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A2V
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Alexpérience
Ce sera donc Alex. Arrivé ce matin à Paris pour passer sa visite médicale, l’ex-défenseur central de Chelsea s’est engagé ce vendredi en faveur du Paris Saint-Germain. Le Brésilien s’est engagé pour trois ans et demi de titres et de gloire à la française.

Une tête qui met des buts. Des bras de déménageurs pour soulever l’Hexagoal. Des cuisses beaucoup trop épaisses pour un short lambda, ce qui lui donne des airs de John Stockton. Et surtout, un statut d’extra-communautaire qui met fin aux spéculations autour de Carlos Tevez. L’arrivée d’Alex au Paris Saint-Germain, c’est l’arrivée d’un gagnant. Pas forcément la victoire du PSG « bling-bling », mais le triomphe d’une certaine idée de l’ambition. Invité à quitter Chelsea, le Brésilien, courtisé par quelques écuries de Premier League, a rejoint le club de la capitale ce vendredi, pour une somme de cinq millions d’euros. L’ancien joueur de Santos et du PSV Eindhoven s’est engagé pour trois ans et demi, avec la ferme intention d’étoffer son palmarès. L’arrivée d’Alex Rodrigo Dias da Costa, où comment le PSG s’offre les services d’un mec qui n’aurait jamais dû foutre les pieds en France, mais qui va rendre de sacrés services.

Grâce à lui, pas de Tevez

A peine arrivé, déjà décisif. Oui, Alex, brésilien sur le passeport et dans l’âme, truste la quatrième place d’extra-communautaire de l’effectif parisien. Les trois premières étant squattés par Maxwell, Bisevac et Ceara. Adieu donc, Carlos Tevez, ses prétendues envies de challenge et son baluchon en satin de baroudeur de luxe. Car si certains trouveront quand même le moyen d’être déçus de voir s’éloigner la promesse d’une recrue quatre étoiles, d’autres, plus rationnels, comprendront aisément que l’arrivée avortée de l’Argentin est une bonne nouvelle. Certes, le PSG abordait ce mercato hivernal comme le premier virage majeur de l’ère qatarie. Mais Alex n’est pas du genre à trainer les pieds à l’heure de fouler la pelouse de Francis Le Blé un soir d’hiver, ou à expliquer à Guillaume Hoarau comment mettre un pied devant l’autre. Lui, dans une langue ou une autre, l’espéranto, peut-être, est plutôt du genre à être un tuteur de luxe pour l’ami Mamadou Sakho. Peinard dans son club de cœur, malgré les autres défenseurs centraux présents à Paris (Lugano, Camara, Bisevac, Armand), le jeune Français se fera un plaisir de partager l’expérience du Brésilien. Oui, Alex, facture 46 matchs de Ligue des Champions, dont quelques uns sous les ordres de Carlo Ancelotti. Dire qu’il est pistonné serait pourtant une connerie.

Enfant du monde

Un physique à scier des troncs d’arbres au Canada, une chemise en flanelle sur le dos. Une puissance de frappe empruntée à Roberto Carlos. Un jeu de tête qui faisait frissonner les fans de Chelsea. Un peu moins de vingt ans après le rival marseillais, le Paris Saint-Germain a enfin trouvé son Carlos Mozer. En mieux. Très costaud au duel, pas débile dans le placement, le Brésilien de 29 ans, que trop considère comme vieux, devrait apporter beaucoup à l’arrière-garde parisienne. La défense, point faible du club de la capitale depuis le début de la saison, va probablement trouver en Alex, le patron qu’elle n’a pas trouvé en Lugano. Moins glamour que l’Uruguayen, le Brésilien qui semble, contrairement à certains, réellement intéressé à l’idée de jouer au Paris Saint-Germain, pourrait rapidement s’installer dans l’axe de la défense avec Mamadou Sakho. Pas de Kaka ni de Pato, donc, mais deux Brésiliens, Maxwell et Alex, qui, dans des rôles bien différents, devraient aider le PSG dans sa conquête de titres et de Ligue des Champions. Et si le doute plane toujours quant à l’arrivée de Thiago Motta, Ronan Le Crom lui, est bien installé.


So Foot
Homer
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Salvatore Sirigu : « Il ne manque rien au PSG »
LIGUE 1/ BREST - PSG. Salvatore Sirigu, le gardien du PSG, agressé mercredi à Neuilly, revient sur les changements opérés par le club parisien lors du mercato d’hiver avant un déplacement périlleux ce soir en Bretagne.

C’était quelques heures seulement avant son agression par un individu à scooter dans une rue de Neuilly-sur-Seine. Salvatore Sirigu nous avait reçus mercredi pour commenter l’actualité parisienne et le rendez-vous à Brest. Victime d’un coup de casque à la tempe, le portier italien avait terminé sa soirée au commissariat. Hier, il n’a pas souhaité revenir sur cet incident.
Place au jeu.

Au match aller face à Brest (1-0), Javier Pastore avait débloqué la situation. Son absence ce soir sera-t-elle préjudiciable ?

Salvatore Sirigu. Javier avait retrouvé un état de forme incroyable au moment de sa blessure. Mais il y a d’autres attaquants capables de mettre Brest en difficulté. Si on veut gagner là-bas, ce sera en équipe.

Antoine Kombouaré a récemment dit que Pastore était un gamin…

Ce n’était pas un problème Kombouaré-Pastore. Mais Javier est très jeune et est déjà un des joueurs les plus importants d’Europe, voire du monde. Pourtant, il a dû assumer un important changement de vie. Et n’oublions pas tous les voyages qu’il a dû faire pour la sélection argentine. Dix heures d’avion à chaque fois, ça fatigue. Et cela l’a un peu énervé, car il savait qu’il n’était pas en état de donner son maximum pour le PSG. Les vacances de Noël lui ont fait du bien.

Et vous qu’avez-vous fait pendant la trêve ?

Je suis allé en Italie avec ma copine pour lui faire découvrir mon pays.

Pendant ce temps-là, Carlo Ancelotti arrivait au PSG…

Les télés italiennes en ont beaucoup parlé. Ensuite, Leonardo m’a, comme les autres joueurs, appelé pour me l’annoncer. Mais je n’avais pas à avoir d’explication. A Palerme, j’ai énormément changé d’entraîneur. C’est presque la norme en Italie! Et, même quand tu ne changes pas, les journaux disent que l’entraîneur peut être viré s’il perd deux ou trois matchs… Dans une grande équipe, comme veut le devenir le PSG, c’est normal d’entendre parler de changement.

Que représente Carlo Ancelotti pour vous ?

Comme joueur, je suis trop jeune pour m’en rappeler. Mais mon père, un tifoso de l’AC Milan, m’en parle depuis que je suis né… Or, moi, je ne supporte pas le Milan. Mais je ne l’ai pas dit au coach (rires) !

Et quel est votre avis sur l’entraîneur ?

Un modèle. C’est celui qui a tellement gagné avec Milan! Peu d’entraîneurs ont fait comme lui. Je me rappelle notamment d’une équipe fantastique avec Kaká ou Chevtchenko, qui était alors le meilleur attaquant du monde. Ancelotti a entraîné des joueurs qui ont atteint un niveau exceptionnel. Il mérite le respect de tous. Ses entraînements sont plus professionnels. Il est concentré sur les détails. C’est là que se fera la différence entre une équipe normale et celle qui veut tout gagner.

Depuis la signature d’Ancelotti, l’Italie s’intéresse-t-elle plus au PSG ?

Oui… Mais, même avant, on parlait beaucoup du PSG. C’est une équipe en continuelle évolution. Les Italiens sont curieux car, pour le mercato, dès qu’on parle d’un grand joueur, on dit qu’il peut aussi aller au PSG. Ça intrigue, car c’est nouveau.

Pourtant, Beckham, Pato, Kaká ou Tevez ne sont pas venus. Que manque-t-il encore à Paris ?

Il ne manque rien au PSG. C’est juste qu’on parle d’un mercato hivernal et c’est difficile pour des nouveaux joueurs de s’intégrer à ce moment-là. Si on prend l’exemple de Pato avec l’AC Milan, il a encore la Ligue des champions et le championnat à disputer. Quand je suis en sélection italienne, on me parle en très bons termes de mon club. Le PSG attire. Pas seulement pour la grande équipe qui va arriver, mais aussi parce que Paris est une belle capitale.

Un de vos objectifs est d’être sélectionné pour l’Euro 2012. Etre dirigé par Ancelotti peut-il vous y aider ?

Cela fait plus de deux ans que je suis en sélection. Mais ce n’est pas le nom du coach qui me donnera une convocation. C’est la volonté et la force que je mettrai avec le PSG.


Citation
Sir Alex, héros local

A Brest, on l’appelle sir Alex, référence au coach de Manchester United. Plus célèbre que ses joueurs, l’entraîneur Alex Dupont s’est taillé une réputation de sapeur-pompier en l’espace de quelques semaines, au printemps 2009. Appelé à la rescousse par le président Michel Guyot, le club est alors en perdition, dans les limbes de la Ligue 2.
Alex Dupont, vainqueur de la Coupe de la Ligue avec Gueugnon en 2000, est au chômage depuis plusieurs mois. Il reprend l’équipe au pied levé et sauve le Stade brestois de la relégation. La saison suivante, il persiste et signe le retour des Finistériens en Ligue 1, vingt ans après.

Dans cette ville accrochée au bout de la Bretagne, où il ne pleut que deux fois par an (six mois à chaque fois, disent les mauvaises langues), les nuages passent mais ne restent pas. L’état de grâce d’Alex Dupont, lui, perdure. « Je ne me fais pas d’illusion, relativise l’intéressé. Cela dit, c’est vrai que je me sens vraiment bien dans cette ville où les gens ne se la racontent pas. Ils sont vrais, antifrime et le paraître ne leur semble pas essentiel. » A Brest, lui le gars du Nord, originaire de Dunkerque, s’est donc tout de suite senti comme un poisson dans l’eau.

Hors des terrains, ses manières franches et directes, son langage fleuri et son sens de la formule font merveille. Le chanteur Christophe Miossec, autre « local hero » de la scène brestoise, complète le portrait. « Humainement, il est bluffant. Il aborde la compétition et la vie de la même manière. Je m’en fous qu’on perde, a-t-il l’habitude de répéter. L’essentiel, c’est de ne pas faire la gueule quand on arrive à l’entraînement le lundi. » Confronté très jeune à la mort, celle de son père, Alex Dupont se dit aujourd’hui volontiers « bon vivant », voire « hédoniste ». Jeune grand-père, il roule en Harley-Davidson, « écoute du rock qui envoie », dixit Miossec, et vient de se remarier il y a six mois, à 57 ans. « Faut pas s’emmerder toute la vie avec une seule femme », blague-t-il.

Ce soir, il disputera contre le PSG son centième match sur un banc de Ligue 1 (41 avec Sedan, 58 avec Brest). « Face au sapin de Noël d’Ancelotti, on va jouer en cactus », sourit-il, content de sa formule. « Entre les blessés et les joueurs partis à la CAN, notre équipe ne sera pas aussi forte que celle qui avait dominé le PSG pendant une heure au match aller, prévient-il. Mais on va se battre comme des morts de faim. »


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Leonardo n’a pas dit son dernier mot

Après Maxwell pour le poste de latéral gauche, le PSG a enregistré hier sa deuxième recrue, le défenseur brésilien Alex, 29 ans. Mais, à quatre jours de la fermeture du mercato hivernal, Paris n’a pas encore dit son dernier mot. Si le dossier Tevez semble clos, du moins pour cet hiver, l’arrivée du milieu de terrain italo-brésilien de l’Inter Milan, Thiago Motta, voire celle d’un autre attaquant, restent encore possibles.
« On a déjà une équipe compétitive, précise Leonardo, le directeur sportif du PSG. Mais le mercato est ouvert jusqu’au 31 janvier. Des opportunités peuvent encore arriver. On va étudier. Et si on peut faire quelque chose, on le fera. »

Le dossier Tevez repoussé à cet été
A moins d’un énième rebondissement, l’attaquant de Manchester City, Carlos Tevez, ne viendra pas au PSG en janvier. « Il n’y a aucune possibilité pour qu’il arrive cet hiver. D’autant plus qu’il est extracommunautaire et qu’avec Alex, Ceará, Bisevac et Maxwell, on n’a plus de place, confirme Leonardo. Mais, dans le futur, on ne sait jamais. » Les négociations pourraient en effet reprendre dès cet été. Car, faute d’un accord entre City et l’AC Milan (qui a finalement recruté hier Maxi Lopez), l’international argentin devrait finir la saison en Angleterre. « Nous avons discuté avec trois grands clubs mais aucun accord n’a été trouvé. Carlos va donc rester à City jusqu’à l’été. A ce moment-là, il y aura d’autres opportunités, précisait hier Kia Joorabchian, l’agent du joueur, sur une radio anglaise. Le PSG veut construire un projet sur le long terme et je pense que l’arrivée de Carlos maintenant, c’est trop tôt. Mais il y a une grande chance qu’il y aille cet été. » Si Tevez ne finit pas par s’engager ailleurs lors de ces quatre prochains jours, le feuilleton devrait donc reprendre en juin.

Un autre renfort en attaque ?
En attendant, avec le départ à Rennes de Mevlut Erding, Paris devra donc entamer cette deuxième moitié de saison avec deux seuls attaquants dans son effectif, Guillaume Hoarau et Kevin Gameiro. « Il n’y a aucun problème avec ça, assure Leonardo. Ce sont deux attaquants de haut niveau, qui sont internationaux. Si on ne trouve pas, ce n’est pas grave. » Mais en cette fin de mercato, les dirigeants parisiens continuent bel et bien à prospecter afin de dénicher la perle rare en attaque. Si le dossier Leandro Damião (Porto Alegre, 22 ans) semble lui aussi repoussé à cet été, Leonardo étudie quelques autres profils de buteurs évoluant en Europe.

Les négociations se poursuivent pour Thiago Motta
En parallèle, le PSG fait toujours le forcing pour s’attacher les services du milieu italo-brésilien de 29 ans de l’Inter, Thiago Motta. Le joueur a déjà donné son accord. Reste désormais à trouver un terrain d’entente avec le club italien. « L’Inter veut le garder, précise Leonardo. Mais le joueur a montré son envie de venir, et ça, c’est très important pour nous. On le fera si c’est bien pour tout le monde. » Une indemnité de transfert de 10 à 12 M€ pourrait convaincre l’Inter. A condition de lui trouver un remplaçant. Des discussions sont d’ailleurs en cours avec Freddy Guarin, du FC Porto.


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Alex « le Tank » veut tout casser

Si, en cette période de mercato hivernal, Paris peine à trouver un attaquant, il a en revanche trouvé son bonheur dans le secteur défensif. Après Maxwell il y a quinze jours, c’est au tour d’Alex Rodrigo Dias Da Costa, dit Alex, de rejoindre la capitale française. L’ex-joueur brésilien de Chelsea (2007-2012) a paraphé hier un contrat de deux ans et demi, moyennant une indemnité de transfert d’environ 5 M€.

Il devient ainsi le10e défenseur de l’équipe parisienne. « Le mercato, ce n’est pas seulement répondre aux besoins. C’est aussi une question d’opportunité. On a eu la possibilité de le faire. On pense aussi au futur, a précisé hier Leonardo, le directeur sportif, lors de la présentation du joueur à la presse. Je suis très content car c’est un joueur qui a eu un parcours très important. »

Après une première moitié de saison difficile à Chelsea, l’impressionnant défenseur central (1,88 m, 92 kg) s’est réjoui lui aussi de cette arrivée à Paris. Sans cacher d’ailleurs que la présence de Carlo Ancelotti a joué un rôle prépondérant dans sa décision.

« J’ai évolué deux ans sous ses ordres (NDLR : 2009-2011). J’ai réussi à gagner sa confiance, raconte Alex. Et quand il est arrivé ici, il a cherché à me recruter. Bien sûr que cela a beaucoup joué. C’est très important d’avoir la confiance de son entraîneur. »

« C’est un défenseur fantastique, commente le technicien parisien. Il a beaucoup d’expérience, a connu le Championnat d’Angleterre et des Pays-Bas. En plus, c’est quelqu’un de très professionnel, une bonne personne. »

Surnommé « le Tank », un surnom acquis lors de son passage au PSV Eindhoven (2004-2007), le futur dossard no13 n’a pas fait mystère de ses objectifs. « Je suis dans un grand club. Je veux rester longtemps. Je crois vraiment au projet du PSG, explique-t-il. J’ai eu d’autres propositions. Mais je voulais un club ambitieux pour continuer à gagner des titres. J’ai été champion dans mes autres clubs. Et je veux l’être ici aussi. » Si le défenseur de 29 ans n’est pas du déplacement aujourd’hui à Brest, il devrait en revanche rapidement prétendre à une place de titulaire dans l’équipe, au détriment probablement de Lugano ou de Sakho. Peut-être même dès la semaine prochaine. « Personne ne m’a garanti quoi que ce soit, indique le joueur. Je sais qu’il y a beaucoup de défenseurs dans l’équipe. Mais je vais travailler dur pour gagner ma place. » Alex est parti hier soir pour passer le week-end à Londres avant de revenir lundi en France.


Homer
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Ancelotti : «Un bon test»
Pour sa première sortie à l'extérieur en L1, à Brest (19h00), Carlo Ancelotti espère une prestation dans la lignée de celle livrée contre Toulouse (3-1) il y a quinze jours.

On n'en a pas franchement l'habitude, mais on ne s'en plaindra pas. Comme à la veille de Sablé-sur-Sarthe - PSG (0-4) en Coupe de France, Carlo Ancelotti n'a pas fait de mystère sur le onze qui sera aligné samedi soir à Brest : Sirigu - Bisevac, Lugano, Sakho, Maxwell - Jallet, Bodmer, Sissoko, Nene, Ménez - Gameiro. En l'absence de Javier Pastore, parti au Qatar soigner sa lésion au biceps fémoral de la cuisse gauche, Nene, Gameiro et Ménez auront donc la charge d'animer le secteur offensif parisien. «Je compte sur eux», a souligné le technicien en conférence de presse.

«Zebina est un très bon défenseur. Mais j'espère bien que samedi soir Gameiro lui posera un maximum de soucis...»Après une première prestation prometteuse face à Toulouse (3-1), Ancelotti a de nouveau placé ce premier rendez-vous à l'extérieur en L1 sous le signe du «beau jeu». «Ça ne sera pas un match facile, a-t-il toutefois prévenu. Brest est invaincu à domicile en dix rencontres. Cette formation dispose d'une bonne organisation mais nous allons là-bas avec l'envie de gagner, et donc de conserver la tête du Championnat. C'est un bon test pour l'équipe». Parmi les joueurs redoutés par le technicien : Jonathan Zebina, qu'il a eu l'occasion de côtoyer du temps où le Brestois évoluait en Serie A.

«C'est un très bon défenseur, doté d'une grande expérience, puisqu'il a évolué dans de gros clubs comme la Roma et la Juventus de Turin, a-t-il rappelé. Mais j'espère bien que samedi soir Gameiro lui posera un maximum de soucis...» Délesté de la pression de voir débarquer un attaquant de classe internationale pendant ce mercato, l'ancien Lorientais espère rester sur la lancée de son doublé inscrit contre Sablé. Pour «accrocher la Ligue des champions et réaliser un bon parcours en Coupe de France», conformément au souhait de son entraîneur, Paris aura besoin de lui... et de Guillaume Hoarau. Prédiction d'Ancelotti : «Ils seront précieux jusqu'à la fin de la saison».

A2V
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Foot - L1 - 21e j.
Paris, le vent en poupe
La PSG a fait tomber Brest (1-0), qui était jusque-là invaincu sur sa pelouse, et conforte sa position de leader, toujours trois points devant Montpellier.


Si le PSG version Carlo Ancelotti ne parvient pas toujours à maîtriser la situation en coulisses, sur le terrain, il se montre irréprochable depuis un mois. Malgré une pléiade de transferts avortés et les rumeurs qui ne cessent d'affluer, les joueurs ne semblent pas en être affectés. Pour preuve, samedi à Brest (1-0), ils ont enchaîné une troisième victoire consécutive toutes compétitions confondues en 2012. La troisième également en Championnat si l'on ajoute celle obtenue juste avant la trêve à Saint-Etienne. Une performance réalisée qui plus est sans Pastore, absent pour un mois, mais aussi sans Ménez, forfait de dernière minute, et en partie sans Sissoko, blessé puis sorti en cours de rencontre. L'un après l'autre, Paris évite les obstacles pour asseoir sa domination. Sans la victoire in extremis de Montpellier, il aurait même accru son avance au classement. A défaut de mieux, il se contente de trois points.
Pourtant, c'est en Bretagne que le club de la capitale se déplaçait cette fois. Une terre qui d'ordinaire ne lui réussit pas et où il n'avait plus gagné depuis six matches. Mais très vite mis sur les bons rails grâce à une excellente entame, pleine d'énergie et récompensée par le but un brin chanceux de Bisevac sur corner (6e), les Parisiens ont ensuite déroulé leur football. Invaincus chez eux depuis le début de saison, leurs adversaires ont dû rendre les armes face à la supériorité collective parisienne. La blessure de Zebina, touché à la hanche et lui aussi rapidement remplacé (9e), les a beaucoup aidés il est vrai. Excepté une tête de Baysse (72e) et une frappe du dernier arrivé, Alphonse, claquée par Sirigu (28e), les joueurs d'Alex Dupont n'ont toutefois pas souvent montré le bout de leur nez.

Bodmer maladroit, Nene et Gameiro aussi

A l'inverse, Paris s'est procuré une flopée d'occasions franches et aurait pu s'imposer plus nettement si Bodmer par deux fois s'était montré plus réaliste. D'abord malchanceux sur une reprise de volée repoussée par la transversale (43e), le milieu parisien placé plus haut sur le terrain pour pallier l'absence de Ménez a ensuite fait le mauvais choix (56e), oubliant complétement Jallet. Mais il n'est pas le seul car Nene lui aussi aurait pu être plus altruiste (76e) ou plus adroit (20e), sans oublier Gameiro (5e et 17e). Mais qu'importe, 1-0 suffira. La belle série de Carlo Ancelotti continue. Celle de Paris aussi. Le mercato fermant ses portes mardi, les problèmes qui en résultent devraient également s'évaporer. Pour aller encore mieux après ? Ça promet... - H.S.

Lequipe.fr
Homer
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Ancelotti : «Il faut plus de continuité»
L'entraîneur parisien se satisfait de la courte victoire de ses hommes à Brest, ce samedi (1-0). ««C'est une victoire très importante, ce n'est pas facile de gagner ici», a-t-il expliqué.

Carlo Ancelotti (entraîneur du PSG) :
«C'est une victoire très importante, ce n'est pas facile de gagner à Brest. On a bien commencé le match en marquant un but et en pratiquant un bon football pendant 25 minutes. On a ensuite eu des problèmes d'ajustement avec la sortie de Sissoko et Brest nous a posé des problèmes, on a laissé trop de place aux attaquants. Mais en seconde période, on a repris le contrôle du match en ayant la possession de la balle. Je suis content du travail de mes joueurs, ils ont la bonne attitude à l'entraînement. Mais nous devons gagner en constance, améliorer notre capacité à jouer pendant 90 minutes avec la même constance. Il faut plus de continuité. J'ai pris l'équipe en tête du Championnat, nous y sommes encore et nous voulons le rester jusqu'à la fin.»

Alex Dupont (entraîneur de Brest) : «C'est rageant, on était à dix sur le but (Zebina était sorti sur blessure, ndlr). Sur le reste, je n'ai rien à redire, on a poussé avec nos moyens mais je n'ai rien à reprocher aux joueurs. On a créé des décalages mais techniquement, on n'a pas réussi nos centres. On ne s'est pas liquéfié et on est resté solide, ce qu'on devra faire jusqu'à la fin du Championnat : être une équipe difficile à battre. Cela se joue à peu de choses ce soir. On a eu des situations intéressantes qu'on n'a pas su exploiter. Il y a des signes encourageants : ça n'a pas été facile pour le PSG, on a fait un match sérieux.»

France Football
HHA
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Paris trace sa route

C’est une certitude, en 2012, Paris n’a pas de temps à perdre. Sa victoire sur le terrain de Brest (1-0), qui fait suite à celle obtenue contre Toulouse (3-1), confirme que le PSG n’attendra personne et surtout pas Montpellier, qui ne décroche pas après son succès in extremis à Nice (0-1). Pour venir déloger les Parisiens de leur place de leader, leurs poursuivants vont devoir mener un train d’enfer.

Sur une terre d’ordinaire peu fertile pour les visiteurs — Brest ne s’était jamais incliné à domicile cette saison —, Paris a réussi là où Lyon et Montpellier étaient seulement parvenus à arracher un nul. L’exploit se mesure parfois aux réussites ou aux échecs de vos devanciers. Et dans ce domaine, les trois points décrochés hier ne sont rien moins qu’un gros coup. « Je suis satisfait car c’est une victoire importante. Gagner à Brest n’est jamais facile », a réagi Carlo Ancelotti, qui tire un bilan de son premier mois à Paris. « Nous avons fait du bon travail. Je suis arrivé quand l’équipe était en tête de la Ligue (NDLR : le championnat). Nous sommes encore en tête et nous voulons le rester jusqu’à la fin », résume-t-il.

A l’entendre, le PSG possède donc une belle équipe — la meilleure de cette Ligue 1 aujourd’hui — mais il ne possède pas encore une grande équipe. Le succès obtenu sur la pelouse du stade Francis-Le Blé a fait émerger une fois de plus les insuffisances qui escortent ce collectif depuis le début de la saison. Après vingt bonnes minutes et l’ouverture du score signé Bisevac, Paris s’est souvent fourvoyé dans des approximations indignes de son statut.

Sirigu reste intraitable


Privés de Ménez, victime d’une contracture à la cuisse droite, les partenaires de Sakho ont péché par inconstance. Celle-ci s’est d’ailleurs vite imposée comme le fil directeur de leur soirée. Timides dans la conservation de balle, incapables de mener leurs offensives au bout ou de tuer dans l’œuf les velléités brestoises, ils ont été à la fois inquiétants et irritants. Pour caricaturer la prestation parisienne, on pourrait dire que si Kombouaré avait été aux manettes hier soir, ses anciens dirigeants lui auraient sûrement reproché de ne pas bien faire jouer son équipe. « Après la blessure de Sissoko (42e), on a eu des problèmes d’ajustement, mais la deuxième mi-temps a été bonne, commente l’entraîneur italien. Nous devons améliorer notre capacité à jouer pendant quatre-vingt-dix minutes comme nous le voulons. »

Heureusement Paris a pu compter — une fois de plus — sur l’intransigeance de Sirigu et l’incapacité des Brestois à se montrer décisifs, tout comme Gameiro incapable de forcer la décision. Et si les dirigeants parisiens semblent avoir définitivement fait une croix sur l’arrivée d’un nouvel attaquant, la recrue hivernale pourrait finalement s’appeler Hoarau. « Nous devons apprendre à connaître Hoarau, explique Ancelotti. Il n’a pas joué depuis six mois, il a besoin d’améliorer sa condition physique. Mais c’est un bon attaquant, différent de Gameiro. » Et sa seule alternative.

BREST - PSG 0-1 (0-1)
Spectateurs : 14 760.
Arbitre : M. Kalt.
But. PSG : Bisevac (6e).
Avertissements. PSG : Lugano (45e + 1), Bisevac (90e + 1).
Brest : Elana - Baysse, Martial, Zebina (Ferradj, 8e puis Bigné, 61e), Gentiletti - Licka, Ewolo (cap.), Grougi - Poyet, Alphonse (Lesoimier, 72e), Ben Basat. Entr. : Dupont.
PSG : Sirigu - Bisevac, Lugano, Sakho (cap.), Maxwell - Jallet (Ceará, 87e), Sissoko (Chantôme, 42e), Matuidi - Bodmer, Nene - Gameiro (Hoarau, 90e). Entr. : Ancelotti.

