 85 millions sur le marché des transferts : c’est à peu près le budget prévisionnel total de l’Olympique de Marseille pour la saison. Le PSG a changé de planète. Sous les mandatures Canal + (1991-2006) et Colony Capital (2006-2011), il n’était qu’un faux riche contraint de surpayer les joueurs – les agents se passaient le mot – dans un paysage du foot français complètement asséché. Les investisseurs russes ou américains qui ont transformé le foot anglais en place forte du foot européen depuis quinze ans sont en effet toujours passés au large de l’Hexagone : Tracfin (administration des douanes luttant contre l’argent sale) décourage dans une certaine mesure le blanchiment, la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion) pousse les clubs à maîtriser leur déficit (le club anglais de Manchester United affiche un trou de 900 millions d’euros), et il n’était pas rare que les instances du foot organisent dans la presse quelques fuites sur le cursus peu recommandable de tel ou tel postulant à la reprise d’un club de Ligue 1. Histoire de créer un climat hostile dans les médias qui, à la longue, découragera l’éventuel repreneur. Les fonds qataris sont clairs, et QSI agit comme s’il n’allait pas jeter le moindre coup d’oeil sur ses comptes d’exploitation avant longtemps : voilà pourquoi le PSG vit son conte de fée.
QSI, QUÈSACO?
QSI est un groupe rattaché au fonds souverain du Qatar (Qatar Investment Authority), fondé en mars 2005 par le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, prince héritier de cet émirat de 1,7million d’habitants qui vit du pétrole et du gaz naturel, dont il est le 3e plus gros producteur au monde. Aujourd’hui, QSI est en France le bras armé de «la diplomatie sportive», concept lancé il y a vingt ans et qui s’était longtemps traduit par l’organisation de compétitions de troisième zone pour apprivoiser la fédération internationale: Coupe d’Asie, Coupes du monde dans les catégories de jeunes... Impossible de ne pas corréler le rachat du PSG à l’achat d’une partie des droits du foot par la chaîne qatarie Al-Jezira pour la période 2012-2016: on remarque que le couple «achat du PSG et droits télé du foot» avait déjà été la porte d’entrée de Canal+ dans le monde du ballon rond il y a vingt ans. La question est: pourquoi? Nasser al-Khelaïfi est pour le moins elliptique: «Je suis impatient de voir les Parisiens venir en famille profiter des matchs et supporter leur équipe», «Nous voulons former les Lionel Messi de demain»... S’il y avait moyen de faire de l’argent avec le PSG, ça se saurait. Sur les 50 millions lâchés en juin par QSI pour le rachat de 70% des parts du club, il y a la reprise de la dette, estimée de 15 à 20 millions d’euros selon les sources, auquel il fallait ajouter une perte de 19 millions pour la saison 2010-2011. Un scénario circule: QSI aurait racheté le PSG pour pouvoir mettre ses jeunes joueurs «en couveuse» au centre de formation ou d’entraînement du club en prévision de la Coupe du monde que l’émirat organisera en 2022. Peu crédible : le foot ne fonctionne pas comme ça, ce n’est pas parce qu’on s’entraîne avec Nenê que l’on devient aussi fort que Nenê. Le Paris-SG, c’est une (coûteuse) vitrine. Surtout, il plane sur ce dossier depuis l’origine des sous-entendus politiques concernant la famille royale du Qatar,Nicolas Sarkozy et Sébastien Bazin, président de Colony
Capital France, le propriétaire précédent du club.
JAVIER PASTORE, C’EST QUI?
