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Homer
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Trop exigu, le Parc ?

Info L'Equipe. Le PSG travaille à la rénovation du Parc des Princes, sans exclure un déménagement définitif. Réponse en juin au plus tard.


La déjà très dense actualité du Paris-SG qatarien - signature imminente de Carlo Ancelotti, arrivées de David Beckham et d'autres stars (Pato ? Kaka ? Malouda ?) - s'enrichit d'un nouveau chapitre autour de l'avenir du club au Parc des Princes. Selon nos informations, le PSG, qui planche actuellement sur un plan de rénovation de son enceinte historique (il y joue depuis 1974), n'exclut plus de quitter le XVIe arrondissement pour mettre cap au Nord, au Stade de France, voire construire son propre stade.

Ce qui était a priori écarté en novembre par Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG («Le Parc des Princes a toujours été et restera la plus belle maison du PSG»), ne paraît plus désormais inenvisageable. La déclaration de Leonardo, le directeur sportif du club, estimant la semaine dernière dans la Repubblica que le PSG évolue «dans un stade vieux et inadapté» repose la question : après la parenthèse des travaux prévus entre 2013 et 2015, le PSG, qui aura émigré au SDF pendant cette période, reviendra-t-il jouer dans sa «maison» ?
47 000 sièges maximum

Moins spacieux que les futurs stades de ses rivaux (Lille, Lyon et Marseille pourront accueillir entre 48 000 et 62 000 spectateurs), le Parc des Princes, même rénové, ne pourra pas contenir plus de 47 000 sièges, loin des 78 000 du Stade de France. «Le club décidera au mois de juin s'il reste au Parc, explique un acteur du dossier. Les travaux ne seront engagés que si le PSG s'engage à demeurer le club résident.» Avant cette échéance, en mars, le club aura remis à la Ville de Paris, propriétaire du stade, son projet de rénovation. En avril, ou plus sûrement en juin, le Conseil de Paris devrait se prononcer sur le bail emphytéotique adminsitratif (BEA) de 60 ans pour lequel Colony Capital (actionnaire à 29% du PSG) et Vinci sont associés et seuls en lice.

L'Equipe

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PSG : Ancelotti est à Paris pour signer son contrat

Carlo Ancelotti, le nouvel entraineur du Paris-Saint-Germain, est arrivé peu après 14 heures au Parc des Princes en compagnie de Leonardo, le directeur sportif parisien. Le coach italien doit signer un contrat de deux ans et demi le liant au club de la capitale. Il remplace Antoine Kombouaré, remercié le 22 décembre, au lendemain de la victoire à Saint-Etienne (1-0) qui a valu au PSG le titre officieux de champion d'automne.

Carlo Ancelotti, qui compte quatre Ligue des Champions à son palmarès (deux comme joueur, deux comme entraineur), percevra un salaire net annuel compris entre 6M€ et 7M€, ce qui fera de lui le coach le mieux payé de l'histoire du championnat de France de football.

Le Parisien
Rjay
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Ancelotti était au Parc

Pierre Octave Arrighi, chef du protocole au PSG, a confirmé la présence de Carlo Ancelotti ce mercredi au Parc des Princes. Vers 14h00, une Mercedes noire est arrivée au siège social du club avant d'en repartir vide. M.Arrighi a expliqué à 18h30 qu'aucune communication officielle au sujet de l'éventuelle signature de l'Italien ne se fera avant jeudi. Successeur pressenti d'Antoine Kombouaré comme entraîneur du Paris-SG, le technicien italien passé par Chelsea et l'AC Milan a quitté le siège du club à 19h25. Après avoir trouvé un accord total avec le PSG, avec lequel une nouvelle réunion est prévue jeudi matin selon la Gazzetta dello Sport, il devrait signer un contrat de deux ans et demi lui rapportant entre 6 et 7 millions d'euros par saison. La presse italienne croit savoir que la présentation officielle de Carlo Ancelotti aura lieu vendredi ou samedi.

L'Equipe.fr
Biz Markie
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Visite médicale pour Ancelotti

Présent ce mercredi au Parc des Princes, Carlo Ancelotti se rapproche toujours un peu plus du Paris-SG. L'entraîneur italien a été vu ce jeudi matin du côté de l'hôpital de la Pitié Salpétrière où le club fait habituellement passer les visites médicales de ses recrues.


Citation
Lamouchi approché, Pato intéressé

Sabri Lamouchi a été contacté pour faire partie du futur staff de Carlo Ancelotti. Pato est de son côté séduit par une arrivée au Paris-SG.


Alors que Carlo Ancelotti continue de négocier son contrat au Paris-SG, Leonardo s'active encore et toujours en coulisse pour façonner les contours du club de la capitale. L'hypothèse d'une arrivée de l'attaquant de l'AC Milan, Pato, semble ainsi devenir crédible selon L'Équipe de ce jeudi. «Ancelotti est un grand champion, Leonardo un dirigeant hyper compétent, Beckham est plus qu'un partenaire pour nous et le PSG devient un très grand club», y affirme l'agent du joueur, Gilmar Veloz, qui ajoute: «Tout ça est très séduisant mais ce n'est pas nous qui décidons.»

Lamouchi approché

Leonardo travaille également à la composition du nouveau staff du Paris-SG. L'ancien international Français Sabri Lamouchi pourrait y jouer un rôle important. Il a ainsi déjà été sollicité par l'équipe dirigeante du Paris-SG et présente l'avantage de connaître le football français, italien (il a joué de 2000 à 2005 en Serie A) et qatari (où il a terminé sa carrière).

L'article «Pato "séduit", Lamouchi contacté» est à lire en intégralité dans L'Equipe du jeudi 29 décembre, en page 2.


lequipe.fr
Homer
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PSG : la folle journée d’Ancelotti à Paris

Comme prévu, Carlo Ancelotti, futur entraîneur du leader du championnat, était hier à Paris. Il a passé l’après-midi au siège du club. Il devrait signer son contrat aujourd’hui.


Presque cinq heures trente. La première réunion de Carlo Ancelotti dans les murs du PSG, au siège à Paris, s’est révélé extrêmement dense. L’Italien est arrivé dans son nouveau club peu après 14 heures dans une berline aux vitres teintées, comme l’a divulgué hier Leparisien.fr. A l’intérieur, en parka noir sur costume sombre sans cravate, il est assis au côté de Leonardo, le directeur sportif parisien, de retour de vacances après un séjour en Italie pendant les fêtes de Noël.

Les deux hommes ont ensuite rejoint Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du club, arrivé au Parc à pieds à 11 h 50. Les trois hommes ont commencé à éplucher les détails du contrat de « Carletto », le surnom d’Ancelotti. Un document qui porte sur deux ans et demi et un salaire net annuel compris entre 6 et 7 millions d’euros pour le technicien le plus cher de l’histoire du Championnat de France. L’homme aux quatre Ligues des champions dont deux comme joueur, qui a dirigé l’AC Milan ou Chelsea, a un prix.

Selon toute vraisemblance, il devrait signer son contrat dans les prochaines heures, quelques détails sans importance restant à formaliser. Ancelotti s’est ainsi fendu d’un SMS à des journalistes italiens hier soir pour leur indiquer qu’il y avait « encore des choses à régler ».

Le mercato sera au cœur des prochaines discussions

Les discussions vont reprendre ce matin. Hier, à sa sortie du Parc des Princes, Ancelotti a été aperçu en compagnie de Giovanni Mauri, son préparateur physique à Chelsea. Les pourparlers aujourd’hui vont se concentrer sur son staff, le périmètre exact de celui-ci, son nombre et son coût. Certains de ses membres devraient parler français. L’Italien piste notamment dans ce domaine un technicien actuellement sous contrat en Angleterre (Christophe Lollichon, le spécialiste des gardiens à Chelsea ?). Le mercato sera aussi au coeur des discussions, avec un coach qui rêve de Kaka et Pato, deux joueurs qu’il a coachés à l’AC Milan.

Arrivé hier matin par l’Eurostar, Ancelotti a pris ses quartiers à l’hôtel Intercontinental près de l’Opéra. Quand il a quitté la Porte de Saint-Cloud, il a même été suivi par une équipe de journalistes qui a réussi à le filmer 45 secondes à son retour dans le palace en début de soirée. L’Italien n’a pas décroché un mot. Une première course-poursuite depuis le Parc avait eu lieu plus tôt dans l’après-midi mais la Mercedes noire ne transportait en fait personne...

L’affluence médiatique n’a cessé de grandir toute la journée autour du stade et c’est finalement Pierre-Octave Arrighi, responsable production du PSG, qui est venu vers 18 h 30 informer la presse, sur demande de Leonardo, qu’aucune communication n’interviendrait dans la soirée.

L’officialisation d’Ancelotti n’est plus qu’une question d’heures. S’il parvient en compagnie des décideurs parisiens à lever les derniers détails, une présentation en bonne et due forme interviendra avant samedi. Sinon, il s’envolera avec sa nouvelle équipe dimanche pour le stage de préparation à Doha sans être passé par la case conférence de presse.

Le Parisien
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Des supporteurs parisiens plutôt optimistes

Ils étaient une poignée de supporteurs aux abords du Parc des Princes à tenter d’apercevoir Carlo Ancelotti, le futur entraîneur du PSG. Ils n’ont vu passer qu’une berline noire aux vitres teintées avec, peut-être, le technicien italien à l’intérieur. Connu « de nom » par l’ensemble des fans, l’ancien coach de Chelsea et de l’AC Milan inspire le respect « au même titre que Mourinho », le médiatique entraîneur du Real Madrid, selon Alexandre. « La classe mondiale d’Ancelotti va relever le niveau du championnat », ajoute le jeune garçon, qui voit même en lui le « sauveur » du PSG.

L’expérience d’un coach vainqueur de la Ligue des champions


D’autres préfèrent saluer l’expérience d’un coach déjà vainqueur à deux reprises de la Ligue des champions. Pour Pascal, « Ancelotti est le plus apte à gérer les joueurs caractériels du PSG, et il va avoir du boulot » ! Le réseau du technicien italien fait d’ailleurs saliver les supporteurs. Si tous rendent un hommage appuyé à Antoine Kombouaré, « on n’aurait même pas pu rêver de Pato ou Kaka avec lui comme entraîneur », concède John, l’air presque désolé.
Les historiques du club sont aussi les plus prudents : « On a besoin de franchir un palier, mais il faut le faire sans perdre l’âme du club », s’inquiète Annick, une fidèle du Parc. Le changement de dimension du club doit au moins aboutir « au titre de champion dès cette saison », « sinon, il dégagera comme les autres », prévoit Pascal, pas tendre avec les motivations de l’entraîneur italien. « C’est le pognon qui l’a attiré, dit-il, on verra les résultats. »
Venu du Nord avec toute sa famille, Mickaël préfère y voir le « challenge d’entraîner en France et d’amener le club dans le dernier carré de la Ligue de champions ». Un avenir au sommet de l’Europe possible à court terme, selon Estelle, qui se voit déjà supportrice du « futur Barça, pourquoi pas? »…

Le Parisien
Mike
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Communiqué du Paris Saint Germain

Une conférence de presse sera organisée ce vendredi 30 décembre au Parc des Princes à 15h.

L'ouverture des portes aux médias se fera à partir de 14h15.

La conférence de presse sera retransmise en direct sur PSG TV.


PSG.FR
Homer
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Ancelotti intronisé vendredi ?
Le Paris-SG devrait officialiser l'arrivée de Carlo Ancelotti sur le banc parisien vendredi lors d'une conférence de presse à 15h00.


Via un communiqué publié ce jeudi soir sur son site Internet, le Paris-SG explique qu'une conférence de presse est prévue vendredi à 15h00, sans en donner les raisons. Elle devrait être l'occasion d'annoncer officiellement la signature de Carlo Ancelotti au poste d'entraîneur en remplacement d'Antoine Kombouaré. Le technicien italien n'avait, cependant, toujours pas paraphé de contrat jeudi en fin d'après-midi, au terme d'une deuxième journée de négociations, durant laquelle il avait aussi passé une visite médicale.

Après la Pitié-Salpétrière, Ancelotti, 52 ans, avait rejoint le Parc des Princes pour quelques heures avant de repartir sans faire de déclaration, vers 16h30. L'annonce de la conférence laisse à penser que les derniers détails du contrat encore en discussion ont été réglés, ainsi que les conditions du départ de son prédécesseur, une négociation qui pouvait expliquer en partie l'attente de l'annonce officielle de son intronisation. Son contrat de deux ans et demi est assorti d'un salaire mensuel net de 500 000 euros, record de L1.

Au tour de Beckham de signer ?

Après sa présentation, Carlo Ancelotti se mettra immédiatement au travail. Dès dimanche, il s'envolera avec les joueurs de l'aéroport de Roissy, direction Doha, pour une tournée de quatre jours dans le Golfe Persique. Ce séjour sera notamment marqué par un match amical contre l'AC Milan, son ancien club (2001-2009), le 4 janvier à Dubaï. Egalement attendu sur place, David Beckham pourrait conclure son arrivée à cette occasion avec QSI, l'actionnaire majoritaire du PSG. Ancelotti dirigera son premier match officiel à la tête du PSG en 32e de finale de la Coupe de France, le 8 janvier Lorient contre Locminé Saint-Colomban (CF2). D'ici là, d'autres stars (Pato ? Kaka ? Malouda ?) auront peut-être aussi rejoint ce Paris-SG qatarien deuxième époque.
L'Equipe
aaa
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Makelele au côté d’ancelotti

LIGUE 1/ PSG. Les négociations se sont poursuivies hier encore entre le technicien italien et le club parisien. Tout sera finalisé avant la conférence de presse prévue à 15 heures. Elément important, Makelele va intégrer le nouveau staff.

sique. Dans l’immédiat, Ancelotti a prévu un bref aller-retour à Londres, après sa conférence de presse. Il s’envolera comme prévu dimanche avec sa nouvelle équipe pour le stage à Doha au Qatar. Hier, peu avant 18 heures, Leonardo a quitté le Parc en baissant sa vitre et saluant les médias présents : « Je pars tranquillement », a glissé le Brésilien. Les dernières heures « tranquilles » d’un PSG qui va bientôt et définitivement basculer dans un nouveau monde.
Le suspense va prendre fin aujourd’hui à 15 heures. Le PSG organise à ce moment-là une conférence de presse pour présenter officiellement Carlo Ancelotti, le nouvel entraîneur du club. L’Italien, surnommé Carletto, aura signé au préalable un contrat de deux ans et demi pour un salaire annuel net compris entre 6 M€ et 7 M€, manifestement plus près des 7 que des 6, soit près de 580 000 € par mois.

Hier, pendant cinq heures au siège parisien, l’ex-coach de Chelsea et de l’AC Milan s’est concentré, en compagnie de Leonardo, le directeur sportif, et Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué, sur la constitution de son staff. Celui-ci sera pléthorique et accueillera, sauf changement de dernière minute, Claude Makelele, actuellement conseiller sportif de la direction.

Visite médicale à la Salpêtrière

L’ancien capitaine du PSG, reçu deux heures et demie hier au Parc des Princes par les décideurs du club, va donc vivre sa première expérience comme adjoint alors qu’il passe depuis quelques semaines ses diplômes d’entraîneur. Connaisseur avisé de l’effectif parisien — il jouait encore il y a six mois avec la plupart des joueurs actuels —, il pourra guider Ancelotti dans ses premiers choix de composition d’équipe. Pour Sakho et ses coéquipiers, c’est aussi l’assurance de retrouver chaque matin au camp des Loges une figure familière du club.
Le staff sera donc digne des pratiques en vigueur dans les grands clubs européens. Il pourrait comporter des spécialistes pour les postes particuliers, comme les attaquants. Le technicien italien va retrouver beaucoup de fidèles, comme Giovanni Mauri, son préparateur physique à Chelsea. Ancelotti souhaite également renforcer la partie médicale et s’en est ouvert auprès d’Eric Rolland, le médecin du PSG.
C’était hier matin à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, où l’entraîneur a passé une visite médicale. Si ces examens surprennent en France, ils sont assez courants dans les grands clubs qui paient aussi cher leur technicien. Ancelotti avait ainsi déjà passé une visite médicale il y a deux ans et demi à son arrivée à Chelsea.
Si le staff est aussi nombreux, c’est qu’une partie de l’ancien dirigé par Antoine Kombouaré va être conservée. Hier, Raphaël Fèvre, le préparateur physique, ses deux adjoints, Denis Lefebvre et Simon Colinet, ainsi que Gilles Bourges, le spécialiste des gardiens, ont été reçus au Parc. Ils sont tous reconduits, les trois premiers passant sous les ordres de Mauri.
Par ailleurs, Yves Bertucci, le second de Kombouaré depuis ans et demi, verra sa situation réglée après le stage du PSG dans le golfe Persique. Il est remercié dans le cadre d’une procédure de licenciement classique. Dans l’immédiat, Ancelotti a prévu un bref aller-retour à Londres, après sa conférence de presse. Il s’envolera comme prévu dimanche avec sa nouvelle équipe pour le stage à Doha au Qatar. Hier, peu avant 18 heures, Leonardo a quitté le Parc en baissant sa vitre et saluant les médias présents : « Je pars tranquillement », a glissé le Brésilien. Les dernières heures « tranquilles » d’un PSG qui va bientôt et définitivement basculer dans un nouveau monde.


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Voici le PSG dont rêve le technicien italien


Le nouvel entraîneur du PSG possède une idée très précise des contours de sa future équipe. Dans son célèbre schéma de jeu, appelé « l’arbre de Noël », les siens évoluent en 4-3-2-1. Aujourd’hui, la défense devant Sirigu est difficile à connaître. Il y a trop d’incertitudes. Ancelotti va associer Lugano ou Camara à Sakho en charnière centrale, choisir entre Jallet et Ceará à droite, aligner à gauche le nouveau latéral que Paris va bientôt recruter. En revanche, le 3-2-1 est connu. Dans l’esprit d’ancelotti, la priorité d’attaque se nomme Alexandre Pato, qui pourrait devenir début janvier la première recrue parisienne du mercato. Certains évoquent une transaction à 54 M€ ! La conséquence immédiate est l’envoi de Kevin Gameiro sur le banc de touche, le meilleur buteur du club actuellement en championnat (9 réalisations). Derrière le Brésilien, titularisé quatre fois en Serie A (Ligue 1 italienne) cette saison et menacé par l’éventuelle arrivée de Carlos Tevez à Milan, Carletto désire deux animateurs de rêve : Pastore associé à Kaká ! La valeur du Madrilène oscille entre 25 M€ et 35 M€. La ligne de trois joueurs, placée devant la défense et chargée d’amorcer les ballons d’attaque, se compose de droite à gauche de Beckham, Sissoko et Nene ou Ménez. C’est la version offensive. Une plus musclée conduit à associer Beckham à droite, Matuidi devant l a défense et Sissoko à gauche. Dans les deux cas, il y a d’énormes victimes, sportives ou médiatiques : Nene, Ménez et Matuidi voient leur statut de titulaire indiscutable sous Antoine Kombouaré totalement remis en cause. Quant à Chantôme ou Bodmer, ils luttent maintenant pour intégrer une place sur le banc ! Néanmoins, la condition athlétique encore incertaine de Beckham, sa lente mise en route (il n’a pas joué depuis le 6 décembre et doit effectuer une nouvelle préparation) laisse une chance à tout le monde de se positionner à la droite de ce milieu, notamment Chantôme. Il reste qu’au PSG la lutte des places sera révolutionnaire.


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Luyindula demande la résiliation de son contrat

Peguy Luyindula ne veut plus réintégrer l’équipe première mais quitter le club. Son avocat, Me Yves Repiquet a saisi en fin de semaine passée le conseil de prud’hommes de Paris afin de demander la résiliation de son contrat qui court jusqu’en juin prochain. Parallèlement, il a entrepris la même démarche auprès de la commission juridique de la Ligue de football professionnel (LFP). Cette dernière étudiera le dossier mardi 2 janvier. Luyindula s’était déjà adressé au conseil des prud’hommes pour demander sa réintégration dans l’effectif professionnel. Mais les juges qui n’avaient pu se départager avaient décidé de se prononcer… le 20 mars. De guerre lasse, Luyindula préfère donc la rupture.



Le Parisien.
Carlton
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PSG : Ancelotti au Camp des Loges

Le technicien italien Carlo Ancelotti, fortement pressenti pour devenir le nouvel entraîneur du PSG, visite actuellement le Camp des Loges, le centre d'entraînement du club parisien de Saint-Germain-En-Laye. Il est arrivé vers 9 h 50. L'Italien est sorti d'une grosse berline de couleur noire en compagnie de deux hommes. Peu après, vers 10 h 20, c'est le directeur sportif du PSG, le Leornardo, qui est arrivé.

Une conférence de presse est prévue cet après midi au Parc des Princes, sans doute pour officialiser la signature de l'entraîneur italien à Paris pour près de 580 000 euros par mois. Hier, au terme d'une longue journée de négociations, le Brésilien avait déclaré en quittant le siège du club : «je pars tranquille».

leparisien.fr
NeiBaF
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Carlo Ancelotti au PSG

L'entraîneur italien Carlo Ancelotti s'est engagé ce mercredi avec le PSG et devient ainsi le 24e entraîneur du Club.




Après une carrière de joueur entamée à Parme en 1976, le natif de Reggiolo rejoint l’AS Rome, où il passera 7 saisons, avant de s’engager avec le grand AC Milan en 1987. Le milieu de terrain italien terminera son aventure professionnelle en Lombardie, en 1992, avec au passage deux Coupes des Clubs Champions glanées consécutivement en 1989 et 1990. Une période d’ailleurs prolifique puisque Carlo Ancelotti, prendra part au Mondial italien en 1990, avec une 3e place à la clé. Le nouveau technicien parisien aura au total porté 26 fois le maillot de la Squadra Azzurra.

Joueur emblématique des Rossoneri, évoluant au sein d’une génération dorée aux côtés de Paolo Maldini, Ruud Gullit ou autre Franco Baresi, l’Italien décide de passer de l’autre côté du banc. Et avec brio dès ses débuts. Adjoint d’Arrigo Sacchi, sélectionneur de la sélection transalpine au Mondial 1994, Carlo Ancelotti voit son pays s’incliner en finale face au Brésil.

De joueur à entraîneur...

Un an plus tard, direction la Reggina. Une première à la tête d’un club fructueuse : au terme d’une campagne 1995-1996 particulièrement réussie, la Granata, alors en Serie B, accède à l’élite. Retour ensuite à Parme, là où tout avait commencé. Avec le tandem Crespo-Chiesa à la pointe de l’attaque, les Parmesans de Carlo Ancelotti se hissent à la 2e place du classement en 1996-1997, la meilleure performance de l’histoire du club, synonyme de Ligue des Champions.

Ancelotti le joueur reconnu devient au fil des années un technicien incontournable de l’autre côté des Alpes. Et prend donc logiquement les rênes d’un monument d’Italie : la Juventus de Turin, en février 1999, en remplacement de Marcello Lippi. Demi-finaliste de la Champions League lors de sa première année à la tête de la Vieille Dame, Ancelotti est à un point d’offrir un Scudetto à la Juve la saison suivante, mais les Bianconeri terminent finalement dauphins de la Lazio de Rome. A l’été 2001, Ancelotti quitte finalement la formation la plus populaire de la péninsule. Un choix de cœur.

1er match avec le PSG contre l'AC Milan...

C’était écrit : icône de San Siro, l’entraîneur romagnol a donc souhaité prolonger son aventure milanaise, cette fois en tant que chef de file des Rouge et Noir. De 2001 à 2009, Ancelotti écrira une nouvelle page de l’histoire de l'AC Milan. Histoire de laisser une trace indélébile, et surtout de garnir un peu plus la salle des trophées du géant lombard. En 8 saisons seulement, son bilan est éloquent : un titre de champion national, deux Champions League en 2003 et 2007, deux Supercoupes d'Europe, une Supercoupe d'Italie, une Coupe d'Italie et un Mondial des Clubs.

Fort de ces succès, Carlo Ancelotti entre dans une nouvelle dimension et intègre le gotha des entraîneurs les plus courtisés de la planète football. Une renommée qui mène l’Italien sur le banc de Chelsea en juin 2009, un autre poids lourd du continent. Outre-Manche, le club de l’ouest londonien remporte le 4e titre de son histoire et réalise même le doublé en s’imposant en FA Cup. En mai dernier, Carlo Ancelotti quitte ses fonctions. 7 mois plus tard, cap sur une autre capitale et direction Paris !

A 52 ans, Carlo Ancelotti s’offre donc un nouveau challenge en prenant en main le groupe professionnel parisien. Comme un symbole, l’Italien effectuera son baptême aux commandes du PSG version 2012 le 4 janvier prochain lors d’un match amical de prestige face à… l'AC Milan, à Dubaï.

PSG.fr (publication officielle vers 16h).
succo
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Ancelotti : « Je suis très enthousiasmé par ce projet »


Après avoir paraphé un contrat de deux saisons et démie avec le PSG, Carlo Ancelotti a été présenté à la presse ce vendredi après-midi.



Quels ont été les arguments du club pour vous lancer dans cette nouvelle aventure ?
« Nous nous étions vus avec Leo au mois d’août dernier. Mon expérience anglaise à Chelsea m’a énormément plu mais avec le PSG il y a la possibilité de faire quelque chose de grand. Toutes les conditions sont réunies pour mettre à profit mon expérience. Le club a d’énormes ambitions et je suis très enthousiasmé par ce projet. »

Concrètement, quel sera votre rôle, à la tête du groupe professionnel ?
« Mon travail se concentrera sur le terrain, bien entendu, et en échange avec les joueurs. Le mercato va s’ouvrir très bientôt et il y aura des décisions de l’état-major du club à prendre et on sera tous en accord à 100 % sur ces questions ».

Concernant votre staff technique, pouvez-vous nous éclairer sur vos futurs collaborateurs ?
« Nous travaillerons avec Giovanni Mauri, un préparateur physique qui m’avait accompagné dans mes expériences au Milan AC et à Chelsea. Je m’appuierai aussi sur le joueur charismatique qu’est Claude Makelele, qui sera un de mes assistants. Quant aux préparateurs physiques et à l’entraîneur des gardiens qui collaboraient avec Antoine Kombouaré, ils resteront à mes côtés.»