LE BUT
6e : premier corner du match tiré par Jallet. Sur la ligne des six mètres, Bisevac profite du cafouillage et dévie le ballon du pied gauche. Le milieu brestois Grougi, collé à son poteau, ne peut rien faire. 0-1.

LE FAIT DU MATCH
73e : coup de chaud sur le but de Sirigu. A la suite d’un coup franc frappé par Grougi, Baysse saute plus haut que Lugano. Le ballon passe de peu à côté… Brest rate l’occasion d’égaliser.



Citation
Mamadou Sakho : « Nous ne regardons pas derrière nous »

Mamadou Sakho s’est déclaré satisfait de la prestation des Parisiens face aux
Satisfait de la victoire à Brest, le capitaine du PSG fait le point sur les progrès enregistrés, selon lui, par l’équipe parisienne depuis l’arrivée de Carlo Ancelotti. Directement menacé par l’arrivée du Brésilien Alex, il réaffirme sa motivation et promet une concurrence saine.

Quel bilan dressez-vous de ce succès, le troisième d’affilée à l’extérieur en Ligue 1 ?

Mamadou Sakho. On aurait pu doubler la mise et tuer le match beaucoup plus vite. En dehors de ça, le bilan est très positif. Nous avons gardé le ballon au maximum, fait courir nos adversaires et nous sommes passés par les côtés. Brest restait sur une série d’invincibilité à la maison et cela donne encore un peu plus de valeur à cette victoire.

Estimez-vous que le PSG est en progrès ?

C’est clair. Le PSG va mieux et on enchaîne les victoires. Le travail mené à l’entraînement commence à porter ses fruits. Après un temps d’adaptation nécessaire, on commence à assimiler le système de jeu du nouvel entraîneur. Au fil des matchs, les progrès se font donc sentir.

Vous avez parfois été bousculés par votre adversaire. Comment l’expliquez-vous ?

Mais, nous ne pouvons pas sans cesse dominer et faire le jeu. Il faut accepter le fait que sur 90 minutes, il y ait des moments plus difficiles. Dans ces moments-là, il faut savoir se replier et jouer plus prudemment pour repartir de plus belle. C’est ce que nous avons su faire ce soir.

Vous avez beau enchaîner les victoires, Montpellier reste accroché à vos basques…

Nous ne regardons pas derrière nous. Le PSG est chassé, ce n’est pas nouveau. Mais nous ne nous préoccupons pas de ce que font nos adversaires pour le titre. On se concentre sur notre championnat. Et dans quelques mois, il sera alors temps de faire les comptes. D’ici là, restons concentrés. Il ne faut prendre aucun match à la légère.

Que pensez-vous de l’arrivée d’Alex, un nouveau défenseur central dans l’effectif du PSG ?

Il a beaucoup d’expérience. Son arrivée va apporter un plus à l’effectif. Si je me sens menacé ? Jusqu’à maintenant, la concurrence est saine. L’objectif, c’est d’aller titiller les grands d’Europe dans les saisons à venir. Effectivement, les places vont être chères mais on a tous vraiment très faim.



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Nene-Gameiro, un duo en souffrance

Les gestes d’agacement de Kevin Gameiro n’ont pas pu échapper aux décideurs parisiens. Ni à Carlo Ancelotti, l’entraîneur, situé au bord de la pelouse, ni à Nasser al-Khelaifi, le président, ou Leonardo, le directeur sportif, installés en tribune. Sur une action personnelle de Nene, en seconde période, l’attaquant parisien lui a reproché ostensiblement et de manière véhémente de ne pas l’avoir servi alors qu’il était (une fois de plus) démarqué.

Si les deux joueurs ont peiné à se trouver en seconde période, ils avaient été un peu plus inspirés lors du premier acte, notamment pendant la première demi-heure. Pour preuve, la bonne talonnade de l’ex-Lorientais pour le Brésilien dès la 5e minute ou la passe bien sentie de Nene pour son coéquipier neuf minutes plus tard.

Mais leur entente s’est peu à peu effilochée, pour finir quasi inexistante, en même temps que le PSG a joué plus bas et a attendu Brest. L’énervement de Gameiro pourrait paraître anecdotique si c’était la première fois cette saison qu’il se manifestait. Ce qui n’est pas le cas. Lors de la première moitié de saison déjà, il s’en était pris à Nene et à Ménez, coupables à ses yeux de ne pas assez le servir. Une situation à relativiser à en croire certains Parisiens : « Il n’y a pas de problème Nene-Gameiro, rétorque le capitaine Sakho. C’est un problème collectif. Le manque de réalisme concerne tout le monde et pas seulement les joueurs offensifs. » « Leur association a plutôt bien fonctionné, appuie même Clément Chantôme. Ce qui a manqué, c’est le geste juste à la fin. » Celui qui compte…

Sur le sujet, Carlo Ancelotti a un avis, forcément autorisé, qu’il garde pour lui et préfère jouer l’apaisement : « La relation entre Nene et Gameiro a été bonne. Nene a beaucoup cherché Gameiro. Après, ce dernier n’a pas marqué, mais il a fait du bon boulot. » Pour le plus grand plaisir du PSG, il serait bon que ces deux-là apprennent à se trouver.

Un supporteur, se revendiquant du PSG, a été arrêté pour un salut nazi en dehors du secteur visiteurs et placé en garde à vue. Il devrait être déféré pour incitation à la haine raciale et interdit de stade. Le PSG pourrait porter plainte.


leparisien.fr
HHA
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Et pendant ce temps, Bisevac s’affirme à droite

Catalogué comme un homme d’Antoine Kombouaré, Milan Bisevac, 28 ans, semblait promis, avec l’investiture de Carlo Ancelotti en décembre dernier, à un rôle de lampiste au sein du collectif parisien. C’était du moins l’avis de plusieurs observateurs éclairés. Un mois après la nomination du technicien italien, l’international serbe (9 sélections) est pourtant devenu l’un des hommes de base de l’arbre de Noël (le schéma tactique) initié par le Mister.
De surcroît à un poste inhabituel pour lui.

Bisevac est aligné latéral droit par l’ancien coach de l’AC Milan. Si cette innovation tactique a d’abord suscité l’étonnement, pour ne pas écrire le scepticisme, le 8 janvier, en 32e s de finale de la Coupe de France contre Locminé, elle s’est depuis imposée à l’évidence. Déjà très bon devant Toulouse au Parc avec une passe décisive il y a quinze jours (3-1), l’ex-défenseur de Valenciennes a inscrit, samedi à Brest, le but du succès tout en exhibant une belle sérénité défensive.

Il n’hésite jamais à prêter main-forte à ses attaquants

Il lui a fallu recouvrer, en peu de temps, ses repères dans ce rôle que le défenseur central de formation n’avait plus tenu depuis son passage à Lens, entre 2006 et 2008. « Tant qu’il joue, Milan est content. En le titularisant comme latéral, le club lui témoigne une véritable confiance, confie l’un de ses amis. Il est au service de l’équipe et évolue là où c’est utile. Après, si on le remet en défense centrale, il sera ravi. »

Joueur physique et puissant, Bisevac, sous contrat à Paris jusqu’en 2014, a su adapter ses qualités aux spécificités de ce poste. A la demande de son nouveau coach, il évolue ainsi assez haut et n’hésite jamais à dédoubler le milieu offensif droit et à centrer dès que possible.

Dans le PSG repensé par Ancelotti, il est devenu l’incontestable numéro un à droite. Il devance désormais dans la hiérarchie Ceará, relégué sur le banc de touche en Bretagne, et Jallet, utilisé milieu défensif droit dans la ligne de trois récupérateurs. A l’heure où une féroce concurrence s’annonce derrière, avec les arrivées des Brésiliens Maxwell à gauche ainsi que d’Alex dans l’axe, Bisevac réunit l’unanimité sur son nom. Tous ses partenaires ne bénéficient pas forcément du même crédit. Antoine Kombouaré ne s’était pas trompé en militant ardemment pour sa venue, l’été dernier.



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Avec Alex, Sakho risque gros

On a beau posséder la meilleure défense du championnat, mais on peut ne pas s’en satisfaire. C’est un des paradoxes du PSG durant ce mercato hivernal. Le club parisien avait prévu de recruter un élément par ligne, mais il a fini par s’attacher les services de trois joueurs à vocation défensive (Maxwell, Alex et le gardien Ronan Le Crom) dans un secteur déjà fortement pourvu.
Si l’arrivée de Scherrer Maxwell s’explique par l’absence de Siaka Tiéné retenu pour la CAN, celle d’Alex vient embouteiller un axe central déjà copieusement fourni. Même avec Milan Bisevac opportunément reconverti latéral droit depuis l’arrivée d’Ancelotti (lire ci-dessous), on dénombre encore cinq joueurs susceptibles de prétendre à une place de défenseur axial (Sakho, Lugano, Camara, Alex et Armand).

Les lacunes du capitaine posent problème

Pour l’instant — le match à Brest en atteste —, l’entraîneur italien donne sa préférence à l’association formée de Mamadou Sakho (bientôt 22 ans) et Diego Lugano (31 ans). Ces deux-là ont été reconduits à trois reprises en quatre rencontres officielles. Et encore, face à Sablé-sur-Sarthe (4-0), l’Uruguayen en délicatesse sous l’ère Kombouaré a dû céder sa place à Camara en raison d’un coup sur le genou. Cette paire, assise sur l’expérience et la jeunesse, possède une longueur d’avance, mais elle n’a pas convaincu et sa stabilité semble menacée.

A 29 ans, Alex, dit le Tank, possède le pedigree pour venir chambouler ce bel ordonnancement. Son vécu à Chelsea, en sélection brésilienne et ses sept participations à la Ligue des champions plaident pour lui. Ancelotti a de surcroît poussé pour son arrivée à Paris. Peu utilisé cette saison à Chelsea (seulement trois titularisations), l’ancien Blues a besoin de retrouver une condition physique décente. L’entraîneur italien pourrait alors l’aligner très rapidement. Une première fenêtre de tir devrait notamment s’ouvrir avec le déplacement à Dijon, dans une semaine, en Coupe de France. Sa titularisation, à plus ou moins brève échéance, est d’autant plus envisageable que, depuis le début de l’année, Sakho ne présente pas toutes les garanties de sécurité.

Si Lugano n’est pas brillant, Sakho, lui, est parfois inquiétant. A Brest, le capitaine parisien a de nouveau affiché des lacunes techniques qu’il avait pourtant su gommer de son jeu la saison passée. Ancelotti n’a pas mis longtemps à s’en apercevoir. A l’entraînement, l’Italien est souvent sur le dos de son capitaine pour lui demander de soigner sa technique. Et début janvier, face aux amateurs de Locminé (victoire 2-1), il n’avait pas hésité à sortir un Sakho très décevant à un quart d’heure de la fin du match. En ce début d’année, le jeune international, désireux de participer à l’Euro, joue gros. Pour lui, le temps presse. Il se doit de réagir tant qu’il possède encore les cartes en main.


leparisien.fr
giovanni pontano
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Bodmer, le nouveau Pastore ?

Mathieu Bodmer, l'homme à tout faire du milieu de terrain parisien

Depuis son arrivée au Paris SG, Mathieu Bodmer souffle le chaud et le froid. Mais avec Carlo Ancelotti sur le banc, l'ancien Lyonnais parait en mesure de prendre une nouvelle dimension, comme l'a démontré sa prestation contre Brest dans un rôle inhabituel.

Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Même à bientôt 30 ans, qu'il aura le 22 novembre prochain, Mathieu Bodmer peut encore confirmer les promesses qu'il avait laissées entrevoir durant ses quatre saisons à Lille, avant de se perdre du côté de Lyon dans une relation ombrageuse avec son entraîneur d'alors, Claude Puel. Et depuis son arrivée au Paris SG, lors de l'été 2010, le natif d'Evreux traîne derrière lui l'image d'un joueur très sûr techniquement, mais qui ne force pas son talent. La faute principalement à un corps qui l'a souvent freiné dans sa progression, et à un positionnement sur le terrain délicat à définir. Lui s'est considéré pendant longtemps comme un milieu offensif, ce qui était aussi l'opinion d'Antoine Kombouaré. Mais Puel l'imaginait plus bas dans l'entrejeu, voire même parfois en dépanneur en défense centrale. Et mis à part ce dernier cas, Carlo Ancelotti a visiblement la même conception du rôle que doit jouer l'ancien Lillois. Même si, face à Brest, Bodmer a offert une très belle démonstration de sa capacité à remplacer Javier Pastore et Jérémy Menez…

En effet, blessés tous les deux, il aurait été logique qu'Ancelotti renonce à son fameux arbre de Noël pour, peut-être, aligner deux pointes côte à côte. Mais le Transalpin est un entraîneur de convictions, qui estime que ce n'est pas à lui de s'adapter tactiquement aux qualités de ses joueurs mais l'inverse. Du coup, Pastore et Menez sur le flanc ou pas, hors de question de renoncer à son schéma. Surtout avec Bodmer capable d'évoluer plus haut sur le terrain. Et d'entrée de match, l'ancien Lillois lui donnait raison. Jouant simplement, à une touche de balle, l'éphémère international A' tricolore démontrait que le costume taillé normalement pour Pastore lui convenait bien également. Et même mieux ? Le débat est ouvert car Bodmer offre des qualités différentes, notamment sur le plan du repli défensif, infiniment plus naturel chez le Français que chez l'Argentin. De plus, son entente avec Kevin Gameiro a paru immédiatement évidente et a tranché avec celle entre l'ancien Lorientais et Nenê, plus conflictuelle. Enfin, avec un peu de réussite, Bodmer aurait même pu marquer si sa frappe n'avait pas heurté la barre transversale juste avant la pause. Alors l'ancien Lyonnais peut-il pousser sur le banc Pastore ?

Evidemment, un seul match ne saurait suffire pour un tel jugement définitif. D'autant plus qu'Ancelotti, bien que satisfait par sa performance, lui imagine un autre avenir : «Bodmer a très bien joué, c'est un grand joueur car il peut jouer à tous les postes au milieu. Mais je pense que, pour l'équipe, sa meilleure position est milieu défensif.» Alors même s'il rêve encore d'évoluer un cran plus haut sur le terrain, Bodmer sait à quoi s'en tenir. Et quelque part, depuis le match de samedi soir dans le Finistère, on a envie de dire que Pastore et Menez aussi…

lefigaro.fr
Ronan
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PSG - OM au Stade de France, ça se précise

Le clasico devrait bien avoir lieu le 8 avril à Saint-Denis. Une répétition grandeur nature avant de nombreuses autres rencontres lors de la saison 2012-2013.

Comme révélé dans nos colonnes le 10 janvier, le clasico entre le PSG et l’OM du 8 avril devrait bien se dérouler au Stade de France (SDF). Les négociations entre le PSG et le consortium n’ont toujours pas abouti. Pour l’instant, les discussions achoppent sur la répartition des recettes générées par cette affiche. Les divergences de vues portent notamment sur les 40 000 places restantes à commercialiser (Paris a déjà vendu tous les sièges du Parc des Princes).
Le PSG souhaite percevoir un très fort pourcentage sur ces billets, là où le Stade de France verrait un partage plus équilibré. Les dirigeants parisiens considèrent également que le prix de la location de l’enceinte de Saint-Denis est un peu élevé (entre 500 000 € et 600 000 €).

Cependant, Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du PSG, a fixé un ultimatum : un accord doit être trouvé aujourd’hui, à l’issue d’une nouvelle réunion avec les responsables du SDF. Cela laisse donc présager une issue imminente. Et positive… Les équipes commerciales du club de la capitale travaillent sur le transfert des hospitalités de leurs clients et partenaires habituels dans l’enceinte dionysienne. D’un point de vue sécurité, le consortium est disposé à travailler avec les différentes équipes de stadiers du PSG.

La Ligue des champions en 2012-2013

Parallèlement à ces discussions, les deux parties réfléchissent à l’organisation au SDF, dès la saison prochaine, des trois rencontres de la phase de poules de la Ligue des champions si Paris s’y qualifie et de 4 à 5 matchs de championnat. Il devrait s’agir des grosses affiches face à Lyon, Marseille, Lille, Rennes voire Montpellier ou Saint-Etienne. Ces rendez-vous auraient valeur de tests en prévision des exercices 2013-2014 et 2014-2015, durant les travaux de rénovation du Parc des Princes. L’affaire semble bien engagée car, de son côté, le Stade de France est en train de s’équiper afin de pouvoir changer de pelouse en tout juste vingt-quatre heures. Cela peut se révéler déterminant pour organiser un match de football peu de temps après un rendez-vous du XV de France.

Dernier point, le PSG a abandonné l’idée de délocaliser la dernière journée du championnat en cours face à Rennes au Stade de France. Ce projet présentait de nombreux désavantages dont celui de célébrer un éventuel titre de champion de France à Saint-Denis…


Le Parisien.fr
kiwi
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Présentation officielle de Thiago Motta

Transfert | 31/01/12 | 18:50

Une conférence de presse sera donnée mercredi 1er février 2012 à 15h30 au Parc des Princes afin de présenter Thiago Motta, qui portera le N°28.

Cette présentation se fera en présence du Directeur Sportif du PSG, Leonardo.

Cette présentation remplace la conférence de presse d'un joueur prévue intialement à 10h45 au Camp des Loges.

PSG.FR
HHA
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Avec Thiago Motta, le PSG frappe un dernier coup

Alors que les négociations entre l’Inter Milan et le PSG semblaient s’enliser, l’ultime journée du mercato a permis de débloquer le dossier Thiago Motta. Le milieu italo-brésilien de 29 ans a d’abord passé avec succès sa visite médicale hier à Milan sous le contrôle du docteur Rolland (dépêché par le PSG).

Il a ensuite signé un contrat de deaux ans et demi plus une année en option en fin d’après-midi au Parc des Princes. Le montant du transfert avoisine les 10 M€. Son salaire brut annuel est estimé à 4,5 M€. Il s’agit de la quatrième recrue parisienne de janvier après Ronan Le Crom (troisième gardien) et les défenseurs brésiliens Maxwell et Alex.

Le PSG aura dépensé pendant ce mercato d’hiver l’équivalent de 18,5 M€. Record de France, loin devant Lille (8 M€). En comptant les neuf transferts réalisés l’été dernier, le club de la capitale a donc investi plus de 100 M€ sur le marché des transferts, et ce, en l’espace de six mois. A l’échelle du Vieux Continent, il s’agit encore d’un record.

Le profil des joueurs recrutés cet hiver interpelle. Le PSG compte désormais dans son effectif dix défenseurs (en comptant Jallet) et neuf milieux. Dix-neuf joueurs dont onze internationaux pour sept places de titulaire… Seul un entraîneur comme Ancelotti semble en mesure de gérer une telle concurrence, alors que seulement deux compétitions sont au menu d’ici à mai : Coupe de France et Ligue 1.

Dans ce contexte, où jouera Thiago Motta ? Milieu relayeur technique et de grande taille (1,87 m), doté d’un bon jeu de tête et d’une belle frappe du pied gauche, il est appelé à trouver sa place dans la ligne des trois milieux défensifs. On lui reproche parfois une certaine lenteur ? Lors de sa première saison à l’Inter, José Mourinho le faisait évoluer au poste de milieu gauche, en soutien des animateurs offensifs. Quelques mois plus tard, Leonardo, alors nouvel entraîneur intériste, le replace dans l’axe, juste devant la défense, en association avec l’Argentin Cambiasso.

Hasard ou coïncidence, cette évolution de poste coïncide avec ses grands débuts en équipe d’Italie, en février dernier, contre l’Allemagne, la première de ses six sélections. « Il peut jouer n’importe où au milieu de terrain, apprécie Cesare Prandelli, sélectionneur de la Squadra Azzurra. […] C’est un point de référence, une arme en plus. S’il est pressé, il joue en première intention. S’il a le temps, il joue vers l’avant, et c’est pour cela que ses coéquipiers le sollicitent sans arrêt. »

Dans le sapin de Noël d’Ancelotti — le fameux 4-3-2-1 —, le nouveau numéro vingt-huit du PSG pourrait donc devenir un relais important, dans l’axe ou à gauche, aux côtés par exemple de Momo Sissoko et de Mathieu Bodmer.


leparisien.fr
niramo
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Motta : «Enorme motivation»

Dernière recrue hivernale du PSG après Le Crom, Maxwell et Alex, Thiago Motta a été présenté ce mercredi après-midi par Leonardo. «Ils construisent une grosse équipe. Je suis heureux de faire partie du projet», a-t-il expliqué en Portugais.

Thiago Motta est donc la dernière recrue du PSG pour la saison 2011-2012. Avant sûrement beaucoup d'autres l'été prochain... Dans tous les cas, un tel joueur devrait avoir sa place dans le grand PSG que souhaite construire QSI, aux côtés d'Alex ou de Maxwell qui sont arrivés quelques jours avant lui et avec lesquels il a joué une fois avec les Espoirs brésiliens en 2003. «Ce sont tous de grands joueurs, qui ont fait la Ligue des champions et que je connais bien. Je suis heureux de pouvoir évoluer avec eux, surtout dans un grand club comme le PSG. On va y faire de grandes choses», a expliqué le milieu brésilien acheté à l'Inter lors du dernier jour du mercato. «Le temps était venu pour moi de quitter l'Inter, de découvrir autre chose sur le plan personnel comme professionnel. Ma motivation est énorme. Je suis très content de découvrir un championnat de France que je suivais déjà tout petit lorsque Raï ou Leonardo jouaient au PSG», a confié en Portugais l'international italien d'origine brésilienne.

Son arrivée, c'est surtout grâce à la «volonté» de tous. «Il voulait partir. C'est une très bonne affaire pour l'Inter», expliquait Massimo Moratti ce mercredi matin. «Cela a été une surprise pour nous, a corroboré Leonardo. Nous ne pensions pas cela possible mais il avait tellement envie de venir. Vous savez, il gagne moins ici qu'à l'Inter. C'est un signe fort...» Du côté parisien aussi, on a fait le forçing dans cette affaire. «Leonardo et les dirigeants m'ont montré leur envie. Ils me font confiance et cela compte évidemment beaucoup, a aussi confirmé l'ancien joueur du Barça. Et puis, ils sont leaders du Championnat. Désormais, j'ai l'opportunité de gagner des titres avec eux.»

Avec Thiago Motta, le PSG a semble-t-il pêché un très gros poisson. «C'est le meilleur milieu qui évoluait en Italie avec Pirlo et Marchisio», pour Gian Piero Gasperini, son ancien entraîneur à l'Inter. «Il est un des plus forts milieux en Europe», renchérit même la légende du Milan Demetrio Albertini. «C'est un point de référence» dans l'équipe d'Italie de Cesare Prandelli. Leonardo, lui, ne dit évidemment pas autre chose : «Il a une expérience immense. C'est un grand joueur. Très élégant. Paris est très content de pouvoir compter sur lui.» Sera-t-il «une arme de plus» pour le PSG, comme le décrit Prandelli ?
C.O., au Parc des Princes

L'equipe.fr
HHA
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Luyindula se lâche

Sous contrat jusqu'en juin avec le PSG et toujours en conflit ouvert avec le club, Peguy Luyindula n'y va pas par quatre chemins dans les colonnes du mensuel So Foot, à paraître vendredi : «C'est comme si je n'existais pas aux yeux du PSG. Les mecs, s'ils avaient pu me pisser dessus, ils m'auraient pissé dessus (...). Ils n'ont pas arrêté de m'humilier, de me faire des petits coups en douce.» Selon le joueur, le nouveau directeur général du club, lean-Claude Blanc, aurait «envoyé une lettre à tous les clubs pour bien me la mettre. Une lettre dans laquelle il est dit, en gros, que j'orchestre une campagne médiatique anti-PSG et que je suis blessé depuis huit mois.»


lequipe.fr


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Thiago Motta : « Petit, je rêvais de jouer au PSG »

Si, à l’échelle du football mondial, il n’est pas l’égal des mégastars Messi, Cristiano Ronaldo ou Rooney, Thiago Motta s’inscrit dans la catégorie juste en dessous. En recrutant le milieu italo-brésilien de l’Inter Milan lors de la dernière journée du mercato hivernal, le PSG a engagé un footballeur au palmarès exceptionnel.

Au club, aucun autre joueur ne peut se targuer d’un tel CV. Il n’y a que son entraîneur, Carlo Ancelotti, ou Claude Makelele pour rivaliser avec lui. A 29 ans, Motta a déjà gagné deux Ligues des champions (2006 et 2010), deux titres de champion d’Espagne avec Barcelone, un d’Italie avec l’Inter Milan mais aussi plusieurs coupes nationales et le titre de champion du monde des clubs en 2010 avec l’équipe de Lombardie. C’est dire que Paris s’est offert l’un des meilleurs milieux de terrain actuels en Europe, très apprécié par José Mourinho.

Pour sa présentation officielle hier en milieu d’après-midi, l’amphithéâtre du Parc des Princes a fait le plein. Sous les yeux de ses deux agents, mais aussi ceux de Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué parisien, et d’un représentant de l’actionnaire QSI, Thiago Motta, vêtu d’une chemise sombre et d’un sweat-shirt kaki, s’est exprimé en portugais après un mot d’introduction de Leonardo. « J’étais bien à l’Inter mais j’ai senti que pour moi, aussi bien personnellement que professionnellement, c’était le moment de changer. La confiance de Leonardo et de Carlo Ancelotti a compté », a dit l’international italien, né au Brésil, sans se départir d’un sourire. « Petit, je rêvais de jouer au PSG, qui est un grand club. Je le suivais au travers de Raï, Leonardo ou Ronaldinho qui y ont joué. Je suis ravi d’être ici. C’est une nouvelle expérience, le PSG se construit avec de grands joueurs. L’objectif est d’être champion de France. Je veux l’être dès cette année », a-t-il poursuivi.

Avant sa présentation aux médias, l’ancien Barcelonais — qui portera le no 28 — a fait, hier matin, la connaissance de ses nouveaux partenaires et a participé à son premier entraînement dans le froid glacial de Saint-Germain-en-Laye. Thiago Motta n’était pas en terre inconnue. Il connaît bien plusieurs partenaires, dont ses compatriotes Alex, Maxwell et Nene mais aussi Sirigu, coéquipier en sélection italienne. « C’est important qu’ils soient là, a conclu Motta. Ça va m’aider à vite m’intégrer et ensemble on va faire de grandes choses. »



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L’équipe qu’ils composeraient avec un tel effectif

« Sakho est incontournable »
LUIS FERNANDEZ ancien entraîneur du PSG

L’animateur de RMC garde le même système que Carlo Ancelotti mais titularise Jallet au poste de latéral droit et laisse Ménez sur le banc. « Le système de jeu en 4-3-2-1 permet d’avoir un meilleur équilibre dans l’équipe et une forte solidité défensive. Nene et Pastore en soutien de Gameiro sont capables de faire la différence à n’importe quel moment. Je sors Ménez, ce sera à lui de gagner sa place. En défense centrale, Sakho est incontournable pour moi. En revanche, à ses côtés, j’hésite… Je ne connais pas l’état de forme d’Alex. Et même si Lugano revient, Bisevac a l’avantage de bien connaître la Ligue 1. »

« Il faut des joueurs historiques »
JÉRÔME ALONZO ancien gardien du PSG


Joueur du PSG de 2001 à 2008, Jérôme Alonzo n’intègre qu’une seule nouvelle recrue dans son équipe type (Maxwell) et conserve le système mis en place par Kombouaré (4-2-3-1). « J’estime que le quatuor offensif Ménez-Pastore-Nene-Gameiro est parfait. Au milieu, Bodmer et Sissoko forment la meilleure association. Dans quelques semaines, en fonction des performances de Motta, je pourrais le faire débuter à la place de Sissoko. Jallet est l’un des meilleurs latéraux du Championnat français. Enfin, j’aligne Armand en défense car s’il est le 2e joueur le plus capé du PSG, ce n’est pas pour rien. Il faut des joueurs historiques. »

« Chantôme mérite mieux »
PHILIPPE JEANNOL ancien défenseur du PSG


Peu de surprise dans l’équipe du champion olympique 1984 hormis la présence de Douchez dans les buts et, dans une moindre mesure, de Chantôme. « Je mets Douchez dans les buts car c’est mon ami. J’aime bien l’idée d’un axe Alex-Sakho. C’est la jeunesse et l’expérience et ils ont des caractéristiques similaires. Côté droit, je doutais de la solution Bisevac, mais ce que j’ai vu à Brest m’a séduit. A gauche, Maxwell s’impose. Au milieu, au côté de Motta, je vois bien Bodmer. Et je donnerais sa chance à Chantôme, qui mérite mieux. Devant, le trident Pastore-Nene-Gameiro est bien au point. »


leparisien.fr
niramo
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Ancelotti: «Être au coeur des joueurs»

Juste avant la séance d'entraînement de jeudi matin, Carlo Ancelotti a accordé à L'Équipe un entretien dans son bureau du Camp des Loges. Il évoque notamment sa méthode de travail basée sur des données scientifiques et parle de sa relation avec son vestiaire: «Il est très important d'avoir de bonnes relations avec les joueurs. J'aime parler avec eux, parfois même m'amuser avec eux. Pour un entraîneur, le plus important est de maîtriser la dimension de psychologue qui existe dans ce travail. Ce que je veux, c'est être au coeur des joueurs. Ni au-dessus, ni au-dessous.» Le manager italien du PSG annonce également qu'il continuera à jouer avec trois milieux de terrain jusqu'à la fin de la saison et prévient, pour l'avenir : «Il est important que le PSG garde un noyau de joueurs français.» Au passage, depuis son arrivée en France, il apprécie le travail d'un joueur comme Olivier Giroud (Montpellier).