Un joueur qui, à 17 ans, a été proposé «pour deux pesos et demi» (l’ex-entraîneur Carlos Bianchi dans So Foot) à des clubs français et qui est reparti deux semaines plus tard: trop frêle pour une Ligue 1 taillée pour des joueurs plus costauds que lui. L’ancien sélectionneur argentin Diego Maradona : «Pastore, c’est un footballeur mal élevé dans sa manière de toucher le ballon.» L’un de ses entraîneurs à Palerme, Walter Zenga, dans l’Equipe: «Il devait gagner en précision. Je lui ai dit : “A la 10e passe ratée, je te sors.”» Pastore se comporte comme un jeune joueur : des gestes parasites, la dernière idée qui frappe son cerveau est toujours la bonne, et beaucoup de prises de risques avec le ballon – chaque balle perdue étant potentiellement mortelle au très haut niveau. S’il rejoint Paris pour 42 millions, on ne jurerait pas qu’il en vaut la moitié. Peu importe: si Leonardo, le nouveau directeur sportif du PSG – l’homme-lige des Qataris –, le veut absolument, le prix ne signifie pas grand-chose. Peut-être que l’effet d’annonce n’est pas négligeable. Peut-être aussi que Leonardo a entrevu quelque chose de très, très particulier chez ce joueur: par exemple, pour les Brésiliens Denilson et Robinho, ou l’Anglais Paul Gascoigne, on a déjà vu par le passé les prix s’envoler au delà des cotes et équilibres habituels.
ET L’ÉQUIPE DANS TOUT ÇA?
L’entraîneur actuel, Antoine Kombouaré, a du mal à cacher son étonnement sur le fait d’être encore en poste : il n’existe qu’une douzaine de coachs ayant fait la preuve qu’ils savent gérer un effectif de 150 millions d’euros, ainsi que les rapports de force qui vont avec, et le Kanak n’est pas du nombre. Il est en sursis. Pour l’heure, il ne comprend sans doute pas grand-chose aux millions qui volent au-dessus de sa tête. Et tout le foot français comme lui.
Citation
Nicolas Sarkozy, douzième homme de l’équipe qatarie
Le chef de l’Etat, supporteur du PSG, voit d’un bon oeil la reprise du club par QSI.
Depuis qu’un cheikh a pris le contrôle du Paris-SG, le club renoue avec les années folles: les millions déjà dépensés, ceux qui le seront bientôt et Leonardo en «Monsieur Loyal», ancienne étoile du club (1996-1997), aussi classe dans son nouveau costume de directeur sportif qu’il l’était en maillot du PSG. Vu des coulisses, le rachat de 70% des parts du club par Tamim ben Hamad al-Thani, héritier de la famille régnante qatarie, n’a cependant rien de magique. Des pétrodollars convertis en «footbadollars», des enjeux politiques et économiques, une ministre des Sports qui manque de sauter (lire ci-contre) et un chef de l’Etat dans le rôle du facilitateur.
Légion d’honneur. Nicolas Sarkozy a toujours vu d’un très bon oeil l’arrivée du fonds Qatar Investment Authority (QIA) –dont Al-Thani est président du directoire– dans le capital du Paris-SG, son club de coeur. «Il s’est intéressé de près au dossier, admet Franck Louvrier, le conseiller en communication de l’Elysée. D’abord parce que c’est un Etat étranger qui investit en France, et puis parce qu’il est supporteur.» Un supporteur actif, qui a rencontré à plusieurs reprises Tamim al-Thani, bien avant que l’achat du PSG soit conclu. En 2010, il élève le cheikh de 31 ans à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur. «Ils ont évoqué le sujet du PSG quand ils se sont rencontrés, reconnaît Franck Louvrier, qui nie que Nicolas Sarkozy ait eu un rôle d’intermédiaire. S’il y a des fonds étrangers qui peuvent aider le sport français, il y est favorable.» Le point clé pour l’exécutif, c’est la provenance de l’argent. «Il s’agit de fonds respectables», insiste le conseiller en communication. Après la première mi-temps à l’Elysée, c’est à la mairie de Paris que se joue en partie la deuxième. Car l’histoire du PSG est liée à celle de son stade. Or, le Parc des Princes appartient à la ville de Paris. Il est, jusqu’en 2014, en concession à ColonyCapital, le fonds américain qui possédait le PSG jusqu’à l’arrivée de QSI et qui détient encore 30% des parts du club, qu’il devrait bientôt céder aux Qataris... tout en conservant la possibilité d’obtenir la gestion du Parc des Princes. Les négociations pour signer un bail emphytéotique administratif, qui accorderait la gestion du stade sur une très longue durée à Colony Capital associé à Vinci, s’éternisent depuis plus d’un an. Vinci est détenu à 5,7% par Qatari Diar, qui dépend, comme QSI, des fonds souverains qataris. Le Parc des Princes (45000 places) nécessite des rénovations pour être agrandi et en conformité avec les normes de l’Euro 2016, organisé en France. Colony Capital semble prêt à mettre 100 millions d’euros, jugés insuffisants par la ville de Paris. Bertrand Delanoë a écrit à l’Etat pour recevoir une aide, qui pourrait s’élever à 10 millions d’euros. Mais l’enveloppe de 158 millions allouée à la rénovation des stades a déjà été distribuée: dans ce contexte, il est clair que la mairie de Paris apprécie l’arrivée de QSI.