Quel sera le rôle de Claude Makelele au quotidien ?
« C’est un ancien grand joueur du PSG, qui pourra nous faire profiter de sa riche expérience. Ce sera, je pense, un très bon relai concernant la communication avec les joueurs, d’autant qu’il connaît parfaitement l’environnement du club. Je me réjouis de l’avoir à mes côtés. »

Avec votre arrivée aux côtés de Leonardo, c’est un nouveau « pilier » de l’école milanaise qui intègre le PSG…
« Je suis très content de retrouver Leonardo, qui était un de mes protégés, puisque je l’ai eu en tant que joueur. On a toujours eu d’excellents rapports, on peut même parler d’amitié entre nous. C’est un plaisir de concrétiser notre collaboration et notre relation facilitera mon intégration. On a des responsabilités communes, avec un challenge à relever, et ce défi est stimulant. Le but est de jouer un rôle majeur ensemble sur la scène européenne. »

Quel système de jeu comptez-vous mettre en place ?
« Je ne vais pas tout bouleverser. Je prends en main une équipe en tête de Ligue 1, qui a réalisé de bons matches aller. Je vais donc m’attacher à apporter mes connaissances, et me faire une idée du comportement de mes joueurs. Je veux que l’on s’appuie sur une base solide, que l’on défende bien, mais le PSG a beaucoup de fortes individualités, notamment offensivement. Mon idée du football me poussera aussi à jouer vers l’offensive, produire un jeu dynamique, plaisant, mais surtout efficace. »

Travaillez-vous d’ores et déjà sur le mercato hivernal qui s’annonce ?
« On va profiter de cette période pour renforcer l’équipe dans certains secteurs. Je ne livrerai pas de noms, mais la volonté commune avec l’équipe dirigeante est de nous améliorer et ce qui pourra se faire pour aller dans ce sens se fera. J’ai gardé d’excellents rapports avec beaucoup de mes anciens joueurs mais on s’attachera à tout cela dans quelques jours, notamment avec Leo.»

Un mot sur vos différentes expériences passées ?
« En quittant l’Italie et le Milan, j’ai découvert de nouvelles coutumes, de nouvelles atmosphères en Angleterre avec Chelsea. Je pense avoir terminé mes aventures dans ces deux clubs avec un bilan honorable et c’est ce que je compte faire en venant ici, à Paris. Le fait d’entraîner à l’étranger fait mûrir et découvrir un nouveau pays me tenait particulièrement à cœur. Je suis enchanté d’entamer cette nouvelle aventure.»

Vous avez visité ce matin même le Camp des Loges. Quelles sont vos premières impressions ?
« Ce n’est pas le centre d’entraînement le plus vaste qui soit, mais tout est réuni, en terme d’installations et d’infrastructures, pour travailler dans les meilleurs conditions et répondre aux objectifs. »

Vous allez découvrir la Ligue 1. Que vous inspire ce championnat ?
« Au niveau technico-tactique, la Ligue 1 et la Serie A ont des traits communs. L’assise défensive est prépondérante, contrairement à la Premier League, où le jeu est plus ouvert. Cela ne signifie pas que le championnat de France soit moins intéressant car il sera question de trouver les équilibres entre la force offensive de l’équipe et la solidité défensive. L’objectif, je le répète, sera de faire grandir le club sur le plan national, mais aussi continental. »

Du côté des objectifs, que visez-vous avec votre nouveau club ?
« Le PSG est un club qui vise le titre de Champion dès cette année, et la priorité est de participer à la Champions League la saison prochaine. L’équipe doit être compétitive et compter en Europe dans un futur proche. Actuellement, nous sommes en tête du classement, nous comptons bien y rester jusqu’à la fin de l’exercice en cours et grandir au fil des matches. S’améliorer au quotidien, ce sera la clé de mon travail. »




Leonardo (Directeur sportif du PSG)
« On est très heureux de l’arrivée de Carlo Ancelotti, un grand professionnel que nous n’avons plus besoin de présenter. Je tiens également à remercier Antoine Kombouaré, qui quitte le club à compter de ce jour. Pendant son passage au PSG, en tant que joueur et lors de ses 2 saisons et demie en tant qu’entraineur il a été exemplaire, et le club est donc reconnaissant et le remercie pour son travail. »

PSG.fr
Heiji-sama
L'equipe (31/12) :

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Paris a son « Mister »

Carlo Ancelotti est entré en scène hier dans son costume d’entraîneur du Paris-SG. Sans lever le voile

sur certaines inconnues du mois de janvier.

IL ÉTAIT 14 H 57 lorsque Carlo Ancelotti est entré dans l’auditorium du Parc des Princes, précédant Leonardo, le directeur sportif du Paris-SG. À cinquante-deux ans, l’Italien est devenu hier le successeur d’Antoine Kombouaré après avoir apposé sa signature au bas d’un contrat de deux ans et demi qui lui rapportera près de 500 000 € net d’impôts par mois. Sa nomination incarne une nouvelle étape dans le rayonnement international qu’entend acquérir le PSG de Qatar Sports Investments. Introduit par « Leo » comme un technicien « qu’on n’a pas besoin de présenter au vu de son parcours fantastique dans le football », « Carletto » a ensuite dévoilé une partie des raisons qui l’ont finalement convaincu de rebondir à Paris, et en a dit plus sur son projet de jeu et sur son staff. Tout en restant très prudent sur le dossier du mercato.

POURQUOI VIENT-IL AU PSG ?

Son premier choix n’était pas le PSG. Après son éviction de Chelsea, cet été, le double vainqueur de la Ligue des champions avec l’AC Milan (2003, 2007) espérait rester à Londres, à Tottenham voire à Arsenal. Mais ces portes ne se sont jamais ouvertes. « Je voulais rester en Angleterre mais ce sera la même chose ici, assure Ancelotti. J’ai été en vacances six mois, c’était bien de repartir. Le projet m’a beaucoup plu. » Depuis juin, Leonardo lui a fait une cour appuyée pour le convaincre, allant jusqu’à lui proposer, avec l’aval de QSI, le plus gros contrat jamais offert à un entraîneur en Ligue 1. « L’argent, c’est important dans la vie et on doit en parler pour trouver un accord, souligne l’Italien. Mais ce n’est pas la seule chose, il y a aussi la passion, l’envie, le projet. Je suis ravi d’être ici pour mettre à profit mon expérience. Tous les ingrédients sont réunis pour réussir à faire du PSG un grand club d’Europe. Cette saison, on vise le titre de champion avant d’envisager de bonnes performances lors de la prochaine Ligue des champions. Nous voulons que le club grandisse. »

Reste à voir l’influence dont il disposera sur le recrutement, chasse gardée de Leonardo jusqu’ici. Ancelotti entend être consulté.

AVEC QUEL STAFF ?

Dans tous les domaines (technique, physique, médical), Carlo Ancelotti compte étoffer le staff du Camp des Loges, sur le modèle de l’AC Milan notamment. Hier, il a indiqué qu’il aurait comme « assistant » Claude Makelele, comme l’avait révélé le Parisien. Il a confirmé, également, que Gilles Bourges resterait l’entraîneur des gardiens et que son compatriote Giovanni Mauri – avec qui il a travaillé à Milan et à Chelsea – viendra piloter la préparation physique, une cellule jusque-là dirigée par Raphaël Fèvre, qui hésite à rester à Paris. Ancelotti n’a dit aucun mot sur Angelo Castellazzi ni sur Sabri Lamouchi. Le premier – jusqu’ici en charge des montages vidéo – s’apprête néanmoins à intégrer le nouveau staff. Hier matin, il faisait d’ailleurs partie de la petite délégation conduite par Ancelotti de passage au Camp des Loges. Quant à Lamouchi, avec qui des contacts ont été amorcés, rien n’a encore abouti.

« Il reste quelques postes à pourvoir, a soufflé le successeur de Kombouaré. On en saura plus dans les prochains jours. » Ancelotti a mis la pression sur le PSG pour avoir la main sur la composition de son staff. Jeudi soir, en privé, il peinait même à dissimuler son agacement. Leonardo, lui, pourrait avoir repris une influence sur un territoire où Kombouaré ne le laissait pas aller.

AVEC QUELS JOUEURS ?

Leonardo a rappelé que le PSG était désormais présent « sur le marché (des grands joueurs) ». Le Brésilien a affirmé qu’« aucune offre » n’avait été formulée jusqu’ici, à l’exception du cas Beckham (voir ci-dessus). En évoquant les moyens colossaux de QSI, Ancelotti souffle : « Il y a une volonté d’en profiter pour se renforcer », même s’il ne veut pas « tout bouleverser ». Hier, il a évité de lâcher le moindre nom, notamment pour éviter les surenchères. Avec « Leo », il planche sur plusieurs profils en attaque, au milieu et en défense. Au moins quatre joueurs pourraient signer en janvier 2012. Pato (22 ans), l’attaquant de l’AC Milan, est dans les tuyaux. Les deux parties pourraient se rapprocher à Dubaï le 4 janvier, en marge du match amical contre le club italien. À défaut, Leandro Damiao (22 ans, Internacional Porto Alegre), Salomon Kalou (26 ans, Chelsea), voire Carlos Tévez (27 ans, Manchester City) restent des cibles étudiées. Au milieu, outre Beckham, Kaka (29 ans, Real Madrid) serait une autre priorité d’Ancelotti, qui n’oublie pas qu’il a déjà coaché le Brésilien à Milan, mais aussi un joueur comme Florent Malouda (31 ans) à Chelsea. En défense, les latéraux Federico Balzaretti (30 ans, Palerme), Martin Caceres (24 ans, Séville FC) et Ricardo Rodriguez (19 ans, Zurich) figurent sur les tablettes.

AVEC QUEL PROJET DE JEU ?

« Une équipe bien organisée, qui défend bien et qui attaque bien. Un jeu offensif, dynamique, plaisant et efficace. » En deux phrases, Ancelotti a décrit la façon dont il entendait faire évoluer le PSG. Il n’exclut pas de recourir au 4-2-3-1 mis en place par Kombouaré, sans cacher qu’il s’autorisera quelques « retouches » tactiques, notamment un passage au 4-3-2-1. L’Italien veut d’abord prendre le temps de mieux jauger l’effectif. Lors de la deuxième partie de la saison, sa principale mission consistera à améliorer l’équilibre collectif du PSG. Malgré son statut de leader de la Ligue 1, l’équipe n’a pas toujours convaincu de sa capacité à jouer en bloc ou à éviter quelques initiatives individuelles superflues. Jusqu’où iront ses intentions offensives ? « L’Italie et la France sont deux pays où la dimension défensive du jeu est importante tandis qu’en Angleterre le jeu est plus ouvert, plus débridé, note le nouvel entraîneur parisien. C’est peut-être plus comprimé en France. Mais ce n’est pas pour ça que le jeu n’est pas intéressant. » C’est aussi au fil de sa découverte du Championnat de France, l’un des plus durs au monde sur le plan physique, que Carlo Ancelotti pourrait affiner son projet de jeu pour le PSG.
HHA
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Ancelotti : « J’ai une grande responsabilité »

Dans un amphithéâtre du Parc des Princes bondé, Carlo Ancelotti et Leonardo arrivent avec cinq minutes d’avance sur l’horaire prévu. Pendant cinquante-deux minutes, les deux hommes répondent en italien et en anglais pour Ancelotti, en français et en italien pour Leonardo, à des dizaines de questions. Le directeur sportif du PSG, souriant, tente de séduire l’auditoire avec une plaisanterie ou un clin d’œil. Le nouvel entraîneur du PSG arbore, lui, un visage impassible, prenant soin de peser chaque mot. « Il faudra vous y habituer, il est toujours comme cela », lâche un journaliste transalpin. Plusieurs thèmes se sont dégagés de cette conférence de presse.

SES MOTIVATIONS « Connaître un nouveau pays, c’est stimulant »
« Pour un entraîneur, il est important de se relancer. Ici, il y a les conditions idéales pour faire quelque chose de bien et mettre à profit mon expérience. Et, surtout, c’est un club qui a de très grandes ambitions pour le futur. Le projet m’a beaucoup plu. Je voulais rester en Angleterre, mais je suis sûr que ce sera une expérience fantastique ici, comme en Angleterre. Je suis excité à l’idée de commencer après six mois de vacances. Leonardo a été mon joueur, puis un dirigeant à Milan, et on a maintenu de très bons rapports. C’est pour cela que j’étais venu le voir ici en novembre, nous n’avions pas parlé d’un projet ensemble. Même si on a ensuite beaucoup écrit là-dessus dans les journaux. On a de grandes responsabilités parce que le club a de grandes ambitions. Ce défi est très motivant. On m’a offert l’opportunité de faire grandir un club avec une grande tradition, et nous voulons le voir jouer un grand rôle en Europe. Je pense avoir fait un bon travail à Milan et à Chelsea, j’espère en faire autant au PSG. Quand je suis parti d’Italie, j’étais préoccupé, car je ne savais pas comment ça allait se passer à Chelsea. Mais ç’a été une très belle expérience, je pense que ce sera pareil en France. Connaître un nouveau pays et ses traditions, c’est stimulant. »

SON STYLE DE JEU « Je ne suis pas venu pour tout bouleverser »
« Je ne suis pas venu ici pour tout bouleverser. Ce n’est jamais facile d’arriver dans un championnat en cours. Cette équipe est classée première, a fait de bons matchs. Je suis là pour apporter mes connaissances et mon expérience. Ma philosophie est de mettre sur le terrain une équipe organisée, qui défende et attaque bien. Le PSG a les qualités au niveau individuel pour exprimer du beau jeu, surtout devant. On peut apporter certaines retouches, mais je veux un jeu dynamique et plaisant. Je serai un entraîneur à temps plein sur le terrain, j’aime être avec les joueurs et sur le terrain. »

SES AMBITIONS « L’objectif, c’est de grandir »
« On a de grandes ambitions ; naturellement, on veut remporter le championnat, on veut jouer la Ligue des champions et faire le mieux possible. Le discours n’est pas : Premier c’est bien, deuxième c’est pas bien. Le projet est plus ample. L’objectif, c’est de grandir, que le club soit compétitif en France et surtout en Europe. J’ai une grande responsabilité parce que l’équipe est première. Et, bien entendu, on va essayer de conserver cette première place. » Leonardo a tenu à ajouter une phrase : « L’objectif n’a pas changé, c’est de se qualifier pour la prochaine Ligue des champions. »

LA LIGUE1 « Le rythme est moins élevé en France »
Sur la Ligue 1, le technicien italien assure qu’« au niveau technico-tactique, il n’y a pas de grandes différences entre l’Italie et la France, ce sont deux nations où la partie défensive du jeu est très importante. On y trouve des défenses plus organisées qu’en Angleterre, où le jeu est plus ouvert, le rythme donc plus élevé. Le rythme est moins élevé ici, ce qui ne veut pas dire que c’est moins intéressant. »
Enfin, sur le camp des Loges, Ancelotti a fait bonne figure : « J’ai visité le centre d’entraînement ce matin (hier). Ce n’est pas le plus grand centre qui soit, mais il me convient… Il y a des installations de qualité qui permettront de bien travailler. Les terrains sont bons. Ce ne sera pas un problème. »



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Makelele monte en grade

Les joueurs parisiens ne seront pas complètement dépaysés demain en découvrant leur nouveau staff technique. Les trois kinés Raphaël Fevre, Denis Lefèbvre et Simon Collinet ont été conservés. Même chose pour Gilles Bourges, l’entraîneur des gardiens, que Salvatore Sirigu apprécie beaucoup. Et, comme annoncé, les partenaires de Mamadou Sakho vont aussi retrouver leur ancien capitaine, Claude Makelele, promu à un poste d’entraîneur adjoint.

Deux Anglais sont pressentis

« On a pensé à lui, car il a été un grand joueur avec beaucoup de charisme et d’expérience, explique Ancelotti. Il connaît le club et la Ligue 1 et il peut communiquer avec les joueurs. Ce sera une figure positive pour l’ambiance. » Mais, évidemment, de nouveaux visages vont apparaître. Le plus attendu est celui de Giovanni Mauri, le fidèle préparateur physique d’Ancelotti, qui a travaillé à ses côtés huit saisons à l’AC Milan et deux à Chelsea. Angello Castellazzi, recruté par Leonardo mais cantonné à la vidéo par Antoine Kombouaré, va devenir, comme Makelele, un adjoint.
D’autres postes restent à pourvoir et « les noms seront communiqués plus tard », a annoncé Ancelotti. En fait, deux hommes vont encore arriver, un troisième entraîneur adjoint et un statisticien. Ils sont anglais et, a priori, ont déjà travaillé avec Ancelotti à Chelsea. Ce dernier connaît leurs noms, mais ne peut officialiser leur venue, car l’un des deux est actuellement sous contrat. Paul Clement, premier assistant du coach italien quand il dirigeait Chelsea, pourrait être l’une de ces recrues techniques.


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Kombouaré part avec 4 M€

Il aura donc fallu deux communiqués pour sceller le divorce entre le PSG et Antoine Kombouaré. Le premier stipule que « le PSG tient à remercier Antoine Kombouaré pour le professionnalisme dont il a fait preuve tout au long de sa collaboration et lui exprime tous ses vœux de réussite dans ses nouveaux projets. Pour sa part, Antoine Kombouaré exprime sa gratitude au PSG pour la confiance qu’il lui a témoignée pendant ces années ».

Leonardo s’expliquera plus tard

Puis, dans une déclaration transmise à l’AFP, le Kanak a remercié « toutes les personnes qui [lui] ont apporté leur soutien ces derniers jours », ce qui l’a « profondément touché ». « Je quitte le PSG avec un goût d’inachevé mais avec le sentiment d’avoir tout donné. […] Je suis fier d’avoir laissé le club sur la voie du succès avec ce titre honorifique de champion d’automne. Je souhaite les plus grandes réussites au club dans ce nouveau projet qui l’attend. Je resterai le supporteur no 1 du PSG. » Leonardo a promis de revenir prochainement sur les raisons de son renvoi. En attendant, comme nous l’écrivions en novembre, Kombouaré quitte le club avec plus de 4 M€ d’indemnités, primes comprises. Yves Bertucci, son adjoint, à qui il restait seulement six mois de contrat, a droit à 120000 €, hors primes



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Pas de décision sur l’avenir du PSG au Parc

Dans une interview au quotidien italien « la Repubblica », Leonardo avait expliqué que le Parc des Princes était « vieux et inadapté ». Hier, le directeur sportif du PSG a voulu dégonfler l’affaire, qualifiée de « malentendu », avant d’ajouter : « Aucune décision n’a encore été prise concernant le stade où jouera le PSG après les deux ans de travaux au Parc des Princes (2013-2015). Je ne m’occupe pas personnellement de ce dossier. Il y a beaucoup de personnes qui travaillent dessus, comme Jean-Claude Blanc (NDLR : le directeur général). Le Parc a 40 ans, c’est normal qu’il y ait des travaux pour améliorer les services. On travaille avec du bon sens, pour avoir une structure adaptée au club et à l’Euro 2016, qui se jouera en France. »


leparisien.fr
keyzer söze
Le Parisien

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PSG : c’est l’heure des présentations

En se faisant déposer ce matin au camp des Loges avant de monter dans un bus direction l’aéroport de Roissy, les joueurs parisiens vont découvrir de nouvelles têtes. A commencer par celle de Carlo Ancelotti, tout juste de retour de Londres, où il est allé chercher quelques affaires personnelles. L’entraîneur du PSG va accueillir ses troupes et présentera notamment Giovanni Mauri, le nouveau préparateur physique.

Les salutations seront cordiales et peu empruntées. Seule la vision d’un Claude Makelele, désormais entraîneur adjoint, arrachera probablement un petit sourire aux coéquipiers de Sakho. Au fond d’eux-mêmes, certains auront peut-être une pensée pour Antoine Kombouaré. « C’est quand même étrange de virer le type qui fait que nous sommes champion d’automne, lâche en privé un joueur cadre. Mais on nous a répété depuis le début de saison que le PSG avait changé de dimension. C’est en apercevant Ancelotti, cet énorme nom de football, que je vais le réaliser. »

A Roissy, les Parisiens décolleront à 14h25, à bord du vol EK74 de la compagnie Fly Emirates. Ils feront escale à Dubaï, où ils embarqueront Zoumana Camara, en vacances dans le golfe Persique et autorisé à ne pas rentrer sur Paris. Une dizaine d’heures plus tard, les Parisiens devraient atterrir à Doha, où ils retrouveront Kevin Gameiro, Guillaume Hoarau, Mohamed Sissoko, Clément Chantôme et Blaise Matuidi, déjà sur place depuis plusieurs jours. Les quatre hommes finissent un programme de remise en forme, après des pépins musculaires à la clinique Aspetar de Doha, où officie Hakim Chalabi, l’ex-médecin du club. Tout le monde pourra alors s’installer dans la luxueuse tour de 300 m de haut du Torch Hôtel de Doha.

Le pessimisme grandit autour du dossier Beckham


Mais l’actualité du club parisien ne se fera pas qu’au Qatar. Le mercato, ouvert depuis la nuit dernière, s’annonce toujours aussi agité et les derniers échos ne sont pas très positifs. Le dossier David Beckham fait ainsi souffler un vent de pessimisme. Depuis deux jours, certains dirigeants entretiennent le flou et se préparent à apprendre que l’Anglais préfère finalement rester à Los Angeles. De son côté, le Brésilien Pato a aussi douché l’enthousiasme. « Je veux encore gagner des titres en Italie, a-t-il ainsi déclaré à Sky Sport 24. Je suis un joueur du Milan, un club que j’ai choisi parmi tant d’autres quand j’étais au Brésil. J’ai envoyé un message de bonnes fêtes à Carlo Ancelotti. » André Villas-Boas, l’entraîneur de Chelsea, s’est chargé d’expliquer pourquoi le PSG n’était pas encore un aimant à stars du foot : « C’est un club qui a beaucoup d’argent, mais je ne pense pas que les joueurs vont répondre à (ses) appels comme ils le feraient avec d’autres grands clubs. Les grands joueurs ont de l’ambition et veulent continuer dans cet environnement. »



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Sirigu, l’élégance et l’assurance

Le meilleur joueur parisien de la première partie de saison venait bien de Palerme. Mais il ne s’appelle pas Javier Pastore. Là où le public du Parc attendait, pour 42 M€ de transfert, les arabesques veloutées de l’Argentin, il aura découvert un gardien de classe dont personne n’avait entendu parler avant sa signature pour 3,5 M€. Dans les buts parisiens, Antoine Kombouaré misait sur Nicolas Douchez pour remplacer Grégory Coupet et se serait bien contenté d’un vieux briscard de la L1, ou du jeune Alphonse Areola, comme doublure.
Mais Leonardo, le directeur sportif, a imposé la venue de Sirigu, doublure de Buffon en sélection italienne. L’Italien a d’abord été accueilli avec scepticisme par un vestiaire ne voyant en lui que l’ami de Pastore, chargé de meubler la solitude de la star argentine. Lors des premières semaines, Sirigu semble juste être au PSG pour briller sur la photo. Son regard bleu vert, sa longue chevelure et son large sourire font se pâmer les fidèles supportrices. Mais pendant la préparation, Douchez se blesse. Sirigu prend sa place. Il ne la rendra plus à l’ex-Rennais. C’est d’ailleurs à Rennes, lors du deuxième match de championnat (1-1), que le bel Italien réalise ses premières parades décisives.

Incontournable, apprécié de tous

Mais des gardiens impeccables dans leurs cages le temps d’un été avant d’enchaîner les bourdes grotesques, comme récemment Apoula Edel, Paris en a déjà connu. Pourtant, Salvatore Sirigu, au fil des rencontres, étale une régularité impressionnante. Excellent sur sa ligne avec des arrêts réflexes parfaits, il rassure une défense qui n’est jamais la même deux matchs de suite. Lors des deux dernières sorties de 2011, Sirigu se révèle carrément extraordinaire. Le point pris contre Lille (0-0) et les trois ramassés à Saint-Etienne (1-0) lui sont dus en grande partie. Désormais incontournable sur le terrain, Sirigu a aussi mis peu de temps à se faire apprécier de tous dans le vestiaire parisien. S’il ne parlait au début de son aventure qu’avec Pastore, Ménez et Camara, il a vite explosé la barrière de la langue. Au bout de trois mois, il s’exprime dans un excellent français. Seul son accent roucoulant trahi ses origines. La dernière fois que Paris a connu un joueur capable de parler aussi vite le français tout en le mélangeant avec un sourire enjôleur, c’était en 1996. Il s’agissait d’un certain Leonardo…



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« Je n’échangerais ces moments avec personne »
SALVATORE SIRIGU gardien de but du PSG

Il s’est imposé comme le meilleur élément de ce début de saison. Salvatore Sirigu est dans la lignée des grands gardiens parisiens et répond (déjà) en français.

Comment expliquez-vous ces six premiers mois incroyables?

SALVATORE SIRIGU. Dès mon arrivée, j’ai cherché à m’intégrer dans le groupe.
Je n’ai jamais pensé que c’était le contraire qui devait arriver. Je voulais me faire connaître comme personne plus que comme joueur. J’ai changé de méthode d’entraînement, ça n’a pas été difficile parce qu’on a un entraîneur des gardiens (Gilles Bourges) qui a la passion pour ce métier. Ça m’a facilité les choses.

Où avez-vous appris à parler français aussi vite et aussi bien?

Quand tu as la volonté de parler et de comprendre, les choses arrivent plus facilement. Après quelques mois, j’ai compris que le français n’est pas si loin de l’italien. Ce sont des langues latines et pour moi, ce n’était pas si compliqué.

Quel est votre meilleur match de ces six premiers mois?

J’ai beaucoup aimé la soirée à Montpellier (victoire 3-0). C’était spécial. J’ai bien joué mais surtout on a gagné et on a pris la première place.