L'Equipe.fr
HHA
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Ancelotti : «On n'a pas gâché notre argent»

Dans un entretien accordé à l'AFP, Carlo Ancelotti, l'entaîneur italien du PSG, prévient que le club, lors du mercato d'hiver, ait «envoyé un signal fort: on ne va pas investir n'importe comment». Il se réjouit de ne «pas avoir gâché l'argent» du club après l'échec des discussions cet hiver avec Tevez et fixe l'objectif pour cet été : chercher un grand buteur du calibre du Suédois Ibrahimovic.

Quel bilan faites-vous des transferts réalisés cet hiver ?
Carlo Ancelotti. «Le mercato a été très bon. Le club a fait un grand travail, a acheté des joueurs très importants pour maintenant et le futur. Je suis très content».

Comment analysez-vous cet échec dans la quête d'un attaquant ?
«Nous avons cherché un "top" attaquant pour le futur, car il nous faudra un buteur très fort. Pato, le Milan (Milan AC) n'a pas voulu le vendre et on n'a pas trouvé d'accord avec Tevez. Pour cette saison, Gameiro et Hoarau c'est assez. Je ne connaissais pas Gameiro avant, mais il a très bien joué. Et Hoarau a beaucoup marqué avant d'avoir un problème qui l'a écarté pendant six mois».

Les relations notoirement mauvaises entre Leonardo et Berlusconi expliquent-elles aussi la non venue de Pato ?
«Je ne pense pas que ce soit à cause de ça. Milan a juste décidé de garder un jeune et grand attaquant. Cet été, on a la possibilité de le prendre, ou un autre, mais on a le temps. Il n'y a aucun accord. C'est dans 4-5 mois et il ne sera pas la piste prioritaire».

En s'éloignant de l'Italie, Motta prend-il un risque ?
«Ici, il va jouer et Prandelli (sélectionneur de l'Italie, ndlr) pourra le voir. Maintenant, on a trois milieux qui peuvent jouer à tous les postes: Bodmer, Sissoko et Motta. Je dois juste trouver le meilleur dispositif avec eux, même si on peut en changer en cours de match. A la différence des deux autres, Bodmer peut jouer milieu offensif car il a beaucoup d'habileté pour lancer le jeu.»

Que pensez-vous de votre équipe ?
«J'ai eu beaucoup de bonnes surprises, avec Bisevac ou Jallet qui peut jouer en défense ou au milieu. Je suis très satisfait du travail fait. L'ambiance est jeune, dynamique et on est dans un club ambitieux. Tout va bien... mais ça dépendra aussi des résultats».

En revanche, vous semblez douter de Sakho...
«Non. Il est jeune, il a beaucoup de qualités et il a joué tous les matches. Pour lui, le plus important, c'est de s'améliorer. Il est très motivé par le brassard. Ca lui donne des responsabilités».

Comment jugez-vous la L1 ?
«Le championnat rejoint celui d'Italie dans le sens où les équipes sont tactiques, ont d'abord une grande organisation défensive, jouent en contre-attaque. Marseille, Lille ou Lyon, les équipes les plus importantes contre lesquelles on n'a pas encore joué, ont peut-être un système de jeu différent. A la différence de l'Angleterre, on ne peut pas gagner 4-0 ici».

Qui est votre concurrent le plus sérieux ?
«Marseille a beaucoup d'expérience et Lyon de jeunes joueurs enthousiastes. Et l'équipe de Lille, où il y a Joe Cole, je la connais car elle a joué contre l'Inter en C1. Aujourd'hui, le plus dangereux, c'est Montpellier, mais je pense que Marseille va revenir dans la bataille».

Vous avez de l'argent, des joueurs. Qu'est-ce-qui peut vous empêcher d'être champion ?
«C'est vrai qu'il y a désormais à Paris de l'argent et des joueurs mais on n'a pas gâché notre argent. On a la possibilité d'investir. On a pris des grands joueurs, que l'on n'a pas payés cher, c'étaient de bonnes affaires. Tevez n'est pas arrivé car on n'a pas trouvé d'accord financier avec lui et son agent. Mais on a envoyé un signal fort: on ne va pas investir n'importe comment».

Quels seront vos chantiers cet été ?
«Le mercato vient à peine de finir ! Comme les autres équipes, on doit se concentrer sur le championnat, la coupe. Je ne pense pas qu'on aura besoin de beaucoup de joueurs. Offensivement, il faut trouver un grand buteur mais on a déjà de très bons milieux et défenseurs. Par exemple, Ibrahimovic est un "top" attaquant. C'est le type de joueur que l'on cherche».

Que vous a dit Kaka quand vous l'avez appelé cet hiver ?
«Depuis qu'il est parti de Milan, on s'est souvent téléphoné. Si le Real veut le lâcher, Paris peut penser à l'acheter. Pour Kaka, il y a toujours de la place. Mais ses caractéristiques sont différentes de celles d'un buteur et c'est ça notre priorité».

Et Leandro Damiao... ?
«Il est jeune mais bien sûr qu'on va le regarder pendant les mois à venir».

Que manque-t-il à Paris pour se hisser dans le gotha européen ?
«Du temps ! Combien ? Sportivement, ce mercato nous a déjà bien aidé pour commencer à combler le fossé qui nous en sépare».



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Gameiro, buteur en sursis

Le PSG peut-il encore compter sur Kevin Gameiro? Transféré l’été dernier pour 13 M€ en provenance du FC Lorient, l’attaquant international (8 sélections) peine toujours à justifier une réputation assez flatteuse de buteur en série. Combatif et volontaire, on lui a trouvé jusqu’à présent des circonstances atténuantes pour justifier son manque d’efficacité. Parfois à raison. Mal servi par Nene, oublié par Ménez, zappé par Pastore, les stars de l’attaque n’ont jamais joué pour lui. « A Lorient, il n’était pas du genre à râler quand les ballons n’arrivaient pas, témoigne Yann Jouffre, son ex-coéquipier chez les Merlus. C’est assez rare chez un buteur. »

Au Parc des Princes, il manque de réalisme

Ce caractère discret, voire effacé, lui a peut-être porté préjudice. Aujourd’hui encore, Carlo Ancelotti apprécie l’intelligence des déplacements de son avant-centre, auteur d’un doublé face aux amateurs de Sablé en Coupe de France. Gameiro sent le jeu et sait se trouver au bon endroit au bon moment. Une qualité appréciable mais hélas non suffisante en Ligue 1. A première vue, son bilan brut semble pourtant correct. Avec neuf buts en 21 matchs de championnat, l’avant-centre du PSG figure même en 2e position du classement des buteurs de L1, derrière le Montpelliérain Olivier Giroud (15 réalisations) et à égalité avec le Marseillais Loïc Rémy. Mais ce bilan est trompeur. Il est embelli par le triplé réalisé à Ajaccio et par un penalty inscrit contre Nice.

Et c’est au Parc des Princes que les stats de Gameiro laissent transparaître l’ampleur du malaise. A domicile, la machine s’enraye. Le no 19 parisien marque très peu, deux buts seulement, et le dernier inscrit dans le jeu remonte au mois… d’août 2011, face à Valenciennes. Plus significatif encore, lorsqu’il évolue sous les yeux du public parisien, ses frappes ne trouvent le cadre qu’une fois sur trois (9 frappes cadrées sur 28 tirs depuis le début de la saison). A l’extérieur, son ratio est bien meilleur (environ 2 frappes cadrées sur 3). Gameiro aurait-il un problème avec le Parc? Un manque de confiance? A domicile comme à l’extérieur, Giroud et Rémy, deux de ses concurrents en équipe de France, flirtent avec les 50% de frappes cadrées. Dans ces conditions, est-il toujours l’homme de la situation? Pour l’instant, Gameiro domine toujours Hoarau, son seul concurrent direct au club, et bénéficie en ce moment de l’indisponibilité de Javier Pastore. Quand l’Argentin fera son retour à la compétition, vers la fin du mois de février, la question se reposera avec plus d’acuité. Ancelotti pourrait alors lui préférer Jérémy Ménez, voire Pastore, à la pointe de l’attaque.

Demain, face à Evian Thonon Gaillard, Gameiro a l’occasion de faire taire ses détracteurs. A plus long terme, son avenir au PSG semble de toute façon très incertain. « On cherche toujours un attaquant », vient de rappeler Ancelotti.


leparisien.fr
Varino
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« J’aime les joueurs »

CARLO ANCELOTTI, un mois après son arrivée à Paris, s’est rapproché du vestiaire. À terme, il entend jouer avec deux attaquants.

Hier matin, au premier étage du bâtiment principal du Camp des Loges. Dans le bureau de l’entraîneur du PSG, l’anglais est devenu une langue courante. Ordinateur en main et face à un tableau blanc où s’empilent des données pointues sur les derniers entraînements, Nick Broad, le nouveau « chef de projet performance » du PSG, discute avec Carlo Ancelotti du volume des séances à venir. Alors que les joueurs arrivent au compte-gouttes pour partager un petit déjeuner dans une salle voisine, le successeur d’Antoine Kombouaré a accepté, pour L’Equipe, de porter un regard sur ses débuts parisiens. Déterminé à remporter le titre, il révèle qu’il se méfie d’un retour de L’OM.


« ÊTES- VOUS HEUREUX, après un mois au PSG ?
– Tout va très bien. J’ai trouvé ici beaucoup de jeunes joueurs motivés, appliqués et de bonne humeur. Ils me témoignent beaucoup de respect, sans doute parce que j’ai gagné beaucoup de titres. Mais je veux encore améliorer mon rapport avec le groupe. J’aime parler avec les joueurs, parfois même m’amuser avec eux. En fait, j’aime les joueurs. Dans le foot, il y a un temps pour se concentrer et un temps pour se relaxer.

– Détestez-vous vraiment les conflits ?
– J’ai une idée du jeu et, cette idée, je veux la transmettre aux joueurs de la façon la plus fluide possible. Pour cela, j’ai besoin d’entretenir une relation de qualité avec eux. Ce que je veux, c’est être au coeur des joueurs, ni au-dessus ni au-dessous.

– Comment définissez- vous un entraîneur moderne ?
– Le plus important, c’est qu’il maîtrise la dimension psychologique de ce travail. Tu dois avoir la capacité de garder les joueurs motivés le plus possible. Un joueur s’investit d’autant plus à l’entraînement s’il sent qu’il va jouer. Parfois, il faut dire à un joueur qu’il ne va pas jouer. Ce n’est pas facile. C’est pour ça que la psychologie est capitale pour garder tout le monde concerné.

– Avez- vous effectué des entretiens individuels avec les joueurs ?
– Non. Mais si un joueur veut parler avec moi, s’il veut savoir, par exemple, pourquoi il ne joue pas, je n’ai aucun problème à en parler avec lui.

– Pourquoi avez- vous voulu disposer d’un staff très étoffé ?
– Pour entraîner de la meilleure façon un groupe de vingt- cinq joueurs, il faut un staff dont la dimension soit adaptée à cet objectif. On veut planifier les entraînements, les charges de travail en fonction de données scientifiques. Cela nécessite l’aide de nouvelles personnes. Le but, c’est de trouver le bon équilibre dans le travail physique demandé aux joueurs lors des entraînements. Lors des séances, on privilégie avant tout le travail avec le ballon. Mais, grâce aux données recueillies, on sait si un joueur doit travailler plus ou s’il doit plutôt récupérer.

– Installer trois milieux axiaux, c’était votre priorité pour mieux équilibrer le jeu du PSG ?
– Dans le système qu’on est en train de mettre en place, on s’attache à avoir une bonne possession du ballon. Avoir trois milieux défensifs et deux milieux offensifs, c’est mieux pour contrôler l’utilisation de la balle. Ce système en 4-3-2-1, je ne pense pas que ce soit un système pour gagner. Mais je pense qu’il permet d’échafauder une bonne philosophie de jeu. Dans un deuxième temps, on pourra changer de système, évoluer avec deux attaquants et un meneur de jeu derrière eux. Quand j’entraînais Parme (1996-1998), je pensais déjà que le meilleur système était le 4-4-2. En observant le travail d’Arrigo Sacchi (1), j’ai vu que ce système était celui qui mettait le plus les joueurs en confiance. Quand j’ai pu acheter Roberto Baggio, j’ai dit aux gens de Parme : “Baggio n’est pas adapté au 4-4-2.” Ensuite, je suis allé à la Juventus (1999-2001), où il y avait Zidane. Je ne me voyais pas le faire jouer sur un côté dans un 4-4-2. C’est pour cela qu’à chaque fois j’ai adapté le système au profil de ces joueurs.

– À terme, envisagez-vous de faire évoluer le PSG avec deux attaquants ?
– Tout est possible. Après tout, sur mon premier match ( contre Toulouse, 3-1, le 14 janvier), j’ai même inventé un système sans attaquant (2) ! (Il rit.) On peut jouer dans différents schémas. Aujourd’hui, on a un très bon milieu avec des joueurs comme Sissoko, Bodmer, Thiago Motta, Matuidi, Chantôme. On continuera à jouer avec trois milieux de terrain jusqu’à la fin de la saison. Je voudrais essayer Pastore dans une position plus basse, sur la gauche du trident de milieux axiaux.

– En janvier, vous déclariez vouloir disposer de quatre attaquants. Le mercato fini, Erding parti à Rennes, il ne vous en reste que deux, Gameiro et Hoarau…
– (Il rit.) En tout cas, à l’avenir, on aura besoin d’un attaquant supplémentaire, un joueur de top niveau. Mais j’ai des joueurs pour jouer devant. Vous savez, à Milan, Silvio Berlusconi avait déclaré, un jour, que l’équipe devait jouer avec deux attaquants. J’ai dit : “On joue déjà avec Inzaghi et Kaka”. Il a répondu : “Qu’il n’y ait qu’Inzaghi en véritable attaquant, ce n’est pas la philosophie du club”. Je lui ai dit : “Mais Kaka joue aussi comme attaquant”. (Il sourit.) Tout dépend comment on voit le football.

– Quel regard portez-vous sur les différences d’approches tactiques entre la France et l’Italie ? – L’Italie a longtemps eu une grande culture du jeu défensif, incarnée par des joueurs comme Claudio Gentile, Gaetano Scirea, Fabio Cannavaro... Les temps ont changé. Aujourd’hui, l’Italie n’a plus beaucoup de très bons défenseurs. Les meilleurs, comme Alessandro Nesta (35 ans), ont pris de l’âge. La France, elle, a joué un football fantastique du temps de Michel Platini et Alain Giresse, puis avec Zidane, plus tard. Mais les deux pays se sont rapprochés. La France comme l’Italie privilégient aujourd’hui des blocs compacts, une bonne organisation défensive et un jeu en contre-attaque, qui est la stratégie offensive la plus facile.

– Comment jugez-vous la L 1 ?
– C’est un Championnat qui aurait besoin d’attirer plus d’investisseurs pour passer un cap. Mais j’ai été agréablement surpris d’observer qu’on jouait toujours dans des stades pleins et plutôt beaux. En Italie, les enceintes sont vieilles. Globalement, mes impressions correspondent à l’image que j’avais de la L 1 avant de venir à Paris, celle d’un Championnat serré, avec des équipes bien organisées défensivement et un jeu vraiment physique.

– Qui est le plus grand rival du PSG pour le titre ?
– Aujourd’hui, c’est Montpellier (2e à trois points). Mais je me méfie de Marseille (5e à neuf longueurs), qui a beaucoup d’expérience, de qualité. Je connais très bien Didier (Deschamps). Il a une connaissance fantastique du football et il peut tout à fait mêler son équipe à la bataille pour le titre.

– Avez- vous remarqué des joueurs évoluant dans d’autres clubs de L 1 depuis votre arrivée ?
– Tout d’abord, il faut dire une chose : le PSG est un club français, et il est important qu’il conserve une épine dorsale de joueurs français. Il est clair que des joueurs de L 1 peuvent s’inscrire dans le futur du club. Il n’y aurait aucun problème à voir des Français signer ici. L’opportunité de recruter Alex, Maxwell et Thiago Motta était fantastique, d’autant qu’ils ne coûtaient pas très cher (19,5 M€ au total). Le club a accompli un boulot extraordinaire. Ces trois joueurs seront trois personnalités très importantes de l’effectif.

– Des attaquants comme Olivier Giroud et Loïc Rémy pourraient-ils évoluer à Paris ?
– Pourquoi pas ? Je pense que Giroud… (Il se reprend.) En fait, je n’aime pas parler des joueurs des autres équipes. Si l’entraîneur d’une autre équipe parlait de Bodmer, je ne serais pas content ! (Il sourit.)

– Combien de temps vous voyez-vous rester au PSG ?
– (Il sourit.) J’ai un contrat de deux ans et demi. Je suis venu dans ce club parce qu’il est ambitieux, pas pour l’argent. D’ailleurs, je ne gagne pas 1 euro de plus qu’à Chelsea (6 M€ net d’impôts par an). Après, que dire ? J’ai passé huit ans sur le banc de Milan (2001-2009). Je pensais rester huit ans à Chelsea (2009-2011) et j’espère rester huit ans ici. Mais la présence d’un entraîneur dépend de beaucoup d’aléas… »


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Cole : « Dommage pour Lille qu’il soit à Paris »

JOE COLE, l’attaquant international anglais du LOSC, a été dirigé par Carlo Ancelotti lors de la première saison du technicien italien sur le banc de Chelsea (2009-2010), avant qu’il quitte lui-même le club londonien pour Liverpool. Il en garde un bon souvenir. « C’est un super manager, estime Cole. Le poste d’entraîneur de Chelsea est tellement difficile depuis le départ de José Mourinho (en septembre 2007). Après lui, on a eu (Avram) Grant. On est allés en finale de la Ligue des Champions ( en 2008), mais ce n’était pas très intelligent parce qu’il n’a rien touché. Il a laissé les joueurs faire ce qu’on faisait avec Mourinho. Après, avec (Luiz Felipe) Scolari et (Guus) Hiddink, c’était difficile. Carlo, lui, a d’abord regardé un peu ce qui se passait pour garder les bonnes choses qui existaient. Parfois, un entraîneur, quand il arrive, veut tout changer et dit “on va le faire à ma façon”, mais il rencontre des résistances. Lui a fait les choses progressivement. Au final, on a remporté le doublé (Cup-championnat en 2010). C’est un homme très intelligent. C’est dommage pour Lille qu’il soit à Paris. (Sourire).


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Tévez ne voulait pas venir en France

DANS UN ENTRETIEN publié hier par le bihebdomadaire allemand Kicker, Carlos Tévez (28 ans dans deux jours) a révélé qu’il n’a jamais pris au sérieux l’intérêt que lui a porté le Paris-Saint-Germain cet hiver. « J’ai reçu trois propositions concrètes de la part de L’AC Milan, de l'Inter et du PSG. Mais mon seul objectif était de rejoindre un club de Serie A. Ou alors une formation espagnole, mais aucun autre pays », a indiqué l'attaquant argentin. Par ailleurs, il n’a pas caché sa déception liée à l’attitude des dirigeants de Manchester City. « Si je n’ai pas quitté City, c’est parce que les dirigeants ne m’ont pas laissé partir. Ils disent que je leur ai coûté cher et qu’ils ne veulent pas me transférer pour une petite somme, mais il faut croire qu’ils ne voulaient même pas me prêter. Je ne sais pas ce qui va se passer avec moi. » « L’apache » se montre même un peu perdu lorsqu’il évoque son avenir. « Ça va être compliqué de trouver un nouveau club. Le plus dur, c’est de ne pas savoir à quoi va ressembler mon avenir. Il y a quelques années, j’ai dit que je prendrai ma retraite à vingt-huit ans. Certes, ça fait longtemps que je n’y avais plus pensé mais, quelque part, je me demande désormais si cette déclaration était un simple hasard ou si j’ai craint de me retrouver dans une telle situation... »



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Dans une autre dimension

Après avoir dirigé L’AC Milan et Chelsea, Carlo Ancelotti découvre un autre monde au PSG. Plus petit.


IL SERAIT ERRONÉ d’affirmer que Carlo Ancelotti apprend le français plus vite qu’il retient le prénom de ses joueurs mais il lui a fallu plusieurs jours avant de se rappeler de l’ensemble des identité de tout son effectif. Bien sûr, certaines étaient des évidences, à cause de leur nationalité ou de leurs itinéraires professionnels. À l’entraînement, il y avait « Salvatore » (Sirigu), « Javier » (Pastore), « Momo » ( Sissoko) ou « Jérémy » (Ménez), qu’il a croisés ou connus lors de leurs passages en Serie A, ses relais, jusqu’à présent, dans l’équipe.

Les autres, pour la plupart, le manager italien les appelait par leur nom. Ce n’était pas du mépris, juste une connaissance incomplète. Habitué à diriger des joueurs de renommée internationale, à L’AC Milan ou à Chelsea, le nouvel entraîneur du PSG (52 ans) se trouve, pour la première fois de sa carrière, au milieu d’un effectif où la star, c’est lui. Que Jallet, Chantôme, Ceara, Kebano ou Bahebeck connaissent Ancelotti paraît naturel, la réciproque l’est moins. Un jour, lors d’une séance au Camp des Loges, le successeur d’Antoine Kombouaré s’est ainsi appuyé sur « Jérémy » pour qu’il lui souffle discrètement le prénom de Bahebeck, celui qu’il a eu le plus de mal à imprimer…

« Au début, certains avaient les jambes qui tremblaient avec le ballon »

Après un mois aux commandes du PSG, Ancelotti s’est tout de même vite fondu dans son nouveau paysage. Cela tient d’abord à sa volonté de maîtriser la langue. Après une semaine, il commençait ses causeries en français et les terminait en italien ou en anglais. Claude Makelele, l’un de ses adjoints, assurait alors la traduction. Depuis peu, il dispose du vocabulaire nécessaire pour que ses joueurs le comprennent sans interprète. Fin décembre, l’ancien entraîneur de Chelsea avait démarré ses cours sur ordinateur, avec un logiciel d’apprentissage, avant de poursuivre au quotidien avec un jeune professeur.

C’est plus confortable maintenant qu’il a dégoté un appartement dans l’ouest parisien et quitté l’hôtel situé dans le quartier de l’Opéra, où il séjournait avec son fidèle Giovanni Mauri (le préparateur physique, francophone). Aujourd’hui, il lui arrive même de chambrer… en français. « Et quand il ne trouve pas le mot, il le fait en italien, mais on comprend », plaisante un joueur.

L’adhésion dont il jouit tient aussi à la qualité et à la variété de ses entraînements. Les joueurs quittent souvent le Camp des Loges lessivés par ses séances intenses, mais contents. « Au début, certains avaient les jambes qui tremblaient avec le ballon, raconte un autre Parisien. Le coach et son staff ne parlaient pas trop. Il y avait une grosse pression. Mais depuis, ça s’est détendu, ça parle et sourit davantage, même si le travail reste sérieux. » Jamais un mot plus haut que l’autre, pas de vexation ni d’énervement, même lorsque la première période ne lui donne pas satisfaction, comme contre Locminé (CFA 2, en 32es de finale de la Coupe de France, 2-1, le 8 janvier). Il demande juste aux joueurs de respecter les horaires, d’être concentrés sur les exercices et de prendre leurs repas au Camp des Loges à l’issue des séances, sans être en permanence sur leur dos pour les contrôler.

À ses proches comme en public, Ancelotti loue la bonne ambiance qui règne dans le vestiaire où il pénètre, de temps en temps, pour jeter un oeil rapide sur ce qui s’y passe ou plaisanter avec certains. Sa nouvelle aventure lui plaît, dans une ville qu’il aime découvrir avec sa compagne canadienne lors des jours de repos accordés à son groupe. Le seul petit bémol concerne la dimension du centre d’entraînement de Saint-Germain-en-Laye. Celui qui a travaillé à Milanello et dans l’ultra-moderne Cobham de Chelsea le trouve « trop petit ». Cela devrait être rectifié d’ici à deux ans. Toujours avec Ancelotti ?


L'Equipe (be back)
jopop
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Les résistants et les déclassés du PSG

Les joueurs installés avant l'arrivée de QSI à Paris n'ont pas tous succombé à la politique ultra-dépensière des propriétaires qataris. Mais ils sont peu nombreux à avoir su tirer leur épingle du jeu. La plupart des "anciens" sont devenus de simples solutions de repli. Revue d'effectif.
A Paris, et peut-être plus qu'ailleurs, l'argent a un pouvoir : il redistribue les cartes. Depuis que les millions qataris ont investi la capitale, l'effectif du PSG a changé radicalement de visage. La politique initiée en juin et poursuivie en janvier a déjà fait des victimes. Les cadres de l'ère Kombouaré, ceux qui constituaient le noyau dur de l'effectif ou qui ont été recrutés avant la prise de pouvoir de QSI, ne sont manifestement pas ceux d'Ancelotti. A quelques exceptions près.

GARDIENS : DOUCHEZ N'A PAS EU LE TEMPS DE SE MONTRER

Quand, le 2 mai 2011, il s'est engagé en faveur du PSG, Nicolas Douchez jouissait d'une belle réputation. Ses trois saisons rennaises l'avaient même hissé au rang de candidat crédible au poste de troisième gardien chez les Bleus. Sa signature à Paris pouvait l'installer durablement derrière Hugo Lloris et Steve Mandanda. Echaudé par les "coups d'éclat" d'Apoula Edel, le club de la capitale venait de dénicher un portier expérimenté, habitué aux joutes de la Ligue 1. Mais les 197 matches de Douchez parmi l'élite n'ont pas pesé bien lourd devant l'internationalisation éclair de Paris. Pour l'ancien Toulousain, le recrutement de Salvatore Sirigu a été un vrai coup dur. L'Italien a débarqué de Palerme au moment-même où Douchez était en pleine convalescence. Sirigu en a profité pour s'installer dans la cage parisienne. Ses prestations ont parlé pour lui. Avant même son retour, Douchez avait perdu la place de titulaire qui lui était promise. Le natif de Rosny-sous-Bois (31 ans) n'a joué que huit matches avec le PSG. Que des matches de Coupes. Indiscutable sous les ordres d'Antoine Kombouaré, Sirigu l'est plus que jamais sous ceux de Carlo Ancelotti. Et il n'y a aucune raison que ça change.