Chèque. La rénovation du Parc, qui installera de fait le Paris-SG au Stade de France pour la saison 2013-2014, fait ressortir le serpent de mer d’un déménagement définitif du club à Saint-Denis.«Le Parc des Princes restera le stade du Paris-Saint-Germain», a déclaré Nasser al-Khelaïfi, président du conseil de surveillance du club. «Il faut tout envisager», a rétorqué la ministre des Sports, Chantal Jouanno, candidate aux sénatoriales à Paris. Un déménagement du PSG à Saint-Denis, l’Etat en rêve: en l’absence de club résident, il fait un chèque annuel de plusieurs millions (près de 6 millions en 2009) au concessionnaire du Stade de France. C’est-à-dire à Vinci et à son actionnaire qatari. Le monde est petit.
NICOLAS CHAPUIS
Citation
CHANTAL JOUANNO SUR LE BANC DE TOUCHE
Pour n’avoir pas salué avec enthousiasme l’entrée des Qataris au capital du PSG, la ministre des Sports Chantal Jouanno a été à deux doigts du renvoi. A l’origine de l’ire présidentielle, cette réponse de la ministre des Sports, interrogée par RMC sur les investisseurs qataris: «Il n’y a pas de raison de les condamner a priori. On aurait préféré que ce soit des fonds français.» Pour Nicolas Sarkozy, c’était la goutte d’eau qui justifiait son remplacement par David Douillet à l’occasion du remaniement du 29 juin. Jouanno avait déjà contrarié l’Elysée lors de l’affaire des «quotas» dans le foot français, la ministre donnant trop de crédit à son goût aux accusations de Mediapart. Chantal Jouanno sera sauvée par François Fillon: «On ne peut pas désavouer publiquement celle qui vient d’être désignée pour conduire la liste de l’UMP aux sénatoriales de septembre à Paris», a-t-il fait valoir. A.A.
Citation
La France, meilleure amie de l’émirat depuis 2007
Sarkozy et le cheikhal-Thani multiplient les partenariats sur la scène internationale.
Nicolas Sarkozy et le cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani partagent beaucoup: une ambition démesurée, l’absence de scrupules, le pragmatisme et quelques intérêts plus ou moins avoués. La relation ancienne entre la France et le Qatar atteint aujourd’hui un niveau d’intrication que l’on peine à démêler: grande diplomatie et petits secrets, investissements stratégiques et échange commerciaux, intérêts personnels et renvois d’ascenseur. Le renflouement miraculeux du PSG et le financement du foot français (via l’entrée en lice d’Al-Jezira dans les appels d’offres de la Ligue de football professionnel) ne sont que la face la plus apparente d’un écheveau complexe et mal connu.
Affront. Lorsque Nicolas Sarkozy accède à la présidence, en mai 2007, le cheikh Hamad est le premier chef d’Etat arabe à se précipiter à Paris pour le féliciter. Avant Moubarak l’Egyptien et le roi Abdallah d’Arabie Saoudite, les deux traditionnels amis et piliers de «la politique arabe» de Jacques Chirac. L’affront fut mal vécu à Riyad et au Caire. Peu importe. Les deux compères foncent. Un peu plus d’un mois plus tard, Sarkozy scelle la libération des infirmières bulgares détenues en Libye: dans le package proposé à Kadhafi, le Qatar prend en charge le coûteux système de compensation destiné à indemniser les familles de Benghazi dont les enfants ont été contaminés par le virus du sida.