Par rapport à Buffon en équipe d’Italie, où vous situez-vous?

Buffon, c’est encore un des plus grands gardiens du monde, sinon le plus grand. Il a cette capacité à rester au plus haut niveau au fil des ans. Pour l’instant, c’est impossible de le rejoindre. Mais je suis content d’être joueur du PSG. Je n’échangerais avec personne ces moments que je vis à Paris.
Sekor
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Foot - L1 - PSG
Roche sur le départ ?

Après avoir rompu le contrat d'Antoine Kombouaré, afin d'introniser Carlo Ancelotti, les nouveaux patrons du PSG devraient continuer à changer les hommes en place avant leur arrivée. Ainsi, ils étudieraient les conditions d'un départ d'Alain Roche, responsable du recrutement du club de la capitale, et dont les prérogatives ont diminué depuis l'arrivée de Leonardo l'été dernier.


L'équipe.fr
Beuzech
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Le vrai départ du PSG d’Ancelotti

Carlo Ancelotti et seize joueurs parisiens se sont envolés hier pour un stage dans le golfe Persique. Ce matin, l’Italien dirigera son premier entraînement avec le club de la capitale.


Pour la rentrée des classes, le premier s’appelle Milan Bisevac! Hier matin, le défenseur serbe a déposé sa voiture sur le parking du camp des Loges à 10h40. Le dernier, Mamadou Sakho, est sorti d’un taxi à 11h29. Lunettes de soleil malgré le temps couvert, le capitaine parisien s’est engouffré dans le bus gris chargé d’emporter le groupe du PSG à Roissy.

Carlo Ancelotti, lui, était arrivé bien plus tôt, vers 9 heures. Il a salué d’un « Bonjour » teinté d’italien tous les employés du club. S’il ne parle évidemment pas encore le français, le nouvel entraîneur n’en semble pas trop gêné. Ainsi, quand l’intendant parisien lui a expliqué les grandes lignes de la tournée à Doha et Dubaï, Ancelotti a compris. Il a même posté un message sur son compte Twitter : « En route pour Doha avec l’équipe. Que la nouvelle aventure commence ! »

Au moment de quitter le centre d’entraînement, Ancelotti a salué le seul curieux à avoir fait le déplacement : un supporteur italien de… l’AC Milan! Dans le bus, exception faite de Gameiro, Sissoko, Chantôme, Matuidi, Hoarau et Camara, déjà présents dans le golfe Persique, deux joueurs manquaient à l’appel : Nene et Diego Lugano. Les deux Sud-Américains ont reçu l’autorisation officielle de rejoindre directement le groupe dans le golfe Persique. Leonardo, lui, s’était envolé la veille pour le Qatar.

Vers 12h30, les Parisiens débarquent à Roissy. Ancelotti, en survêtement officiel, sort le premier et entraîne avec lui une nuée d’appareils photo. Plus ou moins poliment, tous les joueurs refusent de s’exprimer. La nuit semble avoir été très courte pour certains. D’un gentil sourire désolé, Salvatore Sirigu explique qu’il a reçu pour consigne officielle de ne pas parler.

Les employés du club ont apporté des bermudas siglés PSG

Alors que les autres passagers du vol EK74 pour Dubaï doivent patienter longuement pour s’enregistrer au comptoir de la Fly Emirates, les joueurs n’ont pas ce désagrément. Toutes les démarches ont été effectuées pour eux deux heures plus tôt. Ils n’ont qu’à passer par l’entrée réservée à ceux voyageant en classe affaires.

Dans la zone d’attente, chacun tue le temps comme il peut. Beaucoup s’isolent dans l’espace VIP et consultent leur téléphone portable. D’autres en profitent pour faire quelques achats en duty free. A la grande joie d’une poignée de voyageurs tout contents de s’offrir, en guise de cadeau du Nouvel An, une photo aux côtés de leurs idoles. Javier Pastore et Salvatore Sirigu, toujours inséparables, font leurs courses ensemble. Pour le gardien italien, ce sera un casque à réduction de bruit pour s’isoler pendant le voyage.

Le séjour s’annonce sans problème car tout est prévu. Même les petits détails… Ainsi, les employés du club ont pensé à apporter des bermudas siglés PSG. Même Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué, aura le sien!

Aujourd’hui, le programme s’annonce chargé avec deux entraînements à huis clos à 11 heures et 17 heures (9 heures et 15 heures, heure française). Plus d’une centaine de journalistes français et beaucoup plus d’étrangers se sont accrédités pour suivre la tournée parisienne. Le PSG a définitivement basculé dans un nouveau monde.


Rjay
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Le PSG embauche un diététicien à la demande d'Ancelotti

Comme le répète souvent Leonardo, le PSG entre dans une nouvelle dimension. Et cela même au niveau culinaire. Tout juste nommé, Carlo Ancelotti a déjà lancé son premier grand chantier : lutter contre la junk-food. Comme l’indique Le Parisien, l’Italien a engagé un diététicien anglais pour lutter contre certaines mauvaises habitudes de ses nouveaux-joueurs, parmi lesquelles on retrouve le régime hamburgers-frites pas vraiment compatible avec les exigences du haut-niveau. Actuellement au stage au Qatar, les Parisiens vont déjà avoir l’occasion d’éliminer les toxines du réveillon du Nouvel An.

http://www.20minutes.fr/ledirect/850951/ps...mande-ancelotti

Le lien vers l'article original du Parisien: http://www.leparisien.fr/psg-foot-paris-sa...012-1792767.php
Homer
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Paris SG: premier entraînement d'Ancelotti sous le soleil qatari

DOHA (AFP) - Carlo Ancelotti a dirigé lundi son premier entraînement à la tête du Paris SG dans le complexe sportif ultra-moderne d'Aspire à Doha, point de départ du stage de reprise du club de la capitale qui doit se terminer jeudi.

Cette première séance très légère s'est déroulée vers 12 heures locales sous les yeux du président du PSG Nasser Al Khelaifi, en tenue traditionnelle, et du directeur sportif Leonardo. Le patron du club parisien et Leo ont eu une longue conversation avec Ancelotti pendant que les joueurs effectuaient un footing et des étirements durant une grosse demi-heure.

Outre Ancelotti, Claude Makelele a également étrenné pour la première fois son nouveau rôle d'entraîneur adjoint, délaissant le costume-cravate pour retrouver shorts et crampons, en présence d'une vingtaine de journalistes, essentiellement français.

Cette tournée du PSG "au pays" ne déchaîne d'ailleurs pas les passions, la presse locale s'intéressant bien plus à l'ouverture de l'Open de tennis de Doha et ne mentionnant pas la présence du club parisien sur son sol. Un désintérêt sans doute lié à l'absence de David Beckham, courtisé par le PSG et qui était pourtant attendu au Qatar, selon certaines sources.

Une autre séance est prévue pour les Parisiens dans l'après-midi avant une possible réception en soirée organisée par le Prince héritier du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, propriétaire du club via le Qatar Sports Investments.

C'est donc un programme au pas de charge qui attend les Parisiens. Arrivés tardivement à Doha, peu avant 3h du matin via une escale à Dubaï, les joueurs et l'encadrement parisiens ont en effet à peine eu le temps de prendre leurs quartiers dans le Torch Doha, un hôtel luxueux du complexe Aspire, avant de rechausser les crampons après une dizaine de jours de repos.

Mardi, les Parisiens retrouveront les terrain d'entraînement avec également une conférence de presse de Carlo Ancelotti et du capitaine Mamadou Sakho.

Le point d'orgue du stage sera un amical mercredi contre l'AC Milan, à Dubaï.

Cette rencontre pourrait servir de cadre à des contacts avec les dirigeants rossoneri au sujet de Pato, l'attaquant brésilien étant l'une des priorités d'Ancelotti pour le mercato hivernal.

La première sortie officielle du technicien italien aura lieu ensuite dimanche à Lorient en 32e de finale de la Coupe de France contre les amateurs de Locminé.

AFP

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Le PSG est riche. Paris doit-il lui donner de l'argent ?

Depuis le rachat du club par un fonds d'investissement qatarien, l'argent n'est plus un problème pour le PSG.

L'arrivée du nouvel entraîneur Carlo Ancelotti, qui devrait toucher un salaire de 500.000 euros net mensuels, et l'annonce prématurée de celle de David Beckham, à qui les propriétaires étaient prêts à offrir un pont d'or (800.000 euros par mois), ont fait réagir une partie de la classe politique qui se pose une question toute bête :

Pourquoi la mairie de Paris devrait-elle continuer à financer le club ?
Les deniers publics doivent aider ceux qui en ont besoin"

En fin de semaine dernière, Jean-François Martins, conseiller Modem de Paris, a publié une note de blog demandant l'annulation de la subvention municipale. Il explique à Rue89 :

"Je ne suis pas un anti-PSG primaire, je suis fan de foot et je supporte ce club. Mais en cette période de Noël, l'annonce des salaires indécents de David Beckham et Carlo Ancelotti est choquante.

La ville de Paris ne peut pas soutenir de telles sommes, les deniers publics doivent aider ceux qui en ont besoin. Et le PSG n'a pas besoin d'une subvention de 2 millions d'euros. Il faut qu'elle soit supprimée."

Il ajoute :

"Cet argent doit servir à financer le sport amateur ou même d'autres sports professionnels, comme le handball dans lequel la France brille et la capitale peine. Ou autre chose que le sport, comme l'hébergement d'urgence."
"On a déjà réduit la subvention !"

La semaine précédente, quand toute la presse ne parlait que de Beckham, c'est Yves Jégo, vice-président du Parti Radical, qui, dans un communiqué, suggérait la même chose :

"Au moment où les dirigeants du PSG seraient prêts à rémunérer à hauteur de 10 millions d'euros par an un des joueurs de football les plus célèbres du monde, il me semblerait utile que le maire de Paris et le président du conseil régional d'Ile-de-France (tous deux socialistes, ndlr) s'interrogent sur le montant des aides publiques apportées."

Joint par Rue89, Jean Vuillermoz, adjoint aux sports à la mairie de Paris, corrige les chiffres et assure qu'il a bien conscience du caractère superflu de la subvention municipale :

"Bien sûr qu'il faut réduire la subvention municipale du PSG, c'est une évidence, et c'est déjà ce qu'on fait ! En 2008, elle était de 2,3 millions d'euros. En décembre, nous l'avons fixée, pour l'année 2012, à un montant de 1, 25 million d'euros et pas à 2 millions d'euros comme l'affirment certains. Et l'année prochaine, elle baissera encore."

Jean-François Martins explique que la subvention atteint les 2 millions d'euros en intégrant les places achetées par la Mairie pour assister aux matches au Parc des Princes.
Ne pas totalement supprimer la subvention municipale"

Comme beaucoup, Jean Vuillermoz, élu communiste, regrette le montant astronomique de la masse salariale du PSG mais il en relativise l'indécence :

"C'est l'économie actuelle qui veut ça. Malheureusement. Le foot pousse cette logique à l'extrême. L'argent inonde ce sport. Lorsque le Barça affronte le Real Madrid, il y a aussi plusieurs dizaines de millions d'euros sur le terrain et là, personne ne s'en offusque.

Le PSG a l'ambition d'être un grand club international et on ne peut pas lui reprocher d'utiliser les mêmes armes que tout le monde."

Il ajoute : "On finance déjà le Paris handball à hauteur de 950 000 euros, le club de basket de Levallois à 1,1 million. Et l'autre club de foot de Paris, le Paris football club, reçoit une subvention de 900 000 euros. Nous n'avons pas attendu les dernières polémiques pour nous intéresser aux autres sports."

Pour Jean Vuillermoz, annuler purement et simplement la totalité de la subvention municipale serait une mauvaise idée :

"Je ne pense pas qu'il faille totalement la supprimer. C'est une réflexion qu'il faut avoir mais je crois que c'est important de conserver un lien avec le PSG et orienter, pourquoi pas, cette subvention pour qu'elle finance l'équipe féminine et les clubs de quartier affiliés. En 2012, nous ferons en sorte que le PSG féminin soit amené à jouer au stade Charléty."
Quel avenir pour le Parc des Princes ?

Autre source d'inquiétude pour le conseiller Modem Jean-François Martins : l'avenir du Parc des Princes, que le PSG va quitter pendant deux saisons (2013-2015) pour évoluer au Stade de France. Normalement, ce sera temporaire, le Parc doit être rénové avant l'Euro. Mais sait-on jamais. Jean-François Martins :

"Si jamais le PSG finit par définitivement s'installer au Stade de France et que les rugbymen du Stade français récupèrent le Parc des Princes, ça voudra dire que les 210 millions d'euros dépensés sur fonds publics pour le stade Jean-Bouin n'auront servi à rien."

Sur ce point, Jean Vuillermoz est catégorique : les propriétaires du PSG n'ont pas l'intention de définitivement s'installer au Stade de France.

"Les Qatariens ont répété que le Parc des princes était l'enceinte du PSG. Il n'y a pas de raison qu'ils changent d'avis."

Nouvel Observateur
Dans la série "Payes ta démagogie"

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Première séance pour Ancelotti

Le nouvel entraîneur du PSG, Carlo Ancelotti, a dirigé son premier entraînement, lundi à Doha. Nasser Al Khelaïfi et Leonardo étaient présents.

Arrivés peu avant 3h00 du matin sur le sol qatarien, les Parisiens ont suivi lundi aux environs de midi heure locale (10h00 HF) leur premier entraînement sous la direction du nouvel entraîneur Carlo Ancelotti. Dans le complexe sportif ultra-moderne d'Aspire, à Doha, ils ont effectué un léger footing et des étirements durant une grosse demi-heure, sous les yeux du président du PSG Nasser Al Khelaifi, ainsi que ceux de Claude Makelele, nouvel adjoint d'Ancelotti. Egalement présent, Leonardo et tout l'Etat-Major parisien ont longuement discuté pendant que les joueurs courraient sur le terrain.

Présentation au Prince héritier dans la soirée ?


Une vingtaine de journalistes, pour la plupart français, ont aussi assisté à la séance, finalement beaucoup moins couverte par les médias locaux en raison de l'absence de David Beckham. Un deuxième entraînement est programmé dans l'après-midi, peut-être sous la forme d'une opposition avec l'équipe locale de Lekhwiya, entraînée par l'ancien Parisien Djmale Belmadi et championne du Qatar en titre. Dans la soirée enfin, la délégation parisienne pourrait rencontrer le Prince héritier du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, propriétaire du club via le Qatar Sports Investments.

L'Equipe
Beuzech
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Ancelotti, place au terrain

Carlo Ancelotti essaye d'apprivoiser sa nouvelle équipe. L'entraîneur italien a dirigé un deuxième entraînement du Paris-SG ce lundi à Doha.


Après une première séance axée sur le physique, le PSG désormais entraîné par Carlo Ancelotti a effectué un deuxième entraînement, lundi à Doha, beaucoup plus centré sur le jeu. Alors que le technicien italien avait longuement discuté dans la matinée avec son président Nasser Al Khelaïfi et Leonardo sur le bord du terrain, il s'est cette fois nettement plus impliqué, aux côtés de son nouvel adjoint Claude Makelele. Durant une petite heure, sous les projecteurs du stade d'Aspire, l'ancien coach de Chelsea a donné de la voix, chronomètre à la main.

Sakho-Bisevac en défense centrale

Lors d'une opposition, ses choix ont aussi permis d'avoir un aperçu de la tactique qu'il pourrait éventuellement adopter à l'avenir. Ainsi, Mamadou Sakho et Milan Bisevac ont été alignés en défense centrale. Kévin Gameiro, Jérémy Ménez, Blaise Matuidi et Clément Chantôme sont restés aux soins. Mardi matin, Ancelotti en dira peut-être un peu plus en conférence de presse. Le lendemain, il dirigera le PSG pour la première fois en match officiel et amical... face à son ancien club de l'AC Milan.


orel
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L’incontournable Makelele

Nommé adjoint de Carlo Ancelotti, l’ex-capitaine endosse un nouveau costume au sein d’un PSG qui revient toujours vers lui.

L’ancien milieu international, qui avait entamé en juillet une reconversion aux contours plutôt flous, a désormais un rôle plus clairement défini au côté du nouvel entraîneur parisien. « Carletto » compte sur « Make » pour faire le lien entre le staff technique et le vestiaire.

ON L’AVAIT APPRIS, du temps de son passage en équipe de France : il faut toujours prendre avec une certaine distance les propos de Claude Makelele (71 sélections). Il avait annoncé à deux reprises l’arrêt de sa carrière internationale, en 2004 et en 2006, avant de revenir, à chaque fois, sous le maillot bleu, qu’il porta jusqu’à l’Euro 2008. Voici encore ce qu’il disait, au printemps dernier, au moment de mettre un terme à sa vie de joueur : « Beaucoup me poussent à passer mes diplômes d’entraineur, mais… non merci ! Je serais insupportable comme coach. Perfectionniste comme je suis, ce serait terrible (L’Equipe du 30 mai 2011)… » Six mois plus tard, il suivait le cursus pour obtenir le BE 1, première marche vers le DEPF (*). Et le voilà déjà intégré à un staff technique, dans le sillage de la nomination de Carlo Ancelotti, vendredi dernier.
C’est Leonardo qui lui avait parlé de cette perspective, dans les jours qui précédèrent l’arrivée de l’entraineur italien. Le directeur sportif du PSG tenait visiblement à voir Makelele quitter son manteau de conseiller de la direction : le 3 décembre, veille de PSG-Auxerre (3-2), il lui avait proposé la succession d’Antoine Kombouaré, définitivement discrédité aux yeux de sa hiérarchie par la défaite en Ligue Europa à Salzbourg (0-2), deux jours plus tôt. L’ancien milieu défensif avait demandé un temps de réflexion finalement inutile.

Un contrat à 95 000 euros par mois bientôt revalorisé ?

Revenu vers Ancelotti après le match contre l’AJA, « Leo » n’évoquera plus avec Makelele cette hypothèse, qui aurait été hautement risquée, au regard de son inexpérience dans la fonction. Mais renvoyer « Make » chaque jour au Camp des Loges, cette idée-là n’avait pas été abandonnée par le Brésilien, à qui Makelele donne une caution française à son fameux « projet » tout en traçant un trait d’union avec le passé récent.
C’est en entraîneur adjoint que l’ancien capitaine du PSG s’est envolé, hier, pour le Qatar. Quelque part, on saura désormais ce qu’il fait vraiment de ses journées depuis qu’il a raccroché les crampons. En dehors de quelques visites en Espagne, où il avait notamment observé le défenseur Martin Caceres (Séville FC) et l’attaquant Roberto Soldado (Valence CF), il n’était pas facile de définir le rôle de Makelele au sein du PSG de Qatar Sports Investments. Un certain flou l’entourait, malgré un contrat de reconversion à 95 000 € brut par mois, qu’il pourrait bientôt rediscuter en tenant compte de son nouveau statut, a priori plus valorisant.
Adjoint (sur le papier) de Leonardo, il n’avait pris en main aucun dossier de recrutement, chasse gardée du Brésilien. Dans l’histoire, il y avait comme un hic : à l’origine, Make était supposé occuper un rôle proche de celui de Leo avant que ce scénario, envisagé sous l’ère Colony Capital, ne soit remis en cause par la vente du club, qui coïncida avec l’arrêt de sa carrière. Ces derniers mois, l’ex-milieu du Real Madrid (2000-2003) et de Chelsea (2003-2008) manifestait un enthousiasme relatif. Peu influent comme dirigeant, il lui arrivait d’arriver au Parc des Princes à 11 heures et d’en repartir quatre heures plus tard. Au club, on raconte même qu’il avait refusé, au début, d’avoir une adresse e-mail interne, signe parmi d’autres qu’il n’a jamais eu la vocation d’un homme de bureau.
Quel sera exactement le rôle de Makelele auprès d’Ancelotti ? Il lui a été demandé d’être une véritable courroie de transmission entre le staff et un vestiaire qu’il connaît par cœur. Parler aux joueurs, les motiver, les conseiller, les cerner : il le faisait déjà ponctuellement, sur demande de Kombouaré ; ce sera désormais sa mission permanente. « Claude sera un relais entre les joueurs et moi, à résumé Ancelotti, qui va devoir appréhender le contexte de la L1 en général, et de Paris en particulier. Il va nous apporter son expérience et son charisme. »
A bientôt trente-neuf ans (il les aura le 18 février), le natif de Kinshasa a déjà un peu tout connu au PSG, lui qui aura été, pêle-mêle, conseiller officieux de Sébastien Bazin (actionnaire majoritaire du club de 2006 à juillet 2011), capitaine-médiateur entre le groupe et un Kombouaré parfois volcanique, indispensable régulateur tactique pendant trois saisons, superviseur de recrues potentielles. Il s’apprête désormais, pour la première fois, à s’asseoir sur un banc. Quoi qu’il ait pu dire dans ses interviews, une part de lui devait en rêver.

JEROME TOUBOUL

(*) BE 1 est l’abréviation de brevet d’Etat 1er degré ; DEPF, celle du diplôme d’entraîneur professionnel de football.


L'Equipe papier du 02 janvier
Varino
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Ancelotti donne le ton

Hier, à Doha, le nouveau coach du PSG a dirigé ses premières séances. L’italien a prévenu ses joueurs : il sera très exigeant.


CE N’ÉTAIT PAS une invitation à s’entraîner. Mais lorsque le muezzin a lancé son appel à la prière, à l’heure où un soleil couchant panachait le ciel de teintes orange et rose, les Parisiens marchaient vers les terrains du complexe Aspire dans le sillage d’un nouveau guide à l’accent italien. À Doha, hier, le PSG a brassé les cultures de sa nouvelle ère : à la mi-journée, sous les regards de Leonardo, en costume décontracté, et de Nasser al-Khelaïfi, le président du club, vêtu d’une longue dishdasha blanche, les joueurs de la capitale ont entamé leur conversion à l’« Ancelottisme ».

L’après-Kombouaré s’est ouvert, en fin de matinée, dans un salon du Torch Hotel, une tour haute de 300 mètres, au luxe dernier cri, dessinée par… un Italien. Nommé architecte du grand PSG de demain, Carlo Ancelotti n’a encore rien érigé d’aussi vertigineux. Mais, au cours de sa première causerie, il a posé quelques fondations qui sont souvent celles des entraîneurs qui prennent une équipe en cours de saison.

S’il lui était difficile d’exiger des leaders de la Ligue 1 un redressement urgent des résultats, l’ancien manager de Chelsea leur a demandé de monter de plusieurs crans dans l’implication et les attitudes. « J’attends de vous un comportement irréprochable, a insisté Ancelotti en s’adressant aux vingt-quatre joueurs convoqués (1). Je serai très strict par rapport à tout retard à l’entraînement, à votre investissement pendant les séances, à votre état d’esprit. » Face au vestiaire, le double vainqueur de la Ligue des champions sur le banc de L’AC Milan (2003, 2007) n’a pas livré de détails tactiques sur son projet de jeu, lui dont la mission majeure sera d’élever l’équilibre et la puissance du collectif parisien. Pas un mot, non plus, sur le mercato qui vient d’ouvrir ses portes.

Pastore sourit à nouveau

Effet de l’arrivée d’Ancelotti ? Ou effet de l’éviction de Kombouaré ? Javier Pastore est apparu souriant à l’entraînement. Mais l’Argentin a pu le mesurer : « Carletto » a beau venir du pays de la dolce vita, il laissera probablement une place réduite aux éclats de rire pendant les sessions de travail. Encore confronté à la barrière de la langue, lui-même a peu fait entendre sa voix, hier, sur ce site d’aspire où des stades futuristes voisinent avec des aires d’entraînement impeccablement ciselées et un immense centre commercial, le Villaggio Mall, propriété de… Qatar Sports Investments, l’actionnaire majoritaire du PSG. Le matin, assis sur une chaise blanche, Ancelotti est resté en discussions avec Nasser al-khelaïfi et Leonardo, laissant Giovanni Mauri, son préparateur physique (voir par ailleurs), diriger le réveil musculaire après le long voyage de douze heures, la veille, entre Paris et Doha, via Dubaï. L’après-midi, entouré de ses nouveaux adjoints, Claude Makelele et Angelo Castellazzi, l’entraîneur a pris les clés d’une séance tournée vers la technique.

Au programme, notamment, une opposition à neuf contre huit sur terrain réduit, avec deux touches de balle au maximum et deux mots sortis de la bouche du « Mister » – « 1-0 », en français – quand Mevlut Erding ouvrit le score. Pour observer cette véritable entrée en scène du nouvel entraîneur du PSG, une quinzaine de journalistes français. Et, sur la petite colline qui surplombe le terrain, quatre femmes drapées dans des abayas noires (2), intriguées par ces footballeurs venus de Paris.

Ancelotti a fait comme elles : il a observé les joueurs. Il affinera ses premières impressions, aujourd’hui, lors d’un nouvel entraînement, puis demain, à Dubaï, où le PSG affrontera L’AC Milan en amical. D’une certaine façon, sa rigueur à l’italienne aura commencé par les mots de sa causerie et ses regards aiguisés pendant l’opposition.

Hier, en fin de journée, quand ses joueurs sont repartis vers l’immense silhouette scintillante de leur hôtel, l’appel du muezzin s’est à nouveau fait entendre. On ignore si Ancelotti a alors eu envie de prier. Redevenu entraîneur après six mois d’inactivité et son départ de Chelsea, le PSG lui donne au moins matière à méditer à nouveau. – J. T.
(1) S’ils ont pris part à la courte séance physique du matin, Chantôme, Gameiro, Matuidi et Ménez sont restés en soins l’après-midi. À noter que le professeur Gérard Saillant, qui épaule parfois le docteur Éric Rolland, le médecin du club, est présent au Qatar avec le PSG.
(2) Tenue traditionnelle du Moyen-Orient, l’abaya recouvre entièrement le corps des femmes, à l’exception du visage.


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Mauri, « il Parigino »

Étudiant, le nouveau préparateur physique du PSG avait vécu à Paris.