DÉFENSE : SAKHO, LE DERNIER REMPART

Les arrivées d'Alex, Maxwell et Diego Lugano ont bouleversé l'ordre établi dans des proportions insensées. A priori, Mamadou Sakho ne paraît pas menacé par l'abondance du secteur défensif. Son vécu parisien, ses prestations et son brassard sont autant de remparts à la vive concurrence. Même si rien n'interdit Ancelotti de privilégier l'expérience de la paire Alex-Lugano. Sylvain Armand et Zoumana Camara, eux, ont nettement plus de soucis à se faire. Repositionné dans l'axe par Antoine Kombouaré, l'ancien Nantais a vu son temps de jeu fondre comme neige au soleil. A 31 ans, il n'a plus les jambes pour animer le couloir gauche. De toute façon, Maxwell et Siaka Tiéné lui bouchent aussi cet horizon. Le sort de Camara semble un peu moins définitif. Dans la hiérarchie des défenseurs centraux, l'ex-Stéphanois n'est qu'une doublure. Mais une doublure fiable. Il l'a encore prouvé durant la première partie de saison. Reste Milan Bisevac. Le cas du Serbe est singulier. Recruté pour épauler Sakho dans l'axe, l'ancien Valenciennois s'épanouit aujourd'hui en tant que latéral droit. Au grand dam de Marco Ceara et de Christophe Jallet.

MILIEU : BODMER MIEUX LOTI QUE MATUIDI ET CHANTÔME

Le 4-3-2-1 version Ancelotti exige de la puissance athlétique et une justesse technique dans l'entrejeu. L'Italien a besoin d'infatigables travailleurs, capables de ressortir proprement les ballons. Thiago Motta a clairement la tête de l'emploi. Le désormais ex-Interiste sera assurément la pierre angulaire du milieu parisien. Un secteur où Mathieu Bodmer a de beaux jours devant lui. Ancelotti ne cesse de louer les qualités de l'ancien Lyonnais. Un peu à la surprise générale, il a survécu aux chamboulements internes. Il en est même sorti renforcé. Blaide Matuidi et Clément Chantôme sont donc appelés à se disputer la troisième place. Problème : Mohammed Sissoko a retrouvé tout son impact et possède désormais une longueur d'avance. Pour Matuidi, acheté 15 millions d'euros à l'AS Saint-Etienne, comme pour Chantôme, indiscutable la saison passée, les prochains mois s'annoncent moroses.

ATTAQUE : NENE SUPERSTAR, GAMEIRO FAUTE DE MIEUX

L'été dernier, on lui prédisait le pire. C'était écrit : Nene vivrait dans l'ombre de Javier Pastore et de Jérémy Ménez. Son statut de star en prendrait un sérieux coup. Et son rendement serait celui d'un simple faire-valoir. Les sceptiques avaient faux sur toute la ligne. Ou presque. Il lui a fallu quelques semaines pour mettre son ego de côté. Mais aujourd'hui, du haut de ses 13 buts et 10 passes décisives, le gaucher brésilien s'est imposé comme le moteur offensif de ce PSG. Malgré des stats honorables (12 buts toutes compétitions confondues), Kevin Gameiro n'est pas encore le serial-buteur annoncé. Faute de mieux, Carlo Ancelotti se contente de l'ex-Merlu et de Guillaume Hoarau, tout juste revenu d'une longue blessure. Reste que dans l'esprit du coach italien, les deux Français n'ont pas la dimension internationale désespérément recherchée. Mevlut Erding, parti pour Rennes, ne l'avait visiblement pas non plus. Du coup, Gameiro et Hoarau vont batailler pour occuper la pointe de l'attaque parisienne. Jusqu'en juin.


Homer
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Alex et Motta dans le groupe

Les deux dernières recrues du PSG, Alex (Chelsea) et Thiago Motta (Inter Milan), figurent dans le groupe de 20 joueurs retenus par Carlo Ancelotti pour accueillir Evian, samedi à 19h. Visiblement trop juste, le défenseur brésilien ne devrait pas débuter mais le milieu italien sera titulaire selon les dires d'Ancelotti.

Le groupe parisien :
Sirigu, Douchez - Alex, Armand, Bisevac, Camara, Ceara, Jallet, Lugano, Maxwell, Sakho - Bodmer, Chantôme, Matuidi, Motta, Nene, Sissoko - Gameiro, Hoarau, Menez.

Homer
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PSG : Motta titulaire face à Evian

Carlo Ancelotti, l’entraîneur parisien, a tenu sa conférence de presse de veille de match à l’heure du déjeuner ce vendredi au camp des Loges. Comme il en a pris l’habitude depuis quinze jours, le coach italien a dévoilé sa composition. Mais à l’inverse des deux autres fois, il n’a révélé que ses titulaires offensifs.

Ancelotti a encore «deux doutes» en défense: au poste d’arrière droit et dans l’axe. «Bisevac a eu quelques problèmes cette semaine mais il s’est entraîné aujourd’hui et demain il sera à disposition pour disputer la rencontre. Tous les joueurs sont dans de bonnes conditions même Alex qui a ressenti un peu de fatigue après la séance de mercredi car il n’a pas joué pendant deux mois», a confié l’ancien technicien de l’AC Milan qui a précisé que Motta serait aligné dès le coup d’envoi.

Interrogé sur le statut de favori de son équipe, il n’a pas esquivé la question. «Evidemment, nous avons énormément de responsabilités. L’équipe est à la tête de la Ligue 1. Nous venons de prendre trois joueurs de qualité donc nous voulons toujours gagner. Nous réaliserons un grand travail afin de pouvoir remporter le championnat».

Le groupe retenu :

ARMAND Sylvain; ALEX; BISEVAC Milan; BODMER Mathieu; CAMARA Zoumana; CEARA Marcos; CHANTÔME Clément; DOUCHEZ Nicolas; GAMEIRO Kevin; HOARAU Guillaume; JALLET Christophe; LUGANO Diego; MATUIDI Blaise; MAXWELL Sherrer; MENEZ Jérémy; NENE; SAKHO Mamadou; SIRIGU Salvatore; SISSOKO Mohamed; THIAGO MOTTA;

giovanni pontano
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PSG : les défaillances de Bodmer

Avec l'arrivée d'Ancelotti, le grand gagnant est : Mathieu Bodmer. Pour le technicien italien, l'ancien lyonnais devrait devenir une pièce maîtresse du nouveau Paris Saint-Germain. Mais il a encore quelques lacunes.

Mathieu Bodmer a été promu vice-capitaine. Ancelotti compte sur lui et veut l'utiliser en sentinelle devant sa défense. « Lors de la discussion que j'ai eue avec le coach, je lui ai dit que je pouvais jouer à plusieurs postes a raconté Mathieu Bodmer. Mais le coach envisage de me faire évoluer devant la défense, pour faire repartir le ballon proprement. » Bodmer, le nouveau Pirlo d'Ancelotti ? « Oui, il peut assumer ce rôle s'enthousiasme Grégory Coupet. Il est très bon techniquement, il voit juste et il est très athlétique. Mentalement, il est très fort aussi. Il marche à la confiance. Et vu qu'Ancelotti compte sur lui, ça va le booster. » Un sentiment partagé par Alain Perrin, même si son ancien entraîneur à Lyon tempère la comparaison avec Pirlo. « Chaque joueur à ses propres caractéristiques. Ce qui est vrai, c'est que Pirlo comme Bodmer ont été formés au poste de numéro 10 avant de reculer d'un cran. Je pense aussi à Lothar Matthäus. Mais Mathieu est un joueur d'axe, il aime orienter le jeu. Il m'avait déjà bien dépanné en défense centrale. Il a une bonne lecture du jeu, une bonne couverture, une bonne relance, une bonne technique, c'est un rôle qui lui va bien. »

Perrin : « Il doit prendre du coffre »
Le vice-capitaine a une vraie carte à jouer dans ce milieu à trois, malgré l'arrivée de Thiago Motta. « Il peut prendre une nouvelle dimension poursuit son ancien partenaire à Lyon et au PSG. S'il a réussi à séduire un entraîneur comme Ancelotti, c'est bon signe. C'est sa chance. Mathieu est un super joueur. Il peut devenir le Pirlo de Paris. » Mais qu'est-ce que Mathieu Bodmer doit alors améliorer pour passer un cap ? Son physique ? Ses poignées d'amour ont souvent été mise en exergue... « Il ne sera jamais dessiné comme Govou ou Malouda » se marre Grégory Coupet. Selon notre consultant, « Mathieu doit améliorer sa rigueur. Il est amoureux du beau geste et du coup, parfois, il ne joue pas assez rapidement car il cherche le geste juste. Il est finalement trop joueur. » Pour Alain Perrin, c'est physiquement que Mathieu Bodmer doit encore progresser. « Ce poste nécessite d'avoir des jambes car il faut colmater pas mal. Il doit prendre encore du coffre pour aller chercher le ballon dans les pieds de l'adversaire. » Mais comme nous l'a glissé Grégory Coupet, « Mathieu Bodmer est un joueur de caractère ». En revanche, « c'est un mec plutôt réserver. Si Mathieu est un leader technique, la prochaine étape est qu'il devienne un leader dans le vestiaire. » Physique, simplicité et charisme, Bodmer a encore du boulot !

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PSG : au tour de Bisevac ?

Le Parisien Milan Bisevac fait partie des trois nominés pour le titre de meilleur joueur du mois de janvier décerné par l'UNFP. Le Marseillais Loïc Rémy et le Montpelliérain Olivier Giroud seront en concurrence avec le défenseur du PSG.

Si Bisevac est récompensé, il sera le quatrième joueur du PSG à recevoir le titre de meilleur joueur du mois de l'UNFP. Ses coéquipiers Javier Pastore, en septembre, Nene, en octobre, et Salvatore Sirigu, en décembre, ont déjà remporté le trophée cette saison. Si Giroud est récompensé, il s'agira du deuxième Montpelliérain à remporter le trophée après Younès Belhanda en novembre. L'avant-centre montpelliérain faisait déjà partie des trois finalistes en octobre et en novembre.

Eurosport
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Pastore pourrait revenir contre Montpellier

Touché à la cuisse gauche en Coupe de France contre Sablé-sur-Sarthe (4-0), Javier Pastore devrait pouvoir revenir pour le choc face à Montpellier le 19 février (24e j.), selon Carlo Ancelotti. «Il va bien, a assuré ce vendredi le technicien parisien. Il a repris, il a couru, il fait du bon travail. Il devrait pouvoir travailler avec l'équipe, pas la semaine prochaine, mais celle d'après. Il devrait être prêt pour Montpellier.»


France Football
PaRaDoX
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Sissoko : «Je ne triche pas»

Pièce maîtresse du nouveau schéma d'Ancelotti, très en vue lors des derniers matches, Momo Sissoko savoure cette montée en puissance.


« Momo Sissoko, quel a été le contenu de votre discussion avec Carlo Ancelotti à sa prise de fonction ?
Cela s'est passé à Dubaï lors du stage de reprise. Il m'a exposé, comme à chacun, sa façon de concevoir les entraînements, ce qu'il attendait de moi sur le terrain, m'a demandé de lui parler des choses qui n'allaient pas s'il y en avait...On a échangé en toute simplicité.

A votre arrivée à Paris, vous avez été présenté, par les médias notamment, comme un joueur fragile, qui additionne les pépins physiques. Cette réputation vous a-t-elle agacé ?
Le meilleur moyen de faire taire les critiques c'est d'enchaîner les bons matches. Ma réponse, je la donne sur le terrain. Les gens qui ont parlé de mes blessures se sont trompés. Ce ne sont pas des blessures à répétition que j'ai eues. Un choc sur le genou et je me fais le cartilage une fois. Un joueur me marche sur le pied et je me fais le 5e métatarse, j'en ai pour six, sept mois...Ce sont des blessures de malchance pour moi.
J'aime aller au combat, dans la vie comme sur le terrain

Avant Ancelotti, vous avez connu Ranieri et Benitez. Qu'ont-ils en commun ?
Ces trois entraîneurs que j'ai eu la chance de côtoyer sont très proches dans leur approche du métier. Ce sont des coaches qui exigent une grande discipline, beaucoup de rigueur, d'intensité dès les entraînements.

Si vous deviez définir votre propre profil en quelques mots, vous diriez...
Que je suis quelqu'un qui aime aller au combat, que ça soit dans la vie comme sur le terrain. Je ne triche pas, je ne lâche jamais, c'est ma philosophie, ma force.

Dans votre sillage, Paris semble sûr de sa force justement, en ce moment. Le titre de champion peut-il vraiment vous échapper ?
A l'heure actuelle, on est en haut de l'affiche c'est vrai, mais on a des concurrents directs qui sont Lille, Montpellier, Marseille qui revient très bien, ou même Lyon. Nous, on doit faire notre boulot et continuer à travailler très dur pour rester en haut. Sans se prendre la tête. Je pense que c'est ce qui va faire la différence.

Homer
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Paris abat ses nouvelles cartes
Solide leader du championnat, Paris, où Thiago Motta, Maxwell et peut-être Alex seront titulaires, entend poursuivre sa marche en avant face au promu savoyard. Si la météo le permet.


Le PSG et Evian Thonon Gaillard ont au moins un point commun. Ces deux clubs ont mis à profit la trêve de Noël pour virer leur entraîneur en dépit de résultats convaincants. Antoine Kombouaré était, on s’en souvient, premier de Ligue 1. De son côté, Bernard Casoni avait hissé l’équipe savoyarde à la 11e place, à savoir la meilleure performance des trois promus (Dijon, AC Ajaccio).

Ce soir, deux nouveaux techniciens iront s’asseoir sur les bancs du Parc, sans l’absolue certitude de voir le match aller à son terme en raison des conditions météorologiques (voir ci-dessous). Si la formation de Pablo Correa a vécu un mercato hivernal bien calme, le leader du championnat, dirigé désormais par Carlo Ancelotti, a fait l’actualité presque tous les jours en janvier. Il s’est montré le plus dépensier de l’Hexagone avec 18,5 M€ investis pour trois joueurs : Maxwell, Alex et Thiago Motta. Si les deux défenseurs, achetés à Barcelone et à Chelsea, possèdent un CV conséquent, l’attention du public (40000 spectateurs malgré le froid) se portera bel et bien sur Thiago Motta. Faute d’avoir pu séduire Beckham, Pato ou Tevez, l’Italo-Brésilien apparaît comme la figure de proue du mercato parisien. Ce milieu défensif, grand et élégant, âgé de 29 ans, a été arraché à l’Inter Milan où il était un cadre indiscutable. Son palmarès est digne des plus grands avec deux Ligues des champions remportées, un titre de champion d’Italie et deux en Espagne.

Des ambitions à assumer

Il sera titulaire ce soir quatre jours seulement après son arrivée. « Motta va jouer au milieu devant la défense », a lâché Ancelotti, sans hésitation, à son sujet. Les choix du coach italien vont être observés avec attention. En l’absence de Pastore, dont le retour est espéré pour Montpellier le 19 février, Ancelotti va aligner sa meilleure équipe. Il pourrait donc laisser en tribune des joueurs importants du vestiaire, notamment des défenseurs, au nombre de neuf dans le groupe de 20 qu’il a retenu.

Le technicien transalpin ne fait pas mystère des ambitions parisiennes : « Evidemment, nous avons énormément de responsabilités, concède-t-il. L’équipe est en tête de la Ligue 1. Nous venons de prendre trois joueurs de qualité. Nous voulons toujours gagner. » Dans cette optique, Paris ne peut pas s’autoriser le moindre faux pas face à Evian. « Cette équipe va jouer défensivement et resserrer ses lignes afin de nous mettre en difficulté. Ils vont évoluer en contre-attaque, analyse Ancelotti. A nous d’évoluer avec beaucoup d’intensité et de concentration comme nous l’avons fait contre Toulouse. » Ce soir-là, après trente-cinq minutes poussives, le PSG avait réussi à trouver l’ouverture pour ensuite réaliser une seconde période aboutie (3-1). Ancelotti aimerait bien voir l’histoire se répéter.

HHA
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Ligue 1 : le PSG évite le coup de froid

Le mano a mano entre le PSG et Montpellier se poursuit sur un train d'enfer. En attendant les rencontres de ce dimanche, le leader et son dauphin comptent respectivement dix et sept points d'avance sur leur premier poursuivant, Lille. Dans deux semaines, le choc majuscule entre les hommes de Carlo Ancelotti - qui totalise désormais cinq victoires en cinq matchs officiels à Paris - et de René Girard prendra l'allure d'une explication au sommet.

Pourtant, ni les Parisiens ni les Montpelliérains n'ont dégagé samedi soir l'impression de puissance que pourrait laisser entrevoir leurs résultats bruts. Dans un Parc des Princes qui s'est progressivement congelé (-4 degrés au début du match, -7° à la fin ), le PSG a même réussi à se faire peur face à Evian, un promu pourtant peu à l'aise hors de ses bases (six nuls et cinq défaites à l'extérieur depuis le début du championnat). «Nous avons eu beaucoup de difficultés, reconnaît Carlo Ancelotti. L'équipe doit jouer avec plus de confiance. Au milieu de terrain, en particulier, nous étions trop désordonnés ». Pour la première fois depuis fin novembre et la lourde défaite à Marseille (0-3), les Parisiens se sont retrouvés menés à la mi-temps.

Sirigu et Nene encore décisifs

Ils payaient au prix fort un manque de réalisme qui s'impose malheureusement comme l'une de ses marques de fabrique. Tour à tour, Kevin Gameiro (19e) Nene (34e) et surtout Ménez (seul face au but, il frappe le poteau, 35e), ont laissé passer de belles occasions de se mettre au chaud. Paradoxalement, ce fut après l'égalisation de Nene dès le retour des vestiaires que les choses se compliquèrent. La muraille dressée au milieu du terrain avec trois joueurs titillant le mètre quatre vingt dix (Sissoko, Thiago Motta, Bodmer) commençait à montrer des signes de fatigue. Les Savoyards s'engouffraient alors dans les brèches et manquaient à plusieurs reprises de reprendre l'avantage. Une nouvelle fois, Paris peut remercier Salvatore Sirigu et Nene à double titre. Après avoir sauvé un ballon sur sa ligne (70e), le Brésilien réchauffait enfin le Parc en convertissant un pénalty obtenu par Jérémy Ménez. Malheureux pendant toute la partie, Kevin Gameiro donnait même en fin de match une ampleur assez flatteuse au score (83e). Un but de renard qui suffit à son bonheur. Il est des soirs où il faut parfois se contenter de peu.


leparisien.fr


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Ancelotti : «La réaction m'a plu»

Mené à la mi-temps par Evian Thonon-Gaillard, le PSG a quand même réussi à gagner (3-1). C'est pourquoi Carlo Ancelotti avait le sourire après la rencontre. Il a apprécié la réaction de ses joueurs.

« Carlo Ancelotti, quelle est votre première réaction après cette nouvelle victoire ?
Je suis content, c'est un bon résultat car le match a été très difficile. Evian a joué un bon football et a souvent eu le contrôle du ballon. Nous avons eu des difficultés à le récupérer. Mais c'est important de gagner. Notre première mi-temps a été bonne mais nous n'avons pas trouvé la solution en attaque. Puis nous avons eu une bonne réaction en deuxième mi-temps. Et c'est cela que je veux retenir. C'est ce qui m'a plu. Je suis satisfait même si nous devons encore nous améliorer.

Savez-vous que vous êtes le premier entraîneur de l'histoire du PSG à commencer par cinq victoires d'affilée ?
Oui et j'en suis très content. Mais je reste focalisé sur ma mission, qui est de progresser encore dans le jeu, d'avoir plus de confiance et d'ordre sur le terrain. Ce qui est bien, c'est surtout de gagner même quand on joue moins bon.

Pensez-vous que votre équipe a été gênée par le froid ?
Non, je ne pense pas. Encore une fois, si nous avons eu du mal, c'est avant tout parce qu'Evian a fait un bon match et nous a posé beaucoup de problèmes.

L'absence de Javier Pastore peut-elle être la cause du manque de réalisme de votre équipe ?
Non, Pastore est un joueur important mais avec Gameiro, Hoarau, Ménez et Nene, nous ne manquons pas de joueurs en attaque. Cette équipe n'a d'ailleurs aucun problème pour marquer des buts. En revanche, tout le monde peut mieux jouer, ça c'est vrai.

Kevin Gameiro a lui fini pas retrouver le chemin des filets. En êtes-vous satisfait ?
Oui, car c'était important pour lui, pour sa confiance. Mais je lui ai dit après le match qu'il était encore important de travailler. Je suis quand même content pour lui. »


lequipe.fr
giovanni pontano
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Exclu : Leonardo (PSG) à Téléfoot : « Quand on parle de projet en France, c’est normal qu’Arsène Wenger te vienne à l’esprit. Là, on parle de top ! »

Ce matin, Téléfoot proposera un entretien exclusif avec Leonardo. Nous avons pu, en exclusivité pour En Pleine Lucarne, recueillir quelques propos clés illustrant les thèmes abordés par le directeur sportif du PSG lors de ce reportage. Voici donc un petit avant-goût de ce que vous pourrez voir ce matin dans Téléfoot à partir de 11h.

Leonardo

« On ne peut plus se cacher. On rêve du titre. Si on ne gagne pas, ce sera un échec… »

« La Ligue des champions, on va y arriver. Mais on a besoin de temps. »

« La Ligue 1, ce n’est pas la Premier League, la Liga ou le championnat italien, mais il ne faut pas faire de complexe. »

« Tevez, il y a cinq clubs en Europe qui peuvent se le payer. Le PSG est rentré dans ce circuit-là. »

« Quand on parle de projet en France, d’un entraîneur français, c’est normal qu’Arsène Wenger te vienne à l’esprit. Là, on parle de top ! »

Enpleinelucarne
HHA
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Thiago Motta les a conquis

Aussitôt arrivé, aussitôt sur le terrain, Thiago Motta n'aura pas attendu longtemps avant de porter son nouveau maillot parisien. Samedi contre Evian Thonon-Gaillard (3-1), Carlo Ancelotti avait même décidé de le lancer directement dans le grand bain en le titularisant au poste de milieu défensif axial. Un rôle qu'il a plutôt bien rempli, puisqu'il a terminé la rencontre avec le plus grand nombre de ballons touchés (98) et gagnés (20), même si sa seconde période a été plus difficile après une première demi-heure de haute volée, où ses qualités auront sauté aux yeux des derniers sceptiques. Après la victoire, son entraîneur préférait d'ailleurs retenir avant tout le positif. «Il a très bien joué, avec confiance, personnalité et expérience, a détaillé celui qui a beaucoup milité pour sa venue. C'est un joueur important pour nous».

Sirigu : «Il aime jouer avec les autres»

Mais Ancelotti n'est pas seul à avoir apprécié la prestation du nouveau venu. «On a vu ce soir que ce dont il était capable, surtout dans ce système-là, a expliqué son capitaine Mamadou Sakho, presque admiratif. Il a une aisance technique naturelle et il va encore monter en puissance». Jérémy Ménez, qui «le connaît depuis son passage en Italie», a également noté les bienfaits de son arrivée. «Il est là pour aider le club à grandir, c'est un joueur d'expérience. Il s'est montré très serein ce [samedi] soir». Tout sauf une surprise pour Salvatore Sirigu, qui le côtoie déjà en sélection depuis un bon moment. Cette victoire ne pouvait pas mieux tomber. «C'est génial pour lui», s'est exclamé le portier italien, lequel n'a pas manqué de souligner une autre de ses qualités premières : «Ça se voit qu'il aime jouer avec les autres».

Quant à l'intéressé enfin, peu loquace et qui ne voulait même pas s'exprimer avant qu'un journaliste transalpin ne lui arrache quelques mots, il a fait profil bas devant tant d'éloges. «L'important c'est la victoire, a-t-il déclaré sobrement, c'est ce qu'on voulait. On peut encore s'améliorer, a-t-il enchaîné, comme s'il avait appris par coeur le discours de son entraîneur. Ma prestation personnelle m'importe peu, il faut voir celle de l'équipe dans son ensemble. Au milieu, avec (Mathieu) Bodmer et (Momo) Sissoko, on a réussi par moment à faire ce que l'entraîneur nous avait demandés, et parfois on n'a vraiment pas bien joué». Perfectionniste le Thiago Motta ? «Ambitieux», préféreront dire certains.


lequipe.fr
Varino
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Moyen mais vainqueur

Le PSG reste en tête du Championnat après sa victoire contre l’Evian-TG. Mais Ancelotti n’a pas été satisfait du jeu de son équipe.

Paris poursuit sur sa lancée en Championnat. Mais la formation de Carlo Ancelotti n’a pas eu un match facile face à l’Evian-TG, surtout en première période. Elle s’est ensuite bien repris en seconde, notamment sous l’impulsion de Nene, auteur d’un doublé.


SOUS LA PRESSION de Montpellier, vainqueur de Brest (1-0), le Paris-SG maintient le rythme en tête du Championnat. C’est évidemment l’essentiel pour le club de la capitale toujours tendu vers son objectif d’être champion, un titre qui lui échappe depuis dix-huit ans. Ce matin, l’autre principal motif de satisfaction sera aussi la confirmation du niveau de performance de Nene, auteur d’un doublé (47e et 79e), et qui démontre aux critiques grincheux qu’il ne disparaît pas à chaque fois que les températures sont négatives, comme elles le furent hier soir au Parc des Princes.

La formation de Carlo Ancelotti s’est donc offert une troisième victoire de rang en Ligue 1 depuis la reprise, mais elle a été loin de dominer son adversaire, un Évian-TG peut-être modeste treizième au classement ce matin, mais séduisant et fringant dans le jeu. Ce match a même parfois donné l’illusion que le scénario pouvait confiner au piège pour Paris, qui a sérieusement commencé à douter lorsque Cédric Cambon, après une reprise de Sorlin sur un corner de Daniel Wass, reprenait de la tête pour tromper Salvatore Sirigu à bout portant (45e + 1). À ce moment-là de la rencontre, cette ouverture du score n’avait alors rien d’un hold-up, tant la formation de Correa avait rivalisé dans la possession du ballon et profitait de l’inconstance et des imprécisions parisiennes. Car le PSG, en première période, s’est surtout illustré par à- coup, laissant une impression d’inachevé, à l’image d’une combinaison Nene- Ménez conclue par l’ancien Romain (2008-2011) sur le poteau, alors que le but était grand ouvert (35e).

Une minute plus tôt, Nene, décalé par Ménez et seul dans la surface, laissait lui aussi une impression de facilité par un tir trop mollasson, facilement capté par Andersen (34e). Gameiro, peu ou pas servi, confirmait quant à lui sa difficulté à exister dans le jeu. « À la mi-temps, Ancelotti nous a dit qu’il ne fallait pas perdre ce match, expliquera Mamadou Sakho, et qu’il fallait qu’on mette plus de rythme dans la rencontre. Il a eu les mots justes pour nous motiver. »

Les partenaires du jeune capitaine parisien (22 ans le 13 février) ont sans doute capté le message. Car, dès la reprise, le PSG a su montrer un visage plus compact et incisif. On le doit d’abord à Nene qui, encore trouvé par Ménezet après une première feinte sur Cambon, puis une seconde sur Andersen, a glissé le ballon juste derrière la ligne (1-1, 47e). Paris a continué à accélérer et pris le large sur un penalty obtenu par Ménez, converti par le Brésilien (2-1, 79e).

En fin de match, profitant d’un coaching perdant de Correa, laissant sa défense à trois, Gameiro profitait de l’aubaine pour marquer en renard des surfaces, et sauver un match où l’attaquant a à nouveau montré toutes ses difficultés à se glisser dans le collectif parisien avec efficacité (3-1, 89e).