La complexité du montage et les montants en jeu (320 millions d’euros) laissent penser que l’opération était dans les tuyaux avant l’élection présidentielle. Et ce n’est qu’un début. Au Proche-Orient, Sarkozy veut des coups d’éclat. Le Qatar, lui, se rêve en intermédiaire dans une région traversée par de mortelles lignes de fracture: coincé entre deux inquiétants voisins, l’Arabie Saoudite et l’Iran, le petit Qatar a besoin de tisser des liens qui sont autant de polices d’assurance vie. Doha réussit donc le tour de force d’être à la fois bien vu par les Etats-Unis et par l’Iran, par le Hamas et par Israël. Une politique du grand écart permanent bien utile à la diplomatie française quand elle a cherché à renouer le dialogue avec la Syrie de Bachar al-Assad fin 2007, ou lorsque Nicolas Sarkozy et Claude Guéant se sont mis en tête d’obtenir – sans succès – la libération du caporal Gilad Shalit.
Cette proximité permet aussi à la France de se tenir non loin de la table des négociations, comme lors de la conférence interlibanaise de juin 2008 qui mit provisoirement fin à la crise politique au pays du Cèdre. Plus récemment, la révolution libyenne a réactivé l’axe Paris-Doha, avec Sarkozy à la manoeuvre diplomatico-militaire et le cheikh Hamad au carnet de chèques. Peu importe si le Qatar est loin d’être une démocratie, même balbutiante: sa participation symbolique à l’opération de l’Otan a permis à la France de défendre la fiction d’une campagne soutenue par lemonde arabe. Et, lorsqu’il s’agit de livrer des armes aux insurgés de Benghazi, le Qatar est moins gêné aux entournures qu’un pays où l’exécutif est censé rendre des comptes devant des parlementaires. Surtout, le Qatar est riche. Dans le domaine financier aussi, les échanges sont innombrables. Depuis 2007, les investissements qataris dans l’économie française et l’immobilier de luxe parisien ont explosé. Qatar Investment Authority (QIA), le fonds souverainde l’émirat, possède des participations dans le groupe Lagardère, les casinos et hôtels Barrière, qui appartiennent à des intimes de Sarkozy. Mais aussi dans Suez Environnement, Vinci et désormais le PSG.
Séjours. La liste des biens immobiliers de la famille princière est longue. En 2009, le Parlement français a ratifié une convention exonérant de tout impôt sur les plus-values immobilières les investissements du Qatar en France... Le Qatar achète français, des avions, des armes mais aussi du BTP, des services: Airbus, Eurocopter, EADS, Bouygues, Suez, Areva, EDF, etc.
L’émirat sait aussi recevoir. On ne compte plus les séjours de responsables de l’UMP invités à des colloques sur l’éducation, la culture ou le dialogue des religions : la palme du nombre de séjours à Doha revient sans doute à Rachida Dati, mais Ségolène Royal ou ManuelValls ne sont pas en reste. La France n’est pas ingrate: lorsque Nicolas Sarkozy reçoit Michel Platini à sa table, en novembre, quelques semaines avant le vote pour l’attribution de la Coupe du monde 2022, il invite le cheikh Tamim, prince héritier du Qatar, président du Comité d’organisation du Mondial et actuel proprio du PSG. Ce coup de pouce valait bien un petit investissement dans le club...
CHRISTOPHE AYAD
Citation
REPERES
QATAR SPORT INVESTMENTS COMPANY (QSI)
Société qatarie créée en mars 2005 par le cheikh Tamim ben Hamad alThani, prince héritier, QSI est une joint venture entre l’Etat du Qatar et le Comité olympique qatari. But affiché: «Etre reconnu comme une compagnie d’investissement dans le sport et les loisirs au Qatar et au-delà.»
«Notre objectif est de participer à chaque Ligue des Champions dès 2012. A partir de 2015, on veut jouer un rôle majeur dans cette compétition.»
Nasser al-Khelaïfi homme fort du PSG, le 1er juillet dans l’Equipe
132 C’est, en millions d’euros, le montant dépensé par les nouveaux dirigeants parisiens: 50 millions pour le rachat de 70% des parts du club à Colony Capital, 82 millions pour 8 transferts – dont 42 pour celui de Javier Pastore quand il sera conclu.
JAVIER PASTORE
Milieu offensif, 1,85 mètre, 75 kilos, né le 20 juin 1989 à Cordoba (Argentine)
Clubs Talleres (20062007), Huracan (20072009) et Palerme (20092011), où il a disputé 69 matchs en deux saisons.
11 sélections en équipe nationale