DANS LES JOURS qui ont précédé la signature de Carlo Ancelotti au PSG, c’était lui qui l’accompagnait dans Paris. Dans l’avion qui décolla de Roissy, dimanche, pour Dubaï, escale avant l’arrivée à Doha, c’est encore lui qui était assis au côté de l’entraîneur italien. Et la première séance 2012 du PSG, hier matin, à Doha, c’est lui qui l’a pilotée. Giovanni Mauri, 55 ans, (ci-contre, devant Milan Bisevac et Zoumana Camara), moustache claire et regard perçant, est l’homme qui vient d’être missionné pour donner une nouvelle dimension à la préparation physique du PSG, une cellule qui devrait rapidement compter un cinquième membre. Dans le milieu, l’italien est réputé adepte de nouvelles technologies, comme l’utilisation de capteurs GPS pour adapter ses exigences au volume de chaque joueur.

C’est à Parme, de 1996 à 1998, que Mauri a commencé à travailler avec Ancelotti. À cette époque, il se remémore ses bons souvenirs français en côtoyant Lilian Thuram et Daniel Bravo. Après avoir étudié la langue de Molière au lycée, Mauri était parti étudier à la Sorbonne pendant trois ans. Pour gagner sa vie, il travailla alors comme… barman à Montmartre.

En 2001, Mauri retrouvera Ancelotti à L’AC Milan. « Carletto » quittera les Rossoneri pour Chelsea en 2009. Le préparateur physique, lui, restera un an de plus à Milan avant de rejoindre son ami à Londres, où il a apprécié son contact avec Nicolas Anelka. Au sein du nouveau PSG, supposé accroître un impact physique jusqu’à présent inégal, Giovanni Mauri semble appelé à devenir un acteur majeur. – J. T.

L'Equipe
Homer
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PSG : Ancelotti a pris les choses en main
Depuis hier, le PSG s’est installé à Doha, au Qatar. Après une courte période d’observation, Carlo Ancelotti est entré en action lors du second entraînement.

Il faudra se souvenir que c’est à Doha, et non pas au camp des Loges, que Carlo Ancelotti est devenu concrètement le nouvel entraîneur du PSG. Cela pourrait sembler anecdotique mais, dans le PSG version qatarienne, cet instant fait sens. Casquette sur la tête et sifflet en bouche, l’Italien avait des faux airs de Guy Roux au moment de diriger hier après-midi sa première séance (en réalité, la seconde de la journée).

Le matin, l’Italien aux 4 Ligue des champions (2 comme joueur et 2 comme entraîneur) s’était contenté d’observer de très loin un léger décrassage. En conversation au bord du terrain avec Leonardo et Nasser al-Khelaifi, il avait confié les clés de cette remise en jambes à Giovanni Mauri, 55 ans, son acolyte et nouveau préparateur physique parisien. C’est le premier enseignement de cette journée sous le soleil généreux de Doha (28 oC environ). Ancelotti va s’appuyer sur ses compatriotes Giovanni Mauri et Angello Castellazzi, également présent sur le terrain d’entraînement du complexe Aspire. Depuis son arrivée à la mi-octobre, l’ancien conseiller tactique de Leonardo à l’AC Milan puis à l’Inter avait été cantonné aux montages vidéo par Kombouaré. Le départ du Kanak et l’arrivée d’Ancelotti le place désormais sur le devant de la scène.

Makelele, relais privilégié

Le rôle dévolu à Claude Makelele, promu entraîneur adjoint, apparaît également primordial. Hier, le néoretraité a participé à la quasi-totalité des exercices et a traduit les propos en anglais d’Ancelotti au reste du groupe. Son influence intacte auprès de l’équipe le désigne comme le relais privilégié du nouveau coach parisien. Reste qu’Ancelotti n’a pas toujours eu recours à Maké pour se faire entendre. L’ancien Milanais n’a pas eu besoin de forcer son autorité naturelle. Les joueurs parisiens ont mis toute l’intensité et l’implication nécessaires dans ces deux premières séances. Un peu comme quand, à l’époque, on cherchait à séduire les examinateurs du concours du jeune footballeur.

Le Parisien
Homer
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PSG : le prince du Qatar assiste à l'entraînement

Le prince Tamim bin Hamad al-Thani a assisté ce mardi matin à la séance d'entraînement du PSG à Doha au Qatar. Le prince héritier, actionnaire majoritaire du club depuis cet été, s'est entretenu avec Leonardo, le directeur sportif, Carlo Ancelotti le nouvel entraîneur et Nasser El Khalaïfi, le président du conseil d'administration du club.

Au deuxième jour de leur stage de préparation en terre qatarienne, les joueurs parisiens préparent leur match amical contre le Milan AC prévu à Dubaï mercredi. Un match auquel ne participeront pas Gameiro, Ménez, Matuidi et Chantôme, tous maintenus au repos.

Le Parisien
Homer
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Beckham va-t-il manquer au PSG ?

Il avait donné son accord verbal aux dirigeants mi-décembre mais David Beckham n’évoluera pas sous les couleurs parisiennes. Il va sans doute prolonger sa carrière à Los Angeles. Un coup d’arrêt pour Paris ?

David Beckham ne sera donc pas parisien. Son refus de parapher le contrat en or du PSG pose évidemment des questions et aura forcément des conséquences sur la vie du club. Le plan initial des propriétaires qatariens pour développer le PSG en 2012 va devoir être modifié.

Est-ce une perte sur le plan sportif ?

PAS VRAIMENT. Sa qualité de frappe sur les balles arrêtées aurait pu rendre quelques services. Mais Beckham n'était pas attendu comme le messie. A 36 ans, et après trois saisons passées dans un championnat mineur (le championnat américain), il n'avait plus les qualités physiques nécessaires pour prétendre à un poste de titulaire. Installé devant la défense, l'Anglais aurait-il eu davantage d'impact que Blaise Matuidi ou Mohamed Sissoko ? Leonardo, le directeur sportif, comptait sur lui pour montrer l'exemple à Sakho et à ses partenaires par son vécu, son professionnalisme. Mais, avec l'arrivée de Carlo Ancelotti, connu pour ne tolérer aucun relâchement, les Parisiens savent déjà qu'ils doivent être irréprochables.

Son salaire aurait-il fait jaser ?


FORCÉMENT. Auprès des autres Parisiens, Beckham aurait aussi été perçu comme le seul joueur payé 800 000 € par mois. S'il avait peu joué, les jalousies auraient pu venir troubler le vestiaire. Et en France, en pleine crise économique, le symbole d'un tel salaire aurait pu sembler indécent. Il ne pouvait que cristalliser, autour du PSG, une image plutôt négative.

Est-ce un frein aux ambitions du club ?

UN PEU. C'est au moins un rappel aux réalités. Un club n'attire pas les grands noms à la vitesse où l’on ouvre le carnet de chèques. Au Qatar, le prince Tamim bin Hamad al-Thani va sans doute réaliser qu'une star du ballon rond ne s'achète pas aussi facilement. Les grands clubs sont d'abord attrayants par la possibilité qu'ils offrent de gagner des trophées. Et le PSG n'est pas encore perçu comme un potentiel vainqueur de la Ligue des champions. Les dirigeants parisiens vont néanmoins densifier leur mercato hivernal. Paris aurait ainsi décidé de proposer... 61,5 M€ afin de faire signer le Brésilien de l'AC Milan, Pato (38 M€), et son compatriote du Real Madrid, Kaká (23,5 M€). Des noms ronflants. Mais pour l'exposition, notamment en Asie, de la marque PSG, la venue de Beckham aurait été un accélérateur incroyable.

Le public du Parc restera-t-il le même ?


OUI. La sociologie du public du Parc, déjà modifiée par l'application du plan Leproux (NDLR : en faveur de tribunes pacifiées), aurait encore changé. Avec un Spice Boy sur la pelouse ou le banc de touche, le PSG aurait pris une tournure glamour et people. Des spectateurs, plus amateurs de paillettes que de foot, auraient pris place dans les tribunes. Les amoureux du PSG, qui ont déjà l'impression que leur club perd lentement son âme, ne se plaindront donc pas du « No » de l'Anglais.

Le Parisien
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Les raisons de la volte-face de la star anglaise

Hier, à Doha, Leonardo a donné le clap de fin du feuilleton Beckham. Quatre mois après avoir joué le premier épisode dans le cadre d’une interview accordée à la BBC. « David Beckham ne viendra pas au PSG, a donc expliqué le directeur sportif parisien. C’est dommage. Mais le bien-être de sa famille à Los Angeles, la volonté de ne pas tout changer dans sa vie ont beaucoup compté.» « End of the story ». A en croire la version proposée par les communicants du PSG et du clan Beckham, Daddy David a donc fini par trancher. Le challenge sportif, lui, a été remisé au placard. « Le joueur voulait vraiment venir mais bon voilà, il a quatre enfants désormais, le fait de tout changer… » a ajouté Leonardo. « Nous sommes un petit peu déçus, bien sûr, qu’il ne vienne pas, a ajouté Nasser al-Khelaifi, le président qatarien du PSG. Mais nous sommes d’accord qu’il est préférable pour tout le monde que ce soit ainsi. »

Carlo Ancelotti l’a appelé pour tenter de le convaincre


Pas si grave l’échec du dossier Beckham ? Au-delà des discours de circonstance se cache en fait un véritable malaise. Après avoir laissé penser aux décideurs parisiens, au moins dans un premier temps, qu’il allait dire oui, Beckham s’est ensuite rétracté pour des raisons diverses et variées.

Que s’est-il donc passé qui puisse justifier un tel revirement? L’hypothèse selon laquelle Carlo Ancelotti, le nouvel entraîneur du club de la capitale, aurait lui-même refroidi les ardeurs des dirigeants parisiens dans les derniers jours du mois de décembre et indiqué à Beckham qu’il ne comptait pas vraiment sur lui semble hautement improbable. « Ancelotti a téléphoné à David la semaine dernière, explique même un proche du joueur. Mais c’était pour tenter de le convaincre de le rejoindre à Paris. »

Pour comprendre les raisons du contre-pied de Beckham, la qualité du cadre de vie familial à Los Angeles et la stabilité scolaire des trois garçons, Brooklyn (12 ans), Romeo (9 ans) et Cruz (6 ans), sont autant d’aspects essentiels. Mais ils n’expliquent pas tout. A 36 ans, 37 en mai, la découverte de la Ligue 1, réputée comme hautement exigeante sur le plan physique, représentait pour lui un authentique défi sportif. En novembre, il a remporté le titre de champion des Etats-Unis en dépit de douleurs persistantes au dos et a disputé les matchs de playoffs grâce à des médicaments anti douleur. Dans quelques jours, David Beckham et les Los Angeles Galaxy annonceront la signature d’un nouveau contrat de deux ans. Son salaire n’aura peut-être pas grand-chose à envier aux 800 000 € par mois proposés par le PSG. Et l’Anglais aura alors la certitude de préparer sereinement le dernier grand défi de sa carrière : remporter la médaille d’or des Jeux olympiques de Londres en août, avec l’équipe de Grande-Bretagne, à quelques encablures de son quartier natal de Leytonstone.

LeParisien
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Frédéric Bolotny : «La vérité du terrain prime sur le marketing»

La non-venue de David Beckham à Paris ouvre un véritable débat. « Le PSG n’est pas aussi attractif qu’on le pense, formule Daniel Bilalian, directeur des sports de France Télévisions. L’arrivée des nouveaux propriétaires du club crée un élan incontestable, mais on ne monte pas un grand club en un jour. Pour des joueurs de top niveau mondial, le PSG ne se révèle toujours pas aussi attractif que le Real Madrid, l’AC Milan ou Manchester United. La tradition ne s’achète pas. »

« Il existait cette opportunité d’un zoom marketing de niveau mondial sur le PSG, estime Frédéric Bolotny, économiste du sport. La stratégie des propriétaires du club de vouloir se doter d’un porte-voix de dimension internationale reste cohérente. Beckham pouvait devenir un accélérateur de notoriété pour le club. » « Sa venue aurait mis en lumière la Ligue 1 partout en Europe, ajoute Elie Baup, ex-entraîneur de Saint-Etienne et Bordeaux, consultant pour Canal +. On ne saura jamais à quel point il aurait pu transformer l’image du foot français. »

Concernant cette valorisation à l’international, Charles Biétry, directeur d’Al-Jazira Sport France, apporte un autre éclairage : « La commercialisation des droits de la Ligue 1 à l’étranger par le groupe Al-Jazira a déjà commencé et va se poursuivre dans les prochains mois. Dans ce contexte, cette non-venue au PSG ne se révèle pas dramatique. Dans le meilleur des cas, il aurait joué un an et demi en Ligue 1. Ce n’était pas suffisant pour valoriser les montants des droits. Cela dit, c’est vrai, la présence de Beckham aurait permis de conquérir de nouveaux territoires. »

Faut-il donc dramatiser ou relativiser ce rendez-vous raté? « Cela remet les pendules à l’heure concernant l’attractivité du foot français », tacle Daniel Bilalian. « Quelque part, cet épisode me rassure, car, en sport de haut niveau, la vérité du terrain prime sur le marketing, complète Frédéric Bolotny. Et dans la démarche Beckham, on se situait d’abord dans une optique de marketing pur. Pour autant, le foot français s’en remettra. Le people ne l’emporte pas sur le sport et je trouve cela très bien. Il s’agit quand même de football, pas de Holiday on Ice. »

LeParisien
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Ancelotti en manque de solutions

Sans Beckham mais avec le prince Al-Thani venu assister à la séance, le PSG a effectué son dernier entraînement, hier matin, en terre qatarienne. L’occasion pour Carlo Ancelotti « d’améliorer la connaissance de ses joueurs » qu’il juge encore parcellaire. L’entraîneur italien s’est donc donné jusqu’à aujourd’hui pour livrer la formation appelée à débuter face à l’AC Milan, dans le cadre de la Dubaï Challenge Cup.

Avec quatre forfaits (Matuidi, Ménez, Chantôme et Gameiro), le coach parisien n’a pas des montagnes de solutions notamment au milieu. Hier, lors des deux oppositions, il a souvent aligné Jallet, Sissoko et Bodmer en soutien de Pastore et Nene. La place d’attaquant pourrait, elle, échoir à Hoarau, même si dans le système qu’il compte promouvoir Ancelotti privilégierait un schéma à deux attaquants. En défense centrale, Sakho (confirmé capitaine) et Bisevac ont été associés avec Ceará et Tiéné puis Armand sur les côtés.

Le Parisien
Homer
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Ancelotti impose sa patte

Lors de l'entrainement du PSG, hier à Doha, l'entraineur italien a semblé vouloir travailler sur la base d'un 4-3-2-1.

De Doha, un feuilleton a pris fin hier : Daid Beckham ne signera pas au PSG. La nouvelle n'a pas perturbé les Parisiens, arrivés dans la capitale du Qatar dans la nuit de dimanche à lundi. Pour les joueurs, qui affronteront le Milan AC, aujourd'hui, en amical, à Dubaï, l'essentiel est ailleurs. Il leur faut apprehender les methodes et les exigences de Carlo Ancelotti. Un entraineur qui s'est montré, hier, beaucoup plus directif que la veille. Recit de deux moments forts de sa journée.

A 11h, Don Carlo entre en scène
Au moment ou Ancelotti descend les marches de l'auditorium, la musique du Parrain retentit. Dans l'auditorium de l'impressionnant Dôme de la zone Aspire, ce territoire dédié au sport, c'est une façon comme une autre de rendre au hommage au pays de Carlo Ancelotti. Pour sa deuxième conférence de presse depuis sa signature au PSG, "Don Carlo" ne brandit qu'une arme, la langue de bois. Il esquive d'abord le dossier Beckham, qu'il sait clos. Il glisse, plus largement, sur tout ce qui touche au mercato : " Je ne veux pas parler de recrues potentielles ". Il lâche quand meme qu'il a "bien aimé l'attitude des joueurs à l'entrainement hier matin ( lundi )". Avant que sa conférence de presse ne rélève quelques instants cocasses.
Quand on lui demande comment il appréhende son baptême sur le banc face à Locminé, dimanche prochain, en Coupe de France, Ancelotti répond que c'est "un peu étrange de débuter mercredi face à l'AC Milan, ce club ou (il) compte encore beaucoup d'amis." Et lorsqu'un confrère anglais cherchera à savoir s'il trouvait compliqué de succèder au "très populaire Antoine Kombouaré", l'ancien manager de Chelsea repondra, après s'être fait traduire la question : "Oui, je peux dire que j'ai eu la chance d'entrainer des clubs fantastiques comme Milan ou Chelsea et d'y avoir obtenu des résultats. C'est pourquoi je suis populaire. Mais je suis dans le foot pour vivre ma passoin, pas pour être populaire."
Sur la succession du Kanak, Ancelotti dira ceci : "Je ne prends pas un risque particulier en acceptant d'entrainer une équipe leader de son championnat. D'autant que les joueurs ont les qualités pour gagner un titre en L1".
A la gauche du coach, Mamadou Sakho écoute la traduction des propos dans un casque. La présence du joueur n'est pas neutre : signe qu'Ancelotti ne veut pas verser dans une rupture brutale, le jeune défenseur international ( 21 ans ) est parti pour conserver le brassard. Il confirme :" l'entraineur m'a demandé d'être un relais auprès du groupe. Il m'a fait passer des messages sur les horaires d'entrainement, sur les habitudes qu'on avait prises et sur sa nouvelle méthode. De son nouvel entraineur, Sakho a dit "attendre une rigueur sur le terrain, et en dehors, afin d'améliorer le rendement individuel de chaque joueur". Ajoutant :"c'est ca qui fera progresser l'équipe".

A midi, le Cheikh Tamin est son chauffeur.
Un prince héritier n'a pas toujours besoin d'un chauffeur. Habillé d'une dishdasha blanche, le cheikh Tamin bin Hamad Al-Thani, fils de l'Emir du Qatar, est au volant de la voiture électrique qui conduit Carlo Ancelotti, jusqu'à ce billard bordé de palmiers où les Parisiens s'entrainent depuis la veille. Aux côtés de Leonardo et Nasser Al-Khelaifi, le grand patron est venu assister à l'entrainement de "son PSG" sous l'infatigable soleil de Doha.
Ancelotti se montre beaucoup plus directif que la veille. Pendant que les joueurs effectuent un toro, on le voit converser avec Giovanni Mauri, le préparateur physique, son bras droit. Plus tard, pendant une opposition à neuf contre neuf à laquelle participe Claude Makélélé, son adjoint, le nouveau technicien du PSG intervient régulièrement, coupe l'exercice pour s'adresser à Camara, l'italophone, ou Sirigu, qui lui sert d'interprète lors d'un aparté avec Bisevac, Sakho et Tiéné.
Ses gestes du bras révèlent un homme décidé à imposer sa patte sans tarder. La circulation du ballon est dynamique. Et, surtout, il laisse apparaître une volonté de tester un système en 4-3-2-1. En réalité, l'absence de quatre joueurs blessés, l'oblige à se contenter d'installer un 4-3-2, dont il ressort deux associations notables : celles de Sakho et de Bisevac en défense centrale et celle de Pastore et Nénê derrière un avant-centre fantôme. A l'ombre des grues qui jalonnent Doha, Ancelotti vient d'ouvrir un chantier. Celui d'un leader de L1, qu'il doit rendre plus sur de ses forces.

L'Equipe papier
Homer
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Baptême à Dubaï
Le PSG dispute son premier match sous l'ère Ancelotti, aujour'dhui, face à l'AC Milan..

Bien sûr, il y a le clin d'oeil de l'histoire, ce premier rendez-vous parisien contre l'AC Milan ( e ndirect sur Orange Sports à 16H30 HF ), maison qu'il a si longtemps explorée comme joueur ( de 1987 à 1992 ) et comme entraineur ( de 2001 à 2009 ), il y'a aussi cette toile de fond très "mercato", ces retrouvailles avec Alexandre Pato. Dans l'esprit de Carlo Ancelotti, l'avant-centre brésilien serait la pointe idéale d'un système en 4-3-2-1 dont il a laissé deviner l'ébauche, lors de l'entrainement d'hier, à Doha.

Tout à l'heure, Pato portera le maillot d'en face. En l'absence de Gameiro, qui soigne une légère blessure au genou, Erding apparaît bien placé pour débuter. Menez ( cuisse ), Chantôme ( cuisse ) et Matuidi ( adducteurs ) sont les autres joueurs non convoqués pour cette première d'Ancelotti à Dubaï, où le PSG a pris ses quartiers, hier soir, au Ritz Carlton, en bord de mer.

L'entrainement d'hier a laissé apparaître ce qui pourrait être l'équipe type du moment dans l'esprit d'Ancelotti. Une défense centrale Bisevac - Sakho ainsi qu'un trident composé de Jallet, Bodmer et Sissoko semblent tenir la corde, à l'heure ou les cartes seront redistribuées sur le terrain de la concurrence. Et elles n'ont pas fini de l'être : alors que Beckham ne viendra pas, le PSG - qui rentrera en France demain matin - envisage de recruter quatre à cinq joueurs d'ici le 31 janvier.

L'Equipe probable : Sirigu - Ceara, Bisevac, Sakho ©, Tiéné - Jallet, Bodmer, Sissoko - Pastore, Nénê - Erding

L'Equipe Papier
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Premier test pour le Paris d'Ancelotti
Le ''nouveau'' PSG version Ancelotti entre en scène mercredi en amical à Dubaï (16h30 HF), face à l'AC Milan. Le souvenir de Kombouaré est déjà loin.


La Dubaï Challenge Cup marque officiellement les grands débuts de Carlo Ancelotti comme entraîneur du PSG, mercredi aux Émirats arabes unis. Coïncidence, c'est lors d'un match amical face à l'AC Milan, son club de coeur, que le coach italien va débuter sur le banc parisien. «C'est effectivement étrange, a indiqué le technicien à propos de l'affiche. Je garde de très bons souvenirs de mon passage là-bas et j'y ai conservé de nombreux amis». Mais ceci n'est qu'une anecdote au regard de l'actualité surchargée qui a animé la trêve à Paris. Entre l'annonce fracassante du départ de Kombouaré, l'arrivée avortée de Beckham et les rumeurs de transferts qui pleuvent de tous les côtés, les supporters du PSG n'ont pas eu le temps de s'ennuyer depuis la victoire à Saint-Etienne (1-0), obtenue juste avant Noël.

Seulement aujourd'hui, le temps est enfin venu de reparler du terrain. Un domaine dans lequel Ancelotti est attendu. Car si en termes de résultats, tout allait plutôt bien jusque-là au PSG, dans le jeu, c'est une autre histoire. «Je prends en main une équipe qui est en tête de son championnat. Cela démontre toute sa qualité, a expliqué mardi Ancelotti, depuis Doha, où il a dirigé ses trois premières séances d'entraînement. Je vais essayer d'y apporter ma touche personnelle. Tout comme moi, le club et le groupe sont ambitieux». Il ne devrait pourtant pas y avoir de gros changements dans la composition qui débutera face à Milan. Et ce pour une raison simple : aucun joueur n'est pour l'instant venu renforcer l'effectif. Pis, quatre autres seront même absents. Dans ces conditions, le «comportement irréprochable» de ceux qui joueront sera la principale attente du nouvel entraîneur.

Sakho : «Les cartes vont être redistribuées, c'est positif»

Milan Bisevac et Mamadou Sakho devraient en faire partie. Tous deux alignés lundi en charnière centrale, lors d'une opposition, les deux défenseurs ont aussi été les premiers à s'exprimer sur le contexte actuel et sur les derniers remaniements au sein du staff. «Carlo Ancelotti représente le sérieux, la rigueur. Il cherche à tirer le meilleur de chacun afin que cela bénéficie au collectif, a estimé le capitaine parisien. Je suis aujourd'hui très fier d'évoluer sous ses ordres». L'international serbe est lui bien décidé à prouver sa valeur le plus vite possible. «Même si c'est un match amical, nous voulons le gagner, a déclaré Bisevac. C'est un test que nous aborderons sérieusement». «Certains vont chercher à se mettre en avant, prédit déjà Sakho. Les cartes vont être redistribuées, c'est donc positif pour tous. Cela va élever le niveau de l'équipe».

L'equipe.fr

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2012 en 12 Questions
4. Le Paris SG sera t'il Champion de France ?
OUI A 79%

A Paris, l'argent fait le bonheur et le PSG, qui devrait sortir encore renforcé au mercato hivernal, semble promis à un troisième titre de Champion de France, le premier depuis 1994. La concurrence ? Montpellier s'est usé en tête, Lille a manqué des virages importants, Lyon est capable du meilleur comme du pire, Marseille est parti de trop loin. Mais, à Paris, l'ennemi vient parfois de l'intérieur. L'incertitude qui a plané sur l'avenir d'Antoine Kombouaré n'a pas empéché de terminer l'année en tête de la L1. C'est désormais à Carlo Ancelotti de gérer les stars et les égos. L'entraineur italien en a vu d'autres à l'AC Milan et à Chelsea, où il a accumulé les titres. Son arrivée a fait basculé Paris dans une autre dimension qui n'est plus celle des autres clubs français. Et la question peut être déjà : jusqu'à quand le Paris SG sera t'il Champion de France ?

Dans l'article correspondant de l'Equipe Papier
Golazo
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Foot - Amical : Milan dompte le PSG

Le ''nouveau'' PSG version Ancelotti s'est incliné en amical à Dubaï face à l'AC Milan (0-1). Pato, pisté par Paris, a marqué le but du match.

Evidemment, il ne faut en tirer aucune conclusion hâtive. Mais l'histoire retiendra que le premier match du PSG sous la coupe de Carlo Ancelotti s'est soldé par un revers. Ce mercredi à Doha, le Paris-SG a essuyé une défaite en amical face à l'AC Milan (0-1), ironie de l'histoire, ancien club du successeur d'Antoine Kombouaré. Et (autre) signe du destin ou pas, c'est peut-être un futur Parisien qui a marqué le but de la victoire pour le club lombard, victorieux du Dubaï Challenge Cup. Alexandre Pato, courtisé par Paris depuis la fin d'année 2011, a inscrit l'unique but du match. Le Brésilien a allumé la première étincelle en profitant d'un exploit individuel de Zlatan Ibrahimovic pour donner l'avantage à son équipe dès la 4e minute.