Sirigu décisif

« Évian nous a posé beaucoup de difficultés, a estimé Carlo Ancelotti. Ils ont joué un bon football. On a eu des difficultés à la récupération. Nous avons gagné, je suis content du résultat, mais nous devons améliorer notre jeu. Il faut que l’on joue plus en confiance et avec plus d’ordre sur le terrain. On a aussi trop laissé le ballon. Mais quand tu ne joues pas bien, tu dois aussi savoir gagner. » L’Evian-TG est reparti du Parc des Princes avec des regrets. Car sans un Salvatore Sirigu décisif dans un face- à-face avec Sidney Govou (58e), l’épilogue de ce match aurait peut-être été tout autre. « On a su montrer notre état d’esprit. C’est une très bonne chose. Parce qu’on aura d’autres matches difficiles comme celui-là », a conclu Leonardo, le directeur sportif parisien, avant d’affronter Dijon, mardi, en huitièmes de finale de la Coupe de France, un autre objectif pour le PSG cette saison.
ALEXANDRE CHAMORET


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« On a montré du caractère »

Le milieu du Paris-SG qui a provoqué le penalty transformé par Nene, relevait l’état d’esprit de son équipe.


« CE FUT une victoire longue à se dessiner...
– Oui, ce fut difficile. On a surtout pris un but au plus mauvais moment du match, mais, encore une fois, on a su montrer du caractère. Ça, c’est important pour la suite.

– Pourquoi fut-ce aussi compliqué ?
– Parce qu’on a pris un but juste avant la mi-temps. Avant leur ouverture du score, on avait eu, aussi, deux ou trois occasions qu’on n’a pas mises au fond. Je pense à la mienne, par exemple, sur le poteau. Après, on prend un but sur corner. Avec des équipes comme ça, il faut faire attention à des petits détails. En seconde période, on a égalisé juste après le coup d’envoi, ce qui nous a fait du bien, puis on a profité des espaces qu’il y avait.

– Depuis le début de l’année 2012, vous enchaînez les succès...
– On est sur une belle série, c’est bien. Mais le plus dur reste à venir. Il y a encore pas mal de matches et on devra respecter nos adversaires jusqu’au bout.

– Regardez- vous les équipes derrière vous, comme Montpellier, qui a gagné aussi ?
– Forcément, on regarde un peu. On voit que les équipes ne lâchent pas. Mais nous, on a du caractère et on sera là jusqu’au bout. Après, je ne suis pas surpris par une équipe comme Montpellier qui avait déjà montré des qualités la saison dernière et lâché seulement en fin de Championnat. Mais il y a là-bas de bons joueurs et je pense que cette équipe va lutter jusqu’au bout. Et contrairement à ce que tout le monde dit, ce ne sera pas le match dans deux semaines (le 19 février) qui fera la différence, ce sera tous les matches jusqu’à la fin de la saison.

– Selon vous, sur l’égalisation de Nene, le ballon franchit-il la ligne entièrement ?
– Franchement, je n’ai pas vu, mais on m’a dit que oui. Mais même s’il ne passe pas complètement, le principal, c’est qu’il soit un peu entré...

– Non, il faut qu’il franchisse complètement la ligne (ce qui semble le cas)...
– Ouais, eh bien, l’important, qu’on ait égalisé. ( Il sourit.)

– Le troisième but est-il important pour la confiance de Gameiro ?
– Il est important pour l’équipe et pour lui aussi. Au-delà de tout ça, je pense qu’on montre une belle force morale. Tout le monde prend du plaisir. On est une équipe costaude et chiante à jouer.

– Trouvez-vous que votre complicité avec Nene s’affine à chaque match ?
– Ça fait longtemps qu’on se connaît tous les deux, depuis Monaco. On essaie de faire le job, ce que demande le coach. Après, on a de bons récupérateurs derrière, ça facilite un peu la tâche. Nous, on essaie d’être efficaces pour le collectif. »


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Nene, encore Nene

L’HOMME CLÉ
NENE, PARIS- SG (7)
. – Deux périodes contrastées pour le milieu brésilien. Avant la pause, il couvre le hors-jeu sur Cambon qui ouvre le score (45e + 1) ; juste après, il égalise après avoir éliminé Andersen d’un crochet (47e), puis double la mise en transformant un penalty (79e). Encore une fois, Nene a montré la voie du succès à son équipe. Cette saison, il a inscrit ses onze buts en L 1, dont quatre doublés, au Parc des Princes. Et depuis le début de l’année 2012, il est impliqué sur dix des treize buts du PSG.

ILS ONT ASSURÉ
À côté de Nene, MÉNEZ (7) s’est également montré décisif en provoquant le penalty à l’origine du deuxième but (79e). Parfois facile et agaçant, comme sur cette frappe, but grand ouvert, qu’il a placée sur le poteau (35e), il a souvent été percutant et déstabilisant pour les défenseurs adverses. SIRIGU (7) fut aussi précieux en remportant son duel face à Govou alors que le score était de 1-1 (58e). THIAGO MOTTA (5), qui a gratté le plus de ballons au total (20), ET BODMER (5), qui en a pris le plus dans les airs (10), auraient pu peser un peu plus dans le jeu. Du côté de l’Evian-TG, SORLIN (6) a déployé une grosse activité alors QU’ANGOULA (6), en dépit de petites lacunes de relance, a été solide.

ILS ONT DÉÇU
GOVOU (4) avait la balle du 2-1 dans les pieds mais il a manqué d’efficacité, un leitmotiv dans sa rencontre. Au milieu, les Danois POULSEN (4) et WASS (4) n’ont pesé que par intermittence alors que CAMBON (4), buteur juste avant la pause, a vécu une seconde période beaucoup plus mouvementée. À Paris, en dépit de son but (89e), GAMEIRO (4) a fait preuve de trop de déchet alors que JALLET (4) n’a pas affiché une grande sérénité. – D. D.

L'Equipe
Homer
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Paris évite le coup de froid
Longtemps accroché, Paris s’est finalement imposé et conserve 3 points d’avance sur Montpellier. Dans deux semaines, le leader recevra son dauphin pour le premier tournant du championnat.

Le mano a mano entre le PSG et Montpellier se poursuit sur un train d’enfer. En attendant les rencontres d’aujourd’hui, le leader et son dauphin comptent respectivement 10 et 7 points d’avance sur leur premier poursuivant, Lille. Dans deux semaines, le choc majuscule entre les hommes de Carlo Ancelotti — qui totalise cinq victoires pour ses cinq premiers matchs officiels à Paris, un record — et de René Girard prendra l’allure d’une explication au sommet.

Pourtant, ni les Parisiens ni les Montpelliérains n’ont dégagé hier soir l’impression de puissance que pourraient laisser entrevoir leurs résultats bruts. Dans un Parc des Princes qui s’est progressivement congelé (- 4 oC au début du match, - 7 oC à la fin), le PSG a même réussi à se faire peur face à Evian, un promu pourtant peu à l’aise hors de ses bases (6 nuls et 5 défaites à l’extérieur depuis le début du championnat). « Nous avons eu beaucoup de difficultés, reconnaît Carlo Ancelotti. L’équipe doit jouer avec plus de confiance. Au milieu de terrain, en particulier, nous étions trop désordonnés. » Pour la première fois depuis fin novembre et la lourde défaite à Marseille (3-0), les Parisiens se sont retrouvés menés à la mi-temps.

Sirigu et Nene décisifs

Ils payaient au prix fort un manque de réalisme qui s’impose malheureusement comme l’une de leurs marques de fabrique. Tour à tour, Kevin Gameiro (19e), Nene (34e) et surtout Ménez (seul face au but, il frappe le poteau, 35e) ont laissé passer de belles occasions de se mettre au chaud. Paradoxalement, ce fut après l’égalisation de Nene dès le retour des vestiaires que les choses se compliquèrent. La muraille dressée au milieu du terrain avec trois joueurs titillant le mètre quatre-vingt-dix (Sissoko, Thiago Motta, Bodmer) commençait à montrer des signes de fatigue. Les Savoyards s’engouffraient alors dans les brèches et manquaient à plusieurs reprises de reprendre l’avantage. Une nouvelle fois, Paris peut remercier Salvatore Sirigu et Nene à double titre. Après avoir sauvé un ballon sur sa ligne (70e), le Brésilien réchauffait enfin le Parc en convertissant un penalty obtenu par Jérémy Ménez. Malheureux pendant toute la partie, Kevin Gameiro donnait même en fin de match une ampleur assez flatteuse au score (83e). Un but de renard qui suffit à son bonheur. Il est des soirs où il faut parfois se contenter de peu.


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PSG - EVIAN 3-1 (0-1)

Spectateurs : 41624. Arbitre : M. Ennjimi.
Buts. PSG : Nene (47e, 78e s.p.), Gameiro (88e); Evian : Cambon (45e + 1).
Avertissements. PSG : Lugano (31e), Thiago Motta (40e), Ménez (90e + 3); Evian : Rabiu (23e), Sorlin (38e).
PSG : Sirigu - Jallet, Lugano (Bisevac, 56e), Sakho (cap.), Maxwell - Sissoko (Matuidi, 73e), Thiago Motta, Bodmer (Hoarau, 77e) - Ménez, Nene - Gameiro. Entr. : Ancelotti.
Evian : Andersen - Dja Djédjé, Angoula, Cambon (Kahlenberg, 88e), Rippert - Rabiu (Tié Bi, 64e), Poulsen, Sorlin (cap.) - Govou, Sagbo, Wass (Bérigaud, 86e). Entr. : Correa.


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LES BUTS

45e + 1 : A la suite d’un corner, Sorlin réussit une demi-volée dans la surface. Cambon, couvert par Nene qui n’est pas remonté, prolonge le ballon de la tête, hors de portée de Sirigu. 0-1.
47e : Servi par Ménez, Nene pénètre dans la surface, dribble Andersen et frappe au but. Malgré un retour du gardien, le ballon pénètre de quelques centimètres dans le but. 1-1.
78e : Rippert fauche Ménez dans la surface. Nene transforme le penalty en prenant Andersen à contre-pied. 2-1.
88e : Matuidi intercepte un ballon à 25 m du but et lance Nene dont la frappe croisée est repoussée par Andersen dans les pieds de Gameiro, qui marque de près. 3-1.


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LE FAIT DU MATCH

58e : Govou, parti à la limite du hors-jeu, se présente devant Sirigu. Mais le gardien parisien remporte son duel et empêche Evian de mener une seconde fois au score.




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Ancelotti : «On doit mieux jouer»
S'il a aimé la «réaction» de ses joueurs, menés au score ce samedi face à Evian-TG (3-1), Carlo Ancelotti estime que le Paris Saint-Germain «doit mieux jouer, avec plus d'ordre, de confiance et de rigueur».[/i]

«Pourquoi Paris a-t-il autant souffert ?

Le match était difficile. En première période, Evian a bien joué et nous a posé pas mal de difficultés pour gagner. Naturellement, je pense qu'on doit mieux jouer, avec plus d'ordre, de confiance et de rigueur sur le terrain car cela a permis à Evian de jouer facilement vers ses attaquants. Lugano a eu un avertissement et c'est pour ça que je n'ai pas voulu prendre de risque en le sortant. Mais même quand tu ne joues pas bien, tu dois gagner. En deuxième période, on s'est créé plus de bonnes actions.

C'est aussi une victoire tactique de votre part...
J'ai changé le système car on devait mettre plus de pression sur le milieu. Motta a été bon. Il a joué avec confiance et personnalité. Mais c'était son premier match dans une nouvelle équipe avec de nouveaux partenaires. J'ai aimé notre réaction en deuxième période, le travail de tous les joueurs. Matuidi a fait preuve d'habileté au pressing et pour gagner des ballons au milieu de terrain.

Que pensez-vous de vos buteurs, entre un Nene de très haute volée depuis un mois et un Gameiro qui s'est peut-être débloqué ?
Pour un attaquant, c'est toujours important de marquer. J'ai dit à Gameiro que c'est important qu'il travaille et qu'il bouge pour l'équipe. Je suis content qu'il ait marqué. C'est bon pour lui. Quant à Nene, je ne lui ai rien dit de particulier. En fait, il est bon depuis le début de la saison.»


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Mamadou Sakho (capitaine du Paris-SG) : «On n'a pas vraiment douté. A la pause, le coach (Carlo Ancelotti) a eu les mots justes pour nous motiver. Il nous a dit qu'il ne nous voyait pas perdre. Les conditions étaient identiques pour les deux équipes mais elles n'étaient peut-être pas évidentes. On aurait pu mener au score mais on n'a pas su être efficace. Est-ce que rien ne peut nous arriver ? Non. Paris gagne, ceux qui entrent font du bien, collectivement, on est costaud. Kevin (Gameiro) est un joueur de qualité, il est important dans le collectif. Il se procure beaucoup d'occasions. C'est bien pour sa confiance qu'il ait pu marquer. Quant à Motta, on a vu que c'est un joueur important pour notre jeu et dans ce système. Il a une aisance technique et il oriente le jeu.»

Jérémy Menez (attaquant du Paris-SG) : «C'était difficile mais on a surtout pris un but au plus mauvais moment. Encore une fois, on a su montrer du caractère, c'est important pour la suite. Avant leur but, on s'est créé des occasions, à l'image de la mienne sur le poteau. On est sur une belle série. C'est bien. Pour le public, c'est un beau Championnat. Montpellier n'est pas une surprise. Ils avaient déjà des joueurs de qualité l'an passé mais ils avaient craqué à la fin. Je pense que là, ils vont vraiment lutter jusqu'au bout. Ce n'est pas dans 15 jours contre eux que ça va se jouer. Avec Nene, ça fait longtemps que l'on se connait, on a joué à Monaco. On prend un maximum de plaisir. Derrière, il y a des bons récupérateurs et ça facilite la tâche. On fait juste ce que nous demande le coach. Il ne faut pas douter de soi.»

Leonardo (directeur sportif du Paris-SG) : «Dans des conditions difficiles, on a su montrer un bon état d'esprit. C'est une très bonne chose. Il y aura d'autres matches comme ça. J'ai vu un très bon Motta. Ce n'était pas facile pour lui car cela ne fait que trois jours qu'il s'entraîne avec nous. Mais on voit déjà sa qualité. Maintenant, nous avons un milieu qui est doué.»

Homer
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Dijon-PSG n'aura pas lieu mardi

Prévue mardi soir à 20 h 45, la rencontre entre Dijon et le Paris-SG, comptant pour les huitièmes de finale, a été reportée à une date qui n'a pas encore été fixée, en raison des conditions météorologiques. Le DFCO en a été informé dimanche après-midi par la Fédération Française (FFF).

«Sincèrement, je ne pense pas que nous pourrons jouer cette semaine», a expliqué Patrice Carteron, l'entraîneur dijonnais, alors que l'hypothèse de faire jouer ce match mercredi à 15h00 circulait dès samedi après-midi. «La pelouse était en partie gelée samedi lors du match contre Valenciennes (1-2), et même si elle a été de nouveau bâchée, les températures très froides qui vont régner la semaine prochaine ne vont rien arranger.» Une nouvelle date devrait être communiquée dans les prochaines heures.

HHA
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En défense centrale, Paris cherche la bonne formule

Peu à peu, le PSG version Carlo Ancelotti se construit. Il reste néanmoins un gros chantier au nouvel entraîneur parisien : trouver sa défense centrale. Contre Evian, ni Sakho ni Lugano ne se sont montrés à leur avantage. Paris possède dans son effectif un trop-plein de défenseurs centraux. Ils sont six pour deux places, mais Ancelotti est toujours en quête de la bonne association.

Avec l’aide de Rolland Courbis, ancien entraîneur de l’OM et consultant de RMC, nous avons estimé les chances de chacun des candidats de devenir titulaire indiscutable.

Alex

Le crédit du Brésilien est entier puisqu’il n’a pas encore joué… Il a été enrôlé pour sa puissance dans les duels comme dans les frappes. Ancelotti le connaît parfaitement pour l’avoir déjà dirigé à Chelsea. Un avantage certain…

L’AVIS DE COURBIS. « C’est la recrue surprise que personne n’attendait. Comme je ne suis ni voyant ni fakir, j’attends de le voir sous le maillot du PSG pour me faire une opinion. »

NOTRE VERDICT : 50 % de chances de s’imposer.

Mamadou Sakho
Depuis l’arrivée d’Ancelotti, le jeune capitaine apparaît moins fringant. Depuis deux ans, il avait réussi à apurer son jeu des quelques pertes de balle qui le polluaient. Depuis un mois, Sakho rate de nouveau une ou deux relances faciles par match et se montre trop rugueux sur certains tacles. S’est-il mis seul trop de pression ou est-il gêné d’évoluer au côté de Lugano ? Pour l’heure, son crédit n’est pas le plus érodé, mais l’international français sait qu’il doit hausser son niveau lors des prochaines sorties.

L’AVIS DE ROLLAND COURBIS. « C’est un de mes défenseurs préférés! Ce n’est pas seulement un joueur d’avenir mais aussi du présent. Cela fait trois ou quatre ans qu’il tient ses promesses et il garde une marge de progression. »

NOTRE VERDICT : 50% de chances de s’imposer.

Milan Bisevac
Très apprécié par Ancelotti, le Serbe est devenu, à sa propre surprise, le titulaire au poste d’arrière droit. A l’évidence, son nouvel entraîneur apprécie son profil très technique et sa capacité à relancer sans fioritures. Quand il a remplacé Lugano samedi, il s’est acquitté de sa mission avec sang-froid et efficacité.

L’AVIS DE COURBIS. « Il est bon dans deux postes. Kombouaré l’aimait déjà beaucoup et il passe très rarement au travers. »

NOTRE VERDICT : 40 % de chances de s’imposer.

Diego Lugano
Difficile de penser qu’il a été sorti samedi à la 56e minute juste pour éviter de prendre un deuxième carton jaune, comme l’a assuré Ancelotti. Depuis son arrivée, le capitaine de l’Uruguay navigue entre prestations moyennes et franchement insuffisantes. Lent, souvent positionné trop bas, il doit souvent compenser ses lacunes par des tacles trop agressifs.

L’AVIS DE COURBIS. « C’est très simple. Depuis qu’il est arrivé, je trouve Lugano vraiment très, très moyen! »

NOTRE VERDICT : 30 % de chances de s’imposer.

Zoumana Camara
Revigoré par l’estime que lui porte Leonardo, il a réussi des prestations très correctes en début de soirée. Avec Ancelotti, il n’a disputé qu’un match de Coupe de France face à Sablé (4-0). Son expérience fait de lui un joueur capable de dépanner à n’importe quel moment.

L’AVIS DE COURBIS. « Cela fait dix ans que Camara nous prouve qu’il est un très bon joueur. Il reste capable de rendre beaucoup de services et pourrait être titulaire dans de nombreux clubs. »

NOTRE VERDICT : 30% de chances de s’imposer.

Sylvain Armand
Avec Sakho, il a formé une charnière intéressante la saison dernière, mais il semble clairement positionné dans le rôle du sixième homme. Le joueur le plus ancien de l’effectif peut aussi dépanner sur le côté gauche.

L’AVIS DE COURBIS. « Il a beaucoup d’expérience mais, dans le PSG d’aujourd’hui, cet argument ne fait pas de lui un titulaire à coup sûr. Pour lui, ce n’est pas simple. »

NOTRE VERDICT : 5 % de chances de s’imposer.


leparisien.fr
Varino
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Motta les régale déjà

Le nouveau milieu du PSG, transféré mardi dernier de l’inter Milan, a conquis ses partenaires dès son premier match, samedi.


THIAGO MOTTA est à Paris depuis moins d’une semaine mais un plébiscite accompagne déjà l’arrivée et les performances du milieu de terrain italien, transféré de l’inter Milan au PSG pour 10 M€ dans les ultimes heures du mercato. Samedi, il a joué quatre-vingt-dix minutes face à l’Evian-TG (3-1), et Leonardo, le directeur sportif parisien, a vu du « très bon Motta » . « Il a une aisance technique et il oriente le jeu » , a ajouté son capitaine, Mamadou Sakho. Salvatore Sirigu a apprécié le « niveau international » de l’ancien joueur du FC Barcelone (2001-2007), âgé de vingt-neuf ans. « Ce n’était pas facile pour lui mais, physiquement, il est déjà bien » , a encore souligné le gardien du PSG, qui côtoie Motta en sélection. Nene, lui, a vu un « joueur très intelligent, avec un jeu en première intention. C’est un vrai plus ».

Les statistiques de Motta furent éloquentes (voir par ailleurs). Placé dans l’axe, son positionnement de prédilection, celui qui fut l’un des hommes clés de l’Inter sous José Mourinho lors du triplé de 2010 (Ligue des champions, Serie A, Coupe d’Italie) s’est parfaitement glissé dans le milieu du PSG. Il s’est chargé des premières relances et a tenté d’élargir le jeu, toujours en privilégiant les passes courtes, à la recherche de cette fluidité collective qui manquait sous l’ère Kombouaré et qu’Ancelotti n’a pas encore totalement trouvée.

Pour Cambon, il aurait dû prendre huit cartons

Sans apparaître extraordinaire, Motta a joué juste et a été disponible pour ses partenaires qui l’ont souvent cherché comme point d’appui. Et lorsqu’il s’est fait prendre ou quand il a moins pesé au fur et à mesure du match, l’Italien a su se récupérer avec malice. « Avec tout ce qu’il a mis (comme coups), il doit en prendre au moins huit (des cartons) » , constatait Cédric Cambon, le milieu de l’Evian-TG, à l’issue de la rencontre. Une critique peut- être excessive, même si le tacle très appuyé de Motta sur Olivier Sorlin, sanctionné par un carton jaune (40e), a marqué les esprits.

Carlo Ancelotti a aussi pu regretter la perte de balle de sa recrue qui fut à l’origine du corner permettant à l’Evian-TG d’ouvrir le score Thiago Motta a touché 105 ballons et en a récupéré 18 samedi soir, deux des meilleures statistiques pour un Parisien sur un match de L 1 cette saison. (45e + 1). Mais il a surtout loué la « personnalité » et la « confiance dans le jeu » de son milieu sous contrat jusqu’en 2015. Car Motta, fort de ses trois titres de champion (deux avec le Barça en 2005 et 2006 et un avec l’Inter en 2010), se destine à occuper durablement l’axe du PSG. Son entraîneur n’a pas hésité à lui faire de la place dès sa première apparition, en replaçant Bodmer à gauche et Sissoko à droite. Avec Matuidi et Chantôme sur le banc, la concurrence au sein du milieu parisien s’annonce féroce.
ALEXANDRE CHAMORET


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Les « victimes » témoignent

Les Brestois, qui viennent d’être battus par Paris et Montpellier, retiennent les individualités du PSG et la confiance héraultaise.


AVEC LEUR ATTAQUE décimée, les Brestois ne sont actuellement pas les mieux placés pour gêner le PSG et Montpellier. Mais ils sont les plus légitimes pour les juger, puisqu’ils viennent d’affronter les Parisiens (0-1, le 28 janvier) et les Héraultais (0-1, samedi). « Montpellier, j’en attendais un peu plus, mais c’est du haut niveau, leurs joueurs évoluent tous ensemble, estime Mario Licka. Paris a une grosse densité au milieu, avec trois défensifs, alors qu’Estrada a un profil moins physique. Après, Marveaux sait aussi mettre des coups… » « On n’a pas vu un grand Montpellier, renchérit Ahmed Kantari, mais ils sont solides et en pleine confiance. C’est ce qui fait la différence. » Omar Daf s’en est aperçu : « Ils sont sûrs de leur force. Quand ils attaquent, ils y vont à quatre ou cinq, ils ne se posent pas de questions. » Il devient alors difficile de défendre et de relancer. « Leurs latéraux montent super haut, les milieux pressent aussi, souffle Paul Baysse, qui voit peu de points communs entre Paris et Montpellier : Ce sont deux styles de jeu très différents. » Les Brestois l’ont remarqué : quand Paris avance progressivement vers Kevin Gameiro, Montpellier a tendance à chercher directement Olivier Giroud. « Cela va être dur de suivre Paris, qui a plus de joueurs capables de faire la différence individuellement », explique ainsi Kantari, rejoint par Daf : « Sur un match comme sur la durée, les Parisiens semblent plus solides parce qu’ils ont un jeu plus posé. » Si les Bretons ont préservé le suspense malgré eux, ils ne doutent donc pas de l’identité du futur champion. – A. Cl.


L'Equipe
11G
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L'OM et le PSG joueront le 15/02

Reportés ce lundi, les matches Bourg-Péronnas - Marseille et Dijon-PSG se disputeront le mercredi 15 février a annoncé la FFF. Le premier se jouera comme prévu initialement au stade Geoffroy-Guichard de Saint-Étienne à 17h00, le second au stade Gaston Gérard de Dijon à 19h00.
Le troisième match reporté jusque-là, Quevilly-Orléans, se jouera lui le mardi 21 février à 19h00 à Rouen. Par ailleurs, la FFF précise que les cinq autres matches, prévus mardi ou mercredi, sont pour le moment maintenus malgré «des risques toujours présents de report».


L'Equipe
Schultzy
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PSG - OM ne se jouera pas au Stade de France

Le clasico du dimanche 8 avril prochain entre le PSG et l’OM n’aura pas lieu au Stade de France. La direction du club parisien a informé, aujourd’hui, les responsables de l’enceinte dyonisienne qu’elle abandonnait l’idée de délocaliser cette rencontre. Le match se tiendra donc comme d’habitude au Parc des Princes où tous les billets ont déjà été vendus.

Cette décision est surprenante car le PSG et le Consortium qui discutaient de ce projet depuis plusieurs semaines, avaient sensiblement rapproché leurs positions la semaine dernière.

Les discussions n'auraient pas achoppé pour des divergences financières. Mais la direction du PSG estime que ce n'était pas le moment opportun pour organiser une rencontre délocalisée. Cette décision ne remet pas en cause la délocalisation de certaines rencontres dès la saison 2012-2013. Elle n'hypothèque en rien non plus le transfert des matches pour les deux saisons 2013- 2014 et 2014-2015, où le Paris Saint-Germain doit déménager à Saint-Denis pendant les travaux d’aménagement du Parc des Princes.

Le Parisien.fr
giovanni pontano
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Nenê, l'atout maître du PSG


Nenê est actuellement le meilleur joueur du PSG. Et de toute la Ligue 1 ?


Encore décisif samedi dernier contre Evian, Nenê a confirmé qu'il est bien l'homme en forme du PSG. Parfaitement mis en valeur par le système de jeu de Carlo Ancelotti, le Brésilien semble être le seul joueur à pouvoir prétendre être un titulaire indiscutable à Paris.

Javier Pastore, Thiago Motta, Kevin Gameiro… Le PSG a dépensé une centaine de millions d'euros en recrutement depuis l'été dernier. Mais jusqu'à nouvel ordre, son meilleur atout était déjà présent la saison passée : Nenê. Auteur de son quatrième doublé de la saison en Ligue 1 samedi dernier (cinq en comptant la Coupe de France), contre Evian-Thonon-Gaillard (victoire 3-1), le Brésilien est l'actuel meilleur buteur du club de la capitale avec 11 réalisations (4 passes décisives). Il a par ailleurs inscrit tous ses buts au Parc des Princes. «Entre ses passes lumineuses, son doublé - qui aurait pu se transformer en triplé - et son sauvetage sur la ligne, (il) était partout. Je trouve qu'on parle trop souvent de ses plongeons et pas assez de ses immenses qualités de footballeur», juge notre confrère Pierre Menès, pourtant pas franchement adepte du compliment gratuit, sur son blog. Carlo Ancelotti n'a quant à lui pas été surpris par la prestation de Nenê contre l'ETG FC. «Je ne lui ai rien dit de particulier. En fait, il est bon depuis le début de la saison», a-t-il simplement commenté.

Le «Sapin de Noël» bon pour Nenê
S'il est effectivement très bon depuis le mois d'août, l'ancien Monégasque l'est surtout encore plus depuis l'arrivée du coach italien. Il est en effet directement impliqué sur 10 des 13 réalisations parisiennes en 2012, toutes compétitions confondues. Simple hasard ? Pas si sûr… «Nenê est un joueur fantastique. Il est doté d'une grande habilité, d'une technique fantastique. Pour moi, il est important que la technique individuelle soit mise au service de l'équipe», glissait récemment Ancelotti, en conférence de presse. Message reçu cinq sur cinq par Nenê, qui est bien plus altruiste que par le passé et qui évite visiblement son traditionnel coup de mou de l'hiver (13 buts avant la trêve la saison dernière, 1 lors de la deuxième partie de la saison)… En fait, le 4-3-2-1 de Carlo Ancelotti avantage clairement le Brésilien. Déjà efficace sur l'aile gauche, il ne peut que l'être encore plus en jouant plus de ballons dans l'axe, plus près du but adverse et avec moins de responsabilités défensives.

10 défenseurs et 5 milieux pour 7 places
Si le coach parisien a déjà annoncé sa volonté de troquer son traditionnel schéma de jeu contre un 4-4-2 à l'avenir, il a aussi précisé que cela ne devrait pas intervenir avant la saison prochaine. «Je ne pense pas que le système en 4-3-2-1 soit un système pour gagner. Mais il permet d'échafauder une bonne philosophie de jeu», précisait-t-il récemment dans une interview accordée à L'Equipe. Nenê peut donc dormir tranquille… Mais il est bien le seul. Avec l'arrivée d'Alex, même Mamadou Sakho ne semble plus intouchable en défense. En fait, aucun défenseur n'est assuré de jouer, mis à part peut-être Maxwell, recruté l'hiver dernier. Rappelons qu'ils sont tout de même dix pour quatre places derrière ! Momo Sissoko, Mathieu Bodmer, Thiago Motta, Blaise Matuidi et autre Clément Chantôme, voire Christophe Jallet, batailleront pour les trois places du milieu de terrain. Et ce en sachant qu'il n'y en aura peut-être plus que deux à l'avenir avec l'avènement probable du 4-4-2, la saison prochaine…

Nenê, l'intouchable
Javier Pastore ? Aussi talentueux qu'irrégulier, l'Argentin a été utilisé au sein du trio offensif par Ancelotti, jusqu'à sa blessure. Mais il pourrait bien descendre d'un cran quand les médecins lui auront donné le feu vert. Un retour qui pourrait d'ailleurs intervenir contre Montpellier, dans deux semaines. C'est en tout cas l'objectif du joueur, dixit Canal +. «Je voudrais l'essayer dans une position plus basse, sur la gauche du trident de milieux axiaux», explique l'ancien coach de l'AC Milan, toujours dans L'Equipe. En cas d'échec de cette expérience, l'Argentin serait en balance avec Jérémy Menez pour la deuxième place de milieu offensif. Dans un 4-4-2, il pourrait être aligné en tant que deuxième attaquant, mais le poste d'ailier droit semble en tout cas plus taillé pour Menez… Kevin Gameiro part quant à lui avec une longueur d'avance sur Guillaume Hoarau, mais Carlo Ancelotti et Leonardo ne recherchaient-ils pas avec insistance un attaquant lors du mercato ? En résumé, seul Nenê est assuré de jouer. Et il en sera ainsi tant qu'il sera le Monsieur Plus du PSG

lefigaro.com
giovanni pontano
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PSG-Transfert: Motta et leurs plus chers Brésiliens de l’histoire!

Thiago Motta: 10 millions d'euros


Le mardi 31 janvier 2012 est à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire du PSG. En plus de l’officialisation de la venue de Maxwell et d’Alex au Parc des Princes, c’est un autre Brésilien en la personne de Thiago Motta qui débarque dans le club de la capitale. L’ancien joueur de l’Inter Milan a en effet la double nationalité italienne et brésilienne puisque le milieu de terrain est né à São Bernardo do Campo. Le nouveau parisien a même évolué dans les équipes espoirs de la Seleçao avant d’opter pour la Squadra Azzura. Mais attention, entre le Brésil et le PSG, c’est une longue histoire d’amour qui se termine… mal en général! Le club de la capitale aime la samba mais, les Brésiliens du Parc des Princes ne dansent pas toujours très bien. Sportune vous fait un récapitulatif des différents transferts entre le PSG et les joueurs auriverde.

Thiago Motta au PSG serait le Brésilien le plus cher jamais acheté par les Parisiens
Si, les chiffres sont exactes, Thiago Motta au PSG serait le transfert le plus cher d’un joueur brésilien dans la capitale française. Avec une somme de 10 millions d’euros, l’ancien joueur de l’Inter Milan rejoindrait en tête du classement un certain Reinaldo acheté à Flamengo contre 10 millions d’euros en août 2001. Un joueur qui n’a pas laissé un souvenir intarissable du côté du Parc des Princes…. Mais rassurez-vous, ce dernier n’est pas le premier flop brésilien du PSG. Sportune vous remémore plusieurs noms de joueurs achetés une fortune mais qui sont rapidement retournés aux oubliettes! Souvenir, souvenir…


Rai au PSG

Le PSG et le Brésil : Je t’aime moi non plus…
Heureusement pour le PSG, plusieurs brésiliens ont explosé au grand jour sur la pelouse du Parc des Princes. On pense bien évidemment à Ronaldinho, à Nenê ou encore à Raï. Dans l’histoire d’amour entre le club de la capitale et le Brésil, deux enseignements sont à tirer : Il n’y a pas de démesure, soit le joueur devient une star du ballon rond soit il se transforme en un véritable flop. Deuxième point, les Brésiliens qui ont bien marché au PSG, sont ceux qui ont coûté le moins cher au club de la capitale. Dans ces conditions, entre les trois recrues hivernales parisiennes, c’est sans doute Maxwell, acheté 3,5 millions d’euros, qui risque d’offrir satisfaction aux supporters parisiens.


Reinaldo: 10 millions d'euros


Andre Luiz: 7,5 millions d'euros


Nene: 5,5 millions d'euros


Ronaldinho: 5,5 millions d'euros


Rai: 5 millions d'euros


Alex: 5millions d'euros


Souza: 4 millions d'euros


Maxwell: 3,5 millions d'euros


Adailton: 2 millions d'euros

sportune
HHA
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PSG-OM finalement au Parc des Princes

Alors qu'il a été envisagé de le délocaliser au Stade de France (voir lien ci-dessous), le match PSG-OM, prévu le 8 avril prochain, se jouera, comme prévu, au Parc des Princes. Selon le site internet du Parisien, les dirigeants franciliens auraient décidé d'abandonner les négociations avec les responsables de l'enceinte de Saint-Denis, ce lundi. Les discussions n'auraient pas abouti en raison de divergences financières.


francefootball.fr



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Montpellier ne pense déjà qu’à Paris

Officiellement, les Montpelliérains assurent n’avoir en tête que le match de Coupe de France de demain à Châteauroux et la venue d’Ajaccio en championnat samedi. Mais bien évidemment le choc face au leader, le PSG, dans un peu plus de dix jours, ne laisse personne indifférent.

Pas besoin de le faire, tous les joueurs sont au courant. Les précautions d’usage prises, les Montpelliérains reconnaissent bien volontiers que, s’ils ne veulent pas encore évoquer Paris, c’est pour être certains d’arriver au Parc des Princes en position de faire un coup. « C’est l’objectif, avoue le milieu de terrain, Karim Aït-Fana. Il nous reste ce match à bien négocier contre Ajaccio pour pouvoir défier Paris avec au maximum trois points de retard et pouvoir jouer ce match avec beaucoup d’ambitions. C’est l’idée qu’on s’est fixée. » Olivier Giroud abonde : « Paris ne s’arrête pas, nous non plus. On veut aller là-bas avec le même écart. » « Il n’y a rien de plus terrible que de se projeter dans l’avenir, prévient Girard. On a bien passé la première de nos deux confrontations à domicile (NDLR : victoire 1 à 0 contre Brest), il en reste une. On a le temps avant Paris by night. Et même si aujourd’hui, c’est Paris-Qatar, ce sera un match de championnat comme les autres. La vie ne s’arrêtera pas après ce match contre le PSG. » Et les ambitions montpelliéraines non plus. Après avoir avoué jouer l’Europe, puis la Ligue des champions, le club héraultais se prend-il à rêver du titre ? « La saison est encore longue, ce n’est pas fini, tempère Aït-Fana. On ne se dit pas qu’on va jouer le titre contre Paris, mais que si on gagne, on se donnera encore un peu d’air par rapport aux poursuivants. »

René Girard a confiance en la force mentale de ses joueurs


D’ici là, de nouvelles rumeurs viendront sans doute tourner autour de Montpellier et pointer le bout de leur nez au domaine de Grammont lors des entraînements paisibles et toujours ouverts au public du deuxième de Ligue 1. Giroud plaît à Ancelotti, Belhanda aussi sûrement. Et Yanga-Mbiwa, Bedimo ou Cabella ? Pas de quoi ennuyer Montpellier et René Girard. « La chance que l’on a, c’est d’avoir des garçons sains, soutient le technicien héraultais. Quand on a joué Lyon, on a appris que Belhanda était contacté par l’Olympique lyonnais. On va affronter Paris, on s’aperçoit que Olivier Giroud est contacté par le PSG. Il faut qu’ils soient sérieux, ils ont d’autres arguments pour nous battre. Ils sont plus costauds, plus riches, je ne vois pas en quoi cela peut les aider d’essayer de nous déstabiliser comme ça. De toute façon, ils n’y arriveront pas ! »


leparisien.fr
HHA
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Qu’est-ce qui peut empêcher le PSG d’être champion ?

Entre trois et onze points d’avance sur Montpellier, Lyon, Marseille ou Lille, qui possède un match en retard. Un nouvel entraîneur — une pointure mondiale — qui vient d’aligner cinq victoires de rang pour ses cinq premiers matchs, un record dans l’histoire du club. Quarante-six pour cent des joueurs de Ligue 1 interrogés par notre journal le 14 janvier qui sacrent le PSG en mai. A seize journées de la fin, tout désigne Paris comme le futur champion de France.
Néanmoins, l’histoire récente de la formation parisienne appelle à la prudence : en 1996, à la 22e journée, comme aujourd’hui, Auxerre accusait dix points de retard sur Paris avant de le doubler et de finir premier avec 4 points d’avance ! En 2010, Bordeaux s’est effondré alors qu’il avait relégué Marseille à 6 points. Pour en avoir le cœur net, nous avons demandé à quelques acteurs du football de répondre à la question suivante : « Qu’est-ce qui peut bien empêcher le PSG de devenir champion de France le 20 mai ? »

Christophe Galtier : « Le parcours de Montpellier »
Entraîneur de Saint-Etienne
« Ce qui pourrait empêcher le PSG d’être champion, c’est le parcours de Montpellier. Le match entre les deux équipes dans quinze jours sera très important, il pourrait créer des écarts conséquents. Le PSG s’est encore renforcé. Pour l’arrêter, il ne faudrait pas une épidémie de blessures, mais plutôt un raz de marée. Paris a 75% de chances d’être champion. »

Claude Puel : « S’ils tombent dans la facilité »
Ex-entraîneur de Lyon
« Le mercato a permis aux Parisiens de rendre l’effectif encore plus solide et équilibré. Maintenant, ça ne dépend que d’eux. S’ils tombent dans la facilité, s’ils se voient déjà champions et s’ils perdent un peu d’humilité, ils peuvent connaître des désagréments. Une équipe et une dynamique restent très fragiles. Il peut y avoir des grains de sable. Il faut rester mesuré. »

Olivier Rouyer : « Les blessures de Nene et Thiago Motta »
Consultant Canal +
« Il n’y a pas une équipe techniquement plus forte que le PSG. Le renfort de Thiago Motta est essentiel par son attitude, son expérience, son intelligence dans le placement. Il va aider les autres à monter de niveau. Si Nene et lui se blessent, ça peut les empêcher d’être champions. »

Garry Bocaly : « La pression pourrait leur être fatale »
Défenseur de Montpellier
« Les joueurs pourraient avoir du mal à supporter l’obligation de résultats. La pression peut leur être fatale. La concurrence pourrait aussi poser un problème si elle n’était pas saine. Il n’y a que des internationaux dans cette équipe et, si certains joueurs ne sont pas contents et installent un mauvais esprit, ce ne sera pas top. Nous aussi (NDLR : Montpellier), on peut les empêcher d’être champions (rire) ! Samedi, quand on a entendu Nene dire : Montpellier est chiant parce qu’on avait encore gagné, ça nous a fait sourire. »

Jacques Crevoisier : « Rien »
Consultant Canal +
« Rien, absolument rien. La meilleure recrue de Paris, c’est Ancelotti. C’est l’homme à même de tirer le maximum d’un groupe aussi hétérogène soit-il. Et Paris sera champion en raison de l’insuffisance des postulants qui vont tous se battre pour finir deuxièmes, ce qui peut leur arriver de mieux. »


leparisien.fr
Tycoon
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Luyindula saura le 13 septembre

Le conflit entre le Paris SG et son attaquant Peguy Luyindula n'est pas près de s'arrêter. Le conseil des prud'hommes de Paris, saisi par l'avocat du joueur, a annoncé qu'il jugera l'affaire le 13 septembre prochain. «C'est conforme à ce que je pensais, a expliqué l'ancien attaquant de Lyon. Le club a eu beau déclarer publiquement que j'allais être libre, la vérité, c'est qu'il n'y a pas eu de conciliation. Ce n'est pas une surprise, c'est la suite logique de l'affaire.» Luyindula a réclamé au conseil des prud'hommes la résiliation de son contrat, plus de six millions d'euros, et a porté plainte pour harcèlement contre son employeur. Il est écarté du groupe professionnel depuis début août. (Avec AFP)


Lequipe.fr
HHA
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Saint-Germain-en-Laye fait tout pour garder le PSG

Les grandes manœuvres ont commencé. Parallèlement à la rénovation du Parc des Princes, un autre dossier extrasportif est au cœur des préoccupations de Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du PSG. Il s’agit du futur centre d’entraînement. Plusieurs sites sont prospectés et dans les Yvelines, la bataille pour accueillir les futures infrastructures est lancée.

La ville de Saint-Germain-en-Laye s’est alliée à celle de Paris pour présenter, d’ici quelques semaines, un projet solide. Cette annonce a été faite par Emmanuel Lamy, le maire de Saint-Germain-en-Laye, le 29 janvier au Parc des Princes, lors de l’assemblée générale de l’association PSG. L’édile saint-germanois et Bertrand Delanoë, son homologue parisien, proposent au PSG les parcelles de la plaine d’Achères. Propriétés de la Ville de Paris, qui y épandait autrefois ses déchets, ces terrains d’une superficie de 100 ha sont situés sur la commune de Saint-Germain-en-Laye.

Le camp des Loges actuel, rénové en 2008 et d’une superficie inférieure à 3 ha, est jugé inadapté, pour ne pas dire dépassé, par Leonardo et Carlo Ancelotti. Les deux patrons du domaine sportif souhaitent déménager au plus vite. L’idée est de bâtir un nouveau centre d’entraînement qui s’étendrait sur 30 ou 50 ha avec installations ultramodernes, restaurations, logements et bien sûr une multitude de pelouses, dont certaines couvertes en cas de temps froid comme actuellement.

Poissy et Louveciennes, les autres pistes


Seul inconvénient : les terrains de la plaine d’Achères sont pollués, d’hydrocarbure notamment. Mais le coût de la dépollution serait amorti par la revente du sable qui se trouve dans le sous-sol.

Entre 2003 et 2005, l’ancien président Francis Graille avait déjà étudié le dossier de la plaine d’Achères. Dominique Casagrande avait la responsabilité de l’étude. L’ancien gardien de but du PSG avait alors imaginé un projet sur 25 ha pour un coût entre 30 et 40 M€. Faute de moyens, l’idée avait été abandonnée. Avec Qatar Sports Investments (QSI), l’argent n’est plus un problème. Pour convaincre un propriétaire exigeant, Paris et Saint-Germain-en-Laye ont donc acté de s’entendre pour présenter un dossier de qualité. Le temps presse et d’autres cités sont à l’affût : Poissy avec la Ferme du Poult et Louveciennes sur les anciens terrains de la société Bull.



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Gameiro : « Si je suis remplaçant, ce n'est pas la fin du monde »

Revigoré après avoir retrouvé le chemin des filets samedi contre Evian (3-1), Kevin Gameiro pose un regard mitigé sur sa première saison au PSG. Deuxième meilleur buteur du club derrière Nene avec dix buts, l'international tricolore revient sur le mercato où le PSG a échoué dans sa quête d'un nouvel attaquant.

Le PSG cherchait un avant-centre de très haut niveau durant le mercato et finalement, vous n'êtes plus que deux avec Guillaume Hoarau. Comment avez vous vécu cette période d'incertitude ?

Kevin Gameiro. Les dirigeants ont été clairs. Ils m'ont dit qu'ils cherchaient un attaquant, mais pas forcément pour me remplacer. Finalement personne n'est arrivé et nous sommes deux. Je ne veux pas dire que je suis l'attaquant n°1 vis à vis de Guillaume (Hoarau). Je dis qu'on est deux très bons attaquants. La place, elle se gagne à l'entraînement. Ca peut aussi être Nene ou Ménez, ça a bien marché contre Toulouse (3-1) (NDLR. Ancelotti n'avait titularisé aucun avant-centre de métier lors de la 20e journée). C'est au coach de décider. Si je dois être remplaçant, ça ne sera pas la fin du monde.

Quel bilan faites-vous de votre première partie de saison ?

Je dirais que mon bilan est moyen. Je n'ai pas vraiment été au top top (sic). Il y a des matches où j'aurais pu plus marquer. Je viens d'arriver et à Paris ce n'est pas toujours évident. Je suis en train d'apprendre, c'est comme ça qu'on passe des paliers. C'est ma première saison au PSG. Je commence à connaître le club, l'équipe... et les journalistes aussi. Je suis dans ma bulle, je continue à travailler. On n'est pas toujours en haut, il y a des moments plus difficiles. Il faut savoir les gérer et montrer qu'on est fort mentalement. Je sais aussi qu'à Lorient, si je marquais un but et que je faisais un mauvais match, j'avais quand même une bonne note et j'étais le meilleur du monde. Ici, c'est plus sévère. Mais je ne regrette pas mon choix, je suis très bien à Paris qui est mon club de coeur. Je suis quand même à dix buts, ce n'est pas rien.

Quel est votre système tactique préféré et dans quels domaines pouvez-vous encore progresser ?

Pour moi, le mieux c'est avec deux attaquants. J'ai toujours eu cette habitude, on ne se focalise pas sur moi, ça libère des espaces. Là, les défenseurs font plus attention à moi. Je peux faire encore des progrès devant le but, et aussi dos au but, ce n'est pas ma qualité.


leparisien.fr
Varino
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Sirigu, le Sarde solidaire

Il a séduit Paris par sa vitesse d’adaptation, ses arrêts et son implication. Portrait d’un gardien altruiste et concerné.


SON ÉPAISSE CHEVELURE brune, son envergure et l’assurance qu’il dégage ont alimenté les comparaisons avec Walter Zenga, l’ancien gardien de l’Inter Milan, à l’est des Alpes. À l’ouest, sa faculté à apprendre le français et les exploits réalisés avec le PSG ont conquis le Parc des Princes, séduit ses coéquipiers et étonné ceux qui n’avaient jamais entendu parler de Salvatore Sirigu avant juillet 2011. Depuis, ils sont nombreux à l’avoir entendu parler, un peu plus à l’avoir vu jouer, et tous, sous le charme, conviennent que Paris a réalisé le bon coup de l’été dernier en l’achetant à Palerme 3,5 M€ pour quatre saisons.

En six mois, Sirigu a étalé une capacité d’adaptation étonnante. À la Ligue 1, d’abord, dont « il est devenu le meilleur gardien », assure Kevin Gameiro. Ses parades ont aisément ramené neuf points au PSG depuis le début de la saison. Armé de son crédit sportif, la doublure de Gianluigi Buffon, le gardien de la sélection italienne, n’a pas hésité à monter au front cet hiver, lors de l’éviction d’Antoine Kombouaré, pour sauver la tête de Gilles Bourges, l’entraîneur des gardiens. « Je sais qu’il a dit à Gilles qu’il aimait travailler avec lui et qu’il voulait continuer comme ça » , raconte Yves Bertucci, alors adjoint du technicien kanak. Un coup de fil à Leonardo a réglé le dossier.

Altruiste et sensible, Sirigu l’est aussi avec ses coéquipiers. « C’est un bon partenaire, dit Mevlut Erding, parti en janvier à Rennes. Parfois, il me voyait triste et me disait : “Il faut que tu sois costaud, que tu t’accroches, que tu crois en tes qualités.” » Proche de Javier Pastore, dont il fut coéquipier à Palerme, il n’a pas hésité à recadrer l’Argentin à la fin de l’automne. « Il a été objectif avec lui, précise Bertucci. Il l’a encouragé, lui a dit les choses, mais ce n’est pas le genre de personne à caresser pour faire plaisir. »

Le respect que le Sarde inspire est lié à l’investissement qu’il déploie pour s’intégrer dans un pays qu’il n’avait visité que quelques jours, lors de vacances familiales. Dès son arrivée à Paris, il a souhaité s’exprimer en français. Pas de professeur à domicile mais une application sur son smartphone qu’il utilisait à volonté : dans le vestiaire, avant l’entraînement, à l’hôtel, pendant les mises au vert ou dans le bus, sur le chemin du stade. En trois mois, il tenait une conversation. En six, il acceptait l’interview d’une radio, en direct, par téléphone. « Mais ce n’est pas difficile, le français ressemble à l’italien », s’excuse-t-il presque.

Maintenant, son smartphone lui sert surtout à envoyer des SMS à sa petite amie, une Française rencontrée dans un restaurant de la porte Maillot où il avait pris quelques habitudes pendant son célibat. « Il est grave amoureux », plaisante l’un de ses partenaires. Au point que l’italien pas bagarreur sorte de son Austin Mini Cooper lorsqu’un homme en scooter jette un regard appuyé à sa compagne à un feu rouge, sur l’avenue principale de Neuilly, où il réside. Un coup de casque sur la tempe l’a couché, avant que l’agresseur prenne la fuite.

Gardien parce qu’il avait de l’asthme

D’une certaine manière, la France lui a déjà beaucoup donné, comme dirait son compatriote Alberto Tomba au moment d’évoquer une relation amoureuse, et Sirigu se plaît dans sa nouvelle vie. Il n’oublie pas sa Sardaigne natale, celle qu’il appelle « son pays », où il est né il y a vingt-cinq ans et où il a conduit sa nouvelle amie pendant la trêve de Noël. Dans la famille Sirigu, issue de la classe populaire, le petit frère – un ailier gauche – jouait aussi à Palerme avant d’être transféré l’été dernier à Budoni (Serie D), alors que l’aîné lui a inculqué la ferveur de l’Inter Milan. Il éprouve aussi une affection particulière pour le FC Sankt Pauli, un club de Hambourg – où son aîné a vécu – classé à gauche et connu pour son engagement contre le racisme, le sexisme et l’homophobie. « En revanche, il déteste L’AC Milan à cause de Berlusconi », dit l’un de ses proches.

Dans son village de la Caletta, où il a cultivé sa passion des chevaux, Sirigu a pu dévoiler à sa Parisienne le terrain où il a découvert le foot et le rôle de gardien de but. Parce qu’il jouait avec des enfants plus âgés, qui ne lui ont pas laissé le choix du poste, et parce qu’il avait de l’asthme. Il a quitté son île à quinze ans, direction Venise, où il a été formé. Trois ans plus tard, c’est en Sicile, à Palerme, qu’il flirte avec l’élite, comme troisième gardien. Prêté à Cremonese (Serie C1, niveau 3) puis à Ancône (Serie B), il s’impose comme le numéro 1 en douceur, à l’aube de la saison 2009-2010, de la même manière qu’il a éteint la concurrence au PSG l’été dernier.

Pas flambeur, accessible et disponible, Sirigu, surnommé « Adamo » par le vestiaire parisien sur proposition de Christophe Jallet, s’est fondu dans le paysage parisien avec une facilité déconcertante. Quand Pastore passe comme une éclipse au Camp des Loges, lui débarque avant tout le monde, prend son café avec Zoumana Camara, discute avec tout le personnel, s’intéresse à la vie des autres et n’oublie pas ses anciens coéquipiers. « Cette saison, après les matches de Palerme, il me demande toujours comment ça s’est passé pour l’équipe, pour moi, raconte Federico Balzaretti, le défenseur de Palerme. C’est un ami très cher. On passe aussi beaucoup de temps ensemble lors des rassemblements de l’équipe d’Italie. J’espère que nous irons tous deux à l’Euro 2012. »
DAMIEN DEGORRE
( avec Y. Ri.)


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Zoff est fier de lui

« SIRIGU est un gardien très intéressant. C’est une fierté qu’il réussisse en France et une satisfaction qu’il fasse honneur à l’école italienne des gardiens. » Joint hier, Dino Zoff, soixante-neuf ans, ancien gardien de la Juventus Turin (1972-1983) et de l’équipe d’Italie (112 sélections), apprécie le portier du PSG. « Son départ d’Italie (après deux saisons comme titulaire en Serie A, à Palerme), c’est dommage, c’est une perte pour la Serie A, ajoute le champion du monde 1982. Mais ç’a été un bien pour lui. Il pourra devenir très utile à l’équipe d’italie. Il est assez complet, très réactif. »

À Palerme, c’est un ancien gardien international devenu entraîneur, Walter Zenga (il a notamment joué à l’Inter Milan de 1982 à 1994), qui l’avait lancé comme titulaire en septembre 2009. Gianluca Pagliuca (45 ans, 39 sélections), autre ancien portier de la sélection, voit « d’excellentes qualités » chez Sirigu. « Même s’il est grand (1,92m), il est très rapide, très réactif. Parfois, sur le terrain, il est trop gentil, trop bon. Il devrait montrer un peu plus de méchanceté, dans le bon sens du terme. Tu peux crier sur tes coéquipiers, par exemple. Pour l’Euro, le numéro 1, c’est Buffon. Après, ça se joue entre Morgan De Sanctis (Naples, 34 ans) et lui (25 ans) pour le rôle de numéro 2. »
YOANN RIOU


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PASTORE A PERDU 3 KILOS. – Revenu la semaine dernière de Doha, où il était allé faire soigner sa cuisse gauche, Javier Pastore (22 ans) n’a pas pu s’entraîner normalement ces derniers jours. Le milieu offensif du PSG est victime d’une gastro-entérite qui lui a fait perdre trois kilos, selon son entourage. « El Flaco » (le Maigre) est néanmoins revenu hier au Camp des Loges, où il a effectué quelques exercices individuels. Carlo Ancelotti, l’entraîneur du PSG, espère récupérer le milieu offensif argentin pour le choc de la L1 face à Montpellier le 19 février au Parc des Princes. – J. T.


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AL-KHELAÏFI, ROI DU SPORT BUSINESS. – Président du PSG et d’Al-Jazira Sport, Nasser al-Khelaïfi a reçu, hier soir, le prix Sport Business 2011, qui consacre l’action d’un dirigeant issu du monde du sport. Il a été désigné après un vote de 1 500 professionnels du secteur. – E. M.

L'Equipe
Golazo
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EXCLU365 / PSG - MOMO SISSOKO : « C'était le moment idéal de signer à Paris »

Momo Sissoko nous a reçu récemment chez lui afin de revenir sur ses six premiers mois au PSG. Très heureux de faire partie de cette nouvelle aventure, il reconnaît qu'il lui a fallu plusieurs matchs pour se remettre dans le bain.

Momo Sissoko, votre choix de signer au PSG s’était-il fait naturellement ?
Non, pas naturellement, car à ce moment-là, j’avais des propositions en Angleterre. Il fallait que j’attende et c’est vrai que les discours d’Antoine Kombouaré et de Leonardo m’ont convaincu. C’est pour ça que j’ai opté pour le PSG. En plus, c’était le moment idéal pour signer à Paris. Paris veut construire une grande équipe et faire de grandes choses à l’échelon national comme européen. Il n’y a qu’à voir toutes les recrues qui sont arrivées. Le projet est super intéressant et c’est pour ça que je voulais vraiment en faire partie. J’espère que ça va payer.