Au moins, Nene a tenté

Ce match de gala doit aider le PSG à préparer son début de saison et notamment son match de dimanche contre Locminé en Coupe de France. Entre Milan et le modeste club de CFA2, il y a un gouffre. Et si perdre contre Milan n'a finalement aucune véritable importance, être éliminé par Locminé provoquerait déjà d'incroyables remous, surtout dans le contexte actuel. Le technicien italien a dû faire face à plusieurs absences (Gameiro, Ménez, Chantôme et Matuidi), d'où sans doute le placement en 4-3-2-1 de son équipe, avec Hoarau et non Erding seul en pointe. L'ancien Sochalien est entré après la pause alors que l'ex-Havrais n'a rien eu à se mettre sous la dent avant la pause.

Le Milan, sans toutefois faire un grand match, n'a pas été souvent inquiété même si Nene, le meilleur Parisien, s'est employé à égaliser notamment lors d'une fin de match beaucoup plus intense. Il y a eu une double occasion (76e), un but sur corner direct pas validé car l'arbitre n'avais pas sifflé (77e)... et une tentative repoussée par la transversale (78e). Si Paris a manqué de justesse et d'audace, le Brésilien a, lui, au moins déjà marqué quelques points envers un Ancelotti qui n'a désormais plus le droit à l'erreur. - D. Mi.

jopop
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Pas de cadeau pour Ancelotti

Le premier match de l'ère Ancelotti s'est soldé par une défaite. Mercredi, le Paris Saint-Germain nouvelle version s'est incliné face au Milan AC (1-0), lors d'un match amical disputé à Dubaï. Le seul but a été inscrit par Pato (4e). Le PSG a évolué dans un 4-3-2-1 au coeur duquel Nene a brillé.

L'histoire (ou l'anecdote) retiendra que Carlo Ancelotti a démarré sa carrière parisienne par une défaite face à son ancien club, le Milan AC. Mercredi à Dubaï, le Paris Saint-Germain s'est incliné sur la plus petite des marges face aux Italiens (1-0). Le seul but de cette rencontre amicale a été inscrit, autre ironie du sort, par Pato, joueur que l'on dit sur les tablettes du club de la capitale. Plus que le score final, c'est surtout l'expression collective et individuelle de ce nouveau PSG que l'on attendait. Force est de constater que l'on n'aura pas été totalement conquis. Loin d'être anormal à cette période de l'année et après moins d'une semaine de travail avec un nouvel entraîneur.

Parti en 4-3-2-1 au coup d'envoi, avec Hoarau en pointe, Nene et Pastore en soutien, le PSG s'est fait rapidement surprendre par la doublette Zlatan Ibrahimovic - Pato. Le Suédois a mis la pagaille dans la défense parisienne et servi son jeune partenaire sur un plateau (1-0, 4e). Mené, le Paris Saint-Germain s'est bien repris, par Nene, très en jambes et auteur d'une belle frappe des vingt mètres repoussée par Amelia (4e). Le gardien italien s'est de nouveau mis en évidence sur un tir de Pastore (14e). Dans la foulée, son alter ego Salvatore Sirigu n'a pas eu à intervenir mais a été sauvé par sa barre transversale sur une tentative de Nocerino (16e). Pour le reste, le portier parisien n'a pas eu grand chose jusqu'à son remplacement à la pause par Nicolas Douchez.

Nene a tout fait

Entré avec Lugano (en lieu et place de Bisevac), Camara (Sakho) et Erding (Hoarau), l'ancien Rennais a disputé la partie du match la plus enlevée face à une équipe milanaise entièrement remaniée. Inzaghi (51e) et El Shaarawy (59e) ont donné du travail à Douchez tandis que Jallet a testé Abbiati (68e). Nene, lui, a trouvé la faille. Mais l'arbitre a mystérieusement refusé son corner direct (76e) avant que la barre ne repousse sa tentative suivante (77e). Paris a fini fort. Pas assez pour éviter sa première défaite de l'ère Ancelotti. Rien de grave. Juste l'assurance qu'il ne suffira pas de claquer des doigts pour que ce nouveau Paris Saint-Germain, leader de Ligue 1, se remette en ordre de marche.


Rjay
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Ancelotti :«De bonnes combinaisons»

Le nouvel entraîneur du Paris-SG, Carlo Ancelotti, s'est montré "satisfait" de ses grands débuts à la tête du club de la capitale malgré la défaite contre l'AC Milan (1-0), mercredi en amical à Dubaï.

«Carlo Ancelotti, qu'avez-vous pensé du jeu de votre équipe ?
La première période était bonne même si on a pris un but très rapidement. Mais on a su réagir avec de bonnes combinaisons en attaque. Je suis satisfait de ça. On doit s'améliorer mais il faut reconnaître que l'on a joué contre une grosse et forte équipe.

Comment vous êtes-vous sentis personnellement lors de ce retour sur le banc de touche ?
J'étais excité. J'ai de très bons amis au Milan et de très bonnes relations avec le staff. Le destin a fait que j'ai débuté avec le PSG contre eux et j'espère que cela me portera chance. Milan a gagné mais notre prestation n'a pas été mauvaise.

Que faut-il améliorer dans le jeu de votre équipe ?
On doit utiliser le temps que l'on a jusqu'à la reprise du championnat pour améliorer le jeu de l'équipe. Les joueurs rentrent à peine de vacances et on a effectué un long trajet pour jouer ce match. Mais c'était important pour notre préparation d'affronter l'AC Milan, de travailler tactiquement pour être prêt à la reprise.

Quels joueurs vous ont donné satisfaction ?
Il n'y a pas qu'un seul joueur. On a essayé de jouer un bon football, c'est ce qui me rend satisfait. Au milieu, Bodmer, Sissoko et Jallet ont effectué une bonne performance. En attaque, Pastore, Hoarau et Nene ont bien combiné et on a failli marquer. Honnêtement, c'était un bon match.

Vous avez utilisé un nouveau système tactique. Qu'en avez-vous pensé ?
On a essayé de tenter quelque chose de différent au milieu. Les joueurs se sont bien adaptés. Je sais qu'ils ont bien fonctionné dans un autre système durant la première partie de saison mais c'est bien de pouvoir également évoluer dans un autre système.

Jusqu'où souhaitez-vous emmener cette équipe et quelle est votre ambition ?
On veut gagner, jouer la Ligue des champions la saison prochaine et être une grosse équipe dans le futur.

Est-ce que ce sera un échec si vous n'êtes pas champion à la fin de la saison ?

Les si n'existent pas, ce qui compte c'est de travailler et donner le meilleur de nous-mêmes pour remporter le championnat. »

L'Equipe.fr
Varino
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Il a posé sa première pierre

Pour son baptême sur le banc du PSG, Carlo Ancelotti a testé deux systèmes de jeu inédits. Avec, à chaque fois, trois milieux axiaux.

Ceux qui retiennent tout se souviendront que le PSG de Carlo Ancelotti a commencé par une défaite, hier, face à L’AC Milan (0-1), sur un but d’Alexandre Pato. Mais la trace à garder de ce premier match de « Carletto » se situe ailleurs : le nouvel entraîneur a profité de ce rendez-vous à Dubaï pour tester son équipe dans deux nouvelles configurations, d’abord dans un 4-3-2-1 puis un 4-3-1-2.


APRES LA COUPE de la Ligue et la Ligue Europa, le PSG a donc laissé échapper le (très secondaire) Dubaï Football Challenge, pour le premier match de l’ère Ancelotti. Debout devant le banc de touche dans son nouveau survêtement bleu marine, le technicien italien a profité d’un baptême face au leader de la Serie A pour amener celui de la L 1 vers une organisation nouvelle. Pendant soixante-sept minutes, Ancelotti a fait évoluer Paris en 4-3-2-1, avec Guillaume Hoarau comme avant-centre. Après l’entrée en jeu de Jean-Christophe Bahebeck, venu épauler Mevlut Erding (entré à la pause), le dispositif a mué en 4-3-1-2 avec Nene en meneur de jeu et, plus bas, un Javier Pastore dans une intéressante position de milieu relayeur. Ancelotti a utilisé tous les joueurs présents sur la feuille de match, à l’exception de Sylvain Armand, fiévreux (*).

Au-delà des systèmes et des hommes, quelle qualité d’animation a offert le PSG ? Un jeu au sol dynamique, surtout en première période, à base de passes courtes et de redoublements sur les côtés. Une certaine rigueur aussi dans les replacements. Assis en permanence sur les mouvements de trois milieux axiaux, le PSG a rarement livré l’image d’un collectif désarticulé. Cette équipe a pu compter sur l’impact de Camara et l’autorité de Sakho, qui a donné de bonnes raisons à L’AC Milan de continuer à le suivre.

Hier, ce nouveau Paris « ancelottien » a tenté de pratiquer un jeu simple, fluide, presque trop appliqué par instants. Il ronronna plus en seconde mi-temps, jusqu’à l’amorce du dernier quart d’heure, une tranche du match pendant laquelle Nene, intenable, força Christian Abbiati à deux claquettes successives (75e) avant d’envoyer un tir enroulé sur la barre (77e).

Pastore : « Ancelotti a eu un très bon impact sur nous »

Meilleur joueur de champ du PSG avant la trêve, le Brésilien a diffusé une menace permanente dans les rangs d’un Milan invité par sa maturité tactique à gérer son avance au score, conséquence d’un but de Pato, mais encore plus d’une différence énorme faite par Ibrahimovic dans la surface, dès la 4e minute. Le rayonnement de Nene ne doit pas occulter une faiblesse persistante du PSG : cette équipe manque de poids dans la surface, en général, et d’un avant-centre d’envergure, en particulier. En observant la densité d’Ibrahimovic et en claquant une bise à Pato à la mi-temps, il n’est pas impossible qu’Ancelotti se soit fait la réflexion.

« On a montré de bonnes combinaisons offensives, a réagi l’ex-manager de Chelsea. Ce genre de match sert à tester de nouveaux systèmes. C’est bien pour leur culture tactique qu’ils découvrent autre chose. » De juin 2009 à décembre 2011, l’ère Kombouaré avait débuté par le dogme d’un 4-4-2 avec deux milieux excentrés, avant de basculer, surtout cette saison, vers un 4-2-3-1 tout aussi immuable. Hier, il s’est esquissé l’idée que le PSG pourrait s’orienter vers un nouveau dispositif, mais aussi qu’il serait amené à en changer en cours de match, ce qui était extrêmement rare auparavant.

« Le coach nous avait demandé de mettre pas mal de mouvement, de faire en sorte que les latéraux puissent jouer très haut, racontera Zoumana Camara. Il est important qu’on puisse s’adapter à de nouveaux systèmes. » Quant à Javier Pastore, après avoir expliqué aux médias milanais que « l’Italie (lui) manqu(ait) un peu » , mais qu’il vivait « une expérience nouvelle » , il a évoqué son plaisir de travailler avec un entraîneur originaire de la Botte : « Ancelotti a eu un très bon impact sur nous. C’est un entraîneur que tout le monde connaît. Basculer vers un nouveau système de jeu ne m’a rien fait de spécial. J’ai déjà joué ainsi à Palerme, avec deux joueurs offensifs en soutien d’un avant-centre. On doit encore améliorer notre jeu, tout n’était pas parfait. Mais ce n’était que notre premier match dans ce schéma. »

En quittant un stade Al-rashid exclusivement tourné vers la cause des Rossoneri, Ancelotti a soufflé : « J’espère que ça me portera chance d’avoir débuté contre Milan. » On n’a pas voulu le froisser, mais ses vrais débuts seront moins glamour. Dimanche, à Lorient, le PSG d’Ancelotti affrontera Locminé (CFA 2), en trente-deuxièmes de finale de la Coupe de France.
JÉRÔME TOUBOUL
(*) Gameiro (genou), Ménez (cuisse), Matuidi ( adducteurs) et Chantôme (cuisse) étaient forfait.

L'Equipe
HHA
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PSG : l’ère Ancelotti s’ouvre sur une défaite

Il va falloir s’y faire, le Paris d’Ancelotti ne ressemblera pas à celui de Kombouaré. En un match assorti d’une première défaite face à l’AC Milan (1-0), l’entraîneur italien a esquissé hier les contours et l’animation qu’il souhaite donner à son équipe. Les joueurs se remettront vite de cet échec lors de la Dubaï Challenge Cup, lequel les prive, toutefois, d’un premier trophée cette saison.

Mais ils devront tout aussi rapidement apprendre à parler la même langue qu’Ancelotti : celle de la rigueur italienne. Hier, l’entraîneur transalpin ne s’est jamais énervé. Il s’est souvent levé de son banc pour s’approcher de la ligne de touche et livrer ses instructions à base de mimiques effectuées avec les bras. Pas de coups de sifflets comme chez Kombouaré ou de coups de sang envers l’arbitre. On l’a même entendu crier « à gauche » dans sa volonté affichée de rapidement se mettre au français.

Certains joueurs ont déjà perdu des points

Protecteur, voire magnanime avec ses troupes, il n’a pas voulu les accabler après la partie. « Je suis satisfait de mes joueurs. Sissoko et Jallet ont fait un bon match. Hoarau, Nene et Pastore ont bien combiné devant et ont été tout près de marquer », a confié l’ancien coach de Chelsea. Comme jadis chez Jacques Martin, tout le monde a gagné. Et pourtant, sur quelques centres mal ajustés de Tiéné ou Ceará, on a senti une pointe d’agacement chez l’Italien.

Il y a fort à parier que certains ont déjà perdu des points hier. Tiéné, Pastore ou encore Hoarau n’ont pas vraiment brillé et ont éprouvé des difficultés à s’adapter au fameux « arbre de Noël ». C’est l’autre nouveauté. Dans les semaines à venir, ce système en 4-3-2-1, qui a fait les beaux jours de Milan, est appelé à devenir le schéma de référence du PSG.

Jamais expérimenté sous l’ère Kombouaré, il nécessite des ajustements, mais ouvre aussi des perspectives de stabilité et d’équilibre qui manquaient à cette équipe. « On essaie de changer des choses, mais on a besoin de temps pour préparer tactiquement cette équipe », souligne Ancelotti qui ne cache pas que l’arrivée de renforts viendrait appuyer son projet. Hier, il a prudemment esquivé les questions relatives aux arrivées de Pato, Kaka ou Lampard. Mais quand on lui a demandé ce qu’il avait glissé à l’oreille de Pato avant de regagner les vestiaires à la pause, il a souri et s’est exclamé. « Je ne me souviens pas. » Il y a des trous de mémoire qui en disent long.

Orange Sport, qui a diffusé AC Milan - PSG hier soir, a versé 100 000 € au club parisien pour acquérir les droits de diffusion de ce match amical.

AC MILAN - PSG 1-0 (1-0)
Spectateurs : 18 000 environ.
Arbitre : M. Al-Ajmi.
But. Pato (4e).
PSG : Sirigu (Douchez, 46e) - Ceará (Bahebeck, 68e), Bisevac (Camara, 46e), Sakho (cap.) (Lugano, 46e), Tiéné - Jallet, Bodmer (Kebano, 82e), M. Sissokho - Pastore, Nene (Landre, 84e) - Hoarau (Erding, 46e). Entr. : Ancelotti.



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Déjà des enseignements

Face à des Milanais peu saignants, les joueurs parisiens ont livré une partie pleine d’intensité qui aurait mérité une issue plus favorable. Cette implication de tous les instants démontre à quel point l’arrivée d’Ancelotti est le point de départ d’une nouvelle saison. « C’est toujours comme ça quand un nouvel entraîneur arrive, les compteurs sont remis à zéro », explique Christophe Jallet.

La défense en suspens. Dans l’esprit d’Ancelotti, le cas de la défense centrale ne semble pas complètement tranché. Hier, l’Italien a essayé la paire Sakho et Bisevac, avant de les remplacer par Camara et Lugano en seconde période. Pour l’instant les deux premiers semblent tenir la corde, mais jusqu’à quand? Hier, Camara a encore été performant et l’Uruguayen, plutôt solide, semble regonflé à bloc. « Je reviens avec beaucoup d’envie et la volonté d’être meilleur. Et puis je suis très bien à Paris, je ne veux pas partir. Tout ce qui se dit à mon sujet, ce sont des bêtises », confie le capitaine de la Celeste. Le nouveau coach pourrait être tenté de lui offrir une dernière chance de prouver sa valeur dans les semaines à venir. En revanche, sur les côtés, Tiéné n’a pas vraiment convaincu, un peu comme Ceará, remplacé par Jallet, bien meilleur à ce poste qu’au milieu de terrain.

Pastore a… recouru. Il fallait s’y attendre. L’arrivée d’Ancelotti a redonné des jambes à Pastore, mais elle ne lui a pas rendu sa vista. A l’exception d’une bonne frappe en première période, l’Argentin a connu trop de déchets dans ses passes pour espérer bluffer le technicien italien. Ce dernier, qui veut lui confier le rôle qu’occupait Kaká à Milan, doit rester sur sa faim. En revanche, Nene a brillé de mille feux dans la lignée de sa fin de saison 2011. Quand Ménez sera rétabli, la concurrence entre ces trois-là va être féroce. D’autant qu’Ancelotti apprécie l’ancien Romain. A la récupération, Momo Sissoko s’est rapidement adapté à un système qu’il a déjà expérimenté. Jallet et Bodmer, qui ne sont pas vraiment des spécialistes, ont été un peu plus hésitants. Mais peut-on leur en vouloir ?

Hoarau et Erding loupent le coche. Pour Hoarau et Erding, qui ont joué chacun une mi-temps, c’était l’occasion rêvée de frapper un grand coup. Las. Le manque de rythme et certainement de confiance les a rapidement rattrapés. Là encore ils ne sont pas vraiment coupables. Le Réunionnais a pu démontrer ses qualités collectives à une ou deux reprises, mais, pour Erding, il est temps de se relancer loin de Paris. Au final, Paris n’a pas marqué et Ancelotti y a certainement trouvé la confirmation qu’il lui faut rapidement un grand attaquant.


le parisien.fr
PaRaDoX
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Transferts - La Ligue 1 attend l'effet Paris

Malgré les investissements massifs prévus par le PSG, le mercato d'hiver s'annonce tout aussi frileux que les précédents en France. Pour les agents Christophe Hutteau et Christophe Mongai, les dix-neuf autres clubs de Ligue 1 n'ont pas les moyens de rivaliser. Décryptage.

"Il y a Paris et les autres."
Le constat dressé par Didier Deschamps jeudi, en conférence de presse, est amer. Il est surtout d'un implaccable réalisme : sur le marché des transferts, Marseille ne peut plus rivaliser avec la capitale. L'OM n'est pas le seul. Aucun club de Ligue 1 n'a les moyens du PSG. "Aujourd’hui, c’est 'no limit', déplorait déjà l'entraîneur olympien la semaine dernière. Paris a investi 92 millions d’euros cet été et est susceptible d’acheter encore de grands joueurs. On se retrouve avec une équipe hors-concours." Jeudi, DD a entonné le même refrain, en pointant du doigt "un écart qui peut devenir un fossé". Et le mercato hivernal ne risque pas de réduire ce fossé entre la capitale et les dix-neuf autres pensionnaires de l'élite. "Aujourd'hui, en France, il y a clairement un marché à deux vitesses", nous explique Christophe Hutteau, l'agent de Mathieu Valbuena et de Charles Kaboré. Christophe Mongai, qui gère les intérêts de Milan Bisevac et de Frédéric Kanouté, abonde dans le sens de Deschamps: "Il y a Paris et les autres."

En janvier, le PSG version qatari a prévu de dépenser sans compter. Mais de là à penser que le marché français hivernal sera plus animé que les hivers précédents... "En termes de volumes financiers, il devrait être très frileux", prédit Hutteau. La raison de "cette faible activité" est connue. Mongai l'explicite : "Le PSG investit essentiellement sur le marché international. Paris veut faire venir des grands noms de l'étranger. Et de ce fait, il n'injecte pas d'argent sur le marché français, comme Lyon le faisait il y a quelques années." Pour les deux agents, le club de la capitale "est bien une locomotive pour la Ligue 1". "Mais son impact financier ne se traduit pas en transferts, tempère Hutteau. Ses retombées économiques concerneront plutôt les affluences dans les stades et les audiences télé."

"En hiver, les clubs français sont dans l'urgence"

En attendant, pendant que Paris "investit massivement pour l'avenir", dixit Hutteau, ses rivaux comptent leurs sous. "Pour les autres, le mercato d'hiver reste un marché de correction, souligne Mongai. 95% des dépenses sont budgétisées en début de saison. Les clubs qui investissent à cette période de l'année le font parce qu'ils sont obligés d'agir pour redresser la barre sportivement. Or, les résultats sont difficiles à prévoir en début de saison." Quand Bordeaux recrute le Brésilien Mariano et fait le forcing pour enrôler le Lillois Ludovic Obraniak, c'est parce Francis Gillot juge son effectif insuffisamment étoffé pour viser le haut de tableau. Quand Nancy s'attache les services de Sébastien Puygrenier et de Yohan Mollo, c'est parce que la troupe de Jean Fernandez bataille dans les profondeurs du classement. Chez les Girondins comme chez les Lorrains, la marge d'erreur est infiniment réduite. "Lors du mercato d'hiver, les clubs français sont dans l'urgence, reprend Mongai. Ils ont besoin de joueurs immédiatement opérationnels, qui n'ont pas besoin d'un temps adaptation et qui connaissent déjà parfaitement le Championnat de France."

Pour Hutteau, les clubs cherchent surtout à "limiter les risques liés à une future revente" et à "alléger leur masse salariale". Voilà pourquoi en hiver, ils privilégient davantage les prêts avec option d'achat. Les joueurs, eux, ne sont plus en position de force. Soit ils honorent leur contrat jusqu'à son terme, sans broncher. Soit ils consentent une baisse importante de salaire pour glaner du temps de jeu ailleurs. "Un joueur sur le départ qui gagne 80000 euros par mois ne peut plus espérer gagner la même chose dans un autre club, précise Hutteau. Au mieux, il gagnera 50000 euros. Sauf s'il signe à Paris."

Gil BAUDU / Eurosport
Tycoon
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Atterrissage mouvementé

L'avion qui a ramené le Paris-SG de Dubaï est arrivé avec une heure de retard à Paris en raison du vent fort sur la capitale. Le pilote a tenté un premier atterrissage, mais à cause d'une secousse, il a dû remettre les gaz. Du coup, l'avion a tourné pendant près d'une heure autour de la capitale, et certains joueurs du Paris-SG ont fait des malaises dans l'avion.


Lequipe.fr
jopop
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Ancelotti a fixé le cap

Carlo Ancelotti n'a rien révolutionné lors de sa première semaine comme entraineur du PSG. Mais la patte de l'Italien est déjà perceptible. Ses maîtres mots : courage, rigueur et efficacité. Sa prise de contact a fixé le cap décliné tout au long de la semaine.

Il avait prévenu à son arrivée, lors de sa conférence de presse inaugurale. "Je ne suis pas venu ici pour tout bouleverser, je prends ce championnat en cours de route, l'équipe est leader, elle a fait de bons matchs. Moi, je suis là pour apporter mes connaissances et me faire une idée du comportement de mes joueurs." Pas de révolution Ancelotti à l'horizon ? Au bout d'une semaine, le technicien italien n'a rien chamboulé. Mais il commence à imposer son style. Sur le terrain bien sûr, avec le 4-3-2-1 et une animation offensive totalement repensée. Densifier le milieu et monopoliser le ballon, voilà pour les souhaits dans le jeu. Mais le style Ancelotti déborde largement des lignes blanches.

Ancelotti, c'est d'abord une aura. Deux Ligues des Champions, un titre de champion de Serie A et de Premier League, ça vous pose un technicien. Mamadou Sakho s'enthousiasme: "Je suis très fier d’évoluer sous les ordres de Carlo Ancelotti." Avec l'Italien, les joueurs filent droit. L'autorité naturelle que dégagent l'entraineur et son palmarès ont d'ores et déjà mis l'effectif parisien au pas.

Autorité naturelle

Sakho confirme : "Les cartes sont redistribuées et chaque joueur doit refaire ses preuves." Stars présumées ou non. Ce qui a surtout frappé les esprits à Dubaï, c'est l'application des joueurs, soucieux de plaire à leur nouveau boss. L'ancien cerveau du Milan AC a insisté sur un point essentiel lors de cette première semaine en forme de prise de contact : la rigueur. Quitte même à être un brin autoritaire. "J’attends de vous un comportement irréprochable", a-t-il expliqué après le premier entraînement à Doha, au Qatar.

"Je serai très strict par rapport à tout retard à l’entraînement, à votre investissement pendant les séances, à votre état d’esprit". Le ton est donné…" Carlo Ancelotti représente le sérieux, la rigueur. Il cherche à tirer le meilleur de chacun afin que cela bénéficie au collectif", poursuit Sakho. Ancelotti veut un groupe soudé autour d'un objectif commun. Une équipe où chacun est capable de se sacrifier pour son coéquipier : "Il insiste beaucoup sur le courage et la mobilité. Il fait des efforts pour parler français. Son message passe très bien", précise Jallet.

Autre priorité de l'Italien : l'efficacité. "Je veux que l'on ait une bonne organisation surtout. Nous allons chercher le chemin de l'offensif, produire un jeu dynamique et plaisant mais surtout être efficace", avertit-il. Ainsi lorsque Javier Pastore rate une talonnade superflue à l'entrainement, Ancelotti le reprend de suite de volée : "Non ! Je ne veux plus jamais voir ça !" Une semaine et déjà quelques recadrages. Ancelotti sait que les propriétaires du PSG ne l'ont pas fait venir que pour l'éclat de son palmarès.


HHA
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Ancelotti a déjà ses hommes de base

A la faveur de son premier match à la tête du PSG mercredi, Carlo Ancelotti a esquissé le schéma de jeu qu’il souhaite faire adopter à sa nouvelle équipe. Sans surprise, il s’agit du 4-3-2-1, dit « système de l’arbre de Noël », qui lui est si cher. Paris a évolué ainsi soixante-sept minutes face à l’AC Milan avant de terminer dans un 4-2-3-1 plus classique, utilisé par Kombouaré lors de la première moitié de saison.

Une autre tendance retient l’attention à la suite de cette prise de contact entre Ancelotti et ses hommes à l’occasion de leur tournée dans le golfe Persique. L’ancien technicien de Chelsea, qui a très peu parlé aux joueurs et s’est surtout contenté de les observer ces derniers jours, aurait déjà identifié ses cadres. Sans surprise, ce sont des éléments ayant évolué en Serie A par le passé. Les quatre Mousquetaires, en attendant les recrues de cet hiver, se nomment Salvatore Sirigu, Mohamed Sissoko, Jérémy Ménez et Javier Pastore. Ces quatre joueurs dessinent déjà une sorte de colonne vertébrale du PSG d’Ancelotti. Celui-ci compte aligner l’Argentin, joueur le plus cher de l’histoire du championnat, en soutien de l’attaquant avec un joueur créatif à côté, idéalement Kaká dans son esprit.

Sirigu a toute sa confiance

L’ex-entraîneur du Milan, vainqueur de deux Ligues des champions, apprécie également Jérémy Ménez, passé par l’AS Rome ces trois dernières saisons. Dans le 4-3-2-1 d’Ancelotti, si c’est ce système qui est retenu régulièrement, l’ancien Sochalien, actuellement blessé, pourrait évoluer dans la ligne de trois, sur le côté droit. Il jouerait plus bas que jusqu’à présent. Ce positionnement lui demanderait plus d’efforts défensifs, mais sa vitesse et ses qualités de dribble offriraient au PSG une première relance intéressante. A ses côtés, Mohamed Sissoko, en sentinelle devant la défense, s’impose aux yeux de Carletto. L’ex-Turinois a évolué ainsi durant tout le match contre Milan. Sa puissance physique et son abattage sont des arguments qui plaident pour lui. Enfin, en attendant qu’il trouve son référent en défense centrale (Sakho pourrait être celui-ci), Ancelotti fait confiance à Sirigu, meilleure recrue parisienne. L’ancien portier de Palerme rassure son équipe par ses performances. Et, pour un entraîneur italien, disposer d’un grand gardien, c’est un élément capital dans un effectif qui vise le titre de champion.


leparisien.fr
Homer
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Un vol retour guère planant

Le vol retour de Dubaï ne s'est pas avéré, pour le PSG, de tout repos. Deux aterrissages mouvementés ont quelque peu noué l'estomac de Carlo Ancelotti et de certains de ses joueurs, parmi lesquel Milan Bisevac et Kevin Gameiro, déjà éprouvés par les nombreux trous d'air durant le trajet, et qui ont fait un malaise vagal. Arrivés à 14h00 à Paris, les Parisiens ont bénéficié d'un après-midi de repos avant de reprendre ce vendredi, à 15h00, au Camp des Loges, pour une séance à huis-clos. Sylvain Armand devrait rejoindre le groupe. En revanche, Clément Chantôme, touché à la cuisse, a déclaré forfait pour le match de Coupe de France dimanche.

L'Equipe
Papa Crocodile
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Comment Ancelotti redessine le PSG

Pour le premier entraînement de l’année 2012 au camp des Loges, les Parisiens ont eu droit à une surprise avec la présentation de Paul Clement, nouvel adjoint de Carlo Ancelotti. Ensuite, ils ont participé à une séance d’une heure assez rythmée. Ancelotti, bonnet sur la tête et parka, n’a pas manqué d’encourager ses joueurs en français.
Nommé le 30 décembre, l’Italien met doucement en place ses préceptes de travail.

Petit déjeuner et déjeuner au camp des Loges. Si, humainement, Ancelotti prend le temps de bien connaître ses hommes, il a pris des décisions plus tranchées sur le camp des Loges. Peu satisfait des installations du centre d’entraînement lors de sa visite matinale le 30 décembre — Ancelotti regrettait entre autres de ne pas pouvoir garder les joueurs toute la journée —, plusieurs réorganisations ont été opérées pendant le stage. Les pièces ont été repensées pour répondre à l’élargissement du staff technique, qui compte une dizaine de membres ! Ancelotti a ainsi récupéré le bureau réservé au président du club. La pièce de vie va aussi être modifiée. La salle de presse actuelle devrait disparaître et laisser la place à une salle à manger. A partir de la semaine prochaine, même si ce ne sera pas obligatoire, Pastore et les autres pourront petit-déjeuner et déjeuner sur place. Enfin, même si la décision ne semble pas actée, tous les entraînements pourraient désormais se dérouler à huis clos, comme c’est le cas en… Italie et en Angleterre.

Un GPS pour chaque joueur. « Il y a des changements, mais pas de révolution », déclare un joueur. Le plus significatif, d’un point de vue technique, concerne l’utilisation de GPS pour chaque joueur depuis hier. Cette petite machine, très courante dans les clubs anglais et italiens, va enregistrer lors de chaque séance de travail les efforts physiques des Parisiens qui seront ensuite décryptés par un statisticien. Pour sa gestion de l’effectif, Ancelotti « est en phase de découverte et d’observation, dit-on au club. Mais il en impose naturellement et ne crie pas ». Il ne parle pas beaucoup. Les entretiens individuels n’ont pas encore débuté. Avec ses troupes ou les membres de son staff français, le technicien souhaite que l’on utilise le plus souvent la langue de Molière. Lors de sa causerie d’avant-match contre Milan, il l’a fait en italien et son ami Mauri a joué l’interprète. Le technicien a dit à son effectif que le PSG devait prendre confiance et qu’il évoluerait avec trois milieux récupérateurs tout en sachant qu’il devait être capable de s’adapter à d’autres systèmes.




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Un nouvel adjoint pour Carletto

Carlo Ancelotti peut compter sur les services d’un nouvel adjoint en la personne de l’Anglais Paul Clement. Hier, au camp des Loges, Clement, 39 ans, a été présenté aux joueurs, mais n’a pas participé à la première séance d’entraînement de l’ère Ancelotti à Saint-Germain-en-Laye. Les deux hommes se connaissent bien.
Ils ont travaillé ensemble à Chelsea pendant deux saisons, de 2009 à 2011. Après avoir passé l’essentiel de sa carrière chez les Blues, au service des équipes de jeunes puis du groupe professionnel, il était devenu l’un des adjoints d’Ancelotti. A la suite du limogeage de l’Italien l’été dernier, Paul Clement a lui aussi quitté Chelsea et rejoint les Blackburn Rovers (actuelle lanterne rouge de la Premier League). Après le recrutement de Giovanni Mauri, ancien préparateur physique de l’AC Milan, il s’agit du second ex-collaborateur d’Ancelotti à rejoindre le staff technique du PSG.


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Locminé a aussi son « Qatarien »

Le Qatar n’a aucun secret pour lui. Du haut de ses 26 ans, Abou Maïga, l’attaquant de Locminé (CFA2), a déjà beaucoup bourlingué. Originaire du Bénin, il a posé ses valises à Créteil (L2) en 2004. Cinq ans plus tard, après un passage sous forme de prêt à Louhans-Cuiseaux (Nat), il s’envole pour le golfe Persique.


« J’étais sur le carreau. J’ai donc tenté ma chance ailleurs, explique-t-il. J’ai passé trois mois à Dubaï puis je me suis engagé pour un an et demi avec Al-Mesaimeer, un club de L2 au Qatar. » Dans ces terres lointaines, il découvre un football « en pleine mutation ». Si les stades sont à moitié vides, les infrastructures sportives « sont grandioses ». « Il y a de plus en plus d’expatriés, d’anciens internationaux hollandais… affirme-t-il. Ce pays fait tout pour attirer des joueurs et développer le football. Dans quelques années, il concurrencera l’Europe. »

Ainsi, il n’a guère été étonné lorsque la famille royale du Qatar est devenue propriétaire du PSG en juin. « Avec l’organisation de la Coupe du monde (en 2022), ils veulent à tout prix gagner en notoriété et en légitimité. Paris leur offre une vitrine parfaite. Ils ont ensuite recruté Leonardo, Pastore ou encore Ancelotti pour qu’on parle d’eux. »

Il croit à l’exploit

Son aventure qatarienne s’arrête finalement au bout de huit mois, en décembre 2010. « On m’a empêché d’aller passer Noël avec ma famille. J’ai donc préféré résilier mon contrat », raconte ce père de deux enfants. Abou Maïga connaît toutefois mieux que personne la philosophie des nouveaux propriétaires du PSG.

« Le licenciement de Kombouaré ne m’a pas surpris, dit-il. Ils ne font pas dans les sentiments. Ils ont des sous, ils sont prêts à investir beaucoup. Mais ils veulent des résultats, du spectacle, du clinquant. Ils mettent beaucoup de pression. Ils n’hésitent pas à trancher dans le vif. Ils sont capables de tout… »

Demain, le Béninois affrontera donc cette équipe parisienne désormais soumise à une très forte exigence. « J’imagine qu’Ancelotti n’aura aucune envie de rater son premier match en France, ça ferait tache », sourit-il. Devenu un simple amateur qui vit « de ses économies », l’attaquant croit, bien sûr, à l’exploit. Il conclut : « Toutes ces stars du PSG ne me font pas peur. »


Le Parisien by Arnaud Hermant, Rodgeur Federer© et Sylvie De Macedo
Morpheus
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Les joueurs tracés au GPS

Les entraînements du PSG se feront désormais à l'anglaise, avec l'utilisation de véritables GPS pour les joueurs. Une petite révolution technique introduite par Carlo Ancelotti, rapporte Le Parisien ce samedi : les machines enregistreront, lors de chaque séance de travail, les efforts physiques des Parisiens, qui seront ensuite décryptés par un statisticien.

L'équipe.fr
HHA
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Ancelotti, motivé et excité

A peine arrivé à Paris, Carlo Ancelotti connaît déjà la musique. Pour son bizutage, l'entraîneur italien a poussé la chansonnette, avec plaisir. « Je suis un bon chanteur, j'aime chanter », a-t-il avoué, ce samedi, lors de la conférence de presse avant le 32e de finale contre Locminé. "Carlo" (il a demandé à être appelé ainsi) est également un charmeur. Il manie plusieurs langues : l'italien, l'anglais et même un français assez correct. Le traducteur est déjà sur la touche. Le temps presse et les résultats doivent être immédiats, sur comme en dehors du terrain. « Je veux voir mon équipe développer du bon football, a appuyé le successeur de Kombouaré. Il faut qu'elle puisse s'améliorer par rapport au match précédent (contre l'AC Milan, 0-1). » A Doha, avec un onze amputé de plusieurs titulaires, Paris a déployé un nouveau système, et, malgré la défaite, certains mouvements l'ont rassuré. « J'ai vu de bonnes combinaisons avec Nene, Pastore et Hoarau. Il y a eu de bonnes contre-attaques, et le milieu a joué un bon match, j'étais content. » En l'absence de Matuidi, il a essayé Bodmer comme milieu défensif, une bonne alternative. « Il a fait un bon match. »

« C'est un peu comme le premier jour à l'école »

S'il reconnaît que la qualité de jeu est encore perfectible - « Nous travaillons pour l'améliorer » -, il brosse ses joueurs dans le sens du poil. Pour poser ses bases, il doit vite être adopté. « Je leur ai parlé et j'ai de bonnes relations avec eux. Il règne une bonne atmosphère, les joueurs sont concentrés, très motivés, et s'entraînent bien. » Mais "Carlo" n'est pas dupe, et prévient déjà ses troupes, forcément soucieuses de se frayer une place au soleil : « C'est un peu comme le premier jour à l'école, tout le monde est concentré. Je veux voir la même chose par la suite. » Premier changement notoire : il invite ses protégés à partager le petit déjeuner au Camp des Loges avant les entraînements et à rester un peu ensemble après chaque séance. « C'est très important », dit-il.

La Coupe, véritable objectif


En attendant un PSG flamboyant et l'arrivée de recrues stars - « On a encore le temps, il faut être patient » -, Paris est attendu de pied ferme au Moustoir contre les amateurs de Locminé, le premier défi officiel de l'ère Ancelotti. Un couac n'est pas pensable et ferait désordre, surtout après les éliminations en Coupe de la Ligue face à Dijon et en Ligue Europa. L'ancien mentor du Milan veut d'ailleurs rafler le Championnat mais aussi la Coupe. Donc... « Ce match est important pour le PSG. Nous voulons continuer en Coupe de France et aller jusqu'au bout, comme en Ligue 1. Nous voulons réaliser le meilleur. » Avant ce jour, on peut aisément parier qu'Ancelotti n'avait jamais entendu parler de Locminé. Ce qui ne l'empêche pas d'être « excité » par cette première. Il assure même avoir trouvé et « visionné » un match des Bretons. « La vidéo n'était pas bonne... », a regretté Ancelotti. Qui n'en perd pas, pour autant, la qualification de vue...


lequipe.fr
Varino
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Ils sont si loin de Paris

Le quotidien des amateurs de Locminé a peu à voir avec celui du PSG. Mais ici aussi des histoires et des personnages valent le détour.


HABITUÉ À VIVOTER entre la Division d’honneur et le CFA 2, niveau auquel il occupe actuellement la huitième place de son groupe, Locminé n’a jamais rencontré d’équipe de Ligue 1 en cent trois ans d’existence. Pour un baptême, le petit village de 4300 habitants ne pouvait voir plus grand que ce Paris-SG qui est son exact opposé. La Saint-Colomban, club de patronage aux 235 000 de budget, ne compte aucun contrat fédéral et s’appuie sur un fonctionnement profondément amateur. Il s’incarne à travers l’histoire de trois hommes qui s’apprêtent à vivre un rêve.

(article sur le président manquant)

Didier Noblet, l'entraineur revanchard

SOUS LA PRÉSIDENCE DE LAUDIC, Locminé n’avait jamais éliminé une équipe de niveau supérieur. La qualification contre Vannes (National, 2-1 après prolongation, le 10 décembre 2011) au 8e tour reste donc un moment particulier et encore plus pour Didier Noblet (43 ans). Né à Vannes, le technicien y a joué en Division 3 avant d’évoluer à Locminé durant huit ans (CFA 2, Division d’honneur) et d’être entraîneur-joueur à Questembert (Division Supérieure Élite). Il s’occupe ensuite de la réserve de Vannes et rejoint l’équipe première en 2007 comme adjoint de Stéphane Le Mignan, son ancien coéquipier à Locminé. Vannes monte en Ligue 2, les portes du professionnalisme s’ouvrent. Elles vont brutalement se refermer.

« En National, je bénéficiais d’un aménagement d’horaires de mon employeur (il est, depuis vingt ans, agent informatique dans une mutuelle). Le coach n’a pas tenu compte des efforts que j’ai pu faire, soupire-t-il. C’est une blessure. On m’a reproché une seule chose : ne pas connaître la L2. Être laissé sur le bord de la route, ça fait mal, surtout que j’avais d’excellentes relations avec les joueurs. » Il en retrouve certains à Locminé, qui lui tend aussitôt la main.

Après la montée, acquise en mai 2011, il doit stabiliser le club en CFA 2. Il rajeunit l’effectif (vingt-trois ans de moyenne d’âge), dirige quatre séances par semaine mais ne rêve plus d’élite. Aujourd’hui, c’est le rêve qui s’invitera chez lui. Il sera le premier technicien français à serrer la main de Carlo Ancelotti, entraîneur du Paris-SG.


Yoann Le Roux, défenseur-instituteur

CE N’EST PAS VRAIMENT au programme mais Yoann Le Roux a bien été obligé d’expliquer à ses élèves de CE2-CM1 le principe de la Coupe de France. Certains avaient du mal à croire que leur maître allait jouer contre le Paris-SG. « Ils ne se rendent pas trop compte de ce qu’il se passe, raconte-t-il. C’est un peu bizarre mais je leur ai dit qu’ils pouvaient regarder le match à la télévision. » À vingt-sept ans et après six saisons au club, le défenseur central, instituteur à Guer (à 60 km de Locminé), fait figure d’ancien, au côté du gardien et doyen Erwann Flegeo (35 ans). Son parcours est semblable à celui d’une dizaine de ses coéquipiers. « J’ai été formé à Vannes, explique-t-il, je n’ai pas réussi à atteindre l’équipe première et j’ai tenté ma chance ici. » Désormais, il joue pour le plaisir et manque un entraînement par semaine à cause de l’école. « Dans l’équipe, il y a des joueurs plus jeunes qui peuvent encore y croire, analyse-t-il. Quand on vieillit, c’est différent. Après le travail, on va à l’entraînement pour retrouver les copains, vivre de bons moments ensemble. » Cette philosophie ne l’empêche pas d’aborder le match contre Paris avec ambition : « Il y a une chance, on va essayer de rivaliser. On va défendre le mieux possible pour éviter qu’il y ait trop de buts. » S’il n’a pas particulièrement étudié les attaquants parisiens, il confesse que cette semaine la motivation à l’entraînement était plus forte que d’ordinaire : Le Roux a très envie de continuer à parler de la Coupe à ses élèves.


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«Si c’est pour prendre une dérouillée… »

Le milieu de Locminé, ne veut pas se contenter de « faire de la figuration ». Avec ses partenaires, il croit l’exploit possible.


LOCMINÉ: Flégeo (cap.) – Moustapha, Plunian, Le Guennec, Y. Le Roux, Adjamossi – Péru, Le Boursicaud, Randuineau, Gargam ou Clavel – A. Maïga. Remplaçants : J. Le Roux (g.), Jacopin, Clavel ou Gargam, Jacques, Auger, Le Sauce, Kerangouarec. Entraîneur : D. Noblet.
PARIS-SG: Sirigu– Bisevac ou Ceara, Lugano, Sakho (cap.), Armand– Jallet, Bodmer, Moh. Sissoko – Pastore, Nene – Hoarau ou Erding. Remplaçants : Douchez (g.), Ceara ou Bisevac, Z. Camara, Landre, Erding ou Hoarau, Kebano ou Balde, Bahebeck. Entraîneur : C. Ancelotti.

SI LES LOCMINOIS affichent la mine de ceux qui ont gagné au Loto, c’est parce qu’ils savent ce qu’ils doivent au tirage. « Cette année, le PSG est l’équipe à rencontrer, reconnaît le milieu Maxime Randuineau. Si l’équipe en face avait été une CFA, je ne pense pas qu’on aurait été les stars du week-end… » Le président Hervé Laudic s’était rendu avec sept personnes du club au tirage des trente-deuxièmes, à Amiens. «À l’aller, dans le minibus, on supputait… Les sept autres voulaient le Paris-SG, il n’y a que moi qui préférais Rennes, se souvient-il. On est tombés sur le gros lot, On a sauté de joie... »

Depuis ce 12 décembre, le défenseur Yoann Le Roux a traversé plusieurs phases : « Les deux jours qui ont suivi le tirage, c’était l’effervescence. L’excitation est tombée pendant la trêve et, depuis la reprise, ça monte chaque jour pour arriver à l’apothéose du match. »

Il aura lieu à Lorient, à cinquante kilomètres de Locminé, parce que le vétuste stade du Pigeon-Blanc n’est pas homologué. Il se déroulera donc sur synthétique, et les Bretons s’y sont préparés en allant s’entraîner trois fois sur la pelouse du Moustoir, dont les tribunes seront garnies par 15 000 spectateurs. Venu chercher des places jeudi, au siège du club, un Locminois apostrophait le président : « Bonne chance, hein ! Moi, je suis anti-PSG… »

La richesse du club parisien ne participe pas vraiment à sa popularité en Bretagne, et Hervé Laudic s'en est apercu: « Tout le monde me parle d’argent. Je suis obligé de dire que ces sommes sont indécentes, mais je préfère que les Qatariens investissent en France plutôt qu’à l’étranger. »

À Locminé, le seul lien avec le Qatar s’appelle Abou Maïga. L’attaquant béninois a joué là-bas, à Al-Mesaimeer, en Deuxième Division. Avec Randuineau, qui y a joué quinze minutes avec Vannes en 2008-2009, Anicet Adjamossi est le seul à avoir connu la L2 française. Si l’expérience est maigre, les Bretons ne gâchent pas la fête avec des complexes. « On ne veut pas faire de la figuration, avance Randuineau. Il y a beaucoup de bruit autour de l’affiche, si c’est pour prendre une dérouillée derrière, ça ne vaut pas le coup… » « Ça reste un match, poursuit Le Roux. Et je sais que je vais pouvoir m’appuyer sur mes coéquipiers. » L’entraîneur Didier Noblet a en effet mis l’accent sur une solidarité sans faille : « Il faudra être solides, car on va surtout jouer sans ballon. » Ses joueurs pensent quand même à la victoire. Le président n’avait pas pensé à évoquer la question des primes, mais ils lui ont rappelé qu’un succès était possible, et qu’il faudrait alors le récompenser… – A. Cl.


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Ancelotti presque francophone

Après une semaine à la tête du Paris-SG, l’Italien s’exprime le plus souvent en français. En public comme dans le vestiaire.


S’IL S’AGIT d’un « coup de com », il est plutôt réussi. Hier, pour sa première conférence de presse à Paris, l’entraîneur italien Carlo Ancelotti (52 ans) a tenu à s’exprimer en français, une langue qu’il ne maîtrisait pas à son arrivée au PSG, pendant la trêve, et qu’il espère parler couramment d’ici à la fin de la saison. Il a bien eu quelques hésitations dans le choix de ses mots, usé du tu plutôt que du vous et parfois eu recours à l’anglais ou à l’italien, mais il a compris presque toutes les questions et, quand ce n’était pas le cas, il reprenait son interlocuteur avec le sourire : « Je demande, au début, de parler doucement et toi, tu parles très vite ! » L’auditoire était sous le charme.

Mais c’est surtout son vestiaire qu’Ancelotti doit séduire, dominer, apprivoiser et motiver. La séduction a commencé dès l’arrivée en stage à Doha, en début de semaine. « J’ai chanté une chanson, raconte-t-il. J’aime chanter. Je suis un bon chanteur. Mais je ne vous dirai pas le titre, même sous la torture. »

À ses joueurs : « Je ne veux pas vous entendre rigoler ou plaisanter »

La domination, ce fut pour les premières séances d’entraînement. Après avoir observé le comportement de ses joueurs, il les a réunis et prévenus : « Sur le terrain, on travaille, on ne parle pas. Je veux que vous soyez concentrés, même pendant les étirements. Je ne veux pas vous entendre rigoler ou plaisanter. »

Tout ça sans élever la voix. La première impression des joueurs fut positive. « L’état d’esprit a changé pendant les entraînements, explique l’un d’entre eux. On sent que tout le monde est impliqué. » Ancelotti ne se leurre pas : « C’est comme la rentrée des classes. Au début, tout le monde est concentré. Mais je veux que ça dure jusqu’à la fin de la saison. »

Et l’homme aux quatre Ligues des champions (deux comme joueur, deux comme entraîneur) tient à montrer que lui aussi doit faire des efforts. Sa première causerie, à Doha, fut prononcée en italien et traduite par Giovanni Mauri, le préparateur physique francophone. Mais depuis, Ancelotti commence ses discours en français, même s’il les termine, le plus souvent, dans sa langue natale. Et c’est en général Claude Makelele, son adjoint, qui endosse le rôle d’interprète.

Le successeur d’Antoine Kombouaré cherche à être compris de tout le monde, le plus vite possible et sans trop d’assistance. « Quand il s’adresse à nous pendant une séance, il essaie de le faire en français, ou alors utilise des mots italiens qui sont compréhensibles ou encore utilise le tableau pour que ce soit clair », témoigne un joueur. Ancelotti, qui s’est installé au Camp des Loges dans le bureau jusque-là dévolu aux présidents, semble susciter l’adhésion de son groupe. Comme s’il voulait imprimer une image positive dès son arrivée à Paris, lui qui a été apprécié dans la plupart de ses clubs précédents. À L’AC Milan (2001-2009), par exemple, quasiment personne ne l’a oublié. À la fin du match amical AC Milan - PSG (1-0), mercredi, l’entraîneur a à peine eu le temps de débriefer la rencontre avec son nouveau groupe. Plusieurs Milanais sont venus le voir dans le vestiaire pour lui tomber dans les bras et discuter. En italien.
DAMIEN DEGORRE


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Vers une charnière Sakho-Lugano

La première équipe du PSG dirigée par Carlo Ancelotti en match officiel devrait ressembler à celle qui a été alignée contre l’AC Milan (0-1), mercredi, en amical. Dans un dispositif en 4-3-2-1, c’est Hoarau qui évoluait en pointe, hier, lors de la mise en place, avant de céder sa place à Erding. Les cinq milieux de terrain n’ont pas changé : Nene et Pastore derrière l’avant-centre, Jallet, Bodmer et Sissoko à la récupération. La défense, en revanche, pourrait subir quelques changements par rapport à celle qui a joué à Dubaï. Hier, elle était composée de Bisevac à droite, Armand à gauche, et Lugano et Sakho en charnière. L’international serbe a ensuite laissé sa place à Ceara alors que Camara a remplacé Sakho. Gameiro (genou), Ménez ( cuisse), Matuidi (adducteurs) et Chantôme (cuisse) sont indisponibles. – D. D.


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CLEMENT « COMME MAKELELE ». – Carlo Ancelotti a officialisé, hier, l’arrivée dans son staff de l’anglais Paul Clement, qui fut son adjoint la saison dernière à Chelsea. « J’ai une bonne relation avec lui, il fera un bon travail ici, a déclaré l’entraîneur du PSG. Il commencera la semaine prochaine et sera, comme Claude Makelele, mon assistant.»