Après vos premiers matchs avec le PSG, vous aviez été très critiqué pour votre agressivité. Comment l’avez-vous vécu sur le moment ?
Dans tous les championnats dans lesquels j’ai joué, il m’a fallu un temps d’adaptation. Que ce soit en Espagne, en Angleterre ou en Italie. En France, ça a été la même chose. C’est ce que j’ai fait une nouvelle fois : je me suis adapté. Maintenant, c’est vrai que quand, après huit mois de blessure, tu reviens et au premier match, tu te prends un carton… (ndlr : à Bilbao le 29 septembre). En fait, tu as envie de bien faire et de montrer que toutes les choses qui ont été dites sur toi ne sont pas forcément vraies. Je pense que j’ai voulu faire trop bien les choses, et, malheureusement, au final, je me prends ce carton rouge. Mais jamais ça ne m’a affecté. Je pense même que c’est normal après huit mois d’indisponibilité de montrer tout de suite beaucoup t’engagement quand tu rejoues.

Comment avez-vous fait pour parvenir à canaliser cet engagement au fil des matchs ?
Il fallait que je sois au top physiquement, tout simplement. Je suis un joueur qui a besoin d’être au top physiquement pour pouvoir être à 200% de mes moyens. Si je suis un peu moins bien physiquement, je peine vraiment. Avec les kinés et les préparateurs physiques, on a travaillé et bâti un programme sur du long terme. Je le suis et ça marche.

Vous êtes vous dit que vous alliez vers de graves ennuis si vous ne mettiez pas le frein à main un peu plus souvent dans votre jeu ?
Il fallait tout simplement que je me remette dans le bain de la compétition de haut niveau. C’est ce que j’ai fait. Est-ce que j’en ai parlé avec Claude Makelele ? Oui, de toute façon, je parle vraiment beaucoup avec Claude. C’est un joueur auquel je m’identifie car c’est un milieu de terrain comme moi, qui a une grande expérience du haut niveau. Il a joué au Real Madrid et a été un grand joueur. J’apprends beaucoup de ce genre de joueurs-là, donc c’est important pour moi d’avoir beaucoup de discussions avec lui.

Comment avez-vous vécu ce Mercato durant lequel beaucoup de grands joueurs ont été annoncés au PSG, sans que tous ne rejoignent finalement le club ?
En tant que joueur, je n’ai ressenti aucune inquiétude. A partir du moment où tu as joué dans de grands championnats, avec de grands joueurs et dans de grandes équipes, tu sais que de la concurrence, il y en a partout. Il y a beaucoup d’arrivées, beaucoup de départs, et il faut faire avec. Le plus important est que ces joueurs arrivent avec un bon état d’esprit et qu’ils puissent apporter un plus à l’équipe. C’est à la fin de la saison qu’on fait le bilan. A partir de là, si on remporte des titres avec ces nouvelles recrues, ce sera magnifique.

« Ancelotti et Benitez se ressemblent vraiment »

Que pouvez-nous dire sur Thiago Motta ?
C’est une très grande recrue. Il a joué à Barcelone, à l’Inter, c’est un joueur qui sait ressortir les ballons en milieu de terrain, c’est un joueur très technique. C’est un plus pour l’équipe et pour le groupe, c’est bien pour tout le monde.

A votre poste, vous êtes pratiquement six ou sept à pouvoir jouer. Comment vivez-vous cette concurrence ?
C’est particulier, mais, une fois de plus, quand la concurrence est saine, il n’y a pas de souci. Quand tu joues, tu es content et tu ne l’es pas quand tu joues un peu moins, mais c’est comme ça. A Liverpool, j’étais en concurrence avec Steven Gerrard et Xabi Alonso, donc la concurrence, je peux en parler (rires). Je ne suis pas inquiet.

Qu’a apporté Carlo Ancelotti depuis son arrivée ?
De la rigueur. Le palmarès d’Ancelotti parle pour lui. C’est un entraîneur tranquille, qui ne se prend pas la tête mais qui veut véritablement que l’on mette beaucoup d’intensité lors des entraînements. Il veut qu’on soit au top tactiquement, c’est pour cette raison qu’on travaille énormément dans ce domaine.

Est-il de la trempe des Benitez et des Ranieri au niveau de ses méthodes ?
Ancelotti et Benitez se ressemblent vraiment. Ce sont deux grands entraîneurs qui ont gagné énormément de titres et avec lesquels tous les joueurs se sont toujours sentis bien. Quand on a joué contre le Milan AC (ndlr : en match amical le 4 janvier dernier), tous les joueurs du Milan sont venus dans notre vestiaire pour embrasser le coach, ce n’est pas pour rien. Sur le plan sportif comme sur le plan humain, ce sont deux entraîneurs très appréciés. Comme Benitez, Ancelotti a beaucoup d’affection pour ses joueurs et leur parle énormément.

Carlo Ancelotti hausse-t-il souvent le ton dans le vestiaire ?
Non, pas spécialement. C’est un entraîneur qui est posé et qui ne se prend pas la tête. Maintenant, bien sûr que quand des choses ne vont pas, il hausse le ton. Le coach est un entraîneur qui ne panique pas. Contre Locminé (ndlr : en 32emes de finale de la Coupe de France), à la mi-temps, il nous avait dit de ne pas paniquer et que nous allions gagner le match. C’est ce que nous avons fait, et il a eu raison. Maintenant contre ce genre d’équipes, quand nous haussons notre niveau de jeu, il n’y a pas photo. Mais ça reste toujours des matchs-piège et qu’il faut aborder avec un réel état d’esprit. Contre Locminé, lors de ce premier match, les conditions n’étaient pas évidentes et Locminé a livré un gros match, mais j’ai toujours su que nous avions les joueurs pour gérer ces matchs-là.

« Quand Kombouaré s’est fait limoger, c’était triste »

Le GPS a-t-il changé la manière de faire des joueurs à l’entraînement ?
A la base, quand ils nous ont donné le GPS, ils ne nous ont pas dit qu’il fallait qu’on s’arrache à tous les entraînements. Ce sont juste des données qui leur permettent de faire des bilans. Par exemple si tu accélères mieux sur le pied gauche que le droit. A partir de ça, ils créent un programme pour chaque joueur qui nous permet de travailler les domaines dans lesquels on a le plus de difficultés. Ce n’est pas fait pour voir le rendement aux entraînements. Personnellement, j’avais déjà travaillé avec un GPS à la Juve et à Liverpool. Donc quand ils sont venus avec le GPS, ça m’a rappelé ces périodes-là (il sourit).

Ce système peut-il vraiment permettre à un joueur de progresser ?
Oui, car c’est grâce à ça que le préparateur physique peut venir te voir et te dire de davantage travailler dans tel ou tel domaine. Il te fait un programme spécifique et tu travailles à part.

Comment cela s’est-il traduit au fil des années dans votre jeu ?
Disons qu’il y a des déplacements que je négligeais, et que je me force maintenant à faire. Notamment en travaillant plus sur ma jambe gauche, celle qui a été opérée.

Vous donnez l’impression d’être encore plus à l’aise dans le 4-3-3 d’Ancelotti que dans le 4-4-2 de Kombouaré. Est-ce le cas ?
A partir du moment où tu es joueur de haut niveau, tu dois t’adapter à tous les systèmes. Moi, avec tous les entraîneurs que j’ai connus, qu’il s’agisse de Benitez ou de Ranieri, on jouait en 4-4-2. C’est nouveau pour moi de joueur en 4-3-3, mais je m’adapte. L’entraîneur arrive avec ses idées, il pense que l’équipe peut tourner avec un 4-3-3, donc on va tout faire pour le mettre en évidence. C’est vrai que j’ai plus de facilités dans un 4-3-3 à me projeter vers l’avant, mais pour moi, c’est la même chose à l’arrivée. Je m’adapte et j’essaie de bien faire mon taf.

Comment avez-vous vécu le départ d’Antoine Kombouaré ?
A titre personnel, j’étais toujours concentré sur ce que je faisais. Mais c’est vrai que quand il s’est fait limoger, c’était triste. Mais c’est le football : il y a des arrivées, des départs. Maintenant, Antoine a fait ce qu’il avait à faire. Quand il est parti, nous venions d’être champions d’automne, mais c’est la loi du foot. Aujourd’hui, je souhaite du fond du cœur qu’il soit heureux et qu’il trouve une bonne équipe pour pouvoir s’épanouir.

Comment vivez-vous d’être l’équipe la plus attendue sur tous les terrains de France ?
Pour moi, ce n’est pas nouveau. Quand je jouais à la Juve, on était attendu partout. Il faut être prêt, on sait que tous les week-ends, toutes les équipes vont vouloir taper le PSG. A nous de répondre présent.

« Contrairement à ce que pensent les gens, on est un groupe très soudé »

Transmettez-vous votre expérience aux joueurs formés au PSG, comme Mamadou Sakho ou Clément Chantôme ?
Je n’ai pas besoin de parler avec eux. Ils s’en rendent compte eux-mêmes, ils sont assez intelligents. Ils voient que ce n’est plus le Paris Saint-Germain d’avant, que ce club veut devenir très grand et ils s’en sont rendus compte dès le début.

Avez-vous la sensation d’être au-dessus du lot quand l’équipe tourne bien ?
Il ne faut pas s’enflammer. Beaucoup d’investissements ont été faits sur des joueurs importants. Notre objectif est d’être champion, on ne va pas se cacher, et on veut gagner la Coupe de France. Mais il faut faire les choses step by step (étape par étape). On sait que des équipes comme Lille, Lyon ou Montpellier sont présentes. On fait notre taf et on verra ce qu’il se passe en fin de saison.

Sentez-vous la montée en puissance du groupe ?
On commence à être solide mais tous les matchs vont être difficiles. On sait que jouer contre Ajaccio sera difficile, contre Nancy aussi. Toutes les équipes supposées petites, pour elles, c’est le match de leur vie. Mais si nous, on part dans un bon état d’esprit et qu’on rentre sur le terrain pour faire le boulot, on n’a pas à avoir peur.

N’avez-vous pas l’impression que le PSG est aujourd’hui son principal ennemi dans la quête du titre ?
Au niveau potentiel, on est au-dessus. Mais il n’y pas que ça qui importe. L’état d’esprit compte pour 80% donc si le groupe vit bien, on peut aller au bout. Il faut que le groupe continuer à vouloir aller chercher l’objectif commun et ça ira.

Mais que pensez-vous des mouvements d’humeur que les joueurs offensifs montrent parfois sur le terrain ? N’y a-t-il pas un risque que le ressort se casse ?
Non, je ne pense pas. Il y a beaucoup de choses qui se disent sur les tensions entre les attaquants mais elles n’existent pas. Tout le monde veut bien faire, tout le monde veut marquer des buts. Mais c’est mieux d’avoir ces sautes d’humeur plutôt que de ne pas se dire les choses. On est un groupe très soudé, contrairement à ce que les gens pensent. Si on continue dans le même état d’esprit, on pourra aller chercher les choses qui nous tiennent à cœur.

Au quotidien, le PSG a-t-il déjà tout d’un grand club aujourd’hui ?
Non, il y a beaucoup de travail à faire. On n’en est qu’à la base d’un projet, mais il faut continuer à travailler pour que le PSG devienne un grand d’Europe.


Propos recueillis par Geoffrey Steines et Aurélien Cano

Homer
Citation
Le leader vise un nouveau record

Ces dernières années, le PSG a souvent clamé son désir de redevenir le maître à domicile. « Il faut que les adversaires aient de nouveau peur de venir jouer au Parc des Princes », se plaisaient à dire les joueurs parisiens. Aujourd’hui, le club de la capitale est en passe de réussir son pari, à un détail près : c’est à l’extérieur que Paris se montre irrésistible.
Le déplacement à Nice, demain (17 heures), pourrait même consacrer un nouveau record dans l’histoire du club. En cas de succès, les hommes de Carlo Ancelotti enchaîneraient leur 7e victoire en 11 matchs à l’extérieur et battraient ainsi le record de la saison 1985-1986. Cette saison, le PSG ne s’est incliné qu’une fois hors de ses bases, le 27 novembre à Marseille (3-0), contre deux fois au Parc des Princes. Surtout, les partenaires de Mamadou Sakho n’ont encaissé que 9 buts en déplacement, soit 1 de moins qu’à domicile.

Sirigu, machine à points

C’est d’ailleurs dans le secteur de jeu de la défense qu’il faut chercher les clés de cette insolente réussite. L’imperméabilité parisienne est incarnée par son gardien, Salvatore Sirigu. Escorté de ses défenseurs, l’Italien se révèle être une machine à points. Lors des 3 derniers déplacements, l’actuel meilleur portier de la L1 a su garder sa cage inviolée afin de permettre à Paris de gagner sur le plus petit des scores (1-0 à Sochaux, Saint-Etienne et Brest). C’est le nouveau credo du PSG qui, même sans briller, sait désormais faire preuve d’un froid réalisme pour s’imposer.

Dans cet exercice, Paris peut compter sur son attaquant Kevin Gameiro, beaucoup plus inspiré à l’extérieur, où il a déjà inscrit 7 de ses 10 buts. Ce voyage à Nice, avec un huis clos partiel et un adversaire moribond (18e au classement), n’est pas sans péril. Mais Paris recèle en son sein les vertus pour engranger un 4e succès de rang (record de 2001-2002). Le club de la capitale aura alors en ligne de mire les 10 succès à l’extérieur de la saison 1993-1994, l’année de son dernier titre de champion de France. Comme si le destin adressait un appel du pied au PSG.

sylvain
Le Parisien

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La vraie star, c’est Nene


Après le succès de Montpellier, Paris ne doit pas revenir bredouille de Nice pour retrouver son fauteuil de leader. Le club de la capitale pourra s’appuyer sur Nene, son meilleur joueur.


Le PSG cultive les paradoxes. Le club de la capitale risque en effet de perdre, cet été, son meilleur joueur sur ces deux dernières saisons : Anderson Luis de Carvalho dit Nene. En fin de contrat en juin 2013, l’ancien Monégasque, 31 ans le 19 juillet prochain, pourrait vouloir partir si son bail n’est pas prolongé. Pour l’instant, Leonardo, le directeur sportif parisien, ne lui a rien proposé.
« Ils veulent des jeunes. Ce ne serait pas forcément étonnant qu’ils ne le conservent pas », regrette Christophe Mongai, son conseil. « Je n’imagine pas que Paris s’en sépare », rétorque Bruno Satin, l’agent qui l’a fait venir à Monaco en 2007.

Si le Brésilien s’en allait, Paris laisserait donc filer sa « star ». Malgré les arrivées médiatiques de Ménez et surtout de Pastore, acheté 42 M€, ou encore celle de Motta, cet hiver, ce joueur, passé par le futsal, a su demeurer indispensable. Il est même le meilleur Parisien depuis le début de la saison. Les statistiques officielles de la LFP, fournies par Amisco, claquent et vous classent un joueur. A Paris, il est le plus efficace (11 buts), le plus audacieux (72 tirs), le plus précis (33 tirs cadrés) et même le plus… altruiste (53 passes).

A l’échelle du championnat, il réussit le tour de force de se positionner au deuxième rang du classement des buteurs derrière Giroud (16), des tireurs, des ballons joués et des centres en jeu. Aucun autre joueur de Ligue 1 ne peut se prévaloir d’un tel bilan. « Il a le niveau Ligue des champions et ne dépareillerait pas à l’Inter Milan ou à la Juventus Turin, poursuit Bruno Satin. On pouvait en douter il y a encore quelques années en raison de son caractère mais il semble s’être un peu adouci. »

Parfois agaçant pour ses adversaires, en raison de son style de jeu tout en dribbles et de son fort tempérament, il est, avant tout, un super footballeur. La saison dernière, il avait réalisé une phase aller exceptionnelle avant de baisser de pied après la trêve. Cette année, Nene parvient à maintenir son influence sur le jeu parisien pendant l’hiver. C’est nouveau!

« Il s’est bonifié avec l’âge, il est plus complet, détaille Satin. Il est content d’être à Paris. Il voulait sortir de l’anonymat de Monaco pour être reconnu. Ça lui va bien. Il se sent plus important. » Au PSG, il est même capital. Et tout le club espère voir cet état de grâce perdurer. Paris ne devrait alors plus être très loin du troisième titre de champion de son histoire.




Javier Pastore, blessé à une cuisse le 20 janvier en Coupe de France contre Sablé-sur-Sarthe, est en passe de faire son retour. « Il ne jouera pas à Dijon mais il va s’entraîner avec l’équipe toute la semaine. Je pense qu’il sera prêt face à Montpellier (NDLR : dimanche prochain) », a indiqué Carlo Ancelotti.




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Les grands débuts d’Alex


Alex est enfin prêt. Peu soucieux d’entretenir le mystère, Carlo Ancelotti a annoncé, hier, sa titularisation au côté de Mamadou Sakho. Le club de la capitale devrait évoluer, pour la première fois, avec Maxwell, Thiago Motta et Alex, ses trois renforts majeurs de l’hiver (Le Crom a également été recruté).
L’ancien joueur de Chelsea, 29 ans, a ainsi été préféré à Diego Lugano. L’Uruguayen n’a pas totalement convaincu depuis la reprise. Il est, de surcroît, sous la menace d’une suspension pour avoir été averti lors des deux derniers matchs.

Avec le tank Alex et le roc Sakho, Paris se dote d’une charnière de poids. Si l’on parlait de boxe, le Brésilien, 92 kg sur la balance (contre 83 pour Sakho), figurerait dans la catégorie des lourds. Mais un lourd en manque de combats et dont l’état de forme pose question. Sous-utilisé par Villas-Boas à Chelsea (3 matchs), le défenseur auriverde, diminué, était resté en tribunes la semaine dernière face à Evian.

Après une semaine complète d’entraînement, Ancelotti l’a jugé apte à accomplir ses premiers pas en Ligue 1. « Je peux mettre sur le terrain un joueur qui n’est pas à 100% », a avancé l’entraîneur italien. Ce dernier, à la tête d’un effectif au complet — à l’exception notable de Pastore —, s’est montré moins disert sur le reste de son onze titulaire.

Bisevac plutôt que Jallet ?

Au poste d’arrière droit, où Bisevac et Jallet sont en balance, Ancelotti se refuse à établir une hiérarchie. Il pourrait toutefois privilégier le Serbe. « Je décide en fonction du match », s’est-il borné à déclarer. Il hésite aussi pour composer la ligne défensive de son milieu de terrain. Auteur d’une entrée remarquée face à Evian, Blaise Matuidi a instillé le doute dans l’esprit du technicien transalpin. « Blaise a très bien joué contre Evian. Il pourrait être sur la ligne de trois », a indiqué Ancelotti, précisant ne pas avoir tranché.

Au regard de son profil de gaucher, Matuidi, s’il débutait, pourrait suppléer Bodmer. Les joueurs non retenus au coup d’envoi se verront sans doute proposer une deuxième chance mercredi à Dijon en Coupe de France. « Je ne pense pas que ce sera la même équipe face à Dijon », a en effet insisté Ancelotti.


L'Equipe.fr

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Ancelotti veut «plus d'intensité»


Une semaine avant le match face à Montpellier, Carlo Ancelotti attend plus de ses joueurs à Nice dimanche (17h00).

«Carlo Ancelotti, pensez-vous déjà un peu à Montpellier ?
Montpellier est une bonne équipe mais ce ne serait pas correct d'en parler aujourd'hui. On veut les recevoir en étant premiers. Après Dijon, on aura le temps de bien récupérer, surtout qu'on n'alignera pas la même équipe en coupe. Mais tout le monde est en bonne condition. Nous n'avons pas eu de problème particulier cette semaine à l'entrainement. Nous avons pu travailler sous le dôme. L'avantage c'est que le terrain n'était pas gelé. Tout le monde est là, sauf Pastore qui ne sera pas à Dijon mais reprendra la semaine prochaine les séances collectives. Il sera prêt pour Montpellier.

«Je respecte toutes les équipes»

Connaissez-vous la ferveur niçoise au Stade du Ray?
Je sais que le contexte n'est pas toujours facile à Nice, mais le plus important pour nous sera l'état du terrain. Je respecte toutes les équipes. J'ai vu plusieurs rencontres de Nice. Son dernier match à domicile contre Montpellier notamment. Ils ont réalisé une bonne partie mais les Niçois ont perdu dans les dernières minutes du match. Si nous voulons gagner, nous devrons jouer notre meilleur football.

«Ce moment est important pour nous. Contre Evian, nous n'avons pas proposé un bon football. J'attends plus de continuité dans le jeu.»

Avec cinq victoires d'affilée, vous êtes déjà entré dans l'histoire du PSG...
J'ai trouvé une équipe en tête du Championnat, on essaie de faire le même travail. Ce moment est important pour nous. Contre Evian, nous n'avons pas proposé un bon football. J'attends plus de continuité dans le jeu, plus d'intensité. Nous nous sommes entraînés cette semaine pour améliorer cela. Par exemple, Motta doit améliorer son entente avec les autres. Mais vu son expérience, ce n'est pas un problème et il a joué avec confiance son premier match. Contre Evian, Matuidi aussi a fait une très bonne entrée. Il peut commencer. En défense, je ne sais pas qui est numéro un à droite. J'aime bien Jallet, qui est très dynamique, professionnel et peut jouer aussi au milieu. Mais Bisevac peut aussi jouer à deux postes. Cette polyvalence est importante pour une équipe».
Varino
Citation
Le PSG version GPS

Carlo Ancelotti a introduit de nouvelles techniques dans la préparation des Parisiens. L’objectif : réduire les blessures.


LES JOUEURS ont désormais adopté le rituel. En milieu de matinée, à leur arrivée au Camp des Loges, ils doivent passer, l’un après l’autre, dans le bureau de Nick Broad, le « chef de projet performance », et de son assistant, Jack Nailey. Les deux Anglais, transfuges de Chelsea, où Broad officiait initialement comme nutritionniste, soumettent Nene et ses coéquipiers à une batterie de questions, allant de « As-tu bien dormi ? » à « Qu’as-tu mangé hier soir ? » en passant, entre autres, par « Te sens-tu stressé ? » . Jour après jour, les réponses des Parisiens sont relevées sur des fiches individuelles.

Cet interrogatoire s’inscrit dans la chasse aux petits détails entamée par Carlo Ancelotti depuis sa prise en main de l’effectif, le 1er janvier. Au-delà des questions d’équilibre tactique, il a été demandé à l’Italien d’accroître l’intensité physique du collectif parisien… tout en s’efforçant d’enrayer l’accumulation des blessures.

Depuis le début de la saison, il a été recensé une douzaine de blessures ayant entraîné une indisponibilité de plusieurs semaines. Il n’y en avait eu que huit sur l’ensemble de l’exercice 2010-2011.

Paris a ainsi utilisé le mois de janvier pour tenter de rétrécir au maximum la part du hasard dans sa quête du titre de champion. Le PSG a notamment recruté trois nouveaux joueurs défensifs (Maxwell, Alex, Thiago Motta). Parallèlement, le club de Qatar Sports Investments a approfondi sa collaboration avec Aspetar, le très pointu centre de médecine sportive basé à Doha, d’où le radiologue Bernard Roger décrypte parfois les examens des joueurs qui lui sont transmis via Internet par le PSG.

Ancelotti : « La technologie est importante dans mon travail »

Quant au nouveau staff à forte coloration italo-anglaise, il a importé des méthodes jusqu’ici inédites à Paris, dont l’utilisation du GPS, une technique mise au point en Australie et déjà observée dans des clubs comme Marseille et Lille.

Avant chaque entraînement, les joueurs enfilent désormais une brassière dont l’une des poches contient la puce GPS. Les résultats sont transmis en temps réel aux ordinateurs de Broad et Nailey. La nouvelle cellule performance du PSG peut ainsi étudier les déplacements des joueurs (et déceler du même coup quelques « tics »), mais surtout mesurer leur dépense d’énergie. Ces données sont ensuite exploitées pour affiner les volumes de travail et tenter de prévenir les blessures musculaires, voire de mieux repérer un joueur qui, dans un contexte de concurrence accrue, serait réticent à évoquer de lui-même une méforme physique.

« La technologie est importante dans mon travail, observait Carlo Ancelotti, hier. Je me sers du GPS seulement pour définir les charges d’entraînement, pas pour décider de mes compositions d’équipes. Mais c’est vrai que, grâce à cela, ça m’évite d’aligner sur le terrain des joueurs qui ne seraient pas à cent pour cent. »

Dans le milieu des entraîneurs et des préparateurs physiques, rares sont les techniques à susciter l’unanimité. Le GPS est plutôt en vogue mais, lors du passage d’Ancelotti à Chelsea (de 2009 à 2011), son exploitation a été jugée parfois excessive, notamment dans les évaluations faites par le staff sur le niveau des joueurs.

L’Italien, lui, a maintenu sa confiance à Nick Broad, également recruté pour gérer la diététique des Parisiens. Le petit déjeuner (facultatif) pris au Camp des Loges leur propose notamment du pain complet, de la confiture et des céréales. Quant au déjeuner obligatoire, il est systématiquement à base de poissons, de pâtes, de riz, de légumes, de fruits et de yaourts. Viandes, mozzarella, artichauts et taboulé se taillent parfois une place sur le buffet. Rien de révolutionnaire dans cette approche nutritionnelle. Mais de l’assiette aux puces électroniques, les joueurs ont déjà saisi le message : le titre se jouera aussi, chaque jour, sur des détails, avec lesquels il est devenu presque impossible de tricher.


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Une charnière Alex-Sakho

COMME À SON HABITUDE, Carlo Ancelotti n’a pas fait mystère, hier, de l’équipe qu’il comptait aligner. L’entraîneur italien a notamment dévoilé qu’il titulariserait Alex au côté de Mamadou Sakho, renvoyant ainsi Diego Lugano sur le banc. Transféré de Chelsea fin janvier, le défenseur brésilien (29 ans) n’a plus joué depuis le déplacement des Londoniens à Blackburn (victoire 1-0), le 5 novembre, le dernier de ses 134 matches avec les Blues. Au passage, ce sera la huitième défense centrale différente titularisée cette saison par le PSG.

Ancelotti a laissé filtrer une hésitation sur la hiérarchie au poste de latéral droit dans son 4- 3- 2- 1. « Je ne sais pas qui est le numéro 1. Bisevac a très bien joué, comme Jallet, qui est très dynamique. J’aime Jallet parce qu’il est professionnel et polyvalent. Bisevac l’est aussi. » Le coach a également déclaré qu’il avait apprécié l’entrée en jeu de Matuidi, il y a huit jours, contre l’évian-tg (3-1), la quatrième victoire d’affilée du PSG en L 1.

Dépossédé depuis hier, à la différence de buts, de son statut de leader par Montpellier, vainqueur de L’AC Ajaccio (3-0), Paris visera la passe de cinq à Nice (19e), où il reste sur une victoire la saison dernière (3-0), mais aussi… cinq défaites lors des cinq déplacements précédents en L 1. « Ce sera difficile car Nice a besoin de points pour se maintenir, a estimé Ancelotti. Il sera très important de gagner avant de recevoir Montpellier (dimanche prochain). Contre Évian, on n’a pas bien joué. Il faudra mettre plus de constance et d’intensité dans notre jeu. » Après un dernier entraînement, hier après-midi, sous le dôme chauffé du Camp des Loges, où les Parisiens ont pu bénéficier d’une température de 10 un groupe de vingt et un joueurs s’est envolé pour Nice. À l’instar de Zoumana Camara la semaine dernière, d’anciens titulaires vont se retrouver en tribunes aujourd’hui. Une tendance qui s’accentuera face à Montpellier, avec le retour imminent dans le groupe de Javier Pastore, qui reprendra l’entraînement collectif en début de semaine.

Entre-temps, l’Argentin sera encore forfait pour le déplacement à Dijon, mercredi, en huitièmes de finale de Coupe de France. « On aura du temps pour récupérer entre Dijon et Montpellier, a observé Ancelotti. Mais l’équipe qui jouera en Coupe ne sera pas la même que celle que j’aurai alignée à Nice. » – J. T.