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Maradona « allume » Leonardo

DANS UN ENTRETIEN diffusé ce soir dans l’émission Canal Football Club, sur Canal +, Diego Maradona s’en prend de façon assez virulente à Leonardo, le directeur sportif brésilien du PSG. L’ancien meneur de jeu de Naples (1984-1991) déclare notamment : « Je ne comprends pas très bien Leonardo. Je ne l’ai pas compris quand il est passé de L’AC Milan à l’Inter Milan, et je comprends encore moins ce qu’il fabrique aujourd’hui avec le PSG. » Voilà pour le sentiment général. Maradona pousse ensuite la critique jusqu’à lancer : « Je me demande s’il est joueur, entraîneur, agent ou marchand de pétrole. Je ne comprends pas. » Et l’actuel entraîneur du club d’Al-Wasl, à Dubaï, d’assurer : « C’est la preuve que dans le football quand vous savez faire du lobbying, aujourd’hui, ça paye. »


Spoiler :
jopop
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PSG, verni mais implacable

Le PSG, en déplacement ce soir à Locminé (CFA2), a souvent l'étiquette du club le plus gâté au tirage en Coupe de France. Les chiffres montrent que Paris joue en effet plus souvent contre des équipes de division inférieure. Mais aussi sa faculté plus importante à ne pas tomber devant les "petits".

La Coupe de France est par essence une épreuve qui n'a pas de favori. L'histoire de cette compétition a montré que l'avantage supposé des équipes de l'élite sur le papier ne résistait pas forcément au fait qu'en football, tout est possible sur un match. Pourtant, à l'aube de l'édition 2011/2012, il est difficile de ne pas faire du PSG le favori de la Coupe de France. Avec trois victoires et trois finales depuis le début du millénaire, soit onze éditions, le club de la capitale se détache clairement de la concurrence. Le paradoxe est d'autant plus remarquable que Paris n'a jamais affiché cette supériorité en championnat durant cette période, au cours de laquelle il n'a pas remporté le moindre titre de champion. Pour expliquer le fait que le PSG affiche une telle réussite en Coupe, nombreux sont ceux qui avancent l'argument de la chance. Et la faculté des Parisiens à hériter de "petites équipes" au tirage.

Les chiffres ne démentent pas ce phénomène. Par sa propension à aller loin en Coupe de France, le PSG a disputé plus de matches que n'importe quelle autre équipe dans cette épreuve depuis 2000 : 52, soit 4,7 matches par édition en moyenne. Au passage, sachant qu'un vainqueur de l'épreuve dispute six matches pour arriver au sacre, ce ratio est assez impressionnant. Sur ces 52 rencontres, 21 ont été face à des équipes de l'élite. Autrement dit, Paris a affronté une formation de L1 dans 40% des cas. A titre de comparaison, Lyon et Marseille, les équipes les plus performantes en Ligue 1 depuis 2000, n'ont pas eu autant de "réussite" au tirage. L'OL a affronté 15 équipes de l'élite en 33 matches, soit dans 45% des cas. L'OM, lui, pourrait faire figure de "malheureux" du tirage au sort. Les Marseillais ont joué 30 matches de Coupe de France depuis 2000/2001, dont 17 contre des formations de L1. Statistiquement, ils ont joué une équipe de division équivalente dans 57% des cas sur cette période.

Marseille échoue dans 30% des cas face aux petits, Paris dans 3% des cas

De là à déduire que cette "malchance" au tirage est à l'origine de l'absence de victoire en Coupe de France du club phocéen dans les années 2000, il y a un pas que l'on ne franchira pas. Car Marseille et Lyon ont été éliminés respectivement à quatre et à trois reprises par des équipes de division inférieure sur les onze dernières éditions. L'OM a subi la loi de Châteauroux (L2) en 16e de finale en 2000/2001, d'Angers (L2) en 32e de finale de l'édition 2004/2005, de Carquefou (CFA 2) en 8e de finale en 2006/2007 et d'Evian (D2) en 32e de finale l'an passé. Pour sa part, Lyon est tombé devant Châteauroux (L2) en 16e de finale en 2001/2002, Libourne (CFA) en 32e de finale en 2002/2003 et Clermont (L2) en 8e de finale en 2004/2005. Dans le cas de l'OM, le pourcentage d'échecs contre des "petits" est très important : 30% (4 défaites en 13 matches). En moyenne, les Olympiens perdent plus d'une fois sur quatre quand ils affrontent des équipes de division inférieure. Ce pourcentage est un peu moins important pour l'OL, mais il reste élevé : 17% (3 défaites en 18 matches).

Si des clubs comme Marseille ou Lyon réussissent moins bien que Paris en Coupe de France, ce n'est pas parce qu'ils héritent plus souvent d'une équipe de Ligue 1 au tirage au sort. C'est surtout parce qu'ils connaissent beaucoup plus d'accidents contre les formations qui ne font pas partie de l'élite. En 31 matches contre des équipes de division inférieure depuis 2000/2001, les Parisiens n'en ont perdu qu'un : face à Rodez (National) en 8e de finale de l'édition 2008/2009. C'est l'exception qui confirme la règle. Sur cette période, le pourcentage d'échecs du PSG face aux "petits" frise le ridicule comparé à celui de Marseille et Lyon : 3% (1 défaite en 31 matches). Dire que Paris est souvent verni au tirage n'est pas faux, mais attribuer sa réussite en Coupe de France à ce seul phénomène est un leurre. Si le PSG est aussi compétitif dans cette épreuve, c'est probablement par sa faculté à faire respecter une hiérarchie que d'autres clubs ont parfois du mal à assumer.


Varino
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« Beckham n’était pas le meilleur choix »

Arrigo Sacchi Selon son mentor dans le métier d’entraîneur, Carlo Ancelotti a eu raison de s’opposer à la venue du Spice Boy à Paris


Il a été l’un des premiers averti que Carlo Ancelotti allait signer PSG. « Il m’a téléphoné une semaine avant Noël. Pas tant pour me demander conseil que pour échanger » , confie Arrigo Sacchi, 65 ans. Le nouvel entraîneur parisien a été un joueur essentiel du grand Milan AC de Sacchi à la fin des années 1980, puis son adjoint à la tête de l’équipe d’Italie (1992- 1994) avant de s’émanciper et de tout gagner avec la Juventus, Milan et Chelsea. Le « mage de Fusignano » , désormais en charge des sélections de jeunes à la Fédération italienne, est convaincu de la réussite en France de son « élève » .

On présente Carlo Ancelotti comme votre disciple. C’est le cas ?
Oui, il y a longtemps… J’étais le professeur et lui l’élève. Je suis d’ailleurs fier que plusieurs de mes joueurs soient devenus entraîneurs: Rijkaard, Donadoni, Van Basten, Ancelotti… Notre longue histoire commune au Milan les a marqués pour toujours. Si l’équipe a eu tellement de succès (notamment C1 1989 et 1990), c’est que les joueurs ont partagé la plupart de mes idées. Plus tard, j’ai pris Carlo comme adjoint en sélection et lui ai appris d’autres choses. C’est quelqu’un de formidable, un gros travailleur. Il a beaucoup de caractère mais parfois, il ne s’affirme pas assez. À l’inverse de nombreux entraîneurs célèbres, il est très flexible. Presque trop gentil. D’un autre côté, il dégage une autorité naturelle et n’a pas besoin d’élever la voix pour être écouté.

A- t- il changé depuis votre expérience commune avec la Squadra ?
C’est obligatoire tant le football évolue vite. Carlo va découvrir en France un jeu différent du Calcio et de la Premier League, peut- être moins tactique mais plus physique. Mais je le crois capable de s’adapter à tout car il tient compte de son environnement.

Va-t-il faire la révolution à Paris ?
Moi, j’ai toujours fait de nombreux changements lorsque j’arrivais dans un nouveau club. Carlo n’est pas comme ça. Il est prudent et fera ses changements en douceur. Les joueurs vont le suivre car il est très humain, charismatique, presque solaire. C’est un type qui vient de la campagne, avec des valeurs simples.

Il est connu pour sa tactique en « arbre de Noël » ( 4- 2- 3- 1). Peut- il en changer ?
Ses principes de jeu n’iront pas à l’encontre des qualités de ses joueurs. Il va observer rapidement, écrire le script puis laisser les joueurs qu’il jugera prêts l’interpréter. Il va s’appuyer sur ceux qui partagent ses idées mais, encore une fois, il est très souple.

À Milan et Chelsea, il a gagné avec de grands joueurs. Peut- il faire aussi bien avec des éléments de niveau inférieur ?
Il n’est pas seulement l’entraîneur des stars. Évidemment qu’il sait faire progresser des joueurs qui ne sont pas parmi les plus forts. Lorsqu’il a remporté la Serie B avec son premier club, la Reggiana (en 1995), il avait des joueurs moyens. Ensuite, à Parme (1996- 1998), il avait quelques éléments de premier plan mais l’ensemble n’était pas supérieur à celui qu’il aura ces six prochains mois à Paris.

Des joueurs ont parfois manifesté leur mauvaise humeur sous la direction de Kombouaré. Cela passera- t- il avec Ancelotti ?
Il faut être pédagogue pour éviter les comportements néfastes au collectif. Même si tu as des footballeurs talentueux, tu n’arrives à rien s’ils font la gueule. Heureusement, Carlo est très patient. Comme l’écrivait Hermann Hesse (prix Nobel de littérature en 1946) : « L’intelligence c’est bien, la patience c’est mieux. » Carlo communie avec les joueurs mais en échange, son exigence est permanente.

Pato ou Kaka, deux joueurs désirés par Ancelotti, peuvent- ils transformer le PSG?
Il est rare qu’un joueur seul porte son équipe vers les sommets. Regardez Messi, Rooney, Cristiano Ronaldo ou Ribéry: à la Coupe du monde 2010, aucun de ces grands joueurs n’a eu assez d’influence pour cela. Dans un collectif qui ne tourne pas, une star ne fait pas de miracles. Le succès, c’est une idée, un collectif cohérent et onze joueurs disponibles. Aujourd’hui, la tâche principale de Carlo est de bâtir un style qui mettra en valeur les qualités de chacun. Mais s’il est bien servi, Pato peut être excellent. Et Kaka reste l’un des meilleurs actuels et un professionnel exemplaire qui ferait du bien au PSG.

Ancelotti a- t- il eu raison de refuser David Beckham ?
Carlo l’estime beaucoup mais il a sûrement pensé qu’on ne démarre pas un nouveau projet avec un joueur en fin de carrière. J’aime beaucoup David, que j’ai côtoyé au Real Madrid (Sacchi en était le directeur technique en 2005), mais je pense moi aussi qu’à 36 ans, il n’était pas le meilleur choix.

Combien de temps faudra- t- il au PSG pour atteindre le top- niveau européen ?
Difficile à dire. Lorsque je suis arrivé à Milan, Berlusconi m’a dit : « Je te donne trois ans » et j’ai répondu : « C’est trop ». Parce qu’en fait les gens ne vous donnent jamais beaucoup de temps pour réussir dans ce milieu… Le Milan de l’époque avait de l’avance sur le PSG d’aujourd’hui. On attend de Carlo un succès rapide, il n’a pas d’alternative. Avec Leonardo, un expert, ils vont faire du bon boulot. Devenir le meilleur club français peut aller vite. Mais le nouveau propriétaire vise les sommets européens et, pour cela, il leur reste beaucoup à faire.
(avec Bruna Basini)

JDD
psgmat92i
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Pourquoi le Qatar veut prendre le Stade de France

INFO RMC SPORT. Sauf improbable retournement de situation, les propriétaires du Paris Saint-Germain seront dans un futur proche les concessionnaires de l’enceinte de Saint-Denis. Le scénario arrange toutes les parties du dossier, Etat y compris. Explications.


Le Stade de France
C’est le site de l’hebdomadaire « Le 10 Sport » qui a dégainé l’information samedi soir : « Les Qataris veulent racheter le Stade de France ! ». Information partiellement avérée. Oui, les nouveaux propriétaires du PSG souhaitent s’installer au plus vite dans la banlieue nord de Paris ; non, ils ne veulent pas « racheter » l’enceinte de Saint-Denis, qui restera propriété de l’Etat français. En fait, Qatar Sports Investments (QSI) s’apprête à devenir le concessionnaire principal des lieux, reléguant Vinci et Bouygues (dont le Consortium gère le SDF depuis son inauguration en 1998) au rang d’actionnaires minoritaires. En filigrane : l’installation définitive du club de la capitale au Stade de France, seul écrin francilien capable aux yeux des Qataris d’abriter une équipe de football de standing international. Les supporters vont grincer des dents. Mais les enjeux sont tels qu’ils risquent de se sentir bien isolés dans les prochaines semaines. Car les choses pourraient aller très vite.
PSG : une évolution inévitable
Même si Nasser Al-Khelaifi est récemment monté au front pour démentir son directeur sportif (« A Paris, nous jouons dans un stade vieux et inadapté, où il y a des concerts et des manifestations qui détruisent la pelouse. On n'en peut plus », avait déclaré Leonardo à la presse italienne mi-décembre), les nouveaux patrons du PSG s’accordent sur un point : le Parc des Princes, aussi lié soit-il à l’histoire du club, ne correspond pas à leurs ambitions. Construit au début des années 70, difficile à agrandir et à rénover, peu fonctionnel selon eux, l’endroit cumule les handicaps. Quoiqu’ils en disent, ils souhaitent le quitter au plus vite. « Les relations entre la mairie de Paris et QSI à propos du Parc sont extrêmement tendues », révèle une source proche du dossier. D’autant qu’avec le nouveau Jean-Bouin (20 000 places en 2013), la future Arena 92 (35 000 places en 2014) à Nanterre et l’extension de Roland-Garros, l’Ouest parisien sera bientôt saturé d’équipements sportifs de grande dimension. Au Stade de France, dans une zone où il aura les coudées franches, le PSG pourra tranquillement accueillir 80 000 spectateurs. Dès 2013, quand le Parc des Princes entrera en travaux en vue de l’Euro 2016, et sans doute après, si les résultats sportifs sont à la hauteur. Avec, en prime, la mainmise sur des questions stratégiques (billetterie, loges...) de « business ».
Consortium : une situation intenable
De source sûre, on sait que l’intérêt des Qataris a commencé à « fuiter » dans les couloirs du Consortium du Stade de France peu avant Noël. Ces derniers mois, la plupart des membres du Comité exécutif ont été remplacés par des « financiers » de Bouygues et Vinci, signe avant-coureur de changements profonds. « L’ambiance est lourde », confirme-t-on sur place. Depuis 1995, les deux multinationales françaises gèrent l’enceinte pour leur plus grand profit. Il y a les bénéfices purs, plus ou moins spectaculaires suivant les années (« seulement » 3 millions d’euros en 2011). Il y a aussi l’indemnité que règle l’Etat pour compenser l’absence de club résident (15,3 millions d’euros annuels), qui a de plus en plus de mal à passer en période de crise. Enfin les contrats d’entretien du SDF (environ 10 millions d’euros annuels), trop facilement attribués aux filiales de Bouygues et Vinci, hérissent sérieusement le poil de la concurrence. « Pour le Consortium, le Stade de France est un jackpot mais il est peut-être devenu trop voyant », estime un observateur. Les deux entreprises ont par ailleurs tout intérêt à ouvrir la porte aux Qataris : la Coupe du monde 2022 aura lieu dans le petit pays du Golfe Persique, et les investissements prévus en stades et infrastructures s’élèveraient à 100 milliards de dollars. Des marchés colossaux dont Bouygues et Vinci pourraient largement profiter. D’autant que l’Elysée, qui suit attentivement le dossier via les ministères des Sports et des Finances, verrait d’un œil bienveillant l’arrivée de QSI dans le Consortium. Preuve de l’importance politique accordée au sujet, la nomination en janvier 2011 au poste de directeur général délégué du SDF de Philippe Auroy, ex-directeur de cabinet de Christian Estrosi à la mairie de Nice. Estrosi, proche de Nicolas Sarkozy et ancien ministre de l’Industrie…
Un timing idéal
Certains partenaires parisiens des Qataris les poussent à finaliser rapidement la transaction, pour une somme qui pourrait dépasser les 300 millions d’euros. « Les appels du pied sont clairs, confirme-t-on à Saint-Denis. Cela peut prendre quelques mois… ou quelques semaines. » Parmi les hypothèses les plus crédibles, une augmentation de capital du Consortium. QSI prendrait entre 40 et 60%, Bouygues et Vinci se partageant le reste tout en conservant quelques prérogatives (maintenance, technique…). Le PSG deviendrait naturellement résident même si le club, contacté par RMC Sport, réfute toute discussion à ce sujet et juge « prématurée » la publication de nos informations. Il existerait une possibilité de conserver quelques « petits » matchs au Parc des Princes. Des concerts (une poignée par an) continueront à être organisés. Un tournoi d’été regroupant des clubs de foot de prestige pourrait être créé sur le modèle de l’Emirates Cup qu’organise Arsenal chaque année. Quant aux équipes nationales, la situation est plus complexe. La Fédération française de football, liée au Consortium jusqu’en 2025, pourrait profiter de la construction de nouvelles enceintes en régions pour renégocier son contrat et s’exporter davantage. Celle de rugby ne fait pas mystère de sa volonté de s’affranchir du SDF, où elle s’estime financièrement lésée, au terme de son contrat, en 2013. Un nouveau stade est à l’ordre du jour dans le sud parisien, même si des affiches de gala comme France-Angleterre (la plus grosse source de revenus du SDF, tous événements confondus) pourraient continuer à être hébergées à Saint-Denis. Le grand Monopoly des stades franciliens ne fait sans doute que commencer.



Le Parc déserté ?
La priorité des dirigeants qataris du PSG est de pouvoir exploiter le plus grand stade possible. Or, pour ne pas dénaturer l'aspect visuel du Parc des Princes et, par voie de conséquence, enfreindre la propriété intellectuelle dont jouit toujours l'architecte d'origine, Roger Taillibert, les évolutions envisagées ne permettent pas d'avoir une capacité supérieure à environ 50 000 places. Un chiffre jugé insuffisant par les décideurs qataris. Les discussions entre le groupement Colony-Vinci-PSG et la Mairie de Paris sont toujours intenses mais elles se seraient tendues depuis l'arrivée de Jean-Claude Blanc au poste de directeur général délégué du PSG. Ce dernier a remis à plat plusieurs aspects du projet initial et ses exigences seraient très pointues. L'hypothèse de raser le Parc pour reconstruire un stade neuf a été avancée. Une éventualité immédiatement repoussée par la Mairie de Paris, propriétaire de l'enceinte. Un accord est toujours attendu courant mars pour valider le projet de rénovation, dont le coût est estimé à environ 110 millions d’euros. L’hypothèse qu'aucun contrat ne soit signé existe cependant. Dans ce cas, la rénovation du Parc des Princes serait remise en cause. Le comité de pilotage de l'Euro 2016 présidé par Jacques Lambert devrait alors chercher un autre stade pour remplacer le Parc, qui deviendrait une sorte d’enceinte-fantôme. Si aucun accord n'est trouvé, l'avenir du théâtre historique des exploits du Paris Saint-Germain deviendrait très incertain. Seule l'émergence d'un autre club dans la capitale, financièrement soutenu par d'importants investisseurs à la recherche d'un stade, pourrait résoudre un problème de plus en plus épineux.
Varino
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Pas tous qualifiés…

Dimanche, le PSG a péniblement éliminé les amateurs de Locminé en Coupe de France. Et certains joueurs n’ont pas marqué de points aux yeux de Carlo Ancelotti.


MÊME S’IL NE L’A PAS avoué en public, Carlo Ancelotti a pris un coup sur la tête ce week-end. La pénible qualification du PSG pour les seizièmes de finale de la Coupe de France (2-1), face aux amateurs de Locminé (CFA 2), a mis en lumière des défaillances individuelles que l’Italien n’imaginait pas aussi grandes. Une semaine après son entrée en fonction, il n’accable personne mais a déjà souligné les insuffisances de certains joueurs, dont l’avenir dans la capitale pourrait ne pas être aussi doré qu’imaginé. Avec Ancelotti, des statuts pourraient voler en éclats à Paris.

Dimanche, à Lorient, c’est Mamadou Sakho qui en a fait l’expérience. Un penalty provoqué et, trois minutes plus tard, direction le banc de touche. La décision a eu des allures de sanction, ce qu’a réfuté l’entraîneur parisien après le match. « Changement tactique », justifiera-t-il. Mais pourquoi ne pas avoir remplacé Milan Bisevac, alors latéral droit, par Ceara, plutôt que de décaler le Serbe dans l’axe ? Ces derniers mois, le capitaine parisien n’avait jamais été remis en question de façon aussi brutale.

Ménez, dans un trio de milieux « défensifs » ?

Javier Pastore n’a pas subi le même affront que le défenseur international français (21 ans, 5 sélections) mais a eu droit à un petit rappel à l’ordre public. « Quand on a la possibilité de marquer, on doit marquer », a déclaré Ancelotti en conférence de presse, une allusion à l’occasion manquée par l’Argentin, quelques minutes après son ouverture du score, alors que le but était grand ouvert.

Le manque d’humilité de ses joueurs sur certains gestes techniques a agacé le technicien italien et Pastore ne connaîtra peut-être pas le même sort à court terme, quand Jérémy Ménez sera rétabli de sa douleur à une cuisse. Mais dans un premier temps, l’ancien Romain pourrait être aligné sur le côté droit du trio de milieux « défensifs », à la place de Christophe Jallet, qui ne pèse pas assez sur le jeu au goût de son coach.

Guillaume Hoarau, lui, devrait souffrir du retour de blessure de Kevin Gameiro (genou). Quatre jours après un match amical compliqué contre L’AC Milan (0-1), le longiligne avant-centre parisien a peiné contre les amateurs bretons. Soit par manque d’efficacité dans le dernier geste, soit à cause de déplacements trop lents et inappropriés. Le système à une seule pointe ne favorise pas le style de l’ancien Havrais, qui n’a jamais été un attaquant de profondeur. Ancelotti a laissé entendre qu’il pourrait changer de schéma à l’avenir mais Hoarau, dans l’optique de l’Euro 2012, a besoin de jouer. Et, aujourd’hui, la probabilité qu’il s’installe durablement sur le banc est élevée. Même s’il a souligné l’état de fatigue de ses joueurs, trois jours après un vol tumultueux de sept heures en provenance de Dubaï, Ancelotti a confié, en privé, une certaine déception sur le niveau individuel de plusieurs d’entre eux. Elle n’est pas atténuée par un mercato qui ne décolle pas. Sa priorité demeure le recrutement d’un buteur et Pato est en tête de liste. Une arrivée rapide du Brésilien de L’AC Milan (22 ans, sous contrat jusqu’en 2014) rassurerait sans doute le successeur d’Antoine Kombouaré sur le niveau du champion d’automne.
DAMIEN DEGORRE


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Et si le Parc était reconstruit ?

DEMAIN, Bertrand Delanoë recevra joueurs, staff et dirigeants du PSG lors d’un déjeuner à l’hôtel de Ville. À cette occasion, le maire de Paris devrait faire un point sur le dossier du Parc des Princes, propriété à 100% de la Ville. Le stade du XVIE arrondissement doit être rénové entre 2013 et 2015 afin d’accueillir l’Euro 2016, mais surtout de rester l’enceinte du PSG, qui disputera ses matches à domicile au Stade de France, le temps des travaux. Alors que le bail emphytéotique de soixante ans n’a toujours pas été attribué par la mairie au seul groupement en lice – composé de Colony Capital, Vinci et du PSG, dans des proportions à déterminer –, le Parc de demain reste l’objet d’incertitudes. Qatar Sports Investments (QSI) a chargé Jean-claude Blanc, le directeur général du club, de piloter ce dossier. QSI bute toujours sur le fait que le Parc actuel est, en l’état, difficile à métamorphoser. Sa capacité ne serait portée que de 44 500 à 47 000 places, un potentiel de spectateurs très inférieur à la dimension « galactique » que le propriétaire qatarien entend donner au PSG. Le club parisien, qui s’est engagé auprès de la mairie à communiquer d’ici au mois de mars sa position définitive sur cette question du stade, n’exclut pas un déménagement définitif au Stade de France (L’équipe du 28 décembre 2011). Mais une autre hypothèse de travail est récemment apparue en coulisses : celle de détruire l’actuel Parc pour reconstruire une nouvelle enceinte d’au moins 70 000 places sur le même site. Si cette idée peut apparaître techniquement délicate en raison de la configuration des lieux, elle pourrait esquisser un compromis entre toutes les parties, QSI semblant encore privilégier l’option Parc parmi toutes les solutions de stade. Inauguré en 1897, le Parc des Princes avait été rénové en 1932, avant d’être reconstruit, entre 1970 et 1972, sous la conduite de l’architecte Roger Taillibert. – J. T.

L'Equipe
Homer
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Paris veut défier l’OM au Stade de France

Les dirigeants parisiens envisagent d’organiser PSG - OM (31 e journée) à Saint-Denis. Ce coup d’essai ne serait pas anodin alors que les rumeurs d’une délocalisation définitive en 2013 ne cessent de se propager.

Et si le dimanche 8 avril, le clasico PSG - OM ne se jouait pas au Parc des Princes ? Depuis plusieurs semaines, la direction parisienne réfléchit à la possibilité de délocaliser ce choc de Ligue 1 au Stade de France. Rien n’est encore acté mais des contacts ont été établis avec le consortium et l’idée fait son chemin dans la tête des décideurs.

Elle comporte malgré tout des contraintes en matière de sécurité et de commercialisation des loges notamment qui vont devoir être réglées. D’autant que ce rendez-vous, ultra-sécurisé même si le déplacement des supporteurs marseillais sera interdit, se tiendra deux semaines avant le premier tour de l’élection présidentielle.

Un test grandeur nature

Disputer un PSG - OM à Saint-Denis, c’est la garantie de remplir la plus grande enceinte de France. Red Star - Marseille, samedi dernier en 32e de finale de Coupe de France, a attiré plus de 50 000 spectateurs. Même lorsque Paris avait des résultats décevants dans le passé, le clasico connaissait un fort engouement populaire. « On recevait près de 100 000 demandes de billets », rappelle-t-on au PSG.