L'Equipe

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Sur les traces de Nasser

Le président qatarien du club parisien se montre très secret. Enquête sur ses origines modestes, sa découverte de la France et sa plongée dans les affaires


Ce titre- là ne pouvait pas lui échapper : le prix de la « personnalité sport business 2011 » , décerné par 1.500 professionnels du secteur, a été attribué cette semaine à Nasser Al- Khelaïfi. Le président du PSG et directeur général d’al-Jazira Sport a crevé l’écran cette année, acheteur compulsif de stars du foot, mais aussi de droits télévisés (Ligue 1 et Ligue des champions, voire Euro 2012) pour alimenter ses futures chaînes françaises.

Également président de Qatar Sport Investment et de la Fédération qatarienne de tennis, vice- président de la Fédération asiatique de tennis et membre du Comité olympique qatarien, Al-Khelaïfi (38 ans) reste pourtant très méconnu. Discret. Secret, même. À Paris, il vit entouré de conseillers. Et ne prend la parole que selon un plan média très ordonné.

Ses conseillers ont ainsi laissé entendre qu’il ne se rendrait pas à la remise de son prix, histoire de semer les curieux. Ses proches refusent de brosser son portrait. Comme Rafael Nadal, un de ses amis, rencontré à Doha : « Vous avez l’autorisation de Nasser ? Je veux vérifier d’abord » , nous a lancé l’Espagnol.

Devant tant de mystère, il est paradoxal de constater combien « Nasser » , comme l’appellent ceux qui le côtoient, est simple et abordable. Au Tennis Club de Doha, il va et vient en thobe, la tenue traditionnelle. Il est seul. Le contact est noué en français, en adoptant le tutoiement. Il adhère sans façon. « Je ne prends pas de cours, j’apprends en écoutant des amis » , prévient- il en souriant, usant parfois de bribes d’anglais.

« Je suis d’une famille normale. Mon père travaillait dans les ports »

Il commence ainsi: « Je suis d’une famille normale. J’ai quatre frères et une soeur. Mon père travaillait dans les ports » . Un pêcheur, assure un ancien ami. Un cadre en poste à Doha décrypte: « Les Al- Khelaïfi ne sont pas une grande famille du pays. Mais à part le cas de la famille régnante, ici la naissance ne garantit ni poste, ni fortune. »

Doué pour le tennis, c’est sur les courts que Nasser – qui jouera pour son pays en Coupe Davis (1992- 2002, 24 victoires et 47 défaites) – gagne la confiance de l’homme à l’origine de son ascension : « J’ai commencé en 1984, à 11 ans. Le cheikh Tamim (le prince héritier) l’année d’après, à 5 ans. Plus tard, on s’est retrouvés en équipe nationale. » Grâce au tennis, ils apprennent à aimer la France. « On faisait des stages d’été sur la Côte d’Azur, avec mon entraîneur André Masse, que j’aimais beaucoup, décédé l’an dernier. On se baladait dans les villages de l’arrière- pays. J’adorais ces paysages montagneux près de la mer. » Un ami, Ahmed, était du voyage: « On y allait par groupes de quatre, cinq ou six. On s’amusait beaucoup. » Nasser: « J’ai gardé des amis français, on s’envoie encore des SMS. »

Bruno Rafaitin, entraîneur au TC Combes- Giordan, à Nice, se rappelle: « Nous avons accueilli ces gars discrets et sympas entre 2000 et 2002. Nasser était très apprécié. Respectueux. Je l’ai fait voyager par erreur pendant six heures, à sept dans une voiture trop petite avec nos sacs et nos raquettes sur les genoux. Il n’a rien dit. Il ne donnait pas l’impression d’être un tueur, comme il faut l’être en affaires. » Sur les courts, Nasser, le meilleur de la bande, était « rigoureux, régulier, complet, combatif » . Il se propose de défendre le TC Combes- Giordan en interclubs. Gagne tous ses matches, aidant le club à se hisser en N3.

Parallèlement, il décroche un diplôme d’économie (MBA) à l’université du Qatar. En 2003, il rejoint Al- Jazira Sport comme directeur des acquisitions et se lance dans l’achat de droits sportifs avec deux associés français. La séparation est houleuse avec l’un d’eux, Thierry Morano- Fourès, qui lui réclame 25 millions de dollars (19 M€) devant un tribunal de Doha et promet de publier un livre. « Nasser a été comme mon frère pendant huit ans. Puis on a fait des affaires ensemble. Un jour, j’ai exprimé un désaccord. Il m’a viré sans me payer. » L’autre associé juge le licenciement brutal mais légal, la collaboration au final juteuse. Nasser est réputé dur en négociation, jamais brusque: « Je ne m’énerve jamais dans le travail, même si parfois c’est difficile. »

« Je ne m’énerve jamais dans le travail »

Depuis son arrivée au PSG, en mai 2011, il séjourne une moitié du mois à Doha, l’autre à Paris, dans un palace de la rue de la Paix. « À Doha, je commence mes journées par Al- Jazira Sport, puis je vais à la Fédération de tennis. L’après- midi, je m’occupe du PSG. À Paris, le PSG est prioritaire. » Et les soirées ? « J’élabore des plans pour atteindre mes objectifs » , assure celui que l’on surnomme Robocop pour son côté infatigable. « Cheikh Tamim, qui a un pays à gérer, lui délègue beaucoup plus qu’on ne le dit, selon un proche. Au PSG, il veille sur tous les détails, surtout financiers. » Au tournoi de Doha, si le moindre agencement lui déplaît, il intervient. Dans sa chaîne, il connaît le prénom de chaque producteur et commentateur.

Il ne lui reste que peu de temps pour les loisirs, si ce n’est pour le fitness. « Difficile pour moi de me divertir. J’aime les films d’action, Tom Cruise! Et je lis un peu. » Dans Paris, sa capitale préférée, il aime flâner, à pied, pour découvrir l’architecture. « C’est devenu difficile, raconte un collaborateur. À Paris, New York ou Madrid, il est reconnu par des supporters du club. » Quand il s’agit d’évoquer sa famille, Nasser retrouve la discrétion : « Je suis marié et j’ai des enfants. L’année dernière, c’était très difficile de leur consacrer du temps mais ils comprennent. Je travaille beaucoup, mais je fais tout ce que j’aime. Je remercie Dieu. Je suis un homme très chanceux. »

JDD
Varino
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Luyindula, le coup de théâtre

LEONARDO AVAIT ENVIE de parler, hier soir, dans les couloirs du stade du Ray. Pas spécialement de la prestation du PSG, même s’il a soufflé que « garder la place de leader jusqu’à la fin ne sera pas facile » . Face aux micros, le directeur sportif voulait surtout aborder la situation de Peguy Luyindula, sous contrat jusqu’au 30 juin prochain à Paris, où il est écarté depuis le début de la saison. « On a décidé de le réintégrer dans l’effectif à partir de mardi (demain). Cette histoire était devenue trop longue. Alors, Peguy va mettre un terme à son arrêt maladie (pour dépression). On recommence avec lui et on continue comme ça jusqu’à la fin du Championnat. » Et « Leo » d’asséner un très osé : « Dans cette histoire, personne ne voulait faire la guerre à personne. » Luyindula réclame 6,4 M de dommages et intérêts devant le conseil des prud’hommes de Paris, qui statuera en octobre prochain. L’ancien Lyonnais a également porté plainte pour harcèlement contre le PSG et quatre dirigeants (Leonardo, JeanClaude Blanc, Philippe Boindrieux, Antoine Kombouaré) et une audience est prévue, le 12 mars, devant le tribunal correctionnel de Paris... Au PSG, on affirmait, hier soir, que Luyindula n’avait pas fait part de sa volonté d’abandonner les poursuites. À sa manière, le retour de Luyindula renvoie également à l’échec du PSG dans sa recherche d’un attaquant lors du mercato de janvier, au moment où Mevlut Erding, lui, était transféré à Rennes. Invité à réagir, hier soir, Guillaume Hoarau, a souri : « Tant mieux si Peguy revient. On va rigoler. Il va nous ramener le Figaro dans le vestiaire ! » – J. T.

lequipe
HHA
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Le PSG sauve juste sa tête

Ce championnat vire au numéro de duettistes. Ce matin, Paris, toujours leader, devance Montpellier d’un petit point. Mais il relègue désormais un trio composé de Lille (avec un match en moins), Lyon et Rennes à onze longueurs. Marseille, avec une rencontre en retard, peut encore revenir à neuf points. On sent bien toutefois qu’un fossé de plus en plus difficile à combler pour les poursuivants se creuse. Auteur d’un triste nul hier à Nice (0-0), le PSG n’en est pas le principal responsable. Il doit ce confort arithmétique essentiellement aux faux pas de Lille et Lyon défaits à domicile par Bordeaux et Caen. Cette saison, quand Paris cale, ses concurrents ont des scrupules à en profiter.

Bien négocier Dijon avant de penser à Montpellier

C’est un tort, car la prestation parisienne, sur la pelouse du relégable niçois, ne dessine pas les contours d’une équipe en nette progression. On serait même tenté d’affirmer le contraire. « C’était normal, pas extraordinaire, a tempéré Carlo Ancelotti après la rencontre. Nous n’avons pas eu l’opportunité de jouer notre foot sauf à la fin où nous avons bénéficié de trois ou quatre occasions. Mais je connais le football. Parfois, il peut y avoir un match nul. »

Ce score de parité — le premier de l’ère Ancelotti après 5 victoires — sert en revanche les desseins de Montpelliérains à une semaine de leur déplacement au Parc des Princes. Il fallait être grand clerc en début de saison pour deviner que ce PSG - Montpellier constituerait le choc au sommet de cette 24e journée. Et même si Ancelotti et Leonardo s’en défendent, son résultat pourrait procurer un avantage psychologique important dans la quête du titre de champion de France.

Pour l’instant, Montpellier met la pression sur un PSG obligé de se déplacer mercredi à Dijon en Coupe de France, et surtout loin de dominer son sujet depuis deux matchs. Les raisons sont multiples. Il est difficile d’en faire l’exégèse. Pour résumer la situation parisienne, on peut affirmer que le club de la capitale a encore du mal à assimiler les récents changements. Hier, le leader évoluait avec sa huitième charnière centrale depuis le début de la saison (Alex et Sakho) et avec trois joueurs (Maxwell, Thiago Motta et Alex) arrivés lors du mercato hivernal. Abondance de biens se révèle parfois préjudiciable. Entre Paris adepte du mouvement perpétuel depuis plusieurs mois et Montpellier partisan de la stabilité, l’affiche de dimanche pourrait se révéler plus indécise qu’il n’y paraît.

NICE - PSG 0-0
Spectateurs : 8 500 environ
Arbitre : M. Varela
Avertissements. PSG : Nene (19e), Sissoko (34e)
Nice : Ospina - Clerc, Gomis, Civelli, Monzon - Digard (cap.) (Sablé, 89e) - Dja Djédjé, Abriel (Palun, 78e), Anin, Mounier - Mouloungui (Gonçalves, 81e). Entr. : Marsiglia.
PSG : Sirigu - Bisevac, Alex (Jallet, 46e), Sakho (cap.), Maxwell - Sissoko, Thiago Motta, Bodmer(Matuidi, 75e) - Ménez, Nene - Gameiro (Hoarau, 61e). Entr. : Ancelotti



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Leonardo : « On cherche aussi un fond de jeu »

Après avoir discuté de longues minutes avec son compatriote pilote de Formule1 Felipe Massa, qui vit à Monaco, Leonardo a bien voulu parler aux médias. Il était attendu sur l’analyse de la prestation moyenne de son équipe.

Quelle est votre analyse ?

Leonardo. Ça a été difficile. On a bien démarré. Nice a bien joué et a eu des occasions. Nous aussi et on aurait peut-être pu ramener la victoire avec l’occasion de Nene… Nice mérite ce point. On est toujours en course et on continue, même si ça a été dur.

Il y a quand même une différence de potentiel entre les deux équipes...

Quand tu prends la première place dès la 8e journée, tu sais que ça va être difficile de la garder jusqu’au bout. Les autres équipes nous attendent. Nice est bien organisé et a perdu à la dernière minute contre Montpellier (NDLR : 0-1, le 28 janvier).

Le PSG vous a-t-il semblé en difficulté hier soir ?

C’est délicat car on a changé beaucoup de joueurs, mais l’équipe parvient malgré tout à maintenir un bon niveau de compétitivité. C’est ça, l’important. Il y a encore 15 matchs et 45 points à prendre.

Trouvez-vous que l’équipe progresse ?

Ce n’est pas une question de progression. L’équipe est toujours première, elle se bat. Il ne s’agit pas de savoir si les joueurs ont apporté un plus ou un moins. On cherche aussi un fonds de jeu. Cette année, elle a montré rapidement qu’elle voulait gagner.

Paris devra être meilleur contre Montpellier la semaine prochaine…

Non, c’est le même PSG. C’est sûr que ce sera un match attendu entre le premier et le deuxième. C’est très bien de jouer des rencontres comme celles-là. Tu joues pour la première place, c’est formidable. Je ne pense pas que ce soit décisif pour le championnat.

Leonardo a annoncé que la pelouse du Parc des Princes serait changée pour la venue de Montpellier dimanche prochain.


leparisien.fr
succo
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Nouvelle pelouse au Parc

Parc des Princes - lundi 13 février 2012 à 15:45



Le Parc fait peau neuve à quelques jours de la réception de Montpellier, pour le choc de la 24e journée de L1. Les deux formations disputeront ce sommet, dimanche à 21h, sur une toute nouvelle pelouse, actuellement en cours d'installation.

psg.fr
HHA
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Le retour inattendu de Luyindula

Le PSG va vivre un petit événement aujourd’hui : Peguy Luyindula est de retour au camp des Loges! Avant l’annonce surprise de Leonardo, dimanche soir au stade de Ray à Nice, personne n’avait imaginé un tel dénouement. Le joueur, âgé de 32 ans, réintègre le groupe professionnel. Au préalable, il devra passer une visite médicale à la médecine du travail de Saint-Germain-en-Laye.
Cette volte-face est surprenante car les deux parties sont en conflit depuis plus de six mois. Et rien ne semblait pouvoir les rapprocher.

Pourquoi le PSG a changé de stratégie ?

« C’est une décision de l’ensemble du club », dit-on au PSG. Cela veut donc dire que Carlo Ancelotti a donné son aval. Mais cela ne veut pas dire que Luyindula rejouera en match officiel d’ici à la fin de son contrat en juin prochain. En arrêt maladie depuis un mois et demi, il est hors de forme. Le choix de la direction est motivé par une certaine lassitude de cette affaire. « On a décidé de prendre un peu de hauteur », explique simplement un dirigeant. La réintégration a lieu aujourd’hui car l’arrêt maladie du joueur se terminait hier soir. Elle n’a, pour l’heure, fait l’objet d’aucune négociation. Le club ne lui a pas (encore) demandé d’abandonner les quatre actions juridiques engagées à ce jour. Devant le conseil de prud’hommes, Luyindula réclame notamment 6,4 M€ à son employeur pour divers préjudices. Il poursuit également le PSG en tant que personne morale, Nasser al-Khelaïfi, Jean-Claude Blanc, Leonardo et Antoine Kombouaré pour harcèlement moral devant le tribunal correctionnel de Paris. Son cas sera étudié le 12 mars. Luyindula a également déposé une plainte disciplinaire devant la commission juridique de la Ligue, car le PSG n’a pas respecté deux décisions l’enjoignant de réintégrer le joueur à l’effectif pro. Le dossier doit être statué mardi prochain. La proximité de ce rendez-vous avec la décision de réintégrer l’attaquant interpelle.

Quelle est la position du joueur ?


Ni l’attaquant ni son avocat Yves Repiquet n’ont souhaité répondre à nos questions hier. Joint la veille, Luyindula nous avait avoué ne pas être au courant de sa réintégration. Il a été informé officiellement de la décision du club par une lettre recommandée reçue hier matin et signée de Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué. L’ancien attaquant international va obtenir ce qu’il réclame depuis des mois. Il sera bien sûr au camp des Loges cet après-midi. Avec son retour, certaines de ses actions judiciaires pourraient s’arrêter d’elles-mêmes. Mais le buteur n’envisage pas, pour l’instant, de renoncer à sa plainte pour harcèlement ni aux 6,4 M€ réclamés.



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Ceará vide son sac

C’est un garçon posé, peu habitué aux déclarations fracassantes. Mais, cette fois-ci, Marcos Ceará, 31 ans, s’est lâché. Dans un entretien à paraître aujourd’hui dans « France Football », le Brésilien critique avec vigueur le nouveau PSG. Le latéral droit évoque d’abord sa situation personnelle, lui qui est passé de titulaire à 20e homme, comme à Nice (0-0).
Sous Ancelotti, il a même été en quelque sorte humilié, avec la promotion à son poste d’un défenseur central de métier, Bisevac. « Je voudrais juste qu’il (NDLR : Ancelotti) me dise ce que je dois faire pour avoir une chance d’être dans l’équipe. Mais cela ne changera rien. Tout cela est une stratégie pour que je pète un plomb et que je parte. »

Le Brésilien parle d’injustice : « Je me suis préparé au pire, à regarder le match des tribunes, même si je fais mon maximum à l’entraînement. Cela ne va rien changer, je le sais, mais je vais me battre jusqu’au bout. Comme ça, au moins, ils ne trouveront pas d’excuses s’ils ne me gardent pas. Ils ne pourront pas dire que je n’ai pas été pro, que j’ai lâché ou que j’ai mis le bazar. Je ne leur ferai pas ce plaisir! » Ce n’est un secret pour personne : Marcos Ceará est extracommunautaire et occupe l’une des quatre places autorisées avec Maxwell, Alex et Bisevac. Les deux premiers viennent d’arriver. Bisevac est très apprécié de l’entraîneur italien. Pour faire venir Pato, Tevez ou Maicon l’été prochain, il faut libérer une place, et ce sera Ceará aux yeux des décideurs parisiens.

Le Brésilien en veut surtout à Leonardo

Mais, surtout, pour la première fois cette saison, c’est à l’intérieur du club que l’on remet en cause le projet du PSG. Ceará, au club depuis 2007, laisse ainsi entendre que c’est l’argent qui a motivé les nouveaux venus : « Est-ce que ces joueurs-là vont rester longtemps ? Est-ce qu’ils vont s’identifier au club? Difficile de le savoir. »

En fait, le Brésilien en veut surtout à Leonardo, dont il ne prononce jamais le nom dans cet entretien, remettant ainsi son choix d’avoir licencié Kombouaré. Reste deux questions : Ceará sera-t-il sanctionné? Avec des propos aussi forts, la contagion est-elle possible dans le vestiaire parisien ?


leparisien.fr
Homer
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Ceara : "Je me suis préparé au pire"
Cadre du PSG jusqu'en fin d'année dernière, le Brésilien, relégué sur le banc, souffre du changement de cap de son club. Aveux d'un homme blessé.

Il y'a un an, les médias avaient mis en lumière la double vie de Marcos Cearà, lateral sur les terrains de L1 et prédcateur évangéliste en dehors. La France du foot avait découvert un homme simple, mesuré, solaire. Sa confession n'en a que plus de poids aujourd'hui qu'il s'asseoit à l'ombre du banc parisien, victime à l'entendre d'une "stratégie", à six mois de la fin de son contrat. Il s'est livré avec sincérité, triste que ce nouveau PSG oublieux des services rendus se construise sans lui et quelques autres. Voici le témoinagne d'un homme blessé, resté en tribune lors du déplacement des Parisiens à Nice.

Jusqu'à l'arrivée de Carlo Ancelotti, vous étiez le parisien le plus utilisé. Depuis, vous avez quasiment disparu. Que se passe t-il ?
C'est simple : je ne suis pas dans l'équipe type du nouvel entraineur, mais je me bats à chaque entrainement pour qu'il sache qu'il peut compter sur moi. Je fais tout pour saisir ma chance. Si elle arrive un jour...

Vous en doutez ?
Je constate simplement qu'on essaie de changer les piliers de l'équipe. Le nombre d'anciens se réduit. C'est dur à vivre. Nous, on était la dans les moments difficiles, quand c'était la catastrophe, et tout a changé.

C'est un manque de reconnaissance, selon vous ?
(Hésitant) Il faut l'accepter.

Franchement, le prenez vous comme une injustice ?
C'est vrai que c'est décevant. Mais le foot est devenu un business. On privilégie les jeunes qui peuvent rapporter de l'argent. (Il sourit) J'ai dépassé la trentaine, je suis vieux ! A moi de prouver que ce n'est pas l'âge qui compte mais les capacités sur le terrain. Je vais me battre jusqu'au bout pour me faire une place. Même si je sais que peu importe mes efforts à l'entrainement, cela ne changera rien. Je ne jouerais pas...

Comment avez vous appris la titularisation de Bisevac, un défenseur central, au poste d'arrière droit, votre poste ?
Ca m'a fait mal, j'ai pensé baisser les bras, mais très vite, j'ai relativisé : je suis dans un bon club, j'ai un bon contrat, il ne faut pas tout jeter en l'air. C'est le choix du coach. Pour lui, je suis le troisième latéral droit de l'équipe. Forcément, ça blesse.

En voulez vous à Ancelotti ? à Bisevac ?
Bisevac, il veut jouer, c'est normal. J'ai vécu ça la saison dernière quand le coach m'a mis à gauche. J'étais mal pour Sylvain ( Armand ) et Siaka ( Tiéné ), mais je n'allais pas refuser. Je n'ai rien contre Bisevac. Je pense qu'il n'est pas à l'aise vis-à-vis de Christophe ( Jallet ) et de moi.

Avez vous demandé des explications à Ancelotti ?
J'attends que cela vienne de lui. Moi, je n'irai pas le voir. C'est lui l'entraineur, c'est à lui de venir me parler. Je n'ai pas le droit de contester sa décision.

S'il ne vous fait pas jouer, c'est qu'il ne croit pas en vous. Est-ce que cela mérite des explications ?
Je voudrais juste qu'il me dise ce que je dois faire pour avoir ma chance d'être dans l'équipe. Mais cela ne changera rien. Tout cela est une stratégie pour que je pête un plomb et que je parte.

Vous n'êtes pas un peu parano la ?
J'ai déjà vécu ça ailleurs, cela existe.

Dans ce cas, cela viendrait de Leonardo, pas d'Ancelotti...
(Gêné) Difficile à dire. Je le répête, j'ai déjà vu ça au Brésil. Il y'a toujours des pressions des dirigeants sur les joueurs dont ils ne veulent plus.

Dans quel but ? Pourrir la situation afin de s'en débarrasser ?
Cela peut se faire. lors du mercato d'hiver, il y'a une une rumeur d'un échange entre le PSG et Porto Alegre. Damiao serai venu et je serai reparti la-bas. Mais on ne peut pas m'envoyer n'importe ou sans mon accord. J'ai un contrat. Je me suis préparé au pire, à regarder le match des tribunes, même si je fais mon maximum à l'entrainement. Cela ne va rien changer, je le sais, mais je vais me battre jusqu'au bout. Comme ça, au moins, ils ne trouveront pas d'excuses s'ils ne me gardent pas. Ils ne pourront pas dire que je n'ai aps été pro, que j'ai lâché ou que j'ai mis le bazar. Je ne leur ferai pas ce plaisir.

Vous pensez vraiment avoir votre place dans ce PSG new-look ?
Je peux encore apporter pas mal de choses. Je suis encore en forme.

C'est le droit d'Ancelotti et des dirigeants de penser le contraire, non ?
Bien sur. Chacun a le droit d'avoir sa manière de voir les choses. J'ai trente-et-un ans, je sais que je suis sur la descente ! A Paris, j'ai parfois été bidon, parfois super bien, mais, dans l'ensemble, j'ai plutôt été régulier. J'approche mon deux centième match avec le PSG, ce n'est pas rien. Après Raï, je suis le Brésilien qui a le plus joué içi. Je me suis toujours battu, j'ai sué pour ce maillot. C'est une deuxième peau pour moi. Le PSG, c'est le club ou j'ai le plus joué dans ma carrière. On ne reste pas cinq ans quelque part par hasard. J'ai une histoire avec ce club.

Vous aimeriez rester ?
Je souhaite vraiment que cette histoire continue, oui. Je me sens bien à Paris. Le public m'aime bien, il ne m'a jamais sifflé. Il sait que j'ai toujours respecté ce maillot et que j'ai un rôle important dans le vestiaire. J'encadre les jeunes, je les motive. Les gens le sentent.

Est ce que la situation pourrait s'envenimer comme celle de Luyindula même s'il vient d'être réintégré ?
Je ne pense pas. Pour Peguy, c'était plutôt un choix du coach. Et puis, on est différents. La situation n'est plus la même, nos comportements non plus. Peguy a eu certains comportements qui on eu des consequences normales aujourd'hui.

Quand on est un joueur du PSG, comment vit on tous ces transferts et ces rumeurs qui secouent le club ?
Dans l'effectif actuel, il n'y plus que trois ou quatre joueurs de la saison dernière. Cela va prendre pas mal de temps pour trouver une identité à l'équipe. Bien sur, les nouveaux sont habitués à évoluer dans des grands clubs, mais Paris, c'est un peu spécial. Tout le monde parle de l'argent qui a été mis dans l'équipe. C'est difficile à assumer, la pression est énorme. Elle a toujours été présente, mais il y'en a encore plus qu'avant. Avec les grands joueurs qu'on a, on va gagner des titres. Mais est-ce que ces joueurs la vont rester longtemps ? Est ce qu'ils vont s'identifier au club ? Difficile de le savoir.

Le PSG de la saison dernière n'était pas taillé pour les ambitions des nouveaux dirigeants. N'était ce pas légitime qu'ils boulversent l'effectif ?
Si on se met à la place du nouveau directeur sportif et du nouvel entraineur, ça se comprend. quand ils ont regardé l'effectif, ils se sont dit qu'on avait jamais joué la Ligue des Champions et qu'on avait pas la qualité pour. C'est pour cela qu'ils essayent de tout changer. De vir... (il se reprend) de renvoyer certains joueurs.

Est ce la bonne méthode ?
Je ne le crois pas. Cela aurait été mieux que cela se fasse petit à petit. Mais les nouveaux dirigeants sont pressés de réussir le plus rapidement possible.

C'est pour cela qu'ils ont renvoyé Kombouaré ?

Je suis vraiment désolé pour lui. La aussi, c'est une injustice. C'et un super pro, un gagneur qui a fait du très bon boulot, qui s'est donné à fond. Bien sur qu'il n'a pas l'expérience d'Ancelotti, mais il fallait lui laisser du temps.

Vous auriez aimé qu'on vous en laisse, à vous aussi ?
A la fin du mercato, je me suis dit que j'avais cinq mois pour prouver que je peux rester. Que je suis capable d'affronter n'importe qui, Messi, Cristiano Ronaldo... Mais je n'en aurai pas l'occasion. Si on me laisse jouer deux, trois matchs d'ici la fin de la saison, ce seront les deux, trois matchs de ma vie. Je donnerai tout.

Vous n'êtes pas seul dans cette situation. Les autres anciens sont ils aussi inquiets et frustrés que vous ?
Evidemment. Sylvain ( Armand ), Papus ( Camara ), Christophe ( Jallet )... Tous sentent qu'ils sont moins valorisés, maintenant.

C'est le foot qui veut ça...
Oui, mais c'est décevant.

Dans une interview accordée à l'Equipe, Carlo Ancelotti a dit qu'il souhaitait conserver une base de joueurs de L1. Mais dans la pratique, Leonardo recrute à l'étranger...
(il coupe) Ils se connaissent bien, tous les deux. Depuis longtemps. Peut-être qu'ils ont des envies différentes, tout simplement. J'ai bien dit "peut-etre". C'est difficile de savoir quel discours va peser le plus, celui d'Ancelotti ou celui du directeur général.

Vous dites le nom d'Ancelotti, mais pour Leonardo, vous dites "le directeur général". Dans cet entretien, vous n'avez pas prononcé son nom une fois. Pourquoi ?
(il rit, mais ne répondra pas)

France Football papier.
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