Quant aux trois prochains matchs parisiens au Parc contre Toulouse, Evian et Montpellier dans les semaines à venir, ils vont dépasser les 40 000 spectateurs, selon les dernières estimations du service billetterie.

Organiser le clasico à Saint-Denis est aussi, pour les dirigeants parisiens, l’occasion de réaliser un test grandeur nature. L’équipe doit en effet déménager au SDF de 2013 à 2015 dans le cadre des travaux de rénovation du Parc des Princes pour l’Euro 2016. Et après? Aucune hypothèse n’est à écarter vu les rêves de grandeur des nouveaux propriétaires.

Depuis la prise de contrôle du club par Qatar Sports Investments (QSI) le 30 juin, le sujet d’un possible déménagement définitif au Stade de France revient comme un serpent de mer. Leonardo, le directeur sportif, a multiplié — volontairement ou non — les déclarations maladroites sur le dossier comme récemment dans le quotidien italien « La Repubblica » : « Nous jouons dans un stade vieux et inadapté, où il y a des concerts et des manifestations qui détruisent la pelouse. » Il est ensuite revenu sur ses paroles. De son côté, Nasser al-Khelaifi, le président parisien, a plusieurs fois répété que « le Parc était la maison du PSG ». Le temps d’une soirée d’avril, Paris s’imagine pourtant abandonner « sa maison » pour recevoir son meilleur ennemi.


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L’avenir du Parc des Princes de plus en plus menacé

Le déménagement du PSG au Stade de France, même le temps d’un clasico, met en exergue les problèmes liés au dossier de modernisation du Parc des Princes et permet au passage aux Qatariens d’intensifier la pression sur le groupement Colony Capital- Vinci, seul candidat en lice pour réaliser cet épineux chantier. Décryptage.

Le projet de rénovation convient-il aux Qatariens ?

NON. Qatar Sports Investments (QSI), propriétaire du PSG, souhaiterait un stade d’une capacité de 60000 spectateurs. Le dossier de modernisation élaboré par le groupement Colony Capital-Vinci en prévoit 47000. C’est l’un des principaux points de divergence entre Jean-Claude Blanc, le directeur général du club, et les responsables du groupement. Un autre projet permettrait d’approcher 50000 places en rajoutant des sièges abrités près de la pelouse. Cependant, ce projet doit encore être validé par des études de faisabilité et obtenir l’approbation des Bâtiments de France et de Roger Taillibert, l’architecte concepteur du Parc des Princes.

Le Parc peut-il être rayé de l’Euro 2016 ?

OUI. Même si politiquement cela provoquerait des remous, l’éventualité est réelle. Il est d’ores et déjà acquis que le groupement Colony Capital- Vinci n’engagera pas de travaux (estimés à 110 M€) s’il n’a pas la garantie que le PSG reste définitivement à Paris. Et sans les rénovations imposées par l’UEFA, le Parc n’accueillera pas de match de l’Euro. Si le PSG et Colony-Vinci ne tombent pas d’accord d’ici au mois de mars, la Ville de Paris, propriétaire du Parc, pourrait relancer un appel d’offres pour réattribuer le chantier à un (ou des) nouveau (x) candidat(s). Jacques Lambert, président de l’organisation de l’Euro 2016, admet diplomatiquement que le dossier du Parc des Princes « ne [le] rassure pas complètement. Il n’y a pas encore de péril en ce qui concerne les délais. Mais, comme je l’ai dit à Jean-Claude Blanc il y a un mois, il n’y a pas de temps à perdre. A ce jour, je n’imagine pas que la capitale de la France ne figure pas dans l’organisation de l’Euro ». La défection du Parc des Princes serait un vrai coup dur pour l’Euro 2016, mais elle ne remettrait pas en cause l’organisation de la compétition.

Le PSG va-t-il vraiment s’installer au Stade de France ?

OUI. Au moins deux saisons de 2013 à 2015 pendant la rénovation du Parc des Princes. Au-delà, des rumeurs récurrentes prédisent que le PSG y élira définitivement domicile. Tout a été dit ou écrit. Les dernières informations de RMC font état d’une prise de participation majoritaire de QSI dans le capital du Consortium Stade de France. L’Etat affirme qu’il n’en a pas entendu parler. La direction du SDF a démenti. Mais il est sûr que le Consortium Stade de France verrait d’un bon œil l’arrivée d’un club résidant. Ces vœux pourraient être exaucés si QSI ne trouvait pas son bonheur dans la modernisation du Parc des Princes.

Le Parisien
ohvillelumière
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Vers un nouveau Parc des Princes ?

Info L'Equipe : Les dirigeants parisiens plancheraient sur l'éventualité de détruire l'actuel Parc des Princes, pour en reconstruire un tout neuf.

L'hypothèse n'avait pas encore été évoquée, mais c'est désormais chose faite. Actuellement en pleine réflexion autour du stade utilisé dans un avenir proche, les dirigeants parisiens plancheraient, selon nos informations, sur l'éventualité de détruire l'actuel Parc des Princes, pour en reconstruire un tout neuf sur le même site, en vue de l'Euro 2016. La nouvelle enceinte d'au moins 70 000 places contenterait ainsi les nouveaux propriétaires qatariens, qui à l'heure actuelle hésitent toujours quant à la meilleure solution à adopter.

«La rumeur d'une offre de rachat du Consortium est totalement fausse». (Nasser Al Khelaïfi)

«Le Paris Saint-Germain, sous la direction de Jean-Claude Blanc, travaille de manière approfondie sur le projet de rénovation du Parc des Princes en liaison et collaboration étroite avec l'ensemble des acteurs concernés par ce projet et notamment la Mairie de Paris, Vinci et Colony Capital, a immédiatement tenu à préciser le président parisien Nasser Nasser Al Khelaïfi, aussitôt l'information d'un possible rapprochement avec le Consortium du Stade de France éventée. La rumeur d'une offre de rachat est totalement fausse».
PSG-OM au Stade de France dés cette saison ?

Ce qui ne l'est pas en revanche, c'est l'assurance de voir le PSG jouer pendant deux saisons à Saint-Denis, entre 2013 et 2015, pendant la durée du travaux à la Porte de Saint-Cloud. Pour tester ce niveau dispositif, les dirigeants parisiens réfléchiraient aussi à délocaliser dés cette saison une rencontre de Championnat, et pas n'importe laquelle, le PSG-OM de la 31e journée, selon Le Parisien de mardi. Des idées en pagaille donc, mais peu de décisions pour l'instant. Le club, qui dans son ensemble doit rencontrer mercredi le maire de Paris, Bertrand Delanoë, assure qu'il communiquera officiellement sur le sujet d'ici le mois de mars. - Rédaction


Lequipe.fr
Alexinho
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Football. Sablé - PSG se jouera au MMArena, vendredi 20 à 20 h 30 !

Le président du Sablé FC, Gérard Gaultier l’a confirmé ce midi : « Le match Sablé - PSG se jouera bien au MMArena. »

La rencontre se déroulera le vendredi 20 janvier à partir de 20 h 30 et sera diffusée en direct sur Eurosport.

Une réunion se déroulera ce mardi après-midi au Mans entre les responsables du Sablé FC et ceux du Mans Stadium pour finaliser les détails de l’organisation.

Ouest France
HHA
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Delanoë doute du projet Parc 2

Bertrand Delanoë, le maire (PS) de Paris, a réagi mardi à l'article de L'Equipe du jour évoquant le scénario, à l'étude au Paris-SG, d'une démolition-reconstruction du Parc des Princes, afin d'agrandir l'enceinte de l'équipe parisienne jusqu'à 60/70 000 places contre 47 500 aujourd'hui. Invité de la chaîne Public Sénat, l'élu a mis en avant des difficultés d'ordre patrimoniales et de calendrier, tout en reconnaissant qu'«il est normal que le PSG veuille avoir un beau stade moderne». Lui-même, a-t-il précisé, souhaite pour le club de la capitale un «stade magnifique», qui soit «sa maison», avec «une identité forte». Mais...

Le maire a d'abord relevé que «la question de la démolition est extrêmement difficile en termes de possible». Il a fait valoir que cet édifice signé par l'architecte Roger Taillibert «fait partie du patrimoine architectural parisien». «Ce sont des questions lourdes, je n'ai pas le droit d'être irresponsable», a poursuivi M. Delanoë. Problème de calendrier ensuite : dans le cas d'une destruction-reconstruction, il n'y aura pas de match de l'Euro 2016 dans Paris, a-t-il relevé. «Ça risque quand même d'être embêtant», a-t-il noté, y compris pour le propriétaire, alors que le Qatar organise le Mondial 2022.


lequipe.fr
Varino
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Où se jouera PSG-OM ?

La direction du club parisien a évoqué la possibilité de délocaliser le clasico, le week-end du 7 avril, au Stade de France.


C’EST LORS D’UNE RÉUNION avec les différents services du club, peu après sa nomination, en novembre, que Jean-Claude Blanc, le nouveau directeur général du PSG, a évoqué la possibilité de délocaliser au Stade de France un match de Championnat cette saison. Comme l’a révélé hier le Parisien, l’affiche concernée serait la réception de Marseille, le week-end du 7 avril, mais aujourd’hui la probabilité que le match ait lieu au SDF n’est pas plus élevée que celle qu’il se déroule au Parc des Princes. « Du 50- 50 », confirme un proche du dossier.

Si des contacts ont été établis avec le consortium du Stade de France, pour le moment, aucun service du PSG n’a planché sur ce projet et rien n’est encore à l’ordre du jour. Il n’a été demandé ni au département marketing, ni à la billetterie, ni à la sécurité, ni à la communication de se mettre en ordre de bataille. D’ailleurs, une première partie des billets a déjà été commercialisée pour un match au Parc des Princes. Un changement de lieu supposerait alors le remboursement des premiers clients.

L’autre écueil porte sur l’affluence de cette rencontre. Red Star-Marseille (0-5), samedi dernier, en Coupe de France, a bien sûr atteint la barre des 50 000 spectateurs, mais il s’agissait essentiellement de fans marseillais. Cette fois, aucun supporter de L’OM ne sera autorisé à se déplacer.

Au SDF en Ligue des champions ?

Le PSG sera-t-il capable, à ce moment de la saison, de remplir le Stade de France ? A priori oui, estiment les propriétaires qatariens du club, toujours un peu plus animés par la volonté de ne plus jouer dans le Parc des Princes actuel (voir L’équipe du 28 décembre) et qui poussent pour que la prochaine réception de Marseille ait lieu à Saint Denis. Ils envisageraient même, en cas de qualification en Ligue des Champions la saison prochaine, d’y faire jouer les matches européens de leur club. Une manière de prendre leurs marques alors que le PSG évoluera au SDF au cours des saisons 2013-2014 et 2014-2015, pendant la période de rénovation du Parc? Ou une façon de dire que le Parc n’est plus « la maison du PSG », comme l’a pourtant répété Nasser al-Khelaïfi, le président parisien, ces derniers temps ? – D. D.



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PARC DES PRINCES : DELANOË PRUDENT. – Bertrand Delanoë, le maire (PS) de Paris, a souligné hier la difficulté d’un scénario de démolition-reconstruction du Parc des Princes, envisagé par les propriétaires qatariens du PSG pour augmenter la capacité de l’enceinte. « Ce sont des questions lourdes, je n’ai pas le droit d’être irresponsable », a-t-il expliqué, observant qu’une rénovation du stade existant permettrait d’être prêt pour l’Euro 2016, contrairement à une destruction-reconstruction.


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Ronaldo en visite

SAINT- GERMAINEN-LAYE (Yvelines), CAMP DES LOGES, HIER. – «Notre recrutement a commencé», a plaisanté Leonardo (à gauche), le directeur sportif du PSG, au moment de présenter Ronaldo (à droite), venu rendre visite à son ami au Camp des Loges, après avoir remis le FIFA Ballon d’or France Football, la veille à Zurich, à Lionel Messi. Détendu, souriant, l’ancien avant-centre de la Seleçao (35 ans, 98 sélections, 62 buts) a assisté, en spectateur, à une partie de la séance d’entraînement du PSG, salué tous les joueurs, «parlé avec Carlo Ancelotti, qui fut [son] entraîneur à Milan, et avec Claude Makelele, qui a joué avec [lui] à Madrid». « Cela faisait un moment que j’avais promis à Leonardo que je viendrais, a déclaré Ronaldo. C’est un très beau projet qu’il veut monter. Moi, j’adore Paris, où j’ai un appartement, et jesuis supporter du PSG.» – D. D.

L'Equipe
Varino
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Mais que leur a-t-il fait ?

Les anciens joueurs de Carlo Ancelotti tiennent des propos élogieux dès qu’ils évoquent le nouvel entraîneur du PSG.


«CARLETTO est l’ami parfait. Il est impossible de ne pas lui vouloir du bien. » L’hommage a été rendu le 4 janvier par Gennaro Gattuso, milieu de L’AC Milan, après le match amical à Dubaï contre le PSG (1-0). La plupart des joueurs qui ont travaillé avec l’entraîneur du PSG, en charge de L’AC Milan de 2001 à 2009, affichent, à son égard, la même estime que l’international italien.

Paolo Maldini, ancien défenseur du club lombard (1984-2009), a fait part de toute son affection dans la préface de l’autobiographie de Carlo Ancelotti, publiée en 2009 (1) : « On ne peut le discuter ni techniquement ni humainement. Ceux qui le font sont de mauvaise foi. À Milan, depuis Arrigo Sacchi (parti en 1997), nous avons eu beaucoup d’entraîneurs… Si je devais choisir les meilleures années, j’opterais pour celles où il y avait Carletto sur le banc. »

Pourquoi une telle affection ? Maldini expliquait, toujours dans cette préface : « Il réussit à plaisanter même avant une finale de Ligue des champions. Les gens imaginent que les entraîneurs tiennent des discours larmoyants à leur équipe dans les moments décisifs. En effet, oui, parfois, il y a eu des larmes, mais parce qu’on n’arrivait pas à s’arrêter de rire. En certaines occasions, on entendait un silence absolu dans le vestiaire des adversaires alors que, dans le nôtre, il y avait Silvio Berlusconi (propriétaire de L’AC Milan) et Carletto qui racontaient des blagues. »

Cette proximité entretenue par Ancelotti avec ses hommes semble avoir marqué bien des joueurs. « Il est l’une des meilleures personnes que j’aie connues dans le foot, il est sincère et loyal, affirme Paolo Montero, ancien défenseur qui l’a côtoyé à la Juventus de 1999 à 2001. Il se comportait exactement de la même façon avec le magasinier et avec Zidane. Il est aimé par ses joueurs partout où il passe. » Et si certains ne l’apprécient pas, ils ne le disent pas.

Il a beaucoup appris auprès d’un psychologue du sport

Christophe Lollichon, entraîneur des gardiens à Chelsea, où Ancelotti a travaillé de 2009 à 2011, sait comment le technicien italien charme son équipe : « Concernant Carlo, je dirais : “Il vous aime, eh bien, aimez-le !” Quand il arrive quelque part, il aime tout de suite, donne aux autres. Si vous lui donnez aussi, ça peut être merveilleux. C’est un homme de compromis, qui n’aime pas du tout le conflit. Toutes les personnes qui travaillent avec lui existent. Il écoute, fait tout pour favoriser le dialogue. »

Il n’hésiterait pas non plus à installer des rapports amicaux avec ses joueurs, comme le raconte Cristian Brocchi, milieu de la Lazio, qui a travaillé avec lui à Milan (2001-2005 ; 2006-2008) : « Quelques jours après la finale de la Ligue des champions remportée en 2003 (0-0, 3-2 aux t.a.b, contre la Juventus Turin), il me dit, ainsi qu’à Gattuso, qu’il aurait plaisir à nous inviter, avec nos épouses, le lendemain chez lui pour dîner. Ce fut une superbe soirée et un très beau geste de sa part. » En 2008, Brocchi décidait de quitter le club. « Ancelotti a annoncé mon départ, devant tout le groupe, en prononçant de très belles paroles à mon égard. Tous les joueurs ont applaudi. L’entraîneur avait les larmes aux yeux. Ce fut l’un des moments les plus émouvants de ma carrière. Chaque saison, même si je n’étais pas titulaire, il réussissait à me faire sentir important. Il trouvait les mots justes… »

À écouter ses anciens joueurs, Ancelotti serait donc un grand sensible. « Lorsque Chevtchenko est venu nous saluer en 2009 avant de rejoindre le Dynamo Kiev, j’ai vu Carlo la larme à l’oeil, il était très, très ému », se souvient Christophe Lollichon. Ces rapports étroits avec ses joueurs lui servent au quotidien. « Il n’explique pas beaucoup ses choix techniques, il n’en a pas besoin parce ses joueurs ont confiance en lui, en l’homme et en l’entraîneur », estime Bruno Demichelis, un proche de Carletto, psychologue à L’AC Milan de 1986 à 2009 avant de suivre son ami à Chelsea.

Quand Ancelotti n’est plus là, certains joueurs souffrent, à l’image de Filippo Inzaghi, l’attaquant de L’AC Milan. Dans son autobiographie publiée en 2010 (2), le champion du monde 2006 lui rend hommage : « Il est l’entraîneur avec qui j’ai eu un feeling unique. On s’est aussi disputés, mais vous voulez savoir comment ça se finissait ? On s’embrassait comme deux frères. »

Leur confiance mutuelle fut consacrée le 23 mai 2007, lors de la finale de la Ligue des champions contre Liverpool. Avant ce match, Inzaghi avait de gros problèmes physiques. Certains joueurs milanais étaient même allés voir l’entraîneur : « Tu ne vas quand même pas faire jouer Pippo ? Tu ne vois pas dans quel état il est ? », avaient-ils lâché à Ancelotti, comme ce dernier le raconte dans son livre, avant d’ajouter : « Effectivement, il était à moitié mort. » Pourtant, il titularisa Inzaghi, qui donna la victoire aux siens avec un doublé (2-1).

Pour gérer un groupe, Ancelotti a beaucoup appris auprès de Bruno Demichelis, spécialiste de psychologie appliquée au sport. « Ancelotti mémorisait tout le travail de Demichelis, explique le défenseur de Lecce Massimo Oddo, à Milan de janvier 2007 à 2008. Il sait comment parler à un joueur, à quel moment le soutenir, il est calé sur la gestion du stress chez les joueurs. »
YOANN RIOU
(1) « Je préfère la Coupe », éditions Rizzoli. (2) « 300 buts, et je n’ai pas encore fini », éditions Mondadori.


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SAKHO A PARLÉ AVEC ANCELOTTI. – Remplacé par Ceara à la 75e minute du 32e de finale de Coupe de France disputé à Lorient, dimanche dernier, face à Locminé (CFA 2, 2-1), Mamadou Sakho a indiqué, hier, avoir « eu une petite conversation avec le coach ». Carlo Ancelotti, qui a maintenu à Sakho le brassard confié en début de saison par Antoine Kombouaré, avait indiqué, après le match, avoir simplement voulu procéder « à un changement tactique » . « Tout va bien, assure le défenseur central international, auteur de la faute à l’origine du penalty égalisateur de Locminé (72e). Le coach voulait faire un choix tactique. Je n’y vois aucun problème. Je préfère être sur le terrain mais, tant que le PSG gagne, c’est le plus important. Au prochain tour, je serai là. » En 16es de finale, Paris affrontera, au Mans, Sablé-sur-sarthe (CFA 2). – J. T.

L'Equipe
Homer
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Le Parc au cœur des discussions à la mairie

Hier, lors du traditionnel déjeuner annuel à la mairie de Paris, Carlo Ancelotti et son nouveau staff ont découvert les lambris dorés à la française. Bus pour Carletto et ses joueurs, taxi pour Leonardo et Jean-Claude Blanc, impeccablement sapés comme toujours. Mais pas de Nasser al-Khelaifi, le président du PSG, excusé.

Au milieu des tables où staff, joueurs et joueuses (toute l’équipe féminine était là) se mélangent — avec un Sébastien Bazin toujours actionnaire du club et plus détendu que jamais —, Bertrand Delanoë s’exprime longuement, sans notes mais avec une fougue intacte.

Celui qui recevra après son discours le calendrier du PSG et un maillot floqué de son nom et du nombre 75 dira ainsi : « Le PSG mérite d’être le plus grand club de France et d’Europe et de rayonner au plan mondial. Il faut viser très haut et grand. Qui découvre qu’une ambition dans le foot doit avoir de grands moyens? Je n’ai aucune fausse pudeur ou hypocrisie sur ce terrain-là. » Le maire, au passage, milite pour le maintien d’une subvention pour que « le club soit bien celui du peuple de Paris ».

Mais la grande affaire du moment reste bien sûr le Parc des Princes, son occupation et son utilisation. Delanoë veut y voir le PSG et l’a rappelé avec force : « Je dois agir en bousculant des montagnes mais sans nier la réalité. Celle-ci, c’est que le Parc existe et qu’il fait partie du patrimoine architectural de Paris. J’envisage toutes les hypothèses, dans le cadre des conventions qui nous lient. J’irai aussi loin que possible pour la maison du PSG. » Le Parc, donc. Et Delanoë, malin, de rappeler à l’état-major ses propres mots : « J’ai confiance en la parole et les engagements des dirigeants. Ils aiment Paris et sont profondément liés à Paris et au Parc des Princes. » Le message est passé.


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Jean-Claude Blanc : « Etre au minimum des grands standards européens »
Présent à la mairie de Paris hier midi, le directeur général du club a accepté de s’exprimer pour la première fois. Son intervention porte exclusivement sur le Parc des Princes, sujet majeur de ses prérogatives.

Comment se passent les négociations avec Colony Capital et Vinci pour la rénovation du Parc des Princes ?

Jean-Claude Blanc. On travaille en totale transparence avec eux pour terminer notre travail de précision d’ici quelques semaines.Il sera alors venu le temps de la décision en concertation totale avec la Ville de Paris. Le dossier du stade est un sujet majeur pour aider le PSG à rivaliser avec les grands d’Europe.

Qu’entendez-vous par « travail de précision » ?

Il s’agit de la qualité des services à apporter au public. L’ambition est d’être un grand parmi les grands d’Europe. Pour cela, il faut des installations. On veut être sûrs d’être au minimum des grands standards européens.

Que répondez-vous à Bertrand Delanoë qui tient absolument à ce que le PSG reste au Parc des Princes ?

Je lui réponds que nous travaillons avec ses équipes pour regarder si cela est possible. On sait que le lieu a ses limites et on veut présenter le meilleur projet avec un coût de travaux raisonnable et un temps de réalisation conforme aux attentes de l’UEFA. On souhaite respecter l’histoire du PSG mais on a pour ambition de grandir et faire le match avec les autres pour devenir un grand.

Quelle est la capacité idéale souhaitée par le PSG ?

On n’a pas affiché d’exigence de capacité minimale. On sait simplement que l’on joue à guichets fermés presque tous les matchs, comme samedi contre Toulouse. Notre souhait est de répondre à cette envie des gens de venir au Parc.

Après la parenthèse de deux ans au Stade de France pendant la rénovation du Parc des Princes, y reviendrez-vous ?


Le programme défini aujourd’hui est de déposer le permis de construire avant l’été, en avril idéalement. Le début des travaux est pour l’été 2013, pendant deux saisons. Le PSG sera de retour en 2015, soit un an avant l’Euro, comme le veut Jacques Lambert. C’est le programme sur lequel on travaille. Il n’y a pas de plan B.

Le Parisien

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PSG : Maxwell est déjà arrivé !

Il est arrivé hier à 20h15. Sherrer Maxwell (30 ans), première recrue parisienne de ce mercato d’hiver, a débarqué à l’aéroport Charles-de-Gaulle par le vol Air France AF 1949 en provenance de Barcelone, où il s’est entraîné le matin. Vêtu d’un jeans, d’une chemise blanche sous un pull en V noir et d’une veste en daim, le latéral gauche brésilien est tombé dans les bras de son agent, Mino Riola, venu l’accueillir à Roissy.

Après avoir passé sa visite médicale ce matin, Maxwell se rendra au Parc des Princes pour signer un contrat de deux ans et demi avec une année en option.

Il portera le numéro 17


Dans un communiqué officiel, le FC Barcelone a annoncé hier après-midi sur son site avoir trouvé un accord de principe avec le PSG à propos de ce transfert estimé entre 3,5 et 4 M€. Plus tôt dans l’après-midi, c’est Pep Guardiola, le coach catalan, qui avait déjà laissé échapper en conférence de presse l’imminence du transfert et rendu hommage à son désormais ancien joueur. « Il nous a dit qu’il avait une offre du PSG, qu’il l’étudiait et qu’il aimerait l’accepter, a déclaré Guardiola. C’est une bonne opportunité pour lui. Je comprends sa situation, on lui offre un très bon contrat dans une très grande ville. S’il trouve un accord avec le club, je ne m’opposerai pas à son départ. S’il s’en va, on le remercie pour tout ce qu’il a fait, il a été un très grand compagnon, je lui souhaite le meilleur pour la suite. »

L’agent de Maxwell était au Parc des Princes hier après-midi avec Leonardo, le directeur sportif parisien, pour régler les derniers détails du dossier. L’ami de Zlatan Ibrahimovic héritera du numéro 17 et pourrait être aligné dès samedi contre Toulouse. Preuve que Carlo Ancelotti mise beaucoup sur lui.

Ancien de l’Ajax Amsterdam et de l’Inter Milan, Maxwell était l’une des priorités de l’entraîneur italien, qui s’est toujours appuyé sur des arrières latéraux offensifs, capables de multiplier les centres pour les attaquants. Maxwell a le profil de l’emploi.


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Peut-il jouer dès samedi ?

Oui, à deux conditions. La Ligue (LFP) doit d’abord recevoir le nouveau contrat du joueur au plus tard ce soir. Par ailleurs, la Fédération espagnole doit absolument envoyer avant samedi la lettre de sortie du défenseur brésilien à la Fédération française. Une fois qu’elle l’aura reçue, la FFF doit la transmettre à la Ligue afin de valider le contrat de Maxwell.

Ancelotti veut absolument faire jouer Maxwell contre Toulouse.

Le Parisien
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